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VeRSus Skateboardzine et plus SecretSpot Temple sacré des Skateophiles SkateStory une session avec B randon B ibal La S é quence de FouFloue par Make Noize Le D é clin du R ê ve Am é ricain vécu par G.I.JEY Bla bla bla Avec Anthony di Paolo alias Mr Infoskate n°2

VERSUS Skatezine 2

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FANZINE n.m. (de FANatique et de magaZINE). Publication de faible diffusion, élaborée par des amateurs de science-fiction, de bandes dessinées, de cinéma... de skateboard. VERSUS Né d'un amour pour la planche à roulettes et d'une haine envers presque tout le reste. Versus Skateboard'zine et Plus est un fanzine noir et blanc gratuit qui va t'en faire voir de toutes les couleurs. Existe en version web, à télécharger sur le site, et en version imprimée, pour les chanceux, à collectionner.

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VeRSusSkateboard’zine et plus

Secret-SpotTemple sacrédes Skate-o-philes

SkateStoryune session avecBrandonBibal

La Séquencede Fou-Flouepar Make Noize

Le Déclindu RêveAméricain:vécu par G.I.JEY

Bla bla bla:Avec Anthony di Paoloalias Mr Info-skate!

n°2

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IntRO:Hello,

Et voilà déjà le 2ème numéro de Versus...Pour commencer, sachez que si le 1er ne vous avaitpas plu, et bien, arrêtez votre lecture de tout desuite, car ce numéro risque de vous déplaire plusencore... Il est en effet bien pire.

Bon, cette fois, pas de docu’ sur un skate-parc,de toute façon on s’en bat les couilles, le beautemps est de retour. Par-contre, encore un (bon)article sur une des micro-rampe de la secte desskate-o-phile faite maison, Skate Story (ou si vouspréférez, une session banale dans la vie de BrandonBibal), une séquence de fou-floue par Make Noize,Le Déclin du Rêve Américain vécu par G.I.JEY, et pourfinir le Bla bla bla... de Mr Info-skate en personne.

Enfin, si vous pensez avoir quelque chose de bonà dire, à faire paraître, à faire découvrir, des photoscommentaires, suggestions, critiques, envies, coupsde gueule, articles, scoop info, demandes, anecdotes,publicité, corrections, besoins, idées, ou autres, pourles prochains numéros, et bien, ne vous gênez pas,écrivez-moi à: [email protected].

D’ici là j’vous souhaite bon skate, et ne prenezpas la vie trop au sérieux, car, de toute façon, vousn’en sortirez pas vivant...

CARPE DIEM

Couverture: Brandon Bibal vole quelque part perdu dans les Alpes françaisephoto par G.I.JEY

Remerciements spéciaux à Jojo Make Noize pour sa jolie séquence, Anthony “Dipow”,pour l’interview, Vincent de Perseverance-skateboard pour les photos de sa rampe, Jack,Wowo, Mamie & Papy Marceaux, et tout ceux qui m’encourage.Pensées spéciales à Jan & the Plaza Roja Familia...“Gap, Drop & Rock’n’roll” Simon R.I.P...

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“Tu es maître de ta destinée, avec taplanche à roulettes sous les pieds,

dans ton propre temple sacré”

SecretSpot:Chères Soeurs,

Chers Frères,Bienvenue dans le

temple de la micro-rampe, là où espacerestreint, petit budget, et plaisirvivent en symbiose,en parfaite harmonie.

Ni lois, ni règles, sivous voulez vous-mêmeconstruire votre temple,et par la même occasiondevenir un fanatique dela (micro) secte desskate-o-philes, il voussuffit d’être motivé, et dene pas être trop empoté.

Procurez-vous l’objetsacré nécessaire à lapratique des rites, c’est àdire, une planche àroulettes... rendu à cestade, il ne vous resteplus qu’ à pratiquer, etpratiquer encore, dansl’espoir d’un jour atteindrele 7ème ciel.... Amen.

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“Brandon Bibal” va t-il réussir son nose-slide?(photo G.I.JEY)

Par une belle journée du mois de Juillet 2005, perdu dans la Vallée dela “Mort”, G.I.JEY, son vieil ami Alex, alias Brandon Bibal et Jérôme, sepréparent à rentrer chez eux après avoir tapé une interminable sessionen plein soleil durant toute l’après-midi.

Inspection des lieux, etvoilà, 10min plus tard,Jérôme tape un beau olliesur un gap, Alex fait kick-flip sur 4 marches (aprèsavoir rapidement balayél’attérissage jonché d’éclatsde verre) pendant queG.I.JEY se contente de jouerle photographe amateur,fatigue oblige.

Finalement, fut le tempsdu très attendu final, c.à.d.le combat entre Le Curb, etBrandon Bibal:

Le premier, haut, avec unélan/attérissage étroit etgravilloneux, situé sur unlieu public où la pratique dela planche à roulettes estinterdite, au bord d’uneroute (trop) passante, sertaussi de pot de fleurs où seloge... des ronces... Alex vat-il gagner?... La suite dansle prochain épisode...

Mais, sur le cheminde leur retour, cesmessieurs décident des’arrêter sur un autredernier petit spot.Voici une sessionbanale dans la vie deBrandon Bibal:

P’tit Kick d’Alex Kid...(photo G.I.JEY)

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Phil est un gamin timide, il se cache la face en bs flip...(stade olympique Montréal-photo G.I.JEY)

“Good, clean fun” avec The Boss en joli bs tail-slide(photo Cloud)

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LeDéclin duRêveAméricain

Montréal, tard un vendredi soir prêt à partir pourun petit trip de culture-skate à New York City.La 1ère fois aux USA pour G.I.JEY, donc l’excitationest à son comble malgré l’heure tardive et l’autobusen retard.

Départ, et premier contact avec les USA: la douane.Là, notre valeureux reporter n’avait déjà plus vraimentenvie d’aller plus loin... Enfin, après la fouille dessacs, le remplissage de paperasse, et la confirmationcomme quoi il n’était pas terroriste (les douaniersfurent rassurés), ça y était, et oui, l’Amérique!

Débarquement à la gare routière de NYC quelques heures plus tard... samedimatin donc... G.I.JEY était à la recherche de nourriture pour prendre un peu deforce avant de partir à la découverte de la Big Apple:1er constat, pas facile de trouver quelque chose d’abordable qui ne soit pasdégueulasse... 2ème constat, il y a dans les rues plus de policiers que de passants.Ça n’annonçait rien de très bon, étant donné que notre reporter était là pour visiter certes, mais aussi pour skater!

Finalement, après le classique Empire State Building (où il n’est pas autoriséde déposer son sac à terre plus de 5 secondes), Times Square où le gaspillaged’électricité pour nous bourrer le crâne d’informations catastrophiques eteffrayantes ou de publicités plus stupides les une que les autres, fut venu le tempsde rentrer à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.

Dimanche, dernière journée, attraction principale, la statue de la liberté;Mais pour cela G.I.JEY décide de prendre le bus de touriste pour visiter la ville.Sympa, au milieu du nuage de pollution et du traffic incessant... Arrivé sur place,attente au guichet, attente avant de prendre la bateau, contrôle des sacs et...interdiction de monter à bord! Et non, G.I.JEY n’a pas pu monter à bord du bateaupour aller voir la statue de la LIBERTÉ (faite en partie par un français en passant)car... car? Parce qu’il avait son skateboard avec lui!... (non ce n’est pas uneblague...) Aaaaah l’Amérique, pays de liberté...

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Tant pis, G.I.JEY part à la recherche d’autresspots... et la, autre constat désagréable, il sembleraitqu’il ait plu des anti-skate un petit peu partout depuisquelques temps. Heureusement Brooklyn Banks estencore là et bien là. Le spot est dans un endroit un peughetto mais bon, il est immense et on peut skater là-basdes jours entiers sans se tanner d’après G.I.JEY.Malheureusement pour lui, son court séjour à New Yorkétant très bref, il n’a pu rider le spot que quelquesheures.. et n’a même pas pris le temps de prendre dephotos! Égoïste va!

Puis, fut venu l’heure du retour. Encore l’autocar,encore ces connards à la douane, pour finalementarriver à Montréal tôt le lundi matin. Tant pis pourle boulot... Ouai trop épuisé... quasiment pas dormipis faut dire qu’elle est fatigante la grosse pommequand même... bruyante, toujours en mouvement.

(si le tourisme et la culture ne t’intérèsse pas, et bien, ne lis pas le paragraphe suivant il te paraîtrait encore plus chiant que les précédents)

Mais par la suite, G.I.JEY nous a tout de mêmeavoué qu’il avait aussi vu quelques coins bien sympaà NYC tels que Greenwich Village par exemple ouencore Central-Park pour relaxer.Les différents quartiers varient beaucoup de l’un àl’autre, c’est spécial dépaysant et souvent agréable.

Et même si notre reporter n’a pas eu vraiment eu le temps de vérifier cetaspect, il paraît que New York est également réputée pour sa vie nocturne...Avis aux intéressés (mais il est tout de même bon de savoir que là-bas, en plus dene pas être forte, la bière est chère et dégueulasse, qu’il est interdit de boire del’alcool sur la voie publique, interdit de fumer ailleurs que sur la voie publique, etqu’il y a des flics à tous les coins de rues);

Pour la conclusion, laissons la parole à G.I.JEY:“Difficile de juger un pays en 3 jours alors qu’on avisité une seule ville... En tous les cas, ce fut assezlong pour me rendre compte par moi-même, que lerêve américain est bel et bien mort (encore faudrait-il qu’il ait réellement existé un jour). NYC, une villeà voir, mais pas obligatoirement à skater... enfin àpart les fameux Brooklyn Banks!”

“Ground Zero porte bien son nom,il n’y a strictement rien à voir...”

“Les chauffeurs deTaxi conduisent

commedans les films.Des vrais tarrés,hallucinant!”

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Fred “If I was in L.A. lalalala...”(photo The Boss)

G.I.JEY kick-flip(photo Phil)

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LaPhotodumois:

THE BOSS testant un joli gap photo de Cloud

Blablabla...Tout comme moi, t’étais peut-être pas né que “Dipow”, notre interviewé du

mois, faisait déjà des gros trix en rampe avec sa board bateau... Rien que pourcela, ça mérite le respect... Donc, bonjour Mr Info-skate, et à vous la parole...Pour commencer, présentation:Je m’appelle Anthony Di Paolo. Mon surnom c’est DiPow. J’ai 33 ans et je suis directeur de vol pour A.T.

Le skate et toi c’est une vraie histoire d’amour n’est ce pas?J’ai commencé à l’âge de 14 ans dans les années 80’. J’ai été moniteur à la rampe de vert à Ste-Adèle(pas grand monde va se souvenir de ça!). J’ai aussi été moniteur à la polyvalente de Ste-Adèle.On avait une spine rampe de 4 pieds dans le garage de l’école. À 20 ans je me suis marié et j’ai entaméla construction de ma première maison. Ensuite il y a eu la job, les enfants, les comptes, etc.Malheureusement, le skate a pris le bord. Il y a un peu plus de 3 ans, mes enfants m’ont demandé defaire du skate. J’ai sorti mon vieux Lucero (proprio de Black Label) et je suis retombé en amour! À 30ans j’embarquais sur le team de Performance et aujourd’hui je skate pour AXIS. Je trippe vraiment!

Plus beau, et pire souvenir en skate? Le plus beau: Démo à Brossard de H-street avec Tony Magnusson et Danny Way. Et le pire: Quand j’airecommencé à 30 ans et que (...) des kids de 12 ans me faisait chier en me demandant de faire des kick-flips. Ça pas été facile de remonter la pente. Belle leçon d’humilité!

Mais qu’est ce qui t’as poussé à faire ton site Info-skate au juste? Quand j’ai recommencé à faire du skate, j’ai consulté le web pour me renseigner sur les skateparks desenvirons. À part le forum montréalais Island, il n’y avait rien. J’ai donc décidé de faire un répertoiredes parcs des Laurentides. Ça tellement été un succès que j’ai décidé de faire le Québec au complet. Encours de route, j’ai dû recruter l’aide de mon frère Eddy. On est maintenat 2 qui s’occupent du site etc’est le plus gros site de skate au Québec! C’est le plus gros répertoire de shop et de parc, on annoncetous les événements, on offre des articles, photos, vidéos, entrevues et bien plus. De plus, tous les moisnous avons des concours différents. Pourquoi qu’on le fait? Parce que le skate nous a beaucoup donné eton veut relancer la balle. Sans compter qu’on croit remplir un vide.

J’ai pu lire que tu t’impliquais pas mal aussi au niveau des mairies pour essayerqu’ils ne nous fassent pas des clones de parcs pourris comme on voit un peupartout… dure mission de leur faire comprendre nos besoins/attentes non? Très dur! On a beau fournir des documents, statistiques, articles, preuves…les villes sont perdues etne savent pas quoi faire. On essaie de s’impliquer le plus possible en offrant nos services de recom-mandations mais souvent les villes se fient aux compagnies et ça ne donne pas souvent de bons résul-tats. Enfin, des fois ça marche comme le parc de Pointe-aux Trembles à Montréal.

J’ai aussi appris sur ton site que t’allais lancer une campagne de promotion?Ouais, le site existe depuis presque 3 ans et on assume les frais de nos poches. On aimerait pouvoirs’offrir de l’équipement meilleur et faire un peu de publicité. Au lieu de quêter des sous, nous avonsdécidé de vendre des T-shirts du site. 25$ taxes et livraison inclus.Contactez-nous pour plus d’info. [email protected]

Des remerciements? Un gros merci à ma femme qui endure les longues heures sur l’ordi,les escapades de skateparks et la correction. À Action Brio qui noussupporte depuis le début. Performance et Axis Boardshop.Sans compter tous les shops et parcs qui nous encouragent.

Mot de la fin? Aux jeunes! Arrêtez de vous demander ce que la scène peut faire pour vous et demandez vous ce quevous pouvez faire pour la scène? Peace!

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