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Imagerie de la dynamique sédimentaire et du biseau salé en zone littorale Etude géophysique sur le secteur de Sahles-d'Or-leS'Pins (Côte d'Armor) F. Le Jeune, F. Mathieu et J.M. Miehé février 1997 R 39362 BRGM LVNnimu AU tfivici m ia nui Imagerie de la dynamique sédimentaire et du biseau salé en zone littorale Etude géophysique sur le secteur de Sahles-d'Or-leS'Pins (Côte d'Armor) F. Le Jeune, F. Mathieu et J.M. Miehé février 1997 R 39362 BRGM LVNnimu AU tfivici m ia nui

sur - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-39362-FR.pdfPanneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Plns Synthèse Dans le cadre d'un projet de développement intitulé "Imagerie

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Imagerie de la dynamique sédimentaireet du biseau salé en zone littorale

Etude géophysique sur le secteurde Sahles-d'Or-leS'Pins

(Côte d'Armor)

F. Le Jeune, F. Mathieu et J.M. Miehé

février 1997R 39362

BRGMLVNnimu AU tfivici m ia nui

Imagerie de la dynamique sédimentaireet du biseau salé en zone littorale

Etude géophysique sur le secteurde Sahles-d'Or-leS'Pins

(Côte d'Armor)

F. Le Jeune, F. Mathieu et J.M. Miehé

février 1997R 39362

BRGMLVNnimu AU tfivici m ia nui

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Mots clés : Géophysique, Sondage électrique. Panneau de résistivité. Biseau salé.Littoral, Sables-d'Or-les-Pins, Côtes d'Armor, France.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Le Jeune F., Mathieu F., Miehé J.M. (1997) - Imagerie de la dynamique sédimentaire etdu biseau salé en zone littorale - Etude géophysique sur le secteur de Sables-d'Or-les-Pins, Côtes d"Armor. Rap. BRGM R 39362, 32 p., 10 fig., 4 pi., 1 ann.

© BRGM, 1997, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Mots clés : Géophysique, Sondage électrique. Panneau de résistivité. Biseau salé.Littoral, Sables-d'Or-les-Pins, Côtes d'Armor, France.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Le Jeune F., Mathieu F., Miehé J.M. (1997) - Imagerie de la dynamique sédimentaire etdu biseau salé en zone littorale - Etude géophysique sur le secteur de Sables-d'Or-les-Pins, Côtes d"Armor. Rap. BRGM R 39362, 32 p., 10 fig., 4 pi., 1 ann.

© BRGM, 1997, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Plns

Synthèse

Dans le cadre d'un projet de développement intitulé "Imagerie de la dynamiquesédimentaire et du biseau salé en zone littorale", une étude géophysique par méthodesélectriques a été réalisée sur la plage de Sables-d'Or-les-Pins (Côtes d'Armor).

L'objectif de cette étude est de définir un guide d'utilisation des méthodes électriquespoiu" appréhender la géométrie des corps sédimentaires et du biseau salé au niveau desestrans.

Deux méthodes géophysiques ont été mises en oeuvre :

- les sondages électriques ont permis de définir un certain nombre de paramètres utilespotir la réalisation des panneaux de résistivité. Ces sondages électriques ont égalementpermis de faire une première esquisse de la géométrie des corps sédimentaires enprésence ;

- les panneaux de résistivité ont montré qu'il était possible de mettre en évidence de trèsfaibles variations de résistivité liées à des changements de concentration en eau saléedans les formations sédimentaires. Ces variations sont dues au phénomène de la maréeet à des transferts d'eau douce.

Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Plns

Synthèse

Dans le cadre d'un projet de développement intitulé "Imagerie de la dynamiquesédimentaire et du biseau salé en zone littorale", une étude géophysique par méthodesélectriques a été réalisée sur la plage de Sables-d'Or-les-Pins (Côtes d'Armor).

L'objectif de cette étude est de définir un guide d'utilisation des méthodes électriquespoiu" appréhender la géométrie des corps sédimentaires et du biseau salé au niveau desestrans.

Deux méthodes géophysiques ont été mises en oeuvre :

- les sondages électriques ont permis de définir un certain nombre de paramètres utilespotir la réalisation des panneaux de résistivité. Ces sondages électriques ont égalementpermis de faire une première esquisse de la géométrie des corps sédimentaires enprésence ;

- les panneaux de résistivité ont montré qu'il était possible de mettre en évidence de trèsfaibles variations de résistivité liées à des changements de concentration en eau saléedans les formations sédimentaires. Ces variations sont dues au phénomène de la maréeet à des transferts d'eau douce.

Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Sommaire

Introduction 7

1. Méthodes et moyens 9

1.1. Sondage électrique 9

1.2. Panneau de résistivité 9

1.3. Mise en oeuvre 9

1.4. Travaux réalisés 11

2. Procédures d'acquisition des panneaux de résistivité 13

2.1. Fichiers séquences 13

2.2. Acquisitions 13

2.3. Représentations graphiques 15

3. Résultats 17

3.1. Sondages électriques 17

3.2. Panneaux de résistivité 22

3.2.1. "Schiumberger" et "Différence" 223.2.2. Variations dans le temps 223.2.3. Modélisation 2D 25

Conclusion 27

Ann. 1 - Code de bonne pratique - Panneau électrique 29

Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Sommaire

Introduction 7

1. Méthodes et moyens 9

1.1. Sondage électrique 9

1.2. Panneau de résistivité 9

1.3. Mise en oeuvre 9

1.4. Travaux réalisés 11

2. Procédures d'acquisition des panneaux de résistivité 13

2.1. Fichiers séquences 13

2.2. Acquisitions 13

2.3. Représentations graphiques 15

3. Résultats 17

3.1. Sondages électriques 17

3.2. Panneaux de résistivité 22

3.2.1. "Schiumberger" et "Différence" 223.2.2. Variations dans le temps 223.2.3. Modélisation 2D 25

Conclusion 27

Ann. 1 - Code de bonne pratique - Panneau électrique 29

Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Liste des figures

Fig. 1 - Localisation de l'étude. Echelle 1/25 000 6

Fig. 2 - Localisation des travaux géophysiques 10

Fig. 3 - Modes de représentations graphiques 14

Fig. 4 - Modélisation ID du sondage électrique SEl 16

Fig. 5 - Modélisation ID du sondage électrique SE2 18

Fig. 6 - Modélisation ID du sondage électrique SE3 19

Fig. 7 - Coupe géoélectrique d'après les interprétations des sondages électriques 21

Fig. 8 - Variations de la résistivité apparente dues à un apport d'eau douce 23

Fig. 9 - Modélisation 2D. Profil nord-sud. 1/2 Schiumberger gauche 24

Fig. 10 -Effet de la variation de résistivité vraie de la couverture sédimentaire 26

Liste des planches

PI. 1 - Profil nord-sud - Pseudo-coupes de résistivité apparente.

PI. 2 - Profil est-ouest - Pseudo-coupes de résistivité apparente.

PI. 3 - Profil nord-sud - Variation de la résistivité apparente en fonction du temps.

PI. 4 - Profil est-ouest -Variation de la résistivité apparente en fonction du temps.

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Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Liste des figures

Fig. 1 - Localisation de l'étude. Echelle 1/25 000 6

Fig. 2 - Localisation des travaux géophysiques 10

Fig. 3 - Modes de représentations graphiques 14

Fig. 4 - Modélisation ID du sondage électrique SEl 16

Fig. 5 - Modélisation ID du sondage électrique SE2 18

Fig. 6 - Modélisation ID du sondage électrique SE3 19

Fig. 7 - Coupe géoélectrique d'après les interprétations des sondages électriques 21

Fig. 8 - Variations de la résistivité apparente dues à un apport d'eau douce 23

Fig. 9 - Modélisation 2D. Profil nord-sud. 1/2 Schiumberger gauche 24

Fig. 10 -Effet de la variation de résistivité vraie de la couverture sédimentaire 26

Liste des planches

PI. 1 - Profil nord-sud - Pseudo-coupes de résistivité apparente.

PI. 2 - Profil est-ouest - Pseudo-coupes de résistivité apparente.

PI. 3 - Profil nord-sud - Variation de la résistivité apparente en fonction du temps.

PI. 4 - Profil est-ouest -Variation de la résistivité apparente en fonction du temps.

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Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

vin

is. 1 - Localisation de l'étude. Echelle 1/25 000.

6 Rapport B R G M R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Introduction

Dans le cadre d'un projet de développement intitulé "Imagerie de la dynamiquesédimentaire et du biseau salé en zone littorale", la Direction de la Recherche du BRGMa demandé au Département de Géophysique Appliquée de mettre au point uneméthodologie d'utilisation des méthodes électriques permettant de répondre à cetobjectif.

La zone retenue pour effectuer les premiers tests est située sur la plage de Sables-d'Or-les-Pins (Côtes d'Armor) (fig. 1).

L'objectif de ces tests est de définir un guide d'utilisation des méthodes électriques. Cesméthodes devront permettre d'appréhender la géométrie des corps sédimentaires et dubiseau salé au niveau des estrans.

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Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Introduction

Dans le cadre d'un projet de développement intitulé "Imagerie de la dynamiquesédimentaire et du biseau salé en zone littorale", la Direction de la Recherche du BRGMa demandé au Département de Géophysique Appliquée de mettre au point uneméthodologie d'utilisation des méthodes électriques permettant de répondre à cetobjectif.

La zone retenue pour effectuer les premiers tests est située sur la plage de Sables-d'Or-les-Pins (Côtes d'Armor) (fig. 1).

L'objectif de ces tests est de définir un guide d'utilisation des méthodes électriques. Cesméthodes devront permettre d'appréhender la géométrie des corps sédimentaires et dubiseau salé au niveau des estrans.

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Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

1 . l\/léthodes et moyens

1.1. SONDAGE ELECTRIQUE

Le sondage électrique permet une description des couches du sous-sol à partir de ladistribution des résistivités à la verticale d'un point donné.

Plusieurs sondages électriques ont été programmés sur la zone d'étude afind'appréhender la géométrie et la résistivité des différents terrains en présence. Lesdonnées provenant de ces sondages électriques ont permis de fixer les caractéristiquesdu dispositif "panneau de résistivité".

1.2. PANNEAU DE RESISTIVITE

Cette méthode a été développée par la Compagnie de Prospection GéophysiqueFrançaise (CPGF). Elle figure dans le "Code de bonne pratique de géophysiqueappliquée" (cf. annexe 1) sous l'appellation "panneau électrique" ou "panneau derésistivité".

Le principe de la méthode est le suivant :

- pour un dipôle MN de réception, on mesure le potentiel AV provoqué par une

injection I (électrode A) située sur le prolongement de MN (l'autre électrode d'injectionB restant fixe à l'infini) ;

- pour un même MN, on fait varier la position de A sur le profil soit vers la gauche(demi-Schlumberger gauche), soit vers la droite (demi-Schlumberger droit). Enrépétant autant de fois cette série de mesures qu'il y a de MN sur le profil, on obtientun "panneau de résistivité", c'est-à-dire une pseudo-coupe de résistivité apparente.

1.3. MISE EN OEUVRE

Les sondages électriques ont été effectués le 27.01.97 par F. Le Jeune (DGA) etP. Watremez (DR). La direction des lignes d'injection était parallèle à la côte.

Les acquisitions pour les panneaux de résistivité ont été réalisées les 4 et 5.02.97 parF. Mathieu (DGA), F. Le Jeune (DGA) et P. Watremez (DR).

Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

1 . l\/léthodes et moyens

1.1. SONDAGE ELECTRIQUE

Le sondage électrique permet une description des couches du sous-sol à partir de ladistribution des résistivités à la verticale d'un point donné.

Plusieurs sondages électriques ont été programmés sur la zone d'étude afind'appréhender la géométrie et la résistivité des différents terrains en présence. Lesdonnées provenant de ces sondages électriques ont permis de fixer les caractéristiquesdu dispositif "panneau de résistivité".

1.2. PANNEAU DE RESISTIVITE

Cette méthode a été développée par la Compagnie de Prospection GéophysiqueFrançaise (CPGF). Elle figure dans le "Code de bonne pratique de géophysiqueappliquée" (cf. annexe 1) sous l'appellation "panneau électrique" ou "panneau derésistivité".

Le principe de la méthode est le suivant :

- pour un dipôle MN de réception, on mesure le potentiel AV provoqué par une

injection I (électrode A) située sur le prolongement de MN (l'autre électrode d'injectionB restant fixe à l'infini) ;

- pour un même MN, on fait varier la position de A sur le profil soit vers la gauche(demi-Schlumberger gauche), soit vers la droite (demi-Schlumberger droit). Enrépétant autant de fois cette série de mesures qu'il y a de MN sur le profil, on obtientun "panneau de résistivité", c'est-à-dire une pseudo-coupe de résistivité apparente.

1.3. MISE EN OEUVRE

Les sondages électriques ont été effectués le 27.01.97 par F. Le Jeune (DGA) etP. Watremez (DR). La direction des lignes d'injection était parallèle à la côte.

Les acquisitions pour les panneaux de résistivité ont été réalisées les 4 et 5.02.97 parF. Mathieu (DGA), F. Le Jeune (DGA) et P. Watremez (DR).

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Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

mer à marée haute,coe«ic»ent«60

^^^-^"^protlV^Î:2iî^

Pied de \a dune

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20 m I

^32

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2D.

©SE2

Nm

®SE1

Rampe d'accès à la plage

Fig. 2 - Localisation des travaux géophysiques.

10 Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

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Rampe d'accès à la plage

Fig. 2 - Localisation des travaux géophysiques.

10 Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Le matériel utilisé est le suivant :

pour les sondages électriques :

- 1 Syscal R2- piles 90 V ;

- câble + électrodes inox.

pour les panneaux de résistivité :

- 1 Syscal R2 programmé pour les mesures en configuration multi-électrodes- 1 module RCM H- batterie 12 V- 2 boîtiers de 16 électrodes intelligentes- 1 convertisseur 1 000 W- 1 groupe électrogène 2,8 KVA- câble + électrodes inox- 1 micro-ordinateur Toshiba 4850CT- 1 imprimante couleur.

1.4. TRAVAUX REALISES (fig. 2)

3 sondages élecüriques : SEl AB = 400 mSE2 AB = 400 mSE3 AB = 300 m.

2 panneaux de résistivité :

- profil N-S :

. azimut : 0°

. longueur : 93 m

. nombre d'électrodes : 32

. spacing enü^e électrodes : 3 m

. nombre d'acquisitions : 6 (1 acquisition = 1/2 Schiumberger droit+ 1/2 Schiumberger gauche)

. nombre de mesures par acquisition : 450.

- profil E-W :

. azimut : N99°E

. longueur : 93 m

. nombre d'électrodes : 32

. spacing entre électrodes : 3 m

. nombre d'acquisitions : 4 (1 acquisition = 1/2 Schiumberger droit4- 1/2 Schiumberger gauche)

. nombre de mesures par acquisition : 450.

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Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Le matériel utilisé est le suivant :

pour les sondages électriques :

- 1 Syscal R2- piles 90 V ;

- câble + électrodes inox.

pour les panneaux de résistivité :

- 1 Syscal R2 programmé pour les mesures en configuration multi-électrodes- 1 module RCM H- batterie 12 V- 2 boîtiers de 16 électrodes intelligentes- 1 convertisseur 1 000 W- 1 groupe électrogène 2,8 KVA- câble + électrodes inox- 1 micro-ordinateur Toshiba 4850CT- 1 imprimante couleur.

1.4. TRAVAUX REALISES (fig. 2)

3 sondages élecüriques : SEl AB = 400 mSE2 AB = 400 mSE3 AB = 300 m.

2 panneaux de résistivité :

- profil N-S :

. azimut : 0°

. longueur : 93 m

. nombre d'électrodes : 32

. spacing enü^e électrodes : 3 m

. nombre d'acquisitions : 6 (1 acquisition = 1/2 Schiumberger droit+ 1/2 Schiumberger gauche)

. nombre de mesures par acquisition : 450.

- profil E-W :

. azimut : N99°E

. longueur : 93 m

. nombre d'électrodes : 32

. spacing entre électrodes : 3 m

. nombre d'acquisitions : 4 (1 acquisition = 1/2 Schiumberger droit4- 1/2 Schiumberger gauche)

. nombre de mesures par acquisition : 450.

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Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

2. Procédures d'acquisitiondes panneaux de résistivité

2.1. FICHIERS SEQUENCES

Une séquence est une série de quadripoles définissant l'ordre des mesures.

Deux fichiers séquences en configuration pôle-dipôle ont été constitués avec le logicielELECTRE et ont été injectés dans le Syscal R2.

Ces deux séquences sont les suivantes :

1/2 Schiumberger droit :

- électrode B à l'infini- 32 électrodes- spacing 3 m- 225 quadripoles- nombre de mesures par quadripole : 5 (stack = 2)- durée d'injection : Is.

1/2 Schiumberger gauche :

- électrode B à l'infini- 32 électrodes- spacing 3 m- 225 quadripoles- nombre de mesures par quadripole : 5 (stack = 2)- durée d'injection : Is.

2.2. ACQUISITIONS

Une acquisition correspond à 225 mesures en configuration 1/2 Schiumberger droit plus225 mesures en 1/2 Schiumberger gauche.

Rapport BRGM R 39362 1 3

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

2. Procédures d'acquisitiondes panneaux de résistivité

2.1. FICHIERS SEQUENCES

Une séquence est une série de quadripoles définissant l'ordre des mesures.

Deux fichiers séquences en configuration pôle-dipôle ont été constitués avec le logicielELECTRE et ont été injectés dans le Syscal R2.

Ces deux séquences sont les suivantes :

1/2 Schiumberger droit :

- électrode B à l'infini- 32 électrodes- spacing 3 m- 225 quadripoles- nombre de mesures par quadripole : 5 (stack = 2)- durée d'injection : Is.

1/2 Schiumberger gauche :

- électrode B à l'infini- 32 électrodes- spacing 3 m- 225 quadripoles- nombre de mesures par quadripole : 5 (stack = 2)- durée d'injection : Is.

2.2. ACQUISITIONS

Une acquisition correspond à 225 mesures en configuration 1/2 Schiumberger droit plus225 mesures en 1/2 Schiumberger gauche.

Rapport BRGM R 39362 1 3

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Fig. 3 - Modes de représentations graphiques.

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Le tableau 1 donne les caractéristiques de ces acquisitions.

Profil

N-S

E-W

Acquisition

Tl

T2T3T4

T5T6

T7

T8T9TIO

Date

04.02.97

II

II

II

II

tt

05.02.97

M

II

tl

Période

Ilhl3-12h27

13hl3-14h2314h29-15h3817h04-18hl2

18h50-20h0520h50-22h00

10h44-llh55

12h34-13h5414h44-15h3216h29-17h40

Marée

montante

montante

montantedescendante

descendantedescendante

basse

montante

montantehaute

Coefficientde marée

60

II

tl

tl

tl

M

76

il

II

II

marée basse :

lOhlO

marée haute :

16hlO

marée basse :

22hl0

marée basse :

llhOO

marée haute :

I7h00

2.3. REPRESENTATIONS GRAPHIQUES

La figure 3 montre les différents modes de représentations graphiques.

Les pseudo-coupes de résistivité, en configuration 1/2 Schiumberger droit et gauche,présentent des réponses complexes difficilement analysables, alors que les paramètres"Moyenne" également appelé "Schiumberger" et "Différence" sont plus facilementinterprétables qualitativement.

En revanche, pour l'interprétation quantitative, le logiciel RESIX IP2DI de modélisation2D utilise les configurations 1/2 Schiumberger.

Dans le cas précis de cette étude où l'objectif est d'analyser les variations de résistivitédues au phénomène de la marée, un autre style de représentation graphique faisantintervenir le facteur temps a été utilisé pour l'interprétation qualitative. Il s'agit de lavariation des résistivités "Schiumberger" entre une acquisition de référence effectuée au

temps T (marée basse) et les acquisitions réalisées au temps T + n.

Rapport BRGM R 39362 15

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Le tableau 1 donne les caractéristiques de ces acquisitions.

Profil

N-S

E-W

Acquisition

Tl

T2T3T4

T5T6

T7

T8T9TIO

Date

04.02.97

II

II

II

II

tt

05.02.97

M

II

tl

Période

Ilhl3-12h27

13hl3-14h2314h29-15h3817h04-18hl2

18h50-20h0520h50-22h00

10h44-llh55

12h34-13h5414h44-15h3216h29-17h40

Marée

montante

montante

montantedescendante

descendantedescendante

basse

montante

montantehaute

Coefficientde marée

60

II

tl

tl

tl

M

76

il

II

II

marée basse :

lOhlO

marée haute :

16hlO

marée basse :

22hl0

marée basse :

llhOO

marée haute :

I7h00

2.3. REPRESENTATIONS GRAPHIQUES

La figure 3 montre les différents modes de représentations graphiques.

Les pseudo-coupes de résistivité, en configuration 1/2 Schiumberger droit et gauche,présentent des réponses complexes difficilement analysables, alors que les paramètres"Moyenne" également appelé "Schiumberger" et "Différence" sont plus facilementinterprétables qualitativement.

En revanche, pour l'interprétation quantitative, le logiciel RESIX IP2DI de modélisation2D utilise les configurations 1/2 Schiumberger.

Dans le cas précis de cette étude où l'objectif est d'analyser les variations de résistivitédues au phénomène de la marée, un autre style de représentation graphique faisantintervenir le facteur temps a été utilisé pour l'interprétation qualitative. Il s'agit de lavariation des résistivités "Schiumberger" entre une acquisition de référence effectuée au

temps T (marée basse) et les acquisitions réalisées au temps T + n.

Rapport BRGM R 39362 15

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

SE110000

Reslstivlte Profondeur( O h m . m )

oo0

Réallé par le Département de Géophysique Appliquée du B R O M

LLl

ABy2(m)

Fig. 4 • Modélisation ID du sondage électrique SEI.

16 Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

3. Résultats

3.1. SONDAGES ELECTRIQUES (cf. fig. 4, 5 et 6)

L'interprétation quantitative des 3 sondages électriques a permis d'esquisser un modèle(cf. fig. 7) dont les caractéristiques sont les suivantes :

- un substratum très résistant (5 000 ohm.m) correspondant à des grès. La profondeur dutoit de ce substratum varie de 3,8 m au sud à 6 m au nord. Cette formation gréseuse est

donc monoclinale avec un pendage vers le nord ;

- une couverture sédimentaire composée de trois niveaux :

. un niveau inférieur très conducteur (1,2 à 2 ohm.m) dont l'épaisseur diminueprogressivement de la mer vers la côte,

. une couche intermédiaire plus résistante (2 à 35 ohm.m) d'une puissance très faible(environ 0,50 m) correspondant probablement à un lit de galets et à des sables plusgrossiers,

. un niveau supérieur très conducteur (1,1 à 2,5 ohm.m) de faible épaisseur (60 cm)qui s'interrompt entre le SE 1 et le SE 3.

Les résultats de ces sondages électriques montrent également que la résistivité vraie des

différents niveaux constituant la couverture sédimentaire augmente progressivement dela mer vers la dune.

Ces sondages électriques ont permis :

- de vérifier que la mise en oeuvre des méthodes électriques était possible dans ce genrede contexte très conducteur. La puissance d'injection nécessaire et le niveau des

signaux en réception sont compatibles avec l'appareillage utilisé pour la réalisation des

panneaux de résistivité ;

- de définir les paramètres géométriques des panneaux de résistivité ;

- d'esquisser un modèle géoélectrique qui servira de base à l'interprétation 2D.

Rapport BRGM R 39362 1 7

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

3. Résultats

3.1. SONDAGES ELECTRIQUES (cf. fig. 4, 5 et 6)

L'interprétation quantitative des 3 sondages électriques a permis d'esquisser un modèle(cf. fig. 7) dont les caractéristiques sont les suivantes :

- un substratum très résistant (5 000 ohm.m) correspondant à des grès. La profondeur dutoit de ce substratum varie de 3,8 m au sud à 6 m au nord. Cette formation gréseuse est

donc monoclinale avec un pendage vers le nord ;

- une couverture sédimentaire composée de trois niveaux :

. un niveau inférieur très conducteur (1,2 à 2 ohm.m) dont l'épaisseur diminueprogressivement de la mer vers la côte,

. une couche intermédiaire plus résistante (2 à 35 ohm.m) d'une puissance très faible(environ 0,50 m) correspondant probablement à un lit de galets et à des sables plusgrossiers,

. un niveau supérieur très conducteur (1,1 à 2,5 ohm.m) de faible épaisseur (60 cm)qui s'interrompt entre le SE 1 et le SE 3.

Les résultats de ces sondages électriques montrent également que la résistivité vraie des

différents niveaux constituant la couverture sédimentaire augmente progressivement dela mer vers la dune.

Ces sondages électriques ont permis :

- de vérifier que la mise en oeuvre des méthodes électriques était possible dans ce genrede contexte très conducteur. La puissance d'injection nécessaire et le niveau des

signaux en réception sont compatibles avec l'appareillage utilisé pour la réalisation des

panneaux de résistivité ;

- de définir les paramètres géométriques des panneaux de résistivité ;

- d'esquisser un modèle géoélectrique qui servira de base à l'interprétation 2D.

Rapport BRGM R 39362 1 7

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

SE 210000,

2 3 4 5 6

ABC (m)

Fig. 5 - Modélisation ID du sondage électrique SE2.

18 Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-Ies-Pins

10000

1000

Ë

ro 100.û.

a

HP

or

10

*5'4

3'

2

jí"7-65

4

3

2

*654'

3'

2

t.6S4'

3

2

\\~l

\

\\

——

S/

Réa

1 1

I

y-

mép«ri »D

i

épa

Résistivité pr( O h m . m )

00

35

'7£

2

5000

yy

s

mantdaOéop

1

ihysiqua

ofondeur(m)

0

0.6

3.8

AppBquel(du BF

1

-

«GM

--

-

5 6 7 8 910

2 S 4 5 6 7

AB/2 (m)4 5 6 7 8 ?000

Fig. 6 - Modélisation W du sondage électrique SE3.

Rapport BRGM R 39362 19

CO

to

01

ro

Profil N O R D - S U D

nilKIP n° des électrodes M P R

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

Légende

S E 1 n" du sondage électrique— interface géoélectrique35 résistivité ( O h m . m )

Extrapolât on du SE2

0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48 51 54 57 60 63 66 69 72 75 78 81 84 87 90 93Distance (m)

Fig. 7 - Coupe géoélectrique d'après les interprétations des sondages électriques.

I5

S'

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

3.2. PANNEAUX DE RESISTIVITE

3.2.1. "Schiumberger" et "Différence" (cf. pi. 1 et 2).

L'interprétation qualitative des pseudo-coupes de résistivité apparente est la suivante :

-les structures en présence sont bien monoclinales, sans hétérogénéité 3D et sontpentées vers le nord ;

- les niveaux de résistivité apparente sont très faibles puisqu'ils sont en moyennecompris entre 2 ohm.m en surface et 25 ohm.m en profondeur ;

- sur le profil nord-sud, le contact entre le biseau salé et la nappe d'eau douce se situeentre les électrodes 5 et 6. Ce contact est marqué par un fort gradient de résistivité(conducteur au nord et résistant au sud) ;

- les différentes acquisitions montrent que la répétitivité des mesures est excellente etque la précision sur les résistivités apparentes est meilleur que 0,1 ohm.m ;

- que ce soit sur le profil Nord-Sud ou sur le profil est-ouest, les variations de résistivitéapparente entre marée basse et marée haute ne sont pas discernables au niveau des

représentations graphiques "Schiumberger" et "Différence" car elles sont trop faiblespar rapport à l'amplitude totale.

3.2.2. Variations dans le temps (cf. pi. 3 et 4)

Ce mode de représentation graphique permet de mieux visualiser les variations derésistivité apparente en fonction du temps.

Sur le profil nord-sud, les observations sont les suivantes :

-4 heures après la marée basse (Tl), les variations de résistivité sont toujoursinférieures à 0,1 ohm.m (cf. T2-T1 et T3-T1). Ces deux pseudo-coupes montrent bienle niveau de bruit qui reste inférieur à 0,10 ohm.m ;

- à marée haute (T4-T1), la variation est maximale et atteint 0,4 ohm.m, c'est-à-dire 4fois la précision de mesure. Cette anomalie négative reflète une diminution de larésistivité vraie des terrains. Sa forme pentée vers le sud est due, comme le montrerontles modélisations 2D, à la configuration (pôle-dipôle) du dispositif de mesure ;

- après la marée haute (cf. T5-1 et T6-1), les variations diminuent progressivement et ilest probable qu'une septième acquisition aurait permis de retrouver l'état initial (Tl) ;

- la pointe sud de la pseudo-coupe est occupée par une forte anomalie positive(1,1 ohm.m) qui reflète donc une augmentation des résistivités. Le contact entre biseausalé et eau douce est confirmé dans sa position (entre les électrodes 5 et 6) par un fortgradient. L'amplitude de cette anomalie positive ne cesse d'augmenter de Tl à T6 etn'est pas influencée par le cycle de la marée. Elle correspond donc à un phénomènedont la période est plus longue que celle des marées (cf. fig. 8).

22 Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

3.2. PANNEAUX DE RESISTIVITE

3.2.1. "Schiumberger" et "Différence" (cf. pi. 1 et 2).

L'interprétation qualitative des pseudo-coupes de résistivité apparente est la suivante :

-les structures en présence sont bien monoclinales, sans hétérogénéité 3D et sontpentées vers le nord ;

- les niveaux de résistivité apparente sont très faibles puisqu'ils sont en moyennecompris entre 2 ohm.m en surface et 25 ohm.m en profondeur ;

- sur le profil nord-sud, le contact entre le biseau salé et la nappe d'eau douce se situeentre les électrodes 5 et 6. Ce contact est marqué par un fort gradient de résistivité(conducteur au nord et résistant au sud) ;

- les différentes acquisitions montrent que la répétitivité des mesures est excellente etque la précision sur les résistivités apparentes est meilleur que 0,1 ohm.m ;

- que ce soit sur le profil Nord-Sud ou sur le profil est-ouest, les variations de résistivitéapparente entre marée basse et marée haute ne sont pas discernables au niveau des

représentations graphiques "Schiumberger" et "Différence" car elles sont trop faiblespar rapport à l'amplitude totale.

3.2.2. Variations dans le temps (cf. pi. 3 et 4)

Ce mode de représentation graphique permet de mieux visualiser les variations derésistivité apparente en fonction du temps.

Sur le profil nord-sud, les observations sont les suivantes :

-4 heures après la marée basse (Tl), les variations de résistivité sont toujoursinférieures à 0,1 ohm.m (cf. T2-T1 et T3-T1). Ces deux pseudo-coupes montrent bienle niveau de bruit qui reste inférieur à 0,10 ohm.m ;

- à marée haute (T4-T1), la variation est maximale et atteint 0,4 ohm.m, c'est-à-dire 4fois la précision de mesure. Cette anomalie négative reflète une diminution de larésistivité vraie des terrains. Sa forme pentée vers le sud est due, comme le montrerontles modélisations 2D, à la configuration (pôle-dipôle) du dispositif de mesure ;

- après la marée haute (cf. T5-1 et T6-1), les variations diminuent progressivement et ilest probable qu'une septième acquisition aurait permis de retrouver l'état initial (Tl) ;

- la pointe sud de la pseudo-coupe est occupée par une forte anomalie positive(1,1 ohm.m) qui reflète donc une augmentation des résistivités. Le contact entre biseausalé et eau douce est confirmé dans sa position (entre les électrodes 5 et 6) par un fortgradient. L'amplitude de cette anomalie positive ne cesse d'augmenter de Tl à T6 etn'est pas influencée par le cycle de la marée. Elle correspond donc à un phénomènedont la période est plus longue que celle des marées (cf. fig. 8).

22 Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

E

ohm 0.01c0)

apparente Résistivi110^

100 -

90 -

80 -

TO

GO -

50 -

40-

30 -

20-

10-

n

k

Tl

1Marée basse

U 2h -.t*1

12

'11

T3

1 >- Début de la pluie

1 1

74 75

tMarée haute

1 dipôle 4 -5, n=3

1 dipôle 4-5, n=2'^ dipôle 4-5, n=1

^^ fa m no1 1 ^- ICJII^S

76

tMarée basse

Fig. 8 - Variations de la résistivité apparente dues à un apport d'eau douce.

Rapport BRGM R 39362 23

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

E

ohm 0.01c0)

apparente Résistivi110^

100 -

90 -

80 -

TO

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50 -

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30 -

20-

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n

k

Tl

1Marée basse

U 2h -.t*1

12

'11

T3

1 >- Début de la pluie

1 1

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tMarée haute

1 dipôle 4 -5, n=3

1 dipôle 4-5, n=2'^ dipôle 4-5, n=1

^^ fa m no1 1 ^- ICJII^S

76

tMarée basse

Fig. 8 - Variations de la résistivité apparente dues à un apport d'eau douce.

Rapport BRGM R 39362 23

ro

numero d'électrode11 11 U H [Î !( 1 * S » & S ! 4 a X I 7 t 4 S » > 1

pseudo-coupe expérimentale

10 1

7 5 -

Q)

Dort BR

GM

i

jj

Di

M

C0• H

•+^

Ö

nj

LLI

2

- 2

-

5 - :

3 -

5 ^

35 Ohm

pseudo-coupe modele

Ohm m

Modèle 2D

"i—i—I—r -\—i—i—i—'—r

0 10 20 30 40 50 60 70F/£. 9 - Modélisation 2D. Profil Nord-Sud -1/2 Schlumberger gauche.

-i—|—i——i—r |

80 90distance (m)

to-

I

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Ce phénomène pourrait correspondre à une augmentation de la concentration en eau

douce provoquée par des pluies pouvant dater de plusieurs jours ou à la variation des

coefficients de marée (plus basse fréquence que la marée). En revanche, la position ducontact eau douce-eau salée ne semble pas avoir évoluée entre les temps Tl et T6.

Sur le profil est-ouest, les observations sont dans l'ensemble identiques sauf sur lespoints suivants :

- l'amplitude de l'anomalie négative (diminution de la résistivité) est plus importante(1 ohm.m) pour une raison qui reste inexpliquée ;

-le contact eau douce-eau salée n'est pas mis en évidence car le profil est situélégèrement au nord de ce contact.

3.2.3. Modélisation 2D

Le résultat de la modélisation 2D du 1/2 Schiumberger gauche, acquis au temps T4,donne un modèle relativement identique à celui issu des sondages électriques (fig. 9). Lacorrespondance entre la pseudo-coupe expérimentale et la pseudo-coupe modèle n'estpas parfaite car il est impossible, avec le logiciel RESIX IP2DI, de tenir compte des

variations progressives de la résistivité vraie (augmentation progressive de la mer vers ladune) des différents niveaux sédimentaires.

Pour expliquer de façon quantitative les variations de résistivité apparente entre lamarée basse et la marée haute, le modèle précédent (fig. 9) a été calculé en attribuant au

niveau sédimentaire le plus épais une résistivité de 3 ohm.m au lieu de 1,5 ohm.m.

Les résultats sont les suivants (fig. 10) :

- la pseudo-coupe des variations de résistivité montre une anomalie négative de forteamplitude (15 ohm.m). Rappelons que sur la pseudo-coupe expérimentale (T4-T1),l'anomalie n'est que de 0,4 ohm.m. Si l'on considère, pour fixer un ordre de grandeur,qu'il existe une relation linéaire entre l'amplitude des anomalies négatives et lesvariations de résistivité vraie, la résistivité de la couverture sédimentaire serait passée

de 1,5 ohm.m à marée haute à 1,54 ohm.m à marée basse, soit une variation de

0,04 ohm.m ;

- l'amplitude de l'anomalie positive, située sur la pointe sud de la pseudo-coupe, est trèsfaible, environ 7 ohm.m, c'est-à-dire deux fois moins que l'amplitude de l'anomalienégative. Sur les pseudo-coupes expérimentales, c'est le contraire, l'amplitude dupositif est deux fois supérieure à celle du négatif. Ceci confirme bien la présence d'unautre phénomène que celui de la marée journalière.

Rapport BRGM R 39362 25

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Ce phénomène pourrait correspondre à une augmentation de la concentration en eau

douce provoquée par des pluies pouvant dater de plusieurs jours ou à la variation des

coefficients de marée (plus basse fréquence que la marée). En revanche, la position ducontact eau douce-eau salée ne semble pas avoir évoluée entre les temps Tl et T6.

Sur le profil est-ouest, les observations sont dans l'ensemble identiques sauf sur lespoints suivants :

- l'amplitude de l'anomalie négative (diminution de la résistivité) est plus importante(1 ohm.m) pour une raison qui reste inexpliquée ;

-le contact eau douce-eau salée n'est pas mis en évidence car le profil est situélégèrement au nord de ce contact.

3.2.3. Modélisation 2D

Le résultat de la modélisation 2D du 1/2 Schiumberger gauche, acquis au temps T4,donne un modèle relativement identique à celui issu des sondages électriques (fig. 9). Lacorrespondance entre la pseudo-coupe expérimentale et la pseudo-coupe modèle n'estpas parfaite car il est impossible, avec le logiciel RESIX IP2DI, de tenir compte des

variations progressives de la résistivité vraie (augmentation progressive de la mer vers ladune) des différents niveaux sédimentaires.

Pour expliquer de façon quantitative les variations de résistivité apparente entre lamarée basse et la marée haute, le modèle précédent (fig. 9) a été calculé en attribuant au

niveau sédimentaire le plus épais une résistivité de 3 ohm.m au lieu de 1,5 ohm.m.

Les résultats sont les suivants (fig. 10) :

- la pseudo-coupe des variations de résistivité montre une anomalie négative de forteamplitude (15 ohm.m). Rappelons que sur la pseudo-coupe expérimentale (T4-T1),l'anomalie n'est que de 0,4 ohm.m. Si l'on considère, pour fixer un ordre de grandeur,qu'il existe une relation linéaire entre l'amplitude des anomalies négatives et lesvariations de résistivité vraie, la résistivité de la couverture sédimentaire serait passée

de 1,5 ohm.m à marée haute à 1,54 ohm.m à marée basse, soit une variation de

0,04 ohm.m ;

- l'amplitude de l'anomalie positive, située sur la pointe sud de la pseudo-coupe, est trèsfaible, environ 7 ohm.m, c'est-à-dire deux fois moins que l'amplitude de l'anomalienégative. Sur les pseudo-coupes expérimentales, c'est le contraire, l'amplitude dupositif est deux fois supérieure à celle du négatif. Ceci confirme bien la présence d'unautre phénomène que celui de la marée journalière.

Rapport BRGM R 39362 25

SudDune1 ? 3 4

Panneaux de résisiivité à Sables-d'Or-fes-PinsM A _..*. .* .j NordNuméro délectrode

Mer9 1.0 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32S4.5 65.5 24.1 13.4 6.9 5.3 4.4 3.7 3.1 3.2 2.8 3.0 2.6 3 3 2.8 3.8 3.2 3.5 3 8 3.1 3.5 3.0 3.3 2 4 2.3 2.2 2.3 2.2 2.1

n=1— ' í r tw1 ,^ * • 1(T <*«fl-*_*rt** r*^& • M *rHTri;ïr* 3.9-* ys *s T * Î I > ÎT , * 3.1 * zr* Ts * w * ÎI *?.« •'•jan=2"I ̂ i^eVi^-^^^^^íiilA**n=3- Xr7^5.1^l9^l3:^^-^^•%-CÄ^^3 __ il * 9-»^« * 38 "4.0 *3.r

simulation marée haute

= 1.5 O h m . mn=

échelle des couleurs(ohmm)

(OÖ wC3 cnÖ

-JÖ

CO0 ro

en~>i roen en

roen

w1001

o> enö

enenö

0en0

CO0

ö

Numéro d'électrode

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 3253.2 60.3 345 21.0 12.5 98 8.5 7 2 5.9 5.6 4 9 S.O 4 3 5.0 4.4 5.5 4.8 4.8 54 4 6 4.0 47 3.6 4.2 3 6 38 3.9 3.6 3.6

7.Ï * * « - í-T:í-*-6*Í**^

.St2¿.2r2V6V V

simulation marée basse

Rbs= 3 Ohm.m

échelle des couleurs(ohm-m)

>_, O O O O OÖ Ö Ö Ö Ö Ö Ö Ö

Numéro d'électrode

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 321.3 5,2 -10.4 -7.6 -5.5 -4.6 -4.1 -3.5 -2.7 -2.4 -2.0 -2.0 -1.7 -1.7 -1.6 -17 -1.6 -1.4 -1.6 -1.5 -1.2 -17 -1.5 -1.7 -1.6 -1.5 -1.6 -1.3 -1.4

. 3 ' -29 ' ^ x * - 3 o *-2 ? * .31 *-2 r • -2 9 • - : 7 • -2.

Différence entre1.5 et 3 O h m . m

Fig. 10 - Effet de la variation de résistivité vraie de la couverture sédimentaire.

26 Rapport BRGM R 39362

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Conclusion

Les résultats de cette étude géophysique ont permis de tirer les enseignements suivants :

- la réalisation de sondages électriques dans une première phase est indispensable pourplusieurs raisons :

. détermination des paramètres géoméuiques du dispositif "panneau de résistivité" ;

. évaluation des contraintes de mise en oeuvre des panneaux (puissance d'injection,amplitudes du signal de réception) ;

. esquisse d'un modèle géoélectrique.

- dans un contexte très conducteur, où les résistivités vraies sont inférieures à 2 ohm.m,le système d'acquisition (Iris/Instmment) des panneaux de résisrivité est capable demettre en évidence des variations de résistivité apparente de l'ordre de 0,1 ohm.m.

'^ans le cas précis de cette étude, l'infiuence de la mer à marée haute s'est matérialiséepar une baisse de la résistivité apparente de 0,4 ohm.m sur le profil nord-sud et1 ohm.m sur le profil est-ouest ;

- le panneau de résistivité effectué sur le profil nord-sud a parfaitement mis en évidencele contact eau douce-eau salée et a montré la présence d'un apport d'eau douce(augmentation de la résistivité apparente) ;

- le logiciel d'inversion 2D mis en place à DGA permet de quantifier ces variations derésistivité apparente.

Rapport BRGM R 39362 27

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

Conclusion

Les résultats de cette étude géophysique ont permis de tirer les enseignements suivants :

- la réalisation de sondages électriques dans une première phase est indispensable pourplusieurs raisons :

. détermination des paramètres géoméuiques du dispositif "panneau de résistivité" ;

. évaluation des contraintes de mise en oeuvre des panneaux (puissance d'injection,amplitudes du signal de réception) ;

. esquisse d'un modèle géoélectrique.

- dans un contexte très conducteur, où les résistivités vraies sont inférieures à 2 ohm.m,le système d'acquisition (Iris/Instmment) des panneaux de résisrivité est capable demettre en évidence des variations de résistivité apparente de l'ordre de 0,1 ohm.m.

'^ans le cas précis de cette étude, l'infiuence de la mer à marée haute s'est matérialiséepar une baisse de la résistivité apparente de 0,4 ohm.m sur le profil nord-sud et1 ohm.m sur le profil est-ouest ;

- le panneau de résistivité effectué sur le profil nord-sud a parfaitement mis en évidencele contact eau douce-eau salée et a montré la présence d'un apport d'eau douce(augmentation de la résistivité apparente) ;

- le logiciel d'inversion 2D mis en place à DGA permet de quantifier ces variations derésistivité apparente.

Rapport BRGM R 39362 27

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

ANNEXE 1

Rapport BRGM R 39362 29

Panneaux de résistivité à Sables-d'Or-les-Pins

ANNEXE 1

Rapport BRGM R 39362 29

FICHEGÉOPHYSIQUE

92.1 ELE 31

15 janvier 1992

PANNEAU ELECTRIQUE

MÉTHODE : Electrique en courant continu ou basse fréquence.

DOMAINE D'APPUCATIO.V:Hydrogéologie : mise en évidence de zones faillées fracturées ou fissurées en sitecalcaire et cristallin. Recherche de sillons glaciaires.Génie Civil : recherche de karsts, failles, vides.Mines : zones minéralisées étroites.

CONDITIONS D'APPUCATION :

Reconnaissance du sous-sol lorsqu'il existe des discontinuités verticales ouobliques de résistivité.

INTERDIT D'APPLICATION :

Zones urbaines, industrielles, canalisations, lignes haute tension.

PROFONDEUR DTNVESTIGATION : 0 - 100 m CODE: 0-1

BRGMCGGCPGFLCPC

RÉSULTAT FOURNI :

Description et localisation des discontinuités du sous-sol, à partir de ladistribution des résistivités apparentes à la verticale d'unp ligne d'électrodesMN donnée, éventuellement à l'aide d'un modèle.

PRINCIPE:Mesure à la verticale d'une série d'électrodes MN de la résistivité apparente pourdifférentes positions d'une électrode d'injection. Nécessité pour chaque dipôleMN de mesures doubles pour des positions symétriques de A, l'électrode B étantplacée à l'infîni.

INFORMATIONS BIBUOGRAPHIQUES :

KUNETZ G. (1966) - Principles of direct current resistivity prospecting.Geopublication Associates.

RECOMMANDATIONS POUR L'EXPRESSION DU BESOIN PAR LE CUENT :

Préférer un cahier des charges exprimé en terme de besoin à un programmetechnique préétabli.Donner toutes les informations préalables disponibles : contexte géologique,taille et profondeur de la cible, résultat d'autres moyens de reconnaissance.Informations utiles pour établir le programme technique : présence decanalisations, de lignes à haute tension, ...

AtrrRES APPELLATIONS :

Panneau de résistivité.

VARIANTES:Dipôle-dipôle à double injection, traîné combiné.

UNITÉ DE PRIX :

Panneau défini par sa longueur, le nombre d'électrodes MN de réception et lenombre de points d'injection.

Première éditionaidée par l'Etat français. Cette fiche fait partie d'un code de bonne pratique diffusé par l'UFG

Maison de la Géologie - 77-79. rue Claude Bernard -Tél. : (1) 47 07 91 95

FICHEGÉOPHYSIQUE

92.1 ELE 31

15 janvier 1992

PANNEAU ELECTRIQUE

MÉTHODE : Electrique en courant continu ou basse fréquence.

DOMAINE D'APPUCATIO.V:Hydrogéologie : mise en évidence de zones faillées fracturées ou fissurées en sitecalcaire et cristallin. Recherche de sillons glaciaires.Génie Civil : recherche de karsts, failles, vides.Mines : zones minéralisées étroites.

CONDITIONS D'APPUCATION :

Reconnaissance du sous-sol lorsqu'il existe des discontinuités verticales ouobliques de résistivité.

INTERDIT D'APPLICATION :

Zones urbaines, industrielles, canalisations, lignes haute tension.

PROFONDEUR DTNVESTIGATION : 0 - 100 m CODE: 0-1

BRGMCGGCPGFLCPC

RÉSULTAT FOURNI :

Description et localisation des discontinuités du sous-sol, à partir de ladistribution des résistivités apparentes à la verticale d'unp ligne d'électrodesMN donnée, éventuellement à l'aide d'un modèle.

PRINCIPE:Mesure à la verticale d'une série d'électrodes MN de la résistivité apparente pourdifférentes positions d'une électrode d'injection. Nécessité pour chaque dipôleMN de mesures doubles pour des positions symétriques de A, l'électrode B étantplacée à l'infîni.

INFORMATIONS BIBUOGRAPHIQUES :

KUNETZ G. (1966) - Principles of direct current resistivity prospecting.Geopublication Associates.

RECOMMANDATIONS POUR L'EXPRESSION DU BESOIN PAR LE CUENT :

Préférer un cahier des charges exprimé en terme de besoin à un programmetechnique préétabli.Donner toutes les informations préalables disponibles : contexte géologique,taille et profondeur de la cible, résultat d'autres moyens de reconnaissance.Informations utiles pour établir le programme technique : présence decanalisations, de lignes à haute tension, ...

AtrrRES APPELLATIONS :

Panneau de résistivité.

VARIANTES:Dipôle-dipôle à double injection, traîné combiné.

UNITÉ DE PRIX :

Panneau défini par sa longueur, le nombre d'électrodes MN de réception et lenombre de points d'injection.

Première éditionaidée par l'Etat français. Cette fiche fait partie d'un code de bonne pratique diffusé par l'UFG

Maison de la Géologie - 77-79. rue Claude Bernard -Tél. : (1) 47 07 91 95

92.1 ELE 31

Conception de laprestation(analyse -étude)

Mesure et/ou essai ycompris restitution dedonnées (acquisition dedonnées)

Traitement de données

Interprétationgéophysique

Interprétation en termede problème posé par leclient

SPÉCinCATIONS MINIMALES

Évaluer le contraste de résistivité.Modélisation préalable éventuelle.Fixer le nombre et l'écartement des électrodesMN.Etablir le mode opératoire.

Nombre de points d'injection pour 1 couple MNs 12 (6 à droite, 6 à gauche).Ligne B de préférence perpendiculaire et placéeà au moins 2 fois la longueur du panneau.Ecartement MN X 0,5 nombre de pointsd'injection > 3 fois la profondeurd'investigation.MesuredeAV >0,5mVetV/Ià3%près.

Sans objet.

Analyse critique et comparative des 2 modes dereprésentation.Confronter avec le contexte géologique.

S'assurer d'avoir répondu au problème posé.Commenter les résultats et faire desrecommandations pratiques (implantation deforage, s'il y a lieu).

PERSONNELSPÉCIALISÉ

1 superviseurgéophysicien

1 opérateur qualifié.

Sans objet.

1 géophysicien.

1 superviseurgéophysicien.

ÉQUIPEMENT DE BASE

Moyens de calcul etlogiciel (si résistivitésconnues).

1 Résistivimètreou

1 ensemble d'appareilsvoltmètre-ampèremètre,avec systèmes'affranchissant do la PS.1 jeu d'électrodes.Câble.

Sans objet.

Moyens de calcul.Logiciel spécifique.

Néant.

DOCUMENT RÉSULTANT

Programme technique

Schéma implantationfeuille de mesurecontenant géométrie, I etAV.Eînregistrementnumérique éventuel.Représentation à droite età gauche.

Sans objet.

ReprésentationSchiumberger (moyennegauche-droite).Représentation de ladifférence gauche-droite.Modèle théorique(éventuellement)

Représentation sous formedo panneau interprété.Rapport technique.

92.1 ELE 31

Conception de laprestation(analyse -étude)

Mesure et/ou essai ycompris restitution dedonnées (acquisition dedonnées)

Traitement de données

Interprétationgéophysique

Interprétation en termede problème posé par leclient

SPÉCinCATIONS MINIMALES

Évaluer le contraste de résistivité.Modélisation préalable éventuelle.Fixer le nombre et l'écartement des électrodesMN.Etablir le mode opératoire.

Nombre de points d'injection pour 1 couple MNs 12 (6 à droite, 6 à gauche).Ligne B de préférence perpendiculaire et placéeà au moins 2 fois la longueur du panneau.Ecartement MN X 0,5 nombre de pointsd'injection > 3 fois la profondeurd'investigation.MesuredeAV >0,5mVetV/Ià3%près.

Sans objet.

Analyse critique et comparative des 2 modes dereprésentation.Confronter avec le contexte géologique.

S'assurer d'avoir répondu au problème posé.Commenter les résultats et faire desrecommandations pratiques (implantation deforage, s'il y a lieu).

PERSONNELSPÉCIALISÉ

1 superviseurgéophysicien

1 opérateur qualifié.

Sans objet.

1 géophysicien.

1 superviseurgéophysicien.

ÉQUIPEMENT DE BASE

Moyens de calcul etlogiciel (si résistivitésconnues).

1 Résistivimètreou

1 ensemble d'appareilsvoltmètre-ampèremètre,avec systèmes'affranchissant do la PS.1 jeu d'électrodes.Câble.

Sans objet.

Moyens de calcul.Logiciel spécifique.

Néant.

DOCUMENT RÉSULTANT

Programme technique

Schéma implantationfeuille de mesurecontenant géométrie, I etAV.Eînregistrementnumérique éventuel.Représentation à droite età gauche.

Sans objet.

ReprésentationSchiumberger (moyennegauche-droite).Représentation de ladifférence gauche-droite.Modèle théorique(éventuellement)

Représentation sous formedo panneau interprété.Rapport technique.