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UNITED NATIONS ECONOMIC AND SOCIAL COUNCIL

AFRICAN WORKSHOP ON STRATEGIES FOR ACCELERATING THE IMPROVEMENT OF CIVIL REGISTRATION AND VITAL STATISTICS SYSTEMS

Rabat, Morocco, 4-8 December 1995 (FOR SELECTED FRENCH-SPEAKING COUNTRIES)

UNITED NATIONS ECONOMIe S7:TJSTICAL DIVISION COMMJ~SION FOR AFRICA

DIRECTORATE OF ~TATISTICS HOROCCO

Rapport de la Guinée Equatoriale sur le système d'Etat Civil

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REPUBLICA DE GUINEA ECUATORIAL

, 'odNt/D

l ' octANo

MINISTERIO DE ECONOMIA. COMERCIO y PLANIFICACION DIRECCION GENERAL DE ESTADISTICA

SUPERFICIE

Isla de Bioco . _ ___ 2.017,00 Km'

AI96n cootinental_ 26.000,00 Km'

Isla de Mnob:In _ __ 17,00 Km'

Isla de Com _ ___ 15,00 Km'

Isla de Ebbey Grande ____ 2,27 Km'

10 16 10 Km. , l ' .,

Total de la Repilllkt 2B.OS1,46 Km'

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SIG NOS CONVENCIONALES

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Capital ~ nKlôn ........ ,MALABO Cab.cer. de dlstrito ..•...•.. EbotJlyin Au.ovl . ........ ... ............ _ Carrel.r.IKundarla .. __ _

CapItal ~ "",vlnclo ........ .. ,BATA Pobl.dol ... ................... .MongornCl.,.n Calf.t.,. prlnelp .... .. .... _

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1-2-3-4-

SOMMAIRE

INTRODUCTION .... .. ..... .... ...... .. .. ..... .......... ... ... ... ........ ... .. .... . . QUELQUES DONNEES DEMOGRAPHIQUES ........ ............ . PPRESENTATION DU PAyS .... ... ..... ............ ... ....... .... ... ...... . CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DE LA POPULATION ... .. .. .. ......... .. .. ... .. ........ .... ... .............. .... . 4.1. Taille et structure ..... ..... .......... ... ....... .......................... ... . 4.2. Fécondité ............................................................. ......... . . 4.3. Mottalité ............. .. .. ........... .. ........ .... .... .. ... .. ....... .... .... ..... . 4.4. Migrations ... ...... .. ... ........ ........... .... ............................. .... .

Pages

3 4 5

6 6 7 7 8

5.- SOURCES D'INFORMATION ... ... ..... ............... .. .... ......... ... .. ...... .. 9 5.1 . Recensements et Enquêtes.. ... ............................ ............ 9 5.2. Fichiers Administratifs ..... ... ................ .. ........ ............ ....... 9 5.1 .1. Structure de Base de la Collecte et L'Analyse des

Données Socio-Démographiques ............................. ... 9 5.1.2. Données de L'Education.... ....... ........ ...... ............ .... ...... 10 5.1.3. Données de L' emploî..... .... ...... .......... .... .... ................... 10 5.1.4. Données de la Santé.. ..... ...... ........ ....... ...................... .. . 11 5.1.5 Statistiques des Migrations Internationales......... .......... 11

6.- SITUATION DE L'ETAT CIVIL EN GUINEE EQUATORIALE...... .. 12 6.1. Dispositions Législatives................ ...... ......... .. ........... ... ... . 12 6.2. Enregistrement des faits Vitaux.. ...... ................................. 13 6.3. Déclaration des faits Vitaux.... ...... ... .... .. .................... .... .... 14 6.4. Statistiques de l'Etat Civil. ................................................. 15

7.- ASSISTANCE DU FNUAP EN MATIERE D'ETAT CIVIL. ........ .. .... 15 7.1 .1. Objectifs du projet...... ....... .... .................. ... ............ .. ....... 15 7.1.2. Objectifs à long terme........ ......... ...... ........ ...... .......... ...... 16 7.1.3. Problèmes à résoudre pour le fonctionnement

des Statistiques de l'État Civil ..... ..... ..................... ... ...... 16 7.1.4. Stratégie pour le bon fonctionnement.. ..... ..... .. ........ .. ... .. 16 7.1.5. Objectifs à long terme.... .... ..... .... ..... .. .. .................... ....... 17 7.1 .6. Objectifs immédiats..... ...................... ..... ..... ................... 17 7.2. Activités Connexes.... ....................................................... 18 7.3. Stratégie Pour Atteindre les Objetifs du Projet...... ....... .... 18 7.4. Résultats Obtenus.. .. .. .......... ...... .. .................................... 19

8.- RESUME DES PRINCIPALES CONCLUSIONS ET RECOMMAN-DATIONS.................... .. ........... .... ........ ......... .... ........ .... ......... ... ...... 20-21 ANNEXES.. ....... .. ... ... .... ...... ........... .... ... ...... ......... ...... ............... ..... 22-23

. . 1. INTRODUCTION.

Le département de la Statistique des Nations Unies en collaboration avec la

Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) prépare, à l'heure

actuelle avec l'appui du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) , un

Séminaire-Atélier sur l'amélioration de l'état Civil et des Statistiques des faits civils en

Afrique à Rabat (Maroc) du 04 au 08 décembre 1995.

Le présent rapport, a pour but de présenter les antécédents nécessaires pour

l'analyse et la discussion de la situation actuelle du système de l'état civil (naissances,

décès et mariages) dans le pays, afin d'aborder les stratégies pour son amélioration

tout au long dudit séminaire. Compte tenu du fait que les statistiques de l'état civil sont

médiocres en Guinée Equatoriale tout comme dans le reste des pays d'Afrique, il est

très difficile de les mesurer avec exactitude.

Le présent rapport traite en premier lieu de la description de la situation du

pays, des caractéristiques démographiques et principales sources d'information dans

le pays. Ensuite, il présente la situation actuelle du système d'état Civil ainsi que le

résumé des principales conclusions et recommandations. Enfin il dégage en annexe

les formulaires d'enregistrement des données de l'état civil et des faits vitaux.

3

- . QUELQUES DONNEES DEMOGRAPHIQUES (1992)

Population totale de la Guinée Equatoriale ............... .. ..... ............... 364.880

Taux annuel de croissance démographique ..... ...... ........ .... .. ... .......... ....... 2,4%

Pourcentage de la population de moins de 15 ans ........... .. ......... ... ......... .42,7%

Taux d'alphabétisation ..... .. ... ....... ........... ............... .. ................ ........... .. ... 62,2%

Age de scolarisation (15 a +) .. ... .... .... ........... ............. .. .. ... ...... ................. 3,0

Revenu per capita (en $ US) ..... ............................. .... ... ........... ...... ....... 471

Taux de natalité brut .. .......... .......... ... ... ................. .... .................. ... ... ....... 43,8%

Taux de fécondité ... ..... .... ...... .......... .... ..... ....... .... ... ......... ... ......... ............ 5,8%

Taux brut de reproduction ............................. .... ......................... ....... ...... 2,8%

Taux de mortalité ..... ... .......................... ..... .. ....... ... ..... .... .. ........ ....... ....... 19,00%0

Taux de mortalité des moins de 5 ans ..... ......... .. .. ............. .. ... ............ 225%0 Pourcentage d'enfants avec un poids bas à la nai§.

sance (moins de 2.500g) ... .. .. .. ........... ..... ..... ............. .. .... .......... .. ... .. ..... 19,6%

Espérance de vie chez les hommes .. .. ... ...... .... .. ............ ..... ...... .. ....... .. 47,1 a

Espérance de vie chez les femmes ..... ....... .... ....... ... ..... .... .... ............... 50,Oa

Taux de mortalité infantile .................................................................... 120%0

Taux de migration ................ ... .................................... .. ......................... -2,6%

Travailleurs secteur agricole .............................................. ... ....... ... ....... 77%

Travailleurs secteur des services ....... ...... .... .. .. ...... ... ............. ... ..... .... . 21 %

Travailleurs secteur de l'industrie ........ ..... ... ... ....... ..... ... ............ .. ........... .4%

Population urbaine ........ ....... .. ........ ... ..... ..... .. ......... .... ............. ..... .... .... 35,90%

Taux de scolarisation de l'enseignement primaire ( 6 -14 ans):

uw chez les garçons .... .... ... .. .. ... .. .. ........ ... ... .... .... .. ...... .. .............. 55,7%

IΠchez les filles ........ ..... ..... .............. ....... ... ......... .... ................. 50,6%

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3. GUINEE EQUATORIALE

La République de Guinée Equatoriale, située dans le golfe de Guinée, dans la

côte ouest de l'Afrique Centrale, a une superficie de 28.051 Km2. Elle est formée de

deux régions: la Région Insulaire et la Région Continentale.

La Région Insulaire est constituée, sur le plan administratif, des îles de Bioko

(avant Fernando Poo), d'Annobon et de six îlots avoisinants. L'île de Bioko située en

face du sud du Cameroun à quelques 250 Km et au Nord-Ouest de la Région

Continentale, a une superficie de 2017Km2 avec dans sa partie nord, Malabo Capitale

du pays qui est une excellente ville portuaire naturelle, en dépit des problèmes d'ordre

infrastructure!. L'île de Bioko est formée dans sa partie montagneuse de trois massifs

que constituent les trois principaux monts: les sommets de Malabo, Moca et le cratère

de Luba, situés entre 2000 et un peu plus de 3000m d'altitude. A l'ouest de l'île se

trouvent les principales plaines.

L'île d'Annob6n a une superficie de 17 Km2. Annobon entièrement au sud-ouest

du pays, face aux côtes occidentales du Gabon et à côté de l'Ile de Sao Tomé, est

située à 600Km au. sud de la Région Continentale. Son relief est accidenté, peu

favorable à la production agricole et au développement des voies de communication.

La Région Continentale ou Rio Muni est limitée au nord par le Cameroun, au

sud et à l'ouest par le Gabon et s'ouvre largement en entonnoir à l'ouest sur 150Km

dans l'océan atlantique. Son étendue est de 26000Km2 soit 92% de la superficie du

pays.

Elle fait parti de la pénéplaine existant entre le Cameroun et le Gabon et est

constituée d'une plaine littorale qui l'étend un peu vers l'intérieur du pays. Les îlots

côtiers de Corisco (15Km2), Elobey Grande (2,27Kitl ) et Elobey Chico (0,1 r<m )

prolongent la Région Continentale à l'extrême sud-ouest du pays et au nord-ouest du

Gabon.

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4. CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DE LA POPULATION

La Guinée Equatoriale a subi, après son accession à l'indépendance en 1968, d'importants changements dans la composition et la répartition de sa population. La détérioration en général et la repercussion politique ont provoqué un grand exode vers les pays voisins et l'Espagne.

De 1979 à ce jour, les villes, avec le changement de Gouvernement, ont été peu à peu repeuplées par de nouveaux habitants et ont connu une bonne infrastructure dans les domaines de la santé et de l'éducation.

Dans le but de systématiser les grandes tendances par voie de l'analyse des valeurs des taux bruts de natalité et de mortalité présentées ci-dessus, les experts en thèmes démographiques ont été amenés à dire que la Guinée Equatoriale se trouve à la première étape de transition démographique, admettant comme l'une des étapes de mortalité (31 .7 pour mille dans les années de 50 à 55) et un taux élevé de natalité (42,7 pour la même période). La mortalité, en dépit des taux de fécondité élevés depuis les années 80-90 est en baisse (17,5) .

L'existence des taux élevés dans le pays est due à plusieurs facteurs , et généralement au fa it que la plus part de la population deshéritée vit dans les zones rurales, ce qui réduit l'accès à l'information et aux services de santé, d'éducation , etc .. .

Depuis 1950, le pays a un taux de croissance de la population assez rapide allant de 1,06 à 2,07% en 1983 et d'après les projections le même taux de croissance va s'augmentant de 2,64% d'ici l'an 2000. Donc, au cours de la période 1983-2003, la croissance est à un taux moyen de 2,4%. Ce qui montre que la population va doubler en moins de 30 ans.

Certains des différents composants de la croissance de la population ont connu d'importants changements au cours de la période considérée (1983-1990) . La mortalité a connu une baisse progressive démarrée au cours de la décennie 80, attribuée surtout à l'expansion du système de santé publique et au contrôle du paludisme.

En général, les indicateurs démographiques démontrent que ces niveaux pourraient être améliorés. Ainsi, l'espérance de vie à la naissance en 1.990 est 47,8 ans pour les hommes et de 50 ans pour les femmes. Les taux de mortalité étant de 120 pour mille.

4.1. Taille et Structure de la population

La population de la Guinée Equatoriale dont les projections sont basées sur les résultats du premier recensement de la population en 1983 est estimée à 372 .540 habitants en 1993. L'on a, cependant, peu de connaissances sur les principaux indicateurs démographiques et les données de 1.983 commencent à devenir obsolètes.

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:

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La densité de la popufation est de 10,7 habitants Km2 dans tout le pays et respectivement de 60,8 et 121,7 habitants/Km2 dans les villes de Bioko et d'Annobon. Malabo est la capitale du pays avec environ 31.000 l1abitants. Bata, ville la plus importante de la Région Continentale compte 24.000 habitants. Le pourcentage de la population urbaine est de 28,2.

La structure de la population par sexe et par tranche d'âge démontre que la tranche d'âge de jeunes est relativement importante. La tranche de 0-14 ans représente 41,16%. Ce qui signifie que la population du pays est jeune avec beaucoup d'enfants et peu de personnes très âgées.

4.2. FÉCONDITÉ

L'enquête CAP sur la fécondité de juillet à septembre 1991 , a revélé l'existence d'un taux de fécondité élevé dans le pays, particulièrement dû à:

• la précocité des rapports sexuels, permis entre autres par la coutume tolérante des naissances prénuptiales; la contribution des adolescents (moins de 20 ans) au niveau global de l'indice synthétique de fécondité s'élevant à 15,4 dans tout le pays.

• L'âge relativement bas du premier mariage.

• La prévalence très réduite de l'usage des contraceptifs.

la moyenne nationale de l'indice synthétique de fécondité est de 5,8. Cependant, l'on observe de légères disparités entre les régions insulaire et Continentale pour lesquelles l'indice de fécondité est respectivement de 6,1 et 5,7. S'agissant des périodes antérieures, l'on observe une petite croissance persistante du niveau de la fécondité.

4.3 MORTALITÉ

L'espérance de vie à la naissance en 1983 était de 45,88 ans pour les deux sexes, soit de 44,5 ans pour les hommes et de 47,33 pour les femmes. Par rapport aux pays limitrophes, cet indicateur était moins élevé qu'au Cameroun (50,9 ans) ainsi qu'au Gabon (48,5 ans).

Si l'on observe la mortalité infantile à partir des données de recensement de 1.983, la position de la Guinée Equatoriale quant à la mortalité infantile a un taux relativement élevé. Elle se situait à des niveaux supérieurs comparativement à celui des pays limitrophes, avec: Guinée Equatoriale 135 pour mille, Cameroun 103 pour mille, Gabon 112 pour mille, Nigéria 114 pour mille,

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Toutefois, les estimations résultant du premier recensement général de la population et de l'habitat montre'nt une chute constante du taux de mortalité infantile au cours de ces dernières années.

4.4. MIGRATIONS

Il n'existe pas à l'heure actuelle de données fiables sur les mouvements migratoires internes ou externes. Pour l'analyse du premier recensement, les données relatives à la migration internationale ont été estimées à partir des projections, en tenant seulement compte de la fécondité et la mortalité. Ces estimations ne peuvent, à l'heure actuelle, faire l'objet d'une comparaison pour la raison que les données recueillies relativement au lieu de naissance et de résidence de cinq avant la date du recensement ont eu des erreurs notables d'ordre culturel et conjoncturel. Les migrations internes et particulièrement l'exode rural ne sont pas actuellement mesurés. En conclusion, l'estimation des mouvements annuels de la population en 1983 est de -1 ,2 en moyenne annuelle de la migration nette.

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5 SOURCES D'INFORMATION:

Les principales sources de données actuellement disponibles dans le pays sont les suivantes:

5.1. RECENSEMENTS ET ENQUETES

1.- Premier Recensement général de la Population et de l'Habitat (en 1983) 2.- Enquête sur les habitudes et attitudes de fécondité dans la ville de Malabo

(1989) 3.- Enquête Nationale sur le SIDA (1991) 4.- Deuxième Recensement de la Population et de l'Habitat (1994). 5.- Enquête Socio-Economique du Secteur Rural (1989). 6.- Enquête Nacionale sur les habitudes et attitudes de la fécondité (1991).

5.2. FICHIERS ADMINISTRATIFS

1.- Etat Civil 2.- Service Educatif de la Population 3.- Système d'information Sanitaire

5.1.1. STRUCTURE DE BASE DE COLLECTE ET D'ANLYSE DES DONNEES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES

Les données démographiques existant à l'heure actuelle en République de Guinée Equatoriale proviennent principalement des Recensements Nationaux de la population et de l'Habitat réalisés en 1983 par la Direction Générale de la Statistique du Ministrère de l'Economie et des Finances. La réalisation du 2nd recensement général de la population et de l'Habitat en 1994 est dans sa phase d'exploitation. D'autres départements recueillent des données au niveau administratif des Ministères de la Santé, l'Education, la Justice, Travail et de l'Intérieur.

Il n'existe actuellement aucune autre institution publique ou privée s'occupant essentiellement de la recherche ou de l'analyse des phénomènes sociaux ou démographiques.

Certaines études ponctuelles nécessaires pour l'exécution de quelques projets ont été menées.

Deux enquêtes ponctuelles sur les comportements et attitudes de la population (CAP), respectivement en matière de fécondité et du SIDA ont été menées à des fins spécifiques.

La première enquête s'est réalisée dans la ville de Malabo en décembre 1989 par le projet de Santé Maternelle et Infantile (SMI) avec l'appui technique de la Direction Générale de la Statistique (DGS), sur un échantillon de 210 femmes.

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Les résultats de l'enquête ont été analysés et publiés en 1991 par la DGS dans le cadre du projet "Unité de Population". L'analyse des données est très sommaire, mais certains indicateurs obtenus concordent avec ceux du recensement de 1983 pour la ville de Malabo.

La deuxième enquête s'est effectuée en 1991, dans le cadre conjoint des projets SMI et "Lutte contre le SIDA" du Ministère de la Santé, par la DGS à travers le projet "Unité de Population". Elle s'est réalisée sur un échantillon aléatoire de 4.000 personnes, soit 2.000 hommes et 2.000 femmes. Les principaux résultats de l'enquête sur la fécondité et la mortalité infantile ont fait l'objet d'une profonde analyse avec l'appui de l'IFORD de Yaoundé.

Le rapport publié en 1992 résultant de cet analyse, traite du niveau et des tendances de la fécondité en Guinneé Equatoriale, des déterminants de la fécondité que sont la nuptialité et l'usage des contraceptifs et, enfin, du niveau de la mortalité infantile et de son évolution depuis 1993. La qualité des données de l'enquête n'a pas été évaluée de manière exhaustive, mais les résultats obtenus semblent être acceptables compte tenu du bas pourcentage de réponses pour l'ensemble des personnes enquêtées.

Une enquête socio-économique en milieu rural a été menée sur le terrain en 1993, de manière conjointe, entre le Ministère de l'Agriculture et la DGS. Le questionnaire de cette enquête comporte une partie importante sur les variables démographiques. Mais, faute d'une coordination appropriée entre les Organismes financiers ainsi que les institutions ayant participé aux phases précédentes, cette enquête a connu des problèmes dans sa phase d'exploitation informatique, qui ont provoqué la suspension de son traitement.

5.1.2. DONNEES DE L'EDUCATION

La collecte des données du secteur éductatif connaît beaucoup d'imperfections dues au manque de disponibilité des moyens matériels et de ressources humaines.

5.1.3. STATISTIQUES DE L'EMPLOI

Les statistiques de l'emploi sont tout aussi défectueuses. Les principaux indicateurs de l'emploi (effectifs et caractéristiques de la main d'oeuvre, structure salariale et niveau de l'emploi) ne sont pas connus avec précision. Le recensement démographique de 1983 est l'unique source de référence, ce qui rend difficile l'élaboration d'une planification appropriée pour le secteur.

Depuis 1982, le Ministère du Travail a eu besoin de l'appui extérieur. C'est ainsi qu'en collaboration avec l'OIT, il a preparé un document du projet sur les statistiques de l'emploi en 1983. Malheureusement, il n'y a pas eu de financement.

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"

Le projet dont l'objectif est de créer un système d'information qui couvre les différents aspects économiques et sociaux a été révue et présenté à la Table Ronde des Bailleurs de fonds de 1988.

5.1.4. STATISTIQUES DE LA SANTÉ

L'une des limitations de ce secteur à l'heure actuelle est l'absence quasi totale de statistiques fiables relatives à la morbidité, la mortalité en général et la mortailté maternelle et infantile. Même les données reguliérement recueillies dans les hôpitaux de Malabo et Bata ne semblent pas être exploitées de manière systématique.

Le peu de connaissances de la majeure partie des indicateurs utilisés dans les activités de SMl/PF,démontrent que d'importants efforts restent à faire quant à la collecte et l'analyse des données utiles pour le suivi et l'évaluation des activités de ce secteur.

L'on note en effet, que beaucoup de donateurs actuels recueillent de manière isolée des informations dont ils ont besoin pour l'évaluation de leurs activités en matière de santé, sans se préoccuper d'une certaine concertation sur la rigueur desdites informations.

5.1.5. STATISTIQUES DE MIGRATIONS INTERNATIONALES:

Les phénomènes migratoires internationaux ont une grande importance dans la dynamique démographique de la Guinée Equatoriale. L'on sait, sans avoir des chiffres précis et à travers les donnée d'immigration et d'émigration des pays limitrophes, que les mouvements internationaux, tant de l'immigration que de l'émigration ont été très importants dans le pays au cours de deux dernières décennies. L'insuffisance des moyens logistiques et humains ne permet pas de recueillir toutes les informations relatives aux mouvements des personnes.

Les seules informations administratives pouvant s'obtenir dans tout le pays sont partielles et concernent les mouvements des voyageurs dans les aéroports et ports de Malabo et Bata sur la base des fiches, et dont la liste devrait être transmise à la DGS pour leur exploitation.

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6.- SITUATION DE L'ETAT CIVIL EN GUINEE EQUATORIALE

La Guinée Equatoriale dispose d'un système d'état civil hérité de l'Administration Coloniale Espagnole. La mise en marche de ce système au moins pour la Région Insulaire remonterait de depuis le 1ge siècle puisque l'on peut vérifier un état civil datant de 1898 dans le centre d'état civil de Malabo.

La Direction Générale de la Justice dépendant du Ministère de la Justice et du Culte, a à sa charge, la responsabilité d'assurer le bon fonctionnement du système d'état civil dans le pays. Malheureusement, la fonction de coordination des activités en matière d'état civil dans le pays assignée à cette Direction, se trouve confrontée à des difficultés financières et de personnel. En outre, l'on note le manque d'une structure réelle de coordination dans son sein, partant tant des principaux centres d'état civile de Malabo et Bata que des centres situés, à l'intérieur du pays qui ont un fonctionnement autonome ainsi qu'en se référant à la même législation en matière d'état civil.

La magistrature des districts de Malabo, Bata, Luba, Evinayong, Ebebiyin, Mongomo et la Magistrature régionale des autres districts, sont les officiers d'état civil habilités à délivrer et authentifier les actes de naissance et de décès conformément au titre Il du Décret N° 3 du 20 jullet 1984, qui réglemente l'attribution des compétences des tribunaux et des juridictions dans toute l'étendue du territoire national.

6.1. DISPOSITIONS LEGISLATIVES

Malgré l'accesion à l'indépendance du pays le 12 Octobre 1968, la législation en matière d'Etat Civil n'a pas beaucoup varié. Fondamentalement, le fonctionnement du système d'Etat Civil équatoguinéen continue d'être régi par la loi Espagnole en matière d'état civil du 8 juin 1957, et par le décret du 14 novembre 1958, lesquels règlementent sa mise en application. Suspendue par l'ancien régime de 1968 à 1979, cette loi d'état civil de 1957 est redevenue plus en vigueur depuis 1980 conformément au décret loi N° 4/1980 reglementant l'appliction subsidiaire des lois (espagnoles) administratives, civiles, pénales, commerciales et autres en République de Guinée Equatoriale.

Toutefois, d'habitude certaines mesures exceptionelles sont prises pour adapter certaines situations aux réalités locales, évitant ainsi une mise en application plus stricte du code civil espagnol qui pénaliserait outre mesure la population . De même, les sanctions prévues par la loi de 1957 ne sont pas appliquées pour les cas de défaut de déclaration des naissances et décès. L'administration du Système d'Etat Civil estime a cet effet que ces pénalités ne se justifient pas dans la mesure où les bureaux d'Etat Civil sont mal répartis dans le territoire national où surtout la population rurale est sous informée.

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6.2. FICHIERS DES FAITS VITAUX

Du point de vue de la répartition des bureaux d'état civil, le pays dispose de 18 centres dont les plus importants sont ceux de Malabo (dans la région insulaire) et Bata (dans la région continentale).

Ces centres d'état civil sont répartis à travers le pays en fonction des subdivisions administratives (provinciales, de districts, et municipales). Les bureaux d'état civil sont tous situés dans les chefs lieux des districts conformément à la répartition, administrative ci-aprés:

i) REGION INSULAIRE (5 CENTRES)

Centres d'état civil

1.- Malabo 2.- Baney 3.- Luba 4.- Riaba 5.- Annob6n

ii) REGION CONTINENTALE (13 CENTRES)

Centres d'état civil

1.- Bata 2.- Mbini 3.- Cogo 4.- Evinayong 5. - Acurenam 6.- Niefang 7.- Ebebiyin 8.- Micomeseng 9.- Nsok-Nsomo

10.- Mongomo 11 .- Ariisok 12.- Nsork 13.- Aconibe

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6.3. DECLARATION DES FAITS VITAUX

Les articles 43 et 84 de la loi de 1.957 sur l'état civil disposent le caractère obligatoire de la déclaration des naissances et décès survenus dans toute l'étendue du territoire national dans un delai d'un mois; passé ce delai, les declarations des naissances sont soumises à certaines procédures particulières établies par la loi avant leur enregistrement à l'état civil. Toutefois, comme souligné plus haut, la mise en application de ces articles n'est valable que pour les villes de Malabo et Bata.

i) Pour les naissances survenues dans un centre hospitalier, la déclaration se fait par les parents par voie d'un formulaire élaboré par la Direction Générale de la Statistique dit "Formulaire de Déclaration des Naissances", dûment rempli par une sage femme ou par le personnel médical ayant assisté la mère durant l'accouchement.

Pour les naissances survenues à domicile, la déclaration se fait par les parents au centre d'état civil situé à leur lieu de résidence au moyen d'une fiche de déclaration dite "Fiche de déclaration des naissances à l'état civil" prévue à cet effet par le Ministerè de la Justice, laquelle renferme l'information détaillée nécesaire pour la délivrance d'un certificat ou acte de naissance.

La déclaration des naissances dans les délais fixés (30 jours) est reçue moyennant le paiement d'une taxe de 800F.cfa. En cas de déclaration faite au dela du délai fixé, en plus des procédures particulières applicables, l'on applique une amende de 3.000 F.cfa pour l'enregistrement à l'état civil.

ii) Pour les décès survenus dans un centre hospitalier, la procédure applicable est similaire à celle des naissances, à la seule différence que la déclaration à l'état civil des décès permet en plus, l'obtention d'un permis de sépulture qui donne accès au cimetière municipal de Malabo ou de Bata.

Pour les décès survenus à domicile, concrêtement dans les villes de Malabo et Bata, l'intervention d'un médecin légiste ou du Sécrétaire Général d'état civil est requise. Une fiche de déclaration qui renferme des informations sur le décès est remplie et transmise au Juge de District pour l'enregistrement à l'état civil.

L'enregistrement à l'état civil des décès se fait moyennant le paiement d'une taxe de 600 F.cfa. pour les décès déclarés dans les délais réglementaires d'un mois, et 1500 F.cfa pour ceux des décès déclarés après ces délais.

iii) Les mariages célebrés devant le juge s'enregistrent d'office à l'état civil prévu à cet effet. Les' mariages célebrés à l'Eglise ou mariages canoniques sont reconnus par la loi s'ils ont été déclarés à un centre d'état civil habilité , dans le délai d'un mois.

L'enregistrement des mariages civils (célebrés dans les tribunaux des districts) à l'état civil est assujetti au paiement d'une taxe unique de 10.000 F.cfa contre 1.500 F.cfa pour l'enregistrement des mariages canoniques déclarés dans le délai d'un mois, et 2.500 F.cfa pour ceux des mariages déclarés en dehors de ce délai. Les mariages

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civils ou canoniques enregistrés à l'état civil donnent aux conjoints et à leurs descendants les mêmes droits; ils permettent en outre, l'aquisition du livret de famille au prix de 200 F.cfa.

6.4 STATISTIQUES DE L'ETAT CIVIL

la collecte et l'exploitation des données de l'état civil sont assurées par la Direction Générale de la Statistique à l'aide des fiches indiquées plus haut, que l'on remet aux parents pour faire une déclaration à l'état civil. Un fonctionnaire de la Direction Générale de la Statistique est chargé de recuperer lesdites fiches à l'état civil une fois l'enregistrement effectué. De fait, à la DGS l'on établi seulement les évènements survenus dans les centres sanitaires.

7. ASSISTANCE DU FNUAP EN MATIERE DE SYSTEME D'ETAT CIVIL

A la suite d'une longue période tumultueuse ayant détruit l'appareil administratif de l'Etat, le niveau de couverture de l'état civil avait complètement baissé.

Avec la volonté réelle des pouvoirs publics d'améliorer l'état civil dans le pays, le Gouvernement de la République de Guineé Equatoriale a sollicité du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en 1.990, l'assistence d'un projet pour "L'amélioration du Système d'Etat Civil" à Malabo et Bata, en vue de renforcer les structures existantes moyennant la formation du personnel de l'état civil , en dotant dans un premier temps, les principaux centres d'état civil de Malabo et Bata de petit matériel, équipement et/ou de fournitures de bureaux.

La Direction de la Justice qui dépend du Ministère de Justice et du Culte a à sa charge la gestion tant administrative que technique et le centre de fonctionnement du système d'état civil dans le pays. Malheureusement, la fonction de coordination des activités en matière d'état civil dans le pays assignée à cette Direction, est confrontée d'une part, à des difficultés financières et de personnel et, d'autre part, au manque réel d'une structure de coordination en son sein, puisque les principaux centres d'état civil de Malabo et Bata aussi bien que ceux des centres situés à l'intérieur du pays fonctionnent de manière presque autonome. Il en est de même pour le système de législation en matière d'état civil.

7.1. OBJECTIFS DU PROJET

7.1.1. OBJETIFS A LONG TERME

- Rendre obligatoire la déclaration des naissances et décès dans tout le pays.

Aider à la mise en oeuvre d'un système d'état civil satisfaisant et cohérent dans le pays.

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7.1.2. OBJECTIFS IMMEDIATS

- Avoir amélioré les compétences professionnelles du personnel chargé de l'état civil dans les principaux centres d'état civil.

- Avoir amélioré la collecte des données statistiques des naissances, mariages et des décès enregistrés à l'état civil.

7.1.3. PROBLEMES A RESOUDRE POUR LE FONCTIONNEMENT NORMAL DES STATISTiqUES DE L'ETAT CIVIL

L'enregistrement des naissances, décès et mariages est en train d'être confronté à une série de problèmes en termes de fonctionnement et d'organisation structurelle du système.

Les probèmes d'ordre fonctionnel sont principalement liès à:

i) L'absence des moyens logistiques nécessaires pour les activités opérationnelles des bureaux d'état civil (manque de registres et autres documents essentiels, manque de machines à écrire etc).

ii) Le manque de motivation de la part de la population pour déclarer les faits vitaux les concernant.

Les problèmes d'ordre structurel sont ceux qui affectent de fait tout le système de l'état civil et puis la distribution des bureaux à travers tout le pays. L'absence d'une structure centrale de coordination des activités d'état civil dans le pays continue d'être un obstacle pour le développement et l'amélioration du système d'état civil, ainsi que la collecte et l'exploitation des données statistiques des faits vitaux.

7.1.4. STRATEGIE POUR LE BON FONCTIONNEMENT DU SYSTEME

L'intégration effective des directeurs des hôpitaux de Malabo et Bata dans le système d'état civil permettra d'accroître sensiblement le volume d'évènements déclarés à l'état civil. En outre, la formation d'agents chargés de l'état civil améliorerait sans doute, la qualité des données collectées.

Il est prévu, dans le cadre de projet, la fourniture d'équipement et matériel de base aux bureaux d'état civil de Malabo et Bata et au centre national de l'état civil pour renforcer leurs capacités d'accueil et la qualité de leurs prestations.

Enfin, l'extinction du paiement des taxes au moment de la déclaration des naissances et des décès et la campagne d'animation et de sensibilisation prévue dans le cadre du projet inciteront les populations à déclarer souvent les naissances et décès les concernant.

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Pour atteindre cette couverture territoriale plus importante du système national d'état civil, le Gouvernement a promulgué en 1.984 la loi n° 3/1984, portant nomination des juges régionaux comme officiers d'état civil. Ces mesures tendent principalement à rapprocher plus, les services d'état civil des populations.

D'autre part, toujours avec le désir d'améliorer la couverture de l'état civil dans le pays, il est prévu, dans un futur proche, le recrutement d'un personnel formé et exclusivement destiné au fonctionnement des bureaux d'état civil situés à l'intérieur du pays. Cela permetra de décharger les magistrats régionaux des responsabilités dans ce domaine, eux dont les préoccupations pour les activités juridiques priment sur celles de l'état civil.

De même, l'on est en train d'étudier la possibilité de prendre certaines mesures juridiques pour procéder à la reconnaissance des mariages coutumiers et leur enregistrement à l'état civil au même titre que les mariages civils et canoniques.

Sans attendre l'aide extérieure, les pouvoirs publics ont réquis l'appui de la Direction Générale de la Statistique pour dispenser un cours de formation intensif d'initiation à l'établissement des tableaux statistiques à partir des données recueillies par le cadre d'état civil de Malabo. L'on peut par conséquent relever que pour l'amélioration du système, il existe un intérêt entre la Direction de la Statistique et celle de l'Etat Civil.

7.1.5. OBJECTIFS A LONG TERME

L'exécution devra avoir:

a) rendu obligatoire la déclaration des naissances et décès à l'état civil dans toute l'étendue du territoire national

b) aidé à la mise en oeuvre d'un système d'état civil satisfaisant et cohérent dans le pays.

7.1.6. OBJECTIFS IMMEDIATS

A la fin du projet, l'on aura sensiblement amélioré la déclaration et l'enregistrement des naissances et décès dans les villes de Malabo et Bata. Cet objectif implique: .

La sensibilisation des pouvoirs publics du pays et la motivation de la population pour déclarer la faits d'état civil les concernant.

L'intégration effective des hôpitaux centraux de Malabo et Bata dans la déclaration des naissances et décès qui y surviennent et en particulier, l'instauration au sein des services hospitaliers des formulaires de déclaration des faits vitaux.

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'.

7.2. ACTIVITES CONNEXES:

a) . Mettre en oeuvre un programme de sensibilisation sur ,'utilité de l'état civil pour le pays, dans le but de disposer d'un système d'information satisfaisant sur l'intérêt de déclarer les faits d'état civil ;

b) Concevoir des fiches opérationnelles pour les déclarations des naissances et des décès;

c) Sélectionner quelques agents de santé chargés de remplir lesdites fiches de déclaration;

d) Augmenter le nombre d'agents assignés aux bureaux d'état civil dans les villes de Malabo et Bata;

e) Fournir des documents d'enregistrement et de déclaration en quantité suffisante respectivement aux centres d'état civil et aux hôpitaux de Malabo et Bata.

7.3. STRATEGIE POUR ATTEINDRE L'OBJECTIF DU PROJET

La stratégie adoptée pour atteindre l'objectif du projet consiste à entreprendre des actions tendant à améliorer les services de l'état civil dans les grandes villes de Malabo et Bata. Ces villes ont été sélectionnées ou choisies en fonction de la structure administrative existante et du fait que dans ces deux villes, la déclaration des naissances et décès est obligatoire, contrairement au reste des subdivisions administratives du pays. En tenant compte des fonds disponibles, et des ressources mobilisées et en s'appuyant sur la législation en vigueur en matière de l'état civil, la stratégie adoptée repose sur la réalisation des actions ci-après:

- L'impression des registres des naissances et décès dont les stocks sont en train de s'épuiser conformément aux méthodes d'impression en cours d'application.

- L'intégration effective du personnel sanitaire dans la déclaration des naissances et décès à l'état civil. A cet effet, il est prévu dans le projet, l' instauration des fiches de déclaration des naissances et décès dans les centres hospitaliers de Malabo et Bata, ainsi que la formation du personnel médical chargé de remplir lesdites fiches;

- La formation du personnel de l'état civil de Malabo et Bata;

- La campagne d'animation et d'information par la Radio et la Télévision pour inciter la population à déclarer les naissances et les décès à l'état civil.

- La définition des meilleurs circuits de distribution des documents statistiques.

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'. Pour aider à l'accOmplissement des objectifs à long terme, le projet a considéré

parmi les objectifs immédiats à atteindre, la création et la mise en marche à Malabo d'un Centre National d'Etat Civil, chargé de la supervision administrative et technique des activités en matiére d'état civil dans tout le pays.

Par ailleurs, pour éviter des situations de blocage dans la déclaration des naissances et décès, il est prévu que les pouvoirs publics procéderont à la supervision ou l'extinction des taxes perçues jusqu'ici dans les centres d'état civil de Malabo et Bata au titre de déclaration des faits vitaux. Ces taxes quoique modérées, n'incitent pas en réalité à la déclaration d'évènements dans les délais fixés et, pouront par contre être perçues après que les naissances et décès aient été inscrits sur les registres, faisant plus tard l'objet de diverses extraits ou certificats in extenso de la part des déclarants.

7.4 RESULTATS OBTENUS

Il s'est effectué à travers les médias nationaux (Radio et T.V) la campagne d'animation et d'information à la population sur l'importance de l'enregistrement des naissances et décès.

Quant à la formation du personnel, plusieurs séminaires se sont effectués à l'intention des responsables des centres de santé, d'état civil et des présidents des "conseils des villages" et des "communautés des voisins" comme organes mineurs chargés de mener cette activité aux niveaux périphériques.

- L'on a procédé à l'impression des formulaires d'enregistrement des naissances, décès mariage etc .. ainsi que des livrets de famille qui ont été distribués à Malabo et Bata.

- En résumé, l'on peut conclure que le projet a réalisé presque complètement les activités mentionnées par rapport aux objectifs, stratégies et activités ci-dessus indiqués. L'un des aspects plus importants a été la formation du personnel de l'Etat Civil à tous les niveaux pour assurer l'organisation des opérations à partir du centre national jusqu'aux organes mineurs c'est à dire les conseils de villages.

Mis à part ce qui est mentionné plus haut, le projet a réussi la création d'un Centre National d'Etat Civil basé dans les locaux du Tribunal de District de Malabo, il manque pour le moment l'acquisition du mobilier pour son fonctionnement.

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8. RESUME DES PRINCIPALES CONCLUSIONS ET RECOMENDATIONS

A) Conclusions:

1.- En Guinée Equatoriale tout comme dans la majorité des pays d'Afrique, les archives des faits vitaux existent depuis le siècle précédent. Leurs origine, structure et fonctions obéissent essentiellement aux besoins de type réligieux et juridico administratif.

2.- A l'heure actuelle, l'évolution des pays présente la nécessité de disposer de meilleures informations de base au sujet des faits qui surviennent au sein de la population. Un grand respect de ces besoins relève de la responsabilité des états civils.

Face à la transformation des populations, il ne s'est pas produit dans ces institutions le changement nécessaire dans leur structure mécanique et fonctionnement malgré les efforts déployés par l'Administration équatoguinéenne ainsi que l'assistance internationale. En conséquence, les informations indispensables ne sont pas fournies de manière adéquate avec l'éxactitude et l'opportunité qu'exige l'analyse de la situation du système en Guinée Equatoriale. Il est attendu qu'avec la création et la mise en marche du centre national d'état civil chargé de la supervision administrative et technique, ladite situation pourrait s'améliorer.

- S'agissant des caractéristiques des déclarations évoquées, nous pouvons conclure que la couverture est nationale.

- Quant à l'intégrité, nous pouvons dire qu'en général le pays ne connaît pas le dégré d'intégrité de l'enregistrement des faits vitaux. Les enquêtes sur le terrain ne se sont pas effectuées pour mesurer le dégré de sous enregistrement.

- L'absence d'enquêtes expérimentales pour mesurer la dégré de l'omission d'enregistrements peut s'attribuer à plusieurs facteurs.

- Cependant, l'on a observé qu'en général, le problème des omissions est plus important pour les cas de décès que pour ceux des naissances, malgré l'existence des normes établissant le caractère obligatoire de l'enregistrement de ces faits.

- S'agissant de la production des données du fichier, outre les problèmes déja soulignés, il existe d'autres tout aussi graves qui naissent exclusivement du fonctionnement du système de fichier.

- Pour le fichier des faits vitaux, l'on a prévu des formula ires comportant de nombreuses questions relatives aux caractéristiques et circonstances dans lesquelles ils se sont produits qui, s'ils sont recollectés de manière adéquate, fourniraient un outil de valeur pour l'analyse sur la nuptialité, la fécondité , la mortalité etc. Les enregistrements ne se font pas de manière rigoureuse.

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- Un autre fait qui affecte la qualité des données et leur disponibilité opportune réside dans la diversité des institutions qui participent à certaines étapes de la production des données statistiques des faits vitaux: collecte, élaboration etc ... entre elles, il n'y a pas toujours une coordination appropriée assurant un foctionnement rationnel de tout le système.

B) RECOMENDATIONS:

- L'on recommande l'évaluation des activités en fonction des objectifs poursuivis.

- Demander de nouveau l'assistance du FNUAP, pour appuyer les actions du Centre National d'Etat Civil tendant à l'amélioration du système et des données statistiques des faits vitaux dans le reste du territoire national.

- L'amélioration de la coordination des services des faits vitaux entre les centres de santé, le Ministère de la Justice et la DGS afin d'assurer le bon déroulement de ladite activité à tous les niveaux.

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' .. J ,

.. .

-. REPUBLIQUE DE GUINEE EQUATORIALE

MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Direction Générale de la Statistique

FORMULAIRE DE DECLARATION DE NAISSANCE

ETAT CIVIL DU DISTRICT DE ____________ PROVINCE DE _________ _ LOCALITEPEUPLEE __________________________________ _ ENREGISTREMENT N° __________ DU ___________ 1.9 ______ _

DONNÉES DU NOUVEAU NÉ

NOM ET PRÉNOM -------------------------------------------DATE DE NAISSANCE LE ____________________ L'AN 1.9 ____________ _

SEXE: Masculin 1 0 20 Féminin (Marque x dans la case correspondante)

L'ACCOUCHEMENT A EU LIEU: 10 au centre de santé 20 à domicile

TYPE D'ACCOUCHEMENT 30 autre (précisez)

1 0 1 enfant 20 2 enfants 3D 3 enfants

LIEU DE NAISSANCE:

DONNEES DE LA MERE

NOM ET PRENOMS _______________ AGE: ___________ __

NIVEAU D'INSTRUCTION: 1 0 aucun 2 0 primaire ou de base

30 moyen ou secondaire 4 0 superieur PROFESSION, METIER OU OCCUPATION ____________________ _

ETAT CIVIL: _______________ NATIONALlTÉ ____________ _

NOMBRE D'ENFANTS ACCOUCHES VIVANTS:

DOMICILE: RUE VILLAGE

DONNEES DU PERE

NOM ET PRENOMS . AGE: _________ _

NIVEAU D'INSTRUCTION: 1 0 1 aucun 2 0 2 primaire de base

3 0 3 moyen ou secondaire 4 0 4 superieur PROFESSION, METIER OU OCCUPATION ____________________ _

DOMICILE: RUE ________________ N° _______ VILLAGE _______ _

Cachet de l'état civil Nom et Signature du médecin

??

Signature du déclarant

REPUBLIQUE DE GUINEE EQUATORIALE MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES

FINANCES

Direction Générale de la Statistique

FORMULAIRE DE DECLARATION DE DECES

-4 ETAT CIVIL DU DISTRICT DE _________ PROVINCE DE_____ III LOCALITEPEUPLEE _____________________ ~ J

I.!:::=E=N=R=E=G=I=S=T=R=EM==E=N=T=N=o::::::::::::::::=D=U==--=-=-=-=-=-=-=~~-==-===1.=9:::::::=-=J DONNEES DU DEFUNT

'1 '1 ! 1. NOMETPRENOM_~~~~~~~~~~~~~~~~~~_ Il

2. SEXE 1 D 1 masculin 2 D 2 feminin (mettez x selon le cas)

3. AGE: ans révolus (mettez (0) s'il est moins d'un an)

4. DATE DE NAISSANCE: le __________ l'an 1.9 _______ _

5. SITUATION DE FAMILLE: __________________ _

6. NATIONALlTE: ______________________ _

7. LIEU DE NAISSANCE: 1 D centre sanitaire

2 D domicile 3 D autre --------------

8. DATE DE DECES: le ____________ L'an 1.9 ______ _ 1

9. PROFESSION, METIER OU OCCUPATION ____________ _ II

10. DOMICILE: RUE ___________ N° VILLAGE __ _ 1

DISTRICT PROVINCE Il ---=='.1

CAUSE DU DECES

CETTE PARTIE EST UNIQUEMENT A REMPLIR PAR LE MEDECIN QUE CERTIFIE LE DECES

1. CAUSE INITIALE OU FONDAMENTALE _____________ _ 2. CAUSE IMMEDIATE ____________________ ~ 3. AUTRES CAUSES AYANT CONTRIBUE A LA MORT SANS RAPPORT AVEC LA

CAUSE FONDAMENTALE QUI L'AIT PRODUITE (grossesse, accouchement, tuberculose, infections, hémorragies etc .. _______________ _

Cachet de l'état civil Signature du déclarant

_J