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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 412–426 417
P503
Évaluation des apports alimentaires au cours du premierentretien chez un groupe de patients obèsesA. Temessek , H. Tertek , H. Jlassi , N. Khelifi , S. Boumifteh , S. Bhouri ,S. BlouzaInstitut national de nutrition, Tunis, Tunisie
Objectif.– L’obésité constitue un problème majeur de santé publique. Elle résulted’une interaction de plusieurs facteurs environnementaux, comportementaux etgénétiques. Le but de notre étude est d’analyser les apports alimentaires de nospatients obèses.Patients et méthodes.– Étude rétrospective portant sur 82 patients obèses. Uneenquête alimentaire basée sur le rappel des 24 h et un examen clinique ont étéréalisés.Résultats.– L’âge moyen est de 32,33 ± 16,9 ans. Les femmes représentent86,6 % des cas. L’indice de masse corporelle moyen est 36,51 ± 7,2 kg/m2 etle tour de taille moyen est de 106,47 ± 15,18 cm. L’analyse alimentaire initialemontre un apport calorique journalier (ACJ) moyen de 3250 ± 950 calories/j(extrêmes : 1722–6381 calories/j). Cet apport est réparti en 17,92 % pour le petitdéjeuner, 36,4 % pour le déjeuner et 28,46 % pour le dîner. L’apport en glucidesmoyen est de 54,72 % (extrêmes : 18–67,2 %) dont 10 % sont des sucres simples.L’apport en lipides est en moyenne de 32,94 % (extrêmes : 21,1–49,6 %). Lesacides gras saturés, les acides gras mono-insaturés et les d’acides gras poly-insaturés représentent respectivement 8,5 %, 15,8 % et 8,71 % de l’ACJ ; avecun rapport P/S à 1,09. L’apport moyen en cholestérol est de 255,5 ± 184 mg/j(extrêmes : 15–879 mg/j). Par ailleurs, l’apport en protides est en moyenne de11,88 ± 2 % (6,1–17,7 %) avec un rapport PA/PV à 1,4 ± 2,6.Conclusion.– L’analyse des apports alimentaires et du comportement alimen-taire est un temps essentiel dans la prise en charge du patient obèse permettantd’adapter les conseils diététiques à chaque patient.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.705
P504
Résultats à long terme de la sleeve gastrectomieJ.-M. Catheline a,∗, I. Bachner b, M. Fysekidis c, H. Bihan c, A. Boschetto b,R. Dbouk b, N. Bdeoui b, R. Cohen c, G. Reach c
a Service de chirurgie viscérale, centre hospitalier de Saint-Denis,Saint-Denis, Réunionb Service de chirurgie viscérale, centre hospitalier de Saint-Denis,Saint-Denis, Réunionc Service d’endocrinologie, hôpital Avicenne « AP–HP », Bobigny, France
∗Auteur correspondant.Introduction.– Notre objectif a été d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la sleevegastrectomie (SG) à long terme.Patients et méthodes.– De juin 2005 à janvier 2007, 65 patients ont bénéficiéd’une SG. Sur 65 patients, huit (12 %) ont eu une seconde intervention chirur-gicale (cinq bypass gastriques, trois re-SG). Le pourcentage de perte d’excèsde poids (%PEP) a été évalué sur deux ans selon notre base de données et cinqaprès la SG sur de réponses à un questionnaire.Résultats.– Cinquante-trois patients (82 %) ont répondu avec une PEP moyennede 54,4 % et 53,7 % à cinq ans. Les complications postopératoires étaient, deuxfistules, une hémorragie, une occlusion sur l’orifice de trocart et quatre cas (8 %)d’éventration sur site de trocart sur cinq ansL’analyse des résultats du sous-groupe des 45 patients avec une SG a montréune PEP moyenne de 57,1 % à deux ans et 50,7 % à cinq ans. À cinq ans,six des 13 diabétiques ; quatre des 25 des SAS et ; dix des18 des HTA ; six des12 dyslipidémiques avaient encore besoin d’un traitement. Une symptomatolo-gie de RGO a été constatée chez 11 patients (24 %) en préopératoire et 14 (31 %)à cinq ans.Conclusion.– Cinq ans après une SG les résultats sont satisfaisants avec unePEP supérieure à 50 %, peu de complications, une diminution significative desco-morbidités et une discrète augmentation de la fréquence du RGO.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.706
P505
Analyse du comportement alimentaire chez l’obèse : àpropos de 82 casA. Temessek , H. Tertek , N. Hamza , S. BlouzaInstitut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie
Objectif.– l’obésité constitue un problème majeur de santé publique. Plusieursfacteurs y interviennent dont les facteurs comportementaux. Le but de notretravail est d’étudier le comportement alimentaire, ces troubles dans un groupede patients obèses.Matériels et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective, portant sur 82 patientssuivis à l’unité d’obésité à l’INNTA. Une anamnèse ainsi qu’un examen cliniqueont été réalisés.Résultats.– L’âge moyen est de 32,33 ± 16,9 ans. Une prédominance féminineest notée. L’IMC moyen est de 36,51 ± 7,2 kg/m2. Le nombre de repas prispar jour est de deux repas dans 24,4 % ou trois repas dans 75,6 % des cas.Parmi les patients, 73,2 % prennent au moins un repas par jour en famille. Parailleurs, une, deux ou trois collations sont prises dans 36,6 %, 21,9 % et 7,3 %des cas. Les anomalies du comportement alimentaire sont par ordre de fréquencedécroissant le grignotage (72 % des cas), l’hyperphagie prandiale (64,6 % descas), les compulsions alimentaires (61 % des cas), les accès de boulimie (29,3 %des cas) et le night-eating syndrome (14,6 % des cas). Il n’y a pas de corrélationstatistiquement significative entre le BMI, d’une part, et le nombre des repas, decollations et les troubles du comportement alimentaire, d’autres part.Discussion.– Les troubles du comportement alimentaire, fréquents chez lespatients obèses, doivent être recherchés activement. Une prise en charge globale,nutritionnelle et psychologiques individualisée est alors nécessaire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.707
P506
Hypertriglycéridémie majeure et grossesseE. Khadraoui a,∗, A. Temessek a, H. Tertek a, A. Trimech b, F. Ben Mami a
a Institut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisieb Institut national de nutrition, Tunis, Tunisie
∗Auteur correspondant.Introduction.– Pendant la grossesse, il existe une augmentation physiologiquedes lipides chez la femme enceinte sous l’influence des variations hormonales.Ce déséquilibre peut exposer la femme enceinte atteinte de dyslipidémie à uneaggravation de sa pathologie, et mettre en jeu les pronostics fœtal et maternel.Observation.– Nous rapportons l’observation de Mme S.J. âgée de 37 ans, sui-vie à notre consultation externe depuis un an pour une dyslipidémie de type 5,équilibrée sous traitement hygiéno-diététique et médicamenteux (fénofibrate160 mg/j). La patiente a été admise, en urgence, pour une hypertriglycéridémiemajeure à 20 mmol/l, sur un terme de 24 semaines d’aménorrhée (SA). Elle abénéficié d’une prise en charge diététique : régime hypolipidique (< 10 % dela ration totale). Toute complication maternofœtal a été éliminée en urgencenotamment une pancréatite aiguë chez la mère. Par ailleurs, le bilan a étécomplété par une HGPO75, qui a révélé un diabète gestationnel nécessitantl’instauration d’une insulinothérapie à faibles doses. L’évolution a été mar-quée par une diminution du taux sanguin des triglycérides, fluctuant entre 4 et11 mmol/l. La grossesse s’est déroulée normalement sous surveillance obstétri-cale stricte. L’accouchement a été programmé à 37 SA et la patiente a donnénaissance à un enfant de 2,9 kg en bonne santé.Discussion.– L’hypertriglycéridémie majeure pendant la grossesse pose unproblème à la fois pronostique et thérapeutique. Sa prise en charge repose sur-tout sur un régime alimentaire hypolipidique difficile à réaliser en pratique.L’accouchement doit être proposé dés que le terme le permet.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.708