Document Technique d’ApplicationRéférence Avis Technique 16/07-529

Annule et remplace l'Avis Technique 16/03-461

Mur en blocs en béton Blocs Américains US Lisse SCPR®

Relevant de la norme NF EN 771-3 Titulaire : Société SCPR

(Société de Concassage et de Préfabrication de la Réunion) SAS 97822 Le Port Cedex Tél : 02.62.43.58.58 Fax : 02.62.43.21.01 E.mail : direction@scpr-tomi.com

Usines : SCPR ZI Sud F-97822 Le Port Cedex SCPR ZI Bel Air F-97450 Saint-Louis SCPR ZI des Sables F-97427 Etang Salé SCPR ZAC 3 Bras Fusils F-97470 Saint-Benoît

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n°16 Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 3 août 2007

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2007

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Le Groupe Spécialisé N° 16 « Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie » de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné le 23 avril 2007, le procédé spécial de mur portant la dénomination commerciale « Blocs Américains US Lisse SCPR® » présenté par la société SCPR SAS. Le présent document, auquel est annexé le dossier technique établi par le demandeur, transcrit l’avis formulé par le Groupe Spécialisé n° 16 « Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie » sur les dispositions de mise en œuvre proposées pour l’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé et dans les conditions du département de La Réunion (974) et de la zone sud de l’Océan Indien. Ce document annule et remplace l’Avis Technique 16/03-461.

1. Définition succincte 1.1 Description succincte Maçonnerie de blocs creux et modulaires à alvéoles débouchantes en béton de granulats courants, comportant deux alvéoles débouchantes utilisées en partie ou en totalité pour coffrer un béton de remplissage coulé en œuvre. Les blocs sont destinés à rester apparents mais présentent la particularité d’être recouverts d’un produit d’imperméabilité. Le montage des blocs est réalisé avec un mortier traditionnel disposé en deux cordons de 30 mm de largeur adjacents à chacun des pare-ments. Les dimensions des blocs permettent une coordination dimensionnelle aux multiples de 10 et 20 cm. Le procédé comporte une gamme de blocs courants et de blocs ac-cessoires en trois épaisseurs, de 19 - 14 et 9 cm, destinés respective-ment à la réalisation prioritaire de murs de façade, de refends et de cloisons, référencées en séries de 20 - 15 et 10. Des blocs décoratifs complètent ces séries. Le procédé est destiné à la réalisation de murs porteurs ou non por-teurs et de cloisons. • Revêtements intérieurs : peinture, enduit pelliculaire, enduit plâtre,

enduit traditionnel au mortier, éventuellement complexe de doublage isolant collé.

• Revêtements extérieurs : revêtement d’imperméabilité de classe I3 conforme au DTU 42-1.

1.2 Mise sur le marché Les produits ou « relevant de la norme NF EN 771-3 » sont soumis, pour leur mise sur le marché, aux dispositions de l’arrêté du 2 juillet 2004 portant application aux blocs en béton du décret n° 92647 du 8 juillet 1992 modifié, concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction.

1.3 Identification des produits Les blocs sont stockés sur palettes et sont identifiables par le mar-quage SCPR, numéro d’usine, heure, jour et année de production, apposé sur 5 % de la production. Les produits mis sur le marché portent le marquage CE accompagné des informations visées par soit l’annexe Z de la norme NF EN 771-3.

2. AVIS 2.1 Domaine d’emploi accepté Murs et cloisons de maisons individuelles, de logement collectifs, de bâtiments scolaires, de bureaux, de bâtiments industriels ou agricoles construits dans le département de La Réunion (974) et dans la zone sud de l’Océan Indien (Ile Maurice, etc …) et placés dans les condi-tions admises pour les murs de type I, IIa, IIb ou III au sens du DTU 20.1. Les autres limitations résultent du respect des prescriptions figurant au Cahier des Prescriptions Techniques, notamment de résis-tance mécanique.

2.2 Appréciation sur le procédé 2.21 Satisfaction aux lois et règlement en vigueur

et autres qualités d’aptitude à l’emploi Stabilité La stabilité des murs et cloisons en blocs américains US Lisse SCPR® est normalement assurée dans le domaine d’emploi visé et dans les conditions de conception et de mise en œuvre précisées dans le Ca-hier des Prescriptions Techniques et le Dossier Technique ci-après.

Sécurité incendie Compte tenu de la nature des matériaux constitutifs des maçonneries en blocs Américains US Lisse SCPR®, celles-ci ne posent pas de problème particulier de réaction au feu dans le domaine d’emploi accepté. En ce qui concerne la résistance au feu, les caractéristiques dimen-sionnelles et de composition des blocs de la série 20 et les dispositions de montage décrites permettent d’assimiler les performances de résis-tance au feu des maçonneries correspondantes à celles des maçonne-ries en blocs creux apparents traditionnels de mêmes dimensions de coordination et de même classe de résistance. Lorsque les blocs des séries 20 et 15 sont remplis de béton, les per-formances de résistance au feu des maçonneries correspondantes peuvent être assimilées à celles d’un mur en béton de même épais-seur.

Isolation thermique Le procédé ne se distingue pas, de ce point de vue, des procédés traditionnels de murs en maçonnerie de blocs en béton de granulats courants destinés à rester apparents. En particulier, on peut appliquer aux parties opaques de ces maçonne-ries les valeurs de résistance thermique données au chapitre III du fascicule 4/5 « Parois opaques » des Règles Th-U.

Etanchéité des murs Ainsi qu’il résulte de l’expérience, le procédé permet de réaliser des murs de façade présentant une étanchéité à l’air et à l’eau satisfai-sante dans le domaine d’emploi accepté compte tenu notamment de la présence d’un revêtement d’imperméabilité en parement extérieur.

Isolement acoustique Pour l’application de la réglementation concernant l’isolement acousti-que, en l’absence de mesures ou d’études spécifiques, on peut évaluer l’indice d’affaiblissement acoustique de ces parois en maçonnerie de blocs, vides ou remplis, par application de la loi de masse.

Risques d’accidents lors de la mise en oeuvre Le procédé ne présente pas de risque particulier de ce point de vue. Moyennant les précautions indiquées dans le Cahier des Prescriptions Techniques, la stabilité des murs en cours de construction, notamment vis-à-vis des sollicitations dues au vent, est convenablement assurée.

Finitions - aspect Les finitions prévues sont celles classiques pour les maçonneries en blocs en béton de granulats courants destinés à rester apparents, dans la région d’application du procédé.

2.22 Durabilité - entretien Les matériaux constitutifs des maçonneries visées ici sont traditionnels et ne posent pas de problème de durabilité intrinsèque. Ces maçonneries constituent en elles-mêmes un support classique pour les revêtements intérieurs habituellement appliqués sur les ma-

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çonneries traditionnelles et dont le Dossier Technique prévoit la mise en place éventuelle. Il est estimé que la mise en œuvre systématique d’un revêtement d’imperméabilité extérieur, classique dans la région d’application du procédé et qui bénéficie d’un retour d’expérience favorable, ne posera pas de problème de durabilité moyennant une application en accord avec les prescriptions du fournisseur de revêtement (cf. Cahier des Prescriptions Techniques).

2.23 Fabrication et mise en oeuvre La fabrication des Blocs américains US LISSE SCPR ne diffère pas dans son principe de celle, classique, des blocs en béton de granulats courants. Leur mise ne œuvre ne diffère pas sensiblement de celle des blocs apparents traditionnels à alvéoles débouchantes, seul le décalage d’un demi-bloc d’un rang sur l’autre étant ici impératif. Un gabarit de pose peut être utilisé pour s’assurer de la bonne régularité d’épaisseur des joints horizontaux de mortier. Ainsi qu’il est prévu dans le Dossier Technique le titulaire de ce Docu-ment doit être en mesure d’apporter son assistance technique aux concepteurs des bâtiments qu’il est prévu de réaliser selon ce procédé ainsi qu’aux entreprises, notamment au démarrage des chantiers.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques 2.31 Prescriptions de conception et calcul Les justifications de résistance et stabilité des murs en blocs non remplis doivent être conduites suivant les méthodes du chapitre 4 de la partie 2 « Règles de calcul et dispositions constructives minimales » du DTU 20.1 ; les contraintes admissibles dans les parois porteuses sous l’effet des charges verticales doivent être calculées en appliquant à la résistance nominale des blocs le coefficient global de 6 pour un char-gement centré et 8 pour un chargement excentré dans le cas de dis-tance entre planchers successif < 2,80m Dans le cas ou la fréquence de remplissage des alvéoles diffère de l’article 3.2 du Dossier Technique établi par le demandeur (1 alvéole remplie tous les 1.20m), ce coefficient N peut être remplacé par les valeurs du tableau suivant

Nbe alvéoles remplies charge centrée charge excentrée

1 sur 4 4,5 6,5

1 sur 3 4 6

1 sur 2 3,5 5,5

toutes 3 4

• La résistance caractéristique en compression du béton de remplis-

sage doit être au moins égale à 25 MPa. • Pour les bâtiments supérieurs à R+1, une étude de stabilité devra

être effectuée par un bureau d’étude technique. Les raidisseurs des cloisons de distribution doivent respecter au mini-mum les dispositions de l’article 3.3 du DTU 20.1.

2.32 Prescriptions de fabrication Les tolérances sur les variations dimensionnelles et sur les dimensions des blocs doivent répondre aux spécifications de la norme P12-023-2 : « Spécifications pour éléments de maçonnerie. Partie 3 : éléments de maçonnerie en béton de granulats (granulats courants et légers)-complément national à la NF EN 771-3». La résistance à la compression des blocs pour le fractile 0,05 doit être au moins égale à 8 MPa.

2.33 Prescriptions de mise en oeuvre Outre les prescriptions de mise en œuvre données dans le Dossier Technique établi par le demandeur, doivent être respectées les pres-criptions ci-après concernant : • La sécurité sur chantier : les pointes de pignon non raidies par des

murs perpendiculaires doivent être étayées pendant leur mise en œuvre.

• Réservations et saignées dans les murs : les réservations et sai-gnées horizontales ne sont pas admises.

Conclusions Appréciation globale L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appré-ciée favorablement.

Validité jusqu’au 30 avril 2013

Pour le Groupe Spécialisé n°16 Le Président E. DURAND

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Ce procédé de maçonnerie apparente bénéficie d’une longue expé-rience favorable d’application dans l’Ile de la Réunion où sont fabri-qués les blocs spéciaux de maçonnerie qu’il met en œuvre. Le Document a été formulé en prenant en compte ce retour d’expérience. Par ailleurs, l’organisation des blocs diffère peu de celle des blocs traditionnels de même type et ne présente donc pas de particularité susceptible de poser un problème vis-à-vis de l’adaptation aux spécifi-cités locales, notamment d’origine climatique. Celles qui concernent ce procédé sont constituées essentiellement par la dispense fréquente d’isolation thermique complémentaire à celle de la maçonnerie et par la présence d’un revêtement d’imperméabilité sur les blocs destinés à rester apparents. L’appréciation favorable formulée ne vaut, bien sûr, que moyennant l’application effective des prescriptions techniques de ce Document, étant noté que les conditions de mise en œuvre du procédé sont proches des méthodes traditionnelles. Au total, le Groupe a apprécié favorablement l’emploi de ce procédé dans l’Ile de la Réunion et, par extension, dans la zone sud de l’Océan Indien où se rencontrent des conditions climatiques et des pratiques de construction similaires. L’utilisation du procédé en zone sismique n’est pas visée dans le présent document compte-tenu de la zone géographique du domaine d’emploi accepté.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16

N. RUAUX

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Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe et domaine d'utilisation Ce procédé de murs en maçonnerie BLOC AMERICAIN US LISSE SCPR® consiste à monter des blocs coffrants et modulaires en béton avec joints de mortier permettant une coordination dimen-sionnelle aux multiples de 10 et 20 cm. Le procédé comporte une gamme de blocs accessoires permettant la création de raidisseurs verticaux dans les murs et les refends, par remplissage de béton après mise en place d'une armature assurant la résistance, la cohésion de l'ouvrage ainsi que le renforcement de tous les points singuliers. Le procédé est destiné à la réalisation de murs, porteurs ou non, de maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments scolaires, bâtiments industriels, bureaux, etc.… Les blocs sont destinés à rester apparent.

2. Matériaux et éléments constitutifs 2.1 Gamme des éléments fabriqués La gamme est disponible en trois épaisseurs : 19, 14 et 9 cm réfé-rencées série de 20,15 et 10, comportant pour chacune d’elles un bloc courant et différents blocs accessoires, ainsi que des blocs décoratifs : - le bloc de 19 cm pour la réalisation de murs de façade, - le bloc de 14 cm pour la réalisation de murs de refends, - le bloc de 9 cm pour la réalisation de cloisons. Voir description en annexe 1, 2, 3, 4, 5 et 5bis. Les Blocs Américains US LISSE SCPR étant fabriqués à partir de matériaux naturels, une variation de texture et de couleur peut se produire d'une production à l'autre.

2.2 Fabrication Les Blocs Américains US LISSE SCPR sont fabriqués par SCPR sur des chaînes de production classiques, type presse, permettant d'obtenir une grande régularité des caractéristiques dimensionnel-les. L'approvisionnement en granulats courants de basalte (sable et gravier) est assuré par les sites de concassage de la société. La composition des bétons, ajustée en fonction des sites de produc-tion, est définie dans le dossier remis au CSTB.

2.3 Contrôles Les contrôles de fabrication réalisés dans le laboratoire SCPR portent sur les contrôles classiques concernant la fabrication des blocs en béton. Prélèvements tous les jours pour essais normalisés: Sur les granulats : • Granulométrie, équivalent de sable, aplatissement, propreté,

essais complémentaires en laboratoire externe (alcali réaction, masse volumique, Los Angeles, micro deval, …)

Sur les blocs : • Caractéristiques dimensionnelles selon la norme NFP-12-023-2 :

- +1/-3 en longueur et largeur - +/-2 en hauteur:

• Aspect

2.4 Marquage Les Blocs Américains LISSE US SCPR sont marqués par des étiquettes après palettisation. 5 % de la production des Blocs Amé-ricains US LISSE SCPR est marquée. Le marquage comporte le nom de la société SCPR, le numéro d’usine, le jour et l’année de production.

3. Mise en oeuvre Elle est à effectuer conformément au Guide de pose remis aux équipes de montage. Un plan de calepinage des blocs est fourni par le bureau d'études SCPR sur demande du chantier.

3.1 Mortier des joints Le mortier des joints est conforme au DTU 20-1 Le mortier doit avoir une consistance plastique afin de faciliter la mise en œuvre des blocs.

3.2 Principe de ferraillage des raidisseurs verticaux (fig. 1, 2, 3 et 4)

Ferraillage minimum à mettre en place dans les murs extérieurs et refends. • mur courant : 1 HA12 tous les 1,20 m au minimum, • dans les angles : 2 HA12, • au droit des ouvertures : 1 HA12. • Liaison des refends et cloisons: 2 HA12 reliés par 2 HA6 façon-

nés en forme de manivelle tous les 60 cm (3 rangs). Des aciers en attente ancrés dans les fondations sont prévus à chaque point énuméré ci-dessus.

3.3 Montage du premier rang Les murs sont montés sur des soubassements traditionnels ou réalisés en Blocs Américains US LISSE S.C.P.R.. Le premier rang est posé à plein bain de mortier et réglé de niveau. Les angles et les bords d’ouvertures sont disposés en premier, ceux-ci permettant de tendre une ligne sur une des arêtes pour alignement des blocs intermédiaires. Les blocs dont les alvéoles seront remplies de béton sont préala-blement découpés à leur base pour permettre: • de nettoyer la base du poteau avant bétonnage. • de ligaturer l'acier en attente préalablement positionné dans le

soubassement, avec l'armature qui sera mise en place dans l'al-véole une fois la hauteur d'étage terminée.

3.4 Montage en partie courante (voir guide de pose).

La conception et l'exécution des joints verticaux et horizontaux assurant l'étanchéité des murs dans le respect des coordinations dimensionnelles doit impérativement être respecté (fig. 5 et 7). Après le premier rang complet, les angles et les bords d'ouvertures sont élevés sur 5 ou 6 rangs. Pose en quinconce (fig. 6). Le mortier des joints est disposé sur les parois horizontales des blocs déjà posés et verticalement de chaque coté du bloc à poser. L'utilisation d'une truelle adaptée conjuguée à la technique d'appli-cation du mortier, permet d'obtenir la largeur et l'épaisseur souhai-tées des joints. La ligne de contrôle des arêtes est disposée à l'élévation de chaque rang. Tous les blocs sont alignés et posés au niveau. Le joint est arasé au nu des blocs en enlevant l’excédent de mortier à la truelle. Les joints étant destinés à rester apparents ils doivent être exécutés au fer à joint avant le durcissement du mortier. Lorsque la longueur de raccordement est inférieure à la longueur d'un bloc, l'espace restant est rempli soit en sciant un bloc à lon-gueur, soit au mortier, soit par le béton de remplissage en coffrant l'espace libre.

3.5 Réalisation des points singuliers • Les angles sont réalisés avec des blocs standards pour la série

de 20, et des blocs d’angles pour les séries de 15 et 10 (fig.6).

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• Les tableaux des baies sont réalisés avec des blocs standard. L'appui des baies (coffrés ou préfabriqués) est réalisé avec les blocs chaînage (fig.2).

• Les linteaux sont coulés dans les blocs linteaux pour la série de 20 et des blocs chaînage pour les séries de 15 et 10.

• Les chaînages horizontaux sont coulés dans des blocs chaînage avec un ferraillage conforme au D.T.U. 20.1. Avant bétonnage au-dessus de blocs non remplis, les alvéoles sont obturées par un bouchon approprié (partie sécable du bloc chaînage, grillage, …).

• Les abouts de plancher peuvent être réalisés à l’aide de blocs standard découpés de façon à obtenir une planelle (fig.3). Ce bloc planelle évite les coffrages et assure la continuité du pare-ment.

• La liaison des refends et des cloisons avec les murs de façade est réalisée par la pose de deux HA6 façonnés en forme de ma-nivelle tous les 60cm (3 rangs). Une découpe dans les blocs as-sure l’enrobage des manivelles (fig.1).

3.6 Remplissage Les Blocs Américains US LISSE S.C.P.R. étant des blocs destinés à rester apparents, il en résulte la nécessité de réaliser le remplis-sage avec soin afin d'éviter toute coulure, et de les protéger comme un parement extérieur. • Qualité du béton

Le béton de remplissage est un béton de granulats courants dont le plus gros diamètre n’est pas supérieur à 10 mm. Le béton est dosé à 350 kg de ciment par mètre cube ou de classe C25/30. L’affaissement mesuré selon la norme EN 12350-2 doit être d’environ 14 cm (S3 selon l’EN 206).

• Mise en place du ferraillage Conformément au principe de ferraillage décrit en 3.2, une fois la hauteur d'étage terminée les armatures HA12 sont disposées dans les alvéoles dans lesquelles une attente a été prévue. Les aciers de liaison des refends et des cloisons avec les murs sont placés à l'avancement. Le ferraillage des linteaux standards est réalisé selon la nomen-clature figurant en annexe 6. Pour les ouvrages soumis à des sollicitations particulières, le di-mensionnement et la mise en œuvre des armatures seront réali-sés conformément au DTU 23-1 et au BAEL, en ne prenant en compte dans les calculs que l'épaisseur du noyau du béton de remplissage.

• Hauteur de coulée. Le coulage peut être effectué sur une hauteur d’étage courant. En général, l’étayage n’est pas nécessaire. Si le remplissage est effectué sur une demi hauteur d’étage, il conviendra d’arrêter le remplissage à mi-hauteur d’un bloc.

• Remplissage proprement dit Le remplissage peut être effectué de deux manières : Soit à la pompe à béton, avec une réduction rigide adaptée aux alvéoles du bloc utilisé. Soit au seau par couche de 1,20 m et pilonné à l’aide d’une barre. Une attention particulière sera apportée au remplissage du béton lorsque les ouvrages nécessitent une densité d'armature impor-tante, ou un remplissage de toutes les alvéoles pour répondre aux exigences d'isolement acoustique (loi de masse). Une mise en place par vibration (aiguille vibrante) est recommandée.

4. Revêtements • Revêtement extérieur

Il est constitué par un revêtement d’imperméabilité de classe I3 à base de polymère et respectant les prescriptions du DTU 42-1 norme NF P 84.404.

• Revêtements intérieurs Ils sont réalisés soit par: • peinture,

• enduit pelliculaire, • ragréage, • enduit plâtre, • enduit traditionnel au mortier, • complexe de doublage isolant collé.

5. Conditions d'exploitation du procédé La fabrication et la commercialisation des produits sont assurées par SCPR à partir des sites suivants: • Le Port

Z.I. Sud – B.P. 57 Production et vente 97 822 LE PORT CEDEX

• Saint-Louis Z.I. Bel Air Production et vente 97450 SAINT-LOUIS

• Sainte-Marie 1 rue Roland Garros Vente 97438 SAINTE-MARIE

• Saint-Benoît ZAC 3 Bras Fusils Production et vente 97470 Saint-Benoît

Les produits sont vendus à des particuliers, entreprises et artisans du bâtiment. Le plan de calepinage est réalisé par le bureau d'études SCPR et dans tous les cas de bâtiments particuliers les calculs sont effec-tués en partenariat avec le bureau d' études béton armé de l'opéra-tion en tenant compte des spécificités du procédé. La mise en œuvre est réalisée par l'entreprise titulaire du marché avec si besoin l'assistance technique du titulaire de ce Document. Le procédé est destiné à être appliqué à la Réunion, Ile Maurice, Terres Australes Françaises, et autres pays de la zone sud de l'océan indien.

B. Résultats expérimentaux SCPR possède son propre laboratoire avec procédures d'essais et matériel étalonné annuellement par le CERIB. Essais et contrôles: caractéristiques dimensionnelles caractéristiques mécaniques aspect Le résultat de ces essais est consigné dans un fascicule de fiches produits.

C. Références Depuis 1979, plusieurs centaines de milliers de m² ont été réalisés avec ce procédé, dans tous les secteurs de la construction. Parmi celles-ci on peut citer:

Année Ouvrage et situation Entreprise Surface

1996 ZAC Saint-Laurent Logements sociaux

La Possession BBOI 3900 m²

1997 Logements individuels Bellemène Saint-Paul SANITELEC 2600 m²

1998 Ecole maternelle Saline les bains BATISUD 700 m²

1998 CHI Saint-André Saint-André ANGELLOZ 1200 m²

2002 Logements sur sous-sol + 2 niveau + combles

Saint-Joseph BATISUD 450 m²

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Tableaux et figures du Dossier Technique

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