Rapport de Mission d’ Evaluation EXTENSION ECOLE LMHS à …asffrance.org/IMG/pdf/Mission_d_evaluation_ASF-AAZ_aout... · 2015-01-07 · (une minorité musulmane réside à Padum),

architectessans frontières association loi de 1901 JO 1193-27.08.05

247, rue St-Jacques 75005 Paris – France [email protected]

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Association AaZ - Une Ecole au ZanskarMaison des Associations - BP 44Bâtiment Aquilon59, rue du Docteur Débat92380 - GARCHES ( France )

Architectes Sans Frontières - Francedomiciliée au Siège de la Société Française des Architectes 247 rue Saint Jacques 75005 Paris ASF ToulouseVanessa de Castro Cerdà et Douchan Palacios, architectes et membres de l’association.

Rapport de Mission d’ Evaluation

EXTENSION ECOLE LMHS à PIPITING, ZANSKAR (INDE) Août 2010

L’école Lamdon Model High School (Zanskar), au début de l’année scolaire. Mars 2010



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INDEX

PREAMBULE 3

CONTEXTE 5Le Zanskar, un équilibre fragileL’association AaZ / LMHS Enjeux

ACTIVITES 11Redéfinir les Objectifs et le ProgrammeIdentifier les PartenairesReconnaissance du TerrainCréation d’un Corpus de RéférencesTravail de RelevéTravail de Projet ArchitecturalTravail de Projet UrbainFinancements

BILAN 21Un Avis Favorable au partenariat AaZ / ASF

BIBLIOGRAPHIE 23

ANNEXES 25Photos du SiteEstimatifRéférencesDétail des activités menées en août 2010

Mission d’ Évaluation pour l’ Extension d’une École à Pipiting, Zanskar, Inde - Août 2010AaZ / LMHS - ASF Toulouse



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PRÉAMBULE

Cette mission a été réalisée à titre bénévole et gracieux par les deux membres de ASF, avant que toute convention n’ait été signée. Nous avons en effet profité de notre visite de la région du Zanskar en août 2010 pour établir un premier contact avec les membres de l’association AaZ/LMHS. Le contexte s’avérant sur place favorable au lancement d’une mission d’évaluation et à l’élaboration d’une esquisse, cette première étude a été réalisée avant la recherche de financements par le porteur de projet (AAZ) et donc contrairement au protocole établi par ASF.Il nous est effectivement apparu opportun de profiter de notre présence sur place pour commencer à travailler avec AaZ/LMHS dans l’idée que ASF au delà de son assistance technique, peut accompagner les porteurs de projet dans la constitution d’un dossier de demande de subventions en amont de la réalisation du dît projet. Nous pensons que cette implication ne peut avoir que des conséquences bénéfiques pour la construction du partenariat et la qualité du projet, même si ASF et ses membres prennent de facto le risque de fournir une prestation intellectuelle à un projet qui pourrait ne jamais se réaliser. Il s’agit d’un pari et d’un défi qui nous a semblé intéressant et nécessaire de relever.

INDEX

PREAMBULE 00

CONTEXTE 00Le Zanskar, un équilibre fragileL’association AaZ / LMHS Enjeux

ACTIVITES 00Redéfinir les Objectifs et le ProgrammeIdentifier les PartenairesReconnaissance du TerrainCréation d’un Corpus de RéférencesTravail de RelevéTravail de Projet ArchitecturalTravail de Projet UrbainFinancements

BILAN 00Un Avis Favorable au partenariat AaZ / ASF

BIBLIOGRAPHIE 00

ANNEXESPhotos du Site 00EstimatifDétail des activités menées en août 2010



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Mission d’ Évaluation pour l’ Extension d’une École à Pipiting, Zanskar, Inde - Août 2010AaZ / LMHS - ASF Toulouse4

Vue de la Plaine depuis Old Padum, à droite le Zangspo et au fond le Zanskar Range

Vallée du Zanskar - Plaine de Padum

Carte de l’Inde - Etat du Jamu&Cachemire Etat du Jamu&Cachemire - Padum




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CONTEXTE

Le Zanskar, un Equilibre Fragile

Chef Lieu: Padum, altitude: 3500m.

Le Zanskar est l’une des régions habitées des plus froides du monde. Située à l’extrême nord de l’Inde, au dessus de la chaine de l’Himalaya, dans l’état du Jammu&Cachemire, on enregistre habituellement en hiver des températures allant jusqu’à -30°C. Le Zanskar connait cependant un ensoleillement très fort tout au long de l’année.Le Zanskar est aussi une région très isolée, fermée par les montagnes et accessible en été par une seule route depuis la ville de Kargil (chef de district). Elle est coupée du monde plus de huit mois par an après que les neiges aient bloqué les cols. De janvier à février, marcher sur la rivière gelée du Zanskar constitue le seul moyen de rejoindre la plaine voisine du Ladakh et la ville de Leh.C’est une région très sèche car protégée des moussons par la chaîne de l’Himalaya même si ces dernières années on a pu observer quelques pluies durant l’été. La principale ressource en eau reste celle liée à la fonte des glaciers et dont les sources sont traditionnellement canalisées et ramifiées en petits canaux qui donnent sa morphologie si spécifique au territoire que les habitants du Zanskar modèlent depuis des générations. Le Zanskar compte environ 12000 habitants, à majorité bouddhiste (une minorité musulmane réside à Padum), pratiquant un dialecte tibétain, ce qui fait de cette région un haut lieu de refuge de la culture tibétaine lui valant aujourd’hui son surnom de « Petit Tibet ». Les Zanskarpas sont des éleveurs et des cultivateurs. Pendant les 4 mois d’été, ils produisent essentiellement de l’orge ainsi que quelques légumes et autant de foin dont les bêtes auront besoin pendant les longs mois d’hiver.

Le modèle de subsistance à l’œuvre au Zanskar depuis des centaines d’années repose donc sur un équilibre fragile fortement dépendant de l’eau et aujourd’hui plus encore de la route qui relie Padum à Kargil et approvisionne la vallée en énergies et en denrées. Cet équilibre n’en reste pas moins un exemple d’écologie et de préservation des ressources naturelles.

La recherche d’un meilleur confort de vie (chauffage, construction), la diversification des ressources économiques (tourisme, commerce), la modernisation des infrastructures (eau courante, électricité, routes, hôpitaux...) et plus généralement celle du cadre de vie auquel aspirent les Zanskarpas (éducation, santé, communication) sont autant de facteurs qui font que cet équilibre se transforme et que le Zanskar se trouvera à court terme dans une logique d’ouverture au monde.A cette dépendance économique du monde extérieur touchant donc l’alimentation, l’énergie mais aussi les matériaux de construction s’ajoute une dépendance politique toute aussi contraignante à l’état du Jammu&Cachemire, à majorité musulmane: le système de gouvernance centralisée ne donne que peu de poids à la représentation politique de la population du Zanskar de culture bouddhiste. L’appui du gouvernement central n’est peut être pas à la mesure de ce dont le Zanskar aurait besoin, si bien que le développement de la région est en partie supporté par des organisations indiennes et étrangères (du type associations, ONG etc...)

Le désenclavement de la vallée du Zanskar est de longue date prévu par les autorités centrales et l’armée: un projet de route rejoignant Manali à Padum et Padum à Leh est en cours depuis plusieurs années déjà. Ce projet réalisé à des fins militaires (depuis le partition de l’Inde en 1947 la région est devenue un territoire déstabilisé par les affrontements entre Pakistan et Inde) va faciliter l’accès au Zanskar été comme hiver et par conséquent accélérer la transformation de l’équilibre économique et écologique de la région.

Vue des champs en été au Zanskar, au vilage de Shila



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Vue de la Gompa de Pipiting et le site de l’école LMHS depuis la rive droite du Zangspo

Pendant l’hiver, la seule voie d’accès vers la vallée est la rivière glacée «Chadar Road»

Approvisionnement de la vallé par la route, en été.

Padum, principal lieu de rencontre et d’échanges des habitants de la vallée du Zanskar.




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L’Association AaZ / LMHS

« AaZ a pour seule vocation de soutenir le développement et le bon fonctionnement de la LAMDON MODEL SCHOOL (LMS), une école située au Zanskar. L’objectif immédiat est de permettre aux enfants de bénéficier d’un enseignement de qualité dans leur environnement traditionnel. L’objectif, à terme, est de permettre à ces enfants d’apporter à leur région une autonomie en terme de compétences et de développement. En toutes circonstances, «A à Z» veille à rester neutre et à éviter toute influence dans le fonctionnement de l’école. » Extrait du site web : www.aazanskar.eu

L’association franco-italienne AaZ est présente au Zanskar depuis 1988. Elle est née de la rencontre des zanskarpas, d’un français et d’un italien, tous deux fondateurs historiques du projet d’école. D’abord installée dans la Gompa de Pipiting puis dans une petite école et aujourd’hui dans une structure plus large (1997), l’école compte aujourd’hui 300 élèves et une douzaine d’enseignants.AaZ fonctionne en partenariat avec l’association locale LMHS (Landom Model High School) qui est composée des parents d’élèves et pilotée par un Managing Committee ttee. Le fonctionnement de cette structure privée est supporté en grande partie (80%) par les cotisations des membres de l’association AaZ (plus de 600 membres) qui financent principalement les salaires des enseignants. Les 20% restants sont issus des cotisations annuelles des parents d’élèves (c’est à dire les droits d’inscription). AaZ sert aussi de plateforme de parrainage direct d’enfants par les membres de l’association.L’enseignement est dispensé des petites classes (LKG, UKG) jusqu’à la classe 10th (14 ans). Du fait de la rigueur du climat dans le Zanskar, l’école est fermée pendant 4 mois, de novembre à mars, alors que dans les autres états de l’Inde les cours sont assurés 10 mois sur 12. Les enseignants sont en majorité originaires du Zanskar bien que certains d’entre eux viennent des états voisins et donc contraints à un certain isolement social et familial lié à la difficulté d’accès de la région en périodes de vacances. Le contenu de l’enseignement ainsi que ses modalités sont soumis, comme dans tous les états indiens, à l’agrément du gouvernement de l’état -en l’occurrence celui du Jammu&Cachemire pour le Zanskar- qui fixe ainsi les modalités pédagogiques d’enseignement. L’école bouddhiste LMHS de Pipiting est la seule école privée au Zanskar qui intègre des classes 9th et 10th. Elle obtient depuis plusieurs années déjà des résultats scolaires encourageants qui amènent les responsables à se questionner aujourd’hui l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

Visite du 14th Dalai Lama à l’école LMHS, Août 2009

Chairman, AaZ, professeurs, et staff LMHS, Sept. 2009

http://www.aazanskar.eu/



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Ouverture de la première Ecole dans le Monastère (Gompa) de Pipiting.1988 à 1990 : 11 filles et 42 garçons

Transfert de l’Ecole sur le terrain de la L.M.S. / Pipiting (actuel Staff Quarter I - Plateau Haut)1991 à 1999 : 86 filles et 171 garçons

Depuis 2001, nouveau complexe à Upti / Pipiting 300 élèves

Chantier de l’Ecole LMHS, visibles structure poteau-poutre en béton armé, murs en pierre et planchers en bois

Chantier de l’Ecole LMHS, phase de pose des menuiseries en bois et réalisation d’enduits extérieurs en ciment.




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Enjeux

C’est dans une vision prospective à moyen terme tentant de prendre en compte d’une part l’amélioration nécessaire de l’enseignement et d’autre part les bouleversements provoqués par l’arrivée d’une nouvelle route dans moins de dix ans que AaZ a contacté ASF. Il s’agit de réfléchir ensemble aux nouveaux besoins de l’école et aux transformations possibles.

Les objectifs de AaZ sont multiples:

• étendre la scolarisation jusqu’à la classe 12th (qui correspond à un niveau Bac et qui permet aux élèves d’avoir accès aux concours nationaux de la fonction publique ou bien de pouvoir poursuivre les études dans les universités indiennes de Srinagar, de Delhi ou de Chandigarh.

• montrer ainsi sa capacité à offrir aux élèves un cursus intégral, l’école peut demander à être affiliée au régime d’enseignement du gouvernement central qui diffère de celui du gouvernement de l’état sur des aspects pédagogiques qui paraissent essentiels à tous les acteurs de AaZ/LMHS, et ainsi assurer une meilleure qualité de l’enseignement.

• Obtenir l'agrément du gouvernement central, la durée de scolarisation devra probablement s’étendre à 10 mois sur 12 de manière à s’homogénéiser avec les autres états indiens, ce qui pose la question cruciale d’assurer des conditions de confort suffisantes dans les locaux pendant les mois d’hiver.

• décongestionner la structure en créant de nouveaux locaux et en améliorant ceux de l’école existante devenus trop petits (300 élèves dans 11 classes d’une moyenne de 13 m²). Environ 8 nouvelles classes seraient nécessaires, d’une taille double de celles existantes.

• séparer les élèves les plus âgés des plus jeunes dans deux environnements distincts mais fédérés par un espace extérieur commun.

• considérer l’arrivée imminente d’une nouvelle route et le désenclavement de la région comme une opportunité pour attirer au Zanskar des enseignants de la vallée voisine du Ladakh ou bien des états voisins (qui auraient plus facilement la possibilité de rentrer chez eux durant la période de vacances).

• considérer aussi l’école comme un lieu privilégié à la sensibilisation des populations locales aux conséquences prochaines du désenclavement de la région. Intégrer dans la conception de la nouvelle école les problématiques d’écologie, de gestion durable des ressources locales, de modernisation des modes de vie et de la place de la tradition.

Les salles de cours sont aujourd’hui insuffisantes, notamment pour les grands Examens à l’extérieur

Le chorten de l’Ecole en hiver Le chorten de l’Ecole en été



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ACTIVITES

Le site de l’école LMHS, les champs d’Upti à gauche et la Gompa de Pipiting à droite

La mission d’évaluation s’est déroulée du 2 août au 1° septembre 2010. Tous les détails des activités menées au cours de cette mission d’évaluation sont en annexe.

Redéfinir les Objectifs et le Programme

Le travail sur cette composante essentielle de la mission a été mené tout au long de notre séjour par le biais de nombreuses réunions avec les parties prenantes du projet, ainsi que lors de discussions avec les usagers de l’école et des lieux d’hébergements (notamment en ce qui concerne le confort des locaux pendant l’hiver).Mais c’est aussi en fonction de l’analyse du site, de la reconnaissance des technologies locales et de leur coût, de la structure constructive des bâtiments existants que nous avons pu explorer les hypothèses de transformation de l’école et, dans un travail d’aller-retour avec AaZ le Managing Committee, redéfinir les objectifs de notre mission ainsi que le nouveau programme:

• Effectuer les transformations nécessaires dans l’école existante en fonction des possibilités offertes par la structure de l’édifice afin d’agrandir les salles de cours du double de leur surface actuelle. Un diagnostic structurel est nécessaire ainsi qu’un chiffrage des solutions de décloisonnement retenues.

• Tenter de mettre en place des principes d'isolation de l'école durant la période d’hiver afin de réduire les besoins en chauffage et d’améliorer les conditions de confort.

• Construire une extension de l'école comprenant 7 classes (classes UKG, LKG, 1, 2, 3, 4 et 5th) une bibliothèque, une salle d’expression culturelle ainsi que des locaux administratifs, c’est à dire créer une nouvelle école permettant d’accueillir les petites et moyennes sections.

• Concevoir cette nouvelle école selon des principes solaires passifs, en optimisant les gains solaires par une façade Sud très vitrée et en renforçant l’isolation des murs périphériques.

• Mettre en place un plan de développement à l’échelle du campus (master plan) tentant d’apporter de la cohérence, de l’unité et du sens dans la disposition des bâtiments existants et dans celle des bâtiments à venir (identification de la nature des espaces extérieurs, organisation des cheminements, création de liens avec les bâtiments existants....).

• L'idée d’un campus plus « vert » et orienté vers une meilleure gestion des ressources locales (eau, soleil, vent, terre...) a été évoquée mais reste à explorer notamment du point de vue de l’approvisionnement autonome en eau, nécessaire au boisement des espaces extérieurs et à la création de jardins. Une telle orientation thématique dans l’aménagement permettrait de rendre le campus identifiable comme lieu de sensibilisation aux problématiques liées à l’écologie et au développement durable, tant pour les élèves, les enseignants que pour la population de la vallée.

• Prendre en compte tous les dysfonctionnements d'usages relevés par les usagers (accès à l’eau, confort d’hiver, confort d’été, cheminements...) et les intégrer aux priorités du master plan au même titre que les bâtiments à construire.



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Identifier les Partenaires

Nous entendons par partenaires toutes les parties prenantes qui impliqueront leurs compétences et leurs efforts dans la construction du projet. Toutes personnes ou organisations qu’elles soient initiatrices, bénéficiaires, support politique, support technique ou encore intellectuel.

>AaZ France : antenne française de lássociation AaZ. [email protected]

• Eliane Serveyre, présidente AaZ [email protected]

• Christianne Rollin, bureau AaZ [email protected]

• Chantal Damiens, relations publiques AaZ France• [email protected]

>AaZ Italia : antenne italienne de lássociation AaZ. [email protected]

• Monica Petrella, secrétaire AaZ [email protected]

Christianne Rollin AaZ France

Chantal DamiensAaZ France

Sonam Tenzin Principal LMHS

Tenzin ThuktopSecrétaire MC-LMHS

Newgan Punchk Tréso-rier MC-LMHS

Stenzin NamgyalPrésident MC-LMHS

Lobsang DamchoeLama LMHS

Monica PetrellaAaZ Italia

Mr.TargeyConducteur Travaux

Mr.Sonam PunchokIngénieur PWD

Mr.UrgainLEDeG

Eliane ServeyreAaZ France

Mr.ChospelLEDeG

http://www.aazanskar.eu

mailto:[email protected]




http://www.aiutoallozanskar.it






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>Managing Committee – Lamdon Model High Shool : Association des Parents d’Elèves de l’Ecole.• Stenzin Namgyal, président MC-LMHS

[email protected]: 9419861452

• Tenzin Thuktop, secrétaire MC-LMHS (contact)[email protected]: 9469358668Landline: 01983 245210

• Newgan Punchok, trésorier MC-LMHS [email protected]: 9469221321

>Principal LMHS : Originaire du Tibet. Il a enseigné à l’école publique de Padum pendant 6 ans avant de devenir Directeur de LMHS en 2007.

• Sonam Tenzin

>Chairman LMHS : Il participe aux décisions politiques internes de l’Ecole.• Lobsan Damchoe, Secretary Ladakh Buddhist, Lama de LMHS

Mobile: [email protected]

>Représentant politique du Zanskar à l’Etat du Jammu & Cachemire :• Punchok Tashi, Executive Councillor (équivalent au Conseiller du Président de Région)

[email protected]

>GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarité) : ONG française travaillant en Inde, Cambodge, Afghanistan, Ouest et Nord d’Afrique et dans le Sud de la France. Présente au Ladakh depuis l’année 1986, elle vise à promouvoir auprès des ONGs locales et des institutions les technologies basées sur l’utilisation des énergies renouvelables. Elle mène actuellement un programme de dissémination de l´habitat solaire passif (PSH) dans le Zanskar en partenariat avec LEDeG. www.geres.eu

• Lydia Adelin-Mehta, directrice des programmesc/o Rinzin Namgyal - Danzom HouseLEH 1141010091-1982 251 386l.adelin-mehta@gereseu

>LEDeG (Ladakh Ecological Development Group) : une de plus anciennes ONG au Ladakh œuvrant dans le domaine de l´écologie. Elle est reconnue pour son travail sur les énergies renouvelables, lénvironnement, lágriculture organique, l´éducation et lártisanat. LEDeG est basée à Leh, avec des délégations à Kargil et Padum. Lássociation offre une expertise en PSH dans le Zanskar, au travers de la dissémination de trois méthodes de chauffage passif : TW (Trombe Wall), DG (Direct Gain), AGM (Attached Green House). www.ledeg.org [email protected]

• Mr. ChospelMobile: 9469369343

• Mr. [email protected]: 9469734861

>Engineer (Babu): Ingénieur au PWD (Public Work Departement), chargé de la construction des édifices publics au Zanskar. Il était présent lors de la construction de l’école existante, en tant que conseil pour la supervision du chantier. Il est prêt à renouveler cette expérience pour la construction de la nouvelle école.

• Sonam Punchok - PWD Division ZanskarMobile: 9419808150Landline: 01983 245059

>Supervisor (Babu) : Il est conducteur de travaux retraité du PWD et il serait prêt à assurer le suivi du chantier de la nouvelle école. Son salaire serait alors de 15000rs /mois (il est entendu que ASF ne peut en aucun cas se substituer à une maitrise d’œuvre locale).

• Mr. Targey, Pipiting.






http://www.geres.eu

mailto:l.adelin-mehta@gereseu

http://www.ledeg.org





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Constructions traditionnelles au village de Pipiting Nouveau équipement au village d’Upti

Reconnaissance du Terrain

Outre les échanges répétés avec les personnes impliquées dans le fonctionnement de l’école et le travail de relevé permettant la reconnaissance du lieu et des usages associés, la documentation et les visites de la région fournissent également des informations capitales pour le projet, dont nous tenterons ici d’énumérer les particularités:

-l’accès à l’eau (fonte des glaciers et nappe phréatique) est une clé de l’équilibre de la vallée.-pour faire perdurer le modèle d’autonomie à l’œuvre depuis des générations, il faut limiter au maximum toute forme de dépendance du Zanskar au monde extérieur (dépendance économique, alimentaire, énergétique...)-climat: les hivers très longs et rigoureux sont accompagnés de fortes chutes de neige.-en contre-partie la région bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel pendant toute l’année qui légitime les solutions type solaire passif pour le chauffage des bâtiments.-l’été est assez chaud si bien que le dispositif de confort d’hiver du bâtiment doit être réversible durant l’été.-depuis quelques années on observe au Zanskar des pluies l’été, auxquelles ne sont pas adaptées les toitures traditionnelles (terrasse en terre). On voit par conséquent apparaître peu à peu la tôle métallique dans les constructions neuves.-la région du Zanskar se situe en zone sismique 4 sur 5 ce qui signifie qu’il faut intégrer à la conception des dispositions parasismiques.-les ouvriers népalais qui viennent pour la saison d’été (4 mois environ) sont la main d’œuvre la plus courante utilisée pour les chantiers de la région. Leur savoir faire concerne les constructions simples en béton, en pierre et en terre.-les autres 8 mois de l’année ne sont pas des périodes propices à la construction.-les ressources principales pour construire au Zanskar sont l’eau, la terre et la pierre (schiste ou granite).-tous les autres matériaux de construction courants (le bois, le métal, le verre et le ciment) sont acheminés par camion depuis Kargil et Srinagar ce qui rend leur disponibilité rare et leur coût élevé.-l’isolement de la région fait que toutes les technologies dépendant d’une compétence extérieure sont à proscrire.

Equipe d’ouvriers népalais sur chantier à PadumStockage de bouteilles de gaz à Padum. Aujourd’hui nécessaires pour cuisiner et chauffer, premier signe de la dépendance énergétique du Zanskar




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Création d’un Corpus de Références

Il s’agissait avant tout de collecter une documentation solide sur les bâtiments intégrants les dispositifs solaires passifs (PSH: Passive Solar Housing) dans les régions du Ladakh et du Zanskar. Les ouvrages et manuels produits par GERES (voir bibliographie en annexe) ainsi que quelques références architecturales trouvées dans les revues ou sur les sites internet fournissent d’ores et déjà une base théorique convenable pour aborder la conception technique d’un bâtiment PSH: optimisation de l’orientation, proportion de surfaces vitrées par rapport à la surface au sol, principe de renforcement de l’isolation par double mur, exemples de composition des toitures en terre.Mais le plus enrichissant a sans doute été de visiter des bâtiments construits par LEDeG dans ces régions afin d’éprouver sur place les dispositifs PSH - même si ceux-ci sont principalement destinés à assurer le confort d’hiver et que la mission a été réalisée en été. Il n’en reste pas moins intéressant d’observer les conditions de mise en œuvre de ces techniques: comment sont par exemple dessinées les menuiseries pour le double vitrage, comment est assurée l’isolation thermique, quels bois sont utilisés, comment sont réalisées les finitions, quelle lumière est obtenue dans les espaces intérieurs. Toutes les visites on fait l’objet d’une documentation photographique et écrite.En fin de séjour, nous avons eu la chance de pouvoir visiter un campus près de Leh dans la vallée du Ladakh, construit par Arup Associates selon les principes solaires passifs. Il s’agit de la Druk White Lotus School de Shey, un ensemble de dortoirs et de salles de cours d’une grande qualité architecturale et répondant de manière astucieuse à toute sorte de problématiques que l’on retrouve dans le projet de la LMHS de Pipiting: échelle des espaces extérieurs et gestion de la densité (pas d’étages), qualité des cheminements dans le campus, clarté de la séparation des dortoirs garçons/dortoirs filles, pertinence des choix d’orientation des dortoirs (au Sud), de l’orientation des salles de cours (au Sud Est pour optimiser le gain solaire le matin c’est à dire pendant les heures de cours), Trombe Wall (TW) pour les dortoirs, Direct Gain (DG) pour les salles de cours, qualité de conception des espaces intérieurs (volume, lumière, usages) etc...Nous avons aussi pu rencontrer les personnes chargées du suivi du chantier et ainsi collecter quelques informations précieuses sur les techniques de mise en œuvre et les choix constructifs. Une large couverture photographique a été assurée pour capitaliser le maximum d’informations (voir documentation en annexes).Ce projet constitue donc pour nous la référence d’école PSH la plus aboutie et nous encouragerons tous les membres de AaZ et de LMHS à effectuer la visite de cet ensemble tant le niveau de qualité atteint ici encourage à réussir un travail similaire.

Chantier de maison à Shilapu, méthode PSH-Trombe Wall.Supevision : LEDeG

Atelier d’hiver d’artisanat pour Women Association, près de Sani, méthode PSH-Trombe Wall. Supervision : LEDeG

Maison à Padum, méthode PSH-Attached Green House.Supevision : LEDeG

Chantier de Guest House à Karsha, méthode PSH-Direct Gain.



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Travail de Relevé

Le campus est composé de deux parties distinctes: -le staffquarter situé sur le plateau haut comprenant des logements pour enseignants, le logement de fonction du Principal ainsi que la première école construite par l’association et aujourd’hui à l’abandon.-le campus principal sur le plateau bas comprenant d’autres logements pour enseignants, l’école, un bâtiment annexe abritant d’autres salles de cours, une salle multi-usages, un chorten, un jardin et les ruines d’un internat qui n’a jamais vu sa construction s’achever.

Les relevés (1/200°) concernent tous les bâtiments du campus (sauf l’internat en ruine qui sera détruit prochainement), l’idée étant de pouvoir restituer un plan d’ensemble correctement dessiné servant de base de réflexion dans un premier temps.Une attention particulière a été donnée au relevé de l’école existante (1/50°) puisque des interventions sont prévues pour agrandir les salles de classe. Le relevé du plan de situation a lui aussi fait l’objet d’un travail précis (courbes de niveaux et coupe sur le site) afin de bien exprimer les relations du campus aux espaces bâtis et cultivés mais aussi pour vérifier les hypothèses d’irrigation et d’ensoleillement. Le relevé des courbes de niveau sera recoupé avec les cartes existantes et les images satellite.

Projet Architectural - Coupe

Principe de ventilation des salles de cours, exposées plein sud

Projet Architectural - Croquis

Vue du couloir d’accès aux salles de cours, il serait éclairé par des ouvertu-res hautes en façade sud




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Travail de Projet Architectural

Le programme arrêté à la suite des nos réunions est le suivant:-7 salles de cours (de 25m² à 30 m² chacune)-1 salle des enseignants avec cuisine-1 bibliothèque -1 salle d’expression culturelle-1 bureau pour l’administration (headmaster office)-des locaux de rangements -des toilettes sèchesSi l’on choisit une surface de base de 30 m² (circulation comprise) pour chaque pièce principale, on obtient en total provisoire d’environ 300m² de surface bâtie.

Esquisse: Les apports théoriques de LEDeG sur les constructions solaires passives, les nombreuses visites du site et la stimulation permanente du Président du managing committee nous ont amenés peu à peu, à devoir préciser l’esquisse de la future école. Parmi les trois dispositifs solaires passifs les plus courants (AGH: attached green house, DG: direct gain, TW: Trombe wall) le principe de Gain Direct a été retenu tant il correspondait aux conditions de confort requises par une école durant l’hiver : l’utilisation des locaux pendant la journée nécessite effectivement un apport calorifique solaire immédiat plutôt que retardé par la masse d’un mur (comme dans le cas du TW et du AGH).Le projet prend alors rapidement la forme d’une succession de classes en U exposées au Sud et desservies par une circulation Nord. La terre et la pierre sont les matériaux à privilégier pour leur disponibilité immédiate, pour leurs performances thermiques ainsi que pour leur adéquation avec la culture constructive locale. Cependant, l’usage du verre, du bois et du ciment reste nécessaire à la réalisation des fondations, des planchers et des façades Sud. L’objectif est de construire sur la base de technologies maitrisées par les gens de la vallée et par la main d’œuvre népalaise, en limitant le recours à l’acier (très cher) et en évitant les performances techniques (contrôle des portées de poutre BA en particulier).Reste dans un deuxième temps à altérer ce modèle pour l’adapter au mieux à l’exposition solaire, aux caractéristiques du site et aux usages.

Estimatif: C’est la volonté d’accompagner l’association AaZ dans sa recherche de financement qui nous a poussés à travailler sur le chiffrage de la nouvelle école. L’opportunité de travailler avec un ingénieur des travaux publics et la possibilité de passer plus de temps sur place nous ont enfin convaincus de pousser plus loin ce travail sur l’esquisse.Bien conscients que l’esquisse serait soumise par la suite à de nombreux changements en fonction du programme ou de notre connaissance des technologies solaires passives, nous avons décidé de chiffrer une esquisse la plus simple possible mais qui intègre tous les principes constructifs nécessaires au projet (mur en terre ou pierre, fondations et poteaux béton, planchers bois) afin de récupérer le maximum d’informations sur les coûts des différents matériaux et de la main d’œuvre.Cette première estimation nous donne un total de 5698600 INR soit 95000 Euros pour 440m² soit un coût de construction de 240 euros/m² (non compris les équipements type mobilier, réseau électrique, poêle à gaz...).(Les détails du descriptif sont en annexe du rapport).Parallèlement, l’ingénieur Sonam Punchok nous a donné à titre indicatif les coûts au m² des constructions gouvernementales (type hôpitaux, écoles...) habituellement construites en bloc de béton + enduit ciment et avec toitures en tôles ondulées: il faut compter 3000 INR/sft soit environ 540 euros/m². Si l’on considère la surface évaluée à 300m² on obtient un coût pour l’école de 162000 euros (non compris les aménagements extérieurs ni les équipements).Il semble donc raisonnable d’estimer provisoirement le coût des travaux à 100000 euros.



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Travail de Projet Urbain

Encore une fois, l’enthousiasme et l’implication forte dans le projet du Président du nouveau managing committee, Mr Stanzin Namgyal, nous ont encouragés à explorer les différentes hypothèses d’aménagement du campus liées à l’implantation de la nouvelle école mais aussi des équipements à venir, à savoir: un internat, un laboratoire de chimie, une cantine, de nouveaux logements pour les enseignants, des terrains de sport, des jardins.La situation particulière du site, en lisière des surfaces cultivées, incite à travailler sur un verdissement des espaces extérieurs du campus qui permettrait de le rattacher à l’unité territoriale que constituent les champs (voir plans de situation). Cette piste offre surtout l’opportunité de créer des espaces boisés au sein du campus qui puissent servir autant d’espace de récréation, d’ombres, que d’obstacles aux vents violents qui balayent le site tout au long de l’année. La question de l’approvisionnement en eau du campus a donc été au centre des débats. L’idée d’un canal de dérivation des eaux d’irrigation des champs a été abandonnée au profit de l’hypothèse d’une pompe éolienne située au bord de la rivière. L’enjeu est d’offrir une deuxième source d’eau au campus et de réserver l’eau potable uniquement aux usages domestiques. L’eau du fleuve pouvant alors par infiltration participer au rechargement de la nappe phréatique et permettre à terme une meilleure gestion de cette précieuse ressource.

Les pistes retenues pour le master plan sont les suivantes:-considérer la route existante qui coupe actuellement en deux le campus comme un axe structurant du projet, auquel on peut imaginer appuyer le nouveau réseau d’irrigation.-concentrer les nouveaux bâtiments au nord de la route pour densifier cet espace bâti. Fragmenter ainsi la grande échelle des espaces extérieurs en espaces plus petits, plus identifiables et plus appropriables, retravailler les cheminements et la nature des limites entre ces différents espaces.-au sud de cet axe et à l’ombre du talus, disposer l’ensemble des espaces nécessaires à la pratique des sports (cricket, football, course...): un grand playground au milieu duquel se trouve le multi purpose hall.-cette dualité entre vide et plein permet de mieux identifier les lieux de vie du campus en accord avec l’ensoleillement disponible et offre la possibilité de réintroduire une échelle plus humaine dans les rapports entre les bâtiments.-disposer la nouvelle école de telle manière à ce que les petites sections soient isolées des plus grandes tout en étant connectées à un espace fédérateur plus large. Autant de souhaits qui demandent à être vérifiés par le dessin.

Le Site - Croquis

Plan et Coupe représentant les dénive-lés du site et son rapport à la rivière.




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Financements

Nous avons donc décidé d’assister l’association AaZ porteur du projet dans leur demande de financement en leur fournissant une documentation la plus à même de convaincre les bailleurs potentiels de la viabilité du projet et de solidité des partenariats: plans de la nouvelle école, plan du campus, vue 3D et estimatif du coût prévisionnel des travaux. Note: en aucun cas les membres d’ASF ne démarcheront au nom d’AaZ pour la recherche de subventions.

Les organismes ou associations identifiés à ce jour par AaZ et ASF comme sponsors potentiels sont les suivants:-VEOLIA, avec qui AaZ est déjà en relation car la demande de financement nécessite un parrainage préalable de l’association par un des membre de la commission d’attribution de fonds. Véolia encourage les projets à caractère social et écologique ce qui correspond bien aux thèmes développés dans le projet d’extension de l’école de Padum. En étudiant sur le site officiel la nature des projets qui ont déjà bénéficié d’un support financier, on comprend mieux la nécessité à épauler AaZ dans la constitution d’un dossier sérieux et bien documenté.-L’Executive Councillor assure de son côté pouvoir lever des fonds auprès du Central Government et du State Government en soumettant un dossier similaire à celui présenté à Véolia. Il a été clairement expliqué au cours des réunions qu’une implication financière des pouvoirs locaux était indispensable à la construction du projet et au soutien de sponsor européens, le partage des financements étant considéré comme une garantie de la viabilité du projet.-HOPE (Himalayan Organisation for People and Education). L’association du célèbre photographe Olivier Föllmi qui supporte des projets similaires et que connait bien AaZ.-Saint Gobain, l’industriel est installé en Inde depuis quelque temps déjà. Ses produits verriers performants pourraient être fort utiles au projet.-AaZ France et Italie: par le biais de manifestations ou auprès de sponsors italiens, AaZ a la capacité de lever des fonds.

La demande de financement devrait être entreprise par AaZ dès le début de l’année 2011, ce qui laisse espérer le démarrage des études et du chantier l’été de la même année si l’association reçoit des sponsors un avis favorable au financement du projet. Il est évident qu’un tel projet ne peut se réaliser en une seule saison d’été et que deux ans seront nécessaires au minimum à la réalisation de la nouvelle école et aux premiers aménagements du campus. Ce qui nous ramène à une livraison des travaux l’été 2012 ou 2013.



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BILAN

Un Avis Favorable au Partenariat AaZ / ASF

Si l’objectif de la mission d’évaluation est de confirmer la faisabilité du projet proposé par l’association AaZ, nous pouvons d’ores et déjà donner un avis favorable pour les raisons suivantes:-les besoins identifiés par AaZ sont bien réels, le projet s’inscrit dans une politique plus large d’amélioration de l’éducation au Zanskar.-l’association porteur du projet (AaZ) et son partenaire local (LMHS) n’ont plus à prouver le sérieux avec lequel ils assurent la gestion de l’école depuis 20 ans.-le large réseau des partenaires engagés dans le soutien à la construction du projet a été identifié et mobilisé.-la sécurité foncière du projet a été vérifiée: le terrain appartient depuis 10 ans à l’association LMHS.-la programmation du projet est maintenant arrêtée et validée par l’ensemble des partenaires.-les conditions techniques et géographiques spécifiques liées à la maitrise d’œuvre ont été appréciées et jugées comme non défavorables à la réalisation du projet.-l’estimation provisoire du coût des travaux nous paraît sérieuse car elle recoupe deux modes de calculs tout deux issus de sources fiables.

Reste la question des moyens de financement. En assistant AaZ dans ses démarches auprès du principal bailleur identifié (Véolia), nous ne sommes pas certains que les subventions allouées par ce dernier puissent couvrir l’ensemble du coût des travaux. Nous pensons donc qu’il sera nécessaire à AaZ de s’orienter vers d’autres sources de financements qui aujourd’hui restent à identifier. Nous estimons cependant que AaZ France et Italie ont cette capacité à lever des fonds par le biais de cotisations extraordinaires, de manifestations ou fonds privés, comme elles ont pu le faire au préalable.La question des financements est donc le point à éclaircir en priorité dans les mois qui viennent. Le climat de confiance instauré cet été entre les membres d’ASF et d’AaZ lors des réunions de travail sur l’école nous rend optimistes quant à la suite du projet et nous force à croire encore une fois qu’il est légitime de fournir dès maintenant une assistance à AaZ alors que le financement du projet n’est pas acquis.

Il est aussi de notre responsabilité d’émettre une réserve quant au jugement que nous portons sur la politique de l’association, en particulier concernant le rôle de tuteur que AaZ joue auprès de LMHS.Nous pensons effectivement que travailler dans la solidarité internationale et le développement ne peut avoir d’autre objectif final que l’autonomie des populations concernées. Ce travail en synergie avec les populations consisterait donc à construire avec elles les outils qui leur permettront de subvenir demain à leurs propres besoins. Or, il se trouve que le fonctionnement de l’école est, depuis la création du projet, fortement dépendant du soutien régulier de l’association AaZ et qu’il semble que la question du « passage de relais » ou de l’autonomie de la structure ne soit pas posée dans les objectifs futurs de AaZ. On pourrait répondre que l’école en soi fournit aux populations les moyens de leur émancipation face aux bouleversements économiques à venir; que l’éducation est un outil fondamental du développement ; ou bien que ce n’est qu’une fois la structure (l’école et son campus) achevée que l’on pourra réellement envisager de se retirer de sa gestion. Tout cela est vrai, mais il nous paraît important que la question de l’accès à l’autonomie ou de « l’empowerment » soit dès le début inscrite dans la politique de toute association œuvrant dans la solidarité internationale et le développement.

Objectifs à Court Terme

Les objectifs sont donc les suivants:-valider la création d’un partenariat AaZ/ASF par une convention officielle.-réunir l’équipe de travail de la délégation ASF de Toulouse pour partager les éléments du projet et continuer les études.-aboutir à une esquisse finale du campus et de la nouvelle école par des échanges répétés avec AaZ et LMHS (validation du projet durant les AG de AaZ en mars et en mai 2011).-produire une documentation graphique du projet et un argumentaire écrit visant à être intégrés au dossier de demande de financements monté par AaZ.Ce sera à AaZ de décider de la suite à donner au projet et de s’accorder avec ASF sur la période de démarrage du projet.



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BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages :

• Architecture for Humanity. « Design Like You Give a Damn » Ed. Thames & Hudson, 2008.• Genoud, Charles et Chabloz, Philippe. « Ladakh-Zanskar » Ed. Olizane, 2006• Majumdar, Mili. « Energy-efficient buildings in India » Ed. TERI (Tata Energy Research

Institute) and Ministry of Non-conventional Energy Sources, 2002.• Thakkar, Jay et Morrison, Skye. « Matra. Ways of Measuring Vernacular Built Forms of

Himachal Pradesh » Ed. SID et CEPT, 2008.

• GERES « Manuel de Construction Himalaya » et « Manuel PSH » ( www.geres.eu )

Revues :

• DETAIL « Serie 2002 - 6. Architecture et Soleil » p.738-740 – Solar School in the Himalayas, Lingshed. ( Arch. Christian Hlade, Graz – www.solarschule.org )

• DETAIL « Serie 2003 – 3. Architecture Scolaire »

Cartes :

• « Carte Ladakh & Zanskar – Générale - 1/300.000º - Noubra, Ladakh, Zanskar, Rhupu » Ed. Olizane, 2010.

• « Carte Ladakh & Zanskar – Centre - 1/150.000º - Leh, Padum Pangong » Ed. Olizane, 2008.

Documentaires :

• « Lotus Blanc, une école sur le toit du monde » Documentaire de Tad Fettig. Etats-Unis. 2007 (diffusé à Ushaïa TV le 30/11/2009)

• « Föllmi Destinys » Documentaire de Céline Moulys. France. 2009. 90min.• « Devenir Femme au Zanskar » Auteur et Réalisateur : Jean-Michl Corrillion. Prod. : France5

et ZED. 2006

Web sites à consulter :

>Porteurs de Projet :• www.aazanskar.eu ( AaZ France )• www.aiutoallozanskar.it ( AaZ Italia )

>Expertise Technique en PSH :• www.geres.eu• www.ledeg.org

>Références :• www.dwls.org ( site officiel de Druk White Lotus School )• www.arup.com/Projects/Druk_White_Lotus_School.aspx (fiche du projet DWLS Arup asso.)• www.solarschule.org ( site de l’association ‘Friends of Lingshed’ pour la construction de la

Lingshed Solar School )

http://www.geres.eu

http://www.solarschule.org

http://www.aazanskar.eu

http://www.aiutoallozanskar.it

http://www.geres.eu

http://www.ledeg.org

http://www.dwls.org

http://www.arup.com/Projects/Druk_White_Lotus_School.aspx

http://www.solarschule.org



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Vue du Campus LMHS depuis la Gompa de Pipiting, Zanskar Range au fond et Zangspo à droite

Vue du Campus LMHS depuis accès par le plateau haut, le Staff Quarter à gauche et le Campus Principal à droite

Vue du Campus LMHS depuis accès par le plateau haut, le Staff Quarter à gauche et le Campus Principal à droite

ANNEXES

Photos du Site

Vue du Staff Quarter I (Plateau Haut) depuis le Multi Purpose Hall (Plateau Bas)



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L’Ecole LMHS, élèves et professeurs se rassemblent chaque lundi matin avant de commencer les cours.A droite le bâtiment Annexe (LKG) et local couvert pour pompe à eau.

Vue du Staff Quarter II (Plateau Bas), façade sud principale. Le Multi Purpose Hall.

Coursive extérieure à l’étage de l’ Ecole LMHS pour accès aux salles de cours, au fond bureau du Directeur.

Bibliothèque de l’Ecole,exposée sud-ouest.

Cuisine de l’Ecole pour staff,manque assainissements.

Vue du Staff Quarter I (Plateau Haut), accès sud.




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Estimatif

Un premier chiffrage a été réalisé, sur place, en imaginant une unité de construction conçue selon les techniques et matériaux locaux. Elle est composée d’une salle de cours (14’x20’), surfaces de rangements et un couloir nord (8’x20’).



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Unit QUANTITY RATE AMOUNT

FOUNDATION 97044,1243

m3 19,2072 120 2304,8652

m3 22,329 2700 60288,2541

m3 1,0613 4500 11143,125m3 3,7356 4500 16810,2

23,206 280 6497,68

SUPERSTRUCTURE 93260,587

m3 1,4541 4500 15267,5670,35380,58950,5108

m3 0,4126 4500 4332,447m3 0,2751 4500 2888,298

168 100 16800m3 0,8915 4500 9360,225

77 200 15400m3 0,2972 4500 3120,075m3 8,9145 1500 13371,75

m3 0,8915 4500 9360,22584 40 3360

48925

13,7 1700 23290

Unit 2 1500 3000192 40 7680

Unit 2 3500 70003,55 1700 6035

48 40 1920

ROOFING PART A 91540

25 800 20000280 50 14000

/ 5000 5000210 100 21000

3154010,6 800 8480

kg 140 55 7700kg 192 80 15360

ESTIMATE FOR THE LANDOM MODEL HIGH SCHOOL, PADUM, ZANSKAR. August 2010

ESTIMATE FOR the NEW LANDOM MODEL HIGH SCHOOL, class LKG to 5th

Earth work excavation in different classification including normal lead and lift (2'-6'' below ground level)RR Stone masonry in cement mortar over 1:4:6 mix concrete basis upto DPCRCC fondation for concrete pillars (2' below ground level) x61” thick DPC in 1:2:4 mix concreteStone filling in plinth

RRC pillar 1:1:2 concrete mix, section 10''x10''Frame AFrame BFrame CRCC beam 1:1:2 concrete mix on frame A, section 10''x10''RCC beam (1:1:2) between frames A&B, section 10''x10''Mud&cement masonry wall on frame B cft6'' thick RCC lintel on mud wallConcrete masonry wall above lintel cft6'' thick RCC lintel on concrete wall1'-6'' black stone (from Tongde) masonry wall on frame C laid with mud mortar6'' thick RCC ring beam with 1:2:4 (x2)1'' mud partition wall between two classroom cft

DOOR and WINDOWS

Frame A: first class wood shall be used for window frame on classrooms, 4''x4'' section

cft

Ventilation shutters made of first class woodDouble glazing windows and fixation sftFrame B: First class plywood door with thermocol insulationFirst class wood shall be used for window frame on corridor, 4''x4'' section

cft

Double glazing windows and fixation sft

(Bublu wood)10 wooden joists, section 6''x4'', span 15' cftTraditional Talu sticks laid on joists + straw mat sft3” traditional insulation made of dry grass lbs3'' mud slab on talu sticks (x3) + slope cft

optional: GI sheet waterproofing4 wooden rafters, section 6''x4'', span 16' cft8 L steel section purlins, section 50x50mm, length 20'GI sheet covering + J anchors




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ROOFING PART B 47940

20 450 900016 450 720010 450 450016 450 7200/ 5000 5000

kg 188 80 15040

FLOORING 28843,2135

m3 2,6404 650 1716,253512 450 540035 450 15750

m3 1,8678 3200 5976,96

FINISHINGS 65047,25

168 30 5040815 30 24450815 20 16300

m3 0,9905 4500 4457,25210 20 4200104 25 2600400 20 8000

INR 472600

INR 4726000

472600

500000

TOTAL 3 INR 5698600Pour 440 m² soit un coût de 240 euros/m² euros 95000

INR 2 10000 20000

TOTAL 4 20000

8 15000 120000Indemnités de déplacement pour membres ASF 4 90000 360000

TOTAL 5 480000

GRAND TOTAL (3+4+5) INR 6198600

EUROS 103300

(safada wood)10 wooden rafters, section 6''x4'', span 12' cft1'' popular wooden planks on rafters cft6 wooden purlins, section 3''x4'', length 20' cft1'' popular wooden planks on purlins cft3” traditional insulation made of dry grass lbsGI sheet covering + fixation

4''thick mud slab in classroom10 wooden joists section 3''x4'' on mud slab cft1,5'' popular wooden plank flooring laid on joists cft4''thickcement floor in corridor with cement finishing 1:6

1'' dunk plaster on partition mud walls sft½'' mud plaster on central mud wall (both side) sftwhite painting on central mud walls (both side) sft2” cement plastering on inner black stone wallwhite painting on stone wall sftred painting on window frame in classroom sftwhite painting on roof planking in corridor sft

TOTAL 1 : for one unit classroom (44 m²)

TOTAL 2 : for the school :10 units (440 m²)

Miscellaneous (+10%)

SURRONDINGS (to be designed and cotated)

ESTIMATE FOR the upgrading of existing LANDOM MODEL HIGH SCHOOL, class 6th to 12th

Replacing the load bearing wall by two wooden beam in classrooms 2&3 as well as 4&5 (comprising removal of debris, replastering of damaged parts of the wall)

Salary for an engineer supervising the site monthlbs



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Références

>La Druk White Lotus School de Shey - Arch. Arup and Arup AssociatesL’école est née par l’initiative de Sa Sainteté le 12ème Gyalwang Drukpa. « Il a pour cela engagé une équipe d’architectes anglais afin de réaliser une école pour doter les enfants Ladakhi de tous les moyens d’adaptation au monde moderne tout en embrassant les traditions du bouddhisme tibétain.» (Synopsis du documentaire « Lotus Blanc, une école sur le toit du monde »)Le projet date de l’année 1997 avec une première phase aboutie en 2001, une deuxième en 2005 et une troisième prévue pour l’année 2013. Il intègre des techniques de construction traditionnelles et de développement durable, adaptées pour résister aux températures extrêmes de la région et aux séismes.L’école DWLS compte avec 750 élèves, de 3 à 18 ans. Le campus est composé de salles de cours avec une orientation sud-est (méthode PSH-Direct Gain), une grande cour de recréation centrale, des bureaux et des résidences pour élèves orientées plein sud (afin de récupérer le maximum de chaleur pendant la journée, avec la méthode PSH–Trombe Wall). www.arup.com/Projects/Druk_White_Lotus_School.aspx

Vue de la zone des résidences de la Druk White Lotus School, au fond le Potang (résidence S.S. 12th Gyalwang Drukpa)

Résidences pour élèves orientées plein sud, au fond les toilettes sèches

Façade des résidences, méthode PSH-Trombe Wall Circulations dans les résidences, au nord

http://www.arup.com/Projects/Druk_White_Lotus_School.aspx




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Vue des toilettes sèches, l’orientation sud de la façade et sa finition permettent un efficient système de circulation d’air.

Détail sur accès pour entretien des toiletes

SAS d’accès pour résidence d’élèvesChambres d’élèves, vue intérieure du Trombe Wall et trappes de ventilation hautes et basses

Salle d’eaux partagée, aussi située en façade sud - Trombe Wall Salle commune pour résidence d’élèves

Vue sur pignon ouest de résidence, avec accès direct sur couloir nord



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Les salles de cours sot orientées sud-est, chauffées pendant les heures de cours par méthode PSH-Direct GainLes allées intermédiaires sont aménagées avec alignement d’arbres pour ombrager et créer une zone de détente

Pendant l’hiver, les acivités se déroulent autour du chauffage d’appoint, uniquement.

Vue intérieure de salle de cours des petits. Pendant l’été, les grandes pièces permettent grande diversité d’activités.

Détail plafond. Des bâtons de bois sont posés sur poutres, ils sont recouverts de carton et d’une couche de terre, pour isolation.

Salles de cours en chantier. Double mur en brique de terre à l’intérieur et en pierre à l’extérieur.

Un élément constructif fondamental dans la région est un resistant soubassement en pierre.

Vue intérieure de salle de cours. Les ouvertures en partie haute (sur les deux façades opposées) offrent éclairage naturel toute la journée.




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Détail des Activités Menées en Août 2010

Lundi 2 août.Rencontre avec les responsables de GERES à Leh: documentation sur la politique d’action de GERES, leur expertise technique, leurs partenaires locaux. Demande de contacts avec LEDeG Zanskar.

Jeudi 5 août.Arrivée à Padum et à Pipiting.

Vendredi 6 août.Visite de l’école en compagnie des responsables de AaZ France et Italie.

Samedi 7 août.Rencontre avec les responsables de LMHS et du Managing Committee. Discussions autour des nouveaux besoins, du programme, de la question de la cohérence d’ensemble du campus.

Lundi 9 août.10h00: RdV à Padum avec Mr Urgain et Mr Chospel, responsables de LEDeG (Ladakh Ecological Development Group). Discussions autour de leur expertise technique en PSH (Passive Solar House) et de leur implication possible dans le projet.15h00: Diagnostic pathologique et structurel de l’école existante pour valider l’hypothèse d’élargissement des salles de classe.

Mardi 10 août.Début de l’état des lieux: revelés architecturaux et urbains.RdV avec l’Executive Councillor (Prefet) Pounchok Tachi pour discuter de son soutien politique au projet et de l’apport financier de l’état J&K pour la construction du campus.

Mercredi 11 août.12h00: RdV avec le managing committee et les parents d’élèves: élection du nouveau managing committee et présentation du programme de la nouvelle école.14h00: Rencontre entre AaZ/LMHS et LEDEG sur le site de l’école en vue d’un partenariat pour la construction de la nouvelle école.

Jeudi 12 août.Visite du camp de base militaire de Padum pour obtenir des plans de la vallée au 1/50000° afin d’améliorer l’état des lieux et le plan de situation à produire.

Vendredi 13 août.10h00: Visite de chantier de Passive Solar Houses en compagnie des responsables de LEDeG.14h00: RdV avec le nouveau président du managing committee pour revoir la programmation du projet et discuter des orientations stratégiques.

Lundi 16 août.RdV avec le managing committee, AaZ et LMHS pour la finalisation des aspects stratégiques concernant le master plan et validation d’un programme définitif.

Mardi 17 août.Réunion similaire en compagnie du Chairman afin de l’impliquer dans le processus décisionnel du projet. Discussion au sujet d’une participation des autorités locales au financement du projet.

Mercredi 18 août:Relevés architecturaux sur site.Travail d’esquisse au 1/20° d’une classe type du nouveau projet d’école et rédaction d’un descriptif.

Jeudi 19 août.Relevés architecturaux sur site.16h00:Travail avec l’ingénieur du PWD pour le chiffrage de la première esquisse du projet.18h30: RdV avec l’Executive Councillor pour rediscuter de la question des subventions locales pour la participation au projet.



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Réunion annuelle du Managing Committee et les parents d’élèves, en présence des membres AaZ, Chairman Damchoe et les professeurs de la LMHS.

Première réunion entre responsables du projet et techniciens de LEDeG, à l’école LMHS.

Réunion avec le Managing Committee afin de définire stratégies pour le Master Plan du Campus et de valider un programme définitif.

Prise de mesures des briques en terre (12’’x6’’x6’’)

Réunion sur le toit de la LMHS




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Lundi 23 août.Relevés urbains sur site et plan de masse.

Mardi 24 août.11h00: RdV avec l’ingénieur pour affiner l’esquisse et le chiffrage.13h00: dernier RdV avant départ avec le président du managing committee.

Mercredi 25 août.Travail sur la première esquisse avec LEDeG.Fin des relevés.Rencontre avec un ingénieur susceptible d’assurer le suivi de chantier.

Jeudi 26 août.Départ de Padum.

Lundi 30 août.Leh: visite du Tibetan Children Village à propos des pompes à éoliennes.Visite de la Lotus School, projet d’école en solaire passif dessiné par Arup Associate.

Mardi 31 août.Visite des bureaux de LEDeG à Leh (PSH).Rencontre avec Stanzin Motup de la fondation HOPE (Himalayan Organisation for Children and Education) en vue de la recherche de bailleurs potentiels.

Mercredi 1° septembre.RdV avec la responsable de GERES India à Dehli pour faire un bilan du travail effectué au Zanskar.Visite de la bibliothèque de TERI (Tata Energy and Resources Institute) et recherche de documentation.



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Documents

Rapport de Mission d’ Evaluation EXTENSION ECOLE LMHS à …asffrance.org/IMG/pdf/Mission_d_evaluation_ASF-AAZ_aout... · 2015-01-07 · (une minorité musulmane réside à Padum),