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La gastronomie est l'ensemble des regles,qui définissent l’art de faire bonne chère. « Faire bonne chère » signifiait « faire bon accueil », « faire un bon
repas » — un bon repas étant un élément d'un bon accueil.
Les règles de la gastronomie varient selon les
classes sociales, les nations, les régions, les
époques et les modes.
Les différences gastronomiques dépendent aussi de principes techniques et artistiques. La cuisine évolue comme les sciences et d'autres arts, avec
lesquels elle peut avoir des relations .
Le répertoire gastronomique dit « moderne » propose des préparations s'écartant de celles de
la cuisine dite « traditionnelle ».
En tant qu'ensemble de connaissances et de pratiques, la gastronomie est peu à peu
considérée comme une culture.
La cuisine française fait référence à divers styles gastronomiques dérivés de la tradition française. Elle a évolué au cours des siècles
suivant ainsi les changements sociaux et politiques du pays.
Le «Repas gastronomique des Français», suite à la proposition faite par l'Institut européen
d'histoire et des cultures de l'alimentation a finalement été ajouté à la liste représentative
du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, le 16 novembre 2010, par un comité
intergouvernemental de l'UNESCO réuni à Nairobi.
La cuisine française s'est principalement
développée dans la ville de Paris avec les chefs du
roi, mais elle s'est finalement étendue à tout le
pays et a même été exportée par delà les mers.
Un repas est la nourriture composée de divers
mets et de boisson que l'on absorbe à des heures
précises de la journée.
Le nom des repas rythme la journée. Mais selon
les époques, les repas n'ont pas toujours été pris
aux mêmes moments. Ainsi au Moyen Âge, le
dîner, premier repas du jour, était pris dans la
matinée, comme le rappelle l'aphorisme :
Lever à cinq, dîner à neuf
Souper à cinq, coucher à neuf
Font vivre d'ans nonante et neuf.
Le choix de composition de la nourriture, la
répétition de l'acte aux mêmes moments,
chaque jour, et la durée de l'action
distinguent le repas des autres actes
alimentaires ; grignoter en regardant la
télévision, picorer des fruits sauvages dans
un sous-bois, pignocher des canapés lors
d'une réception ou manger un sandwich tout
en conduisant sa voiture, par exemple, ne
constituent pas un repas même si ces actions
peuvent apaiser la faim et participer au
maintien de la vie.
Déjeuner.
Le premier repas du jour
est généralement pris
peu après le réveil ; c'est
donc celui qui rompt le
jeûne. De là vient
l'appellation déjeuner
courante en Belgique, en
Suisse, au Canada au sein
de la famille et dans
certaines zones rurales
de France. Ailleurs, il
prend le nom de petit
déjeuner. L'importance
de ce repas tend à
diminuer, ce qui renforce
le rôle des deux autres
repas principaux.
En Occident on distingue traditionnellement
deux grands types de repas matinal :
un repas assez léger, plutôt sucré et
généralement composé d'une boisson chaude
(lait, café, thé ou chololat au lait)
accompagnée de tartines auxquelles
peuvent s'adjoindre, surtout les jours fériés,
des viennoiseries(croissant, pain au chocolat,
brioche...), du jus d'orange, un yaourt ou des
céréales sucrées (muesli) ;
Dans les régions où le
terme déjeuner est
réservé au repas du
matin, on appelle celui
de midi le dîner ;
ailleurs, c'est
simplement le
déjeuner.
Table dressée pour un repas.
Les régions qui réservent le terme de dînerau repas de midi désignent ce repas du soir comme le souper.
Ce repas se prend peu après 17 heures dans de nombreuses régions d'Europe et d'Amérique du Nord, dans les hôpitaux et maisons de repos. Le travail féminin hors domicile a cependant provoqué le report de ce repas qui se prend de plus en plus souvent après 18 heures.
croustille, casse-croûte : Le repas peut être fort modeste, parfois simplement constitué de croutes de pain
l’abrunch : Un brunch est un type de repas qui se prend entre la fin de la matinée et le début de près-midi (entre 11h et 15h environ) et qui combine des plats et boissons typiques du petit déjeuner et du déjeuner
collation une collation pourra plutôt être prise en milieu d'après-midi, à mi-chemin entre le dîner et le souper, donc entre 14 et 16 h. En France on parle aussi d'en-cas.
il est composé de lait, de poisson, de salades, de fruits accompagnés parfois de confitures
goûter (ou gouter) : Dans l'après-midi, le
goûter (ou quatre heures) est un en-cas
sucré proposé habituellement aux enfants.
Le cinquième : Il s'agit d'un repas pris tard le
soir (après 23h ou minuit), souvent composé
des restes de la journée, ou d'un casse-
croûte.
En France,
inviter des amis
ou des
membres de sa
famille à un
repas plus ou
moins festif est
une activité
sociale
courante
Certaines occasions sont le prétexte de
rituels ou de mets particuliers. Par exemple
à Noël, on mange de la bûche de Noël ou une
volaille aux marrons, à l'Épiphanie, on cache
une fève dans une galette pour tirer les rois,
à la Chandeleur on mange des crêpes, à
Pâques on mange l'agneau pascal et des œufs
en chocolat...
Dans la culture occidentale récente, le dessert est le dernier plat servi au cours d'un repas. Il est composé de mets plus ou moins sucrés : fruits, pâtisseries, sorbets, flans, etc. Dans une acception plus ancienne, le dessert comprenait aussi le fromage.
Étymologiquement, dessert, déverbal de « desservir », est l'action de desservir la table.
« Un repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil » Brillat-Savarin (dans la Physiologie du goût).
La pomme d’amour est une confiserie
constituée d'une pomme fraîche entourée de
sucre cuit, souvent coloré en rouge. Elle est
vendue dans les foires. Les pommes d'amour
sont piquées d'un bâton de bois pour pouvoir
les tenir.
Variante : la pomme d'amour peut aussi être
trempée dans le chocolat noir ou au lait et
durci, comme est la variante habituelle en
Irlande par example.
Le service à la française est une manière de servir les convives pendant un repas où les différents mets sont servis tous en même temps. Chaque convive compose son menu, selon son goût et son tempérament .
Depuis le Moyen Âge, jusqu'au XVIIe siècle, les dîners officiels sont servis à la française (dans l'aristocratie), soit debout pour les convives qui se servent eux-mêmes sur une table comportant tous les plats du service en cours, principe qui prendra ensuite le nom de buffet, quand ce service est conservé.
Ce type de service sera
remplacé à partir du
XIXe siècle par le service
dit service à la russe
introduit par le prince
Alexandre Kourakine,
ambassadeur de Russie en
France entre 1808 et
1812 :
la présentation des plats en séquence,
la mise en valeur des rôtisseries (pièces rôties),
le service à table avec des convives assis et un service à la place, par du personnel et des ustensiles dédiés à la place.
Ce service est rapidement adopté, les plats pouvant être servis chauds et exigent moins de faste.
Ceci présage la restauration en salle pour tout public (les restaurants et leurs rites convenus) débutée par un cafetier, Boulanger, dans le premier restaurant qui a été ouvert à Paris vers 1765, à l'imitation des nouveaux usages de l'aristocratie.
Il faut dire qu’au XIXe siècle la cuisine russe
a beaucoup emprunté à la cuisine française,
particulièrement les noms des plats. Ce que
me semble curieux c’est ce que certains
termes français ont pris racine dans la langue
russe mais ils ont changé leurs sens. Par
exemple, "une julienne" en France est une
manière de couper les légumes ou de faire
un potage avec ces légumes. Mais en Russie
"une julienne" est un plat fait de
champignons cuits au four avec la crème
fraîche.
. À mon avis il n’y a que deux pays dont les
peuples sont les vrais fans de blinis: ce sont
la Russie et la France. Mais en Russie nous
faisons les blinis en levure qui sont épais et
les Français préferent les crêpes qui sont
plus minces. D’ailleurs en Russie auparavant
on ne mettait pas la farce dans les blinis – on
la mettait sur la table séparément et chacun
pouvait choisir ce qu’il voulait: caviar,
poisson, crème fraîche, miel, fromage blanc
sucré.
C’est à l’époque de Pierre le Grand, au XVIIIe
siècle, quand Russie a commencé à
communiquer activement avec l’Europe. Par
exemple c’est grâce aux Européens que les
Russes ont maintenant cet ordre traditionnel
des plats: hors-d'œuvre, potage, plat de
résistance, dessert. Avant cela on servait le
potage tantôt au début, tantôt à la fin du
repas... En outre l’influence étrangère a
apporté à la cuisine russe les sauces et les
salades.
. À propos, notre célèbre vinaigrette est un
plat russe fait conformément au principe
européen et à base d'ingrédients qui sont
traditionnellement russes: les concombres
salés, la betterave etc.
Malgré le nom français beaucoup de Russespensent que c’est un plat d’origine russe. Et je suppose qu’ils ont quelques raisons pour telleidée.
Avant tout en Russie la vinaigrette n’est pas une sauce, c’est une salade. Et elle se trouvetoujours dans le menu de n’importe quelle fête parce que ses ingrédients ne coûtent pas cher et sont toujours sous la main.
Il faut aussi dire que dans la version russe c’estun plat SANS vinaigre ))
Jadis, tout de suite après sa naissance, ce plat exigeait peut-être le vinaigre mais maintenant –pas du tout. Aucune sauce, aucune mayonnaise.