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The 8th issue of Ultimate Jet - published in March 2009
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3:HIKQQA=]U]UU[:?k@a@a@s@a;
M0660
8-8-
F:8,0
0E-R
D
March/April2009
08
FRANCE • BELGIUM • LUXEMBOURG • GERMANY • ITALY • SPAIN • MONACO • SWITZERLAND • UNITED KINGDOM • UNITED STATES OF AMERICA • CANADA • TUNISIA •UNITED EMIRATES • MOROCCO • RUSSIA • SLOVENIA
Lineage1000
Crisis:Aircraft manufacturers in the faceof the financial crisisProvid’air:Interview with Thomas DecampsCase4de:Mission zero defect.Jet Republic:Business aviation according to Jonathan BreezeBlue Line:A five stars airline
1Ultimate jet I
The gloves are off in the United States. After so many years of efforts to democratize business aviation in Europe in order to make it useful to the “vox
populi", the United States, so long at the forefront on the business aviation concept, goes and takes a big leap backwards and threatens to take Europe
with it. Between the automobile manufacturers flying in on jets to demand governmental subsidies and the cancellation of a Falcon 7X by the bank
Citigroup in early February, which itself received 45 million US Dollars from the U.S. government in order to overcome the crisis, all is amiss between the
White House and aviation industry manufacturers. It is indeed difficult to comprehend that it is no longer deemed ‘acceptable’ to fly in Cessna, Gulfstream,
Hawkers and others, in order to conduct one’s business - on what are otherwise non-existent routes! The recent U.S. policy denigrating all jet users has
been rapidly supported by worldwide general-interest media and is now being fed as dogma to the population at large which is already generally not very
well-informed on the subject. Is this really the best message to send to the general public? A general public which indeed suffers on daily basis as a
result of the crisis, but one which also has the right to know the about the “flipside of the coin.” A flipside of the coin that comprises the real and
tangible economic benefits of business aviation. In the context of a global recession where bankruptcies are multiplying, it is surely worth mentioning the
significant number of jobs and turnover generated by the industry. For example, in Europe, according to a study conducted by PricewaterhouseCoopers
for the account of the EBAA (European Business Aviation Association), business aviation accounted for €20 billion of the European economy (GDP, GNP...)
in 2007 and generated nearly 170,000 jobs on the old continent. Surely the U.S. government and the media supporting this denigrating policy will be
hard-pressed to maintain their current credo vis-à-vis the more than 10,000 employees scheduled to lose their jobs with the various aircraft manufacturers.
Fortunately the European Union is taking a different stance. On February 3rd, the European Parliament passed a resolution clearly recognizing the value
of the business aviation industry and encouraging Member States to invest in the modernization and the creation of new business aviation-dedicated
technology and infrastructure. Perhaps the time has come for Uncle Sam to take a cue from the old continent and, rather than demonizing the industry,
it could do well to remember and support the positive economical impact of the business aviation industry.
EditoArnaud DevriendtManaging Director & Publisher
Thank you not to add further crisis to the crisis
Les vieux démons sont de retour aux Etats-Unis. Après tant d’année à tenter de démocratiser l’aviation d’affaires sur le territoire européen pour la rendre utile
auprès de la « vox populi », voici que les Etats-Unis, si longtemps en avance sur le concept de l’aviation d’affaires, viennent de faire un bond en arrière. Entre
l’affaires des constructeurs automobiles se déplaçant en jet pour réclamer des subsides d’états et l’annulation de la réception d’un Falcon 7X par la banque
Citigroup début février, ayant elle même reçu 45 Millions de $ par le gouvernement américain pour surmonter la crise, rien ne va plus entre la Maison Blanche
et les constructeurs aéronautiques du secteur. Comment imaginer qu’aujourd’hui au Etats-Unis il ne soit plus de bon ton de se déplacer en Cessna, Gulfstream
et autres Hawker sur des lignes aériennes inexistantes, afin de réaliser ses affaires? La nouvelle politique américaine consistant à dénigrer tout utilisateur
de jets, épaulés par des médias généralistes du monde entier peu amène de connaître le sujet, n’est peut-être pas la meilleur des réponses face à une
population qui certes souffre au quotidien de la crise mais qui a également le droit de connaître le « revers de la médaille ». Un revers de la médaille
qui se traduit par l’utilité économique de l’aviation d’affaires. Dans le contexte de la récession mondiale où les faillites se multiplient, il serait intéressant de
rappeler à l’opinion internationale l’importance des chiffres d’affaires et le nombre d’emplois que génère le secteur.
Pour exemple en Europe, selon une étude réalisée par la société PricewaterhouseCoopers pour le compte de l’EBAA (European Business Aviation
Association), l’aviation d’affaires a représenté 20 Mds€ en 2007 dans l’économie européenne (PIB, PNB… ) et a généré près de 170 000 emplois sur le
vieux continent. Aussi et sans l’ombre d’un doute, le gouvernement américain et les nombreux médias qui approuvent cette politique de dénigrement,
sauront peut-être répondre aux 10 000 employés américains qui devraient perdre leurs emplois dans un secteur aéronautique directement lié à l’aviation
d’affaires. L’union européenne semble malgré tout ne pas suivre cette voie. Le 3 février dernier, le parlement européen a voté une résolution en faveur du
secteur l’aviation afin d’encourager les états membres à investir dans la modernisation et la création d’infrastructures aéroportuaires dédiés. Et pour une fois,
il serait peut-être temps que l’Oncle Sam prennent exemple sur le vieux continent afin de ne pas diaboliser cette industrie, porteuse d’une économie vitale
aux quatre coins de l’Europe.
Merci de ne pas ajouter de crise à la crise
2I Ultimate jet
CONTENTSSOMMAIRE
08 Briefing Manufacturer12 Briefing FBO & Service Center16 Briefing Company
ETIHAD:The new doors to the east
Aircraft manufacturersin the face of the financial crisis
PROVID’AIRThomas Decamps
EMBRAERLineage 1000
Briefing • 6
Airlines • 20
Focus • 22
Interview • 30
Intech • 36
CASE4DEMission zero defect.
Interview • 46
BLUE LINEA five stars airline
Company • 54
JET REPUBLICBusiness aviation according
to Jonathan BreezeInterview • 62
4I Ultimate jet
Sommaire
Commercial air transport operations :the Women and Men of FL 400
ICON A5The ICON of pleasure
BALIThe Isle of the Gods
Legal • 72
Plug & Play • 80
Travel • 86
ZENVO ST1:Fiery Danish
On Road • 92
XSR48:a Supercar on water
Boat • 96
VULCAIN:Finally self-winding!
Showtime • 100
* GOOD IDEAS
Good Ideas • 110
LE BRISTOLLuxury “à la française”
Hotel • 104
CONTENTSSOMMAIRE
"Nothing matters morethan our clients' success in every one of their ventures."
Our Firm specializes in Aviation and Innovation.We will serve your needs from Corporate and Tax to Employment
and Labor Law to Contracts.
EntegonLegal & Aviation
12 Avenue du MaineF-75015 Paris, FranceTel.: +33 (0)1 4439 5800Fax: +33 (0)1 4439 5801www.entegon.com
NEWS
© BOM
BARDIER
6I Ultimate jet
7Ultimate jet I
Briefing Manufacturer
Briefing FBO & Service Center
Briefing Company
NEWS
News08page
12page
16page
8I Ultimate jet
Ultimate Briefing Manufacturer
Bombardier Aéronautique a annoncé le 4 février quel’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a autorisé l’obtention du crédit opérationnel pour des approches continues à 100 pieds pour les avions Globaldotés du système de vision amélioré BEVS (Bombardier
Enhanced Vision System). Le BEVS de Bombardier avait reçu auparavant l’autorisation de Transports Canadaet de la Federal Aviation Administration. La règle EU-OPS 1.430(h) exige que lespilotes, qui utilisent la procédure d’approche aux instruments, puissent voir lesfeux d’approche et l’environnement de piste d’une hauteur prédéterminée afind’exécuter l’atterrissage. Avec le BEVS, cette distance a été réduite à 100 pieds. Il s’agit de l’équivalent européen du règlement FAR 91.175 (Federal Aviation Regulation). Le système de vision améliorée BEVS de Bombardier procure aux pilotes uneconscience situationnelle améliorée et la possibilité d’observer l’éclairage de pisteet l’environnement au sol dans des conditions de pilotage difficiles, notammentpar faible visibilité ou dans l’obscurité. Le BEVS améliore également la sécurité enaidant à repérer les incursions sur piste. Le coeur du BEVS est le CMA-2700 de CMCElectronics, nouveau membre de troisième génération de la gamme SureSightMDde systèmes de capteurs intégrés I-SeriesMC pour les applications de systèmes devision de vol améliorée (EFVS), intégré au système de guidage tête haute HGSMDde Rockwell Collins. Grâce à tous ces composants réunis, le système permet unedescente jusqu’à 100 pieds au-dessus du niveau du sol, assurant ainsi plus desouplesse opérationnelle.
Les avions BombardierGlobal reçoivent la
certification de l’AESApour les approches EVS
à basse altitude]
Bombardier Aerospace announced on February 4 that ithas received approval from the European Aviation SafetyAgency (EASA) for Global aircraft equipped with the Bombardier Enhanced Vision System (BEVS) to obtainoperational credit for continuing approaches to 100 feet.
Bombardier's BEVS had previously received approval from Transport Canada andthe Federal Aviation Administration. EU-OPS rule 1.430(h) requires pilots using instrument approach procedures to be able to visually see with natural vision the approach lights and runway environment from a predetermined height in order to proceed with landing.With BEVS, that height has been reduced to 100 feet. This is the European equivalent of Federal Aviation Regulation 91.175. The Bombardier Enhanced Vision System (BEVS) provides pilots with significantly improved situational awareness and the ability to observe runway lights and the runway environmentin difficult operating conditions, such as low visibility and or darkness. BEVS also enhances safety by helping to identify runway incursions. The Global BEVS is currently certified with an Enhanced Flight Vision System (EFVS)that will be significantly upgraded when the new Global Vision cockpit is certified.
Bombardier GlobalAircraft Receive
EASA Certification for lower EVS Approaches
]
Alberto Galassi remplacera José di Mase qui était CEOdepuis 1998. Mr. Di Mase va cependant, continuer entant que membre à la fois, du conseil d'administrationet du comité exécutif de Piaggio Aero Industries.
Alberto Galassi est né à Modène, en Italie, en 1964 et depuis l’an 2000 a étéresponsable et membre du conseil d’administration de Piaggio Aero Industriespour le Marketing et des ventes mais également membre du comité exécutif dela société. Mr. Galassi a joué un rôle crucial dans le redémarrage de la sociétéet dans le succès à l’international du P180 Avanti. M. Galassi est l’un des principaux promoteurs des partenariats stratégiques internationaux de la société et a été d’une grande influence dans l’intégration de l’actionnariat de lasociété Mubadala Development et de Tata Ltd. “C’est une époque très importantepour Piaggio Aero Industries et aujourd’hui je voudrais vraiment remercier JoséDi Mase” a déclaré Piero Ferrari président de Piaggio Aero, “Merci pour le travail formidable de José grâce auquel Piaggio Aero a obtenu de résultats véritablement extraordinaires durant la dernière décennie, reprenant de nouveauun rôle de véritable protagoniste dans le monde de l’industrie aéronautique.Notre société bénéficie à présent de l’expérience et des compétences de AlbertoGalassi, soutenu par l’ensemble du conseil d’administration, des actionnaires dela société et de tout l’effectif de Piaggio Aero”.
Alberto Galassi estnommé Directeur
Général de Piaggio AeroIndustries]
Alberto Galassi will replace José di Mase who has beenCEO since 1998. Mr. Di Mase will however, continue onas member of both the Board of Directors and ExecutiveCommittee of Piaggio Aero Industries. Alberto Galassi
was born in Modena, Italy, in1964 and since the year 2000 has been a PiaggioAero Industries Board Member responsible for Marketing and Sales and also amember of the companies Executive Committee. Mr. Galassi has played a crucialrole in the company’s re-launch and subsequent international success of PiaggioAero’s P180 Avanti aircraft, Engine Repair and Overhaul business and it’s Aero Engines production. Mr. Galassi is one of the main promoters of the company’sinternational strategic partnerships and has been the main influence behind theinclusion of the shareholders Mubadala Development Company and Tata Limited.“This is a very important time for Piaggio Aero Industries and today I would really like to thank José Di Mase” remarked Piero Ferrari Chairman of PiaggioAero, “Thanks to Josè’s extraordinary work Piaggio Aero has enjoyed truly amazing results over the last decade, regaining a role of true protagonists of theworld aviation industry. Our company will now benefit from the experience andskills of Alberto Galassi, supported by the whole Board of Directors, Company’sshareholders and all the people working in Piaggio Aero”.
Alberto Galassi namedCEO of Piaggio Aero
Industries]© BOMBARDIER © PIAGGIO
9Ultimate jet I
Briefing Manufacturer
© BOMBARDIER © MICROTURBO
Bombardier Aéronautique a annoncé le 2 février qu’elleoffrait maintenant un système de gestion de vol (FMS)à système de renforcement à couverture étendue(WAAS) pour les avions Learjet 40 XR et Learjet 45 XR.Le nouveau système est offert sous forme de certificat
de type supplémentaire (STC) aux clients des biréacteurs Learjet 40, Learjet 40XR, Learjet 45 et Learjet 45 XR en service et sera également offert en option pourles avions neufs. Fourni par Universal Avionics Systems Corporation (UASC), lesystème WAAS améliore les capacités de navigation par l’utilisation d’un réseaude stations de référence au sol traitant les signaux satellitaires de système mondial de positionnement (GPS). Les données sont transmises aux avions utilisateurs par au moins deux liaisonsde communication par satellite géostationnaire. L’avion utilise le signal WAAS,outre le service GPS, pour les approches aux instruments avec navigation à couverture de zone et avec guidage vertical de radioalignement de piste (LPV).Les approches LPV offrent aux pilotes de plus faibles minimums d’atterrissage,permettant plus de souplesse dans les décisions d’atterrissage. Le système WAASest géré par divers représentants de la Federal Aviation Administration (FAA) etde l’industrie aéronautique. La FAA a récemment annoncé qu’un total de 1 390nouveaux emplacements d’approche WAAS sont disponibles et aptes à autoriserles exploitants de biréacteurs Learjet à utiliser ce système. Il n’est présentementdisponible qu’en Amérique du Nord. Le système WAAS peut être installé danstout centre de service de Bombardier Aéronautique. Les exploitants sont invitésà communiquer avec leur directeur régional Bombardier pour avoir plus de détails.
Le système de renforcement à
couverture étendue maintenant disponible pour
les avions Learjet 40 XR et Learjet 45 XR
]
Bombardier Aerospace announced it is now offering a Wide Area Augmentation System (WAAS) capable Flight Management System (FMS) on Learjet 40 XR andLearjet 45 XR aircraft. The new system is available as a
Supplemental Type Certificate (STC) for in-service Learjet 40, Learjet 40 XR, Learjet 45 and Learjet 45 XR aircraft customers and will also be offered as an option on new aircraft. Provided by Universal Avionics Systems Corporation (UASC),WAAS enhances navigation capabilities through the use of a network of groundreference stations collecting global positioning system (GPS) satellite data. This data is broadcast to user aircraft through two or more geostationary satellitecommunication links. The aircraft uses the WAAS signal, in addition to the GPSservice to fly area navigation and localize performance with vertical guidance(LPV) instrument approaches. LPV approaches offer pilots lower landing minimums, resulting in more flexibility for landing decisions. The WAAS systemis managed by various representatives from the Federal Aviation Administration(FAA) and the aerospace industry. The FAA recently announced that a total of 1,390new WAAS approach locations are available and capable of allowing Learjet operators to utilize this system. Currently it is only available for North America.WAAS can be installed at all Bombardier Aerospace Service Center locations. Operators should contact their Bombardier regional manager for additional details.
Wide Area AugmentationSystem Now Available for Learjet 40 XR andLearjet 45 XR Aircraft]
Microturbo vient de réaliser avec succès la première rotation sur banc de l’e-APU. Ces premiers essais marquentune étape significative dans l’avancement du programme
dont les jalons sont respectés. Ce nouveau concept de groupe auxiliaire de puissance est spécialement conçu pour répondre aux exigences des nouvelles générations d’avions d’affaires et d’hélicoptères qui nécessiteront davantage depuissance électrique. Cette première rotation marque le début de la campagned’essais débutée le 22 décembre dernier sur le site de Microturbo à Toulouse. Legénérateur de gaz, installé sur un banc spécifique, a atteint sa vitesse nominalele 31 décembre 2008. L’analyse des résultats de ces premiers tests confirme le boncomportement dynamique d’ensemble, conformément aux objectifs établis lors desa conception. Ces premiers essais se poursuivront tout au long de l’année 2009afin de valider les performances de la machine au sol et en altitude (atteignant51 000 pieds en vol avec un plafond de démarrage à 41 000 pieds) ainsi que sa tenue mécanique et vibratoire. « Nous avons réussi à tenir le jalon de cette première rotation après un développement qui n’a pris que quinze mois à compter de la revue préliminaire de conception, et ce grâce à l’implication de nos équipes, partenaires et fournisseurs. Les excellents résultats de ces premierstests correspondent à nos prévisions, ce qui nous procure beaucoup de satisfaction» déclare Jean-Louis Chenard, directeur général adjoint de Microturbo. L’e-APU est déjà retenu sur deux programmes. Sa certification complète et les premières livraisons de série sont attendues début 2012.
La nouvelle année commence avec succès
pour l’e-APU de Microturbo]
Microturbo has just successfully started up the e-APU on the test bed. These initial tests are a significant step towards completion of the program, for which the
milestones have been completed on schedule. This new auxiliary power unitconcept is specially designed to meet the requirements of new generation business aircraft and helicopters which will need more electrical power. This firststart-up marks the beginning of the test campaign which was initiated last December 22 at Microturbo’s facility in Toulouse. The core engine, installed on aspecial bench, reached its nominal speed on December 31, 2008. The analysis ofthe results of these initial tests confirms the good dynamic behavior of the machine, in compliance with objectives set during the design phase. This test program will continue throughout 2009 in order to validate the performance of theunit on the ground and at altitude (reaching 51,000 feet in flight with a start-upceiling of 41,000 feet), and also its mechanical and vibratory performance. “We have succeeded in meeting the milestone of this initial run following a development phase that has taken only fifteen months from the preliminary design review, thanks to the dedication of our teams, partners and suppliers. Theexcellent results of these initial tests are in line with our forecasts and give us a great deal of satisfaction” stated Jean-Louis Chenard, chief executive officer ofMicroturbo. The e-APU has already been retained for two programs. Its completecertification and first production deliveries are scheduled for early 2012.
A flying start to the new year for the Microturbo e-APU]
10I Ultimate jet
Ultimate Briefing Manufacturer
Le National Institute for Aviation Research (NIAR) de
l’université d’état de Wichita est entré en relation avec
Learjet pour fournir les tests matériels et structurels et
la certification pour le nouveau jet d’affaires, le Learjet
85. Dans le cadre d’un contrat à long terme, NIAR
va être impliqué dans la certification FAA de l’aéronef
depuis les tests des échantillons de coupon jusqu’à la certification de la
structure des composants à tous niveaux. L’accord avec Bombardier Learjet
représente le plus gros contrat de l’industrie pour NIAR dans l’histoire de l’état
de Wichita, selon le Président Don Beggs.
Learjet est un des principaux membres dans le conseil consultatif de l’industrie
du NIAR. Le conseil, composé des vice-présidents de l’ingénierie de Learjet,
Boeing IDS, Cessna, Hawker Beechcraft, et Spirit AeroSystems, fournit au NIAR
des données et des commentaires sur le point central de la recherche et
des capacités de laboratoires "Il est bon de voir que ces sociétés bénéficient
directement de la technologie du NIAR," a dit Dr. John Tomblin, le directeur
exécutif du NIAR. "Les capacités du laboratoire que Learjet a aidé à établir
seront utilisées pour l’avancement de ce nouvel appareil."
NIAR est bien connu pour ses recherches sur les matériaux composites et les
capacités de certification. Le laboratoire des composites et des matériaux
de pointe, est le laboratoire d’institut le plus important en termes d’équipe, de
capacité et d’investissements. Le laboratoire se spécialise dans le développement
de processus de fabrication à bas coût, tout en fournissant des outils d’analyse
mécaniques, et thermiques. "Je suis content que Bombardier Learjet ait choisi
le NIAR comme partenaire clé dans le développement de son nouveau jet
d’affaires," a dit Beggs. "C’est un hommage aux remarquables scientifiques,
ingénieurs et techniciens du NIAR, qui sont parmi les meilleurs au monde."
En plus de l’utilisation du laboratoire expérimenté sur les composites du NIAR,
le processus de certification du Learjet 85 va également impliquer le laboratoire
de test de structure à grande échelle du centre dont l’équipe est la plus
qualifiée dans l’industrie de l’aviation, avec plus de 400 ans d’expérience de tests
combinés et une expérience unique dans la certification d’aéronef composite.
NIAR partenaire avec Learjet pour les
tests matériels et structurels de
développement du Bombardier Learjet 85
]The National Institute for Aviation Research (NIAR) at
Wichita State University has entered into a relationship
with Learjet to provide material and structural testing
and certification for the new Learjet 85 midsize business
jet. Through a long-term contract, NIAR will be involved
in the FAA certification of the aircraft from the testing of coupon samples to the
structural certification of full-scale components.
The agreement with Bombardier Learjet represents the largest single NIAR
industry contract in Wichita State history, according to President Don Beggs.
Learjet is a core member of NIAR’s Industry Advisory Council. The council, made
up of the vice presidents of engineering at Learjet, Boeing IDS, Cessna, Hawker
Beechcraft, and Spirit AeroSystems, provides input and feedback on the research
focus and laboratory capabilities at NIAR. "It’s good to see these companies
benefit directly from NIAR’s technology," said Dr. John Tomblin, NIAR Executive
Director. "The laboratory capabilities that Learjet has helped establish will be
used for the advancement of this new aircraft."
NIAR is well-known for its composite material research and certification
capabilities. The Composites and Advanced Materials Laboratory is the institute’s
largest lab in terms of staffing, capability and investments/expenditures. The
lab specializes in developing low-cost manufacturing processes while providing
thermal, mechanical and analyses tools. "I’m delighted Bombardier Learjet has
selected NIAR as a key partner in the development of its new business jet," said
Beggs. "It’s a tribute to the outstanding scientists, engineers and technicians
at NIAR, who are among the best in the world." In addition to utilizing NIAR’s
experienced Composites Laboratory, the Learjet 85 aircraft’s certification process
will also involve NIAR’s Full-Scale Structural Testing Laboratory whose staff is
the most qualified in aviation industry, with more than 400 years of combined
testing experience with unique experience in the certification of composite
aircraft.
NIAR partners withLearjet for material andstructural testing for
Bombardier Learjet 85development]© BOMBARDIER
Cessna Aircraft Company, a Textron Inc. (NYSE: TXT) company,
announced the February 2, 2009 it has delivered a Citation
X to Bangkok-based MJets Limited, a leader in business
aviation across Southeast Asia. The Citation X joins a Citation CJ3 already in the MJets fleet and
it is the second Citation X operating in Thailand.
The MJets Citation X is the first to be specifically available for charter in the country.
Passengers will be able to fly non-stop from Bangkok to Beijing, Tokyo, Delhi or Dubai.
The Citation X is the world's fastest civilian aircraft and saves passengers significant time com-
pared to scheduled airlines and other business jets. "MJets is delighted to welcome the
Citation X into its charter fleet and confident that passengers will appreciate the aircraft's
outstanding combination of cabin comfort, range and unbeatable speed. The Citation CJ3
has been a great success at MJets and there is no doubt that the Citation X will be another
winner for the company," said William Heinecke, Principal of MJets and Chairman of The
Minor Group.
Cessna Delivers Citation X to MJets
in Thailand]
La société Cessna Aircraft, a annoncé le 2 février 2009, la livraison d’un Citation X à MJets Limited basé à Bangkok, l’un des leaders de l’aviation d’affaire
dans la région de l’Asie du Sud-Est. Le Citation X rejoint ainsi un Citation CJ3 déjà inscrit dans la flotte de MJets et devient également le second Citation X
opérant en Thaïlande. Le Citation X de MJets est le premier à être spécialement disponible en tant que charter dans le pays. Les passagers pourront voler
sans escale de Bangkok à Pékin, Tokyo, Delhi ou Dubaï. "MJets est heureux de souhaiter la bienvenue au Citation X dans sa flotte de charter et est confiant
dans le fait que les passagers apprécieront la remarquable disposition et le confort de la cabine, avec un rayon d’action et une vitesse imbattables. Le Citation CJ3 a été un grand succès
chez MJets et il n’y pas de doute que le Citation X va être un nouvel atout pour la société," a déclaré William Heinecke, directeur de MJets et président de Minor Group.
Cessna livre un Citation X à MJets
en Thaïlande]© CESSNA
Briefing Manufacturer
12I Ultimate jet
Ultimate Briefing FBO & Service Center
Dassault Falcon Service (DFS) a récemment mené à
terme le projet d’agrandissement de dix mois qui a
ajouté 4 645 m² à son complexe au Bourget. La nouvelle
installation inclut près de 3 808 m² d’espace de hangar
qui peuvent accueillir quatre Falcon 7X ou sept Falcon 900 simultanément ainsi
que des bureaux et d’espaces d'entrepôt supplémentaires de 836 m².
”La nouvelle installation propose une zone de travail sans obstacle qui augmente
significativement notre capacité de centre de maintenance tout en optimisant
l’efficacité du processus de maintenance,” a déclaré Yves Gueyffier, Directeur
Général de Dassault Falcon Service.
La conception unique du hangar a nécessité plus de 900 tonnes d’acier pour la
construction. La suppression de piliers et la mise en place d’une large porte de
hangar, facilite le positionnement d’un nombre maximum d’aéronefs.
En plus du centre DFS du Bourget, Dassault Falcon dispose de ses propres centres
de maintenance à Wilmington, Delaware et Little Rock en Arkansas. L’ensemble
de ces centres font partie intégrante du réseau de Dassault Aircraft Services (DAS).
Dassault Falcon Serviceachève son
agrandissement au Bourget]
Dassault Falcon Service (DFS) recently completed a ten
month expansion project that added 50,000 square feet
to its complex in Le Bourget, France.
The new facility includes nearly 41,000 square feet
of hangar space that can accommodate four Falcon 7Xs or seven Falcon 900s
simultaneously and an additional 9,000 square feet of office and warehouse space.
”The new facility features a clear, unobstructed work area which significantly
increases our service center capacity while optimizing the efficiency of the service
process,” said Yves Gueyffier, Dassault Falcon Service General Manager.
“This increases our capacity for regular inspections and scheduled maintenance,
as well as improves our ability to provide ramp service and unscheduled
maintenance.” The unique hangar design required over 900 tons of steel to
construct. But, by eliminating the need for pillars, and integrating an ultra wide
door, it allows a maximum number of aircraft to be easily positioned. In addition
to DFS in Le Bourget, Dassault Falcon has company owned service centers in
Wilmington, Delaware and Little Rock Arkansas. They are part of the Dassault
Aircraft Services (DAS) network.
Dassault Falcon ServiceCompletes Major
Expansion]
FlyingGroup a été sélectionnée comme société demaintenance pour les jets d’affaires de Cessna, lecélèbre constructeur aéronautique. FlyingGroup rejoint ainsi un réseau restreint de moins de
35 sociétés d’aviation labellisées « centres de service Cessna » dans le monde.Cette nomination permettra à FlyingGroup de prendre part à la maintenance deplus de 800 jets d’affaires Cessna en service en Europe. FLYINGGROUP investira 2,5 millions d’euros dans le nouveau Centre de Serviceet créera à cette occasion 10 nouveaux emplois. FlyingGroup, compagnie aérienne et prestataire multiservices en matière d’aviation d’affaires est baséesur les aéroports d’Anvers, de Rotterdam, de Paris Le Bourget, de Cannes Mandelieu et prochainement de Luxembourg. Le groupe installera sa société de maintenance Cessna Citation sur l’aéroportd’Anvers, où se situe également son siège social. Une équipe de spécialistes dela maintenance, hautement qualifiés et agréés, veillera à la maintenance desjets d’affaires Cessna Citation.La société affiche plus de 18 ans d’expérience en matière de maintenance d’appareils Cessna Citation et dispose d’une flotte de 21 avions, dont 16 CessnaCitation. La compagnie a en outre récemment agrandi sa flotte, qui compte désormais le prestigieux jet d’affaires Citation Mustang, reconnu comme le premier véritable jet « personnel » au monde.
FlyingGroup élu Cessna Citation
Service Center]
FlyingGroup has been chosen as a service center byAmerican manufacturer Cessna for the maintenance ofCessna business jets. FlyingGroup thereby joins a limitednetwork of less than 35 aviation companies around the
world labelled “Cessna Service Centers”. This nomination allows FlyingGroup to take part in the maintenance of the morethan 800 Cessna business jets in service in Europe. FLYINGGROUP will invest 2.5 million Euros in the new Service Center and create 10 new jobs. FlyingGroup, Airline Company and multi-service business aviation provider, is based at the Antwerp, Rotterdam, Paris Le Bourget and Cannes Mandelieu airports, and soon also the Luxembourg airport. The Cessna Citation Service Center will be located at the Antwerp airport, wherethe group’s head office also is. A team of maintenance specialists, highly qualified and accredited, will take care of the Cessna Citation business jet maintenance. The company has more than 18 years of experience in the area ofCessna Citation aircraft maintenance and a fleet of 21 airplanes, 16 of which areCessna Citations. The company has also recently expanded their fleet, which now includes theprestigious Citation Mustang business jet, known as the first true “personal” jetin the world.
FlyingGroup ElectedCessna Citation Service Center]
© DASSAULT © CESSNA
13Ultimate jet I
Briefing FBO & Service Center
Bombardier Aéronautique a ajouté un nouvel établissementde maintenance en ligne et accru les capacités de deuxétablissements existants – élargissant ainsi son réseau mondial d’établissement de service et de maintenanceagréés pour la douzième fois depuis 12 mois. Jetflite devient le premier établissement de maintenance
en ligne des avions d’affaires Bombardier à Helsinki, en Finlande, fournissantune assistance AOG pratique aux clients de Scandinavie. De plus, Metrojet a été désigné établissement de service agréé complet àHong Kong et Global Aviation ajoute le soutien des avions Challenger 300 auxservices de maintenance en ligne qu’elle offre présentement aux avions d’affaires Bombardier en Oregon. Jetflite – établie à l’aéroport d’Helsinki, àVantaa – fournit du soutien de maintenance en ligne pour les biréacteursLearjet, Challenger 300, Challenger 604, Challenger 605 et Challenger 850. Exploitant des installations de 30 000 pieds carrés avec 56 ingénieurs et techniciens, Jetflite met à profit près de 30 ans d’expérience en maintenanceauprès de la flotte des avions d’affaires de la région. Metrojet – établie àl’aéroport international de Hong Kong – accroît ses capacités de maintenanceaéronautique pour les avions Learjet, Challenger 300 et de la série Challenger600 et la gamme d’avions Global grâce à sa désignation d’établissement deservice agréé. Ce nouveau statut permet à Metrojet de fournir des servicesplus complets, notamment : maintenance moteur, avionique et cellule, ainsique l’application des directives de navigabilité et des bulletins de service. Metrojet exploite des installations de 53 400 pieds carrés à la fine pointe dela technologie, avec un personnel de 80 techniciens d’entretien.Global Aviation – établie à l’aéroport de Portland-Hillsboro, à Hillsboro – ajouteles appareils Challenger 300 aux services de maintenance en ligne qu’elle assure déjà pour les biréacteurs Learjet, Challenger 601, Challenger 604, Challenger 605 et la gamme d’avions Global. Établissement de maintenanceen ligne fournissant des services complets avec espace de hangar de 63 000pieds carrés, Global Aviation emploie 25 techniciens d’entretien et 10 techniciensd’entretien d’aéronef agréés.
Bombardier élargit son réseau mondial d’établissements de
service et de maintenance agréés
]Bombardier Aerospace has added a new LineMaintenance Facility (LMF) and increased capabili-ties at two existing facilities – expanding its global network of authorized service and maintenance facilities for the twelfth time in the last 12 months.Jetflite becomes the first LMF for Bombardier
business aircraft in Helsinki, Finland, providing convenient AOG assistance to customers in Scandinavia. In addition, Metrojet has been appointed as acomplete Authorized Service Facility (ASF) in Hong Kong and Global Aviationadds Challenger 300 aircraft support to the line maintenance services it currently offers for Bombardier business aircraft in Oregon. Jetflite – based at Helsinki Airport, in Vantaa – provides line maintenance support for Learjet, Challenger 300, Challenger 604, Challenger 605 and Challenger 850 aircraft. Operating a 30,000 sq-ft facility with 56 engineers and technicians, Jetflite leverages nearly 30 years of maintenance experiencewith the business aircraft community in the region. Metrojet – based at Hong Kong International Airport – augments its aircraftmaintenance capabilities for Learjet, Challenger 300, Challenger 600 Seriesand Global aircraft through its ASF appointment. This new status enables Metrojet to provide more extensive services, including: engine, avionics andairframe maintenance, as well as airworthiness directives and service bulletins.Metrojet operates a 53,400 sq-ft, state-of-the-art facility with a staff of 80maintenance technicians. Global Aviation – based at Portland-Hillsboro Airport in Hillsboro – adds Challenger 300 aircraft authorization to the line maintenance services it currently provides for Learjet, Challenger 601, Challenger 604, Challenger 605and Global aircraft. A full-service line maintenance facility with 63,000 sq-ft ofhangar space, Global Aviation employs a staff of 25 maintenance techniciansand 10 licensed aircraft technicians.
Bombardier ExpandsWorldwide Authorized
Service and Maintenance Facility
Network]© BOMBARDIER
14I Ultimate jet
Ultimate Briefing FBO & Service Center
Le nouveau centre de distribution d’Embraer, géré
par UPS Supply Chain Solutions, à Louisville, dans le
Kentucky, a été certifié par l’agence nationale d’aviation
civile brésilienne (Agência Nacional de Aviação Civil –
ANAC) et reconnue de fait par la Federal Aviation Administration (FAA).
Le centre de distribution prend en charge la flotte de jets privés d’Embraer sur
l’Amérique du Nord et les Caraïbes. La société conserve un stock complet de
pièces de rechange, réutilisables pour les jets Phenom à Louisville Worldport,
qui possède le hub cargo le plus important d’UPS.
“En plus des trois centres de maintenance récemment inaugurés, cette réalisation
confirme notre volonté de prise en charge de nos clients d'Amérique du
Nord et des Caraïbes, y compris ceux qui commenceront à voler avec leurs
Phenom 100,” a déclaré Edson Carlos Mallaco, vice-président d’Embraer pour le
support client et la maintenance du segment avion d’affaires. “Nous avons eu
une excellente relation avec UPS qui est la plus grande société de messagerie
au monde et un fournisseur mondial important, spécialisé dans les services de
logistique et de transport, avec de plus un réseau de livraison express basé
à l’étranger.” Dans le but d’assurer une disponibilité complète, Embraer va
également stocker des pièces de toute première importance à travers les
Etats-Unis dans ses centres de maintenance agréés, y compris dans le centre
de distribution de Fort Lauderdale, en Floride.
Les commandes passées jusqu’à minuit sur le fuseau horaire standard Est (heure
d’hiver de New York) peuvent être livrées le matin suivant aux clients quelle
que soit sa position en Amérique du Nord.
De plus, la certification de ce site lui permet de recevoir et de générer des
étiquettes de navigabilité pour les pièces de rechange et utilisées sur les
produits Embraer, permettant de faire économiser temps et argent à sa clientèle.
“UPS est heureux et impatient à l’idée de devenir partenaire d’Embraer pour
la prise en charge des jets Phenom. Avec les processus de définition d’Embraer,
UPS prévoit de mettre en avant tout son savoir-faire afin de positionner le
fonctionnement de Louisville comme l’un des plus efficaces d’Embraer,” devait
déclarer Scott Blandford, manager des opérations UPS.
Embraer certifie un nouveau centre de distribution aux
Etats-Unis]Embraer’s new distribution center, operated by UPS
Supply Chain Solutions, in Louisville, Kentucky, in the
U.S., was certified by the Brazilian Civil Aviation Agency
(Agência Nacional de Aviação Civil – ANAC).
The certification by ANAC is recognized by the Federal Aviation Administration
(FAA). The distribution center supports the Embraer executive jet fleet in North
America and the Caribbean. The Company maintains a complete stock of
repairable, expendable and structural parts for Phenom jets at the Louisville
Worldport, which is UPS’s largest air cargo hub.
“In addition to the three recently-inaugurated service centers, this achievement
further confirms our readiness to support our North American and Caribbean
customers, including those who will begin to fly their Phenom 100s,” said Edson
Carlos Mallaco, Embraer Vice President, Customer Support and Services –
Executive Jets. “We have had an excellent relationship with UPS, the world’s
largest package delivery company and a leading global provider of specialized
transportation and logistics services, with its broad-based express delivery
network.” In order to assure availability where needed, Embraer will also stock
critical parts throughout the U.S. at its authorized service centers, including the
Company-owned distribution center in Fort Lauderdale, Florida.
Orders requested up to midnight Eastern Standard Time can be delivered by the
next morning to customers virtually anywhere at the thousands of destinations
served by UPS in North America. Additionally, the certification of this site enables
it to receive and generate airworthiness tags for spare parts used on Embraer
products, saving customers time and expense. “UPS is pleased and excited to
be partnering with Embraer in supporting the Phenom jets. With the existing
well-defined Embraer processes as a building block, UPS plans to employ its own
best practices to make the Louisville operation one of Embraer’s most fluid and
efficient,” said Scott Blandford, UPS Operations Manager. Embraer has seven
wholly owned service centers and a broad authorized network, worldwide, to
support its customers.
Embrear certifies new U.S. Distribution
Center]© EMBRAER
16I Ultimate jet
Ultimate Briefing Company
Rizon, société de charter privé du Moyen-orient, est en plein
investissement et a confirmé fin janvier la commande ferme
pour quatre nouveaux Bombardier Learjet 85.
“Le Learjet 85 est de taille idéale pour notre société et pour
soutenir notre activité croissante de charter au Moyen-Orient mais également
afin d’étendre notre activité en Europe,” déclarait Will Curtis directeur de Rizon.
“Il a tous les avantages de l’excellent Learjet 45 qui a été un appareil
extrêmement populaire. Il aura certainement un gros succès sur le marché, à
la fois en Europe et dans le GCC (Gulf Cooperation Council).”
Le Learjet 85 sera pour la compagnie, un appareil utilisé durant toutes les
saisons (en desservant le Moyen-Orient en hiver et l’Europe l’été) et reflétant
les styles de voyage des clients réguliers de Rizon. “Au bout du compte, nous
espérons baser deux des Learjet 85 de manière permanente au Royaume-Uni,
qui sera une base importante pour nous,” a-t-il ajouté. “Nous sommes très
touchés par la confiance que met Rizon dans les Learjet 85, ainsi que dans le
Challenger et le Global,” a déclaré Khader Mattar, vice-président régional, des
ventes de Bombardier Business Aircraft, en Europe, au Moyen-Orient et en
Afrique. Le nouveau Learjet 85, qui pourra emporter jusqu'à huit passagers sur
plus de 3000 nm (5500 km), va rejoindre la flotte de Rizon composée de trois
Challenger 605 dont le premier exemplaire sera livré au second trimestre 2009.
Par ailleurs, Rizon devrait compléter l’ensemble de sa flotte avec la réception
d’un Global 5000 en 2011 ainsi qu’un second Hawker 900XP, planifié pour être
livré en Avril 2009.
En Septembre 2009 Rizon va ouvrir de nouvelles installations MRO et FBO de
$20 millions à l’aéroport de Biggin Hill à Londres.
Rizon commande un aéronef Learjet 85
pour le Moyen-Orient etl’Europe]
Rizon, the expanding Middle East executive charter
company, is investing for the long term with
confirmation today it has placed a firm order for
four all new Bombardier Learjet 85 aircraft.
“The Learjet 85 is ideally sized for us to support our growing charter activity
in the Middle East and to expand our activity into Europe,” said Rizon Chief
Executive Will Curtis. “It has all the benefits of the excellent Learjet 45 which
has been such a popular charter aircraft, only with more space.
It is certainly going to be a winner in the charter market, both in Europe and
in the GCC.”
The Learjet 85s will be an aircraft for all seasons for Rizon – serving the
Middle East in the winter and Europe in the summer –mirroring the travel
trends of Rizon’s regular clients. “Ultimately, we expect to base two of the
Learjet 85s permanently in the UK, which will be an important base for us,”
he added. “We are very encouraged by Rizon’s confidence in the Learjet 85
aircraft, as well as our Challenger and Global products,” said Khader Mattar,
regional vice-president, sales, Europe, Middle-East and Africa, Bombardier
Business Aircraft. “As their business continues to expand from the Middle
East and Europe we will continue to provide the optimal aircraft to suit their
clients’ travel needs.”
The new Learjet 85s, which can fly up to eight passengers over a 3,000 nm
range, will join three Challenger 605 aircraft in the Rizon fleet. The first of
two coming from Bombardier is scheduled for delivery in the second quarter
of 2009. A third is coming from another source. Rizon also has an order
for one Global 5000 – due to arrive in 2011- and a second Hawker 900XP,
scheduled for delivery in April 2009. In September 2009 Rizon will open a
brand new $20 million MRO and FBO facility at London Biggin Hill Airport.
Rizon orders Learjet 85aircraft for Middle East
and Europe]© RIZON
17Ultimate jet I
Briefing Company
Lancée à l’occasion du Salon EBACE de Genève en mai
dernier, au carrefour de l'Internet et de l'aviation privée et
d'affaires, Comfort Aviation réunit ses compétences issues
de ces deux univers en plein essor.
Elle permet aux utilisateurs de mettre en relation rapidement et de façon
conviviale les prestataires proposant l’offre qui correspond le mieux à leurs
attentes.
Les domaines aussi variés que le charter privé, la gestion et l’acquisition
d’avions, les services d’intérieurs, le service au sol, la maintenance ou encore
les emplois dans la branche aviation, sont couverts via le site Internet de la
compagnie. Le concept Comfort Aviation se propose de promouvoir et de
référencer sur son site Internet bon nombre d’entreprises réputées pour leur
excellence professionnelle et leurs prestations de haut niveau. Il s’adresse à un
public recherchant sécurité, fiabilité et services personnalisés. Afin d’assurer
pleinement la notion de prestige liée à ce concept, les prestataires proposent
à travers la plateforme des prix concurrentiels en fonction de la qualité et
des besoins exigés individuellement, ainsi qu’un contact direct au travers des
demandes personnalisées de chacun.
Garantissant l’impartialité vis-à-vis de ses membres et partenaires, le concept
de la société repose sur l’adhésion, moyennant cotisation sans commission.
Ainsi, le choix des partenaires est laissé au libre arbitre des utilisateurs.
Comfort Aviation, qui compte déjà parmi ses partenaires plus de 50 acteurs
clés du secteur, était dernièrement représentée au Salon MEBA (Middle East
Business Aviation). Référencé comme étant le plus grand meeting dédié à
l’aviation d’affaires au Moyen-Orient, il a eu lieu à Dubai du 16 au 18 novembre.
Avant le Salon EBACE de Genève du 12 au14 mai prochain, Comfort Aviation
présentera ses services online depuis son stand à l’AERO 2009 Friedrichshafen
du 2 au 5 avril 2009.
La société suisse Comfort Aviation
propose un service novateur]
Launched at Geneva EBACE last May, at the cross-
roads of internet and private and business aviation,
Comfort Aviation combines its competencies
resulting from these two worlds in full expansion.
It permits its users to find the supplier who offers the service best suited to
their needs quickly and easily. Fields as varied as private charters, purchase
and management of aircraft, interior services, ground services, maintenance
or even aviation jobs are covered by the company website.
The concept of Comfort Aviation is, through its Internet site, to promote and
serve as a reference point for a multitude of companies recognized in the
aviation field for their high level of professionalism and related services. The
site targets a clientele seeking security, reliability and personalized services.
In order to ensure the notion of prestige linked to this concept, service
providers are able to propose via the site competitive prices in line with the
individual quality and
needs expressed by the client, as well as enabling a direct contact via each
and every personalized request. Guaranteeing discretion and impartiality
vis-à-vis its users and service providers, the concept of Comfort Aviation is
based on membership subject to fees, but without any commission. Thus, the
choice of service providers is left entirely to users.
Comfort Aviation, which already counts more than 50 key players in the aviation
sector amongst its service providers, has recently been represented at the
MEBA Show (Middle East Business Aviation). Recognized as being the largest
trade fair dedicated to business aviation in the Middle East, the successful
show took place in Dubai from 16 - 18 November 2008. Comfort Aviation’s
next booth prior to EBACE 2009 will be at AeroFriedrichshafen from 2 -
5 April 2009.
The Swiss companyComfort Aviation
proposes an innovativenew service]
© F.VERGNERES
18I Ultimate jet
Ultimate Briefing Company
FlyingGroup enlarges their fleet with the Citation
Mustang from Cessna aircraft manufacturer.
This aircraft constitutes an innovation as the first jet
intended for personal use. This diversification is part
of the expansion policy of the airline, European leader in business aviation.
A few months ago, FlyingGroup announced the arrival of new aircraft.
As part of fleet reinforcement, this Cessna Citation Mustang is the first of four
aircraft of this type. With this new investment, FlyingGroup upgrades their
offering towards all their clients – private passengers, professionals, airport
service users, co-owners and owners of jets – by offering them the most
recent airplanes.
With the prestigious Citation Mustang, heralded as the first true “personal”
jet in the world, Cessna makes a breakthrough in civil aviation. Intended for
private use, the Citation Mustang essentially allows the owner to take over
the controls. In addition to two cockpit seats, this jet also offers cabin seating
for four people.
The airplane is equipped with environmentally-friendly silent jet engines that
allow attainment of a cruising speed of 630 km/h at an altitude of more than
10,000 m. The maximum altitude of the aircraft is 12.5 km. In addition,
the Citation Mustang is equipped with the Garmin G1000 Avionics System, the
latest in instrumentation and numerical navigation.
Thanks to the three multi-functional flat panel displays, the pilot has all
the necessary flight data at hand, in particular route, altitude, weather
information and engine parameters.
The Citation Mustang is in addition available at a very attractive purchase
price and offers highly favorable operating costs. It fits perfectly into the
product offering of the FlyingGroup who, in their range of services, offer the
co-ownership and sale of business airplanes.
“We are convinced by the features of the Cessna Citation Mustang. It meets
the expectations of our very demanding passengers and owners perfectly,”
Bernard Van Milders, CEO of FlyingGroup states.
First of Four CitationMustang Aircraft
Delivered to FlyingGroup]
FlyingGroup élargit sa flotte avec le Citation Mustang
de l’avionneur Cessna. Cet appareil constitue une
innovation en tant que premier avion à réaction
destiné à un usage personnel.
Cet élargissement s’inscrit dans la politique d’expansion de la compagnie
aérienne, leader européen de l’aviation d’affaires. Il y a quelques mois,
FlyingGroup annonçait l’arrivée de nouveaux appareils. Ce Cessna Citation
Mustang est le premier de quatre appareils de ce type dans le cadre du
renforcement de la flotte.
Avec ce nouvel investissement, FlyingGroup étend son offre envers tous ses
clients - passagers privés, professionnels, utilisateurs de services aéroportuaires,
copropriétaires et propriétaires de jets – en leur proposant les avions les plus
récents. Avec le prestigieux Citation Mustang, annoncé comme le premier
véritable jet ‘personnel’ au monde, Cessna réalise une percée dans l’aviation
civile. Destiné à un usage privé, le Citation Mustang permet en effet au
propriétaire de prendre lui-même les commandes.
Outre les deux places du cockpit, ce jet offre également de la place pour
quatre personnes en cabine. L’avion est équipé de réacteurs silencieux
respectueux de l’environnement qui permettent d’atteindre une vitesse
de croisière de 630 km/h à une altitude de plus de 10.000 m.
L'altitude maximale de l'appareil est de 12,5 km. De plus, le Citation Mustang est
équipé de l’avionique Garmin G1000, le tout dernier système d’instrumentation
et de navigation numérique. Grâce aux trois écrans plats multifonctionnels,
le pilote dispose de toutes les données nécessaires à la conduite du vol,
en particulier la route, l’altitude, les informations météo et les paramètres
moteurs. Le Citation Mustang est en outre disponible à un prix d’achat très
attractif et offre des coûts opérationnels très avantageux.
Il s’inscrit parfaitement dans l’offre de FlyingGroup qui, dans sa gamme de
services, propose la copropriété et l’achat d’avions d’affaires.« Nous sommes
convaincus par les qualités du Cessna Citation Mustang. Il répond parfaitement
aux attentes de nos passagers et propriétaires très exigeants.", affirme Bernard
Van Milders, CEO de FlyingGroup.
Premier des quatreappareils CitationMustang livré chez
FlyingGroup]
©CESSNA
Comlux has taken delivery in january of its second
new Airbus A318 Elite. The aircraft registered within
EU-OPS on the new Maltese AOC is an additional asset
for Comlux charter fleet which comprises 1 Airbus ACJ ,
1 A318 Elite, 2 Bombardier Global XRS, 1 Global 5000, 1 Challenger 605 and
2 Challenger 850. The interior of the second A318 Elite at Comlux will be very
similar to the first one, but will have additional VIP features “The feedback
of our passengers on our first A318 Elite allowed us to confirm the elegance
and the efficiency of our initial design choices. The remarkable change on
the second aircraft is the main lounge ceiling that we have enhanced to
provide an outstanding VIP interior, by installing a dome.” says Isabelle
Bevilacqua, Head of Comlux Creatives. Comlux is successfully operating its
first A318 Elite since November 2006 and the aircraft has already accumulated
more than 2000 flight hours.
“The A318 Elite is perfect for VIP charter market, passengers love the cabin
space and there is huge space in the cargo hold for baggage. The demand is
high for wide body cabin aircraft and with a third Airbus size aircraft in
our fleet, we will be able to answer positively to any request. The brand
new A318 Elite is already booked for its 1st VIP charter flight on Sunday!”
adds Stephen Laven, CEO of Comlux Aviation division.
Comlux receives its second Airbus
A318 Elite] Comlux a pris livraison en Janvier de son second Airbus
A318 Elite. L’Airbus enregistré dans l’Union Européenne et
sous le nouveau AOC Maltais, est un atout supplémentaire
pour la flotte d’appareil de Comlux qui comprend 1 Airbus
ACJ, 1 A318 Elite, 2 Bombardier Global XRS, 1 Global 5000, 1 Challenger 605 et
2 Challenger 850.
L’intérieur du second A318 Elite devrait être très similaire au premier, avec
cependant des équipements supplémentaires pour VIP “Les remarques de nos
passagers concernant notre premier A318 Elite nous ont permis de confirmer
l’élégance et l’efficacité de nos choix sur le design initial. Le changement
notable sur le second aéronef se sitera dans le plafond du salon principal
qui a été amélioré en installant un dôme, afin de procurer un remarquable
intérieur VIP.” Devait commenter, Isabelle Bevilacqua, responsable de Comlux
Creatives. La compagnie a utilisé avec succès son premier A318 Elite depuis
Novembre 2006 et l’appareil a déjà accumulé plus de 200 heures de vol.
“L’A318 Elite est parfait pour le marché des charters VIP car les passagers
adorent l’espace de la cabine et il y beaucoup de place dans la soute bagages.
La demande est forte pour ce type d’aéronefs à l’espace cabine important
et avec un troisième aéronef de la taille d’un Airbus dans notre flotte, nous
serons capable de répondre positivement à toute demande. Le nouvel A318
Elite est déjà complet pour son premier vol charter VIP” a ajouté Stephen Laven,
directeur général de la division Comlux Aviation.
Comlux reçoit son second Airbus
A318 Elite]© AIRBUS
20I Ultimate jet
Ultimate Airlines
Compagnie nationale des Emirats Arabes Unis, Etihad a été lancée en juillet
2003 sous l’impulsion du Sheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan. Depuis, la
jeune compagnie émiratie a fait du chemin et possède une flotte mixte
d’une cinquantaine d’appareils allant de l’Airbus A319 au Boeing 777-300ER.
Elle figure parmi les meilleures compagnies aériennes au monde et est
saluée par plus de 40 récompenses au regard de ses prestations à bord
notamment pour ses passagers à haute contribution.
« L’inspired Service »
Etihad Airways mise en premier lieu sur un service d’exception. Dénommé
« Inspired Service », ce programme est exclusivement dédié aux passagers
de la classe affaires « Pearl » et de la première classe « Diamond ». Pour les
passagers Premium, tout commence bien avant l’arrivée à l’aéroport avec la
mise en place d’un service limousine opérant depuis mai 2008 à Paris via la
compagnie Chabé Limousines, mais également à Abu Dhabi et ce, depuis le
lieu de résidence du client. Ce transfert vers l’aéroport est complété par un
service de conciergerie permettant un enregistrement rapide et facilité. Dans
les salons du Hub de la compagnie à Abu Dhabi représentant à lui seul 50%
de son trafic via des interconnexions, la clientèle a accès à différentes
prestations haut de gamme avec la mise à disposition d’un spa, d’un
restaurant à la carte ainsi que d’un espace distinct pour les passagers affaires
et première classe.
Pearl et Diamond : prestations haut de gamme !
Présentée sous forme de cabine dessinée par Avio Interior, la classe affaires
Pearl permet de proposer à la clientèle un véritable siège-lit en classe affaires
avec une inclinaison à 180° et un système de massage intégré. L’ensemble
de cette cabine comporte un écran LCD de 38 cm muni d’une image et d’un
son en haute définition. Ce dernier donne accès à plus de 350 heures de
divertissements (70 films, 60 CD audio…) via le système Thales Topserie 4000.
La cabine est par ailleurs munie d’une prise de courant, de deux prises USB
ainsi que d’une prise RCA permettant le visionnage de film sur son propre
ordinateur portable. Etihad propose en parallèle à sa clientèle affaire,
ETIHAD: THE NEW DOORS TO THE EAST ETIHAD : LES NOUVELLES PORTES DE L’ORIENTEthiad, the national company of the United Arab Emirates, was launched in
July of 2003 on the impetus of Sheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan. Since
then, the young Emirate company has made significant progress and
possesses a mixed fleet of about fifty aircraft, from the Airbus A319 to the
Boeing 777-300ER. Ranking among the best airlines in the world, they
have been recognized with more than 40 awards for their on-board
service, particularly for their high-end passengers.
“Inspired Service”
Etihad Airways prioritizes exceptional service. Called “Inspired Service”, this
program is exclusively dedicated to “Pearl” business class and “Diamond”
first class passengers. For Premium passengers, it all begins well before
arrival at the airport with pick-up at their residence by a limousine service,
operating since May 2008 in Paris through the Chabé Limousines company,
and also in Abu Dhabi. The transfer to the airport is concluded with concierge
service, allowing quick and easy registration. In the lounges of the Abu
Dhabi hub, representing 50% of the company’s network traffic, the clientele
has access to a variety of upscale offerings, with the availability of a spa,
an à la carte restaurant as well as a distinct space for business and first class
passengers.
Pearl and Diamond: Luxury Services!
Presented in cabins designed by Avio Interior, the Pearl business class offers
clients a true sleeper seat that inclines 180° and has an integrated massage
system. The cabin’s ensemble includes a 38 cm LCD screen equipped with
high-definition picture and sound, giving access to more than 350 hours of
entertainment (70 movies, 60 audio CDs) through the Thales TopSeries 4000
system. The cabin is also equipped with an electrical outlet, two USB ports
and an RCA jack allowing movies to be viewed on a laptop. In addition,
Etihad provides their business clientele with a toiletry kit stocked with
products from perfumer Etienne Aigner.
For their Diamond first class, Etihad chose to integrate a revolutionary
seat in a dedicated exclusive cabin space. The seat inclines 180° as well as
© ETIHAD
21Ultimate jet I
Airlines
une trousse de toilette signée par le parfumeur Etienne Aigner.
Pour sa première classe Diamond Etihad a choisi d’intégrer
un siège révolutionnaire dans un espace cabine spécialement
dédié. Le siège également inclinable à 180° permet une
rotation à 360° afin de permettre aux passagers de diner à
deux ou quatre personnes. Outre les prestations IFE (intégrant
pour cette classe un écran 56 cm) citées précédemment dans
la classe Pearl, la cabine se compose d’un vestiaire personnel,
d’un minibar privatif, d’un éclairage individuel ainsi que d’un
miroir individuel situé dans la tablette.
Pour compléter l’ensemble, Bulgari et Etihad mettent à
disposition de leurs clients une trousse de toilette.
Des menus sur mesure
Le chef cuisinier d’Etihad élabore les menus des trois classes
en privilégiant les produits frais. Les cartes de ces menus
changent tous les trois mois. En classe Pearl, les passagers
ont le choix entre quatre plats principaux et cinq pour la classe Diamond.
Ces derniers proposent ainsi viandes, poissons ou menu végétarien, afin de
satisfaire aux exigences de tous les palais. Le vin est servi au verre, avec une
carte faisant la part belle aux vins de tous les continents.
La particularité d’Etihad : en vol comme sur terre … le repas peut être servi
à l’heure qui convient au passager, sur simple demande.
2009 : l’année de la Formule 1 pour Etihad
Avec l’inauguration du Grand Prix de Formule 1 Etihad Airways Abu Dhabi qui
se courra le 1er novembre prochain, Etihad a dévoilé la décoration spéciale
portée pour l’occasion sur un Airbus A340-600 peint aux couleurs du Grand
Prix. Etihad prévoit de faire opérer cet avion au départ d’Abu Dhabi vers
Londres, Sydney, New York et Toronto, afin que les passionnés de sport
automobile et de Formule 1 puissent l’admirer et participer à l’enthousiasme
grandissant lié à cet événement sportif dans les Emirats Arabes Unis.
En plus de cet A340, Etihad a également décoré un Airbus A320 aux couleurs
d’une Formule 1. Le contrat à 7 chiffres d’une durée de 3 ans, prévoit le
sponsoring du grand prix de Formule 1 dans la capitale des Emirats Arabes
Unis qui sera nommé jusqu’en 2011 « Grand Prix de Formule 1 Etihad Airways
Abu Dhabi ». Ce contrat permettra à Etihad de bénéficier d’une campagne de
publicité massive lors du Grand Prix de F1 avec notamment une visibilité sur
le podium. by/par Fréderic Vergnères
rotating 360°, allowing passengers to dine with two to four people.
In addition to the IFE offerings (incorporating, for this class, a 56 cm screen)
previously described for Pearl class, the cabin includes a personal coatroom,
a private mini-bar, individual lighting as well as an integrated personal
mirror. To complete the ensemble, Bulgari and Etihad provide their clients
with a toiletry kit.
Custom Menus
The head chef of Etihad creates the menus for the three classes, favoring
fresh products. The content of these menus changes every three months.
In Pearl class, passengers have the choice of four main dishes, five for
Diamond class. The latter also offers meat, fish or vegetarian menus, in
order to satisfy the requirements of all palates. Wine is served in glassware,
from a wine list made up of the best selections from all continents.
The distinctiveness of Etihad: In flight as on land …meals can be served
when it suits the passenger, by simple request.
2009: Formula 1 Year for Etihad
With the inauguration of the Abu Dhabi Etihad Airways Formula 1 Grand
Prix, which will take place next November 1st, Etihad has unveiled a
special design sported by an Airbus A340-600: It is painted in the colors of
the Grand Prix for the occasion. Etihad plans to fly this airplane from Abu
Dhabi to London, Sydney, New York and Toronto, so that motorsports and
Formula 1 fans can admire it and participate in the grand enthusiasm
associated with this sporting event in the United Arab Emirates.
In addition to this A340, Etihad has also decorated an Airbus A320 in the
Formula 1 colors. The 7-figure, 3-year contract is planned to sponsor the
Formula 1 Grand Prix in the capital of the United Arab Emirates, which in
20011 will be appointed “Etihad Airways Abu Dhabi Formula 1 Grand Prix”.
This contract allows Etihad to benefit from a massive publicity campaign
during the F1 Grand Prix, with podium visibility in particular.
© ETIHAD
© ETIHAD
22I Ultimate jet
Ultimate Focus
© F. VE
RGNERES
Focus
Ultimate jet I23
Aircraft manufacturers in the face of thefinancial crisis
Les constructeursface à la criseEn pleine révolution durant quatre années consécutives, le secteur de l’aviation d’affaires semble avoir été happépar la crise mondiale au grand dam des meilleurs prévisionnistes qui voyaient encore il y a peu un avenirsans nuages pour ce secteur. Force est de constater que lemarché est en net recul avec des conséquences palpablespour l’ensemble du secteur et plus particulièrement celui des constructeurs. Décryptage d’une année 2009 qui s’annonce difficile pour les fabricants et l’ensemble desacteurs de l’aviation d’affaires.
After four consecutive years of whirlwind expansion, thebusiness aviation sector seems to have been caught up by theworld crisis, to the great displeasure of the best forecasterswho up until recently still foresaw a cloudless future for thissector. We are forced to recognize that the market is clear ina recession with tangible consequences for the entire sectorand 2009 is shaping up to be a particularly difficult year foraircraft manufacturers. by/par Fréderic Vergnères
24I Ultimate jet
Ultimate Focus
Without a doubt, the crisis is getting the
better of a class of aircraft which otherwise
appeared to have a very bright future: VLJs.
In the course of one year this sector has witnessed the faltering and failures
of both manufacturers and operators, and the “pocket jet” market continues
to be tumultuous. A rather comprehensive example of the recent hazards
and pitfalls can be seen in the recent history of Eclipse Aviation, which had
set out to revolutionize this sector with DayJet as its principal client and in
2008 found itself in Chapter 11 bankruptcy protection.
It’s true the manufacturer didn’t need the full-fledged crisis to start having
financial difficulties, regardless of majority shareholder ETIRC Aviation’s
considerable investments. The manufacturer has so far delivered 259 of the
first 1000 ordered. It is generally accepted today that the initial economic
model was unsound, with its plans to deliver a thousand models per year
at a price which barely supported production costs. Further complicating the
picture, FAA safety directives cast doubts in some quarters.
To complete this slow agony, the faltering economy also came into play for
the manufacturer with the hasty shut down of its main customer DayJet,
which was forced into Chapter 7 liquidation. Eclipse Aviation has managed
to survive though thanks to the bankruptcy judge’s approval, in January,
of its sale to ETIRC’s affiliate EclipseJet Aviation International Inc.
In mid-February Eclipse put 800 of its 850 remaining workforce on forced
furlough while it puts together the financing package necessary to complete
the sale of the company.
Eclipse Aviation is not alone and some suggest that the entire sector will
suffer to one degree or another in the long term. According to a study
carried out by the Anglo-Saxon agency PMi Media, relayed by AIN journalist
Charles Alcock, the Very Light Jets market is likely to suffer significantly
between 2008 and 2017 due to the economic impact of the global financial
crisis. The study forecasts a 23 % decline in deliveries over this period
compared to a previous study dating from October 2007. Under this forecast,
deliveries would drop from 5,970 aircraft planned in the initial study to 4,610
aircraft over the next nine years! This market developed above all in
conjunction with the Air Taxi craze for which the estimates anticipated
between 1000 and 1200 airplanes over the period 2008-2017: "However,
many of these are proving more aspirational than real," clarified PMi editorial
Sans aucun doute, la crise aura eu raison en
premier lieu d’un segment d’appareils à l’avenir
radieux : les VLJ. En effet, ce segment d’appareils
connaît depuis moins d’un an, une actualité
faite de mise en liquidation ou de rachat de certains constructeurs par des
investisseurs étrangers, souvent à capitaux d’origines russes, à l’instar d’Adam
Aircraft ou d’Eclipse Aviation.
L’exemple de ce dernier prêt à révolutionner ce secteur avec son principal
client Dayjet, a mis en exergue le profond malaise qui secoue le marché du
« pocket jet ». Certes, Eclipse Aviation n’a pas eu besoin d’attendre une crise
profonde pour commencer à connaître des difficultés financières, et ce même
avec les investissements de la société luxembourgeoise ETIRC détentrice à
65% de l’avionneur. L’ensemble des acteurs de l’aviation d’affaires n’ont pu
que constater la dérive du modèle économique sur lequel s’était basé le
constructeur et qui prévoyait la production d’un millier d’Eclipse 500 par an pour
un prix de vente en dessous du seuil de rentabilité de production.
Le constructeur qui compte actuellement sur la chaîne de production une
trentaine d’Eclipse 500, a déjà livré depuis le lancement de l’E500, 259
appareils sur les 1 000 initialement commandés. Aujourd’hui, le constructeur
d’Albuquerque qui a été placé sous la protection du Chapitre 11 en novembre
2008, ne doit son salut que dans le rachat de ses actifs par son principal
actionnaire ETIRC Aviation via sa filiale EclipseJet Aviation International.
L’offre de 28 millions de $ faite par l’investisseur n’a cependant pas empêché
la mise au chômage technique, à la mi-février, de 800 personnes sur les 850
que compte le centre d’Albuquerque.
Mais outre le cas d’Eclipse c’est l’ensemble du secteur qui sera touché à long
terme. Selon une étude réalisée par l’agence anglo-saxonne PMi Media,
et reprise par Charles Alcock, journaliste à AIN, le marché des Very Light Jets
devrait pâtir significativement de l’impact économique dû à la crise mondiale
entre 2008 et 2017. L’étude prévoit ainsi une chute de 23% de livraisons sur
cette période par rapport à une précédente étude datant d’octobre 2007.
Les livraisons passeraient ainsi de 5 970 appareils prévus dans l’étude initiale
à 4 610 avions sur les neuf années à venir!
Et la mise en service de nouveaux appareils risque fort de tourner à l’avantage
des plus grands constructeurs à l’instar de ce que décrit le responsable
éditorial de PMI, Philipp Butterworth-Hayes « Etant donné les circonstances
VLJ SECTOR INTURMOIL
LE SECTEUR DESVLJ EN PLEINE
TOURMENTE
© F. VERGNERES
25Ultimate jet I
Focus
director Philipp Butterworth-Hayes via AIN. Comparative analysis of Brazilian
manufacturer Embraer’s annual reports of 2008-2017 and 2009-2017 also
tend to demonstrate an erosion of the VLJ market, with a worldwide market
outlook decreased from 3,380 to just 2,650 aircraft. For a more concrete
illustration of such comments, it is enough to simply turn toward the
operators and to consider the collapse of Europe’s first Air Taxi company,
Bikkair, which grounded its Citation Mustangs at the beginning of February.
In this context, a number of manufacturers have been progressively taking
progressively more important steps in reaction to the financial climate and
the market. For example, Piper decided in December to put the brakes on
investments in the new assembly factory intended for the Piper Jet in Vero
Beach in spite of the assistance by the region of Indian River for an amount
of $12 million and more than $20 millions by the federal government.
This measure was coupled with the layoff of 300 employees and a reduction
in working hours for remaining company employees in order to adapt
production and to compensate for a 40% decline in activity.
At the beginning of January Diamond, manufacturer of the D-Jet, had to
reduce the number of employees at the London site in Canada. In total, 180
employees of the company’s 684 employees will be indefinitely laid-off.
This cumulative and dramatic rise in bad news forced the National Business
Aviation Association (NBBA) to cancel two industry shows: the Asian Business
Aviation Conference & Exhibition (ABACE), formerly scheduled for February
2009; as well as the first conference dedicated to the VLJ and other Personal
Jets ("Light Business Airplane Conference") at the end of January (which
had been scheduled to take place from March 13-14, 2009 in San Diego).
As with the smaller manufacturers, Wichita-
based Cessna and Hawker Beechcraft are also
entering a recessionary phase by announcing
numerous job cuts. More than 7,500 jobs will
be lost between the two companies in this city where aviation holds a
particular importance, as evinced by its nickname "Air Capital of the
World." Cessna, the biggest employer in the city with 11,700 employees,
expects to layoff at least 4,600 employees, or 30% of the company’s
workforce.
The cuts, planned to start in March, will touch all categories and Cessna
is also proposing a voluntary departure program. These measures were
taken in view of a significant decline in production needs. Indeed, the
difficiles du marché il est encore plus délicat de voir à court
terme l’entrée en service d’un voire deux, nouveaux appareils
sur ce marché… ».
Ce marché s’est surtout développé avec l’engouement des
compagnies d’Air Taxi dont les estimations étaient comprises entre
1000 et 1200 appareils sur la période 2008-2017 : « un rêve qui
pour beaucoup ne deviendra jamais réalité… », précise encore
M. Butterworth-Hayes via AIN. L’analyse comparative des deux
rapports annuels 2008-2017 et 2009-2017 du constructeur brésilien
Embraer tend à démontrer à son tour une érosion du marché du VLJ
avec un marché mondial qui passerait de 3 380 à 2 650 appareils.
Et pour mieux illustrer ces propos, il suffit de se tourner vers les
opérateurs et analyser les premières chutes de compagnies d’Air
Taxi en Europe à l’instar du hollandais Bikkair, qui a dû cesser ses
opérations en Citation Mustang, début février.
Dans ce contexte, nombre de constructeurs ont décidé de réagir pour faire face
à la crise à l’instar de Piper qui depuis décembre a décidé de freiner les
investissements de la nouvelle usine d’assemblage destinée au Piper Jet à
Vero Beach et ce malgré l’aide de la région d’Indian River de 12 millions de $
et de plus de 20 millions par le gouvernement fédéral.
Cette mesure s’est accompagnée de la supression de 650 emplois et d’une
réduction du temps de travail pour les employés restants, afin d’ajuster au
mieux la production et de palier à une baisse d’activité de 40%. Début janvier
Diamond, fabricant du D-Jet, a dû se résoudre pour sa part à réduire son
nombre d’employés sur le site de London au Canada.
Au total ce seront 180 personnes sur les 684 qu’emploie la société qui seront
mises à pied pour une durée indéterminée. Cette envolée de mauvaises
nouvelles a contraint fin janvier, la National Business Aviation Association
(NBBA), à annuler deux rendez-vous importants, l’Asian Business Aviation
Conference & Exhibition (ABACE) prévu en février ainsi que la première
conférence dédiée aux VLJ et autres Personal Jets (« Light Business Airplane
Conférence »), qui devait se dérouler quant à elle, en mars 2009 à San Diego.
MAJOR AMERICANMANUFACTURERS
SUFFERING
© HAWKER BEECHCRAFT
© F. VE
RGNERES
manufacturer who recorded 467 jet deliveries in 2008 is preparing to
deliver only 375 in 2009. The last quarter was full of bad news for Cessna,
including 23 order cancellations, numerous delivery delay adjustments
and declining sales figures for this period (not exceeding 30 units).
In spite of an uncertain future, the manufacturer remains
committed to pursuing the development of current product
development programs, including the Columbus, CJ4 and the
Cessna 162 Skycatcher, as declared by Jack Pelton, president
and CEO of Cessna: “Despite the uncertainty of the world’s
economic environment, we believe it is critical that we not
compromise our future. Our new product development programs
are proceeding on schedule. […] We remain committed to
investing in these programs, whether it is in aircraft development,
facility construction or ensuring we have the people resources
to meet our schedule.” For its part, Hawker Beechcraft expects
to part with 2,300 workers before the end of the year.
This decision follows the first round of 500 dismissals effected
in December 2008. Hawker has announced that, in all, it could
lay off up to two-thirds of its approximate 10,000 employees.
This restructuring is coupled with doubts for the continuation of
the Hawker 450XP program, launched last October during the
NBAA. As reported via FlightGlobal, even Gulfstream Aerospace
is reducing production of midsize business jets by 50% in
2009 in response to weakening demand and plans to deliver
“approximately” 30 midsize aircraft this year compared to the 69 delivered
in 2008. The good news is that Gulfstream expects to nonetheless generate
increased revenue in 2009 thanks to the delivery backlog for its
larger jets.
In fact, 94 large aircraft are planned for delivery in 2009 versus
87 in 2008, and because the profit margin in this class is much higher it
will allow Gulfstream to increase revenue despite a decreased overall
number of aircraft deliveries scheduled for 2009.
26I Ultimate jet
A l’instar des plus petits fabricants,
Cessna et Hawker Beechcraft ont dû à
leur tour entrer dans une phase de
récession en annonçant la suppression
de nombreux emplois. Pour l’ensemble
des deux constructeurs basé à Wichita ce seront plus de 7 500 emplois
perdus, dans une ville où l’aviation a une consonance toute particulière,
avec son surnom de « capitale de l’air ».
Ainsi, Cessna le plus gros employeur de la ville avec 11 700 employés,
devrait se séparer au total de 4 600 collaborateurs coupant ainsi de 30%
les effectifs de la compagnie. Les coupes, prévues dès le mois de mars,
toucheront toutes les catégories de personnel chez le constructeur,
ce dernier proposant par ailleurs un programme de départ volontaire.
Ces dispositions ont été prises en vue d’une baisse significative de la
production. En effet, le constructeur qui a enregistré 467 livraisons de jet
en 2008, s’apprête à n’en livrer que 375 en 2009.
En outre durant le dernier trimestre 2008, Cessna a dû faire face à l’annulation
de commandes de 23 appareils, à de nombreux reports de livraisons et à un
nombre d’appareils vendus en chute libre durant cette période, ne dépassant
pas les 30 unités. Malgré un avenir incertain, le fabricant s’engage à préserver
le développement des programmes en cours avec les projets Columbus,
CJ4 et Cessna 162 Skycatcher pour l’aviation générale, comme l’indique Jack
Pelton Président et CEO de Cessna : « En dépit des incertitudes qui pèsent sur
l’environnement économique mondial, nous estimons qu’il est crucial de ne
pas compromettre notre futur.
Nos nouveaux programmes de développement sont toujours en cours et
ne subissent aucun retard », et d’ajouter « nous continuons à investir dans ces
programmes, qu’il s’agisse du développement d’un appareil, de la construction
d’une infrastructure ou de s’assurer que nous disposons des ressources
humaines pour respecter nos engagements ». Hawker devrait pour sa part
mettre fin à sa collaboration avec 2 300 travailleurs, avant la fin de l’année.
Cette décision fait suite aux 500 premiers licenciements effectués en
décembre dernier. Au total, Hawker compte se séparer jusqu’à 2/3 de ses
effectifs qui comptent plus de 10 000 collaborateurs. Cette restructuration
© HAWKER BEECHCRAFT
Ultimate Focus
© F. VERGNERES
LESCONSTRUCTEURS
AMÉRICAINSÀ LA PEINE
© CE
SSNA
27Ultimate jet I
s’accompagne également d’une remise en question du programme Hawker
450XP lancé en octobre dernier durant le salon de la NBAA.
Gulfstream Aerospace qui a déclaré via le site FlightGlobal, devoir baisser sa
production d’appareil de type Midsize Jet de 50% en 2009, ne livrera que 30
appareils cette année en lieu et place des 69 produits en 2008. Mais la filiale
de General Dynamics peut cependant compter sur une stagnation de l’activité
de ses appareils à large cabine avec une prévision de 94 appareils à livrer
durant l’année 2009 contre 87 en 2008. Ainsi, malgré des livraisons prévues
à la baisse (124 en 2009 contre 156 en 2008), Gulfstream devrait générer une
marge de bénéfice plus importante cette année, grâce à l’important carnet de
commandes des appareils à large cabine.
Son principal concurrent Dassault qui comptait
jusqu’à peu une large clientèle aux Etats-Unis s’est
tourné naturellement vers des pays émergents tels
que le Moyen-Orient et la Russie.
Le constructeur français a néanmoins dû se résoudre à réduire selon le
quotidien les Echos de 25% son plan de charge d’ici deux ans sur l’ensemble
de son activité. Pour l’aviation d’affaires qui représente plus de 75% de son
chiffre d’affaires, le constructeur prévoit le ralentissement des cadences
d’entrée en production des avions basiques, ce qui au vu du cycle de
production ne devrait avoir aucun effet sur les livraisons avant 2011.
Sans parler d’annulation, il s’agirait pour le constructeur national de reports de
livraisons qui ont fait plonger fin décembre 2008 le chiffre d’affaires de 10%.
Le français qui compte cependant honorer le carnet de commandes actuel,
se dit prêt à augmenter le nombre d'avions à livrer dans l'année, à partir des
centres de complétion en visant plus de 100 appareils en 2009 et 2010.
Tout en restant prudent, Dassault reste confiant et prévoit de constituer des
stocks d'éléments afin de raccourcir les délais d'augmentation de cadence en
cas de reprise des commandes. Malgré ces réductions de production, aucun
plan de restructuration de personnel n’est prévu tant chez le constructeur
que chez les sous-traitants. Pour le canadien Bombardier qui assure avoir
enregistré 262 unités commandé et livré 239 appareils la conjoncture est pour
l’heure à la baisse des cadences et à la réduction des effectifs.
Gulfstream’s main competitor Dassault, who until
recently was counting on a large clientele in the
United States, has naturally turned to emerging
countries such as the Middle East and Russia.
The French manufacturer nevertheless has had to reduce its planned charges
for the whole of its activities by 25% over the next two years, according to
business newspaper Les Echos. For business aviation, which represents more
than 75% of its turnover, the manufacturer plans to slow down the production
rhythm of basic planes, which in view of the production cycle should not
affect deliveries before 2011.
Without discussing cancellations, Dassault did state that delayed deliveries
over the course of the year resulted in a 10% decrease in turnover by the end
of December. The French manufacturer however plans to honour its current
order book and says it is ready to increase the number of planes to be
delivered during the year from the completion centres by aiming for more
than 100 aircraft in 2009 and 2010. While prudent, Dassault remains confident
and plans to constitute stocks of spare parts in order to shorten the
production lead time in case order levels recover. In spite of these planned
production reductions, no plans are foreseen for staff reorganization needs
either within the manufacturer’s organization or those of subcontractors.
For the Canadian Bombardier which recorded 262 units ordered and 239
aircraft delivered, current business conditions are resulting in planned
reductions in both production rates and workforce for 2009. The layoffs, which
will affect more than 1,360 people, underline the manufacturer’s anticipated
short-term activity decline on top of numerous cancellations representing 10%
of its order book in its business aircraft sector.
The production rates of its Learjet and Challenger aircraft will be reduced
in response to current market demand. The layoffs, representing 4.5% of
Bombardier’s total workforce, will primarily concern the sites in Montreal,
Wichita and Belfast and will be done over a period of five months starting in
Focus
© F. VE
RGNERES
RÉDUCTIONDES CADENCES
REDUCINGPRODUCTION
RATES
28I Ultimate jet
Les licenciements qui comprendront plus de 1 360 personnes
soulignent la future baisse d’activité du constructeur qui a dû faire
face à de nombreuses annulations représentant au total 10% du
carnet de commandes dans le secteur aviation d’affaires.
Ainsi, les cadences de production des biréacteurs Learjet et
Challenger seront réduites en fonction de la demande courante sur
le marché. Les suppressions d’emplois qui représentent 4,5% de la
main-d’œuvre totale chez Bombardier, concerneront principalement
les installations de Montreal, Wichita et Belfast sur une période de
cinq mois. Cependant, Bombardier ne semble pas remettre en
cause ses futurs programmes et notamment celui du Learjet 85.
Embraer habitué à des prévisions optimistes a dû également revoir sa copie
lors de la présentation du marché durant le salon MEBA. Ainsi avec une avia-
tion d’affaires qui représente 14,7% de ses revenus, le constructeur est passé
d’une prévision de 13 150 appareils dans la période 2008-2017 à 11 880 avions
entre 2009 et 2018. Une baisse significative qui comprend outre la chute du
segment des VLJ, un ajustement du marché entre 2009 et 2012 et la stabili-
sation du segment des Light et MidLight Jets à 31%.
Si les commandes ont atteint le cap des 850 unités pour la gamme Phenom
fin 2008, le constructeur doit cependant compter sur le retard de livraison subi
sur le Phenom 100 dont les premiers exemplaires initialement prévus au
second semestre 2008 n’ont pas dépassé le nombre de deux exemplaires
livrés en lieu et place des 15 à 20 prévus par le constructeur l’an passé à
la même période. Pour 2009, le constructeur annonce une baisse de ses
livraisons d’appareils tant dans le domaine commercial que dans celui des
Business Jet, mais compte cependant livrer 127 avions d’affaires dont 110
Phenom, et 17 appareils de types Legacy/Lineage.
A l’instar de la plupart des autres constructeurs, Embraer n’échappe pas au
remaniement de ses effectifs et doit licencier 20% de son personnel
qui compte 21 362 personnes à travers le monde. Ces licenciements qui
interviendront, selon le constructeur, dans les secteurs de production et
d’administration, ne devraient cependant pas remettre en cause les équipes
du programme en cours Legacy 450 et 500. L’enjeu de ces licenciements
et de ces réajustements tient surtout à la prévision de mauvais chiffres
dans les mois à venir avec une baisse significative des commandes et,
plus grave encore pour les constructeurs, des annulations de ces dernières en
cascade. De fait, le premier marché en crise est revenu tout logiquement aux
Etats-Unis qui ont montré une baisse d’activité de 11% sur l’année 2008 selon
une étude réalisée par la banque UBS. Et pour certains grands opérateurs, la
baisse de fréquentation de la clientèle peut atteindre entre 40 et 60 % depuis
fin 2008. La transformation du paysage de l’aviation d’affaires est en marche
tant sur le continent américain que sur notre vieille Europe.
Berceau de l’aviation d’affaires, les Etats-Unis subissent, comble de malchance,
un ouragan médiatique sur l’utilisation des jets d’affaires en ces temps de crise,
par les patrons de multinationale. Cette montée corrosive pourrait toucher à
long ou moyen terme notre vieux continent, toujours en léger décalage, et ce,
malgré une résolution adopté par le parlement européen le 3 février dernier,
visant à soutenir l’aviation d’affaires en encourageant notamment les états
à investir dans la modernisation et la création d’infrastructures aéroportuaires
dédiées.
Pour l’heure les révolutions, ont fait place à l’observation et au mutisme.
Avec la disparition temporaire des investisseurs, apparaît la véritable nature
de ce secteur peut-être trop longtemps abandonné aux esprits financiers.
L’année 2009 décidera sans doute du renouveau de l’aviation d’affaires
pour demain, avec en prime le retour de ses véritables acteurs : ceux de
l’aéronautique tout simplement !
© F. VERGNERES
February. However, Bombardier has not proclaimed any doubts concerning
future programs, which include the Learjet 85.
Embraer, accustomed to optimistic forecasts, also had to reconsider its business
plan during the market presentation the MEBA show. With business aviation
representing 14.7% of its revenue, the manufacturer passed from a forecast
of 13,150 aircraft for the period 2008-2017 to 11,880 aircraft between 2009
and 2018. A significant decline which includes the drop in the VLJ sector, an
adjustment of the market between 2009 and 2012 and the stabilization of the
of Light and MidLight Jet sectors to 31%. If the orders for the Phenom line
reached the 850-mark at the end of 2008, the manufacturer has however
to confront the delivery delays for the Phenom 100, of which only two were
delivered in the second half of 2008 instead of the 15 to 20 initially expected
by the manufacturer for the same period. For 2009, Embraer has announced
a decrease in deliveries in both commercial and corporate jets but
nonetheless expects to deliver 127 corporate aircraft including 110 Phenoms
and 17 in the Legacy/Lineage family. As for most other manufacturers,
Embraer has been forced to redefine its workforce and will layoff 20% of
its 21,362 employees around the world. The layoffs are expected to touch the
production and administrative sectors but should not affect the teams working
on the Legacy 450 and 500 projects.
The levels of these layoffs and adjustments are based upon foreboding fore-
casts for the months to come in terms of significant declines in orders and,
even worse for the manufacturers, a spate of cancellations of existing orders.
Actually, the first market in crisis was exhibited quite logically in the United
States which showed an 11% decline in activity over the year 2008 according
to a study realized by the bank UBS. And for certain big operators, the decline
in clientele frequency could reach between 40 and 60 % since the end of
2008. The business aviation scene is transforming both on the American
continent and in our old Europe. The birthplace of business aviation, the
United States, is unfortunately being overtaken by a whirlwind of negative
statements regarding the use of business jets by multinational company
executives during these times of crisis.
This crescendo of attacks could unfortunately eventually contaminate business
aviation on the old continent, in spite of the European Parliament’s recent
resolution clearly recognizing the value of the business aviation industry. The
resolution, adopted on February 3rd by an overwhelming 524 votes in favour
and only 74 against, intends to support business aviation by encouraging
Member States to invest in the modernization and the creation of new
business aviation-dedicated technology and infrastructure. It is true that, for
the moment, revolutions would seem to have given way to observation and
silence. With the temporary disappearance of investors, the real nature of this
sector appears, one which was perhaps too long or too fully abandoned to
purely financial minds. The year 2009 will undoubtedly see a revival of the
business aviation industry for the future, with, as an added bonus, the return
to the helm of its real captains: those from the aeronautical industry!
PROVID’AIRLa société créée par Thomas Decampsne connaît pas lacrise. Spécialisée dans la vente d’hélicoptères, cettedernière couvre également le marché de l’aviationd’affaires. Nous avons voulu savoir via son fondateur,comment se porte aujourd’hui son marché et le secteuren général et ce sans tabou ni langue de bois. Rencontre. BY/PAR FREDERIC VERGNERES.
The company created by Thomas Decamps has notbeen affected by the crisis. Specializing in the sale of helicopters, they also cover the business aviationmarket. We wanted to know via their founder how theirmarket and the sector in general is doing, withouttaboo or stonewalling. Meeting:
30I Ultimate jet
Ultimate Interview
THOMAS DECAMPS I Provid’Air a été créée fin 2007, pour compléter l’offre
de services des acteurs “historiques” du marché de l’aviation d’affaires de
seconde main et ce, tout particulièrement auprès des clients qui se
retrouvaient devant un choix extrêmement réduit de possibilités, tant dans
la sélection du professionnel qu’ils allaient faire intervenir, que dans le choix
des machines qui leur seraient proposées…
Sans parler bien évidemment, de la quasi opacité de l’évaluation technique
de l’appareil et de son positionnement sur son marché. Provid’Air, qui a
commencé en SARL passe en 2009 en SAS avec comme actionnaire principal,
Air Investment (70 % des actions) sur lequel reposait déjà la sécurisation et
le back-office des transactions financières et le financement de la SARL.
ULTIMATE JET I Pouvez-vous nous présenter votre société et son activité ?
THOMAS DECAMPS I Provid’AIR was created at the end of 2007 to complement
the services offered by the “historical” players in the second-hand business
aviation market, particularly for clients facing an extremely reduced choice
of possibilities, both in the selection of professional middle-man and in the
choice of machines that were offered to them…
Not to mention the near-opacity in the technical evaluation of the aircraft
and its position in its market. Provid’AIR, which began as a limited liability
company (SARL), became a joint stock company (SAS) in 2009 with Air
Investment as principal shareholder (70 % of shares), already providing the
securing and back-office for financial transactions and the financing for the
limited liability company.
ULTIMATE JET I Can you describe your company and its activity for us?
31Ultimate jet I
Interview
THOMAS DECAMPS I Nous avons aujourd’hui quatre activités principales, axées essentiellement sur le marché de l’hélicoptère où Provid’Air est aujourd’hui le premier acteur
visible et reconnu en Europe. La société est également très bien positionnée sur l’avion d’affaires de moins de 20 places.
Provid’Air contribue à proposer à ses clients une offre de service totalement axée sur son indépendance, que ce soit au niveau des constructeurs, des MRO ou des
opérateurs. Nos clients viennent chercher chez nous l’objectivité de nos analyses sur leurs besoins réels en solution d’aviation d’affaires. En effet, nombreux sont ceux qui
n’ont aucune idée de ce que représente l’acquisition d’un aéronef en termes de coûts d’exploitation, d’impératifs opérationnels et techniques. De plus beaucoup d’entre eux
ont certaines idées bien arrêtées sur ce qu’ils pensent être “l’avion” qu’il leur faut et qui sont la plupart du temps “hors sujet”, tant sur le plan financier, que sur le plan des
performances. A cela s’ajoute bien évidemment la méconnaissance de l’état du marché correspondant à leur machine « cible ». Le positionnement de Provid’Air est très
différent de celui des acteurs normaux du secteur que sont les Brokers et les Traders. Pour mémoire rappelons qu’un trader achète des aéronefs pour les revendre à ses clients.
Il investit donc dans un stock de machines qui comme tous les stocks, doit impérativement être vendu. L’inconvénient majeur pour l’acheteur c’est que quel que soit son
besoin, le trader aura toujours la machine qu’il lui faut dans son stock et ce, même si l’offre est inadaptée à la demande. Le broker, lui agit un peu comme une agence
immobilière, il propose à la vente des appareils qui ne lui appartiennent pas mais sur lesquels il est en possession d’un mandat, de préférence exclusif, pour commercialiser
la machine. Dans ce cas là, le broker met toujours en avant ce qu’il commercialise avant d’aller sur le marché pour trouver “LA” bonne machine pour son client... voire faire
croire à son client qu’il n’a pas trouvé mieux ! Je mettrai malgré tout un bémol à ce constat et profite de l’opportunité pour souligner l’intégrité et le professionnalisme
de certains d’entre eux à l’exemple de Dominique Trinquet de Boutsen Aviation, avec lesquels Provid’Air n’hésite pas à recommander ses clients qui seront mieux servis sur
leurs besoins spécifiques. Provid’Air a une démarche similaire à celle d’un avocat, nous achetons et nous vendons des appareils pour le compte de nos clients et à leurs noms.
Provid’Air représente les intérêts de ses clients et choisit donc la solution la plus adaptée, là où elle se trouve ! Concernant notre rémunération, elle est des plus saines,
que ce soit avec les vendeurs ou les acheteurs. Nous facturons un pourcentage sur la vente lorsque nous vendons et lorsque nous achetons plus un “success fee”.
Ceci s’effectue si nous arrivons à conclure une transaction dite “favorisée” pour nos clients1. Ce type d’offre de service auprès des clients leur garantit une objectivité totale
et une transparence intégrale des transactions et des situations des machines. Nous avons même poussé la conception de rémunération avec nos partenaires avec lesquels
nous partageons 50% de ces montants, lorsque nous travaillons en inter-professionnels. Les activités de Provid’Air sont présentes sous la forme d’analyse des besoins et du
marché personnalisé avec notre solution clés en main, “Optimiz’Air”. Cette solution prend en charge tous les paramètres de l’acquisition, du financement, de l’exploitation,
de la fiscalité et de l’assurance du client. Les autres activités de la compagnie s’étendent à la négociation d'aéronefs d’occasions que ce soit à la vente ou à l’achat, la
transaction d’appareils neufs et du suivi client jusqu'à livraison. Ces activités comprennent également la revalorisation de machines par « l’upgrade technique » (avionique,
motorisation, mise sous MSP, etc.), le « retrofit » cosmétique (aménagements intérieurs, peinture, etc.) ou la « spécialisation » de mission (équipement SAR, Police, EMS,
bombardier d’eau ou surveillance aérienne…).
ULTIMATE JET I Pouvez-vous décrire les différents pôles de votre activité ?
THOMAS DECAMPS I Today we have four main activities, focussed mainly on the helicopter market where Provid’AIR is now the premier active and
recognized player in Europe. The company is also very well positioned in the less-than-20-seat business jet market. Provid’AIR contributes by
offering their clients a service totally focussed on independence, whether at the level of manufacturers, MRO or operators.
Our clients come to us for a business aviation solution based on our objective analyses of their real needs. In fact, many of them don’t have any
idea what is involved in the purchase of an aircraft in terms of operational costs and technical and operational requirements. In addition, many
of them have specific well-fixed ideas about “the airplane” that they must have, which are most of the time “off-base,” both in the financial
plan and in the performance plan. Add to that a quite apparent ignorance of the state of the market corresponding to their “target” machine.
The positioning of Provid’AIR is very different from that of the traditional players in the sector, the Brokers and the Traders. Keep in mind that a
Trader buys aircraft to resell to their clients, they also invest in a stock of machines that as with all stock, must absolutely be sold. The major
drawback for the buyer is that whatever the need, the trader will always have a machine in stock, even if that offering is not appropriate to
the request. The Broker acts like a real estate agent, offering the sale of aircraft that do not belong to him but for which he is in possession of a
mandate, preferably exclusively, to market the machine. In that case, the Broker always states what he is selling before going on the market to
find “THE” best machine for his client...to make his client believe that he couldn’t have found better! That notwithstanding, I will also take this
opportunity to highlight the integrity and professionalism of some of them, to whom Provid’AIR does not hesitate to recommend clients whose
specific needs will thereby be better served. Provid’AIR has a function similar to that of advocate, we buy and sell aircraft on behalf of clients
and in their names. Provid’AIR represents the interests of clients and therefore chooses the most suitable solution, wherever that is found!
Concerning our income, it is very healthy, whether through sellers or buyers. We invoice a percentage on the sale when we sell and when we
buy we add a “success fee”. This is achieved if we conclude a so-called “favored” transaction for our clients1. This type of service offered to
clients guarantees them total objectivity and integral transparency in transactions and machine condition. We have even introduced the idea of
remuneration to our partners, with whom we share 50% of these amounts when we collaborate inter-professionally. The personalized market
and needs analysis activities of Provid’AIR are presented in our turnkey solution, “Optimiz’Air”. This solution takes into account all aspects of the
purchase: financing, operation, taxes and client insurance. The other activities of the company extend to the negotiation of second-hand aircraft
for purchase or sale, new aircraft transactions and client follow-up until delivery. These activities also include the renovation of machines
by “technical upgrading” (avionics, motorization, SPC implementation, etc..), cosmetic “retrofitting” (interior design, paint, etc..) or mission
“specialization” (SAR equipment, Police, EMS, water bombing or aerial surveillance…).
ULTIMATE JET I Could you describe your various areas of activity?
© T.DECAMPS
32I Ultimate jet
Ultimate Interview
THOMAS DECAMPS I We will be realistic. For the airplane market, it’s truly a
nightmare for everyone. The manufacturers are using subterfuges to conceal
order cancellations or withdrawals after “first installment” and even go as
far as announcing delivery delays like in 2006!
The difficulty for them is in keeping this delivery situation “under wraps”²
to not have to negotiate tariffs again and above all, to not admit their
situation, even if it is identical among all manufacturers!
Rotorcraft, Provid’AIR’s specialty, on the other hand involves a sector still
protected thanks to the low production of new machines and therefore
resulting in the rarity of certain rotorcraft. It could also be said that thanks
to (or because of, the operators would say!) the regulations imposing
adaptation or renovation of fleets, the hardest job will be to maintain
“peaceful” business relationships with the manufacturers who want to use
our dynamism in client prospection, but not officially hire us…
Quite evidently while hoping to “pick up” clients online….One word:
Nothing has changed! We have therefore chosen to not give up the fight
and on the contrary to reinforce our presence in our European and African
geographic markets.
ULTIMATE JET I What will your response be to the market changes in your segment in the months to come?
THOMAS DECAMPS I Since Provid’AIR is neither Broker, nor Trader, and our feestructures are perfectly suited to our business, we are securely continuing
our growth thanks to good cash flow. In addition, concerning fixed-wing
aircraft transactions, like our colleagues we have noted a virtual standstill
in the market.
ULTIMATE JET I Faced with this “difficult” period,how is your business doing?
THOMAS DECAMPS I Provid’Air n’étant ni Broker, ni Trader, et nos frais
structuraux étant parfaitement adaptés à notre activité, nous contrôlons
notre croissance en toute sérénité grâce à une bonne trésorerie. De plus, en
ce qui concerne les transactions des voilures fixes, nous constatons, comme
nos confrères, une quasi immobilité du marché.
ULTIMATE JET I Face à cette période “difficile” comment se porte votre activité ?
© F.VERGNERES
THOMAS DECAMPS I Soyons réaliste. Pour le marché avion, c’est un vrai
cauchemar, pour tout le monde.
Les constructeurs utilisent tous les subterfuges pour masquer les annulations
de commandes ou les désistements après “premier versement” et poussent
même jusqu’à annoncer aux clients des délais de livraison comme en 2006 !
La difficulté pour eux est de garder en “sleeper”² leurs positions de
livraison pour ne pas à avoir à négocier leurs tarifs de neuf et surtout, avouer
leur situation, même si elle est identique chez tous les constructeurs !
Concernant les voilures tournantes, spécialité de Provid’Air, il s’agit d’un
secteur encore protégé grâce à la faible production des machines neuves et
donc à la rareté de certains appareils.
On peut également dire que grâce (ou à cause diraient les opérateurs !)
de la règlementation imposant l’adaptation ou le renouvellement des flottes,
le travail le plus difficile sera d’entretenir des relations commerciales
« pacifiées » avec les constructeurs qui veulent à la fois utiliser notre
dynamisme dans la prospection des clients, et ne pas s’engager officiellement
avec nous…
Bien évidemment tout en espérant “récupérer” les clients en direct…
Un mot : rien qui n’est changé ! Nous avons donc choisi de ne pas nous
désarmer et bien au contraire de renforcer notre présence sur nos marchés
géographiques que sont l’Europe élargie et l’Afrique.
ULTIMATE JET I Quelle est l’évolution du marché sur votre segment dans les mois à venir et votre réponse face à ce dernier ?
33Ultimate jet I
Interview
THOMAS DECAMPS I The true phenomenon since this major crisis is that the
market system, initially functioning to allow the offering of machines,
has become a market of solicitation. In other words, it is the buyer who
makes the market….and its prices! The immobility of the market also brings
a lack of financial capacity of prospects; in their desire to profit from the
market opportunity to present offers unacceptable to the vendors, both are
bearish. The technique of the vulture, circling around its prey while waiting
for it to run out of strength, not giving up and eating it, is only good for a
very limited time. It must be kept in mind that this crisis did not occur until
the beginning of winter, a period usually calm for five months beforehand,
affecting the two most dynamic geographical markets: The USA and Europe.
Many vendors prefer to “cocoon” their aircraft and bear the minimum
financial and technical costs of conservation rather than sell their machines
at a price too low.
ULTIMATE JET I Can you describe the price changes inyour market, and by segment, for us? After the explosion of this speculative bubble, isthere a significant reduction or rebate in price levelsfor products purchased?
THOMAS DECAMPS I We don’t have precise figures yet, the observation
period is too short to draw conclusions from, but in reading professional
journals specialized in reporting on business jets, the evidence is there…
One can find anything, right away and at any price!
Even exceptional machines, up till now always sheltered, like the 7X, 900EX,
G450 and 550, XRS or even Lineage! For the helicopter market, there are
a lot of recent machines (between 3 and 6 years) of all types, as with the
airplane.
ULTIMATE JET I What is the increase in the number ofaircraft put on the second-hand market in Europesince the beginning of this crisis, for both businessaviation and helicopters?
© T.DECAMPS
THOMAS DECAMPS I Nous n’avons pas encore de chiffre précis, la période d’observation est trop courte pour en tirer des conclusions mais à la lecture
des revues professionnelles spécialisées dans l’annonce d’avions d’affaires, le
constat est là… On trouve tout, tout de suite et à tous les prix !
Même sur des machines exceptionnelles, jusque là toujours épargnées
comme les 7X, 900EX, G450 et 550, XRS ou encore Lineage ! Pour le marché
des hélicoptères, on trouve beaucoup de machines récentes (entre 3 et 6 ans)
de tous types comme dans l’avion.
ULTIMATE JET I Quelle est la progression du nombre d’appareils mis sur le marché de la seconde main en Europe depuis le début de cette crise tant pourl'aviation d'affaires que pour les hélicoptères ?
THOMAS DECAMPS I Le vrai phénomène depuis cette crise majeure est que
le marché, dans son système de fonctionnement initial permettant de
proposer des machines, est devenu un marché de sollicitation.
En d’autres termes, c’est l’acheteur qui fait le marché… et ses prix !
L’immobilité du marché tient autant du manque de capacité de financement
des prospects, que de leurs envies de profiter de l’opportunité de marché
pour présenter des offres inacceptables pour les vendeurs tant elles sont
baissières. La technique du vautour, tournoyant autour de sa proie en
attendant qu’elle tombe à bout de force, ne se rende et se laisse dévorer,
n’est valable que pour une période très limitée.
Il faut rappeler que cette crise ne s’est déclarée qu’au début de l’hiver,
période habituellement calme pour une durée de cinq mois avant la saison
et touchant les deux marchés géographiques les plus dynamiques : les USA
et l’Europe. Beaucoup de vendeurs préfèrent “cocooner” leur appareil
et supporter les frais financiers et techniques minimums de conservation
plutôt que de vendre leurs machines à un prix trop bas.
ULTIMATE JET I Pouvez-vous nous parler de l'évolutiondes prix dans votre marché et par segment ? Après l’explosion de cette bulle spéculative, y a-t-ilune baisse significative ou une remise à niveau desprix à la hauteur du produit acheté ?
THOMAS DECAMPS I C’est très simple... oui ! Pour le secteur avion d’affaires,
on se retrouve devant des clients qui ont toujours de la trésorerie mais qui
d’habitude la mettent en avant pour obtenir des financements sans la
mobiliser et surtout continuer à payer leurs actionnaires. Or aujourd’hui ces
mêmes clients qui veulent réaliser leurs projets d’acquisition, doivent puiser
dans ladite trésorerie… et là cela ne passe plus ! C’est donc la ligne
régulière qui va (et qui a déjà) récupérer cette clientèle3. Encore une fois
pour l’hélicoptère, le marché est différent. Les particuliers n'achètent plus,
mais cela ne représente que 20% de la flotte mondiale. La crise financière
fragilise la volatilité et la valorisation des “assets” et oblige les propriétaires
privés ou les investisseurs à protéger les investissements déjà réalisés
avec leurs fonds liquides plutôt que de se faire plaisir avec un hélico.
Vous retrouvez le même schéma avec les « VLJ » ou « Small Size Jet »
(CII, CJ2, Premier 1A…) voire même les bateaux. Les vrais acheteurs
d’aujourd’hui sont ceux qui ont initialement prévu l’acquisition d’une
machine il y a un an et dont le processus de décision administratif et
ULTIMATE JET I Votre clientèle a t-elle muté ?
34I Ultimate jet
Ultimate Interview
THOMAS DECAMPS I Très clairement, en Europe... mais pas en France !
ULTIMATE JET I Où se situe votre plus gros marché aujourd’hui ?
THOMAS DECAMPS I Non, je ne crois pas. D’abord l’Europe est le marché le plus dynamique, même devant les USA
depuis maintenant sept ans, et en la matière, que ce soit dans l’innovation
technologique ou dans la mutualisation des outils industriels nous faisons
bien mieux qu’eux. Et puis surtout, quand on doit (et non pas veut !!) tuer
son chien, il est préférable de dire qu’il avait la rage…
Cette réaction est d’autant plus grotesque que pour les américains, de par le
protectionnisme de leur espace aérien et des conditions de pénétration sur
leur territoire, ils doivent maintenant se déplacer puisqu’on ne va plus chez
eux, et à part l’Alaska... les marchés se situent sur le trottoir d’en face !
financier subit une certaine inertie et se trouvent maintenant en position
d’acheter une machine avec un gain de budget imprévu.
Ce sont des prospects dont l’utilisation de l’avion d’affaires s’inscrit dans une
stratégie commerciale globale et dont l’objectif premier est de renforcer sa
présence auprès des clients captés ou la conquête de nouveaux prospects,
justement délaissés par les plus essoufflés.
Les professionnels de l’hélicoptère, eux, renouvellent leurs flottes souvent par
obligation du marché dans lequel il opère (EMS, Bombardier d’eau, etc.).
Il existe encore quelques privés qui se dotent d’une machine mais ils sont à
80% pilotes eux-mêmes et très fiscalisés.
ULTIMATE JET I Pensez-vous que l'effet du nouveaugouvernement américain face à l’aviation d’affairesait une répercussion à court terme sur le marché européen ?
THOMAS DECAMPS I Quite clearly, in Europe...but not in France!
ULTIMATE JET I Where is your largest market situatedtoday?
THOMAS DECAMPS I No, I don’t believe so. First of all, Europe is the most
dynamic market, even ahead of the USA for seven years now, and on that
subject, in technological innovation or in the mutualization of industrial
tools we do much better than them. And most of all, when one must (and
not that they want to!!) kill their dog, it is preferable to say that it had
rabies....This reaction is all the more ridiculous in that for the Americans,
because of the protectionism of their airspace and the conditions of entry
into their territory, they must now travel because one can’t go there
anymore, and apart from Alaska...the markets are on the other side of the
street!
ULTIMATE JET I Do you think the effect of the newAmerican government on business aviation willhave short-term repercussions for the Europeanmarket?
THOMAS DECAMPS I Quite simply…yes! For the business jet sector, we
find ourselves confronted with clients who still have funds but who are
accustomed to obtaining financing without using them, and above all
continuing to pay their shareholders.
Today the same clients who wish to purchase must now draw from the
actual cash...and that is not happening! It is therefore scheduled service
that benefits and has already picked up this clientele3. Once again, for the
helicopter, the market is different. Private individuals don’t buy anymore,
but that represents only 20% of the global fleet.
The financial crisis weakens the resiliency and valuation of “assets”, and
obliges private owners or investors to protect investments already acquired
with their liquid funds, rather than amusing themselves with a helicopter.
You find the same pattern with the “VLJ” or “Small Size Jet” (CII, CJ2,
Premier 1A…) and also boats. The real buyers of today are those who have
planned for the purchase of a machine a year ago; their administrative and
financial decision-making went through a period of inertia and they now
find themselves in a position to buy a machine with an unpredicted
budgetary gain.
Business jet use is included in a global marketing strategy for these
prospects, the primary objective being to reinforce corporate presence for
current clients and for the conquest of new prospects, rightly abandoned by
the more faltering. Helicopter professionals renew their fleets often,
obligated by the market in which they operate (EMS, water bombing, etc..).
There are still some private individuals who equip themselves with a
machine but they are 80% pilots themselves and heavily taxed.
ULTIMATE JET I Have your customers changed?
1 Exemple : un client souhaite acquérir un appareil avec 5M€ de budget et nous obtenons cette machine pour 4,8M€, Provid’Air bénéficiera d’un bonus de 25% sur la somme économisée. Même principe à l’envers pour la vente.
² Machines à la vente uniquement sur recommandation et hors du marché déclaré. 3 On parle d’une augmentation de plus de 12% de places en Business Class et plus de 17% en “First” selon les voyagistes et les compagnies régulières (source Skyteam).
1 Example: A client wishes to purchase an aircraft with a budget of 5 Million Euros and obtains thismachine for 4.8 Million Euros, Provid’AIR will benefit from a bonus of 25% on the amount saved.Same principle, inversed, for sales.
² Machines for sale only by recommendation and outside of the registered market. 3 There has been an increase in Business Class seats of more than 12% and more than 17% in “First”, according to tour operators and scheduled airlines (source Skyteam).
© F.VERGNERES
Ultimate Intech
© EM
BRAER
36I Ultimate jet
Intech
Ultimate jet I37
The Brazilian Art of LivingWith the Lineage 1000, Embraer wanted to meet thelarge cabin aircraft and commercial model marketneeds, following the example of the Airbus ACJ and other Boeing BBJs. A direct derivative of the Embraer 190, the Lineage 1000 is specially designed forthe specifications of business aviation. A closer lookat the aircraft scheduled to enter into service at the beginning of this year:
L’art de vivre à labrésilienneAvec le Lineage 1000, Embraer a souhaité répondre aumarché des appareils à large cabine et issus de modèlescommerciaux, à l’instar des Airbus ACJ et autres BoeingBBJ. Dérivé direct de l’Embraer 190, le Lineage 1000 n’endemeure pas moins spécialement étudié aux spécificitésde l’aviation d’affaires. Retour sur un appareil dont l’entréeen service est programmée en ce début d’année.
Lineage1000
BY / PAR F. VERGNERES
Based on its success with the Legacy 600 originally modeled on the ERJ
145, in 2005 the Brazilian manufacturer turned to the Embraer 190 to
complete its offering in the business aviation sector. This regional
aircraft, launched in 1999 and flying for the first time in 2004, met with
huge success in commercial aviation and today can boast of being
operated by 19 different airlines around the world, having had orders of
more than 430 units -- an accomplishment partly due to innovative
design but equally to a very competitive operational cost.
However, long before this commercial success, Embraer planned a
variation of this airplane in a model completely dedicated to business
aviation: the inclusion of the full potential of the E-190 platform with the
addition of certain improvements to rival its competitors, particularly the
Airbus ACJ and the Boeing BBJ, as well as high-end aircraft such as from
Gulfstream, Dassault and Bombardier.
This research began at the beginning of a boom for the luxury business
aviation market that the Brazilian manufacturer plans to take a
significant share of. In fact, that same year they launched the Phenom
100 and 300 projects and now intend to develop a complete range of
business aircraft from VLJ (Very Light Jet) to ultra-jumbo jets. Officially,
the Lineage 1000 project launched in May 2006 during the EBACE show in
Geneva, becoming the fourth Embraer aircraft in the “business jet” range.
Fort de son succès avec le Legacy 600 issu de l’ERJ 145, le constructeur
brésilien s’est tourné dès 2005 vers l’Embraer 190 pour compléter son offre
dans le secteur de l’aviation d’affaires. Cet appareil régional lancé en
1999 et qui vole pour la première fois en 2004, rencontre dans l’aviation
commerciale un large succès et peut aujourd’hui se targuer d’être exploité
par 19 compagnies aériennes différentes à travers le monde et commandé
à plus de 430 exemplaires.
Une réussite en partie due à une conception innovante mais également
à un coût opérationnel très compétitif. Mais bien avant ce succès
commercial, Embraer envisage une déclinaison de cet avion en un
modèle totalement dédié à l’aviation d’affaires. Ce dernier, prendrait en
compte le plein potentiel de la plateforme de l’E-190 avec l’adjonction de
certaines améliorations afin de répondre aux concurrents directs que sont
notamment l’Airbus ACJ et le Boeing BBJ mais également aux appareils
haut de gamme de Gulfstream, Dassault et Bombardier.
Cette étude s’inscrit dans le début d’une période faste pour l’aviation
d’affaires dans laquelle le constructeur brésilien entend bien prendre une
part non négligeable du marché.
En effet, ce dernier lance la même année les projets Phenom 100 et 300
et compte désormais développer une gamme complète d’avions d’affaires :
du VLJ (Very Light Jet) au jet ultra gros porteur. Officiellement, le projet
Lineage 1000 est lancé en mai 2006, durant le salon de l’EBACE à Genève
et il devient ainsi le quatrième appareil de la gamme « business jet »
chez Embraer.
Ultimate Intech
38I Ultimate jet
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BRAER
39Ultimate jet I
Intech
At first glance, nothing seems to
differentiate the Lineage 1000 from
the Embraer 190. This is not unusual, since it incorporates the entire
platform. As with the 190, carbon and Fiberglas composite materials are
widely used in the frame, which includes the vertical stabilizer, flaps and
the nose cone radar.
This massive use of new materials allows a negligible weight gain as
well as a reduction in maintenance time: the parts are stronger but also
easier to change during repairs. This usage also promotes the reduction
of manufacturing costs while maintaining high-performance productivity
during the sub-element assembly. Manufacture of the Lineage 1000 is carried
out directly on the production line of the Embraer 190 in the 48,000 m²
factory located in Botucatu, and like its big brother, it benefits from the
implementation of over a hundred experienced sub-contractors like Daher,
Goodrich and the Sonaca group for the manufacturing of sub-assemblies.
Officially, beginning in 2009 Embraer intends to issue 6 aircraft per year from
the production line to meet their backlog of orders.
However, the Lineage assembly cycle includes an important phase inherent
to the aircraft's modifications that differentiate it from the 190: the addition
of structural reinforcements for the installation of supplementary tanks,
housed in the compartments initially planned for luggage in the 190.
With these auxiliary tanks being carried, the range of the aircraft increases
from 4,448 km (2,400 nm) for the original version dedicated to the line to
7,778 km (4 200 nm) with eight passengers on board. The flight range is
almost doubled! This allows the aircraft to perform transatlantic flights
between London and New York as well as flights from Moscow to Tokyo and
Quebec via its ETOPS 120* certification. The aircraft's engine is manufactured
by the U.S. company General Electric, and the world's entire 190 fleet is
equipped with the GE CF34-10E. With a thrust of 18,500lbs, the two CF34s
allow the Lineage to achieve a cruising speed of 869 km/h (469 kts) and a
maximum altitude of 41,000 ft.
THE LINEAGE 1000:AN INNOVATIVE PLATFORM
Au premier abord, rien ne semble différencier
le Lineage 1000 de l’Embraer 190. Normal
me direz-vous car il reprend l’ensemble de sa plateforme. Tout comme le
190, les matériaux composites sont largement utilisés à l’image du carbone
et de la fibre de verre qui composent notamment la dérive, les volets ou le
cône radar. Cette utilisation massive des nouveaux matériaux permet un gain
de poids non négligeable ainsi qu’une réduction du temps de maintenance :
des pièces plus solides mais également plus aisées à échanger lors de
réparations. Cette utilisation favorise par ailleurs la diminution des coûts de
fabrication tout en maintenant un rendement de productivité élevé lors de
l’assemblage des sous-éléments.
La fabrication du Lineage 1000 entre directement sur la ligne de production
de l’Embraer 190 dans l’usine de 48 000 m² située à Botucatu, et tout comme
son grand frère, bénéficie de l’expérience et de la mise en œuvre de plus
d’une centaine de sous-traitants pour la fabrication des sous-ensembles dont
Daher, Goodrich et le groupe Sonaca. Officiellement, Embraer compte dès
2009 sortir des chaînes de production 6 appareils par an afin de répondre
à son carnet de commandes.
Le cycle de fabrication du Lineage comporte néanmoins une phase
importante et inhérente à la modification de l’appareil pour le différencier
du 190 : l’ajout de renforts structurels pour la mise en place des réservoirs
supplémentaires.
Ces derniers viennent en effet se loger dans les compartiments initialement
prévus pour les bagages dans le 190. Avec l’emport de ces réservoirs
auxiliaires, l’autonomie de l’appareil passe ainsi de sa version initiale dédiée
à la ligne de 4 448 km (2 400 nm) à 7 778 km (4 200 nm) avec huit
passagers à son bord. Un gain d’autonomie presque doublé !
Il permet ainsi à l’appareil d’effectuer via sa certification ETOPS 120* des
vols transatlantiques entre Londres et New York mais également des vols à
destination de Tokyo ou Québec depuis Moscou.
La motorisation de l’appareil est issue du motoriste américain General
Electric, avec son GE CF34-10E équipant l’ensemble de la flotte mondiale
de 190. D’une poussée unitaire de 18 500 lbs, les deux CF34 permettent au
Lineage d’accéder à une vitesse de croisière de 869 km/h (469 ktas) et ce,
à une altitude maximale de 41 000 ft.
LE LINEAGE 1000 :UNE PLATEFORME
INNOVANTE
© EM
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These technical aspects also underscore
the perfect match of the aircraft for two
sectors: The “Corporate Airliners” and the “Super Large Jets”. Indeed, the
Lineage 1000 is proving to be an aircraft that provides the best of both
worlds. To better understand, we need to analyse the specific parameters
that make the Lineage 1000 a plane beyond classification.
With a cabin volume of 115.7 m3, close to that of an Airbus ACJ, the Lineage
1000 can perform landings on runways able to receive Falcon and other
Gulfstream jets, for example the Aspen, Teterboro and London City airports.
In fact, the latter can only receive, in addition to the Lineage, the Airbus
A318 Elite, forcing owners of the ACJ or the BBJ away to airports outside the
city, such as Farnborough. Ultimately, it’s all about a knowledgeable mix
between liners and business jets!
SOMETHING TOPLEASE EVERYONE
Ces aspects techniques viennent souligner
par ailleurs une parfaite adéquation de l’appareil sur deux segments : les
« Corporate Airliners » et les « Super Large Jets ».
En effet, le Lineage 1000 se révèle être un appareil ayant pris le meilleur
dans chacun de ces deux segments. Pour mieux comprendre, il faut en
effet analyser certains paramètres qui font du Lineage 1000 un avion hors
classification. Doté d’un volume cabine de 115,7 m3 proche de celle d’un
Airbus ACJ, le Lineage 1000 est aussi un avion capable d’effectuer des
approches sur terrain courant pouvant recevoir Falcon et autres Gulfstream
à l’instar de l’Aéroport de Aspen, Teterboro mais également London City.
Ce dernier, outre le Lineage, ne peut en effet recevoir que l’Airbus A318 Elite,
obligeant les possesseurs d’ACJ ou de BBJ à s’éloigner sur les aéroports
extérieurs de la City tel que Farnborough. In fine, il s’agit d’un savant mélange
ENTRE DEUX EAUX
40I Ultimate jet
Ultimate Intech
© EMBRAER
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BRAER
The Brazilian manufacturer has in addition known how to
profit from the advantages of a regional aircraft that consumes
fewer resources and is also lighter than its contemporaries.
The reported results specify a cost per flight hour up to 21%
lower than its American rival, the Boeing BBJ.
The aviation technology of the Lineage remains the same,
keeping the older Honeywell Primus Epic avionics system
which integrates, among other things, five screens with two
MFDs (Multi-Function Display), two PFDs (Primary Flight
Display) and an EICAS (Engine Indicating and Crew Alerting
System). The center console includes MCDU (Multi-Function
Control Display Unit), a CCD (Cursor Control Device) and the
auto-joystick (thrust controller). Thisaircraft was designed to
allow the rapid integration of “Fly-By-Wire” (electrical flight
control) technology that the Lineage 1000 is equipped with.
Based on the latest generation software, the avionics suite allows the
installation of automatic tracking systems at the communications level as
well as for navigation and air traffic control. To improve field monitoring
during approaches or rolls, Embraer optionally offers the Kollsman EVSII
synthetic vision system in combination with the Rockwell Collins 5600E head
up display system.
Despite the recent evolution of some aspects in aviation technology, the
Honeywell Primus Epic remains one of the first interactive navigation systems
to allow the simultaneous display of traffic, terrain, airspace, airways, airports
as well as providing navigational aids such as integrated weather radar
and turbulence detectors.
41Ultimate jet I
Intech
entre liners et jet d’affaires ! Le constructeur brésilien a su par ailleurs
profiter des avantages d’un appareil régional peu gourmand et par ailleurs
plus léger que ses concurrents. Les résultats annoncés précisent un coût
à l’heure de vol jusqu’à 21% moins élevé que son rival américain, le Boeing
BBJ. L’avionique du Lineage reste inchangée et garde l’Honeywell Primus
Epic de son aîné. Elle intègre entre autres cinq écrans comprenant deux MFD
(Multi-Function Display), deux PFD (Primary Flight Display) et un EICAS.
La console centrale comprend pour sa part un MCDU (Multi-Function Control
Display Unit), un CCD (Cursor Control Device) et l’auto-manette (contrôleur
de poussée).
Cette avionique a été conçue pour permettre une intégration rapide de la
technologie « Fly-By-Wire » (commandes de vols électriques) dont est équipé
le Lineage 1000. Basé sur un logiciel de dernière génération l’ensemble
permet à la suite avionique d’offrir à l’équipage des systèmes automatiques
de suivi tant au niveau des communications, que de la navigation et la
gestion du trafic aérien.
Pour améliorer le suivi terrain lors des approches ou du roulage, Embraer
propose en option, le système de vision synthétique Kollsman EVSII en
combinaison avec le collimateur tête haute de Rockwell Collins 5600E.
Malgré l’évolution de certaines avioniques plus récentes, l’Honeywell
Primus Epic reste l’un des premiers systèmes de navigation interactifs qui
permet l’affichage simultané de la circulation, du relief, de l'espace aérien,
des voies aériennes, des aéroports et des aides à la navigation tel que le
radar météo intégrant un détecteur de turbulences.
© EM
BRAER
© EM
BRAER
42I Ultimate jet
Ultimate Intech
Presented in the manufacturer’s definition
as being able to transport a maximum
of 19 passengers in ideal conditions of comfort, the Lineage 1000 is clearly
characterized by the surface area of its cabin, one of the most important
criteria in the sector.
The entire area is 25.9 meters in length, 2.68 meters wide and 1.98 meters
high. Its design comes from the office of Anglo-Saxon Priestman Goode, who
also devised a very refined interior, offering five different sections dedicated
to each “phase” of life, including armchairs, sofas and tables in harmonious
tones, bringing in tints of very “cosy” notes.
One also finds zones exclusively equipped for work and dinner as well
as lounge and bedrooms. The ensemble is completed by one or more
bathrooms, including a shower as an option as well as two or three toilets
according to the installation specified. Indeed, Embraer offers its clients no
less than 25 different combinations to create their own space to live, in the
image of an apartment.
This posh interior created by the English designer has enabled Embraer with
the Lineage 1000 to win the IDEA/Brasil prize in June 2008, an award for the
best interior design in the transport category and an important recognition
for the manufacturer who, in addition to offering a complete aircraft,
can also boast of offering the trendiest, avant-garde interiors. To perfect this
harmony, the cabin receives in-flight audio and video entertainment (IFE)
TRUELIVING SPACE
Présenté dans sa définition constructeur
comme pouvant transporter un maximum
de 19 passagers dans des conditions idéales de confort, le Lineage
1000 se caractérise à l’évidence par la surface de sa cabine,
l’une des plus importantes du secteur.
L’ensemble de l’espace comprend une longueur de
25,9 mètres pour une largeur de 2,68 mètres et
une hauteur de 1,98 mètre. Son design est
issu du bureau d’études anglo-saxon
Priestman Goode.
Ce dernier a ainsi imaginé un
intérieur très épuré, offrant cinq
sections différentes dédiées à chaque
« phase » de vie comprenant fauteuils, sofas et tables aux tons harmonieux
et emprunts de teintes aux notes très « cosy ». On y retrouve ainsi des zones
privatives aménagées pour le travail, le dîner mais également en salle
de repos et en chambres à coucher.
L’ensemble est complété par une ou plusieurs salles d’eau comprenant
une douche en option ainsi que deux ou trois cabinets de toilettes en
fonction de l’aménagement spécifié. De fait, Embraer propose à sa clientèle
pas moins de 25 combinaisons différentes permettant de créer son propre
espace à vivre à l’image de son appartement. Cette vison intérieure créée
par le designer anglais a ainsi permis à Embraer avec son Lineage 1000 de
remporter en juin 2008 le prix IDEA/Brasil récompensant le meilleur design
intérieur dans la catégorie transport.
Une reconnaissance importante pour le constructeur qui, en plus de proposer
un appareil complet, peut se targuer également d’offrir les intérieurs les
plus tendances et les plus avant-gardistes. Pour parfaire cette harmonie,
l’habitacle reçoit un système de divertissement en vol (IFE) audio et vidéo
UN VÉRITABLEESPACE À VIVRE
© EM
BRAER
© EMBRA
ER
43Ultimate jet I
Intech
The first Lineage was certified on December
23rd of last year by the Brazilian and European
authorities (the Agência Nacional de Aviação
Civil/National Civil Aviation Agency – ANAC,
and the European Aviation Safety Agency -- EASA) followed closely with its
(TC) certification and its supplemental (STC) certificate from the American
authorities through the FAA (Federal Aviation Administration) at the
beginning of January. The STC (Supplemental Type Certificate) certification has
helped to validate the installation and interior design implemented by
the DeCrane Aerospace company.
And so, the first Lineage should soon be delivered to its owner, Aamer
Abdul Jalil Al Fahim, who ordered the first aircraft during the tradeshow
in Dubai in November 2007. It will be managed and put onto a fleet list
within the Prestige Jet companies in Abu Dhabi, which began training their
first two Captains in November of last year.
via a large LCD screen located in the relaxation zone, on an LCD in the work
zone, as well as the bedroom if needed. Wi-Fi system and Internet access
integration are available options. The baggage zone covers an area of 9.9 m3
(351 cu.ft), accessible during the flight, and is one of the most important
aspects of the aircraft of the two global giants. In addition, the aircraft has
an extra compartment with an area of 13.5 m3 (476 cu.ft) housed in the
cargo area.
To install the entire interior of the plane, in November 2007 Embraer turned
to the American company DeCrane Aerospace through its subsidiary PATS
Aircraft Completions, situated in Georgetown, Delaware. Once they leave the
factory and after initial tests in flight and on the ground, the Lineage models
fly to the North American continent to undergo the “process” as well, a
complete interior outfitting taking between four to six months according to
technical requirements.
2009:THE ORIGINS OF
LINEAGE
Le premier exemplaire du Lineage, a été certifié
le 23 décembre dernier par les autorités
brésiliennes (Agência Nacional de Aviação Civil
– ANAC) et européennes via l’EASA (European
Aviation Safety Agency) suivi de peu par sa certification de type (TC) et son
certificat de type supplémentaire (STC) de la part des autorités américaines
via la FAA (Federal Aviation Administration) début janvier.
La certification STC (Supplemental Type Certificate) a ainsi permis de valider
l’installation et le design intérieur mis en place par la société DeCrane
Aerospace. Ainsi, le premier Lineage devrait être livré prochainement à son
propriétaire Aamer Abdul Jalil Al Fahim qui a commandé durant le salon
de Dubaï en novembre 2007 le premier exemplaire de l’appareil.
Ce dernier sera géré et mis en liste de flotte au sein de la compagnie
Prestige Jet basée à Abu Dhabi qui a débuté la formation de ses deux
premiers commandants de bord en novembre dernier. Commandé à plus de
20 exemplaires à travers le monde, le Lineage 1000 est une valeur sûre pour
2009 :LES DÉBUTS DU
LINEAGE
via un écran large LCD situé dans la zone de relaxation et un écran LCD placé
en zone de travail et dans la chambre à coucher le cas échéant.
L’intégration du système Wi-Fi et l’accès Internet sont disponibles en option.
La zone de bagages comporte un espace de 9,9 m3 (351 cu.ft) accessible
durant le vol et est l’un des plus importants face aux appareils des deux
géants mondiaux. En outre l’appareil dispose d’un compartiment
supplémentaire de 13,5 m3 (476 cu.ft) logé dans les soutes de l’appareil.
Pour l’installation de l’ensemble intérieur de l’appareil, Embraer s’est tourné
en novembre 2007 vers la société américaine DeCrane Aerospace via sa
filiale PATS Aircraft Completion, située à Georgetown dans le Delaware.
Aussi, dès sa sortie d’usine et après les premiers tests au sol et en vol, les
exemplaires du Lineage s’envolent pour le continent nord-américain pour y
subir le « process » complet d’aménagement intérieur, compris entre quatre
et six mois en fonction des impératifs techniques.
© EMBRAER
Ultimate Intech
Données Techniques Lineage1000
With more than 20 copies ordered throughout the world, the Lineage 1000
is of definite value to Embraer, having allowed them to open their doors
to the Middle East where the plane takes a large market share from its main
rivals. The idea alone of transforming a commercial platform into a VIP
version is not new. However, Embraer is remarkable for their ability to put
a breath of fresh air into this type of concept with innovative arrangement
cabins, in the period of time taken, and for an aircraft platform that has
already been proven in 35 countries. More than its price, the key advantage
of this aircraft truly lies in its innovative conception and the exceptional
interior design offered from the start by the manufacturer -- a rare fact that
is important to take note of.
At a little more than $40 million, the Brazilian manufacturer has spanned a
wide range of possibilities for future owners looking for a high performance
aircraft providing a substantial living space. In a word: Ideal!
Special thanks to Embraer for the cover picture.
*ETOPS (Extended-range Twin-engine Operation Performance Standards) is a certification issued by the OACI (International Civil Aviation Organization) allowing planes equipped with twin-enginesto make flights longer than an hour from a diversion airport. This certification mainly concerns transatlantic and transpacific flights. (Sources: Wikipedia and OACI)
*L’ETOPS (Extended-range Twin-engine Operation Performance Standards) est une certification délivrée par l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) permettant aux avions équipésde deux moteurs d’effectuer des vols à plus d’une heure d’un aéroport de déroutement. Cette certification concerne essentiellement les vols transatlantiques et transpacifiques. (sources : Wikipédia et OACI)
Embraer qui lui a permis l’ouverture des portes du Moyen-Orient où l’avion
prend de belles parts de marché à ses principaux rivaux. L’idée même de la
transformation d’une plateforme commerciale en version VIP n’est pas un
fait nouveau.
Mais il faut reconnaître à Embraer sa capacité à prodiguer un souffle nouveau
dans ce type de concept avec des aménagements cabines innovants, dans
l’ère du temps, et un appareil dont la plateforme a déjà fait ses preuves
dans 35 pays. Plus que le prix, l’atout essentiel de cet appareil réside bel et
bien dans sa conception innovante et dans son design intérieur exception-
nel proposé dès le début par le constructeur. Un fait rare qu’il est important
de signaler. A un peu plus de 40 Millions de $, le constructeur brésilien
balaye ainsi un large éventail de possibilités pour de futurs propriétaires à
la recherche d’un appareil performant et offrant un espace de vie conséquent.
En un mot : l’idéal !
Longueur 36,2 mètres
Envergure 28,7 mètres
Longueur cabine 25,9 mètres
Largeur cabine 2,68 mètres
Hauteur cabine 1,98 mètre
Distance Franch. (IFR Rayon Max) 4 200 nm (7 778 kilomètres)
Vitesse de croisière Max. 869 km/h
Altitude max. 41 000 ft (12 497 mètres)
Nombre de passagers max. 19 pax et 2 membres d’équipage
Distance de décollage 6 900 ft (2 100 mètres)
Distance d’atterrissage 3 180 ft (969 mètres)
Instrumentation Honeywell Primus Epic
Motorisation 2X GE CF 34-10E7
Prix €29,62 m
Année de mise en service 2009
Technical specifications Lineage 1000
Overall length 118,11 ft
Span 94,2 ft
Cabin length 85’ ft
Cabin width 8’10’’ft
Cabin height 6’6’’ ft
Maximum range (NBAA IFR) 4 200 nm (7 778 kilometers)
Max. cruise speed at 31 000 ft 469 KTAS
Maximum operating altitude 41 000 ft (12 497 meters)
Passengers 19 pax & 2 crew members
Take-off distance 6 900 ft (2 100 meters)
Landing distance 3 180 ft (969 meters)
Instrumentation Honeywell Primus Epic
Engines 2X GE CF 34-10E7
Price $40,95 m
Year put in service 2009
[ [
© EMBRAER
46I Ultimate jet
Ultimate Interview
© F.VERGNERES
“ Our core business is building upon our digital
engineering expertise… ”Noureddine MADOUI
EXECUTIVE VP OPERATIONSManaging Director North Africa & Middle East.
47Ultimate jet I
Interview
How did two childhood friends end up collaborating at a core business based in Hamburg, also known as the Mecca of aircraft interiors, bringing precision component and systems integration for airplanes to keyaviation players across the globe? It's a story that isunique in its telling, as is the exponential growth andsuccess of case4de, a relatively young company that isbuilding on a track record of guaranteed "Zero Re-work"and a 100% success rate on project execution.On the eve of the all-important Hamburg Aircraft Interiors Expo, Ultimate Jet took the opportunityto sit down and find out more about case4de,the company's direction and the goals thathave united the right people at the rightmoment to take aviation to the next step. BY / PAR FREDERIC VERGNERES
case4de: mission zero defect.
case4de: objectif zérodefaut.
Comment deux amis d’enfance ont-ils fini par collaborerdans une activité principalement basée à Hambourg,haut lieu européen de l’élaboration des intérieurs d’aéronefs ? Cas4de est une jeune société garantissantune redéfinition complète des intérieurs avec la garantied’un succès à 100% dans l’exécution du projet. Histoireà part d’une société à la croissance exponentielle. À la veille de l’exposition « Aircraft Interiors Expo » deHambourg, Ultimate Jet a saisi l’occasion d’en savoir plussur Case4de et sur ses objectifs futurs.
48I Ultimate jet
Veysi Karaca I Ten years ago, I understood the future global market
would see engineering being worked almost entirely with computers in
3D, so we began the process of becoming experts at virtual engineering
and mastering DMU (Digital Mock Up). Hence, case4de was created in
November 2003 and started providing services for the mobility industry
focused on digital purposes for commercial vehicles, including airplanes.
At that time, I saw that case4de needed huge aerospace competencies
and prioritized the effort to build upon the company's capabilities. There
came a perfect fit for success when Mr. Madoui joined us from Airbus and
began heading up our aerospace division with his expertise and dedicated
vision. Now, we've taken another step and brought his childhood friend
Mr. Morsli, who, in my view, may be the best salesman in the world, into
the company. We look to him as being fundamental to our growth plans
and case4de is aptly prepared to create and serve.
ULTIMATE JET I Please tell us when and howcase4de was started?
© CASE4DE
© CA
SE4D
E
Veysi Karaca I Il y a dix ans j'ai compris que dans les futurs marchés
mondiaux, le travail d'ingénierie serait réalisé par ordinateurs avec
des logiciels permettant la vue 3D, bannissant de fait le papier et la
vision 2D. Cette réflexion nous a permis de devenir des experts tant
en ingénierie virtuelle que dans la maîtrise de DMU (Digital Mock Up)
(Maquette numérique). À partir de là, Case4de a été créée en Novembre
2003 et a commencé à fournir ses services basés sur l’utilisation du
numérique, à l'industrie des transports, pour l’ensemble des véhicules
terrestres et maritimes ainsi que pour l’aviation. De fait, j’ai jugé les
besoins de Case4de en compétences aérospatiales indispensables. Il faut
noter que cela devait être l’histoire d’une réussite, car la rencontre avec
M. Madoui m’a permis de trouver une personne munie d’un talent
naturel et un visionnaire remarquable. Sa compétence reconnue auprès
d’Airbus m’a permis de le nommer dès sa prise de fonction en tant
que responsable de notre division aérospatiale. L’arrivée de son ami
M. Morsli, a été également décisif pour nous puisque nous avions
au sein de la société l’un des meilleurs vendeurs de chez Boeing.
Il ne restait plus qu’à répondre aux projets de nos différents clients.
ULTIMATE JET I Comment Case4de a-t-elle démarrée ?
Ultimate Interview
Noureddine Madoui I Basically, while working on the OEM (Original
Equipment Manufacturer) side of the business, I experienced firsthand
some of the logistical difficulties and discrepancies that are common place
in the industry and that often are the source of costly re-work engineering.
One of my mandates was always to identify and initiate incremental
improvements to the processes of systems and component
integration. It became clear to me that where there was a
weakness, there was also an opportunity. Hence, when I joined
case4de, we launched a unique methodology that allows world-
wide, continuous 24/7 engineering solutions.
Shortly after deployment, and with a pledge of
support, we were able to make the concept
a working reality.
We became the principal contractor for
Airbus wide-body seat projects and
ULTIMATE JET I Please tell what makes case4de sointeresting?
Noureddine Madoui I Fondamentalement, tout en travaillant du
côté OEM (sous-traitance), j’ai expérimenté tout d’abord les difficultés
logistiques et les divergences qui sont communes dans l’industrie et
qui sont souvent source de double travail d’ingénierie coûteux. Une de
mes tâches a toujours été d’identifier et d’initier les améliorations des
étapes de processus des systèmes et de l’intégration des composants.
Il m’a paru évident que là où il y avait des faiblesses, il y avait également
des opportunités. À partir de là, lorsque j’ai rejoint Case4de, nous avons
lancé une méthodologie unique, qui nous a permis de trouver dans
le monde entier, des solutions continues d'ingénierie H24. Aussi,
peu après la distribution des tâches, et avec une promesse de
prise en charge, nous pouvons transformer le concept
en réalité opérationnel. Nous sommes devenus le
principal fournisseur de projets d’élaboration de
siège sur les appareils « Wide-body » d’Airbus et
nous restons son fournisseur de service
principal pour la gestion d’intégration
ULTIMATE JET I Pouvez-vous nous expliquer les fondamentaux de Case4de ?
© CASE4DE
Noureddine MADOUIEXECUTIVE VP OPERATIONS - Managing Director North Africa & Middle East.
49Ultimate jet I
Interview
Tewfik Morsli I Si vous regardez ce qui est apparu depuis les trois ouquatre dernières années, vous noterez une augmentation significative
des commandes pour tous les nouveaux types d’avions, à la fois
commerciaux et d’affaires. Cela est positif pour Case4de, car il existe
maintenant une réserve importante de jets à livrer et un marché à forts
potentiels sur le long terme. La période actuelle connait un intervalle
à court terme où les compagnies aériennes, et même les propriétaires
privés, recherchent des solutions intermédiaires de transport aérien en
raison de l’attente de leurs nouveaux avions.
Ces solutions passent le plus souvent par l’achat, la modification et la
modernisation d’appareils de seconde main. Il s’agit pour nous d’une
base de marché importante où nous sommes bien placés et où nous
offrons un travail d’intégration et de solutions d’ingénierie relativement
économiques en vue d’une livraison rapide de l’appareil à nos clients.
Il faut reconnaître que la demande pour ce que nous faisons est forte
et nous prévoyons une augmentation significative dans peu de temps.
Nous sommes cependant conscients des défis auxquels nous faisons
face et nous sommes confiants dans un marché en perpétuel mouvement.
Nous estimons pouvoir développer nos capacités tout en maintenant
un très haut niveau d’efficacité et de satisfaction clientèle, qui reste
notre principale force.
ULTIMATE JET I Quelle est votre vision du marché actuel et des perspectives futures ?
d’équipement SFE (Suppliers Furnished Equipment)/BFE (BuyersFurnished
Equipment) en modèle 3D et ce, pour l’ensemble des programmes
sur les sites de Hambourg, Toulouse ou Mobile Alabama aux Etats-Unis.
Aujourd’hui, notre société d’ingénierie est capable d’effectuer des
modifications cabine pour le compte de clients internationaux avec
l’agrément d’Airbus et très bientôt celui de Boeing.
we remain its primary service provider for SFE (Suppliers Furnished
Equipment)/BFE (BuyersFurnished Equipment) 3D Model integration
management across all programs and all sites from Hamburg to Toulouse
via Mobile, Alabama in the United States. Now we are ready to propose
services for cabin modifications with the predicate of being an Airbus
authorized engineering house and we will certainly be pursuing a similar
relationship with Boeing.
Tewfik Morsli I Clearly, if you look at what has transpired over the last
3-4 years, there has been a tremendous increase in orders for new
airplanes, both commercial and business jets. That in itself is a positive for
case4de, because there now exists a huge backlog of jets to be delivered
and a steady, long-term base of prospective business. Also, at this time,
there is a near-term gap where airlines, and even private owners, are
looking for interim lift solutions to bridge to new airplanes.
This is achieved either by purchasing and modifying used airplanes or
updating and extending the operation of existing airplanes. Either way,
it's a considerable base of business and we're well-positioned to offer
superior integration work, cost-saving engineering solutions and deliver
projects within our customers' demanding timelines.
In a nutshell, the demand for what we do is high and we foresee it
increasing over time. We are very cognizant of the challenges we face
and we're confident that we will continue to reach a brighter market,
to grow our operations while maintaining the level of efficiency and cus-
tomer satisfaction that is our core strength.
ULTIMATE JET I What is your view of the current market and the future outlook?
Noureddine Madoui I Je sais que ce que je vais vous dire a déjà étédit par de nombreuses personnes mais les principaux avantages de
Case4de résident tout autant dans l'économie des coûts que dans ce que
nous apportons à nos clients et partenaires.
Peut-être, le vieil adage, "le temps c’est de l’argent", sera d’autant plus
vrai pour Case4de, du fait que nous construisons jour après jour notre
réputation sur le fait de pouvoir "être en avance sur l'horloge", et que
nous sommes capables de livrer des résultats "proche de zéro défaut"
plus rapidement que nos concurrents.
Notre cœur de métier est construit sur notre expertise d'ingénierie
numérique et notre compétence dans l’industrie aérospatiale tout
au long du cycle de vie opérationnel. In fine, notre métier permet
d’envisager des solutions pour un pont entre les opérateurs, les
fournisseurs et les OEM. Honnêtement, ce qui différencie Case4de
des autres entreprises d’ingénierie est notre capacité à évaluer avec
précision un projet depuis le début et de maintenir un niveau élevé de
communication avec le client pour assurer un résultat « zéro défaut ».
ULTIMATE JET I A la lumière de ces commentaires, quelssont les avantages qu’offre Case4de à ses clients ?
Noureddine Madoui I I know it will come as no surprise that one of our
primary advantages is the cost savings we bring both to our customers and
partners. Perhaps, the sage idiom, "time is money", holds even truer for
case4de, since we've laid our reputation on the line that we can “stay
ahead of the clock,” are able to deliver results “with nearly zero failure”
and can deliver faster than our competitors as our design offices are
“following the sun.”
Our core business is building upon our digital engineering expertise; our
significant aerospace industry competence trailed along the aircraft
development and operational lifecycle and working up-to-the-minute,
enabling solutions that bridge the gap between operators, suppliers
and OEMs. Quite honestly, what differentiates case4de from other
engineering firms is our ability to accurately assess a project
from the onset and maintain a high level of communication with the
customer to ensure a successful outcome. In effect, we view ourselves
as an extension of the customer's engineering team.
ULTIMATE JET I In light of those comments, what advantages does Case4de offer its customers?
50I Ultimate jet
Ultimate Interview
Tewfik Morsli I I think it's widely accepted that the economic woes are
far from over and that 2009 will be a difficult year for most companies.
I suppose one advantage of being in such a demanding business is that
we are a bit untouched by fluctuations, even those deemed severe, in the
overall world economy. This holds true unless, of course, there is some
unforeseen, and highly unlikely, complete cessation of airplane travel.
In fact, there could even be new opportunities as OEMs and aircraft
operators are forced into even more drastic belt-tightening measures.
Our ability to manage projects based upon a formula of cost reduction and
a more fluid and streamlined delivery of our engineering resources is
likely to garner new or renewed interest from customers across the
spectrum for our services, such as ASSIST.
ULTIMATE JET I Are you worried that the downturn ofthe world economy could affect your business?
Tewfik Morsli I Je pense qu’il est largement reconnu que les
problèmes économiques sont loin d’être passés et que l’année 2009
sera une année difficile pour la plupart des sociétés. Je suppose que c’est
un avantage pour nous d’être dans un secteur d’activité demandé et
moins soumis aux fluctuations, même si celles-ci sont considérées
comme « sévères », dans l’ensemble de l’économie mondiale.
Il pourrait y avoir des opportunités car les OEM et les opérateurs aériens
sont soumis à certaines mesures plus drastiques. Notre capacité à gérer
les projets basés sur une formule de réduction des coûts et une fourniture
plus fluide et rationalisée de nos ressources d’ingénierie est susceptible
d’éveiller un nouvel intérêt et permettrait à moyen terme de renouveler
une part de notre clientèle à travers la gamme de nos services, tel
que ASSIST.
ULTIMATE JET I Quelles sont les conséquences survotre activité de la crise économique actuelle ?
© CA
SE4D
E
Noureddine Madoui I It would be misleading for me to say that what
case4de does is uncomplicated, but the point of the matter is we've been
able to adapt our services to the demands of the industry, most of which
have been continually increasing.
As you can imagine, the details of our assignments and how we work with
each customer is proprietary information that we do not share. However,
what I can say is that finding a path forward when you reach an impasse
requires a commitment to approach each project uniquely and keep an
open mind that self-interest is something that's best perceived over time.
I suppose that's a roundabout way of saying, "we are building something
we value more than anything else: our reputation."
ULTIMATE JET I Your Company is situated directly between end customers and suppliers. How challenging is it being in that position and can you give some details on lessons learned?
Noureddine Madoui I Ce serait une erreur de ma part de vous dire
que ce que Case4de réalise est facile, mais le fait est, que nous avons
été capables d'adapter nos services aux demandes de l'industrie.
Et ces demandes ont pour la plupart été en constante augmentation.
Comme vous pouvez l’imaginer, les détails de nos différentes tâches et
notre « processs » de travail avec chaque client restent des informations
confidentielles que nous ne partageons pas.
ULTIMATE JET I Votre société est positionnée directement entre le client final et les fournisseurs. Quels sont pour Case4de les défis quotidiens à relever ?
© F.VERGNERES
Tewfik MORSLIEXECUTIVE VP SALES - Managing Director North & Latin America.
51Ultimate jet I
Tewfik Morsli I As the most recent member of the Case4de executive
team, I'm currently engaged with how best to focus our worldwide sales
efforts and identify new customers and projects where we can demonstrate
a marked improvement in their engineering processes. Obviously, all the
OEMs are on our regular contact list, but there is a lot of opportunity with
airlines and VIP flight operators.
One thing I've noticed since joining the company, and that comes across
with customers as well, is that there is a very strongly instilled collaborative
approach at case4de and I believe that's something key to our future success.
ULTIMATE JET I Where are you targeting your salesefforts in the near term?
Noureddine Madoui I We are entering a business that grows very fast
and that demands complete dedication. It's difficult to say where we will
be in 5 years, but I believe we will have handled customer challenges as
complex as the Airbus A380 VVIP, the management of large operator
fleet retrofit programs or as “simple” as the interior retrofit of a single
business jet and be able to look back and say we again did things out of
the box by settling a new benchmark in the market.
It's my hope and intent, and one I know that is widely shared within the
company, that when our customers are asked about case4de, beyond
the certifications, achievements or industry awards, they simply say
something along the lines of, "they raised the bar and delivered"
outstanding solutions.
ULTIMATE JET I Where do you envision case4dein 5 years within the business jet market?
Tewfik Morsli I En tant que dernier membre de l’équipe exécutive de
Case4de, je suis actuellement occupé à mieux focaliser nos efforts
de ventes dans le monde entier et à identifier les nouveaux clients,
certains projets et là où nous pouvons démontrer une amélioration
significative dans leur processus d’ingénierie.
Evidemment, tous les OEM sont sur notre liste de contacts réguliers,
mais il y a beaucoup d’opportunités avec les compagnies aériennes et
les opérateurs aériens pour VIP. Depuis que j’ai rejoint la société, j’ai
remarqué une chose qui transparaît souvent avec les clients : l’approche
collaborative insufflée très fortement chez Case4de. Je crois que c’est
un élément clé de notre succès futur.
ULTIMATE JET I Où ciblez-vous vos efforts de ventes ?
Noureddine Madoui I Nous entrons dans un segment d’activité
qui croît très vite et qui demande un dévouement total. Il est difficile
de dire où nous serons dans 5 ans, mais je crois que nous aurons
à nous occuper de défis aussi complexes que l’A380 VVIP d’Airbus,
la gestion des programmes d’amélioration de la flotte de grands
opérateurs ou la simple amélioration de l’intérieur d’un jet d’affaires.
Il faudra alors être capables de regarder en arrière et dire ce que nous
avons pu réaliser de nouveau et mettre tout en œuvre pour rester un
point de référence sur le marché. Ce but, est largement partagé au sein
de la société. Notre meilleure marque de référence reste nos clients,
qui par-delà de nos réalisations, nous considèrent comme des acteurs
incontournables dans ce secteur.
ULTIMATE JET I Quelle vision avez-vous de Case4dedans 5 ans sur le marché de l’aviation d’affaires ?
© CA
SE4D
E
Veysi Karaca I case4de stands for computer aided solutions enabler for
dynamic enterprises. Our name clearly outlines where we are coming
from, how we are viewed in the market and who can benefit from our
services.
Our Vision is to be the first in the world to be contacted when solutions
for highly complex vehicle integration are needed.
ULTIMATE JET I What does ‘case4de’ stand for?
Veysi Karaca I Case4de signifie Computer Aided Solutions Enabler
For Dynamic Enterprises. Cette définition donne un aperçu d’où nous
venons, ce que nous faisons et à qui nous adressons nos services.
Notre vision globale est d’être les premiers au monde à pouvoir
répondre à n’importe quelle l’intégration, même la plus complexe, et
ce, sur n’importe quel véhicule.
ULTIMATE JET I Une dernière question : que signifie Case4de ?
Veysi KARACACHIEF EXECUTIVE OFFICER
Ultimate Interview
Founded by Veysi Karaca, a self-made entrepreneur from Northern Germany, he
focused from the start to bring the right people together at the opportune time
to enhance and expand case4de's platform. With recently launched operations
in North America, the company is now poised for even further expansion
worldwide, especially in the Middle East. For Noureddine Madoui and Tewfik
Morsli, the respective operations and sales executives of case4de, a passion for
aviation began early on, where the two young boys often played imaginary "Air
Force" games while growing up in their native Algiers.
Each would go their separate ways, and ultimately loose touch for nearly 20 years,
although both would study engineering and pursue careers within aviation. As a
young man, Madoui moved to Germany in the early 90’s to study aeronautical
engineering and was quickly identified as a standout after being employed
by Airbus. He was selected as a team leader for systems integration on the
A380 program.
Working in a very diverse multi-national environment, Madoui contributed to shape
the future of aircraft development with an approach that considers the aircraft
as a whole rather than as a collection of parts. By challenging constraints and
focusing on the needs that emanate from a logical set of organized functions,
(i.e., certification, regulatory requirements, and customer considerations) Madoui
is a firm believer in applying “out of the box” solutions with an eye on the
future to improve aircraft safety and build airplanes that are more reliable and
better suited to an advancing aviation industry and fluid market conditions.
He even developed a few patents, such as the Flexible Seats Arrangement
System principle, during his tenure At 25, Morsli emigrated to the U.S.,
achieved advanced degrees at the University of Washington and settled in as
a propulsion engineer with Boeing in Seattle.
He recently left the company as one of the top sales directors supporting
commercial aviation services. Only the sheer will and strength of the company
founder to make his dream become reality and the chance meeting of
the sons' mothers, would reunite
the old friends and set them
on a new course rooted in their
mutual lifelong passion for aviation.
case4de believes airplanes can
be conceived, defined, and designed
as demanded by the market in
less time than the current standards,
while at the same time improving
processes and results.
Fondée par Veysi Karaca, entrepreneur autodidacte du Nord de l’Allemagne,
Case4de, a permis de réunir les bonnes personnes au bon moment. La société
qui a récemment lancé ses opérations en Amérique du Nord, est à présent
prête pour débuter son expansion à travers le monde et plus particulièrement au
Moyen-Orient.
Pour Noureddine Madoui et Tewfik Morsli, les responsables respectifs des
opérations et des ventes de Case4de, la passion de l'aviation a débuté dès leur
enfance. Une période durant laquelle les deux jeunes garçons ont souvent joué
à simuler des batailles aériennes dans les rues d’Alger. Le temps a cependant fait
prendre à chacun un chemin différent. Bien que séparés et sans contact durant
une vingtaine d’années les deux hommes suivront une carrière presque à
l’identique dans l'ingénierie au cœur de l’aviation.
Noureddine Madoui, parti au début des années 90 en Allemagne pour étudier
l’ingénierie aéronautique, a rapidement été considéré comme l’un des meilleurs
spécialistes de sa catégorie au sein d’Airbus. Son parcours lui a ainsi permis d’être
sélectionné comme chef d’équipe à l’intégration des systèmes au sein du
programme de l’A380. Travaillant dans un environnement international, il a
contribué à façonner l’avenir du développement de l’appareil avec une approche
considérant l’avion comme un ensemble et non comme une multitude de
parties.
En relevant le défi des besoins émanant d’un ensemble de fonctions organisées,
de contraintes réglementaires pour la certification et de la considération
clientèle, M. Madoui a toujours vu un futur disposant d’aéronefs de plus en plus
sûr et bien plus fiables que ceux construits aujourd’hui. Cet esprit visionnaire lui
a ainsi permis de développer durant ses fonctions au sein de l’avionneur, quelques
brevets comme le principe du Système flexible de disposition des sièges.
Immigré aux Etats-Unis à l’age de 25 ans, M. Tewfik Morsli, a passé l’ensemble
de ses diplômes supérieurs à l’université de Washington pour s’installer comme
ingénieur de propulsion chez Boeing à Seattle, qu’il a quitté récemment.
Ce passage professionnel chez l’un
des deux grands plus constructeurs
aéronautiques mondiaux lui a permis
de devenir l’un des premiers directeurs
des ventes en charge des services
d’aviation commerciale.
case4de ouvre les portes du Moyen-Orient
case4de marching forwardin the Middle East
52I Ultimate jet
HAMBURG OFFICE.
© CA
SE4D
E
Ultimate Company
© BLUELINE
54I Ultimate jet
55Ultimate jet I
Company
Since 2002, through the founder and majority shareholder, Xavier Remondeau,Blue Line has been able to meet the demands of a prospective market: that of charter flights, or more specifically, how to undertake business aviation withairliners. Since then, the company has continued to grow with the integrationof one module each year. Historically, the company started out with a Fokker100 equipped to accommodate 100 passengers and shortly thereafter addedanother aircraft of the same type. Bolstered by a constantly growing marketand demand, Blue Line decided to add a medium-range fleet, introducing fourMc Donnell Douglas MD-83s.
A FIVE STARS AIRLINE
Depuis 2002, Blue Line, via son fondateur et actionnaire majoritaire, XavierRemondeau, a su répondre à un marché en devenir : celui des vols à la demande ou plus exactement comment faire de l’aviation d’affaires avec desavions de ligne. Depuis cette date, l’entreprise n’a eu de cesse d’évoluer chaqueannée avec l’intégration d’un module par an. Historiquement, l’activité de la compagnie a commencé avec un Fokker 100 aménagé pour accueillir 100passagers, rejoint peu de temps après par un deuxième appareil de mêmetype. Fort d’un marché et d’une demande en constante évolution, Blue Lines’est tournée vers l’intégration d’une flotte moyen-courrier avec l’entrée dequatre Mc Donnell Douglas MD-83. by / par Frédéric Vergnères
UNE COMPANIE CINQ ETOILES
Ultimate Company
I Ultimate jet56
Blue Line’s fleet, which today consists of six
aircraft, should increase to seven by the end of
February with the introduction of an Airbus
A310-300ER. Right now, the company deploys six aircraft: two Fokker
100s including one VIP-version model, four MD-83s including one
executive version, another in VIP configuration configured with Business-
First class installations (recently reconfigured) and a third aircraft equipped
in a two-class configuration.
The two-class configuration is comprised of “business class” seats in
front and “economy class” seats in the rear, an aircraft ideally laid out
for touring Rock Stars. The aircraft has a capacity of 167 seats, generally
leased ACMI (Aircraft, Crew, Maintenance and Insurance) to other companies:
“We always have flexibility in the fleet, enabling us to serve various
markets and offer various cabin capacities to meet high demand,” states
Pierre-Emmanuel Allard, the company’s Head of International Development.
The customization of an aircraft is part of the routine for an operator
who meets all demands expressed by its clients without any restriction.
Subsequently the company maintains constant cabin flexibility, with the
ability to equip interiors to suit the needs and wishes of the client.
Initially Blue Line offers existing cabins, but upon request can redefine
a seating chart according to the needs of its clientele. This outfitting
flexibility is equally applicable to liveries, with the possibility of repainting
an aircraft during dedicated operations: “The idea is to make an entire
fleet available to our clients, with flexibility and responsiveness that
enables them to choose the layout that best meets their needs. We do
not solely offer the company’s aircraft capacities. We enhance it as a
product with value added, and that is our strength,” states Mr. Allard.
Aujourd’hui la flotte de Blue Line qui comprend
six appareils passera à sept avions fin février
avec l’introduction d’un Airbus A310-300ER.
Pour l’heure, la compagnie met en œuvre
ses six appareils, deux Fokker 100 dont un exemplaire en version VIP et
quatre MD-83 dont un en version Executive, un second en configuration VIP
équipé d’un aménagement Business -First (reconfiguré il y a peu) et
un troisième appareil aménagé en configuration bi-classe.
Cette dernière version propose un aménagement composé à l’avant de
fauteuils « business » et de sièges de type « éco » à l’arrière. Un appareil
à l’aménagement idéal lors de tournées de Rock Star. Le dernier appareil
propose quant à lui une configuration de 167 places généralement utilisée
pour la location d’appareils auprès d’autres compagnies (ACMI) : « Nous
avons toujours cette flexibilité dans la flotte qui nous permet de travailler
sur différents marchés et pouvoir proposer différentes capacités cabines
pour répondre à une large demande », tient à préciser Pierre-Emmanuel
Allard, responsable du développement à l’international de la compagnie.
La personnalisation d’un appareil fait partie du quotidien de l’opérateur
qui répond à toutes demandes émises par ses clients et ce sans aucune
restriction. Ainsi, la société garde une flexibilité cabine constante, avec la
capacité d’aménager les intérieurs en fonction des souhaits et des besoins
du client. Blue Line propose en premier lieu des cabines existantes mais peut
redéfinir sur demande un plan cabine en fonction des besoins de sa clientèle.
Cette flexibilité d’aménagement est également réalisable pour les livrées,
avec la possibilité de repeindre un appareil lors d’opérations dédiées :
« Le principe est de mettre à disposition de nos clients l’ensemble de la
flotte avec une flexibilité et une réactivité permettant à ces derniers de
choisir la configuration qui convient à leurs besoins. Nous ne mettons pas
uniquement à disposition les capacités aériennes de la compagnie. Nous
l’agrémentons d’un produit et d’un complément qualitatif qui fait notre
force », précise M. Allard.
© F.VERGNERES
An Offer for Every Need
Une offre pour chaque
demande
57Ultimate jet I
The on-demand flight market represents
80% of Blue Line flights. This figure
includes about 35% VIP Executive
operations such as the transportation of
Middle Eastern royal families, some individuals and more typically Heads of
State. The objectives defined by the company are clear: to double or even
triple this transport activity in the next five years with the rise in power of
certain parts of the world such as Russia.
The company’s presence in that region is mainly for the private transport of
several families in important spheres of activity. The rest of the incentive
market includes charter flights for business committees, sport teams and
executives during product presentations. In addition, Blue Line has operated
platform relief operations for oil companies in the western part of the African
continent weekly for two consecutive years, complex operations that demand
a guarantee of flexibility both in terms of timetables and in the capacity of
the aircraft to carry people. Today 85% of Blue Line’s turnover is produced
abroad. The company’s geographic consolidation is primarily made up
of clientele from the United Kingdom, Switzerland, Italy and Germany,
but also occasionally from India and Australia as well as other countries in the
Asia-Pacific region.
Company
An International
Market
Le marché du vol à la demande représente
80% des vols au sein de Blue Line. Ce chiffre
comprend environ 35% d’opérations exécutées
en VIP Executive comme le transport de familles princières du Moyen-Orient,
de certains particuliers et plus typiquement de chefs d’états.
Les objectifs affichés par la compagnie sont clairs : doubler voire tripler cette
activité de transport dans les cinq années à venir avec la montée en puissance
de certaines parties du monde comme la Russie. Cette région sur laquelle
la compagnie est également présente, est constituée pour l’essentiel de
transports privés pour des familles nombreuses sur des rayons d’actions
importants. Le restant du marché de l’incentive inclut des vols à la demande
pour le compte de comités d’entreprises, d’équipes sportives et d’industriels
lors de présentations produits.
En outre, Blue Line opère depuis deux années consécutives, les relèves de
plates-formes pour le compte de compagnies pétrolières sur la partie ouest
du continent africain et ce, de façon hebdomadaire. Des opérations complexes
qui demandent une garantie de flexibilité tant au niveau des horaires que de
la capacité des appareils en fonction des relèves d’hommes.
Aujourd’hui 85% du chiffre d’affaires de Blue Line est réalisé à l’étranger,
et la consolidation géographique de la compagnie se fait essentiellement
avec une clientèle provenant du Royaume-Uni, de la Suisse, de l’Italie et de
l’Allemagne mais également d’Inde et d’Australie ainsi que d’autres pays de
la région Asie-Pacifique de manière ponctuelle.
Un marché mondial
L’évolution du produit a été constante d’années
en années avec des investissements conséquents
tant dans l’acquisition d’appareils que dans l’achat
de matériels utiles à la réfection des cabines (sièges, moquettes, parois,
tables). Cette politique d’investissement depuis un peu plus de trois ans est
l’une des forces de l’opérateur et lui a permis en août 2008 de redéfinir l’image
du produit avec l’introduction sur l’un de ses MD-83 d’un nouvel intérieur
et d’une nouvelle livrée. Blue Line comptabilise pour l’heure une équipe
de 220 personnes répartie entre le personnel administratif, les pilotes et le
personnel de cabine.
Service cinqétoiles
© BLUE LINE
Ce dernier est l’une des plus grandes valeurs ajoutées de la compagnie.
En effet pour satisfaire aux exigences de sa clientèle issue du luxe et de la
haute gouvernance mondiale, stewards et hôtesses sont préalablement
sélectionnés sur des critères d’une très grande exigence propre à effectuer
quelles que soient les missions, un service cinq étoiles.
Dans le recrutement du personnel de cabine, il est demandé la maîtrise de
trois langues étrangères ainsi qu’une expérience hôtelière au sein de palaces
et hôtels de grande renommée afin d’avoir une équipe déjà sensibilisée à
ce type de clientèle. De fait depuis 2007 afin de parfaire la spécificité d’un
service à bord irréprochable, le personnel de cabine est formé au sein de
l’académie d’Alain Ducasse Formation avec différents modules dispensés qui
se concentrent essentiellement sur le service au client à bord, et à la culture
générale des aliments.
Le but étant de savoir servir, de connaître ce que l’on sert et savoir à qui
l’on sert : « Cette action entre dans la politique d’investissement que nous
menons depuis deux ans, de manière à pouvoir proposer un produit qui
soit homogène et en rapport direct avec notre activité avec un type de
clientèle issu de l’industrie du luxe, du show-business ou de différents
gouvernements », souligne M. Allard. Cette prestation est mise en avant par
un service à l’assiette ou sur table roulante avec une vaisselle en porcelaine
et en verre ainsi que des couverts en inox et ce sur tous les vols. Un fait rare
depuis quelques années où la compagnie se démarque face à la concurrence.
« Cela nous permet aujourd’hui d’être très confiants sur notre positionnement
au sein du marché mais nous restons attentifs à intégrer de nouvelles idées
de perfectionnement avec une remise en question permanente des méthodes
et des procédures de travail. Une manière sûre de proposer un produit qui soit
en parfaite adéquation avec la clientèle que nous servons », indique le
responsable du développement. De par ces actions, Blue Line a réussi à
s’imposer sur de nombreux marchés notamment avec le transport de
personnalités lors de tournées européennes.
58I Ultimate jet
Ultimate Company
© BLUE LINE
The product has steadily evolved year
to year with substantial investment in
aircraft as well as in the purchase of
cabin renovation materials (armchairs,
wall-to-wall carpet, walls, tables).
For a little over three years, this investment policy has been one of the
operator’s strengths, enabling them in August 2008 to redefine the product
image by introducing a new interior and new livery for one of their MD-83s.
Blue Line currently has a workforce of 220 people comprised of administrative
personnel, pilots and cabin personnel.
The cabin personnel are one of the greatest values added by the company.
In fact, to satisfy the requirements of their wealthy and international
government clientele, stewards and hostesses are initially selected by highly
exacting criteria appropriate to undertaking Five-Star service missions.
For cabin crew recruitment, service experience within palaces and world
renowned hotels as well as trilingual language skills are required, in order to
produce a crew already sensitized to this type of clientele. Indeed, since 2007,
to ensure perfection in the speciality of impeccable on-board service, the
cabin personnel have been trained at the Alain Ducasse Formation academy,
with various modules delivered concentrating specifically on the on-board
client and on food culture in general.
The goal being to know how to serve, what is being served and who is being
served: “This act is inline with the investment policy instituted for the last
two years, to be able to offer a homogenous product directly linked to our
business with clientele coming from the luxury industry, show-business or
from various governments,” emphasizes Mr. Allard.
This service is highlighted on all flights with meals by plate service or on a
trolley using glass and porcelain dinnerware with stainless steel covers, a rare
practice that has made the company stand out against the competition for
several years. “This enables us today to be very confident in our market
position, but we remain ready to integrate new ideas for improvement by
constantly challenging our work procedures and methods – a way of ensuring
a product offering that perfectly satisfies the clientele that we serve,” the
Head of Development states. Through these actions, Blue Line has succeeded
in establishing themselves in several markets, notably through the transpor-
tation of personalities on European tour.
Five-Star Service
The operator responds daily to requests
from clients. Nonetheless, everything is
implemented within the specifications
and operational constraints associated with an airline: impeccable operational
support, with a quarter of operations and permanent staff on-call 24/7.
Staff and operations are in permanent contact in order to evaluate and ensure
the successful achievement of complex missions. The company schedules their
flights according to demand, a complex fleet management that requires a
degree of flexibility on the part of the crew; and when the aircraft are not
found on the other side of the world, Blue Line operates principally from the
Roissy CDG airport, as well as regularly from the Le Bourget airport.
“For example, we must be flexible enough to be able to free up a plane
for three to five days for the transportation of a well-known personality,”
Pierre-Emmanuel Allard reveals during the tour of company operations, adding:
“Our leitmotif is simple: We provide punctual, frequent and long-duration
A Round-the-Clock Response
59Ultimate jet I
L’opérateur répond au quotidien aux demandes
émises par la clientèle.
Pour autant, tout est mis en œuvre avec les
spécificités et les contraintes opérationnelles liées à une compagnie aérienne :
support opérationnel irréprochable avec un quart opérations et des cadres de
permanence joignables H24. Ces deux derniers sont en liaisons permanentes
afin d’évaluer les missions complexes et la bonne réalisation de celles-ci.
La compagnie construit ses programmes de vols en fonction des demandes.
Une gestion complexe de la flotte qui demande d’autre part une certaine
flexibilité de la part des équipages et lorsque les appareils ne se trouvent pas
à l’autre bout du monde, Blue Line opère principalement depuis l’aéroport de
Roissy CDG, ainsi que très régulièrement depuis l’aéroport du Bourget.
« Notre flexibilité doit nous permettre de libérer par exemple un avion
trois à cinq jours pour le déplacement d’une personnalité…», consent à
nous dévoiler Pierre-Emmanuel Allard lors de la visite des opérations de la
compagnie et d’ajouter « notre leitmotiv est simple : nous mettre à la
disposition des clients pour un affrètement ponctuel, fréquent ou à longue
durée. Nous nous devons de trouver les solutions et de proposer les horaires
ainsi qu’un produit et une prestation de bord en parfaite adéquation avec
l’attente du client. »
Aussi, 98% du temps, la compagnie répond aux demandes dans les deux à
trois heures sur n’importe quel type de contrat à court, moyen ou long terme,
ce qui lui impose une construction permanente de programmes.
Le développement de la flotte suggère une bonne complémentarité
reconnue dans les différents produits et tout en étant capable de répondre à
une multitude de demandes.
Pour l’opérateur, la tendance est aujourd’hui une offre qualitative tirée vers le
haut tout en gardant une capacité haute densité pour l’ACMI qui représente
les 20% du marché restant de Blue Line.
Company
© BLUELINE
© BLUE LINE
With their six short and medium-haul
aircraft, Blue Line only needed an aircraft
capable of transporting their VIP clientele
long-range and in exceptional conditions of comfort. Again, to meet this
demand, at the end of February Blue Line added to the fleet list their first
Airbus A310-300ER1 of the four they plan to acquire over the next five years.
This steady fleet increase is carried out for the sake of global synergy, as
Pierre-Emmanuel Allard comments: “For Blue Line the goal is not to possess
a fleet of thirty aircraft, but to have permanent performance tools available
to meet the needs of our clients. The second aircraft should arrive in the year
that follows the introduction of the first 310 for reasons of synergy and
economies of scale.” This Airbus should enable the company to consolidate
its position as leader and to meet the needs of long-haul market clientele by
offering VIP capacity of between 75 and 90 seats, an operational performance
aircraft worth the investment. Capable of flying for up to thirteen hours thanks
to the addition of supplementary fuel reservoirs native to this version of the
A310, the new aircraft allows Blue Line clientele to consider non-stop routes
charters to clients. We must find solutions and offer timetables as well as a
product and on-board service that meet the needs of the client perfectly.”
As well, 98% of the time, the company responds to requests in two or three
hours regardless of the type of contract, short, medium or long-term, which
necessitates permanent program planning.
Fleet development requires a good complementarity of the various products
and the ability to respond to a multitude of demands. For the operator, the
current trend is a high-quality offer while maintaining high-density capacity
for ACMI, which represents the remaining 20% of Blue Line’s market.
Fleet and MarketEvolution
Une réponse àtoute heure
from Moscow to Los Angeles. On the long-haul charter flight market, the
company Airbus A310-300ER, unique in this configuration, will be the unique
aircraft2 in the world capable of responding to this type of market demand.
The design of the aircraft includes a flexible private zone that can be
converted into a bedroom for governmental-style trips.
This new offer also represents a new market dimension for Blue Line,
who received their North American operating licence from the FAA (Federal
Aviation Administration) and the DOT (Department of Transportation) in
October of 2008. This certification opens doors in the North and South
American sectors for the French operator, initially allowing the establishment
of operational and commercial representation offices not only in North
American territory but also in the United Kingdom, Dubaï and Moscow.
These four offices will allow the operator to implement and consolidate a
strategic network in constantly evolving markets.
Today Blue Line perfectly masters their growth risks and prefers to evolve
consciously in the on-demand flight market, certainly to expand, but subject
to a currently unstable economy. Moreover, the entire strategy of the company
is based upon reflection on and consolidation of present and future demands.
The spirit of the company consists of qualitative, not quantitative, value.
Ultimately, they intend to achieve the most exceptional projects by making the
best services available to their clients, which without doubt distinguishes
them from their main competitors.
1 This refers more specifically to the A310-325ET version, one of the rare series of the A310 equipped with two supplementary fuel reservoirs.
2 After two Boeing 767s, one American and the other Swiss.
1 Il s’agit plus exactement de la version A310-325ET qui est l’une des rares séries des A310 aménagés avec deux réservoirs supplémentaires.
2 Après deux Boeing 767, l’un américain et l’autre suisse.
60I Ultimate jet
Forte de ses six appareils court et
moyen-courriers, il ne manquait à
Blue Line qu’un appareil capable
de transporter sa clientèle VIP sur
un long rayon d’action et dans des conditions exceptionnelles de confort.
Aussi pour faire face à cette demande, Blue Line a fait entrer en liste de
flotte fin février son premier Airbus A310-300ER1 sur les quatre qu’elle a
prévus d’acquérir d’ici cinq ans. Cette évolution constante de la flotte
s’effectue dans un souci de synergie globale comme le commente Pierre-
Emmanuel Allard : « Pour Blue Line le but n’est pas de posséder une
flotte d’une trentaine d’appareils, mais d’avoir en permanence des
outils performants pour répondre à la demande de nos clients.
Le deuxième appareil se doit d’arriver dans l’année qui suit l’introduction
du premier 310 pour des raisons de synergies et d’économies
d’échelles.» Cet Airbus devrait permettre à la compagnie d’asseoir sa
position de leader et de répondre aux demandes de sa clientèle sur le
marché long-courrier en proposant des capacités VIP comprises entre
75 et 90 sièges pour un appareil aux performances opérationnelles à la
mesure de l’investissement.
Capable de voler jusqu’à treize heures grâce à l’adjonction de réservoirs
supplémentaires propre à cette version de l’A310, le nouvel appareil
permettra à la clientèle de Blue Line d’envisager des trajets de Moscou
à Los Angeles sans escale.
Sur le marché des vols d’affrètement long-courriers, l’Airbus A310-300ER
de la compagnie, unique dans ce type de configuration, sera l’unique²
appareil au monde capable de répondre à ce type de marché.
L’aménagement de l’appareil comprendra notamment une zone privative
aménageable en chambre pour des voyages de types gouvernementaux.
Cette nouvelle offre s’accompagne également d’une nouvelle dimension
de marché pour Blue Line qui a reçu sa licence d’opérateur nord-américaine
auprès de la FAA (Federal Aviation Administration) et du DOT (Department
Of Transportation) en octobre 2008. Ce certificat ouvre les portes du secteur
nord et sud-américain à l’opérateur français et de fait, devrait lui permettre
dans un premier temps d’installer des bureaux avec un représentant
opérationnel et commercial non seulement sur le territoire nord-américain
mais également au Royaume-Uni, à Dubaï et à Moscou.
Ces quatre bureaux permettront ainsi une consolidation et la mise
en place d’un réseau stratégique de l’opérateur sur des marchés en
constante évolution.
Aujourd’hui Blue Line maîtrise parfaitement les risques de son ascension
et préfère évoluer consciencieusement sur un marché, celui du transport
à la demande, certes en expansion, mais assujetti à une économie
actuelle instable. Aussi, l’ensemble de la stratégie de l’entreprise est bâti
sur une réflexion et une consolidation des demandes présentes et à
venir. L’esprit de la compagnie repose sur une valeur qualitative et non
quantitative. In fine, elle propose de réaliser les projets les plus exceptionnels
en mettant les meilleures prestations à la disposition de ses clients, ce qui
sans nul doute la distingue de ses principaux concurrents.
© BLUE LINE
L’évolution de la flotte et du
marché
Ultimate Company
62I Ultimate jet
Ultimate Interview
62I Ultimate jet
© JETREPUBLIC
63Ultimate jet I
Interview
Business aviation accordingto Jonathan BreezeDuring these times of economiccrisis, the case of Jet Republiccould be considered surprising. Its founder, Jonathan Breeze, presents convincing argumentsthat in spite of the current climate, a new concept of business aviation is remains both pertinent and viable. We had the pleasure of meetingthis entrepreneur when he recently passed through Paris.
L’aviation d’affaires selon Jonathan BreezeEn ces temps de crises, le cas de Jet Republic pourraitlaisser perplexes. Mais son fondateur JonathanBreeze tient à démontrer quemalgré le climat actuel, le concept d’une nouvelle aviation d’affaires reste pertinent.Rencontre avec ce nouvel entrepreneur, qui a bien voulu nous recevoir lors de son récent passage à Paris.
64I Ultimate jet
Ultimate Interview
JONATHAN BREEZE I Essentially, it began with a global concierge company
called White Concierge. Well before that, I was an air force pilot for 12 years
before joining Netjets to help run the flight operation.
I ended up as a commercial director for Netjets Europe. Next, I wanted to
create my own company with my own money, to take more risks. I did that
with a partner, Euram Bank, an Austrian Private bank. We bought the
global concierge company called White Concierge that serves banks,
Private Banks primarily, for high net worth customers across Europe and
the rest of the world. So we began with that fusion of knowing how to run
something as complex as a concierge program along with the knowledge
of how to run a private jet airline.
We then started to say “what if we could mix those together, what if we
could have the concept of a concierge program running in a private jet
environment?” That’s when we started to look at aircraft manufacturers
and funding in 2007 and it was about a twelve month process to take us
through to the decision to launch in summer 2008. It was the beginning of
the financial crisis, when banks stopped lending.
Despite all that, we found ourselves in the unusual position of being double
subscribed. This is why Euram Bank and private individuals such as Ricardo
Salinas, one of the wealthiest men in the world, myself and others have put
their own money into this venture - simply because we knew that if we
could get the service side of business jets right, we would have a winning
proposition. Business jet activity in Europe is still strong despite this
recession, down about 10-15% at the moment. ,
Leisure travel is pretty strong, mergers and acquisitions related usage is
down and that will not go back up again until banks start lending to private
equity houses to start buying businesses. So the timing has been pretty
interesting for us.
Beyond the small charter operations, very few businesses are able to operate
with a “loving-caring” style relationship with the customer. Some of the
best managed aircraft management companies in Europe have only one or
two aircrafts; but they focus on those two aircrafts, on their small groups of
customers very well. However, what these small companies can’t do is offer
ULTIMATE JET I What is the story behind the creationof Jet Republic?
JONATHAN BREEZE I Nous avons commencé avec une société de
conciergerie mondiale appelée White Concierge. J’ai été pilote de l’armée
de l’air (RAF) pendant 12 ans, puis j’ai arrêté pour rejoindre NetJets afin
d’aider au fonctionnement des opérations aériennes.
J’ai fini en tant que directeur commercial de NetJets Europe. Par la suite,
j’ai voulu créer ma propre société avec mes propres fonds , pour prendre
plus de risques. J’ai fait cela avec un partenaire, Euram Bank, une banque
privée autrichienne.
Nous avons acheté la société de conciergerie mondiale appelée White
Concierge qui travaille au service des banques et principalement des
banques privées composé de clients à gros revenu à travers l’Europe et
le reste du monde. Nous avons commencé grâce à la combinaison de
notre savoir-faire issu de l’expérience de conciergerie et de la direction
d’une compagnie aérienne de jets privés. Nous avons alors pensé “Que
se passerait-il si nous pouvions associer ces deux choses, que se passerait-il
si nous pouvions avoir le concept d'un programme de conciergerie fonc-
tionnant dans un environnement de jet privé ?”
Nous avons scruté les différents fabricants d’avion et le financement.
Cela a commencé en 2007 et il nous a fallu un processus de douze mois
environ pour mener à bien la décision de nous lancer pendant l’été 2008.
C’était le début de la crise financière et le début d’arrêt des crédits bancaires.
Nous nous sommes trouvés dans cette étrange position où, en dépit de
la crise, nous étions sûrs de nous. C’est pourquoi des personnes privés
comme Ricardo Salinas, un des hommes les plus riches du monde et
moi-même avons mis notre argent dans ce concept, simplement parce
que nous savions que si nous pouvions donner une bonne réponse
du côté des services de l’aviation d’affaires, nous étions en mesure de
gagner. Le voyage de loisirs est relativement fort mais les regroupements
et acquisitions diminuent et cela ne remontera pas tant que les banques
ne recommenceront pas à prêter aux sociétés d’investissement afin de
démarrer les opérations d’achat. Mais l’activité du jet d'affaires en Europe
est toujours forte en dépit de cette récession. Le timing a été relativement
intéressant pour nous.
Au-delà des opérations de petit charter, très peu d’affaires sont capables
de fonctionner dans un style de relation “loving and caring” (affectueuse
et attentionnée) avec le client. Quelques unes des compagnies aériennes
ULTIMATE JET I Quel est l’historique de la création de Jet Republic ?
© JETREPUBLIC
65Ultimate jet I
that same service across Europe. They’re not big enough, and they don’t
have the bases. The question really came down to: how do you offer that
same “loving-caring service” but on a European scale? To ensure that the
customer knows that he is going to be looked after whether he’s in Nice,
Milan, Zagreb or anywhere else.
That was really where the concierge program helped us because that’s
exactly what we were doing with concierge: exercising the ability to care
for the customer, wherever they were, whenever they called in whatever
languages they called.
That’s the hard part. The aircraft side is still complicated, but it’s above all
else a question of rigorous management. The key is to combining the two.
les mieux dirigées en Europe ont seulement un ou deux avions ; mais
elles se concentrent sur ces deux avions, et aussi sur leur petit groupe
de clients. Cependant, ce que ces petites compagnies d’un ou deux appareils
ne peuvent pas faire c’est se permettre d’offrir le même service à travers
l’Europe car elles ne sont pas assez importantes et elles n’ont pas de
capacités d’accueil.
La véritable question du concept a été : comment offrirez-vous le même
“loving caring service” mais à l’échelle européenne ? Le client doit être
sûr que l’on va s’occuper de lui qu’il soit à Nice, Milan, Zagreb ou n’importe
sur le vieux continent. C’est sur ce point précis que le programme de
conciergerie nous a aidé car il s’agissait de mettre en application le travail
de concierge ; cette aptitude à prendre soin des clients où qu’ils soient,
quand ils le demandent et quelle que soit la langue utilisée.
Le côté aérien reste certes compliqué, mais il s’agit avant tout de gestion
d’entreprise nécessitant de la rigueur et de la méthode.
JONATHAN BREEZE I Ce que la plupart des compagnies d’aviation d’affaires
font très bien c’est de fournir un avion. C’est propre, cela fonctionne de façon
extraordinairement sûre ; équipage bien entraîné et appareils bien
entretenus. Là où la plupart des compagnies ne sont pas à la hauteur c’est
dans leur aptitude à servir les clients au sol. Les clients ne se préoccupant
pas vraiment de la simple expérience du vol d’un aéroport à un autre
aéroport, ce n’est pas la raison pour laquelle on voyage.
La plupart des compagnies d’aviation d’affaires pensent seulement aux
avions et aux aéroports. Elles oublient ce pourquoi les clients voyagent.
Les gens voyagent parce qu’ils doivent aller quelque part et ils ont vraiment
besoin d'y être à l'heure avec le moins de tracas possible.
S’ils demandent un chauffeur qui sache parler polonais parce que leur
mère voudrait parler polonais parce qu’elle vit en France et qu’elle ne
peut jamais y parler polonais, et si vous répondez mal à ces détails alors
l’expérience laisse un goût amer pour le client.
La plupart des compagnies ne s’occupent pas du côté « sol » du service
aérien car ils n’en n’ont pas l’expérience. Le second facteur de différenciation
pour nous est arrivé lorsque nous avons commencé à considérer que ce
ULTIMATE JET I Dans ce marché compétitif, comment votre société se différencie-t-elle desautres compétiteurs tels que Vista Jet ou NetJets ?
© BOM
BARDIER- JETREPUBLIC
JONATHAN BREEZE I What most business jet companies do very well is
to provide an aircraft: it’s clean, well-maintained and operated extraordinarily
safely by well-trained crews. Where most companies let themselves down
is their ability to serve customers on the ground. Customers don’t care really
about the actual experience of flying from an airport to another airport, that
isn’t the reason one travels. Most business jet companies think only about
the logistics and they forget why customers are travelling.
People are travelling because they have got somewhere to go and they
really need to be there on time with as little hassles as possible. If they ask
for a driver who speaks Polish because their mother would love to speak
in Polish because she lives in France and she never gets to speak in Polish
anymore, and if you get those bits wrong then the whole experience is
reduced for the customer. Most companies don’t look after that ground side
of the air service because they have no experience with it.
The second differentiating factor resulted from when we started to consider
what we thought constituted a reasonable onboard service experience. When
you fly with Air France, or Lufthansa or Air Portugal or any other commercial
airline you know that someone is going to greet you, someone is going to
seat you, will bring you coffee and you can get on with your work.
In business jets under $30 million, you don’t get that. You get a classic
coffee, you serve yourself, you get stale sandwiches due to the very dry air,
and big plates of fruit. Actually, I have no idea why there are big plates
of fruit onboard every single business jet, it seems to be some ‘law’ that
someone made… I must have missed that meeting! Until now, it was
accepted that one couldn’t have a flight attendant below the level of a
falcon 2000, a Challenger 605 or a Gulfstream 450. Those are $30 million plus
aircraft. We began to ask ourselves why - why wouldn’t you have a flight
attendant on a midsize aircraft? You have a waiter or a waitress at a café,
at a bar, this simply isn’t a luxury.
The reason someone is on a business jet is because their time is so valuable;
they don’t have time to drive 3 or 4 hours, to wait to fly to the next place,
to take a bus, etc. So if you’re time is so valuable that you need to be on a
business jet, why wouldn’t you have someone to look after you onboard so
that you can use that time efficiently? Accordingly, we wanted to put a flight
attendant onboard midsize aircraft. The problem is you can’t do that because
there’s not enough space, because no one builds an interior to allow it. We
changed that.
ULTIMATE JET I In this competitive market, how doesyour company differentiate itself from othercompetitors like VistaJet or Netjets?
66I Ultimate jet
Ultimate Interview
que nous pensions constituait une expérience acceptable de service à
bord. Quand vous voyagez sur Air France, Lufthansa ou Air Portugal, vous
savez que quelqu’un va vous accueillir, va vous conduire à votre siège,
viendra vous porter une tasse de café et vous pourrez continuer votre
travail. Dans un avion d’affaires à moins de $30 millions, vous n’avez pas
ça. Vous avez un café ordinaire, vous vous servez vous-même, vous avez
un sandwich rassis dû à l’air très sec et de grands plateaux de fruits. A
ce propos, je n’ai aucune idée pourquoi il y a de gros plateaux de fruits
à bord de chaque jet d’affaires !
Il semble que ce soit une loi quelconque faite par je ne sais qui ! Toujours
est-il que j’ai du manquer cette réunion ! Pour revenir sur le servcie à
bord, il a fallu accepter l’idée jusqu'à présent que vous n’ayez pas d’assistant
de vol tant que vous n’accédiez pas à un Falcon 2000, un Challenger 605
ou un Gulfstream 450. Ce sont des avions à plus de 30 millions de $.
Nous avons commencé à nous demander pourquoi nous n’aurions pas un
assistant de vol sur un avion de taille moyenne ? Vous avez un serveur
ou une serveuse dans un café, un bar, ce n’est pas du luxe.
La raison pour laquelle je suis dans un avion d’affaires c’est parce que
mon temps est si important pour moi que je n’ai pas le temps de conduire
pendant 3 ou 4 heures, ou d’attendre pour voler jusqu’à l’endroit suivant,
de prendre un bus … Si vous avez ce besoin évident d’être dans un avion
d’affaires afin d’optimiser votre travail, pourquoi ne voudriez-vous pas
avoir quelqu’un qui s’occupe de vous à bord afin que vous puissiez utiliser
ce gain de temps de manière efficace ?
En conséquence, nous avons voulu mettre un assistant de vol à bord des
avions de taille moyenne. Le problème est que vous ne pouvez pas faire
cela parce qu’il n’y pas la place, parce que personne n’a construit un
intérieur qui le permette. Aussi nous avons choisi de révolutionner cet
espace intérieur.
JONATHAN BREEZE I Un des côtés agréables à propos de la commande de
110 avions de 1,5 milliard de dollars est que Bombardier a naturellement tout
à fait pour travailler en étroite collaboration avec nous.
Les intérieurs de la plupart des jets d’affaires sont conçus et fabriqués à
Wichita dans le Kansas et ces derniers ne correspondent pas au désir de
comfort de la clientèle européenne. Ainsi, nous avions deux problèmes :
nous avions besoin d’avoir plus d’espace dans l’avion et nous voulions qu’il
ait l’air d’être européen. Pour y parvenir, nous avons fait appel à José Luiz
Montiero, un des designers de pointe d’intérieur d’avions en Europe, et nous
l’avons envoyé travailler avec Learjet. Nous les avons persuadés que nous
allions redessiner l’intérieur de leurs avions.
Personne n’avait fait cela auparavant. Les choix de matières intérieur chez un
constructeur (cuir, tissu…) sont généralement très limité. Cependant nous
commandions 110 avions et nous avions besoin qu’ils soient parfaits pour
l’Europe. Nous avons été capables de redessiner l’intérieur entier des avions
ULTIMATE JET I Comment avez-vous réussi cette révolution ?
JONATHAN BREEZE I One of the nice things about ordering 110 aircraftsand making a $1.5 billion order is that the manufacturer, Bombardier in our
case, is quite naturally interested in working with you. The interiors of most
business jets are designed and built in Wichita, Kansas and the result doesn’t
correspond to European taste. So, we had two issues: we needed to get
more space from the aircraft and we wanted it to look and feel European.
To do this, we brought in José Luiz Montiero, one of the leading aircraft
interior designers in Europe, and we went to work with Learjet.
We persuaded them that we were going to redesign the interior of their
aircraft. No one has ever done that before. Normally you choose which
fabric you want (leather, tissue) and that is essentially your only choice.
However, we were ordering 110 aircraft and we needed them to be perfect
for Europe. This is how we were able to redesign the entire interior of the
aircraft and we kept just one item: a lighting and sound control panel.
Everything else went. By redesigning the entire interior we were able to
greatly enhance the quality of the onboard service experience.
We put in a seat for a flight attendant; out of the way of the passengers so
that the flight attendant is present but not in the middle of conversations.
We were able to put a hot oven and a $30,000 espresso machine onboard.
We also managed to get iPod video connectivity which allows people to just
plug in and view what they want.
We also have 100 hours of DVD on board. You have also the ability to connect
a Blackberry airborne. No other operator is doing that with their aircraft.
The goal is to have a fleet of midsize aircraft that provide the same onboard
experience one would get in a large cabin, but at the same price as every
other midsize aircraft, that’s the clever bit and its what will win market share.
ULTIMATE JET I How have you accomplished this revolution?
JONATHAN BREEZE I One of the nice things about ordering 110 aircraftsand making a $1.5 billion order is that the manufacturer, Bombardier in our
case, is quite naturally interested in working with you. The interiors of most
business jets are designed and built in Wichita, Kansas and the result doesn’t
correspond to European taste.
So, we had two issues: we needed to get more space from the aircraft and
we wanted it to look and feel European. To do this, we brought in José Luiz
Montiero, one of the leading aircraft interior designers in Europe, and we
went to work with Learjet. We persuaded them that we were going to
redesign the interior of their aircraft. No one has ever done that before.
Normally you choose which fabric you want (leather, tissue) and that is
essentially your only choice. However, we were ordering 110 aircraft and we
needed them to be perfect for Europe.
This is how we were able to redesign the entire interior of the aircraft and
we kept just one item: a lighting and sound control panel. Everything else
went. By redesigning the entire interior we were able to greatly enhance
the quality of the onboard service experience. We put in a seat for a flight
ULTIMATE JET I How have you accomplished this revolution?
67Ultimate jet I
© BOM
BARDIER
et avons conservée une seule pièce originale : un panneau de commande
dans la cabine servant à régler l’éclairage et le son.
En redessinant l’intérieur entier nous étions à même d’augmenter
grandement la qualité de l’expérience du service à bord. Nous avons mis un
siège pour l’assistant de vol ; hors du passage des passagers de sorte que
celui-ci soit présent tout en restant légèrement écarté des conversations.
Nous avons pu installer un four à bord et une machine à espresso de $30,000.
Nous nous sommes également arrangés pour installer une connexion iPod
un système vidéo permettant de visualiser plus de 100 heures de DVD à
bord et une connexion Blackberry (Blackberry airborne).
Aucun autre exploitant n’a fait cela avec ses avions. Le but est d’offrir
une flotte d’avions de taille moyenne mêlant l’expérience de bord d’une
grande cabine et ce, au même prix que tout autre avion de taille moyenne.
C’est sur ce point qu’est réellement basée notre force !
JONATHAN BREEZE I On livrera toujours des avions cette année. Les clientsprendront livraison de leur appareil en 2009. Les commandes “flip”1
s’arrêteront au moins pour le moment. Cela aidera tant les fabricants que
les clients sérieux.
Les opérateurs de charter qui recherchaient des avions flambant neufs vont
à présent chercher à acheter un avion mis sur le marché il y a un ou de deux
ans. L’an dernier un avion de seconde main était vendu à un prix plus élevé
qu’un neuf. Cela n’a pas de sens. Cette année la tendance s’est inversée. Les
opérateurs de charter qui auraient voulu placer des commandes cette année
vont probablement acheter un appareil presque neuf à la place.
Les personnes à très gros revenu qui allaient acheter leurs appareils sont
toujours des clients à haut revenu. L’homme qui valait 1 milliard de dollars
l’an dernier vaut 700 millions de dollars cette année. Ainsi, j’imagine qu’il y
aura un peu moins de commandes passées cette année, mais souvenez-
vous que les fabricants ont un retard probablement assez significatif pour
qu’ils ne livrent pas d’avion qui n’auraient pas été vendu.
La dernière question, je crois, est de savoir si les clients peuvent obtenir le
financement pour leurs avions. Beaucoup de banques ont arrêté les prêts
pour les avions l’an dernier, car elles n’ont tout simplement pas l’argent pour
financer quoi que ce soit. Le problème actuel des fabricants n’est pas que la
clientèle ne puisse plus s’offrir un avion mais plutôt que les banques ne
parviennent plus à les financer. Mais bon nombre de ces banques reviennent
maintenant peu à peu sur le marché. Il devrait ainsi y avoir dans peu de
temps plus de liquidités pour les clients qui pourront financer les avions.
Les compagnies comme Vista, comme NetJets continueront à grandir. En cas
de problème nous les aiderons, en augmentant les options pour les clients
et en augmentant les niveaux généraux de connaissances, nous aiderons
l’industrie. La même chose est arrivée aux Etats-Unis : dès que NetJets est
entrée en compétition, le marché a grandi et NetJets avec lui sans posséder
la totalité du marché.
ULTIMATE JET I Quelle est votre prévision de marchépour les 3 prochaines années, en particulier pendant cette période critique ?
attendant; out of the way of the passengers so that the flight attendant
is present but not in the middle of conversations. We were able to put a hot
oven and a $30,000 espresso machine onboard. We also managed to get iPod
video connectivity which allows people to just plug in and view what they
want. We also have 100 hours of DVD on board.
You have also the ability to connect a Blackberry airborne. No other operator
is doing that with their aircraft. The goal is to have a fleet of midsize aircraft
that provide the same onboard experience one would get in a large cabin,
but at the same price as every other midsize aircraft, that’s the clever bit and
its what will win market share.
68I Ultimate jet
JONATHAN BREEZE I Jet Republic s’est positionnée d’elle-même de façon
originale. Ce qui a changé ? Nous avions le sentiment au début de cette
année que nous pouvions avoir besoin de dépenser davantage d’argent en
marketing et de fait, plus d’argent dans le développement de la clientèle.
Jusqu’à présent, d’après tout ce que nous pouvons voir, nous n’avons pas
besoin de faire cela. Nous l’avions budgété mais nous fonctionnons toujours
avec le budget d'origine. Dans notre monde, vous êtes curieux de deux
choses : vous êtes curieux à propos du nombre de clients que vous avez
réellement gagnés et le nombre de clients potentiels auquel vous allez faire
appel. Nous n’avons pas eu besoin d’avoir recours à de nouveaux budgets
marketing car cette clientèle a dès le début répondu présent et de manière
très positive à notre solution qui tend à obtenir une relation plus personnelle
avec notre clientèle. C’est réellement encourageant.
ULTIMATE JET I Comment positionnez-vous le développement de Jet Republic dans le marchéd’aujourd’hui et est-ce que la crise financière aeu un impact sur vos efforts ?
68I Ultimate jet
Ultimate Interview
JONATHAN BREEZE I Jet Republic is positioning itself as planned originally.What’s changed?
There was a perception at the beginning of this year that we may need to
spend more money on marketing and customer development. So far, from
everything we can see, we don’t need to do that. We’ve budgeted for that,
but we are still running on the original budget. In our world, you are curious
about two things: you are curious about the number of customers you
actually bring in and the number of prospective customers and right
now both of those metrics appear to be as strong as we had expected in
a ‘friendlier’ environment. So, for us it looks as though the proposition that
we have is as attractive as we’d hoped it would be. It’s really encouraging.
ULTIMATE JET I How are you positioning Jet Republic’sdevelopment within the market today, and has thefinancial crisis had an impact on your efforts?
JONATHAN BREEZE I Aircraft will still get delivered this year. People will
still be taking delivery of their aircraft in 2009. The “flipping1” will stop,
at least for now. That will help everyone from the manufacturer to the
genuine buyers. The charter operators who were looking at brand new
aircrafts will now look at buying aircraft one or two years old.
Last year, second-hand aircraft were being sold at a price higher than a new
one. That’s insane. This year, they’re being sold at prices less expensive than
a new one; so some charter operators that would have placed orders this year
will probably look to buy ‘nearly’ new aircraft instead. Also, the ultra-high
net worth individuals who were going to buy their aircrafts are still high net
worth customers.
The man who was worth 1 billion dollars last year is still worth 700 million
dollars this year. Plus, there are customers who happen to own businesses
that are growing in this crisis. As such, I imagine there will be fewer orders
placed this year, but remember the manufacturers still have quite significant
back logs, probably significant enough so that they will not be delivering
aircraft that are not sold. The final issue is whether customers can get
financing for their airplanes. Many banks stopped lending on aircraft last
year because they simply didn’t have the cash flow to finance anything.
The issue that the manufacturers are facing right now is not that customers
can’t afford an aircraft but rather it’s that the banks can’t afford to finance
them. But many of those banks are now coming back to the market.
There should thus be improved liquidity for customers to be able to finance
airplanes. Companies like Vista, like Netjets will continue to grow. If anything,
we will help them. By increasing options for customers and increasing
general levels of awareness, we will help the industry.
The same thing happened in the US: as soon as Netjets started getting
competition, the market grew and Netjets grew with it but without
possessing the entire market.
ULTIMATE JET I hat is your market forecast for the next 3years, in particular during this critical period?
© JETREPUBLIC
69Ultimate jet I69Ultimate jet I
JONATHAN BREEZE I Nous voulions un avion de taille moyenne car la
majorité de nos clients en Europe vole sur ce type d’appareil.
C’est la meilleure taille opérationnelle. L’Europe est un continent plus petit,
que les USA. Quand je dis ‘Europe,’ je veux dire Londres-Moscou, Dublin-
Moscou, d'Oslo à l’Algarve. La géographie est plus petite qu’aux Etats-Unis.
En Europe, vous avez besoin d’un avion de taille moyenne et ce segment
laisse actuellement le choix entre 3 avions : le Citation XLS+, la série des
Hawker 800 et le Learjet 60. Le XLS est un grand appareil, mais relativement
lent. Il a une grande capacité pour les bagages mais il n’a pas un grand rayon
d’action, il ne vole pas sur Londres-Moscou à pleine capacité. Concernant le
Hawker et le Learjet, ces deux appareils ont à peu près la même cabine et
à peu près la même place pour les bagages.
Leur rayon d’action est similaire mais le 60 vole plus vite et si vous achetez
un avion d’affaires vous ne l’achetez pas pour aller lentement.
L’autre avantage du Learjet 60 est qu’il consomme beaucoup moins de
carburant. Un Hawker brûle environ 200-300 $ de carburant de plus à l’heure.
En choisissant le Learjet 60 nous pouvions redessiner l’intérieur et obtenir
le plus grand soutien de Bombardier.
En choisissant l’avion ayant la consommation la plus réduite nous étions
également capable d’utiliser ces avantages et placer de nouveaux services
à nos clients, en mettant par exemple à bord un assistant de vol.
Mes économies de carburant paient finalement mon assistant de vol
et permettent d’offrir un service à bord équivalent, à celui d’un avion à
30 millions de $.
ULTIMATE JET I Vous avez choisi l’avion Learjet pour votre société. Pourquoi avez-vous choisi ce constructeur et le Learjet 60 en particulier ?
JONATHAN BREEZE I We wanted a midsize airplane because the majority
of customers in Europe fly in a midsize airplane. It’s the perfect size to run.
Europe is a smaller continent, when I say ‘Europe,’ I mean London- Moscow,
Dublin-Moscow, Oslo-Algarve. The geography is smaller than in the US.
In Europe, you need a midsize airplane and in this segment there are really
3 aircrafts to choose from: the Citation XLS+, the Hawker 800 series and the
Learjet 60. The XLS is a great airplane, but relatively slow. It has a great
baggage capacity but it doesn’t have great range, it doesn’t fly London-
Moscow at full capacity. The Hawker and the Learjet both have about the
same cabin body and about the same baggage space.
Their range is similar, but the 60 flies faster and if you buy a business jet you
don’t buy it to go slowly. The other advantage with the Learjet 60 is that it
burns a lot less fuel. A Hawker burns about $200-300 more fuel per hour.
By choosing the Learjet 60 we could redesign the interior and get the great
support of Bombardier, and in choosing the more fuel-efficient aircraft we
were able to take those savings and pass them on as added new services
to our customers, such as putting flight attendants onboard.
My fuel savings pay for my flight attendant and thus we can provide the
$30 million experience on a $15 million aircraft.
ULTIMATE JET I You have selected Learjet aircraft for your company. Why exactly did you choose this manufacturer and the Learjet 60 in particular?
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70I Ultimate jet
JONATHAN BREEZE I Notre premier avion arrive à la rentrée 2009
mais notre service Jet Card fonctionne dès aujourd’hui. Nous achetons en
gros des heures de vol auprès des compagnies que nous agréons et nous
revendons ces heures par unités de 25 heures.
Nous ne révélons pas le nom des compagnies parce que le niveau du
service et des fonctionnements que nous leur commandons est très coûteux
pour nous. La différence entre nous et un courtier de charter moyen est, que
la plupart des transporteurs ne connaissent rien à l’aviation.
Ils savent regarder les disponibilités sur un écran et faire des appels
téléphoniques. Cela n’ajoute rien à notre prospective. Ce que nous voulons
pour notre clientèle c’est la possibilité d’avoir du personnel de compagnie
aérienne, et de faire un service après-vente et des audits de sécurité.
Nous ne révélons pas le nom des compagnies qui ont réussi nos audits par
élégance vis à vis des compagnies qui n’y ont pas satisfait. Nous ne voulons
pas insinuer qu’elles ne sont pas assez bonnes, mais juste dire que nous
n’avons pas eu l’opportunité de discuter suffisamment avec elles.
ULTIMATE JET I Avec quelles compagnies travaillez-vousactuellement en ce qui concerne votre programmede Jet Card et comment ce dernier fonctionne t-il?
JONATHAN BREEZE I Les 85 appareils restants en option seront confirmés
simplement tout au long du calendrier de livraison qui est échelonné sur 5
ans. Sur les 110 avions, le premier volera pour nous en octobre et puis nous
prendrons livraison d’un appareil toutes les quatre semaines pendant un an,
puis un toutes les trois semaines pendant un an, puis un toutes les deux
semaines pendant trois ans. Cela nous donnera un préavis suffisant pour
organiser leur arrivée et à Bombardier et Learjet un préavis suffisant pour
fabriquer ces avions, c’est ce que nous faisons comme le fait une compagnie
aérienne. Ainsi effectivement nous utilisons le protocole du processus
de commande passée par une compagnie aérienne et nous l’appliquons à
l’aviation d’affaires. Cela n’est pas la norme en aviation d’affaires, mais il n’est
pas “normal” de commander plus de 100 appareils !
1 Acheteurs opportunistes qui n’avaient pas l’intention de prendre livraison de l’avion mais simplement de placer une commande dans le seul but d’essayer de vendre plus tard cette position -
1 Flipping” refers to the actions of opportunistic buyer who had no intention of taking delivery ofthe aircraft but simply placed orders with the sole goal of trying to later sell that position.
ULTIMATE JET I Vous avez commandé un total de 110 appareils avec pour l’instant 25 avions en commande ferme. Quand allez-vous confirmer la commande des 85 avions en options ?
JONATHAN BREEZE I Our first aircraft will be flying in October of this year
but our Jet Card program is functioning today. We block-buy hours of flight
time from our approved operators and resell those hours in 25–hour units.
We are not revealing the names of the companies because the level of
service and operations we are ordering from them is highly expensive for us.
The difference between us and an average charter broker is that most
transporters don’t know anything about aviation.
They can look at a screen of availability and make phone calls. That doesn’t
add any value from our prospective. What we want for our customers is the
ability to have air operative people and make safety service and security
audits on other companies’ aircraft, which does add great value.
We are not revealing the names of the companies which have passed
our audits because, apart from anything else, it wouldn’t be fair on those
companies that haven’t. We do not want to imply that they are not good
enough, it may mean we simply haven’t yet had the opportunity to talk
with them.
ULTIMATE JET I Which companies are you currently working with for your Jet Card program, and how specifically does the Jet Card program work?
JONATHAN BREEZE I The 85 options will be confirmed as we run through
the delivery calendar, which is spread over 5 years. Of the 110 aircraft, the
first will be flying with us in October and then we will take delivery of one
aircraft every 4 weeks for a year, then one every 3 weeks for a year, then
one every two weeks for 3 years.
This will give us sufficient notice to plan their arrival and give Bombardier and
Learjet sufficient notice to have these aircrafts built, as an airline does.
So effectively we took an airline ordering process protocol and applied it to
business jets. This is not the norm in business aviation, but nor is it ‘normal’
to order over 100 aircraft!
ULTIMATE JET I You have ordered a total of 110 aircraftwith 25 firm orders for the moment. When will youconfirm the options on the remaining 85 aircraft?
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BARDIER
72I Ultimate jet
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73Ultimate jet I
Legal
Commercial air transportoperations: the Women andMen of FL 400 In terms of profitability, and especially as an additionalguarantee in terms of safety and reliability, the optionof commercial air transport operations is an asset for jet owners. Particularly for new owners, it should be a required standard for a safe investment. At the heart ofsuch operations are the pilots (Flight Crew), the Captainand the First Officer: the Women and Men of FL 400.
Opérer en transport public:les hommes du FL 400En termes de rentabilité mais surtout de garantiesapportées à la sécurité et à la fiabilité, l'option del'exploitation en transport public est un atout pourles propriétaires de jets. C’est notamment pour un nouveau propriétaire, un standard à exiger pourun investissement maîtrisé. Au cœur d'une telle exploitation se trouve les pilotes (personnel naviganttechnique - PNT), le commandant de bord (CDB) et lecopilote (OPL) : les Hommes du FL 400.
Ludovic Doutreleau & Anne-Sophie RiaudAssociés d’Entegon Legal & Aviation.Société d’Avocats pour l’Aviation.[
74I Ultimate jet
Ultimate Legal
© F.VERGNERES
safe flights. As such, the crew is responsible
for pre-flight inspections, a set of technical
checks that validate the airworthiness of the
aircraft. Pre-flight inspections are strictly
regulated, including by aircraft manufacturers
themselves, and are not the least important
from an operational perspective as flight crews will thereby have the
opportunity to anticipate technical problems which could ultimately affect
the smooth running of operations.
This is all the more true for numerous aircrafts that, as a result of being
operated commercially, go from one stopover to the next without returning
to their home base and thus do not benefit from daily follow-up by the
operator's ground maintenance staff.
A business aviation flight crew is therefore intimately linked to its aircraft and
highly familiar with its operation, which in a sense makes the crew the ‘eyes’
of the operator's ground maintenance when the aircraft is away from its base.
The flight crew also assumes on-board commercial functions for small and
medium-sized cabin jets (which constitute the majority of the market).
Specifically, the crew is responsible for hospitality which includes welcoming
passengers, providing in-flight service and arranging for special requirements
upon arrival.
Their main dutyis to ensure
smooth,
It's the crew that makes the planeFor the foregoing reasons, every new owner or operator should keep in mind
that for a plane to be operated, a qualified, competent and reliable crew is
required. Too often new owners are offered acquisitions without being fully
aware of the challenges that lay ahead in terms of securing the proper flight
crew and operating their aircraft. Consequences generally include aircraft
grounding or violations of work hour limitations, sometimes potentially
affecting flight safety. At the same time, the new owner or operator should
also be particularly aware of the impact of pilots in terms of payroll costs,
and especially of the ratio between payroll cost related to the flight crew and
the other operation expenses included in the hourly cost of flying their
aircraft. In this respect, payroll cost related to the flight crew generally
represents a minimum of 20% to 25% of the hourly cost of flying the aircraft
est d’assurer en toute sécurité le bon
déroulement des vols. A ce titre, l'équipage
est responsable de la visite dite « prévol »
qui constitue l'ensemble de vérifications
techniques permettant de valider l'état de navigabilité de l’appareil.
Ce dernier point est extrêmement réglementé, tant par les constructeurs,
que par l'équipage qui trouvera également l'occasion d'anticiper certains
problèmes techniques, qui pourraient à terme, avoir une incidence sur
le bon déroulement des opérations.
C'est d'autant plus vrai pour les nombreux appareils qui, du fait de leur
exploitation commerciale, vont d'escales en escales sans retourner à leur
base d'attache et ne bénéficient donc pas d’un suivi quotidien par du
personnel de maintenance au sol. L'équipage d'aviation d'affaires est
ainsi intimement lié à sa machine qu'il connaît parfaitement et il est en
quelque sorte les yeux du mécanicien lorsque l'avion est en dehors de
sa base technique. L'équipage assure également les fonctions commerciales
à bord pour les petites et moyennes cabines (ce qui constitue la part
prépondérante du marché). Il assume de la sorte, des fonctions « hôtelières »
en effectuant l'accueil des passagers, le service en vol et la mise en
place de services personnalisés à l'arrivée.
Leur fonction principale
Un bon avion, c’est d’abord un bon équipagePour les raisons qui viennent d'être exposées, tout nouveau propriétaire ou
exploitant doit avoir à l'esprit que pour qu'un avion soit exploitable, il faut
un équipage qualifié, compétent et disponible. Trop souvent de nouveaux
propriétaires se voient proposer des acquisitions sans mesurer véritablement
les enjeux attachés au personnel naviguant et à l'exploitation de leur nouvelle
machine.
Le résultat est en général marqué par l'indisponibilité de l’appareil ou par des
infractions en matière de durée du travail de nature à compromettre parfois
la sécurité des vols. Dans le même temps, le nouveau propriétaire ou
exploitant doit être également particulièrement conscient de l'impact des
pilotes en termes de masse salariale, et en particulier du rapport entre cette
masse et les autres facteurs de charges entrant dans le coût de l'heure de vol
(depending on social contributions withholdings). Furthermore, such payroll
costs rise abruptly in connection with flight hours when it becomes necessary
to operate multiple crews for each aircraft. In this respect, operators or
owners need to carefully define their best operating profile. Excessive flying
- in terms of flight hours - will instantaneously trigger a significant
incremental increase of the working capital requirements, and a risk of
imbalanced cash flow linked to premature consumption of the aircraft’s
potential and to a material increase in payroll costs.
Flight crew management is an essential component of all operations.
Confronted with this necessity, operators will manage their pilots according to
three criteria: experience, cost, and flexibility. The combination is, however, not
always easy due to a number of legal factors which come into play.
Multiple competencies in a composite legal environmentBy definition, labour relations between an operator and its pilots are of a
composite substance. On one hand, a pilot's role includes both technical and
commercial responsibilities, and on the other hand, the legal framework
for flight crew employment is made up of an unbelievable superimposition
of statutes and regulations. Labour relations are generally governed by
the rights and obligations pursuant to the employment contract, company
policies and customary practices existing within the company, agreements
negotiated at the industry level, applicable collective bargaining agreement,
national law and ultimately the European social rules.
Commercial air transport operations add an international feature to the
foregoing - which is a cause for potential conflicts of law -, binding regulations
(OPS 1) common to all states having adopted the Joint Aviation Regulations
(EU OPS), and the mandatory requirement pursuant to EU OPS to set up an
Operations Manual (Ops Manual) that should provide flight crews with a
consistent framework of the operations. This international dimension and
the compliance with EU OPS 1 regulations makes labour relations between
operators and crews a particularly lively matter that is rich in terms of options
while remaining strictly supervised.
de leur appareil. En effet, la masse salariale liée aux pilotes représente en
général un minimum compris entre 20% et 25% du coût de l'heure de vol
(en fonction des taux de prélèvements sociaux). De plus, celle-ci s'accroît
brusquement en fonction des heures d'exploitation, et ce, dès qu'il faut
augmenter le nombre d'équipages par appareil.
A cet égard, l'exploitant ou le propriétaire a fortement intérêt à bien définir
son meilleur profil d'exploitation. En effet, un surnombre d'heures vendues
entraîne immédiatement un important effet « cliquet » en termes de besoin
en fonds de roulement avec un risque de déséquilibre de trésorerie lié à une
consommation prématurée du potentiel technique des appareils et un surcoût
important de masse salariale.
Dans tous les cas, la gestion des équipages est une composante essentielle
de l'exploitation. Confronté à cette nécessité, l'exploitant gèrera ses pilotes
en fonction des trois critères que sont l'expérience, le coût, la flexibilité.
Toutefois, la conjugaison n'est pas toujours simple en présence d'un certain
nombre de composantes légales.
Des compétences multiples soumises à un environnement légal compositePar définition, la relation de travail entre l'exploitant et les pilotes est
une matière composite. D'un coté les fonctions de pilote comprennent
des responsabilités à la fois techniques et commerciales, et de l’autre, le
cadre légal dans lequel évolue l'équipage constitué d'une incroyable
superposition de couches normatives. D'une manière générale, les relations
de travail sont régies par l'ensemble des droits et obligations résultant
du contrat de travail, des accords et des usages existants au sein de
l'entreprise, des accords négociés au niveau des branches d'activité, de
la convention collective applicable, de la loi nationale et enfin de la
réglementation sociale européenne.
L'activité de transport public aérien rajoute à une dimension internationale,
source de conflits de lois, une composante réglementaire (OPS 1)
contraignante mais commune à l'ensemble des Etats ayant adopté les
normes JAR (EU OPS) et la nécessité de mise en place d'un règlement
intérieur spécifique imposé par les normes EU OPS (le Manuel d'Exploitation,
Manex ou OM pour Operations Manual).
Ces normes traduisent de manière intelligible pour les pilotes, l'ensemble
des règles d'exploitation commerciale. Cette dimension internationale
et la soumission aux normes EU OPS 1, font de la relation de travail entre
l'exploitant et les équipages, une matière particulièrement vivante riche
en termes d'options tout en restant très encadrée.
Bien choisir les états pour la loi applicable auxcontrats de travailPrenez des appareils dont le rayon d'action vous permet de rejoindre les
aéroports de trois à quatre états différents au départ de l'un d'entre-eux.
Ajoutez, qu'à la différence des lignes régulières, vous vous abstiendrez
naturellement de constituer des « hubs » régionaux ou de disposer
d'installations fixes dans les états desservis. Sur ce, vous implantez votre
siège social et votre base principale d'exploitation sur le territoire de l'état
dont la réglementation paraît la plus favorable à votre activité (prélèvements
sociaux, impôts et taxes, droit du travail). Recrutez vos pilotes à l'intérieur
de votre rayon d'action, peu importe leur état de résidence. Et, pour peu que
vous vous assuriez que ces équipages prennent
bien leur service au départ d'une localisation
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changeante, il n'y aura guère de doute que, dans la
plus parfaite légalité, leur contrat de travail ne sera
soumis qu'à la loi de l'état dans lequel se trouve votre
base principale.
Cet exemple de rattachement du contrat de travail
à la base d'exploitation est rendu possible par
l'existence de conventions internationales, telles que
la Convention de Rome du 19 juin 1980 qui établit
des règles uniformes en matière de loi applicable aux
obligations contractuelles dans l'Union Européenne.
L'exploitant devra toutefois veiller à l'impact de
la durée du trajet accompli par les pilotes pour
rejoindre son appareil ou la base d'exploitation. En effet, ce temps de trajet
sera généralement pris en compte pour la gestion du temps de service
maximum de l'équipage décrite dans le Manuel d'exploitation (Manex Partie
A, Chapitre 7, traduisant les exigences de la sous-partie Q du règlement EU
OPS). Pour le salarié, les conventions internationales applicables en matière
de régimes sociaux pourront permettre qu'il bénéficie dans son pays de
résidence de la même couverture sociale que s'il y travaillait.
En revanche, le droit applicable à son contrat de travail ne sera pas celui de
son pays de résidence.
Ce qui valait hier, ne fonctionnera peut-être plus demainDes dispositions ont été adoptées pour forcer le rattachement du contrat
de travail à d'autres lois que celles du lieu de la base principale. C'est
ainsi, par exemple, que la France a modifié son Code du travail par un
décret du 21 novembre 2006 pour appliquer le droit français du travail
aux entreprises de transport aérien à raison de leurs infrastructures
basées en France. Un tel texte visait toutefois davantage les exploitants
de lignes régulières et notamment dans le cadre d'emploi de leur
personnel au sol et de leur personnel naviguant commercial prenant
leur service depuis un « hub » local. On en déduira cependant que
l'entreprise fournissant des services d'aviation d'affaires à la demande
sera particulièrement vigilante avant d'implanter des structures permanentes
ou des « hubs » sur le territoire des Etats desservis.
Par ailleurs, le ralentissement actuel pourrait changer les habitudes.
En période de croissance, les salariés sont prêts à abandonner certains
droits plus avantageux au profit d'une rémunération plus élevée et/ou
moins fiscalisée. En revanche, en période de ralentissement de l'emploi,
la tendance sera de rechercher une situation davantage protectrice en
termes de droits, au détriment d'une plus faible rémunération. La livraison
des premiers jets légers (VLJ) a fait naître beaucoup d'entreprises
destinées à une activité d'avion-taxi.
Un tel modèle, impliquant des « hubs » régionaux et privilégiant le
retour des pilotes à leur base de départ plutôt que des frais d'escales,
ne pourra s'affranchir du rattachement des contrats de travail à la loi de
la base de départ.
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Opting for flexibility in terms of employment and labour lawAcquire aircraft whose flight radius allows you to reach airports in three or four
different countries from your base. Unlike airlines, you should naturally refrain
from establishing regional hubs or from having fixed installations in the
countries served. Establish your Head Office and main base of operations in
the territory of the country where the regulations appear to be the most
favorable to your business (social contributions withholdings, taxes, Labour
Law). Recruit pilots from within your flight radius, regardless of their country
of residence. And as long as crews begin their duties from variable locations,
there should be no doubt that their employment agreements will be subject
only to the laws of the country where your main base is located.
International treaties, such as the Convention on the Law Applicable to
Contractual Obligations opened for signature in Rome on 19 June 1980
(80/934/EEC) which establishes uniform rules concerning the law applicable
to contractual obligation within the European Union, provide the legal source
for subjecting employment contracts to the law of the country where the
operations are based.
Operators will however have to monitor the consequences of the time pilots
will spend travelling to reach their aircrafts or the base of operations, as such
travel time will generally be taken into account for the management of the
crews maximum duty time defined in the Operations Manual (Ops Manual Part
A, Chapter 7, outlining the requirements of subpart Q of EU OPS regulations).
From an employee's standpoint, international conventions regulating social
benefits may allow employees to be granted identical benefits to those they
would be entitled to, were they employed in their country of residence.
However, employment agreements will not be subject to the law of the
country of residence.
Yesterday’s rule may not apply tomorrowCertain statutes have been enacted to force the application of jurisdiction
on employment contracts which differ from the law applicable to the
main base of operations. For instance, the French Labour Code was modified
as a result of a November 21, 2006 governmental decree aiming to compel
the application of French Employment Law to commercial air transport
operators to the extent of their local facilities. Said decree was, however,
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Legal
Le tronc commun du règlement EU OPS 1En dépit de l'apparente liberté que suggère la relation de travail
internationale, l'activité des équipages de conduite demeure très
encadrée par l'application des règles EU OPS 1. De fait, l'exploitant en
transport public devra se conformer aux dispositions EU OPS 1, aussi bien
s'agissant des exigences en matière de repos des équipages (OPS 1.1095 seq.)
que pour la composition des équipages et de leur formation (OPS 1.940 seq.).
Pour faire du transport aérien public, l'exploitant sélectionnera un
équipage en possession des privilèges permettant une telle exploitation.
Pour un copilote, les compétences globales incluront une licence CPL,
les qualifications IR (Instrument Rating) et QT (Qualification de Type) de
l'appareil à jour ainsi qu'une formation MCC (Multi Crew Coordination)
pour le travail en équipage, dans le cas d’une exploitation à deux pilotes.
En pratique, les opérateurs demandent un ATPL théorique (frozen) lors
de l'embauche d'un copilote. Pour un commandant de bord, l'ATPL
pratique sera requis. Pour passer commandant de bord, un copilote
disposant de l'ATPL théorique effectuera une évaluation pratique par un
TRE (Type Rated Examinator) désigné par l'autorité ; ce test pouvant être
passé dans le cadre d'un renouvellement de QT au simulateur. Il faut
noter que l'exploitant doit s'assurer que lors de vols IFR, l'équipage de
conduite de tout avion à réaction en transport public, est de deux pilotes.
Cela signifie que, même pour un Very Light Jet, un équipage de deux
pilotes est pour ainsi dire systématiquement requis (transport public).
L'exploitant doit en outre se conformer à la réalisation de blocs de
formation et d'entraînement des pilotes et pour lesquels il doit tenir un
dossier de formation à jour pour chacun de ces derniers. Toute la partie
formation des équipages est consignée dans la Partie D du Manex.
Aux contraintes légales brièvement aperçues ci-dessus, s'ajoutent
d'éventuelles contraintes d'ordre juridique, telles que, notamment, les
conditions imposées par l'assureur de l'appareil.
En effet, les dispositions contractuelles liant l'exploitant et l'assureur
des risques pouvant être causés ou subis du fait de l'exploitation,
impliqueront fréquemment un certain nombre de recommandations
ou d'exigences en termes de composition et d'expérience des pilotes.
clearly directed at airline operators and especially at the employment
framework set up for cabin crews commencing their service from local
airline hubs and for their local ground staff. Even so, one can expect an
operator providing on-demand business aviation services to be particularly
vigilant before establishing permanent premises or hubs in the territory
of the countries in which it hires personnel.
Furthermore, the current economic slowdown could change matters.
In periods of growth, employees are ready to abandon certain more
advantageous rights in order to benefit from a higher rate of remuneration
and/or lower taxes. This tendency reverses during periods where
employment opportunities slow down and employees tend to look for
more job security in terms of employee rights and benefits, to the
detriment of higher wages. Also, the delivery of the first Very Light Jets
(VLJ) induced the emergence of numerous operators anticipating air-taxi
operations. Air-taxi operations, which as such require regional hubs and
return legs where pilots can return to their home-base rather than
having to support the cost of overnights and repositioning, will have no
choice for their crews' employment agreements and will be required to
apply the laws of their regional departure base.
The common core of the EU OPS 1 regulationIn spite of an apparent freedom conveyed by the international labour
framework, flight crew activities remain tightly bound by the application of
EU OPS 1 regulations. Commercial air transport operators will have to conform
to EU OPS 1 provisions both with respect to flight time limitations, crew rest
requirements (OPS 1.1095 seq.) and to crew configuration and training (OPS
1.940 seq.). Commercial air transport operations will require the operator to
select flight crews holding the necessary licenses.
For a First Officer, global competencies will include holding a CPL license, an
Instrument Rating, an up-to-date Type Rating for the aircraft operated, and an
MCC (Multi Crew Coordination) training for two-pilot operations. Operators will
actually require a frozen ATPL (theoretical part of the Air Transport Pilot
License) when hiring a First Officer. For a Captain, a full ATPL will be required.
To qualify as Captains, First Officers must hold a frozen ATPL and will undergo
a practical evaluation by a Type Rated Examiner (TRE) appointed by the
Authority; such test is usually done as part of a License Proficiency Check (LPC)
on a simulator. It should be noted that for IFR flights, the operator must
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ensure that flight crews of any jet-powered aircraft operated for commercial
air transport are in a two-pilot configuration. This implies that, even for Very
Light Jets, a two-pilot flight crew is consistently required (commercial
operations). Operators must also ensure that pilots comply with regular
instruction and training requirements, and operators are responsible
for keeping individual training and instruction records for each flight crew
member. Flight crew training is described in the operators' Ops Manual, Part D.
In addition to the legal constraints outlined above, there are potential
additional legal requirements such as those imposed by aircraft insurers.
Contractual insurance provisions which operators are bound to when insuring
their operations will often imply a certain number of recommendations or
requirements in terms of pilot configuration and experience. These constraints
should not be underestimated as insurance premiums will generally be
connected to the crew's degree of experience.
The Ops Manual: expressing the regulatory power ofoperatorsThe Operations Manual (Ops Manual) contains and organizes all instructions
and procedures implemented by operators for commercial air transport
operations. It is a specific internal policy document mandatory for
commercial operations which lays out all rules and procedures applicable
to the operations. It is established in cooperation with and under the control
of the Civil Aviation Authorities, and written by the operator in accordance
with the law of the country where its principle base of operations is located
and pursuant to the EU OPS 1 regulations.
Chapters 4, 5, 6 and 7 of Part A pertaining to general operating conditions,
include key provisions relative to crew management and in particular those
relative to working time (Chapter 7) and safety. Exhaustive both in terms of
contents and scope, the Ops Manual is an operator's internal regulation of
a unique nature, precisely defining all instructions to be followed by crews
during their service. The Ops Manual clearly reflects the extent of operators'
regulatory intervention in terms of labor and employment relations.
This regulatory power is ultimately the natural corollary of the very vast
responsibility which weighs on the operator and it’s Accountable Manager.
Il s'agit de contraintes qu'il ne faut pas minimiser, bien au contraire :
le coût de l'assurance sera souvent lié au degré d'expérience de l'équipage.
Le Manex : l’expression du pouvoir normatif de l’exploitantLe Manuel d'Exploitation (Manex ou OM pour Operations Manual) réunit
l'ensemble des consignes et des procédures mises en œuvre par l'exploitant
pour son activité de transport aérien public.
Il s'agit d'un règlement intérieur spécifique, imposé en matière de transport
aérien public, qui reprend notamment l'ensemble des règles et procédures
en vigueur dans l'entreprise.
Il est établi en coopération et sous le contrôle des autorités de l’Aviation
Civile et rédigé par l'exploitant en conformité avec la loi nationale, dont
relève sa base principale d'exploitation et avec les normes EU OPS 1.
Les chapitres 4, 5, 6 et 7 de la section A relative aux conditions générales
d'exploitation, comprennent l'essentiel des dispositions relatives à la
gestion des équipages et en particulier celles relatives au temps de travail
(chapitre 7) et à la sécurité. Tant par son contenu exhaustif que par sa
portée, le Manex est un règlement intérieur d'une nature unique en son
genre, qui définit avec précision l'ensemble des consignes que doivent
appliquer les équipages durant leur service. Cet « ouvrage » exprime
clairement l'étendue du pouvoir normatif accordé à l'exploitant dans la
relation de travail. C'est l'occasion de rappeler que ce pouvoir normatif
n'est finalement que le corollaire naturel de la responsabilité très étendue
qui pèse sur l'exploitant et sur son « Accountable Manager ».
Le droit du travail dans l’aérien, peut paraître complexe. Mais il
requiert une bonne compréhension de la part des différents acteurs
de la compagnie afin que l’exploitation tourne correctement.
Il est dans son ensemble un formidable outil de travail tant pour
l’exploitant qui peut y trouver un gain de sécurité à faire valoir auprès
de sa clientèle et des professionnels, qu’une sécurité et un atout
incontournable au bon déroulement de carrières des employés.
Aviation Labour Law can appear complex. It requires a good understanding
by the company’s various actors to ensure that the operation runs smoothly.
It is on the whole an impressive tool for operators which may find
it to be an improvement in terms of safety, a valuable asset to be
communicated to both customers and professionals. Finally, it also prvides
essential benefits for the smooth career progression of all employees.
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Ultimate Plug & Play
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Plug & Play
ICON A5
The ICONof PleasureFly freely, without constraints, and to your liking inharmony with your desires in total peace of mind.A vision of freedom which undoubtedly inspiredthe California-based company ICON Aircraft to develop the A5. Conceived to operate at nearly all latitudes, the ICON A5 is in and of itself a lifephilosophy, defying various traditional air and terrestrial elements. BY / PAR FREDERIC VERGNERES
L’ICONdu plaisirVolez librement, sans contraintes au gré devotre humeur et de votre plaisir. Une définitionde la liberté qui a sans nul doute inspiré la société Icon Aircraft basée en Californie à développer le A5. Conçu pour évoluer soustoutes les latitudes, l’Icon est à lui seul une philosophie de vie, faisant fi des différentséléments aériens et terrestres.
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Ultimate Plug & Play
Creator Kirk Hawkins, the founder and CEO of ICON Aircraft, knew how to
capitalize on the FAA’s 2004 creation of a new classification: the Light Sport
Aircraft (LSA). This regulation thus made it possible for many people to
achieve the ancient dream of Icarus… by enabling individuals to fly with
a Sports Pilots License, obtained through a concise focus on flight
fundamentals and only a 20-hour minimum for in-flight training.
This training requires less time by focusing on flight fundamentals and
also can cut the cost of in-flight training in half. This classification has
revitalized sport and leisure aviation in the USA. Armed with the knowledge
of the potential to be realized due to this revolutionary regulatory change,
ICON Aircraft developed a small single-engine aircraft, the ICON A5, which
moves through the air with a certain ease and comfort for an aircraft of its
category, but which is equally at home and easy to handle on both land
and water - because the A5 benefits from an amphibious design with
its retractable landing gear designed for flying off of both land and water.
Cutting-edge design and a sports car interiorAt first glance, the ICON's lines are surprising. A cross between a giant insect
and futuristic design, the whole fuselage and wings, which are respectively
6.71 meters in length and 10 meters wide, incorporates the latest technology
in terms of high-strength, lightweight composite materials for the entire
airframe. The choice of the latter combines a reduction in manufacturing
costs with a proven sturdiness, most notably when faced with corrosion in
the maritime sector; they are specially designed by companies specializing in
this area. ICON Aircraft has partnered with the Burt Rutan Scaled Composites
company, who are responsible for, among other things, the manufacturing
of the “vessels” Space Ship One and Space Ship Two for Virgin Galactic.
The quality of manufacturing is coupled with unique patented systems
including a patented wingfold system which is controllable from the cockpit
Son créateur, et fondateur de la société Icon Aircraft, Kirk Hawkins,
a su surfer sur la création d’une nouvelle classification par la FAA en 2004 :
la Light Sport Aircraft (LSA). Cette réglementation a ainsi permis à de
nombreuses personnes de réaliser le vieux rêve d’Icare moyennant un
minimum de 20 heures d’apprentissage aux techniques basiques de vol.
Un temps d’apprentissage moins laborieux où ne se retrouvent que les
fondamentaux mais également un coût inférieur de moitié.
Cette classification a donné lieu à un regain d’activité sur l’aviation sportive
et de loisirs aux USA. Fort de ce constat, Icon Aircraft a développé un petit
monomoteur, le A5, qui évolue dans les airs avec une certaine aisance pour
un appareil de sa catégorie, mais qui n’en demeure pas moins très
à l’aise sur terre comme sur l’eau. Car outre son train tricycle, le A5 est un
appareil totalement profilé pour être amphibie.
Un intérieur de berlineAu premier abord, les lignes de l’Icon surprennent. Entre insecte géant
et design futuriste, l’ensemble du fuselage et des ailes qui affichent
respectivement 6,71 mètres de longueur et 10 mètres d’envergure, est
emprunt des dernières technologies en termes de matériaux composites.
Le choix de ces derniers permettent d’allier une réduction des coûts de
fabrication à une solidité éprouvée notamment face à la corrosion en
secteur marin et sont spécialement développés par une société experte
en la matière. Icon Aircraft s’est allié avec la société Burt Rutan Scaled
Composites, à qui l’on doit entre autres la fabrication des « vaisseaux »
Space Ship One et Space Ship Two de Virgin Galactic. Un gage de sérieux
supplémentaire pour ce petit appareil qui couple ses qualités de fabrication
avec un système de repliage des ailes pilotable depuis le cockpit afin de
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ICON A5
faciliter son rangement ainsi qu’un large rebord servant
de marchepied pour l’amarrage du monomoteur.
L’intérieur de l’habitacle qui peut recevoir deux personnes
en tandem est aux antipodes de ce que l’on peut trouver
dans un cockpit. Ici rien ne peut laisser présager d’une quel-
conque appartenance aux choses de l’air car la configuration
de l’habitacle d’une largeur d’environ 1,20 mètre s’apparente
plus à l’intérieur d’une petite berline sportive.
Cette comparaison du cockpit avec le monde de l’automobile
n’est effectivement pas inopportune puisqu’il s’agit d’u n partenariat
entre le constructeur californien et Nissan avec l’aide de Troy Lee Design.
De fait l’intérieur reprend les principales caractéristiques de la 350Z,
célèbre petite sportive du constructeur nippon.
On y retrouve un design épuré mis à profit sur de nombreux éléments
de l’habitacle : du manche au siège en passant par la manette des gaz,
tout est étudié pour la fonctionnalité et le plaisir de l’œil.
Outre les informations primordiales relatives au vol, via l’altimètre et
le badin, l’Icon dispose d’une radio VHF, d’un transpondeur et d’un GPS.
Le plaisir des sens ne serait pas complet sans l’intégration au sein de la
planche de bord d’un port pour lecteur MP3 afin de mêler la sensation
de vol à sa musique préférée.
Le champ de vision permet d’explorer le ciel à 180° grâce à une large
bulle en plexiglas, également munie de deux petits hublots amovibles.
in order to facilitate its storage and transportation on the road with the
optional custom-ICON trailer, and the patent-pending Seawings platform for
easy access and docking on water all provide significant additional security.
The interior of the cabin, which can accommodate two people in tandem, is
the antithesis of what is usually found in a cockpit. Nothing within suggests
any objects belonging to the air because the configuration of the cockpit,
which has a width of 1.20 meters, is more akin to the inside of a small sports
car. This comparison of a cockpit with the automotive world is definitely
appropriate because it stems from a partnership between the manufacturer
and California's Nissan, with the help of Troy Lee Design.
From the inside out, the main features are of the famous Japanese small
sports car manufacturer's 350Z. The cockpit makes use of many elements;
from the stick to the seat and throttle, everything is designed for both
functionality and aesthetics. In addition to the essential information on the
flight via the altimeter and the airspeed indicator, the ICON has a VHF
radio, a transponder and a GPS. The sense of pleasure would
not be complete without an MP3 port integrated into the
dashboard to mix the feeling of flying with one's
favourite music.
The field of vision allows exploration of the sky
at 180° with its large wrap-around canopy
and two detachable side windows.
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Ultimate Plug & Play ICON A5
Flying SafelyThe driving principle of the founder, a former US Air Force F-16 pilot and his two
acolytes, Steen Strand and Matthew Gionta, is the power to fly freely and safely.
The A5 is equipped with the proven Rotax 912 ULS with 100 horsepower. This
reliable engine, having repeatedly proven its worth in this aircraft's category,
allows ICON to approach speeds of 105kts (195km/h). The 77-litre tank shoots the
single engine on a playing field of 300nm (555km) to the maximum altitude
of 15,000ft (4,572 meters). As with many other manufacturers of light aircrafts
like Cirrus, ICON Aircraft has decided to offer the option of a Complete Airplane
Parachute in order to land the aircraft safely on the ground in case of an emergency.
To complete the safety systems, the manufacturer has equipped its ICON
with an AoA (Angle of Attack) gauge which provides a direct readout of the
lift performance of the aircraft regardless of the vehicle speed, weight or
maneuvering, particularly useful during flights over hilly terrain, when the aircraft
is in a downturn, or in preparation for a landing, including on the water.
The first prototype completed its first flight on July, 9, 2008 and met its founders'
expectations. It is expected to undergo a year of different flight test phases
to confirm all settings and obtain FAA certification as soon as possible. The A5
development plan by ICON Aircraft anticipates first series
production for the end of 2010 with first customer deliveries
scheduled for 2011. For approximately $139,000, it will soon be
possible to freely and fully enjoy the sky with this little jewel
from ICON which will fly in Europe under the ULM classification.
It’s your turn to play!
Voler en toute sécuritéLe credo du fondateur, ancien pilote de F-16 dans l’US Air Force, et de ses deux
acolytes, Steen Strand et Matthew Gionta, est de pouvoir voler librement et en
toute sécurité. L’A5 est ainsi pourvu de l’incontournable Rotax 912 ULS d’une
puissance de 100 chevaux. Ce moteur fiable et ayant maintes fois fait ses preuves
dans cette catégorie d’aéronefs permet à l’Icon d’approcher la vitesse de 105 kts
(195 km/h). Le réservoir de 77 litres pousse le monomoteur sur un terrain de jeu
de 300 nm (555 km) jusqu'à l’altitude maximale de 15 000 ft (4 572 mètres).
A l’instar de nombreux autres constructeurs d’avions légers comme Cirrus, Icon
Aircraft a décidé de proposer l’option d’un parachute de sécurité afin de faire
redescendre l’appareil sans encombre sur la terre ferme dans le cas d’un éventuel
problème. Pour achever l’ensemble des systèmes de sécurité, le constructeur
a équipé son Icon d’un indicateur d’angle d’attaque monté sur l’aile et
particulièrement utile lors de vols au-dessus des reliefs, et lorsque l’appareil est
en virage bas ou en préparation à l’atterrissage notamment au-dessus de l’eau.
Le premier prototype qui a réalisé son premier vol le 9 juillet 2008, a répondu aux
attentes de ses fondateurs et devrait encore subir durant un an différentes phases
d’essais en vol pour confirmer l’ensemble des paramètres et obtenir au plus vite
sa certification FAA. Le plan de développement du A5 par
Icon Aircraft comprend une mise en production des
premiers avions de série à la fin de l’année 2010 pour une
livraison au premier client courant 2011. Pour 139 000 $ il
sera bientôt possible de se faire plaisir et évoluer dans le
ciel en toute liberté avec ce petit Icon qui pourra voler en
Europe sous la classification ULM. A vous de jouer !
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Ultimate Travel
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Travel
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l’île des dieuxEn Indonésie, au milieu d’une multitude d’îles égrenées au milieu de l’Océan Indien se dresse un petit coin de paradis prénommé : Bali. Destination de rêve, “l’île des dieux”, vivante et authentique, est fascinante. Généreuse et multiculturelle, elle invite le voyageur au dépaysement. BY / PAR SONIA CHRAÏBI
The Isle of the GodsIn Indonesia, amid a multitude of islands scattered in the middle of the Indian Ocean, lies a small corner of paradise: Bali. Dream destination, “the isle of the Gods”, alive and authentic, is fascinating. Generous and multicultural, it invites the traveler to revel in a change of scenery.
Bali
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between the islands of Java and
Lombok, Bali possesses an area
of 5633² km which corresponds to an average size of about 80 by 120
km, for nearly 3 million inhabitants. This tiny island (equal to half of
Jamaica) is considered a province and divided into eight kabupaten
(districts) which correspond to the ancient kingdoms that existed on the
island at the time of arrival of the Dutch.
A hymn to art & culture Under the perfect mix of semi-equatorial and tropical climates, discovering
the island’s riches is an enchanting quest. Like many other Indonesian ethnic
groups, the Balinese knew how to cultivate their differences; they are holders
of a unique culture, which is one aspect of the tourist attraction of the island.
This very rich and still much alive culture is noticeable through unique religious
customs and traditions, which the Balinese spontaneously invite you to share.
The population welcomes visitors with warm and astonishingly kind grace.
Art is everywhere, both in museums and temples as well as in the streets,
visible in the arrangement of offerings, in the organization of a fruit stall,
or even in the ornamental facades… Architecture and decoration are also
a favorite to the Balinese and architects from around the world have been
inspired by them.
One of its most spectacular events is the dances which exist in several forms,
often performed by very young girls (the legong). Dance and music shows
(very typical and performed by the gamelan) or even puppets that feature,
among others, the mythical Barong, should not be missed.
It is, however, preferable to go beyond the touristic centers to find more
authenticity. Among the most visited temples are Besakih, Ulawutu, Tanah
Lot, Taman Ayun in Mengwi or even the Bratan temple. Other historical sites
are equally worth a visit such as the Yeh Pulu low reliefs or the Gunung Kawi
funeral chambers.
entre les îles de Java et de Lombok,
Bali possède une superficie de 5633 Km²
ce qui correspond à une taille moyenne d'environ 80 km sur 120, pour
près de 3 millions d'habitants. Cette toute petite île (équivalente à la moitié
de la Jamaïque) a le statut de province et est divisée en huit kabupaten
(départements) qui correspondent aux anciens royaumes qui existaient dans
l'île à l'arrivée des Hollandais.
Un hymne à l’art & à la cultureSous le mélange parfait des climats semi équatorial et tropical, on ne se lasse
pas de partir à la découverte des richesses de l’île. Comme de nombreux
autres groupes ethniques indonésiens, les Balinais ont su cultiver leur
différence et sont détenteurs d'une culture originale, qui est un des éléments
de l'attrait touristique de l'île. Cette culture très riche et encore très vivace se
manifeste à travers des cérémonies et autres coutumes religieuses uniques,
très courantes que les balinais invitent spontanément à partager. L’accueil de
la population qui semble toujours sereine et d’une étonnante gentillesse est
toujours très chaleureux.
L'art est omniprésent, aussi bien dans les musées et les temples, que dans
la rue, perceptible dans l'arrangement des offrandes, dans l'organisation
d'un étal de fruits au marché, ou encore dans les ornements d'une façade…
L'architecture et la décoration sont également un domaine de prédilection des
balinais et les architectes du monde entier y trouvent leur inspiration.
Une de ses manifestations les plus spectaculaires est la danse dont il existe
plusieurs types, souvent dansés par de très jeunes filles (le legong).
Les spectacles de danse, de musique (très caractéristique exécutée par le
gamelan) ou encore de marionnettes qui mettent en scène, entre autres, le
mythique barong, sont des incontournables.
Il est toutefois préférable de s'éloigner des centres touristiques afin de
retrouver plus d'authenticité. Parmi les temples les plus visités, on trouve
Besakih, Ulawutu, Tanah Lot, Taman Ayun à Mengwi ou encore le temple
Bratan. D'autres sites historiques valent également le détour comme les
bas-reliefs de Yeh Pulu ou les chambres funéraires de Gunung Kawi.
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Ultimate Travel
Located in the center of the Indonesian
archipelago,
Située au centrede l’archipel indonésien,
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A concentration of diversity The name of Bali evokes for many the image of tropical beaches. But what
primarily characterizes this island is the possibility to do and see many things
in one restrained place. There are many activities available in Bali.
Everywhere you can enjoy great walks, visits to museums and temples and
the idyllic moments of repose. The scenery is very beautiful with magnificent
terraced rice fields which draw attractive curves along the hills. Its mountains
and volcanoes such as Batur or Agung are impressive. The beaches do not
rival the best in the world but are nonetheless very enjoyable. Kuta and Nusa
Dua are among the most beautiful.
Each of Bali’s regions reveals a different landscape and lends itself to specific
activities. It is possible to visit the island by air. The helicopter experience is
breathtaking and it is from up there that the term “lungs of the world”
demonstrates its full sense.
In the North as in the East, a special atmosphere prevails where it is good to
stroll and enjoy the beautiful clear sand or black volcanic beaches. At the same
time it is the opportunity to go and meet with the inhabitants of seaside
villages. It is there, also, that we find some of the island’s best spots for scuba
diving and surface diving (mask, snorkel). The most famous are those of
Tulamben, of the small island of Menjongan or of the island of Lembongan.
You can also go fishing at sea, or simply try the traditional outrigger canoe,
the Prahu. More inland, hiking is an ideal way to discover another aspect of
the island. Conquering the bare and sulfurous summits, discovering
volcanoes and mountain lakes between trellis cultivations or simply
admiring the lush vegetation, you're spoiled by the choices.
For the more athletic, it is possible to descend the rivers lined with
tropical vegetations by rafting (the Ayung river is impressive, among
others), or go down the isolated country roads by mountain bike.
Ubud is somehow the cultural center of the island; it is where
the experience of elegance, the Balinese way, makes sense:
dance shows, gastronomy, spa...
This city has experiencedtremendous growth over
the past thirty years and is now a genuine artis-
tic center, including numerous art galleries, exhi-
bitions of paintings and crafts works of all kinds.
Crafts amateurs of all qualities, wood, stone,
concrete, shells, silver, textiles, batik (Javanese
Un concentré de diversitéLe nom de Bali évoque pour beaucoup l'image de plages tropicales. Mais
ce qui caractérise avant tout cette île, c’est la possibilité, de faire et de voir
quantité de choses en un lieu restreint. Les activités que l'on peut pratiquer à
Bali sont multiples. Partout, vous pourrez profiter de superbes balades, de
visites de musées et de temples et vous aménager des moments de repos.
Les paysages sont de toute beauté avec de magnifiques rizières en terrasse
qui dessinent de jolies courbes le long des collines. Ses montagnes et volcans
comme Batur ou Agung sont impressionnants. Les plages ne sont pas idylliques
mais sont toutefois très agréables. Kuta ou Nusa Dua sont parmi les plus belles.
Chacune des régions de Bali révèle un paysage différent et se prête à des
activités spécifiques. Il est possible de visiter l’île par les airs.
L’expérience en hélicoptère est à couper le souffle et c’est de là-haut que
l’expression « poumon du monde » prend tout son sens.
Au Nord comme à l’Est, il règne une ambiance particulière où il fait bon
flâner et profiter des belles plages de sable clair ou noir volcanique.
C’est l’occasion d’aller au contact des habitants des villages en bord de mer.
C'est là aussi que l'on trouve parmi les meilleurs spots de plongée sous
marine et de plongée de surface (masque tuba) de l'île.
Les plus célèbres sont ceux de Tulamben, de la petite île de Menjongan ou de
l'île de Lembongan. Vous pourrez également y pratiquer la pêche en mer, ou
tout simplement vous essayer au bateau traditionnel à balancier, le Prahu.
Plus au centre, la randonnée est le moyen idéal de découvrir un autre visage
de l’île. Partir à la conquête des sommets dénudés et sulfureux, découvrir
les volcans et lacs d'altitude entre les cultures en espaliers ou tout
simplement admirer la végétation luxuriante, vous aurez l’embarras
du choix. Pour les plus sportifs, il est possible de descendre les
rivières bordées de végétation tropicale en rafting (la
rivière Ayung entre autre est impressionnante), ou de dévaler
les chemins perdus en VTT.
Ubud est un peu le centre culturel de l’île, c’est le lieu où
l'expérience du raffinement à la balinaise prend tout son
sens : spectacles de danses, gastronomie, spa….
Cette ville a connu une formidable croissance au
cours des trente dernières années pour devenir
aujourd’hui un centre artistique, comprenant
de nombreuses galeries d’arts, expositions
de peintures et œuvres artisanales en
tout genre. Les amateurs d'artisanat
de toutes qualités, bois, pierre,
béton, coquillages, argent, textiles,
batiks (technique javanaise sur
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Ultimate Travel
technique on fabrics) will be seduced by the Balinese achievements.
The south of the island, much more touristic, is the source of joy to surfers with
its spots renowned among the most popular in Indonesia. Kuta, and its long
ribbon of sands, is ideal for beginners while the Bukhit peninsula spots are
reserved for the more experienced. A little further to the south, Jimbaran lends
itself more to leisure and excursions. On the other side, the shore, protected
by a coral reef, is more favorable to water sports: surfing, windsurfing,
catamaran, Jet Ski...
The south is a must for shopping and nightlife aficionados as well. The Geneva
and Kuta Square are among the most well-known "shopping centers" but the
largest and the most spacious is far and away the Kartika Discovery Mall
located next to the Discovery Kartika Plaza.
For those who are not particularly attracted by shopping, a multitude of
activities are offered. You will find among others, two of Bali’s most beautiful
golf courses of international reputation: the Bali Golf and Country Club in Nusa
Dua, the course of which borders the largest concentration of international
5-star hotels (Sheraton, Hilton, Hyatt...); and the Nirwana Bali Golf, situated
between the sea and rice fields, adjacent to the Meridian Hotel.
“The isle of the Gods” remains a small piece of paradise on earth,
halfway between South-East Asia and Oceania. Easily accessible and
fascinating, it knew how to preserve its spirit and authenticity despite
the undeniable touristic attraction it has witnessed over the years.
Whatever the initial reason for which one goes there, one leaves such
an experience completely amazed, enchanted and ready to return at
the earliest opportunity.
Where to stay? / Où loger ?
Bulgari Hotels & Resorts Bali (*****)Jalan Goa LempehBanjar Dinas Kangin, Uluwatu
The Ritz Carlton Bali Resort (*****)Jl. Karang mas rias sejahtera, Jimbaran
Grand Hyat Bali (*****)Nusa Dua
Conrad Bali Resort & Spa (*****)Jl. Pratama 168 Tanjung BenoaP.O Box 80
Practical information / Infos pratiques?
Visas/VisasThe Indonesian government has issued a new regulation regardinga Visa On Arrival (VOA) – approx. $25, validity: 30 days.Le gouvernement indonesien a rendu le visa obligatoire à l’arrivée(VOA) env. 25$, validité 30 jours.
Flight from Paris/Vol depuis Paris17h40 with Singapore Airlines – 18h50 with Malaysia Arlines
Jetlag UTC/Décalage horaire GMTWinter /Hiver : +6 hSummer /Eté : +5h
Official Currency/Monnaie Officielle : Rupiah IDR. 1 USD=10.000 IDR/1 EUR=11 700 IDR
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tissus), seront séduits par les réalisations balinaises.
Le sud de l’île, beaucoup plus touristique, fait quant à lui le bonheur des
surfeurs avec ses spots réputés parmi les plus fréquentés d’Indonésie. Kuta et
son long ruban de sable est idéal pour les débutants alors que les spots de la
péninsule de Bukhit sont réservés aux plus expérimentés. Un peu plus au sud,
Jimbaran se prête davantage au farniente et aux excursions. De l'autre côté,
le rivage, protégé par une barrière de corail, est plus favorable aux sports
nautiques : planche à voile, windsurf, catamaran, jet ski...
Le sud est également le rendez-vous incontournable pour les aficionados du
shopping et de la vie nocturne. Le Geneva et le Kuta Square sont parmi « les
shopping centers » les plus réputés mais le plus grand et le plus spacieux est
de loin le Kartika Discovery Mall situé à côté du Discovery Kartika Plaza.
Pour ceux que le shopping laisse indifférent, une multitude d’activités sont
proposées. Vous trouverez entre autres, deux des plus beaux golfs de Bali de
renommée internationale : le Bali Golf and Country Club situé à Nusa Dua
dont le parcours borde la plus grande concentration d’hôtels internationaux
5 étoiles (Sheraton, Hilton, Hyatt…) ; et le Nirwana Bali Golf, entre mer et
rizières, attenant à l’hôtel Méridien.
“L’île des dieux” reste un petit coin de paradis terrestre à mi-chemin
entre Sud-Est asiatique et Océanie. Facile d’accès et fascinante, elle a su
préserver son âme et son authenticité malgré l’incontestable attrait
touristique qu’elle connaît depuis des années. Quelles que soient les
raisons pour lesquelles on s’y rend, on ressort de cette expérience
complètement éblouis et sous le charme.
Bali
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Ultimate On Road
© ZENVO
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Zenvo S
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Ultimate On Road
An ultra-powerful fast car This new project displays an extremely ambitious spec sheet. The engine,propelled by a 7L, 16-valve V8, burns asphalt furiously. The Zenvo ST1produces, according to its designer, no less than 1104 hp -- 103 hp morethan the Veyron! The stats are impressive overall: 0 to 100km/h in 3 seconds. The maximum speed, electronically governed, pushes the odometer needle up to 375km/h. Weighing only 1,376 kilos, accordingto Zenvo Automotive the ST1 is capable of travelling from one end ofDenmark to the other in 18 minutes. This highly aggressive propulsionalso has variable suspension with Öhlins shock absorbers. Braking is assured by ventilated discs with 380 mm six-piston calipers in the front and 355 mm in the rear. But optionally, the brakes can take394 mm ceramic discs with 8-piston calipers. The catalog also includes harnesses, carbon wheels, and a tool box. However, no indication has yet been given on the consumption of this4665 mm long by 1198 mm high monster.
Un bolide surpuissant Ce nouveau projet affiche une fiche technique extrêmement ambitieuse.Le moteur, propulsé par un V8 16 soupapes de 7L, mord rageusement le bitume. La Zenvo ST1 développe selon son concepteur pas moins de1104 ch soit 103 ch de plus que la Veyron ! D'ailleurs les statistiques sontglobalement bluffantes : un 0 à 100km/h en 3 secondes. La vitesse maximale, limitée électroniquement, pousse l’aiguille ducompteur jusqu'à 375km/h. Pesant seulement 1376 kilos, la ST1 seraitcapable selon Zenvo Automotive, de parcourir le Danemark d'un bout à l'autre en 18 minutes. Cette propulsion très agressive reçoit également une suspension variableavec amortisseurs Öhlins. Le freinage est assuré par des disques ventilésavec étriers à six pistons de 380 mm à l'avant et 355 mm à l'arrière. Maisen option, les freins peuvent recevoir des disques en céramique de 394 mm avec huit pistons pour les étriers. Le catalogue comporte aussides harnais, des roues en carbone ou une boîte à outils. En revanche, aucune indication n’est encore donnée sur la consommationde ce monstre de 4665 mm de long pour 1198 mm de haut.
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On Road
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The daring of a decidedlydifferent supercarThe Zenvo ST1 wins another difficult challenge in the supercar segment bybeing decidedly different from the famous international brands. Elegant andwell-built, the Zenvo ST1 stands out from the crowd with its own personality,imposed by a different design, an aesthetically successful mixture of aggression and refinement.Its aerodynamic shape makes it look like a sports car straight out of a sciencefiction movie. Noticeable right away is the slick-looking set of air intakes inthe hood and front air dam, as well as the sculpted contours.The interior of the Zenvo is not to be outdone. The car is equipped with bi-zone air conditioning, card access, keyless start,and an Mp3-compatible CD player.The production of the first Zenvo ST1 is scheduled for May of this year, for aprice of 750,000 Euros before tax, but seeing one with your own eyes is veryunlikely. The manufacturer has announced that only 15 copies of this model,each entirely hand made, will be sold worldwide.
www.zenvoautomotive.com
Le pari d’une supercarrésolument différente La Zenvo ST1 gagne un autre pari, assez difficile sur le segment des supercars en se voulant résolument différente des célèbres marques internationales. Elégante et charpentée, la Zenvo ST1, a su se démarqueret trouver sa propre personnalité en imposant un design différent, esthétiquement abouti, mélange d’agressivité et de raffinement.Ses formes aérodynamiques lui donnent une allure de bolide tout droitsorti d’un film de science-fiction. On remarque tout de suite, l'habilejeu de prises d’air sous le capot et les boucliers ainsi que le relief sculpté.L’intérieur de la Zenvo n’est pas laissé en reste, la voiture est équipéed’une climatisation bi-zone, d’une carte d’accès, d’un démarrage sans clé,et bien sur d'un lecteur cd compatible Mp3.
La production de la première Zenvo ST1 est prévue pour le mois de maicette année, pour un prix HT de 750 000€, mais il est très peu probablequ’on puisse en voir une de nos propres yeux. Le constructeur a annoncéqu’il n’y aura que 15 exemplaires de ce modèle entièrement fait mainqui seront vendus dans le monde entier.
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Ultimate Boat
Pour Ian Sanderson, CEO et fondateur de XSMG Marine,« le XSR48 est né de l’union des meilleurs designers, ingénieurs et artisans du monde pour créer un design atypique, une technologie ultra perfectionnée et une puissance de pointe. La réunion de ces spécificités a permis d’atteindre des performances extraordinaires. Le XSR 48 propose des particularités qui excèdent les attentes des propriétaires. BY / PAR SONIA CHRAÏBI
“The XSR48 is a union between the world's top designers, engineers and craftsmen to create the perfect platform for harnessing state of the art design, technology and ultimatepower. It offers extraordinary performance, and characteristicsthat will exceed the expectations of the owner,” said Ian Sanderson, CEO and Founder, XSMG Marine.
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Boat
XSR48: a Supercar on water
Aussi beau que performant, leSpeedboat XSR 48 du constructeuranglais XSMG, révélé l’an dernier àl’occasion du Monaco Yacht Show, aété acclamé pour être « le Superboatle plus rapide du monde ». Présentation de ses caractéristiques :
Le XSR 48: Une Super Voiture des mers
XSR48
As beautiful as it is powerful, the XSR48 Speedboatunveiled last year at the Monaco Yacht show, fromXSMG, the British shipbuilder, is hailed as the"world's fastest superboat." Presentation of its characteristics:
BY / PAR SONIA CHRAÏBI
PHOTOS BY / PAR XSMG
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Ultimate Boat
Revolutionary performanceThis boat can be considered a speed demon on the water. The XSR48 luxuryspeedboat is a 48-foot superboat powered by two diesel engines which output a total of two thousand horsepower allowing the boat to cruise at upwards of eighty-five knots (158 kilometers per hour). A race-proven and unique stabilization system linked to a ZF two-speed gearbox and ZF Trimax surface-drive propulsion system, meant to handle thisinsane amount of power, buffer the boat's sides creating the steadiness andsecurity which allows the XSR48 to turn at high speeds - a thrilling experiencefor the Superboat's occupants. The XRS48 comes in a variety of engine configurations but the petrol versionis not available in Europe due to emissions regulations. The 2 400 hp petrolV8 option is even faster and will take you to ninety five knots.
A design philosophyXSMG Marine is committed to a design philosophy focused on stunning external aesthetics to match its exceptional performance. Combining the 'DNAof a supercar' with SuperYacht styling, the much-hyped speedboat hasprompted industry experts to label it the 'Bugatti Veyron of the sea'. But performance is only half the story, the sentiment of unadulterated performance continues with the interior, which is filled with smooth, modernlines, high-grade materials, and niceties like flat-screen TVs.The sleek racing lines are contrasted with an airy, futuristic cabin, a worldaway from the fusty teak and brass trim of a standard speedboat. Clean lines and technical materials have displaced the usual powerboat aesthetics, giving the cockpit a cosseted Supercar feel. The perception of lightand space has been carefully considered throughout the cabin, and belowdeck the illumination, forms and material choices create a welcoming environment. The hull is made of Kevlar and carbon fiber.Priced at £1.3 million, the XSR48 speedboat is one of the world most technologically-advanced and safest high speed craft. It redefines the experience of speed on water. The XSR48 has received the distinction of having won the prestigious Condé Nast Traveler Innovation & Design Awardfor transport 2008. 'The XSR48 is the ultimate. It delivers the exhilaration of a supercar on water, and gives the lucky owner and their companions theopportunity to experience complete oceanic freedom with no boundaries,'said Ian Sanderson.
Des performances révolutionnairesConsidéré comme un véritable démon des mers, le luxueux XSR 48 Speedboat,long de 48 pieds, est propulsé par deux moteurs diesel qui dégagent un totalde 2 000 chevaux et qui lui permettent de monter à plus de 85 nœuds (soitprès de 158 kilomètres heures).Considéré comme un véritable démon des mers, le luxueux XSR 48 Speedboat,long de 48 pieds, est propulsé par deux moteurs diesel qui dégagent un totalde 2 000 chevaux et qui lui permettent de monter à plus de 85 nœuds (soitprès de 158 kilomètres heures).D’une fiabilité avérée en compétition et doté d’un système unique de stabi-lisation, la boîte à deux vitesses ZF et le système de propulsion ZF Trimaxdestinés à contenir cette puissance phénoménale, stabilise les côtés et l’équi-libre du bateau pour plus de sécurité. Cela permet au XSR 48 de tourner à trèsgrande vitesse – une expérience exaltante pour les occupants du Superboat. Le XSR48 se décline sous plusieurs configurations de moteurs. En Europe, laversion essence n’est pas disponible en raison de la réglementation sur lesémissions de gaz. L’option diesel, moteur V8 à 2 400 chevaux permet d’allerencore plus vite et d’atteindre les 95 nœuds.
Une philosophie axée sur le designLe XSMG Marine s’est engagé sur une philosophie axée sur le design. L’objectif :mettre l’accent sur une esthétique extérieure singulière à la hauteur de ses exceptionnelles performances. Combinant « l’ADN d’une supervoiture » avecla conception d’un superyacht, le très en vue speed boat, s’est très vite vu décerner par les experts de milieu, le nom de « Bugatti veyron des mers ». Mais ses atouts ne s’arrêtent pas là. L’intérieur de la cabine a été réalisé avecdes lignes fluides et modernes. On peut ainsi découvrir l’emploi de matériauxnobles ainsi que quelques subtilités comme l’intégration de TV à écran plasma. Les lignes élégantes et harmonieuses de la cabine futuriste et spacieuse,contrastent et sont à des lieues du teck ciré et des décorations en cuivre quel’on peut retrouver dans les bateaux standards. Les lignes fluides et les matériaux techniques utilisés ont modifié l’esthétique habituelle de ce typede bateaux puissants en donnant au cockpit l’aspect cossu des super voitures.Un soin particulier a été porté à la lumière et à l’espace dans toute la cabine,et sur le pont inférieur les éclairages, les formes et les matériaux choisis créentun environnement accueillant. La coque est faite en Kevlar et fibre de carbone. Au prix de 1.3 millions de £, le XSR48 Speedboat est l’une des machines les plus avancées technologiquement mais aussi l’une des plus sûres.Elle redéfinit l’expérience de la vitesse en mer. Le XSR 48 s’est vu décernerle prestigieux prix Condé Nast Traveler d’Innovation et de Design pour le transport 2008. “ Le XSR 48 est le nec plus ultra. Il offre l’ivresse de la vitessed’une super voiture des mers et offre au chanceux propriétaire et à ses compagnons l’opportunité de jouir d’une sensation de totale liberté en mer,sans aucune limite”, déclarait Ian Sanderson.
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Ultimate Showtime
Vulcain est remarquable car elle est rare. Peu connue du grand public,la manufacture jurassienne a traverséles siècles grâce à son inventivité hors paire et la qualité de ses complications. A chaque fois primée dans lesexpositions universelles du 19ème siècle, Vulcain est une marque incontournable en haute-horlogerie pour avoirinventé une montre révolutionnaire à l’époque, la Cricket, première montre réveil jamais réalisée. Aujourd’huiVulcain s’ouvre vers de nouveaux horizons. La marque tourne une page de son histoire en nous proposant laversion automatique de la Cricket ; une étape pleine de promesses pour les amoureux de belles mécaniques …BY / PAR ANNICK VERNET
Vulcain is remarkable because it is rare. Tucked away in the Jura Mountains, this manufacturer has spannedthe centuries thanks to their peerless ingenuity and quality. Winning awards at every 19th century world exposition,Vulcain is the indisputable leader in fine watchmaking for having invented the Cricket, the first alarm wristwatch, revolutionary at the time. Today Vulcain is opening up to new horizons. The brand is turning a page in its history by offering a promising step for lovers of fine engineering: the automatic Cricket … .
Finally self-winding!
Vulcain, enfin une automatique !
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LCAIN
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Vulcain chose the “L’Heure AscH” shop in the old city ofGeneva to exclusively present the first automatic model in the history of the brand. Vulcain is finally offering us self-winding in the legendary Cricket calibre under the preordainedname “Cricket REVOLUTION.” Much-anticipated by brandnostalgics and collectors, the V-21-calibre-equipped CricketREVOLUTION sets out to attract a young public looking forboth authenticity and fine workmanship. The launch of theCricket REVOLUTION was given to L’Heure AscH during the brand retrospective exhibition from last January 21st toFebruary 8th.
Vulcain a choisi la boutique « L’Heure AscH » en vieille ville de Genève, pour présenter en exclusivité le premier modèleautomatique de toute l’histoire de la marque. Vulcain nous offreenfin une déclinaison automatique au légendaire calibre Cricketsous le nom prédestiné de « Cricket REVOLUTION ». Très attendue jusque là par les nostalgiques de la marque et les collectionneurs, la Cricket REVOLUTION équipée du calibre 21 devrait séduire un public jeune, à la recherche d’authenticitéet de bel ouvrage. Le lancement de la Cricket REVOLUTIONs’est tenu à l’Heure AscH au cours de l’exposition rétrospectiveconsacrée à la marque, du 21 janvier au 8 février dernier.
La Cricket, the Watchmaker’s ImpossibleAchievement In 1947 the Jura Mountains factory achieved what was thought to be impossible: Miniaturizing the watch, alarm and sound mechanisms while assuring the balance of the three functions within the same case. This equation was resolved under the leadership of Robert Ditisheim. If acricket in nature can be heard by humans from more than 30 meters away, this genius watchmaker felt that a way must exist to reproduce this soundmechanically. The watchmakers and scientists worked together. At the end of several years of research, they found the solution and came up with awatchband alarm loud enough to wake whoever wears it! The Cricket watchwas born, and with it immediate success. Keen for novelties, the Americans were crazy about it. It was worn by worldleaders. On the wrist of Truman, Johnson, Eisenhower and even Nixon, it wasnicknamed ‘the Presidents' watch” and asserted itself as a cult object of thepost-war boom. No one knows yet if Barack Obama will also like the preciousobject that will be presented to him. In the 60’s, the Cricket accompanied a large number of expeditions and wouldbecome known as an example of reliability, where the functioning remains regular and the alarm as loud on the K2 summit as in the humid brush ofequatorial Africa. In this same period Vulcain distinguished itself in the domain of scuba diving. The diving watch has always allowed brands to demonstrate the extent of their know-how. Beyond the intricacy of the mechanism, the diving watch must meet the challenge ofhousing the watch to resist very high pressure while guaranteeingan exceptional shock resistance. Always at the cutting-edge, Vulcain heralded a spectacular advanced technique in 1961 with the Cricket Nautical, the firstwatch offering audible underwater alarm, a decompression level indicator and waterproof to 300 meters all at the same time. This legendary watch has been re-issued by the brand in an exactreplica under the name of ‘Vulcain Cricket Calibre V-10’.
La Cricket,l’impossible exploit horlogerEn 1947 la manufacture jurassienne réussit l’impossible exploit horloger : miniaturiser le mécanisme de la montre, du réveil et de la sonnerie en assurant l’équilibre des trois fonctions dans un même boitier. La résolution decette équation se fait sous la houlette de Robert Ditisheim. Pour cet horlogerde génie, si un criquet peut se faire entendre des hommes à plus de 30 mètres, il devait exister un moyen de reproduire ce son de manière mécanique.Les horlogers et les scientifiques vont travailler ensemble. Au terme de plusieurs années de recherche, ils trouvent la solution et conçoivent une montre-bracelet réveil assez puissante pour réveiller celui qui la porte ! La montre Cricket est née, avec elle un succès immédiat. Férus de nouveautésles américains en sont fous. Elle sera portée par les grands de ce monde. Au poignet de Truman, de Johnson, d’Eisenhower ou encore de Nixon, on lasurnommera ‘la montre des présidents’ et s’imposera comme un objet cultedes 30 glorieuses. Nul ne sait encore si Barack Obama affectionnera lui aussile précieux objet qui vient de lui être livré. Dans les années 60, la Cricket accompagnera un grand nombre d’expéditionset se fera connaître comme un exemple de fiabilité dont la marche demeureaussi régulière et la sonnerie aussi forte au sommet du K2 que dans la broussehumide de l’Afrique équatoriale. A cette même époque Vulcain se distinguedans le domaine de la plongée sous-marine. La montre de plongée a toujours
permis aux marques de démontrer l’étendue de leur savoir-faire.Au-delà de la complexité du mécanisme, la montre de plongéedoit relever le défi de l’habillage de la montre pour résister à detrès hautes pressions et garantir une résistance exceptionnelle aux chocs. Toujours à l’avant-garde, Vulcain signe une avancéetechnique spectaculaire en 1961 avec la Cricket Nautical, premièremontre disposant à la fois d’une alarme audible sous l’eau, d’uneindication des paliers de décompression et d’une étanchéité à 300mètres. Cette montre mythique vient d’ailleurs d’être rééditée par la marque dans une réplique exacte sous le nom de ‘CalibreVulcain Cricket manufacture V-10’.
© VULCAIN
The Renewal of VulcainAll throughout this success-story, Vulcain remained faithful to the ‘noautomatic’ principle of the Ditisheim family. According to the forefather of the brand, Ernest-Albert Ditisheim (1870-1956), this technique harms the precision of movement and he refused to accept the marketing of automaticcalibres. Justified or not, this rule so long perpetuated is now part of the past.With the Cricket REVOLUTION, the House of Vulcain takes a most advancedstep. The Cricket REVOLUTION carries within it the symbol of renewal that hasrefreshed this brand since 2002. It is modern, sporty, and resolutely elegant.This watch is the first model in a new series that will be rolled out during 2009.
The Cricket REVOLUTION V-21This watch is equipped with new calibre product by the factory, the V-21 calibre alarm automatic. Vulcain has the distinction of having produced itsown movements from the brand's beginnings. With the Cricket REVOLUTIONV-21 Vulcain updates the Exactomatic system, patented by the brand in 1946,a system that ensures regular amplitude and greater working precision. TheCricket REVOLUTION V-21 comes in two versions, the GMT version and theDual-Time version. The latter, with its charcoal gray face and its orange indicator, is particularly sporty, refined and very trendy.
L’Heure AscHL’Heure AscH is the shop created by Denis AscH in 2001 in the old city of Geneva. Denis Asch is not a watchmaker like the others. Rather than createhis own watches, he chose to sell exceptional timepieces. In his shop, heshowcases exclusive brands. Far removed from flashes and red carpets, nothing is there by chance. The choices Denis AscH makes are precise, elitist,out of the ordinary. The brands in L’Heure AscH are very different from one tothe next but they all have something in common: they represent the art ofwatchmaking, far, very far off the beaten path.
Brands marketed by l’Heure AscH: Chronarte, Chronoswiss, Eberhard,Elie Blue, Erwin Sattler, Greubel Forsey, H. Moser & Cie, Haldimann,Hautlence, Jean Dunand, Richard Mille, Vianney Halter, Vulcain.
Vulcain Cricket REVOLUTION GMT - Automatic model
Vulcain Cricket REVOLUTION Dual-Time - Automatic model
Les marques commercialisées à l’Heure AscH : Chronarte, Chronoswiss, Eberhard, Elie Blue, Erwin Sattler, Greubel Forsey, H. Moser & Cie, Haldimann,Hautlence, Jean Dunand, Richard Mille, Vianney Halter, Vulcain.
Le renouveau de VulcainTout au long de cette success-story, Vulcain restera fidèle au principe de la famille Ditisheim ‘pas d’automatique’. Selon l’ancêtre de la marque, Ernest-Albert Ditisheim (1870-1956), cette technique nuisait à la précision du mouvement et se refusait à commercialiser des calibres automatiques.Justifiée ou non, cette règle si longtemps perpétuée fait désormais partie dupassé. Avec la Cricket REVOLUTION, la maison Vulcain fait un pas de plus enavant. La Cricket REVOLUTION porte en elle la symbolique de renouveau quisouffle sur cette marque depuis 2002. Elle est moderne, sportive, résolumentélégante. Cette montre est le premier modèle d’une nouvelle série quis’égrainera au fil de l’année 2009.
La Cricket REVOLUTION V-21Cette montre est équipée du nouveau calibre produit par la manufacture, le calibre V-21 réveil automatique. Vulcain a la particularité de produire ses propres mouvements depuis les origines de la marque. Avec la Cricket REVOLUTION V-21 Vulcain remet au goût du jour le systèmeExactomatic breveté par la marque en 1946, un système qui assure une amplitude régulière et une plus grande précision de marche. La Cricket REVOLUTION V-21 existe en deux versions, la version GMT et la version Dual-Time. Cette dernière, avec son cadran anthracite et ses indexorange, est particulièrement sportive, épurée et très tendance.
L’Heure AscHL’Heure AscH est la boutique créée par Denis AscH en 2001 en vieille ville de Genève. Denis Asch n’est pas un horloger comme les autres. Plutôt que de créer ses propres montres, il a choisi de vendre des garde-temps exceptionnels. Dans sa boutique, il laisse la vedette aux marques exclusives qu’il représente. Loin des flashs et des tapis rouges, aucune n’estlà par hasard. Les choix de Denis AscH sont pointus, élitistes, hors-normes. Les marques de L’Heure AscH sont très différentes les unes des autres maiselles ont toutes un point commun. Elles représentent l’art horloger, loin, trèsloin des sentiers battus.
© VULCAIN
102I Ultimate jet
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Ultimate Hotel
105Ultimate jet I
Hotel
Crowned in autumn 2008 as the best hotel in the world by the Americanmagazine Institutional Investor, the Le Bristol has been earning acclaimfor over four centuries. This great French enterprise, known for its highquality services, continues to innovate to always ensure client satisfaction.A visit inside one of the most mythical palaces in Paris: Le Bristol. BY / PAR ALEXANDRA PICARD - PHOTOS BY: © LE BRISTOL
Couronné en automne 2008 meilleur hôtel du monde par le magazineaméricain Institutional Investor, le Bristol a acquis ses lettres de noblesse depuis plus de quatre siècles. Cette grande maison françaisereconnue pour ses services hauts de gamme ne cesse d’innover pourtoujours être à la pointe de la satisfaction de ses clients. Visite au cœur d’un des palaces les plus mythiques de Paris : le Bristol.
Bristol
BristolLe
Le
Ultimate Hotel
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To walk through the entrance of Le Bristol
is to enter an atmosphere of Parisian chic.
Nothing is left to chance.
Children as well as adults are welcomed as VIPs with tailor-made services
and a personalized greeting. A perfume created especially for Le Bristol by
Jean-Michel Duriez, former member of the Jean Patou firm, floods the lobby
of Le Bristol with a fresh and elegant scent. At the heart of the palace, the
1200m² French-style garden provides Le Bristol its color, its identity and
encourages well-being.
A word that makes full sense here. Renowned for its involvement in fashion,
Le Bristol launched a unique fitness program, the “haute couture cure.”
Over a period of three or five days, the guest combines sports, wellness and
dietetics. In addition to the personalized fitness proposed by personal trainer
Bruno Fuscien Trasan, the haute couture cure offers a full array of treatments
in the Anne Sémonin spa. Starting with the hot-stone relaxing massage till
the aromatic plant fitness massage, passing by the anti-cellulite treatment,
everything is positioned to enhance wellness and beauty.
The fashion connection is also evident at tea time through the “Fashion Tea”
– an increasingly sought-after elite event frequented by the upper crust of
Parisian society. Held between 3:30PM and 5:00PM on Saturdays, Le Bristol
offers a tea-time during which tea and refined dessert tastings are
accompanied by fashions displayed by models moving between tables
of guests. The concept has been hugely successful and, since its launch,
the largest fashion houses such as Versace, Yves Saint-Laurent, Givenchy and
Lacroix have participated in presenting their collections.
Passer le seuil d’entrée du Bristol, c’est
pénétrer dans l’atmosphère du chic parisien.
Rien n’est laissé au hasard. Les enfants
comme les adultes sont accueillis en VIP avec un service sur-mesure et un
accueil personnalisé. Un parfum créé spécialement pour le Bristol par
Jean-Michel Duriez, ancien de la maison Jean-Patou inonde le hall du Bristol
d’une senteur fraîche et élégante.
Au cœur du palace, le jardin de 1 200 m² à la française donne au Bristol sa
couleur, son identité et invite au bien-être. Un mot qui prend tout son sens
ici. Renommé pour son implication dans la mode, le Bristol a lancé un
programme de remise en forme unique, la cure « haute-couture ».
Sur une période de trois ou cinq jours le ou la client(e) allie le sport, le bien-
être et la diététique. Outre la remise en forme personnalisée proposée par
le coach Bruno Fuscien Trasan, la cure haute-couture offre tout un panel de
soins dans le spa Anne Sémonin. Du massage relaxant aux pierres chaudes
au massage phyto-aromatique fitness en passant par des soins anti-cellulite,
tout est fait pour se remettre en forme et en beauté. Un intérêt pour la mode
qui se retrouve également à l’heure du thé, puisque la direction a mis en
place depuis deux ans, un rendez-vous de plus en plus couru par la grande
société parisienne : « le thé à la mode ».
Entre 15h30 et 17h00 le samedi, le Bristol offre un tea-time durant lequel
dégustation de thé et desserts raffinés donnent la réplique aux défilés de
mannequins circulant entre les tables des convives. Un vrai succès pour ce
Ava Gardner, Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Grace Kelly, Orson Welles,Adenauer... key celebrities of yesterday and today have stayed in this Frenchhot-spot of hospitality. Established in 1758, this hotel, which has belongedto the Oetker family since 1991, moves with the times. Always at the cutting edge of recent trends, Le Bristol symbolizes upscaleFrench and personalized service. A personalization which, since September2008, starts as soon as the customers’ aircraft lands, as Le Bristol launchedtheir unique personal welcome service at the airport for its customers. Upon arrival, guests are met by a hostess to assist them in their customsformalities or to retrieve their baggage in order to facilitate their exit of the airport. Once out of the Charles de Gaulle location, the customer isimmediately immersed into the Le Bristol atmosphere, thanks to the limousine containing all the necessary attention to make the journey tothe hotel a moment of relaxation which will continue throughout the stayat Faubourg Saint Honoré street.
Ava Gardner, Marylin Monroe, Rita Hayworth, Grace Kelly, Orson Welles,Adenauer…les plus grandes célébrités d’hier et d’aujourd’hui ont unjour séjourné dans ce haut lieu de l’hospitalité à la française. Né en 1758, cet hôtel qui appartient depuis 1991 à la famille Oetker,vit avec son temps. Toujours à la pointe des dernières tendances, leBristol symbolise le haut de gamme français et la personnalisation duservice. Une personnalisation qui commence depuis septembre 2008,dès la descente de l’avion. En effet, le Bristol a lancé l’accueil unique à l’aéroport pour ses clients.Dès leur arrivée, les clients sont attendus par une hôtesse venue les assister dans leur démarche à la douane ou pour la récupération deleurs bagages afin de faciliter la sortie de l’aéroport. Une fois le site deCharles de Gaulle quitté, le client se trouve immédiatement immergédans l’ambiance Bristol, grâce à la limousine qui comporte toutes les attentions nécessaires pour faire du voyage jusqu’à l’hôtel un momentde détente qui se poursuivra tout au long du séjour rue du FaubourgSaint-Honoré.Haute couture cure
& fashion teaCure haute coutureet thé à la mode
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Building on this reputation, Le Bristol is working on
expansion. 21 new rooms, five suites as well as a
new grill restaurant, capable of accommodating a
hundred guests, will be launched in mid-2009. Always on the cutting edge
in order to meet the expectations of its increasing number of customers, Le
Bristol relies on a dedicated expert team. Considerate to the slightest desires
of guests, the concierge service is one of the most renowned in the Parisian
capital. A team of thirty people headed by Carlos Teles, head concierge since
2004, is governed by a single mantra: “nothing is impossible.” Among them,
six concierges, all members of the “Golden Key” association, to satisfy the
daily demands of Le Bristol’s guests. Reservations on fully-booked flights,
unavailable theater seats, rental of a rare-model Rolls Royce, all desires of any
kind are satisfied by the Le Bristol teams. A service of prominent tradition
where dedication and professionalism are the very philosophy of the palace.
An expertise which earned Le Bristol numerous awards in 2008.
Besides the World's Best Hotel award, Le Bristol was recognized, in late
October at the World Travel Awards, as the best hotel in Europe in 2008 for
the second consecutive year. A few days later, the World Luxury Hotel Award
awarded it the prize of the best romantic luxury hotel in 2008.
The last award to date, that of the “best hotel
restaurant in Europe", was awarded on October
20th 2008, at the Holiday Awards ceremony, to the
hotel’s executive chef, Eric Fréchon.
In his kitchen, Eric Frechon revives the tastes of products unfairly excluded
from the gastronomic vocabulary and which are valued for their frank
simplicity. Here, the Bresse Fatted Chicken goes along with the Black Truffle
Stuffed Macaronis. In the winter or summer dining room (depending on the
season), the French culinary art wins all its acclaim.
A high-end cuisine accompanied by the greatest wines carefully selected
concept, puisque depuis son lancement les plus grandes maisons de mode
comme Versace, Yves Saint Laurent, Givenchy, Lacroix s’y sont succédés pour
présenter leur collection.
Fort de cette notoriété, le Bristol travaille sur
son agrandissement. 21 nouvelles chambres,
cinq suites ainsi qu’un nouveau restaurant grill
pouvant accueillir une centaine de convives verront le jour à la mi-2009.
Toujours à la pointe des attentes de ses clients qui seront plus nombreux,
le Bristol mise sur une équipe experte et dévouée.
Attentif, au moindre désir des hôtes, le service de conciergerie fait
partie des plus réputés de la capitale parisienne. Une équipe de trente
personnes sous le chaperonnage de Carlos Teles, chef concierge depuis
2004 a pour seul mot d’ordre « rien est impossible ».
Parmi eux, six concierges, tous membres de l’association des « clefs d’or »,
répondent tous les jours aux desiderata des résidents du Bristol.
Réservations sur des vols complets, places de théâtre introuvables,
location d’une Rolls-Royce d’un modèle rare, toutes les envies quelles
qu’elles soient sont contentées par les équipes du Bristol.
Service de grande tradition où dévouement et professionnalisme sont
la philosophie même du Palace, le Bristol s’appuie sur un personnel
d’experts. Une expertise qui vaut au Bristol d’avoir obtenu de nombreuses
récompenses en 2008. Outre son prix de meilleur hôtel du monde, le
Bristol, était récompensé fin octobre lors des World Travel Awards comme
meilleur hôtel d’Europe 2008 pour la deuxième année consécutive.
Quelques jours plus tard, les world Luxury Hotel Awards, lui décernaient
le prix du meilleur hôtel romantique de luxe 2008.
Dernière récompense en date, celle du « meilleur
restaurant d’hôtel en Europe », remis le 20 octobre
2008, lors de la cérémonie des Prix Villégiature,
au chef des cuisines de l’hôtel, Eric Fréchon. Dans
sa cuisine, Eric Frechon remet au goût du jour des
Rien n’est impossible
Meilleur restaurantd’hôtel en Europe
Nothing is impossible
Best hotel restaurant in
Europe
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by Marco Pelletier, head sommelier since 2004. A sommelier who masters
a cellar of more than 60,000 bottles and well-known to oenologists.
Among the great wines that one can find is the 1961 Château Pétrus or even
a 1990 Montrachet. Another attraction of Le Bristol kitchens is its bakery,
its many types of breads kneaded on site and its pastries which compete for
innovation among themselves.
Bristol Macaroons where the mint and strawberry flavors intermingle
and the tasting can go on to a raspberry puffed meringue refreshed with
coconut milk and ginger elixir, a dessert created especially for lovers.
Another Le Bristol creation, the lychees, pear and lemon, raspberry snow
which will celebrate the International Women's Day next March 8th. Delights
at the table, delights for the eyes, well-being: Le Bristol incarnates the art of
French living with refinement as the key word.
An incarnation of the chic and modern Paris, Le Bristol constantly renews
itself to continuously meet the expectations of its guests who can leave
for three months while keeping their belongings in their suite and will
find them as they were, as if they were returning home.
A mystery clarified by a visit to Faubourg Saint Honoré Street.
produits injustement écartés du vocabulaire gastronomique, qui sont
appréciés pour leur franche simplicité. Ici la Poularde de Bresse donne la
réplique aux Macaronis farcis à la truffe noire.
Dans la salle à manger d’hiver ou d’été (selon la saison du séjour), l’art de
la table française prend toutes ses lettres de noblesse. Une cuisine haut de
gamme qui s’accompagne des plus grands crus sélectionnés avec soin par
Marco Pelletier, le chef sommelier depuis 2004. Un sommelier qui veille sur
une cave de 60 000 bouteilles, bien connue des œnologues. Parmi les grands
crus que l’on peut dénicher on compte un château Pétrus 1961 ou encore un
Montrachet 1990. Autre attrait des cuisines du Bristol, sa boulangerie, et ses
multiples pains pétris sur place et ses pâtisseries toutes plus innovantes les
unes que les autres. Des macarons Bristol où la saveur menthe et fraise
s’entremêlent, la dégustation peut se poursuivre par une meringue soufflée
aux framboises rafraîchies au lait de coco et élixir de gingembre, un dessert
créé spécialement pour les amoureux.
Autre création du Bristol, la neige de litchis, poire et citron, framboise qui
fêtera la journée internationale de la femme le 8 mars prochain. Plaisir de la
table, plaisir des yeux, bien-être, le Bristol c’est l’art de recevoir à la française
avec pour mot d’ordre le raffinement.
Incarnation du Paris chic et moderne le Bristol, ne cesse de se renouveler pour
correspondre à chaque instant aux attentes de ses résidents qui même
partis trois mois en laissant leurs affaires dans leur suite, les retrouveront
telles qu’elles étaient, comme s’ils rentraient chez eux. Un mystère que l’on
vient à éclaircir lorsque l’on se rend rue Faubourg Saint-Honoré.
Ultimate Hotel
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SONIACHRAÏBI
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112I Ultimate jet
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