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TRANSFORMATION Revue annuelle 2005

Revue annuelle 2005

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Depuis des années, l’industrie canadienne des produits forestiers traverse l’actualité : un secteur industriel qui survit à une véritable tourmente provoquée par l’imposition des droits sur le bois d’oeuvre, une baisse de la consommation de papier journal, une concurrence étrangère féroce, une forte hausse des coûts de l’énergie et de la matière ligneuse et une devise qui a augmenté de 35 % en tout juste trois ans.

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TRANSFORMATIONRevue annuelle 2005

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Faits saillants environnementaux de l’industrie

Superficie des forêts certifiées par une tierce partieCSA, FSC, SFI au 31 décembre 2005 119 millions d’hectares

Pourcentage de la superficie du couvert forestier original du Canada 91 % (1)

Réduction de la consommation d’eau depuis 1989 34 % (2)

Réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des combustibles fossiles, de 1990 à 2004 30 %

Réduction des émissions de particules depuis 1992 62 %

Proportion des matières recyclées (chutes de sciage + vieux papiers) dans le nouveau papier et carton (3) 80 %

Papier récupéré utilisé dans la fabrication du papier (3) 5 millions de tonnes

Taux de récupération du papier recyclé (3) 46 %

Faits saillants économiques de l’industrie (4)

Collectivités fortement tributaires de la foresterie (5) 324

Chiffre d’affaires net 81 milliards de dollars

Ventes à l’exportation (6) 45 milliards de dollars

Ventes à l’exportation aux États-Unis 35 milliards de dollars

Apport à la balance commerciale du Canada 35 milliards de dollars (2e contributeur)

Dépenses annuelles de R&D 506 millions de dollars

Emplois (directs) (7) 361 100Emplois (indirects) (7) 555 100Moyenne de la rémunération dans l’industrie des produits forestiers (8) 45 400 $

Part du PIB canadien 3 %

Transport (9)

Le 1er utilisateur du transport ferroviaire (2004) 45 millions de tonnesLe 2e utilisateur du transport par camion (2004) 18 milliards de tonnes/kmLe 1er utilisateur du transport maritime outre-mer en dollars commerciaux 7,3 milliards de dollars

V I S I O N D E L’ A P F CÊtre un chef de file de l’amélioration de la compétitivité globale et de la gestion durable

dans l’industrie canadienne des produits forestiers

(1)Tables de données de l’Institut des ressources mondiales — 2000 – 2001(2)Étude environnementale de l’APFC(3)Statistique Canada, APFC, CPPP(4)Faits saillants économiques, Statistique Canada, 2004 – 2005(5)Données du recensement, Service canadien des forêts(6)Le plus grand exportateur en Inde et en Chine, le 3e exportateur mondial, aux É.-U. et en Europe(7)Enquête sur la population active(8)Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures(9)Transports Canada

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Depuis des années, l’industrie canadienne des produits forestiers traverse l’actualité :un secteur industriel qui survit à une véritable tourmente provoquée par l’impositiondes droits sur le bois d’œuvre, une baisse de la consommation de papier journal, uneconcurrence étrangère féroce, une forte hausse des coûts de l’énergie et de lamatière ligneuse et une devise qui a augmenté de 35 % en tout juste trois ans. Maissouvent les manchettes ne disent pas tout : le Canada est le plus grand et le plus prospèreexportateur mondial de produits forestiers, l’industrie des produits forestiers représente3 % du PIB canadien, constitue l’un des plus grands employeurs industriels duCanada et soutient directement plus de 320 collectivités rurales. Par ailleurs, cetteindustrie, dont de grands secteurs se portent bien, fait face à un défi sous-jacent considérable. Dans la conjoncture financière actuelle, maintes sociétés éprouvent desdifficultés à réunir d’énormes capitaux nécessaires pour moderniser leurs installationset concurrencer les usines ultramodernes d’autres pays.

Nous sommes toutefois capables de relever ce défi; l’industrie a une vision. Nous allonsexploiter notre aptitude à innover, à adopter les nouvelles technologies et à lancer de nouveaux produits, tout en nous efforçant d’obtenir l’autonomie énergétique par les énergies renouvelables. Des politiques gouvernementales fiscales et monétairesappuyées par une réglementation en faveur de la concurrence stimuleraient les dépensesen immobilisations effectuées par nos sociétés. Par cette démarche, nous pourronsréduire nos coûts et adapter davantage la gamme de nos produits selon les orientationsde la demande, tisser des liens à valeur ajoutée avec notre clientèle, développer de nouveaux marchés étrangers et faire en sorte que les produits du bois et du papier « Fabriqués au Canada » soient synonymes de qualité exceptionnelle et de gérance environnementale excellente. Dans ce document, nous nous engageons davantage enversle développement durable par le lancement de l’Initiative de l’APFC sur le développementdurable, afin de vous permettre de suivre de près les progrès que notre industrie réalisesur divers indicateurs environnementaux, économiques et sociaux.

Pour les dix prochaines années, notre vision est d’intensifier les exportations de bois, de pâte et de papier, d’obtenir des résultats positifs et d’accroître les dépenses en immobilisations et l’embauche, notamment celle d’un grand nombre d’Autochtones,pour remplacer les « baby-boomers » qui composent une grande partie de notre main-d’œuvre. La culture de la durabilité qui s’installe maintenant au sein de la gestion de nos forêts gagnera tous les aspects de nos activités commerciales. Au lieud’articles sur la fermeture d’usines, nous lirons des reportages sur un secteur industrielen bonne santé et stable qui élargira son rôle de plus grand exportateur mondial deproduits forestiers et de pilier d’une économie rurale florissante. Toutefois, en réalité,l’industrie continuera d’être mise au défi à court terme, tout en se concentrant sur leschangements transformateurs dans le but d’améliorer les éléments fondamentauxsous-jacents. En bout de ligne, nous accomplirons notre vision et, grâce à notre espritd’innovation, nous bénéficierons de produits de classe mondiale et d’un bilan en matièrede développement durable envié.

A D O P T E R U N P R O G R A M M E D E T R A N S F O R M A T I O N

Avrim LazarPrésident et chef de la directionAssociation des produits forestiers du Canada

James (Jim) A. ShepherdPrésident et chef de la directionCanfor Corporationet président du conseil de l’Association des produits forestiers du Canada

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FAÇONNER L’AVENIR

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L’industrie des produits forestiers mérite une croissancedurable, et les perspectives internationales sont brillantes; en effet, la demande annuelle devrait augmenter de 3 % unebonne partie des années à venir. Le Canada, le plus grandexportateur mondial de produits forestiers, jouit d’avantagesextraordinaires : 10 % de la superficie forestière mondiale, 20 % de l’eau douce et un savoir-faire considérable dans toutesles facettes de la foresterie et en fabrication de produitsforestiers.

Ces dernières années, l’industrie des produits forestiers a traverséune « véritable tourmente » provoquée par des conditions défavorables qui a exercé énormément de pression sur plusieurs.Bien que le caractère de ces difficultés varie selon les usines,les sous-secteurs de l’industrie et les régions, l’industrieévolue dans un contexte national pénible comme jamais. Lesfacteurs responsables de cette situation sont notamment le différend du bois d’œuvre avec les États-Unis, la hausse sansprécédent du dollar canadien, les augmentations rapides descoûts de la matière ligneuse et de l’énergie dans certainesrégions ainsi que l’infestation du dendroctone du pin en Albertaet en Colombie-Britannique. Ces problèmes ont entraîné desfermetures d’usines et ont durement frappé plusieurs sectionsde l’industrie canadienne des produits forestiers ainsi que lestravailleurs et les collectivités qui dépendent de celle-ci.

Malgré ces difficultés, l’industrie canadienne des produitsforestiers conserve plusieurs points forts sur le marché international. En adoptant la bonne vision et un nouvel esprit departenariat avec les gouvernements et les autres intervenants,

l’industrie est en mesure de s’imposer en tant qu’élémentdynamique et durable de l’économie canadienne fondée sur les ressources naturelles pour les générations à venir.

L’industrie peut asseoir la reprise générale de son aveniréconomique sur ses nombreux résultats positifs. Le secteurdes panneaux de bois structuraux (contreplaqué et panneaux àcopeaux orientés [OSB]) a connu une croissance et des margestrès élevées grâce à l’essor de la construction résidentielle enAmérique du Nord. Des installations de production du boisd’œuvre parmi les plus rentables du monde se trouvent dans la région intérieure de la Colombie-Britannique. Notre pâte de résineux classique contenant des longues fibres se classetoujours parmi les meilleures de la planète et permet auxusines de produire de plus en plus de catégories de papiers de communication et d’impression de faible et de très faiblegrammage. Le recours grandissant au marketing direct et enligne fait grimper la demande d’emballage, de dépliants publicitaires, d’encarts et de catalogues. Les producteurscanadiens de bois et de papier ont constamment enregistré des

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U N E V I S I O N D U R E N O U V E A U

VÉRITABLE TOURMENTE

Source : Banque du Canada, Statistique Canada, Commerce international Canada.

Le dollar a augmenté de plus de 35 % depuis janvier 2003

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Cumulativement, des droits sur le bois d’œuvre de plus de 5 milliards $ ont été versés

Les coûts de l’énergie dans l’industrie ont grimpé de 35 %

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L’INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS FAIT FACE À UNE VÉRITABLE TOURMENTE PROVOQUÉE PAR DES DIFFICULTÉS

ÉCONOMIQUES SANS PRÉCÉDENT.

Depuis janvier 2003, le dollar canadien s’est apprécié de 35 % ou

de 23 cents vis-à-vis de la devise américaine, dont une hausse de

presque 6 cents depuis le 31 mai 2005. PricewaterhouseCoopers

estime qu’une augmentation d’un cent du taux de change se traduit

par une perte des recettes de plus de 500 millions de dollars pour

l’industrie canadienne des produits forestiers.

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taux de productivité du travail identiques ou même supérieursà ceux de leurs concurrents américains et à ceux des autresproducteurs canadiens. Nous gérons les forêts canadiennes de manière durable, et nous allons continuer.

Certains éléments principaux de notre vision sont déjà en coursde réalisation. Par ailleurs, l’industrie réagit avec dynamismeaux difficultés : elle a amélioré sa productivité, a misé sur l’innovation et a élargi ses marchés d’exportation. En annonçantrécemment des programmes d’encouragement pour larecherche et les technologies transformatives et une focalisa-tion sur la diversification des marchés, les gouvernements jouentun rôle dans le renouvellement d’une industrie qui représente 3 % du PIB. L’industrie et les gouvernements doivent investirafin de permettre aux producteurs canadiens d’accroître leurséconomies d’échelle et d’obtenir de nouvelles sources derevenu qui les mettront à l’abri des fluctuations des marchésinternationaux de bois, de pâte et de papier.

VISION DE L’INDUSTRIE : Être un chef de file mondial de l’industrie des produits forestiers, grâce au développement très actif des marchés et des produits, à la mise au point denouvelles technologies, à l’excellence des ressources humaineset à une solide performance en matière de durabilité.

Le programme de transformation de l’industrie nécessite desolides assises fondées sur les éléments suivants :

DÉVELOPPER DE NOUVEAUX PRODUITS, SERVICES ETMARCHÉS : Comme un plus grand nombre de producteurs à faible coût arrivent sur le marché mondial, les entreprisescanadiennes doivent encore plus se démarquer en offrant desproduits et des services à valeur ajoutée. À cette fin, il faudrapeut-être personnaliser les produits en leur faisant subird’autres traitements, développer les marchés pour les produitstraditionnels ou améliorer la prestation de services, commedes dates de livraison particulières et le suivi des produits.

ÉTABLIR UNE STRUCTURE INDUSTRIELLE AXÉE SUR LESMARCHÉS : Les entreprises canadiennes et l’industrie dansson ensemble doivent être en mesure d’adapter leurs structuresafin de combler les besoins changeants du marché mondial.L’industrie sera toujours composée d’un groupe dynamiqued’entreprises, notamment des intervenants de petite taille axéssur la stratégie et des entreprises plus importantes ayant lacapacité de rivaliser énergiquement sur les marchés mondiaux.

TIRER PARTI DU POTENTIEL DES NOUVELLES TECHNOLOGIES : Les sociétés de produits forestiers se livreront de plus en plusconcurrence en fonction de l’innovation des produits, desprocessus et des services. En collaboration avec le gouvernement,l’industrie appuiera un système de recherche stratégique enfaveur de la R&D et de la mise au point de technologies.

PRODUCTIVITÉ DU TRAVAIL DANS L’INDUSTRIE DES PRODUITS FORESTIERS

Valeur réelle ajoutée par heure de travail, en $ CA de 1992

Source: Centre d'étude des niveaux de vie, 2003.

Secteur des produits forestiers

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Ensemble de l’économie canadienne

LA PRODUCTIVITÉ ABSOLUE DE L’INDUSTRIE DES PRODUITS FORESTIERSCONTINUE DE DÉPASSER L’ENSEMBLE DE L’ÉCONOMIE.

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des dizaines de milliers d’emplois pour les jeunes Canadiens etdes possibilités économiques pour les collectivités autochtones.

BÂTIR DES PARTENARIATS PROGRESSIFS : En faisant toujourspreuve de leadership auprès des intervenants, notamment desgroupes de conservation et de la société civile, des groupesautochtones et des collectivités locales, l’industrie servira demodèle de démarche progressive à l’égard des relations avecles intervenants.

POURQUOI UNE TRANSFORMATION?L’industrie des produits forestiers compte sur beaucoup deforces extraordinaires, mais le contexte concurrentiel évolue à vive allure. Même si le Canada est toujours un grand exportateur aux États-Unis, sa part de marché recule. L’Europedevient une force dominante et les producteurs déterminés àfaible coût de la Chine, de l’Amérique latine et de la Russieentrent en scène et saisissent de très grandes parts du marchéinternational.

Avec l’augmentation régulière de la demande mondiale de produits forestiers, il existe des chances à saisir. L’incitation àinvestir dans des changements transformateurs améliorera les facteurs économiques fondamentaux de l’industrie, ce quifavorisera des immobilisations et des investissements dans le

développement de nouveaux produits et de nouveaux marchés.Le personnel des sociétés et les collectivités bénéficieront dela stabilité économique, et cette transformation consolidera la compétitivité globale de l’industrie canadienne, son rôle dechef de file en matière de développement durable ainsi que saviabilité à long terme.

Mais cela fonctionnera-t-il aussi bien que ça? La Finlande en est la preuve. Ce pays a adopté une stratégie de renouvellementde son industrie forestière qui englobe les regroupements d’entreprises, des investissements dans la formation professionnelle et dans l’innovation, un renouvellement de capitaux et des partenariats efficaces entre les secteurs publicet privé. L’industrie finlandaise est aujourd’hui plus forte, que ce soit en termes de performances relatives ou absolues, dans toute une série de mesures sociales, économiques etenvironnementales.

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RENOUVELER NOTRE COMPÉTITIVITÉ DANS LES MARCHÉSPRINCIPAUX : La force de l’industrie canadienne des produitsforestiers s’appuie sur une masse critique de capacité de production dans les marchés, comme le papier journal, la pâte,le bois d’œuvre et certains panneaux de bois, sur lesquels le Canada possède une grande part de la production nord-américaine ou mondiale. Malgré l’évolution continuelle denotre gamme de produits, notre réussite future dépend de ladécouverte de solutions visant à améliorer notre productivité etnotre compétitivité dans des gammes de produits traditionnelslà où la demande arrivée à maturité et l’émergence de lacapacité étrangère à faible coût sur le marché posent des défisde taille.

ASSURER LE LEADERSHIP EN GESTION FORESTIÈRE ET ENDÉVELOPPEMENT DURABLE : Le Canada s’imposera en tantque chef de file mondial reconnu en matière de développementdurable. Nous ferons en sorte que les produits forestiers « Fabriqués au Canada » soient synonymes de produits degrande qualité et soient certifiés issus de forêts aménagées de manière durable. L’industrie continuera d’améliorer sa performance environnementale et d’accroître son autonomieénergétique.

ATTEINDRE L’EXCELLENCE DANS LES RESSOURCESHUMAINES : Nous transmettrons nos connaissances et notre savoir-faire à la nouvelle génération de travailleurs quiremplacera notre personnel partant à la retraite, en créant

« Il apparaît de plus en plus évident au cours des dernières années que

l’industrie nord-américaine se dirige vers une nouvelle phase de son

cycle de vie et devra connaître des changements plus fondamentaux. »

Mark Wilde

Analyste à la Deutsche Bank

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NOUVELLES PERSPECTIVES

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N O T R E R É O R G A N I S A T I O N

dynamisme les barrières commerciales des pays étrangers ettenant compte de l’impact des politiques monétaires et de laconcurrence ainsi que des coûts de l’énergie, de la matièreligneuse et de transport. Alors que l’industrie doit jouer un rôlede chef de file pour déterminer et mettre en œuvre sa nouvelleorientation, les gouvernements peuvent faire beaucoup pourmaximiser sa réussite.

La première étape, soit reconnaître la nécessité d’être nospartenaires dans cette initiative, serait la plus importante. Puis il faudrait réexaminer les obstacles que constituent lespolitiques concernant le transport, l’énergie, la matièreligneuse, la concurrence, la fiscalité, les devises et les tauxd’intérêt pour la capacité de rivaliser de l’industrie canadienne,

MODERNISATIONLes visiteurs d’une usine papetière canadienne sont toujoursimpressionnés par sa taille. Et pourtant ces usines ne sont pas grandes par rapport à leurs concurrentes d’autres pays. La tendance mondiale est à l’heure de la baisse des coûts unitaires par d’énormes économies d’échelle. De très grandesmachines à papier, des scieries tournant avec des équipesfaisant les trois-huit et d’immenses usines de pâte à productionunique sont monnaie courante; elles offrent la meilleure utilisation de la matière ligneuse, une productivité du travail et une efficacité énergétique. Les producteurs qui ciblent lescréneaux auront toujours leur place mais, à long terme, si les coûts de la matière ligneuse, de l’énergie et d’autres facteurs de production sont suffisamment concurrentiels pourjustifier des investissements, le Canada comptera plus dechaînes de production en grande série. Une autre option consistera à augmenter la base des recettes d’une usine enactivité en lui ajoutant des revenus secondaires. Par exemple,cela pourrait être une usine de sciage, de panneaux OSB ou de pâte et papier qui vendrait son électricité excédentaireprovenant de la cogénération de la biomasse ou qui transformerait sa biomasse en biocombustibles ou en matières premières.

ASSOCIÉS DANS LE PROGRÈSPour relancer le secteur d’activité, les responsables de l’industrieet de l’élaboration des politiques devront collaborer pour mettre en œuvre des mesures visant à créer une situationéquitable pour tous les producteurs canadiens. Une tellestratégie nationale instaurerait une structure méthodique etbénéfique pour la concurrence suscitant les investissementsprivés, encourageant la recherche et l’innovation, ciblant avec

et enfin prendre des mesures correctives. La politique fédéralede concurrence et les politiques provinciales de tenureforestière bloquent les rajustements, déterminés en fonctiondu marché, qui pourraient donner à des producteurs deséconomies d’échelle bien plus importantes. Les producteurscanadiens doivent pouvoir profiter des mêmes économiesd’échelle que celles accordées à leurs concurrents étrangerset à leurs clients principaux nord-américains. Une plus grandeéchelle entraîne de plus grandes retombées : un coût du capitalmoins élevé, une augmentation de la capacité d’investissement enR&D et un usage plus tôt que prévu des nouvelles technologies,une plus grande aptitude à cibler les dépenses en immobilisationset les mandats de production. La concurrence est toujoursféroce, et finalement, il incombe aux entreprises canadiennesde demeurer concurrentielles; toutefois une bonne politique gouvernementale peut faire toute la différence entre une concurrence difficile ou une autre tout simplement impossible.

L’industrie est optimiste, car le gouvernement canadien et lesprovinces principales prennent des mesures sensées jeter lesassises d’une collaboration plus dynamique visant à encouragerles investissements en R&D, la production d’énergie verte ainsique le développement de technologies transformatives et des pratiques novatrices de gestion forestière. En plaçant labioénergie à égalité avec les autres énergies renouvelables àfaible incidence sur l’environnement, on incitera de nouveauxinvestissements de l’ordre de centaines de millions de dollarsdans la cogénération de la biomasse, lesquels engendrerontune industrie des produits forestiers plus compétitive, de nouvelles capacités de production d’énergie verte, une réductiondes émissions de gaz à effet de serre et une amélioration de laqualité de l’air dans tout le pays.

DÉPENSES DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT EN 2005En millions de $ CA

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DÉPENSES DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT AU-DESSUS DE LA MOYENNE.

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PRODUIT FORESTIER?

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P A S S E U L E M E N T D U B O I S D ' ΠU V R E E T D U P A P I E R

IL S’AGIT BIEN DE PRODUITS FORESTIERS!La prochaine fois que vous verrez un rondin, ne pensez plus àdu bois de charpente ou à du papier, mais plutôt à une boîte de lait en plastique, un pot de margarine, des crayons, de lacrème à raser, un contenant de boisson gazeuse ou même unjerrican d’essence. Pensez aussi aux casques de cycliste, à desvêtements (comme les chemises d’hôpital) ou à de l’électricitépour alimenter votre ordinateur. Pensez aussi aux montures de lunettes, à du dentifrice, aux combustibles et additifs pourcarburant sans danger pour l’environnement. Plus remarquableencore, ces produits seront fabriqués à partir des restes durondin qui a été scié pour obtenir des matériaux de construction,ou encore à partir des effluents et des boues des usinespapetières. Certains de ces produits sont déjà commercialisés,ce sont les précurseurs d’une nouvelle génération de produits,de matières premières et de combustibles issus de la biomasse,mis au point dans le monde entier.

L’extraction de fibres, de sucres, de combustibles et d’autrescomposés variés attirera des investissements importants dans le secteur de l’énergie et des bioraffineries. Au cours desprochaines années, la recherche d’alternatives aux produitsd’origine fossile et celle de nouvelles sources de revenu de l’industrie se rejoindront.

PROMESSE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES Le combustible de la biomasse est souvent utilisé sous la formesolide, c’est-à-dire l’écorce brute, les rognures, et les copeaux.De nouvelles technologies, mises au point notamment par dessociétés canadiennes, s’avèrent plus efficaces pour obtenir dela chaleur et de l’électricité de cette biomass, une fois celle-ciconvertie en biogaz ou en biohuile utilisables comme combustibles industriels, ou plus raffinés pour fabriquer des produits, des matières premières ou des carburants. La biohuile, transformée en diesel synthétique, alimentera unmoteur diesel sans autre modification.

Cette année, une usine de contreplaqué de la Colombie-Britannique remplacera le gaz naturel par de la biomassegazéifiée générant ainsi la chaleur nécessaire au traitement du bois et au séchage du placage. Les usines de pâte kraftespèrent débloquer prochainement le potentiel de la gazéificationde la liqueur noire, résidu liquide du procédé, composé derésidus de biomasse et des produits chimiques du procédéqui, après le recyclage de ces produits serait brûlé commecombustible. La gazéification de la liqueur noire pourrait même générer davantage d’électricité et de chaleur et de gazsynthétique pour un raffinage ultérieur.

Le traitement et l’élimination des effluents et des boues desusines de pâte constituent un coût net mais pourraient devenirdes centres de profit. Les effluents de pâte conviennent parfaitement à la production de polymères biodégradables destinés à la fabrication de bioplastiques.

Par ailleurs, on pourra recourir à la technologie et à la biotech-nologie pour réduire les coûts de notre activité principale. Les usines de bois de sciage utilisent un logiciel à commandevocale afin de supprimer les goulots d’étranglement de la classification du bois d’œuvre et du cubage du bois rond pouraccélérer la production. Les usines papetières canadiennessont les premières à produire du nouveau papier de très faiblegrammage, ne contenant que la moitié de matière ligneuseutilisée pour le papier traditionnel. Une autre découverte cana-dienne maximise l’agent de charge pour papier afin de réduirel’utilisation de la matière ligneuse. À volume de bois égal, desenzymes de synthèse démontrent un potentiel remarquablepour accroître de 30 % le rendement du procédé de pâte ouencore pour réduire le volume des produits chimiques onéreuxnécessaires au blanchiment de la pâte. D’autres enzymes sesont avérées aptes à améliorer le processus de désencragepour les fibres recyclées.

Lorsque les dépenses en immobilisations s’intensifieront, les usines canadiennes seront bien placées pour figurer parmiles premières à profiter des nouvelles possibilités offertes parla technologie et la biotechnologie.

A S S O C I AT I O N D E S P R O D U I T S F O R E S T I E R S D U C A N A D A

DES FIBRES SERVANT À LA FABRICATION DE CERTAINS TISSUS SONT PRODUITES AVECDES DÉCHETS LIGNEUX, SOIT LES RESTES DU RONDIN SCIÉPOUR OBTENIR DES MATÉRIAUXDE CONSTRUCTION.

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ÉNERGIE RENOUVELABLE

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L E S P RO D U I T S F O R E S T I ER S : U N E PA RT I E D E S S O LU T I O N S É N E RG É T I Q U E S

CHANGEMENTS CLIMATIQUES — LA BRILLANTE RÉUSSITEDU CANADAL’élimination progressive des combustibles fossiles en faveurde l’énergie renouvelable est un facteur important de la réussite exemplaire de l’industrie canadienne des produitsforestiers dans la lutte contre les changements climatiques, etcette réussite s’améliore tous les jours. Depuis 1990, les usinescanadiennes de pâte et papier ont réduit de 30 % leurs émissionsglobales de gaz à effet de serre et de 46 % par tonne de produittout en baissant de 50 % leurs émissions de particules fines,sujet d’inquiétude en matière de qualité atmosphérique. Cesecteur industriel s’est engagé à abaisser de 12 % l’intensité de ses émissions d’origine fossile d’ici 2010. La bioénergiereprésente d’ores et déjà respectivement 58 % et 46 % de laconsommation d’énergie totale des secteurs des pâtes etpapiers et du bois.

Même si nos installations auront toujours marginalementrecours aux combustibles fossiles, leur proportion dans lamasse des combustibles du secteur des pâtes et papiers,actuellement de 19 %, devrait encore diminuer. De plus en plus d’usines remplaceront les combustibles fossiles par labiomasse dans leur production primaire. La biohuile et lesautres combustibles de synthèse peuvent prendre la place des combustibles fossiles dans les procédés de fabrication secondaires, comme le séchage du bois et des produits du bois de haute technologie.

VERS UNE AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE En comblant davantage ses besoins énergétiques à partir desources renouvelables, l’industrie canadienne des produitsforestiers se libérera des coûts et de l’instabilité des prix descombustibles fossiles toujours en hausse. Les coûts de l’énergiede la biomasse sont relativement plus stables et prévisiblesque ceux des combustibles fossiles et, dans certaines provinces,que les tarifs d’électricité. La recherche d’une plus grandeautonomie énergétique grâce à l’énergie renouvelable constituel’une des stratégies des plus concurrentielles que peut appliquercette industrie. La biomasse et les petites installationshydroélectriques représentent près de 60 % de l’alimentationénergétique du secteur des pâtes et papiers.

Le Canada compte plus de 50 usines qui produisent 1700mégawatts d’énergie renouvelable, la plupart provenant desrésidus de biomasse, ce qui suffit à alimenter en électricité laville de Vancouver et presque deux fois la région d’Ottawa et de Gatineau. Cette industrie est une mine d’énergie verte, etpourrait en produire bien plus.

L’ouest canadien enregistre un excédent considérable de résidusde biomasse, mais il est possible d’augmenter la cogénérationpratiquement dans toutes les usines qui peuvent obtenir desquantités importantes de ces résidus. L’accroissement de lacogénération à la biomasse développera l’activité économiquesous-jacente de l’industrie, améliorera considérablement laqualité de l’air, réduira la perturbation occasionnée par lessites d’enfouissement et aidera le Canada à respecter sesengagements au chapitre des changements climatiques.

L’INDUSTRIE DES PRODUITSFORESTIERS PRODUIT SUFFISAMMENT D’ÉNERGIERENOUVELABLE POUR ALIMENTERLA VILLE DE VANCOUVER, ET CETTECAPACITÉ POURRAIT S’ACCROÎTRECONSIDÉRABLEMENT .

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PART DE LA BIOMASSE EN 2004

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Énergie produite sur place (biomasse, petites installations hydroélectriques) 59 %

Combustibles fossiles 19 %

Électricité achetée 20 %

Autre 2 %

L'ADOPTION DE LA PRODUCTION DE L'ÉNERGIE VERTE S'EST TRADUITE PAR UNE BAISSE CONSTANTE DES COMBUSTIBLES FOSSILES AU SEIN

DE L'INDUSTRIE DES PRODUITS FORESTIERS.

« Le mouvement écologique au Canada doit beaucoup à l’Association

des produits forestiers du Canada pour son rôle de chef de file dans la

lutte contre les changements climatiques et son leadership dans le

dossier de Kyoto. »

Elizabeth May

Sierra Club du Canada

The Western Star (Corner Brook)

30 septembre 2005

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FORCES DU MARCHÉ

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J E T E R L E S A S S I S E S D E L A T R A N S F O R M A T I O N

DÉVELOPPER LES MARCHÉSPour édifier l’industrie canadienne des produits forestiers dedemain, il faut modifier la gamme de nos produits et élargir les marchés pour ces derniers, tant en Amérique du Nord qu’à l’étranger.

Le marché américain demeurera la principale destination d’exportation du Canada. Les chances à saisir sont toujoursprésentes dans le marché florissant américain de l’habitationet nous tirerons parti des nouvelles possibilités offertes dans laconstruction non résidentielle et rétablirons notre compétitivitédes produits du papier afin d’exploiter le potentiel de cemarché très vaste. En outre, nous nous efforcerons de façonénergique et constante d’innover dans les produits et les services tout en abaissant continuellement nos coûts et enaugmentant la productivité afin de conserver notre position sur les marchés vigoureux.

Par le passé, le Canada était renommé pour trois produits primaires : le bois d’échantillon, la pâte de bois de résineux et lepapier journal. Depuis 1990, la production de bois d’œuvre monteen flèche, et le Canada est devenu un producteur/exportateurimportant de panneaux OSB.

L’industrie des produits forestiers est en train de passer d’uncommerce basé sur la marchandise, ne vendant que quelquesproduits standards, à un commerce axé sur les forces dumarché dans lequel les producteurs peuvent offrir des produitspersonnalisés et des services à valeur ajoutée. Pour un fabricantde produits du bois, il peut s’agir d’offrir du bois d’œuvre àdimensions personnalisées ou aux propriétés spécifiques pourfabriquer un produit de qualité supérieure ou même de gérerles stocks de chaque magasin d’une chaîne nationale ou demettre en place un point de vente sur les grands chantiers de construction. Pour un producteur de papier, il peut s’agird’offrir du papier certifié selon une norme environnementaleou à teneur élevée en fibres recyclées répondant aux critèresd’approvisionnement écologique d’un client, ou bien de papierde très faible grammage qui réduit le coût d’envoi des magazineset des catalogues.

Le réalignement constitue une stratégie à long terme et àplusieurs facettes qui comprend la libéralisation du commerce,la diversification des marchés hors frontières, la mise au pointde nouveaux produits et la modification de notre gamme de produits.

LE CANADA EST LE PLUS GRAND EXPORTATEUR MONDIALDE PRODUITS FORESTIERS.

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PRINCIPAUX MARCHÉS DES PRODUITS FORESTIERS CANADIENSPrincipaux marchés d’exportation en 2004

Source : Statistique Canada,mars 2005.

Union européenne 6 %

Japon 5 %

Chine 3 %Autres 7 %

États-Unis 79 %

L’INDUSTRIE DES PRODUITS FORESTIERS EST LE PLUS GRAND EXPORTATEUREN INDE, EN CHINE, AU JAPON ET EN CORÉE, ET LE TROISIÈME

EXPORTATEUR À LA FOIS DANS LE MONDE, EN EUROPE ET AUX ÉTATS-UNIS.

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Le Canada peut également faire la promotion de l’utilisation du bois sur les marchés en développement. Sur le plan fédéral,Produits de bois canadien est le principal programme definancement d’activités visant à développer des marchés enEurope et en Asie. De nouveaux partenariats avec les secteurspublic et privé visant à accroître la demande des produits dubois canadiens, conjugués aux efforts de commercialisation de nos produits comme des produits de grande qualité etécologiques, commencent à porter fruits et à pénétrer lesmarchés férocement concurrentiels d’Asie.

UNE CONCURRENCE EN MUTATION Le commerce mondial des produits forestiers subit une transformation cataclysmique. Des pays tels le Brésil, laRussie et la Chine sont les principaux exportateurs ou aspirentà le devenir. Le paradoxe chinois est fascinant. La Chine est en train de créer une industrie de pâte et papier de classemondiale qui emploie une grande quantité de matière ligneuseimportée. Ce pays est donc le plus grand client étranger de la pâte et des vieux papiers canadiens. La Chine est déjà unconcurrent important; par exemple, la production de carton-caisse se déplace vers la Chine qui accroît ses exportations debiens de consommation. Si la Russie réalise tout son potentieldans le domaine des produits forestiers, ce pays et la Chinepourraient bien devenir les premières puissances de l’industriemondiale des produits forestiers.

Pour demeurer le plus grand exportateur mondial de produitsforestiers, le Canada doit surmonter de nombreuses menaces,comme la vague des exportations de pâte de feuillus del’Amérique latine ou de bois d’œuvre de l’Extrême-Orient russe qui concurrencent les produits canadiens sur lesmarchés asiatiques. Les sociétés devront être puissantes si

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CROISSANCE ANNUELLE MOYENNE DE LA CONSOMMATION DE PAPIER ET DE CARTON DE 1984 À 2004

(par volume)

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LA DEMANDE MONDIALE DE PRODUITS FORESTIERS EST EN HAUSSE.

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elles veulent faire face à la concurrence dans ce nouvel ordreinternational. Voilà où entre en jeu la transformation de l’industriecanadienne, réduisant les coûts de production et autorisant lesregroupements de sociétés. Tous les autres partenaires ducommerce mondial des produits forestiers sont en plein essor.Parmi les clients, citons les grandes chaînes, comme HomeDepot, Bureau en gros et Wal-Mart, et les conglomérats d’édition,tels Gannett et Knight Ridder, qui exercent une énorme influencesur leurs fournisseurs.

Dans ce climat concurrentiel, il faut à l’industrie canadiennedes produits forestiers de grandes sociétés mais aussi despetites. Elles ont toutes un rôle à jouer pour que cette industriereste vivante et dynamique.

DES PERSPECTIVES D’EMPLOI SÉDUISANTESL’industrie des produits forestiers emploie directement plus de 360 000 Canadiens. Une grande partie de la main-d’œuvre des secteurs industriels canadiens sur le point de prendre la retraite, nous n’avons pas de temps à perdre si nous voulonsformer et conserver des travailleurs qualifiés, surtout qu’ungrand nombre d’emplois exigent non seulement des compé-tences techniques, mais également de bonnes connaissancesinformatiques. La plupart du temps le travailleur en usine gèrela production à l’écran d’un ordinateur. Les travailleurs quali-fiés deviendront une source de compétitivité et la demandefuture sera comblée par des diplômés d’études profession-nelles, de programmes d’apprentissage ou d’immigrationciblée ou encore d’initiatives autochtones. Pour les jeunes quicherchent à faire carrière, notre proposition leur plaira : unemploi stable, très bien rémunéré dans des collectivités où lemode de vie est sûr, agréable et décontracté.

AU BON ENDROIT, AU BON MOMENTLes jeunes Autochtones canadiens vivent près de nos installationsforestières ou de nos usines, lesquelles ont besoin de leurscompétences, et maintes sociétés participent au financementde programmes autochtones d’enseignement ou de formationprofessionnelle. Plus de 1400 entreprises autochtones, qui sontsoit nos associés dans une coentreprise, soit nos fournisseurs,représentent une économie forestière autochtone employantplus de 17 000 personnes, principalement dans le milieu de lasylviculture et dans les activités forestières. Individuellementou collectivement, nos sociétés intensifient leurs efforts avecles représentants des gouvernements et des communautésautochtones afin de former des candidats à des emploisnécessitant des compétences techniques et des connaissancesen technologie de l’information dans le milieu de la fabricationmoderne.

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Peu importe la rentabilité qu’affichait une société forestièrecanadienne au début de 2005, celle-ci a diminué au cours del’année, surtout après la flambée des prix de l’énergie au commencement de l’été. La hausse des prix de l’énergie aaccru les coûts de production, a fait grimper les frais de transport des billots et de livraison des produits finis, et a porté le dollar canadien à son plus haut niveau en 14 ans. Enjuin, il s’est établi à 80 cents américains et a encore augmentéde près de six cents au cours des huit mois suivants. La haussedes prix de l’énergie et de la fibre, l’imposition persistante des droits sur le bois d’œuvre, les variations de la demandestructurelle de la pâte et de nombreuses catégories de papier,le brusque retour à la normale du marché de la constructionrésidentielle et la vigueur du dollar ont obligé maintes entreprises canadiennes à examiner la viabilité de leurs actifsde production nationaux.

Alors que les exportations canadiennes de bois d’œuvre et depanneaux OSB aux États-Unis ont encore atteint des sommets(surtout en raison du marché toujours florissant de la constructionrésidentielle en début d’année), les expéditions de pâte et de papier ont reculé de 3,5 %. Ce fléchissement devrait sepoursuivre à mesure que les effets réels des réductions decapacité annoncées l’an dernier seront ressentis. Une capacitéde production de papier de plus de 2,7 millions de tonnes estsur le point de disparaître, soit la diminution la plus importantedepuis la récession de 1990 à 1992. En outre, plusieurs scieriesdoivent fermer leurs portes. L’année 2006 devrait être encoredifficile surtout pour les mêmes raisons que l’an dernier,soulignant la nécessité de procéder à des changements structurels afin d’améliorer les éléments fondamentauxsous-jacents de l’industrie.

BOIS D’ŒUVRE ET PANNEAUXPendant un certain temps, rien ne semblait pouvoir arrêterl’essor prodigieux de la construction résidentielle dont alongtemps bénéficié l’Amérique du Nord, mais chaque haussedes taux effectuée par la Réserve fédérale américaine a ralenti le marché de l’habitation. Les prix du bois d’œuvre, du contreplaqué et des panneaux OSB n’ont pas atteint leurssommets de 2003 et de 2004. Cependant, un solide début d’année a permis de procéder à des expéditions importantes debois d’œuvre — un peu plus de 35 milliards de pieds-planche —et de panneaux OSB. Les expéditions aux États-Unis ont dépassé21 milliards de pieds-planche et 9,7 milliards de pieds carrés,deux records.

Comme la plupart des prévisionnistes annoncent une baisse dumarché de l’habitation nord-américaine et une augmentationde la capacité de production du bois d’œuvre et des panneauxOSB, l’année 2006 devrait être plus difficile tant pour le boisd’échantillon que pour les panneaux. De fortes capacités de production de panneaux OSB étant en démarrage ou enplanification, les fabricants de ces panneaux ne devraient pas assister, pour un certain temps, à un rétablissement des marges extraordinaires dont ils ont bénéficié pendant la période de prospérité.

Cependant, la réduction pratiquement de moitié des droitscompensateurs sur le bois d’œuvre devrait sensiblement compenser toutes les difficultés qu’éprouveront les producteursde bois d’œuvre en 2006.

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L E S M A R C H É S E N 2 0 0 5

BOIS D’ŒUVRE ET PANNEAUX (Variation en % par rapport à 2004)

Expéditions en 2005 — Total97,2 millions de mètres cubes -1,5 %

Bois d’œuvre de résineux34,2 milliards de pieds-planche -1,6 %

Panneaux de résineux2,6 millions de pieds carrés (3/8 po) -2,2 %

OSB11,7 milliards de pieds carrés (3/8 po) +0,2 %

Expéditions en 2005 aux États-Unis

Bois d’œuvre de résineux21,4 milliards de pieds-planche +2,3 %

OSB9,7 milliards de pieds carrés (3/8 po) +2,2 %

Source : Wood Markets, 2006.

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PÂTE (1)

La pâte canadienne de bois résineux à longue fibre est un produit de première qualité qui permet de fabriquer du papierrobuste de faible grammage; toutefois la hausse du dollar etdes coûts de la matière ligneuse et de l’énergie transformentles sociétés canadiennes en producteurs à charges élevées. De plus, les prix de la pâte sur le marché mondial ont été comprimés par une expansion rapide de l’approvisionnementprovenant de ressources à plus faible coût, notamment lesgrandes usines de bois feuillus d’Amérique latine, qui inondentles marchés de pâte d’eucalyptus et dont d’importantes quantités arriveront sur les marchés en 2007. Avec lesavancées technologiques, la pâte de feuillus est quasimentéquivalente à la pâte de résineux et suffit assurément à certaines utilisations. Notre pâte ne se vend donc pas à un prix élevé, ce qui est très dur pour les producteurs canadiensà charges élevées, surtout lorsque le dollar est fort.Heureusement, les marchés mondiaux s’accroissent et lesexpéditions canadiennes de pâte ont augmenté de plus de 3 %l’an dernier. Nos exportations en Chine, notre principal clientétranger, ont encore progressé de 20 %, pour s’établir àpresque 1,65 million de tonnes.

PAPIER ET CARTONAlors que de plus en plus de personnes lisent leurs nouvellesen ligne et que le milieu des affaires utilise moins de papierblanc et de formulaires, les principaux secteurs de l’industriepapetière au Canada font face à une adaptation difficile. Laconsommation de papier journal a chuté de 20 % depuis 2000en raison de la baisse du tirage et des tentatives d’économiedes éditeurs qui ont réduit les formats de leurs pages et utilisédu papier de plus faible grammage. Les exportations de papierjournal canadien aux États-Unis ont reculé de plus de 6 % l’andernier. En ralentissant leurs activités ou en les convertissantpour produire des papiers de pâte mécanique à valeur ajoutée,les producteurs de papier journal ont pu maintenir leurs activités à un niveau à peu près stable. Un nombre croissant deces papiers de pâte mécanique à valeur ajoutée vise le marchédes catalogues et du publipostage dont les caractéristiquesaméliorées menacent même certaines catégories de papiersfins. Les expéditions de papier de pâte mécanique non couchésse sont élevées à plus de 4,1 millions de tonnes, soit une haussede près de 4 %, tandis que les expéditions de catégories depapiers sans bois non couchés ont fléchi de 5 %. Le cartond’emballage a encore reculé de 4 %, par suite des réductions decapacité dans un climat de contraction du secteur manufacturiernord-américain, en raison de l’importation de l’étranger toujoursplus importante d’un grand nombre de biens de consommationdéjà emballés.

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EXPEDITIONS TOTALES EN 1995 : 19 MILLIONS DE TONNES(en millions de tonnes)

EXPEDITIONS TOTALES EN 2005* : 20,5 MILLIONS DE TONNES(en millions de tonnes)

Source : CPPP.*estimation

Papier journal 9,24

Papiers de pâte mécanique

non couchés 2,62

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Carton 3,83

Papier journal 8,16

Papiers de pâte mécanique

non couchés 4,12

Autres papiers impression

et écriture 2,90

Kraft, hygiéniques1,30

Carton 3,97

1Les chiffres de cette page sont des estimations pour 2005.

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CULTIVER

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C H E F S D E F I L E M O N D I A U X E N D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

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AVANTAGE CONCURRENTIEL DU LABEL « FABRIQUÉ AU CANADA »Le Canada est sur le point de franchir une étape cruciale enétablissant sa bonne foi comme spécialiste de l’aménagementforestier durable. Pour renouveler leur adhésion à l’APFC, tous ses membres de l’APFC sont tenus de faire certifier parune tierce partie d’ici la fin de l’année toutes leurs activitésforestières selon une des normes reconnues de l’aménagementforestière durable (AFD) : CSA (Association canadienne de normalisation), FSC (Forest Stewardship Council) ou SFI(Sustainable Forestry Initiative). À la fin de 2005, les membres de l’APFC avaient atteint collectivement leur but à 95 %. Unefois la dernière étape franchie, ils peuvent promouvoir leursexportations de bois et de papier en tant que choix durableprovenant de forêts certifiées.

En choisissant des produits forestiers canadiens, les clientssont certains d’avoir des produits de grande qualité conformesaux valeurs canadiennes suivantes :

• Notre bois, notre pâte et notre papier sont issus de forêtsgérées de manière durable et entièrement régénéréesaprès la récolte.

• La conservation de la biodiversité et de l’habitat fauniqueconstitue une condition fondamentale de la gestion denos forêts, déterminant les méthodes et les lieux derécolte.

• Le régime de réglementation du Canada est l’un des plusstricts de la planète, et souvent nos pratiques forestièresdépassent les exigences réglementaires.

• Tant que nous continuons à améliorer notre performanceenvironnementale nous pourrons toujours faire mieux;l’amélioration continue est une condition explicite de nos programmes d’aménagement forestier.

• Comme nous exerçons 93 % de nos activités forestièresse trouvent sur des terres publiques, nous faisons participer la population et les collectivités locales à nosprogrammes de planification de gestion forestière, ycompris à l’établissement d’objectifs de conservation.

• Nous respectons les intérêts des Autochtones et accordonsune place importante dans notre industrie à un nombreaccru de travailleurs, de fournisseurs et de coentreprisesautochtones.

CANALISER LES PROGRÈS EN AMÉNAGEMENT FORESTIER DURABLELes forêts canadiennes sont abondantes, florissantes etdurables, et c’est dans cet état que nous voulons les conserver.Nous nous sommes engagés à agir comme défenseurs àl’échelle mondiale du développement durable et à nous attaquer au problème de la récolte illégale et d’autres pratiques qui compromettent l’image et la réputation de l’industrie mondiale des produits forestiers. Le rehaussementdes normes internationales, auquel nous participons, deviendra un autre mécanisme pour mettre sur le même piedles producteurs de bois et de papier canadiens et étrangers.

Le système canadien, qui privilégie le recours aux meilleuresconnaissances scientifiques disponibles permettant une gestion forestière écologique axée sur la conservation de labiodiversité et la protection de l’habitat, a considérablementréduit l’empreinte de nos activités forestières.

La certification de l’AFD qui constitue l’un des facteurs des progrès réalisés au Canada a un effet de catalyseur pour la recherche en conservation et l’élaboration de nouvelles pratiques de gestion forestière à plus faible incidence sur l’environnement. Cette certification se fait en grande partie sur des terres publiques; les 7 % restants sont des terresprivées et les propriétaires de petits boisés cherchent à élaborer une norme de certification spéciale conjointementavec la CSA.

LE CANADA COMPTE PLUSD’HECTARES DE FORÊTS D’ORIGINE, PROTÉGÉES ET CERTIFIÉES PAR UNE TIERCE PARTIE QUE TOUT AUTRE PAYS.

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SUPERFICIE FORESTIÈRE CERTIFIÉE(en millions d’hectares en décembre 2005)

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LE CANADA COMPTE PLUS DE SUPERFICIE FORESTIÈRE CERTIFIÉE PAR UNETIERCE PARTIE QUE TOUT AUTRE PAYS.

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Pourriez-vous nous laisser votre journal quand vous en aurez fini?

Nous croyons qu’aucun bon papier ne devrait se retrouver au site d’enfouisse-ment. Avec votre aide, nous pensons qu’il est possible d’atteindre cet objectif.L’industrie canadienne des produits forestiers est déjà un recycleur de premier plan—nous recyclons deux fois et demie plus qu’il y a dix ans. Mais nous voulonsfaire beaucoup plus et nous ne pouvons y arriver sans vous. Laissez-vous allerau recyclage… en laissant votre journal à la récupération.

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CATALYSEUR SUR LE PLAN DE L’ENVIRONNEMENTLa transformation de l’industrie des produits forestiers stimulera nos efforts continus de réduction de l’empreinteenvironnementale laissée par nos activités. De grands projetsde modernisation des immobilisations génèrent souvent des résultats doubles, soit d’importants avantages pour l’environnement et des retombées économiques.

Même si l’industrie des produits forestiers a déjà accompli des progrès considérables, les Canadiens peuvent s’attendre à la participation accrue du secteur des pâtes et papiers àl’amélioration de la qualité de l’air. Nous sommes sûrs que la modernisation ou l’optimisation des procédés de fabricationdans l’industrie réduiront encore plus les émissions de gaz à effet de serre, soit les polluants et les émissions toxiquesresponsables du smog. Dans ce but, l’APFC est l’initiateur d’un processus à intervenants multiples, soit le Forum despâtes et papiers sur la qualité de l’air. Ce forum visant à établir un plan d’action décennal de réduction des émissionsatmosphériques devrait devenir la base de la futureréglementation gouvernementale relative à la qualité de l’airdes usines dans l’ensemble du Canada.

Le mandat du Forum est de coordonner les améliorations avec les cycles d’investissement de l’industrie, afin d’accroîtresa viabilité future. Les membres du Forum provenant des gouvernements, de l’industrie, des groupes environnementauxet des collectivités autochtones cherchent à diminuer les formalités administratives et à réduire au minimum lechevauchement des exigences réglementaires entre les diverspaliers gouvernementaux. L’industrie aura accès aux mesuresd’encouragement du gouvernement en matière d’efficacitéénergétique et de production d’énergie verte qui permettront

de financer une première vague de réductions, grâce auxquellesles sociétés pourront choisir la voie qui les mènera versd’autres objectifs. Parmi les possibilités d’action énoncées, le plandécennal devrait favoriser des approches de gestion du risque,basées sur la collectivité et avec des intervenants multiples etqui s’appliqueront à faire diminuer les émissions spécifiques.

OBJECTIF DE L’INDUSTRIE : PLUS AUCUN BON PAPIERDANS LES DÉCHARGES Dans quelques années, on ne saura plus comment justifierl’élimination du bon papier dans un site d’enfouissement.Presque tous les vieux papiers peuvent servir de matièreligneuse recyclée pour fabriquer de nouveaux produits, commedes boîtes de carton, du carton-caisse ou faire du papier journal.Notre objectif sera qu’aucun bon papier ne doit se retrouver

DES ANNONCES COMME CELLE-CIFAISAIENT PARTIE DE LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATIONDU PUBLIC CRÉÉE EN 2005 PAR L’APFC.

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TAUX DE RÉCUPÉRATION DU PAPIER AU CANADA (%)

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46

LE TAUX DE RÉCUPÉRATION DU PAPIER AU CANADA EST DE 46 %, MAIS AVEC L'AIDE CONCERTÉE DES CITOYENS IL POURRAIT

ATTEINDRE 55 % OU DAVANTAGE.

dans les décharges. Les soi-disant déchets de jadis devraientêtre récupérés. D’ores et déjà, les chutes de sciage ajoutées au papier récupéré fournissent 80 % de la matière ligneusenécessaire à la fabrication du papier au Canada.

L’industrie papetière est capable d’utiliser tous les vieux papiersqu’elle peut obtenir. Elle a besoin que les consommateurs, les entreprises et les gouvernements locaux augmentent la quantité de papiers recueillis et s’assurent qu’ils sont propreset exempts de verre et de contaminants plastiques susceptiblesd’endommager les machines à papier. Notre industrie appuieles efforts de la population canadienne par la collecte dematières réutilisables et encourage les municipalités à recueillirles produits du papier séparément dans leurs programmes derecyclage afin d’optimiser la quantité récupérable.

« Dans mon voyage à travers le Canada, j’ai parcouru plusieurs

milliers d’acres de forêts à pied, en avion et en voiture. J’ai visité des

usines et discuté avec des propriétaires forestiers, des entrepreneurs

forestiers, des défenseurs de l’environnement et des acheteurs de bois

d’œuvre et de produits du bois. Ainsi, j’ai pu mieux me rendre

compte et comprendre que ces sociétés font plus que le minimum

requis et qu’elles retirent un grande fierté de leurs progrès en matière

d’aménagement forestier durable sain sur le plan environnemental. »

Leroy Custer

Vice-président, Marketing et Achats

BMC West

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COLLABORATION

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P R O G R E S S E R G R Â C E À D E S P A R T E N A R I A T S C O N S T R U C T I F S

INSTAURER LA CONFIANCELes sociétés canadiennes de produits forestiers sont en trainde devenir des catalyseurs du changement positif grâce à leursefforts pour atteindre un consensus avec les autres groupesintéressés. L’instauration de cette confiance constituera unecaractéristique dominante de notre façon de procéder. Et déjà, assurer un leadership en collaboration avec d’autres organisations est devenu une seconde nature chez nous, commele prouvent les résultats des nombreux partenariats importants.

À l’échelle nationale, l’APFC, de concert avec Canards IllimitésCanada, l’Initiative boréale canadienne, la Fédération canadiennede la faune, le WWF (Fonds mondial pour la nature) et d’autresorganismes, entreprend plusieurs programmes pancanadiensvisant à améliorer les pratiques d’aménagement forestier et laconservation dans les principaux écosystèmes.

Ces programmes sont les suivants :Accords d’utilisation des terres. Les grandes sociétésforestières ont signé des accords multilatéraux décisifs pourl’utilisation des terres dans les principaux écosystèmes.Aménagement des forêts vulnérables. L’APFC et ses membresse sont associés au WWF pour recenser les forêts d’importanceécologique dans les zones d’activité de ces membres. Santé des rivières et cours d’eau. L’APFC et ses sociétésmembres appuient les travaux de Canards Illimités Canadavisant à réduire l’impact des activités forestières sur les coursd’eau en forêt boréale.Forêts modèles. Le réseau de forêts modèles du Canada,financé par un grand nombre d’intervenants dont des sociétésforestières, est reconnu comme étant le meilleur de la planète. Réseau de gestion durable des forêts. Les sociétés membresde l’APFC appuient la recherche et, plus important encore,mettent les résultats en pratique en forêt.

Air plus sain. Le Forum APFC des pâtes et papiers sur la qualitéde l’air est la preuve que plusieurs groupes intéressés peuventcollaborer efficacement afin de faire progresser un dossierenvironnemental crucial.

Planification et certification forestières. Le Canada est uniquedans la mesure où le public (les collectivités locales et lesautres usagers de la forêt) participe aux programmes de gestion forestière des sociétés sur les terres publiques, constituant 93 % des forêts canadiennes. Le processus de consultation publique est soit une obligation légale, soit uneexigence de certaines normes de certification.

Espèces en péril. Avec d’autres secteurs industriels et desgroupes de défense de l’environnement, l’APFC est intervenuepour favoriser l’adoption de la Loi canadienne sur les espècesen péril. Elle rencontre actuellement certains de ces partenairesafin que cette loi soit appliquée dans un contexte de collaboration.

Collaboration entre les secteurs industriels. En Alberta, uneentreprise forestière et une société pétrolière gèrent ensembleune superficie forestière, se partageant la construction desroutes et leur accès, afin de protéger l’habitat des caribous etles cours d’eau poissonneux et de faire du reboisement.

Formation professionnelle des Autochtones. Dans le nord-ouestde l’Ontario, une grande société forestière a instauré un programme de formation dans un collège communautairerégional de Thunder Bay pour préparer les jeunes Autochtonesà faire carrière dans l’industrie. Des grandes sociétés évoluantdans la région appuient ce programme.

Libéralisation du commerce. L’APFC travaille avec une coalitiond’associations nationales de produits forestiers afin de hisserces produits dans l’ordre du jour des processus de libéralisationdes échanges commerciaux, tels que le cycle de Doha de l’OMC.

POURSUIVRE LE DIALOGUE AVEC LES CLIENTSL’industrie a un rôle collectif à jouer pour aider la commerciali-sation des produits canadiens du bois et du papier. C’est uneautre forme de valeur ajoutée à nos relations avec la clientèle.Les commerçants désirent vendre davantage de bois et depapier, et nous pouvons en produire de façon durable. En intensifiant nos efforts pour publiciser les vertus des produitsforestiers en matière de durabilité écologique, nous aiderons à conserver nos marchés en Amérique du Nord et à endévelopper de nouveaux à l’étranger.

Des clients importants veulent également que leurs fournisseursvalident leurs politiques d’approvisionnement écologique, alorsque les producteurs canadiens voudraient s’assurer que cespolitiques reconnaissent la rigueur des règlements, desnormes et des pratiques canadiennes. En engageant le dialoguede façon continue, les deux groupes se comprennent mieux.Certains grands acheteurs travaillent déjà ensemble au sein decoalitions, telles que MetaFore composée de grands utilisateursde papier, comme Time, Starbucks, Kinko’s et Toyota. MetaForefait la promotion des politiques d’achat et d’approvisionnementde préférence écologiques de produits forestiers.

De son côté, l’APFC a créé le Programme d’acceptation par les marchés, dont le mandat est de compléter les efforts dessociétés membres visant à engager la clientèle, notamment les organisations de coopération comme MetaFore, à s’informersur les pratiques écologiques canadiennes. Lorsque nousfaisons visiter les activités forestières canadiennes auxreprésentants de nos clients, nous obtenons maintes réactionspositives, car ils constatent une preuve tangible des progrèsréalisés par notre industrie.

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VIABILITÉ ÉCONOMIQUE

Maintenir la rentabilité de notre industrie commebase pour le développement

• Viabilité financière : Assurer la rentabilité denotre industrie et sa viabilité économique à long terme.

• Compétitivité : Améliorer la compétitivité denotre industrie sur les marchés mondiaux surune base continue.

• Priorité à la clientèle : Concevoir et livrer desproduits et services de qualité pour répondre auxbesoins actuels des clients et aux besoins futursdes marchés.

RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

Voir à ce que nos activités soient réalisées de façondurable afin de protéger l’environnement

• Rendement environnemental : Se conformer àtoute la réglementation applicable et améliorer surune base continue le rendement environnementalde nos opérations.

• Aménagement forestier durable : Appliquerl’aménagement forestier durable dans toutes nosopérations conformément aux normes reconnueset voir à ce que les approvisionnements en boisproviennent de source légales.

• Utilisation des ressources : Améliorer de façoncontinue l’efficacité de l’utilisation des ressourcesnaturelles, des matières et de l’énergie.

• Recyclage : Promouvoir et améliorer sur unebase continue la récupération et la réutilisationdes produits.

ENGAGEMENT SOCIAL

Réaliser nos activités avec intégrité et tenir compte des valeurs sociales en mutation dans notre performance

• Sécurité de nos employés et des lieux de travail : Offrir des possibilités au planéconomique et un milieu de travail sécuritaire et productif à nos employés et entrepreneurs.

• Relations avec les collectivités et les intervenants : Faire participer les intervenantsde manière proactive et transparente tout enrespectant leurs intérêts.

• Relations avec les Autochtones : Respecter les intérêts économiques et culturels desAutochtones et favoriser leur participation à l’industrie des produits forestiers.

• Contribution économique : Contribuer au bien-être économique et social des collectivitésoù nous avons des activités, à l’échelle régionaleet nationale.

INITIATIVE DE L’APFC SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

V I S I O N D E L’ A P F C

U N C H E F D E F I L E D E L’ A M É L I O R A T I O N D E L A C O M P É T I T I V I T É G L O B A L E E T D E L A G E S T I O N D U R A B L E

D A N S L’ I N D U S T R I E C A N A D I E N N E D E S P R O D U I T S F O R E S T I E R S .

É N O N C É D E P R I N C I P E D E L’ A P F C S U R L E D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

L’industrie canadienne des produits forestiers contribue au bien-être de la société par ses produits et activités —de la forêt aux marchés. Les membres de l’APFC s’engagent dans la voie d’un développement durable qui

s’appuie sur une industrie rentable et concurrentielle.

Nous travaillerons d’une manière économiquement viable, responsable au plan de l’environnement et socialement souhaitable

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N O S E N G A G E M E N T S

2 5 / 2 8

A S S O C I AT I O N D E S P R O D U I T S F O R E S T I E R S D U C A N A D A

L’APFC sera le numéro un dans la promotion de la compétitivitéglobale et de la gestion durable dans l’industrie canadiennedes produits forestiers. Les chefs de file mènent par leursactions. Il y a quatre ans, il fut décidé que, lors de son adhésionou de son renouvellement, chaque membre de l’APFC devaitavoir certifié par une tierce partie, d’ici la fin de 2006, toutesses activités forestières canadiennes selon l’une des troisnormes d’aménagement forestier durable. À la fin de 2005,nous en étions à 95 %. Nos membres assument maintenantleurs responsabilités à un niveau supérieur par l’Initiative del’APFC sur le développement durable.

Tous les deux ans, l’APFC fera part de la façon dont ses membres réussissent collectivement dans les trois domainessuivants : la viabilité économique, la responsabilité environ-nementale, et l’engagement social. En agissant ainsi, nousreconnaissons la nature de ces trois principes fondamentaux et voulons prouver notre engagement à l’amélioration continue.Dans cette Revue annuelle 2005, nous présentons les huit indicateurs environnementaux et forestiers initiaux qui serontprolongés jusqu’en 2007. Afin de compléter le tableau, lesrésultats des membres de l’APFC seront comparés à ceux dureste de l’industrie canadienne des produits forestiers.

Viabilité économique : Une industrie économiquement fortenous permettra de répondre aux attentes de nos principauxpartenaires, notamment nos clients, nos bailleurs de fonds et nos investisseurs, en servant de plate-forme audéveloppement durable et à l’amélioration continue. Uneindustrie économiquement viable produit des avantages très importants pour la société. Les deux volets les plusimportants de la viabilité économique sont la compétitivité àl’échelle internationale et la priorité à la clientèle, c’est-à-direle fait de livrer des produits et des services de qualité pourrépondre aux besoins actuels des clients et aux besoinsfuturs des marchés.

Responsabilité environnementale : Notre engagementenglobe la conformité à toutes les réglementations applicableset plus encore. En mettant l’accent sur l’amélioration continuedans tous les aspects de notre performance environnementale,nous nous efforcerons de réduire l’empreinte environnementalelaissée par nos activités par le biais d’une utilisation efficientedes matières premières et de l’énergie et de favoriser encoreplus la récupération, la réutilisation et le recyclage. Les pratiques de l’aménagement forestier durable ainsi que la certification forestière convaincront nos clients que les produits qu’ils acquièrent sont fabriqués avec du bois quiprovient d’approvisionnements légaux et d’activités forestièresgérées selon des normes reconnues internationalement.

Engagement social : Il s’agit d’être de bons voisins et de bonsemployeurs. Nous offrirons des possibilités économiques etdes milieux de travail productifs et sûrs à notre personnel et à nos fournisseurs et nous favoriserons la participation desAutochtones à notre industrie en accord avec leurs intérêtséconomiques et culturels. En engageant nos collectivités demanière proactive et transparente et en faisant notre possiblepour contribuer à leur bien-être économique et social, notreindustrie peut être une source de vigueur et de stabilité, aussibien au niveau local, régional et national.

« L’industrie canadienne des produits forestiers veut souligner que les membres de l’APFC sont fiers de leurs bilans en faveur du développe-ment durable qui ne cesse de s’améliorer au sein de chaque volet deleurs activités. En 2005, les membres du conseil d’administration de l’APFC ont approuvé l’Initiative de l’APFC sur le développementdurable, qui officialise leur engagement à améliorer encore plus leurs actions pour un développement durable et à élargir l’obligationde rendre compte à toute la population canadienne. De ce fait, lesmembres de l’APFC compareront leurs bilans par rapport aux indicateurs environnementaux, sociaux et économiques qui sont destests décisifs sur le développement durable et la compétitivité mondiale,et les publieront tous les deux ans. Nous n’allons pas nous rendre latâche facile, car nous aimons les défis. »

John W. WeaverPrésident du Comité de l’APFC sur le développement durablePrésident et chef de la direction d’Abitibi-Consolidated

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POUR LES MEMBRES DE L’APFC D’UN OCÉANÀ L’AUTRE, CHAQUE ÉCOSYSTÈME SERT DE LABORATOIRE VISANT À AMÉLIORERL’ENVIRONNEMENT AU CANADA.

Meilleure conservation des cours d’eau : Afin d’atténuer la perturbation des sols et la sédimentation dans les cours d’eau, une société de la Nouvelle-Écosse intègre un outil SIG, mis aupoint par l’Université du Nouveau-Brunswick, à sa planification de gestionpour recenser les cours d’eauéventuellement non répertoriés.

Réduction de la perturbation du terrain : Dans le cadre des critères concernantsa certification, une société ontarienne a aidé à élaborer des lignes directricesafin de réduire au minimum la perturbation et la détérioration du terrain occasionnées par la récolte.Cette mesure a permis de diminuerdavantage l’ampleur de la formationd’ornières et la perturbation des zonesrécoltées.

Préservation des populations d’oiseaux : Une société du Manitoba a entrepris un projet de surveillance des oiseauxforestiers afin d’étudier les relationsentre les caractéristiques de l’habitatau niveau des peuplements et laprésence et l’abondance d’espèces spécifiques pendant la période dereproduction. Ce projet permettrad’élaborer des stratégies pour prédirela population d’espèces lors des modifications des paysages forestiers.

Conservation des caribous :La protection du caribou des bois estune priorité au Canada. Au Québec, une société a mis au point un nouveauscénario d’exploitation forestière visantà conserver l’habitat du caribou. Elleespère en apprendre davantage sur l’incidence des activités forestières sur les troupeaux afin d’adapter laplanification et les pratiques de gestionforestière pour préserver et mêmeaccroître les populations de caribous.

Surveillance du carbone : Une société de l’Alberta vient de fairefaire une analyse du cycle de vie du carbone dans son usine ainsi qu’unecritique de son plan d’activités encours. Cette initiative va l’aider àréduire ses émissions assujetties à laréglementation ainsi qu’à élaborer desprogrammes permettant l’absorption et le stockage du carbone.

INITIATIVE DEL’APFC SUR LEDÉVELOPPEMENTDURABLE

ÉMISSIONS TOTALES DE PARTICULES FINES (PM) (kg/tonne) Moyenne des déclarations des usines de pâte et papier

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Membres de l’APFC

Non-membres de l’APFC

Membres de l’APFC

Non-membres de l’APFC

ÉMISSIONS DE SOUFRE REDUIT TOTAL (SO2) (kg/tonne)Moyenne des déclarations des usines de pâte et papier

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Étud

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.

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4

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1998

1999

2000

2001

2003

INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE (Usines de pâte et papier) Variation en pourcentage (GJ/tonne de produit)

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2002

2003

2004

2001

2000

Membres de l’APFC

Non-membres de l’APFC

INTENSITÉ DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (Usines de pâte et papier)Variation en pourcentage (CO2e kg/tonne de produit)

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2002

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2004

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2000

Membres de l’APFC

Non-membres de l’APFC

SUIVRE NOS PROGRÈS IND

ICAT

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Les membres de l’APFC ont réduit leurs émissions totales de particulesfines, un constituant principal de la mauvaise qualité de l’air.

Les membres de l’APFC diminuent leurs émissions de dioxyde de soufre,réduisant un polluant qui contribue au smog et aux pluies acides et quel’on associe principalement à la combustion de combustibles fossiles.

Les membres de l’APFC continuent d’améliorer leur rendement énergétique pour permettre aux usines de pâte et papier de réduire leur consommation énergétique par tonne de produit.

Les membres de l’APFC (secteur pâte et papier) ont réduit considérable-ment leurs émissions de gaz à effet de serre par tonne de produit.

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Partenariat avec les Autochtones :La Première nation crie de Missanabiede l’Ontario a signé un accord de partenariat en foresterie avec l’Ontarioet un membre de l’APFC, partenariat qui générera des emplois, de la formation et d’autres avantages enéchange de l’obtention de droits d’exploitation des forêts sur une partiedes territoires ancestraux de laPremière nation.

Améliorations de la qualité de l’air : L’APFC a crée un Forum des pâtes etpapiers sur la qualité de l’air afin de stimuler les investissements dans lesusines de pâte et papier pour améliorerla qualité atmosphérique. Voici unexemple : en récupérant la biomasse,incinérée auparavant dans des fourswigwam et en l’utilisant pour alimenterune installation de cogénération, deuxusines de Prince George (C.-B.) satisfontleurs besoins en chauffage et en électricité et leur électricité excédentairepeut même alimenter 39 000 logements;et en plus la fermeture des fours permettra de diminuer considérablementles émissions dans la région.

Ensemencement de la forêt urbaine :Les membres de l’APFC recyclentannuellement plus de 5 millions detonnes de vieux papiers; soit plus de 20 millions de mètres cubes de matièresrecyclées qui n’iront pas pourrir dansles décharges; ce volume peut remplir13 fois le stade couvert de Toronto.

Conversion des combustibles :Une société du Manitoba a récemmentmodernisé son système énergétique.Elle y a installé une chaudière/unsécheur à combustible humide afin debrûler la totalité de ses déchets de bois,entraînant des économies énergétiquesconsidérables, une diminution desdéchets et une baisse des émissions,notamment des émissions de gaz àeffet de serre. Ce nouveau systèmeénergétique comprend un élément derecirculation qui aide à réduire lademande d’énergie de l’équipementantipollution de l’usine, et donc diminueencore plus les émissions de ces gaz.

Fini le gaspillage :Une usine papetière québécoise comble près de 75 % de ses besoinsénergétiques thermiques avec du gaz d’enfouissement émanant de ladécharge municipale se trouvant à 13 km.Ce gaz fournit de la vapeur aux machinesà papier de l’usine et permet de chauffer ses bâtiments en hiver. Il remplace 36 millions de mètres cubesde gaz naturel et réduit de 540 000tonnes par an les émissions de dioxydede carbone.

CERTIFICATION DE L’APFC AU CANADA de 2001 à 2005 (en millions d’hectares)

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2002

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0

Total des superficies forestières certifiées – Membres de l’APFC

Total des superficies forestières certifiées – Non-membres de l’APFC

POSSIBILITÉ ANNUELLE DE COUPE (PAC)(en millions de mètres cubes)

Total de la PAC certifiée au Canada (membres APFC et non membres)

100

73

Total de la PAC certifiée au Canada par les membres de l’APFC seulement

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Coa

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05.

EFFLUENTS : DBO et MES par tonne (kg/tonne)Moyenne des déclarations des usines de pâte et papier

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0

MES par tonne – Membres de l’APFC

MES par tonne – Non-membres de l’APFC

DBO par tonne – Membres de l’APFC

DBO par tonne – Non-membres de l’APFC

PART DE LA BIOMASSE EN 2004 (Usines de pâte et papier)

Sour

ce :

Rap

port

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nce

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som

mat

ion

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004.

Énergie produite sur place (Biomasse, petites installations hydroélectriques) 59 %

Combustibles fossiles 19 %

Électricité achetée 20 %

Autre 2 %

IND

ICAT

EUR

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Les membres de l’APFC contribuent à la réduction de la DBO (demandebiochimique en oxygène) et des MES (matières en suspension), deux indica-teurs sur la qualité de l’eau. Plus les niveaux sont faibles, moins les activitésdes usines auront un impact sur la santé des rivières et la vie aquatique.

Les membres de l’APFC se sont engagés d’ici la fin de 2006 à faire certifier par une tierce partie (CSA, FSC ou SFI) les superficiesforestières qu’ils aménagent. Ils ont déjà atteint leur but à 95 % (96 millions d’hectares certifiés).

La biomasse et les petites installations électriques comblent près de 60 % des besoins énergétiques des producteurs canadiens de pâtes et papiers.

De la totalité de la possibilité annuelle de coupe certifiée au Canada (100 millions m3), les membres de l’APFC représentent 73 % (73 millions m3).

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Abitibi-Consolidated www.abitibiconsolidated.comAlberta-Pacific Forest Industries Inc. www.alpac.caBennett Fleet Inc. www.bennett-fleet.comBowater Incorporated www.bowater.comCanfor Corporation www.canfor.comCariboo Pulp & Paper Company www.westfraser.comCascades inc. www.cascades.comCatalyst Paper Corporation www.catalystpaper.comF.F. Soucy, Inc.Howe Sound Pulp and Paper Ltd.Partnership www.howesoundpp.com

Kruger Inc. www.kruger.comLouisiana-Pacific Canada Ltd. www.lpcorp.comMarathon Pulp Inc. www.marathonpulp.comMill & Timber Products Ltd. www.millandtimber.comPapier Masson Ltée www.papiermasson.comStora Enso Port HawkesburyLimited www.storaenso.com

Tembec Inc. www.tembec.comTolko Industries Ltd. www.tolko.comUPM-Kymmene Miramichi, Inc. www.upm-kymmene.comWest Fraser Timber Co. Ltd. www.westfraser.comWeyerhaeuser Company Limited www.weyerhaeuser.com

Au CanadaAssociation des produits forestiers du Canada99, rue Bank, bureau 410Ottawa (Ontario) Canada K1P 6B9

Tél. : (613) 563-1441Téléc. : (613) [email protected]

En EuropeProduits forestiers du Canada12A, Place Stéphanie, 1050 BruxellesBelgique

Tél. : 32-2-512 50 51Téléc. : 32-2-502 54 02

L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) est le porte-parole, au Canada et à l’étranger, des producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie canadienne des produits forestiersreprésente 3 % du PIB et exporte pour 45 milliards de dollars chaque année, et elle constitue l’un des plus grands employeurs du Canada ayant des activités dans plusieurs centaines de collectivités et procure quelque 900 000 emplois directs et indirects sur tout le territoire canadien.Avec l’aide de ses membres, l’APFC conçoit des programmes visant à promouvoir l’action de chefde file du Canada dans le domaine commercial et économique, de l’aménagement forestier durable et de l’intendance de l’environnement.

L’APFC voudrait remercier FERIC, FORINTEK et PAPRICAN pour leur participation à ce document et plus particulièrement désire exprimer toute sa gratitude à Kevin McElhatton et à son équipe au CPPP.

Communiquez avec nous, demandez-nous des informations :

Sociétés membres de l’APFC

Imprimé sur du papier offset canadien contenant 20 %de fibres de post-consommation.Also published in English.

Design par McMillan©2006, Association des produits forestiers du Canada

L’Association des produits forestiers du Canada est un fier partenaire du programme Produits de bois canadien.

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