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SYLLABUS Promotion 2015 – 2018 S3 UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques Formatrice Référente : Mlise Antolin Formatrice Co-Référente : Josette Leclercq

UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

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Page 1: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

SYLLABUS

Promotion 2015 – 2018

S3

UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Formatrice Référente : Mlise Antolin

Formatrice Co-Référente : Josette Leclercq

Page 2: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Objectifs visés :

� Repérer les familles thérapeutiques, leurs modes d’action et leurs interactions

� Identifier les effets attendus, les effets indésirables, afin d’effectuer des actions de surveillances adaptées

� Citer les précautions de la médication pour des populations spécifiques (enfant et personne âgée)

Les objectifs sus-cités sont à corréler avec vos ob jectifs personnels mis en évidence par l’analyse de votre port-folio et la consultation de votre carnet de suivi.

Compétence développée :

� Analyser les éléments de la prescription médicale en repérant les interactions et toute anomalie manifeste

� Organiser l’administration des médicaments selon la prescription médicale, en veillant à l’observance et à la continuité des traitements

� Mettre en œuvre des protocoles thérapeutiques adaptés à la situation clinique d’une personne

� Identifiés les risques liés aux thérapeutiques et aux examens et déterminer les mesures préventives et/ou correctrices adaptées

� Synthétiser les informations afin d’en assurer la traçabilité sur les différents outils appropriés (dossier de soins, résumé de soins, comptes rendus infirmiers, transmissions…)

Page 3: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

1. Introduction

� Cette Unité d’enseignement est dite contributive (construite en collaboration avec des universitaires)

� Les apprentissages s’étalent sur les 3 années de formation.

� Est reliée à la compétence 4 du référentiel de formation « Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique »

� Les moyens à votre disposition pour la validation de la compétence 4 sont :

� Les actes et activités

� Les savoirs (référentiels de formation, décret de compétences IDE, recommandations HAS + Direction Générale des Organisations de la Santé + Code de la santé Publique, Vidal, protocoles…)

� Les situations vécues en stage pour lesquelles vous serez amenés à vous poser les bonnes questions quant à l’usage des produits thérapeutiques et médicamenteux

� Les axes d’apprentissage

� Les ressources humaines (Maître de stage, Tuteur, Professionnels de proximité, Formateurs)

Page 4: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

2. Situation dans la formation :

Semestre 1 Semestre 2

Semestre 3 Semestre 4

Semestre 5 Semestre 6

• Principes de chimie pertinents à la pharmacologie.

• Pharmacocinétique.

• Pharmacodynamie.

• Formes pharmaceutiques.

• Dosages, préparations, dilutions, solvants et solutés.

• Risques et dangers de la médication, la prescription.

• Familles thérapeutiques et interactions médicamenteuses.

• Effets iatrogènes, intoxication.

• Toxicologie et pharmacodépen-dance.

• Médication chez les enfants.

• Dispensation des médicaments chez les personnes âgées.

• Responsabilité infirmière en pharmacothérapie.

• Prescription médicale.

• Prescription infirmière.

• Réglementation.

• Le circuit du médicament.

• Autres moyens thérapeutiques.

• Mise sur le marché des médicaments.

Page 5: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

3. Les pré-requis

Cette UE complète l’enseignement donné dans l’UE 2.11 S1.

Elle est centrée sur la connaissance des familles thérapeutiques et les effets des médicaments.

LES PRE-REQUIS

UE 2.1 S1

UE 2.1 S1

UE 2.2 S1

UE 2.4 S1

UE 4.3 S2

UE 4.4 S2

UE 2.11 S3

UE 2.5 S3

UE 2.8 S3

UE 2.7 S3

UE 4.3 S4

UE 2.11 S5

Le contenu de cette UE sera repris et mis en lien lors des travaux sur les processus inflammatoires, infectieux, dégénératifs tumoraux, obstructifs.

4. Le contenu et les intervenants

Cf. Annexe 1 : Projet d’UE 2.11 S3

La clé de la réussite de cette UE repose sur :

• Un travail de synthèse régulier

• Du temps personnel investi pour le renforcement de la mise en application de la prescription

médicale

• Un questionnement réflexif pour évaluer la cohérence du raisonnement, des réponses et des

résultats données.

Il est conseillé de vous appuyer sur un outil méthodologique qui vous convient le mieux tel la carte

conceptuelle (cf. Annexe 2).

Modalités d’évaluation : Evaluation écrite des connaissances.

• Durée de l’évaluation : 1H

• Date de l’évaluation : 27 janvier 2017 de 9 h à 10 h

• Forme de l’évaluation : QCM, QROC, mise en application d’une prescription médicale (Cf. Annexe 3 : Contenu de l’évaluation 2014-2015)

• Nombre d’ECTS attribués : 1

Page 6: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

A noter que l’utilisation de la calculatrice pour la réalisation de la mise en application de la

calculatrice est autorisée durant l’épreuve. Seule la référence citée ci-dessous sera autorisée ; ce qui

revient à dire qu’à défaut, l’étudiant effectuera les calculs mentalement.

Référence retenue de la calculatrice autorisée à l’IFSI de Carcassonne :

Texas Instruments – TI – 501 – Calculatrice de poche – Alimentation par piles

8 chiffres – 4 opérations – Touches mémoire et pourcentage

• Critères d’évaluation :

� Exactitude des connaissances

� Compréhension des mécanismes

Justesse

Modalités

Mise en

oeuvre

Justesse

Prescription

médicale

Exactitude

Calcul

De

doses

Respect règles :

Sécurité

Qualité traçabilité

Conformité

Administration

Thérapeutique

à la

prescription

Aucune erreur

Dans

différentes

Situations

de

calculs de doses

Page 7: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

5. Bibliographie de référence

Extrait de l’article :

LESCURE-VERDON Sandrine – Cadre de santé Formateur de l’IFSI, AUFRAY DE CLICHY René, (Avril 2014), Enseigner la surveillance et les risques de l’administration médicamenteuse, Extrait de la Revue Soins n°784 page 54 – 55 et 56. (Cf. Annexe 3)

KAHWATI Christiane, (2002), Former et se former aux calculs de dose, Rueil-Malmaison : de Editions LAMARRE 2002 (Palier 5 et 6)

SOCIETE FRANÇAISE MEDICALE DES URGENCES, (2010), Les erreurs de prescriptions médicales et leurs conséquences, Chapitre 11 - page 71 - 90

Page 8: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

ANNEXE 1

Projet UE 2.11 S3

Page 9: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

ANNEXE 2

Outil méthodologique

pour

La mémorisation des traitements étudiés

Page 10: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

ANNEXE 3

LESCURE-VERDON Sandrine – Cadre de santé Formateur de l’IFSI, AUFRAY DE CLICHY René, (Avril 2014), Enseigner la surveillance et les risques de l’administration médicamenteuse, Extrait de la Revue Soins n°784 page 54 – 55 et 56.

Page 11: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Formation en Soins Infirmiers Route de Saint-Hilaire 11890 CARCASSONNE CEDEX 9 Promotion 2013-2016 Année 2014-2015 Extrait de l’article : « ENSEIGNER LA SURVEILLANCE ET LES RISQUES DE L’ADMINISTRATION MEDICAMENTEUSE» de Sandrine Lescure-Verdon –Cadre de Santé Formateur de l’IFSI René Aufray de Clichy. Extrait de la Revue Soins n°784 – Avril 2014 page 54 – 55 et 56. En milieu intra-hospitalier ou extra-hospitalier, les activités de soins évoluent et les instances de contrôles s’adaptent à cette mouvance. La Haute Autorité de santé (HAS) élabore les recommandations de bonnes pratiques à l’usage des professionnels de santé. La Direction générale de l’organisation des soins (DGOS) donne les directives au management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse dans les établissements de santé. L’Infirmier(e) diplômé(e) d’Etat (IDE) en exercice professionnel développe des compétences grâce à la rencontre et à l’analyse de situations complexes et variées telles que la gestion des médicaments. Enseigner l’administration des thérapeutiques en fo rmation initiale . La formation initiale en Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) est un dispositif d’alternance intégrative, comme décrit dans l’annexe III du référentiel de formation : elle « met en place une alternance entre l’acquisition de connaissances et de savoir-faire reliés à des situations professionnelles , la mobilisation de ces connaissances et savoir-faire dans des situations de soins, et s’appuyant sur la maîtrise des concepts , la pratique régulière de l’analyse de situations professionnelles ». La théorie est au service de la pratique et inversement : c’est ce que Gérard Malglaive, spécialiste des sciences de l’éducation, décrit comme l’alternance réelle ou intégrative : ce sont des « interactions entre savoirs théoriques et pratiques, l’apprenant se les approprie, les construit et les transforme en compétences professionnelles. » Acquérir les notions de base La première étape consiste à comprendre les notions de base en pharmacologie et les familles thérapeutiques. L’unité d’enseignement « Pharmacologie et thérapeutiques (UE 2.11) est enseignée sur 3 semestres de la formation en co-responsabilité avec l’université. La pharmacodynamie, la pharmacocinétique, les formes galéniques, le circuit du médicament sont des savoirs du semestre 1. En deuxième année , les étudiants intègrent toutes les classes pharmaceutiques nécessaires à la prise en soins du patient. Le dernier semestre est ciblé sur la réglementation des médicaments, les essais cliniques, les thérapeutiques parallèles… A l’IFSI, les travaux dirigés (TD) permettent aux étudiants d’intégrer les savoirs universitaires à partir de situations cliniques. Lors de ces TD, les étudiants appliquent leurs savoirs grâce au formateur qui les accompagne. Celui-ci illustre, à partir de la pratique infirmière, l’intérêt des thérapeutiques , les éléments de surveillance concernant l’efficacité et l’iatrogénie des thérapeutiques. Les situations cliniques utilisées permettent aux étudiants de faire les liens entre les processus et les thérapeutiques . Par exemple, les anticoagulants tels que l’héparine sont exploités par des situations cliniques traitant des thromboses veineuses profondes et des thromboses artérielles comme le syndrome coronarien aigu, l’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique… Tous ces éléments permettent aux étudiants de repérer les familles thérapeutiques, leurs moyens d’action et leurs interactions . L’administration médicamenteuse auprès du bénéficiaire de soins comprend aussi le raisonnement numérique à partir de la prescription médicale .

Page 12: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Intégrer le raisonnement La deuxième étape vise à agir en intégrant le raisonnement pour mettre en œuvre une prescription médicale. L’IFSI forme l’étudiant à la pratique gestuelle de la mise en œuvre d’une prescription médicale : lecture de la prescription pour choisir et utiliser le matériel adapté selon les recommandations de bonnes pratiques, et réaliser le calcul de doses. Cette pratique est l’objet d’apprentissage de l’UE « Thérapeutique et contribution au diagnostic médical », laquelle est intégrée l’activité numérique. Il s’agit d’enseigner les calculs en lien avec les prescriptions médicales sur les cinq premiers semestres de la formation. Le projet de mathématiques permet un apprentissage progressif avec une évaluation à chaque semestre. L’étudiant mesure ainsi ses acquisitions sur le calcul tout au long de la formation. Une fois les savoirs acquis, il est nécessaire que l’étudiant développe un esprit critique sur la lecture de prescription médicale . Affiner le raisonnement critique La troisième étape a pour objectif de comprendre et d’agir en développant de la rigueur dans le raisonnement critique d’une prescription médicale. Lors des séances pédagogiques, les étudiants sont accompagnés dans l’exercice de compréhension et d’analyse de prescription médicale, comme cela est dit dans les règles professionnelles (article R 4312-29 du Code de la Santé Publique) : « L’IDE applique et respecte la prescription médicale écrite, datée et signée… Il vérifie la date de péremptions et le mode d’emploi des produits ou des matériels qu’il utilise. Il demande au médecin prescripteur un complément d’information à chaque fois qu’il le juge utile. » L’infirmier(re) est responsable des actes qu’il ou elle administre au patient et en cas de doute, en réfère au médecin afin d’obtenir des précisions sur la prescription médicale. Comprendre la prescription et être en capacité d’analyse est, pour un(e) infirmier(re), une activité permanente. L’analyse dans la formation Lors des activités pédagogiques, les étudiants sont accompagnés pour analyser les prescriptions qui leur sont proposées afin d’effectuer des calculs. Lors des stages , ils sont encadrés par les professionnels qui valident la compréhension des prescriptions et des calculs avant de mettre en œuvre les thérapeutiques auprès du patient. Ils sont guidés dans l’appropriation de l’analyse, selon Margot Phaneuf, spécialiste en sciences infirmières, « est une démarche de pensée , une manière de regarder ce que nous faisons, de l’approfondir, d’en disséquer les parties, d’en considérer les détails pour aboutir à son amélioration » Après avoir été formé en équipe pédagogique à la méthode d’analyse de pratiques professionnelles, cette méthodologie est appliquée avec les étudiants une fois par an à l’IFSI, lors de leur retour en stage . Il faut ajouter également l’analyse de pratique sur le port-folio qui permet à l’étudiant de s’approprier l’analyse de situation qui est individuelle. Il peut ainsi développer la « posture réflexive » attendue pour tout professionnel. Lors de groupes d’analyse de pratique professionnelle , un étudiant expose son expérience avec un questionnement. Ses pairs, guidés par le formateur, l’interrogent sur la compréhension de la situation puis proposent des hypothèses de réponses. Au regard de son vécu, l’étudiant choisit des réponses lui correspondant afin, lors d’une prochaine situation similaire, d’agir différemment. Au final, il est en mesure d’enrichir sa pratique et de se développer un savoir-agir durable. Le rôle de formateur ne comprend pas seulement la transmission de savoir. Il s’agit aussi de guider les étudiants pour développer leur propre savoir et être réflexif dans les situations professionnelles afin de construire leur identité professionnelle. Cependant, le risque zéro n’existe pas et les étudiants font part de leurs expériences d’erreur .

Page 13: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

L’erreur médicamenteuse en apprentissage De retour en stage , les étudiants relatent, parfois, leurs erreurs en lien avec l’administration médicamenteuse . Les évènements indésirables graves (EIG) ont pour troisième cause, les médicaments. L’erreur doit être utilisée comme un outil de formation pour les professionnels de santé, comme le propose le film « Que reste-il de nos erreurs » de Niels Tavernier. Ce film nous enseigne que l’erreur est liée à un contexte et qu’elle est rarement du fait d’une seule personne. La nécessité de signaler l’erreur , même minime, est indispensable afin de comprendre, de l’analyser et d’éviter qu’elle ne se reproduise. L’erreur renvoie à la responsabilité individuelle mais aussi transmise au soigné afin de maintenir la confiance dans la relation soignant/so igné . Conclusion Les points à retenir sont : L’administration thérapeutique demande des savoirs théoriques, des gestuelles, un raisonnement numérique ainsi que l’analyse critique des prescriptions. La formation initiale est co-responsable avec les acteurs de terrain de la qualité et de la sécurité des soins exercée par les étudiants auprès des patients. L’analyse des pratiques professionnelles permet de comprendre les erreurs et de démontrer qu’elle dépend de phénomènes individuels et collectifs. L’erreur doit être dite pour être analysée afin d’éviter qu’elle ne se reproduise.

Page 14: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

ANNEXE 4

Page 15: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

MISE EN ŒUVRE DE LA PRESCRIPTION MEDICALE

RAPPELS

Rappels de quelques principes :

A. Conversion

Les différentes unités rencontrées et maniées sont :

• le poids (gramme),

• le volume (litre ou mètre cube = m3).

Les préfixes des multiples et sous multiples sont les même pour toutes les unités (gramme, litre,

mètre, joule etc...).

Les multiples sont :

• déca (da) = 10 fois l'unité

• hecto (h) = 100 fois l'unité

• kilo (k) = 1000 fois l'unité

Les sous-multiples sont :

• déci (d) = 1/10 soit 0,1 fois l'unité

• centi (c) = 1/100 soit 0,01 fois l'unité

• milli (m) = 1/1 000 soit 0,001 fois l'unité

• micro (µ) = 1/1 000 000 soit 0,000 001 fois l'unité

Un outil permet de ne pas faire d'erreur pour les conversions : le tableau :

Kilo Hecto Déca Unité Déci Centi Milli Micro

De droite à gauche, il faut diviser par 10 pour passer d'une case à l'autre.

De gauche à droite, il faut multiplier par 10 pour passer d'une case à l'autre

Exemple :

Kilo Hecto Déca Unité Déci Centi Milli Micro

1 0 0 0

0. 0 0 0 1

Page 16: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Ce qui donne donc pour :

• la première ligne : 1 unité = 1000 milli unité

• la ligne deux : 1 milli unité = 0,0001 déca unité.

B. Conversion de volume

Pour les correspondances entre litre et mètre cube, il y a deux choses à savoir :

• un litre est égal à un déci mètre cube

• les cases du tableau en cube comportent de la place pour trois chiffres, ce qui donne

m3 dm3 cm3 mm3

hecto

litre

déca

litre

litre déci

litre

centi

litre

milli

litre

C. Les chiffres Romains

Par convention, sur une prescription tout débit ou dose d'un médicament est donné en chiffre

romain.

1= I 6 = VI 50 = L

2=II 7=VII 100=C

3=III 8=VIII 500=D

4=IV 9=IX 1000=M

5=V 10=X 2138=MMCXXXVIII

Les lettres sont utilisées en décomposant le nombre en une somme de nombres représentés chacun

par une lettre

Les chiffres représentés doivent toujours diminuer en allant de gauche à droite

Par exception aux règles ci-dessus : une lettre peut être à la gauche d'une autre lettre représentant

un chiffre supérieur : le chiffre représenté est obtenu par soustraction des deux lettres.

On ne peut pas retrancher à un chiffre représenté par une lettre la somme de deux lettres situées à

sa gauche.

Exemple: 53 = LIII ; 1259 = MCCLIX ; 28 = XXVIII

Page 17: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Vous pouvez donc avoir des prescriptions du genre :

Haldol : XX gouttes avant le coucher

Célestène : XIII gouttes / Kg / 24 h

D. Les Unités Internationales (UI)

Elles sont utilisées afin de disposer d'un référentiel international commun afin d'éviter les erreurs du

à l'utilisation de données propre aux fabricants et aux laboratoires.

Exemples :

L'héparine se mesure en UI en non plus en mg.

• HEPARINE = 1 ml = 50 mg = 5000 UI

L’insuline se mesure en UI.

• INSULINE = 1 ml = 100 UI

E. Les concentrations

La concentration c'est la masse dissoute dans l'unité de volume d'une solution.

On peut la chiffrer de deux manières :

• En pourcentage (pour cent : %, pour mille %0, pour dix mille %00)

• En poids par unité de volume (g/l, mg/l, g/100ml, mg/ml etc...)

Il est très important de comprendre à quoi cela correspond pour bien appréhender les calculs de

dose.

� % correspond à : gramme pour cent millilitre

Ce qui signifie qu’une ampoule de NaCl de 10 ml à 20 % contient :

• 20 grammes de NaCl pour 100 millilitres donc,

• 2 grammes de NaCl pour 10 millilitres (réduction de 1 zéro) donc une ampoule de NaCl de 10

ml à 20% contient 2 grammes de NaCl

ou bien,

Ce qui signifie que un flacon de G5% de 250 millilitres contient :

• 5 grammes de Glucose pour 100 millilitre donc,

• 12,5 grammes de Glucose pour 250 millilitre

• Une flacon de G5% de 250 ml à contient 12,5 grammes de Glucose

Page 18: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

F. La règle de trois

La règle de trois consiste à calculer une inconnue avec trois données.

Dans un premier temps, on effectue une division des deux données aux unités différentes pour

obtenir la valeur de la proportion correspondant à une unité de l'inconnue recherchée.

Dans un second temps, il faut multiplier cette proportion par la troisième valeur.

Exemple :

Vous devez injecter 250 mg d'aspirine à un patient et pour cela vous disposez d'un flacon de 500 mg

et de 5 ml d'EPPI.

� Dans un premier temps : combien de ml représente un mg de produit :

5 / 500 = 0,01 donc 1 mg = 0,01 ml d'aspirine

� Dans un second temps, combien de ml représente 250 mg :

250 x 0,01 = 2,5 donc 250 mg d'aspirine est égal à 2,5 ml de solution.

Vous injecterez donc 2,5 ml de solution

G. Les produits en croix

Il s'agit d'une autre technique permettant d'obtenir un résultat à partir de trois données.

La règle utilisée est celle de l'équivalence entre deux fractions :

• a / b = c / d

• a et c sont les numérateurs et b et d sont les dénominateurs.

On peut alors multiplier le numérateur de la première fraction avec le dénominateur de la seconde

fraction et le numérateur de la seconde fraction avec le dénominateur de la première.

� a x d = b x c

Si l'inconnue est d, on obtient alors :

• d = (b x c) / a

Page 19: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Exemple :

20 / 2 = 100 / X

Donc on peut dire : 20 x X = 100 x 2

• donc X = (100 x 2) / 20

• donc : X = 200 / 20

• alors X = 10

H. Les débits

Le débit est le rapport d'un volume sur le temps. Le débit d'une perfusion s'exprime en gouttes par

minutes.

Pour le calculer, il faut se souvenir que pour :

• les solutés standards : 1ml = 20 gouttes

• le sang : 1 ml = 15 gouttes

• la Pédiatrie, sur perfuseur pédiatrique: 1 ml = 60 gouttes

Un débit de perfusion est donc égal au :

• volume en ml multiplié par 20 divisé par temps de passage en minutes pour les solutés.

• volume en ml multiplié par 15 divisé par temps de passage en minutes pour le sang.

• volume en ml multiplié par 60 divisé par temps de passage en minutes pour les perfusions en

pédiatrie sur perfuseur pédiatrique.

Parfois, des électrolytes ou des médicaments sont ajoutés, sur prescription médicale, dans les flacons

de perfusion. Pour calculer le débit, on ne tient pas compte des volumes ajoutés (sauf cas particulier

comme en réanimation par exemple), la base du calcul sera le volume de la perfusion uniquement.

Les seules exceptions sont les perfusions d'antimitotiques ou celles destinées aux nourrissons.

I. Quelques correspondances classiques

• 1 cm cube = 1 cc =1 ml

• une cuillère à café = 5ml

• une cuillère à dessert = 10 ml

• une cuillère à soupe = 15 ml

• un verre ordinaire = 150 ml

Grégoire COUTANT

Infirmier Anesthésiste

Rédaction Infirmiers.com

Page 20: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Bibliographie :

Site internet : www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-transcersaux-calculs-de-doses

Astuces mémotechniques / Unités de débit

• Lorsque le débit de la perfusion est régulé par le « soignant » :

S O I G N A N T régule le débit

gttes / minute

• Lorsque le débit est régulé par un dispositif médical autrement dit par la « mécanique »

Pousse-Seringue Electrique (PSE)

M E C A N I Q U E Régulateur volumétrique de perfusion

Nutripompe

ml / heure

Recommandations

Pour la mise en œuvre d’une prescription médicale, il faut :

1. Comprendre la situation

2. Sélectionner et trier les informations

3. Reconnaitre le principe de proportionnalité

4. Choisir une méthode de résolution

5. Effectuer les opérations

6. Enoncer précisément le résultat

7. Valider le résultat

Le débit = volume = V

Temps = T

Page 21: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

ANNEXE 5

Page 22: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

Formation en Soins Infirmiers

Route de Saint-Hilaire 11890 CARCASSONNE CEDEX 9

Tél. : 04.68.24.27.90 - Fax: 04.68.24.27.99 Promotion : 2015 –2018 S3 2-11

e.mail : [email protected] Formateurs : MLA

Calculs de doses

Les 10 commandements pour REUSSIR

1. Ne pas se précipiter, lire attentivement l'énoncé (ou la

prescription) 2. Bien identifier les éléments utiles et mettre à l'écart les

éléments perturbateurs

3. Identifier le type de résultat attendu (dose, débit,

planification...)

4. Rechercher les correspondances (conversions..) et organiser les

données avec méthode

5. Reporter sans erreur les chiffres de l'énoncé

6. Après l'avoir sélectionnée, choisir une méthode de résolution de

problème

7. Simplifier les calculs, faire preuve de rigueur dans les calculs (si

besoin réviser ses tables de multiplication)

8. Reporter le résultat trouvé de façon cohérente (on ne règle pas

un débit de perfusion à 14,33 gouttes par minute)

9. Vérifier que le résultat trouvé soit cohérent (au préalable il est

toujours bon de calculer mentalement un ordre de grandeur)

10. En cas de doute, recommencer le raisonnement, vérifier les

calculs ou reprendre les apports théoriques

Site Internet : calculs professionnels.wifeo .com/exercices-dbit-de-perfusion-.php

Page 23: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

ANNEXE 6

Evaluation Session 1 et 3

Année 2014 – 2015

Page 24: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

1 – Généralités sur les antibiotiques :

Le choix d’un antibiotique s’effectue en fonction de l’âge du patient

L’antibiogramme permet d’apprécier la sensibilité d’une bactérie vis-à-vis d’un

antibiotique

Les antibiotiques sont principalement éliminés par le foie ou le rein

Une antibiothérapie prophylaxique est une prescription médicale à visée curative

Un antibiotique bactéricide détruit les virus

Toutes les propositions précédentes sont fausses

(1 pt)

2 - Les effets indésirables des antibiotiques :

Les macrolides peuvent provoquer des torsades de pointes

Les macrolides peuvent être à l’origine des troubles neurologiques

Les céphalosporines sont néphrotoxiques

Les tétracyclines ne sont pas photosensibles

Les pénicillines peuvent induire des thrombopénies

Toutes les propositions précédentes sont fausses

(1 pt)

3 – Les anti-hypertenseurs :

Les béta-bloquants sont bradycardisants

Les béta-bloquants peuvent être prescrits chez un patient asthmatique

Les béta-bloquants peuvent masquer les hyperglycémies

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent provoquer une hyperkaliémie

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être prescrits chez la femme enceinte

Toutes les propositions précédentes sont fausses

(1 pt)

4 – En pédiatrie, la posologie doit être calculée selon :

l’âge osseux

le poids

la taille

le périmètre crânien

la maturité du système nerveux central

Toutes les propositions précédentes sont fausses

(1 pt)

5 – Généralités sur la médication spécifique chez l’enfant :

L’élimination rénale est plus faible chez l’enfant

Les médicaments lipophiles sont privilégiés pour l’enfant de 6 à 8 ans

La voie rectale est la voie la plus fiable

Chez le nouveau-né, certains médicaments intraveineux peuvent être à l’origine de

précipitations dans les vaisseaux sanguins

Le rythme d’administration des médicaments chez l’enfant dépend de la maturation

hépatique

Toutes les propositions précédentes sont fausses

(1 pt)

Page 25: UE 2.11 S3 Pharmacologie et thérapeutiques

6 – Les anti-diabétiques oraux : Les biguanides peuvent être associés à une insulinothérapie Les biguanides est le traitement de première intention chez le patient diabétique souffrant d’une insuffisance rénale associée.

Les biguanides sont contre-indiqués chez le patient diabétique alcoolo-dépendant Le sulfamides peuvent être responsables d’un amaigrissement Les inhibiteurs des alpha-glucosidases sont contre-indiqués chez le patient ayant eu comme antécédent un syndrome occlusif

Toutes les propositions précédentes sont fausses (1 pt) 7 – Les hyperglycémiants :

Le Glucagon® est une hormone hyperglycémiante qui évite le resucrage per os en cas d’hypoglycémie

Un hyperglycémiant à type de Glucagon® est le traitement de l’hypoglycémie grave chez le patient insulino-traité

Le Glucagon® est le traitement de l’hypoglycémie du patient alcoolisé Januvia® fait partie de la famille des hyperglycémiants Le Glucagon® est le traitement de première intention de l’insulinome Toutes les propositions précédentes sont fausses

(1 pt) 8 – Généralités sur les anticoagulants :

Ils sont le traitement de la phase aiguë des troubles trombo-emboliques Ils peuvent être prescrits à visée prophylaxique Ils sont contre-indiqués chez l’insuffisant pulmonaire Un bilan électrolytique sanguin est systématiquement contrôlé avant toute prescription d’anticoagulant

Ils sont indiqués à visée préventive en post-opératoire en neurochirurgie Toutes les propositions précédentes sont fausses

(1 pt) 9 – Les héparines :

10 – : Les héparines : En cas de traitement curatif héparine non-fractionné, le temps de céphaline activé (TCA) doit être :

(1 pt)

L’héparine® sodique a une durée d’action allant de quelques minutes à 3 heures L’héparine® sodique peut être injectée en bolus intra-veineux La durée d’un traitement curatif par Héparine à Bas Poids Moléculaire ne peut excéder plus de dix jours

La calciparine® peut provoquer des troubles du rythme L’Héparine à Bas Poids Moléculaire peut être prescrite à visée préventive chez le patient atteint de cancer

Toutes les propositions précédentes sont fausses

3 à 4 fois le témoin 0.5 à 1.5 fois le témoin 1.5 à 2.5 fois le témoin 5 à 6 fois le témoin égal au témoin toutes les propositions précédentes sont fausses

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11 – Les éléments de surveillance des diurétiques sont :

(1pt) 12 – Les indications des diurétiques sont :

(1 pt)

13 – Les facteurs de risques de l’iatrogénie chez la personne âgée sont :

(1 pt)

14 – Les psychotropes : le neurotransmetteur principalement impliqué avec les anti-psychotiques est :

(1 pt) 15 – Les statines : Les soins infirmiers vont porter sur :

(1 pt)

l’électroencéphalogramme la pression artérielle et la fréquence cardiaque le poids la taille l’ionogramme sanguin Toutes les propositions précédentes sont fausses

l’insuffisance cardiaque l’asthme l’hypertension artérielle l’hyperthyroïdie l’ascite sur hépatopathie cirrhotique Toutes les propositions précédentes sont fausses

l’automédication le vieillissement physiologique des organes l’isolement les troubles musculo-squelettiques l’hyperprotidémie Toutes les propositions précédentes sont fausses

la dopamine la sérotonine le glutamate la noradrénaline l’insuline Toutes les propositions précédentes sont fausses

la surveillance de l’apparition d’ictère la surveillance de l’apparition d’acouphènes le conseil d’une activité physique régulière le conseil d’un régime désodé le contrôle du taux sanguin de LDL-Cholestérol dont la norme est inférieure à 2,20 g/l Toutes les propositions précédentes sont fausses

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16 – Calculs de dose : (5 pts) Vous êtes infirmier(e) en Pédiatrie. Vous recevez Amélie, 4 ans, pour gingivostomatite herpétique. Elle pèse 17 Kg et mesure 1m06 ce qui correspond à un IMC à 15. A son arrivée, vous devez mettre en œuvre la prescription médicale suivante : Zovirax® IV (antiviral) 150 mg x 3 / 24 H en 1 h 30 à passer au pousse-seringue électrique. Vous disposez de flacon de produit actif dosé à 250 mg qui sont à reconstituer avec 10 ml de solution. La seringue est à compléter à 40 ml avec du NaCl isotonique. Expliquez la préparation de la seringue et calculez le débit.

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