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UNE VILLE QUI FAVORISE LE BIEN-ÊTRE LES OBJECTIFS DU PADD CONSTATS Une ville qui se caractérise par la forte présence du végétal, la qualité de ses nombreux parcs et jardins dont le maillage reste à étoffer, à Tours Nord notamment ; Plus de 40% de la population exposée à une pollution sonore moyenne supérieure à 65 dB(A), dont les transports routiers sont la principale source ; Une qualité de l’air extérieur globalement bonne mais des dépassements ponctuels mesurés ; Une commune très émettrice de gaz à effet de serre (près de 490 000 tonnes d’équivalent CO2 par an) et consommatrice d’énergie (plus de 260 000 tonnes d’équivalent pétrole par an) (source : Lig’air 2015) ; Une activité agricole présente dans la plaine de la Gloriette et sur le plateau Est (400 hectares) et une culture de la vigne qui se perpétue sur le coteau au-dessus de l’abbaye de Marmoutier ; Une tradition de jardins familiaux qui exprime sa vivacité à travers les nombreuses demandes (1326 jardins familiaux sont gérés par la Ville). RENFORCER LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES POUR FAIRE PLUS DE PLACE À LA NATURE EN VILLE UNE VILLE QUI AGIT POUR LA QUALITÉ DE L’AIR ET LES ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE UNE CONSOMMATION D’ESPACE MAITRISÉE PRÉSERVER L’AGRICULTURE DE PROXIMITÉ CONFORTER UN CADRE DE VIE APAISÉ ET FAVORABLE À LA SANTÉ EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES Mailler le territoire en espaces verts publics complémen- taires et assurer leur mise en réseau ; Développer l’offre en espaces verts dans les quartiers carencés Créer de nouveaux parcs publics (jardin François 1 er , parc du quartier des casernes et des Hauts de Sainte Radegonde…) ; Faire de la Gloriette un grand parc métropolitain ; Préserver les cœurs d’îlot végétalisés. Promouvoir l’architecture bioclimatique ; Développer le réseau de chaleur pour alimenter les grands équipements et les projets urbains en énergie renouvelable ; Traiter les immeubles les plus énergivores dans le cadre du dispositif d’aide existant ; Qualité de l’air : renforcer l’attractivité des circuits de déplacements piétons et cyclables. Ne pas inscrire de nouvelles zones à urbaniser par rapport au PLU de 2011 ; Produire la totalité de l’offre de logements à l’intérieur de l’enveloppe urbaine ; - par restructuration et densification des espaces bâtis existants (Monsoudun, Menneton, Saint-Sauveur…) ; - en urbanisant certains espaces libres à l’intérieur de l’enveloppe bâtie (Casernes, les Hauts de Sainte-Rade- gonde…). Préserver la zone agricole et ne pas étendre l’urbanisation de la ville au-delà de ce qu’elle était programmée ; Favoriser l’installation de porteurs de projets agricoles ; Intégrer l’agriculture dans le projet du parc de la Gloriette ; Maintenir et développer le maillage de jardins familiaux. Apaiser l’environnement sonore en favorisant notamment les mobilités douces ; Agir sur l’infrastructure autoroutière pour diminuer son impact sur les riverains ; Mettre en place des espaces tampons entre la source de bruit et les bâtiments ; Poursuivre les interconnexions de réseau d’eau potable à l’échelle de l’agglomération. Crédit photos : Ville de Tours - V. Liorit

UNE VILLE QUI FAVORISE LE BIEN-ÊTRE · de la vigne qui se perpétue sur le coteau au-dessus de l’abbaye de Marmoutier ; • Une tradition de jardins familiaux qui exprime sa vivacité

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Page 1: UNE VILLE QUI FAVORISE LE BIEN-ÊTRE · de la vigne qui se perpétue sur le coteau au-dessus de l’abbaye de Marmoutier ; • Une tradition de jardins familiaux qui exprime sa vivacité

UNE VILLE QUI FAVORISE LE BIEN-ÊTRE

LES OBJECTIFS DU PADD

CONSTATS• Une ville qui se caractérise par la forte présence du végétal, la qualité de ses nombreux parcs et jardins

dont le maillage reste à étoffer, à Tours Nord notamment ;• Plus de 40% de la population exposée à une pollution sonore moyenne supérieure à 65 dB(A),

dont les transports routiers sont la principale source ;• Une qualité de l’air extérieur globalement bonne mais des dépassements ponctuels mesurés ;• Une commune très émettrice de gaz à effet de serre (près de 490 000 tonnes d’équivalent CO2 par an)

et consommatrice d’énergie (plus de 260 000 tonnes d’équivalent pétrole par an) (source : Lig’air 2015) ;• Une activité agricole présente dans la plaine de la Gloriette et sur le plateau Est (400 hectares) et une culture

de la vigne qui se perpétue sur le coteau au-dessus de l’abbaye de Marmoutier ;• Une tradition de jardins familiaux qui exprime sa vivacité à travers les nombreuses demandes

(1326 jardins familiaux sont gérés par la Ville).

RENFORCER LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES POUR FAIRE PLUS DE PLACE À LA NATURE EN VILLE

UNE VILLE QUI AGIT POUR LA QUALITÉ DE L’AIR ET LES ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

UNE CONSOMMATION D’ESPACE MAITRISÉE

PRÉSERVER L’AGRICULTURE DE PROXIMITÉ

CONFORTER UN CADRE DE VIE APAISÉ ET FAVORABLE À LA SANTÉ

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• Mailler le territoire en espaces verts publics complémen-taires et assurer leur mise en réseau ;

• Développer l’offre en espaces verts dans les quartiers carencés Créer de nouveaux parcs publics (jardin François 1er, parc du quartier des casernes et des Hauts de Sainte Radegonde…) ;

• Faire de la Gloriette un grand parc métropolitain ;• Préserver les cœurs d’îlot végétalisés.

• Promouvoir l’architecture bioclimatique ;• Développer le réseau de chaleur pour alimenter les grands

équipements et les projets urbains en énergie renouvelable ; • Traiter les immeubles les plus énergivores dans le cadre

du dispositif d’aide existant ;• Qualité de l’air : renforcer l’attractivité des circuits de

déplacements piétons et cyclables.

• Ne pas inscrire de nouvelles zones à urbaniser par rapport au PLU de 2011 ;

• Produire la totalité de l’offre de logements à l’intérieur de l’enveloppe urbaine ; - par restructuration et densification des espaces bâtis

existants (Monsoudun, Menneton, Saint-Sauveur…) ;- en urbanisant certains espaces libres à l’intérieur de

l’enveloppe bâtie (Casernes, les Hauts de Sainte-Rade-gonde…).

• Préserver la zone agricole et ne pas étendre l’urbanisation de la ville au-delà de ce qu’elle était programmée ;

• Favoriser l’installation de porteurs de projets agricoles ;• Intégrer l’agriculture dans le projet du parc de la Gloriette ;• Maintenir et développer le maillage de jardins familiaux.

• Apaiser l’environnement sonore en favorisant notamment les mobilités douces ;

• Agir sur l’infrastructure autoroutière pour diminuer son impact sur les riverains ;

• Mettre en place des espaces tampons entre la source de bruit et les bâtiments ;

• Poursuivre les interconnexions de réseau d’eau potable à l’échelle de l’agglomération.

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