View
14
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Fièvre et grossesse
Un symptôme fréquent
Enjeux maternels • Sepsis sévère • Paludisme • Méningite • Hépa=te E • Urgence chirurgicale • Thrombo embolique
Un symptôme fréquent
Enjeux maternels • Moins bonne tolérance respiratoire des pneumopathies
• Risque accru de deshydrata:on
Un symptôme fréquent
Enjeux maternels • Sepsis sévère • Paludisme • Méningite • Hépa=te E • Urgence chirurgicale • Thrombo embolique
Enjeux pour la grossesse • Chorio-‐amnio:te • Sepsi sévère à MAP
24% des bactériémies se compliquent de perte foetale
Surgers EJCMID 2013
Un symptôme fréquent
Enjeux maternels Enjeux pour la grossesse
Enjeux pour le foetus Tératogénicité Erythroblastopénie…
Evalua=on
• 1. Signes de gravité
FOCUS2
LA REVUE DU PRATICIEN MÉDECINE GÉNÉRALE l TOME 29 l N° 936 l FÉVRIER 2015
Grossesse et fi èvreDistinguer les viroses ORL sans gravité des pathologies à risque maternel, obstétrical ou fœtal.
La survenue d’une fièvre (température corporelle > 38 °C) pendant la gros-sesse, bien que fréquente, impose
toujours une évaluation médicale. Les médecins généralistes et les sages-femmes de ville sont souvent en première ligne.
Q Signes d’alerte
Tout d’abord, on recherche des signes de gravité maternels ou fœtaux nécessitant une hospitalisation immédiate, en obsté-trique et/ou réanimation (tableau). Les situations cliniques à risque pour la femme enceinte sont : sepsis sévère (souvent d’origine urinaire, plus rarement biliaire ou respiratoire), maladie thrombo-embolique ; urgence chirurgicale (appen-dicite, de diagnostic diffi cile) ou méningite bactérienne en raison de leur gravité ; déshydratation compliquant un tableau digestif, grippe ou varicelle (risque accru de pneumopathie virale sévère),1 palu-disme (accès pernicieux et hypoglycémies plus fréquents), hépatite E au troisième trimestre (formes fulminantes). La tolé-rance respiratoire des pneumopathies est réduite, à cause des modifi cations physio-logiques au cours de la grossesse telles que l’augmentation de la volémie et la limita-tion de l’ampliation thoracique. Le risque obstétrical est dû aux chorio-amniotites (infection ascendante de la cavité ovulaire favorisée en général par une rupture de la poche des eaux) et aux menaces d’accouchement prématuré liées
Par Caroline Charlier,1 Delphine Le Mercier2
1. Université Sorbonne Paris-Descartes, Sorbonne Paris-Cité ; service des maladies infectieuses et tropicales, hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP, 75743 Paris Cedex 15. 2. Université Sorbonne Paris-Descartes, Sorbonne Paris-Cité, service d’obstétrique, hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP, Paris.caroline.charlier@aphp.fr
SIGNES DE GRAVITÉ
Maternels
Hypotension : PA systolique < 80 mmHgTachycardie > 120/minFréquence respiratoire > 25 minTroubles de conscienceSignes de localisation neurologiqueConvulsionsMarbruresPurpuraSyndrome hémorragiqueOligo-anurie
Obstétricaux
Perte de liquidePerte de sangBaisse des mouvements fœtaux Contractions régulières/fréquentesModifi cations du col utérin
TABLEAU
à l’infection, par exemple lors d’un sepsis sévère, d’une pyélonéphrite, d’une listé-riose, d’une grippe. Ainsi, selon un travail rétrospectif français récent, les bactérié-mies se compliquent de perte fœtale dans 24 % des cas.2, 3 Chez l’enfant, certaines infections ayant une transmission materno-fœtale sont responsables de malforma-tions (primo-infection de rubéole, toxoplasmose, syphilis ou varicelle surve-nant dans les 20 premières semaines de gestation) ou d’anémie fœtale (parvovirus B19 au deuxième trimestre).4-6
Q Évaluation
Tout d’abord, on vérifi e le statut vacci-nal : coqueluche (protection si vaccination < 5 ans), rougeole et varicelle (si 2 doses administrées des vaccins respectifs ou si antécédents d’infection notés dans le car-net de santé), grippe en période épi-démique. À noter que le vaccin est administrable à tout terme de la grossesse. L’état des sérologies antérieures est exploré : toxoplasmose, rubéole, syphilis, VIH, cytomégalovirus (non recommandé de manière systématique en France en 2015) et, en l’absence de notion d’infection ou de vaccination dans le carnet de santé, rougeole et varicelle. On recherche également la notion de contage et les conduites à risque ou expo-sitions particulières (encadré). Les signes cliniques maternels peuvent être ORL (palpation des sinus, examen de la gorge, recherche de foyer dentaire, de signe de Koplik), respiratoires (foyer pul-monaire ?), urinaires (fosses lombaires et bandelette urinaire), digestifs (diarrhée, douleur abdominale, biliaire ou appendi-culaire ; toujours évoquer une urgence chirurgicale), articulaires.
On palpe les territoires ganglionnaires, on inspecte la peau (éruptions/vési-cules). L’examen obstétrical est crucial : leucorrhées, écoulement de liquide amnio-tique (très évocateur de chorio-amniotite), sang, contractions, évaluation des mouve-ments fœtaux. On recherche un syndrome méningé, un signe neurologique focal, une pathologie thrombo-embolique (palpation des mol-lets/douleur thoracique). En dehors d’un tableau ORL viral typique et modéré, deux hémocultures et un ECBU sont à réaliser systématiquement.Examen au spéculum ± test de dépis-tage de liquide amniotique (Amnicator, Actim Prom test pour détecter une rupture prématurée des membranes) et prélève-ment vaginal sont faits en obstétrique si la patiente est orientée vers la maternité après l’évaluation initiale ; l’enregistre-ment cardiaque fœtal évalue la tolérance de l’enfant à partir de 25 semaines environ ;la tocométrie mesure les contractions.
Charlier RDP 2015
Evalua=on
• 2. Vaccins et statuts sérologiques – Grippe, dTPC, ROR – Varicelle, Rougeole – Sérologie toxoplasmose, rubéole, rougeole, CMV, VIH, hépa=tes
• 3. Contages, voyages • 4. Examen complet
Charlier RDP 2015
La listériose chez la femme enceinte
Listériose, le diagnos=c
Listériose Autre
infec=on
• Distribu=on ubiquitaire de Listeria • 5% de porteurs dans les selles • Augmenta=on du nombre de cas • Ne modifie pas le goût des aliments • Nouvelles sources de contamina=on
? • La listériose est rare • Pas de signe clinique spécifique • Pas de test biologique sensible
à Toujours y penser Hof CMR 1991
Grif EJCMID 2003
Listériose : données épidémiologiques clefs
• De nouvelles sources de contamina:on
• Produits lai=ers non pasteurisés • Charcuterie ar=sanale • Prépara=on traiteur non recuites
• Germes de soja (USA 2009) • Melon Cantaloupe (USA 2011) • Pomme d’amour (Canada 2014)
1980 2014
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quel est le contexte maternel ? – Immunodépression?
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quel est le contexte ? – Immunodépression? NON McLauchlin 1990 : < 5% MONALISA 2009-‐14 : 3% (3/107)
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quel est le contexte ? – Immunodépression? NON – Consomma=on d’aliments à risque ?
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quel est le contexte ? – Immunodépression? NON – Consomma=on d’aliments à risque ? OUI mais ce n’est pas discriminant Dans MONALISA 100% des pa:entes mais aussi des témoins ont consommé au moins un aliment à risque dans le dernier mois
LISTERIOSE PERIODE d’INCUBATION
• Analyse rétrospective bibliographique des cas de listériose avec identification d’une source alimentaire unique : 37 observations entre 1980 et 2012 avec documentation précise d’une durée d’incubation
Goulet BMC Infectious Diseases 2012
Bactériémies : Incubation médiane 2j [1-12j]
Système nerveux central : Incubation médiane 9j [1-14j]
Infection pendant la grossesse: Incubation médiane 27.5j [17-67j]
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quel est le contexte ? – Immunodépression? NON – Consomma=on d’aliments à risque ? OUI MAIS – Groupe socio démographique ? Dans MONALISA : Afrique Aux USA: femmes mexicaines En GB : lien avec les minorités ethniques et la dépriva:on socio-‐économique
Mook EID 2011 Pouillot CID 2012
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quel est le contexte ? – Immunodépression? NON – Consomma=on d’aliments à risque ? OUI MAIS – Groupe socio démographique ? – A quel terme?
Charlier ECCMID Barcelona 2014
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quel est le contexte ? – Immunodépression? NON – Consomma=on d’aliments à risque ? OUI MAIS – Groupe socio démographique ? – A quel terme? TOUS surtout T3 MONALISA : T1 n= 3 T2 n= 28 T3 n=70
Charlier ECCMID Barcelona 2014
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quels sont les signes cliniques?
Charlier ECCMID 2014
• Devenir maternel • Pas d’infec=on neurologique, pas de choc sep=que
• Pas de DC maternel
• à Le pronos=c est obstétrical
LISTERIOSE MATERNELLE
Charlier ECCMID 2014
• Devenir maternel • Pas d’infec=on neurologique, pas de choc sep=que
• Pas de DC maternel
• Mais seulement 4% des pa=entes vont poursuivre normalement leur grossesse 5/107
LISTERIOSE MATERNELLE
Charlier ECCMID 2014
LISTERIOSE MATERNELLE
Evolu:on Total T1 [0-‐14 SA[
N=3
T2 [14-‐28 SA[
N=28
T3 [28-‐41 SA]
N=70
Infec:ons post natales
N=6
Perte foetale < 22 SA
12/107 (11%) 100% 32% -‐ -‐
Perte foetale ≥ 22 SA
14/107 (13%) -‐ 42% 3% -‐
Prématurité 48/107 (45%) -‐ 14% 63% -‐
Accouchement à terme anormal
22/107 (21%) -‐ 31%
-‐
Grossesse normale 5/107 (4%) -‐ 11% 3% -‐
Infec:on post natale 6/107 (6%) -‐ -‐ -‐ 100%
Pas de perte foetale après 29 SA Charlier ECCMID 2014
Diagnos:c de la listériose maternelle
• Quels examens paracliniques? – Cultures de liquides biologiques
Stratégie diagnos:que chez la femme enceinte
1. Hémocultures 2. Prélèvements gynécologiques 3. Placenta : direct / culture / histologie 4. Pas de ponc=on lombaire systéma=que 5. Pas de place de la sérologie 6. PCR Listeria sur le placenta : non validée (intéressante sur prélèvements réalisés sous an=bio=ques)
Posi:vité 45%
Posi:vité 75%
Posi:vité 26%
Listériose diagnos:c indirect
• Sérologie : aucune place aujourd’hui – Ac an= Lystériolysine O (LLO)
• Dot blot à J0 et J15 • Ac =tres de 1/100 à 1/500 = infec=on aigue • Délai de posi=vité plusieurs jours ( + si grossesse) • + en cas de foyer profond (SNC…) – bon pour formes sep=cémiques
– Suspension de Listeria tuée : =tres 1/320 à 1/640 ap 10 j d’infec=on (Dade Behring)
– Cross réac=vité avec autres G+ : staphylocoque…
Listériose diagnos=c indirect • PCR hly validée dans le LCR, pas dans les autres =ssus, bonne spécificité – Real =me PCR (hly) NCK, qiagen, taqman…. – Pas d’études sur de larges cohortes
A Le Monnier JCM 2011
listeriosis (n ! 24) and (ii) non-CNS listeriosis, including ma-ternal-neonatal infections (n ! 3), isolated bacteremia withsepsis (n ! 2), and cutaneous focal infection (n ! 1). For all ofthe other patients (n ! 175), the diagnosis of listeriosis wasruled out according to the criteria previously defined or be-cause other bacterial etiologies were finally identified (n ! 13)(Table 2).
CNS infections were divided into two distinct groups accord-ing to the characteristics of the CSF sent to our laboratory foranalysis, notably the delay between the time when the CSF wascollected and the onset of the disease. We observed 14 cases(12 adults and 2 neonates) for which the CSF was early col-lected within the first two days and 10 cases for which the CSFwas collected between 5 and 10 days after the onset of thedisease. In the 10 latter cases, all patients were already underactive antibiotic treatment; however, clinical presentation, cel-lular and biochemical disorders of the CSF, and LLO serologyconversion were strongly suggestive for the diagnosis of CNSlisteriosis. Thus, the diagnosis of CNS listeriosis was retainedalthough L. monocytogenes could not be isolated from the CSFcollected or from other clinical specimens.
(ii) Result of standard microbiological tests performed onCSF. Standard bacterial culture of the first collected CSFyielded a L. monocytogenes isolate in nine cases (64%) (Table2). Among these nine cases, three were positive only afterusing the enrichment method (patients 1, 6, and 9; see TableS2 in the supplemental material).
Nine additional CSF samples (corresponding to 7 patients)were collected several days after the start of antibiotic therapyfor controlling treatment efficacy. Among these nine CSF sam-ples, only two specimens from patient 5 (see Table S2 in thesupplemental material) were positive in culture after using theenrichment method.
Direct examination of CSF retrieved evocative Gram-posi-tive bacilli in only four cases. All of these cases correspondedto positive culture. This highlights the low number of bacteriapresent in the CSF specimens, possibly due to an antibiotictreatment started before CSF collection.
(iii) Result of quantitative PCR-hly. PCR-hly did not pro-vide a false-negative result in any of the analyzed cases when L.
monocytogenes was isolated by standard culture of CSF. Therewas no positive PCR-hly result for patients with listeriosiswithout CNS involvement (maternal-neonatal infections, bac-teremia, and cutaneous focal infection). PCR-hly remainednegative in all the cases for which the diagnosis of listeriosiswas definitely excluded (Table 2).
However, PCR-hly was positive in five additional CSF sam-ples for which L. monocytogenes was not retrieved by cultureeven after enrichment technique (patients 2, 3, 7, 8, and 14; seeTable S2 in the supplemental material), thus completing thediagnosis of CNS listeriosis. In all cases, discrepancies betweenculture and PCR could be explained by the administration ofantibiotics started between 1 and 5 days before CSF collection.
The analysis of the quantitative results of PCR-hly showedthe presence of a significantly smaller amount of L. monocy-togenes DNA in cases with previous administration of effectiveantibiotics (see Table S2 in the supplemental material). Simi-larly, the low bacterial inoculum in the CSF, evidenced by thesmall amount of bacterial DNA, made the standard bacterialtechniques, like culture and the direct examination for obser-vation of specific Gram-positive bacilli, less sensitive (Fig. 2).
Concerning CSF collected for control under antibiotic treat-ment, PCR-hly was positive for four specimens, including thetwo positive CSF in culture (collected 2 and 5 days after ef-fective antibiotic treatment was initiated). In all cases, the CT
values were lower than those obtained for the first collectedCSF specimen.
DISCUSSION
The development of a molecular test for the detection of L.monocytogenes in clinical specimens was motivated by the needfor a rapid and reliable test for the diagnosis of CNS listeriosis,
FIG. 2. Comparison of the quantitative results of PCR-hly accord-ing to the previous antibiotic regimen and the result of direct exami-nation and culture performed on CSF. ATB, previous antibiotics weregiven (Yes) or not given (No) before CSF samples were taken. Dir Ex,direct examination of CSF retrieved (Pos) or did not retrieve (Neg)Gram-positive rods evocative of Listeria monocytogenes. CSF cult, stan-dard culture of CSF yielded (Pos) or did not yield (Neg) Listeriamonocytogenes, with or without after an enrichment step. The differ-ence in means of threshold cycle numbers was analyzed using aKruskal-Wallis test. P values of "0.05 were considered to be statisti-cally significant.
TABLE 2. Standard microbiological test and PCR-hly results forthe first collected CSF sample
PCR-hlyresult
No. with result for sample typea
Listeriosis Non-Listeriameningitisb
(n ! 175)CNS infection
(n ! 24)Non-CNSinfection(n ! 6)c
Cult# Cult$ Cult# Cult$
Positive 9 5 0 0 0Negative 0 10 6 13d 162
a Shown are the numbers of results according to clinical presentation. Cult# orCult$, positive or negative bacterial culture of the first collected CSF sample,respectively.
b CNS listeriosis was ruled out according to criteria defined in Materials andMethods.
c All samples from non-CNS infection were Cult$.d Bacteria (no. of bacteria) isolated in non-Listeria meningitis: Streptococcus
agalactiae (3), Escherichia coli (2), Cryptococcus neoformans (2), Staphylococcusepidermidis (2), Steptococcus pneumoniae (2), Neisseria meningitidis (1), andStreptococcus pyogenes (1).
3920 LE MONNIER ET AL. J. CLIN. MICROBIOL.
PCR LCR sur 24 listérioses A Le Monnier et coll. PCR + sur 100% Echant. Culture + PCR+ sur 5 Echant Cult – contexte+
PCR 16s non recommandée
Une bactérie difficile à traiter • Pas de données issues d’essais cliniques • Bétalactamines pivot du traitement peu bactéricides à amoxicilline + gentamicine
Hof, FEMS Immunology and Medical Microbiology, 2003
Antagonisme de l’associa:on Macrolide Ampicilline Et de l’associa:on Macrolide Gentamicine
in vitro
Penn AAC 1982
Listériose principes du traitement
ERYTHROMYCIN INTERACTIONS WITH LISTERIA SP. 291
TABLE 2. MICs and MBCs of gentamicin asdetermined in TPB and MHB'
L. monocytogenes MIC/MBC in MIC/MBC in MHBcstrain TPBb (>g/ml) (,ug/ml)
1 1.25/2.5 0.156/2.52 1.25/5.0 0.625/1.253 1.25/5.0 0.312/1.254 1.25/2.5 0.312/1.255 2.5/5.0 0.156/0.6256 2.5/10.0 0.312/1.257 1.25/2.5 0.312/2.5
a Results did not differ from those shown whenTPB-S and MHB-S were used.
b Unsupplemented TPB was determined to contain23 mg of calcium per liter and 16 mg of magnesium perliter.
Unsupplemented MHB was determined to contain18 mg of calcium per liter and 3 mg of magnesium perliter.
ranged from 7.8 to 62.5 ,ug/ml; those for ampicil-lin ranged from 15.6 to 125.0 ,ug/ml. Penicillinand ampicillin were equal in their inhibitory andbactericidal activities against these seven Lis-teria isolates. The activity of erythromycin wassimilar for six of seven strains which had an MICof 0.12 sig/ml and an MBC of 15.6 ICg/mlfor twostrains and 62.5 ang/ml for the five other strains.The MIC and MBC of gentamicin for these
same seven Listeria strains are listed in Table 2,as determined in MHB and in TPB. In MHB theMICs were between 0.156 and 0.625I tg/ml,whereas those determined in TPB were consis-tently 2 to 16 times higher. The MBCs were lessdisparate between the two media but, whendifferent, were two to eight times higher in TPB(strains 2 to 6). The use of TPB-S and MHB-Syielded results which were, in all instances,within 1 dilution of those determined in therespective unsupplemented media.Erythromycin combined with a penicillin. The
effects of combining erythromycin with a peni-cillin on the growth of L. monocytogenes 1
TABLE 3. FIC index determined fromcheckerboard combinations of erythromycin plus a
penicillina
L. monocytogenes Erythromycinstrain plus penicillin Epytsampicilnstrain ~~G plus ampiCillin
1 1.0 1.02 0.5 2.03 2.0 2.04 1.0 1.05 2.0 1.06 1.0 2.0
a FIC index = 1.0, indeterminate effect; FIC index< 0.5, synergism; FIC index > 1.0, antagonism. Seethe text for the definition of index.
9
-j
a:w0.
wCO)
w-Jco
0-i
7,~
6
5,
4
0
TIME (hours)FIG. 1. Effects on L. monocytogenes 2 of erythro-
mycin (5 ,ug/ml), penicillin G (10 ,ug/ml), and ampicillin(10 ,ug/ml), alone and in combination. Symbols: 0,control; 0, erythromycin alone; U, penicillin G alone;A, ampicillin alone; A, erythromycin plus ampicillin;
l, erythromycin plus penicillin G.
through 6 were initially evaluated with thecheckerboard method. Table 3 lists the FICindex for these antibiotic combinations. Eryth-romycin plus penicillin G was antagonistic fortwo isolates, indeterminant for three, and syner-gistic in one instance. However, erythromycinplus ampicillin was antagonistic for three iso-lates, indeterminate for three, and synergisticfor none. For L. monocytogenes 2, 5, and 6, theeffect of erythromycin combined with penicillinG was different from the effect of erythromycincombined with ampicillin.The effect on Listeria growth of erythromycin
combined with a penicillin also was evaluated bythe quantitative killing curve method. Erythro-mycin (5 ,ug/ml) in combination with either peni-cillin G or ampicillin (10 ,ug/ml) antagonized thelistericidal activity of the penicillin for all sevenstrains. Figure 1 depicts, as representative, thekilling curve of L. monocytogenes 2, the strainwith the most diverse checkerboard results.Results for all strains were unchanged whenbacteria in the log phase of growth were studied.To investigate the importance of timing and
the sequence of combining the antibiotics on theobserved antagonism, we preincubated the lis-
VOL. 22, 1982
Une bactérie difficile à traiter • Pas de données issues d’essais cliniques
• Betalactamines pivot du traitement peu bactéricides
• Molécules inefficaces
Hof, FEMS Immunology and Medical Microbiology, 2003
RESISTANCES NATURELLES Céphalosporines Oxacilline Lincosamide Fosfomycine Acide nalidixique Colimycine
Listériose : traitement empirique
• Le traitement probabiliste : oui mais à bon escient – Fièvre nue après un examen complet : OUI – Après avoir pra:qué 2 hémocultures – Par amoxicilline
Echecs chez 5 pa=ents de amoxicilline 3g/j 5j dans situa=ons de fièvre non documentée ou de bactériémie maternelle àamoxicilline > 3g/j > 5j
Charlier CMI 2013
Listériose : traitement cura:f
Charlier CMI 2014
1 re ligne 2 ième ligne 3 ième ligne
Amoxicilline 100mg/kg/j en 3 fois, 14-‐21j + Gentamicine 5 mg/kg /j en 1 fois, 3-‐5 j
Cotrimoxazole PO : (800/160) : 1cp x 2 ou 3/j, 14-‐21j ou IV : 2 ampoules x 2 ou 3 /j + Gentamicine 5 mg/kg /j en 1 fois, 3-‐5 j
Avec avis infec:ologique Vancomycine Dose de charge 15mg/kg en 1H30 puis 30mg/kg/j IVSE, 14-‐21j + Gentamicine 5 mg/kg /j en 1 fois, 3-‐5 j
En cas d’allergie aux B lactamines
• Associa=on Cotrimoxazole + Gentamicine – Bonne diffusion cérébrale du cotrimoxazole – Bonne efficacité du cotrimoxazole dans un modèle listériose SNC gerbille
• Carbapénèmes – Imipénème < méropénème (meilleure tolérance neurologique) – Diffusion cérébrale moyenne, – Bonne efficacité de l’imipénème dans un modèle listériose SNC gerbille – Efficacité méropénème = amox/genta dans modèle de méningite SNC hamster$
• Rifampicine en associa=on – Bonne diffusion cérébrale et bonne efficacité dans un modèle animal gerbille – Ac=f sur les Listeria intracellulaires
Blanot JAC 1999 $ Nairn JAC 1995
Traitement post exposi=on
AVIS DU CONSEIL SUPERIEUR D’HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE (approuvé le 29 juin 1999)
SUR L’OPPORTUNITE D’UNE ANTIBIOPROPHYLAXIE POUR LES PERSONNES AYANT CONSOMME
UN ALIMENT CONTAMINE PAR LISTERIA MONOCYTOGENES Considérant : - qu’il n’y a pas de données dans la littérature qui permettent d’apprécier réellement le risque lié à la consommation d’un aliment contaminé ; - que les éléments recueillis par le CNR des Listeria et les données de l’InVS ont montré que le nombre de cas humains identifiés après différentes alertes alimentaires a toujours été extrêmement faible par rapport au nombre estimé de personnes ayant consommé l’aliment contaminé ; - qu’il n’y a pas d’exemple, à sa connaissance, de pays recommandant une antibioprophylaxie à la suite de consommation d’aliment contaminé par Listeria monocytogenes ; - qu’en revanche, la recommandation faite aux populations à risque est de consulter un médecin sans délai en cas de fièvre ou syndrome grippal durant les deux mois suivant la consommation d’un aliment contaminé ;
La section des maladies transmissibles du Conseil supérieur d’hygiène publique de France émet l’avis suivant : En raison de la rareté des cas survenant après consommation d’un aliment qui s’avère a posteriori contaminé, de la relative faiblesse du risque tel qu’il apparaît dans l’état actuel des connaissances et de l’absence d’élément scientifique en faveur d’un traitement antibiotique en l’absence de signe clinique, il n’y a pas lieu de recommander une antibioprophylaxie systématique en cas de consommation d’un aliment contaminé par Listeria monocytogenes. En revanche une information aux consommateurs est dans ce cas impérative, les invitant notamment à faire preuve de vigilance et à consulter sans délai devant l’apparition de fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, survenant dans les deux mois qui suivent la consommation de l’aliment contaminé.
CET AVIS NE PEUT ETRE DIFFUSE QUE DANS SON INTEGRALITE SANS SUPPRESSION NI AJOUT
Recommended