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Au sommaire du dossier de presse : L’Assurance chômage en France, L’Unédic gestionnaire de l’Assurance chômage, les mots de l'Assurance chômage
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DOSSIER DE PRESSE
ASSURANCE CHÔMAGE
Mars 2014
Tél. : 01 44 87 64 84 Le cœur de l’Assurance chômage
DOSSIER DE PRESSEAssurance chômage
SOMMAIRE
Le cœur de l’Assurance chômage
03 L’Assurance chômage en France
Deux missions : indemniser le chômage et favoriser le retour à l’emploi
> Un régime obligatoire pour les salariés du secteur privé
> Une logique d’indemnisation assurantielle et redistributive
> De multiples formes d’indemnisation du chômage
Une responsabilité déléguée aux partenaires sociaux depuis 1958
> Un régime conventionnel : une réglementation issue de la négociation
collective
> Une gestion paritaire par « les représentants des intéressés »
07 L’Unédic, gestionnaire de l’Assurance chômage
L’Unédic, le cœur de l’Assurance chômage
> Les missions de l’Unédic : Prescrire – Gérer – Évaluer – Contrôler
> Des instances de gouvernance paritaires
Des relations avec les opérateurs pour améliorer la qualité du service rendu au demandeur d’emploi
Modernisation du paritarisme : transparence et gouvernance renforcées à l’Unédic
> Renforcer la transparence de la gouvernance et de la gestion
> Mesurer et veiller à l’efficacité du service rendu au bénéficiaire final
> Consolider l’accompagnement des administrateurs
13 Les mots de l’Assurance chômage
DOSSIER DE PRESSE ASSURANCE CHÔMAGE // MARS 2014
3DOSSIER
DE PRESSE
L’Assurance chômageen France
Deux missions : indemniser le chômage et favoriser le retour à l’emploi
L’ Assurance chômage a vocation à protéger les salariés contre le risque de perte involontaire d’emploi. Elle répond à une double mission : four-nir un revenu de remplacement, afin d’inciter au retour à l’emploi des
demandeurs d’emploi.Ce système de protection repose sur la solidarité interprofessionnelle et la mutualisation des risques entre les employeurs et les salariés, tous secteurs et catégories professionnelles confondus.
Un régime obligatoire pour les salariés du secteur privéL’Assurance chômage est obligatoire : elle concerne l’ensemble des salariés titulaires d’un contrat de travail de toutes les entreprises du secteur privé, et de certains employeurs du secteur public qui adhérent volontairement à l’As-surance chômage. Chaque emploi affilié à l’Assurance chômage fait l’objet de contributions proportionnelles au montant du salaire, versées par l’employeur et le salarié.
Une logique d’indemnisation assurantielle et redistributiveL’indemnisation par l’Assurance chômage est d’abord fondée sur une logique assurantielle. S’il réunit les conditions d’ouverture de droits à l’Assurance chô-mage, le salarié se voit garantir un revenu de substitution dont le montant est fonction du salaire de son ancien emploi. Cependant, l’Assurance chômage adopte aussi une approche redistributive : le rapport entre l’indemnisation et le salaire de l’emploi perdu est plus élevé pour les bas revenus que pour les hauts salaires.
Le régime de solidarité, financé par l’État, peut prendre le relais de l’Assurance chômage lorsque celle-ci n’intervient pas ou a cessé d’intervenir (Allocation de solidarité spécifique, RSA, etc). Il comporte des conditions d’accès distinctes de celles de l’Assurance chômage.
EN 2012
2,2 millions de demandeurs d’emploi indemnisés en moyenne chaque mois au titre de l’allocation d’Aide au retour à l’emploi (ARE)
16,5 millions de salariés affiliés à l’Assurance chômage
1,6 million d’employeurs cotisants à l’Assurance chômage
TAUX DE CONTRIBUTION DEPUIS LE 1ER JUILLET 2007
6,40% dont 4% à la charge de l’employeur et 2,4% versés par le salarié (hors annexes 8 et 10 et CDD de moins de 3 mois)
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DOSSIER DE PRESSE ASSURANCE CHÔMAGE // MARS 2014
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Les principes fondateurs de la protection sociale On distingue deux familles parmi les systèmes de protection sociale : ceux qui reposent sur les idées de Beveridge, et ceux qui sont fondés sur la conception de Bismarck. Le modèle beveridgien est conçu pour accorder un revenu mini-mum à un individu pour maintenir son intégration dans la collectivité nationale. Le financement provient principalement de l’impôt et l’administration relève des pouvoirs publics. Cette approche est éloignée de la technique de l’assurance, qui inspire fortement la conception de Bismarck qui caractérise le système fran-çais d’assurance chômage. Dans cette seconde logique, il s’agit de fournir un revenu de remplacement du salaire pour les périodes de chômage, donc une indemnité proportionnelle au salaire perdu. Le financement repose alors sur des contributions, et les partenaires sociaux sont associés à la gestion et à l’élabo-ration des dispositifs.
De multiples formes d’indemnisation du chômageAujourd’hui, l’Assurance chômage finance plusieurs dispositifs conçus pour in-citer à la reprise d’emploi, encourager la création d’emploi, faciliter l’embauche des salariés privés d’emploi, voire le maintien dans l’emploi.
L’Assurance chômageen France
1 - en moyenne sur 2012 - données CVS (corrigées de variation saisonnière) - France entière2 - données moyenne mensuelle 2012 - France entière3 - premier paiement de l’ARCE en 2012 - France entière4 - bénéficiaires de l’ADR au cours de l’année 2012 - France entière
Dispositifs Bénéficiaires en 2012
Revenu de remplacement (ARE)1 2,2 millions
Incitation à la reprise d’emploi : allocataires en activité réduite2
dont 54 % sont indemnisés par l’Assurance chômage (cumul allocation-revenu d’activité)
1,16 million
Dispositifs de conversion en cas de licenciement économique (CRP/CTP/CSP)1
80 300
Faciliter le développement des compétences (ARE et AFR)1 76 300
Création ou reprise d’entreprise (ARCE)3 66 200
Faciliter le reclassement (ADR)4 7 500
Toutes les données sur l’activité partielle sont publiées par la Dares.
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Une responsabilité déléguée aux partenaires sociaux depuis 1958
L e système d’assurance chômage français a été construit à la fin des an-nées 1950. Si le chômage n’était pas encore un phénomène de masse, les économistes et les pouvoirs publics anticipaient déjà une dégrada-
tion prochaine du marché du travail.
En août 1958, le Général de Gaulle invite les organisations représentatives des entreprises et des salariés à discuter de la création d’un système de protection contre la privation involontaire d’emploi, en complément du régime d’assistance existant. Après négociation, les partenaires sociaux signent la première conven-tion d’assurance chômage le 31 décembre 1958, qui inaugure les fondements du régime.
Ce régime est sous la responsabilité conjointe des représentants des salariés et des employeurs. Ils sont chargés d’en garantir le bon fonctionne-ment et le financement ; ils interviennent selon deux modalités :
• la négociation de la convention d’assurance chômage pour définir les règles d’indemnisation,
• la gestion de l’Assurance chômage pour veiller à la bonne application de la réglementation et garantir son financement.
L’Assurance chômageen France
31.12.1958 Création du régime d’assurance chômage
1959 Obligation d’affiliation pour les branches de l’industrie et du commerce représentées au CNPF
1967 Obligation d’affiliation étendue à l’ensemble des entreprises du commerce et de l’industrie
1974-77 Intégration du secteur agricole au régime d’assurance chômage
1979 Fusion de l’assurance chômage et de l’assistance en un régime unique
1979-80 Extension du régime aux gens de maison et assistantes maternelles
1984 Distinction du régime d’assurance et du régime d’assistance (État)
1987 Adhésion facultative et révocable des collectivités locales et des établissements publics administratifs, autres que ceux de l’État, pour le personnel non statutaire
1999 Adhésion facultative et révocable des universités, grandes écoles, établissements publics à caractère scienti-fique et technologique
13.02.2008 Loi fusionnant l’ANPE et le réseau des Assédic
19.12.2008 Création de Pôle emploi. Première convention tripartite État-Unédic-Pôle emploi
2011 Transfert du recouvrement des contributions de Pôle emploi vers l’Acoss (Urssaf)
LES DATES CLÉS DE L’ASSURANCE CHÔMAGE
CONVENTION NATIONALE du 31 décembre 1958 créant un régime national interprofessionnel d’allocations spéciales aux travailleurs sans emploi de l’industrie et du commerce
CODE DU TRAVAIL, article L5421-1
CONVENTION DU 6 MAI 2011 convention actuellement en vigueur relative à l’indemnisation du chômage, applicable depuis le 1er juin 2011
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Un régime conventionnel : une réglementation issue de la négocia-tion collectiveL’Assurance chômage est un régime conventionnel, issu des accords négociés au niveau national et interprofessionnel entre les organisations représentatives des employeurs et des salariés. Un accord national interprofessionnel (ANI) est conclu pour une durée déterminée de 2 à 3 ans.
Lors de la négociation, les partenaires sociaux fixent les conditions d’indemni-sation des bénéficiaires et les modalités de financement du régime :
• le taux des contributions des salariés et des employeurs,
• les conditions d’ouverture des droits pour les demandeurs d’emploi,
• le montant et la durée du versement des allocations,
• la nature des aides au retour à l’emploi, etc.
La renégociation régulière des conditions d’indemnisation permet aux parte-naires sociaux de faire évoluer les dispositifs d’Assurance chômage si la situa-tion économique et sociale le nécessite. Le recours à la négociation est ainsi un gage de la capacité d’adaptation de l’Assurance chômage aux caractéristiques du marché du travail.
L’Assurance chômageen France
DE LA CONCEPTION À L’APPLICATION DE LA RÉGLEMENTATION DE L’ASSURANCE CHÔMAGE
NÉGOCIATIONSAccord national
interprofessionnel(ANI)
Conventiond’Assurancechômage
AgrémentministérielNÉGOCIATIONS
Accord nationalinterprofessionnel
(ANI)
Conventiond’Assurancechômage
AgrémentministérielNÉGOCIATIONS
Accord nationalinterprofessionnel
(ANI)
Conventiond’Assurancechômage
Agrémentministériel
Application de la convention
Nouvelles règles et orientations à mettre en œuvre pour l’indemnisation du chômage
Dispositions de l’ANI transcrites et détaillées.Texte accompagné d’un Règlement général, d’annexes et d’accords d’application
Agrément de la convention sous condition de :• conformité
aux normes juridiques supérieures
• compatibilité avec les actions menées en matière d’emploi par les pouvoirs publics
Caractère obligatoire et général de la convention pour l’ensemble des salariés et des employeurs :• Recouvrement
des contributions par l’Acoss
• Versement des prestations par Pôle emploi
CODE DU TRAVAIL, article L5422-20 : élaboration de la norme par accord entre les organisations représentatives d’employeurs et de salariés
ANI DU 25 MARS 2011 ANI relatif à l’indemnisation du chômage, actuellement mis en œuvre
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Une gestion paritaire par « les représentants des intéressés » Ce sont les organisations représentatives des employeurs et des salariés au plan national et interprofessionnel qui gèrent le système d’assurance chômage, de manière autonome et paritaire. L’État intervient pour agréer l’accord sur l’Assurance chômage signé par les partenaires sociaux.
En effet, la loi délègue la responsabilité de l’Assurance chômage aux partenaires sociaux. Cette responsabilité réside à la fois dans l’élaboration des dispositifs d’indemnisation et la gestion du régime.
La loi fixe le cadre dans lequel les organisations représentatives exercent ces prérogatives. Elle traduit également les principes du régime tels qu’ils ont été fixés par les partenaires sociaux à sa création.
Le rôle de l’État consiste à garantir que les dispositifs de protection conçus par les partenaires sociaux sont conformes à la législation et cohérents avec les politiques de l’emploi en vigueur. Ainsi, les conven-tions d’assurance chômage, issues des accords entre les partenaires sociaux, font l’objet d’un agrément ministériel qui leur confère un caractère général et obligatoire.
Le cadre légal impose aux partenaires sociaux l’obligation de gérer l’As-surance chômage à l’équilibre, c’est-à-dire que les taux des contributions et de l’allocation soient définis de manière à garantir l’équilibre financier du régime.
L’Assurance chômageen France
CODE DU TRAVAIL, articles L5422-21 et L5422-22 : procédure d’agrément ministériel
CODE DU TRAVAIL, articles L5422-9 à L5422-12 : financement des allocations d’assurance chômage
EMPLOYEURSORGANISATIONS AYANT UN MANDAT DE GESTION DU RÉGIME D’ASSURANCE CHÔMAGE SALARIÉS
CGPMEMEDEFUPA
CFDTCFTCCFE-CGCCGTFO
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8DOSSIER
DE PRESSE
L’Unédicgestionnaire del’Assurance chômage
L’Unédic, le cœur de l’Assurance chômage
L’ Unédic a été fondée à l’initiative des partenaires sociaux en 1958 pour leur permettre de gérer collectivement l’Assurance chômage. Au sein de l’Unédic, ils s’assurent de la mise en œuvre des dispositifs qu’ils ont
négociés.
Ainsi, l’Unédic, organisation paritaire, a pour principale mission la gestion de l’Assurance chômage : elle veille à son efficacité et à la qualité du service rendu à ses bénéficiaires. Elle s’assure du respect de la réglementation et des décisions des partenaires sociaux. Les services de l’Unédic apportent un soutien aux partenaires sociaux dans l’exercice de leurs responsabilités de gestion et de négociation. L’Unédic définit les modalités d’application des règles, gère le financement des dispositifs et contrôle leur mise en œuvre. Elle produit aussi des éléments d’aide à la décision destinés à faciliter la négociation collective sur l’Assurance chômage. L’Unédic veille ainsi à préserver l’autonomie et la capacité de gestion des partenaires sociaux.La réforme du Service public de l’emploi de 2008, qui a fusionné les Assédic et l’ANPE, a confirmé la place centrale de l’Unédic parmi les acteurs de l’emploi et de la protection sociale. Pour mener à bien sa mission, l’Unédic s’est adaptée à cette nouvelle organisation : elle a confié à plusieurs opéra-teurs la réalisation des opérations auprès des entreprises et des demandeurs d’emploi. L’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss) assure l’essentiel du recouvrement des contributions pour le compte de l’Unédic, et Pôle emploi s’occupe du versement des allocations auprès des demandeurs d’emploi. La coordination avec ses opérateurs est un enjeu crucial pour l’Assurance chô-mage : il s’agit de s’assurer de la qualité du service rendu au bénéficiaire final, demandeur d’emploi, salarié et employeur.
Le Service public de l’emploi (SPE) a pour objectifs de faciliter l’accès et le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi, et d’aider à sécuriser les parcours profession-nels de tous les salariés. Il est assuré par les services de l’État, Pôle emploi, l’AFPA et l’Unédic, ainsi qu’une multitude d’acteurs à des niveaux territoriaux divers.
CODE DU TRAVAIL, article L5427-1 : gestion de l’Assurance chômage confiée à un organisme de droit privé
L’UNÉDIC EN BREF• un organisme de droit privé :
association loi 1901,
• une gestion paritaire par les organisations représentatives des salariés et des employeurs,
• une mission de service public : la gestion de l’Assurance chômage.
L’UNÉDIC EST MEMBRE• du Conseil d’orientation pour l’emploi
(COE),
• du Conseil national de l’emploi (CNE),
• du Groupement d’intérêt public Modernisation des déclarations sociales (GIP-MDS),
• de l’Association Internationale de la Sécurité sociale (AISS).
DOSSIER DE PRESSE
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Les missions de l’Unédic : Prescrire – Gérer – Évaluer – contrôler
Les activités de l’Unédic remplissent 4 missions :
1. Prescrire les conditions de mise en œuvre des dispositifs d’assurance chô-mage pour assurer la bonne application de la réglementation.Les décisions des partenaires sociaux sont traduites en termes juridiques et informatiques pour permettre aux opérateurs d’appliquer ces règles au-près des demandeurs d’emploi et des employeurs (convention d’assurance chômage, circulaires, accords d’application, consignes sur l’application des règles).
2. Gérer les finances de l’Assurance chômage pour garantir la continuité de l’indemnisation du chômage et son autonomie de gestion.L’Unédic veille avec ses opérateurs à la collecte des contributions auprès des entreprises et au versement des allocations, réalise des prévisions d’équilibre financier, et met en œuvre les instruments d’ingénierie financière destinés à amortir les chocs conjoncturels.
3. Évaluer pour éclairer les partenaires sociaux dans la conduite de leurs tra-vaux et leur prise de décisions.L’Unédic apporte des éléments d’information et d’aide à la décision qui concernent à la fois les dispositifs auxquels l’Assurance chômage participe et le marché du travail : prévisions, études, simulations et analyses statis-tiques, économiques et financières.
4. Contrôler et auditer les services délégués aux opérateurs pour garantir la conformité et la performance de l’Assurance chômage.L’Unédic s’assure, par des actions de contrôle et d’audit auprès de ses opérateurs, de la mise en oeuvre des règles de l’Assurance chômage conformément aux orientations et aux objectifs des partenaires sociaux.
L’Unédicgestionnaire de l’Assurance chômage
L’UNÉDIC AU SERVICE DES PARTENAIRES SOCIAUX
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Des instances de gouvernance paritaires
L’Unédic est administrée par des instances de décision paritaires : les re-présentants des employeurs et des salariés sont représentés de manière égale au sein du Conseil d’administration et du Bureau.
Le Bureau de l’Unédic veille à la bonne application de la réglementation de l’Assurance chômage et au bon fonctionnement administratif de l’Unédic. Il se réunit en moyenne une fois par mois. Le Bureau exerce les délégations que peut lui confier le Conseil d’administration et nomme le Directeur général.
Les instances de l’Unédic
Le président du Conseil d’administration est élu pour 2 ans : il est alternative-ment choisi dans l’un puis l’autre collège.Il préside les réunions du Conseil d’administration et le Bureau de l’Unédic.
L’Unédicgestionnaire de l’Assurance chômage
Une responsabilité exercée aussi au plan régional
Les Instances Paritaires Régionales, composées des représentants régionaux des organisations, incarnent l’engagement des partenaires sociaux au niveau local. Elles se réunissent au sein des Directions régionales de Pôle emploi pour remplir deux missions dans le cadre de l’Assurance chômage :
• veiller à la bonne application des règles de l’Assurance chômage, • prendre les décisions sur les cas individuels.
Elles sont également associées à la mise en œuvre des différentes aides et mesures de la politique régionale de l’emploi.
COMPOSITION DU BUREAU Années 2014 et 2015
• Présidente : Patricia Ferrand (CFDT)
• Vice-président : Jean-François Pilliard (Medef)
• 2e Vice-président : Yves Razzoli (CFTC)
• 3e Vice-présidente : Geneviève Roy (CGPME)
• Trésorier : Patrick Liebus (UPA)
• Trésorier adjoint : Franck Mikula (CFE-CGC)
• Assesseurs : Stéphane Lardy (FO), Denis Gravouil (CGT), Eric Le Jaouen (Medef) et Dominique Tellier (Medef).
CFDT CFTC CFE-‐CGC CGT FO
CGPME MEDEF UPA
10 TITULAIRES choisis parmi les membres du Conseil d’administraEon
BUREAU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
COLLÈGE SALARIÉS
COLLÈGE EMPLOYEURS
25 membres
25 membres
Directeur général
Responsable du foncEonnement des services de l’Unédic
Nomme
Reporte
GOUVERNANCE PARITAIRE
Les instances de décision sont formées d’un nombre égal de représentants des parties en présence, c’est-à-dire des employeurs et des salariés.
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Des relations avec les opérateurs pour améliorer la qualité du service rendu au demandeur d’emploi
D epuis 2009, l’Unédic confie la mise en œuvre opérationnelle de l’Assurance chômage et de ses dispositifs à plusieurs opéra-teurs : principalement l’Acoss pour la collecte des contributions, et
Pôle emploi pour l’indemnisation des demandeurs d’emploi. L’Unédic a structuré des relations de proximité avec ses opérateurs, afin de garantir la continuité et la qualité du service rendu aux demandeurs d’emploi, aux salariés et aux entreprises.
Des conventions encadrent les relations et la coopération entre l’Uné-dic et ses opérateurs. Elles organisent les modalités d’exercice des missions déléguées, et définissent la répartition des rôles et des responsabilités. Les rela-tions directes entre les directions métiers de chaque institution sont privilégiées.En complément, chaque convention prévoit la réunion régulière de comités de suivi, de coordination et de pilotage de la convention en vigueur. De même, des procédures partagées de contrôle et d’audit sont convenues entre l’Unédic et ses opérateurs, donnant lieu à des recommandations, destinées à contribuer à la performance de l’opérateur dans la conduite de la mission qui lui est confiée.
En tant que principal financeur de Pôle emploi, l’Unédic définit avec l’État la feuille de route de l’opérateur. Une convention tripartite pluriannuelle fixe les priorités de Pôle emploi en matière d’indemnisation, d’accompagnement des demandeurs d’emploi, d’offre de ser-vice aux entreprises, de retour à l’emploi, etc. Ces orientations font l’objet d’un suivi par des indicateurs conçus à cet effet.
Tous les services délégués par l’Unédic sont évalués pour s’assurer que la mise en œuvre des dispositifs est conforme aux décisions des partenaires sociaux et à la convention de délégation en vigueur.Ce suivi comprend d’abord l’efficacité du service proposé (délais de trai-tement, de paiement, etc). Mais il vise aussi à apprécier la satisfaction du demandeur d’emploi par rapport à l’indemnisation, à l’accompagnement du demandeur d’emploi, et aussi celle de l’employeur par rapport au recouvrement (enquêtes qualitatives).
L’Unédicgestionnaire de l’Assurance chômage
LES OPÉRATEURS DE L’ASSURANCE CHÔMAGE
RECOUVREMENT DES CONTRIBUTIONS• Acoss (Agence centrale des organismes de
sécurité sociale, réseau des Urssaf)
• CCMSA (Caisses de mutualité sociale agricole)
• Pôle emploi
• CCVRP (Caisse de compensation des VRP)
• CPS (Caisse de Prévoyance Sociale de Saint-Pierre et Miquelon)
• CCSS (Caisse de Compensation des Services Sociaux de Monaco)
PAIEMENT DES ALLOCATIONs• Pôle emploi
LES CONVENTIONS DE RÉFÉRENCE
• Convention tripartite pluriannuelle état-Unédic-Pôle emploi du 11 janvier 2012
• Convention Unédic-Pôle emploi du 21 décembre 2012 relative aux délégations de service et à la coopération institutionnelle
• Convention Unédic-AGS-Acoss-Pôle emploi du 17 décembre 2012 relative au recouvrement des contributions et cotisations dues par les employeurs
LOI DU 13 FÉVRIER 2008 relative à la réforme de l’organisation du service public de l’emploi.
DEPUIS LE 1ER JANVIER 2011 l’essentiel du recouvrement des contributions d’assurance chômage est assuré par l’Acoss, tête de réseau des Urssaf.
32,4 milliards d’euros de contributions recouvrées EN 2012
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Modernisation du paritarisme : transparence et gouvernance renforcées à l’Unédic
D epuis sa création, l’Unédic fonctionne selon le modèle du paritarisme de gestion, qui permet aux organisations représentatives d’assurer en toute autonomie la gestion d’un régime de protection sociale dans une
institution de leur choix. Le 17 février 2012, les partenaires sociaux ont conclu l’accord national interprofessionnel (ANI) sur la modernisation du paritarisme. Cet accord réaffirme la vocation du paritarisme de gestion : garantir la qualité du service rendu aux bénéficiaires finaux et faciliter la négociation collective entre les par-tenaires sociaux. Validé par la majorité des organisations, ce texte fixe les principes de fonc-tionnement d’une gestion paritaire exemplaire : la transparence dans la gestion et la gouvernance, l’évaluation de l’efficacité du service proposé, et le développement des compétences des administrateurs. Pour mettre en œuvre ces principes, les administrateurs de l’Unédic ont adopté des mesures, en vigueur depuis 2013.
Renforcer la transparence de la gouvernance et de la gestion
Une commission d’audit et de préparation des comptes est créée, notam-ment pour suivre les travaux du service d’audit interne. Une autre commission est chargée de nommer les dirigeants de l’Unédic et de définir leur rémunéra-tion. A chaque renouvellement du Conseil d’administration, un audit externe de fin de mandat analyse les conditons de mise en oeuvre des décisions des partenaires socicaux et des instances de l’Unédic. En complément du rapport d’activité de l’Assurance chômage, les principales décisions du Bureau de l’Unédic font désormais l’objet de synthèses publiques.
Le règlement intérieur reprend les principes énoncés par l’accord sur la com-position du Conseil d’administration en matière de parité, de limite d’âge et d’assiduité, et sur son mode de fonctionnement.
De nombreuses pratiques effectives au sein de l’Unédic étaient déjà conformes au principe général de transparence fixé par l’accord. Elles ont été formalisées dans le règlement intérieur de l’Unédic. Parmi ces dispositions déjà appli-quées figurent la validation des prévisions d’équilibre financier de l’Assurance chômage par le Bureau, l’adoption du budget de gestion, les procédures du Conseil d’administration relatives au financement du paritarisme, l’organisation du Conseil d’administration et du Bureau, l’existence d’un service d’audit dédié en interne, et la certification des comptes de l’Unédic.
L’Unédicgestionnaire de l’Assurance chômage
L’ACCORD DU 17 FÉVRIER 2012 concerne tous les organismes paritaires nationaux interprofessionnels où les organisations représentatives détiennent UNE CAPACITÉ DE GESTION AUTONOME.
Il s’applique donc à l’Unédic, qui met en œuvre des normes fixées par les seuls partenaires sociaux.
DÉCISION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DU 24 JANVIER 2013
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Mesurer et veiller à l’efficacité du service rendu au bénéficiaire final
Le règlement intérieur prévoit la présentation trimestrielle au Bureau d’un tableau de bord pour renforcer le suivi de la performance de l’Assurance chô-mage. Ce rapport permet le suivi de la qualité et de la performance du service rendu, de la gestion financière de l’Assurance chômage et la gestion des ser-vices de l’Unédic.
Pour suivre les éventuelles difficultés d’application de la réglementation d’Assu-rance chômage, le Bureau reçoit depuis mai 2013 un point semestriel permet-tant de saisir les négociateurs, si nécessaire.
Consolider l’accompagnement des administrateurs
Si l’appui aux administrateurs repose d’abord sur les organisations représen-tatives des salariés et des employeurs, l’Unédic prend en charge dès 2013 la formation technique et juridique de ses administrateurs nouvellement désignés.
Ce dispositif de formation est destiné à leur donner les moyens d’exercer leur fonction de gestionnaire de l’Assurance chômage, lors de leur prise de fonction et de toute modification significative de la réglementation. Le programme com-prend un module obligatoire à la prise de fonction, des modules d’approfondis-sement sur le champ couvert par l’Unédic, et le référencement de formations à la fonction d’administrateur.
L’Unédicgestionnaire de l’Assurance chômage
DOSSIER DE PRESSE
DOSSIER DE PRESSE ASSURANCE CHÔMAGE // MARS 2014
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Assurance chômageRégime d’assurance obligatoire contre la perte invo-lontaire d’emploi pour les salariés du privé et du public (dans certaines conditions) dont la gestion est confiée aux partenaires sociaux.
AcossCaisse centrale des organismes de Sécurité sociale, Urssaf.
Activité réduiteDispositif permettant à un demandeur d’emploi de cumuler allocations et rémunérations sous certaines conditions, tout en poursuivant sa recherche d’emploi.
ADRAide différentielle de reclassement : aide accordée aux demwandeurs d’emploi de plus de 50 ans, ou indemnisés depuis au moins un an, qui reprennent une activité dont la rémunération est inférieure d’au moins 15% à la rémunération de leur emploi précédent, pour un horaire équivalent.
AGSAssociation pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés.
Allocataire de l’Assurance chômageUn allocataire est une personne qui perçoit, au titre d’une période, une allocation (ARE, ASP, ARE-F …).
Activité partielleDispositif qui permet aux salariés de conserver leur emploi et 75% de leur rémunération en cas de baisse d’activité consécutive à des difficultés économiques. Cette mesure est financée par l’Assurance chômage et l’Etat.
ANILes accords nationaux interprofessionnels sont issus de la négociation des partenaires sociaux représentant les employeurs et les salariés. La convention d’Assu-rance chômage est généralement précédée d’un ANI qui en fixe les principales lignes directrices.
ARCEAide aux demandeurs d’emploi repreneurs ou créa-teurs d’entreprise, sous la forme du versement en deux fois d’une partie des allocations d’Assurance chômage. L’attribution de cette aide sous forme de capital est subordonnée à l’obtention de l’aide d’État aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE).
AREL’allocation d’aide au retour à l’emploi est l’allocation servie par l’Assurance chômage. Elle est accordée aux salariés affiliés à l’Assurance chômage qui peuvent justifier d’une durée minimale d’activité préalable à la perte involontaire de leur emploi. La convention d’assurance chômage en vigueur fixe cette durée à 122 jours (4 mois) au cours des 28 derniers mois écoulés, pour les moins de 50 ans.
L’Unédicgestionnaire de l’Assurance chômage
ARE-FL’allocation d’aide au Retour à l’Emploi Formation est versée aux bénéficiaires de l’ARE qui s’engagent dans une formation inscrite dans le projet personalisé d’ac-cès à l’emploi (PPAE).
ASPL’allocation de sécurisation professionnelle est versée aux bénéficiaires du contrat de sécurisation profes-sionnelle (CSP). Elle représente 80% du salaire brut antérieur pour les salariés ayant deux ans d’ancien-neté.
ASSL’allocation de solidarité spécifique s’adresse aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits à l’ARE dans le cadre de l’Assurance chômage qui réunissent les conditions spécifiques. Ce dispositif est financé par l’État.
CCMSALa Caisse centrale de la mutualité sociale agricole est en charge de la gestion de la protection sociale pour le secteur agricole.
CCVRPOrganisme de recouvrement de cotisations de Sécuri-té sociale et des contributions d’Assurance chômage des VRP multicartes.
Convention d’assurance chômageIssue de la négociation des partenaires sociaux, la convention détermine les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi et le montant des contribu-tions des employeurs de des salariés.
Convention tripartite État-Unédic-Pôle emploiLa convention tripartite fixe pour trois ans le budget et les objectifs opérationnels de Pôle emploi en fonction des orientations définies par l’Unédic et l’État, co- financeurs de Pôle emploi.
CSPEn vigueur depuis le 1er septembre 2011, le contrat de sécurisation professionnelle est un dispositif cofinancé par l’Etat et l’Unédic destiné aux salariés licenciés économiques des entreprises de moins de 1 000 personnes (ou d’entreprises de toute taille placées en liquidation judiciaire). Il remplace la convention de reclassement personnalisée (CRP) et le contrat de transition professionnelle (CTP) et a fusionné ces deux dispositifs.
DEFMDemandeur d’emploi fin de mois. Personne inscrite à Pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
IPRL’instance paritaire régionale réunit à l’échelle d’une région, les partenaires sociaux représentant les employeurs et les salariés. Cette instance exerce une mission d’orientation de l’activité locale de Pôle emploi, et est compétente pour statuer sur certains cas particuliers de demandeurs d’emploi ou d’em-ployeurs.
PPAELe projet personnalisé d’accès à l’emploi est établi par Pôle emploi à la suite de l’inscription comme deman-deur d’emploi. Il vise à détermi- ner un parcours de retour à l’emploi adapté à la situation du demandeur, notamment en termes d’éloignement de l’emploi, de formation, de qualifications, de connaissances ou compétences acquises...
Taux de couverture de l’Assurance chô-mageLa proportion de demandeurs d’emploi indemni-sables au titre de l’Assurance chômage par rapport à l’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Il comprend ainsi des demandeurs d’emploi qui ont des droits ouverts à l’Assurance chômage même s’ils ne sont pas, momentanément, indemnisés.
Taux de persistance au chômageLe taux de persistance au chômage est un indicateur statistique produit par l’Unédic qui permet notamment de mesurer l’incidence des caractéristiques du de-mandeur d’emploi (âge, niveau de formation, secteur d’activité) sur sa durée au chômage avant une sortie durable.
Les mots de l’Assurance chômage
Catégories de demandeurs d’emploi
Catégorie A Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi.
Catégorie B Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte.
Catégorie CDemandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue.
Catégorie D Demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’em- ploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie...), sans emploi.
Catégorie E Demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).