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Mag septembre - octobre 2012 bImestrIeL 46 Nos hommes et femmes politiques peuvent avoir de l’humour… …il est souvent involontaire ! LE PRIX PRESS CLUB, HUMOUR ET POLITIQUE QUI SONT LES POLITIQUES LES PLUS DRÔLES ? BaTaILLE DE « PETITES PhRaSES » pour le 10 ème anniversaire du Prix DéBAT / Thème : MIXITÉ DES ENTREPRISES : OSONS LES FEMMES ! Vision et conviction de Denis HENNEQUIN, Président-directeur général du Groupe Accor PARTENARIAT LE PRESS CLUB PARTENAIRE DU PRIX BAYEUX-CALVADOS DES CORRESPONDANTS DE GUERRE DéBAT Thème : LES STRAUSS-KAHN : LE RÉCIT D’UNE CHUTE avec Raphaëlle BACQUÉ et Ariane CHEMIN

Press Club Mag #46

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Press Club Mag #46 : Le magazine du Press Club daté septembre / octobre - 2012 LE PRIX PRESS CLUB, HUMOUR ET POLITIQUE : QUI SONT LES POLITIQUES LES PLUS DROLES ?

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Magseptembre - octobre 2012bImestrIeL

N°46

Nos hommes et femmes politiques peuvent avoir de l’humour… …il est souvent involontaire !

LE PRIX PRESS CLUB, HUMOUR ET POLITIQUE QUI SONT LES POLITIQUESLES PLUS DRÔLES ?

BaTaILLE DE « PETITES PhRaSES »

pour le 10ème

anniversaire du Prix

débat / thème :

MIXITÉ DES ENTREPRISES : OSONS LES FEMMES !

Vision et conviction de Denis HENNEQUIN,

Président-directeur général du Groupe Accor

PaRtENaRIatLE PRESS CLUb

PaRTENaIRE DU PRIX bayEUX-CaLVaDOS

DES CORRESPONDaNTS DE GUERRE

débat thème : LES STRaUSS-KaHN :

LE RÉCIT D’UNE CHUTE avec Raphaëlle baCQUÉ

et ariane CHEMIN

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sommaire | daNs cE NuméRo ...

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La vie du cLub

L’édito

.................................................................................................................................................................................p.6

Par Olivier Galzi, I>Télé, Président du Press Club........................................................................................p.5

ÉDITEUR DÉLÉGUÉ ET PUbLICITÉ : FFE - 15 rue des sablons - 75116 Paris - tél. : 01 53 36 20 40 - Fax : 01 49 29 95 99 - site internet : www.ffe.frdirecteur de la publicité : Patrick sarfati • Responsable de la publicité : sophie duten - Email : [email protected] - tél. : 06 46 47 24 45 Responsable technique : aïda Pereira - Email : [email protected] • conception mandy Vu Van • maquette mounier Valérie

Mag

Imprimé en France. Tous les visuels illustrant la revue sont fournis par la rédaction sous sa responsabilité ou proviennent de la banque d’image thinkstockphotos.

Débats, News, Annuaire... www.pressclub.fr

Info +

sommaire | daNs cE NuméRo ...

10ème Prix « Press Club, Humour et Politique »

Les débats

ce qu’iL faut savoir sur eux ...

De la fourche à la fourchette ……………………………………………………………………………………p.11

buzz média

Grands reporters : journalistes en ligne de mire ……………………………………………………………………………………p.12

Le Press club partenaire du prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre ………………………………………………………………………… p.14 Journaliste : un métier en difficulté ………………………………………………………p.15

buzz business

Mixité dans les entreprises …………………………………………………………………………………………p.16

Promouvoir les femmes à des postes clés : question de conviction ? Interview de Mercedes Erra et Denis Hennequin ……………………………………………………… p.17

3ème semaine des entrepreneurs franchisés. Une inititiative pour donner l’envie d’entreprendre ……………………………………………………………… p.18

Interview de Sébastien Castex, franchisé Phone House à Marmande ……………………………………………………p19

19 rue du commandant mouchotte 75014 Paris – tél. : +33 (0) 1 44 36 44 04 – Fax : +33 (0) 1 44 36 44 01site internet : www.pressclub.fr - directeur de la publication : olivier GalziRédactrice en chef : Isabelle bourdet

›Les Strauss-Kahn : le récit d’une chute ...........................p.8

›Déjeuner Trait d’Union .................................................................................................p.8 Invité : Bernard de La Villardière

›Trafiquants de drogue : comment l’Europe se défend-elle ? ...........................................p.9

›La franchise : une alternative à la crise ! ....................p.9

› Les réseaux sociaux ont-ils changé la manière de travailler des journalistes ? .......................................................... p10

›Osons les femmes ! ........................................................................................................ p10

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Vous donnent rendez-vous :

Inscriptions sur

www.planetworkshops.org

SAVE THE DATEPREMIÈRE ÉDITION DE LA GLOBAL CONFERENCE – PACIFIC ROUNDDu 12 au 16 Novembre 2012 à Nouméa – Nouvelle Calédonie

Conférence Internationale pour un développement durable

24, 25 et 26 Septembre 2012Evian - France

ÂGE DE LA CO-CONSTRUCTION OU TRIOMPHE DE LA COMPÉTITION ?

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Devenue en quelques années un rendez-vous international incontournable, la Global Conference rassemble chaque année pendant trois jours près de 900 acteurs originaires de plus de 75 pays et impliqués dans le changement pour une société durable.

Dans une atmosphère conviviale et unique, les « Planetworkers » se retrouvent chaque année pour échanger et mutualiser leurs bonnes pratiques, proposer des initiatives innovantes et participer à la transformation de nos sociétés.

La Global Conference – Paci� c Round permettra de renforcer les liens entre les nations de la région Paci� que et les autres pays du monde.Cette conférence internationale annuelle fédèrera toutes les parties prenantes a� n de mettre en place des solutions concrètes pour un développement économique et humain plus équitable.

Une journée de réunion intergouvernementale, trois journées de débats, et une restitution des travaux au grand public rythmeront cette première édition de la Global Conference – Paci� c Round.

ADT-Annonce Presse 200x280.indd 1 18/06/12 10:09

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éditoriaL

Ah twitter ! Gazouillis maudits pour les uns, gazouillis modernes pour les autres. Quoi que l’on en pense, le tweet s’est imposé comme le nouvel outil de communication du microcosme politico-médiatique… Il est devenu l’expression numérique de l’initiation moderne, avec son

rituel, ses symboles et ses codes.

To tweet or not to tweet ? Que l’on soit fan ou rétif, la question se pose désormais pour tous les acteurs du débat public, qu’ils soient d’ailleurs responsables politiques ou journalistes. Fidèle à sa réputation de lieu et de lien dans ce débat, le Press club de France a donc décidé de mettre en place deux nouveaux prix, qui viendront compléter le déjà célèbre Prix Press club, Humour et Politique. Nous aurons dès la fin de cette année un « Prix Press Club du tweet politique », décerné par un jury de journalistes, ainsi qu’un « Prix Press Club du tweet journalistique », décerné par… des personnalités politiques !

bien sûr, comme pour le prix de l’humour, il y aura des catégories : le plus pertinent, le plus impertinent, le grand prix du buzz et le tweet qui n’aurait jamais du être envoyé !

tous les oiseaux, de bonne ou de mauvaise augure, seront observés par nos ornithologues numériques choisis sur un seul critère : un jury qui travaillera sérieusement… sans jamais se prendre au sérieux* !

Quoi que l’on en pense, le tweet

s’est imposé comme le nouvel outil de

communication du microcosme

politico-médiatique

Par Olivier Galzi – I>Télé, Président du Press Club

To tweet or not to tweet ?

*Jury du tweet politique :christophe barbier (L’Express),

andré bercoff (Journaliste-écrivain),Nicolas charbonneau (tF1),

Renaud dély (Le Nouvel observateur)Ruth Elkrief (bFm tV), olivier Galzi (I>télé)

Yves thréard (Le Figaro),

Jury du tweet journalistique :Jean-François copé,

Nathalie Kosciusko-morizet, Jean-Vincent Placé, Guillaume Peltier,

Najat Vallaud-belkacem.Les jurys ne sont pas encore au complet.

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La vie du cLub | éVéNEmENt

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Pour la dixième année, le jury du Prix « Press Club, Humour et Politique » s’est réuni sous la présidence de Jean MIOT. Ce Prix récompense l’auteur de la phrase la plus hilarante de l’année, qu’il s’agisse indistinctement d’humour volontaire ou involontaire.

10ème PRIX« PRESS CLUB, hUMOUR ET POLITIQUE »

Les trois premières sélections (une quatrième aura lieu le 11 septembre avant la remise du Prix 2012 – date à confirmer) ont permis au jury de retenir les meilleures « petites phrases » de l’année :

Nora bERRa 1 , alors secrétaire d’Etat en charge de la santé, qui conseillait sur son blog au plus fort de l’hiver : « Je recommande aux personnes les plus vulnérables (sans-abri, nourrissons et personnes âgées) d’éviter de sortir ».

bernard CaZENEUVE, député-maire de cherbourg, porte-parole de François Hollande : « L’heure d’été aura surtout un avantage : c’est une heure de moins de Nicolas Sarkozy ».

Pierre CHaRON, sénateur de Paris: « Eva Joly, c’est un pour tous, tous pour un et deux pour cent ».

Daniel COHN-bENDIT 2 , député européen s’adressant à Eva Joly : « Si tu te retires, ça crée un vide. Si tu continues, tu tombes dans le vide ».cr

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François GOULaRD 3 , Président du conseil Général du morbihan : « Être ancien Ministre, c’est s’asseoir à l’arrière d’une voiture et s’apercevoir qu’elle ne démarre pas ».

brice HORTEFEUX 4 , député européen, conseiller de Nicolas sarkozy : « Passer de rien à chef de l’Etat, Hollande va souffrir… ».

Christian JaCOb 5 , député de seine-et-marne : « Le socialisme c’est vraiment une île au milieu des terres ».

Chantal JOUaNNO 6 , sénatrice umP de Paris : « La droite à Paris, c’est la guerre des boutons avec des bazookas ».

Jean-Christophe LaGaRDE 7 , Vice-président du Nouveau centre : « 0% pour un fromage c’est bon pour la santé mais pas pour un sondage présidentiel ».

Jack LaNG 8 , alors député du Pas-de-calais : « Je ne voulais pas être parachuté d’en haut ».

Thierry MaRIaNI, alors ministre des transports : « C’est plus facile de pacifier la Libye que l’UMP ».

Thierry MaNDON, nouveau député Ps de l’Essonne, qui a battu le député sortant Georges tron : « Ca lui fera les pieds ! ».

Nadine MORaNO, ancien ministre : « Me faire passer pour quelqu’un de raciste, je trouve cela choquant… Ma meilleure amie est tchadienne, donc plus noire qu’une arabe ».

Philippe POUTOU, ancien candidat NPa à la Présidentielle : « Je n’ai pas l’habitude d’être seul : on arrive chez le patron en groupe, on séquestre en groupe ».

Ségolène ROyaL 9 , Présidente de la région Poitou-charentes, à la veille des primaires socialistes : « Ce n’est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage ».

En prime deux « Raffarinades » :

Jean-Pierre RaFFaRIN 10 s’adressant à Nicolas sarkozy : « Travaille tes silences, baisse d’un ton ».Et une autre prononcée au Press club entre les deux tours de la Présidentielle : « La gravité de la crise, c’est la crise de la gravité ».

› LE JUry 2012

Rappelons que le 9ème Prix Press Club, Humour et Politique a été attribué en juin 2011 à Laurent FabIUS, ancien Premier ministre, pour sa déclara-tion : « Mitterrand est aujourd’hui adulé, mais il a été l’homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d’espoir pour beaucoup d’entre nous ». Daniel FIDELIN, député de seine-maritime qui avait déclaré « Vu de la Chine, le port du Havre ne travaille pas » a reçu le Prix spécial du Jury. Les in-ternautes ont, quant à eux, donné leur prix à Jean-Louis bORLOO, Président du Parti Radical pour la phrase : « Nous sommes tous des immigrés ; seule notre date d’arrivée change ». un Prix de l’en-couragement a été décerné à Frédéric LEFEbVRE, secrétaire d’Etat au commerce, à l’artisanat et au tourisme, pour sa réponse à la question « Quel est votre livre de chevet ? » : « Zadig et Voltaire ». Et une mention spéciale a été donnée au député de l’Eure François LONCLE, champion des questions écrites à l’assemblée Nationale, restées sans ré-ponse mais publiées au J.o.

andré bERcoFF, Isabelle bouRdEt (Press club), Nicolas cHaRboNNEau (tF1), Hubert couduRIER (Le télégramme), Pierre douGLas, olivier GaLZI (I>télé, Président du Press club), Laurent GERRa, thierry GuERRIER, anita HaussER (LcP assemblée Nationale), bernard de La VILLaRdIERE (m6), Gérard LEcLERc (LcP assemblée Nationale), Jacques maILHot, sylvie maLIGoRNE (aFP), Jean mIot (Président du Jury), dominique de moNtVaLoN (francesoir.fr), catherine NaY (Europe 1), Philippe REINHaRd, et dominique VERdEILHaN (France 2).

Le jury a tenu à saluer le Premier ministre David Cameron pour son humour très britannique : « Quand

la France instituera un taux de 75 % pour la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu, nous déroulerons le tapis rouge aux entreprises françaises ».

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« La Femme fatale », livre qu’elles avaient consacré à ségolène Royal en 2007 avait déjà fait beaucoup de bruit en franchissant la frontière entre politique et vie privée. cette année, les deux journalistes reviennent avec la saga dominique strauss-Kahn. sur « Une histoire folle, une his-toire vraie, un roman politique et social » comme il est écrit sur la dernière de couverture du livre. une histoire qui a mis fin à toutes les ambitions politiques du protagoniste qui était, il y a tout juste un an, l’un des favoris pour la prési-dentielle. c’était avant Nafissatou diallo, tristane banon et le scandale du carlton de Lille.

Nous allons avec Raphaëlle bacqué et ariane chemin re-monter le fil de cette chute vertigineuse. Essayer de com-prendre comment dominique strauss-Kahn a pu atteindre de tels sommets en politique pour sombrer aussi vite. certains y ont vu un complot, une machination politique, les auteures disent que « lorsqu’on recolle les morceaux du puzzle, ce qui surprend, c’est plutôt de découvrir les protec-tions dont il a profité ». Et que dire d’anne sinclair, qui a fait preuve d’un soutien indéfectible à son mari depuis 20 ans.Pouvoir, argent et sexe, nous allons plonger dans l’his-toire d’un couple qui est passé de l’ascension à la des-cente aux enfers politico-médiatique.

bernard de La Villardière fait partie de ces journalistes qui se re-mettent en question. En 24 ans de carrière, il a participé à la créa-tion de France Info avant de rejoindre RtL où il partage son temps entre la présentation des journaux et le reportage (révolution roumaine, guerre du golfe …). Il rejoint ensuite LcI pour y assurer la présentation des journaux et du « Journal du monde ». après un passage à France 2 et à Europe 1, il rejoint en 1997 m6 pour as-surer la rédaction en chef et la présentation de « Zone Interdite », de « Ça me révolte » et aujourd’hui d’ « Exclusive Exclusive », magazine d’investigation pour lequel il a choisi de retourner sur le terrain, diffusé le dimanche soir en 2ème partie de soirée. En 2003, il ajoute une corde à son arc ; celle de producteur en créant la société de production « Ligne de front ».

Rencontre avec celui que yann barthès appelle dans son Petit Journal sur Canal + « l’homme qui marche à travers la planète ».

Forfait de participation : 50€ (paiement par chèque uniquement)

11 septembre de 18h45 à 20h00

INVITÉES : Raphaëlle bacQué et ariane cHEmIN – Le monde, auteures du livre « Les strauss-Kahn »Ed. albin michel

INVITÉ : bernard de La VILLaRdIÈRE – m6, Président de Ligne de Front et Vice-président du Press club

animé par andré bercoff – journaliste, écrivain

animé par Isabelle bourdet – Press club

Les Strauss-Kahn : le récit d’une chute Déjeuner

Trait d’UnionTHEM

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17 septembrede 12h45 à 14h30

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Nouveau

dans le cadre de ces nouveaux rendez-vous nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec un membre du conseil d’adminis-tration du Press club et d’évoquer avec lui son actualité.

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dans ce contexte économique difficile, l’année 2011 aura été mar-quée par des indicateurs positifs pour la franchise. Les fondamen-taux du modèle - savoir-faire, assistance et dialogue - se révèlent efficaces dans la période de turbulence que nous traversons.

L’évolution du nombre de réseaux et de leurs points de vente est en constante augmentation, on enregistre pour l’année 2011 plus de 62 000 franchisés, soit une augmentation de 6 % par rapport à l’année précédente. autre indicateur, l’emploi, les points de vente se sont étoffés, passant en moyenne de 7 salariés en 2010 à 9 salariés en 2011 et la moitié des franchisés ont créé au moins un emploi depuis juin 20111.

La franchise n’attire plus seulement d’anciens salariés en quête de reconversion (70 % des franchisés)1, mais de plus en plus d’an-ciens commerçants ou chefs d’entreprise (24 % des franchisés)1, qui voient dans la franchise un moyen de soutenir leur activité. Que des professionnels du commerce se tournent vers la franchise est signe que, dans le contexte extrêmement concurrentiel du commerce aujourd’hui, s’associer à une enseigne est devenu un passage obligé pour rester dans la course.

Nous vous proposons de mieux connaître ce concept économique qui représente de réelles opportunités professionnelles, d’évolution et de reconversion, avec nos invités, ainsi que la mise en avant d’une opération de communication nationale sur la franchise, ini-tiée par la FFF, « la semaine des entrepreneurs franchisés ».

1 : source : enquête annuelle de la franchise banque Populaire/FFF/csa

20 septembre de 8h45 à 10h00

animé par Isabelle bourdet – Press club

La franchise : une alternative à la crise !TH

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INVITÉS : René PRéVost, Président de la FFF aux côtés d’un franchisé et d’un franchiseur adhérent à la FFF, qui présenteront les avantages de ce modèle économique.

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L’Europe rencontre beaucoup de difficultés pour lutter contre les trafics de stupéfiants.

La première de ces difficultés est la multiplicité des ré-glementations à l’intérieur des 27, une autre est la po-rosité de certaines frontières. Il reste encore à créer une politique d’ensemble de lutte contre les trafiquants de drogue. L’un de ces moyens est la saisie, sur tout le terri-toire de l’union, des biens de ces trafiquants, mesure qui réclame une uniformisation des réglementations et une mutualisation des moyens.

Le conseil Economique et social Européen étudie les me-sures à proposer à l’examen et au vote du Parlement Européen. Rapporteur des travaux en la matière du cssE, m° Edouard de Lamaze, délégué interministériel français, est favorable à une saisine plus sévère et plus immédiate des biens des trafiquants.

18 septembre de 18h45 à 20h00

animé par Paul Lefèvre – W9

Trafiquants de drogue : comment l’Europe se

défend-elle ?

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INVITÉ : maître Edouard dE LamaZE, membre du conseil Economique et social Européen

Pour vous inscrire aux débats :[email protected]

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Les réseaux sociaux sont aujourd’hui présents partout et sont devenus en très peu de temps un réel outil straté-gique pour la communication et les relations presse et pu-bliques des entreprises.

on parle d’ailleurs de plus en plus de « médias sociaux » car, après avoir émergé comme des réseaux, utilisés par les gens à titre personnel, les Facebook et twitter, s’appa-rentent de plus en plus à des médias. Les entreprises ont rapidement compris qu’il s’agissait de bons véhicules pour rejoindre leur public. mais face à la vitesse avec laquelle ces réseaux se modifient tous les jours, évoluent, dispa-raissent ou naissent, il n’est pas toujours aisé pour les en-treprises de s’y adapter et d’élaborer la meilleure manière d’y être actif et d’y mener une stratégie de relations presse efficiente.

Les relations presse ont été obligées d’évoluer au rythme des innovations technologiques, de s’y adapter et d’inno-ver à leur tour.

y-a-t-il une recette miracle à appliquer pour faire des relations presse sur les réseaux sociaux ou plutôt avec les réseaux sociaux ?

Hélas non ! chaque stratégie est différente et se traite au cas par cas ! mais il y a des écueils à connaître et donc à éviter et des « trucs » à savoir pour débuter dans les meilleures conditions ses relations presse sur les réseaux sociaux.

Nous verrons avec nos invités comment repérer les réseaux sociaux que les journalistes surveillent (47 % des jour-nalistes utilisent twitter comme source d’information), quelles informations donner, sous quelle forme, et com-ment elles circulent.

toute entreprise est confrontée aux défis de l’hyper-compétitivité : comment concilier performance et pérennité ?

une solution se profile : la mixité des équipes.

La place des femmes est au cœur de toutes les attentions. alors s’agit-il d’un effet de mode, de communication ou d’un change-ment de mentalité ?

Nos invités n’ont pas attendu pour passer à l’action et s’engagent au quotidien à relever le défi « osons les femmes ! ». Ils partage-ront avec vous les nouvelles perspectives de management, source de création de valeur. Nous découvrirons ensemble :

› leurs visions : quelle évolution concernant la présence de la femme au sein de l’entreprise ?

› leurs convictions : quels arguments pour mobiliser la hiérarchie et les équipes ?

› leurs vécus : quelles actions simples à mener au sein de l’entreprise ?

› leurs conseils : quel comportement adopter pour évoluer ?

27 septembre de 18h45 à 20h00

2 octobre de 18h45 à 20h00

INVITÉS : sandra ammaRa, consultante senior à l’agence Noir sur blanc.Yves cREssoN, Président de mediaRay

INVITÉS : denis HENNEQuIN, Président-directeur général du Groupe accor,mercedes ERRa, Fondatrice de bEtc, directrice générale d’Havas et Présidente Executive d’Euro RscG Worldwide,Jean-Paul baILLY, Président-directeur général du Groupe La Poste.

animé par Isabelle bourdet – Press club

animé par sandrine duten, sd opportunities

Les réseaux sociaux ont-ils changé la manière de travailler des journalistes ?

Osons les femmes !THEM

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Pour vous inscrire aux débats :[email protected]

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ce qu’iL faut savoir suR Eux ...

Par Isabelle bourdet

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ce qu’iL faut savoir suR Eux ...

Par Isabelle bourdet

DE La FOURChE À La FOURChETTE

Vous êtes Présidente du club de la table française, pouvez-vous nous présenter ce club et son activité ?

Catherine Dumas : Le club de la table Française, que je préside avec alain suguenot, député de côte d’or et Gérard miquel, sénateur du Lot, a vocation à soutenir et favoriser un pan entier de notre patrimoine culturel et économique qui va « de la fourche à la four-chettes » et qui participe à l’identité de nos régions et de notre pays. Il réunit 330 parlementaires, ainsi que de nombreux acteurs économiques, fédérations, interprofessions, entre prises, qui contribuent et collabo-rent à nos travaux. Le club rassemble et mutualise les forces vives d’un secteur qui foisonne d’initiatives. Il crée des outils de communication permettant de s’adresser aux pouvoirs publics et offre à ses membres des occasions de dialogue avec les élus locaux et nationaux. Enfin, il organise un certain nombre de rencontres, d’événements et informe les décideurs publics. défendre et promouvoir la table française auprès des pouvoirs publics avec le concours des élus, c’est défendre et promouvoir les particularités et la richesse de notre alimentation et de tout ce qui l’accompagne.

quel regard portez-vous sur la gastronomie française ?

CD : aujourd’hui le « Repas Gastronomique des Français » est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’uNsEco et le club s’est battu

pour cette reconnaissance. c’est essentiel pour tous les acteurs qui contribuent à faire vivre et transmettre cet héritage culturel que repré-sente la table et la convivialité qui y est liée. La dynamique du secteur doit être encou-ragée. c’est pourquoi nos partenaires et nous-mêmes, accordons une grande importance à la transmission du savoir et savoir-faire, à

travers la formation et l’ap-prentissage. quels sont les enjeux du club pour les années à venir?

CD : En lançant le club de la table Française nous nous sommes fixé comme objectif de promouvoir un secteur qui incarne l’essence même de notre pays. La cuisine, le vin, les produits du terroir, les arts de la table participent à l’identité française et nous voulons mettre en avant ce secteur sur les plans écono-miques, culturels et éducatifs.

Nous donnons à travers le club un moyen aux professionnels et fédérations du secteur de s’adresser aux pouvoirs publics. a ce titre le club compte sur la prochaine législature pour faciliter le dialogue et faire avancer ce secteur essentiel à notre économie. Nous entendons aussi nous tourner vers les élus locaux qui travaillent au quotidien pour développer les territoires. Enfin, le secteur de la table est dynamique et fortement contributeur de notre balance commerciale mais il peut encore se développer, et nous devons aider les PmE à trouver de nouveaux marchés.

Catherine Dumas, ancienne Sénatrice de Paris, Conseillère de Paris, et Présidente du Club de la Table Française (membre du Club).

UN TEMPS fOrT ANNUELTous les ans, le Club de la Table Française organise, à l’occasion du Salon International de l’Agriculture, un repas gastronomique qui rassemble plus de 300 invités, venus de tous horizons. Se retrouvent ainsi, partenaires et membres du Club, responsables politiques, chefs cuisiniers, agriculteurs, industriels, représentants des arts de la table et du tourisme ainsi que des journalistes. Le franc succès de l’événement tient lieu, à la fois de l’ambiance chaleureuse qui règne au cours de la soirée, de la qualité des plats et produits proposés aux convives et surtout au mélange entre les différents publics. Ce temps de partage est alors une bonne occasion pour le Club de soulever les enjeux liés au secteur. Ainsi, la dernière édition a permis de rappeler l ‘importance de la formation et de l’éducation dans le secteur de la Table.

1 (de g. à d.) Henri Charvet, (président honoraire d’Euro-Toques), Jean-Luc Baucherel (alors Président de Groupama), François Hollande et Gérard Miquel (Sénateur du Lot) lors du dîner organisé au Salon International de l’Agriculture. 2 Les trois Présidents du Club : Catherine Dumas, Gérard Miquel et Alain Suguenot, aux côtés de Frédéric Mitterrand, alors Ministre de la Culture et de la Communication. 3 Le Club de la Table Française s’est engagé pour défendre le vin rosé, de tradition française, contre la fabrication de vin rosé en coupant du rouge avec du blanc.

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Mathieu la Fay, Secrétaire général du Club de la Table Française

10 rue de Sèze 75009 Paris - 01 44 18 70 63

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GRaNDS REPORTERS :JOURNaLISTES EN LIGNE DE MIREA l’occasion du 80ème anniversaire de la disparition d’Albert Londres, le pionnier du grand reportage, le Press Club a organisé un débat consacré aux grands reporters. L’occasion pour nous de rendre hommage à celui qui reste une référence pour de nombreux journalistes français et à tous ces journalistes qui arpentent le monde et les zones de conflits pour nous permettre d’accéder à sa réalité.

compte-rendu par Isabelle bourdet

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LES INTERvENaNTS

dominique GERbaud, Président de Reporters sans Frontières et Patricia aLLémoNIÈRE, grand reporter à tF1,

Georges maLbRuNot, grand reporter au Figaro, ancien otage en Irak.

christian bRINcouRt, grand reporter,

Caméra à l’épaule, appareil photo en bandoulière et carnet en poche, ces journalistes de terrain veillent à informer le monde sur les zones de conflits.

Parfois au péril de leur vie. comme ce fut le cas pour Gilles Jacquier à Homs en syrie. Ils sont de plus en plus souvent en ligne de mire alors qu’ils étaient auparavant respectés et tolérés au même titre que la croix-Rouge et les oNG.

Pourquoi devient-on grand rePorter ?

« Pour faire ce métier, il faut aimer les gens » a immédiatement répondu Patricia allémonière. « Et s’intéresser aux forces qui s’opposent dans le monde ».

« C’est une aventure humaine, c’est vrai, mais le grand reportage c’est aussi la recherche d’une dose d’adrénaline » a avoué Georges malbrunot.

un métier de Plus en Plus dangereux ? dominique Gerbaud a dressé un bilan alar-mant. « Ce métier est de plus en plus risqué » a-t-il dit. « Car par définition, les zones de guerres sont des lieux imprévisibles, instables où il est facile de prendre un journaliste en otage ». tout en rappelant que « la violence n’est pas seulement étatique ou militaire. Elle peut venir des milices et même de la foule comme cela a été le cas place Tahrir au Caire ».

Il y a plusieurs façons de couvrir un conflit. « Dans la clandestinité, en suivant des groupes, ou en suivant l’armée dont nous devenons des hôtes » a répondu Patricia allémonière. En dehors de ce cadre, exercer son métier est-il possible ? « On ne peut pas arriver seul sur une ligne de front… car sinon on n’en revient pas ! » a-t-elle insisté.

dominique Gerbaud a complété en disant que les « rédactions n’envoient pas toujours des jour-

nalistes sur zone et que se sont des free lance, qui ne connaissent pas toujours les règles du métier, qui y vont ». « Le jeune freelance qui arrive à Homs, prend un risque que je ne pren-drais pas » a ajouté Georges malbrunot.

les conditions de l’exercice du métier ont-elles changé ? christian brincourt, qui pendant 40 ans a couvert les principaux conflits du monde a confirmé que oui en nous racontant comment il avait couvert la guerre du Vietnam.

« On était pris en charge par l’armée améri-caine qui nous prenait nos empruntes, nous donnait un casque, une carte du Pentagone et le grade de major. A l’époque nous choi-sissions le reportage que nous voulions faire, il n’y avait pas de censure. Lorsque nous l’avions fait, notre préoccupation était de l’ex-pédier. Nous donnions nos films au comman-dant de bord d’un avion Air France ou à une hôtesse. Nous passions à l’antenne avec des pièces dans les mains et un taxiphone ».

les journalistes ont-ils Peur ? « On ressent la peur dés l’aéroport » a répondu dominique Gerbaud. « Il y a une forme d’excitation professionnelle et en même temps cette peur ». « Mais une peur qui est bonne conseillère car elle nous évite d’aller au delà du risque ».

« On a souvent peur avant » a précisé Patricia allémonière mais paradoxalement « au moment ou se passe l’action dange-reuse, on n’a pas le temps d’avoir peur ». Georges malbrunot a rappelé que vu de Paris « on en fait des tonnes sur le danger, mais notre peur de journaliste est infinité-simale par rapport à celle des populations en zone de conflit. Il faut relativiser tous ces événements qui arrivent aux journalistes », a-t-il dit.

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Mag14

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Du 8 au 14 octobre 2012 LE PRESS CLUB PaRTENaIRE DU PRIX BaYEUX-CaLvaDOS DES CORRESPONDaNTS DE GUERRE

Gilles Jacquier, Remi ochlik, marie colvin et shoukri ahmed Ratib abu bourghoui sont morts en syrie au nom du droit d’informer.

Reporter de guerre, plus qu’un métier, c’est un choix de vie. celui de vouloir raconter la réalité de la guerre en partageant les dangers avec ceux qui la subissent ou ceux

qui la font. sans eux, que saurions-nous des massacres de civils, des bombarde-ments incessants, du manque d’eau, d’électricité, de la réalité du quotidien des habitants de Homs ?Gilles Peress, photographe de l’agence magnum Photos sera cette année le président du jury.

a côté des travaux du jury et de la remise des prix, le Prix bayeux-calvados c’est aussi une semaine de rendez-vous autour de l’actualité internationale. Echanges, témoignages, décryptage de l’actualité, expositions, salon du livre, soirées dé-bats, projections de documentaires, il est une fenêtre ouverte sur un monde en perpétuelle turbulence.

Plus d’infos :

www.prixbayeux.org

Gilles Peress débute dans la photographie en 1970, après des études de sciences politiques et de philosophie à Paris. Il a couvert les événements en Irlande du Nord, au Liban, en Palestine, en Iran, dans les Balkans, au Rwanda, en Afghanistan et en Irak. Le projet sur lequel il travaille actuellement, intitulé Hate Thy Brother (Hais ton frère) est un cycle de documentaires narratifs sur le thème de l’intolérance et de la réémergence des nationalismes dans le monde.

BIO EXPrESS

Le visuel 2012 du prix reprend une photo de Yuri Lozyrev du collectif de photographes noor, issue de son reportage « dépêches de Libye » réalisé en février/mars 2011.

Le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre est un hommage rendu au journalisme de terrain. Celui qui consiste à aller voir, à prendre le risque pour témoigner.

Mag15

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JOURNaLISTE : UN MÉTIER EN DIFFICULTÉ

effectif : la tendance à la baisse

se Poursuit. Pour la deuxième année consé-

cutive, le nombre de journalistes « encartés »

diminue en 2011 (-0,35%). Néanmoins, la baisse se

révèle inférieure à celle observée en 2010 (-1,31%).

Fait notable, ce phénomène touche exclusivement

les renouvellements de cartes de presse, ce qui laisse

supposer que des journalistes quittent la profession.

En revanche, les premières demandes augmen-

tent (+4,2%) par rapport à 2010.

une Précarisation des emPlois. La situation des journalistes se dégrade, marquée par une précarisation des emplois : un journaliste sur cinq (20,5%) est en cdd ou pigiste. ce sont principalement les cdd qui augmentent (+57,8% de 2008 à 2011). Les jeunes sont particulièrement touchés : près des deux tiers (63,2%) des moins de 26 ans sont en cdd ou pigistes (contre 60% en 2010 et à peine 50% en 2009).

Plus de femmes, mais largement minoritaires aux Postes de décision Plus nombreuses à faire une première demande de carte de presse que les hommes (55,9% contre 44,1%, soit +7,4 points en 10 ans), les femmes sont majoritaires parmi les jeunes journalistes (56,5% des moins de 26 ans et 53,4% des 26-34 ans). Elles restent davantage concernées par les emplois précaires et leur rémunération demeure inférieure à celle des hommes. autre constat, leur pourcentage progresse faiblement parmi les fonctions de direction (32,5% de rédactrices en chef en 2011).

cursus reconnus : une hausse significative Représentant 16% des journalistes « encartés », les journalistes issus d’un cursus reconnu par la profession voient leur nombre augmenter de manière significative (+3,8 points). Parmi les cdI, ils gagnent en moyenne 12% de plus que leurs congénères non diplômés d’une filière reconnue.

L’Observatoire des métiers de la presse a publié son rapport annuel sur les journalistes détenteurs de la carte de presse. L’étude s’appuie sur les données statistiques de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP).

Rapport complet sur le site de

l’observatoire des métiers de la presse : www.metiers-presse.org

Presse écrite : une baisse régulière La presse écrite constitue toujours le premier secteur d’activité des journalistes. cependant, elle accuse une baisse régulière, notam-ment parmi les premières demandes (63,1% des jour-nalistes «encartés» pour la première fois), alors que ce taux augmente en radio et en télévision.

une PoPulation Plus âgée La moyenne d’âge des journalistes « encartés »

s’élève légèrement : 42,7 ans en 2011, contre 42,3 ans

en 2010. Les 45-49 ans constituent la tranche d’âge

la plus importante (35% des journalistes). Quant à

l’âge moyen d’obtention de la première carte, il

franchit le seuil des 30 ans (30,2 ans en 2011 contre

29,8 ans en 2010).

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Selon l’étude de McKinsey & Company « Women Matter 2012 : Making the Breakthrough », 53% des entreprises européennes ont intégré la mixité parmi leurs dix priorités stratégiques. Les études sont nombreuses et connues pour souligner la performance

des entreprises mixtes. Pourtant, la mise en œuvre opérationnelle des actions tarde. Serait-il plus facile pour nos entreprises de déployer des systèmes d’information que de s’atteler à faire évoluer les mentalités ? L’entreprise gagnante sera celle qui mobilise les hommes et les femmes par le partage d’une vision commune. La féminisation des équipes est donc une évolution organisationnelle indispensable pour la compétitivité de nos entreprises.

Toute Direction Générale est confrontée à la question suivante : comment rester ou devenir une entreprise performante dans un contexte hyper-compétitif ? La conquête de nouveaux marchés, essentielle à la survie de l’entreprise, découle de la mobilisation des équipes. Les entreprises qui ont une plus grande proportion de femmes dans leurs comités de direction sont celles qui sont les plus performantes .(source : Etude Women Matter 2012 réalisée par McKinsey & Company).

MIXITÉ DaNS LES ENTREPRISESOSONS LES FEMMES !

Mag16

« L’entreprise gagnante est celle qui mobilise

les hommes et les femmes par le partage d’une

vision commune. »

Par Sandrine Duten, Présidente de sd oPPoRtuNItIEs

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Mag17

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Quelles évolutions avez-vous constatées concernant la présence des femmes au sein des entreprises ?

Denis Hennequin : chez accor, plus de 4 000 hôtels sont exploités sous les enseignes du Groupe. Quand nous regardons nos directions d’hôtel, nous constatons qu’il y a un déséquilibre dans l’accès aux postes de responsabilités. La ques-tion qui se pose est comment l’encourager, comment le faciliter pour avoir une véritable pépinière. certaines études démontrent que les entreprises ayant réussi cette intégration culturelle et le rééquilibrage homme-femme, sont plus performantes que celles qui sont Franco Françaises et plutôt masculines. au final, cela commence par l’exemplarité et la prise de risque en quelque sorte, avec des personnes, des femmes, des minorités qui sont moins visibles et donc auxquelles on pense moins pour certaines fonctions. Il est important que cette démarche soit portée par le manage-ment et par son plus haut dirigeant.

La prise de conscience est de plus en plus importante. Il y a une partie contrainte avec l’établissement de quota. Je trouve cela un peu dommage mais nécessaire pour créer un élec-trochoc, un mouvement pour aller plus vite. mais je pense que l’on est moins performant dans la contrainte que dans l’envie. Pourquoi ne pas accompagner cette démarche d’un « Women Leadership Network », un réseau social au sein de l’entreprise afin de mettre en valeur les femmes qui sont moins exposées, en plus de la nécessaire concertation avec les partenaires sociaux pour faciliter l’émergence de candidatures et les rendre possible.

Mercedes Erra : L’enjeu étant celui des talents, je ne vais pas me priver de 50% de la population ! cela me semble une folie. dans mon secteur, les qualités requises mixent un haut niveau d’ana-lyse, de rigueur, de l’intuition et de la créativité. Les femmes ont en fait des résultats assez excep-tionnels dans la communication. mais curieuse-ment cela continue à bloquer au top niveau, où

les femmes sont beaucoup plus rares qu’au bas de l’échelle.

Nous ne sommes qu’au début de la montée des femmes aux postes à responsabilité. si on n’y met pas un peu de volontarisme, la parité mettra un temps infini à s’installer, c’est pourquoi je suis favorable aux quotas dans les conseils d’admi-nistration. c’est une saine mesure d’accélération.

Les chiffres du travail mondial me sidèrent toujours : dans le monde 2/3 du travail est effectué par les femmes mais elles ne perçoi-vent que 10% du revenu mondial et ne possè-dent qu’1% de la propriété foncière (source :

UNICEF, Gender Equality, The Big Picture).

tous les profils existent chez les femmes comme chez les hommes. mais je dirais que l’histoire a créé quelques différences : en particulier dans le rapport au pouvoir. L’appétit du pouvoir n’est pas situé au même endroit. Les femmes sont plus dans le pouvoir du faire, de l’action que dans la logique du pouvoir en général.ce que je trouve intéressant, c’est que les entre-prises de demain seront des entreprises mixtes. Il me semble que bEtc est la plus belle agence de France. La mixité est la plus belle définition de l’agence. ce n’est pas un élément anodin,

c’est un facteur explicatif de sa performance. J’entends par mixité : les hommes Et les femmes. car nous avons des quotas masculins du fait de notre secteur d’activité (sinon l’agence serait très féminisée). Les métiers sont rendus plus riches par la mixité.

quels sont les arguments pour con vaincre les dirigeants de féminiser leurs équipes ?

ME : Le premier est rationnel, nous allons manquer de talents. Il faut donc puiser dans le large vivier des femmes. Le deuxième, c’est l’évolution de nos sociétés. Nous allons vers des organisations plus équilibrées, collaboratives, qui définissent un vrai pouvoir différemment. Les femmes apportent beaucoup dans le travail en équipe. Elles sont une source de travail et de rigueur extrêmement fortes.

une entreprise mixte s’assure ainsi d’une puis-sance de frappe, d’une forte efficacité. La façon de faire d’une femme d’aujourd’hui conduit à un enrichissement au sein de l’entreprise et est une source de modernité.

DH : En s’intéressant factuellement aux entre-prises les plus performantes, on voit que le rôle des femmes est clé. Les entreprises machistes ont peu d’avenir ! Il y a les échanges, les réseaux sociaux, la participation aux forums. Il me semble important d’élargir le sujet au thème plus fédérateur de la diversité, de ne pas rester uniquement sur le rapport homme-femme pour ne pas polariser les esprits. Pour les conseils d’administration, il est néces-saire d’anticiper la parité exigée à horizon 2020 et de faire des recherches de talents. Je suis moi-même mentor, sponsor d’une jeune femme chef d’entreprise, pour lui donner plus de visibilité pour la recommander. c’est une responsabilité que chacun peut initier pour accompagner un talent féminin. Il n’y a pas de recette miracle. C’est une question de conviction.

Première parution en Juin 2012 dans la lettre Offensif & Stratégie pour une stratégie offensive ! de Ludovic Emanuely.

PROMOUvOIR LES FEMMES À DES POSTES CLÉS : QUESTION DE CONvICTION ?

Le reGard de

Mercedes Erra, Fondatrice de BETC, Directrice Générale d’Havas et Présidente Exécutive d’Euro RSCG Worldwide et Denis Hennequin, Président-directeur général du Groupe Accor.

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Interview Sandrine Duten

Mag18

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La 3ème édition de la semaine des entrepre-neurs franchisés, créée par la Fédération française de la franchise (membre du club), aura lieu du 8 au 14 octobre.

cette opération de communication d’enver-gure nationale, propose des rencontres avec des chefs d’entreprise franchisés et des confé-rences organisées en partenariat avec des ccI et des agences Pôle Emploi qui permettront au grand public de se renseigner sur le modèle de la franchise.

Une Semaine pour susciter des vocations d’entrepreneurs !

Ils sont désormais plus de 62 000 sur le terri-toire français à avoir franchi le pas de la création d’entreprise et créé ainsi leur point de vente en franchise. ces chefs d’entreprise emploient au-jourd’hui plus de 310 000 salariés. Et pourtant si la franchise est connue du grand public elle n’est pas forcément perçue comme de l’entre-prenariat indépendant. un statut que la FFF souhaite valoriser pour redonner aux français le goût d’entreprendre.

Une des motivations principales pour se lan-cer dans la création d’entreprise en franchise, précisent les organisateurs de la Semaine, est la recherche de la sécurité : pour 26 %, ils évoquent l’importance de la réputation d’une enseigne et 20 % apprécient le suivi et l’assistance, viennent ensuite l’avantage de

bénéficier de la force d’un réseau (16 %) et l’augmentation des chances de succès (12 %)*.

dans le cadre de la semaine, des franchisés se feront ambassadeurs en partageant leur expé-rience avec le grand public dans leurs points de vente. Il y aura également la possibilité de suivre des conférences** pour s’informer sur l’entre-prenariat en franchise (dans les chambres de commerce

et d’Industrie et dans les agences Pôle Emploi, en partenariat avec

le cabinet d’expertise-comptable Fiducial). a Paris la confé-rence se déroulera le 10 octobre dans le cadre du salon des micro-entreprises.

La Fédération française de la franchise et les par-tenaires de l’opération (LcL, banque Populaire, caisse d’Epargne, Fiducial et Gan assurances) se tiendront à la disposition des futurs créateurs d’entreprise pour répondre à toutes leurs interro-gations sur la création d’entreprise en franchise.

Le désir de devenir son propre patron est un sentiment largement partagé par les français, néanmoins ils sont encore peu nombreux à franchir le pas. Entreprendre, c’est oser prendre un risque… Un risque qui peut être mesuré grâce à la franchise.

« L’objectif de cette opération est de

susciter des vocations d’entrepreneurs en

franchise par le biais de l’exemplarité de ceux qui

se sont déjà lancés » Chantal Zimmer, Déléguée générale de la fff.

* Enquête annuelle 2011 sur la franchise Banque Populaire/FFF/CSA** Retrouvez les dates et les villes sur www.franchise-fff.com

Depuis sa création en 1971, la FFF a une ambition : faire de la franchise le meilleur outil de développement du commerce moderne.Avec plus de 160 réseaux adhérents sélectionnés sur des critères déontologiques, représentant 45 % des franchisés français, la FFF est une interface essentielle entre pouvoirs publics, créateurs de réseaux, entrepreneurs et investisseurs.Elle dialogue avec les pouvoirs publics et les élus locaux sur l’indispensable modernisation du commerce et des services marchands, dont la franchise est l’un des vecteurs les plus puissants. Le secteur de la franchise en France, c’est aujourd’hui 310 265 salariés et un CA de plus de 49 milliards d’euros.

Plus d’informations sur www.franchise-fff.com

A PrOPOS DE LA fff

3ÈMe SeMaINe DeS eNtrePreNeurS FraNcHISÉSUNE INITIaTIvE POUR DONNER L’ENvIE D’ENTREPRENDRE

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Mag19

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Quel est votre parcours professionnel ?

Sébastien CaSTEX : J’ai débuté mon expérience professionnelle dans une

chaîne de restauration rapide, au poste de manager. Puis après quelques expériences dans le secteur informatique et médical, j’ai exercé le poste de responsable de rayon multimédia dans une enseigne de grande distribution pendant 6 ans. Je me suis lancé en tant que franchisé chez Phone House il y a 3 ans et demi.

Pourquoi et comment avez-vous choisi la franchise ?

SC : Je m’interrogeais depuis un long moment pour me lancer dans le secteur de la télé-phonie mobile et la franchise a tout de suite été une évidence. En effet, je ne me voyais pas ouvrir une boutique indépendante isolée

sur ce marché concurrentiel. J’ai rencontré plusieurs franchiseurs via mon réseau de connaissances ainsi qu’au salon Franchise Expo Paris. J’ai choisi Phone House car ce réseau me semblait très bien structuré et qu’il apporte tout l’accompagnement néces-saire pour le développement d’une boutique franchisée.

quels avantages voyez-vous à la franchise ?

SC : Les avantages sont multiples : faire partie d’un réseau, bénéficier de la notoriété de l’enseigne, profiter de l’expérience du fran-chiseur et de son concept, disposer d’une gamme cohérente avec des prix d’achats négociés par le groupe.

choisir la franchise aujourd’hui, c’est aussi s’assurer une certaine sécurité, en bénéfi-ciant d’un vrai accompagnement commer-

cial, d’un réel échange avec le franchiseur permettant d’exercer son activité dans des conditions optimales.

dans le cadre de la semaine des entrepre-neurs franchisés, quels conseils donne-riez-vous à un candidat à la création d’entreprise en franchise ?

SC : Le marché de la franchise est très dense aujourd’hui. avant de se lancer, il faut bien comprendre le fonctionnement du concept de franchise et la semaine des entrepreneurs franchisés est l’opportunité d’assister à des conférences et de rencontrer des franchisés. En effet, le contact avec le franchiseur est nécessaire pour récolter des données sur son réseau, mais recueillir des informations auprès de divers franchisés permet d’avoir une vision concrète de la réalité, du statut d’entrepreneur et des actions à mener.

« J’aI FaIT LE BON ChOIX ! »

SÉBaSTIEN CaSTEX, FRaNChISÉ PhONE hOUSE À MaRMaNDE :

Interview Isabelle bourdet

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