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ANAL YSES
The journal of infectious diseases
Vol. 123, n ~ 1, January 1971.
Prevention of Bacterial Overgrowth, by K. SPRUNT, G.A. LEIDY and W. REDMAN.
Prdvention du d6veloppement bactdrien.
Des travaux ant6c6dents de notre laboratoire avaient sugger~ le r61e inhibiteur d'un streptocoque du groupe a dans la pr6vention du d6veloppement des bacilles gram n6gatifs dans le pharynx aussi bien in vivo qu'in vitro.
A partir de ces donn6es nos hypoth6ses de tra- vail ont 6volu6, & savoir que la persistance d'un streptocoque a dans le pharynx, au cours d'un trai- tement par des doses massives de p6nicilline cor- respondait avec I'absence de d6veloppement du ba- cille, et que cette persistance 6tait li6e au developpe- ment d'une population de streptocoque ~ p6nicillino r6sistant, soit avant, soit au cours du traitement avec de fortes doses d'antibiotique.
Les cultures de 29 adultes ayant re(;u de fortes doses de p6nicilline par voie parent6rale et 1 g de streptomycine pendant 5 & 7 jours, apr~s chirurgie cardiaque, ont 6t6 examin6es pour 6tayer cette hypo- th6se.
13 des 29 malades ont montr6 une pullulation bacillaire. Chez tous saul un, la pullulation 6tait en rapport avec rabsence de streptocoque a dans les
cultures des pr61~vements pharyng6s au cours du traitement prophylactique Dar de fortes doses de p6nicilline.
Chez I'un des malades un streptocoque a sera s61ectionn6 au cours de 1'6preuve. 15 des 16 malades n'ayant pas montr6 de pullulation bacillaire conser- v6rent un nombre important de streptocoques tout au long du traitement prophylactique & forte dose. La persistance des streptocoques, sauf quelques excep- tions, fut rapport6e & la r6sistance & 0,5 ~ 1 unit6 ou plus de p6nicilline par millilitre.
5 malades ont d61ib6r6ment re(;u de la p6nicilline par vole orale pendant les 3 & 5 semaines pr6c6dant I'intervention, dans I'espoir de s61ectionner une po- pulation de streptocoque ~ p6nicillino r6sistant dans I'oropharynx.
Aucun des 5 malades ne pr6sentait une pullulation de bacilles gram n6gatifs. Le d6veloppement du ba- cille fut mis en 6vidence chez 4 t6moins.
Ceci 6taye I'hypoth~se de d6part et sugg~re que le malade peut ~tre prot6g6 contre le d6veloppement des bacilles gram n6gatifs.
M~declne e t M a l ~ l l e s I n f e e t i e u s e s . T o m e 1 - No 2 - M a r s 1971 1 0 9
Prevention of antibiotic resistance in vitro in staphylococcus aureus, escherichia coli et pseudomonas aeruginosa by coumadin by S.J. DE COURCY jr, M.M. BARR, W.S. BLAKEMORE and S. MUDD. Pr(~vention de la resistance aux antibiotiques in vitro du staphylocoque dor~, du colibacille et du pyocyanique, par la coumadine.
Le pouvoir de la coumadine d'agir comme un D N A intermediaire dans la prevention de la r~sis- tance a la streptomycine, du staphylocoque dor~ et du colibacille et a la polymixine B du pyocyanique a et6 etudi~.
Les resultats montrent que, alors que la multi- plication des germes ensemenc~s survient dans tous les cas o~ I'antibiotique ou la coumadine sont donn~s isol~ment, la survenue d'une r~sistance aux antibioti- ques fut pr~venue par I'association de doses appro- pri~es d'antibiotiques et de coumadine.
Cependant, la mise en contact pr~alable des ger- mes avec des doses infra-inhibitrices d'antibiotique annula I'efficacite de I'association antibiotique-cou- madine dans la prevention de la survenue d'une anti- bior~sistance. En raison de I'activite montr~e par la coumadine et de la ressemblance de sa configuration mol~culaire avec les autres substances qui peuvent ~tre intercal~es dans I'h~lice de D N A, et dont I'effet inhibiteur de la r~sistance a ~t~ ant~rieurement d~- montr~, it eat sugg~r~ que le m6canisme d'action pourrait ~.tre de nature identique.
Incidence, species and significance of mycoplasma species in the mouth Y. HINUMA, K. YURI and N. ISHIDA. Fr(~quence, es.p~ces et signification de mycoplasmes dans la bouche.
by K. KUMAGAI, T. IMABUCHI,
Des especes de mycoplasmes furent isol~es de pr~levements oraux de 269 sujets par culture ana~- robie. L'isolement fut fait & partir de mucus pharyng~, de crachat, de tartre dentaire et d'~chantillons pro- venant de sillons gingivaux sains et malades, de caries, des canaux et des apex des racines de dents malades. Des souches de mycoplasme ont ~t~ isol~es de tous les endroits, a I'exception des canaux den- taires. Le nombre total de pr~l~vements donnant une culture positive fut de 120 soit 270/0 . La fr~- quence de la positivit6 rut de 3 a 11 lois plus impor- tante (52,6 a 88 %) au niveau des gencives que des mucosit~s, crachats ou tartre dentaire (7,6 a 15,4 O/o ). 8 des 23 souches (34,8 %) isol~es depuis les cra- chats et mucosit~s t:urent identifi~es comme myco- plasma orale et 15 (65,2%) comme mycoplasma salivarium.
Toutes les souches provenant des gencives ou des dents furent identifi~es comme mycoplasma sali- varium.
On ne note pas de difference de fr~quence ou d'espece dans lea mycoplasmes provenant des sil- Ions gingivaux sains ou malades.
Ces r~sultats sugg~rent que mycoplasma saliva- rium est un h6te habituel des gencives comme cer-
taines bacteries ana~robies, quoique cette conclu- sion ne puisse ~tre fonde~e que sur une ~tude de la population pr~dominante des mycoplasmes oraux.
Un essai preliminaire rut tent~ en ~tudiant la r~activit~ s~rologique de 39 malades atteints de p~riodontose et de 41 adultes sains vis-a-vis de 5 souches de mycoplasmes atteignant I'homme.
Dans les deux s~ries le s~rum inhiba la crois- sance de 3 esp6ces orales, mycoplasma pneumoniae, mycoplasma orale 1 et mycoplasma salivarium, a un degr~ significatif ; mais ces s~rums n'avaient presque pas d'activite vis-a-vis de deux esp~ces bucog~nitales, mycoplasma hominis et mycoplasma fermentans.
II y eut 5 lois plus de positivit~ vis-a-vis du myco- plasma salivarium chez les malades (64,1%) que chez les temoins, bien que la posivit~ du mycoplasma orale 1 ou du mycoplasma pneumoniae rut a peu pros la m~me dana les deux s~ries.
Bien que la signification de cette r~activit~ impor- tante des s~rums des malades atteints de p~riodon- tose, vis-a-vis du mycoplasma salivarium, ne soit pas ~claircie, cette constatation encourage lea ~tudes futures sur la correlation entre I'existence de souches de mycoplasmes oraux et la p~riodontose.
Resistance against cryptococcus confered by intra cellular bacteria and protozoa by L.O. GENTRY and J.S. REMINGTON. Acquisition d'une r6sista.nce envers cryptococcus conf(~r~e par une bact~rie et un protozoaire intra-cellulaire.
Des souris infect~es de mani~re chronique par un protozoaire infra-cellulaire besnoitia jellisoni ou toxoplasma gond~i, inocul~es avec une dose I~tale de cryptococcus neoformans montr~rent une dimi- nution de la mortalit(~ ou une prolongation du temps de survie par comparaison avec le groupe t~moin.
Cette r~sistance dura 22 mois chez une souris infectee chronique par un toxoplasme. Une souris infect~e par une listeria monocytog~nes r~sista a une inoculation par le cryptococcus ; cependant cette r~-
sistance fut de courte dur~e a moins qu'une r~inocu- lation par des bact~ries vivantes ne survienne dana lea 15 jours suivant I'infection initiale par la listeria.
Des listeria tu~es ne purent produire de r~sis- tance contre le cryptococcus et ne prolong~rent pas la survie de souris ayant re(;u des listeria vivantes 15 jours auparavant.
Des animaux r~sistants envers I~ a bes- noitia, toxoplaama et listeria ne furent pas prot~g(~s contre une inoculation avec le candida albicana.
M ~ l e e l u e e t M s l ~ l l e s lnfeeUeuses . Tome 1 - ~ o 2 - M a r s 1971 1 1 1
Une couche monocellulaire de macrophages pro- venant du p~ritoine de souris infect~es par besnoitia ou listeria r~sist~rent & ladestruction suivant la pha- gocytose du cryptococcus alors que les macrophages t~moins ne r~sist~rent pas.
Ces macrophages activ~s se n~cros~rent apr~s la phagocytose des candida albicans et furent rapide-
merit d~truits par la formation intracellulaire d'amas de candida.
Ces r~sultats sugg~rent que rinfection persistante avec des bact~ries ou des protozoaires intracellulaires confere une r~sistance contre rinfection par le cryp- tococcus et que ractivation des macrophages joue un rSle capital dans cette r~sistance.
Tetanolysin: in vh/o effects in animals by M.C. HARDEGREE, A.E. PALMER and N. DUFFIN. T(~tanolysine : ses effets in vivo chez ranimal.
La t~tanolysine, partiellement purifi~e par filtration sur gel, est responsable d'une mort rapide de la souris quand on rinjecte par voie veineuse.
La mort est pr~c~d~e d'oed~me pulmonaire et de modifications ~lectrocardiographiques. Apr~s I'injec- tion intra-veineuse de I'hemolysine au lapin et au singe on note une ~l~vation rapide de I'h~moglobine plasmatique vraisemblablement due & une h~molyse intravasculaire. L'immunisation par la toxine t~tanique
induit la formation d'une antih6molysine, mais ne pr~- vient pas I'h6molyse in vivo, suivant I'injection intra- veineuse rapide d'une grosse dose de t~tanolysine. Trois singes ont montr~ des alterations ~lectrocardio- graphiques suivant rinjection de t~tanolysine.
Ces constatations sugg~rent que certaines modi- fications cardiovasculaires et h~matologiques obser- v~es dans le t~tanos chez I'homme peuvent ~tre dues & la t~tanolysine.
Cholera reinfection in man by W.E. WOODWARD. Rechute de choldra chez I'homme.
14 observations document~es de rechutes par le vibrion chol~rique chez I'homme sont rapport~es.
Ces cas furent d~pist~s au cours d'une p~riode de surveillance des populations rurales du Pakistan Oriental, oe une large campagne de vaccination anti- chol~rique fur conduite.
La dur~e de rimmunit~ succ~dant & une infection chol~rique est courte, en particulier chez les malades
r~infect~s par une autre sorte de vibrion. Le risque de rechute avec le vibrio cholerae n'est vraisembla- blement que tr~s peu inf~rieur au risque d'atteinte initiale.
La fr~quence relativement ~lewe des rechutes in- dique qu'une vaccination effective est n~cessaire pour stimuler les d~fenses immunitaires de fa(;on plus importante que I'infection sauvage.
Meningococcal carriage in a population of "normal" families, by S. GREENFIELD, P.R. SHEEHE and H.A. FELDMAN. Porteurs sains de m6ningocoques dans une population normale.
Une surveillance bimensuelle de porteurs sains de m~ningocoques fur men~e pendant 32 mois chez 41 families de Syracuse comptant en tout 239 per- sonnes.
Le nombre de positivation au cours des 28 mois fut de 12,5 ~ soit 5,7 '% par an.
La dur~e moyenne de la positivit~ des pr~l~ve- ments fut de 9,6 mois.
La fr~quence des porteurs n'oscilla qu'entre 4,9 % et 10,6 ~ cette stabilit~ refl~tant I'~quilibre entre les positivations et les n~gativations.
En I'absence de porteurs dans I'entourage imm~- diat, les adultes du sexe masculin avaient plus de
chance de devenir porteurs que les adultes du sexe f~minin ou que les enfants.
Les transmissions au sein d'une m~me famille surviennent avec la fr~quence basse de 22 cas pour 1.000 cultures bimensuelles. Les m6ningocoques des groupes B ou Y, sensibles & la sulfadiazine, furent identifies le plus fr~quemment. II est sugg~r~ que la prolongation de la positivit~ peut refl~ter le d~ve- Ioppement de I'immunit~.
La conjonction d'une transmission lente et d'une positivit~ de Iongue dur~e peut expliquer le taux bas mais stable des porteurs entre les ~pid~mies.
1 1 2 M~decine e t M a l a d i e s Iufeet ieuses . Tome X - No 2 - MiLls 1971