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RAPPORT
La manifestation et de l’implication de l’équilibre
dans différentes branches sportives
Le mouvement est une source de déséquilibre puisqu’il change la géométrie du corps, et
par conséquent, il modifie la position du centre de gravité.
D’après les spécialistes (Raveica, G., A. Hotz, V. Keim)., afin de rendre stable ce centre
de gravité lors des mouvements, le système nerveux met en fonction les synergies cinématiques
pour compenser avec le maximum de précision le déplacement du centre de gravité que le
mouvement aurait entraîné. (automatisme acquis par répétition dès l’enfance)
Chaque branche sportive est une forme spéciale d’un équilibre appliqué, adapté à la
situation. Les spécialistes soutenait que chaque discipline sportive propose des enchaînements
posturaux différents, plus ou moins complexes qui mettent en permanent danger l’état
d’équilibre.
Gymnastique. Par la diversité des mouvements rythmiques, par la difficulté des
éléments d’exécution, par les multiples agrès, la gymnastique exige une très bonne capacité
d’équilibre.
De point de vue pratique, en gymnastique on rencontre toutes les formes de manifestation
de l’équilibre, souvent des combinatoires de ces formes lors des exercices.
La complexité des mouvements, souvent sous le contrôle du temps d’exécution mais
aussi de l’expressivité, demande des adaptations et des ajustements permanents de la posture du
corps, de ses segments dans les phases de vol (barres asymétriques, sol, sauts, poutre), dans les
phases de roulade (gymnastique rythmique, artistique – sol,) mais aussi pour l’élan.
Le transfert du centre de gravité par diverses positions dans un laps de temps
relativement court, la modification de la position du corps, l’absence de points d’appui dans le
vol, tout comme le travail effectif avec des éléments qui demandent un bon équilibre font que les
rééquilibrations, le contrôle du mouvement et celui des oscillations dans tous les axes du corps
aient lieu instantanément.
Un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre en gymnastique est détenu par le niveau
de la force musculaire, tout en sachant que certains éléments statiques exigent un niveau de force
élevée : les positions renversées : appui sur les omoplates, sur la tête, sur les mains, diverses
chadoufs (symétrique, asymétrique) ou les balancements aux divers agrès (anneaux, barres
asymétriques, etc.)
Athlétisme. Tout comme la gymnastique, l’athlétisme se caractérise par l’apparition
d’une très grande diversité de moments où l’équilibre du sportif est mis à l’épreuve. Ainsi, toutes
les épreuves athlétiques, la difficulté des exécutions techniques mais, de même, la présence des
objets et installations de concours influencent le contrôle et la manifestation de l’équilibre.
Pourtant, certaines courses à longue distance, ne nécessitent d’indices élevés de
manifestation de l’équilibre uniquement ce qui est nécessaire pour maintenir la position de
verticalité lors de la course.
En échange, les épreuves techniques comme le saut à la perche, le triple saut, le saut en
hauteur, la course de haies et les lancers présupposent des passages successifs d’un pied à l’autre,
des oscillations du corps et des segments dans tous les axes de mouvements et des projections
différentes du centre de gravité (projections qui imposent un déséquilibre intentionnel mais à la
fois contrôlé, l’atterrissage après la haie du pied d’attaque dans les courses de haies)
Ayant comme support aussi bien des mouvements cycliques (les courses, les rotations
lors de l’élan avec pirouette pour les lancers) qu’acycliques (les sauts, l’effort), les épreuves
athlétiques se caractérisent par des passages successifs de la projection du centre de gravité d’un
côté et de l’autre de la ligne de gravité, ce qui met le sportif dans des situations différentes
d’adaptation et de réglage de l’équilibre dynamique.
Natation. Le milieu aquatique exige de la part du sportif d’effectuer des mouvements
compensatoires afin de maintenir équilibre dans l’eau. Dans ce sport, équilibre du corps est
soutenu aussi par le milieu grâce aux réserves d’oxygènes des poumons du sportif.
L’équilibre est sollicité davantage dans la réalisation des retours à la fin du couloir quand
la rotation du corps et ses oscillations doivent se faire rapidement et suivant un trajectoire précise
pour toucher les plaques aux senseurs du bassin (surface de contact limitée).
Les jeux sportifs. Vu que la présence du partenaire et de l’adversaire est obligatoire, les
jeux sportifs se caractérisent, en particulier, par un équilibre dynamique mais aussi par
l’équilibre de vol et de rotation dû aux mouvements de rotation dans les différents axes du corps
(l’attaque et le block au volley, le coup de saut au handball et basket-ball, le coup de tête au
football, les changements de direction, etc.)
Aussi, l’apparition du contact direct avec l’adversaire exige des restructurations de la capacité
d’équilibre, restructurations qui s’appuient sur les repères visuels, kinésiques (contact direct par
un toucher de différents degrés jusqu’à la limite du règlement) mais qui sont aussi vestibulaires.
Les changements subits de direction et de vitesse dans les jeux sportifs sont caractérisés par un
équilibre de balancement (Hirtz, Hotz, Ludwig, 2000) comme « forme dominante de l’équilibre
translateur, locomoteur, caractérisé par le maintien et le rétablissement de l’équilibre au moment
où l’on change de place. »
Tennis – surtout les coups rasants et le service, par la spécificité de l’exécution
technique, impliquent un contrôle des mouvements qui exigent beaucoup de précision sous la
pression du temps. (Meister, 2000)
Les déplacements sur des directions et des distances toujours autres, l’anticipation du
mouvement et de la trajectoire, la préparation et l’exécution du mouvement du déplacement
présupposent des indices élevés de manifestation d’un équilibre optimum, un équilibre de
balancement, dynamique, de rotation et même un équilibre en vol lorsque le coup se réalise avec
un saut. („smach”)
Un rôle essentiel dans la manifestation de l’équilibre, surtout dans la régulation de la
posture, des segments du corps de la ligne de déplacement est détenu par le bras libre. Aussi, les
vitesses très grandes des balles dues au perfectionnement des surfaces de jeu, du matériel
(raccord, balles, différentes fibres pour la fabrication des raquettes) demandent des déplacements
et des anticipations de plus en plus fins de la part du joueurs, anticipations qui se rapportent aussi
bine à la position future de la balle, des segments et du corps du joueur qui va frapper, des
anticipations qui concernent le contrôle du mouvement et l’équilibre dynamique.
Tir – ce qui est spécifique à cette discipline sportive, de point de vue de la manifestation
de l’équilibre, est la réalisation de la stabilité du système homme-arme, par le contrôle et la
régulation des forces externes (pesanteur, la réaction du support) et internes (les contractions
musculaires). L’équilibre statique créé est nécessaire pour maintenir pour un laps de temps plus
grand une image correcte sur la cible et le moment de déclenchement, un rôle important étant
celui de conscientiser les mouvements et les oscillations du propre corps.
Luttes et judo – l’apparition de l’adversaire, le contact direct par les prises sur
l’adversaire, la surface légèrement instable (tapis, tissu brillant, glissant), les mouvements et les
gestes prévisibles et imprévisibles de l’adversaire, tout comme ses propres mouvements, le choix
et l’établissement des prochains mouvements déterminent des ajustements permanents de
l’équilibre statique et dynamique.
Une situation particulière survient lorsque l’adversaire produit des légères
déséquilibrations afin de tester l’attention, la tactique, la préparation physique et même
psychique de son concurrent. Ces taquineries sportives exigent des rééquilibrations déterminées
par des modifications de la surface d’appui et de la position du corps et des segments en rapport
avec les mouvements de l’adversaire.
Les sportifs qui pratiquent la lutte ou le judo sont en état d’équilibre stable lorsque le
contact avec le sol est maintenu sur les deux pieds, quand la surface d’appui est grande par
l’écartement des pieds et par une descente du bassin (du centre de gravité), par une flexion des
genoux.
L’état instable apparaît quand la position du tronc et du corps entier est haute, quand le
contact avec le sol se fait sur un pied, l’autre étant pris par l’adversaire.
La perte complète de l’équilibre survient lorsque le sportif réussit à se lever du sol son
adversaire. La perte du contact avec le sol entraîne la perte de l’équilibre volontaire, le corps
étant toujours, pour quelques fractions de seconde en équilibre, retenu par le corps de
l’adversaire, on pourrait dire un équilibre involontaire créé par la situation de combat.
BIBLIOGRAFIE
1. Keim, V., (2003), L’équilibre a plusieurs visages – Dépasser la dualité statique-dynamique, Mobile - La Revue d’éducation physique et de sport, 1/2003, OFSPO & ASEP;
2. Hotz, A., (2003), Un thème omniprésent à tout âge, Mobile - La Revue d’éducation physique et de sport, 1/2003, OFSPO & ASEP;
3. Meister, J., (2000), Movement control and balance in earthbound movements, Human Kinetics, traducere INCS Bucureşti;
4. Raveica, G., (2006), Principii de biomecanică în kinetoterapie. Biomecanica mersului. Ed. PIM, Iaşi;