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H. Lounis 1
Raisonnement
H. Lounis 2
Raisonnement
C ’est le processus de faire coopérer connaissances, faits, et stratégies de résolution de problèmes, dans le but d ’atteindre des conclusions.
Comprendre comment un expert humain raisonne lors de la résolution d ’un problème.
H. Lounis 3
Types de raisonnement
Raisonnement
Abductif
Analogique
Du sens commun
Déductif
Inductif
H. Lounis 4
Types de raisonnement
Raisonnement déductif :
Raisonnement inductif :
Un ensemble d ’objets {a, b, c, d, …}
Une propriété P vraie pour les objets a, b, c, … de l ’ensemble
On induit que P est vraie pour tout x de l ’ensemble
A est vrai
A --> B est vrai
On en déduit que : B est vrai
H. Lounis 5
Raisonnement abductif :
Raisonnement du sens commun
Raisonnement analogique :C ’est une inférence plausible.
B est vrai
A --> B est vrai
on abduit que A est vrai
Faire une analogie entre 2 situations, rechercher les simi-larités et différences, etc.
Exploite par ex. la notion de frame pour raisonner.
S ’appuie sur l ’expérience de l ’expert, sur la notion de « bon » jugement, plus que sur la logique. Notion d ’heuristique.
Types de raisonnement
H. Lounis 6
Raisonnement à base de règles
- 3 composants essentiels :
un ensemble de règles ;
un ensemble de faits ;
un moteur d ’inférence ;
- Avantages : facile à comprendre, naturel, modulaire.
- Gérer les problèmes de contrôle
H. Lounis 7
Raisonnement à base de règles
- Principe de fonctionnement :
- Résolution de conflits
- Critère d ’arrêt :
- Trouver parmi les règles celles candidates
- Choisir une de ces règles
- Exécuter la règle
- Si plusieurs règles satisfaites, choisir laquelle déclenchée
- Pour déterminer la fin du processus d ’inférence (plus aucune règle n ’est déclenchée, une solution acceptable a été trouvée, impossibilité de trouver une solution, etc.)
H. Lounis 8
Chaînage avant
Pour nombre de problèmes, le processus de résolution commence par une collecte de données, à partir des quelles l’on infère des conclusions logiques.
Le processus se poursuit jusqu’à ce qu’un but soit atteint ou jusqu’à ce que plus aucune règle ne se déclenche.
Base de faits initiale
Considérer la première règle
Appariement base de faits – prémisses
?
Ajouter la conclusion à la
base de faits
Il reste des règles ?
STOP
Considérer la règle suivante
TF
T
F
H. Lounis 9
Chaînage avant
Stratégies de résolution de conflits :
- Première règle qui s’apparie avec les faits avérés ;
- Règle ayant la plus haute priorité ;
- Règle la plus spécifique ;
- Règle faisant référence aux faits les plus récemment introduits dans la base de faits ;
- Ne pas déclencher à nouveau une règle l’ayant déjà été ;
- Etc. ;
H. Lounis 10
Chaînage arrièrePour prouver une hypothèse en recherchant les informations pouvant la supporter.
On sélectionne alors les règles ayant ce but comme conclusion, et vérifie si les prémisses de ces règles font partie de la base des faits. Les prémisses n’appartenant pas à la base de faits deviennent à leur tour des buts à prouver de la même façon.
Le raisonnement se fait des solutions vers les faits initiaux.
Ex. MYCIN :
118
910
7
Infection streptocoque de la gorge ?
Infection streptocoque de la gorge ?
Signes d’infection de la gorge
Signes d’infection de la gorge Organisme =
streptocoque
Organisme = streptocoque
Gorge rougeGorge rouge
Tâche en GramposTâche en Grampos
Morphologie coccidieMorphologie coccidie
Croissance en chaîneCroissance en chaîne
1
2
3
4 5
6
12
H. Lounis 11
Comparaison Chaînage avant Chaînage arrière
Points forts √ Fonctionne bien lorsque le problème se présente « natu-rellement » avec des faits initiaux ;
√ Produit une grande quantité de faits à partir de faits initiaux très peu nombreux ;
√ Fonctionne parfaitement lors-que le problème consiste à prouver une hypothèse ;
√ Il est focalisé sur le but à prouver et pose donc des questions pertinentes, qui ne déroutent pas l’utilisateur ;
√ Contrairement au chaînage avant, il recherche dans la base de connaissances les infor-mations intéressantes pour le problème courant ;
Points faibles √ Souvent ne perçoit pas certaines évidences ;
√ Le système peut poser de nombreuses questions, qui des fois s’avèrent non pertinentes.
√ Poursuit une ligne de raisonnement même s’il s’avère qu’il devrait l’abandonner pour une autres. Les facteurs de croyance et les méta-règles peuvent aider à résoudre ce problème.
H. Lounis 12
Chaînage bidirectionnel
Faits initiaux
Solutions possibles
- Règles en chaînage avant et d ’autres en chaînage arrière
- Le SBR alterne les 2 modes de fonctionnement
H. Lounis 13
Chaînage mixte
Faits initiaux
Solutions possibles
- Les mêmes règles sont utilisées an chaînage avant et arrière, selon que des faits nouveaux arrivent ou que l ’on ait des faits à établir.
H. Lounis 14
Raisonnement monotone vs. non monotone
Raisonnement non monotone :
information dynamique, l ’état de véracité de l ’information change.
Raisonnement monotone :
information statique, l ’état de véracité de l’information ne change pas.
Sauvegarder les dépendances logiques entre faits.
Si on retire un fait A dont dépend un autre fait B, on doit retirer aussi le fait B.
Ex.
Si Il pleut
alors j ’ouvre mon parapluie
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Stratégies de parcours d ’arbre
Notion de réseau d ’inférences et de parcours dans le réseau.
Ex.Si P1 alors C1 ;
Si P2 alors C2 ;
Si P3 & P4 alors P2 ;
Si P5 & P6 alors P1 ;
Si P7 alors P6 ;
Si P8 alors P4 ;
Si P9 alors C2 ;
Problème
C1 C2
P1
P5 P6
P7
P9P2
P3 P4
P8Différentes stratégies de parcours de l ’espace !
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Stratégies de parcours d’arbre
- Parcours en profondeur d ’abord :parcourir le graphe verticalement d’abord, pour ensuite explorer d’autres nœuds (de gauche à droite).
Lorsqu’il est connu que l’espace de recherche est profond, la stratégie en profondeur d’abord est un bon choix.
De plus, cette stratégie se focalise sur une solution et est donc à même d’être comprise par un utilisateur qui interagit avec le système, car les questions sont relatives à un même chemin.
Problème
C1 C2
P1
P5 P6
P7
P9P2
P3 P4
P8
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Stratégies de parcours d’arbre- Parcours en largeur d ’abord :
parcourir d’abord les nœuds d’un même niveau, avant de considérer les nœuds du niveau inférieur.
Si la solution se situe profondément dans l’espace de recherche, cette stratégie n’est pas payante.
Les interactions avec un utilisateur sont difficiles en raison de l’exploration de chemins nombreux (manque de focalisation).
Problème
C1 C2
P1
P5 P6
P7
P9P2
P3 P4
P8
H. Lounis 18
Stratégies de parcours d’arbre
- Parcours « meilleur » d ’abord :c ’est une solution non aveugle.
Elle exploite des connaissances du problème pour guider la recherche. À chaque nœud, la technique juge du meilleur chemin à emprunter, suivant une heuristique donnée.
Exemples d ’heuristiques :
- Ordonner les buts ;
- Ordonner les prémisses ;
- Utiliser des méta-règles ;
- Attribuer des priorités aux règles ;
- Utiliser des facteurs de confiance ;
- Etc.
H. Lounis 19
HeuristiquesLes algorithmes de recherche aveugle n'exploitent aucune information concernant la structure de l'arbre de recherche ou la présence potentielle de noeuds-solution pour optimiser la recherche ;Recherche "rustique" à travers l'espace jusqu'à trouver une solution.La plupart des problèmes réels sont susceptibles de provoquer une explosion combinatoire du nombre d'états possibles.Un algorithme de recherche heuristique utilise l'information disponible pour rendre le processus de recherche plus efficace.Une information heuristique est une règle ou une méthode qui presque toujours améliore un processus de décision.
H. Lounis 20
Fonction heuristiqueUne fonction heuristique
h : E → ℜfait correspondre à un état s ∈ E (espace d'états) un nombre h(s) ∈ ℜ qui est (généralement) une estimation du rapport coût/bénéfice qu'il y a à étendre le chemin courant en passant par s.Contrainte : h(solution) = 0Le nœud A a 3 successeurs pour lesquels :
h(s1) = 0.8 h(s2) = 2.0 h(s3) = 1.6La poursuite de la recherche par s1 est heuristiquement la meilleure
A
s1 s2 s3
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C’est un problème de recherche dans un espace d’états
Espace d'états : décrit par un état initial et un ensemble d'actions possibles (opérateurs). Un chemin dans cet espace est n'importe quelle suite d'actions qui mènent d'un état à un autre.Test-but : fonction applicable à un état qui détermine si c'est l'état-solution.Coût-chemin : permet de déterminer quel est le meilleur chemin menant à la solution si plusieurs chemins existent.
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Définir un espace d’états
Le monde réel est excessivement complexe⇒ l'espace d'états doit être une abstraction de la réalité– état (abstrait) = ensemble d'états réels– opérateur (abstrait) = combinaison d'actions
réelles– solution (abstraite) = ensemble de chemins-
solutions dans le monde réel
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Exemple
Le monde consiste en 2 positions pièce gauche, pièce droiteChaque pièce peut contenir de la poussièreL'agent (aspirateur) peut être dans l'une des 2 piècesIl y a 8 états possibles3 actions possibles : à gauche, à droite, aspirer
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Exemple – suite -
L'aspirateur est dans une des 2 piècesFormulation du but :– éliminer toute la poussière
Formulation du problème :– États : les 8 états possibles du problème– Actions: se déplacer à gauche, à droite, aspirer
Solution :– être dans l'état 7 ou 8
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Exemple – suite -
• état initial : 1 des 8 états ci-dessus
• opérateurs : à gauche (L), à droite (R), aspirer (S)
• test-but : plus de poussière nulle part
• coût-chemin : chaque action coûte 1
H. Lounis 26
En conclusionPrendre en compte différents types de représentation de connaissances, et donc, différents types d ’inférences :
Prendre en compte l ’incertainEtc.
- Règles
- Réseaux sémantiques
- Contraintes d ’intégrité
- Etc.