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Thom luz When I die – A ghost story with music
ThÉÂTRE VIDY-lAuSANNEAV. E.-h. JAQuES-DAlCRozE 5
Ch-1007 lAuSANNEDirectrice de la production
et des tournéesCaroline Barneaud
Mail: [email protected]
En charge du projetAnne-Christine Liske
Mail: [email protected] +41 (0)21 619 45 83P+41 (0)79 345 77 65
Skype: anne.christine.liske
When I die © Reto Schmid
2thom luz when i die – a ghost story with music
CoNTACTSDirEction :
VinCenT BAudRiLLeR
ProDuction, tournéE :
CARoLine BARneAud
+41 (0)21 619 45 44
Anne-ChRiSTine LiSke
+41 (0)21 619 45 83
PrEssE & communication :
SARAh TuRin
+41 (0)21 619 45 21
DirEction tEchniquE :
ChRiSTiAn WiLMART /
SAMueL MARChinA
+41 (0)21 619 45 16 / 81
3thom luz when i die – a ghost story with music
En 1970, un disque atypique provoque la stupeur et l’incrédulité de la presse musicale européenne : l’opus réunit des inédits de grands compositeurs disparus, Liszt, Chopin, Schubert, Rachmaninov, Debussy et de nombreux autres. C’est une modeste femme de ménage anglaise, médium, qui dit recevoir quotidiennement des dictées musicales d’outre-tombe. Née en 1916, morte en 2001, Rosemary Brown a ainsi produit de nombreuses œuvres venues de l’au-delà depuis sa première séance de possession en 1964 : tous les jours, elle travaille de 8 heures à 12 heures, puis de 15 heures à 18 heures, alors qu’elle dit connaître à peine la musique et ne pas savoir l’écrire. Du travail de la spirite qui reçoit la visite des fantômes est sorti un corpus considérable : notamment une sonate et douze Lieder de Schubert, une fantaisie impromptue de Chopin, quelques sonates et deux symphonies de Beethoven. Douze ans après la mort de cette étrange musicienne médium, Thom Luz s’empare de son histoire et de ses compositions pour en tirer une soirée de théâtre musical : When I die, sous-titrée Une histoire de fantômes avec de la musique.
Une pièce irrésistible pour trois musiciens, une comédienne et un comédien. Entre une longue et savoureuse scène d’ouverture qui fait entendre des parasites et le tic-tac d’une horloge, jusqu’à la scène finale qui fait écouter des parasites et la fin d’une œuvre classique, c’est toute l’histoire de Rosemary Brown qui se raconte. Thom Luz n’a pas besoin de grand-chose pour mener son récit : quelques instruments de musique, un semis de tabourets de piano, des tasses, un téléviseur et des boîtes de transport de décor. Le metteur en scène sait jouer du décalage, de la lenteur, de la beauté. Il sait surtout laisser vivre sur scène les situations les plus étranges, afin d’en savourer le burlesque et la mélancolie.
MiChèLe PRALong, MAgAzine 3 du ThéâTRe de Vidy, 2014
Rosemary Brown (1916-2001), veuve et mère de deux enfants, vit à Londres. Elle reçoit en 1964 la visite du fantôme de Schubert, puis de Brahms, Rachmaninov, Debussy... qui lui demandent de terminer une œuvre restée inachevée. Rosemary se met alors au travail, règlant toute sa vie sur ces dictées de l’au-delà. Partant de ses partitions, Thom Luz compose une soirée où, au-delà des non-sens spirituels et des débats ésotériques, se jouent les thèmes de la mort et du réel dans l’art. La musique devient alors un élément dramaturgique du discours et du jeu et nous mène, entre doute et croyance, au cœur de cette incroyable histoire vraie.
TexTe TiRé du SiTe du feSTiVAL PReMièReS de STRASBouRg (exTRAiTS)
pRÉSENTATIoNmise en scène, conception,
scénographie :
Thom Luz
Direction musicale :
Mathias Weibel
Dramaturgie :
Marcus dross
costumes et lumière :
Tina Bleuler
son :
Martin hofstetter
avec :
Jack Mcneill
daniele Pintaudi
Suly Röthlisberger
Samuel Streiff
Mathias Weibel
Production :
Thom Luz
Production, diffusion :
gabi Bernetta
coproduction :
gessnerallee zürich
Spielart festival München
kaserne Basel
Theater Chur
Südpol Luzern
avec le soutien de :
Canton de zurich – Service de la
culture
zurich Ville de Culture
Pro helvetia – fondation suisse pour
la culture
Pour-cent culturel Migros
fondation ernst göhner
fondation georges et Jenny Bloch
Projet créé dans le cadre
de Connections
Création 2013
En allemand,surtitré en français
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Spectacle musical, When I die – A ghost story with music raconte la singulière histoire de Rosemary Brown (1916-2001). Cette Anglaise prétendait avoir reçu, durant une trentaine d’années, de nombreuses visites de fantômes d’illustres compositeurs (Liszt, Chopin, Schubert, Mozart, Bach et bien d’autres encore). Chacun de ces esprits lui a dicté des compositions musicales qu’ils n’avaient hélas pas eu le temps d’écrire et de jouer de leur vivant.
Qu’est-ce qui vous a interpellé chez Rosemary Brown, cette « pianiste-spirite » ?
Ce qui m’a fasciné avec cette histoire, c’est qu’il s’agit d’une histoire vraie et ce n’est pas facile de dire si on y croit ou non. Quand j’en ai entendu parler pour la première fois, bien sûr, j’ai eu envie d’écouter la musique dont elle parlait, puisqu’elle affirmait avoir été en contact avec tous ces compositeurs connus depuis l’au-delà, depuis l’« afterlife ».
Donc si cette histoire est vraie, si j’y crois, il s’agit d’une preuve qu’il y a une vie après la mort. Et si je n’y crois pas, c’est encore plus intéressant parce que si je ne crois pas que Rosemary Brown a eu des contacts avec Mozart, Bach, Brahms, Beethoven et Schubert, alors je dois me demander d’où vient cette musique car elle a écrit de magnifiques morceaux. C’est une histoire vraiment très simple, et plus on croit qu’il s’agit d’une simple et petite histoire, plus elle devient compliquée. Elle contient toutes les importantes questions que nous avons en tant qu’êtres humains, comme celle de savoir dans quelle mesure nos âmes sont immortelles. Survivons-nous au-delà de la mort ? Je dois réfléchir et me questionner et c’est cela qui est fascinant. Ce n’est pas tant une question de religion, mais plutôt une réflexion sur ce que je crois.
Rosemary Brown a écrit également des livres pour raconter ses expériences. Est-ce que vous vous êtes référé à ces écrits pour la conception du spectacle ?
Absolument. J’ai lu tous les livres de Rosemary Brown. Et beaucoup d’histoires de fantômes se transforment en histoires d’amour. Quand son mari est décédé, elle est devenue une femme au foyer solitaire, une veuve en Angleterre dans les années 1970. Elle a énormément aimé son mari, donc c’est peut-être aussi une histoire autour du thème de la solitude, comme celle d’Orphée et Eurydice.
Vous êtes aussi musicien. Ici, on vous connaît surtout pour votre groupe, « My heart belongs to Cécilia Winter ». Selon vous, le théâtre est une bonne plateforme pour l’expérimentation musicale ?
Absolument. Ce que je trouve magnifique au sujet de la scène théâtrale pour expérimenter la musique, c’est qu’il faut beaucoup plus de concentration. Quand tu es dans un groupe de rock, tout est toujours chaotique, bruyant, il y a beaucoup de gens. Ce que j’aime au théâtre, c’est qu’il y a beaucoup plus de possibilités de créer du son, et cela peut-être beaucoup plus tranquille, avec plus de détails et de structure.
Quand je travaille au théâtre, c’est beaucoup plus silencieux et délicat que quand je réalise un concert de rock avec mon groupe. Avec « MYBTCW », nous faisons actuellement une petite pause parce que mes collègues ont eu des bébés. Pendant ce temps, j’ai fait du théâtre. Le travail théâtral, c’est mon bébé. Et je me sens comme une mère parce qu’il y a deux ans, presque trois maintenant, nous avons eu la première représentation de When I die, et le spectacle a grandi comme un bébé. Il est devenu plus beau et plus grand chaque jour.
PRoPoS ReCueiLLiS PAR deBoRAh STReBeL, L’AudiToiRe, 2015
RENCoNTRE AVEC Thom luz
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ThomluzConception, mise en scène, texte, scénographie
Basé à Zurich, le performeur, musicien et metteur en scène Thom Luz aime ramener à la vie par la musique des mythes farfelus, des génies oubliés. Archéologue du théâtre musical, Thom Luz enchaîne les productions scéniques hybrides depuis son premier spectacle en 2007, Patience Camp. Déployant une matière scénique si singulière qu’un critique allemand écrit à son sujet : « Le tiroir correspondant à Thom Luz et son théâtre n’existe pas encore. Il faudrait le créer, tout spécialement. »
Il travaille en tant que metteur en scène à la Gessnerallee Zurich, à la Kaserne et au Théâtre de Bâle, au Schauspiel Hanovre, ses mises en scène ont été invitées au Recklinghauser Festspiele, au Deutsches Theater Berlin, au Festival Premières Strasbourg, au Heidelberger Stückemarkt, au Mühlheimer Theatertage et au lokal festival Reykjavik.
Thom Luz a été élu metteur en scène de l’année 2014 par le magazine Theater heute et est invité au Theatertreffen de Berlin en 2015.
© Basil Stücheli
ExTRAITS DE pRESSE« [Thom Luz] emballe le contenu [de ses mises en scène] dans un monde de rêve audiovisuel fantastique, et il construit des images changeantes assemblées de manière extrêmement précise, pleines de détails surprenants et de plaisanteries, qui – et c’est là le fait à la fois fascinant et séduisant de son travail théâtral – suffisent à émerveiller les spectateurs.La création théâtrale de Luz est si originale et unique qu’il est difficile de la rapprocher de quelques courants ou modèles d’esthétique théâtrale qui soient. »
DominiquE sPirgi, « ParaDiEsvogEl unD traumbilDnEr», tages Woche, 2014 (Extrait)
« [Les mises en scène de Thom Luz] nient ce qui tombe sous le sens et ce qui est dans la norme. Elles ouvrent de nouvelles perspectives.Son théâtre ne perd pas de vue les règles étranges, les fautes et les défauts de la société, tout en ouvrant des chemins de traverse qui permettent d’échapper à la réalité. “Ce que l’on fait est toujours un écho aux circonstances , dit Luz. C’est une nécessité poétique de s’occuper des perpétuelles lacunes humaines avec de l’inconcevable, des illusions de vie.” »
cornElia FiEDlEr, « DEr absEitsForschEr », süddeutsche ZeItung, 2015 (Extraits)
C’est une histoire de revenants qui est en même temps une histoire d’amour. Avec When I die, Thom Luz, qui a également fait carrière en tant que chanteur du groupe My Heart Belongs to Cecilia Winter à côté de son travail de metteur en scène, a réussi une prodigieuse soirée autour du thème de l’inspiration.»
DominiquE sPirgi, «ParaDiEsvogEl unD traumbilDnEr», tages Woche, 2014 (Extrait)
« Le Suisse s’est catapulté dans la première ligue des créateurs de théâtre : il est le metteur en scène qui grimpe cette année et l’un des nouveaux venus de la Rencontre théâtrale de Berlin. »
cornElia FiEDlEr, «absEitsForschEr», süddeutsche ZeItung, 2015 (sur lE sPEctaclE atlas der abgelegenen Inseln)
liEn viDéo :
« rEnDEz-vous culturEl : thom luz », le 12h45, rts, 2015hTTP://WWW.RTS.Ch/PLAy/TV/12h45/Video/Le-12h45?id=6653999