ROBINE DELVAIR
présente sa…
P S Y C H O S E A M O U R E U S E …
Par Robine Delvair…
L’amour à 2… c’est comme un soleil orageux !
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SOMME D’AIRS *
*J’aimerais bien !… alors... Appel d’offres à musiciens (ou DJs)
Somme d’airs * ................................................................ 3 De l’auteur ....................................................................... 4 Préface de la version intégrale ......................................... 5 À vos stylos ! .................................................................... 9 Qui suis-je ? ................................................................... 10 Témoignage d’une schizo… ............................................ 12
J’ai crié mes maux ! ........................................................ 19 Pré-en-bulle* ................................................................. 21 Les histoires d’amour finissent mal… en général ! .......... 23
Dans « Aime » pas de N ................................................. 24 Météo sur moi ................................................................ 26 Duel avec un matchaud ! ............................................... 27 Fais la belle et tais-toi ! .................................................. 29 Mesdames ...................................................................... 30 Taches de rouges ........................................................... 32 Oxy action… détachons ! ................................................ 34 Le Roc fort… j’adore ! ..................................................... 36 Des-airs d’amour ............................................................ 38 Sirène Si Reine ! ............................................................. 39 Amoureuse ..................................................................... 41 Cette cigarette…Une amourette ! .................................. 43 2 l'amour sous tension ................................................... 44
Ma plus belle histoire d’amour ...................................... 46 Un mètre 78 d’amour pur ! ............................................ 47 Grandeur sans décadence .............................................. 48 L’absence de toi ............................................................. 50 Danse avec les loups ! .................................................... 51 Échange équitable ! ........................................................ 53 Schizo-à vau l’eau-envolé ! ............................................ 56 Je t’aime, un peu, beaucoup… pas si haut l’aimant ! .... 57
Merci à mes aimants !!! ................................................. 59 Merci aussi oh ! si !!! ...................................................... 61 À venir pour les amateurs de Robine Delvair ................. 62
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DE L’AUTEUR
SLAM EXUTOIRE D’UNE
SCHIZOPHRENIE…
Livre en version intégrale contenant
les quatre livres suivants
sous format e-book gratuit sur
mon site www.robinedelvair.fr,
ou en version papier à commander sur le site thebookedition.com (voir le
lien sur mon site).
Bonne lecture !
Psychose amoureuse Psychose de la Vie
Maladies mentales Mes discours d’amour
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PREFACE DE LA VERSION
INTEGRALE
En guise d’introduction, un hommage à la Liberté de l’artiste, qui revendique le droit « d’oser voler »
Quand Robine Delvair m’a demandée de préfacer son texte, je me suis sentie très honorée de sa confiance ; en effet son travail est une Renaissance, tout comme celle venue d’Italie qui apporta tant de lumière dans les arts, après une période plus obscure, peuplée de démons et de mystères.
Mais tout d’abord c’est une re-naissance grâce aux mots qui conjurent les maux, comme elle le dit si bien ; et les maux de l’âme elle les connaît, elle les a subis, s’est battue contre eux, et à un moment elle les a apprivoisés, grâce à l’écriture.
Écrire pour elle, c’est respirer, c’est scander de façon incantatoire le flux et le reflux du langage, au gré des ouragans, ceux des émotions qui la bouleversent, la traversent, la déchirent, pourraient la laisser sans voix, victime, mais non, elle se bat, se relève, marche, parle, crie au monde sa souffrance, devant tant d’indifférence.
Elle qui se dessine « vilain petit canard » en rose et violet, face à un soleil géométrique, a dû combattre la schizophrénie, cette maladie incomprise qui dilacère l’esprit, isole du reste du monde et qui conduit à une terrible discrimination.
Dans « Schizo-Discrimino », elle dit :
« Je suis schizo Je le crie tout haut Un cri pour revendiquer Que j’ai droit au respect ! »
Et plus loin
« J’essaie de me soigner En acceptant la réalité Avec philosophie Elle devient plus jolie J’ai choisi le combat philosophique J’avance pas à pas élastiques
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Je m’aventure, j’explore et j’expérimente J’essaie de transfigurer la tourmente »
Elle se reconstruit pas à pas, grâce à l’écriture, qui peu à peu devient musique, jouissance, le SLAM lui fait aimer la vie, elle joue avec les mots qui l’aident à prendre de la distance. Et ce recul devient humour, face à l’amour qui tangue, se désagrège, se conjugue avec séparation, déception, alors elle rit ainsi, dans « Fais la belle et tais-toi » :
« Quelle aubaine de se sentir moche Ca met du plomb dans la caboche J’ouvre les yeux plus grands Vois combien le macho est hilarant ! »
Et plus loin
« Ses hormones le dirigent Affligeante dictature de la tige ! Aucun contrôle des pulsions animales Basique instinct primaire du mâle Peu d’hommes qui en valent la peine Le sang pourtant bout dans mes veines Je rêvais de rencontrer l’Homme Celui qui se retient de croquer la pomme J’ai perdu la foi en son existence Peut-être pas assez de patience Alors pour tuer l’ennui, Je suis une belle de nuit »
Les poèmes de Robine Delvair sont une ode à l’amour, mais à l’amour-partage, l’amour qui permet de comprendre l’autre ; elle sacre aussi l’amitié, comme un des biens les plus précieux, et sa galerie de portraits, de Fabien, Tiffany, Aicha, Simone, Lolita ou Yasmina, dont elle dit :
« Lascive et pensive La Jasmine est oisive »
Et plus loin…
« À la plus soyeuse des bohèmes À la santé d’une petite sirène »
Conjugue l’écriture, le plaisir et la cuisine avec sa recette très personnelle de la crêpe Suzette, écrite pour son amie Suzon, dont le secret réside dans le fait que la pâte ne doit pas se déprimer !!!
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Mais la poésie aide aussi à combattre les démons qui naissent dans sa tête et dans « Expérience paranormiaque » elle crie sa souffrance :
« Un moment de faiblesse Un mot sans délicatesse… Ca y est ! La machine est lancée ! Mon cerveau fabrique une autre réalité Une réalité déformée, insidieuse Qui paraît si vraie, mais empoisonneuse Cauchemar éveillé Engrenage effréné Je me sens ballottée Je me sens persécutée Souffrance machiavélique Errance neuronique ! »
Et plus loin…
« On m’ordonne On m’assomme On me juge On m’accuse Je m’insurge Me révolte Je conteste Et je peste »
Elle trouve les mots pour dire sa douleur, mais aussi la force qu’elle y puise pour se battre, et revenir vers un monde, qu’elle souhaite apaisé, tolérant, accueillant ; elle refuse la noirceur de certains et fustige le racisme, en soulignant que dans racisme il y a « rat », et en affirmant ses valeurs :
« Si on a peur de la différence d’autrui On ne peut aimer personne dans la vie Car nous sommes tous de différentes couleurs Un potentiel dégradé de rouge à l’infini »
Robine Delvair avec ses textes nous donne une leçon d’humanité, elle chasse la haine, zappe la vie, comme la télé, dont elle moque le niveau médiocre, se rit des « Des panses publiques » et comme remède à la crise, propose d’investir dans l’humain !
Elle nous embarque dans son « S –cargo », celui qui flotte et déjoue les tempêtes, mais le S est aussi celui de Schizo,
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de Solo, et de DéS-espoirs, alors sa boussole se nomme Solidarité…
Ses textes représentent une leçon de vie, qui pourtant ne l’a pas épargnée, mais Robine Delvair est une combattante, qui pied à pied livre un combat contre la médiocrité, l’égoïsme, et la maladie contre lesquels elle a bâti des murs, dont les briques sont des mots de toutes les couleurs :
« Merci aux mots, mes p’tits amis rigolos, si malléables, si pénétrables, les mots c’est de l’amour… »
Sa richesse, elle la trouve aussi chez l’autre, et notamment chez ses pairs, ses compagnons d’infortune, les usagers de la psychiatrie, qui comme elle, ont vu s’élever en même temps que la maladie, des remparts de peur, de rejet ou d’indifférence.
Robine Delvair est devenue une femme libre, elle a conquis sa Liberté, les armes à la main, ses flèches sont des poèmes, son arc est l’écriture. Elle nous dit de façon trépidante que la vie est courte, que la souffrance est partout, mais qu’il ne faut pas baisser les bras, la vie vaut la peine d’être vécue même avec ses moments les plus noirs.
Le courage de Robine Delvair est magnifique, il force le respect et dessine un parcours singulier ou l’art de la poésie se conjugue avec les blessures de la vie.
Dr Dolorès Lina Torrès
Psychiatre des Hôpitaux CH Edouard Toulouse Marseille
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À VOS STYLOS !
Que ces quelques textes vous inspirent... pour, à votre tour, peut-être écrire...
Sachez que cela fait un bien fou d'exprimer tous ses dessous...
Sentez combien il est royal
de se mettre à poil...
Ma psycho-philosophie s'est engagée dans un combat pour m’affirmer
Un vrai bonheur thérapeutique… un antidépresseur dynamique !
Peut-être qu’après ces quelques mots,
vais-je soulager quelques uns de vos maux
C’est la principale raison pour laquelle j’aime partager les outils qui m’ont donné des ailes…
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QUI SUIS-JE ?
Ma tête était une grande salade d’agrumes
sans sucre ajouté ! … perchée LSD !...
AAAAACIIIIIIIID !!!
Je m’appelle Robine Delvair… un anagramme de mon vrai nom.
Je reviens de très loin… du fin fond d’un puits où je recevais des messages
de mondes parallèles et invisibles qui me disaient que j’étais responsable des tremblements de terre, que je ne méritais pas de respirer l’air, etc. J’ai
essayé de ne plus respirer. Impossible puisque la respiration est un
réflexe ! Ce jour là, j’ai compris qu’il n’y avait qu’un seul chemin possible : grimper les parois du puits !
Aujourd’hui je vais mieux…
Je vais mieux parce que j’ai commencé ce combat… un combat contre la
maladie mentale qui était latente depuis toujours et que le LSD a
bousculé ; Les médecins me disent psychotique mais je suis également passée par des périodes maniaco-dépressives et schizophrènes avec des
tendances à la paranoïa. Bref ! J’suis complètement barrée du ciboulot !
Une usagère de la maladie mentale comme ils disent en psychiatrie.
Mais ma psychose n’est qu’un miroir de
mes toc-tocs…
Elle est en quelque sorte une alarme du cerveau face à la douleur psychique qui me torture tant. Trop sensible ? Pas assez légère ?
Mon combat a commencé quand j’ai entrepris des actions qui
augmentaient l’estime de moi-même ; Je suis allée au bout de petits rêves restés enfouis au fond de moi…
Aller au bout de ses rêves c’est
commencer à s’aimer…
C’est un début. Puis, j’ai écrit, décrit mes valeurs, mes rêves. Là, j’ai enfin trouvé un média pour clarifier mes pensées anarchiques et illogiques :
L’écriture… une activité que j’aime, une passion constructive qui m’aide à
m’affirmer. J’ai écrit la théorie de mes valeurs, mes idéaux mais, j’avoue que je n’en ai pas toujours la pratique ! J’y travaille ! Continuer à me
battre pour m’en approcher est devenu ma raison de vivre…
Ce recueil de textes, ce sont 8 années d’écriture… 8 ans durant lesquels j’ai évolué, mes textes aussi… 8 ans à l’issue desquels je ne suis plus du
tout la même…
Je ne déprime plus que rarement et je dirais même que je suis devenue plutôt joviale et d’une constance joyeuse !!! Merci les mots !
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Robine
fait
son
bla bla bla… !
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TEMOIGNAGE D’UNE SCHIZO…
(26/12/2011)
Bonjour ! Je m’appelle Robine Delvair, née en 1969, de formation
scientifique, avec une très courte expérience dans la recherche appliquée
qui m’a valu un traumatisme car je trouve le monde du travail malhonnête et tordu. Je n’étais pas prête à affronter tout ça. Je suis diagnostiquée
schizophrène. Je distingue clairement dans mon cas trois périodes mais pas
strictement chronologiques puisque c’est un peu du genre trois pas vers l’avant et un pas en arrière ! :
- Avant la psychose, un terrain miné…
- Pendant… Les crises psychotiques, - et une renaissance progressive… avec un meilleur contrôle sur
la maladie.
L’avant psychose :
Je me souviens avoir vécu des choses bizarres vers l’âge de 12 ans :
À cet âge là, j’ai commencé à regarder les informations du journal télévisé. Une horreur !!! Je crois que ce fut un gros choc de voir comment était
réellement le monde (en ce qui me concerne, je vivais mon enfance à
Nouméa en Nouvelle Calédonie). Peu de temps après, J’ai ressentie qu’il y avait une conspiration contre moi à l’école : les professeurs, les élèves et
les surveillants conspiraient ! Cette sensation de conspiration est propre
aux psychotiques…
Adolescente et jeune adulte, je ne fonctionnais que grâce à des
mécanismes de défense désespérés. J’avais un masque ! Je faisais bonne
figure devant les autres mais, dès que je me retrouvais face à moi-même, je déprimais sec ! En effet je pleurais rarement. J’étais comme anesthésiée
des émotions. Comme les autistes…
La douleur était pourtant là car je trouvais le monde violent. Ma défense contre la violence, c’était de me faire passer pour quelqu’un de
bête, d’idiot et de naïf pour me protéger de cette violence que peut
renfermer la réalité de la société.
Cette défense est une politique de l’autruche qui ne permet pas
d’avoir beaucoup d’estime pour soi-même. Je ne m’aimais pas…. j’avais
alors du mal à faire la même gymnastique pour les autres : je ne savais pas aimer bien les autres non plus… je me comparais aux autres tantôt avec
des complexes d’infériorité ou des complexes de supériorité. Une
névrose ! Je trouvais la vie, la société et le quotidien hideux.
Paradoxalement, j’avais aussi de la haine pour ceux que j’aimais et des
casseroles amoureuses que je trainais comme des échecs personnels.
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A 12 ans déjà, la psychose était présente mais ce n’est que quand j’ai
pris des drogues qu’elle s’est déclarée… J’avais 25 ans.
Cannabis, LSD et champignons magiques furent alors déclencheurs
d’une tourmente terrible car « la bouteille à la mer ne datait pas d’hier… » Je cite Mathieu Chédid dans la chanson : « C’est pas ta faute ».
La psychose :
En 1995, ce fût une longue tempête dans ma tête. Je suis devenue
psychotique sans savoir ce qui m’arrivait. Les vents de la psychose étaient
violents. Une thérapie à coup de bâtons ! Ce furent deux années de délires et d’isolement. Je vivais dans une réalité imaginaire et magique mais
souvent terrorisante. Je n’entendais pas de voix mais communiquais avec
des mondes parallèles et invisibles via mon environnement qui était visible des autres également mais que moi j’interprétais différemment selon des
superstitions symboliques.
Ma psychose hallucinatoire chronique avait soit des accès mélancoliques ou exaltés avec une tendance à la paranoïa délirante.
Comme vous le voyez, je suis bien fêlée !
Pour moi une psychose est une maladie mentale qui se caractérise par
la sensation de vivre dans une réalité autre que celle de notre entourage ;
mais l'expression de cette psychose est différente d'une personne à une
autre, elle dépend de notre vécu conscient et inconscient qui varie d'un individu à l'autre.
Certains entendent des voix dans leurs têtes. D'autres, comme moi,
reçoivent des « messages » par le biais d'un environnement commun à l'entourage mais que l'on perçoit différemment, par délires
d’interprétations. Par exemple, j'ai de part mon vécu une perception
symbolique des couleurs, des chiffres, des animaux, etc. Ainsi, le rose représente la jovialité et l'insouciance, tandis que le vert représente l'espoir
et que le rouge est la passion avec un grand « P » (un mélange d’amour et
de haine). De même, le chat, le chien, l'éléphant, le cochon ou le crocodile ont une signification symbolique et psychologique.
Grâce à ces codes symboliques, ma perception de l'environnement
est différente que celle de mon entourage. De plus, plusieurs codes associés forment un message que j'ai longtemps cru venir d'un monde
parallèle et invisible et qui en réalité n’est que le miroir de mes peurs, le
résultat de mes attitudes psychologiques. Par exemple, si j'ai une peur, le « message » est négatif. Ainsi j'en arrivais parfois à l'angoisse terrible que
j'étais responsable du malheur des autres comme un tremblement de terre
ou la jambe cassée du voisin (En effet une très grande peur que j’ai en moi,
c’est de faire du mal à autrui). Par contre, si j'avais une pensée positive, le
« message » était plein de beauté et d'espoir.
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Les messages m’aidaient alors à grandir, à réaliser et produire des
choses constructives comme écrire pour décrire ce qu’est l’Amour avec un
grand A. Une sensation forte que l’Amour me guidait…
Les atmosphères avaient pour moi une signification particulière. Par exemple je croyais que la météo dépendait de mes pensées… en gros, je
croyais faire la pluie et le beau temps !!! Quelle mégalomanie !
Ainsi, la psychose serait l'expression d'un mal être mental qui s'exprime au travers d'une Magie créée par les 85 % du cerveau que nous
n'utilisons pas et qui reste un mystère pour les scientifiques car l'éthique
nous empêche de faire des expériences sur le cerveau. Dieu merci ! Pourtant, je pense que la « Magie » de la psychose a une origine
moléculaire que peut être, plus tard, avec les progrès de la science, nous
pourrons expliquer scientifiquement. Une preuve, c'est que les antipsychotiques sont des molécules qui rétablissent la chimie « normale »
du cerveau; ce qui se traduit par la disparition quasi-complète de la « Magie ». Donc c’est par un traitement chimique que l’on rétablie la
réalité de la société.
Ma lecture d'un ouvrage destiné aux infirmiers psychiatriques en formation, m'a révélé que les maladies mentales ont souvent des origines
génétiques. Ce qui conforte encore l’affirmation ci-dessus.
Souvent les psychotiques et les dépressifs ne s'acceptent pas eux-
mêmes et n'acceptent pas la réalité telle qu’elle est. Alors ils se réfugient
dans leur réalité intérieure avec tous les disfonctionnements
psychologiques que cela peut générer dans leur vie notamment l’isolement et un enfermement à l’intérieur de soi et/ou des addictions. Pourtant nous
sommes des êtres sociaux et quel serait le sens de la vie si ce n’est partager
et aimer avec les autres bien sur.
La réalité magique est un leurre car elle est souvent de l'ordre d'un
idéalisme absolu qui n'a rien de réalisable. C'est une maladie mentale car
le décalage entre les deux réalités est mal vécu : Les deux réalités sont incompatibles.
Les messages m’ont beaucoup perturbée. Ils m’ordonnaient des
choses absurdes comme « ne respire plus, ne mange plus, ne bois plus, ne dors plus et tu sauveras l’humanité ». Bien sûr, Il m’était impossible de
réaliser ces ordres car il s’agissait de besoins vitaux. Alors les messages,
c'est-à-dire le miroir de mes pensées, me tenaient pour responsable des malheurs de l’humanité. ABSURDE !!!! Devant l’absurdité des ordres,
j’arrive aujourd’hui à résister aux crises car je m’insurge contre les
messages et les envoie au diable. Alors ils disparaissent.
Selon moi, une psychose se nourrit de nos peurs profondes pour nous
pousser à les dépasser. Le seul moyen de s’en sortir est de s’affirmer bien
en accord avec soi-même et dans le respect de soi et des autres, ou, de refuser de se laisser balloter. De toute façon, il me semble que le cerveau
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créée cette magie c'est-à-dire des hallucinations qui ne sont réelles que
pour nous-mêmes.
La paranoïa, C’est l’enfer : Croire que personne ne nous aime. Une
autre de mes peurs était de ne pas avoir suffisamment d’amour en moi pour sauver l’Amour… quand on se bat contre cette peur on est un messie
potentiel… bien sur c’est un délire psychotique classique ! En effet, la
plupart des schizophrènes pensent qu’ils sont des messies ou du moins ils se sentent investis de missions.
Je pense que les prophètes étaient des schizophrènes qui ont
accompli leur mission…
Pendant les deux premières années de ma psychose j’étais seule,
isolée, avec un soutien médical et social rare. J’étais en Angleterre. Je
vivais comme une sorcière dans sa grotte. Deux fois j’ai été hospitalisée et soignée lors de cette période. J’ai alors réalisé que les traitements étaient
une sacrée béquille qui permettait de moins « psychoter ». Mais, parfois les messages pouvaient me convaincre de ne pas prendre
d’antipsychotiques, les neuroleptiques qui soignent la schizophrénie. Alors
j’évitais le traitement mais je rechutais fatalement.
En 1997, de retour en France, on m’a prescrit, avec mon accord, les
piqûres d’antipsychotiques pour que j’évite parfois d’écouter les mauvais
conseils des messages concernant mon traitement. Un suivi régulier en
psychiatrie commença, les messages se firent de plus en plus rares mais la
mémoire des chocs passés et un traitement inadapté me laissaient dans un
état proche de celui d’un zombie. Je souriais de temps en temps pour rassurer les gens mais je ne savais plus éclater de rire, j’étais souvent
passive en groupe et je n’étais pas du tout dans l’action. Je rechutais
régulièrement car malgré les traitements un schizophrène n’est pas à l’abri d’une rechute. J’ai donc voulu revenir aux comprimés. Avec les
psychiatres nous avons travaillé ensemble à trouver le traitement le plus
adapté.
Et on l’a trouvé !
Ma renaissance progressive avec des
crises psychotiques de plus en plus
rares…
Les psychothérapies que j'ai effectué avec des psychiatres et des psychologues ne m'ont que très peut aidée, car je n'étais pas capable
d'exprimer mon mal-être et mes émotions. J'étais perdue ! Aujourd'hui, je
vais mieux, grâce au travail de l'expression, surtout écrite, dans la positivité.
Ma renaissance se fit grâce à la combinaison de six événements :
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Premièrement : En 2003, j’ai commencé à écrire des textes. C’est une
véritable thérapie analytique. Avant l’écriture de la profondeur de mes tourments, j’avais du mal à m’exprimer oralement avec clarté. Ce fut plus
facile à l’écrit de faire du ménage dans ma tête. Ces textes m’ont permis
d’évoluer vers une personne plus sereine et plus épanouie. Par exemple, j’ai soigné ma bipolarité en me disant qu’on était ni nul ni des super héros
mais qu’on était des humains donc imparfaits mais pas mal… et pas mal,
c’est pas mal du tout. C’est plus souple. Ainsi, j’essaye d’avoir la tendresse d’accepter mes défauts et ceux d’autrui afin d’être la plus douce
et tendre amie pour moi-même puis pour les autres.
Deuxièmement : J’ai commencé par hasard à rencontrer des pairs-aidants, des usagers de la maladie mentale stabilisés. Cela m’a fait un bien
fou car dans ma psychose, j’avais tendance à croire que j’étais unique, le nombril de la Terre. Alors, savoir que les autres psychotiques croient la
même chose m’a fait comprendre que, tous, nous délirions et que je n’étais
pas un cas unique. Cela m’a aussi aidée à comprendre l’importance du traitement car les pairs-aidants l’ont bien compris. On trouve souvent des
Pairs-aidant dans les G.E.Ms ou Groupes d’Entraide Mutuelle (voir la liste
des G.E.Ms de France dans la section « Partenaires » de mon site). Je
donne un coup de main depuis début 2013 au G.E.M des Canoubiers à
Marseille où j’anime des ateliers de slam.
Troisièmement : J’ai changé de traitement. Je prends aujourd’hui 300 à 500 mg de Solian par jour (selon le besoin, j’écoute mon corps et ma
tête !). Une fois j’ai oublié mon traitement pendant deux jours et cela m’a
valu une crise d’un mois ! Ce sont des neuroleptiques de la classe des antipsychotiques (300 mg correspondent à 1/4 de la dose maximale). Ils
ont sur moi un effet antidépresseur je crois. À l’heure où je vous parle j’ai
la pêche et la banane !!!
Quatrièmement : J’ai fait des choix de vie différents de la
« normalité » et de la « conformité ». J’ai osé prendre des risques mais
avec la prudence de savoir les minimiser. La société m’a marginalisée depuis ma maladie. Mais j’en ai très vite pris mon parti. Je suis marginale
dans mes choix de vie, en accord avec mon unicité. Ainsi, aujourd’hui
j’accepte la réalité de la société. Je n’ai plus besoin de vivre dans un monde imaginaire pour survivre. Je suis en accord avec moi-même. Mais
pour accepter la réalité de la société, c’est tout un travail ! Il faut écouter
qui on est, ce qu’on aime, ce qu’on attend… et faire les bons choix. Oser être différents, oser braver les stéréotypes d’une société en pleine
évolution qui a du mal à être juste. Faire en sorte d’aider les mentalités à
évoluer, faire en sorte d’aider les injustices et les inégalités à
s’estomper…. A son rythme, faire des petites choses accessibles et
imaginer que si tout le monde le fait, cela changerait vraiment les choses.
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Cinquièmement : J’évite depuis des années de regarder les
informations. Je vis au gré de ma localité et essaie de la rendre belle et
gaie… je commence tout juste à m’engager dans des associations tout doucement, à mon rythme et à ma portée… Pour faire un monde meilleur
petit à petit ! La patience n’est-elle pas une sagesse ?
Sixièmement, j’ai opté pour une philosophie de vie que j’expose dans mes textes qui me parait humaine, juste et apaisante.
La spirale vers le Bonheur !
Depuis que je vais mieux, j’ai l’impression de grimper une spirale
vers le bonheur… Cela fait plus d’un an que je n’ai pas rechuté.
Cependant, ma réalité imaginaire a essayé de s’imposer à la réalité de la société une ou deux fois durant cette dernière année mais j’ai réussie à la
repousser facilement et cela devient de plus en plus facile à gérer.
Les schizophrènes que je rencontre et qui ne sont pas stabilisés, souvent se confortent dans leur réalité imaginaire où ils ont plus
d’importance et y trouve plus de charme. Ma force c’est que ma réalité
imaginaire m’impose des missions impossibles à réaliser :
Je ne peux changer le monde à moi toute seule, j’en suis consciente
mais je peux faire de petites actions toutes simples pour améliorer mes
conditions de vie et celles des gens autour de moi. J’ai donc choisi la réalité de la société que j’arrive à aimer grâce à mes espoirs.
J’ai aujourd’hui une vie que j’aime dans la réalité de la société car je
profite de la vie et je fais ce que j’aime… c’est comme cela que je m’en suis sortie… et je dois dire merci à cette maladie qui m’a rendue plus
forte… à croire qu’il s’agisse d’une défense immunitaire du cerveau !!!
Pour conclure, je pense, aujourd’hui, que ce que j’écris peut aider les
usagers de la maladie mentale. Alors, mon but est avant tout de diffuser
mes textes dans le milieu psychiatrique via le personnel soignant. Une
façon d’endosser à mon tour le costume de paire-aidante. A terme, je désire les diffuser dans le milieu ordinaire afin d’en finir avec la
discrimination des usagers de la maladie mentale par les gens dits
« normaux » ; afin de rompre avec l’ignorance. Nous ne sommes pas plus dangereux que d’autres populations et même moins aux dires de ma
psychiatre.
Alors qu’est-ce que vous attendez pour vous rendre sur mon site et pour en parler autour de vous ? C’est gratuit :
www.robinedelvair.fr
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J’aimerais faire chanter les étoiles… À cause de mes « parfois », je ne fais que grogner les ours !
Photo tirée de l’exposition organisée par l’École Supérieure des Beaux-
arts de Marseille sur le port autonome en 2009
Cette porte rouillée c’est la porte de l’Amour, la lumière, c’est derrière !
« J’ai les clés du paradis ! Elles sont justes un p’tit peu rouillées ! » (Jane
Birkin, « à la légère ! » L’album). Vite ! De l’antirouille et du dégrippant !
Après y avoir mis du dégrippant, je me suis amusée à jouer aux journées
portes ouvertes !!! Les portes sont toujours ouvertes pour ceux qui sont
observateurs et audacieux…
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J’ai crié mes maux !
(04/2010)
J’écris, Pour savoir qui je suis
Pour exprimer ce cri qui ne fait pas de bruit La vie,
Tant injuste qu’elle me trahi Tant flibuste qu’elle m’éblouit
Alors j’écris, Pour optimismer mes toc-tocs
Pour être mon doc J’écris,
Pour rendre les humains joyeux Pour égayer les moments ennuyeux
J’écris comme je cris Sans la forme, Sans la norme En misant à fond Sur le fond
J’écris, Pour soulager mes gros maux
En crachant des Amours de mots J’écris
Pour nous redonner l’espoir Pour que nous puissions voir dans le noir
La vie, Si dure qu’elle me brise Si belle qu’elle me grise
J’écris Pour trouver la face cachée Le côté sur lequel positiver
J’écris, Pour ne pas me laisser aller
Pour apprendre à jouer J’écris,
Pour déjouer l’ennui J’écris pour me faire aimer la vie.
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« L’Amour, ça ne va pas, c’est pas du Saint Laurent,
ça n’tombe pas parfaitement, si je ne trouve pas mon style. Ce n’est pas faute d’essayer… et l’Amour, j’laisse tomber. »
Extrait de « L’amour » de Carla Bruni
de l’album « Quelqu’un m’a dit »
Bien que je ne sois pas d’accord avec tout ce que fait « Carlita »,
j’adhère au moins à cette phrase :
« L’Amour j’laisse tomber ! » … j’espère pour elle qu’elle a tout simplement changé d’avis…
personnellement j’aurais pas pu ! Mais respectons « Le goût des autres »
d’Agnès Jaoui, une autre de mes héroïnes préférées !
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PRE-EN-BULLE*
* Il aura fallu que j’écrive pour commencer à créer ma bulle !
Je viens d’une génération où les « Walt Disney » étaient des contes
de fées dans lesquels les princesses côtoyaient des environnements tantôt menaçants, tantôt paradisiaques.
Mais les princes charmants étaient là pour les sauver ! Et ils vécurent
heureux et eurent beaucoup d’enfants…
Ma réalité amoureuse fut comme Walt Disney pour les côtés flippant
et trippant mais la fin fut tout autre car le prince charmant ne m’aimait que
parfois mais pas toujours…
Il y avait comme un rouage dans l’engrenage !!!
Alors je rêvais en silence des princes charmants sans jamais oser aller plus loin car je savais que cela deviendrait cauchemardesque à cause
de mes parfois ou à cause des leurs (un coup je t’aime, un coup j’t’aime
pas !).
Alors un jour, pour vivre le rêve jusqu’au bout, mon cerveau a décidé
de cloisonner les choses :
Parfois, j’étais une princesse. Alors, mon homme devenait un prince charmant, un douze (un et deux, une fusion à deux) aimant, un rouge…
mais d’autres fois, je ne réagissais pas en princesse, alors mon homme
devenait un diable, un bleu plein d’amertume qui pouvait être violent, qui voulait des enfants, fonder une famille, que je sois une battante, gagnante
dans la société…
Aujourd’hui je n’ai pris aucun des deux chemins… je ne crois plus au prince charmant. Je n’ai pas d’enfant et me suis marginalisée dans la
société… j’ai trouvé un équilibre…
En m’affirmant ainsi, je suis devenue rouge à mon tour… une treize (un et trois, seule et marginale sous les feux brulants du soleil… d’ailleurs,
les trios ne m’auraient pas fait peur car je ne suis pas jalouse, ni haineuse,
je ne fais pas de préférence, je respecte tout le monde car chacun doit trouver sa place). Je suis aussi une quatorze (un et quatre. Quatre, c’est la
colère) car je suis en colère contre les « Walt Disney » et le modèle du
couple que nous donne la société et qui fait tant de dégâts psychologiques…
Aujourd’hui, pour moi, l’amitié c’est vraiment l’expression de
l’Amour à 2 ou 3 ou 4, ou plus ! Et… plus on est de fous plus il y a de fou
rires !!!
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L’Amour est partoo partoo… il faut juste savoir regarder avec l’œil
du cœur. J’aime les gens mais j’aime aussi la musique… je suis une vraie
mélomane… la musique est toujours omniprésente dans ma vie…
Quelques citations que j’aime :
« Je n’ai rien fait d’exceptionnel ! Je n’ai fait que mettre côte à côte
des notes qui s’aiment… »
(Mozart)
« Rythm is love » le rythme c’est de l’amour
(Kéziah Jones)
Pour moi faire des rimes c’est mettre du rythme dans mes textes pour rendre la lecture musicale… une façon de faire l’amour avec les mots…
pour soigner les maux que me font les « princes charmants » et que je
décris dans ce qui suit…
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LES HISTOIRES D’AMOUR FINISSENT
MAL… EN GENERAL !
LES
HISTOIRES D’AMOUR
FINISSENT MAL
… EN
GENERAL…
(Rita Mitsouko)
… quand la haine engendre la haine !
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Je m’insurge contre la haine... de Sofiène
Dans « Aime » pas de N
(15/12/2006)
Des nuits et des nuits à tes côtés… De longues nuits sans te toucher
Car la haine que transpirait ta peau Faisait vraiment froid dans l’dos !
Des nuits entières…
Sans pouvoir rien y faire. Des nuits de larsen À côtoyer ta haine.
Pour l’enfermer dans une boîte,
Je deviens maladroite. J’insiste et je m’éteins.
Tu prends alors ton air hautain !
Laisse-moi trouver une dignité ! Laisse-moi trouver une paix ! Tu ne vois que mes défauts !
Tu ne dégustes pas ce qui est beau !
Laisse-moi ! Oublie-moi !
Abandonne-moi ! Je préfère ça !
Ton absence m’a portée,
Ta haine me soumet. Je tombe alors bien bas,
Deviens celle que je n’aime pas.
Ni garce, ni soumise ! Telle est ma devise !
Que je n’arrive à appliquer Que quand tu t’es tiré
Alors ne reviens pas.
Je n’ai pas besoin de ça. Soigne ta tête Et tue la bête !
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Gomme la N Et mets y des MMM’s…
Je t’en ai tant écrit, en vérité, Je pense que je l’ai mérité !
Mais si t’as encore la haine,
Ce n’est pas la peine. Détache la N de tes veines.
Ne reviens qu’avec un grand M…
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À l’amant patriarcal de ma psychose… le bleu d’un fiel dégagé !!!
Météo sur moi
(14/07/2008)
Ton moral au beau fixe me déjoue… La vie en rose d'une aurore boréale.
Tandis que la pluie qui coulerait sur tes joues Me permettrait de te consoler, telle la femme idéale.
La température de tes colères
Traduit les précipitations de ta passion. Cela met du piment dans l'atmosphère. Où le soleil pique après la dépression.
Serre-moi fort dans tes bras Et mets tes "oh !" sur moi !
À la fois tendre comme les bourgeons du printemps,
Doux comme la neige de l'hiver, Aussi fulgurant que des vents tourbillonnants,
Tel un cyclone dans une serre.
C'était un portrait duel de toi ! Toi qui varie comme la météo.
Mais j’ai attrapé froid !!! Trop de coup de froid au chaud !
Tu m’tires trop fort vers le Bas
Mais le Haut n’attend pas !
Je traverse le bouclier de nuages Vers un fiel dégagé pour m’envoler…
Ma liberté me rend plus sage Elle me permet de me trouver.
Tu n’as pas mis tes « Oh ! » sur moi
Je ne suis pas faite pour toi !
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3-zéro…sans tirs aux buts ! M’en fiche pas mal des bleus ! Même pas mal !!!
Je n’ai pas subi de violence physique mais y’avait de quoi passer par une petite période féministe…
Duel avec un matchaud !
(12/01/2009)
Macho Macho T’es pas beau !
T’es tellement chaud ! Qu’ça fait froid dans l’dos !!!
Tu animes mal, animal ! Tu nies mal une Annie mal !
Intrusion d’un assoiffé !
Pense à un truc moins osé ! Tu verras … ça va passer !
Sinon, gare aux massages olé ! Tu veux du sexe rapide…
Pourtant, t’es pas un bolide !
Donne des massages assassins Donne à Annie un zeste du divin !
Fais-la… des-cons-pressés !!! Fais-la se… relax ! Eh !
Fais-la des-stressés-de-la-fesse !!! Ta femme est folle de la messe ? Elle doit être molle de la fesse *
Coach-la pour lui muscler les fesses !
Sinon elle ne sera pas portée Et tu l’accuseras sans culpabilité
Tu iras voir ailleurs sans prendre de bain Au lieu de lui tendre la main
Tu souffres d’infidélite aiguë Trahison d’un ange déchu !!!
Tu cours, tu cours après l’orgasme Tu bourres, tu bourres façon spasmes
Plaisir facile ordinaire Désir puéril primaire
* Contrepèterie de Roger Bendis, mon père… inédit !!!
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Quant à tes goûts pour tromper ta femme Tu choisis rarement de la bonne came !!!
Un bon derrière de mégère vulgaire Ça comble tes critères
On se dit qu’on vaut mieux qu’ça
Et pourtant tu y vas
Et tu t’en caches, animal… C’est ça aussi qui fait mal…
Tu ne sais pas que le manque de sincérité Déglingue Annie autant que la pitié !!
Quel manque de respect que de se cacher
Quelle preuve de lâcheté ! Surtout aux yeux de celle qu’on aime Surtout aux yeux de celle qu’on freine
Alors, Adam, s’il te plait,
Retrouve un peu de dignité… Prendre un bain avant de l’honorer C’est le minimum pour la respecter
Pour laver tes taches de macho Accepte que tu ne sois pas beau
Sinon une dominatrice te nettoiera le cerveau Te dominera par son show pas très chaud…
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Quand la femme s’insurge avec incompréhension sur la nature masculine…ça donne ça :
Fais la belle et tais-toi !
(12/01/2009)
Quelle aubaine de se sentir moche ! Ça met du plomb dans la caboche !
J’ouvre les yeux plus grands… Vois combien le macho est hilarant !
Incapable de traiter à égalité en égards Toutes les femmes présentes dans le noir…
Qu’est-ce qu’il espère au juste ? Nous monter les autres contre les unes ?
Qu’on entre en compétition Pour capter son attention ?
Je me fais la belle Faute d’être unetelle
Ça manque d’éducation ! Animaux pour procréation ! Ses hormones le dirigent…
Affligeante dictature de la tige ! Aucun contrôle des pulsions animales…
Basique instinct primaire du mâle Peu d’hommes qui en valent la peine…
Le sang pourtant bout dans mes veines ! Je rêvais de rencontrer l’Homme…
Celui qui se retient de croquer la pomme… J’ai perdu la foi en son existence ;
Peut-être pas assez de patience… Alors pour tuer l’ennui,
Je suis une belle de nuit…
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L’antithèse à laquelle je ne crois plus…
Mesdames
(07/04/2010)
Mesdames écoutez-moi Ecoutez le fin fond de ma voix
Souvent les hommes sont libertins C’est la nature de leur fond coquin
La curiosité d’aller voir ailleurs Tel un enfant grandi avant l’heure
La polygamie pourquoi pas oui Mais la polyandrie est possible aussi
Si cela nous dit
Les hommes suivent leurs instincts Où sexe et sentiments sont distincts
Si une mégère vulgaire a un beau derrière Cela peut combler ses critères C’est hormonal chez le mâle
Triste condition à l’instinct animal Soyons plus humaines et tendres Attachons-nous à le comprendre Pour qu’il puisse nous entendre
Nous aimons être fidèles à nos hommes
Nous aimons vivre dans la norme Nos hommes sont souvent infidèles Car ils sont curieux des autres elles
Sont attirés par l’inconnu Alors que nous craignons l’inattendu
Nous les rendons fou de rage Que nous soyons si sages
À notre âge, évitons le conditionnage
Communiquer apparait indispensable Avec sincérité, les faits sont acceptables Si nous comblons ses besoins de l’autre
À son tour il doit combler les nôtres Peu de chance que cela se produise
En toute franchise La fidélité paraît être un concept qui se meurt
Je lui ai laissé faire un tour ailleurs Et suis apparue forte dans son cœur Si Vous n’acceptez pas son batifolage
Que Vous le prenez pour un pervers volage
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Vous n’êtes pas tendres avec lui D’ici aussi viennent les soucis
Il vous aime malgré tout Vous êtes favorite, c’est beaucoup !
Cessez de lui faire des reproches Sinon vous ne serez plus proches
Au risque qu’il raccroche
N’acceptons pas la violence de sa part Résistons ! Raisonnons le jobard
Ayons le courage de vaincre la peur Protégeons-nous ! Frappons-le au cœur
Renvoyons-lui sa monnaie Comme il nous fait on lui fait
Ainsi il se calmera Ainsi il nous respectera
Et la paix reviendra
Mais il est vrai que certains hommes N’assument pas le désir de croquer la pomme
Ils vont aussi tromper moralement nous trahissant ainsi insidieusement
Ils vont lâchement se cacher Par peur de nous affronter
Ceux-là trichent, nous manquent de respect Sans savoir que le manque de sincérité
Nous déglingue autant que la pitié
Selon moi rompre pour un adultère N’est ni une raison valable, ni un bon critère
La jalousie se cache sous une faiblesse de trop Qui empoisonne soi-même et son alter égo Des millions de façons de rompre existent
Quand l’incompatibilité persiste, Empêche de combler l’un et l’autre
C’est une rupture propre qui doit être nôtre Pour pouvoir évoluer vers quelqu’un d’autre
Avec lui nous sommes des nounous
Soyons femmes ! Et il sera fier de nous ! Appliquons-nous à ne pas culpabiliser
On est souvent deux à fauter
Soyons vives et positives Sans être trop naïves
Gagnant-gagnant est un bon leitmotiv
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À Pablo…avec colère !
Taches de rouges
(2002)
J'étais l'arc-en-ciel changeant. Toi, le rouge éblouissant.
Impressionnant, tu l'as été. Avec passion, je t'ai aimé.
Pour toi, on était trop différents. On communiquait pas vraiment.
Ce que j'ai trouvé drôle
C'est qu' j'ai pas trouvé mon rôle
Au début, je t'ai résisté Et voilà ton désir attisé !
C'est quoi ton problème ? Faut pas qu'on se sème ?
C'est quoi ta recette de l'Amour ? On se cherche tour à tour ?
Comme un chou, j'te cherche…
Comme un tabou, tu m'cherches… Comme un fou, tu m’cherches...
Les poux dans les mèches ! Pas mon trip les sado-mazo !
C’est un bobo pas beau.
Tu jugeais mes différences Avec une vilaine transe
Et moi, trop bêbête, J’encaissais la bête.
Une bêbête qui encaisse, On la délaisse, puis on la laisse…
C’est bien fait pour moi Je voulais pas me passer de toi !
J'étais mal dans ma peau…
Tu appuyais ma tête sous l'eau N'as pas entendu mon SOS Intolérance à la détresse
L’histoire aurait pu se finir bien Me quitter comme un humain. Transformer l'amour en amitié car la différence n'est qu'un fait
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J'étais l'arc-en-ciel changeant
Toi, le rouge éblouissant Mais à présent...
Je suis devenue rose cool Et toi un bordeaux qui saoule…
« Vilain petit canard » Par Robine Delvair
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À Pablo… la colère est passée…
Oxy action… détachons !
(2009)
J'étais l'arc-en-ciel changeant. Toi, le rouge éblouissant.
Impressionnant, tu l'as été. Admirative, j’étais bouche bée !
J’ai toujours senti, tétanisée
Que tu n’aimais pas qui tu croyais que j’étais… Je n’étais pas assez affirmée ! Je n’ai pas su oser m’imposer…
Pour toi, on était trop différents.
On ne communiquait pas, c'est évident. Tu jugeais mes différences
Avec une force intense
Et moi, trop bêbête, J’encaissais la bête.
Une bêbête qui encaisse, On la délaisse, puis on la laisse…
Je ne savais pas me défendre
Alors je me débattais pour prétendre
J'étais mal dans ma peau… Ne savais pas affirmer mes crédos. Notre histoire n’est que quiproquo…
Un mauvais tour de ma sale vie d’ado.
Tu n'as pas su entendre mon appel au secours… Tes convictions te rendaient sourd. Cette histoire aurait pu se finir bien,
Dans d’autres temps, d’autres chemins
En transformant la relation qui était née ; Puisque la différence n'est qu'un fait
J'étais l'arc-en-ciel qui fâche Toi, un bon bordeaux qui se tache
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Je veux te montrer que tu t’es trompé. Aujourd’hui j’essaie de m’affirmer… Je n’avais pas su le faire avec toi.
Finalement, tu ne me connaissais pas.
Les apparences sont souvent trompeuses… Une vilaine loi de la vie, l’embrouilleuse…
Donner le bénéfice du doute Est une sagesse sans nul doute
C’est un conseil d’amie
Que je te donne aujourd’hui. Pour que ta vie te sourit…
Pour que ta vie soit plus jolie…
Il est temps de faire la paix ! De tolérer la fragilité…
Donner de l’Amour à l’humain C’est se tendre la main !
Aujourd’hui je tourne une page,
J’ai plus de courage Tu n’es plus un aimant pour moi
Bonne chance à toi.
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Au 12 aimant de ma psychose… trop fort !
Le Roc fort… j’adore !
(2009)
Ne me regarde pas comme ça ! Comprends qu’il y a diversité Tu es fort, tu es beau, soit! Mais considère ma fragilité.
J’ai peur de toi
Peur que tu ne me blesses Je ne contrôle plus mes pas
Mon irrationalité, une détresse…
Quand tu les rocks * fort Mes casseroles font trop d’bruit
Tu m’apparais tel un mentor Et je retombe au fond du puits
Mais tu ne le comprends pas Tes yeux ronds d’étonnement M’observent de tout leur poids
L’attention d’un regard au piment
Je suis alors transpercée Par une flèche de Cupidon
Me voilà toute affolée Face à tes interrogations
Panique de perdre mes ailes
C’est pour moi un grand tourment Je perds alors mon côté rebelle
Deviens un faux semblant
D’actions bizarres En discours illogiques Tu me crois jobarde
Ça vire en duel tragique
* « To rock » en anglais signifie « Malmener »
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Alors monte en toi la colère
Initiée par la déception Tu prends ton air sévère
Je me dis : « Courage! Fuyons! »
Je me fais la belle ! Laissant derrière moi Un chaos accidentel
Qui me mets en émoi !
J’analyse ! Je décortique ! Afin d’éviter que ça se reproduise
Je refuse une telle panique Ce schéma répétitif m’épuise…
Tu es un roc fort
Je te trouve très beau Je t’aime bien fort Tu étais mon beau
Je t’ai trop idéalisé Je t’ai fait souffrir
Je n’ai pas considéré ta fragilité Je préfère nous détruire
L’amour exclusif
Très peu pour moi L’amitié est aussi un kif C’est ma nouvelle loi.
Ainsi la vie n’est pas morose
Dans l’attente que peut être un jour Je vivrais ma vie en rose
J’espère qu’un jour viendra mon tour
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Délire psychotique… à Porky
Des-airs d’amour
(2008)
L'Amour est un verre d'eau fraîche. La vie, un désert de sable rêche
Parsemée de rares oasis verdoyantes Qui ont le parfum des amours vivifiantes
Le sirocco un test de courage Où il faut se couvrir comme un sage.
L'humanité, les grains de sable des dunes… Elle s’entache sous la peur de la pleine lune
On devient fou du manque d’amour
On ne le voit pas tout autour Il suffit d’ouvrir l’œil du cœur Pour voir l’oasis du bonheur
Dans l’oasis, les poissons rouges sont béatifiques Il n’y a pas de scorpion qui pique Dans l’oasis on s’arrose au soleil
Pour ne pas sentir la brûlure du ciel On devient tous alors vermeils
Des anges de merveilles Avec des ailes dans le dos Pour faire la la la là-haut
Ne reste pas dans ton coin Ouvre ton cœur vers le mien N’aie plus peur de toi-même
Le paradis c’est pour ceux qui s’aiment Comme toutes les âmes blessées De tendresse, je suis assoiffée.
Je recherche les couleurs de l'Amour Pour devenir une oasis à mon tour...
« Porky’n mess » Par Robine Delvair
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Pour Suzon…
Sirène Si Reine !
(10/2011)
Tu as un grand pouvoir de séduction Naturellement tu attires l’attention
Celle des plus beaux rois Mais aussi celle des autres gars
Tu penses qu’un roi exige une queue de Paon C’est alors pour toi un grand tourment
Peur de perdre tes ailes parfois Puisqu’on ne peut pas être toujours la, la, la !
Les gars sont raides dingues de toi
Mais ta foi t’emporte vers les rois Comme tu as peur de faire souffrir les autres gars
Tu les rejettes dans un soupir aux aboies Tu vis donc seule pour te protéger Tu n’as pas trouvé le « LA » léger
Celui qui t’aide à te construire Au lieu de cela, tu ne peux que fuir
Sache que personne n’est roi ou reine Démystifie le mythe de la sirène Sois toi-même sans dramatiser
Tu peux donner aux gars de l’amitié Nul n’est indispensable
Nul n’est tenu pour responsable Les gars savent rester cool
Face à une belle poule ! Sache qu’un roi peut être faillible aussi ;
Que le jour où vous vous taquinerez vos soucis Vous serez compatibles,
Vous serez indestructibles Tu n’as pas le sang bleu d’une reine
Tu es unique et libre, citoyenne Tu peux perdre tes ailes parfois
C’est une fragilité toute humaine ma foi ! Si tu perds tes ailes,
Tu peux rallumer l’étincelle En faisant de l’autodérision
Tout en ayant pour toi-même de la compassion Tu es toujours pleine de compassion pour autrui
Ce n’est pas le cas quand il s’agit de ta vie Pourquoi ne pas être pour toi-même aussi
La plus douce et tendre des amies…
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« Sirène doit devenir paon » 1996 par Robine Delvair
Sirène :
Sirène car j’avais perdu ma voix et ma voie et je pensais être responsable d’avoir fait couler le bateau du douz’aimant à cause de mon chant de
sirène.
Reine :
Le douz’aimant est un roi… mais je ne veux pas être reine : liberté… égalité… fraternité ! Je suis citoyenne !
Paon :
Sortir une queue de Paon pour séduire une porte toujours fermée dont je
n’ai la clef ?
L’aurai-je un jour cette clef ?
La voulais-je vraiment ?
Aujourd’hui, j’en doute…
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À Mathias…
Amoureuse (2009)
Je craque pour toi… Je craque tout bas Pourquoi tout bas ?
Parce que l’autre Moi n’y croit pas Et pourtant ton aimant M’attire inlassablement J’ai envie de tout toi…
J’ai envie de t’embrasser là ! Je sens des ailes dans mon dos…
J’ai envie qu’il fasse beau ! Je m’en veux incroyablement
D’avoir ces sentiments Je m’étais juré pourtant
De n’plus croire au prince charmant Mais je te trouve charmant si charmant ! Que je me trahis tellement terriblement
C’est un duel de Moi à Moi ! C’est si cruel la passionata
Que je n’en veux pas ! Et pourtant je craque pour toi ! Sans désir pour l’engagement
Seul un désir de s’amuser un p’tit moment Je ne peux pas oublier
Ton regard si frais, Ta façon de parler si légère…
Toi aussi l’Amour a brûlé tes chairs Je me sens proche de toi…
J’ai envie de te parler tout bas Cela fait longtemps
Que je n’ai eu de tels sentiments Je suis à ta merci…
Sur la corde sensible des si ! Mais je n’ai rien à perdre. Je ne serai pas une Phèdre
L’amour nous a abattu tous les deux Mais pourquoi se priver de moments heureux
Car l’amour reste la vibration Qui offre le plus de satisfaction
Si tu ressens la même chose que moi Laisses-toi tenter par cet au-delà la la…
Dommage ! C’était pas réciproque ! Dégage l’Amour… tu piques, tu rock !
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Comment faire de beaux rêves après avoir gloutonnement ingurgité du jus
de tomate très très pimenté au Tabasco ?
Té pô pôtible !!!
Observez bien : Le dentier est dans un verre de glaçon qui fume… Hi ! Hi ! Hi !
« Tabasco » Par Robine Delvair
L’amour collé à 2 c’est comme le Tabasco : Ça pique ! Moi, petite bonne
femme verte (je viens d’une autre planète !), aux cheveux rouges et aux
grands pieds (un 39 fillette tout de même pour 1m55 !), j’aime pô quand ça
pique !
Le dentier est parait-il un tue-l’amour. Quand je serai vieille avec un
dentier, je m’amuserai à vous faire la bouille de Popeye comme mon oncle que j’aimais beaucoup et qui est parti malheureux car il a eu le cœur brisé
par l’amour ! Va de retro l’amour qui pique !
Même des glaçons peuvent fumer... je fume !
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Cette cigarette…Une amourette !
(12/2008)
Cette cigarette comble ce grand vide ; Cette faim d’Amour qui me troue le bide.
Cette cigarette me réconforte Comme mon doudou qui me rend forte.
Cette cigarette me décloue le bec Face aux silences émotionnels des blancs-becs !
Cette cigarette, j’en ai besoin Pour continuer à voir plus loin
Cette cigarette sera ma fin Si l’Amour ne se dévoile enfin !
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Vive le célibat !!
2 l'amour sous tension
(12/2009)
La graine est bien plantée.
Douc’ment, elle veut pousser ; Pour dev’nir une belle plante Qui ne craint pas qu'il vente.
Elle s'épanouît en fleur.
Avec la rosée, elle pleure… Pour se faire arroser
D’une pluie d'Amour prouvée.
Bientôt la passion rend l'âme, Et la belle fleur se fane. C'est un cycle infernal
Qui s’ répète dans les larmes.
D'abord l’ respect disparaît Car l’bonheur qui-était né
Est devenu normal Puis tout à fait banal.
Alors les 2 s'énervent,
Ils se crachent leur verve. Pour un bonheur perdu, On cesse d'être pêchu !
Le couple s’amuse rarement.
Peu d’équilibristes de l’aimant. Comme on fait toujours des bêtises
Le couple chavire et s’enlise
On est comme on est c’est un fait Imparfait dans l’ pouvoir d’aimer
Ça sert à rien de se morfondre
Perte de temps quand on s’effondre
La vie ne peut s'arrêter là Besoin d’avancer pas à pas Pour grandir bien plus fort.
Enfin libre de son essor
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Si on remplace la fleur fanée Pour en voir une autre pousser
Qui se fanera à son tour C’est être victime de l’amour
Je ne serai pas dupée Par une telle absurdité
Je ne veux plus perdre mon temps À stagner dans mes tourments
Je n’ saurais être exclusive
J’aime toutes les fleurs aux couleurs vives Pourquoi faire des préférences
Soyons égaux dans nos différences
Mon cœur est assez grand Pour aimer quantité de gens J’veux des amitiés entières Pas une moitié éphémère.
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MA PLUS BELLE HISTOIRE D’AMOUR
MA
PLUS BELLE
HISTOIRE…
… D’AMOUR
« Ames-sœurs » Par Robine Delvair
Plus qu’une amitié… Deux âmes-sœurs
À mon p’tit pirate préféré…Cédric, Mathieu…Un
douz’aimant
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Un mètre 78 d’amour pur !
(20/05/2003)
Un… parce que nous commençons la tribu des Huns. Mètre… parce qu’avec toi j’aime être. Sept… parce que la vie nous teste.
Huit… parce que c’est un amour infini. D’amour pur… parce que, mon amour, tu es pur.
Tu es pur mais pas dur, ni trop mûr.
Et avec une telle naïveté, On se sent plus léger, léger… C’est ce que je trouve beau :
Ne plus vivre la vie comme un fardeau…
Quand tu me taquines, Je deviens alors câline. Ce que j’aime en toi,
C’est ta façon de sortir le meilleur de moi
Quant à ton rire en cascade… Ado, Ado, Ado-rable,
Il exprime une joie de vivre Commune, commune, commun-icative
J’en suis venue à bégayer,
Tant tu m’as troublée Et ça te fait rire !
Ainsi tu fais renaître ma joie de vivre !
Ta soif d’amour m’a fait évoluer. Elle m’a appris à aimer.
J’étais un porc, un fardeau… Mais l’amour rend fort et beau.
J’ai appris à partager avec toi
J’ai appris la solidarité grâce à toi Je suis fière de ce que tu as fait de moi. Une guerrière de la gaîté et de l’émoi
1m78 c’est un petit roi. Un aimant de la vie, c’est tout toi…
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Le mythe de Don Juan revisité…
Grandeur sans décadence
(24/05/2003)
Il est un enfant.
Comme tous les enfants, Il aime la vie en jouant,
Aux jeux dangereux de l’Amour Des filles, par dizaines, il est pour. À toutes il veut donner de l’amour.
L’amour qu’il n’a pas su recevoir de sa mère
Lui l’assoiffé, en a gardé un goût amer. Il est devenu un fou d’amour.
Les filles défilaient tous les jours.
Faire plaisir, Est son unique désir. Toujours plus de filles
Pour que plus d’étoiles brillent.
À chaque pas vers cette foi libertine, Les problèmes s’enveniment !
Autour de lui, trop de souffrance Qui touche sa conscience.
Il a brisé des cœurs
C’est pour lui un grand malheur Sa conscience le culpabilise
Sa légèreté freine et s’enlise.
Pourtant, il a soif de liberté Seul être libre le rend gai.
C’est son choix C’est son droit
Il n’est donc pas responsable d’un cœur brisé C’est la Vie qui essaie de le culpabiliser
Comme sa liberté est un droit
Qu’il ne perde pas la foi Qu’il est incompatible avec ces faux romantiques Ceux qui veulent posséder les âmes magnétiques
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Alors en lui est montée la colère Qui l’a rendu mercenaire.
Cette colère est une révolte contre la vie. Ça le rend cynique et impie.
Il a un Don en Jouant, Don Juan !
Pour cela, je le trouve Grand. Il a su déjouer la colère des vents.
Ça, c’est courageux et pas décadent.
Envers lui, que les gens cessent d’être sévères, Car Don Juan, ce bel humain, ne mérite pas l’enfer.
Et quand il n’aura plus peur de lui-même,
S’affirmera vers ce qu’il aime Pour être honnête, sa sincérité
Doit annoncer d’entrée ce qu’il est
Il pourra alors espérer le bonheur enfin, Parmi les papillons libertins !
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L’absence de toi
(6/3/2005)
La maison semble vide. Un accent sur mes rides.
Je pèse, plus que jamais, aujourd’hui, Combien ton rire égayait la nuit…
Mais ce soir, il se fait tard. Je broie du noir
Car ton rire est absent. Bon sang, ça se ressent puissance cent !
Le rhum coule dans mes veines Pour noyer la peine
De cette absence de toi Puisqu’aujourd’hui tu n’es pas là.
Une musique nostalgique Accompagne mon humeur tragique.
Moi qui aime la solitude, Je trouve ton absence rude.
Il ne m’aura fallu que le premier jour Pour préparer ton retour
À présent… j’attends Que tu m’offres encore de ton temps.
Je retombe en enfance Dévorée d’impatience
Pour ce retour qui sera plein d’émoi Où je pourrai oublier l’absence de toi.
Et, à nouveau, Partager ton rire si beau.
Et, à nouveau, Me sentir exister au travers de tes mots. À présent, une musique encourageante Accompagne mon humeur impatiente De retrouver notre amour tout bas Dans la prochaine présence de toi.
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Danse avec les loups !
(07/05/2006)
Là-bas, on t'a méprisé.
On t'a manqué de respect. Sans te considérer en humain
Où la perfection n’est pas le destin.
À présent tu hurles, tu pleures. Tu es seul, face à ta douleur Qui peut devenir malsaine
Si elle se transforme en Haine
Prends garde à toi. La Haine ne sert pas.
Elle nourrit le malheur. Elle entretien les peurs.
Elle abonde dans ta vengeance
Une illusion de te faire allégeance. La Haine est synonyme de déboires Mais l'Amour, la couleur de l'espoir.
L'espoir d'un bonheur retrouvé. Celui d'une harmonie colorée… Où les critiques n'effleurent pas
Sont des faiblesses de l'autre Moi.
Tu gères bien les enfants Tu danses avec eux en chantant
Mais même les enfants ont en eux Ce loup qui veille autour de ton feu
Eux tu sais les faire pivoter Pas les adultes peu évolués Pourtant l’âge importe peu
À chacun son rythme morbleu !
Si tu sais le faire aux enfants Danse avec les adultes vaillamment
Il faut d’abord que tu t’affirmes
C’est surtout cela qui prime
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Trouver un média, un moyen D’éliminer tes tracas, tes craintes
Faire du ménage dans ta tête Pour que la vie soit une fête
Répondre par l'Amour à la Haine Reste l'apanage des capitaines.
Tout en se protégeant Tout en restant prudent
Ce n'est pas facile tous les matins Mais tu le peux si tu le veux bien…
Retourne en Algérie… Debout !
Et danse avec les loups...
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Échange équitable !
(19/05/2006)
Tu gères mal la pauvreté, Serais capable de tout donner ;
Et tu es loin de moi. Alors j’ai peur pour toi.
Tu sais les pauvres savent être heureux.
On peut être heureux avec bien peu Toi, tu te démunis totalement
Et ne leur donne qu’une goutte de néant
C’est pas très logique Un drôle de trafic !
Crois-moi que c’est un leurre Que d’associer le matériel au bonheur.
C’est difficile pour toi de le comprendre,
On t’a tant gâté sans te comprendre. Pour toi le matériel est compensatoire
Du manque d’amour qui te rendait noir…
Et tu auras été noir également Avec ceux, aux envies naïves d’occident On a tous nos sacs de cailloux à porter
Toi, le manque d’amour, eux, la pauvreté. À choisir je préfère la pauvreté
Que la souffrance de se sentir isolé.
Ils croient que consommation Rime avec La Solution.
Ils ne savent pas combien La vie est dure loin des siens.
Ils ne savent pas comment les étrangers Dans nos pays sont exploités.
Ils pensent que l’Eldorado,
C’est la consommation à gogo. Croyance naïve sans savoir
Que le bonheur n’est pas d’avoir…
C’est sentir que l’on peut compter Pour quelqu’un sur qui s’appuyer
Que le bonheur, c’est d’être compris Que le bonheur c’est d’être attendri…
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Quant aux mendiants
Je trouve indécent De les encourager
À perdre leur dignité
Ils peuvent donner en échange De la joie, un sourire d’ange
Un service, une envie de partager S’ils veulent de la monnaie
Résister aux désirs de nos enfants
C’est aussi les aimer plus calmement En ont-ils vraiment besoin ?
On peut s’amuser de trois fois rien
Le chantage pour les faire avancer C’est un échange équitable, un respect
Une technique infaillible Pour les irréductibles !
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Je ne veux plus de Racine(s) !
Dessin de Cédric et moi quand on était des enfants torturés…
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Schizo-à vau l’eau-envolé ! (12/10/2010)
Tu t’appelais Sofien Tu étais schizophrène Ma plus belle histoire C’était avec l’autre toi
Celui que j’appelle Cédric ou Mathieu Celui qui ne pique pas mon feu…
Sofien est autiste et violent Sofien n’est pas communiquant
Il me prête des intentions qui ne sont pas miennes Suppose de moi que je suis une chienne
Ça le rend malheureux Ça le rend vieux
Cédric est charmeur et charmant Joueur et attachant
C’est un pitre extraordinaire Un taquin hors pair
Un petit garçon Très très mignon
Toutes ces années, je me suis accrochée À ta plus belle personnalité Espérant de toute mon âme
Qu’un jour tu ne sois plus pyromane Il m’aura fallu 10 longues années
Pour que ta confiance me soit accordée
Aujourd’hui le résultat est spectaculaire Aujourd’hui, c’est une nouvelle ère
Sofien s’est soigné Cédric est enfin délivré
Entre nous c’est une harmonie délicieuse Une relation unique et lumineuse
Pendant 10 ans je mendiais Tes câlins actifs spontanés
À présent, j’en ai tout l’temps Je suis au paradis des enfants
En cet instant, Je vais mettre de la bonne musique Je vais te servir un verre avec M sur gimmick
Je vais te lire ce poème lyrique Encore un moment des plus magiques…
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Je t’aime, un peu, beaucoup…
pas si haut l’aimant !
(12/05/2008)
Toi et moi sur des rails, Ça plus que déraille…
6 ans que pour toi je sème Mais je tire mal ceux que j’aime.
Je t’aime pourtant plus que tous…
J’envole les autres, toi, tu tousses ! La passion nous dévore. On devient mat-à-mort !
On se provoque, on se cherche !
On se choque, on se flèche ! Notre aimant est animal…
Cessons de se faire du mal. Notre interaction est néfaste.
Elle nous dévaste.
Tu es un oiseau sans aile Et je n’étais pas « Elle ».
Les oiseaux sont des artistes. Silencieux, ils sont autistes.
T’exprimer coûte que coûte
Pour éliminer le doute T’exprimer pour clarifier La confusion de tes idées
Anéantir notre passion…
Transformer notre relation Vers un lien fraternel
Qui nous donnera des ailes…
Quant à ton intendance, Je passe la main aux instances !
Je ne suis pas qualifiée Pour prétendre t’aider Et je manque de temps
Pour marcher dans le vent
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Je te laisse trouver un nouveau souffle En gardant un œil sur tes pantoufles…
Je ne t’abandonne pas ! Je change nos voies !
J’ai besoin d’un grand frère
Qui m’apprenne quand me taire, Qui m’apprenne à jouer,
Qui m’apprenne à taquiner. Me taquiner, c’est pas défendu !
Mais ne te fâche plus !
Nous nous sommes adorés ! Nous nous sommes mal aimés !
Apprenons à nous aimer différemment. Arrêtons l’illusion d’être des aimants !
Je voudrais être une petite sœur… Qui t’aide à te défendre avec des fleurs.
Ainsi nous nous aimerons vraiment
Jusqu’à la fin des temps.
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MERCI A MES AIMANTS !!!
Je remercie ces humains qui m’ont donné joies et tourments
Et qui m’ont, souvent malgré eux, aidé à construire mon équilibre…
Tamaloula ou T’as mal où là ! (Jean-Yves d’A…, un noble de la rue). Début de ma paralysie face à un humain qui
m’idéalise…c’était lourd ! Début donc de mon comportement
bipolaire.
On avait 10 ans…
Frédéric D…(le pirate libertin!). Je découvre mon goût prononcé pour le libertinage, la liberté et la légèreté qui va
avec.
On avait douze ans…
Pablo, le mélomane musicien qui m’a brisé le cœur trop
longtemps… Un sadique à ses heures. Un sacré roc fort !
On avait 20 ans…
David…, le producteur de musique terrorisant… roc fort par
excellence. Début de ma psychose amoureuse… il m’idéalise ; Je me paralyse. Il était partout autour de moi : dans la radio,
dans la télé, dans mon radiateur ou mon frigo !!! Sa « voix »
triste et coléreuse me hantait : la psychose de faire souffrir un humain !!!
J’avais 25 ans…
Al, l’allumé schizo. En pleine bouffées délirantes je ne savais pas ce qui m’arrivait, je ne savais pas ce qu’était la
schizophrénie. Al, pour moi, était tantôt le diable tantôt Porky… période de folie absolue!
J’avais 26 ans…
Karim, le torturé qui m’a soutenu. j’étais un zombie, une larve ! Karim m’a aidé à commencer à sortir de ma léthargie…
à revivre…
J’avais 30 ans…
Sofiène devenu Cédric, mon schizo-bisoun’ours-propulseur qui
a su arrêter le temps en m’apprenant l’Amour vrai : j’ai rajeuni de 25 ans en 10 ans avec Sofiène !!!... 5 ans d’âge mental… les
deux !!! À 32 ans, j’ai commencé à écrire… c’était le début de
la métamorphose… encore seulement chrysalide mais…
J’étais retombée en enfance…
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Mathias qui n’a pas cherché à me connaître vraiment. On ne
communique pas avec les gens qui ne peuvent plus rêver !
J’avais l’âge de rêver… j’étais devenue papillon éphémère !
Mes amis, enfin : Sofiène (devenu Cédric, pas par honte de
ses origines mais pour l’amusement d’un changement
d’identité !), Fatima, Suze, Olivia et les nombreuses
personnes adorables du GEM des Canoubiers et ceux à
venir : merci pour m’aimer vraiment, c'est-à-dire en respectant ma liberté, votre amitié me donne des ailes, me fait briller…
Je n’ai plus d’âge !… je suis devenue luciole dans l’amitié !!!
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MERCI AUSSI OH ! SI !!!
Merci à Olivier Frappier, un grand frère d’adoption, pour
son aide informatique indispensable qui a fait de ce livre un
ouvrage presque parfait.
Merci au Docteur Torrès, ma psychiatre, qui a pris le temps
d’écrire une préface vraiment chouette et investie malgré
son emploi du temps très chargé.
Merci à Suzon, Sandrine et Corinne pour les corrections
finales apportées à cet ouvrage.
Merci à tout mon entourage de m’avoir inspiré ces bons
mots. Grâce à vous, je me suis encore bien amusée !
Sans compter que mon entourage n’est pas au complet dans
ce recueil, de futurs textes à venir…
Sans compter les prochaines rencontres…
Ça va être génialissime !
Grâce à vous tous, chaque jours, j’ai hâte d’être à demain
pour vivre tous ces merveilleux instants
Merci aussi à vous lecteurs qui avez eut la curiosité de lire
mon livre. Une belle et généreuse qualité que d’être curieux
de l’autre.
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À VENIR POUR LES AMATEURS DE
ROBINE DELVAIR
Les anglophones qui apprécient mes textes, pourront lire un triptyque
d’albums de Slam en anglais intitulé « Naked » qui sera retranscrit en
français « Dénudée ». Les deux versions linguistiques seront alors en lecture gratuite sur le site http://www.robinedelvair.fr/et feront peut-être
l’objet d’une version livre-papier sur le site www.thebookedition.com.
Les liens seront alors accessibles sur mon site.
Pour les petits et les grands enfants, est à venir l’histoire illustrée de
« Babymammouth » en français mais peut-être aussi en anglais…
Une exposition à Marseille en 2013, année de « Marseille-ville-culturelle- européenne ». Il s’agit d’exposer des dessins associés à du texte dans un
cyber café (le lieu reste à définir).
À voir pour les curieux !
Mes actus seront sur mon Facebook (voir le lien-icône facebook en haut à
droite sur mon site).
N’hésitez pas à me contacter :
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Bonjour ! Je m’appelle Robine Delvair ; Je suis schizophrène avec
des tendances bipolaires c'est-à-dire psychotique chronique avec des accès
maniaco-dépressifs… J’ai fait ma thérapie, principalement, par
l’écriture… mes textes sont de la psycho-philosophie qui est très abordable car j’évite l’intellectualisation littéraire. Mon psychiatre m’a demandé la
permission d’utiliser mes textes pour ses autres patients… j’ai pensé, alors,
les mettre à disposition de tous, surtout des usagers de la maladie mentale et du personnel soignant. Vous pourrez consulter mes textes gratuitement
sur le site www.robinedelvair.fr.
Ce livre est un mix entre de la prose et du Slam :
« Ma tête était une grande salade d’agrumes sans sucre ajouté
perchée LSD !... AAAAACID !!!
Je reviens de très loin… du fin fond d’un puits où je recevais des messages de mondes parallèles et invisibles qui me disaient que j’étais
responsable des tremblements de terre, que je ne méritais pas de respirer l’air, etc. J’ai essayé de ne plus respirer. Impossible puisque la respiration
est un réflexe ! Ce jour là, j’ai compris qu’il n’y avait qu’un seul chemin
possible : grimper les parois du puits! »
« Je suis toute refaite… Une chirurgie de la tête !
La métamorphose n’est pas physique. Elle est plutôt d’ordre psychologique ! Au fil du temps Je rajeunis lentement… Du premier neurone au millionième, Chaque cellule s’affaire au stratagème Vive la chirurgie esthétique… C’est quand même extatique De se refaçonner Pour enfin s’aimer Y’a encore du travail pourtant… On peut toujours refaire plus parfaitement Mais c’est pas mal tout de même enfin De pouvoir m’entendre me dire « je t’aime bien » Petit à petit, ça m’gagne ! Faites monter le bouchon de champagne ! Un véritable Bang Bing ! Pour un LIFTING ! »
Extrait de « Psychose de la vie »
Robine Delvair