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Prof. Andreas Ladner
Cours à choix 2012
Démocratie et formation de l’opinion
8. Idées politiques, partis et campagnes électorales
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Programme
1. Les campagnes électorales aux Etats-Unis
2. Les idéologies dominantes à partir du 19ème
siècle
3. Les partis suisses
4. Les programmes électorales des partis
politiques aujourd’hui
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The 56th United States presidential election took place on November 4, 2008.
Democrat Barack Obama, then the junior United States
Senator from Illinois, defeated Republican John McCain,
the senior U.S. Senator from Arizona.
Obama received 365 electoral votes, and McCain 173.
The popular vote was 69,456,897 to 59,934,814,
respectively.
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Blue = Obama and Red = McCain
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Two step electoral procedure
Selection of the candidates: closed or open primaries,
caucuses -> presidential nominating convention
Election of the Electoral College: 538 electors appointed
by each state who formally elect the President and Vice
President of the United States.
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Democratic Primary Results 2008 (popular vote)
Purple denotes an Obama win and gold a Clinton win.
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Republican Primary Results 2008
Green denotes a McCain win, yellow a Romney win, and blue a Huckabee win.
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"Super Tuesday" in 2012 falls on March 6th
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_r%C3%A9sultats_des_%C3%A9lections_pr%C3%A9sidentielles_am%C3%A9ricaines
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Les règles du financement public
Aux Etats-Unis, il y a aussi un financement public. Mais celui-ci est
théorique car la plupart des candidats le contourne. Les aides
publiques sont attribuées par Commission électorale fédérale et ne
représentent que le quart des dépenses des candidats.
Mais ces derniers renoncent très souvent à ces aides. C'est le cas par
exemple en 2004, lors de la dernière élection présidentielle aux Etats-
Unis. John Kerry et George W. Bush s'étaient vus proposé 45 millions
de dollars mais ils les avaient refusés car l'acceptation des fonds
publics signifie que le candidat s'engage à respecter un plafond
et à renoncer à des fonds privés après avoir obtenu l'investiture
du parti, 3 mois avant l'élection de novembre.
Or, les budgets de campagne ont atteint une telle somme que le
financement public apparaît davantage comme un frein plutôt
qu'une aide.
http://www.politique.net/2008021002-presidentielle-americaine-financement-campagne.htm
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Fonds privés : le vrai financement de la campagne
Les subventions publiques étant écartées, les budgets de
campagne dépendent uniquement des fonds privés composés
de dons d'entreprises et de particuliers.
Jusqu'en 2002, les règles de financement étaient assez
souples. Aujourd'hui, les dons doivent se faire dans un cadre
légal plus contraignant.
Il existe deux sources de financement :
http://www.politique.net/2008021002-presidentielle-americaine-financement-campagne.htm
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1) Les "Associations 527"
Groupes de soutiens créés pour aider financièrement un candidat. Elles
peuvent accueillir des dons de particuliers et d'entreprises.
Elles jouent un rôle essentiel car n'importe qui peut créer une telle association,
avec n'importe quel fond dans n'importe quel but.
Généralement, ses associations financent des campagnes de dénigrement
de l'adversaire en multipliant les spots de publicité.
On appelle ce type de groupes "associations 527" en référence à l'article 527 du
fisc américain, qui autorise des groupes politiques indépendants à récolter des
fonds sans les contraintes infligées aux candidats.
Ces associations ne sont pas soumises au plafond légal sur les dépenses
électorales.
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2) "Political Action Comittee"
Il s'agit de comité politique créé par des entreprises, des syndicats ou des
groupes de pression. Le système de "PAC" a été instauré en 2002 pour
tenter de réglementer les appels aux dons.
Désormais, toutes les entreprises et tous les particuliers qui veulent
apporter leurs soutiens financiers à un candidat doivent verser leurs dons à
un comité politique de ce type.
Les "PAC" (créés à l'initiative d'entreprises ou de groupes de pression)
peuvent donner jusqu'à 7 300 dollars par candidat, 15’000 dollars à un
parti sur une année, et 10 000 dollars à toute association politique (type
"association 527").
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Des budgets illimités, mais des dons plafonnés
Affranchis des plafonds publics, les candidats ont donc des budgets
de campagne illimités. Lors de la campagne présidentielle en 2004,
Georges W. Bush avait dépensé près de 345 millions de dollars et John
Kerry environ 380 millions de dollars.
Si les budgets sont illimités, les dons sont plafonnés. Les
particuliers peuvent donner jusqu'à 2 300 dollars pour un candidat, 38
500 dollars à un parti sur une année, et 5 000 dollars par an à une
association politique.
En 2007, Hillary Clinton et Barak Obama avaient récolté chacun plus
de 100 millions de dollars pour leurs campagnes respectives. Au total,
on estime que la campagne présidentielle 2008 pourrait être la plus
chère de l'histoire et pourrait coûter entre 1 et 3 milliards de
dollars.http://www.politique.net/2008021002-presidentielle-americaine-financement-campagne.htm
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Dépenses pour les campagnes en Suisse (Selects 2007)
Une estimation des dépenses déclarées par les 1700 candidats
indique un total de 25 millions de francs.
Plus précisément, 6,1 mio sont dévolus aux candidats UDC, 5,9 mio à
ceux du PRD, 4,9 mio au PDC, 2,5 mio au PS et 1,2 mio aux Verts.
Un candidat a consacré en moyenne plus de Fr. 9000.- pour sa
campagne électorale, c'est-à-dire au moins 5 francs par habitant
ayant le droite de vote (4,9 mio de personnes), respectivement au
moins 10 francs par votant.
S'y ajoutent encore les dépenses des partis pour la campagne
électorale, qui, selon les estimations, représentent un montant de
plusieurs dizaines de millions et sont donc susceptibles de doubler
les dépenses de l'ensemble de la campagne.
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Comparaison CH- US (Selects 2007)
De ce fait, les dépenses électorales par habitant en Suisse sont
comparables à celles d'autres démocraties occidentales.
Par exemple, aux USA, les dépenses pour les élections
présidentielles 2008 s'élèveront à plus de 1000 mio de $, ce
qui ne dépasse pas les 5 $ par habitant pour les 200
mio d'électrices et d'électeurs potentiels.
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Amerikanisierung von Wahlkämpfen (vgl. Radunski 1980: 151)
Der Kandidat ist wichtiger als die Partei.
Die Wahlkampfführung liegt bei professionellen
Spezialisten.
Den Wahlkampagnen liegen umfangreiche Studien
zugrunde.
Der Wahlkampf bedient sich verstärkt elektronischer
Medien.
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Weitere Indikatoren (Schulz 1997: 186 ff., Müller 1999: 40)
Entertainisierung der Politik (‚Talkshow-
Campaigning‘)
Negativecampaigning als fester Bestandteil des
Wahlkampfes
Inszenierung von Pseudoereignissen zur
Beeinflussung der Medien
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Institutionelle und kulturelle Hürden
Konkordanz (<- elektorale Bescheidenheit)
Föderalismus
Direkte Demokratie
Milizsystem
Handlungsspielraum der Parteien (Mitgliederentwicklung vs.
Finanzen und Professionalisierung )
<= Shopping-Modell!
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Aber am Politikmarketing kommen auch die Schweizer Parteien nicht vorbei!
Wir sind gut, aber werden nicht zur Kenntnis genommen
(Durrer)
Luftballone und Guido-Mobile
Junge Parteisekretäre aus der PR-Branche
An den Parteitagen wird gesungen und getanzt
Themenführerschaft und Eventmanagement sind hoch
im Kurs
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SP (2003 und 2007)
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2007
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SVP (diverse Kampagnen)
http://www.rhetorik.ch/Aktuell/Aktuell.html
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Programme
1. Les campagnes électorales aux Etats-Unis
2. Les idéologies dominantes à partir du
19ème siècle
3. Les partis suisses
4. Les programmes électorales des partis
politiques aujourd’hui
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Quelles sont les traditions idéologiques les plus importantes
Libéralisme
Conservatisme
Socialisme
Post-matérialisme
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1. Libéralisme
Mouvement intellectuel né dans l’Europe des Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles en opposition à l’absolutisme politique légitimé par des conceptions religieuses.
Affirme les principes de la liberté et de la responsabilité individuelles.
Chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun pouvoir ne peut empiéter.
Les libéraux veulent limiter, au profit du libre arbitre de chaque individu, les choix imposés à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir, quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.
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Naissance du libéralisme
Pour certains historiens, la tradition libérale prolongerait le mouvement d’idées d’Aristote réaffirmée par l’humanisme de la Renaissance.
Au XVIIe siècle, le mouvement libéral s’incarne en particulier dans la révolution anglaise de 1642.
John Locke: Propose les fondements de la philosophie libérale moderne: théorie des droits naturels, limitation et séparation des pouvoirs, justification de la désobéissance civile, affirmation de la liberté de conscience, séparation de l’Église et de l’État.
Hume, Montesquieu développent les conséquences de leurs positions philosophiques libérales dans les domaines politique et économique.
Adam Smith ou John Stuart Mill rattachent leurs positions économiques aux racines philosophiques du libéralisme. L’école libérale dite « classique » se constitue alors comme une pensée cohérente englobant tous les domaines de l’action humaine étudiés à cette époque.
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Influence grandissante en occident
Les principes fondateurs du libéralisme se
retrouvent dans le préambule de la Constitution
américaine de 1787, ainsi que dans la Déclaration
des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
La Révolution française = révolution libérale
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Le fondement de la pensée libérale
C’est une théorie du droit selon laquelle chaque être humain est seul maître de lui-même et possède des droits fondamentaux et inaliénables qui découlent de sa simple existence et sont inhérents à la nature humaine, indépendamment des structures sociales dans lesquelles il est (ou n'est pas) inséré.
Ces droits sont le droit à la liberté et le droit à la propriété.
Du droit à la vie découlent le droit de légitime défense contre toute agression, le droit à la sûreté et le droit de résistance à l’oppression.
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L’éthique
Ne viole pas les droits naturels d’un autre être humain! Laisse chacun libre de choisir ses propres fins, ses propres moyens et sa propre morale, dans la mesure où il n’empêche pas les autres d’en faire autant!
Ceci implique des obligations: l’interdiction de toute agression contre l’intégrité de la personne, du meurtre, du vol et de l’esclavage et de toute forme de dictature, la tolérance à l'égard des idées, des croyances et des actes d'autrui.
Le libéralisme ne prescrit aucun comportement particulier au niveau individuel. Il considère que la morale et les religions sont hors de son domaine et se borne à interdire l’usage de la contrainte en matière religieuse ou morale, comme dans toutes les autres matières.
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Economie
Dans le domaine économique, le libéralisme se base
sur la propriété privée, la libre circulation des
personnes et des biens et défend le libre marché.
« Invisible hand » (Adam Smith)
Principes de décision: rationnelles, maximisation des
bénéfices
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Acteur politique: Le parti radical (Freisinn)
Trois tendances
Libéraux (l’aile droite)
Radicaux (pour un Etat central)
Démocrates (pour une extension des droits
démocratiques)
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Indroduction de la proportionnelle pour le CN (1919)
Sièges 1917 1919
PRD 104 58PDC 41 41PS 19 41PLS 13 9UDC 0 31autres 12 9
Total 189 189
Source: Kriesi (1995: 142).
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2. Conservatisme
Philosophie politique en faveur des valeurs traditionnelles et qui s'oppose au progressisme.
Les cultures ont chacune des valeurs différentes, les conservateurs selon leur culture ont des buts différents.
Mais tous les conservateurs promeuvent la défense (statu quo) ou le retour à des valeurs établies (statu quo ante).
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Développement de la pensée
Le conservatisme ne tend pas à produire des traités de système comme le Léviathan de Thomas Hobbes ou le Two Treatises of Government de John Locke.
Burke (1729-1797): Certains hommes ont moins de raison que d'autres, et donc certains hommes mettraient en place de pires gouvernements que d'autres s'ils se basaient sur la raison. La mise en place d'une gouvernement ne peut se baser sur des abstractions comme la "Raison", mais sur le développement historique de l'État et des autres institutions importantes de la société comme la famille ou l'Église.
Au siècle des Lumières, en particulier dans les réactions aux évènements de la Révolution française le conservatisme commence à se révéler comme une attitude distincte ou une manière de penser.
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Réaction conservatrice
Le Congrès de Vienne (1815) marque le début d'une
réaction conservatrice en Europe pour contenir les
forces libérales et nationalistes relâchées par la
révolution française.
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Aspects culturel et social
Les conservateurs argumentent souvent que les
vieilles institutions se sont adaptées à des lieux ou
des cultures particuliers et qu'il faudrait donc les
laisser perdurer.
De nombreux conservateurs croient en une moralité
universelle, mais d'autres admettent que des codes
moraux peuvent différer d'une nation à une autre.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
William et Ariel Durant: Le conservateurs veulent …
"défendre la nécessité de la religion, la sagesse de
la tradition, l'autorité de la famille, les avantages
d'une monarchie légitime, et le besoin constant de
maintenir les digues politiques, morales et
économiques contre la mer toujours houleuse de
l'ignorance populaire, de la cupidité, de la violence,
du barbarisme et de la fertilité"
Will and Ariel Durant, "The Age of Napoleon", Simon and Schuster, 1975
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Politique
Il existe dans le monde un certain nombre de partis s'appelant Parti conservateur (Toris en Grande-Bretagne, le Parti conservateur du Canada).
Le terme de "conservatisme" a souvent une connotation péjorative ou polémique. De nombreux mouvements ont déjà été taxés de « conservatisme »: les démocrates chrétiens, les libéraux...
De manière réciproque, une partie de la droite (notamment sa frange libérale) s'est appropriée le thème de la modernité et a retourné contre la gauche l'accusation de conservatisme.
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European People‘s Party (EPP): Program (1992)
Against ideological temptations
Regardless of the disappearance of Marxism-Leninism as a foundation for society in Central and East Europe, the end of ideologies is not really in sight. Rather, competition between ideologies is occurring at other levels.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
At first sight, liberal ideology has many advantages. The
market economy has allowed the development of living
standards other systems have not yet been able to achieve.
Neoliberalism, however, ignores the social dimensions of the
free market economy by unilaterally stressing the individual
efforts of each man and woman; which can only work against
the weakest members of society. (...)
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
We Christian Democrats see the weaknesses in these ideologies which are
bound to mislead us in the end. We also reject a purely pragmatic
approach to problems in society.
We wish to impart a valid response to those aspiring to a more
human society. Our society cannot be restricted to satisfying material
needs alone. The needs of human beings in their totality and their
fulfilment in the framework of a completely new society are crucial for
the realization of their wellbeing.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Gruner (1977: 117) met l'accent sur quatre aspects
La protection de la personne de l’intervention de l’Etat
L’indépendance des organisations et associations de la
société
Le principe de la subsidiarité
Le principe de la solidarité
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
PDC
Le PDC plonge ses racines dans la période de la création de l'Etat fédératif de 1848. Tout au long du 19e siècle, le PDC - qui s'appelait à l'époque le Parti catholique-conservateur - a gardé une attitude fédéraliste sur les questions de nature étatique et sociale, ainsi qu'un comportement favorable à l'Eglise, dans le "Kulturkampf".
Après la défaite du "Sonderbund", le parti a retrouvé graduellement le pouvoir dans ses cantons d'implantation traditionnelle (Suisse centrale, Valais, Fribourg). Il a repris aussi son statut d'"outsider" sur le plan national.
En 1891, l'entrée au Gouvernement du premier conseiller fédéral catholique-conservateur (Joseph Zemp, du canton de Lucerne) a consacré un compromis historique entre les radicaux et le catholicisme politique.
C'est en 1912 que le PDC a été fondé sous le nom de Parti conservateur de Suisse. Il a changé de nom en 1957 pour devenir le Parti conservateur-chrétien social. Enfin, en 1970, il a adopté le nom de Parti démocrate-chrétien PDC, nom qui est le sien aujourd'hui.
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3. Socialisme
Système d'organisation sociale basé sur la propriété collective (ou propriété sociale) des moyens de production par opposition au capitalisme.
Objectif de divers courants apparus et développés depuis le XIXe siècle avec différents courants marxistes et anarchistes, ainsi que sociaux-démocrates.
Le mouvement socialiste recherche une justice sociale, condamne les inégalités sociales et l’exploitation de l’homme par l’homme, défend le progrès social, et prône l'avènement d'une société égalitaire, sans classe sociale
http://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme
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Marxisme
Opposition entre la classe bourgeoise qui détient le capital, et la classe prolétarienne, qui ne dispose que de son travail.
Le capitaliste exploite le travailleur. Le capitaliste ne paye que la valeur de la force de travail et ne pas la valeur que cette force produit. Un travailleur produit plus de valeur qu'il ne lui en coûte pour travailler et vivre avec sa famille. Le capitaliste "profite" de cette différence fondamentale et c'est pourquoi d'ailleurs il est et il devient capitaliste.
Dans la valeur du produit il y a donc: la valeur des moyens de production consommés dans la fabrication du produit; la valeur du travail payé (constitué par la valeur de la force de travail utilisée, donc le montant des salaires); et une autre partie du travail fourni par l'ouvrier qui n'est pas payée et qui constitue la plus value empochée par le propriétaire des moyens de production qui devient par ce mécanisme un capitaliste.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
La social-démocratie
La social-démocratie est historiquement issue du marxisme
La social-démocratie se reconnait dans le parlementarisme et propose des candidats aux élections.
La social-démocratie a dans un premier temps, à l'époque de la première guerre mondiale, renoncé au socialisme révolutionnaire pour se convertir au « socialisme réformiste ».
Elle a ensuite progressivement, des les années 1950 à 1980, renoncé également à ce socialisme dit réformiste, qui gardait l'objectif du dépassement du capitalisme et de l'appropriation collective des moyens de production.
La social-démocratie se revendique des principes du « socialisme démocratique » telles que fixés par l'Internationale socialiste rétablie en 1951.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Le PS Suisse
1838 : Fondation de la Société suisse du Grütli à Genève, une société démocratique et patriotique d'éducation ouvrière, avec pour mot d'ordre " La liberté par l'éducation ". 1870 : Première fondation, de courte durée, du Parti socialiste suisse sous la direction de Hermann Greulich). 1873 : Fondation de l'Union ouvrière suisse, dite aussi première Union ouvrière, une association de toutes les sociétés de défense des intérêts ouvriers. 1880 :Dissolution de l'Union ouvrière suisse. Fondation de l'Union syndicale suisse (USS) et tentative de création - à nouveau sans succès durable - du Parti socialiste suisse. 1888 : La Conférence ouvrière suisse du 21 octobre décide à Berne la création d'un Parti socialiste suisse PSS (en allemand: parti social-démocrate suisse (SPS). Le Bernois Albert Steck est le rédacteur du programme, le premier président est Alexander Reichel, également de Berne.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
1904 Le Congrès d'Aarau adopte le programme marxiste du parti élaboré par Otto Lang), juge cantonal à Zürich 1918 Le " Comité d'Olten ", fondé par le PSS et l'USS, répond à la levée de troupes, décidée par le Conseil fédéral à l'instigation du général Ulrich Wille, par un appel à la grève générale sur la base des neuf revendications suivantes:
1. Renouvellement immédiat du Conseil national selon la proportionnelle. 2. Droit de vote et d'éligibilité des femmes. 3. Introduction du devoir de travailler pour tous. 4. Introduction de la semaine de 48 heures dans toutes les entreprises publiques et
privées. 5. Réorganisation de l'armée sur une base populaire. 6. Ravitaillement garanti en accord avec les producteurs paysans. 7. Création d'une assurance vieillesse et invalidité. 8. Monopole de l'Etat sur les importations et les exportations. 9. Paiement de la dette publique par les possédants.
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1920 Le Congrès vote le nouveau programme du parti: la notion de " dictature du prolétariat ", comme phase transitoire entre l'Etat capitaliste de classes vers la collectivité socialiste, est très controversée à l'intérieur du parti. 1921 Les " 21 conditions " pour l'entrée à l'Internationale communiste sont refusées lors du Congrès et lors de la votation à la base. La gauche du parti, forte de 5'000 membres environ, quitte le parti. Cette aile gauche, les " Vieux communistes " et les Jungburschen créent ensemble le Parti communiste suisse. 1929 Le Congrès se prononce pour la participation du Parti au Conseil fédéral. Le président de la ville de Zürich est présenté comme candidat aux élections du mois de décembre pour le Conseil fédéral, mais n'est pas élu.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
1935 Le nouveau programme du Parti, accepté au Congrès de Lucerne, rejette la notion de " dictature du prolétariat " et reconnaît la " défense nationale ". Le Congrès se prononce pour un plan de travail: son but, " une transformation économique et sociale de la Suisse capable d'assurer à l'ensemble du peuple suisse une existence décente ".
1943 Victoire aux élections du Conseil national: avec 56 sièges sur 194, le Parti socialiste constitue le groupe le plus important de la Chambre. Le PSS demande une double représentation au Conseil fédéral. Ernst Nobs est le premier socialiste élu au Conseil fédéral. 1959 Le Congrès de Winterthur adopte un nouveau programme, en se reconnaissant clairement comme un parti de socialisme réformiste, " fondé sur la démocratie ". 1982 Le Congrès de Lugano adopte le nouveau programme du parti, encore en vigueur aujourd'hui
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2010: Le septième programme
« Pour une démocratie économique d'orientation
sociale et écologique », programme approuvé par
le Congrès de Lausanne des 30 et 31 octobre 2010
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
4. Post-matérialisme
Un des premier théoricien de la société « post-industrielle » est Daniel Bell: La société post-industrielle se caractériserait par le passage d’une production matérielle à l’essor de l’ « immatériel » (comme l’information), la valorisation du savoir sur la technique et un déplacement du pouvoir vers ceux qui maîtriseraient la « nouvelle technologie intellectuelle ». Le conflit social apparaît dès lors modifié en fonction de la nouvelle structure sociale.
Ronald Inglehart, sociologue américain apporte une justification théorique des NMS, notamment dans son livre « La révolution silencieuse », publié en 1977. Pour lui les mouvements sociaux sont généralement orientés selon les valeurs d’une société. Dans les sociétés occidentales, la satisfaction des besoins matériels de l’essentiel de la population permettrait un déplacement du conflit vers des revendications plus qualitatives.
Contrairement aux générations ayant connues les conflits mondiaux, la génération du baby-boom serait moins matérialiste, plus ouverte à la « tolérance » et plus sensible aux questions environnementales.
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Programme
1. Les campagnes électorales aux Etats-Unis
2. Les idéologies dominantes à partir du 19ème
siècle
3. Les partis suisses
4. Les programmes électorales des partis
politiques aujourd’hui
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Les partis politiques au niveau national
Alliance de gauche AdG Christlichdemokratische Volkspartei CVP
Christlich-soziale Partei CSP Eidgenössisch-Demokratische Union EDU Lega dei Ticinesi
Freisinnig-Demokratische Partei FDP Die Grünen GPS Wahlplattform 2007
Grünes Bündnis GB (Mitglied GPS) * Grünliberale Zürich GLP Lega dei
Ticinesi Liberale Partei der Schweiz LPS Partei der Arbeit der Schweiz PDA
Alternative Zoug Kandidatenliste * Union Démocratique du Centre Sozialdemokratische
Partei SP Alternative Zug
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
La fondation des partis suisses
PS: 1888
PRD: 1894
PDC: 1912
UDC: 1936
Les verts: 1983 divers groupements de toute la Suisse
se regroupent en Fédération des partis écologistes de
Suisse
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Des organisations partisanes relativement faibles
Peu de reconnaissance par l’Etat (Art. 137 CF, depuis 2000)
Désavantages vis-à-vis des groupements d’intérêt (et mouvement sociaux); phase de consultation, démocratie directe
Organisations faibles au niveau national, peu de ressources, à peine professionnalisées, manque d’ homogénéité
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Les causes de la faiblesse des organisations partisanes suisses
La taille du pays et l’hétérogénéité sociale et culturelle rendent le recrutement (système de milice) et l’intégration des intérêts plus difficiles
Le fédéralisme et l’autonomie communale empêchent une organisation centralisée
La démocratie directe: les partis n’ont pas le monopole dans le processus de décision
| ©IDHEAP – [email protected] | | 11/04/23 |
Les membres (1998)chiffres corrigés données "officielles"
PRD/FDP 87’000 150’000PDC/CVP 74’000 80’000UDC/SVP 59’000 80’000PS/SPS 38’000 40’000
AdI/LdU 2'500 5’000Les verts/Grüne 6’000 8'200PEPEVP 3'500 4’000PLS/Liberale Partei 10’000 15’000PSL/Freiheitspartei 6'000 12’500DS/SD 2’000 6’000PdT/Partei der Arbeit 2'000 4'000UDF/EDU 2000
Partis aux Conseil fédéral 258'000 350'000Autres partis 37'000 54'700
Tous les partis 295'000 404’700
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Membres 1997-2007
CH 1997 2007 % PS 37'818 34'730 -8.2Verts 5'031 6'145 22.1PDC 73'911 59'664 -19.3PRD 87'297 65'925 -24.5UDC 59'880 67'412 12.6
Membres effectifs
Quelle: Gunzinger 2008
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Les ressources financières (1997)
Total (Mio. Fr.)
Ortsparteien 12
Kantonalparteien 18-20
Nicht-Wahljahr
Bundesparteien 10,5-12
Total 40,5-44
Ortsparteien 20-24
Kantonalparteien 30-34
Wahljahr
Bundesparteien 14,5-16
Total 64,5-74
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Provenance des recettes des partis (PRD, PDC, UDC, PS, Verts) au niveau cantonal (pourcentage)
1997 2007
Cotisations directes des membres 20 22Dons de membres 14 9Contributions des sections locales 20 16Contributions des élus 28 27
Dons de non-membres 8 5Syndicat 0 1Recettes de manifestations 3 2Financement public 0 13Autres 9 4
Total 100 100N= 103 115
Sources :1998 : Andreas Ladner / Michael Brändle2006 : enquête auprès des partis nationaux réalisée en 2007 (Gunzinger 2008)
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Financement interne des partis cantonaux (pourcentages)
1997 2007
PRD 71 57PDC 75 66UDC 85 82PS 93 87Verts 77 69
Sources :1998 : Andreas Ladner / Michael Brändle2006 : enquête auprès des partis nationaux réalisée en 2007 (Gunzinger 2008)
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Les recettes internes des partis au niveau national
Parti Budgets
1996 2006
PDC 2'200'000 2'350'000PRD 2'500'000 3'000'000
PS 3'030'000 8'420'000UDC 1'350'000 2'000'000
VERTS 340'000 673'000
9'420'000 16'443'000
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Les recettes internes des partis au niveau national (financement interne)
Parti Tendance
1998 2006 1998 2006 1998 2006 1998 2006
PDC 13% 13% 5% 4% 10% 30% 28%
PRD 1% 3% 1.5% 0% 3% 3% 6% 6%
PS 52% 25% 14% 9% 7% 4% 73% 38%
UDC 13% 15% 50% 0% 7% 10% 70% 25%
VERTS 20% 20% 10% 10% 15% 10% 45% 40%
Financementinterne
Cotisations(des sectionscantonales)
Dons de membres
Contributionsd'élus
Sources :1998 : Andreas Ladner / Michael Brändle2006 : enquête auprès des partis nationaux réalisée en 2007
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Les recettes externes des partis au niveau national (financement externe)
Sources :1998 : Andreas Ladner / Michael Brändle2006 : enquête auprès des partis nationaux réalisée en 2007
Parti
1998 2006 1998 2006 1998 2006 1998 2006 1996 2006
PDC 38% 50% 6% 5% 18% 20% 8% 0% 2'200'000 2'350'000
PRD 54% 64% 0% 0% 28% 30% 13% 0% 2'500'000 3'000'000
PS 0% 42% 5% 0% 6% 15% 16% 5% 3'030'000 8'420'000
UDC 0% 0% 0% 45% 30% 30% 0% 0% 1'350'000 2'000'000
VERTS 5% 5% 0% 0% 50% 50% 0% 5% 340'000 673'0009'420'000 16'443'000
Recettes demanifestations
Financementpublic
Autres BudgetsDons de
non-membres
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Professionnalisation
Vgl. Seminararbeit von Michael Bühler 2006
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Programme
1. Les campagnes électorales aux Etats-Unis
2. Les idéologies dominantes à partir du 19ème
siècle
3. Les partis suisses
4. Les programmes électorales et les
campagnes des partis politiques
aujourd’hui
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Wahlprogramme 2007
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Les thèmes principaux (2007)
UDC PRD PDC PS Verts
Ma maison - notre
Suisse
Le PRD fait bouger
la Suisse avec 4
projets
Contrat électoral
07
Nous sommes pour
une Suisse plus
juste, plus sociale.
Il est temps de
prendre parti. La
véritable alternative
Pour une Suisse
démocratique et
indépendante,
Investir dans le talent,
l’innovation et les
idées
Pour une Suisse
favorable aux
familles
Une répartition équitable
des richesses et la
sécurité sociale pour
tous.
Une Suisse plus
écologique, plus sociale
et plus juste,
Moins d’impôts, de
taxes et de redevances
Un pays
économiquement fort
en Europe: efficacité et
créativité.
Pour une Suisse
socialement sûre
La conciliation de la vie
professionnelle et
familiale
plus sociale
Moins d’abus dans les
domaines de l’asile et
du système social,
contre l’immigration
clandestine
Ouverture - Pour une
stratégie d’intégration.
Pour une Suisse
écologiquement
durable
Pour l’adhésion de la
Suisse à l’UE
et plus juste.
La nouvelle société à
quatre générations: de
meilleures chances
pour tous.
Pour une Suisse du
plein emploi
Pour l’efficacité
énergétique et les
énergies renouvelables
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Thèses
Wahlprogramme zeigen auf, welches Image sich eine Partei
geben will, wo und wie sie Wählerstimmen gewinnen will.
Für den Wahlerfolg einer Partei ist das Image wichtiger als
Statistiken, die zeigen, dass man bei Volksabstimmungen
meistens die „richtige Parole“ herausgegeben hat.
Nicht unwichtig ist, ob einer Partei generell ein Sieger- oder ein
Verliererimage anhaftet.
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La campagne 2007
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2007
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SP (2007)
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Travail de groupe
Comment les partis se sont présentés en 2011?
Quels thèmes ont dominé la campagne?
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Campagne électorale 2011 (SZ 4.9.2011)
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„Les caisses des partis“, Newsnetz, 5.8.2011
65 % = ca.
15 Mio.
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moins 9.6 %
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Les plus grands partis (1919-2011), pourcentages élections CN
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+ 9.4 %
Le parti vert’libéral (1.4 -> 5.4%)
Part Bourgeois Démocratique
Suisse (PBD) (+ 5.4)
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Elections CN 2007-2011, résultats par canton
BDP LPS2011 2007 Diff. 2011 2011 2007 Diff. 2011 2007 Diff. 2007 2011 2007 Diff. 2011 2007 Diff. 2011 2007 Diff. 2011 2007 Diff.
ZH 29.8 33.9 -4.1 5.3 19.3 19.8 -0.5 11.6 13.2 -1.6 5 7.6 -2.6 8.4 10.4 -2 11.5 7 4.5 90.9 91.9 -1BE 29 33.6 -4.6 14.9 19.3 21.2 -1.9 8.7 15.1 -6.4 2.1 4.7 -2.6 9.4 12.9 -3.5 5.3 5.3 88.7 87.5 1.2LU 25.1 25.3 -0.2 2.1 11.5 11.5 0 18.4 21.8 -3.4 27.1 30.2 -3.1 8.3 9.5 -1.2 6.1 6.1 98.6 98.3 0.3SZ 38 45 -7 3.4 15.7 13.9 1.8 15.5 16.7 -1.2 20.6 20.1 0.5 3.8 3.4 0.4 97 99.1 -2.1ZG 28.3 29.1 -0.8 5.3 9.1 -3.8 19.2 21.5 -2.3 24.3 23.3 1 15.4 17 -1.6 6.8 6.8 99.3 100 -0.7FR 21.4 22 -0.6 1.9 26.7 22.7 4 12.8 13.8 -1 20.3 24.8 -4.5 5 6.3 -1.3 3.5 3.5 91.6 89.6 2SO 24.3 27.1 -2.8 4.4 18.3 19.5 -1.2 18.4 21 -2.6 17.9 20.4 -2.5 7.5 10 -2.5 5 5 95.8 98 -2.2BS 16.5 18.5 -2 2.2 29.1 35.2 -6.1 19.1 11.3 7.8 9.2 6.5 7.4 -0.9 13.4 12.1 1.3 5.8 5.8 92.6 93.7 -1.1BL 26.9 28.5 -1.6 6.4 24.4 25.2 -0.8 11.9 17 -5.1 8.2 11.4 -3.2 13.6 13.8 -0.2 5 5 96.4 95.9 0.5SH 39.9 39.1 0.8 34.6 34.2 0.4 12.3 26.7 -14.4 5.2 0 5.2 92 100 -8SG 31.5 35.8 -4.3 3.8 16.7 14.7 2 12.3 13.6 -1.3 20.3 21.4 -1.1 6.4 6.4 0 6 3.1 2.9 97 95 2GR 24.5 34.7 -10.2 20.5 15.6 23.7 -8.1 11.9 19.1 -7.2 16.6 20.3 -3.7 2.2 2.2 8.3 8.3 99.6 97.8 1.8AG 34.7 36.2 -1.5 6.1 18 17.9 0.1 11.5 13.6 -2.1 10.6 13.5 -2.9 7.3 8.1 -0.8 5.7 5.7 93.9 89.3 4.6TG 38.7 42.3 -3.6 5 12.1 11.7 0.4 11.2 12.1 -0.9 14.4 15.2 -0.8 7 10.2 -3.2 5.2 5.2 93.6 91.5 2.1TI 9.7 8.7 1 16.6 18.1 -1.5 24.8 28.1 -3.3 20 24.1 -4.1 6.7 4.8 1.9 77.8 83.8 -6VD 22.9 22.4 0.5 0.8 25.2 22 3.2 22 14.6 7.4 8.1 4.6 5.6 -1 11.6 14.3 -2.7 5.1 5.1 92.2 87 5.2VS 19.7 16.6 3.1 14.6 14.7 -0.1 18.8 16 2.8 1 39.9 44.9 -5 5 3.9 1.1 98 97.1 0.9NE 21.4 23.2 -1.8 1.5 24.7 25.9 -1.2 26.9 12.7 14.2 13.2 3.5 3.3 0.2 11.7 9.4 2.3 89.7 87.7 2GE 16 21.1 -5.1 19.1 19.1 0 18.6 7.7 10.9 14.8 9.8 9.7 0.1 14 16.4 -2.4 3.2 3.2 80.7 88.8 -8.1JU 15.5 13.7 1.8 30.8 36.9 -6.1 9.5 13.4 -3.9 33.2 25 8.2 11 11 100 89 11CH 26.6 28.9 -2.3 5.4 18.7 19.5 -0.8 15.1 15.8 -0.7 1.9 12.3 14.5 -2.2 8.4 9.6 -1.2 5.4 1.4 4 91.9 91.6 0.3
Quelle BFS, NZZ; Veränderungen von weniger als 0.5 nicht hervorgehoben
TotalSVP SP FDP CVP GPS GLP
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Analyse
L’UDC perd dans 16 de 24 cantons (sans UR et AI)
Le PLR perd dans 17 de 23 cantons
Le PDC perd dans 13 de 23 cantons
Le PS perd dans 12 de 23 cantons
Les Verts perdent dans 11 de 21 cantons
Les Verts libéraux gagnent dans 14 cantons (à ZH et SG il
participent pour la deuxième fois)
PBD gagne dans 14 cantons
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Les résultats dans les cantons: UDC
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Analyse (2)
L’UDC gagne dans huit cantons (OW, NW, SH, AR, TI, VD, VS,
JU) dont sept, dans lesquels le PBD ne participait pas aux
élections.
Dans tous les cantons dans lesquels le PBD participait l’UDC
perdait (sauf VD)
Dans tous les cantons, dans lesquels l’UDC et le PBD ont
participé leur potentiel commun a augmenté (exceptions: SG -
0.5% et NE -0.3%)
Les grands perdants sont le PLR et le PDC.
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These
Für den Wahlerfolg einer Partei ist das Image wichtiger als
Statistiken, die zeigen, dass man bei Volksabstimmungen
meistens die „richtige Parole“ herausgegeben hat.
Wahlprogramme zeigen auf, welches Image sich eine Partei
geben will, wo und wie sie Wählerstimmen gewinnen will.
Wahlprogramme sind nicht in Stein gemeisselt. Gegen aussen
zählen die grossen Linien.
Immer wichtiger für eine Partei wird, ob ihr ein Sieger- oder ein
Verliererimage anhaftet.
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Auf welcher Höhe fliegen?
Vision
Leitbild
Strategie
Massnahmen
SVP
SP
FDP
CVP
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Abhängigkeit oder Symbiose?
Behauptung: Parteien leben in der Schweiz
medial wie die Maden im Speck (Management by
Arena und Interview).
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http://www.coe.int/t/dghl/monitoring/greco/evaluati
ons/round3/Financing_Political_Parties_fr.pdf
-> Annexe: Reglement proposé! (p.80ff.)
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