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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chrestomathie égyptienne, par M. le Vte de Rougé. 4e fascicule. La Stèle du roi éthiopien Piankhi-Meriamen

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Le roi éthiopien.

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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Chrestomathie égyptienne,par M. le Vte de Rougé. 4e

fascicule. La Stèle du roiéthiopien Piankhi-Meriamen

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Rougé, Emmanuel de (1811-1872). Chrestomathie égyptienne,par M. le Vte de Rougé. 4e fascicule. La Stèle du roi éthiopienPiankhi-Meriamen. 1876.

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CHRESTOMATHÏE ÉGYPTIENNE.

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F. VJEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR

(LIBRAIRIE A. FRANCK),

RUE RIeHEL1EU, o 07.

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CHRESTOMATHIE ÉGYPTIENNE

PAR

M. LE VICOMTE DE ROUGÉ.

QUATRIÈME FASCICULE.

LA STÈLE DU ROI ÉTHIOPIEN

PARIS.

IMPRIMERIE NATIONALE.

M DCCC LXXVI.

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@

Page 19: PIANKHI Rougé

AVANT-PROPOS.

Vers le milieu de l'année1863, mon père reçut de M. Ma-

riette la copie d'une longue inscription hiéroglyphique prove-nant des fouilles du Gebel Barkal; M. Mariette accompagnait

cet envoi d'une lettre 1, dans laquelle, après avoir esquissé les

résultats historiques qu'il croyait devoir tirer à première vuede ce texte si important, il priait M. de Rougé d'en entre-prendre, si cela était possible, une traduction complète. Il

faut rappeler, en effet, que ce travail était rendu très-difficile

par l'état presque informe de la copie, due à la main inexpé-rimentée du surveillant arabe des fouilles. Mon père se mitaussitôt à l'œuvre et fit paraître peu de temps aprèslerésultatde son travail dans un article de la Revue archéologique2, inti-tulé: Inscriptionhistorique du roi Pianchi-Meriamoun. Lors de

son séjour enEgypte, qui eut lieu la même année,ilespérait

bien trouver au musée de Boulaq le monument lui-même etpouvoir, après en avoir collationné le texte, compléter sa tra-duction; mais des retards malencontreux, survenus dans letransport lointain et difficile des lourds blocs de granit envoyésdu Gebel Barkal, ne lui permirent pas de voirlastèle dePiankhi avant son départ pour la France. Ce ne fut que long-temps après qu'il put se livrer à une étude nouvelle sur des

1 CetLe lettre a été publiée dans laRevue archéolog. t863, part. I, p. lJ13.

2 Revue archéologique, 1863, part. II,

p. 94.

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empreintes communiquées par M. Devéria, au moment oùM. Mariette publiait le texte complet des différentes stèles sor-ties des fouilles du Gebel Barkal. Mon père, alors en posses-sion d'un texte correct, entreprit, à son cours du Collège deFrance, une explication mot à mot de la stèle de Piankhi. Au-diteur assidu de ces leçons précieuses, je recueillais avec soinles remarques si variées que lui suggérait la traduction suc-cessive des différents passages. C'est le fruit de ces leçons queje viensoffrir aujourd'hui aux amis de la science égyptolo-gique.

Le cours de l'année 1872 avait conduit l'explication du

texte jusqu'à la ligne 97; la chaire du Collège de France nedevait plus revoir notre cher maître enlevé à l'affection de tous

vers la fin de la même année. C'est, en grande partie, à l'aidedes notes préparées par lui-même que j'ai pu achever la traduc-tion de cette inscription, qui a jeté un jour tout nouveau surune période encore bien obscure de l'histoire d'Egypte.

M. Lauth a fait paraître, dans le cours de l'année1869, unecourte étude sur le texte de Piankhi, et, l'année suivante, il

entreprit une traduction suivie,publiée dans les Mémoires de

FAcadémie de Bavière. J'aurai soin de signaler les points lesplus importants sur lesquels M. Lauth se trouve en désaccord

avec la traduction que je publie aujourd'hui. J'ai tenu, danslatraduction interlinéaire, à suivre autant que possible le mot à

mot: aussi ai-je ajouté une traduction courante qui permît de

mieux suivre la suite du récit. Ce travail manquera de ladernière révision, qu'y eût apportée sans aucun doute celui à

qui en revient tout l'honneur, mais j'espère que, tel qu'il est,il pourra eneore rendre quelque service à la science.

Vte JACQUES DE ROUGÉ."

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LA STÈLE DU ROI ÉTHIOPIEN

PIANKHI-MERIAMEN.

– Q -=

SOMMET DE LA STÈLE.

La partie supérieure de la stèle contient une scène qui repré-sente au centre le dieu Amon-Ra, qualifié: seigneur des trônes

in monde, résidant dans Tu-ab.(j Tu-ab ccla montagne pure"est le nom antique du Gebel Barkal (Napata). Devant le dieu estle roi éthiopien Piankhi,, qui semble, par saposition même, être associé àladiyinité: sa figure a été soigneu-

sement martelée. L'inscription qui accompagnait la représentationdu roi a également disparu presque en totalité.Derrière Amon

à 1 m 1se tient la déesse Mut, déesse d'Aser, .=@.

Devant le roi Piankhi se voituneprincesse dont le nom est ef-

facé, mais qui doit être \AW^°^J Nestentmeh, femme du roiH 03

Nimrod, et que nous retrouverons dans le récit entourée d'hon-

neurs particuliers. Le roiNimrod !(=) la suit, tenant de la

main droite un sistre et amenant un cheval de la main gauche:cette dernière marque de soumission appartient bien plus aux tra-ditions de la race berbère qu'à celles de la race arabe. Nimrod et

sa femme sont les seuls qui aient été représentés debout devantPiankhi. Dans un registre inférieur on voit prosternés, l'uraeus aufront, les trois rois: l' (fli]Osorkon, Ua-

jJ

put et + (TÙ Pefaabast.

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Derrière la déesse Mul cinq autres personnages sont prosternés :

les deux premiers portent le titre de tl= 'My grand chefdes Ma(suas). Les Masuas étaient les descendants des populations

libyennes qui s'étaient implantées dans la basse Egypte, et y for-

maient des colonies militaires. Le premierchef a son nom presqueentièrement effacé: il semble, d'après les traces qui en subsistent,

qu'on doive y lire le nom de =»=j Mukanesu, l'un

des principaux chefs révoltés. Derrière lui

c'est=T'

T'atamenafanx. Dans le registre inférieur, pour le premier nom, il

ne reste que la fin w'fI:ilestfaciled'yreconnaître le princeA BJ àT»Petisis,- du récit .B J I. Puis

viennent: )< e== le chef Petenifi, et::.Ij

mw«&-M

-xi le chef Pema. Tous ces personnages, sauf Petisis,porteni

une sorte de coiffure plate, particulière aux Maluas : Petisis est

représenté avec la mèche de cheveux pendante sur le côté, parcequ'il était erpa, prince héritier.

Nous retrouverons tous ces chefs dans le cours du récit de l'ex-

pédition de Piankhi; nous aurons alors l'occasion de les étudier de

plus près.

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(Ligne1) nn ! tRenpe 21 aboi 1 sa Xer hon en suten Xeb

L'an 21 (le 1") de Thoth, sous l'empire du roi de la haute et basse Égypte

dEE) 1=:t ÎJMeriamen Piânyj, iinx teta utu (ef hon sotem

Piankhi-Meriamen, vivant pour toujours, décret prononcé par Sa Majesté: Écoutez ce1tw!Jj!! t-J Jem dr-na em- alt er dpu nuk suten at nuter sep

que j'ai fait de plus que les ancêtres'. Moi (je suis) roi; émanation divine, imageïsi "vr * 7Janxentum per em xa-t mâtennu2 em haie spit-nef ueruer-f

viyante deTum; sortant du sein, déclaré comme roi; il a terrifié les chefss « <(2) 1tt:::7Jr;,, , sa3 en mut-fk au-f er haie em suh-t

Distingué par sa mère pour être roi dans l'oeuf.

iwlernefer iiulerimerlsereidr-1eiiilut-ui-fMeriamejîPiànXi.im-

naternefernuterimeriserâ ar-t em tvt-ui-f Meriamen Piiinxi. iu-

Dieu bou, aimé des dieux, fils du soleil, fait de ses mains P.-M. On

1 Ce que Pianyi a fait de plus que sesancêtres, c'est probablement l'expédition

-

même qui pour la première fois a donnéMemphis à sa famille.

3 Matennu,nom de l'épée. Celtevariantedonne la lecture du nom du xxne nomede la haute Egypte ;L. Cf. Ul>--,t !rpossidere". Voyez à la ligne 145.

3 Sa rrdistinguer". Cf. COOftt rrdis-tinguer, connaître".

4 Sa en mut-fet

distingué par sa mère".II y a là un souvenir de la succession autrône par les femmes, si commune enEthiopie. Ce Pianxi-Meriamen est peut-être le même souverain qui s'intitule ail-leurs (colonnes du temple de Gebel Bar-.kal,marqué L dans le plan de M. Lepsius)vr

m si-Beset etfils de la déesse Basta,

ce qui peut se relier à l'origine Bubastitedes prêtres d'Amon de la XX' dynastie.

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<r-•> I, A. l A-}! '/NNHI\TlP.=–1

= lirntu er-féi en hon-f àu un sar en àment hâ uer em Nuterlvint dire à S. M. : Est qu'il est le prince de l'Occident, le chef grand dans Nuter..t:I £X*ï

Tafneyt-ta2 em hesep em (kaHteseb4 em Hapi5 em.nome, dans Hapi, dansTafnachlesdanslenorae.3dansiexienome,dansHapi,dans

(3) k-J or l:.1\ÑNNÑ\c:J1 @ .J\ l' .ft

em An6 em Pa-Nub em Sebti hat ta-nef àment em

dans An, dans Panoub, dans le nome de Memphis; il a pris l'Occident dans

mt * :.sv*ma kat-f em pehiuu er Tato-ui7 yent em menftu

son entier, depuis les extrémités jusqu'à Tatoui : il remonte au Midi avec des soldats=«.iiGrîïtiïïîasu to-ui temet em yet-f ha-u ek-ll

nombreux; les deux pays réunis ensemble(sont) par devers lui 8. Les chefs, les gouverneursC jAS1 Nuter,ville importante. Cf. Brugsch,

Géogr. t. 1, 5289. Les documents ne sont

pas suffisants pour la placer avec certi-tude : elle était située près de Saïs, c'estprobablementle commandementd'originede Tephnachtes.

2 Tafuext-ta. Ce Tafnekht était, commenous le verrons, maître avantla présente

guerre de tout le Delta occidental et peut-être même de Memphis. Son nom, quisignifie sa force, était apparemment unnom de règne peut-être abrégé.

3 Le nom du nome n'a pas été gravé

sur le monument.

4 Heseb, xI" nome de la basse Egypte.

Voyez 1. 116.5 Hapi, mer (grand canal) du ve nome

de la basse Egypte: celui de Sais.6 An, nom d'une division (pehu) du

m* nome de la basse Egypte.

7 l'a-to-ui, place forte au midi de

Memphis, et dont il sera question plus

loin; M. Lauth ne l'a pas reconnue. Voyez

à la ligne 83.8 Em xet-f rrpar devers lui,,, c'est-à-

dire rrlui obéissenh. Cela rappelle la lo-cutionptolémaïque:oitsapà TOV tr

les su-bordonnés de.ri

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ml },J 1Ak \\I! i J2.c:1JE \3>LI -Vha-u em tesem-u1 em àru ret-li-f àn xulem en

des nomes à l'état de chiens, à l'état de compagnons de ses pieds. N'ont pas fermé

WMÊÊMÊ W HI^^©'V1®!©'1_A:}fgr1T

1sebli*hesepuna res Meritum3 Pa-Rii-xemxeper'"

la muraille (de leurs villes) les nomes du midi; Meritum, Pa-Ra-xem-Xeper,rJ c-:J .-..1. -Lno'PWIRINuter ha Sebek Pamaia-t5 Tekanes6 lima neb en àment ses 7-sen

Clrocodilopolis, Oxyrynchus, Takinasch, ville toute de l'Occident, ont ouvert leurs

-^r l x -<•">t - £ T -t+- tw^*.%---"/NNNI\

1 V 11111 'r - L,Avww«\ ZY

TJï - III 1III V–^II I-ro-«ensent-fàn-f su erhesepuàbet un-sen nef

portes par peur de lui. Il s'est tourné vers les nomes de l'Orient; ont ouvert à luiSIIH-VMMMÎÎQ;"»**®ma-nen Ha-bennu8 Ta-iu-t'ai4 Suten hà10Paneb-tep-àhu11

comme celles-ci, Habennu, Ta-iutsai, Suten-ha, Aphroditopolis

1 Tesem crchien d'une espèce rare".Originairement le tesem est un lynx.Cf.Rituel, ch. LXIV, io; ch. CXLV, ho. LesÉgyptiens donnaient à leurs chiens dechasse des noms analogues à ceux d'ani-

maux sauvages qui leur ressemblaient. Le

Tmpwi était rapporté de Punt crl'Arabie».Voyez les inscriptions de la régente Hat-hmu.

2 Là lacune contenait un verbe en rap-port avec Tafw/ta: teil marche vers. a

3 Meritum,ville encore inconnue.4 Pa-rà-Xem-Xeper.Le cartouche ainsi

écrit est inconnu, mais Sesonk IV a lecartouche rii-aii-xeper. On peut supposerune erreur du graveur.

5 Pa-maia, TIEU-EItOxyrynchus".6 Takanes,T&KÏW&OJ, près d'Oxy-

rynchus. Cf. Tacona à 24 milles au nordd'Oxyrynchus (Itinér. dAntonin). (J. deRougé.)

7 Ses trouvrir.,, Le - verrou est dé-terminatif.

8 Habennu (probablement Hipponon),chef-lieudu xvm"Domede la haute Egypte,-X 1-

9 Taiutai semble un nom étranger.10 Sulen-ha, chef-lieu du xvnenome de

la haute Egypte,-

;L, le Cynopo-

lites. Est écrit à Edfou ru._ –TPa-iieb-tep-ahe,mot a mot; cria de-

*

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VâKBM w QfliljMPS»*..!.\0/', Õ<=>fJ f -ft

maltlama1 er Su-kenen ar nef su em

Il assiége Héracléopolis; il a fait elle à l'état de

r .-. L"":] 1 ..-.J!'

1 !.-JJ\setemro2 ànertaper per-u aner ta aie

queue dans la bouche; il n'a pas laissé sortir les sortants; il n'a pas laissé entrer les.!; tiizï-ak-u lier yerau via ra neb xai-naf su em (rer)-s sneb

entrants dans l'action de combattre chaque jour. Il a mesuré elle dans tout son tour;

-1n.fIc-:J a -1'-l'u fr.rji.y .J\j£1*'-.– t_ *< M-

ha neb l'ex sa~fi ta:!' sa neb hemse her pes-f em hâ-u

tout chef connaît sa muraille; il a fait chacun demeurer dans sa part parmi les cliefs

ÎTTEE0 t (6) Vïfi!f)miii Y<=>

tek-u Ut-u. liane kam. em tir

gouverneurs de nomes. Voicique. dans la grandeur

meure de la Dame à la tête de vacher,c'est-à-dire rrHaLhor". Chef-lieu du

xme nome de la haute Égypte, , gtg-

C'est Aphroditopolis, aujourd'hui Atfih.

C'est en effet ce nom que les Coptes ontabrégé en iTiE-z-niF> et R¿:'. Les

Arabes, qui mettent un aleph quand ils

rencontrent deux consonnes et qui pro-noncent le p comme un f, ont fait de ce

nom Affih. M. Lauth n'a pas reconnu cetteville.

1 Kaua rrassiéger". Cf. le copte OUU-

Of rrcoarctari" et t. ÓRO, m.

Ot rrtHJffustus". Ce mot est quelquefois

déterminé par la tête, qui se prononcede même; ce n'est alors qu'un détermi-natif deson.

2 Set-em ro « queue dans la bouche".Cette phrase se rapporte à la représen-tation du serpent qui a la queue dans la

bouche, ce qui a donné la forme de cer-tains bracelets: cela se rapporte à l'idée

de cercle, de rond. Voyez Brugsch, Dic-

tionnaire.

3 Rer, 5), a plusieurs phonétiques:rer, keb, teben.

4 On peut lire aussi: ha-neb er xcssa-f atout chef a abandonné sa muraitle".

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+ PJ!3s +1 2. éiitfI --11

Il,..MJ -MM-

ciÚ sefoi àb-f fu. Un nen uer-u ii-U

de son cœur coupable, son cœur se dilate. Furent les chefs, les commandants, les

A*v~A Il I A AI Q Q w-- Q?lHZ]JAvw*Aix «murles-u nti cmnu-senhab en hon-f mat'aneb em

chefs des soldats, qui (étaient) dans leurs villes envoyant à S. M. chaque jour en

t\ iisp o- :æ:æ.-{,r <==>jMjr .I\

! <='=>IIi -1

tut an du1 kar- 2 nek-er-s xem sa-res3 hesep-u na

disantrSi Lil Le tais sur cela, est perdu le côté du midi, les nomes de la)J-Jr- 7s:y.

Ac:==>..àI:.l'\ .¡-

xcn-xe". Tof- nexl-la cm ta en her-f4 dit Icem-f yescf

haute Égypte. Tafnekbt, en marchant devant lui, ne trouve pas celui qui arrête7Avwv*\ V

»*I v–^^'v( ) --F:I\n-..>/JTI!Ur-f Namnil lia en Ha-uer5 dut SXllnen- 6

sa main. NiUll'Où. chef de Ha-uer il a fait une brèche

1 Andu. Cf. £\tE trsi".2 Kar signifie«se taire" et non pas

rfavertirn, comme l'a traduit iM. Lauth.3 Sares, pour -,, res. C'est peut-être

une faute de graveur; cependant cela seretrouve d'aulres fois: on devrait alorstraduire cde côté du midi". Cf. CpRC.

* Ta en her-f. 5f ta a deux sens dis-tincls: i° »s'emparer» (sens usuel) et2° «marcher, aller". Lorsque ta signifie

crprendre», il est actif et a un régime di-

rect; lorsqu'il signifie ffmarchera, il estverbe neutreet est suivi d'une préposition.Ici il est suivi d'une locution préposition-

nelle em her. Un autre exemple au Pap.f!1I3s.X., a /»/vw*A*–m*

hân hon-f sem en her-f rrvoici que le roimarcha devant lui,,, explique bien la

phrasedu texte de Piankhi. Dansune autrephrase, on trouve même l'ellipse du verbede mouvement (Dümichen, pl. XV, 5) :1- 2 t 15 g==^i !»m°t à mot : er

lui=-="f1 -- 1 mot à mot: rrlui, =- =-1 l'

devant lui comme la flèche sur eux.»5 Ha-uer. J'ai fixé la place de cette lo-

calité : elle était située dans le XVIe nome,celui de (Jacques de Rouzé).

1)'1,,.U 16 Sxanen rrrenverser", mais surtout

fffaire une brèche,,; c'est l'effet du bélier.

Page 28: PIANKHI Rougé

,@. ii%Il*O J.ft

nef sebti en Nefrus1 uhan- nef nut-f tes-f2 em sent en

dans la muraille de Nefrus : il a abîmé sa ville lui-même par peur

Cl> TfW?!tta-nef su er kaua er ket nu-t màk- su seme

qu'il ne s'en emparât (par force); étant assiégé à une autre ville, lui est aile

\i'!!l'1.M¥NÑ\=.=---I.M¥NÑ\\J,.l\ t T y\

er un em dri ret-f uaan 3-nef mu en OIl-f hâ-f

pour être en compagnon de ses jambes. Il a quitté les eaux du roi, il s'est tenuteIJ^MWWMMËÊ(8)hna-fmauâemhesepntiUab4aveclui(Tafnekht)commeun (desesserviteurs)lenomedeUab;

A AA Y111 FIJL J\ ^Z2 ïzi!tu-f naf fek-u5 er tutuàb-f em yet neb kem nef hân

il a donné à lui en récompense selon son désir toutes choses qu'il trouvait. Voici que

1 Nefrus, xvienome de la haute Egypte.

2 Tes-f,pourr"(esef; cette variante

est fréquente surtout à l'époque saïte,dont nous nous rapprochons.Nous retrou-

verons aussi i pour

3 Uàan, avec le déterminatif .J.,mettre de cÔté". Brugsch le rapprochede o-ifl abesse". Cf. 'TOfESO rrre--

pudiare". -^-i>–1j\ rua rrCÔLé" est lemême radical augmenté d'un r initial.

4 Uab, nome oxyryncbite. M. Brugschtranscrit useb; c'est une erreur,

1a plu-

sieurs lectures. M. Cliabas a fait un travail

pour prouver la lecture uab. M. Brugsch

a montré que dans le nom de Thèbes il

y avait quelques variantes avec un s; eneffet, un des noms du sceptre 1 est uas.Mais lorsque nous rencontrons le complé-

ment b, on doit choisir le phonétiqueuabFaut-il lire uab-uab par réduplication?cen'est pas probable: on ne trouve jamais

un second b. Le second sceptre n'est quedéterminatif.

5 Fek-u. M. Brugsch le compare à

&EKErrmercesA.

Page 29: PIANKHI Rougé

) t 1 Il "17 1 1 1 t --umrj11rl- 2341 ::&\./WNNIt,.

1 -=---J1Ifm - @ 1

hab en hon-f en hà-u mur les-u nti her kam

envoya S. M. aux commandants, aux chefs de troupes qui (étaient) en Egypte:---lACIl' 8/#NNN\LI{ 8

P-f1.AXr- _%A!-- <1 .M: XA-.–!–

) 0\. -aAS )f

JtL 1

tes Puarma hna tes La-mer-slceni1 kna-

le général Puarma, avec le général Lamerskeni, avec

--- ! 1 /#NNN\' Jr nltesnebnahoii-fntiherkenziseba-uemigek

tes neb na on-f nti kemi seba-u em sek

tout général de S. M. qui était en Egypte. Qu'ils aillent au combat.~Il^<WÊflËÊÊÊB(9)| V–I

g>_flL.II–H–

tes yerarer. hak retu-s3 men men-s

qu'ils disposent la guerre. de prendre ses hommes, ses bestiaux,

f-rr- r .ft -A .M:hai-s her âtur em er tu-t per hen-ti-u

ses barques de transport sur le fleuve. Qu'on ne permette pas sortir les laboureurs

IIIUA n- nu p^$nfiv^<=> 1

JI\ - r rlI1LJ.A-er sexe em er tu-t ska ska-u kua er

vers le champ; qu'on ne souffre pas labouref les laboureurs. Mettre le siège devant

-ê tant)© i– n-r f–'f 1<=>lli 1AvwwA I^sr>-. IA*v*wA

xent en Un xera er-s ma rii-neb hde sen tir ma-ti hàn hon-f

Hermopolis; l'attaquer chaque jour. Voici que eux firent comme cela. Voici que S. M.

1 Lamerskeni. Ce nom propre ne cor-respond à aucun radical connu; peut-êtreétait-ce un Ethiopien. M. Lauth a passé

ce membre de phrase par inadvertance.

2 S. Ce pronom se rapporte au terri-toire, dont le nom est détruit, et quel'armée devait rer rr parcourir» pour y ré-tablir l'ordre.

Page 30: PIANKHI Rougé

-n-J-

<=> 8 i -f+- 1tyonnb 1 .t:2 k 3 1 hl¡..saba1menft2 er Icem3 lier hen4ensenueruer dm

envoya des soldats versl'Égypte,

en ordonnant à eux beaucoup: Ne (attaquez pas) 5

(10) iiTV.Pin^; fârr, tri-=> !I -ft Il -*- -*- I 1 1

korak em sexer en hebà6 xcr len Xefie mua

la nuit d'après le plan (comme) d'un jeu. Combattez lorsque vous voyez

n IL filr<=>b=o\

ar='"ser- 7 nef yera em ua dr t'elf sâu en inenfi-u- tClft8

qu'il a disposé son armée en marche. Si on dit (qu'il a) rassemblé des soldats, des

8 - 1 J & - -=> '1: t.-/SYw

<

-=>III- '-*-""J.Ahater-u en ket nu-t ax ems-tell er iu menfi-u-f xera

cavaliers de quelque autre ville, oh! restez jusqu'à ce que viennent ses soldats. Attaquez

1 Saba rrenvoyer",assez communémentusité.

2 Menfi. Le bouclier du petit soldat estrond: ordinairement il a la forme sui-

vante 1.3 Kem. Sur cette stèle, le caractère qui

sert à écrire le nom de l'Egyptea la

forme suivante âm. Voyez la note à la

ligne 2 7.* Hen. Ce mot n'a pas de détermina-

tif; le sens de ce qui suit indique qu'ilfaut prendre le sens de rrordonner";, jubere. Au propre, lien signifie:

tradresser la parole à quelqu'une.-. - - - -M. Lauth traduit : crNe (dormez pas

pendant) la nuit, ne songez pas au jeu,niais combattez, etc.» Ce passage ne mesemble pas bien compris par lui.

6 Hebà. Le jeu en général, et plusparticulièrement employé pour le jeu dedames, ;z,- sent. Cf. Birch, Revue aaxhco-

logique, 1865, t. Il, p. 56. C'est unesorte de jeu de laclique; cela peut vouloirdire: trn'attaquez pas la nuit par passe-temps,n c'est-à-dire : rrne risquez rien."Ou bien ebii voudrait dire la tactique,les règles militaires, et il faudrait tra-duire : frselon les règles de la tactique."

7 Sarrrdistribuer" CCUp. La girafe

est déterminatif.8 Il y a bien sur le monument ter-t

hetar, mais c'est une faute évidente; cettelocution est bien connue: il faut lire tenthelar, mot à moi: ffcelui qui de che-

vaL" Cette périphrase sert particulière--

ment à désigner les chars de guerre.

Page 31: PIANKHI Rougé

@ 1 <=> fi foWNo'o\ vL 1 II\ 1 -I.u 1VT: 1V\Ilen xpfte fet-f rirun xer neX l-u-f em ketnu-t àMMà2

lorsque on dira qu'il est avec ses forces dans une autre ville. Soit que

nI -%•I1 1 t7 -* C |J-t < r-

t) #NNM. Jf ..i£1 AwwA

JJ<=>wJtsan-tu en sen a-ll nen dn-f er nexu-f

se soient réunis à eux ces chefs (qu')il a amenés pour ses auxiliaires,

lSTlsï i^11 |OC^ivjw r i-VîrtaIAs¥ IIIIA1-. h J'f#NNM. I

Tahennumenfiu en mehit ammii ser-tu en sen yera

les Tahennu (Libyens), les soldats du Nord. Soit que ils disposent l'ordre de bataille

=tli1/WNN#\n R]lahJ\I = @Il1-..!\IIri]

em apa3 fat dit rex na as nef em seneha

comme un ancêtre (à l'ancienne).Car nous ne savons pas ce qu'il a ordonné en exercices

IIi U' +!:I (12) 2J:::! w 1 x 11

menfiu nahab kennu lep en dhe kà àri-t-s

de soldats, en fait de atteler les vaillants premiers de l'écurie. Donc lorsque sera0sek em Xera rex-nek 4 amen pe-nutel' utu-na

faite la bataille dans la guerre tu sais (qu')Amon (est) le dieu (qui) nous a envoyés.

1 Nex. Il ne faut pas confondre ce mot

avec 0; –1 next qui en est un autre.Nex signifie souvent rrprotecteurn. Cf le

copte 1\15:91", où 1" est une termi-copte Ulunaison.

2 Amma. Lorsque deux membres de

•phrase parallèles commencent par ammà,c'est cfsoit que on rrquoique".

3 Apii. v,–i doit être une faute du gra-veur pouri.

La planche de.M. Mariette donne

w 1 1 ,pour ce groupe; sur les em-

preintes, on voit que le second signe est

un & mal dessiné; le o du mot xcfle h

la ligne suivante est tout pareil.

Page 32: PIANKHI Rougé

--- ffJJ J..LJ /WYWMo.

17\jII<=y^jf¥^^i!ô!^1hi AwwA00 • JQi |||«r sper-len cr xen en Uas-t xifte en Apu iik-ten

Lorsque vous approcherez1 dans le nome de Thèbes, en face de Thèbes, entrez dans

A*vwi*\ Ifi'–* i-==* ®1tiiiivnJII I

J*Il l AvwwA

^111ll |emmu iib-ten em atur unex-ten em tep2 serem3 semer sefex 4

l'eau, purifiez-vous dans le fleuve, revêtez-vous à Tap (?); déposez l'arc, ôtez'J^!l <13) t1xera em iibü (uer) emnebpeh-lian un

la flèche, Que ne s'oppose pas un chef au seigneur de la vaillance; il n'est pas

1IlI\,.JvL t\te---=-ft.!\ '\1Jt1 vspeh-ti en ter5 em xem-f tir-f sau6 lot em neyl

vaillance à un héros sans lui. Il (Amon) fait un brisé de bras en fort

m ivt, r t -T;:\ ,iJTt ) ) ) 1L?t

lot du asu tu sa en ânt-u1 du uà

de bras. Est beaucoup il leur donne la conséquence de gens annulés; est un seul

1 M. Lauth fait dumembre de phrasequi précède une allocution à Amon; cequi rendrait bien compte du pronom sin-gulier rex-nek : rr

Tu sais, ô Amon, quetu es le dieu qui nous envoie!»

2 Tep.donnerait le nom d'une lo-

calité inconnue de Thèbes; il faut remar-quer que le verbe unex a ordinairementpourrégimeune pièce d'étoffe quelconque;si on substituait= à =-=, on pourraittraduire: ffrevêtez-Vous de ce que vous

avez de plus beau,»3 Serem doit être le copte S!!f,E.u.

.irer l'épée du fourreau»; ici c'est «tirerl'arc de l'épaule, le déposera. Ce motsemble emprunté aux langues sémitiques.

M. Lauth traduit: rrceignez vos armes,"c'est an contraire: prfttez vos armes."- -- - --- - ---------.---- -- -.-------

4 Sefex, forme causative defek rrdé-truire, annuler".

5-

eter, mot nouveau qui se re-

trouve plusieurs fois dans ce texte.6 Sau. Il y a une faute de graveur: il

a mis li au lieu de \J. Le sens est:ff

Amon change la faiblesse en vaillance."

Sau avec signifie crcouper", c'est le

premier sens. Cf. des phrases analogues

au Pap. Anastasi, I, 8 et q.¿

7 Aiz-tu, radical rare. M. Brugsch le

traduit dans le papyrus Rhind par trrien,,.

Cf. au Todtenbuch, ch. XVII, g3. Au Pap.

Sallier, II, 12, il est dit au Nil: rrTu ar-

Page 33: PIANKHI Rougé

5fL 1

ta-f sa xa nel~len em mu na xau-u-f sen-ten

il prend personne mille. Plongez-vous dans l'eau de ses autels; prostemez-vous- * ::t 1 /WNNI\ 1(14)-2.IVJk.CrîitifcaiIII».1*IIIa/NNNI\I

ta xefie-f fat len nef dmma en na ua-t xera-na

devant lui. Dites- lui: Donne à nous la route que nous combattions,.::ii1=em xaibi-t2 xopes-k tain utu-nelc xeper hat-f3

à l'ombre de ton glaive. Le jeune guerrier que tu envoies devient il repousse

/WNNI\ IL] j:j -=---J <=> --+t- .-.|||TA**W*\AA/wwwA ^T"IIIen hat hat-nef aSu hân er-tu en sen her xa-t sen em bahu

celui qui en a repoussé beaucoup. Alors ils se mirent sur leurs ventres devant

rTn t.,!,!fS£Frî~ I Il1L !/WNNI\ 1 1 1 ) t )

.MJ/NNN#\ )

hon-f an ran-lc arf en na %opessehi*-Ic mena menji-u-k

S. M. De par ton nom il fait à nous la victoire5. Ta sagesse conduit tes soldats;

rêtes les an-Ut de la sécheresse en assu-rant l'eau de la saison." Le sens généralest ici:

rrQuand Amon voit un grand

nombre, il leur donne souvent la défaite;quand un seul (lui plait), il l'emporte surmille.»

1 Net. est ordinairement le déter-minatifdu mot nebi ffnagera; mais ici il

y a bien réellement sur le monument;peut-être est-ce un verbe dont le substan-tif existe, quoique rare, ainsi écrit: Îmm= et » net «l'eau». Le bassindans notre texte serait déterminatif.,.

2 xaibi. Le phonétique estlJ:f, en copte ,blU.BI rrombre".3 Le sujet est un collectif, car le pro-

nom est au singulier; cela veut dire: « Lejeune guerrier que tu envoies terrifieracelui qui a terrifié des multitudes,nM. Lauth n'a pas compris ainsi ce pas-sage.

4 |ï|sehi. Ce caractère a deux pho-nétiques : sehi et drek | M. Brugsch,dans son Dictionnaire, choisit ce dernier.Ce mot signifie rrscience, sagesses. Pourle phonétiquesehi, voyez Denkm. III, 95 :Pluméesehi

em yera trhabiledansle combat» est en parallélisme avec rrvail-

lant dans la mêlée".5

ffEn ton nom il (Amon) nous donjp

la victoire,,, ou simplement:cfton nomnous donne la victoire.

TI

Page 34: PIANKHI Rougé

V A *m -8LwJ(/1lt-\}-–1WJI\ 11-_I' 0 1S

ta-k em xa-t na lier ua-t neb ek-l: iixem

ton pain est dans notre ventre pour tout chemin; ta liqueur éteint

i I Aw***A t A«wv*\ , i A*vw*\ Avww^ r-* -»fJZ=ul! ) !

7'¿A)UjCh'i ,Arr.~db-na dn ken-k tu en na xopes nem-tu

notre soif. De ta vaillance est donné à nous le glaive'; on est victorieux

/NNNI\ <===> m tA') - vLrî= –yfien sya 2 ran-k an kam en menfi-u les-fem hem-t3

en rappelant ton nom. Ne dure pas une armée dont le chef est un infâme!

/NNNI\O - - t l_J:::::j .U tl1 '.I\f-.J\ yry-tnima ina-ti-k dm ntuk suten neyt tir em totui-f mur na kat-u1

Qui est semblable à toi? étant toi le roi vaillant, qui agis de tes mains, chef des travaux

|_/S AwwAJlx*n1 (16) g*F-- .A= III1 1-1\ .-.Axerau na pu àr5-ten-senem yutsper

ducombat.Venueestfaitepareuxendescendantle fleuve;ilsarri

-ducombat.Venneestfaitepareuxendescendantle fleuve; ils arri-sP~lO«0AII 1

I ^111lA»***A 1

^J\sen er uas-t dr-t en-sen ma t'etu neb en kon-f na

vèrent à Thèbes; ils firent comme toutes les paroles de S. M. Lorsqu'ils lurent

1 erTa vaillance nous donne la vic-toire.»

2 Sxa. Il y a plusieurs nuances di-

verses pour le sens de ce mot. Le décretde Canopus le rend par l'idée de mémoire.

3 Hem. Ce mot se retrouve au poëmede Pentaourdans l'allocution du roi à sonécuyer; il lui dit: rrQue sont donc pourloi ces hommes, ce sont des hem-t.11 C'estdonc un terme de mépris; peut-être y a-t-il là un sens obscène. Ce verbe a deux

sens: rfconculcare,, et crs'en retourner,s'en allem. Cf. <:;u-.u.. «libido» et.tIJUI trconculcare,super incederen.4 Kat-u. Je mets au pluriel, quoiquele signe n'y soit pas; c'est conjecturale-

ment. Cependant Champollion avait déjà

remarqué que la particule f na se mettait

à la place de l'n simple lorsque le régime

indirect était au plnriel.5 La barque est ici second déterminatif

du verbe na trallers.

Page 35: PIANKHI Rougé

--f+--_

.Z.J\---I''ilIIIIIIpu àrl-en-sen em Xllf hcr iitur kent-sen Ü-u 2 heit-u

venus en descendant sur le fleuve, ils trouvèrent des vaisseaux nombreux (qui)A .,:!. ilw em xent Xer menfi Xennu-u tes-u

étaient venus en remontant le fleuve, avec des soldats, des marins, deschefs,

1I"'=-- -II.71(17)/iWWN\'!Jj£ - A ©

i« 1t <=-

ken3neb nie to xeb supt1 em Xiii-u na er-â5 er

vaitfattttut de la basse Égypte, pourvus d'armes de agir pour.,! ! '-:îyera er merifi-u hon-f iin iiri xai aâ-t dm sen

combattre contre l'armée de S. M. Voici que fut fait une défaite grande parmi eux;

q -* - 8 tf -=---- A'f <S Y@9 Jr 1 V-J JbZ III A -ai T J

/NNNI\ AmwA

an rex tennu hak menfi-u sen hnâ hàu sen an

•u Misait pas la quantité: ils prirent leurs soldats avec leurs vaisseaux; ils ame-

.n "'IO <=> ! 1 \--tt-.ft11rIT JID =- -'*T Jt

m lt<– Jr/tt t

em seker iinx er bu yer tOn-f sem pu dr-t-en senG

mèrcnt en prisonniers vivants au lieu où était S. M. Lorsqu'ils eurent marché

1 Pu àr, forme du plus-que-parfait:ttiorsqu'Hs furent venus."

! Hâ-u, grands vaisseaux de transport.3 Ken, avec le déterminatif1, signifie

ffvaillant.» Il existe de nombreux dérivésde ce mot,

4 Supt. Dans le texte, il ya A;ilfil-drait donc lire ta, mais c'est une fauteévidente : il faut remplacer ce signe par

; la locution supt em xai se rencontreà chaque instant.

5 xai-u, em l'-a, locution égyptienne:ffinstruments de agir ou de être fait.,, Le| est déterminatifde toute la locution.

6ff

Lorsqu'ils eurent marché versHnes." Il est difficile de dire s'il s'agit icides soldats de Piankhi ou de ses enne-mis.

Page 36: PIANKHI Rougé

;=:l== TPâB T vi..: C.M'NNo\f£J o III 3 - ---I !!–'er yent en su-xenen lier ser Xerau er tu-t rex hâ-u Imà

vers le devant de Hnes pour offrir le combat, on fit savoir1 aux chefs avec

îîïLia»iPîcmJJ (18) ioasuten-iu na to res2 às suten Nam tut hen suten Uuput

les rois de la haute Égypte. Or le roi Nimrod, avec le roi Uaput

111 IZfJsar en ma sesenlc en Pa-asar-neb-tat3 hna- star

le chef des Ma(suas) Sesonk, de Pa-osiri-neb-tat, avec le chef

-0- <Lr

* tmmm t n o t1fL¥-;;:;bff:-;Ciaa en Ma T'at- amen- if-anx 4 en Pa-bi-neb-tat5 hnâ fsi-f

grand des Ma(suas) T'at-amon-ef-anx de Pa-bi-neb-tat avec son fils

sentesntiemmurmenif-enPatoiaverhehumenfi-uen

semes 6 nti em mur menji en Pa tot apereu merifi-u en

lepréféré, qui à l'état de chef des soldats de Patotaperhehu7; les soldats du

1 trOn fit savoir que. » Probable-

ment cet avis fut donné par les générauxde Piankhi.

2 Dans la planche de M. Mariette, il y

a ici le signe de la basse Egypte; les em-preintes donnent celui de la haute Egypte.

Ceci montre qu'il y avait des rois de la

haute Egypte. Nous n'en connaissons quedeux: Nimrod et Pef-aa-beset, qui étaitresté fidèle à Piankhi dans Héracléopolis.

3 Pa-osiri-neb-tat, chef-lieu du IXe nomede la basse Égypte, ti ;L

« Busirisn.- T'atamon ifanx., nom propre:rrDit

Amon qu'il vive,n Cf. È?ôviXos.

6 Pa-bi-neb-tat, chef-lieu du xv" nimede la basse Egypte. M. Brugsch y a re-connu Mendès. En effet le terme neb dis-paraît souvent dans les transcriptions; latranscription assyrienne Bindidi est en-core plus exacte.

6 Semes, titre donné généralement à

l'aîné; le texte ne donne pas ici sonnem;c'était peut-être Anx-hor, nommé ailleurs.

7 Pa-totapirehuh,chef-lieuîuxiv'nome

de la basse Egypte; sa position n'est pascertaine. Ce nom peut se traduire : « la

demeure de Thoth, qui distingue entreles principes adverses.» Voyez 1. 11 5.

Page 37: PIANKHI Rougé

!: --.=Jirrfjfj':k)1t'rpil Buk-ennifi 1 hnâ si-f semes uer en ma

prince héritier Bukannifi; avec son filspréféré, chef des Ma(snas)

(19) 21t tiCr: 2Nas na kati2 em (l.a)-eseb 3 uer neb fa mehe-t nti em

NasDakati dans le XIe nome, tout chef porteur de plume qui dans

–Q1/7:–T" L To O A**"** *t = T J,

I© = »to Xeb nâ sutenk Uasarken nti em Pa-bast5 hnâ Uu-

la basse Égypte, avec le roi Osorkon qui dans Bubastis, avec le territoire

Tïîrî* ÎTÎEEE .1 -o ..::.--J 1 1 1 []lli]J1 11":'"

1T":"'}}

1 1 1

cn-râ-nefer6 hà neb hek-u ha-u her ament her abet to-u

de Ranefer; chef tout, gouverneurs de chefs-lieux, à l'Occident, à l'Orient. les pays¡) WtZSIV ilii*V* –ET AWMMA T -" T 3L A

her-abu7 temel her mu uÜ emari ret-ti en

du milieu ensemble dans une seule eau8, à l'état de compagnons de jambes du

Bvkanniji ne semble pas être venu enpersonne; son grand-père se retrouvedans l'expédition d'Assharadon.

! Nasnakati, nom propre égyptien quisignifie: etle chargé des ouvriers."

3 (Ka)-eseb XIe nome de la basseEgypte. Voyez 1. 116.

IL Suten. Il faut remarquerque+ est-pris ici dans le sens général de rfroin,puisqu'il s'agit d'un prince de la basseÉgypte.

5 Pa-bastIiBubaslis" chef-lieu du

ivrii"nome de la basse Egypte; c'est exac-tement le riDTD de la Bible. Cp est renduparpi; ce n'est donc pas l'article, commeon l'a cru longtemps,

6 Uu-en-rii-nefer, ville inconnue, maiscertainement voisine du nome Bubastite.

7fr

Les pays du milieu." M. Brugscli

a traduit: frau milieu entre le nord et le

midij" c'est une erreur : il s'agit ici des

contrées de la basse Égypte qui ne sontni à l'Occident ni à l'Orient. Du tempsdes Romains, on distinguait les nomesde Libye, les nomes de l'Arabie et ceuxdu milieu. C'est exactement cela. To-u

«les parties", déterminé par le papyrusj. Cf. le copte '¡tH.

8tfEtre dans les eaux de quelqu'un,

être du même parti." Ici:crdans une

seule eau,,, c'est-à-dire« dans la même

directions.

Page 38: PIANKHI Rougé

litE ï'tfBîI "l!«sar aa en ament hek ha-u to xeb nuler hon Neit neb

prince grand de l'Occident, chef des nomes de la basse Egypte, prophète de Neith,

t©i(2°)Sa sam en Ptah taJ-next-ta per pu â;

en

dame de Sais, prêtre de Ptah Tafnekht. Lorsqu'ils furent

h–«n–^1^11^1AWAWi\

= IAvww^

III1 1

11a1-ï*IIIsen er sert hân sen âr yai aà-t dmscn irer

sortis vers eux voici qu'ils firent une défaite grande sur eux, grande plus que- !f]' ic- I+r i:!:r:er yel neb (wk hau-u sen her àtur t'a pu àr-t eu sepi

toute chose. Ils prirent les barques d'eux sur le fleuve. Lorsque le reste eut traversé2,

6MMMM1 .1.- riJ" ¡:-:] = r L*fcray7;s <:)t-<:)

mena her ament em hu pa-peka3 haï er-fto4 tiau

ils abordèrent à l'occident du lieu de Pa-peka. Ayant fait lumière à lui le monde

® j 8Æ111 !1 1 (21)Il A SL/WW¥Ñt.

sep sen ta en merifi- u en hon-f er sen,

au malin une deuxième fois, traversée par les soldats de S. M. vers eux.'J1..4(111"Ij:ln--.J;,.=<=>I-.I T/HNNI,.Il,, 111..iI:'.!\dbex menfi-u en menji-u hân sma-sen ret âm-sen

Se mêlèrent les soldats aux soldats. Voici que ils tuèrent hommes parmi eux

1 Mot à mot : «sortie faite par eux.»2 Mot à mot: rrtraversée faite par le

rester3 Pa peka. Il-y a un uu Peka dans le -

nome d'Abydos.l& Hater-fto. A quoi se rapporte el'-f?

-Er n'indique pas toujours un cas oblique:quelquefois c'est un simple renforcement

du pronom; cf. le copte poq. Ici cela

semble se rapporter au monde.

5 Abex. Ce mot assez usité signifie

tfpénétrer", Ainsi dans la stèle de la prin-

Page 39: PIANKHI Rougé

_pereînseptafll sem sem-u lin ,'ex tennu en ket-he(t)yeper em sepi

nombreux, des chevaux on ne sait pas combien; par la terreur qui arriva au reste

__jx!Ar=t vra- ;:uar- sen er to-yab em seyel ka-t kesen

ils se sauvèrent vers la basse Égypte, dans une défaite très-grande,désastreuse plus quel€; X Aï®er yet neb rex xfii dn-tu en dm- sen ret sa2toute chose. Connaissance des tués, qui furent faits parmi eux: hommes, personnes..

<»)wm.~m.ïsa .!.¡ •_ar. suten Nemrut em xent er res Xefie

Le roi Nimrod enremontantverslemidi,lorsqu'il» Z==likt'IVMS:--l- ==@ .!\ "III II

fat-lu- naf Sesennu em xent en yerui-umamenji-u na

avait été dit à lui: Hermopolis (était) au pouvoir des ennemis 3 (sur) les soldats deo* i.,- 1 T yvwvw^^

hon-f hak ret-u-f menmen-f an âk-nef er yent en

S. M. Ila pris ses hommes, ses troupeaux, alors il entra dans

cesse de Baxtan, il est dit: crie mal dbey

pénètre ses membres,n On dit aussi desobélisques

crqu'ils pénètrent âbex vers le

ciel". Il n'est pas clairement représentédans le copte.

1 Asu. Le lézard -», a plusieurs pho-

nétiques. On trouve la valeur tem, terni,

fréquente sous les Ptolémées. La valeur

asu est également prouvée par des va-riantes. Le même lézard s'écrit quelque-fois avec le xi C. H sert à écrire le nom

d'un génie funéraire: le premier complé-

ment est peut-être alors un s, car le nombilingue Psenasiyis correspond à =

ffif-No\02 La lacune devait comprendre le

nombre des personnes tuées; mais ce dé-tail ne fut jamais gravé: la surface de lapierre est restée unie à cet endroit.

3 Il y a ici une ellipse d'un verbe, #

comme ffreprlssur".

Page 40: PIANKHI Rougé

AlTMil<M>~=@ Y')il. 1 1

.,1\',

Un menji-u na lOn-f her attlr her meri nti Un

llermopolis; les soldats de S. M. sur le fleuve, sur la rive du nome de Vn.

H-,_J t –H– 1 WAy*-IXf^- -'\f Bv-.msHïïTiPn San sotem- sen su sen en sen Un her àfte1-s an er la

Voici que ils entendirent cela; ils fermèrent Un sur ses quatre côtés. Ils ne laissaient

c-::Jc-::J1n <:=> 1JJ',.nJr<:=>M:I.-A -AM:I IL]II

pere per-u an er fa-t âk àk-u heb en sen er

pas sortir les sortants; ils ne laissaient pas entrer les entrants. Us envoyèrent pour

PÎ3i E i* GUES)¥sma en hon en suten Xab Amen meri Pianxi ta ànX em hat neb dr-t en

prévenir S. M. le roi Piankhi-Meriamen du carnage tout qu'ilsn itbJ, awvmahi ! 1 #nn tT

/INNN\si 1Il

sen em next-u neb en hon-f (tan hon-f yâr2 her-s ma

avaient fait par les forces de S. M. Voici que S. M. fut en fureur de cela comme une

.,pu. t a <==> 1 (2ft) =-H-nllla. Ll(1 X t*»-_y>ni<m>srswivtfi udbi an àu3 er tv-t en sen sep sepi em menfi-u na to

panthère: Si ils laissent subsister le reste des soldats de la basset r:, r2J1Xeb er lu-t per per(i) dm sen er S-fat utui-f

Egypte; (si) ils laissent sortir un sortant d'entre eux pour dire son expédition,

1 Afie.Coptezq-Tp- rrqualuor". Laplanche de M. Mariette porte le pluriel III,mais sur le monument il y a réellement llll.

* x/ir n'être en fureurv. Cf. le coptebt,p,btpetl'hébreui111) rriratusesb,.

Ce mot est quelquefois déterminé par le

singe. Cf. Dumichen, Hist. Insch. 2, 15.

-3 An âu, tournure conditionnelle. Cf.

le copte ENE- M. Laiith a traduit à tort

par l'interrogatif.

Page 41: PIANKHI Rougé

.«SP'jjPljfcrn 01! _IIII T.iC -=

lau ei- tu-t mer sen er sak sen itlix-àiner-à Ra

et ne tuent pas eux dans leur carnage, par ma vie, par mon amour (pour) Ra,f)l:¡tl ):¡t:i =lesu-d, tef-à amen âu-â erXui les-d

et la faveur de mon père Ainon, je descendrai moi-même,

\ILJ 'I (25) AL\. 808j

(25)EA c=>ARRtAAl '"- <:–=* y\ A A.Ûtir-nef tu-a xet-j Xera 2 er xei hell

je renverserai ce qu'il a fait. Je ferai retirer lui du combat à jamais.

rT-tlT! X f!t1 t, 1 1 1 JrJl:

dr hcrsadr-ddr-u naIcp-ler uten-d

Lorsque3 j'aurai accompli les cérémonies du commencement de l'année j'offrirai

l jMIIMMIl IL j -«>- m-=–i jéJ\--, .ft'<

t1

en lef Amen em wb-fnefer dr-f xiiii-f nefer na

à mon père Amon dans sa fête bonne, où il fait sa sortie bonne du commencement1)1t:'-;::=l t tt

tep-ter utu-J-a cm hotep er maa Amen em heb nefer na

de l'année4;ilme renverra en paix pourvoir Amon dans lafêtebonnedo

1 Aux-a. formule de serment. Cf.

2 Tu-d xet-f xera. Cela veut dire: rrje

le dégoûterai du combat."3 Piankhi veut dire ici qu'il célébrera

à Barkal la fête du commencement de

l'année, avant de partirpour rejoindre sonarmée.

4 Les textes font connaître cinq fêtes

principalesdu dieu Amon. L'inscription

de Piankhi parle ici des deux premières.La première se nommait ifjcrfête du

commencement de l'année»; elle se célé-brait naturellement le icr du mois deThoth. On voit ici que Piankhi veut célé-brer cette fête à Barkal, avant de partir

pour rejoindre son armée. La seconde

portait le nom de- : Piankhi

annonce qu'il viendra la célébrer à Thèbes;en effet, à la ligne 29, nous verrons qu'il

Page 42: PIANKHI Rougé

.: rlt jybHKII (26)aJkheb âp s- xii-a su em sem-f er àp-res

la panégvrie de Ap; je ferai apparaître lui dans son image à Ap du midiIz Ï ITf;em hebi-f nefer ua heb dp kareli em heb men em Uas

dans sa fête bonne de la panégyrie de Ap, la nuit dans la fête établie à Thèbes,l..@t r1t+ Ehebi rir-nef râ

em sep tep s-yâ-à su erpaffête que lit le dieu Ra dans le commencement; je ferai sortir lui vers sa demeure

.i- fi]n l::=:: -- Il 0r.J\ T"-IWI 011

hotep her nesa l-f hau s-alc neter dbol 3 sa hru 2

et reposer sur son trône, dans le jour de l'entrée du dieu, mois d'Athyr, jour 2e.1t7t TlSlM!– M.!= a

Tu-d tep lo xeb tep alc-u-à hân menfi-u

Je ferai goûter à la basse Egypte, goûter mes ongles. Voici que les soldats, Il c27)* \I!1 rh/WNNI\

:f:t:!:1

( ) 0 .ft <=>m

unù her kam4sotem p-xiir ar en (wn-f er seu

(qui) étaient restés en Égypte entendirent la fureur que fit S. M. sur eux.

quitte Barkal pour se diriger vers Thèbes.Le roi dit qu'il fera sortir processionnel-

lement lè dieu et donne la date du 2athyr

comme jour de la rentrée du dieu dans

son temple; la date du commencementde cette fête est fixée au 19 paophi parle calendrier de Medinet-Abou. (J. deRougé.)

1 Nesa, X trtrône.» Il faut faire at-tention de ne pas confondre les trois si-

gnes suivants, dont la lecture est diffé-

rente : Q, qui représente la lettre k;fi, qui est la syllabe xer et Xi hiéro-glyphe du trône, dont la phonétique est

nesa.2 Kemi. Le caractère qui sert à dési-

gner l'Egypte a dans cette stèle la forme

suivante., et quelquefois; on diraitl'empreintedu pied de l'homme en entier

ou seulement à moitié dessinée. Ce ne

Page 43: PIANKHI Rougé

--*-1:2-1J1c-;J.J.1IW'\ -W-l 0 LJTaw^aII

)<=>'1

1J* 0 tJri ==

hàn sen yerau er Uab Pamafa-t1 ta sen su ma kap

Voici que ils combattirent vers Uab, à Oxyrynchus; ils prirent elle comme un orage

.–, < Y\ t t n H–=ILIJ T TT* M1 yAwwvA1UJAww«A<=> 1 "-- TII

en mu hab-sen yer hon-f àn holep àbz-fher-s hân

d'eau. Ils envoyèrent vers S. M. : il ne calma pas son cœur pour cela. Voici quevsw--S5ivii i--»/wwaih-<>0aiii r5.tJr

sen yerau er ta-tehni 1 uer neyt-u5kim-sen su

ils combattirent vers Tatehni (d'une grande victoire?); ils trouvèrent elle (la ville)

(28) rïè ïz!nieh-ta6 em menfi-u em ken neb na lo Xeb iin

remplie de soldats, devaillant tout de la basse Egypte.Voici que

serait donc pas la queue du crocodile,

comme on l'a cru jusqu'à ce jour. Surcertains monuments de la XIIe dynastie,

on reconnaît encore mieux le dessin du

pied de l'homme. Quel peut être le sym-hilismede ce signe? Le verbe kam si-

gnilie quelquefois: cria durée du temps,l'espace du temps.,, Le pas de l'hommeserait le type de la mesure du temps; cen'est là qu'une conjecture.

1 PLUltaiAt. M. Brugsch a déjà identifié

cette ville avec-nEic. rrOxyrynchus".Le texte de Piankhi la met en rapport avecle iix* nome, celui de Uab, que d'autresdocuments font également reconnaître

pour le nome Oxyrynchile.

2 Kap crorage". Cf. ôtfTTE rrnubesr..M. Lauth traduit à tort: rr comme unegorgée d'eau,n et rapproche kap de 6'0-

IIF, ttsorbillumn.3 Ab. Le cœur * se lit lanlôt db et

tantôt Jiati; il est difficile de dire quelphonétique il faut ici adopter; pour les

sentiments de courage, c'est généralementhait qui est employé.

4 Ta-tehni. Nom du mer (grand canal)du xxi' nome,

t ;L atef-pehu; ici, il

s'agit d'une forteresse voisine de Mem-

phis, d'où le canal prit probablement sonnom. Le nom signifie rrle front». Cf.

<"TE¿'1'{t..Le déterminatif paraîtun bloc

de pierre (à moins que cela ne soit lebassin =-=, comme dans le nom du canal).(J.deRougé.)

5 Uer next-u. M. Lauth traduit:rr bien

fortifiée." 11 a peut-être raison. Cf. Mé-langes d'arch. L Il, p. 292, où M. Mas-

pero prend Ta-lehni-ur-neyta pour le nomcomplet de la ville, et l'identifie avec Teh-neh, en face de Minieh. (J. de Rougé.)

0 Meh-ta. Ta est en général la marquedu participeactif.

Page 44: PIANKHI Rougé

- - iË n, n#\0'- I /#NNH\

-. A –H– t /#NNH\ %,1 )Jtil

lÏr-t (an) 1en maseb ers s-ynnen sau-s àr

fut fait une colonne de pousser contre elle pour renverser ses murailles. On fit

Htt ) 80f\. ItV, =J!:tixai aÜ-t am enan j'ex tennu na siensar

un carnage grand parmi eux; on ne connaît pas le nombre, avec le fils du prince

ÊT/ y\ !

*P nen ma2 Tafneyt-la han Itab-sen en hon-f her-s an hotep

des Masuas Tafnekht. Voici que ils envoyèrent à S. M. pour cela; ne s'a-

JlTI (29) fcrri!£Hc]©l' TWM0

àb-f er-s kùn sen yerau er Ha-bennus

paisa pas son cœur pour cela. Voici qu'ils combattirent vers Habennu.n IA<I *\ 1 <=> f~,rajnr7ïwinl 3Ïii

l -h- T A Il

un yen-s4 âk vienji-v na hon-f ers tiin lteb-sen en

Elle ouvrit: entrèrent les soldats de S. M. dans elle. Voici qu'ils envoyèrent vers

1 Dans sa copie, M. Devéria a inter-

prêté ainsi i, le signe très-détruit sur le

monument; c'est évidemment un bélier

pour battre les murailles en brèche. Les

empreintes semblent plutôt donner la

forme suivantel, C'est peut-être 4 sen

rrun mât, une colonne", Le déterminatifdu mot est celui des objets en bois.

2 3 Ma. Les Matai, populationlibyenne, furent, selon un papyrus, ame-nés en Egypte par un Amenemhé; lesMasuas, qui sont de même origine, n'ap-paraissent que sous la XIX' dynastie. Unepartie des princes de la basse Egyp'e

étaient de la race des Ma; le nom étant

en abrégé, il est difficile de dire s'il fautlire matai ou masuas. Ces races se carac-térisent par la double plume\j de leurcoiffure. Cf. les stèles du Sérapéum He

cette époque.3 Ha-bennu est, d'après les listes géo-

graphiques, le chef-lieu du XVIIIe nomede la haute Egypte, celui de 4 ;L, quiétait sur la rive orientale du fleuve; peut-être Hipponon. (J. de Rougé.)

4 Un Xen-s, mot à mot: trouvrir dans

ellen.

Page 45: PIANKHI Rougé

t1+..:=>n -111111 AI Ali\l RI-CIIIII 0 III

Ã,Jtton-f un hotep db-f ers (àbot)1sa hru 9 di pu

S. M. ne s'apaisa pas son cœur pour cela. Le mois de Thoth, jour 9 venue faite

t !1,-Z r; -r= «CI V

dr en hon-f em xut er Uas hetes2- nef hebi amen em

par S. M. en descendant vers Thèbes. Il accomplit la fête d'Amon dans

m _-__j,%lm V;?II)::!_I (30) = D t-mvwea

hebi dp-t na pu dr en hon-f em Xul er lima

la panégyrie d'Ap. Vint ensuite S. M. en descendant vers la ville

-M&. t jt t Ë IL! = )TÉ H 1 K-<===>

1AwwA ) ) L J

nie Un per onl em seni 3 nte uda

de Hermopolis. Sortit S. M. de la cabine de la barque;\Jrr::l-Snahab em semsem-u les em em uri-l-u seji-t

mit le joug sur les chevaux; monta sur son char. La terreur

'1 <=> >-< L-&-I ID J:I!1l RRW,".<=>

Tlion-f er pehu Sati-u dh-neb xer stet-f an hon-f

de S. M, jusqu'au fond de l'Asie; tout cœur dans sa crainte. Voici que S. M.

L Le 9 de Thoth, c'est le jour du dé-part de Piankhi pour l'Egypte. M. Lauth

propose de corriger et de mettre le moisd'Alhyr; il n'y a pas de raison pour cela.

Piankhi part de Barkal le 9 de Thoth etreste à Thèbes jusqu'à la fin des fêtes deAp.

2 Hetes. i\J. Brugsch l'identifie avec

raison avec le mot heles, déterminé parf, qui signifie rrterminer, accomplir".

3 Seni,cabine dela barque. M. Brugschrapproche à tort, à mon avis, ce mot de, rrsecond étage". L'assimilation copte

CNH <rarca», qu'il donne aussi, est pré-férable.

Page 46: PIANKHI Rougé

"V fhmrl(31)= sper em yaa er mes- tet-u-f 1 (menfi-u-f) x/ir

sortit en se précipitant vers l'en- nemi (de ses soldats). Se mit en fu-

ÎÏJMT JJ*=ErTîiitoSJ J ( y\

er-s ma âbidu du mcn2 en xera-ten nen utefa3

reur contre eux comme une panthère. Si continuant vos combats, retardantV if.) )tàpu-âdnter (tCtcs pehi-u tutu sent-adpu-à dîî lei- lteles' peAi-U tutu scn<-d

mes ordres, si donc vous complétez la rébellion, je donnerai ma terreur

m - no*iltl j/fMWo\ 8fA *<*>-.ftt Sl'jL-A R' iem to Xab ar-en-sen sexet ka-t kesen cm hi àr-t-J

à la basse Égypte. Il fit à eux une défaite longue, désastreuse en frappant; il fit

1 Mesiet-uf. Il est difficile de dire si,Pl est déterminatif du mot meslet, ous'il faut traduire:

(rl'ennemi de ses sol-

dats. »

2 Le monumentporte bien ce quiest évidemment une faute du graveur pour---.

3 Utefa rrretarder". On ne trouve pasen copte de mot exactement correspon-dant. Il y a etdétruire,

nuire", qui est plutôt un radical voisin

que le même. On rencontre aussi *xn-0'*TT frmorari», qui peut aussi se com-parer; 1f se change souvent en voyelle etle T final est ajouté à chaque instant.Le sens trretarder» pour le mot ut'efa estgaranti par des exemples: ainsi au Pap.d'Orbiney, lorsque Batu trouve sa belle-

sœur occupée à sa coiffure, il lui dit :

rrDonne-moi vite des grains, mon frère

m'attend pour achever de semer; ne me

donne pas de ¡'etard" ..:. }.

j em lai-t utefa-u. M. Chabas alu ici usefa Ç r *– a être paresseuxii,qui s'emploie avec le même déterminatif;9t, espèce de sarcelle, est ici détermi-natif phonétiquede la syllabe/a. Dans le

tombeau du prêtre Ai (Denkm. III, io5),un personnage veut causer avec celui qui

vient de recevoir une bourse: :: "}

horrne me retarde pas, lui est-ilrépondu, il faut que j'aille où le maîtrem'envoies. (Pour les négations et.i-J 1 de ces deux exemples, cf.

la discussion que M. Naville vient de faire

à ce sujet, Zeilschrifl, 1875, p. 168.J. de Rougé.)

il Ter heles. M. Lauth traduit: travanlla fin-de l'année (?)» Heles, c'est trpersévé-

rer en finissant", et non pas rfcessera.Voyez 1. 29.

Page 47: PIANKHI Rougé

= in-issnfivAnnaf dm1 er ament res Sesun hua2 er-s

à lui une tente au sud-ouest d'Hermopolis; ill'assiégeaitmÏZma (ra)neb ar-t tereri 3 er hebes sebti tes bal,

chaque jour. Il fit des aggeres pour couvrir la muraille. Il posa des échelles

n II( 1 1.rp®iiaai I:t:. -=--IIIer seyisati-u er sati xaiia-u her

pour l'escalader; des archers pour lancer des traits, des jeteuses pour

Xà ànit-uhersmaretcimsenma(rà)nebXeperen

yââm-uhersmaretàmsenma (ra) neb xeper en

A TII..Il''--":,.1.\1.jeterdespierrespourtuerhommeparmieuxchaquejour.Ilfut en':rlJ tl° 1X\

hru 3 du Un s-hu-ua-s en sen ha5 em xen-

jours3; et fut Hermopolis corrompue de nez (respiration), privée de sarespira-

1 Am rrla lente royale" et par exten-sioncrie camp".Cf. dans les campagnesde

Thoutmès et de Ramsès. L'arbre f n'estici que déterminatif de son.

2 Kuaff

assiégern, mot rare et mal ex-pliqué avant ce texte; c'est «assiéger»dans le sens de

ffbloquer". Cf. 6cUO'*

rrresserrer". Ainsi dans l'inscription d'Ah-

mes, on lit à la ligne 2h: Gl t--\)..::::::=.C1 --. l.. '1. ---ÎF£l*–. ri] Jr.]' m xer-u-f an-u

em hua dn nehu sen crles vaincus il a ra-

menés eux à l'état de hua, sans qu'ils

puissent résister". A l'état de hua, c'est-à-dire reliés ensemhle".

3 Tereri doit désigner les monticulesde terre construits pour approcher des

murs de la place forte. Comparez plusloin au siège de Memphis, où le même

mot est employé.4 Bak (féchelle",motnouveau. M. LauLh

l'a heureusement rapproché du copteJULOfKS rrsca]a".

5 Ka ffcesser, refuser". Cf. KtU. On

dit du mort qu'il est àlfà 01! Jca-

heh ffprivé degorge».-

Page 48: PIANKHI Rougé

(33) a ) ; iern-s hàn1 Un er tu-t su lier xut-s senemeh

tion.Voici que Hermopolis se mit elle-même sur son ventre, implorant-Avwm*a1BU11I«=»V\m|1

B 1111<=>..1\ V 000yefle en Xeb àp-u per ha yer yet neb nefer maa nub

devant le roi; des messagers sortirent venant avec toute chose bonne à voir, de l'or,

c-jë 8.Jno1D-.:--Ia.larlll.J\ ,<=><Ba

aii-t neb sepes2hebes-u em sens 3 xaii un her tep-J àiirii-t

des pierres précieuses, des étoffes en byssus. Il est apparu, est sur sa tête l'ure»,(D .r.Ita-laseji k-t-f dit àb en hru asu her senemmeh 5

il a donné sa terreur; il n'est pas besoin de jours nombreux pour se soumettre

"SM.eà« (34) '-II' o-f

T. Jf Ten urer-f lJiin er ta-t iu Mm-t-f suten him-t

à son diadème. Voici que il fitven ir sa femme, royale épouse,

H '-- H _=__1T ^» faute évidente pour

y

2 Sepes. Celte lecture pour le signeM,

que M. Brugsch a trouvée dans le dé-

motique, a-été rencontrée depuis dans les

textes ptolémaïques.

3 Sens. 111 sert à écrire le nom d'une

sorte de gazelle qui a les cornes en formede Ivre; on en avait conclu que le signe! pouvait se lire keh, parce que la ga-zelle se nomme en copte KE¿Ct,. Mais

le nom de cette gazelle spéciale s'écrit

sous la IVe dynastie rT sens, ce qui

donne le phonétique sen pourf Dans

notre texte, le mot sens se rapporte à des

vêtements; il est alors raisonnable de le

rapprocher du copte tUfENG rrbyssus".

4 Sefi. Ce radical ne se retrouve plus

en copte; le premier sens doit être l'ar-deur. Pris à l'actif, c'est la valeur du roi;

au passif, c'est la terreur éprouvée par le

vaincu.

5 Senemmeh. L'n est passé dans le

texte par oubli du graveur. Voy. le même

mot à la ligue suivante.

Page 49: PIANKHI Rougé

12. J<=>8 1"ltLI,--H- mIli ,suten se-t IVas-ten-te-meh 1 er senemmeh. en suten him-t-u suten àp-t-

fille de roi, Naslentemeh, pour implorer les royales épouses, les royalesconcu-iiw m <=>..nIl , III

'III ---*--- ---*- 1

u2suten se-t-u suten sen-t-u er tu-t-nes lier xa-t-s eni pa

bines, les royales filles, les royales sœurs. Elle se mit sur son ventre dans la demeure

,, '1" IJ\ 1,,1 lL.:i /o¥NWo\181 ,m iri iv*him-t-u Xefte en suien lttm-t-u. ma di-na en-à suten him-t-u suten se-t-u

des femmes devant les royales épouses: Venez à moi royales épouses, royales filles,

ll^îïH–*– "W qmp,S'YX III Il.=

mH*U3 <=*

suten sen-t-u s-hotep-ten hor iieb ii3 uer bi-uf

royales sœurs, apaisez l'Horus, seigneur du palais, grands (sont) ses esprits,

aà-u maxeruf dmmii

grande (est) sa justice4 !

Lacune de quinzelignes détruites sur le côté gauche de la stèle.

1 Le derniercaractère de ce nom propredoit être le

°<=^; il est mal gravé sur le

monument; cependant il se distingue unpeu du

2 Suten-ap-tu «royales favorites".M. Devéria a bien rapproché ce mot des

xena. Voyez Devéria, Papyrusjudiciaire,p.47.

3 Ahteporte, palaisv. Le mot complet

s'écrit -=–1Il n•

4 Ici finit le texte de la face antérieurede la stèle; le texte se poursuit sur le,flanc gauche; malheureusementles quinzepremières lignes de ce côté sont détruites.Après cette lacune, nous nous trouvons

au milieu d'un discours à Piankhi du chefvaincu, qui est évidemmentNimrod. Lessix premières lignes présentent quelquestraces de mots, mais on ne saurait en tirerun sens quelconque.

Page 50: PIANKHI Rougé

51.J.n cg ià <=> £=: /NNNI\ -.0.<»> Pv-YS * J,7r.N +duem-le en ma sem-tu sep 2 nemii dr sem-tu nema sem-tu

WËÊËgm<»>lâSïJLMIMS".l(52) ::: î r9nek matennu en anx dit du-et sehi mu-(pe)

(tu as fermé?) le chemin de la vie. Si je m'élevais vers le ciel

VCëàMMlm kem keser un-nd res-u

comme une flèche, je serais (atteint par toi?) (vaincus) les pays du midi-= r:trJ;:! ) i J i B

em kesl meh-tu amma na emma xaibi-k ds uil-s bàn

courbés les pays du nord. Puissions-nous être dans ton ombre. Voici cela est mauvais,«11 (5a) xm =\ re 22su. Xer olep-u-f, hem pu dblui. avec ses offrandes. (C'est le gouvernant le cœur, qui foil

nT-r

!£=:

**n..c=rLX¿:-:l_.dJ

fsa-f nebf en nti em nuter biu mua nef xut em kebeb

perdre son maître?) Celui qui est dans les esprits du dieu, il voit la flamme2 dans la

TWËÊk <55> y filàn aau maa mâ tef-f hesep-u-k

source. Pas un vieillard n'est vu avec son père; tes districts

1 Kes. Le verbe = ces'incliner, secourber" est bien connu. Sur le monu-ment où se trouve 7, il y a une fauteévidente.

2 Cela veut dire probablement : rrCelui

qui est auprèsdu roi irrité voit la lfamme,

fût-il plongé dans un bassin.*3 Hesepu-k rrtes pays". Il ya bien -w»,

ce qui prouve que le discours de Nimrod

continue.

Page 51: PIANKHI Rougé

1AwwAAwvwA111^AI irfembahuhoit-f

mek-ia em nexen-u hàn er-ta nefsu heryo-t-f em bahu on-f.sont pleins d'enfants. Voici que il se mit sur son ventre devant S. M.<•«)v-îi.»SIi.£ î(~56)

1l\-/NNN#t. c=:> ,

Umwû -lOr neb flfe1 an biu-k àr-ser-d noieuàemsulen

Horus, seigneur du palais: Tes esprits ont fait cela à moi. Je (suis) un des royaux

Mt L:{EB TffiSII (57) 1.&hon-u heter em bek-u er per-at. (a)p bek-

serviteurs, qui payent leurs tributs au lrésor. (fais compter) leuri> <=> H A"*èrwm• §| I** •-H-- -rTr <2 T«'«•I•AvwwA

AwwAil/^ÊtmI1

1I nflffiHn•Il-J•••i•

sen tir en nek em hau er sen ha mâ3 nef hai nub Xesbetmàfektiibut. Je fais à loi plus que eux. Alors il offre l'argent, l'or, le lapis, l'émeraude,

, +-1(58) fI-1 TiKSl•• :.;III/#NNHt. 1

men aii neb asu hàn meh per bai

le fer, toute pierre précieuse en grand nombre. Voici qu'il remplit le trésor

T7"B Et fTTf hb?Tj#çji«em ànnu pen an-nef semsem em unamsseses em abosesesde ce tribut. Il amena un cheval de la main droite, un sistre dans la gauche, un

lia souvent pour phonétique .1dit, et quelquefois sebeX rJ : M, c'est laporte du palais.

2 An biu-lc etc. L'exposant an excluticil'idée d'une tournure passive.

3 Md refaire acte de fidélité».4 xesbet, màfek, men. Comparezl'étude

de M. Lepsius sur les noms des métaux(Die Metalle in den Mgypt. Inschr. 1872).

5ft

unam «la droite", quelquefoiscopte O"(!\ô-U.. 1" abet criagauc,coptes Comparezgauche",quelquefois+J ComparezBrugsch, Diction. p. 1 60, et Zeitschrift,1865, p. 12. On voit, dans le tableaudu haut de la stèle, le chef vaincu quiamène le cheval à Piankhi; cet usage neparaît pas ancien en Egypte.

Page 52: PIANKHI Rougé

/iwNÑ\fW1J.-..J:I..::.--J 1 ( - 9) 1 1 A-.-+t-tT Iln-ennubXesbelhails-xa-femdh-fu

fa er paen nub xesbet hnn s-ya- f em ii1uta er pasistre d'or et de lapis. Voici qu'il sortit de son palais, il passLYers lai iïïi PvZMWTPl V

1111 Il '1) 'JIIr'J51 1 1 1

Thot neb sesun sma-nif aua-u un-t-u1 ro-udemeure de Thot, seigneur de Sesun, il tua des bœufs, des veaux, des oies

IIIII (60):::: JJIIII (60) ten tef Thot neb sesun sesun em pa sesun- nu

pour son père Thot, seigneur d'Hermopolis, et les huit dieux dans le temple desJ -.£,II' '7JM 4'S&Tirt*Un dn menfiu2 na Un lier neham

huit dieux. Les soldats du nome d'Hermopolis dans l'action de faire éclater leur joie.

*7* 2nI W (61) tiXjennu3 t'ai- sen nefer-u hor holep em nu-t-f

Les Khennu dirent: Très-bon l'Horus (qui) descend dans sa ville,

¥ GED=~iJMB î &sera Pianxi a1'-k en na hebes ma xu-k Un

le fils du soleil Piankhi; tu fais à nous une fêle parce que tu as protégé Un.

1 Untu. Lenoua du veau est souvent

orthographié + untu; mais on trouveaussi les phonétiques db) hus, etc.

2 el menfiu. On peut constater ici

comme dans plusieurs autres endroits dela stèle que les boucliers des soldats quicomposaient l'armée de Piankhi étaientronds; c'était probablement une forme

éthiopienne.Le bouclier porté parl'armée

égyptienne a toujours la forme 1.3 Xennu. Les Xennu étaient un ordre

de prêtres, qui, d'après les énumémtions

des stèles de la XIP dynastie, venait après

les l! nuter Oll. On pourrait les rap-procher du copte. pEC^cyXUE rrpro-phètes.

Page 53: PIANKHI Rougé

ai /rsix U3i 1 f-–iJ\=:: !I (62) :.: ! (=J=JTi.. 1Xl- -I

uta pu dr en hon-f er pa en suten Nemrut sem-naf

Lorsque eut passé S. M. vers la demeure du roi Nimrod, il passa dans

_,_IAWMM\ 1 - né iUZ\I <=> f^ A VIî£?«linJ-en MLL!I x.--- [;"::J -

al neb nte suten pa per-kat-f u(a-u-f er ta-t nef sta1 ntu

toute chambre du royal palais, son trésor, ses magasins; il fit amener à lui

(63) l" lL- --'. < :::; n Gl I¿(61) f_1II flII /NNHI\III-II-!J.I¿:: -nefsuten him-l-usutense-t-u un an sen s-uashon-f em (xfit)2

les royales épouses, les royales filles. Elles invoquèrent S. M. (à la façon)

111 J Tx*? 1 ¿ (64) 111Jr Tiiia 1",

111Jt1Jthim-t-u dnutaen fyon-f ha-f er sen uta pu âri3 en

des femmes; ne tourna pas S. M. son visage sur elles. Quand fut passé

ti «r,mzM™!?,-zit.'R.d'1I1hon-fer aA na sem-sem-u uta-u en nefer-u4 maa nef

S. M. vers l'écurie des chevaux et le dépôt des jeunes chevaux, il vit (que)

1 Sta. Les empreintes donnent ici le

caractère -@-, dont le phonétique estP9 Q stau «revenir, ramener". La planchede M. Mariette porte -±-.

2 Em xet. Le caractère 8 est douteux;il parait avoir sur le monument uneforme un peu plus allongée, comme celle

d'un S n, par exemple. S'il y a réellement

un e, on pourrait voir dans ce mot la

préposition em xet, qui s'écrit ordinaire-

rement ,,0., et qui signifie rravec".C'est peut-être aussi: rrà la façon des

femmes." Cf. le copte rrin mo-dum,,

3 Ari. Il y a sur le monument;c'est une faute évidentepour. Le plu-riel III n'a pas de raison d'être.

- - -Neferu. Ce mot est souvent déter-miné par le cheval; aussi sous les Ptolé-mées le cheval est souvent employécommesynonyme de l'adjectif nefer

trbon". On

disait des niferu, pour de jeunes chevaux;de même qu'on appelait neferu de jeunesguerriers, de jeunes filles.

Page 54: PIANKHI Rougé

(65) A a 1i \*ù I-===- 1 1 1

s-heker-sen t'a!-f ànx-tiineri-à ra hun

on avait affamé eux. Il dit: Par ma vie! par l'amour de Ra (qui)rajeunit1it i^iiïAPfi (66) i.^ps

fent-à eman%2 kesen-u nen heri-às-he- ker semsem-

mon nez dans la vie, est pénible cela pour moi af- famer mes che-

111.11: J5 JS)u-d er beta neb ar-nelc em kefa ab-k

vaux plus que toute offense que tu as faite. Ne rebelle pas ton cœur!

Z111J-1J=1 (67) 1imater-na-tu senti en neb ma ret-u-k an du

j'attesterai la terreur du maître à tes gens. Est-ce que= lT.1i T=;;1iwlJxem-nek nuter xaibi er-a dn uha nefsep-â ha3

tu oublies l'ombre divine de mon visage, on n'échappe pas à mon courage. Certes!

\j m T%S* t (68) TI Tli 11i+ JLdr-s ndJ;i

dn rey-d dn tes-d$u4 her-sdr-s na h an rex-a an tes-a ,'?Ut her-s

a fait cela à moi un autre je ne le connais pas, je ne relève pas lui sur celas.

1 Anxd,motà mot trjevisn; formulede serment. De là est venu le copte

CJHHE^y rrjurare".2 Hun fent-à em ânx, c'est-à-dire

:

n'qui me donne de nouveaux souffles devie.»

3 HatXI, interjection, comme

l'indique le déterminatif. Cf. Je copteXIDcrutique!,,4Su.

Il y a} sur le monufnent; c'est

une faute du graveur pour=i=}.

5rr

Certes! si un autre à moi inconnueût fait une pareille faute, je ne lui eusse

pas pardonné!»

Page 55: PIANKHI Rougé

ijç TS¥!;i71<6»>XHÏIII -If- Jf K,. /-. ,]t

nek mes em xa-t s-xeper em suh-iitutei- 1 iii- u2 nuter dm-d

Je suis enfanté dans le sein, j'ai été forméen œufdivin; a en- gendré le dieu en moi;8 Y :;:vL11X j£¿:: ZÎV*

iinh ka-f dn ar-a em xemj ntuf utu '-na

il a placé (en moi) sa personne; je ne fais rien en l'omettant. C'est lui qui a ordonné

T tLn1= --.Xo..-I:":JIc-:J 1 (70)T Il' --- <=>

àr-t hân sdpXel-f er per-kat uta tI.:f er

à moi l'action. Voici que il destina de ces choses pour le trésor, ses magasins pour

1.L. IIIIIMM -=jm jv\xa l|f) A1AvwwAuJa 1 O 1BJT/NNNf\

1

/NNNf\fhJ O

nuler hotep nte amen em ap-u di pu ari en hek en Xenensu

le sacré domaine d'Amon dans Thèbes. Venue être faite par le roi d'Héracléopolis

osaso-i (71) si™*r;Pefiiii-bast xer dn-nu er per-aa nub hit aa-t

Pef-aa-bast avec des présents vers le roi, de l'or, de l'argent, pierre

n t s -- l ,-- ¿=:! 1pst, b.:--:J A__J.A t,.

neb em semsem-u em sotep en aA erta nef su her xa-f em bahu hon-f

toute, en chevaux choisis de l'écurie. Il se mit sur son ventre devant S. M.

ffLorsque j'ai été enfanté, j'ai été

formé en œuf divin.»2 - se lit ordinairement met, mais

c'est un polyphone. On trouve) :--1aussi Champollion l'avait déjà rapprochédu copte O'tfO^T crgermen".

3 «Je suis sa personniifcation; je ne -fais rien sans lui.»

Il f est une faute du monument pour1utu.

15 Sap est la forme causative de ap

ttjuger". Sap est souvent employé dans le

sens de ttfaire l'inspections; ici il a le

sens dérivé rcreviser, destiner",6 Ai*, rrmagasins», On connaît deux

phonétiques: uta et R senti.

Page 56: PIANKHI Rougé

àTU VI (72) l fi];:: l .J. f '--"fal-fanet ha-k hor suten neX-l ka hat

(et) il dit,: Hommage à toi Horus! roi victorieux! taureau qui repousses

))–A .i H< 2VA .* }=T AÀÏÎIhn-u1 sut-a (seba-)t2 l'es3 kuà em kelc lu-tu nd he-

les taureaux! J'ai creusé l'enfer, j'éiais plongé dans la nuit; est donnée à moi la8. IN¥NM.:::I:::::J:(73) ll '3F*Ï3£Sfatber-f àn kam-nà mer-à4 en hau

lumière pour (sortir de) cela. Je n'ai pas trouvé un homme dans le jour

1 AvwwA HI AWAWV V A*vw«A -- 1 tT A raofcl =-kesen hâ-t-f em hau en Xera ap ntulc Pcsuten ncxt

du malheur, qui assistât dans le jour du combat, excepté toi, ô roi 5 victorieux!

V*>l<»> STTAkefa- 6 nek kalc7 her-à du-à er bak

Tu as chassé les ténèbres de dessus moi. Je suis en serviteur

1 M. Lauth traduit:rrHorus, qui gou-

vernes les taureaux et effrayes les vaches.*Il y a bien clairement deux taureaux surle monument, et l'image est bien plusnaturelle ainsi.

2 Seba-t. La lecture de l'étoile, commesigne du domaine infernal, est encore in-décise. Le sens de la phrase est: ffJ'étais

au plus profond de l'enfer,»3 T'es est tria profondeur". M. Lauth

passe her-f, qui se rapporte aux ténèbres;kake est en effet masculin: rrla lumièrem'est donnée après cela (les ténèbres)."

4 Mera est souvent employé pour dé-

signer les hommes en général. Ce motpeut venir du radical mer trmourirn; ceseraitcries mortels", Peut-être faudrait-iltraduire ici rrun ami», mais le détermi-

natif est alors; il faudrait supposerune faute de gravure.

5 Pe suten. Remarquez la tournure duvocatif avec l'article; ce qui s'est con-servé en copte.

6 Kefa. Cf. le copte KUmtqE *co-

géré, inhibere".7 Kak. Il y a sur le monument :,

ce qui est une faute évidente pour :.Cf.laligne72.

Page 57: PIANKHI Rougé

F:[¡f¡t i1 (75)!o Q /'-![-

hn(a) xer-tu-à yenensu hetcr er

avec tous mes biens. Hnes donne ses tribuls1 à

:: --Jr : rlJ:<=. quo%

v : i.==. t'

àri-h lui as Horemayuher(tep) tixem-u sek-u

ton palais. Voici l'image d'Armachis au-dessus des (constellations?)=nrl1(76)nun nef un nek em suten an sek-f du

Son existence est ton existence en roi; il n'éprouve pas de diminution, tu n'éprouves

PIS t* (-EU ¥3 =sek-k suten yal Pianxi ¡¡nx téta xut pu

aucun dommage, roi Piankhi vivant à toujours! Navigation faite!1VTI(77) 8 ^71ir en hon-f er ap se2 er ma Ro- hen3kim-nef

par S. M. vers le commencement du bassin au lieu de Rohen. Il trouva

"7®!©#>0LL'Jî*"!*H1

*}U - - .c:=pa ra-yem-yeper4 sau-f tes xutem 51 xutem meh em

la ville de Pa-ra-khem-kheper ses murailles élevées; sa clôture fermée; pleine de

1 Hetar. Ce mot signifie crpayer tri-buts.

2 APsefflecommencementdu bassin,,,

c'est-à-dire le Fayoum qui est appelé,dans le Papyrusde Boulaq, II : = -le-

lo se crie pays du bassin".3 Roen, localité citée dans le même

papyrusBoulaq, 11, 10e demeure), sousla forme <Î-- ,.. ro-hunj ce nom signi-

fie : cri'entrée du hun,,, qui est un autre

nom du Fayoum. On peut comparer ce

nom à la localité moderne d'Illahun, si-tuée à l'entrée du Fayoum.

4 Pa-ra-Xem-Xeper. Plusieurs rois ontporté ce prénom.

Xut est ici pour xotem, phonétiqueordinaire.

Page 58: PIANKHI Rougé

vL - J:t ---.J ! 1 J A -4- fCM: t T ru/WNN#\ IIIken neb nte tu Xab an on-f hàb en sen em t'at anx-u

tout vaillant de la basse Egypte. Voici que S. M. envoya àeux en disant: Vous

vlIflH <»>illilï^ïem mer1 sua 1 hur-u anX-

qui vivez dans la mort (?), faibles misérables. Vous

1 1 l"-fa--++-..&. , /NNNI\ /WNN#\*=r%ImIIIemu em mer3 -àn un-na mak-ten em

qui vivez dans la mort, si se passe un instant sans ouvrir à moi, vous êtes à l'état de

LLir: mis =}J..c=..:.--.J *"IIIQ'-*-I1.-llll.C–l

dp xer-u Xer(hà?)' puen suten emsenu seba-u na iinx-ten

juger des massacres. Très-pénible serait au roi; ne fermez pas les portes de vos vies-iiio-fîiI -=>

III T.er5 sam Itemma(j na ra peu em mer mer mestet aitX

pour l'échafaud de ce jour; n'aimez pas la mort, (pour) détester la vie.

1 II faut peut-être traduire: crvous quivivez dans laville,» en prenant © pourE3 eten supposants auparavant.

Il Sua, mot rare. Au Papyrus Sallier,1. 25, on trouve la phrase: rrJe donne à

celui qui me sauan (déterminé ici par-), et il est en parallélisme avec nem-

muh fffaible, implorerDans une inscrip-tion de Médinet-Ahu, saua est opposé à

grands. M. Goodwin (Zeitschr. fur Effypt.Sprache) donne trois exemples de ce motavec le même sens. Lacune de deux

ou trois mots.3 Anx-u em mer. 11 faut remarquer

que dans cette stèle la mort est toujoursécrite4 yer-ha. Voyez pour ce mot à la

ligne 131.5 Er. Remarquez le rôle de <=. er,

préposition qui divise deux idées présen-tées par opposition.

'0 bam nemma. Le phonétique du groupe, qui représente le couteau sur le

billot, est ->, i- nemmd, Cette

phrase signifie: rrNe vous fermez pas la

porte (que je vous ouvre) pour vivre, aulieu de l'échafaud de ce jour.,,

Page 59: PIANKHI Rougé

H9) -'"; t–1 m =(79),m 1,

)1n% Xefte en 1° (er-f fan ltdb en sen en

à la face du pays entier. Voici que ils envoyèrent à! S- - 1T" VÎJÂcs

hon-f er fat miil, nuter xaibi-t her tep-k se nut2 tu-f nek

S. M. pour dire: Puisque est l'ombre du dieu sur ta tête, lefilsdeNut t'a prêté

ë ~3) + Oc-:JXo..-

JIJ< )

i1tot-ui-f ku àb-k3 xeper er-ii via pereut ro

ses deux mains. La parole de ton cœur se fait à l'instant, comme ce qui sort de la-l +m-=l ---.S!

7cii nulei, màk su

eniiuterlter -inaa ita eiii roen nuler miik sut mes-tu-kennuter her maa na em ro

bouche d'un dieu, car tu es enfanté d'un dieu;nousvoyons cela par la bouche de

Si @-I (80) 111111 I(t9i-ui)-k5 miik nu-t-k xotem-(u-)f , dm iik

tes mains. Est ta ville et ses clôtures (en ta puissance?). Que (puisse) entrer

11:":1c-:J11 1 <=> 6--tt-jHC lA

<==.A JI:1<=>l T

) )

iik-(i) dm pere per(i)-u dr hon-f merer-j hàn sen

un entrant, que (puisse) sortir les sortants. A fait S. M. son désir6. Voici que eux

1 Lacune de deux ou trois mots.- - a - -- --2 Se nu-t rrtils de JNutn.Gest Set qui

est icidésigné et non Osiris. Set est ici

plus en situation, puisqu'il représente la

royauté de la basse Égypte.

3 Ka-db-k rrla parole de ton cœur: ce

que tu désires".t Miik-su. Miik, auxiliaire aêtre» qui

passe à la conjonction; su, pronom neutre.Mot à mot : frétant cela."

5 Ro tot-ui-k, mot à. mot :fda bouchede tes mains," c'est-à-dire erpar tes

œuvres". C'est un exemple de l'abus des

types pronominaux.6 Le roi leur accorda ce qu'ils dési-

raient.

Page 60: PIANKHI Rougé

A J¥ i £ tllJ- =pere ltîi(à) si en (sar) en Ma Tafneyt iik pu

sortirent avec le fils du chef des Masuas Tafnekht. (Lorsque) entrée fiit faite- j III ! 1Zl-tï.!«15g::=» ..II:

drenmenjiunahon-fer-sânsmanefuâemretneb

kimj(81)parlessoldatsdeS.M.danselle,ilnetuapasund'homme

aucun., (qu')if_III-..11:1-, (qu')ii

nef , hn(â)sahu-u1 er xotem as-

trouva. (Le roi envoya ses) avec ses chanceliers pour sceller le dépôt

III r=r-.III-=p 1111u- y sàp per-hat-u-fer per-hat senti-u-f er nuter

des titres? Il vérifia ses trésors pour le trésor (royal); ses greniers pour les sacrées/»wa\kAvwwAc=::::) ..:0---01 =iiI 1A*w*AXSJ\ JT

/NNNI\

hotep-u en lef-f àmen rii neb nesa-u to-ui na pu dr en

offrandes de son père Amon-Ra, seigneur des trônes du monde. (Lorsque) fut allé

11àlJl --- , --tt-hon-f em Xut kim-naf Mer-tum3 pa sokar neb

le roi en descendant, il trouva Mertum, la demeure de Sokaris, seigneur

1 *\) sahu, un sceau que certains di-gnitaires portent au cou; on a trouvé plu-sieurs lectures pour ce signe. Au Rituel,il indique des dignités qui ont rapportavec certaines fonctions de chancellerie...-

Il ¡-r¡ dsu, mot nouveau. Il est dé-terminé par le papyrus; peut-être sont-cedesregistres?

J Meri-tum et Pa sokar neb s-hat. Le

verbe xutem-nas, qui est au singulier,semble indiquer que ces deux noms ap-partiennent au même lieu: Ep désignant

le temple ou le nom sacré. Le roi vientdu Fayoum em yut, ou du moins de Pa-rayemyeper;Meritum peut donc être nonloin du Fayoum, dans la direction de

Memphis. La reddition de Parayemyeperavait suffi pour amener la soumission du

Page 61: PIANKHI Rougé

n*TL– ftnsp £notsehaï xotem nes au dn pehu-s ta-nes yerau

d'illumination qui était fermée. Il ne l'avail. pas atteinte, (quand) elle fit un combat

emdb-s1sep2S&1sefi-l.ù 1 v 2 t v oh ldanssonsein.(avaitsaisi)euxlapeur;la terreur

danssonsein.(avaitsaisi)euxlapeur;laterreur

.c=)AIl ,TrLJI.c=_tyoSenx nés ro sen hau hàb en sen wn1 em tat

avait fermé leur bouche. Voici envoya à eux S. M. en disant:Lj AWMMA1- ,-rv-----TKIII

Il T11I 1-iiii ii -',.J

mâ-ten3 (ua)-ti em her-ten solep-ten er merer-ten un

Placez deux voies devant vos faces; choisissez suivant votre désir: ouvrir,Q----H-l'..c=Tii i - & °j*

i i i

*U IJ E3- - & Jranx-ten xutem mer-ten ân sese hon-â her nu-t xotem-tu

vous vivrez; fermer, vous mourrez. Ne passera pas ma Majesté devant une ville fermée.

, -----H-. J ! 1 - I/TTT*W»\/TT»T*T»W»»T* IIIIIIta/WYWTF\AIXV V*- * I

L<>1/ M AAAAAAAA

hàn un-en-sen her-â àk en hon-f er yennu4 en nu-t ten ma-nef

Voici qu'ils ouvrirent à l'instant; entra S. M. dans l'intérieur de cette ville. Il offrit

Fayoum. On ne parle pas d'Héracléopolis,qui était regardée comme alliée. (Voyezci-dessus. )

1 TfOn se battait à l'intérieur: les unsvoulaient se rendre, les autres continuerla lutte,ri

2 Lacune de quatre ou cinq mots.M. Lauth traduit: crIl n'était pas possibled'y arriver." Outre que ces mots ne se

relient pas avec la suite du texte, Piankhi

ne pouvait pas dire cela.

3 Maten-ua-ti, etc., c'est-à-dire: rrchoi-

sissez entre les deux lignes de conduite

que vous avez à tenir: ouvrir ou fermer.»4 xennu, ordinairement écrit )f 6.

Ici NN est omis. Er xennlt signifie « dansl'intérieurn.

Page 62: PIANKHI Rougé

(83) ,rl e rr 10-- HJL1 menhi2 xent S-Lat3 s-ap

Menhi danslaville de SchatIIvérifia

LJfLJ AiA.*–•oo |HV IIIIII *- >

I - ='*-" 1AmwA(/lJ©per-hat-f santi-ufer nuler hotep-uen Amen-em-ap-u

sa maison du trésor, ses greniers pour les divines offrandes d'Amon dans Ap.

e SZ. 1J_ -Szl - FJIDV---Jt 1_E3 r-,Ii- N.!] Ayjul pu dr en onl er Ta-to-ui 4 kim naf sebti XMtem

Etant descendu le roi vers Tatoui, il trouva le rempart fermé,

1 Lacune de trois ou quatre mots aumoins. Il y avait là sans doute l'énumé-ration des divinités de Meri-tum.

2 Menhi. C'est un des noms de la déesseSexet; toutefois il faut remarquer qu'iln'y a pas ici le signe du féminin, et qu'il

yale déterminatif dieu l, et non,celui des déesses.

3 S-at. Abrégé de 53.-j rro~\ Pa sokari-neb sehat, autre nom de laville de Meritum. Cf. ci-dessus, 1. 81 :kZG Meritum, peut être comparé à

Meidun.

4 W - o Tato-ui. Le nom de cetteplace forte, que M. Lauth a méconnuedans sa traduction, est écrit sur d'autres

monumentsIS

avec une enceinte

fortifiée. D'après la marche du récit, onvoit que cette ville était située au midi et

non loin de Memphis, où Piankhi arriveensuite directement. En effet, dans unpassage d'un texte d'Edfou, qui comprendles mesures de l'Egypte (voyez Album

photographique de la mission d'Egypte,

vicomte E. de Rougé, pl. XXI, 1. g),

Tatoui est citée comme la limite de la

basse Egypte, car on compte les mesuresà partir de cette ville. Voyez aussi te pas-

sage de l'inscription de Piankhi (1. 3).Cette place, par sa position et sa force,commandait saus doute la haute et la

basse Egypte; de là lui est venu son nom,qui signifie:

crdominant les deux régions,r

Aussi au papyrus royal de Turin, dansla rubrique, malheureusement mutilée,qui précède la XIIe dynastie, on voit en-core le nom de cette place. On comptaitprobablement l'avènementdéfinitifd'/l nie-nemka Ier depuis le moment décisif où il

l'avait occupée; certains textes font eneffet connaitre le fait d'une guerre civile

antérieure à la reconnaissancede ce prince.Deux stèles de Boulaq de la XIIe dynastie

mentionnent cette ville. Enfin, au point

de vue mythologique, un texte d'Edfou,

concernant les heures du jour et visible

au temps de Rosellini (pl. XXXVIII),

portait ces mots :ft1J

w(EDI,(L,,soleil) fait

sa transformationen enfant commel'Horus

Page 63: PIANKHI Rougé

irrjn" s Mîiaîti kt il

1 1 1 - (D T

âneb-u1 meh 2 em menfi-u ken na to Xab an

les murailles pleines de soldats vaillants de la basse Egypte. Voici que

-tt-----tt-L":J--184..Ç'I liA -tI). -

()ses-sen xutetn-tt er tut en sen her xat

ils ouvrirent leurs clôtures; ils se mirent sur le ventre. (Ils envoyèrent

1 1 - L.. lNWH4"'-- -, --hon-f utu 3-nak tefk uaa-f 4 nte neb to-ui

dire à) S. M. : A ordonné pour toi ton père son héritage de seigneur des deux mondes.

tA tntOb

* .A,quo%

I

IIII aAJrIIAwnwA

ntuk am5 sen ntuk neb nti er sa to ufa pu-

àr en

Tu es dans eux; tu es le seigneur qui (est) au-dessus du monde. Lorsque fut passée

M 111 tiSc1<–- A_j M Jt/WNW#\ 61.

hon-f er là ma àb aà en nuteru amu nu-t6 ten em dua-u

S. M. il offrit une offrande grande aux dieux qui sont dans cette ville, en bœufs,

de Tatoui.» Nous pouvons en conclure quele dieu de cette ville était un Horus en-&nt.

1 Anebu désigne principalementla mu-raille qui fait la clôture; doit venir de laracine -' L\ an « faire le tour".

2 Meh, au sens propre remplir". Aufiguré retenir, posséder, occuper"; alorsil est déterminé par v-i et quelquefois

par ---,•nutu, déterminépar, signi-

fie ffordonnern; et déterminé par A, il

veut dire rraller",

Jk. Le petit veau couché a les deuxvaleurs u et w. Le cartouche de Darius

est souvent terminé par »-bl mes; c'est

exactement la lecture persane Darictvesch.

Il est ainsi écrit sur la statue naophore duVatican, et ce n'est pas une faute. Dansles cartouches ptolémaïques, suit tou-jours la qualification de fils; il signifie

ffhéritier» à Beni-Hassan. C'est donc rrfils

héritierM.

511 ya tprr,am sen, et non

tllTT,, comme le portent les publications.

6 Nu-t ten. M. Lauth a bien traduit

ff cette ville,, ; il aurait dû voir qu'il s'agis- -

sait d'une nouvelle ville et de nouvellesoffrandes, et être amené à reconnaître le

nom de Ta-to-ui.

Page 64: PIANKHI Rougé

+LIII tri fl J::I ni = C-. ;I 1 1W

!J T

/'NNÑ\l'' 1 <=>

un-tu ro-M xet neb nefer âb han sap per hat-f er

veaux, oies, toute chose bonne, pure. Voici que il vérifia son trésor pour le

[;"::J; c-:J l cæs 1 (15)1 Ille:=:> 1 1 l

per ha( uia-u-fel'nuterotep ,,,,trésor royal, ses magasins pour les offrandes sacrées Lorsque S. M. se

I B }:IILJJAæa'--"-',. T Xo..-III _l'.!\-1 b h'2 h - h "b or ,.1 anebhat'2 han hâb-nef en sen em fat dm xutem

fut approchée de Memphis, voici que il envoya à eux en disant: Ne fermez pas,.l Tîam yerau xennu3 nu-t su4 em sep tep

ne combattez pas (vous qui êtes) dans la ville. Le dieu Su au commencementdes temps;eliiak-a alc-f per-(à) per-f an yesef-tu5 semlt-a

mon entrée est son entrée; ma sortie est sa sortie. N'étant pas repoussée ma marche

1 â A*v"vA A**wa\ | n ffi^m m riH -r :àtulen-â ab en Ptah eu nuteru amu dneb-kat terep-d

je consacrerai une offrande à Ptah et aux dieux qui sont dans Memphis. J'accomplirai

1 Cette lacune renfermait certainementl'annonce de l'arrivée devant Memphis.

2 0î3B(Aneb)-hatLes empreintes

donnentclairementf pour le second signe,le seul qui subsiste sur le monument, et

non f,comme le portent les publications

de M. Mariette.3 xennu, M. Lauth traduit: « Ne com-

battez pas dans la ville de xennu." C'est

un contre-sens : yennu veut direrfdedans"

et n'est pas ici un nom propre.

4 Su. Le règne mythologique du dieuSu était resté célèbre comme bienfaisant;c'est le modèle idéal des règnes des rois:ffJ'entrerai et je sortirai-comme Su,*c'est-à-direffsans vous faire de mal".

5 An xesef-tu, M. Lauth traduit:trIr-

résistibles sont mes pas." C'est un contre-

sens: an est ici la négation condition-

nelle. rrSi vous ne repoussez pas mamarche, etc." La tournure est une sorted'ablatif absolu.

Page 65: PIANKHI Rougé

–1 -.J,[email protected] .M:x.- .-.M:

v bf l 2sokar em seta maa-a aneb-f-res1 xut-à *

les rites de Sokaris dans le temple de Seta; je contemplerai Ptah. Je m'en iraiI (^) ÛÎ~TT nem hotep aneb ha( al senb 3 an

pacifiquement , Memphis avec douceur et sauf; ne

<=> 1 c+. 1 1 1 -. - ::æEEE l n-Jt15Jx.- III-:t nreni-îu4 nexen-u maa maref-ten kesep-u tap res ân

pleurant pas les enfants. Voyez les nomes du midi; n'a

5-vx: YPJïft = 3)»isma-tu ua neb dm api sebd-u uaâ5 her nuter

pas été tué quelqu'un dedans excepté l'impie qui blasphémait contre le dieu;

- ,..:--J ---w- @ - ---w- IJ®*-M0 awwa®

ltWNÑ\-* 1

- kLJi^V "#"#•TAwvwAa1 1 1 »¥« LJ 1 1 1

AwwMVl

ar-t nemma em yak6-u hân xutem-sen xutem-sen tu-sen

a été fait l'échafaud pour l'impie. Voici qu'ils fermèrent leurs clôtures; ils firent

1 Aneb-res-f, mot à mot: rrcelui à quiappartient le rempart du midi.» C'est untitre de Ptah à Memphis.

2 xut-a, c'est-à-dire: rrje descendrai

vers la basse Égypte;" mot à mot: «jem'en vais.» On ne peut supposer ici l'em-ploi du passé, comme M. Lauth l'a trap-duit.

3 At senb. = ât. M. Brugscb (Dict.)

le rapproche du copte gwi rrtempe-

rare". Dans le Papyrus Rhind, ce mot estmis en parallélisme avec

P 1 <_> 4 s-nefer

b. - l' ¿..-J b.tf

bienfaisant» et liliiiie+ Il-MUIIXçfbien-

faisant,,; ici il est lié à senbrren santé,

sans dommage,,; ât signifie donc rravec

douceur", La lacune qui précède em-pêche de saisir l'ensemble de la phrase,mais le sens général devait être, queMemphis ne subirait pas de dommages,si elle ne s'opposait pas à la marche dePiankhi.

M. Lauth a traduit à tort: tfsans qu'unemain soit coupée."

4 An rem-tu, c'est-à-dire: frsans qu'unenfant ait l'occasion de pleurer."

**-5}= uaa. Cf. O'ÏZ»«blas-

phème" (Brugsch, Dict.); cela veut dire:ffexcepté celui qui ne reconnaissait pasl'autorité du roi.,,

6 Ar-t nemma em yaic-u rrl'échafaud

Page 66: PIANKHI Rougé

^rf-Éi^yfî!!h==.LA 1 7.III

..ft-..1 ¿ lJl: 1

<=>pere merifi-u er neh-u em menfi-u na hon-f em 1 uba-u mur-

sortir des soldats vers un petit nombre de soldats de S. M. à l'état d'artisans, de chefs871 F-':W/*4 Il - rot;M Jill Il

L:ÜLI (87) r¡.,,"S.- il

kut sat-iu meri nteàneb-hat

de maçons, de marins la.rive de Memphis.

1P t!;; =nt;fTâs2 uer pef en sa sper er àneb hat em uxa3 her

Voici que ce prince de Saïs s'approcha de Memphis dans la soirée, donnant

8t.£,111 III !Z1",R x..-..JI: = 1 - 1

han4 en menji-u-f xenen-f tep neb en menfi-ultemet5des préceptes à ses soldats, à ses matelots, à tous les chefs de ses soldats; ensemble:<==><. IL .IIO lllllifIll-muon

-i Ï ALo

ret-u 8,000 her hen en sen uer uer mâk6 Mennefer

hommes 8,000; en leur recommandant beaucoup: Étant que Memphis,

n'est fait que pour les impies". M. Lauth

a traduit : fret ceux qui ont donné unexemple d'obstination.» Il a probablementlu "TT* sem rrimage, exemple", au lieu de, le couteau sur le billot, qui y est enréalité.

1 Em uba-u, etc. Est-ce le détache-

ment de Piankhi ou les gens de la sortie?MM. Brugsch et Lauth ont traduit em parcrdéguisés en,,; mais on ne se déguise

pas pour attaquer un détachement; emest plutôt l'm d'état; c'est Piankhi qui,

pour une reconnaissance ou des travaux

d'approche, emploie des hommes de mé-tier.

2 As, particule qui s'emploie d'ordi-naire pour un fait déjà existant.

3 Uxa. Cf. le copte OftHEtrnuit».4

8 à hen, ordinairement déter-!j R--. en, ordinairement déter-

miné dans ce sens parjJ|J. Cf. le copte

.tnn rrjubere" (Brugsch, Dict.),A A'-' 5 abréviation fréquente pour JYik

temeiKensemble»; signe du total dans les

comptes.6 Miik, type pronominal, employé ici

comme conjonction.

Page 67: PIANKHI Rougé

oct><,, - J.w- 1 -S'il vr,ta15-Lis

meh em menfi-u em tep neb na to Xab serti 1 buti

pleine de soldats, de tout ce qu'il ya de meilleur de la basse Egypte; d'orge, de blé;

Z–T-AA : II1 1 1 AmwAIIII /NNWI\ I I 1 1 1

per2 neb uta-u her en mes-mes3 xai-u

toute espèce de grains des greniers, au-dessus de toute mesure; toute espèce d'usten-

1 (88) J.-nit=:t1

B _UM lJ -+- r-nebnat , (se)b-ti kut tesem5 uer

sile de ,.la muraille construite, le bastion grand

° 1 - -¿::,- -- - c:::=:>. -A A-&-*- i==c A. -

em ar-t en uba er yet dtut, em rer db-t ân kem-tu

disposé d'après l'arl en (toute) chose; le fleuve entourant l'orient; il n'est pas trouvé

sm ?" "t"yerau dm te-t-u* ti meh em dua-u per-hat

de (lieu) d'attaquer dans elle; des parcs pleins de bœufs; le trésor

1f•, peut-être: i '7-% sara,

1

sorte de blé ou d'orge. Au chapitre CXLIX,

1, du Todtenbuch, il est dit que dansl'Amenti on vit de pains faits avec du

sara. Cf. Ctp.x.s Pere, les grains en général. qpf.

tfgranum". Cf. ns. (Brugsch, Dict.)3 Mesmes, redoublement de mes Kme-

surera. Le déterminatif ES, l'eau, in-dique l'idée de niveau ou d'abondance.Cf. la racine =:: s mes If

demergere", encopte oue.

là Xai-u neb iia- -,«,-

14 xat-u neb narâ

1 1 1

1,

rrles ustensiles de travail". Cette formule

est bien connue; la fin a disparu dans la

lacune.5 Tesem, bastions ou tours de fortifi-

cations, comme la tour carrée de Semneh.La phrase indique ici un grand systèmede bastions. Voyez plus loin, 1. 90.

6 :1 111ffétables à bœufs". (Cf.Pap.Anastasi, 1,10, 3.) Le mot ti ajoutel'idée: «qui restent pleines de bœufs.»M. Lauth traduit ici: «des passages mi-nés.n

Page 68: PIANKHI Rougé

imU<+Z.&!XT 11S&*II K–H- )n rn :i:aper em xct neb hai nub yomel1hebes nuter senter afet (?)

est garni de toutes choses: argent, or, cuivre, vêtements, parfums, miel,

nx.-TA-!.JfJ1 t -'.i-àt:11!îseft2 sem-à tu-à xct en uer-u Xab un-d3 en seii

huile. Je m'en vais; je donne ces choses aux princes de la basse Egypte. Je leur ouvre

AIIIIII<=a>vi*viI (89) o- 1111|I

I

hesepu-sen yeper-àem hru er

leurs nomes: je deviens.(défendez-vous) des jours jusqu'à',ài-âhemsc-4puâr-nefhersemsemânneh-ti-6nefurt-mavenue.Ils'assitsuruncheval;ilne

se fia pas à son

tti semse?ndniieh-ti- nefuri-niavenue.Ils'assitsuruncheval;ilnesefiapasàson

JT JT /#NNÑ\0*0

f Xut pu ùrnef emsent en honf liai-toer-ftiau

char. Il partit par crainte de S. M. Étant illuminée la terre sur lui la

@ 1 1 nt- .1 nIlA1uE3 /#NNÑ\ IIsep senu sper h°n~f er àneb lat6mena-nef her mehit-s

deuxième fois, s'approcha S. M. vers Memphis; ilaborda au nord.

1 9•• xomet rrcuivre, airain". (Voyez

Lepsius, Die Metalle, etc. 1872, p. 91.)2 Seft se dit de la térébenthine et des

huiles précieuses.3 Un-à, etc. Cela peut vouloir dire:

trJe les engage à aller dans leurs nomespour y organiser des armées de secours.»

4 Hemse, Le rédacteur parle ici deTafnekht, qui partit sur un cheval parce

que cela était plus facile pour échapper

aux assiégeants.

5ki:a neh-tirrconfidere». Cf.

le copte TH rrfides" etrrfidelis", M. Brugsch, dans son diction-

naire, traduit: trdemander, supplier.,,

6 Aneb hatrrla muraille blaDche", ÀeTJ-

xàv Terxo, citadelle de Memphis située

aunord de laville.

Page 69: PIANKHI Rougé

riil, M11iMlI1r'!JJ IIJr1Y111erkem-nef mu tir 1 er sau-u 2 tii-lt mena er

Il trouva l'eau montée jusqu'aux murailles; les bateaux abordèrent aux

(90)HI 1 -!!.S

(meri nte) mennefer hân honf- maa-s em next-u

rives de Memphis. Voici que S. M. la vit en forces;

n|an011 1Avv*yWV"Vg>LJIJ^y wM 11 2=1111 t3seúti xii3 em kuatu en-mau tesem-u aper em next

la muraille élevée par des constructions nouvelles; les fortifications munies de forces;

n - t *t *===* )-A-.r'!JJ- I=2n -' -M--=-I'- Jt -

ÊP /t¥MM\I]i._làn kem-tu ua-t nte xerau er-s. Un an sa neb her fat ro-f

n'était pas trouvé de chemin d'attaque contre elle. Était chacun dans l'action de parler

La1 6 Ilt..-r-lA -M-.I\ -.:

1l - ]

1 1 1 1Jt - t

em menfi-u na hon-fem (tap-ret) 4 neb enyerau sa neb her fat

parmi les soldats de S. M. sur toutes les lois de la guerre. Chacun disait:

1 i–I Il faut corriger- t# ar;le graveur a essayé lui-même de corriger

cette faute sur le monument. La forme

complète de ce verbe est r* J,

liru.Ainsi, dans la grande inscription dédica-toire du temple d'Abydos (1. 76), on lit:<5 3) IwL!suten,etc. Il ***

2)ê: ï*L' *– tfParoles du roi en

exaltantce qu'il a fait à son père. M. Mas-

pero a traduit ici aen énuméranl".Exalter

se rapproche mieux du sens radical de iir,

que M. Maspero rapproche de rrau-ferre, aùducere", et que je pense plus

exactement rapporter à "E rrascen-dere,,.

* Saurrgrandes muraillesn. Sur l'ins-

cription de Karnak, qui est au Louvre,première ligne: crie roi ordonne que sesvictoires soient fixées sur une muraille de

pierre dans le temple,, r r i- il isMQ.

3| '– Xii, cf. sgX rsuspen-

dere", sgWX rraItitudo". Voyez, à laligne 91, le même mot avec l'scausatif:r

(fiM sXi ffélever7).

4Tap rat, écrit quelquefois

Page 70: PIANKHI Rougé

<Vfcn£lV«rnl (91âmmâ1 kav.a-na inalc

Attaquons car

•iz: -qw- -)_, n-ED -tIl,-

menjî-s asu2 neb xet-u her fat3 àr stou

ses soldats (sont) nombreux en toutes sortes de choses, en faisant un plan

':1:: rr*nr=(=M=cr-s sexi-na sa er sau-s seneh-na4 bak

incliné vers elle, nous élèverons le sol contre sa muraille, nous lierons des échelles;

I- :T:P=l'T A Il

1 11 .J\I i I

sii-na senu (?) an-na hela-u5 em l'eru-u6 er-s

nous dresserons des mâts; nous ferons des mâts dans le circuit contre elle.

Ce mot signifie: rrles règles, les ordon-

nances, les rites,w Ici c'est la manièred'attaquer. Dans les textes sur la compo-sition du parfum sacré, le kyphi, la for-mule est indiquée par lap-ret.

1 Ãmma, forme d'impératif et de du-bitatif.

s Le phonétique du lézard est asu

outemu.3 her fat. Cf. 5&Z rrscilicet,

qUIa".1 Seneh rrlier, attacher". Copte Ctn

crliern et norrcorde". De ce radical

est venu;u |*–seneh rrprisonniera.

5 Helau. L'empreinte donne 1 = Y j.

Cf. le copte syEn¿UJ""T rrcylindre debois,,.

0teferu-usignirie ordinai-

rement cries extrémités11; on peut le rap-

procher de 'Ep rrexplorare".Ainsi dans

ce même texte (1. 108), le prince Petisisdit à Piankhi: crJe te donnerai de Per,jusqu'aux limites de ton désir (de ton

<=> l.. "\;. 141e1 -*MW%.Etcœur)» Ktailleurs( Lepsius, Denkm. III, 130, C), il est dit

de Sétit.-1,x\ <=> <=>J!PJ|^mOJ rrRa lui a fait seslimites aux extrémités de la lumière dusoleil." M. Brugsch, dans son diction-naire, le confond à tort avec *

,terter, qu'il traduit rréchelle" en le rappro-chant du copte *T^tLVscala». M. Lauthtraduit de même, et cependant il a lui-

même traduit plus haut terter par rrag-

gers, et il a fait remarquer (1. 3a) que

le nom de l'échelle était = bak, encopteuoRX.

Page 71: PIANKHI Rougé

= XJÎIV V ++ 8/tWNÑ\1f Jt .ft

/fNNÑ\;.=¡¡¡ Rpos-nasuem nen erma-s neberntel'ter-u.1 na i

Nousdiviseronselle,decettemanière,danstousseslieux,pardesbuttesavec

(92)iviseronselle.Jecettemanière,dans tousseslieux,pardesbuttesavec

hermehel-s ertes sa her

pour s'emparer d'elle; pour élever le sol

r*nr r5!! fz:sau-s kem-na ua nte ret-na hân

à la hauteur de sa muraille; nous trouverons le chemin de nos pieds. Voici que! Tahon-f xâr2 er-s maàbi3t'at-f iinx-ti mer-

S. M. se mit en fureur de cela comme la panthère. Il dit: par ma vie! par moncin* £ii-) J ) 1 ) ) )

d Rii esu-à tef-à âmen kem-nà4 nen

amour pour Ra! par la faveur de mon père Amon! Je trouve, est arrivé cela

1 Terter. C'est le même que terer.M. Brugsch en fait deux mots différents;cet échange d'orthographe se fait mêmedans les noms propres. Ce mot signifie

proprement rragger". Cf.«collis»,T&AH'* tflocus elevatus", rad. "Î\t:crascendere". M. LauLh, qui a traduit ici

« échelle», d'après M. Brugsch, n'a pasremarqué que le déterminatif est diffé-

rent.

2 f–? xar trse.mettre en fureur". Ce

mot prend ordinairement pour détermi-natif un singe furieux. Ce mot est rare,mais il existe dès le temps de Thout-mès 1er.

3 Abirr

la panlhère" a pour phonétiquefjdb.

I¡. 1z-Jt kem-nà, mot à mot: rrje

trouve,,, c'est-à-dire: crmon opinion est

que.» )•*= est une variante ordinaire dekime rrtrouver". Quelquefois écrit) Cf. t.u. rrinvenire".

Page 72: PIANKHI Rougé

="o wiayer-s1cmutunieàmennenpufutret

encelaparl'ordred'Amon;celaestlaparole

des hommesencelaparl'ordred'Amon;celaestiaparoledeshommes ,Xer-slcmutunleamennenpu«Ilret

/WNN#\. =a:Eæ l -' t 1 II\[)mm. mm\-mim.I\, , niie.f(ep-u res-u un-sen nef em ua

avec les nomes du midi; ils ouvrirent à lui en chemin;

A it'm*xt*tu m –, n /WNN#\. -H-i1J^lH''AimwA<=>–H–dn eT

i>***»*kimmiiulu-nif

n'estpasmispareuxAmondansleurcoeur;ilsneconnaissentpassesordres;

n'estpasmis par eux Amondansleurcœur;ilsneconnaissentpasses ordres;

ULMbi\ri-r.r\fJÆ---x.-ar-nef-su er er tu-t bi-u-f3 er tu-t maa-tu Sefit-U-fl¿

il a fait cela pour que paraissent ses esprits; pour faire être vues ses terreurs.

k §«c > n iA n k *» )mZZ–22!Vitl-tMWWAII* B/ *

I t

du-à er ta-s ma ap en mu6 au utu-nd

Moi (je suis) pour la prendre comme un orage d'eau. Et me l'a ordonné(94)iv.;+«c?hân erpi-t-nefutuhâi-u-f6(mon pèreAmon)Voici qu'ilafaitapprochersesbarques,

IÆ II MMMilf.Â@ tæ-.1- 1]..

I Xl-meifi-u-fer yerau er meri nte Mennefer dn en sen nef

ses soldats, pour combattre vers le rivage de Memphis. Ils amenèrent à lui

1 xer-s ou rrpar rapport à la ville,,.

2 En sen creuxn, c'est-à-dire: rrles gensde la basse Égypte."

3 Er lut-biu-f, c'est-à-dire: rrpour quesa force apparaisse."

4sefit-u-f

* ses terreurs", c'est-à-dire:ff

les terreurs qu'il inspire."5 Kap en mu. Voyez plus haut, 1. 27.6 Hâ, les barques de transport.

Page 73: PIANKHI Rougé

j .J. )J' n ri] Il .J:la 0 -M-tr -..-..w\l',, +rr;î^i;ta1 neb maxenilleb seheri3 neb hâ-u ma asu sen

barque loute, radeau tout, vaisseau tout, des transports suivanl leur nombre

gr/l || - AVWVWA±A £Ay JSc [_JA o jfMM ) !

/VvwwAA*WW*\

I 11 - - 6 IrI 1 1

un mena er ilnert-tiileMeiinefer ha-lu5 mena em per-u-

(qui)étaient amarrés au rivage de Memphis; la proue aborde dans ses mai-PI(«>iTS:V£=(9s) t-I [1qinoul

a* ,, , netesrcm-fcmmenfi-uneb ensons., (Pas) un enfant ne pleura par tous les soldats de

1 x- y\ 1 X,IA (T III * AwrwA

!1I1 <=>0*8^3+=hon-f nâ1hon-f er sek 8 L'es-f hau ma asu sen

S. M. Vint S. M. pour diriger lui-même les barques tant qu'il y en avait.)aA') 1 1 <==> n n;'I1 - 111-M- PTimniutu hon-f en menfi-u-f en-her ton9 er-s10senb sau

Ordonna S. M. à ses soldats: De sur vous contre elle; entourez la muraille;

1 T'a, barque eu général; racine IlA ta rrtraverser".

2 Mtixen, sorte de barque. C'est, dansle Rituel, le nom de la barque du défunt

voguant sur l'eau céleste.

3 Seheri. Ce nom paraît quelquefoisêtre celui des barques de plaisance.

4 Tout ce passage peut vouloir dire

que Piankhi envoie des vaisseaux chargésde soldats pour s'emparer de toutes lesbarques du port de Memphis, afin d'ar-river par le côté où il n'y avait pas demurailles.

5 fis ha-tu est trla proue», c'est même

plus particulièrement le nom du cordage

de la proue, M. Lnuth traduit à tort crles

premiers»; ce n'est pas le sens de ce motdans cette phrase, et il n'y a pas de plu-riel.

6 Mena em per-u-s, c'est-à-dire : rrjus-

qu'aux barques qui avaient leur cordageamarré aux maisons.»

7 ::::.). na rrvenir",

verbe rare.8 l'T::: sek ffagere, agitare", dans

le sens de cria direction d'une flotte". Cf.

CEKcrtrahere, incitari".9 En her ten, cest-à-dire:frit vous in-

combe, c'est à vous de faire.»10 -Er-s. Si s se rapporte à laville, il

faut traduire contre elle,,. Si s appar-

Page 74: PIANKHI Rougé

–* * -"iivAt-rvnAIII ni-!–r<=>JA11JllIIiWJrLtâk pere-u heri àtur dr àk uii dm len lier sau

entrez dans les maisons par le fleuve; si entre un de vous sur la muraille,

nf-r-vVaV~! (96) –nàn ha-tu em ha-fàn

qu'il ne se tienne pas dans saplace1Ne2. "I -- Ln 1¡-tii jd"iJbîTrn iV

xesef-ten tes-u2 yiis pu15 xer xotem-na kemii

repoussez pas les chefs; celaestvil! Car nous avons fermé le midi;=1tJQdl&1 i 1

rnend-na yab temse-na em maxiIl to-ui

nous avons abordé au nord; nous nous sommes reposés sur la balance des deux pays.f.Im UMll ± AE:j

A TTAvwwA n I <> ^•AwvwAAWVAAAWWA 11 .JC

hàlt ta Mennefer ma Içap en mu5 smd ret

Voici qu'il prit Memphi.s comme uu orage d'eau; il tua des hommesr1 î_-__jMI %-Ilî -Jill

am-s asil hna an em seker iinx er bu x.e,'

dans elle beaucoup; aussi on (en) amena en prisonniers vivants au lieu où (était)

tient au mot suivant, c'est au contraire le

thème senb rrenceinte" avec un s causatif,dans le sens de rrentourer".

ceIl ne pourrait tenir en place," oubien: ail faut pénétrer dans l'intérieur

pour refouler les troupes."•r:*i Le second signe est altéré;

il semble plus grand que le m. Ce pas-sage est difficile à comprendre à cause de

la lacune. M. Lauth -n'a pas tenu compte

ici du pluriel. Tes acheta. Cf. 2COESG

crdominus".

3 Ici se termine la partie du texte ex-pliquée au cours du Collége de France.(J. de Rougé.)

4.Maxirrbalance", copte JUL&-CXJS.

C'est évidemment un nom symbolique de

Memphis, située au point de partage de

la haute et de la basse Egypte.

5 Kap en mu rrorage d'eaus. Voy.1. 27.

Page 75: PIANKHI Rougé

!1IIW, 0 t 0 <=--

hon-f1 dr em (xet to) 2 hatsenu en hru Xeper er ta en

S. M. Lorsque la terre fut éclairée de nouveau et que le jour fut fait, fit!1<=> <=> t -:===- 0 lJtY, ! 7: g::::::)..iI: -tt-1- nt,!Aw)wA))<J'M

hon-f seme ret er-s her Xu rapu-u eu nuter neS. M. envoyer des hommes vers elle pour protéger les temples du dieu. Il

\.=J .-.-E:"'-:Jlll ij .1Jvr T-\"in=r ill ilÎUser tôt4 * her sexem-t neteru tcrep5kebah Ma (su) 6

tendit lamain vers le temple des dieux. Il offrit la libation aux seigneurs de

:GIg m =i£.0r=l: lli MPtah-ha-ka s-abMennefer em hesmen neler (senter) u-t

Ptah-ha-ka; ilpurifia Memphis par lenatronet l'encens. 11mitI 1 1 - t t:::; 1LA 1 (98) IJ.-.%;.VSIL'JAttmVW.Vr,!(») MIXl- n 1 )

iib-u er as ret-sen u(a hon-f er pere (Ptah,)

les prêtres à la place de leurs pieds. Passa S. M. vers le temple (de Ptah);JAwwAAwvwA 11

1V=*-III IÎI"'f'-

fXcrm*- * -

dr-t âbf em seba7 àr-l ne neta-u8 neb âr-t en suten

il fit la purification à la porte; il accomplit tous les rites (qui) sont faits par le roi;

1 Bu xer hon-f, mot à mot: «le lieu

possédant le roi,,, c'est-à-dire: rrlà oùétait le roi.,,

2 II faut restituer ici v j. Cetteformule est bien connue.

iVef ser. il iaut remarquer cette posi-tion du pronom nef avantle verbe.

4 Ser tôt, mot à mot: rrétendre lamain,» c'est-à-dire : crvénérer, adorer.»

5 Tevep traccomplir un rites. Cf. J. de

Rougé, Textes géographiquesdEdfou,p.48.

6 T'alàrr

les seigneurs". Cf. le copte

•xcn*x rrprinceps". Le groupe IlÎ, quitermine ce mot, semble déterminatif. Sens

dérivé: 1-4-1^7\ taf rrdomaine". Cf.

Chabas, Pap. hier, de Berlin, p. 37.7 SebarrJaporte", copteC&.E.M.Lauth

traduit à tort trrez-de-chaussée».

8 Netâ «les rites", mot à mot: rrce qui

Page 76: PIANKHI Rougé

r-r ||^| /««M Q 0Jàk-ferliâ-neter àr-t ab âa-tentef-fPtahressebti-f em

il entra dans le temple; il fit une offrande grande à son père Ptah res sebti-f en±*IHT;Î!vLàua-u unturo-uyetnebnefer uiapuàren on-fbœufs,veaux,oies,toutechosebonne.PassaS.

M.

dua-uultluro-uXetiiebneeritiapu drenbonfboeufsveaux,oies,toutechosebonne.PassaS.M.

er pal han sotm hesep-u neb nti em uu1

vers sa demeure; voici qu'il entendit que les régions toutes, qui (étaient) dans la

x -MZ=¡I (99)en Mennefer Heriptimi Peni- (na)-

campagne de Memphis, Heripetimi Pem.na-

-JAÏÏÎV -.!J; muaa Pebexen-nebiu Tau-hi-bi-t2 sese-

uaa, Pebukhennebiu, Tauhibi, avaient

M SJ..L:!t A t JLI-Vm III <) .!.\] L-Jrsen xetem-u uàr-sen em uar an rex-tu

ouvert leurs clôtures; (et)avaient fui dans la fuite; on ne savait pas

est convenu.» Ainsi le traité de paix entreRamsès et le prince de Kheta est nommé:V ¡JLti

1

1 ^7 rrla bonne conventionde paix", Thoutmès III (Denkm, III, 3o,22) se vante d'avoir maintenu tout:ïfci @- 5k,

- -- 1 1 1"selon les droits ou

contr«tsm.1 Uu. Ce passage indique bien ce qu'on

entendait par le toi fcla campagne,la plaine". M. Lauth n'a pas reconnu quec'était des noms de ville qui suivaientcelui de Memphis.

-2 Localités inconnues, qui, d'après ce

texte, n'étaient pas situées loin de Mem-

phis.

Page 77: PIANKHI Rougé

sa n*vabu sema-sen dm ai pu âr en Uaput nii sar en Mà

où ils étaient allés. Venue faite par Uaput avec le chef des Ma(suas)) 8/HMM\'7 a -II (100) 8 .1.:U _I.M: R j'-.A-.

iJ (100)

Mukanesu1 nii erpaPetu-asi na hâ-u

Mukanesu, avec le prince Petisis, avec les chefs

aT 1ctà SÎÏÏS:ni!<!neb na toxab xer annu-sen er maa neferu hon-f

tons de la basse Égypte apportant leurs tributs pour voir les beautés de S. M.

H-–1(Il=A 1T /HMM\II'

1 1 1Liin»i

<=>I

hân sdp per-at hnà senti-u na Mennefer tir neter

Voici qu'il distribua le trésor et les greniers de Memphis (pour) faire les divines

yL-imimi +VB8n u t*1-^=J:il;:lll T_F.)(Ldc-DO loihetep en dmen en Ptah, en pa-tu amu Plah-ha-lca hat

offrandes a Amon, àPtah, aux dieux(qui sont) dans Ptah-ha-Ica. Lorsque eut lui

I-@ Â ! 1 d:.- )(I8J»drl to tiau snu uta hon-f er dbet dr àb en Tum

le second jour passa S. M. vers l'orient; il fit une purificationàTumstH (101) 111lllem xerau2 pa-tu em pa-patu ama

(lansKherau, aux dieux dans le temple des dieux, dans Amah 3

1 Mukanesu était le chef de Sebennytus

et du XVIIe nome de la basse Egypte.

2 xerau. Comme on le voit par un pas-sage à la ligne 101, la localité nommée

Khera était située sur une hauteur entreMemphis et Héliopolis.

3 Amah était également à l'orient deMemphis.

Page 78: PIANKHI Rougé

111ATftmÀm.aIlf1.111111 Llneleru am-s emdua-u unlu ro-u lasen

aux dieux (qui sont) dedans, en bœufs. veaux, oies; (pour) qu'ils donnent

ill QEI M- !iaux ul(l senb en sulen Xeb PianXi lÏnx reta ula kon-fer

vie, santé et force au roi Piankhi, vivant à toujours. Passa S. M. versil<m

W

An her to pifen yerau her mâtennu nte Sap er yer

Héliopolis par la montagne de Kher, par le chemin du dieu Sap vers Kher;iAtt ::;.t =;=uta hon-f er ûm nti her ament Merti dr

passa S. M. vers le camp qui était à l'occident de Merti1; il fit

£ Pf]"r*"l (102) lâJLiib-f

s-âb-fem

db se keb âà2 her-f emsapurification;ilsepurifiadanslebassinfroid;illavasonvisagedans

sapurification;ilsepuriua daus te bassin froid; U java son visage dans

à<=>Avw^ AvwwA tt: à(Dp- A I

v-P I1 a - /N-'\ 1

AwvwA .a I I - 1-Il Jf 1 <»drel3 nte nu aii Rii her-f am uta er

(le lait?) de Nu, (où) lave le Soleil son visage. Il passa vers

Merti. Ce nom déterminé par le bas-

sin indique certainementla célèbre sourcede Matarieh, près d'Héliopolis, l'ainschams ou source du Soleil actuelle; cettelocalité a été considérée de tout temps

comme sainte.

2 Aa rrlaver,,; copte EltU, XCLÏ rrla-

varen.3 Aret. Il y a peut-être ici une inver-

sion des signes -=;-;"on lirait alors|a dtur frneuve".

Page 79: PIANKHI Rougé

=IIj::;:Jm;:. =:!i:-__j a C)

V vSâi-u-ka-em-an1 àr-t àb iia-t her Sàiukamanva~MSK.11Htuneonrandegrandeà.S<MM~MM~MSàiukaman.11fituneoffrandegrandeàSàiukamansvrivvm» *: rr*yefte en Rii em uben-f em àu-u at-u aret ànti

devant le Soleil dans son lever, eu bœufs blancs, lait, parfumAnta,lrl1 (103)-iciJ!l

nIller sëter xau2 neb neiem seii 3 aï em uta er pa-Rii

encens, bois tous odorants. Il vint en passant vers le temple de Ra;iiQ"* »: i*^iil, 4 er nulcr hà em dui (sep sen) xer-eb her neter tiau xesef

il entra dans le temple en adorant (deux fois). Le xer-heb invoqua (celui qui) repousse

PiMâ-y T" ::rJorfl!

J!~~n!'~u.~

seyetiu er sulen àr-t pere seba5 tes seteb 6 s-iibl

les plaies du roi; il remplit les rites de la porte, il prit le seteb, il se purifia

Il1 Sàiukainait, nom de localité qui si-

gnifie : cria hauteur des sables à Héliopo-

lis.n Il fallait en effet monter la côte orien-tale pour jouir des premiers rayons dusoleil; peut-être y avait-il là une sorted'observatoire sacré.

! xauî} Ce mot indique un in-

grédient qui entre dans la composition dukyphi. Il venait du Taneler (Arabie heu-reuse?), comme le prouve un passage de

ce même texte (1. 154). C'est peut-être

une sorte de bois odoriférant, car dans la

stèle de la princesse de Raytan, il est dé-

terminé par le bois - :î}::

,

l, Ailleurs (inscription de Karnak,

musée du Louvre), il est déterminé par

la plante 4i. Cf. le copte sy"(, CtjE

rclignum" et tntlAO'tf rrnnguentum",

3 Netem sëti, mot à mot: rragréable à

l'odorat.n

4 Ak. Les empreintes donnent bien le

signe -%,,, ak frentrera et non le signe ~~-.

uer trgrand,,, comme quelques publica-

tions le présentent.

5 ÇJ, M. Brugsch, dans son diction-naire, croit que ce groupe indique unepièce intérieure du temple, où le roi of-frait ses libations. M. Lauth transcrit cemot sans le traduire.

- 6 Seteb, mot nouveau. Par le détermi-natif "5

,il semble que ce soit un vêtement

sacré.

Page 80: PIANKHI Rougé

vipm fi qjljlai-

! ) T )Ht UJ !

em neter sèler kebak maseb-nef anX-u na hà-beizben

par l'encens; il fit une libation; il apporta les fleurs de Habenben;ÎEÎTdl (104)LSele,2àn-nef iinx-u1 tes Xent er seset4 uer cr maa

il apporta le parfum (?). Il monta les degrés vers l'adytum grand, pour voir=1VEU–LiA,fâPSRa em a-benben su tesef a em ua sat3

Ra dans Habenben; lui-même se tint seul; il poussa

=r pw oiyn-j jIl------ x.- i )

.!\ses sese a-ui maa tef-f Ra em hâ-benben

le verrou; il ouvrit les portes; il vit son père Ra dans Habenben :

M L--j Z-JL m15\Z71Pl"_:ïC.l JLMTI

sar ma-at en Ra sekti en Tum an a-ui uah

il vénéra la barque de Ra et la barque de Tum. Il tira les portes, et posa

T"-Ob

! ànyju. Le signe v__ semble! e anX-u. Le signe "- semble

un trait échappé au burin du graveur,car il lient à la ligne. Resterait donc anqui, par son déterminatif, peut désignerle parfum des fleurs; c'est ainsi que l'a

traduit M. Lauth.

2rC"J Seset. Ce mot indique ici

le lieu spécial où l'on pouvait voir le dieuRa, probablement sous la forme de l'éper-vier sacré, car le texte continue: rrII setint seul, tira le verrou, ouvrit les porteset vit le dieu Ra." Ce mot se retrouveailleurs; ainsi (Dümichen, Hist.ÈïÊfïT

pl. V, 1. 48),après la défaite des Rebu,les phallus des vaincus sont apportés:

l ---bIn+-(:.I.J..:=11 1 1 1 l' - -==- -!J=rrOn les apportedevant la fenêtre (?) pour que le roi voie

ses exploiLs," Cf. le copte CXJO'*cyrT

fffenestra, sacellum, advtumn.

3 p *T* sat removere". Cf. CETEkDA ffabjiceren; ce mot signifie aussi

freverterea. Ainsi (Den/cm. III, 126) :r7}':-nIl:J::;¡rrUa détruit les murailles dans les nations

révoltées. a Satveut dire aussirrs'étendre,,;

il estait d'un canal qui s'étend dans les

champs: r v1J Mm* (J. de

Rongé, Textes géogr. p. 39.)

Page 81: PIANKHI Rougé

r h1 (105) t1 zz) Ht -x J T t

sàn1 tebii-t2 em yutem en stiten tes-f

la terre sigillaire, (qu'il) scella avec le sceau du roi. Lui-même

i-iJLM1iM-Lïî*n^~M1 I") M- - A"

hen en iib-u tiek sàp 3- nâ yotcm àn àk en ki

ordonna aux prêtres: J'ai placé le sceau; que n'entre pas quelqu'un

l - I:I..:.--J - ,w;.w.<\ --+t- L::= 1 1ZMZ.TA_m iIt- mZl.1V

er-s em suten neb hà-t-f er tut-n-sen her xa-t sen em bah hon-f em

dedans de tout roi qui se tiendra (là). Ils se mirent sur leur ventre devant S. M. en

=1 !:!r:::rl;: M!tat er- men uah àn sak Hor meri

disant: Qu'il soit stable et heureux! Qu'il ne soit pas diminué l'Horus qui aime

1 1i0C72 I

lArA1An dà em iik erpa Tum ses ânti4

Héliopolis. Il vint pour entrer dans le temple de Tum. Il fit les rites de l'anta

(106) J2ll tli: jten tef Tum xeprà sar An àaen suten

à son père Tum Khepra, prince d'Héliopolis. Vint le roi

1 Sdn tria terre sigillaire". Cf. la lé-gende suivante (J. de Rongé, Textesgéogr. nome Panopolite). Il est dit du ca-.n¡- -==== IIInai: ? p I =IIIïv-i»ffPourbonifier

le,lutum de tes champs", M. Brugsch,dans son dictionnaire, le rapproche de

?KD crlutosus fait,,.2 T'ebii. Cf. le copteersi-

gillo munire". c{

3 Sap, c'est rrdisposer, établira, commeplus haut, 1. 69, pour les offrandes d'A-

mon. M. Lauth traduit à tort rrexaminer",4 Ses ànla, mot à mot: rr

faire le ser-vice du parfum tinta.» On peut rappelerici le nom du prêtre d'Héliopolis, que leslistes géographiquesdonnentsous la forme

'="=')& er ses.

Page 82: PIANKHI Rougé

'n--L

mu zut (D

Uasarken er maa nefer-u hon-f hat er-f to tiausnu

Osorkon 1 pour voir les beautés de S. M. S'éclaira le monde au matin de nouveau;!AtS:--+!:::::uta hon-f er meri(ha)hâi-u-f l'a er meri

passa S. M. vers la rive (vers) ses barques; il passa vers la rive

/MNtNI\ IVâ" 1 1 .1' U1ïJ\\-A*MlIA1A –1 I .--. Onie (Ica)-kamc2 ar-l dm en hon-f er res Kahani 3

du nome de (Ka)-kame. Fut fait le camp de S. M. au midi de Kahani,f(107)*^"2J+lher àbet nte (ka)-kame àa pu dr-t en nen suteni-u

à l'orient du nome de Ka-kame. Venue faite par les rois,

1 1 T - 1 1 1 ?IO(. f 1.M:I E3 ne-M-u na lo Xeb uer-u neb fa meh-t ta mb

les chefs de la basse Égypte; princes tous, porte-plumes, porte (-ombrelle) tout,

III ll: t: .c=.1I4Cf .c= l' a.I-' .1.\ - JfJfl

1 1+ 1

uer-u neb suten reX neb em àment em dbet em tuu-u her-(ab-)u

princes tous, fils royal tout de l'occident, de l'orient, des régions du centre,–ihm ;Ë}(J:r:ter maa nefer-u hon-f un àn erpû Petasi er tu-t su

pour voir les beautés de S. M. Fut le prince Petisis 4 à jeter lui

1 Osorkon était roi à Bubastis. (Voyez

1.iQ. )

2 (Ka)-kame. Ce nome a pour chef-

lieu :[j] n -IM* C) tlii-to-Ij,eri-ab

trAthribisv. (Cf. Zeitschrift,1868. p. 83.)

13 Kahani,localité inconnueque ce pas-

sage place dans le nome d'Athribis, On

voit de plus que ce nome n'était séparé

de YHéliopolite que par la branche du Nil.

4 Petisis. Ce personnage était erpa

Page 83: PIANKHI Rougé

Ttj VI (108) ! 1 A1 .I\.I:::t -:Ji;J;fa xa-t-f em bah hon-f t'at-f ma-aa er (ka)-kame

sur Mn ventre de- vant S. M. Il dit: Viens vers le nome de (Ka)-kame,HNPSHS3maa-kyenh-yati xu-t-k xuit sma-k àb-u en

que tu voies Khentikhat1; que te protégé Khuil;immole une offrande à

1 1 1 + LiliG1""111 L:I1"':Hor empa-femâua-u untu-u ro-u ak-le er per-a

Horus dans sa demeure en bœufs, veaux, oies; entre dans ma demeure;== "î"* t- s vAA) t-- t-.

sese-nek per-at-a tun-lu2 em yet teJ-d

ouvre mon trésor, dominant sur les choses de mon père.

M~T7SS??,±*1 (109) -l. ;J Jtl1 I

-:Jitu-i nek nub er teruu3 db-k mâ- fek4

Je donnerai à toi l'or jusqu'aux limites de ton cœur; de l'éme- raude (?),

"prince héritier»; son père n'est pasnommé: il était probablement le fils d'undes rois vaincus par Piankhi. Son nom estécritàla ligne 99 :

.:,): , et à la

ligne is4 :Ij )-.

1 xenti-xati est un surnom spécial

au dieu Horus dans le nome d'Athribis.La déesse Khuit, que M. Lauth n'a pasreconnue dans sa traduction, était par-ticulièrement honorée dans ce même

nome.2 -7^;- lun rrdominari". Le

déterminatif est l'homme sur la victime;

on voit la pointe du dard. Le même mottun, avec l'aile -- pour déterminatif,signifie rrdéployer, élargir", puis rrélever

sur». M. Brugsch (Dict. au mot tun) tra-duit ce passage: rr

Charge-toi des richessesde mon père,,, et rapproche tun du copte-10-ilt rrelevare, ferrer. Petisis n'était

que prince royal; c'est pourquoi il parleici de son père.

3 T'eruurr

limites" Voyez 1. 91.4 Mafek, pierre de couleur verte,

émeraude, d'après M. Lepsius (Die Me-talle, etc. p. 79.)

Page 84: PIANKHI Rougé

~Vα ym\ ''HL:]j J mlut en her-k sesem-u kennu em tep en àe liâ-ti en semem1

semblable à toi; des chevaux nombreux de la tête de l'écurie, les premiers du haras.H 1 mI°«Àm.1utapudrenhon-ferpa

Hor-yent-yatertu-tmaâua-uuta pu dr en ltoit-f er

pa Hor-xellt-xat er tu-t ma aua-uLorsqu'eut passé S. M. vers la demeure d'Horus-Khentikhat,iloffrit des bœufs,+ v s v-mi w-

I 1 1A\. 1 Jr!

untu-u ro-u nieff Hor xent-xati neb kemner2utades veaux, des oies à son père Horus Khentikhat, seigneur de Kamur. Passa

L-] ! a << tt–-t é < ) < )1 1 m =-

J!tâ r1îw

1 /NNNI\J.-.JJJeJ.1\hon-f er pa en erpâ Petasi àb-f-nef em at nub

S. M. vers la demeure du prince Petisis; il offrit à lui de argent, de l'or,

(110) EDR*, ïiis unslquon EDM -àyesbet mafcJc {¿ii(k): uer em yet neb hcbes-u

du lapis, des émeraudes, une masse grande de toute chose, des vêtements

101 :=i1 1 11..111-r 8-1..==,m12suten-u em tennu neb ali-t-u4 s-hen-tu em peka5 ânt

royaux en nombre tout, deslits couverts de byssus, de XAnta,

1 Sememrrferme" ou rr

haras". Cf. auxlignes 37 et 38.

2 Kamur. Le récit montre que cettelocalité était dans le nome d'Athribissm 1. C'est probablement un des nomsgjg. C'est probablementundesnoms

sacrés d'Athribis, dont Horus xenti-xatiétait le dieu principal. Du reste, une va-riante des listes d'Edfou orthographiée"^0 ferait supposer que le nom du

nome se lisait Kam et non Ka-kam. C'estprobablement de cette ville qu'il est ques-tion au chap. LXXXVIU, 1. 2 ,

du Rituel. où

il est parlé du grand Horus de Kamur.(J. de Rougé.) -

3 flak. Peut-être faut-il transcrire hâ,

comme l'a fait M. Brugsch (Dict.), encorrigeant le signe A en

à et en le con-sidérant comme premier déterminatif.Cf.

le copte O rracervus",4 Atai. Le déterminatif indique pour

ce mot nouveau le sens de (dit" ou rrcous-sin délits.

5 Peka rrle byssus, lelin". Cf. yte

p-byssus,,etilidY, rrmollis,,, TIl>.I<.E rrim-

Page 85: PIANKHI Rougé

8.1 JJ! 8 - I "'- --*'.a\\1* .ft IiT*IyjrîA

merh em xebxeb etar-u em tai-u him-t-u em hâti neb en

de l'huile dans des vases; des chevaux, étalons et juments, les premiers tous de

PfTTftiîîftlILilfie neiz suieni-u uer-u aà-u na Iotiki-f s-àb-nef su em anx1 nuter xeftcnensuteni-u uer-u aii-u na to

l'écurie. Il se purifia dans un sermentsacré devant les rois, les chefs grands de

(111)-

t - 11'T =\,.Jn III J"/NNfM.'J\Õ pz----X,-Xeb ua neb dm hap-f2sem-sem-u-f âmen-naf

la basse Egypte: Quiconque cachera ses chevaux, et cacheraH 1 1-1 "I ite)&Sau-f kaiiier-.fenmerentef-fka-nàsau-fha3mer-fenmerentef-f ka-nà

ce qai est à lui, certes! il mourra delamortdesonpère.Jedisil)Inen er ufa-ten bak4 dm em reX

cela pour que vous cessiez de résister en cela. Si vous savez

Irqam'nowml-%e -va cre-ten neb ma-à ka (at-ien amen-nd er

quelque chose me concernant, certes1 dites (que) j'ai caché au

minuit. M. Brugsch rapproche ce mot de

nnïtfB fflinumn et de tlJK ffpaUium».1 Anx. Cf. n tjurare,,. C'est le

prince Petisis qui fait ce serment et pro-nonce le discours qui suit.

1 Hap rrcacher", Ainsi au livre desSinsin, dans le grand titre, il est dit d'Osi-

.iL s H aris:làrrest cachée sa demeure,,. Hap a aussi le

sens de rrcouvrir", Textes de Green, Me-

dinet-Abu: Jr!E3rw"=J ï ffJ'ai vêtul'Egypte, je l'ai couverte de mon glaivevictorieux.»

3 Ka. Cf. KE cretiam",Il BaIe rrrésister". Cf.&O6E rrêtre sé-

ditieux, perturbare».Voyez à la ligne129:

ffLes choses que tu regardes, tu ne trou-

veras pas d'opposant (bak) à elles."

Page 86: PIANKHI Rougé

t 1 I (112) - l1ftr1 lirw1MCI <'») c-:JJC ™H™ Vhon-f em yet neb en per tef-d' nub ti em

roi des choses de la demeure de mon père, de l'or, de l'argent(?), des- 1 =,III!!! Il : , --- nftr1 ,- .Jl'- .!\\J--- ¡aa-t em âpet-u1 neb menfi-u em dri toi nub em dri XflX

pierres précieuses, des vases tous, des bracelets pour les mains, de l'or pour le cou,los0JJ r-:: j,71beb-u setur2 em àa-t sanaâ-tneb meh-u3

des colliers ornés de pierres, des ornements de tout membre, des couronnes0o0m 'I+, 8 * *- 11111 V ila il XAwvxwA

en tep saki-u fi en mester am-u neb en suten Ken neb

pour la tête, des anneaux pour les oreilles, tous les ornements du roi, tous les vases

ïfli Vf 1l Jm1J'r j

na ab suten em nub (fa-t neb nen erfuu iib-nd

où se lave le roi, en or, pierres précieuses tant qu'il y en a. J'offre

(113) 25: SJn25 I -=/-.- S: RIlIII Ui..1.\

/VNNH\

em bah. suten kes-u hebes-u em Xa-Zl em tep neb en

devant le roi des étoffes (?), des vêtements en milliers de tout le meilleur de\.)t :atX ::.r Vi^VVc^nai-t-à5 au-a rex-ku hotep-k her-s ut'a er semem

ma maison. Je sais que te plaît cela. Passe vers l'écurie-

1 Apet rrvasen. Cf. 2>TTO"T rrpocu-lum".

2 Setur rffabriquerou orner". Cf. Pap.Qde Boulaq, i h,13 :P«JL,i

e-111 mm fj0-

8m m(Anubis) enve-w, A -> ( DU IS enve-loppe (?) tes chairs dans tes linceuls."

3 Meh rrcouronne".Cf.-4 Saki rranneau". Cf. cy6oifp rran-

hulus».5 Nai rrmaison". Cf. i1 ffhabitavit

sedes, domicilia".

Page 87: PIANKHI Rougé

n IIItJ J ! 1 O-J\tlT/NNNI\ ¿::::1-

sotep-k mer-k em semsem-u neb abeb-k hàli on dr-t em mati

choisis ce qui te plaît parmi les chevaux que tu désires. Voici que S. M. fit ainsi.Il®f_l_M:I 1I-MIIIz*ww<IAWVWAv•¥––iI

t'nt an nen suteni-u hâ-u xer hon-f utu-na er nu na un-na

Dirent ces rois et ces chefs à S. M. :Allons vers nos villes; ouvrons| ((

I 1 1

I(/1.1.4.)s|––| ï-na solev-naermereriSper-at-na sotep-na er merer db-k an na-

nos trésors; choisissons pour ce que lu désires; amenons

aclé1Y-xx*flVflVA^I.ft.ftm - Jt-A1IMU liT

nek tep-u na semem-na hauti na semem-u-na hàn

à toi les têtes de nos écuries: les meilleurs de nos chevaux.Voici que

MTS!TZI (HU ~I® WT-¡- ,\\- --. DI JtJtIhon-f dr-t mati rex ran an suten Uasarken em Pa-beset1 Uu-

S. M. fit ainsi. État des noms: Était le roi Osorkon à Bubastis et (dans) le district

.41 4-- *.%l ---?¡ !(-R)=@-zlcn-rm-nefer2 suten Uapet em Tenle-remu3 Ta-ânk hâ T'at-

de Ranefer; le roi Uapet à Tenteremu et Taan; lechef Tat-

1 Pa-besettrBubastis", DD^E chef-

lieu du xvnie nome de la basse Égypte.am-yent.

2 Uu-en-ra-nefer, localité inconnuequece passage place non loin de Bubastis.

lenteremu, localité inconnue.

Il Ta-an, A la ligne 3, la même loca-lité, probablement,est écrite e--"=, cequi se rapporterait au nom du pehu du

Ille nome de la basse Égypte, Wïtrie Libyque", Le uu du vin" nome, 'Stvt11 est aussi nommé Annu.

Page 88: PIANKHI Rougé

I «,5>Lamen-rif-aux em Pa-bi-neb-tai1 Ta-aa-rà2 si-f

amenafankh à Mendès et Taaara; son fil,,PVPIKT^semsem mur menfi-u em Pa-thot-apereheh 3 anxJwr [ui

aîné, chef des soldats àPathotapereheh, Ankhhor; lecliol=I:JtlJJTT t1Mukanes em Nuter tab 4 cm Pa-hebi5 em Samhut6 hm uer

Mukanes à Sebennvtus, à Pahebi et à Samhut; le grandchef

*IJX®*~AK®VÈ:NR;I (116)en ma PetenefemPasupti1 em Aapen-sehti-hat1 ha

des Masuas Petenef à Pasupti et à Aapensebtihat; le grand

=jT J:::I; tlI\1uer en ma Pemau em Pa-osiri-neb-tat8ha uer en ma

chef des Masuas Pemau àBusiris; le grand chef des Masuas

1 Pa-bi-neb-la[rr

Mendèsv, comme l'a

montré M. Brugsch. GIIef-lieudu xvfnomede la basse Égypte, 3^.

2 Ta-aa-rii, localité inconnue.3 Pa-thot-apireheh,chef-lieuduXVenome

de la basse Egypte,J;. M. Brugschle compare au copte DEpOfOHU-:¡:JOli" (Zeitschrift, etc. 1871, p. 12),aujourd'hui Tidaouaalfarahin (Champol-lion,LÉgyptesous les Pharaons, p. 225).(J. de Rougé.)

4 Nuter teb devait se lire Teb nuterrrSebennytus", chef-lieu du XIIe nome de

la basse Egypte, '-M J;.

5 Pahebi, probablement Bohbait, à

trois lieues annord de Sebennytus. (J. deRougé.)

6 Samhut, nom du xviie nome de la

basse Egypte, le Sebennylus bvferior, dontV a iIIIIIII -le chef-lieu est payeti-

dmon rrpachnamunisr,. (J. de Rougé.)7 Pasupti, chef-lieu du xx' nome de la

basse Égypte, La localité quisuit, Aa-pen-sebti-hat,inconnue jusqu'ici,devait être dans le voisinage.

a Pa-osiri-neh-tatrrBusà-is,,, chef-lieu

du ixenome de la basse Égypte, 4 3^-

Page 89: PIANKHI Rougé

1Jt V«2 rîirra svrNesnakati 1 em (Ka)heseb2 hâ uer en ma Neyt-hor-na-

Nasnakati à (Ka)heseb; le grand chef des Masuas Nekhthorna-ÂI LJ ltf=--senuuemPayerer3sar enmaPen-ta-ur4 sar

sennu àPakherer;lechefdesMasuasPentaur;lechefSB!J0 "W chef

I/wswA

l; "1I1t V n©

eu ma Pentabuxen nuter lion hor neb seyem5

des Masuas Pentabukhen; le prophète d'Horus, seigneur de Sekhem,

<ll7> =.T::-'1.vL ~I?JJe =- 1'Ji

l,.JI: LJ 1

T -Petu-hor-samto hâ Har-besa6 cm Pa-sexet-

Petuhorsamto; le chef Harbesa à Pasekbet-7k®"wxipv'or:- 't E3

1T - <=> R Il

1 E3 _l , Jthl .M:neb-t-sa Pa-seyet-neb-rahesaui1 hâ Tfa{-xiau

nebtsa et Pasekhetnebrahesaui; le chef Talkhiau

1 Nasnakali. Ce personnageest nomméplus haut (1. 19) avec son père Buken-nifi.

lfehes, XIe nome de la basse Egypte.

Ce chef-lieu s'écrit tantôtJr5 e-bes et tantôt rJ5 eseú; c'est le nomePharbcelites. Cf. Brugsch, Zeitschrift, etc.1871, p. 60. (J. de Rougé.)

3 Paxerer, localité qui n'est pas en-core identifiée d'une façon certaine.

q Pentauret Pentabuyensont deux noms-propres de chefs; le déterminatif 0 setrouve à la fin de ces mots, probablement

parce que Taur et Tabuyendésignent desdéesses locales.

5 Seyem, chef-lieu du ne nome de la

basse Egypte, - xnes. (Cf. Pleyte,Zeitschrift etc. 1860, p. 17, et Diiini-chen, Kalend. Inschr. 118 b et 106 cl.)C'est le nome Letopolites.

6 Hurbesa, Il y a, à Gizeh, les restesd'un tombeau du style de la XXVI" dy-nastie, au nom d'un Hurbesa, dont les- :"7: +titressontlessuivants: vé

1 1 1

4e

@ A1

.lï fr; son fils se nommaitB M*–***** 1 1

7 Pa-sexet-neb-sa et Pa-sexet-neh-l'ea-

saui, localités inconnues. sa n'est

pas Saïs -fi-} 0,

comme l'a traduitM. Lauth.

Page 90: PIANKHI Rougé

.¡E3 Wli0em xentueferuï Pabesa em yerau em Pa-hâpi1

à Khentnefer; le chef Pabes à Kherau et à Pahapi

m t-r 1 n/oWoWt\ î 118 mm•••r0-–. I\>y11i 1.

0«-=->xer ànnu sen iiebncfer nub hat

avec leurs dons tous bons. or,argent,.jfc.1111SéIfi8 SII^ssIVtwVM>I (119) 11XAWVWA5 m(aiiti) s-heii em pek tinta em xebxeb

des lits couverts de bvssus, du parfum dans des vasesIBMMfttiMWI(12°) HBZ

_:' tttit R <=>l\r;\:

emsaunefer ater-IJ,

(des choses) d'un usage bon, des chevaux.MH!u^VrvJr SI (121)VI

en on-f , ,AprèsceschosesouvintpourdireàS.M.Aprèsceschosesonvintpotii-direàS.2{her)neniu-niuerfatenhon-f

Xut

AprèsceschosesonvintpourdireàS.M

menfiu.vuàneb- u-fen{sent-k}pfx%L

(jessoldatssamuraille partacrainte; ilamis1m r;; «"•'vem her dtur s-ter-nef Mesti3 em

la flamme dans le trésor. sur le fleuve; il a muni Mesti de

1 Xerau et Pahapi. Nous avons vu qu'il

y avait un Khei-au près d'Héliopolis;nous

savons de même qu'une Nilopolis était si-

tuée dans la même région. II s'agit peut-être ici de ces deux mêmes localités.

2 (L. i2i.) Ici semble commencer le

récit d'une révolte partielle.

3 Mesti, localité inconnue, située dans

le Delta. M. Lauth transcrit à tort,selon

nous, Mesdaher.

Page 91: PIANKHI Rougé

I 'I"'?J¡f¡/II1,) '- A Ull1 "w.,'" i A" Ail1 .Jx..-.,,I MA - l

menfiu , , iin er tu-t en hon-f sem xera-u-f

soldats;., Voici que le roi envoya ses comballanls«">3tt~C,É,Xher maa xeper àm ma ne.fi en erpaPetuas-l

pour voir ce qui arrivait de l'ennemi du prince Petisis.

~A~A^y>–puai (125f)r: rm =iu-ntu er sma en hon-f em ta smam-na rei neb

Ils vinrent pour annoncer à S. M. en disant: Nous avons tué tout homme

~r~~ £ 1E r:tS:1 (126) skem-na am un an hon-f er tu-t su enfek- ul en

que nous avons trouvé là. Alors le roi donna cela en possession au-! ¥7terpâPetuas-t hân sotem-su sar en ma Tafnext-ta

prince Petisis.Voici que entendit cela le chef des Masuas Tafnekhta;

TI (127) "IHYlîé r; !¿::rertu-iuàpuerbuyerhon-fem sun-il fiL allerunenvoyéau lieuoùétait S.M.pourim-

il fit aller un envoyé aitlieuoùétaitS.M.pouriiii-

n-,u :;;I (128) °.II/NWNI\ M -, /WtNNI\

JMLIIIsun2 em fat hotep er-k ân maa-na ha-k em fvru en

plorer en disant: Apaise-toi! Je n'ai pas vu ta face au jour de

1 Fek rrapprovisionner". Cf. 1. 8 et1. îfto. ÎltKE rrmerces",

2 Sunsuti rrimplorer". Cf. CIUtCHrrinquirere, disputare". (Brugsch, Dict.)

Page 92: PIANKHI Rougé

-,j:j-=-l0-ri jn=T Ari .w-\ 1111

sep1 an hu-â yefle heh-k nerau-a en sefi-k as

l'opprobre1 je ne tiens pas. contre ta flamme! a vaincu moi ta terreur; car

Z:+-l ±1 SI (129) 1 ';M ,ntukllubti yent to-res Mont ka next-a dr xet-neb

tu es Nubtidans le Midi; Mont, taureau victorieux! Toute cktse

A =2 A»4T-5tu-k ha-k ers du Jeem nek bak2 dm er pehu-nd (tuu) na

que tu regardes, tu ne trouves pas d'opposant. J'ai atteint les régions de

ill (130) TITVLniuatur dud sent-icud en biu-k her fut pef. nebd

la mer, et je redoute tes esprits à cause de cette parole de flamme;

rr:mL.

jL«rôïi (131) T=lldr xefte er-d an âti ân keb tib en hon-k em nen

est fait un ennemi contre moi. N'est donc pas apaisé ton cœur par les choses<:=..lnm nî 'I' I,

l'dr nek er-d nek ds xel-hà ma dn se-

que tu as faites contre moi? Je suis maintenant malheureux envérité; je ne suis pas

1 Sep. Ce mot est écrit quelquefois!!V«™ : }.Cf.SYITIErrop-probrium (Brugsch, Dict.)

2Bak,êcl\6e«séditieux».Cf.1.111.

3 Le signe initial de ce mot paraîtêtre c::::J plutôtque -; ce serait alorslesîles delamer.

4 xerhÜ. La lecture de ce mot est dou-teuse; le sens paraît être

rrfâcheux, misé-

rable, pénible". Il est déjà employé à la

ligne 78. On doit comparer ce mot au1

-de la Stèle du songe (revers, 1. 37).

Le chef Pakerer dit au roi vainqueur:rrTu tues qui tu veux, tu donnes la vie à

quiteplait;,, ) - J! T fce que M. Maspero traduit par: «L'on nerésiste pas au feu de ta double plume (?).»(Cf. Revue archéol. 1868, p. 387.)

Page 93: PIANKHI Rougé

U<A–iVTJiîni-=1<132>Xa-kuà er far1 buta ka. em uusuIl

rejeté dans l'horreur du crime. La mesure de la balance

ÂlrSy-p: *-=•!•TÎS

II'III III R

l'ex em kat-u3 keb-k sen na em xemet-u uah per-tu

connait les kat-u; multiplie-les pour moi en pardon! Plaçant des semences,t! wl (133) 'iab-k-su en tar em uha' mennu5

tn les recueilleras à leur temps; ne détruis pas le jardin

Tiil u -=vL 5=:1lXR-kemXat-àYent-kemàb-der unb-u-f ua-k her 6-k em xat-d sent-k em iib-a

dans ses fleurs! Tu as placé ta crainte dans mon sein, ta terreur dans ma chair.

J ft QTJAXI lm n-an hemse nd em à hak-t an mas-tu-na

Je ne m'assois pas dans 'la demeure de la boisson; n'est pas apporté à moi

1 T'ar. Ce radical peut être un dérivé

de Jkib tacrimpureté, ennemie, d'où

tata, o<7>.,>r\ rrennemin. M. Brugsch tra-duit ce mot far par trcomptea dans sondictionnaire; cependant ce doit être le

même quei-===- far, qu'il traduit

par rrimpur" (Dict. p. 1567). Voyez Dû-michen, Kal. Inschr. pl. LV, et Todte-n-

buch, 64, 21. On peut rapprocher le

copte UUPI rrsordes".

2 UUSUrr

la balance,, et plutôt «les pla-

teaux»; l'orthographe complète est:M- Cf. O'tS9E rrparopsis", Auchap. cxxv du Rituel, il est dit: T 14.-+}-=-- de n'ai

pas ajouté nu poids de la balance.,, Le

nom ordinaire de la balance est: Nf)lWï rnaxit, en copte ..u.sgI.

Kat-u, poids divisionnaires servantprincipalementà mesurer les métauxpré-cieux. Cette phrase est difficile à com-prendre: cela veut dire probablementquede même que la finesse de la balance sereconnaît aux petites divisions de poids,de mêmePiankhi saura lui peser le pardon.Tout ce paragraphe a été tout différem-

ment traduit par M. Lauth.

4 Em uha. Em prohibitif:crne détruis

pas. a

5 Mennu, plantation d'arbres fruitiers.

6<^> her rrcrainle". Cf. E"\

1.1 *

?\%

rrterrom. (Voyez Brugsch, Dict.)

Page 94: PIANKHI Rougé

J f) ) f t tnê )A"VWAV,1/ |^HUI1PIA®VW^iAACj

U t) JML<i_ff p==]

ècm1 (?) am-a as ta en hek sesau-à mu em

? sJe mange du pain dans la faim; je bois de l'eau dans(135) Asït IjML

àb 1er hru pif setem-k ran-à teher2

la soif. Depuis ce jour où tu as entendu mon nom, est la crainte (?)I:I ',\=1IDv IJPI (136) IIem kes-u-à tep-a user3 ebes- tt-ddans mesos,matête seconsume; mesvête-menls

dans mesos,matêteseconsume;mesvête-ments

er-,dheta4ers-hotep-tu-nâ Net fu hap au nek er-d

sont en lambeaux. Je me suis confié à Neith tout à fait me cachant; viens-à moi,£01 (137) ;lCrrJher ker-â yer an ter5 s- pexxa- 6 ka-a s-ab

ta face vers moi. Si je re- nie(?), est purifié

1 Ce mot est écrit -19 JJ1sur le mo-

nument. Il faut probablement, commel'ont proposé M. Brugsch dans son dic-

tionnaire et M. Lauth, corriger JJ]J1ban

trharpe», écrit ordinairementJJ1,

et traduire:fr

On ne me présente plus la

harpe.»2 Teher, mot nouveau qui peut venir

de her rrcrainte". Cf. le copte çpOXrr paverew. -

3 User veut dire aussi rtétre privé de".On pourrait donc aussi traduire ici: « Ma.

tête se dégarnit de cheveux par la peUl'4 rfeta, avec le déterminatif, doit

signifier rrêtre en lambeaux". Cf. ¿:'X'-Etfterere, imminui B.

5 xer an 1er, mot à mot: trquod si

ergo.v6 PeXXa rrséparer, reniera. Ainsi Tod-

tfmbuch, ch. cxxv; titre: Chapitre d'en-

trer dans la salle des deux Mâ: :f--\¡.<=>.1111.c,aik«tiTcr i

ffRenier chacun les iniquités qu'il a com-

mises, pour voir la face des dieux."

Page 95: PIANKHI Rougé

iA MM IV-V5 cp =1bek em tes-f1 amma sep-t xet-d er per-at em

le serviteur par le pardon (?). Que soient prises mes choses pour le trésor en

<™>,Z2 CS-^ÂirPSu.Aiit- AI'II II'III

-nub mii iia-t neb hâ-iu as na semsem-u tebu2

or, avec les pierres précieuses, les premiers des chevaux, fournissant

C \Alt1 (139) YifêCem xet neb àmmâ iu-na d- put em sdn

en toute chose. Que vienne vers moi l'en- voyé pour racheter,

AEà: 1t1¿ rrJltter-f sent em ab-a ka per-à er nuter hà em ha-f siib-à

pour effacer la crainte de mon cœur. Ainsi j'irai vers le temple avec lui; je me sancti-

MI (140) 2finn>T ::.em anx nuter er tu-t hon-f sem xer-eb her Petu-

fierai par un serment sacré. Fit S. M. aller le grand prêtre Pet-= HT :lj1 (141)

àmen-nesa-toui3mur-menfiu Puarmà fek- 4 nef su

amennesto et le chef des soldats Puarma; il donna à lui

1 Tes-f. A cause du déterminatif dumal, il faut peut-être traduire:

rrLe

serviteur est purifié de sa faute.,, =JIA,

avec les jambes comme détermi-

-

natif, veut dire «•enlever»; au PapyrusRhind (Brugsch, n° 3h3; Ex. ii, h), il

correspond à Ob '^-xer = S9tn frau-terre". M. Brugsch fait de tes, avec le dé-terminatif, un mot différentqu'il tra-duit par risuperbia".

2 Teb-u, peut-être ffgarnis de touteschoses!?, et se rapportant aux chevaux..

3 Petu-amen-nesa-toui. Dans ce nompropre est omis -w neb du titre completd'Amon neb nesa tout «seigneur des trônesdu monde,,; cette ellipse est constantedans les transcriptions. Ce nom est égal

au Petemnesteus des papyrus.1), Fek rrapprovisionner". Cf. 1. 8 et

1.125.

Page 96: PIANKHI Rougé

Jr% • • ••• XJI III J\ <=> C

em hat nub ebes-u aa-t neb sepesper-nef er hâ neler

v<+Ïm§ins scrmde l'argent, de l'or, des vêtements, toute pierre précieuse. Il sorlit vers le temple,

*A=l ri (lQ2) ro* vif*stuau-nefneter s- ah-nef,suemnutertÏnx em fat

il invoqua le dieu; il se sanctifia par un serment saint, en disant:Jt1 :::1t1 (113)

du leha-à sulen utu an udn-d 1 fat-u

Je ne violerai pas les ordres royaux; je ne m'éloignerai pas des paroles

11 tv&.- ..Jtv&. tv&.1 ..M: <=> -'\ ..ft -on-f àn dr-à MM2 er hà em xem-k ar-t-d

du roi. Je ne ferai pas de dommage à un chef toi ne le voulant pas; j'agirai

V^l('")em fat-* u en suten an teha-à utu-nef an hon-f

selon les pa- roles du roi; je ne violerai pas son ordre. Alors S. M.

=T'P j-I (lQS) fZl[l)heri her-s iu-nluer fat enhon-f Nuterhâ(anpu) 3

fut contente touchant cela. On vint dire à S. M.: Nuter ha anpu

1 Uan Ifrehnquere", Voyez ci-dessus,1.7,

2 Uu. Cf. OVDX ffvœlu Au PapyrusRhind (Brugsch, n° 158; Ex. XIII, 2), ce

mot correspond au démotiqueJneb=lîofpe

n peccatuin». Cf. Todtenb.

ch. LXIV, 7 :rrLe péché de ma mère n'est

pas sur moi.,,3 Nuter-ii-anpu, localité inconnue,

mais située d'après le récit non loin de

la suivante. Ce pourrait être Çynopolis.

Page 97: PIANKHI Rougé

^îzv–i#•$<lnTj^*j*loiA- -IaS.1---J*\_II-..Jt (D& - Il -'1

ses-sew xetern-s Matennu 1 er tu-t her xa-t-s an un

a ouvert ses portes; Aphroditopolis est tombée sur son ventre. N'est pas(l16) f ï- 1- 1

11 P

hesep xotem-tu er hon-f em hesep-u na res xab ament

un nome fermé pour S. M. parmi les nomes du midi, du nord, de l'ouest,*–H–A**v*A•w,AWWA r*»1

ahettuueri herXaiiii«–idel'est.Lespaysducentre(sont)surleurs

ventres par crainte de lui.

àbettuuheriheryalsenensent-fherdel'est.Lespaysducentre2(sont)surleursventresparcraintedelui.

(1h7 l:rr,H®ILOIâ-I 1 1

i_1 \11: - I_Der tu-t ma xet-sen er bu yer hon-f ma neta 3-u nte seba-t

Ils offrent leurs biens au lieu où est S. M. comme sujets de la porte.

r * 1 (1lt8) @ 1 A ++ 711

ol_0 *hat erfto tiau sep sen ai en nen hek sen na

Lorsque fut éclairée la terre au matin second vinrent les deux rois de la

i ?Il 1 &a-t+-1 i <==> - nu

resheksennaXab aer sen-res hek sen na xab em4 iira-u er sen-

haute Égypte et les deux rois de la basse Égypte avec leurs diadèmes pour adorer

1 Matennu, Ce passage donne le pho-nétiquedu XXII" nome de la haute Egypte,

fi'l'AphroditopoIite , dont le chef-lieu se nommait de son nom sacré: [TU,qui.,A îfcl E3 Pa-neb-t-tep-ahe, TTET-TT,

TTTH^,Aphroditopolis.M.Lauthne l'a pas reconnu.

2crLes pays du centren, c'est-à-dire

(fles

nomes del'intérieurduDelta». Voy. 1.19.3 Neta crsujet, être soumis à". Cf. Dé-

cret de Canope, 1. 7, où S îfe-* cor-respond au grecTào-erofxar virô.

4 Nimrod et Uaput pour le midi, Osor-

kon et Pefaabast pour le nord.

Page 98: PIANKHI Rougé

1 it 9 ) 1 1 11 --Y)&6Æ:L.I (1/l9) !1In+++=+=+ --'Jt.11E.. 'II/NWWI\- 1111,¡jjj,E3

ta en biu hon-f as xer nen suteni-u hâ-u na to xab

les esprits de S. M. Voici que ces rois et les chefs de la basse ÉgypteJ. lll !!I (150) fri fiài er maa nifer-u hon-f ret- sen em ret

vinrent pour voir les beautés de S. M.; leurs jambes comme des jambes de

W1n..=.--J ---1+- "=" t - -'----1+-Y "A <=> r

i III

* AWVV^i|, tn<=>- £3i

1

i-IVhim-t-u ân ak en sen er suten pa fer-nii un en sen em â-

femmes. Ils n'entrèrent pas dans la demeure royale, parce que ils étaient im-

(151)vLI8"<=>.1\ /-- 1

R1 1 l

, Jtmà-u1 [mû kak rem-u betau pu nte

purs et qu'ils mangeaient du poisson, ce qui est défendu dans

tL

!P ! (SKI<152> î '="

suten pa as suten Nemrot ii/c- f er suten pala demeure royale. Mais le roi Nimrod entra dans la demeure royaleÂJ1*ï1--jjC

JIliT

J\I II(er nti un-nef em ab dit kak-f rem-u liâ-sen

parce qu'il était pur et ne mangeait pas de poisson. Ils se tinrenl

---I+- l - 1.. -ll(153) !! "A f TA.=111

er ret-sen ua em ak suten pa hân atep

sur leurs jambes, un seul entra dans la demeure royale.Voici qu'il chargea

1 Em ama-u crà l'état d'impurs". Le

déterminatifpeut laisser supposer qu'ilsétaient incirconcis; ce membre de phrase

est en tout cas opposé à em ab rrà l'état

de pur».

Page 99: PIANKHI Rougé

.-Y-a+ (15ft) SJnÕ - •,111.1\ RIlHI1

hâ-u em liât nub xometl ebes-u xet neb na

des navires d'argent, d'or, de cuivre, de vêtements, de toute chose de la--..JIll tIL fO '-..1t5 = L–I–J- L1J -to Xab mâru neb en Xaru xa-u2 neb en Ta-neter xent3

basse Égypte, de tout bien de la Syrie, de tout objet du Taneter. Re-

(155)=!1+1..t=: rd<155>-y^kLpu ar en hon-f ab-f fu mamu-fineb her nehem

monta le roi; son cœur se dilatait; son. tout dans la joie à

» triciment dbet sep-sen sar her nehem em

l'occident, à l'orient; ils le reçurent organisant des réjouissances; au

ri1, 11* <&..ri --*-7JI--- 1 -r3sZ3! _l XWB]) )

!

hau hon-f yennxi neham fat-seia pe-hek ter

lieu (où était) S. M. criant ils se réj ouissaient en disant: Roi vainqueur (bis),

(157) 8ID )(7..Jô -quo%Pianxi pe-hek ter duk di-tu hek-nek

Piankhi! roi vainqueur! Tu es venu! Tu as dominé sur

1 xomet rrcuivre". Voyez Lepsius, DieMetalle, p. 91.

2 xa-u. Voyez 1. 102.3 xent ffremonter le lfeuve, aller au

midi,, est opposé à ® Xut a des-cendre le fleun, aller au nord". Les deux

déterminatifs sont à remarquer: -1, labarque voile déployée, pour yent ffre-

monter, et -, la voile carguée et lemât baissé, pour descendre le cours del'eau, exactement comme cela se pratiquede nos jours sur le Nil.

4 Mamu, mot inconnu. L'absence dedéterminatif empêche de préciser le sens.M. Lauth traduit: frtousses districts (?).»

Page 100: PIANKHI Rougé

il-Ji.1 «58)iVTiflli'IIIIr 1..1\-III{to-xeb àr-k ka-u em hem-t-u netem ab en

la basse Égypte1 Tu as fait les hommes en femmes! S'est réjoui le cœur de-.ffil:tUt;;mut mes-ta l'ai sati àm-k amu àn-t1

la mère qui a engendré un homme; t'a donné sa semence celui qui demeure dans An.

*rzim ri (159) ffilt:f.

ar-t nes du kaui-t3 mes ka- à toi de la gloire, ô vache qui engendre le taureau 1Qu'ilsoitdonnéàtoidelagloire,ôvachequiengendre le taureau !

âuk er neheh iiexi-k men pe-hekmeri Uas-t.

Tu seras dans les siècles! Ta victoire demeure, ô roi ami de Thèbes!

1ff

Celui qui demeure dans An;" c'estAmon à qui est attribuée ici la générationde Piankhi.

2 Kaui est la vache, mère du Soleil;

c'est la suite de la même idée.

Page 101: PIANKHI Rougé

(Ligne 1.) L'an 21, le icr du mois de Thot, sous le règne du

roi de la haute el de la basse Egypte, Piankhi-Meriamen, vivant

pour toujours, décret prononcé par Sa Majesté:et

Écoutez ce quej'ai fait de plus que mes ancêtres. Je suis le roi, émanation divine,

image vivante de Tum.ii En sortant du sein, déclaré comme roi,

les princes l'ont tenu en vénération (2) Distingué par samère pour être roi, dans l'œuf; le dieu bon, aimé des dieux, le

fils du soleil, fait de ses propres mains, Piankhi-Meriamen.

On vint dire à Sa Majesté: Il arrive que le prince de l'occident,

le grand gouverneur de la ville de Nuter, Tafnekhta (est maître)

dans le nome de (Ka-Kame), dans le nome de Ka-Heseb, dans

Hapi, dans. (3) dans An, dans Panub, dans le nome de

Memphis. Il s'est emparé de l'occident dans tout son contenu depuis

les extrémités jusqu'à Tàtoui. Il marche au midi avec une arméenombreuse; les deux régions se réunissent auprès de lui. Les com-mandants et les gouverneurs de nomes sont à ses pieds comme des

lévriers. Ils ne lui ont pas fermé (leurs villes; il a même envahi)(4) les nomes du midi

:Meritum, la ville de Parakhemkheper, Cro-

codilopolis, Pamadjat,Takinesch; toutes les villes de l'ouest lui ontouvert leurs portes, effrayées par lui. II s'est tourné (ensuite) versles nomes de l'orient et lui ont également ouvert leurs portes: Ha-bennu, Taiutsai, Hasuten, Aphroditopolis, (5)Il assiège Hé-

racléopolis et l'a complètement bloquée il ne laisse ni sortir, ni en-trer personne. Ill'attaque sans relâche; il l'a mesurée dans tout soncontour et à chaque commandant est assignée une portion des rem-parts. Il a laissé dans leurs portions (de territoire) les comman-dants et les gouverneurs des nomes. Voici qu'il a passé (un tempsconsidérable.) (6) dans l'impiété de son cœur, et il seréjouit.Lesprinces, les chefs et les capitaines de l'armée qui sontdans leurs villes envoient incessamment dire à Sa Majesté: ceSi

tu gardes le silence à ce sujet, le midi et les nomes de la hauteÉgypte sont perdus. Tafnekhta, marchant en avant, ne trouvera

Page 102: PIANKHI Rougé

personne qui puisse l'arrêter,vNimrod (7) le chefde Hauer; il a abattu le rempart de Nefrus; il a lui-même déman-telé sa ville, de peur d'être pris par lui. Mais,assiégé dans uneautre ville, il est allé se ranger à ses pieds; il a déserté le partide Sa Majesté et se tient avec Tafnekhta comme l'un (de ses sujets.Celui-ci lui a donné) (8) le nome d'Oxyrynchus et l'a récompensé

en le comblant de tous les biens qu'il pouvait désirer.Sa Majesté envoya dire aux commandants et aux capitaines des

soldats qui étaient enEgypte, au capitaine Puarma, au capitaine

Lameriskani, ainsi qu'à tous les capitaines de Sa Majesté qui étaient

en Égypte:cc

Partez pour la guerre, disposez le combat, environnez

(le nome d'Hermopolis); (9) capturez ses hommes, ses troupeaux

et ses barques sur le fleuve. Ne laissez pas sortir lestravailleurs

dans les champs! Ne laissez pas les laboureurs labourer ! Assiégez

Un (Hermopolis); attaquez-la sans relâche,vIls firent ainsi, et voici que Sa Majesté envoya des soldats en

Égypte en leur donnant de nombreux préceptes: ccN'(attaquez pas)

(10) pendant la nuit, comme pour un jeu; attaquez quand vous

verrez qu'il a disposé ses troupes pour une marche. On dira qu'il

a fait retourner ses soldats et ses cavaliers dans une autre ville: 0!

tenez-vous tranquilles jusqu'à ce que ses soldats viennent. Attaquez

quand on dira qu'il est avec ses forces dans un autre endroit. Soit

que (11) ces chefs qu'il a amenés dans son armée, les Tahennu etles guerriers du nord, se réunissent; soit qu'ils disposent leur armée

comme les anciens; car nous ne savons pas quels ordres il donne

pour la manœuvre de l'infanterie et pour soumettre au joug les

meilleurs coursiers des écuries. Donc (12) quand la bataille est

engagée, souvenez-vons qu'Amon est le dieu qui nous envoie.

(Aussi) lorsque vous arriverez dans le nome de Thèbes, en face de

Ap, entrez dans l'eau; purifiez-vous dans le fleuve. Prenez l'habit

de fêtes au port de Tap; déposez l'arc et laissez le trait. Qu'un chef

ne s'oppose pas (13) au seigneur de la vaillance, sans lequel aucun

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guerrier n'a de valeur. Il rend vainqueur un bras rompu; il anni-

hile les multitudes et il égale un seul à des milliers de personnes!

Baignez-vous dans les eauxde ses autels; prosternez-vous devant

lui et (14) dites-lui :cr Donne-nous la route, pour que nous combat-

tions à l'ombre de ton glaive. L'enfant que tu envoies terrifiera

crcelui qui a effrayé des multitudes.-n

Ils se prosternèrent devant le roi (en disant): «

C'est ton nomqui devient pour nous un glaive! Ta science dirige tes armées;

ton pain est dans notre corpsdans tous nos voyages; ta bière (15)

étanche notre soif. C'est ta valeur qui nous donne des armes; on est

victorieux en rappelant ton nom. Elle ne résiste pas l'armée dont

le chef est un infâme! Qui donc est semblable à toi? Tu es le roi

victorieux qui agit de ses propres mains et commande les travauxde la guerre,n

Descendant (16) le fleuve, ils arrivèrent à Thèbes et obéirent à

toutes les paroles de Sa Majesté. S'étant avancés en suivantle coursdu fleuve, ilsrencontrèrent une flotte nombreuse qui remontaitverslemidi; elle était chargée de soldats, de matelots et de tous les vail-

lants capitaines de la basse Egypte, complétement équipés, (17) quivenaient pour combattre l'armée de Sa Majesté. On en fit un grand

carnage, on n'en sait pas le nombre. On prit les soldats et leursvaisseaux et ils furent amenés vivants à la résidence de Sa Majesté.

Ils marchèrent ensuite vers la ville de Khenensu (Héracléopolis)

pour y livrerbataille. On le fit savoir aux rois et aux commandantsde la haute Egypte. En effet, le roi Nimrod avec (18) le roiWua-

put; le prince des Maiuas, Scheschonk, de la ville de Busiris;

avec le grand chef des Masuas, T'atamanaufankh, de Mendès;

avec son fils aîné qui était commandant des troupes de Pa-tot-ap-er-hehu; les soldats du princehéritier Bukennifi, avec son fils

aîné, le chef des MasuaS, (19) Nasnakati du nome de Ka-heseb; tousles princes portant la plume de la basse Égypte, ainsi que le roiOsorkon qui était à Bubastis et dans le territoirede Ra-nefer; tous

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les commandants et gouverneurs de nomes de l'oecident, de l'orientet des pays du centre, s"étaient tous ensemble réunis dans unemême voie, suivant les pas du grand chef de l'occident, gouver-neur des nomes de la basse Égypte, prophète de Neith, dame de

Saïs, (20) et prêtre de Ptah, Tafnekhta. S'étant avances contre eux,ils en firent un massacre immense et ils prirent leurs vaisseaux

sur le fleuve. Le reste ayant traversé, aborda vers l'occident, à

Pa-peka. Le lendemain matin, l'armée de Sa Majesté passa (21) à

leur suite. Les soldats se mêlèrent aux soldats, et ils tuèrent parmi

eux une telle quantité d'hommes et de chevaux, qu'on n'en sait

pas le nombre. De la grande terreur qui s'empara du reste, ils

s'enfuirent vers la basse Egypte, dans une déroute longue et dé-

sastreuse. Compte du massacre fait parmi eux: hommes

(22) Le roiNimrod revint au midi, ayant entendu dire queSesennu (Hermopolis) avait été prise par les ennemis sur (?) les

soldats de Sa Majesté. Il captura les hommes et les troupeaux,puis il se renferma dans Un (Hermopolis). Les troupes de Sa Ma-

jesté étaient sur le fleuve et sur le rivage (23) de Un; ayant appris

cela, ils bloquèrent Hermopolis sur ses quatre côtés, ne laissant

ni sortir ni entrer personne. Ils envoyèrent alors faire un rapport à

la Majesté du roi Piankhi-Meriamen, vivant à toujours, concernant

la terreur qu'ils avaientinspirée et toutes les victoires de Sa Ma-

jesté. Alors le roi entra en fureur comme la panthère: «S'ils lais-

sent (24) subsister le reste de ces soldats de la basse Egypte; s'ils

laissent s'échapperun seul d'entre eux pour raconter son expédition;

s'ils ne les font pas tous mourir dans leur défaite, (j'en jure) par

ma vie! par l'amour du dieu Ra! par la faveur de mon père Amon!

je descendrai moi-même,jedétruirai tout ce (25) qu'il a fait et

je le ferai pour jamais renoncer au combat. Lorsque j'aurai accom-

pli les rites ducommencement de l'année, je ferai mes offrandes à

mon père Amon dans sa bonne panégyrie dans laquelle il fait sa

sortie du commencement de l'année; il me permettra de voir en

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paix Amon dans sa bonne panégyrie de Ap. Je le ferai sortir so-lennellement dans son image (26) vers Ap du midi, dans sa belle

panégyrie de Ap, dans la nuit de fête consacrée dans Thèbes, pané-gyrie qu'a célébréele dieu Ra au commencement des temps. Je le

ferai sortir vers son temple et reposer sur son trône au jour de

l'entrée du dieu, le 2e jour du moisd'Athyr; alors je ferai goûter à

la basse Egypte, goûter mes griffes."

Les soldats qui étaient enÉgypte (27) eurent connaissance de la

fureur du roi contre eux: ils combattirent alors vers Uab, à Pa-mat'at (Oxyrynchus); ils prirent cette ville comme un orage d'eau.

Ils envoyèrent vers le roi qui ne se calma pas pour cela. Ils atta-quèrent alors Tatehni, ville très-forte (?);ils la trouvèrent remplie(28) de soldats vaillants de la basse Egypte. On fit un bélier pourrenverser ses murailles. Ils firent parmi eux un carnage dont on

ne peut évaluer la quantité; le fils du prince des Masuas, Tafnekhta,était du nombre. Ils envoyèrent dire cela à Sa Majesté qui nes'apaisa pas pour cela. (29) Ils attaquèrentalors Habennu; elle ou-vrit ses portes et les soldats de Sa Majesté y entrèrent. Ils envoyè-

rent dire cela au roi qui ne s'apaisa pas pour cela.

Le neuvième jour du mois de Thot, Sa Majesté descendit versThèbes, où elle célébra la fête d'Amon, dans la panégyrie de Ap.

Sa Majesté (30) descendit ensuite vers la ville d'Hermopolis. SaMajesté sortit de la cabine de sa barque, mit le joug sur ses che-

vaux et monta sur son char. La terreur de Sa Majesté (se répandit)jusqu'au fond de l'Asie; tous les cœurs étaient dans la crainte. SaMajesté sortit pour se précipiter (31) surles ennemis et se mit enfureur contre eux comme la panthère

: ceSi, continuant vos combats,

(dit-il), vous retardez l'accomplissement de mes ordres, si vouscomplétez votre rébellion, je ferai sentir ma terreur à la basseEgypte,

iiIIleur fit subir une défaite longue et désastreuse sous ses

coups. Le roi plaça son camp au sud-ouest d'Hermopolis qu'il atta-quait (32) chaque jour. Il construisit des monticules de terre pour

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couvrir la muraille; il plaça des échelles pour l'escalader. Les ar-chers lançaient des traits; les catapultes jetaient des pierres, afinde tuer chaque jour du monde parmi eux. Au bout de trois jours,Hermopolis eut son air corrompu et fut privée de respiration. (33)Alors Hermopolis se rendit, implorant le roi; des messagers en sor-tirent, apportant toutes sortes de choses bonnes à voir: de l'or, des

pierres précieuses, des étoffes en byssus. (Ils dirent:) ail a paru!l'uraeus est sur sa tête; il a imprimé sa terreur; des jours nombreux

ne sont pas nécessaires pour se soumettre à son diadème. n Voici

qu'il fit venir (34) sa femme, la royale épouse, fille de roi, Nés-

tentemeh, pour implorer les épouses royales, les favorites royales,les filles et les sœurs du roi. Elle se prosterna dans la demeuredes femmes devant les épouses royales (et dit: )

crVenez à moi,

épouses royales, filles et sœurs du roi, apaisez l'Horus, seigneur dupalais.Élevés sont ses esprits! grande est sa justice!

11

(Lacune de quinze lignes.)

(52)« Tu as fermé1 le chemin de la vie! si je m'élevais vers le

ciel comme une flèche,jeserais (atteint par toi). (53) Les paysdu midi sont vaincus; les pays du nord sont courbés (sous ton joug).

Puissions-nous être sous ton ombre;(55) Pas un vieillard n'est vu avec son père (?); ses

districts sont pleins d'enfants,n Il se prosterna devant Sa Majesté

(56) l'Horus, seigneur du palais, et (il dit:)«

Tes

esprits m'ont fait cela. Je suis un des serviteurs du roi qui payentleurs tributs au trésor (57) Fais compter

leurs tributs!je t'en donne plus qu'eux,-n

Il offrit alors l'argent, l'or,

le lapis-lazuli, l'émeraude, le fer et toute sorte de pierres précieuses

en grand nombre. (58) Il remplitletrésor de ce tribut. Il amena

un cheval de la main droite et, dans la main gauche, il tenait un sistre

d'or et de lapis. Le roi sortit alors (59) de son palais pour se rendre

1 Probablement un discours de Nimrod, dont la lacune contenait le commencement.

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au temple de Thot, seigneur d'Hermopolis, et des huit dieux dans le

temple des huit dieux. (60) Les soldats du nome d'Hermopolis firent

éclater leur joie. Les prophètes dirent:ce

Il est très-bon l'Horus qui

descend dans (61) sa ville, le fils du soleil Piankhi; tu nous fais unefête, parce que tu as protégé Hermopolis." Sa Majesté se rendit

alors (62) au palais du roiNimrod; il passa dans toutes les chambres

dela demeure royale; il visita le trésor et les magasins. Il se fit

amener (63) les épouses et les filles du roi. Elles invoquèrent Sa

Majesté comme (le savent faire) des femmes; mais Sa Majesté netourna pas son visage (64) de leur côté. Sa Majesté se dirigea en-suite vers l'écurie des chevaux et le dépôt des poulains; et il vit

qu'on (65) les avait laissés manquer de nourriture. Il dit alors:« Par

mavie! par l'amour de Ra qui me donne de nouveaux souffles de

vie!avoir affamé (66) mes chevaux, c'est un crime plus grand

que toutes les offenses que tu as commises! Ne rebelle pas ton

cœur (?). J'attesterai la terreur du maître (67) à tes serviteurs. Est-

ce que tu oublies l'ombre divine de mon visage ? On n'échappe pasà ma valeur. Certes, si toute autre personne (68) à moi inconnueeût fait pareille chose, je ne lui eusse pas pardonné! Dès le sein (de

ma mère), j'ai été enfanté dans un œuf divin; (69) Dieu m'a donné

sa substance; il a placé en moi sa personne; je ne fais rien sans lui!C'est lui qui dirige mes aclions.

-nSa Majesté destina alors ses biens

pour le trésor, (70) et ses magasins pour le domaine sacré d'Amondans Ap. Vint ensuite le roid'Héracléopolis, Pefaabast, avec desprésents (71) pour le pharaon: de l'or, de l'argent, toute espèce depierresprécieuses et des chevaux choisisdans l'écurie. Il se pros-terna devant Sa Majesté et lui dit:

crHommage à toi, Horus! (72)

Toi victorieux! taureau qui repousses les taureaux ! J'étais au plusprofond des enfers! j'étais plongé dans la nuit et la lumière m'a

été donnée (73) après les ténèbres! Je n'ai trouvé personne dansle jour du malheur, qui m'assistât dans le jour du combat, exceptétoi, ô roi victorieux! Tu as chassé (là) les ténèbres loin de moi.

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Je suis Lon serviteur avec tous mes biens. Héracléôpolis donne sestributs (75) à ton palais. Voicil'image d'Harmachis au-dessus desconstellations; son existence est ton existence, de même qu'ilné-prouve aucun dommage, tu ne subis aucune atteinte (76), ô roiPiankhi, vivant à toujours!

-nSa Majesté descendit ensuite vers Apse

(le commencement du bassin) au lieu nommé (77) Rohen. Il trouvala ville de Parakhemkheperavec des murailles élevées et ses portesfermées. Elle était pleine de vaillants soldats de la basse Égypte. SaMajesté leur envoya dire

: crVous qui vivez dans la mort! faibles

(78) misérables! vous qui vivez dans la mort! s'il se passeun instant sans que vous m'ouvriez, vous serez juges du massacre!Ce serait pénible au roi! Ne vous fermez pas les portes que je vousouvre pour vivre, au lieu de l'exécution (qui vous attend) en cejour. Ne.préférez pas la mort; ne méprisez pas la vie! (79)à la face du pays entier,n Ils envoyèrent dire à Sa Majesté: « Puis-

que l'ombre du dieu est sur ta tête, le fils de Nut t'a donné sesmains. Ce que tu désires se fait à l'instant, comme ce qui sort dela bouche d'un dieu; car un dieu t'a enfanté! Nous voyons cela partes œuvres. La ville et ses clôtures (80) (sont en ta puissance).Laisse entrer et sortir,v Le roi leur accorda ce qu'ils -désiraient; etvoiciqu'ils sortirent avec le fils du chef des Masuas, Tafnekhta. Les

soldats de Sa Majesté entrèrent dans la ville; pas un homme nefut tué de ceux qui s'y trouvèrent. (81) (Le roi envoya ses) chance-liers pour sceller le dépôt des titres (?). Il vérifia ses trésors pourle trésor royal et ses greniers pour les offrandes sacrées de sonpère Amon-Ra, seigneur des trônes du monde. Le roi descenditen-suite et trouva Meritum, la demeure de Sokaris, seigneur d'illu-

mination (Pa-sokar-neb-sehat'), qui était fermée. Il ne l'avait pasatteinte que déjà on se battait dans son sein. (82) La peur les (avait

saisis); la terreur avait fermé leur bouche. Sa Majesté leur envoya

dire; cr

Placez devant vous deux lignes de conduite et choisissez

suivant votre désir. Ouvrez, et ce sera la vie, ou fermez, et ce sera

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la mort! ma Majesté ne passera pas devantune villefermée,v Ils

ouvrirent alors à l'instant et Sa Majesté entra dans l'intérieur de

cette ville. Il offrit (83) à Menhi dans la ville de Sehat'.

Il vérifia le trésor et les greniers pour les offrandes divinesd'Amon

dans Ap. Le roi descendit ensuite vers Totaui où il trouva les rem-parts fermés; ses murailles étaient remplies de soldats vaillants de

la basse Egypte. Mais ils ouvrirent leurs portes et se prosternèrent(8li) (devant le roi, en disant)

:crTori père a disposé pour toi de

son héritage, comme seigneur des deux mondes. Tu les possèdes;

tu es le seigneur qui domine le monde,lorsque le roi fut passé,

il fit une grande offrande aux dieux de cette ville en bœufs, veaux,oies et toutes sortes de bonnes choses. Il vérifia son trésor pour le

trésor royal et ses magasins pour les offrandes sacrées (85) (d'Amon)

(Sa Majesté s'approcha ensuite) de Memphis et envoyadire aux habitants:

rrNe fermez pas vos portes, ne combattez pas,

vous qui êtes dans la ville. Le dieu Su était au commencement des

temps; j'entrerai et je sortirai comme lui1. Si vous ne repoussez pas

mes pas, je consacrerai une offrande à Ptah et aux dieux qui sontdans Memphis; j'accomplirai les rites de Sokaris dans le temple deSeta; je contemplerai Ptah. Je m'en irai pacifiquement. (86).(Jetraiterai) Memphis avec douceur; elle sera épargnée! Les en-fants ne pleureront même pas!Voyez les nomes du midi; personnen"y a été tué en dehors de ceux qui blasphémaient le dieu. Le sup-plice n'est fait que pour l'impie,D (Mais) ils fermèrent leurs porteset firent sortir des soldats contre un détachement du roi composéd'ouvriers, de chefs de construction et dé matelots. (87)(sur) le rivage de Memphis. Voici que le prince de Saïs (Tafnekhta)s'approcha de Memphis pendant la nuit, en disant à ses soldats, à

ses matelots, à tous lesgénéraux, formantun total de 8,000 hommes

et leur redisant sans cesse: crMemphis est remplie des meilleurs

soldats de la basse Egypte; l'orge, le blé et toute espèce de grains

! C'est-à-dire: tfsans vous faire de mal."

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des greniers s'y trouvent en abondance; tous les ustensiles de tra-vail(88)

; la muraille d'enceinte est construite; legrand bastion est disposé d'après les règles de l'art; le fleuve en-toure le côté oriental (de la ville) et on ne peut trouver un pointd'attaque contre elle. Les parcs sont pleinsdebestiaux; le trésor estgarni de toutes choses: d'argent, d'or, de cuivre, de vêtements, deparfums, de miel, d'huile. Je m'en vais et je donne tout cela auxprinces de la basse Égypte. Je leur ouvre leurs nomes; (89)(Défendez-vous) longtemps jusqu'à mon arrivée,u Il monta alors à

cheval, ne se confiant pas à son char, et s'en alla vers le nord parcrainte de Sa Majesté. Le lendemain matin, le roi s'approcha de Mem-

phis où il aborda vers le nord. Il trouva l'eau montée jusqu'aux mu-railles et les bateaux abordèrent (90) (au rivage) de Memphis. Orle roi vit qu'elle était bien fortifiée; le mur d'enceinte était élevé

par des constructions nouvelles; les fortifications étaient renforcées;

on ne trouvait pas de point d'attaque contre la ville. Tous les sol-dats du roi discouraient sur les règles de la guerre et disaient:cr

Attaquons (91) Ses soldats sont pourvus de tout. En

construisant un plan incliné, nous élèverons le sol à la hauteur de

son mur d'enceinte, nous attacherons ensemble des échelles; nousdresserons des mâts et des poutres dans tout son pourtour. Nous

diviserons de cette manière tout son circuit par des buttes de terreet (92) afin de s'en emparer. Nous élèverons le sol à la

hauteur de ses murailles et nous trouverons ainsi notre chemin,vLe roi se mit alors en fureur comme une panthère et dit

: crPar ma

vie! par l'amour de Ra et par la faveur de mon père Amon ! jecomprends que cela est arrivé par l'ordre d'Amon! Ceci est la parole

des hommes, (93) avec les nomes du midi qui lui ont

ouvert la route. Ils n'ont pas placé Amon dans leurs cœurs; ils neconnaissent pas ses ordres. Amon agit ainsi pour que sa puissance

apparaisse et pour montrer la terreur (qu'il inspire). J'emporterai

cette ville comme un ouragan! c'est l'ordre(94) (de mon père Amon)

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AAlors le roi fit approcher ses barques et ses soldats

pour attaquer Memphis sur le rivage. On lui amena toutes les

barques, tous les radeaux, tous les vaisseaux, tous les transports

qu'on put trouver amarrés aux rives de Memphis et dont les prouesétaient amarrées aux maisons de la ville (95) Les soldats

de Sa Majesté ne firent pas pleurer (même) un enfant. Le roi vint

lui-mêmepourdiriger toutes les barques et dit à ses soldats:rA

vous (maintenant) d'attaquer la ville; entourez la muraille et en-trez dans les maisons par le fleuve. Si l'un d'entre vous arrive surla muraille, qu'il ne reste pas en place, (96) Ne repous-

sez pas les chefs (qui se rendent), ce serait vil! Maintenant que

nous avons bloqué le midi, nous aborderons au nord et nous nous

reposerons dans la balance des deux pays (Memphis).n Voici qu'il

prit Memphis comme un ouragan et y tua beaucoup de monde; on

amena aussi des prisonniers vivants devant Sa Majesté. (97) Le

jour suivant, Sa Majesté envoya du monde pour protéger les temples

du dieu; puis il se dirigealui-même vers le temple des dieux etoffrit une libation aux seigneurs de Ha-ka-Ptah. Il purifia Memphis

par le natron et l'encens; il rétablit les prêtres dans leurs fonctions.

Le roi se rendit ensuite au temple (98) (de Ptah); il se purifia àla porte du temple et accomplit les rites réservés à la royauté.Après son entrée dans le temple, il offrit à son père Ptah de Res-

sebtifun grand sacrifice composé de bœufs, de veaux, d'oies et de

toutes sortes de bonnes choses. Le roi rentra ensuite dans son pa-lais et apprit que toutes les localités situées dans la campagne deMemphis, Haripetimi,Peninauaa, (99) Pebukhennebiu, Tauhibiavaient ouvert leurs portes et que (leurs défenseurs) avaient fui

sans qu'on pût savoir où. Le roi Uaput, le chef des Masuas,Muka-

nesu, le prince Petisis (100) et tous les chefs de la basse Égypte

vinrent alors apporter leurs tributs pour être admis à contemplerles splendeurs du roi. Sa Majesté disposa du trésor et des greniersde Memphis pour les offrandes à Amon, à Ptah et aux dieux d'Ha-

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ka-Ptah. Le jour suivant, le roi se dirigea vers l'orient; il offrit

à Tum dans Kherau, (101) aux dieux dans le temple des dieux et

aux dieux qui résident dans Amah, un sacrificede bœufs, de veaux,d'oies, afin qu'ils accordent toute prospérité au roi Piankhi, vivantà toujours. Sa Majesté se dirigea ensuite vers Héliopolis par la

montagne de Kher et le chemin du dieu Sap vers Kher; il passapar le camp qui était à l'occident de Merti. 11 fit une offrande et sepurifia (102) dans la source fraîche; il lava son visage dans l'eau deNu, où le Soleil lave son visage. Il passa vers Saiukaman; à Saiuka-

man il fit une grande offrande au Soleil dans son lever, composéede bœufs blancs, de lait, de parfums, d'encens et de bois odorifé-

rants de toutes sortes. (103) Puis il vint au temple de Ra, il y entra

en faisant deux adorations. Le grand prêtre invoqua le dieu qui

repousse les ennemis du roi. Sa Majesté accomplit les rites de la

porte, revêtit le seteb (?), se purifia dans l'encens et offrit une liba-tion; il apporta les fleurs de Habenben et en offrit le parfum(?). 11

monta ensuite (104) les degrés vers le grand adytum pour voir Ra

dans Habenben. Le roi demeura seul, poussa le verrou et ouvrit les

portes; il vit alors son père Ra dans Habenben et vénéra les barques

sacrées de Ra et de Tum. Aprèsavoir fermé les portes, il y plaça

la terre sigillaire sur laquelle il mit l'empreinte (105) du sceauroyal. Puis il dit aux prêtres:

ecJ'aiapposé un sceau; qu'aucun des

rois qui viendraient ici n'y entre désormais!n Les prêtres se pros-ternèrent devant Sa Majesté en disant:

crQu'il soit stable et heureux !

Qu'il ne subisse aucune atteinte l'Horus qui aime Héliopolislu Le

roi se disposa ensuite à entrer dans le temple de Tum et il accom-plit les rites de l'Anta(106) en l'honneur de son père Tum-Khepra,

seigneur d'Héliopolis. Le roi Osorkon vint alors pour voir les splen-

deurs de Sa Majesté. Le lendemain matin, le roi sedirigea vers le

rivage où (étaient) ses barques et passa sur la rive du nome d'Athri-

bis. La tente du roi fut dressée au midi de Kahani, à l'orient (107)

du nome d'Athribis. Arrivèrent (à ce moment) les rois, les chefs de

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la basse Égypte, tous les princes, les porte-plumes, les porte-om-brelles, princes et fils royaux de l'occident, de l'orient et des régions

du centre pour contempler les splendeurs du roi. Le prince Petisis

se prosterna (108) devant Sa Majesté, en disant: « Viens vers le

nome d'Athribis; tu verras Khenti-khati (Horus). Que la déesse

Khuit te protège! Immole à Horus dans son temple un sacrifice de

bœufs, de veaux et d'oies! Entre dans mon palais, ouvre mon trésor

et tu domineras sur ce qui appartient à mon père. Jete donneraide l'or autant que tu pourras en désirer, des émeraudes (109)semblables à toi (?) et des chevaux, la tête de mes écuries, les plus

beaux de mon haras,vLe roi se dirigea vers le temple d'Horus Khen-

ti-khati; il offrit des bœufs, des veaux, des oies à son père Horus

Khenti-khati,seigneurde Kamur. Puis le roi se rendit à la demeuredu prince Petisis qui lui offrit de l'argent, de l'or, (110) du lapis, des

émeraudes, une quantité d'objets, (tels que) des vêtements royauxen grand nombre, des lits couverts de byssus, du parfum anta, de

l'huile précieuse dans des vases, des étalons et des juments les

meilleurs de l'écurie. Le prince Petisis fit alors un serment devantles rois et les grands chefs (111) de la basse Égypte, (en disant)

:

«Quiconque cachera ses chevaux et cèlera ce qui lui appartient,certes! il mourra de la mort de son père! Je vous le dis pour quevous cessiez de résister en ceci. Si vous savez quelque chose qui

me regarde, certes! dites que j'ai caché au roi quelque chose (112)dans la demeure de mon père, de l'or, de l'argent(?), des pierresprécieuses, des vases, des bracelets, des colliers d'or,des colliersornés de pierres, des ornements pour tous les membres, des COUT-

ronnes pour la tête, des anneaux pour les oreilles, des ornementsroyaux, des vases en or pour les ablutions du roi, enfin toutes lespierres précieuses. J'offre (113) au roi des étoffes, des vêtements

en grand nombre et les meilleurs de mon palais. Je sais que cela

te plaît. Passe à mon écurie et choisis ce qui te plaît parmi les che-

vaux.n Sa Majesté fit (en effet) ainsi. Ces rois et ces chefs dirent

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au roi:« Nous allons vers nos villes; nous ouvrirons (11h) nostrésorset choisirons ce que tu désires; nous t'amènerons la tête de nosécuries, les meilleurs de nos chevaux,v Et Sa Majesté fit ainsi.Liste des noms: le roi Osorkon qui était à Bubastis et dans le dis-trict de Ranefer; le roi Uaput à Tenteremu et à Taan; le chef T'a-tamenafankh à Mendès (115) et à Taaara; son fils aîné, le chef dessoldats à Pathotapireheh, Ankhhor; le chef Mukanesu à Seben-nytus, à Pahebi et à Samhut; le grand chef des Masuas, Petenef, àPasupti et à Aapensebtihat'; (116) le grand chef des Masuas, Pemau,à Busiris; le grand chef des MasuaS, Nasnakati, dans le nome deHeseb (Pharbœtites?); le grand chefdes MaSuaS, Nekhthornasennu,à Pakherer; le chef des MaJuas, Pentaur; le chef des Masuas, Penta-bukhen; le prophète d'Horus, seigneur de Sekhem, (117) Petuhar-samto; le chef Hurbesa, à Pasekhetnebtsa et à Pasekhetnebrahesaui;le chefT'atkhiau, à Khentnefer; le chefPabes, à Kherau et à Pahapi

avec leurs bonnes offrandes (118) en or, argent,en lits recouverts de byssus, en parfums (119) dans des vases(en toute sorte) de choses d'un bon usage, en chevaux, (120)

On vint dire (121) à Sa Majesté des soldats(il a fermé) sa muraille (122) par crainte de toi; il a mis la flamme

dans son trésor sur le fleuve; il a muni Mesti (123) de

soldats Le roi envoya alors ses soldats (124) pour voir

ce que devenait l'ennemi du princePetisis. Ils vinrent dire (125)

à Sa Majesté:rc

Nous avons tué tous les hommes que nous avonstrouvés dans cet endroit,D Alors le roi donna (ce territoire)(126) au prince Petisis. Voici que le chef des Masuas,Tafnekhta,apprit cela; il expédia (127) un envoyé vers Sa Majesté pour l'im-

plorer, en disant: KApaise-toi! Je ne t'ai pas vu (128) dans le

temps de ma honte! Je ne puis tenir devant ta flamme! Je suis

vaincu par tes ardeurs! Car tu es le dieu Nubti dans le midi, ô

dieu Mont, (129) taureau victorieux! Quand tu considères quel-

que chose, tu ne trouves plus personne pour s'y opposer! J'ai

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atteint les îles de la mer! (130) et je redoute tes esprits à cause de

cette parole de flamme. Un ennemi s'élève contre moi! Ton cœurn'est-il donc pas apaisé (131) par ce que tu as fait contre moi ? Je

suis maintenant misérable, en vérité! Ne me rejette pas dans l'hor-

reur de mon crime(?). La mesure (132) de la balance connaît les

petites fractions; multiplie-les pour moi en pardon(?). Si tu jettes

des semences, tu en recueilleras le produit quand il sera le temps.

Ne détruis pas (133) le verger lorsqu'il est en fleurs. Tu as placé

ta crainte dans mon cœur; ta terreur a pénétré mes chairs! Je nem'arrête plus (134) à la maison de boissons; on ne m'apporte plus

la harpe! Dans ma faim, je ne mange que du pain; lorsque j'ai

soif, je bois (135) de l'eau. Depuis le jour où tu as entendu mon

nom, la crainte a pénétré mes os. Ma tête est brûlante (1)1 Mes vê-

tements (136) sont en lambeaux! Je me suisréfugié près de Neith

en me cachant. Viens à moi; tourne ton visage de mon côté! Si jerenie (mon crime), (137) le serviteur ne sera-t-il pas purifié parle pardon? Qu'on prenne pour le trésor (royal) ce qui m'appar-tient, (138) l'or, les pierres précieuses, mes meilleurs chevaux

garnis de ce qui est nécessaire. Que je désire l'arrivée (139) de

l'envoyé qui elfacera la crainte de mon cœur! J'irai avec lui autemple et je prononcerai (140) un serment sacré!-n Sa Majesté en-

voya le grand prêtre Petamnesto et le chef des soldats Puarma; Taf-

nekhta leur donna (141) de l'argent, de l'or, des vêtements et toutesorte de pierres précieuses. Il se rendit au temple, invoqua le dieu(142) et prononça un serment sacré, en disant:

IlJe ne violerai pas

les ordres du roi; je ne m'éloignerai pas des paroles (143) du roi!Je ne nuirai à aucun chef sans ton consentement; j'agirai selon lesparoles (144) du roi et je ne transgresserai pas son ordre.

-nSa Ma-

jesté se contenta de cela. On vint alors dire (145) au roi: « Nuter-

haanpu a ouvert ses portes; Aphroditopolis s'est prosternée à terre.Il n'y a (146) plus de nome fermé à Sa Majesté parmi ceux du midi,du nord, de l'occident et de l'orient; les régions du centre se sont

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prosternées par crainte du roi. (147) Ils apportent leurs richessesdevant Sa Majesté, se reconnaissant comme sujets du palais, n Le len-demain matin, (148) les deux rois de la haute Égypte et les deuxrois de la basse Égypte vinrent, l'uraeus au front, pour adorer les

esprits (149) de Sa Majesté. Ces rois et les chefs de la basse Égypte

vinrent pour voir les splendeurs de Sa Majesté; leurs jambes (150)étaient comme des jambes de femmes. Ils n'entrèrent pas dans lademeure royale, parce qu'ils étaient impurs (151) et qu'ils man-geaient du poisson, ce qui était prohibé dans la demeure royale.Mais le roiNimrod entra (152) dans le palais du roi parce qu'il était

pur et ne mangeait pas de poisson. Ils se tinrent (153) sur leursjambes, un seul d'entre eux pénétra dans la demeure royale. Piankhichargea des navires d'argent, d'or, de cuivre,(154) de vêtements,de toutes les richesses de la basse Egypte, de tous les biensdéjàSyrie et de tout cequivient du Taneter. Le roi remonta le fleuve;

(155) son cœur se dilatait (de joie); son (pays?) tout entier était

dans la joie à l'occident et à l'orient. On le reçut en organisant (156)

des réjouissances. Là où était le roi, on poussait des cris de joie,

en disant: cr0 roi vainqueur! ô roi vainqueur! tu es venu! Ta do-

mination s'étend sur la basse Égypte. Tu as rendu les hommes (158)

comme des femmes. La joie est au cœur de la mère qui a enfanté

un homme! Celui qui réside dans An (Amon) t'a donné son essence!

Gloire à toi! ô vache qui as engendré le taureau ! Tu seras dans les

siècles! Ta puissance sera éternelle, ô roi qui aimes la Thébaïde!D.

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GLOSSAIRE.

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Page 118: PIANKHI Rougé

1..il:' leta rrsnjeb, 1. 147.

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"ID" : *–' hap «cacher», 1. 111.

wi..:.Jt em-trrinfâme", 1. 1 5.

| 1 en ffordonnerM, 1. 9..!..¿ her rrcrainte", 1. 133.::, heta rrmât», I. 92.| ; 'ML heta rrêtreen lambeaux", 1. 136.

r.Q. hetes fraccomplirn, 1. 29, 3i.

X

r–J Xàr «être furieux", 1. 23, 93.

ï>•yaurrbois précieux"l.102,154.

* .-. Xii c,élevé,,, 1. 90.txennu « prêtres", 1. 60.

Z3 1"i– Xer llû « fâcheux"

,1. 78,13 1.

4-- yesef rrrepousser", 1. 85.

,.. 1 3* yet, préposition, 1.3.

S

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distinguer", 1. 2.

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1.103.

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byssus"., 1. 33.

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teru-u«limites»,1. 91, 108.

- ES tes rrprofondeur", 1. 72.

( ,,, tet-u rrétables", 1. 88.

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INDEX GÉOGRAPHIQUE.

Aapensebtihat', 1. n5.Ap (Thèbes), 1. 25, 26, 29, 70.Ap-res, i.26.Ap-se,1.76.Amah,L101.Aneb hat' (Memphis), 1. 3, 85, 86, 87.An,1. 3.An (Héliopolis),1.101,io5,106.

Uab (Aphroditopolis), 1. 8, 27.Uas (Thèbes), 1. 16, 29, 159.Uu en Ranefer, 1. 19, 11h.Un (Hermopolis), 1. 9, aa, a3, 3o, 3a,

33, 60, 6t.

Pa osiri nebtat (Busiris),l. 18, 115.Pa bi neb tat (Mendès), 1. 18, 115.Pabuxennebiu, 1. 99.Pabeset (Bubastis), 1. 19, 114.Pa-peka, 1. 20Pamat'at(Oxyrynchus), 1. h, 27.Peni na uaa, 1. 98.Panub, 1. 3.Paneb tep ahe (Aphroditopolis), 1. li.Paraxemxeper, 1. 4, 77.Pahebi, 1. 11 5

Pahapi (Nilopolis), 1. 117.Paxerer, 1. 116.Pasupti, 1. 115.Pa sexet neb rahesaui, 1. 117.Pa sexet neb sa, 1. 117.Pasokarneb sehat', 1. 81.Pa thotaperheli, 1. 18, 115,

Matennu (Aphroditopolis), 1. 145.Mennefer (Memphis), 1. 87, 89,94,96,

97,98,100.Merti, 1.101.Meritum,1. A,81.Maxi-toui(Memphis), 1. 96.

Nefrus, 1. 7.Nuter haanpu, 1. i45.Nuterhasebek(Crocodilopolis), 1. h.

Rohen, l. 76.

Ha-uer, 1. 7.Habenben(Héliopolis),1. io3,io4, io5.Habennu,1.h.Hapi,1. 2.Heripetimi, 1. 98.Heseb,1.2.Ha-kaptah, 1. 97, 100.

Xentnefer, 1.117.Xerau, l. 100, 101,11 7.Xaru (Syrie), 1. 154.

Sa (Saïs),1. 1 9, 87.Samhut, 1.115.Sexem, 1. 116.Sesennu (Hermopolis), 1. 22, 3i, 59.Sati,1.3o.Sulen (xe)nen (Héracléopolis), 1. 5, 17,

70,74.Suten ha, 1. h.

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Sehal',1.83.

Saiukaman, 1.102.

Kame (Athribis), 1. io6, 107, 108.

Kemi (Égypte), 1. 8.Kamur, 1. 109.Kahani, 1.106.

Taaara, 1.115.

Taan, 1. 1îi.Tauhibi, 1.99.

-Taiut'ai,1. h.Tab-nuter (SebennyLus), 1. 115.Taneter,1.15h.Tenteremu, 1. 114.Taliennu (Libyens), I. 11.Takines, 1. 4.Tatoui,1.3,83.Tatehni, 1. 27.

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NOMS PROPRES.

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