Guide de découverte du patrimoine et des cultures des Premières Nations de la région de MontréalMontréal Hochelaga Tiohtià:ke
Tiohtià:ke Onkwehón:we Akaonhóntsake
Le Montréal des Premières Nations
Une initiative du Centre d’histoire de Montréal
ISBN 978-2-9812664-0-8Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2011
Ce projet bénéficie du soutien financier du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal 2008-2011 et du Secrétariat aux Affaires autochtones.
En couverture : TIPIS DE BRIQUES, Raymond Dupuis, 2011.
Montréal vu d’un campement indien, James Duncan, Collection Bibliothèque et Archives Canada, 2007-11-95
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Équipe de réalisation
Comité consultatifAnne-Marie BalacAndré DudemaineAmélie GirardPaul LangloisJean-Michel Villanove
RédactionDiane BélangerJean-François Leclerc
Révision Linda Rougeau
Direction artistique et graphisme Rémi Castonguay
ImpressionGroupe Laurier
CartographieDimension DPR
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ConnaîtreLes musées, centres d’interprétation et lieux significatifs p.5
Rencontrer Les communautés à Montréal et dans la région p.21
Participer Les Premières Nations en milieu urbain p.28
S ’informerLes Centres de documentation et d’archives p.31
Plusieurs musées et sites de la région témoignent de la présence des Autochtoneset des Inuits à Montréal. Aucun n’aborde l’ensemble de leur histoire. La plupartd’entre eux traitent de ce sujet en relation avec la fondation et la période colonialefrançaise, chacun selon sa thématique particulière. En combinant plusieursvisites, vous aurez un bon aperçu du passé autochtone jusqu’à la fin de la périodecoloniale et plus!
Dans la région immédiate de Montréal, les Mohawks résident dans les communautésde Kahnawake et de Kahnesatake. Akwesasne se situe à la frontière du Canada et des États-Unis. On y trouve quelques infrastructures d’accueil pour les visiteurs et les touristes. Occasionnellement, les communautés organisent des événements où tous sont les bienvenus. Les visiteurs qui souhaitent rencontrer les Inuits peuventaller à l’Institut culturel Avataq. Ceux qui veulent aller en région peuvent consulter la documentation de la Société touristique des Autochtones du Québec.
Les Premières Nations et les Inuits vivent et fréquentent Montréal et sa région. Ils seraient près de 20 000. Ils se fondent le plus souvent à la foule cosmopolite de la métropole. Heureusement, il est possible de participer aux divers événementset aux activités organisées par les Autochtones tout au long de l’année.
Plusieurs lieux et sites Internet offrent à Montréal de la documentation et des informations sur l’histoire, les cultures et les sociétés des PremièresNations et des Inuits.
Montréal, Hochelaga, Tiohtià:ke
Près de 20 000 Amérindiens et Inuits de diversesorigines habitent ou sont de passage dans la métropole pour leurs études, les affaires ou pour visiter de la parenté ou des amis. Les nationsMohawk ou Kanien’kehá:ka sont installées depuislongtemps autour de l’île, dans des communautéssituées sur les rives sud et nord du fleuve. Pour ceux qui souhaitent connaître ou rencontrer lesPremières Nations du Québec, cette présence estdifficile à repérer à première vue dans la granderégion de Montréal.
Heureusement, plusieurs manifestations et lieuxculturels montréalais donnent accès, chacun à leurmanière, au passé et au présent de ces PremièresNations et des Inuits. Vous aider à découvrir leurscultures et leurs patrimoines, c’est l’objectif de ce guide.
Les informations sont regroupées en quatre sections intitulées : connaître, rencontrer, participer,s’informer. Une carte de la région de Montréal, à la fin du guide, vous aide à situer les sites et lieux mentionnés.
Ce guide en mains, vous serez mieux outillés pourdécouvrir le Hochelaga contemporain, d’une halte à l’autre et à votre rythme, en famille, en groupe ou en solitaire, et sur le Net. Bonne route!
Hochelaga, terre autochtone
La présence des Premières Nations à Montréal est
plus que millénaire. Les plus anciens sites autochtones
remontent à 4 000 ans avant aujourd’hui. Au moment
de sa brève incursion sur l’île en 1535, Jacques Cartier
rencontre les habitants du village iroquoien
d’Hochelaga - Tiohtià:ke, « là où le groupe se sépare »
en langue mohawk. Les Algonquiens qui fréquentent
alors le territoire nomment l’île « Minitik 8ten
entag8giban », « l’île où il y avait une bourgade ».
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Hochelaga, 1556.Giovanni Battista Ramusio.
Circuit commenté de découverte « Montréal, ville amérindienne » du Centre d’histoire de Montréal.Photo : Denis-Carl Robidoux.
Le musée du Centre d’histoire de Montréal. Photo : Normand Rajotte.
5Connaître
Centre d’histoire de Montréal
Des clés pour comprendre
toute l’histoire des Montréalais
Lieu d’interprétation municipal valorisant la mémoire et l’histoire des Montréalais de toutes origines, le Centre d’histoire de Montréal vous offre des repères essentielspour comprendre la ville et son passé. La première salle de son expositionpermanente Montréal en cinq temps relate les premiers contacts avec les Français, la fondation par des missionnaires laïcs, la Grande Paix de Montréal. Des documentsaudiovisuels, des maquettes, des illustrationset des textes vivants reconstituent le paysagesocial et architectural d’une ville dontl’économie repose alors sur le commerce de fourrures avec les Premières Nations.
Le Centre propose sur demande une visitepédestre dévoilant les traces de la présenceautochtone dans le Vieux-Montréal avec un guide des Premières Nations.
335, place D’Youville, Vieux-Montréal
www.ville.montreal.qc.ca/chm
514 872-3207
Illustration des funérailles de Kondiaronk.Charles Vinh, 2001.Exposition permanente du Centre d'histoire de Montréal.Photo : Normand Rajotte.
Pointe de projectile amérindientaillée à partir d'une pierre à fusileuropéenne. Photo : Luc Bouvrette.Collection Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoirede Montréal.
Marché public de Pointe-à-Callièredans l’ambiance du 18e siècle.Collection Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal.
Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal. Photo : Normand Rajotte.
Connaître 6
Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Là où se rencontraient
Français et Autochtones
Des Autochtones ont fait halte pendant desmillénaires sur le site où Montréal fut fondée.La foire annuelle des fourrures s’y déroulait.L’impressionnant rassemblement de la GrandePaix de 1701 s’est tenu à proximité. Notons la présence émouvante du premier cimetièrede Ville-Marie où Blancs et Autochtones ontété inhumés. Il rappelle la relation étroite et parfois difficile entre Français, nations alliées et leurs ennemis. Le multimédia et l’exposition permanente du muséeévoquent plusieurs périodes de l’occupationamérindienne du site.
Des publications ont été réalisées à l’occasiond’expositions temporaires, notamment sur la Grande Paix de Montréal de 1701 et sur les Iroquoiens du Saint-Laurent. On peuttrouver ces ouvrages à la boutique du Musée.
Au mois d’août, chaque année, le Muséeorganise un marché public de Nouvelle-France. Un campement amérindien est alorsaménagé en plein cœur de la Place Royale.
350, place Royale, Vieux-Montréal
www.pacmusee.qc.ca
514 872-9150
Connaître 7
Château Ramezay, musée et site historique de Montréal
Le Montréal de la Nouvelle-France
comme si vous y étiez
Ce musée a le privilège d’être situé dans un des rares bâtiments du Régime françaisouvert au public. Il fut entre autres la propriétéde la Compagnie des Indes qui détenait le monopole de l’exportation des peaux de castor. La première section de sonexposition permanente « Hochelaga, Ville-Marie et Montréal » présente plusieursobjets témoins de la présence des Iroquoiensdans la région ainsi que la maquette d’un village avant l’arrivée des Européens. Un incontournable de l’exposition est untableau qui rappelle l’élection d’un chefhuron-wendat et les enjeux politiques qui ont toujours été présents au cours de l’histoire.
Des guides costumés initient les visiteurs au contexte de la vie quotidienne desAutochtones et des Français pendant la période coloniale.
280, rue Notre-Dame Est, Vieux-Montréal
www.chateauramezay.qc.ca
514 861-3708
Château Ramezay.
« Présentation d’un chefnouvellement élu au conseil de la tribu huronne de Lorette »,par Henri-Daniel Thielcke, huile sur toile, 1840. Collection Château Ramezay.
Crypte de la Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. Photo : Rachel Gaudreau.
Connaître 8
Musée Marguerite-Bourgeoys Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
Le rêve éducatif des fondateurs,
sur un lieu autochtone millénaire
Le Musée Marguerite-Bourgeoys dont faitpartie intégrante la Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, est consacré à l’œuvre d’unegrande pionnière de l’éducation en Nouvelle-France. Marguerite Bourgeoys et la CongrégationNotre-Dame ont entretenu dès le début des liens étroits avec les Amérindiens,notamment pour l’instruction des jeunes filles autochtones à la mission de la Montagne.Sous la chapelle actuelle, un site archéologiqueexceptionnel témoigne de plus de 2 400 ansd’occupation amérindienne. Tessons depoterie, éclats de taille, pointes de projectiles,fragments de pipes, grattoirs et perles de verre sont exposés dans l’envoûtantecrypte. Le site conserve les traces decampements millénaires, en plus des vestigesde la première chapelle de pierre construitepar Marguerite Bourgeoys en 1675. Une vueimprenable du port attend les visiteurs au sommet du clocher.
À noter que le la crypte archéologique est accessible sur réservation seulement.
400, rue Saint-Paul Est, Vieux-Montréal
www.marguerite-bourgeoys.com
514 282-8670
Musée Marguerite-Bourgeoys.
Coiffe de chef autochtone.Collection Musée McCord.
Connaître 9
Musée McCord
Une collection unique
d’artefacts autochtones
Portant le nom de son fondateur, David RossMcCord, le Musée McCord s’intéresse au rôlede Montréal dans l’histoire du Canada. Ses collections exceptionnelles comptent plus d’un million d’objets, d’images et de manuscrits de diverses époques.
En fondant un musée miroir de l’histoire du pays, David Ross McCord était conscient du rôle important des Autochtones. Il avaitcommencé à collectionner des objetsamérindiens et inuits à partir de 1878.L’exposition permanente « SimplementMontréal » en présente plusieurs. Une vitrineen particulier vaut le déplacement. Ellecontient des objets du site archéologiquedécouvert par William Dawson au 19e siècleprès du campus de l’Université McGill. Ce sitedate du début du 16e siècle. Le musée nous y amène au cours d’une promenade extérieuredans le cadre de l’activité « Sur les traces des Hochelaguiens ». Le Musée présenterégulièrement des expositions temporaires en collaboration avec les Amérindiens et les Inuits.
690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal
www.musee-mccord.qc.ca
514 398-7100
Musée McCord.
Exposition « Simplement Montréal ». Collection Musée McCord.
Sans titre (Joueur de tambour), Karoo Ashevak, vers 1973. Achat, don de L. Marguerite Vaughan.Collection Musée des beaux-arts de Montréal. Photo : MBAM, Christine Guest.© Public Trustee for Nunavut, Estate of Karoo Ashevak.
Connaître 10
Musée des beaux-arts de Montréal
Pour admirer les arts autochtones
du monde
Rares sont les lieux montréalais qui nous fontréaliser que d’autres régions du mondecomptent des populations autochtones.Fondée en 1860, l’Art Association of Montreal –actuel Musée des beaux-arts de Montréal –a rallié plusieurs amateurs d’art fortunés de la métropole qui, au fil des ans, ont enrichises collections devenues encyclopédiques.
Au début du 20e siècle, grâce au concours d’un conservateur bénévole, F. ClevelandMorgan, l’art des Premières Nations d’Océanieet des Amériques entre dans les collections du Musée. La mise en marché de l’art inuit à Montréal, en 1948, suscite un intérêt qui nes’est pas démenti. Dans son nouveau pavillond’art québécois et canadien, inauguré àl’automne 2011, un étage est dédié à l’artinuit, alors que les tableaux et les sculptures à caractère ethno-historique qui représententles Amérindiens, de même que les œuvresd’artistes contemporains des PremièresNations, se déploient au cœur même des collections historiques du Musée.
1379-1380, rue Sherbrooke Ouest, Montréal
www.mbam.qc.ca
514 285-2000
Boîte. Années 1830-1840. Achat, fonds Deirdre M. Stevenson. Collection Musée des beaux-arts de Montréal. Photo : MBAM, Christine Guest.
Pavillon Michal et Renata Hornstein. Photo : Denis Farley.
Connaître 11
Le mont Royal des Amis de la montagne
Un lieu sacré
Les Amis de la montagne ont pour mission de protéger et de mettre en valeur le montRoyal. Ils proposent un parcours dans ce cadre naturel pour découvrir les tracespréhistoriques, historiques et contemporainesdes Amérindiens sur la montagne. La visitecommence à la Maison Smith où sont exposésdes objets archéologiques provenant entreautres de sépultures remontant probablementà plus de 4 000 ans, pour se terminer sur le site de la mission du fort de la Montagne.Peu de gens savent que le populaire belvédèreoffrant une vue imprenable du centre-ville se nomme Kondiaronk, en l’honneur d’un chefdes Hurons-Wendat des Grands Lacs, artisande la Grande Paix de Montréal de 1701.
En introduction ou en complément, ne manquez pas la visite interactive « Sacrée montagne » de l’Office national du film du Canada.http://www.onf.ca/selection/sacree-montagne/
1260, chemin Remembrance, Montréal
www.lemontroyal.qc.ca
514 843-8240, poste 0
Le mont Royal. Ville de Montréal.Gestion de documents et archives.
Cornéenne du mont Royal. Collection Les Amis de la montagne.
Collection Les Amis de la montagne.
Connaître 12
Le fort de la Montagne
Un dernier témoin du projet
missionnaire montréalais
Le promeneur qui déambule sur la rueSherbrooke Ouest croise à sa droite deuxtours circulaires coiffées d’un toit à poivrière.Il s’agit des vestiges du fort de la Montagneconstruit par les Sulpiciens en 1676. Pendantque les missionnaires jésuites parcourent les territoires autochtones, les Sulpicienschoisissent de regrouper les convertisiroquois, hurons et algonquins, mais aussi les Autochtones de passage, pour les instruireet les évangéliser.
Tout près du fort, il y a un véritable village. En 1694, on retrouve 43 maisons longueshabitées par 220 autochtones. MargueriteBourgeoys et ses compagnes ont vécu pendantun certain temps dans la tour est alors qu’ellesenseignaient aux jeunes Amérindiennes dans la tour ouest. Des visites guidées sontproposées au cours de l’été par le personneldu Grand Séminaire de Montréal.
2065, rue Sherbrooke Ouest, Montréal
www.gsdm.qc.ca
514 935-1169
Reproduction d’une aquarelle de J. B. Lagacé, 1921. Don des Sœurs de la Charité de Montréal. Collection Centre d’histoire de Montréal.
Connaître 13
Musée de Lachine
Une halte et un lieu d'échanges
Le Musée de Lachine comprend troisbâtiments, dont la Maison Le Ber-Le Moyne,témoins clé de la relation entre les Européenset les Amérindiens à l’époque coloniale.Construite vers 1669 et achetée par les marchands Jacques Le Ber et Charles Le Moyne, la Maison était un lieu de transitservant au commerce des fourrures. De cetendroit, les coureurs de bois, les marchandsde fourrures et leurs engagés s’embarquaientsur de solides canots et partaient vers la région des Grands Lacs.
Des fouilles archéologiques ont révélé que les Amérindiens fréquentaient le sitedepuis au moins 2 500 ans. À voir dans lapremière salle de l’exposition, les artefactsrelatant les échanges entre les Autochtones et les Européens, une magnifique collection de pipes en terre cuite et des objetscontemporains comme le grand canotd’écorce. D’autres artefacts amérindiens sont commentés sur le site Internet du musée dans le passionnant journal de bord des fouilles archéologiques.
1, chemin du Musée, Lachine
www.lachine.ville.montreal.qc.ca/musee
514 634-3478
Canot. Collection Musée de Lachine.
Mortier et pilon. Collection Musée de Lachine.
Maison Le Ber-Le Moyne. Collection Musée de Lachine.
Connaître 14
Lieu historique national du Canada du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine
Revivre l’aventure de l’Ouest
L’ancien bâtiment de la Compagnie du Nord-Ouest, daté de 1803, abrite uneexposition permanente qui relate l’aventuredes marchands de fourrure et des voyageurscanadiens-français du début de la coloniefrançaise jusqu’au 19e siècle. Plusieurscompagnies ont tenté leur chance et lesguerres commerciales furent parfois dures. On comprend le rôle primordial des PremièresNations qui habitaient le long du parcours, de la rivière Outaouais jusqu’aux Rocheuses.La visite se fait dans l’atmosphère d’unentrepôt d’époque, entre les ballots defourrures, les barriques de vivres et lesdifférents types de pelleteries recherchés par les commerçants montréalais.
Afin de s’initier à la réalité de ces voyageurs,des excursions en rabaska sont proposées au cours de l’été sur les abords du canal de Lachine.
1255, boulevard Saint-Joseph, Lachine
www.parcscanada.gc.ca/fourrure
514 637-7433
Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine.
Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine.Photo : Pierre Charbonneau.
Maison Nivard-De Saint-Dizier. Collection Arrondissement de Verdun.
Connaître 15
Maison Nivard-De Saint-Dizier
Un rare témoin de la Nouvelle-France
Construite en 1710 et située dansl’arrondissement de Verdun, la Maison Nivard-De Saint-Dizier est une des plusvieilles maisons rurales encore debout sur l’île de Montréal.
Depuis 2005, la Maison et le site environnant font l’objet d’importantes fouilles archéologiques. Si les recherches ont révélé une occupation remontant auRégime français, elles ont également conduitles chercheurs à une impressionnantedécouverte : l'emplacement d'un siteamérindien préhistorique d’envergure vieuxde plus de 4 000 ans, aux abords comme àl’intérieur de la Maison. Le site, qui fut un lieude portage et de campement, a probablementconstitué pour les populations amérindiennesun repère important pendant plusieurs siècles.
À l’automne 2011, la Maison Nivard-De Saint-Dizier, musée et site archéologique, devient lelieu d’une exposition permanente où contenudidactique, visites guidées, spectacles etconférences mettront entre autres en valeur les cultures amérindiennes actuelles ainsi que passées.
7244, boulevard Lasalle, Montréal
www.ville.montreal.qc.ca/verdun
514 765-7150
Connaître 16
L’Autre Montréal, circuits d’exploration urbaine
L’histoire et les réalités autochtones
urbaines actuelles
L’Autre Montréal est un collectif d’animationurbaine qui offre des visites originales, voireinusitées. Cet organisme propose le circuit « Les Autochtones et la ville ». Au cours d’unebalade en autobus dans une dizaine de lieux,les réalités autochtones actuelles autant que passées sont abordées avec un point de vue critique. Lors de ces visites, on traitedu déclin de l’influence politique et sociale des Autochtones aux 19e et 20e siècles, ainsique des luttes pour leurs droits et territoires.On souligne aussi l’importance des communautésde Kahnawake et de Kahnesatake dont l’histoireest indissociable de celle de la ville. Une visitede Kahnawake complète parfois ce circuit.
3680, rue Jeanne-Mance, bureau 331, Montréal
www.autremontreal.com
514 521-7802
Le mois de l’Archéologie
Pleins feux sur l’archéologie dans la région
de Montréal et ailleurs
Au cours du mois de l’archéologie en août,plusieurs institutions proposent des visites de sites archéologiques qui révèlent le passédes Autochtones sur l’île de Montréal et dansla région métropolitaine. La meilleure façond’obtenir l’information est de consulter le site Web de l’événement.
350, place Royale, Vieux-Montréal
www.moisdelarcheo.com
514 872-7720
Crypte de la Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. Collection Musée Marguerite-Bourgeoys.
Connaître 17
Jardin des Premières-Nations au Jardin botanique de Montréal
Les cultures et les traditions
des Premières Nations
dans un boisé urbain
Le Jardin des Premières-Nations fut offert par la Ville de Montréal aux Premières Nationsdu Québec à l’occasion du tricentenaire de la Grande Paix de Montréal de 1701. Il setrouve dans un boisé d’arbres et de plantestypiques de la vallée du Saint-Laurent. La visite guidée du Jardin permet derencontrer les onze nations du territoirequébécois à travers leurs connaissances du monde végétal.
Une exposition d’objets confectionnésentièrement de matériaux végétaux estprésentée sous le toit du pavillon dont la forme rappelle un sentier dans la forêtlaurentienne. Le Jardin est aussi un lieu de rencontre des Amérindiens et Inuits de Montréal. Des artistes y présentent leurs œuvres et des activités d’animationvisent un rapprochement entre les peuples.
4101, rue Sherbrooke Est, Montréal
www.ville.montreal.qc.ca/jardin/premières-nations/
514 872-1400
Inukshuk. Photo : Martin Jolicoeur – Aigle Blanc.
Visite commentée du Jardin des Premières-Nations. Collection Jardin botanique de Montréal.
Connaître 18
Parc national des Îles-de-Boucherville
Une oasis urbaine au passé autochtone
Le Parc national des Îles-de-Boucherville offreun répit à l’effervescence urbaine au milieudu fleuve, à vingt minutes du centre-ville de Montréal. Accessible par la route et par bateau, le parc fait le bonheur desrandonneurs et des cyclistes. Au début des années 2000, des recherchesarchéologiques ont permis d’identifierplusieurs sites fréquentés par les Autochtonespour la pêche, les activités de chasse etd’agriculture. Un petit campement de pêchetypique des 15e et 16e siècles fut recréé sur un des sites.
Il est donc possible en se baladant dans les sentiers, d’entrer en contact avec la culturetraditionnelle autochtone. Des excursions en canot rabaska sont aussi proposées au cours de l’été.
www.parcsquebec.com
1 800 665-6527
Maison longue. Photo : Philippe Quesnel.
Intérieur de la maison longue. Photo : Mathieu Dupuis.
Connaître 19
Pointe-du-Buisson Musée québécois d’archéologie
L’abc de l’archéologie
sur un site de pêche autochtone
Le passé autochtone se révèle par la tradition orale transmise dans lescommunautés autochtones, par les archives,mais aussi par les fouilles archéologiques. Le Musée québécois d’archéologie, situé à la Pointe-du-Buisson à Beauharnois, nousinitie à l’archéologie préhistorique le long des sentiers d’interprétation animés par des guides, souvent archéologues eux-mêmes.
Situé au bord du fleuve, ce lieu fut depuistoujours une halte accueillante et riche en poissons. Les autochtones y pêchaientl’esturgeon et y cueillaient des noix. Desdécennies de fouilles archéologiques ont mis au jour plus de deux millions d’artefactsqui révèlent 5 000 ans d’histoire autochtonesur les rives du Saint-Laurent.
333, rue Émond, Beauharnois
www.pointedubuisson.com
450 429-7857Artefacts. Collection Pointe-du-Buisson Musée québécois d’archéologie.
Connaître 20
Centre d’interprétation du site Droulers – Tsiionhiakwatha« Là où l’on cueille les petits fruits »
Un spectaculaire village iroquoien
Daté de 1450, le site Droulers représente le plus important village iroquoien mis au jourau Québec avec la collaboration des Mohawksd’Akwesasne. Les habitants de ce village sont de la même famille culturelle que les Iroquoiens rencontrés à Hochelaga(Montréal) par Jacques Cartier en 1535. Les découvertes archéologiques sur ce site ont permis la reconstitution saisissante du village palissadé, avec les maisons longueset les équipements de ses habitants.
Le site Tsiionhiakwatha propose une expérience unique en Amérique. En compagnie d’un guide, on découvre la vie quotidienne de ces Iroquoiens. Des spécialistes ont reproduit fidèlementleurs outils, leur mobilier, leurs vêtements et leur nourriture. On croit débarquer dans ce village, il y a 500 ans. Il est même possiblede dormir dans les maisons longues et demanger à la mode iroquoienne. Un véritablecours pratique de cette culture.
1800, chemin Leahy, Saint-Anicet
www.sitedroulers.ca
450 264-3030
Maison longue. Photo : Luc Bouvrette.
Rencontrer 21
Sose Akwiranoron Beauvais, Marie Wariwiiostha et leur enfant, vers 1890. Collection Kanien’kehá:kaOnkwawén:na Raotitióhkwa.
Pow-wow de Kahnawake. CollectionEchos of a Proud Nation Pow Wow.
Kahnawà:ke : « Sur les rapides »
En 1667, les Jésuites regroupent sur la rivesud de Montréal, des Iroquois convertis aucatholicisme. Leur village est déplacé quatrefois, de La Prairie jusqu’à l’établissementactuel de Kahnawake en 1717.
Au cours du 19e siècle, Kahnawake devient le chef-lieu des Sept Feux, une organisationpolitique des nations établies sur le territoirede l’actuel Québec, qui tente de faire valoir les droits des Premières Nations. Le village,majoritairement mohawk, est intégré au système des réserves fédérales. Pendanttout ce temps, la population conserve ses traditions et vit de l’agriculture et de l’artisanat. Les hommes deviennent des maîtres de canot, puis des travailleurs de l’acier qui vont participer à l’érection de nombreux gratte-ciel nord-américains.
Les Mohawks continuent encore aujourd’hui à faire valoir leurs valeurs, leurs traditions et leurs droits ancestraux.
Kanien’kehá:ka Onkwawén:na RaotitióhkwaCentre culturel de Kahnawake
Le Centre culturel Kanien’kehá:ka Onkwawén:naRaotitióhkwa offre surtout des servicesd’immersion en langue mohawk et depréservation des traditions et de l’histoire des Kanien’kehá:ka, le peuple du silex, les Mohawks. Le Centre de documentation est accessible aux chercheurs sur réservation.Une exposition permanente présente l’histoireet les traditions de la communauté.
www.korkahnawake.org
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Centre Kateri Tekakwitha
Musée de la Mission Saint-François-Xavier
à Kahnawake
Le musée de la Mission Saint-François-Xavierest situé dans la sacristie de la vieille missiondes Jésuites. La partie la plus ancienne datedes années 1720. L’église est un lieu depèlerinage dédié à la Bienheureuse KateriTekakwitha. Celle-ci représente à elle seulel’histoire des Mohawks. Victime des épidémiesde variole, seule rescapée de sa famille, Kateri Tekakwitha se réfugie dans la région de Montréal. Elle décède en 1680 à l’âge de 24 ans. Elle laisse le souvenir d’une jeunefemme d’une grande ferveur spirituelle quiimpressionne les Jésuites qui lui vouentdésormais, ainsi que la population tantmohawk que francophone, une grandedévotion.
Rencontrer
Kateri Tekakwitha, Père Claude Chauchetière, huile sur toile. Vers 1685.
Rencontrer 23
Kanehsatà:ke : « Sur les dunes sablonneuses »
Peu de personnes connaissent l’histoire de ce joli village situé sur la rive du lac des DeuxMontagnes. Selon les documents historiques,la mission fut créée en 1721 par les Sulpiciensqui avaient décidé d’implanter dans leurnouvelle seigneurie du lac des Deux Montagnesla population autochtone du fort de la Montagne,après un premier déplacement au Sault-aux-Récollets.
Selon la tradition orale de la populationmohawk contemporaine, les Kanehsata’kehro:non, un village existait à cet endroitbien avant l’arrivée des Européens. Pendantlongtemps, Français, Algonquins et Iroquoisont fait la traite des fourrures à la pointe ouestde l’île de Montréal. Tout au long des siècles,les Kanehsata’kehro:non ont cherché àprotéger leurs droits ancestraux qui n’ontjamais été reconnus officiellement. Un de leur chef au 19e siècle, Joseph O’nahsaken’ratSwan, a représenté la communauté avecconviction. Cette situation a causé denombreux heurts, dont le plus connu, la crise d’Oka, en 1990.
Tsi Ronterihwanónhnha ne Kanien’kéhaCentre culturel et de langue de Kahnesatake
Le Centre culturel et de langue deKahnesatake Tsi Ronterihwanónhnha ne Kanien’kéha se consacre surtout à lapréservation et à la diffusion de la culture et de la langue mohawk. On y trouve aussi une série d’ouvrages sur les légendes desKanien’kehá:ka en français, en anglais et en mohawk. Il est préférable de réserver si on veut le visiter.
www.kanehsatakeculturalcenter.com
At the Woods’ Edge (À l’orée des bois). Brenda Gabriel et Arlette Kawanatatie Van den Hende.Traduit de l’anglais par Francine Lemay.
Rencontrer24
Akwesasne : « Là où la perdrix bat des ailes »
Les membres de la communauté d’Akwesasnesavent que leurs ancêtres ont fréquenté les îlesdu Saint-Laurent depuis des temps immémoriaux.
Par un curieux jeu de frontières définies en1783 entre l’Angleterre et les États-Unis, unepartie de la communauté d’Akwesasne setrouve en territoire québécois. Sur la pointe de Kanatakon, aussi nommée Saint-Régis, sedresse la vieille église de la mission des Jésuitesétablie en 1747. La partie nommée Kawehnokeest une grande île en territoire ontarien. Tout le sud d’Akwesasne est dans l’État de New York,d’où proviennent les nations iroquoisesformant la Confédération des Cinq Nations.
La visite de la communauté, traversée par les affluents du fleuve, vaut le voyage, mais ilest préférable de se munir de son passeport. On y trouve deux centres culturels, un dans la partie sud de la communauté, le Centreculturel d’Akwesasne, et le Centre culturelRonathahonni située dans la partie nord.Quelques boutiques d’artisanat se trouvent lelong de la route. Un circuit dans la communautéest proposé et la visite du musée nousrenseigne sur cette population très dynamique.
Musées d’Akwesasne
Le Musée d’Akwesasne est situé au rez-de-chaussée de la bibliothèque de la communauté.L’histoire de la population y est relatée et le musée présente de magnifiques paniers en frêne anciens et modernes et d’autrespièces d’art traditionnel. Il est possibled’entendre des récits légendaires en languemohawk. Une petite boutique est accessibleaux visiteurs.
www.akwesasneculture.org
Collection Akwesasne Museum.
Artisans mohawks.Collection Akwesasne Museum.
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Pow-Wow
Les pow-wow qui se tiennent dans les troiscommunautés mohawks sont ouverts à tous.Ces événements sont des moments privilégiéspour entrer en contact avec les Autochtones etleur riche culture. Dans une ambiance de fête,on retrouve différentes activités culturelles etsociales, des kiosques d’artisanat et descomptoirs de nourriture traditionnelleautochtone.
Des concours internationaux de dansesamérindiennes sont au programme. Il fautdire qu’avec la présence de troupes dedanseurs et danseuses de nations originairesdes États-Unis, où ces compétitions sont trèspopulaires, les pow-wow prennent souventdes airs de spectacles à grand déploiement.
Il est recommandé d’agir avec discrétionautour de certains campements privés et,autre détail important, l’alcool est interdit surles sites des pow-wow. Mais partout, la bonnehumeur est de mise!
Pow-wow de Kahnawake 2e fin de semaine de juillet
Pow-wow de Kahnesatake Dernière fin de semaine d’août
Pow-wow international d’Akwesasne 2e fin de semaine de septembre
Pow-wow de Kahnawake. Collection Echos of a Proud Nation Pow Wow.
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Centre de documentation et d’archives Innutigut PirusiitInstitut culturel Avataq
Si loin, mais si près
L’Institut culturel Avataq se consacre à laprotection et à la promotion de la langue et dela culture des Inuits du Nunavik. L’Institut estbasé à Inukjuak et possède ses bureauxadministratifs, un centre d’archives et dedocumentation et sa réserve muséale àMontréal. Avataq chapeaute des comitésculturels locaux dans les 15 communautés duNunavik, où se développe un réseaud’infrastructures culturelles qui contribue àmaintenir la culture vivante.
À Montréal, le Centre de documentation etd’archives Inuttigut Pirusiit a pour mandat deconserver et de rendre accessibles aux Inuitset à la population en général, les informationssur la culture et l’histoire des Inuits du Nunavik.On y retrouve des documents d’intérêtshistorique et anthropologique, des fondsd’histoire orale, des manuscrits en inuktitut,une collection de photographies historiques et des documents récents sur la viequotidienne et les enjeux au Nunavik.
L’Institut comprend également desdépartements d’archéologie, de muséologie,de communications et de publications. Il assure aussi la gestion et la mise en valeurde collections archéologiques, ethnographiqueset artistiques du Nunavik.
Visites sur rendez-vous
4150, rue Sainte-Catherine Ouest, bureau 360, Westmount
www.avataq.qc.ca
514 989-9031
Photo : Robert Fréchette. Institut culturel Avataq, 2010.
Photo : George Simpson McTavish.Bibliothèque et Archives Canada, C-008160.
Kuujjuaq.Photo : Diane Bélanger.
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Société touristique des Autochtones du Québec (STAQ)
La Société touristique des Autochtones du Québec publie à chaque année un guidetouristique très complet qui permet de prendre connaissance des activités et des services touristiques offerts dans les communautés autochtones au Québec. On y retrouve aussi bien une carte du Québeclocalisant les 55 communautés, qu’une brèvedescription de chacune d’elles et desinformations sur leurs services. Bref, unpasseport efficace pour partir à la rencontrede nos contemporains autochtones et de leurs magnifiques territoires.
La STAQ propose aux visiteurs desexpériences absolument uniques auprès desonze nations du Québec qui ont rassemblédans ce guide touristique ce qu’ils ont de plusprécieux à offrir en termes de tourismeethnoculturel et de tourisme d’aventure,d’hébergement, de restauration,d’expéditions, d’artisanat ou de croisières.
50, boulevard Chef Maurice-Bastien, local 220,Wendake
www.staq.net
1 877 698-7827
Collection Société touristiquedes Autochtones du Québec.
Participer
Festival Présence autochtone Terres en vues
Une fête contemporaine des cultures
des Premières Nations et des Inuits
Depuis plus de vingt ans, Terres en vuesorganise le Festival Présence autochtone aucœur de la métropole, maintenant sur la Placedes Festivals. C’est le seul moment au cours de l’année où Montréal redevient ce qu’elle fut jadis, la ville hôte des nations autochtonesd’Amérique du Nord. Depuis quelques années,des nations d’Amérique du Sud sont aussiprésentes.
Le Festival se veut très éclaté et cosmopolite,comme Montréal. Il présente des spectacles de théâtre, de musique et de danse, mais aussides colloques sur les enjeux autochtonescontemporains. Le Festival laisse aussi unelarge place à l’art contemporain et au cinémaautochtones.
Le Festival Présence autochtone est unindispensable moment de rencontre. Il nous permet de regarder en face les grandsenjeux actuels, dont les droits humains et la protection de l’environnement.
6865, avenue Christophe Colomb, bureau 102, Montréal
www.nativelynx.ca
514 278-4040
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Festival Présence autochtone 2010.Photos : Marc Saindon.
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Comité ART•CULTURE autochtone de Montréal
Réseau pour la stratégie urbaine
de la communauté autochtone de Montréal
Un réseau autochtone
au sein de la métropole
Le Comité ART CULTURE autochtone de Montréalregroupe essentiellement les organismesartistiques et culturels autochtones de Montréal.L’affirmation et la promotion de la diversité et dela richesse de l’art et de la culture autochtonesfont partie de son mandat. C’est dans cetteperspective qu’il travaille de concert avec lesartistes autochtones de Montréal de toutesdisciplines (arts visuels, arts de la scène, métiersd’art, arts médiatiques, design). Il faut noter quecette organisation fait partie d’un réseau plusvaste qui regroupe des comités de travail offrant des services au sein de différents secteurs :l’éducation, l’emploi et la formation; la santé, les services sociaux; la jeunesse et lescommunications, et ce, afin de répondre aux besoins quotidiens de la populationautochtone de Montréal.
Des événements sont proposés au public toutau long de l’année. Pour en savoir plus sur ceregroupement, consultez leur site Internet.
www.reseaumtlnetwork.com
Autres organismes membres du Comité
Aataenstic Masques et théâtrehttp://www.aataentsic.org/
Engrenage Noir / LEVIERwww.engrenagenoir.ca/blog/index.php
Les Productions Ondinnok www.ondinnok.org/
Odaya : www.myspace.com/odayasingers
Jardin des Premières-Nationswww.ville.montreal.qc.ca/jardin/premières-nations/
Participer
Festival Présence autochtone 2010.Photo : Marc Saindon.
Spectacle de théâtreXAJOJ TUN Rabinal Achi- 2010.Les Productions Ondinnok.Photo: Martine Doyon.
Participer30
Artial
Pour un art social
Artial a pour mission de sensibiliser le public à l'art actuel des Autochtones. Cet organisme àbut non lucratif cherche ainsi à faire reconnaîtreet apprécier la qualité et la pertinence despratiques artistiques des créateurs autochtones.Artial veut contribuer au renouvellement dudiscours portant sur l’art et les cultures desPremiers Peuples, en donnant l'occasion auxartistes de témoigner du sens de leursdémarches. En collaboration avec plusieursorganismes artistiques de la grande région de Montréal, Artial soutient et organisedifférentes activités telles que des spectacles,des conférences et des expositions pourpermettre des échanges entre le public et les artistes autochtones.
www.artial.qc.ca
Centre d’amitié autochtone de Montréal
Au service des Autochtones citadins
Le Centre d’amitié autochtone, situé en pleincœur du centre-ville, est un peu la ported’entrée des Autochtones qui arrivent en ville.Le bilinguisme de la ville, l’animationculturelle et les services offerts font deMontréal une destination prisée par lesAutochtones. Cependant, le Centre doitsouvent pourvoir aux besoins de premièresnécessités des arrivants, souvent jeunes etdéconcertés par la vie urbaine. Le Centre estdonc plutôt un lieu de rencontres qui offre auxAutochtones des services quasi consulaires.
2001, boulevard Saint-Laurent, Montréal
www.nfcm.org
514 499-1854
NATONTARHET,« Il revient », en langue Wendat.Christine Sioui Wawanoloath, 2011.
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Joséphine Bacon.Collection Artial.
J’ai vu des horizons que je n’ai pas atteints
des auroresm’attendaient ce matinoù je te cherchaiset tu n’existais pas
Maintenant, je vaisoù l’on t’a vu et tu n’échapperas plusà mes songes
Je te retrouvedans un rêvequi nous rassemble
Mitshet tshishikuaapu utitaiman
Petapan nitashuapamikuattshetshishepaushinitanite ka nanatuapamitanmuku apu teuane
Anutshish nitituten aniteka uapamakuinnipuamunitapu tshika tshi kashushtuin
Nitshissenitentshe mishkatanekute anite mamue taiaku
Joséphine Bacon
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
La Grande Bibliothèque et le Centre d’archives de Montréal sont des organismesimportants de diffusion culturelle. La GrandeBibliothèque, en collaboration avec le FestivalPrésence autochtone, présente régulièrementsur ses étages des expositions encollaboration avec des artistes autochtones.Jusqu’en novembre 2011, le public peut visiterl’exposition Nomades qui met en vedette des photographies illustrant la vietraditionnelle des Innus de la Côte-Nord,accompagnée par les mots de la poétesseinnue, Joséphine Bacon.
475, boulevard de Maisonneuve Est, Montréal
www.banq.qc.ca
514 873-1100
La planète cinéma autochtone
L’Office national du film du Canada possèdeune importante collection de films sur des sujets amérindiens et inuits des années1940 à aujourd’hui, dont l’œuvre de lacinéaste abénaquise Alanis O’Bomsawin. La Cinémathèque québécoise conserve dans ses archives plusieurs films relatifs auxAutochtones, dont ceux du cinéaste ArthurLamothe. Depuis quelques années, le projet duWapikoni mobile offre aux jeunes autochtonesla possibilité de prendre la parole par le biaisdu cinéma. Leurs films peuvent être visionnésdirectement sur le site Web du Wapikoni mobile.
www.onf.ca
www.cinematheque.qc.ca
www.wapikoni.ca
S ’informer32
Les universités
Toutes les universités montréalaises ontd’importants programmes d’études sur et pour les membres des Premières Nations.Elles possèdent aussi des fondsdocumentaires, des collectionsarchéologiques, ethnologiques ou artistiques.De nombreux étudiants des PremièresNations sont inscrits à une grande variété de programmes. Ils se regroupent au seind’associations et organisent des événementstout au long de l’année. La meilleure façon de connaître cette communauté trèsdynamique est de consulter les sites Web des diverses organisations.
Le Cercle des Premières Nations de l’UQAMwww.cpn.uqam.ca
La Maison des peuples autochtones de l’Université McGillwww.mcgill.ca
Centre for Native Education of Concordiawww.concordia.ca/nativecentre
Université de Montréal, département d’anthropologiewww.umontreal.ca
Festival Présence autochtone 2010.Photo : Marc Saindon. Collection Cercle des PremièresNations de l’UQAM.
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Connaître - Musée, centres d’interprétation et sites culturels
1- Centre d’histoire de Montréal ____________________________________________ p.5
2- Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal _______________ p.6
3- Château Ramezay, musée et site historique de Montréal ______________________ p.7
4- Musée Marguerite-Bourgeoys / Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours ___________ p.8
5- Musée McCord ________________________________________________________ p.9
6- Musée des beaux-arts de Montréal _______________________________________ p.10
7- Le mont Royal des Amis de la montagne __________________________________ p.11
8- Le fort de la Montagne ________________________________________________ p.12
9- Musée de Lachine_____________________________________________________ p.13
10- Lieu historique national du Canada du Commerce-de-la Fourrure-à-Lachine ____ p.14
11- Maison Nivard-De Saint-Dizier __________________________________________ p.15
12- L’Autre Montréal, circuits d’explorations urbaines __________________________ p.16
13- Jardin des Premières-Nations au Jardin botanique de Montréal _______________ p.17
14- Parc national des Îles-de-Boucherville ____________________________________ p.18
15- Pointe-du-Buisson / Musée québécois d’archéologie _________________________ p.19
16- Centre d’interprétation du site Droulers___________________________________ p.19
Rencontrer - Les communautés autochtones et les Inuits
17- Kahnawà:ke : Sur les rapides ___________________________________________ p.21
18- Kanehsatà:ke : Sur les dunes sablonneuses ________________________________ p.23
19- Akwesasne : Là où la perdrix bat des ailes_________________________________ p.24
20- Centre d’archives et de documentation Innutigut Pirusiit / Institut culturel Avataq __ p.26
21- Société touristique des Autochtones du Québec (STAQ) ______________________ p.27
Participer - Les événements et les activités des Premières Nations
Festival Présence autochtone / Terres en vues _________________________________ p.28
Comité ART•CULTURE autochtone de Montréal_______________________________ p.29
Artial___________________________________________________________________ p.30
Centre d’amitié autochtone_________________________________________________ p.30
S ’informer - Les Centres de documentation et d’archives
Bibliothèque et Archives nationales du Québec_________________________________ p.31
La planète cinéma autochtone ______________________________________________ p.31
Les universités ___________________________________________________________ p.32
Cartographie_____________________________________________________________ p.35
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1- Centre d’histoire de Montréal
2- Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
3- Château Ramezay, musée et site historique de Montréal
4- Musée Marguerite-Bourgeoys / Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
5- Musée McCord
6- Musée des beaux-arts de Montréal
7- Le mont Royal des Amis de la montagne
8- Le fort de la Montagne
9- Musée de Lachine
10- Lieu historique national du Canada du Commerce-de-la Fourrure-à-Lachine
11- Maison Nivard-De Saint-Dizier
12- L’Autre Montréal, circuits d’explorations urbaines
13- Jardin des Premières-Nations au Jardin botanique de Montréal
14- Parc national des Îles-de-Boucherville
15- Pointe-du-Buisson / Musée québécois d’archéologie
16- Centre d’interprétation du site Droulers
17- Kahnawà:ke : Sur les rapides
18- Kanehsatà:ke : Sur les dunes sablonneuses
19- Akwesasne : Là où la perdrix bat des ailes
20- Centre d’archives et de documentation Innutigut Pirusiit / Institut culturel Avataq
21- Société touristique des Autochtones du Québec (STAQ)
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