Petites Autobiographie

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Classe de 3Ade Mme Veillas

Année scolaire 2012-2013

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Un prénom qui en dit longPage 3

Souvenirs d’enfancePage 17

Ma madeleine de ProustPage 28

DoudousPage 37

Photographies d’enfancePage 42

Lieux mythiquesPage 55

Un événement historiquePage 63

Je me souviensPage 68

J’aime… je n’aime pasPage 71

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Un prénom qui en dit long

Je m’appelle Emilie.Emilie est un prénom féminin

antique, d'origine romaine. Il a plusieurs variantes comme Emile, Emilia etc. Ce prénom provient du latin Aemilia, féminin d'Aemilius, qui signifie rival. Ma fête est le 19 septembre d’ailleurs, mes parents ont tendance à l’oublier.

Mes parents ont décidé de m’appeler ainsi par rapport à une Sainte Aveyronnaise car la famille de mon père vient de cette région.

Si j’avais été un garçon, j’aurais dû me nommer Benjamin car ma mère trouvait cela joli. Quand j’étais petite, je voulais m’appeler Alice car selon moi ce prénom était très joli, et ça rappelait Alice au pays des merveilles, un film que j’aime beaucoup. Par contre s’il y a bien un prénom que je n’aime pas du tout c’est Léa, je trouve que c’est très banal et sans personnalité.

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Quand j’étais petite, on me surnommait « Mimi Cracra » car je me salissais assez souvent, j’aimais bien jouer avec la terre, etc…. Sinon, j’ai pour deuxième prénom Marie en rapport avec la mère de Jésus et pour troisième prénom Anne qui est le prénom de ma marraine.

En fin de compte, j’aime beaucoup mon prénom, petite, j’aimais que l’on fasse référence au conte musical « Emilie jolie » de Philippe Châtel. Je trouve que je corresponds bien à ce prénom et le fait que je m’appelle Emilie en lien avec une Sainte me plait beaucoup.

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Mon prénom… Pas très répandu, n’est-ce pas ? Je me suis souvent posé des questions comme : pourquoi suis-je le seul de ma classe à m’appeler comme cela ? Pourquoi ce nom et pas un autre ? Un jour, je ne pouvais plus garder cela pour moi, j’ai voulu savoir l’origine de mon nom et comme on peut s’en douter, il n’y avait eu

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aucune méthode pour le choisir. Pas celui du saint du jour, ni de liste. Je ne connais pas les circonstances, ni la durée du choix mais en tout cas maintenant que je connais la simple histoire de mon prénom, je vois bien que je n’aurais pas pu m’appeler autrement. Tout le monde n’a pas une histoire derrière son prénom ce qui, à mon avis, perd de la valeur comparé à ceux qui en ont une, je ne dis pas qu’il faut absolument une histoire mais c’en est toujours une à raconter en plus… La mienne ? Elle est simple à vrai dire : j’ai eu la chance et en même temps la malchance de ne connaître que deux de mes quatre grands-parents, certains en connaissent peut-être trois ou deux comme moi ou moins encore. Mais moi, en souvenir de la disparition de ma grand-mère paternelle et de mon grand-père paternel, mes parents m’ont donné leurs deux prénoms en héritage. Ils s’appelaient Louise et Bernard, ce dernier aurait voulu un petit-fils mais il n’aura pas eu le temps de me connaître, mais on m’en raconte des histoires sur lui, on se serait bien entendu. Ma grand-mère,

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elle, on m’a dit qu’elle avait le même caractère que ma mère, je vois donc bien à quoi elle ressemblait. Je me demande comment aurait été la vie s’ils étaient encore là…

Tanguy… Maintenant, j’aime bien ce prénom, mais lorsque j’étais petit, je ne l’aimais pas et je voulais m’appeler Nicolas.

La raison ? Je ne la connais plus. Mais j’imagine que je connaissais un Nicolas sympa et que j’avais l’impression que ce prénom était populaire. Alors que je ne connaissais aucun Tanguy et que ce n’était pas un prénom très connu.

Ce prénom plaisait déjà à mes parents à la naissance de ma sœur, quatre ans plus tôt. D’ailleurs, si ma sœur avait été un garçon, elle se serait appelée Tanguy.

Mes parents cherchaient un prénom plutôt court qui s’accorde

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avec notre nom de famille, un peu difficile à prononcer. Ils ont tout de suite accroché avec Tanguy qui sonnait bien et ne leur rappelait personne de connu ou de leur connaissance. Ils ne voulaient pas avoir d’a priori.

A ma naissance, le prénom Tanguy leur plaisait toujours. Ils ont hésité avec les prénoms Théo et Clément.

Mais, ils entendaient trop de « Théo » aux parcs de jeux pour enfants lorsqu’ils accompagnaient ma sœur.

Et Clément était le nom que ma sœur avait donné à son poupon préféré. Alors, ils ont eu peur de l’amalgame entre la poupée et moi.

Finalement, je m’appelle Tanguy et mon deuxième et troisième prénom sont Théo et Clément.

Dommage que maintenant que j’aime mon prénom, il y ait eu ce film « Tanguy » qui raconte l’histoire d’un

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adulte qui reste longtemps chez ses parents… c’est même devenu une expression : «  Il ou elle fait son Tanguy ».

Alors, j’ai parfois le droit à une réflexion, mais ce n’est pas grave… j’aime bien ma famille mais je serai indépendant plus tard. Ce n’est pas le prénom qui fait ce que vous êtes !

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Le choix du prénom d’un bébé est un choix crucial pour les parents. Trop long, trop court, ne sonne pas bien, ne fait pas plaisir aux deux parents, le prénom d’une grand-mère, d’une tante, un garçon, une fille, tant de choix et de variantes que c’en est un vrai casse-tête. Moi, je m’appelle Inès. Mes parents sont tombés d’accord en me donnant pour prénom un dérivé espagnol celui de mon arrière-grand-mère qui s’appelait Agnès. Si j’avais été un garçon, je me serais appelé Arthur, comme mon

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arrière-grand-père. Quand j’étais petite, je n’étais jamais contente de mon prénom. A chaque fois que j’entendais un prénom qui sonnait bien, je voulais en changer. Heureusement, ces envies sont vite passées, ce n’était que des envies de petite fille. Une seule est restée, je trouve mon prénom un peu court et par conséquent, je n’ai pas de surnom ou de diminutif. C’est un des seuls reproches que je peux faire à mon prénom. Mais je n’en ai pas qu’un seul, ça serait trop simple. Mon deuxième prénom est Caroline, le prénom de ma tante. Et pour compliquer encore un peu le tout, j’en ai même un troisième, Frédérique, le dérivé féminin de Frédéric, mon parrain. En fin de compte, je pense que mon prénom n’est pas si mal… Assez original mais pas trop, avec tous les prénoms possibles, je ne me plains absolument pas du choix de mes parents !

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Mes parents ont choisi le prénom Garance car Papa est allé voir “Les Enfants du Paradis” au cinéma et l'actrice principale s’appelle d’un prénom inconnu des français... “Garance, comme la fleur". Ce prénom vient à l’origine d’une racine de plante dont la couleur est rouge-orange et servait à colorer les pantalons des soldats de Napoléon.

Mes parents l’ont choisi car c’était original et peu connu à l’époque. Maman n’a vu ce film qu’il y a dix ans mais ce prénom l’a inspiré et ils avaient des amis ayant une fille nommée Garance.

Quand Maman était enceinte, elle a rencontré une jeune femme très belle avec un très grand sens de l’humour nommée Elvire, elle trouvait que ce prénom avait beaucoup d’allure mais pour Papa, c’était un NON catégorique.

J’aurais détesté m’appeler Clémentine, je n’aime pas du tout ce prénom et je n’ai jamais eu d’amie ou

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je n’ai jamais rencontré de personne s’appelant qui soit gentille ou belle ou intelligente, et je n’aime pas les prénoms de fruits.

J’aurais adoré m’appeler Hortense ou Emma car ces deux prénoms sont originaux et beaux, et surtout j’ai eu deux grandes amies s’appelant Emma et Hortense.

Pour mon surnom, je n’en ai jamais vraiment eu car j’ai toujours détesté ça et Maman m’a toujours dit qu’elle avait aussi choisi Garance car on ne pouvait pas donner de surnom. Mais j’ai eu quelques amies qui ont réussi à en venir à bout et à m’appeler Gaga ou Gagou mais je n’ai jamais vraiment aimé ces surnoms donc j’y ai mis un terme. Au Pays de Galles, le prénom Garance est vraiment très dur à prononcer et il est très souvent écorché donc une des tutrices de mon pensionnat a inventé Gigi (dgi-dgi), surnom que j’ai beaucoup apprécié et je m’y suis très bien habituée. Mon deuxième prénom est Marie car

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comme mon premier prénom n’en était pas un, maman a voulu me donner un prénom connu et rappelant ma religion et surtout, ma grand-mère est très pratiquante.

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Je m'appelle Emma, prénom très commun. C'est mon père qui a eu l'idée de ce prénom. Il l'a choisi en référence à « Emma Peel », célèbre personnage et héroïne de la série télévisée « Chapeau Melon et bottes de cuir ».

Mon père était un grand fan de la série, et aimait beaucoup ce prénom. Il a donc fait part de cette idée à ma mère, qui a tout de suite été d'accord, elle a trouvé le prénom très beau, même s'il est commun, et qu'à l'époque il était énormément donné.

Ma mère, elle, aimait beaucoup le prénom  « Gabrielle », mais elle s'est quand même résolue à choisir

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« Emma » car mes parents voulaient un prénom entièrement féminin.

Et justement, comme par hasard, « Gabrielle » est mon prénom préféré, j'aurais vraiment aimé m'appeler comme ça. Cependant, je ne suis pas mécontente de m'appeler Emma.

Par contre, un prénom que j'aurais détesté avoir, c'est bien « Monique » ! La grand-mère de ma cousine s 'appelle comme ça, la pauvre, et je trouve ce prénom affreux. Je trouve qu'il donne un air vieux et méprisant. C'est peut-être un peu dur.

Quant à mon surnom, eh bien... Je n'en ai pas. De toute façon avec Emma, il n'y a pas beaucoup de choix... On m'a déjà surnommée Emminou, Emm's, mais ça n'a jamais duré.

Je n'ai pas ni de deuxième ni de troisième prénom. Juste un, Emma, et c'est mieux comme ça. Mon prénom ?

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Il est normal, il est commun, mais il me correspond, et c'est le principal.

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Je m’appelle Chloé. Je trouve que c’est un très joli prénom qui se porte à tout âge.

A ma naissance, mes parents ne savaient toujours pas comment m’appeler. Ils hésitaient entre Lucie et Chloé. Alors mon père se pencha au-dessus du tout petit bébé que j’étais et chuchota « Lucie, Chloé, Lucie, Chloé, Lucie… ». Soudain, je bougeai. Mon père venait de dire «Chloé ». Le choix était fait.

Aujourd’hui, j’ai quelques surnoms comme « clo » ou « cloclo » pour certains cousins, « coco » ou « coco qui boit du lait » pour d’autres, et « Ginette » pour quelques copines.

Mon deuxième prénom est Marie car mes grands-mères s’appellent Marie-Thérèse et Marie-Antoinette.

J’aime beaucoup mon prénom et je ne me vois pas m’appeler autrement.

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Je dois mon prénom, Charlotte, en grande partie à ma grand-mère. Car pour mon père, sa mère était un modèle, il a donc décidé avec l’accord de ma mère, bien entendu, de m’appeler ainsi. Mais la réflexion a été, d’après mes parents, très longue. Ma mère a dû consulter avant de nombreux dictionnaires de prénoms. Mon prénom me plaît, je ne me verrais pas m’appeler autrement. Mes parents ont failli m’appeler Carla, c’est un prénom qui s’approche du mien et il me plaît donc également. J’aurais détesté porter un prénom composé. Très peu me plaisent, je les trouve lourds. Mes proches me surnomment Lolott sans « e » à la fin car je trouvais ça plus original à l’écrit. J’ai remarqué quelque chose d’amusant concernant mes autres prénoms et ceux de ma mère, ils ont les mêmes composés, les miens sont Marianne et Joséphine et les siens Marie et Joseph.

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Moi, je m’appelle Maxime. Mes parents ont hésité entre trois prénoms je crois. J’ai failli m’appeler « Maximilien », mais je préfère « Maxime », je trouve que ça sonne mieux. Je me rappelle qu’étant petit je voulais m’appeler « Sacha » parce qu’à l’époque je regardais Pokémon et le héros avait ce nom.

Sinon j’ai plusieurs surnoms, « max », « grand max », « maxou » et d’autres plus anciens que j’ai oubliés. Mon deuxième prénom est « Abdelmadjid » et mon troisième « Julien ». Tous ces prénoms, je les aime bien mais celui que je préfère, c’est mon vrai, mon vrai prénom, MAXIME.

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Mon prénom je le trouve très original, car ce n'est pas tous les jours que je vois des gens qui s'appelle

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Freya, d'ailleurs je n'en ai jamais rencontré !

J'ai vu des Pria, Frida mais jamais Freya.

Quand je suis née, je n'avais pas de prénom pendant une journée car mes parents ne s'attendaient pas à me voir arriver si tôt, je suis prématurée de cinq mois. C'est mon père qui a choisi mon prénom. J'aurais détesté m'appeler Astrid ou ce genre de prénom qui font vieux.

J'ai plein de surnoms différents, comme Free, Féfé, Yaya, Nicki, Ma belle et d'autres encore. Free et Féfé c'est comme cela qu'on m'appelle la plus part du temps. C'est ma tante qui a trouvé Féfé et Free c'est des amis.

J'ai également d'autres prénoms qui sont Hélène, en hommage à ma grand-mère et Jessy que mon frère a choisi.

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Quand j'étais plus petite, je n'aimais pas du tout mon prénom, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais jamais rencontré d'autres Freya. Maintenant, je l'aime beaucoup car il est très original et je me dis que je suis unique.

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Il y a des jours où on se pose des questions comme ça, plus ou moins existentielles, ou tout simplement idiotes et dépourvues d’intérêt. Enfin, tout ça reste subjectif, je ne peux juger que selon mon propre point de vue et n’être objective aux yeux des autres, mais bon, je suppose que c’est arrivé à tout le monde de se remettre en doute, de se poser des questions sur soi-même, à commencer par l’identité qui lui est propre… Il est vrai qu’avant qu’on me le demande, je n’avais jamais cherché d’où venait mon prénom, je veux dire pourquoi il avait été choisi.

Je ne connais que trop son origine, pour avoir suffisamment étudié

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diverses cultures et mythologies, mais pourquoi m’avoir donné un prénom égyptien... ?  Isis  …

J’avais subi des moqueries à certains moments de ma vie, c’était déplaisant et cela m’avait rendu mal à l’aise, mais il faut croire que la plupart des gens qui se moquent ne sont que des idiots profonds qui ressentent le besoin d’insulter pour s’affirmer… Dans ces moments-là, j’aurais voulu posséder un autre prénom, qui aurait été courant, n’importe lequel à partir du moment où il l’était, comme ça, personne n’aurait pu commenter et raconter des absurdités.

Bien sûr, je suis allée voir mes parents pour leur demander pourquoi ce prénom. J’aurais préféré ne pas être si curieuse. Mon père m’a bêtement répondu que c’était parce que la Déesse Isis avait sauvé son père… Je crois qu’à ce moment-là, j’ai dû afficher une mine déconfite car il m’a regardée, intrigué, comme s’il venait de dire une bêtise. « Papa… Isis n’a pas sauvé son père mais son frère…, lui ai-je tout simplement

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répondu » Et lui, tentant de se rattraper m’a répliqué tranquillement : « Oui, je voulais dire son frère, et on t’a donné ce prénom pour que tu gardes en tête que la famille c’est précieux et qu’il faut savoir faire des sacrifices pour elle, notamment si la vie de ton frère vient à être menacé comme celle d’Osiris ! »

Ah oui … C’est sûr que tu es parfaitement crédible sur ce coup-là, papa ! Enfin, ce moment m’a plus fait rire qu’autre chose, même si j’aurais souhaité qu’il y ait vraiment une attention derrière tout cela… Et de toute façon, si mon prénom ne plaît pas à quelqu’un, qu’il retienne en tête que je suis parfaitement fière de porter à présent le nom d’une Déesse et qu’il soit heureux de connaître une fille portant ce prénom, car il n’est pas prêt de recroiser une Isis !

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Souvenirs d’enfance…

Durant mes quinze ans de vie, comme tout le monde, j’eus beaucoup de chagrins, mais celui-là, je m’en souviens particulièrement car, selon moi, ce fut le premier. Je venais d’avoir cinq ans. Tous les ans, mes grands-parents paternels organisent une fête familiale appelée le Recatou. Tous mes grands-oncles, grands-tantes, oncles, tantes, cousins, cousines, sont présents.

Je m’en souviens comme si c’était hier : c’était dans une salle, et comme chaque année, les petits enfants (cousins, cousines et ma sœur) préparaient une danse. Sauf que, pour une fois, mes cousines et ma sœur, plus âgées que moi, ont refusé que je fasse la danse avec elles. Elles disaient que j’étais trop petite, et en plus, je n’avais pas le même costume qu’elles. Mais moi, je répétais les pas de la danse pour la faire quand même. Malheureusement, quand la musique a démarré, ma sœur m’a dit que c’était impossible que je la fasse alors

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je me suis mise à pleurer car faire cela me tenait vraiment à cœur. En effet, je la connaissais par cœur et à cet âge-là, on n’aime pas entendre qu’on est trop petit pour faire quelque chose dont on est capable. J’avais une personnalité assez têtue et je n’avais pas l’habitude que l’on me dise non. J’ai beaucoup pleuré ce jour-là, et, pour me calmer, ma mère m’a prise dans ses bras.

Il faut un début à tout, et ce jour fut le début de mes chagrins.

E. R.________________________________

J’étais chez mes grands-parents au mois d’août vers l’âge de dix mois, je ne marchais pas encore. Ni debout, ni à quatre pattes. Ils attendaient patiemment le moment où je me mettrais à avancer par moi-même. Nous étions dans le jardin lorsque tout à coup, tandis que j’étais assise par terre, je me mis à marcher à quatre pattes. Mais ce ne fut pas leur

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plus grande surprise. Le moment où ils furent le plus étonnés fut le moment où ils virent que je ne marchais pas en avançant mais en reculant ! Toute ma famille se demandait quand je réussirais enfin à trouver la marche avant. Pendant des semaines et des semaines, je marchai à reculons. Puis un jour, durant l’hiver, je réussis à marcher debout, cette fois-ci dans le bon sens. Tout le monde fut heureux et ce jour de décembre resta dans les mémoires. Heureusement aujourd’hui je marche très bien dans les deux sens, à quatre pattes ou pas !

M. B.________________________________

C’était il y a une petite dizaine d’années, lorsque j’allais, tous les jours, au jardin d’enfants. Là-bas, j’avais énormément d’amis. Tout le monde m’adorait du peu que je me souvienne. Et c’est aussi là-bas que j’ai rencontré mon premier « Grand Amour ». J’aimerais beaucoup vous

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dire comment il s’appelait, mais faudrait-il que je m’en souvienne ! D’après moi, il s’appelait Thomas, mais ma mère est persuadée qu’il s’appelait Matthieu. Bref, nous étions inséparables. Nous passions nos journées ensemble. Je me souviens d’un mardi gras où il était déguisé en pirate et moi en coccinelle. C’est un des plus nets souvenirs que j’ai. Je me souviens aussi que nos mères étaient amies. J’allais donc souvent chez lui et lui aussi venait à la maison. La chose la plus drôle, si on peut dire ça comme ça, c’est que lorsque nous étions petits, sa mère attendait un enfant. Une fille plus précisément. Puis nous nous sommes éloignés, chacun dans une école différente… Et quelques années plus tard, lorsque j’étais dans la rue avec ma mère, nous le croisâmes, lui, sa mère et sa sœur. Vous ne devinerez jamais comment elle s’appelle ! Marion ! Et sa mère nous expliqua que c’était lui qui avait demandé à ses parents que l’on appelle sa sœur comme ça. J’ai trouvé ça plutôt drôle, mais quand je me rappelle de lui, je me dis que c’est sûrement avec lui que ce sont

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déroulés mes meilleurs souvenirs d’enfance.

M. P.________________________________

J’étais chez moi devant la télévision avec mon chat quand je me suis rappelé la plus grande peur de ma vie. Cette nuit-là, je dormais normalement quand mon petit frère hurla : mon chat qui avait disparu trois jours plus tôt était revenu sur le lit de mon frère. Il était dans un piteux état, les poils collés, les yeux jaunes et miaulant de toutes ses forces. Ma mère l’amena chez le vétérinaire. Il avait frôlé la mort, il avait mangé de la mort au rat. Il fut sauvé par la vétérinaire et vit encore avec nous.

A. B.________________________________

Lettre A Ma Soeur

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Il y avait bien longtemps maintenant que cette soeur de coeur n'avait pas été aussi proche de moi et pourtant ça faisait aujourd'hui plusieurs mois que la distance entre nos deux pays nous avait séparées mais pourtant je n'oublierai jamais son visage. Comment pouvons-nous oublier une personne avec qui nous avons passé la majeure partie de notre temps ?

Alors que je cherchais des vêtements en haut de ma garde robe, un châle couleur camel tomba à mes pieds. Je le reconnus, c'était celui de Christelle, je le ramassai et le sentis.

L'odeur de ma soeur n'était plus trop présente mais le fait d'avoir son châle entre les mains et tout près de mon nez me rappelait les jours où elle venait chez moi. On restait dans ma chambre à grignoter des brownies ou toutes sortes de nourritures pleines de calories et de sucre et on discutait pendant de longues heures, on restait devant l'ordinateur à regarder des

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vidéos des Mindless Behavior et on les commentait :

“Qu'est ce qu'il est beau, Prodigy !!!”

Je n'aurais jamais pensé qu'un simple châle m'aurait emportée dans un tel souvenir.

F. K.________________________________

Ce souvenir reste assez confus. Et pour cause, il s’agit de mon tout premier souvenir. J’étais en maternelle, en petite section et ma maîtresse s’appelait F. H. J’avais beaucoup aimé cette maîtresse car elle était très attentionnée avec ses élèves et très patiente. Il est vrai que j’ai mis du temps pour me souvenir des détails de l’activité proposée en classe ce jour-là. Finalement, j’ai retrouvé la mémoire en fouillant dans un carton pour retrouver le petit morceau de pâte à sel que j’avais offert à mes parents. Ce jour-là, je me rappelle avoir travaillé la pâte avec

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mes petites mains d’enfant pendant longtemps. Quand j’ai enfin décidé que j’en avais assez, j’ai appuyé de toutes mes forces au milieu pour y laisser l’empreinte de ma petite main dodue de bébé. Après avoir disposé quelques graines de haricots rouges tout autour, j’étais particulièrement fière du résultat ! Cela peut paraître un peu disproportionné avec le recul, mais j’étais petite et cela m’avait fait tellement plaisir de l’offrir à mes parents, accompagné d’un petit poème !

I. L.________________________________

Un souvenir enneigé

Il y avait longtemps que le petit garçon que j’avais été n’existait plus pour moi quand un ami me remontra cette photo de classe d’enfance. C’était pendant les fêtes, en hiver, et il neigeait beaucoup. Sur cette photo, on me voyait à trois ou quatre ans

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avec mes anciens camarades de classe, on voyait par la fenêtre un paysage enneigé et cela m’a rappelé tout le déroulement de cette journée une fois la photo prise. Quand on est plus petit et qu’il fait froid, on ne sort pas vraiment mais ce jour-là, c’était sans doute la première fois que je découvrais cette sensation… La neige craquant sous ses pieds, le sol un peu glissant, les boules de neige, je retrouve exactement les mêmes sensations que je vivais à l’époque. Le froid, la première fois que l’on fait ou ressent une telle surprise de découvrir un paysage blanc, les arbres sans feuilles, les premières batailles qui, pour moi, étaient presque épiques. Mon premier contact avec la neige. Ce qui m’a étonné, c’est que ce souvenir n’a duré qu’une seconde mais c’est comme s’il avait toujours été là… en nous.

L.-B. R.-C.________________________________

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Lorsque je suis rentrée à l’école élémentaire à Rueil Malmaison, je venais de déménager d’où j’avais commencé « ma vie », là où j’avais mes copains, copines et ma famille. Donc en entrant dans cette nouvelle école, je ne connaissais personne, j’étais pétrifiée et je me sentais au départ très exclue. Surtout le jour de la rentrée des classes, je voyais avec ma mère (mon père s’occupait de la rentrée de ma petite sœur) sur un panneau les noms et prénoms des élèves avec qui je serai pendant un an, mais évidemment ils ne me disaient absolument rien. Je me rappelle même avoir eu une montée de larmes et d’avoir demandé à ma maman de faire demi-tour tellement j’avais peur.

Mais finalement au bout de cette première journée, j’étais très contente et je m’étais déjà fait des copains et des copines. Il faut dire qu’à cet âge-là nous sommes en général assez sociables !!!

E. P.

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Le toboggan

Il y avait longtemps que la petite fille que j’avais été n’existait plus pour moi, quand un soir de décembre je passais avec mon père et ma sœur en voiture devant notre ancienne résidence. On avait déménagé lorsque j’avais cinq ans. Cela faisait donc neuf ans que je n’avais pas revu cet endroit. En repassant devant, plein de souvenirs ressurgirent et m’envahirent, notamment un. J’étais avec ma petite sœur, ma grand-mère et des copains au toboggan de la résidence. C’était un toboggan jaune situé en dessous d’un grand sapin. Je me rappelle qu’au bout de deux, trois descentes, j’avais les mains et les fesses toutes collantes à cause de la sève quand ma mère arriva du travail sur son scooter. Je montai dessus avec elle pour les dos d’ânes à l’entrée de la résidence…

Une fois les souvenirs partis comme ils étaient venus, je sentis des

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larmes me submerger, je restai mélancolique quelques instants puis pensant à la prochaine fois où je passerai devant cette résidence et au prochain souvenir que je pourrai ressentir, j’esquissai un petit sourire.

E. P.________________________________

« On déménage »

…Même encore aujourd’hui ces mots résonnent dans ma tête. Ils pourraient paraître sans grande importance à présent, le temps ayant grandement eu l’occasion de s’écouler depuis ce jour. Et pourtant, il m’arrive encore de penser à ce déménagement… Il faut croire que les souvenirs d’enfance ne sont pas tous si radieux qu’on peut le penser.

Lorsque mes parents m’avaient annoncé la nouvelle, je me souviens avoir ressenti en moi un vide … Un

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vide qui me semblait incomblable, comme si une partie de moi venait de s’être effacée, détruite, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. C’était étrange : jamais je n’avais éprouvé une telle émotion avant ce jour, j’en suis sûre, à aucun autre moment.

Lorsque j’essaye de me remémorer tout ceci, ce ne sont pas de simples souvenirs vagues, brouillés et annihilés au fur à mesure que les jours s’écoulent qui surgissent mais des sensations précises : mon cœur qui s’était comprimé dans ma poitrine, les larmes qui n’en finissaient plus, continuant de perler malgré les efforts réalisés pour les stopper, mes cris rageurs saccadant ma respiration… Repenser à ces anciens sentiments me rappelle la profonde tristesse ressentie en ce jour fatidique.

Même aujourd’hui, même maintenant, lorsqu’on vient de nouveau m’annoncer qu’on déménage, il m’arrive de retrouver

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subitement les mêmes impressions, cette même souffrance à quitter un monde de bien-être, créé avec des personnes proches, en plusieurs heures, jours, semaines, mois, voire années, qui s’effondre en à peine une seconde.

I. M.

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Ma madeleine de Proust

Les car-en-sac

Quand j’étais petite, je mangeais tout le temps des car-en-sac, des petits bonbons de différentes couleurs, avec un goût légèrement semblable au réglisse. J’en mangeais dans mon ancienne maison. Tout cela pour dire que je n’en avais jamais remangé, jusqu’à la semaine dernière. J’étais dans un magasin, accompagnée d’une amie lorsque je vis ces petits bonbons. Rien qu’à la vue de ces derniers, une sensation étrange, enfouie depuis des années me revint… La couleur de ces sucreries me rappela qu’étant petite j’adorais les trier pour savoir lequel je préférais ! Je me souvins aussi qu’ils avaient tous le même goût. Ou peut-être que je préférais les bleus, non les blancs !

Je voulus me rappeler leur goût exact, je décidai donc d’en prendre un paquet. Le froissement du sachet me

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rappela quelque chose d’ancien que je ne saurais définir. Je payai à la caisse et récupérai mon paquet.

Lorsque je l’ouvris, l’odeur qui me monta au nez eut un effet de retour vers le passé, comme si tout à coup, je redevenais enfant. J’en goûtai un et ce fut encore plus flagrant ! Cette sensation me rappelait le dimanche : je me revis en train d’en manger avec mon papa.

Je le revois encore, arrivant et mélangeant tous les tas de couleurs que j’avais soigneusement faits pour en prendre une grosse poignée et l’engloutir en une seule fois pendant que moi, je goûtais une par une les petites confiseries pour connaître mes préférées.

Cependant, je me rappelai ne pas avoir toujours été comme ça et avoir parfois ouvert un petit paquet (car ils étaient toujours dans de petits paquets) et en manger sans compter.

Je revins chez moi et me mis à trier à nouveau les petits bonbons de mon enfance, comme si j’étais redevenue petite, les goûtant les uns à la suite

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des autres, me rendant finalement compte qu’ils avaient tous le même goût… !

M. B.___________________________

Douce odeur de cannelle

Cette semaine je suis partie en vacances chez mes grands-parents. Ils habitent une grande maison dans un petit coin tranquille à côté de Limoges. Je suis à l'étage, en train de parler avec ma cousine lorsque notre grand-mère nous appelle pour prendre le goûter. Au moment de descendre les escaliers pour aller dans la cuisine, une délicieuse odeur de brioche et de pain d'épices se fait sentir. J'ai l'impression, à travers cette odeur, de croquer la brioche à pleines dents et de sentir le gâteau aérien sur ma langue. Mais le mieux, c'est l'odeur du pain d'épice. Un mélange de miel et de cannelle. Soudain, des bribes de souvenir me

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reviennent en mémoire. J'entends des bruits de papiers froissés et des rires d’enfants et toujours cette même odeur de pain d'épices. J'essaye de m'imprégner un peu plus de l'odeur des épices, comme pour faire remonter à la surface le souvenir. Après quelques minutes, il apparaît enfin.

Je descendais ce même escalier en compagnie de mes frères et de ma cousine. Nous nous bousculions pour arriver le plus vite possible en bas car comme vous l'aurez sans doute deviné, nous étions le soir de Noël. Une fois arrivés dans le salon, nous découvrîmes un magnifique sapin de noël brillant de mille feux et à son pied des dizaines et des dizaines de cadeaux. Toute la famille était réunie et sur la table un énorme pain d'épice encore tout chaud nous attendait. Nous nous précipitâmes vers les cadeaux et avec un grand sourire aux lèvres, nous commençâmes à les ouvrir. Sous mes mains je sentais le papier cadeau doux et lisse que je m'empressais de déchirer. Ensuite, lorsque tout le monde eut ouvert ses

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cadeaux, on se dit merci et on s'embrassa. Nous nous mîmes alors à table et nous dégustâmes le pain d'épices, entourés de nos cadeaux.

C'est en repensant à ce merveilleux souvenir que je m'assois à cette même table pour de nouveau manger du pain d'épices.

J. F.

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Le poulet de Noël

Je croyais l’avoir oublié, jusqu'à ce que des amis de mes parents préparent un poulet. Avant qu’il arrive sur la table, je sentais déjà une odeur chaleureuse qui émanait de la cuisine. Puis quand le poulet fut dans mon assiette, je vis le poulet doré et coulant de gras. Le goût de ce poulet ne fit que raviver davantage mes souvenirs des dîners de Noël chez mes grands-parents. La lumière était

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tamisée et sautait un peu mais ça n’ébranlait en rien la bonne humeur et les rires des adultes mélangés à ceux des enfants. Nous ne comprenions pas les discussions ni ce qui avait causé ces rires mais pour une quelconque raison nous étions heureux. Malgré l’air glacial nous n’avions jamais froid. Mon oncle de sa grosse voix nous racontait ses fameuses blagues dont je ne me souviens plus mais qui me font encore sourire.

L. M.___________________________

Madeleine Nature

Aujourd’hui, je décide de rendre visite à ma grand-mère qui habite en haut de Rueil-Malmaison.

Je sors donc de chez moi et je me dirige vers la station pour prendre le bus. Celui-ci passe dans cinq minutes. A son arrivée, je monte dedans et il démarre.

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J’ai hâte d’arriver car, même si je vois ma grand-mère pratiquement tous les week-ends, j’ai l’impression qu’aujourd’hui, ce n’est pas un jour comme les autres. Il fait beau, le ciel est bleu et les oiseaux chantent.

J’arrive à destination au bout d’un certain temps car, comme d’habitude, il y a des embouteillages.

Je descends du bus et je me dirige vers le bâtiment où habite ma grand-mère. Dans le parc, je croise des amis d’enfance.

Arrivé sur le palier, je sonne. Elle m’ouvre la porte en souriant.

Ma grand-mère ne parle pas très bien français alors nous discutons en capverdien et aussi un peu en français.

Je me dirige vers le salon et nous commençons à parler :

- Mamie, tu vas bien ?- Oui, et toi ?- Oui, ça va très bien.- Veux-tu manger quelque chose ?

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- Non, merci, juste une madeleine nature.

Et soudain, lorsque je croque dans la madeleine que mamie m’a donnée pour mon goûter, je me souviens de la première fois où je suis parti à Dubaï avec mon père, ma belle-mère et mon cousin.

J’avais très faim mais nous étions dans l’avion et il n’y avait pas à manger.

Je me rappelle que, dans le petit sac bleu et rouge que j’avais avec moi, il y avait un paquet de madeleines natures, acheté le matin, avant de partir, chez l’épicier du coin. A cette époque, je devais avoir quatre ou cinq ans.

Puis, mes souvenirs s’arrêtent et ma grand-mère me dit :

- Tu vas bien ?- Oui, mamie. Je pensais à un

souvenir en mangeant ma madeleine. Je dois rentrer maintenant. Je reviendrai la semaine prochaine.

Quelle bonne fournée de souvenirs…

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R. B.

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Le couscous de Noël

Il y avait longtemps que la petite fille que j'avais été n'existait plus pour moi, quand il y a quelques semaines, ma grand-mère nous a invités pour déjeuner.

Elle nous avait préparé un de ses plats préférés, qui est aussi un des miens, un couscous. Lorsque nous passâmes à table, l'odeur du plat embauma toute la maison. Ma grand-mère arriva dans la salle à manger, le plat à la main. L'odeur était de plus en plus présente. Elle nous servit, puis nous commençâmes à manger. Le goût de la viande, la texture des grains de couscous, tout me rappela alors ce fameux réveillon.

Toute ma famille était présente, mon frère était âgé d'environ douze

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ans, mon cousin, lui était beaucoup plus jeune et n'avait que quatre ou cinq ans, et moi, j'en avais environ dix. L'appartement était rempli et une chaleur étouffante était présente. L'odeur du couscous était aussi dans l'air.

Lorsque nous eûmes fini le repas, avant de manger le dessert, nous décidâmes d'aller prendre l'air, histoire de nous faire digérer avant la traditionnelle bûche de Noël. Nous quittâmes alors l'appartement. Personne n'y resta. Nous faisions un tour dans les rues de Courbevoie, lorsque nous entendîmes l'église sonner les douze coups de minuit. Mon cousin était alors pressé de rentrer pour aller ouvrir ses cadeaux.

Lorsque nous entrâmes dans l'appartement, il se rua vers la pièce où se trouvait le sapin. Et à sa plus grande surprise, "il" était là, vêtu de ses beaux habits rouges. Le Père Noël était en train de déposer les cadeaux sous le sapin, mon cousin, lui, était bouche bée. Mon frère et moi, qui ne croyions plus au Père Noël, nous approchâmes de notre cousin. Le Père

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Noël donna en main propre un de ses cadeaux à mon cousin, et lui serra la main. Il nous salua et repartit. Avec mon frère, nous avions reconnu le voisin de ma grand-mère, mais cela reste un superbe souvenir. Ce fut l'un de mes meilleurs réveillons.

M. P.

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Doudous

Mon doudou n'était qu'un simple grand carré de tissu blanc que je mettais dans la bouche pour dormir. Je le trouvais doux et j'adorais son odeur (j'étais bien la seule !!!) qui me rappelait celle de la maison. Enfant, je n'arrivais pas à m'en séparer. Je l'avais tout le temps avec moi, pour dormir, pour regarder la télé, pour les voyages en voiture... Mais jamais à l'école. Peut-être parce que devant les autres, je voulais montrer que j'étais une grande fille alors qu'à la maison je m'en moquais.

Je pense qu'un doudou rassure les enfants, comme une présence bienveillante qui veille sur eux : dès que j'étais triste ou que quelque chose n'allait pas, je serrais mon doudou contre mon cœur.

Aujourd'hui, mon doudou est quelque part à la cave, je ne sais trop où et ça n'a finalement aucune importance car j'ai suffisamment de souvenirs pour me le rappeler et je pense que son odeur qui autrefois me

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ravissait me paraîtrait désormais nauséabonde. Je n'ai donc pas forcément très envie de le retrouver et préfère ne garder en tête que son souvenir agréable et réconfortant.

J. F.___________________________________Il y a bien longtemps que la petite

fille que j’avais été n’existait plus pour moi lorsque, un jour, où je rangeais ma chambre, je déplaçai mon lit et c’est alors que j’attrapai quelque chose. Au toucher, c’était assez granuleux, avec un bruit de cloche si on le secouait. Je regardai alors l’objet et je vis mon doudou d’enfance. Je touchai ses oreilles et je remarquai qu’elles étaient mâchouillées. Alors, les souvenirs me revinrent, petit à petit. Je me rappelai tous les soirs où je mordillais ses oreilles rouges pour pouvoir m’endormir. Mon doudou avait une matière granuleuse car je ne supporte pas le doux. Plus je touchais son ventre, plus les souvenirs arrivaient, je me rappelais que je cachais des gâteaux dans la poche

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avant, que je ne partais jamais sans doudou lapin, c’est comme ça qu’il s’appelle. Le retrouver m’a fait du bien, ça m’a rappelé tous ces bons souvenirs mais aussi mes angoisses de le perdre. Maintenant il continue à dormir avec moi mais je ne l’emmène plus partout.

E. R.____________________________________

Je pense qu’un doudou, quand on est enfant, ça réconforte quand on est triste ou fatigué. Mon doudou, il a toujours été comme ça. Quand on me l’a offert à la naissance, il était tout blanc, tout doux et tout propre. Aujourd’hui, c’est un ourson grisonnant qui perd ses poils ! Mais toutes ces transformations n’ont jamais changé ce qu’il représentait pour moi. Cet ourson a des petites billes de plastique dans la tête qui font du bruit dès qu’on le remue un peu. Ce bruit était pour moi comme une berceuse quand l’heure de se coucher était arrivée. Ma grand-mère

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avait tricoté un tout petit pull en laine bleue pour mon doudou, pour recouvrir son ventre trop abîmé. Mais quand je pouvais, j’enlevais ce pull parce que moi, j’aimais bien cette sensation de ma peluche un peu râpeuse contre ma joue. Je me rappelle même de ce soir, où mes parents m’ont dit que j’étais devenue trop grande pour avoir un doudou. Nous avons donc décidé que cette nuit-là, je dormirais toute seule mais qu’il resterait sur la table du salon. En plein milieu de la nuit, un orage a éclaté et j’ai eu tellement peur que je suis allée le chercher ! La nuit suivante, je me suis couchée à la condition que mon doudou passe la nuit assis sur une chaise à côté de moi ! Aujourd’hui, il est toujours dans ma chambre, posé sur une étagère, et coule une retraite bien méritée !

I. L.____________________________________

Je sentais des larmes qui commencèrent à couler sur mes joues,

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ces perles d’eau ne tardant pas à s’écraser contre le sol, mouillant celui-ci. Pourtant, derrière ces petits sanglots, je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire, un sourire certes triste mais mêlée d’une profonde mélancolie et d’un soupçon de joie…

Je serrais dans mes bras, autant que cela m’était permis, une peluche de tigre en bien piteux état. Cela pouvait être absurde aux yeux de certains, comme à ceux de mon insensible frère qui me toisait comme si j’étais une idiote profonde, à pleurer pour une peluche, mais je m’en fichais… Pour moi, le plus important, à cet instant, c’était ce doudou que je venais à peine de retrouver, après toutes ces années où il avait passé son temps caché dans mon armoire. Je humai alors ma peluche, me rappelant à quel point cette odeur de pomme caramélisée m’avait manqué, me remémorant ces longs après-midi durant lesquels je m’amusais avec. Pour finalement venir à caresser sa douce fourrure, aussi soyeuse que celle d’un chat,

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cette texture si douce, qui servait à calmer et rassurer mes douces nuits parfois perturbées par Ikelos, personnification des cauchemars lui-même…

Pourquoi finalement avoir gardé cachée cette adorable peluche qui était une trace de mon vécu, de tant de souvenirs plus ou moins amers et éphémères ? Je suppose que plus nous grandissons, plus nous avons besoin de tirer un trait sur les bons vieux souvenirs bien guimauves, pour revenir à la réalité …

I. M.

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Photographies d’enfance…

Sur cette photo, j’ai une vraie petite bouille d’ange qui reflète ma gaîté ce jour-là. J’ai les cheveux bruns, coupés au carré et tout bouclés. J’ai les cheveux retenus sur le côté avec un chouchou, ce qui me fait beaucoup penser à ma sœur que l’on coiffait de la même manière quand elle avait mon âge. Avec le temps, mes cheveux ont éclairci et sont devenus beaucoup plus raides mais je me reconnais quand même sur cette photo. J’ai aussi deux petits yeux un peu en amande très foncés que j’ai gardés même après toutes ces années. Un petit nez tout rond et un beau sourire insouciant… Je porte un pull noir et un sous pull avec un col blanc. Si je me souviens bien, cette photo a été prise à un de mes premiers Noëls. On peut même lire sur mon visage de bébé l’excitation des périodes de fête ! Il faut dire que quand j’étais petite, j’étais sacrément gâtée dans ma famille ! Mais encore

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aujourd’hui sauf que maintenant j’ai des cousins, des cousines et des sœurs et frères…

Une vraie petite princesse ! Je pense que j’étais plutôt un beau bébé quand j’étais petite… Cette photo a été prise alors que je venais juste d’ouvrir un paquet, ce qui fait que j’ai un sourire rayonnant ! Cette photo me représente très bien car c’est une des photos les plus connues de moi petite. Cette photo m’est particulièrement familière car elle est encadrée à côté de la porte de ma chambre et je la vois tous les jours.

I. L.

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Elle a été prise dans le jardin de mes grands-parents. Contre le mur du fond se trouvent les éternelles roses trémières. On peut voir, çà et là, quelques fleurs et buissons de buis. Au centre, mon grand-père pousse une grosse brouette tapissée d’un

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drap. Et, confortablement installé dans cette brouette, se trouve un joli petit bébé d’un an et demi : moi. Je tiens un couteau et une cuillère de dînette. Très enthousiaste, j’ai l’air de pousser un cri de joie.

En treize ans, j’ai beaucoup grandi. Mon grand-père, lui, a légèrement vieilli. Quant au jardin, il n’a pas beaucoup changé, juste un peu fleuri.

C. F.

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Cette photo a été prise lors d’une sortie avec ma mère. La personne à côté de moi (en rouge) est ma sœur, elle n’a pas tant changé que cela. Je ne reconnais malheureusement pas l’endroit mais je sais que c’est un photographe qui a pris cette photo. Je suppose que maman était très fière de ses deux filles et qu’elle faisait des grimaces devant le photographe pour que l’on rigole. C’était sûrement un

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mercredi, ma maman nous faisait faire des sorties car elle ne travaillait pas ce jour-là.

Sur la photo, je me situe sur la gauche. J’ai un habit que je trouve totalement ridicule. Cette photo a un style assez vieillot, un peu comme si c’était un cliché d’une autre époque (en dehors des couleurs bien sûr).Elle me semble assez kitch comme c’est souvent le cas dans les vitrines des photographes par exemple.

J’avais un an et demi et ma sœur quatre ans. A vrai dire je me reconnais bien dans cette enfant, avec son air un peu coquin et souriant. Je reconnais aussi bien ma sœur. Petite, je ne me trouvais pas très jolie, j’étais un petit crapaud avec une coupe au bol. Je ressemblais plutôt à un petit garçon, j’avais les yeux très bleus comme ma sœur, le visage rond, je n’étais pas un très gros bébé et j’étais d’une taille normale. Par contre, j’avais une petite bouche assez bizarre comme si je voulais toujours faire des bisous. Quand j’ai retrouvé cette photo dans mon ordinateur, j’ai ressenti beaucoup de nostalgie, en

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fait, j’aime bien cette photo même si les vêtements que je portais n’étaient pas forcément à mon goût.

E. R._____________________________

Je suis né à huit heures du matin le 18 mai 1998. Sur les photos prises trois ans après, on voit un petit garçon vêtu d’une fourrure polaire bleue dans un manège en train de regarder fixement le photographe. Il a les cheveux courts, le visage rond, et une silhouette normale. Ce petit garçon, c’était moi. Je trouve que j’étais habillé normalement.

Mon père avait trente-deux ans et ma mère trente ans, j’étais leur premier enfant. Je tourne les pages de l’album avec un peu de nostalgie sans vraiment reconnaître le bébé qui est sur les photos car je n’ai aucun souvenir de cette période et j’ai beaucoup changé. Cette photo avait été prise par mes grands-parents dans un parc à côté de chez eux.

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En regardant les autres pages, je reconnus mes parents qui n’ont pas beaucoup changé contrairement à moi. Après avoir fini de feuilleter l’album, je repartis la tête pleine de souvenirs et de mélancolie.

F. G.

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J’étais chez moi en train de ranger ma chambre quand je suis tombé sur une photographie de moi avec une cousine déguisée en hippy. Quand j’ai vu cette photographie de moi à l’âge de cinq ans, je me suis rappelé les costumes avec lesquels je me déguisais et ce jour-là où on était déguisés en hippy, lunettes avec les verres jaunes et bleus, salopette… J’avais les cheveux courts et une petite tête ronde, un foulard sur celle-ci. J’avais l’air heureux.

A. B.

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Cette photo... Je l'adore, je la trouve unique (non grâce à moi!). J'ai un air excité, amusé et… heureux.

Je ne suis pas sûre de l'âge que j'avais, je devais avoir entre six et sept ans, mais j'étais plutôt grande de taille. Mes traits de visage n'étaient pas si fins que ça... Quant à mes yeux, ils étaient marron foncé, et mes cheveux noirs, foncés également. J'avais une frange ! Coupe que jamais je n'accepterais avoir maintenant. Néanmoins, sans me vanter, je me trouve plutôt mignonne sur cette photo !

Mes habits... Un défilé de bleu. Je portais un débardeur et une jupe bleue, avec des étoiles bleu foncé dessus. Le plan ne permet pas de voir mes chaussures.

Je fais une grimace dessus, mais je me reconnais dedans quand même, je n'ai pas vraiment changé.

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La photo a été prise à Marseille, dans le par « Borélie » (je ne connais pas du tout l'orthographe de ce mot), en plein après-midi, mais le soleil n'était pas au rendez-vous !

Avec moi, il y a ma sœur, âgée donc à l'époque de trois ou quatre ans. Contrairement à moi, elle ne fait pas de grimace, elle a juste un léger sourire d'enfant sage, qu'est-ce qu'elle est mignonne !

C'est mon père qui a pris la photo. Ma sœur et moi étions en vacances à Marseille avec lui chez nos grands-parents paternels.

Quand j'ai retrouvé cette photo, j'ai ressenti à la fois de l'amusement et de la nostalgie (je suis TRES nostalgique).

Ça m'a fait très plaisir de retrouver une photo d'enfance, j'étais, j'étais innocente...

E. L.-G.

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La Photo De Classe

Ces photos qui nous rappellent les visages des gens qu'on a oubliés, avec qui on a passé de bons moments…

Et on ne peut s'empêcher de sourire quand on les retrouve.

Je devais avoir trois ans sur ma photo de classe de l'année 2001. Je trouve que pour une petite fille de trois ans, je paraissais plus grande.

Sur cette photo, je me trouve très chou mais la façon dont je suis habillée est totalement ridicule, aujourd'hui je n'oserais jamais mélanger le mauve avec du beige. Je peux me reconnaître sur la photo car depuis que je suis petite, j'ai toujours eu un air agité et joyeux.

Je peux reconnaître l'endroit qui est la bibliothèque de la maternelle.

Je me souviens de la maîtresse qui s'appelait Véronique.

Je peux nommer certains visages.

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Je reconnais ce garçon qui a sauté une classe en grande section car il savait lire.

Nous étions tous trop mignons et parmi tous ces visages d'enfants innocents, je suis restée en contact avec seulement deux personnes.

F. K.

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C’est en rangeant le garage que ma mère me ressortit un de mes vieux albums photos, glacé à cause de la température du garage. A la première page de celui-ci, je découvris une vieille photo abîmée que j’ai été amusée de revoir. C’était lors de notre visite à Lille pour la crémaillère de la maison de mes cousins. Grâce à la date écrite au dos de cette photo, j’ai pu me souvenir que nous y avions été en octobre 2003, alors que j’avais six ans. Sur cette photo, je suis avec mon oncle. Etant un passionné de vélo, il

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eut l’agréable idée d’accrocher le petit vélo rouge de mon cousin à son vélo et de m’emmener faire un tour dans le jardin et sur les bords du golf. Je me souviens que je sautai précipitamment du trampoline pour le rejoindre sur le vélo. Et avec mon cousin on se chamaillait pour monter dessus en premier. J’avais soigneusement rangé mon doudou « Mistigris » à l’arrière du vélo. Sur la photo, j’ai l’air concentré, essayant d’attraper les pédales qui tournaient sans cesse vu que mon oncle me tirait. Aujourd’hui, malheureusement, mon oncle s’occupe moins de moi car il est maintenant marié avec deux enfants. Je ne me reconnais sur cette photo que grâce à la couleur blonde de mes cheveux, mis à part cela, j’ai énormément grandi.

C. B.

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J’ai une photo devant moi et j’ai envie de la décrire mais je ne sais quoi écrire. On me demande de me projeter dans le passé, un voyage dans le temps mouvementé à travers de fixes photographies et de vagues souvenirs alors allons-y ! Sur cette photographie, je ne saurais juger précisément quel âge je puis avoir ce jour-là, entre deux ou trois ans peut-être. Je regarde l’objectif de l’appareil comme quelque chose d’étrange. J’ai une bonne tête, une bonne « bouille » comme on dit plus familièrement. Je porte un t-shirt bleu marine et un bas marin, blanc avec des rayures bleues. Je trouve que c’est un style un peu… original ! Je sais que c’est moi mais si on m’avait montré cette photographie sans rien me dire, j’aurais sûrement pris du temps avant de me reconnaître mais j’aurais reconnu l’ancien appartement. J’y ai vécu cinq ans mais c’est sûrement ces quelques souvenirs comme imprimés dans ma mémoire qui me provoquent le plus de nostalgie. C’est d’ailleurs, je pense, la motivation de mon photographe : avoir le souvenir des circonstances et aussi saisir et garder mémoire de

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l’instant en le photographiant. Depuis cette photo, j’ai grandi et je pose un regard différent sur ce qui m’entoure. J’ai toujours su que ce cliché était là accroché à une porte mais je ne m’étais jamais posé la question de ce qu’elle me faisait ressentir, cette photo de moi petit m’a fait grandir…

L.-B. R.-C.

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Sur la photographie que j'ai choisie, nous sommes trois. Il y a mon frère, Alexandre, ma mère et moi. A cet âge-là, j'étais plutôt mignonne. D'après la tête que je fais sur la photo, je pense que mon frère, ou bien mon père, était en train de me faire des chatouilles, car je rigole, la bouche ouverte, comme lorsqu'on m'en fait. Nous sommes aussi en pyjama, je pense que c'était donc un samedi ou un dimanche matin, après le petit-déjeuner. Je me reconnais dans la petite fille sur la photo car elle

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est souriante, joyeuse et qu'elle rigole, comme moi encore aujourd'hui.

Mon frère, présent sur la photo, a bien changé depuis cette photo. Il y a déjà le fait que quand nous étions petits, nous nous chamaillions énormément, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Nous avons bien sûr grandi, mais je pense que l'espèce de guerre qui était entre nous a cessé depuis que nous ne partageons plus la même chambre. Moi-même, je ne vois pas le rapport qu'il y a entre ces deux choses, mais on va dire que ça a cessé à partir de ce moment-là.

Aujourd'hui, les relations que j'ai avec mon frère sont plutôt bonnes, et j'espère que cela durera encore longtemps. Puis ma mère, qui est installée entre nous, a changé aussi. Elle a vieilli, comme toutes les personnes que je côtoyais à cette époque. Je lui répète d'ailleurs très souvent, sur le ton de la rigolade, évidemment. Cette photo a été prise chez moi, sur notre ancien canapé. Je le reconnais à cause de cette horrible housse que j'ai toujours détestée. Je

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pense que c'est mon père qui a pris la photo, je ne sais pas pour quelle raison. J'ai retrouvé énormément de photos de mon enfance, j'en déduis donc que mes parents aimaient prendre des photos, immortaliser certains instants de notre vie. La photographie est aussi une des passions de mon père. En retrouvant cette photo, j'ai été amusée car je fais une tête assez spéciale, et que ça m'a fait plaisir de retrouver cette photo, entre autres.

M. P.

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On ne voit sur cette photographie que le début de mon bras droit et ma tête. J’ai deux nattes, le reste de mes cheveux est détaché. Ces derniers m’arrivent à peine aux épaules, un carré. Je suis seule sur cette photo, parmi une étendue de fleurs, avec un bouquet dans les bras. Il s’agit d’une photo qui date de juin 2003, j’avais

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donc cinq ans. Il me semble mais ce ne sont que des souvenirs que c’était ma grand-mère maternelle qui prenait la photo. Par contre, je me rappelle très bien pour quelle occasion cette photographie a été prise. C’était pour un mariage, tous les invités proches des mariés devaient se faire prendre en photo dans le décor, en guise de souvenir de cette mémorable journée. Sur cette photo, je me trouve physiquement assez mignonne, malgré de bonnes petites joues.

E. P.

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Lieux mythiques

Déambulation

Cela faisait longtemps que les souvenirs que je vais évoquer n’avaient pas resurgi en moi. Un beau jour, alors que mon père et moi étions dans la voiture, nous passâmes devant notre ancienne résidence.

Je demandai alors à mon père de s’arrêter. Mon père se gara, resta dans la voiture alors que moi je m’avançai vers la résidence. Je passai d’abord à côté du parking, là où petite, mon père me mettait sur ses genoux dans la voiture pour me faire conduire avec lui. Ensuite, je passai devant l’entrée de la résidence où je vis « Gigi » une vieille dame qui donnait des bonbons à mes amis et moi. A l’entrée, il y avait toujours les deux barres que j’utilisais pour jouer au cochon pendu. Une fois dans la résidence, je regardais d’une vue panoramique tout le jardin. Et mon immeuble, le premier. Puis, tout à

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coup, tout me revint : les barbecues à la fête des voisins, le premier bac à sable avec un rond au milieu que nous utilisions comme manège pour jouer au cheval, les palmiers sur le côté où nous faisions des colliers de fleurs, des marguerites. Je me rappelai aussi du monsieur de l’immeuble 5 qui faisait peur à tous les enfants.

Plus j’avançais, plus les souvenirs surgissaient ; je m’avançais alors vers le deuxième bac à sable, lorsque je revis la cabane avec le toboggan que l’on avait détruit car c’était trop dangereux. Je revis le noyer sur le côté, là où avec mon père on allait en automne chercher des noix et quand, avec mes copines, on prenait des noix et on les écrasait sur un petit muret. Je me souvins alors aussi des fois où je suis tombée en roller sur la grande descente. J’avais besoin de toucher l’herbe, pour retrouver toutes ces sensations de bonheur. Je m’assis donc sous le palmier et mes larmes coulèrent en repensant à ces souvenirs, à toute mon enfance vécue dans cette résidence. Ce fut un moment magique lorsque tout rejaillit

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en moi : à cette époque, tout était évident. Depuis, je reviens dans cette résidence pour me remémorer tous ces souvenirs heureux.

E. R.__________________________________

J’étais en vacances dans mon pays natal. Je marchais avec des amis, on s’amusait, on passait du bon temps ensemble.

Soudain, on s’approche d’un quartier qui m’est familier mais je ne sais pas pourquoi… Nous nous engageons dans une petite allée qui est bordée d’arbres sur le côté.

Ça y est ! Elle est là, la pente où je faisais de la luge l’hiver avec mon ami, et où je me roulais dans l’herbe l’été. Sur sa droite se dresse un petit immeuble abandonné depuis longtemps...

Il y a bien longtemps que cet endroit n’existait plus pour moi. Tout, j’avais vraiment tout oublié, du moins

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c’est ce que je pensais jusqu’à l’instant où je l’ai revu.

Il n’y avait plus de vitres, plus de portes et il n’était pas loin de s’écrouler, mais c’était là que, onze ans, auparavant je vécus mon enfance, j’eus mon premier vélo, mes premiers jouets, que de beaux souvenirs ! Des souvenirs lointains mais qui me font toujours sourire quand je pense à eux.

G. H.

__________________________________

Il y avait longtemps que la petite fille que j’avais été n’existait plus pour moi.

Je venais de pénétrer dans le grenier d’une maison que mes parents envisageaient d’acheter. La fenêtre, entre ouverte, laissait passer un doux courant d’air. Je fis quelques pas, je respirais, cette odeur m’envahit.

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Ce n’était pas tout à fait un parfum, ni vraiment un fumet. C’était un mélange d’odeurs. Ça me chamboula. Je ne compris pas immédiatement pourquoi.

Ça sentait la cendre, les vieux journaux, les champignons, l’herbe fraîchement coupée, la soupe au potiron, la paille, la confiture, le bois, le verni, la poussière…

Ca remuait quelque chose en moi, quelque chose de très lointain.

Soudain, tout ressurgit d’un coup, je me rappelai…

Tous ces incroyables moments passés dans cette maison, celle de mes grands-parents, au milieu d’un tout petit village, entouré de vaches, de prés, de forêts.

Toutes ces bêtises faites avec les cousins.

Toutes ces expéditions dans la forêt.

Tous ces après-midi passés à jouer dans la cascade avec nos kayacs.

Toutes ces nuits passées les uns contre les autres effrayés par l’orage.

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Tous ces objets que l’on tentait de confectionner dans l’atelier à bois de mon grand-père.

Toutes ces confitures que l’on tentait de concocter dans la cuisine de ma grand-mère.

Toutes ces tentatives de pêche à la truite, de construction de cabanes, de jardinage dans le potager, de courses de petits bateaux sur le ruisseau.

Tout me revint et je me mis à pleurer.

C. F.__________________________________

Cela faisait des années que je n'étais pas venue à cet endroit, Carqueiranne, dans le Var. Ma mère avait décidé d'y venir, car d'après elle cela faisait longtemps qu'on n’avait pas mis les pieds là-bas ! Mais je ne me rappelle de rien, peut être y suis-je allée lorsque j'avais six ou sept ans, qui sait.

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Je me promenais avec ma mère et ma sœur (mes parents se sont séparés lorsque j'avais six ans), et nous montions une rue derrière l'appartement qui appartient à la famille dans lequel nous logions pour la semaine.

Nous arrivions maintenant en haut, et là, je me sentis ailleurs.

Nous venions d'arriver devant ça, oui ça ! Ce terrain de tennis ! D’un coup, je me souviens de tout... Tout revient : les cours que j'ai pris quand j'étais petite, le moment où je me suis éraflé la jambe dans CETTE rue, à l'âge de trois ans ! Et puis ce n’est pas tout ! Les ballades nocturnes sur la plage, ce vieil âne à qui l'on venait souvent rendre visite qui se trouvait dans une vieille ferme juste à côté, ce bar dans lequel on venait tous les soirs dîner devant la mer !

Tous ces beaux souvenirs enfouis, oubliés, refont surface. Je me sens revivre tout cela, remplie de nostalgie. La larme à l'œil, je continue alors mon chemin, peut être recroiserai-je ce vieil âne après tout.

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E. L.-G.__________________________________

Le Morvan, un endroit magique

Cette maison est une maison de campagne en Bourgogne dans le Morvan, maison dans laquelle j'ai passé tous mes étés, tous mes Noëls, tous mes souvenirs sont à cet endroit, un endroit magique plein de vie et ayant beaucoup d'importance pour moi.

Y allant souvent le week-end, nous arrivions tard le soir mais quand nous sortions de la voiture, nous sentions que l'air était complètement différent, moins pollué, le ciel plein d'étoiles et le chant des criquets était très sonore ! Le lendemain matin nous nous réveillions sous le soleil et le jardin était vert, les fleurs avaient éclos et la vue était magnifique. Toute la famille se retrouvait pour petit-déjeuner et la journée pouvait commencer.

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J'invitais souvent des amies pour jouer dans le jardin et nous pouvions sauter sur le trampoline pendant des heures ou aller jouer aux Playmobils toute l'après-midi. L'odeur de la viande grillée au barbecue restera toujours dans ma mémoire comme un moment de fête et de rire. Papa passait sa matinée à tondre le jardin et j'adorais me rouler dans l'herbe coupée et sentir cette odeur de fraîcheur.

Cette maison était une ancienne grange que l'on avait rénovée et où l'on adore passer du temps avec des amis. C'est une grande maison en pierre, ayant deux étages avec un grand dortoir, le salon donne sur la cuisine et tous deux sont très bien illuminés par deux grandes baies vitrées, cette maison est aussi une maison d'enfance car on l’a depuis que j'ai deux ans et tout un groupe d'amis s'est formé autour de cette région.

Étant petites, une amie et moi rêvions et imaginions des tas d'histoires comme des histoires de princesses ou de sauvages ou des

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histoires tristes. Nous adorions monter aux arbres et nous faire des cabanes comme nos frères et sœurs. Nous nous sommes promis que nous reviendrons à nos dix-huit ans à ce même endroit pour y passer un week-end rien que toutes les deux et re-fabriquer ce que nous faisions à l'âge de sept ans (monter dans notre cabane, boire plein de coca, se rouler dans l'herbe fraîche, se balancer dans le hamac, manger beaucoup trop de gâteaux et sauter sur le trampoline pendant des heures...)

G. M.__________________________________

MON REVETout voir, tout sentir, tout toucher,

tout goûter, tout entendre, voler, naviguer, escalader, en un mot tout découvrir, des jungles, des forêts, des temples, des cités perdus, des montagnes, des océans…

Voyager à travers le monde, voir des couchers de soleil à chaque coin

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du monde, manger chaque spécialité, sentir chaque épice, entendre chaque cri des animaux …

C’est son rêve :

M. S.

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Un événement historique

Un triste Anniversaire

Le 11 Septembre 2001 : L’attentat des tours jumelles à New York, mais aussi l’anniversaire de ma sœur Léa.

Je n’en ai qu’un vague souvenir, mais ce dont je me souviens, c’est que ma sœur avait invité une copine pour fêter son septième anniversaire. Après avoir fait des jeux, elles regardaient toutes deux la télévision et rigolaient devant un programme pour enfants.

Soudain, le dessin animé fut stoppé par un flash info : « un attentat aux Etats-Unis a eu lieu, visant les tours jumelles ! »

Les images diffusées en boucle étaient plus que choquantes : on voyait un avion rentrer dans une tour qui prenait feu… On entendait des gens crier… Puis, un deuxième avion dans l’autre tour… Des gens sautaient

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par les fenêtres… Puis, une tour qui s’écroule…

Je vis ma sœur passer de joyeuse à terrorisée. Elle se mit à pleurer, sa copine aussi… Et moi, je les regardais sans trop comprendre la situation, mais je comprenais très nettement que l’ambiance n’était plus la même et que quelque chose de grave venait d’arriver.

Cet évènement dramatique a eu un impact important au niveau mondial, mais, aussi, au niveau familial.

Depuis, ma sœur ne considère plus sa date anniversaire de la même façon et elle déteste dire qu’elle est née un 11 Septembre, parce qu’elle sait bien que cette date est maintenant liée à un horrible attentat.

T. W.

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Tragique Evénement

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Je me rappelle encore du jour où j'ai appris que le Roi De La Pop appelé aussi Michael Jackson était mort.

Ce jour-là, ma mère était à l'hôpital Foch à Suresnes pour se faire opérer.

C'était le soir. Ma mère nous appela pour nous l’apprendre. C'est ma soeur qui répondit et vint ensuite m'apprendre la nouvelle.

Quand j'appris sa mort, mon coeur battit d'un coup super fort et en quelques minutes, j'étais remplie de tristesse, je n'en revenais pas. Je reposais plusieurs fois la même question à ma soeur:

“Es-tu sérieuse?”Je comprenais bien qu’elle l'était

mais pour moi c'était impensable, Michael était mon idole et même si je ne le connaissais pas en réalité, cette icône de la musique pop, l'homme aux multiples visages ne pouvait pas disparaître. Il y avait en moi un grand vide, je dirais même un trou noir, je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire car de toute façon, rien de ce que j'allais faire n'allait le ramener à la

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vie. Michael Jackson n’était maintenant plus de ce monde et mon coeur était brisé.

On a souvent l'impression que les grandes personnalités comme lui sont éternelles alors qu'ils sont humains comme nous autres.

F. K.______________________________

La centrale Fukushima

C'était le 11 mars 2011, tout le monde ne parlait que d'une seule chose; la centrale nucléaire de Fukushima. Je n'avais aucune idée de ce qui s'était passé mais on en parlait comme une catastrophe. Au collège, les professeurs l'ont mentionné à maintes reprises mais sans nous expliquer ce qui s'était vraiment passé.

Je rentre à la maison perplexe à propos de cette explosion nucléaire au Japon. Au dîner, on en parle enfin

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sérieusement, papa explique ce qu'il a entendu à la radio cette après-midi: il y a eu un premier tremblement de terre le 9 mars de magnitude 7,2 suivi de 3 secousses de magnitude supérieure à 6,0. Il y a eu près de 215 000 personnes évacuées. Ce tremblement de terre a provoqué une panne d'électricité à la centrale nucléaire de Fukushima et la secousse du 11 mars a créé un tsunami qui a dévasté plus d'un village et a tout inondé. La centrale n'ayant pas été construite dans les normes de sécurité, les réacteurs n'ont pas pu être refroidis donc celle-ci a explosé.

Le lendemain matin, c'était partout (journaux, radio et télévision), j'ai trouvé ça très triste et me suis mise à la place des familles dont la maison avait été dévastée par la catastrophe naturelle. Je me disais que si ça devait nous arriver, je ne sais pas comment nous ferions, ça serait la panique générale. Après ça, on a vu à la télévision des pompiers avec des masques à gaz essayant de trouver la cause de l'explosion, des familles essayant de sauver le maximum de

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leurs affaires, des villes entières complètement immergées et beaucoup d'autres horreurs. On voyait des Japonais avec des masques sur le visage par précaution d'une éventuelle contamination.

À l'école, tous les professeurs en parlaient un peu dans chaque cours et cette nouvelle faisait maintenant partie de notre vie, chaque jour, ils retrouvaient des blessés ou des morts sous des maisons dévastées. Et un soir, pour la première fois depuis quinze jours, on n’en a pas parlé au journal de 20 heures et non plus dans les autres journaux, en cours les professeurs n'y pensaient même plus, la vie avait repris son cours comme si rien ne s'était passé.

G. M.

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Je me souviens…

Je me souviens : des jeux de billeJe me souviens : de la chanson de

KirikouJe me souviens : de l’expression

« Cassé » du film de Brice de Nice.Je me souviens : de ma Nintendo

DSJe me souviens : du moment où j’ai

cessé de croire au père NoëlJe me souviens : des cartes

PokémonJe me souviens : Quand j’ai perdu

un peu trop tôt ma première dent suite à une chute dans la cour de récréation.

Je me souviens : de Buzz l’éclairJe me souviens : des blagues belges

racontées par mon père sur le chemin des vacances

« Comment rendre fou un Belge ? En l’enfermant dans une pièce ronde,

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en lui disant qu’il y a une frite dans un coin. »

Je me souviens : des fromages Kidiboo

Je me souviens : des PetshopJe me souviens : de la chanson « 

tous les légumes, au clair de lune, étaient en train de s’amuser et…… »

T. W.____________________________

Je me souviens de la « souris verte ».

Je me souviens des pantalons en velours que je mettais pour aller à la maternelle.

Je me souviens du Louvre.Je me souviens de ma première

colonie de vacances.Je me souviens de mon professeur

de CP.Je me souviens de « celui qui part à

la chasse perd sa place » et « celui qui part à la pêche la repêche ».

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Je me souviens de l’odeur de la mer.

Je me souviens du premier James Bond.

Je me souviens de Winnie l’ourson.

M. S.

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Je me souviens de quand on jouait à chat perché dans la cour.

Je me souviens de la première fois qu'on m'a dit : "De quelle couleur est le cheval blanc d'Henri IV ?" et de moi qui réponds: "Mais on ne peut pas savoir."

Je me souviens de mes horribles chaussettes rouges antidérapantes que je détestais à cause de la bande en plastique collée en dessous.

Je me souviens de la première fois où j'ai pris l'avion et comment je suis restée pendant tout le vol à regarder par le hublot passer les nuages :

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"Regarde, maman, le ciel, il est par terre !!!"

Je me souviens de mon premier journal intime dans lequel je n'ai écrit que: "Cher journal, je m'appelle J. F."

J. F.

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J’aime… Je n’aime pas…

J’aime : rigoler, être dans l’eau, le scotch double face, la plage, l’odeur de dictionnaire, d’essence et de moutarde, les sensations fortes, le jet ski, le sucre et le chocolat, la musique, pique-niquer, les haricots verts en conserve, la Bretagne, le parfum, les salades de pâtes, Brad Pitt, New-York, organiser, parler, les secrets, faire des listes, me confier, les parcs d’attractions, ma Maman.

Je n’aime pas : le lundi, l’expression « au jour d’aujourd’hui », les devoirs, les tomates, le réveil, les fins de vacances, allez courir, le jaune, m’ennuyer, la pluie, faire mes valises, ranger, le bazar, la nuit qui tombe tôt, les mi-saisons, stresser, m’entendre parler au téléphone, les films tristes, les balades en forêt, les mauvaises nouvelles.

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M. B.

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J’aime : Le steak/ frites, le snowboard, David Guetta, les cactus, le camembert, le dessin, l’Espagne, les avions, fêter mon anniversaire, les films d’actions, la musique, les Champs Elysées, le Tennis, le Nutella, LMFAO, les ordinateurs, la neige, Disneyland, mon lit, les Simpson, la Corse, les vêtements de marque, NRJ, la pizza, les Smartphones, les décorations de Noël, les mathématiques, Dinozzo dans NCIS, les vacances au soleil, les jeux, les Etats-Unis…

Je n’aime pas : l’Angleterre, courir, les boutons d’acné, les endives braisées, la guerre, les arrêtes dans le poisson, l’odeur du café, le rose, les allergies, les tongs avec des chaussettes, les moustiques, les romans d’amour, les douches à l’eau froide, les rats, la fièvre, la craie qui

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crisse sur le tableau, les poupées Barbie, le sable dans la bouche, me lever tôt, les prises de sang, les pantalons feu de plancher, le chou-fleur, suer, le gingembre, le stylo plume, me sentir ridicule, la mangue, tomber dans les orties, les ballets de danse classique, les choses gluantes…

T. W.____________________________

J’aime : les jeux de société, le parfum, Paris, écouter la radio, Meg Cabot, les vacances, la neige, voyager, ma famille, les activités manuelles, le vernis à ongles, les États-Unis, les bijoux, les films au cinéma, les enfants, David Guetta, les soldes, faire des photos, lire, les pâtes, les mariages, faire du shopping…

Je n’aime pas : le dentiste, la publicité, être en retard, le désordre, les fruits de mer, la campagne, les soirs où le soleil se couche tôt, les

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adieux, les comédies musicales françaises, les piqûres de moustiques, les obligations, les mots fléchés, l’odeur du poisson, les jeans patte d’ef, les fausses plantes, être malade, les œufs…

I. L.____________________________

J'aime: le lever de soleil, le plat de lentilles de maman, Adele, la crème pour bébé, faire des câlins à maman, les étoiles, marcher pieds nus dans le sable fin et l'herbe fraîchement coupée, le thé, grignoter des fruits en me disant que c'est pas grave car de toute façon c'est des fruits, regarder les autres travailler, faire un Monopoly à 4, lire une notice, regarder un vieux film, Paris, passer des journées entières à pouvoir parler avec une seule et même personne sans jamais m'ennuyer, prendre un bain chaud quand j'ai froid, les sapins de Noël, me laver les mains quand elles sont sales, monter aux arbres et y faire des cabanes, être sur l'eau, le

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saute mouton, les Walt Disney, les jours de pluie, recevoir des cadeaux, cuisiner, allumer les lumières quand il fait sombre, finir un livre, acheter de nouveaux habits, le coucher de soleil, m'endormir.

J'aime faire un feu car je n'aime pas avoir froid, j'aime voir le soleil se lever car je n'aime pas la nuit, j'aime regarder les étoiles car je n'aime pas que le ciel soit vide la nuit, j'aime rire car je n'aime pas pleurer, j'aime faire des dîners avec des amis car je n'aime pas la solitude, j'aime me laver les dents car je n'aime pas avoir mauvaise haleine, j'aime me coucher tard pour me réveiller tard car je n'aime pas me coucher tôt pour me réveiller tôt, cela correspond aux horaires de l'école, j'aime voir des animaux dans leur habitat naturel car je n'aime pas les voir maltraités et emprisonnés, j'aime repasser les chemises de papa et les plier car je n'aime pas les voir froissées, j'aime partir en vacances car je n'aime pas rester chez moi quand personne n'est là.

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Je n'aime pas: le fromage et les navets, rentrer de vacances, voir des gens tristes et malheureux, ranger, l'odeur d'un chien mouillé, l'actrice Mathilde Seigner, les gâteaux secs, le bruit des pots d'échappements des motos accélérant, le noir, l'agressivité et la violence, le Quick, les noeuds dans les cheveux, les MaronSui's, prendre des coups de soleil, être malade, manger des céréales molles, le brouillard, les poupées Barbie, boire la tasse, M. Pokora, les fourmis rouges, le tonnerre, le lendemain de mon anniversaire, les bijoux en toc, le poivre, les leçons de morale, les doigts de pieds de mon père, l'odeur des maisons de retraites, faire les choses à moitié, manger trop vite.

G. M.

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J'aime : Le chocolat Milka, les soirées, Stephen King, la musique, les

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BD, Portofino, mon chat, les pulls en cachemire, l'or blanc, les brocolis, Carqueiranne, les plages désertes, le vernis, la framboise, la verdure, la photographie, « Le Diable s'habille en Prada », les pièces lumineuses, le thé avec beaucoup de sucre, le 5ème arrondissement de Paris, me coucher tôt, regarder n'importe quoi à la télé, faire des siestes, Michael Jackson, le beau temps, les documentaires animaliers, le calme, la routine, la stabilité.

Je n'aime pas : Le fromage, le racisme, les briseur(e)(s) de couple, avoir de l'herpes, les comédies musicales, le dos crawlé, la pluie, les artichauts, les poux, le train, Lyon, les « crocks », les aubergines, le nouvel an, Futurama, les longs repas en famille, me réveiller tôt, quand mon portable n'a plus de batterie, la grammaire, l'alcool, les prises qui ne marchent pas, l'orage, les carottes, le stress, le rouge à lèvre noir, les fauteuils et cuir.

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E. L.-G.

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J’aime : le chocolat, les papillons, les cartes postales, Rihanna, les livres de recettes, le vert d’eau, les diabolos grenadine, les écureuils, Pink, les romans policiers, le ketchup, les IPads, les quiches lorraines, Pimkie, le sucre coloré, les chats, le babysitting, Bruno Mars, les Arlequins, le rire, Adele, la danse, « Gamgnam style », les tartes aux fruits rouges…

Je n’aime pas : les maisons hantées, le vert kaki, la chantilly, les gros chiens, les réglisses, les cigarettes, l’huile de sésame, les films d’horreur, les pochettes en cartons, les œillets, les huîtres, les cols roulés, les sucres d’orge…

C. F.

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Je n’aime pas : le rap, les champignons, les piercings, Mathilde Seigner, les jeudis, les cahiers à petits carreaux, Philipe Manœuvre, les bonbons à la menthe forte, les films d’horreur, faire les courses alimentaires, la vulgarité, la politique, les conflits, la pub dans la boîte aux lettres, le racisme, le violet, me lever tôt, la cantine, les araignées, l’orthographe, prendre l’avion, griffer un mur avec les ongles, dormir l’armoire ouverte, m’ennuyer, avoir la corbeille de l’ordinateur pleine, aller aux toilettes la nuit, la cannelle, Le Marsupilami le film, attendre, les étiquettes indécollables, l’odeur du lave vaisselle.

J’aime : ma famille, être en vacances, le sourire, le Nutella, la création, la couture, les animaux, la vie, la mode, l’amour, Abercrombie, la mousse dans le Coca, Sophie Marceau, recevoir des cadeaux, faire du shopping, m’être avancée dans mes devoirs, manger des sushis,

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écouter le bois brûler, rire, les câlins, Gad Elmaleh, la compote chaude, New York, écouter la musique à fond, les mathématiques, quand je comprends, l’organisation, les puzzles, Zara, les palmiers, le soleil, quand le frigo est plein, She is a man, l’odeur d’un livre neuf, les soldes, m’occuper des enfants.

C. B.

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J'aime: Les gâteaux, la guitare, le vernis, les voitures, les lunettes, la lumière, le mascara, la musique, l'amour, l'amusement, les voyages, les vagues, Cannes et La Croisette, le théâtre, les tartines, Louboutin, les escarpins, le basket, les brochettes, l'art, les starts, le lit, les langues, ses lèvres, les liens, la discrétion, les vieux dictons, les contes, les couleurs, Guess, les glaces, les parcs, le printemps

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Je N'aime Pas: Les grincements, la guerre, les voleurs, les volcans, la lutte, le livarot, le foot, les formules, les toilettes turques, les trains, la piscine, écrire..

F. K.____________________________

J’aime la vie, mes amis, dormir, me promener, sortir, ma mère, la mode, la télé, la nuit, les sacs, marcher, les centres commerciaux, rigoler, les vernis, la chanson, « Plus belle la vie », les chaussures, la France, les sims, Quentin, ma famille, l’ordinateur, les parcs, les pâtes à la carbonara, les films américains, le soleil, faire les boutiques, les douze coups de midi, l’argent, sourire, les textos, le bonheur, être en vacances, les chiens, les portables, être seule chez moi, parler, rire, les stars, la gentillesse, l’iphone, la franchise, la beauté.

Je n’aime pas l’hypocrisie, les papillons, la méchanceté, les

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coccinelles, le suspens, le ski, la pluie, Disney, Esprits criminels, parler pour ne rien dire, le foot, l’avion, se prendre pour ce qu’on n’est pas, l’ivresse, redoubler, la soupe, faire la machine, manger avec les mains, lire, les racailles, la voiture, les chats, m’énerver, la vodka, les lunettes, les expressions stupides, les foules, les bonbons à l’orange et au citron, la tristesse.

J. R.

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J'aime me balader, la ratatouille, l'anglais, le basket, les One Direction, aller au cinéma, rire, le Coca Cola, l'Irlande, voyager, Londres, écouter de la musique, l'espagnol, Paris, regarder Bob l'éponge, la marque Hollister, New York, la mer, mes amis, les Van's, ma famille, surfer sur Internet, prendre des photos, le jardin des Tuileries, les parcs d'attraction, Ed Sheeran, les jeux télévisés, la Tour

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Eiffel, les animaux, le fromage, les paysages de Cuba, les bracelets, les enfants, passer du temps au téléphone avec ma meilleure amie, le maquillage, les batailles d'eau, l'été, jouer à Just Dance, promener mon chien, faire les boutiques, les Nike, les films romantiques, les livres de Harlan Coben, Cher Lloyd, le film "Shutter Island", Stitch, les vacances, le surf, les blagues, les yeux verts, Carly Rae Jepsen, avoir raison, taquiner les autres, le Grand Journal, les films d'horreur, le prénom Harry, écouter NRJ, les smileys.

Je n'aime pas les Maths, les haricots verts, le rap français, les hypocrites, l'escalade, la rentrée, les grands musées, la pluie, le froid, les serpents, les journaux télévisés, Joséphine Ange Gardien, la peinture, dessiner, Booba, les tâches d'encre, le vert, perdre, l'athlétisme, être triste, les documentaires, la cigarette, la musique classique, les moustiques, les épinards, les vernis très flashy, la natation.

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M. P.

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J’aime :

Minorque , New YorkLa Floride( quai West)La MartiniqueBarceloneLes sculptures au LouvreLa pierre, Nager dans la mer , Traîner avec des amis dans la villeLes jeux vidéos avec de l’actionLe cinémaLes grottes de Lascaux, les dessins

des hommes de la préhistoire;

Je n’aime pas :Les maths

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Les crevettesLa chaleur

M. L.

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J’aime : le soleil, les dauphins, les fleurs, le sable, les crêpes, Jennifer Lopez, les voyages, les salades composées, Gad Elmaleh, Londres, le cinéma, les séries, la cannelle, le ski, le théâtre, la danse, les bracelets, faire de shopping, mes ongles, Titanic, Sister Act, l’Histoire, les langues, les stylos 4 couleurs, les ordinateurs, les Granola, la wii, les chevaux, les arcs-en-ciel, la Tour Eiffel, les marques, les lunettes de soleil, les Champs-Élysées, les cuisines américaines, les couvertures polaires, le chocolat, les ponchos, la crème anglaise.

Je n’aime pas : le concombre, la pluie, les mathématiques, les

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médicaments, la fumée, les dessins animés, les carottes, le désinfectant, l’anglais, les fruits exotiques, le football, les encyclopédies, Arthur, la poussière, les araignées, Mylène Farmer, les serpents, le vent, les romans historiques, la musique classique, les publicités, les bonnets de bain, les contrôles, visiter des cathédrales, les cochons, l’odeur de l’eau de javel, la menthe, les mouchoirs en tissus.

E. P.

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