Des suggestions d’activités ?
Nouvelle décoration du local !
Journal L’Entraîneur
mai 2015 Volume 15, #1
Le Groupe d’entraide L’Entrain
tient à remercier l’équipe de
Jaune Orange Graphik qui
nous a offert gratuitement l’im-
pression de notre logo. Ce ma-
gnifique logo est affiché dans le
bureau des intervenantes, pas-
sez le voir !
Merci
Jaune Orange Graphik !
Vous avez des suggestions d’activités ? Vous aimeriez animer une
activité ? Vous avez des commentaires à nous partager ? N’hésitez
pas à utiliser la boîte à suggestions/commentaires qui est dans le lo-
cal de L’Entrain. Vous êtes aussi invités à venir nous rencontrer lors
du prochain comité des activités 10 juin 2015, dès 14h, immédiate-
ment après le fêtes du mois ! Venez en grand nombre !
Mon amour pour les
chats
2
Les chats 2
J’ai un chat de race ? 3
Ma thérapie quoti-
dienne par la mu-
sique
4
Guillaume 4
Le trouble de la per-
sonnalité limite
5
Et c’est un départ ! 5
Dans ce numéro :
La résilience 6
Je suis fière 7
Sources fiables 8
Les blagues 9
Poèmes 10
Mes objectifs 12
Une visite rafraîchis-
sante
12
Être mamie 12
J’ai finalement mon
ordi !
13
Le jour de la Terre 13
Aimer 13
Quiz 14
Jeux 15
Réponses 18
Merci ! 19
Je voudrais vous par-
ler de mon amour
pour les chats. De-
puis toujours, le chat
fait partit de notre
famille. Petite, il
m’arrivait d’habiller
mon chat avec du
linge de poupée. Le
chat a toujours été un
fidèle ami et aussi un
confident lorsque
j’étais triste.
Aujourd’hui, nous
avons un petit chat
d u n o m d e
« Charlie », il est poly-
dactyle, c’est-à-dire
qu’il a un doigt de
plus à chaque patte.
Il est très affectueux,
quand il se fait pren-
dre et qu’il ronronne
dans mes oreilles, je
me dis qu’il vaut bien
des anxiolytiques.
Comme j’aime fredon-
ner des chansons, je
lui chante une chanson de Kevin
Parent que je chantais à mon plus
jeune lorsqu’il était petit « Te voilà
au tout début debout devant l’incon-
nu, un petit curieux qui aime bien
observer l’étrange humanité. J’ai
un air fugueur, fugueur indifférent,
mais je pense à toi souvent, même
tout le temps ».
« On est responsable de ce qu’on ap-
privoise » tiré du Petit Prince de
Saint Exupéry
Mon amour pour les chats par Ann Lamontagne
connaissent bien le ronronne-
ment de leur félin ? Au courant
de cette étude menée par la cher-
cheuse, 80% des propriétaires de
chat parvenaient à reconnaître
celui de leur petit animal parmi
plusieurs enregistrements.
Le saviez-vous ? Les grands fé-
lins adultes comme le lion, le léo-
pard, le jaguar et la panthère ne
ronronnent pas, même si plu-
sieurs d’entre eux ont la capacité
de ronronner lorsqu’ils sont bé-
bés.
Chat joueur : « Ma queue et mes
oreilles sont droites. Ma queue
se courbe vers mon dos comme
un point d’interrogation. Es-tu
prêt pour une séance de jeu ? »
Chat mécontent : « Que je sois
debout, assis ou couché, re-
marque bien ma queue qui
fouette l’air dans tous les sens.
Je suis franchement contrarié et
je perds patience. Laisse-moi
tranquille, à présent. »
Chat agressif : « Mes pupilles
sont minces, mes oreilles sont
rabattues sur le côté de la tête,
mes moustaches pointent vers le
bas et ma queue aussi est tendue
en direction du sol. »
Chat à l’affût : « Tout mon corps
est tendu et près du sol. Je
scrute mon environnement… Si
je m’aplatis au sol et que ma
queue s’agite, c’est que j’ai trou-
vé une proie! »
Source : TV Hebdo
Un son « chat l’heureux » : Le
ronronnement vous calme, vous
rassure et vous endort ? Vous
n’êtes pas le seul à réagir de
cette manière. Les effets théra-
peutiques du son chaleureux du
ronronnement ont été soulignés
par plusieurs vétérinaires, dont
Jean-Yves Gauchet qui a notam-
ment commercialisé un CD de
thérapie par l’écoute du ronron-
nement. Le ronronnement calme
les humains, certes, mais cer-
tains scientifiques avant qu’il
calme aussi… les chats ! En ef-
fet, certains animaux blessés
ronronneraient, semble-t-il, afin
de diminuer leur stress, leur
peur et, conséquemment, leur
douleur.
Les maîtres ont l’oreille fine :
Saviez-vous qu’une étude de la
biologiste Karen McComb a révé-
lé que les propriétaires de chats
Les chats… Texte fourni par Ann Lamontagne
Page 2 Journal L’Entraîneur
« Les effets thérapeutiques du son
chaleureux du ronronnement ont été
soulignés par plusieurs
vétérinaires, »
Le mignon Charlie !
La présente image, un peu claire
cependant, est celle de mon chat
Mollie. Avant d’élaborer à son sujet,
j’aimerais vous raconter comment
nous avons fait connaissance. Je
traversais une période de solitude,
non pas que je n’avais pas d’ami,
mais mes retours à la maison me
semblaient sans vie et vide.
Au travail, je faisais souvent part de
cet état d’âme dans laquelle je me
trouvais. Par une journée tranquille
au travail, alors que nous termi-
nions à midi plutôt qu’à 16h, Diane,
une bonne amie, m’offre d’aller faire
un tour à la SPAA un après-midi.
On regardait chats et chiens, mais il
y a eu un chat qui a particulière-
ment attiré mon attention. En plus
d’être en cage, il avait la tête dans
une boîte qui lui allait jusqu’à la
moitié de son corps, il dormait.
Captivée par lui, j’essayais en vain
de le réveiller, mais rien de mes ten-
tatives n’a fonctionné, il dormait
toujours.
Finalement, je m’introduis dans la
chatterie et lui enlève le carton, je le
trouve vraiment beau. Diane, dans
l’autre chatterie, observe un chat
avec des pouces qui pourrait me
plaire aussi. Comme ce dernier est
vu par le vétérinaire, nous devons
attendre deux bonnes heures avant
de faire un choix bien éclairé. Pe-
sant les pours et les contres, c’est le
chat qui a capté mon attention qui
l’emporte. Mollie est, à cette
époque, stérilisé et dégriffé aux
quatre pattes. Il a un an et demi et
c’est un mâle.
Son arrivée à la maison se déroule
comme prévu, il se familiarise avec
les lieux, je le
mets dans sa
litière, afin qu’il
sache où aller
pour faire ses
besoins. Heu-
reuse, Diane me
laisse avec Mol-
lie. Nous déve-
loppons une
complicité et
des liens qui
n o u s s o n t
propres à chacun.
Les deux années qui suivirent com-
blent finalement le vide et remet-
tent de la vie dans la maison. Un
jour, alors que Mollie requérait des
soins vétérinaires, ce dernier m’ap-
prend que Mollie est un chat de
race, soit un Bleu russe.
Il existe toute une variété de Bleu
russe aux origines controversées
(Russie ou pourtour méditerranéen),
à la fourrure riche et chaude. L’An-
gleterre l’introduit en 1860 par les
marins d’où son surnom de bleu
d’Arkhangelsk. Pour l’Espagne, la
race aurait donc des origines com-
munes avec le chartreux, ce qui lui a
valu être parfois surnommé « chat
de Malte » ou « chat d’Espagnol
bleu ». En
France, le bleu
russe fit sa pre-
mière apparition
en 1925. Finale-
ment, en 1939, le
nom de Bleu
russe fut officiali-
sé.
Mollie a les yeux
en forme de noi-
sette, il est clame et
déteste le bruit interne
ou de grandes agita-
tions dans son environnement.
Cette caractéristique fait de lui un
chat qui n’aime pas les enfants,
donc à déconseiller si vous avez des
enfants. Par contre, il adore les
adultes et les caresses de temps à
autre. Il est intelligent et sociable
envers d’autres animaux. Il se mé-
fie des étrangers, son miaulement
doux et mélodieux le rend discret.
Je terminerais en vous soulignant
que peu importe le standard de
votre animal, ce qui importe c’est
l’amour et l’affection que vous ap-
portez et qu’il vous transmet par la
suite.
Alors bonne zoothérapie,
chers lecteurs !
J’ai un chat de race ? Moi ? Eh oui ! par Johanne Breault
Bleu russe d’un an
« Nous
développons une
complicité et des
liens qui nous sont
propres à
chacun.»
Volume 15, #1 Page 3
Je veux juste vous
faire part de la très
grande admiration
que j’ai pour les
bienfaits sur les
plans mentaux et
spirituels que la
musique apporte à
une très grande
quantité d’êtres hu-
mains.
Pour moi, chanter et écouter de
la musique devient un exutoire
qui aide l’humain à garder son
équilibre émotionnel-psycho-
spirituel. Ce faisant, on déve-
loppe le côté droit du cerveau,
celui de l’abstrait, de la poésie et
de l’imaginaire. Si l’imaginaire
va bien, le côté rationnel se réa-
justera pour le mieux.
Quand je veux aller chercher une
émotion particulière ou un état
d’âme quelconque, je fais appel à
tel ou tel morceau de musique.
Quand je veux avoir le motton
dans la gorge et pleurer à
chaudes larmes,
je place tel ou tel
morceau de mu-
sique. Sans trop
de risque de me
tromper, je consi-
dère que la quali-
té qu’a la mu-
sique de susciter
de tels change-
ments d’émotions et
d’états d’âme est
aussi réelle que si je prenais des
médicaments ou autres drogues.
Pour finir, j’aimerais rappeler
que le samedi 30 juin 1990 à
Knebworth, Angleterre, fut réuni
environ 20-25 groupes de mu-
sique reconnus mondialement et
jouèrent à tour de rôle pour
amasser des fonds pour financer
un grand centre de thérapie mu-
sicale pour enfants atteint de
problèmes mentaux. Ils ont ra-
massé, par la vente de billets et
autres items, 6 millions de livres
Sterling. C’est fou ce que peut
faire la musique pour des levées
de fond.
Aussi, à l’Église, lors de grandes
cérémonies, l’utilisation de
l’orgue de messe à tuyaux est
assez impressionnante et donne
souvent la « chair de poule ». Je
crois vraiment que la musique, le
chant, etc. c’est ma connexion
spirituelle avec Dieu ou le mys-
tère… Personnellement, j’en
écoute de 4 à 6 heures par jour, 7
jours sur 7. Je me sers donc
beaucoup du côté de l’hémis-
phère droit de mon cerveau. Je
suis surtout un auditif. Pour
conclure, je dirais que Ginette
avait raison…
« Je ne suis qu’une chanson… »
demandes tant de
soins. J’ai hâte
que tu vieillisses
un peu, tu seras
plus fort. J’espère
que notre relation
sera bonne. Tu
sais, j’aime bien
les enfants. J’ai
hâte que tu te
Tes parents m’ont choisi
comme marraine, ça
m’a fait bien plaisir.
J’attends que tu sois
assez vieux pour me
connaître et m’appré-
cier.
Je t’apprécie déjà. Tu
es si petit, si fragile, tu
fasses connaître, que tu ap-
prennes des choses, que tu
t’assoies sur mes genoux. J’ai
hâte de te lire des histoires et de
t’apprendre quelques petites
choses.
Viendras-tu me voir ? Viendras-
tu manger mes biscuits ?
Ma thérapie quotidienne par la musique par Guy Jr Roy
Hum ! De bons biscuits de
marraine !
Guillaume par Francine Rheault
Page 4 Journal L’Entraîneur
« Pour moi, chanter et écouter de
la musique devient un exutoire qui
aide l’humain à garder son équilibre
émotionnel-psycho-spirituel. »
La définition de ce trouble aux
limites imprécises et com-
plexes se heurte encore à de
nombreuses controverses. On
repère un chevauchement
avec les psychoses, les
troubles de l’humeur et les
autres troubles de la person-
nalité. Il était autrefois consi-
déré à la frontière des né-
vroses et des psychoses.
Les patients sont toujours en
crise et on peut observer des
épisodes psychotiques brefs.
Les menaces, actes ou gestes
suicidaires, auto-destructeurs
et\ou d’automutilation sont
fréquents. Les personnes ne
supportent pas la solitude et
présentent une certaine avidi-
té affective. Ils font de très
gros efforts pour éviter les
abandons réels ou imagi-
naires.
Le trouble touche environ 2%
de la population.
Ce trouble est plus fréquent
chez les femmes.
Différentes appellations sont
utilisées pour identifier ce
trouble de personnalité :
Personnalité bordeline (B.P)
Personnalité limite (P.L)
Les personnes souffrant d’un
trouble de personnalité limite
présentent une pensée clivée
(tout ou rien, bon ou mauvais,
tout est perçu comme noir ou
blanc, le gris n’existe pas). La
crainte de l’abandon est per-
manente, la personne ressent
une peur constante d’être reje-
tée.
Parmi les différents diagnos-
tics de trouble de la personna-
lité, la personnalité limite est
le plus souffrant. La douleur
déchirante est en lien direct
avec l’angoisse d’abandon.
Une caractéristique fait l’una-
nimité, c’est la tendance de
ces personnes à régresser
quand le contexte n’est pas
structuré.
Le manque de contrôle des
pulsions est la principale fai-
blesse de la personnalité,
comme le psychotique, ils ont
un sens de la réalité qui est
plutôt pauvre.
Source :Maryse Dumont
je devrai m’absenter de L’En-
train afin de me permettre
d’aller faire mon stage dans
un milieu où le travail social
prime.
C’est donc avec une grande
tristesse mais aussi le goût de
Eh oui ! Après maintenant
près de 10 années passées
avec vous, je prendrai un nou-
veau départ le 28 août 2015.
En effet, comme certains
d’entre vous le savez, je suis
présentement aux études en
travail social et cet automne,
l’aventure que je vous quitte-
rai pour une période d’un an.
D’ici là… je serai à vos côtés
et je profiterai de chaque mo-
ment avec vous !
Bon été à tous !
Le trouble de la personnalité limite par Ann Lamontagne
Et c’est un départ ! Par Marilyn
Volume 15, #1 Page 5
La résilience : Une capacité à
surmonter les épreuves
En physique, la résilience tra-
duit l’aptitude du corps à résister
aux chocs et à reprendre sa
structure initiale. En psycholo-
gie, on a repris ce terme pour
désigner la capacité d’un indivi-
du à surmonter les moments
douloureux de l’existence et à se
développer, en dépit de l’adversi-
té. Autrement dit, la résilience
consiste à vivre un traumatisme
(deuil, abandon, inceste, vio-
lence, maladie, guerre etc.) et à
apprendre à «vivre avec» et à re-
bondir en changeant sa percep-
tion de la situation, voire même
à se délivrer d’un passé empoi-
sonnant pour en sortir grandi.
Le mécanisme du processus
de résilience
Être résilient n’implique pas que
l’on nie les épreuves dans le but
de passer à autre chose. Bien au
contraire, il est nécessaire de
faire face aux événements. C’est
un processus dynamique qui
s’étale sur un temps plus ou
moins long et qui permet à la
personne de se bâtir un coffre à
outils dans le but d’en sortir plus
fort. Selon plusieurs spécialistes,
l’attitude résiliente est dyna-
mique et passe par plusieurs
phases pour contrer les trajec-
toires négatives :
Une révolte intérieure contre le
malheur : «Je ne dois pas me
laisser atteindre par cette
épreuve, je dois trouver une solu-
tion.»
Un défi lancé à soi-même : «Si je
parviens à m’en sortir, je serai
fière de moi.»
Un bon sens de l’humour : plutôt
que de s’apitoyer sur son sort, à
ne pas se voir comme une vic-
time et à se comparer aux indivi-
dus qui ont eu plus de chance
qu’elle.
Une pratique qui permet de ca-
naliser les émotions : que ce soit
par le biais des arts (écriture,
peinture, etc.), la personne rési-
liente trouve généralement un
moyen d’exprimer son ressenti
de manière plus objective, ce qui
lui permet ensuite de passer à
travers cette épreuve plus facile-
ment.
Est-ce que l’on vient au
monde résilient?
Il n’existe pas de gêne de la rési-
lience, ce qui veut dire que n’im-
porte qui a les capacités de déve-
lopper cette capacité à faire face
aux événements. Toutefois, plu-
sieurs études scientifiques ont
mis en lumière que la production
d’hormones euphorisantes
(dopamine, sérotonine) est plus
élevée, et ce, dès les premières
heures de vie, chez certains bé-
bés. Cela démontre que nous
n’avons pas tous les mêmes
armes face aux épreuves.
De plus, plusieurs facteurs
jouent un rôle prépondérant
dans la façon dont on peut faire
face aux événements. La plupart
de ces facteurs prennent leur
source dans la petite enfance.
Ainsi, il sera plus facile de déve-
lopper des mécanismes d’autodé-
fense face à l’adversité lorsque
les premières années de vie in-
cluent :
Un climat sécurisant : sentiment
de confiance, parents présents et
unis (même après une sépara-
tion), forte relation avec la mère,
se sentir aimé et en sécurité.
Une force de caractère : même
lorsqu’ils sont très jeunes, on
peut remarquer que certains en-
fants sont foncièrement joyeux et
heureux de tout ce qui leur ar-
rive.
Un entourage encourageant : la
famille immédiate joue un rôle
primordial, mais ce n’est pas
tout. Les premières amitiés, les
éducateurs et professeurs dans
la jeune enfance peuvent in-
fluencer grandement l’estime de
soi et la capacité à voir la vie du
bon côté.
Les statistiques montrent qu’une
personne ayant bénéficié de cela
est mieux armée contre les
épreuves, mais il ne faut pas gé-
La résilience: une capacité à surmonter les épreuves par Véronique
Page 6 Journal L’Entraîneur
« Le vécu et l’histoire personnelle
de chaque individu jouent un rôle
dans la capacité à affronter les
épreuves de la vie […] »
néraliser. En effet, il est malgré
tout fréquent qu’un individu qui
aurait tous les préalables néces-
saires pour être résilient sombre
dans la dépression au moindre
problème, alors qu’un autre dé-
veloppera des mécanismes
d’autodéfense et une force de ca-
ractère lui permettant de se sor-
tir de toutes les situations.
Peut-on devenir plus
résilient?
Le vécu et l’histoire personnelle
de chaque individu jouent un
rôle dans la capacité à affronter
les épreuves de la vie, mais cette
histoire personnelle, justement,
n’est pas figée dans le temps.
Elle évolue avec les années et il
est possible de rebâtir la con-
fiance en soi, en la vie et en son
entourage au fur et à mesure que
l’on grandit. Certaines personnes
ont de meilleures bases et, di-
sons-le, plus de chance que
d’autres. Toutefois, ce n’est pas
parce qu’on a eu une enfance dé-
faillante qu’on ne peut pas chan-
ger sa façon de voir la vie. Cela
demandera parfois plus d’efforts
et d’implication personnelle,
mais il est possible de cultiver la
résilience.
Même si cela prend du temps et
n’est pas toujours évident, il est
possible de travailler sur notre
capacité à faire face à l’adversité.
Voici quelques moyens pour nous
aider à changer notre façon de
voir la vie :
Bâtir sa confiance en soi,
son estime personnel;
Essayer d’être toujours op-
timiste, de voir le bon côté
des choses;
Trouver un sens à sa vie,
avoir des buts clairs et réa-
listes;
Être flexible et enthou-
siaste face aux change-
ments
S’entourer de personnes
positives qui nous font évo-
luer et nous encouragent;
Essayer d’être reconnais-
sant pour ce que l’on a plu-
tôt que se plaindre de ce
que l’on n’a pas;
Faire le bien autour de soi :
faire du bénévolat est une
excellente manière de ne
pas s’apitoyer sur son sort;
Accepter que l’on ne puisse
pas toujours changer les
choses;
Ne pas avoir peur de la so-
litude : il faut voir ces mo-
ments comme des étapes
qui nous apprennent à
mieux nous connaître pour
ensuite aller vers les
autres.
tion de L’Entrain. L’es-
poir et la persévérance
sont de bons outils que
j’utilise tous les jours.
Merci de bien vouloir me
lire.
Je viens vous informer
qu’il y a plusieurs années,
je n’étais pas certaine que
je pourrais aussi bien
fonctionner. Je suis fière
de ma réussite grâce aux
médicaments pris avec
précision et la fréquenta-
La résilience : une capacité à surmonter les épreuves… (suite)
Je suis fière ! Par Jeannine Boisclair
Volume 15, #1 Page 7
Vous arrive-t-il de
vous poser des ques-
tions et de ne pas
savoir où aller cher-
cher l’information ?
Vous arrive-t-il de
vous faire de fausses
idées car vous n’avez
pas trouvé la bonne
information sur le
sujet qui vous inté-
ressait ?
Vous arrive-t-il de
croire systématique-
ment une information alors que
celle-ci est peut-être fausse ?
Voici différentes mise en situations
démontrant que, parfois, l’informa-
tion que l’on trouve n’est pas adap-
tée à notre situation.
Première mise en situation :
Je viens d’avoir 14 ans. J’ai souvent
des douleurs au niveau de l’abdo-
men. Je suis parfois étourdie. Je ne
comprends pas ce qui m’arrive alors
je vais chercher sur internet. Après
quelques recherches, je suis certaine
d’avoir un cancer. Par la suite, je
demande une rencontre avec mon
médecin de famille. J’arrive dans
son bureau paniquée. On discute et
il accepte de me faire passer
quelques examens. Deux semaines
plus tard, mes règles commencent et
on réalise que mes symptômes y
étaient reliés. Je n’ai donc pas de
cancer et le fait de m’être fiée seule-
ment à mes recherches sur internet
m’a fait vivre un grand stress inu-
tile.
Deuxième mise en situation :
Depuis un certain temps, je dors
moins bien. Je suis
plus stressée et je n’ai
pas beaucoup d’appé-
tit. Je m’inquiète
parce que je suis cer-
taine que ma maladie
mentale, la dépres-
sion majeure, est en
train de reprendre le
dessus sur mon quoti-
dien. Je panique et
augmente ma dose de
médicament moi-
même afin d’augmen-
ter son effet. Après
une semaine, j’en parle à mon psy-
chiatre lors de notre rendez-vous.
Nous en discutons et il me fait pren-
dre conscience que ce n’est pas ma
maladie qui prend toute la place
mais une anxiété normale parce que
ma fille m’a appris qu’elle change de
travail et ça me rend un peu ner-
veuse. Je réalise donc que je ne dois
pas jouer avec ma médication dès
que je vis une angoisse mais simple-
ment développer des trucs pour me
relaxer davantage.
Troisième mise en situation :
Depuis quelques mois, j’oublie par-
fois des choses, je me trompe dans
mes journées, je ne suis plus cer-
taine des dates et de l’heure de mes
rendez-vous, etc. Je suis très in-
quiète car je suis certaine que ces
oublis sont des signes que je suis
atteinte de la maladie d’Alzheimer.
J’angoisse et pleure souvent à cause
de mon état. J’en ai parlé avec mon
intervenante de l’Entrain qui m’a
fait réaliser que j’ai vécu plusieurs
grands stress depuis 6 mois. Il est
donc normal que je sois un peu plus
nerveuse et que je sois davantage
mêlée. Elle m’a rassurée en me di-
sant que lorsque je suis plus stres-
sée, il est normal que j’oublie des
choses et que ce n’est pas nécessai-
rement un signe de maladie. Elle
m’a suggéré de me procurer un
agenda et d’y inscrire mes choses.
C’est ce que j’ai fait. Depuis ce
temps, ça va mieux et je me sens
sécurisée.
Comme vous pouvez le voir dans ces
trois mises en situation, il nous ar-
rive parfois d’aller chercher des in-
formations aux mauvais endroits ou
de faire des suppositions sur notre
état de santé sans prendre la peine
de vérifier nos questionnements. Il
est donc important d’aller se docu-
menter aux bons endroits et de par-
ler aux bonnes personnes. Par
exemple, si vous avez des questions
sur votre médication, les meilleures
personnes pour vous donner de
l’information ne seront pas vos voi-
sins ni le chauffeur de taxi-bus mais
plutôt votre médecin ou le pharma-
cien. Vos intervenants du CSSS ou
du CIC sont les mieux placés pour
répondre à vos questions concernant
vos activités de la vie quotidienne.
Si vous avez des questions plus
pointues sur la maladie mentale, la
meilleure personne demeure votre
psychiatre.
Plusieurs personnes aiment faire
des recherches sur internet pour
trouver leur réponse. Cependant, il
faut faire attention à ce que nous y
trouvons. Tout le monde peut
mettre des informations sur inter-
net (ex : Wikipédia et Google) sans
nécessairement avoir de référence
fiable. Donc, quand vous trouvez
une information, elle n’est pas né-
cessairement véridique ni scienti-
Quelles sont les sources fiables pour toutes nos questions ? par Shirley
Page 8 Journal L’Entraîneur
fique. Il faut donc faire attention
pour ne pas croire tout ce que l’on lit
sur internet. Cependant, certains
sites sont fiables. En voici donc une
liste qui peut être intéressante pour
différentes recherches :
Fondation des maladies men-
tales
Association Canadienne pour
la santé mentale
Phobie-zéro
Institut universitaire en santé
mentale du Québec
Société québé-
coise de la schi-
zophrénie
Anorexie et
boulimie Qué-
bec
Rappelez-vous donc
qu’il est important de
toujours avoir un re-
gard critique sur ce
que l’on trouve sur
internet.
Utilisez les bonnes
sources d’informa-
tion !
Quelles sont les sources fiables pour toutes nos questions ? (suite)
Saviez-vous qu’un crime parfait, cela n’existe pas. En voici quelques exemples :
Il est impossible de tuer une coiffeuse car il n’y a aucun moyen de l’at-
teindre, ce n’est pas une solution permanente et ça frise le ridicule.
Il en est de même pour un boulanger. Il est impossible de le tuer car c’est
l’ami (la mie) de tout le monde et il se défendra croûte que croûte.
N’essaie jamais dans une soirée de tuer quelqu’un à coup de marteau car il
deviendra le clou de la soirée !
Maintenant, j’ai une petite devinette pour
vous :
Quelle est la différence entre un Newfie et
un tonneau ?
Le tonneau lui au moins il raisonne !
Les blagues de… Alain ! par Alain Desrochers
Volume 15, #1 Page 9
Poème de Ginette Desrochers et
Lise Riendeau
Enfin le printemps est arrivé
Nous avons fini de geler
Mon dieu qu’il fait doux dehors
Ça va mieux pour faire du sport
Les oiseaux chantent
Et ça m’enchante
C’est comme une mélodie à mes oreilles
Et on passe des journées sans pareil
Qui sait peut-être un jour
Le si, moment de silence
Quant à toi, je pense, le do
Avec lui point de doute
L’amitié en musique
C’est magnifique
L’amitié est notes de musique
Sa partition est magique
Le do, c’est la douceur
Qui rapproche nos deux cœurs
Le ré, lui, nous permet de rêver
D’histoire à nous raconter
Le mi, ce n’est pas encore tout
dit
Le fa, c’est fabuleux
Avec lui, on est chanceux
Le sol, c’est le soleil
Le matin à mon réveil
Le la, c’est de l’amour
Poèmes composés lors de l’activité « école » !
Tendresse, amitié, belles choses de la vie par Johanne Poirier
Page 10 Journal L’Entraîneur
Poème de Jeannine Boisclair
L’Amour
Je t’aime beaucoup
Mon amour est inconditionnel
J’aime beaucoup la vie
L’auteur de mes jours est amour
La vie est un combat que j’ai mené si Dieu veut
me le pardonner, j’irai plus loin que les nuages.
Toi, te souviens-tu ? Paranoïa
Volume 15, #1 Page 11
Te souviens-tu de la mer ?
De ces vagues océanes qui
Poussées par le vent, dérivaient
Sans jamais
S’attarder à la nuit
Et de ses mystères ?
Te souviens-tu ?
Te souviens-tu du soleil là-haut ?
De ses rayons chaleureux
Posés sur ta fraîche peau dorée
Et
Des souvenirs d’été ambitieux
L’un contre l’autre, tout au chaud ?
Te souviens-tu ?
Te souviens-tu de moi ?
De ma triste tristesse qui
Lentement m’a tuée,
M’a tuée !
Et de mes espoirs meurtris ?
Tu es demeuré coi
Et je ne me souviens plus
De t’avoir connu
Toujours, j’écris sous la pression des cieux. Une
force
démentielle inspire mes chimères névrotiques
des
émouvantes déraisons qui arrachent de ma quasi
folie ce qui reste de mes espoirs.
Inévitable, je sombrerai. Péril de mes 16 ans
presque achevé. La dérive inéluctable de
passions, de rêves et de romances assidues.
Une nuit, j’ai tendu ce qui me restait de mes
dix doigts à l’humanité entière. Dans l’écho
silencieux de l’univers, une poupée étoilée exauça
le désir que j’avais.
Je volais !
Comme l’être divin qui frappe et traverse les
murs solides des barrières de la voie lactée.
Voler, plus haut et plus loin que le feu apposé
entre les
nuages parfois si gris. Ce feu qui éclaire la
tracée de mes futiles lendemains.
Réalité !
« Poètement » je vais cherchant aveuglément ce
qui reste du rêve. Rien. Avarice incondition-
nelle.
Je vole toujours ! Et mon âme se débattit
entre lui et moi.
Le rêve ou la mort ?
Triste combat sans fin…
Poèmes de Cathy Bergeron
Mon nom est Ginette Desro-
chers. Je vais vous parler de
mes objectifs à atteindre. J’en ai
trois. Commençons par le pre-
mier. Depuis 3 ans, j’ai perdu
beaucoup de poids et j’ai l’inten-
tion de perdre au moins 10
livres.
Deuxième objectif : continuer de
fumer moins. Je suis partie d’un
paquet de cigarettes et demi.
Maintenant, je fume 17 ciga-
rettes par jour et des fois, 15. Je
suis fière de moi. Quand on fait
des efforts, on est récompensé.
Je voulais vous dire que je peux
me gâter car j’ai plus de sous.
Troisième objectif : comment
faire pour gérer mes émotions.
Je suis une personne très sen-
sible. Si quelqu’un me parle fort
ou me chicane, je deviens ner-
veuse. Je tremble et je me mets
à pleurer. Je suis prompte mais,
je ne suis pas rancunière.
Je suis très contente de vous
avoir parlé de mes objectifs que
j’ai atteints. Ceux qui liront le
journal de L’Entrain me connaî-
tront plus.
Merci !
Être mamie est le plus grand cadeau du monde et c’est aussi la plus grande récompense.
Une mamie ce n’est pas rien. Elle peut donner des baisers, garder un secret, elle peut aussi gronder
mais surtout, elle peut aimer comme un maman. Une mamie aime fort. Je suis fière d’être mamie.
Petite-fille, tu es la plus belle histoire d’amour de ma vie. À chaque fois que je pose le regard sur toi, je
sais pourquoi j’existe !
Mes objectifs à atteindre par Ginette Desrochers
Être mamie par Johanne Poirier
blagues hasardeuses ! Le groupe a
été guidé dans l’endroit où se dérou-
lent les conseils de ville et où se ren-
contrent les conseillers municipaux.
Trois femmes sont actives dans le
conseil, mais non les moindre sur
une dizaine d’hommes. À ce mo-
ment, le maire se retire et retourne
à sa besogne.
Le reste de la visite a été ponctué
par de nombreux escaliers (hein ma
belle Jocelyne, il y en avais-tu des
escaliers à ton goût ??!! Je te lève
mon chapeau !). Le guide nous a
conduits dans la cour municipale en
précisant ici que le juge est une
femme et qu’elle est en fauteuil rou-
lant. Bravo ! Elle marque un point
pour la gente féminine !
Merci aux gens pour l’accueil à l’Hô-
tel de ville ! Visite structurée et
intéressante !
C’était le 9 mai 2015 qu’une partie
du groupe de L’Entrain se rendait à
l’Hôtel de ville de Victoriaville pour
y faire une visite guidée.
Nous étions une dizaine à déambu-
ler dans un labyrinthe rempli de
portes et d’escaliers ! La visite a
commencé par une rencontre avec le
maire Rayes et les aléas de ce der-
nier. Le groupe a été bien reçu et je
me suis surprise à lancer quelques
Une visite rafraîchissante ! par Cathy Bergeron
Page 12 Journal L’Entraîneur
Eh oui mais… mais ce n’est pas ce
que certain aurait fait, dommage…
Peut-être que cela aurait voulu dire
que j’aurais changé d’orientation
parce que c’est ma passion mais pré-
sentement, cet achat m’amène vers
une nouvelle aventure, vers une autre
planète où je me sens dans une autre
dimension !
Ce n’est pas ça du tout, ce n’est pas si
complexe. L’informatique peut pa-
raître plus facile pour les jeunes mais
j’ai, moi aussi, succombé à la tentation
et grâce à mon achat, je
peux maintenant unir
l’informatique et la mu-
sique, mes deux pas-
sions. Je peux les unir
en un seul signal analo-
gique et numérique, il
faut dire que les temps
ont changé !
Je regarde en arrière et
j’étais vraiment mais vraiment dans le
centre de mon principal intérêt : au
milieu de cassettes et de vinyles et
même de grosses cas-
settes carrés 8
tracks, ce n’était pas
toujours facile pour
les musiciens, les
ventes de cassettes,
etc. Et un bon jour,
ce sera la fin de l’ère
du disque compact ou
le compact disc ou le
disque laser.
À suivre !
J’ai finalement acheté mon ordi ! par Paul Fradette
élèves de 1500 collèges et de
10 000 écoles américaines dit-
on, se retrouvent dans les
rues de Washington et de New
York pour célébrer l’événe-
ment.
Le jour de la Terre est souli-
gné soit le 21 mars ou le 22
avril de chaque année, dans
plusieurs pays du monde.
Malgré les informations con-
tradictoires quant à la pater-
nité de cet événement, l’Orga-
nisation des Nations Unies
(ONU) a retenu le 22 avril
pour sa tenue. En 1990, plus
de 200 mil-
lions de per-
sonnes dans
plus de 140
pays partici-
paient à
l’événement.
En 2005,
p l u s d e
10 000 organisations dans le
monde soulignaient le jour de
la Terre le 22 avril.
Source : Matériel de lecture
I.F.P. page 44
Le 21 mars 1970, la ville de
San Francisco est le théâtre
d’une journée de manifesta-
tion sans précédent qui sou-
ligne l’importance de l’harmo-
nie entre les humains et leur
planète. Désignée sous le
nom de Earth Day, cette jour-
née est organisée par John
McConnell au moment de
l’équinoxe printanier.
Le 22 avril suivant, on assiste
également à une journée ap-
pelée Earth Day qui devient
la plus grande manifestation
écologique de l’histoire. Les
Le jour de la Terre (Earth Day) par Guy Jr Roy
« Le jour de la
Terre est souligné
soit le 21 mars
ou le 22 avril de
chaque année,
dans plusieurs
pays du monde. »
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Aimer par Johanne Poirier
Aimer, c’est dire « je t’aime » à un conjoint, à un ami, à un frère, à une sœur, aux pa-
rents. Pourquoi faut-il toujours attendre la mort de quelqu’un pour lui dire à quel
point on l’aimait ?
Page 14 Journal L’Entraîneur
Quiz sur la santé mentale
par Cathy Bergeron
1. Quel est le pourcentage de gens qui sont à risque de développer un trouble de santé mentale au cou-
rant de leur vie ?
a) 10%
b) 100%
c) Aucune de ces réponses
2. Le DSM IV est un manuel décrivant les médicaments.
a) Vrai
b) Faux
c) Aucune de ces réponses
3. La bipolarité est une sorte de pâtes.
a) Vrai
b) Faux
c) Aucune de ces réponses
4. L’anxiété est une maladie.
a) Vrai
b) Faux
c) Aucune de ces réponses
Si vous avez répondu B à la majorité des questions, vous connaissez bien la santé mentale !
Réponses :
B – Tous les gens sont à risque de développer un trouble de santé mentale.
B – Ce n’est pas une bible décrivant les médicaments mais, plutôt un livre citant les maladies men-
tales avec les symptômes.
B – On mange les pâtes ! La bipolarité est un trouble de l’humeur.
A – Oui, à juste titre comme la dépression.
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RÉPONSES
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MERCI AUX PRÉCIEUX COLLABORATEURS !
FÉLICITATIONS POUR VOTRE BEAU TRAVAIL !
Ginette Desrochers Lise Riendeau Alain Desrochers Jeannine Boisclair
Cathy Bergeron Johanne Poirier Ann Lamontagne Paul Fradette
Johanne Breault Guy Jr Roy Francine Rheault
Merci aux organisateurs de la fête du
jumelage ! Nous avons passé une journée
des plus agréables !!
Journal L’Entraîneur