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MUSÉE DE TOURS

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Ce mémoire û été iII à b-, réunion des Sociétés des Beaux-Artsdes départements, tenue dans l'hémicycle de l'École des Beaux-Arts, à Paris, le '20 avril 1897.

ORIGINESI) U

MUSÉE DE TOURSPHOVENXNCJS 1)IS TABLEAUX

PAR

M. CHARLES DE (RIINI)XIAISON

IIu!E1O\[)'NT DEL'!NS'F III T

MEMBRE NON RIS1DXT DU COMITÉ DES DKlUï-.1RT

ARCHIVISTE HONORAIRE D'IXDR E-ET-LoiRE

(lBLio fH[Ç)

PARIS

TYPOGRAPHIE DE E. PLON, NOURRIT ET C

RUE G.4ltNC1RE, 8

1897

O R L G I N ES

MUSÉE DE TOURSPROVEXATCES DES TABLEAUX

L'origine (lu musée de Tours remonte à la Révolution, époqueà laquelle furent confisqués les tableaux ou oeuvres d'art prove-nant des églises, monastères et châteaux (le Touraine, mis sous lamain (le la nation. Roujeot (lui, avant 1778, avait fondé à Toursune école de dessin, et son gendre, Raverot, furent chargés, parl'administration départementale, de recueillir ces objets. Ils s'ac-quittèrent (le leur mission avec beaucoup (le zèle et de dévoue-meut, parfois au milieu (le réels dangers.

La moisson fut abondante et devait l'étre, car certains châ-teaux (le Touraine, tels (lue ceux de Richelieu et de Chanteloup,et quelques autres moins connus, étaient de véritables ni usées.

Le produit de leurs soins courageux et éclairés fut d'aborddéposé sous les cloîtres de la collégiale de Saint-Martin. Mais, celocal ayant été, avec raison, jugé insuffisamment clos, un arrêté dudépartement, en (laie du 10 novembre 179, en ordonna la trans-lation dans les bâtiments de l'Union Chrétienne dont la vente futprovisoirement suspendue. On eut à peine le temps d' installerla collection, car nu autre arrêté, du G février 1793, la fit passerdans les salles du premier étage de l'archevêché, et elle fut, avecle titre de Musée, annexée â l'École centrale du département,créée en l'an IV.

Le conservateur, (lui était Rougeot, devint professeur de dessinde ladite école. Mort en 1797, il eut pour successeur dans cette

double fonction son gendre Raverot, qui la remplit jusqu'à soudécès, arrivé eu 1837.

Les archives du musée contenaient de précieux renseignementssur l'entrée des tableaux; niaiheureuseinent dispersées et détruites,ail milieu de notre siècle, elles ne nous ont laissé aucun inventaireantérieur à l'an N. Celui qui est publié ici pour la première fois,en appendice, est (le cette aimée. Une note finale dit que le doubleen n été déposé à la préfecture le 13 vendémiaire an X. Dressépar le conservateur Raverot, il est fort précieux, car il donne nonseulement l'indication des tableaux avec les noms des peintres,mais encore leurs dimensions , et permet de les reconnaitre dansle musée actuel, lorsqu'ils n'ont pas été perdus. Mais à cet état sicomplet, il manquait un élément auquel aujourd'hui on attache,avec raison, ii ne grande mi portance. Il était muet sur la prove-nance (les tableaux ; rien n'indiquait les églises, couvents et clmà-teaux où ils se trouvaient avaùt la Révolution.

La publication (lue j'ai laite, dans les Nouvelles Archives de l'artfrançais , ( le l'inventaire des tableaux apportés (]il château deCLuanteloup, avait permis à Mt1. de Montaiglori et Laurent de faireconnaitre, daims l'Inventaire des richesses d'art de 1(1 France, laprovenance (le plusieurs toiles (le notre musée, et leurs propresrecherches avaient encore diminué le nombre des desiderata;mimais il restait de grandes lacunes à combler. On ne voyait pasnotamment ce qu'avaient fourni les églises et les couvents, ainsique plusieurs châteaux et maisons (l'émigrés oit Heu-reusement, j'ai trouvé dans une liasse un double feuillet (le papier,portant en tète Lieux d'où proviennent les tableaux, et conte-iiant, sans indications d'aucune sorte, une longue suite de numé-ros, en Face (le beaucoup desquels était écrit le nom d'un êta-hiisseinent religieux ou (l'un château de Touraine. Eu comparantles numéros attribués à Chaui teloup , dont l'apport au muséem'était connu, avec ceux portés sur la liste générale, elle-mêmepourt ne d'un numérotage, je un'apercus avec joie qu'ils concor-daient parfaitement; il devait certainement en être (le nième desantres. Fondant donc ensemble les deux états, je suis parvenu àétablir les provenances de nos tableaux , telles du moins que

Deuxième série, t. 1, année 1879, p. 186-19.

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Raverot les connaissait. Or nul ne pouvait mieux les connaître quelui. Pendant toute la période révolutionnaire, il avait aidé sonbeau-père, Rongent, à recueillir les épaves des églises et des chà-teaux, et il l'avait remplacé depuis plusieurs années déjit à la têtedu musée. Il subsiste encore trop de lacunes, mais on ne peut guèreespérer pouvoir désormais en diminuer le nombre. Eu général, dureste, elles portent sur des tableaux de médiocre valeur, dont laplupart ne sont (lue des copies, et la provenance de nos princi-pales toiles se trouve définitivement txée.

Aux indications qu'on avait pu réunir jusqu'h présent notredocument ajoute un appoint considérable. Plus tic cinquantetableaux qui, dans l'Inventaire des richesses d'art de la France etdans le Catalogue (lit de Tours de 1881, qui en est extrait,portent la mention Proveuince inconnue, auront désormais uneorigine certaine. Les lieux dont ils viennent sont l'archevêché,le chapitre de Saint-Martin $ les abbayes de Ttlarinoutier, (le leau-mont prés Tours et de Bourgueil les convents (les Carmélites, del'Union chrétienne, des Ursulines, (le la Visitation, (le la Riche,tic Saint-François, etc. enfin lesles châteaux (le Richelieu et de Chian-teloup, dont quelques tableaux avaient été apportés postérieure-ment à la première récolte, faite en 1794, par Rougeot. Le nombretics tableaux tenus tic Richelieu paraitra bien faible, si l'on songeh l'énorme quantité qui avait été rassemblée dans celte magnifiquerésidence, quantité telle, qu'en 1835, après plus de quarante ansde ventes en détail et de dilapidations, il en restaitrestait encore descentaines, entassées dans la partie tics communs demeurée deboutle château lui-même ayant été démoli pierre à pierre, avec presquetoutes ses dépendances. Mais, outre que plusieurs (les meilleurestoiles avaient été transportées à Paris, Richelieu ne fut pas venditcomme bien national, et Rougeot mie put y puiser à Son gré, ainsiqu'il avait fait à Cbanteloiip. Ces deux châteaux sont les seuils quiparaissent avoir fourni un contingent au musée tic Tours. Il n'estpas question des autres habitations seigneuriales confisquées, oùse trouvaient certainement des tableaux et (les objets d'art, notam-ment à Véretz, propriété du due d'Aiguillon, qui, à la veille (le laRévolution, y faisait des embellissements et y menait une grande

BONAFFIt, Recherches sur les collection: de Richelieu, i). 150.

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et luxueuse existence. Jamais non plus il n'est fait mention d'objetsd'art trouvés chez les émigrés et condamnés. Cependant, il (levaitexister dans nombre de châteaux et de maisons (le Tours, Amboise,Loches et Chinon, des peintures, surtout des portraits de notrevieille école tourangelle, qui seraient aujourd'hui d'un haut intérêt.Hougeot les dédaigna-t-il comme des vieilleries, ou ces objetsd'art lui écl)app&rent-ils, au milieu des désordres du temps? Oune saurait le dire ; mais on rue peut s'empêcher de déplorer leurabsence au musée de 'l'ours. Que d'uuvres d'art anéanties lorsquefurent condamnés aux flammes et la destruction tous les tableaux,marbres et bronzes représentantles ri-devant rois et autres despotes,ou portant des marques de la féodalité, c'est-à-dire des armoiries!

Malgré ces pertes, qui, d'ailleurs, nous furent communes avecles autres départements, la collection (le tableaux annexée à notreÉcole centrale était encore une des plus riches de province. Dansl'inventaire (le Raverot, on remarque les noms suivants : Rubens,Lesueur, Poussin, Philippe (le Champagne, Mignard, La Fosse,Bestout, Valentin, les Bouilogne, Van-Loo, Bouclier, Parrocel,Houel, Cozette, etc.

Certaines (les attributions faites parle rédacteur dc l'état de l'an Xn'ont pas été maintenues par les savants auteurs de l'inventaire desrichesses d'art de la France, et avec raison, je crois. Cependant quel-(lues-unes sont indiquées comme ayant été données par Dufouruy,qui avait récemment visité le musée de 'fours, en allant avec Vis-conti, ii Richelieu, choisir les objets d'art dont le gouvernementdésirait enrichir le musée central (le Paris. Ces divergences d'ap-préciations seront, je pense, pour les gens compétents, intéres-santes à constater et à examiner.

Outre les tableaux conservés dans les salles de l'archevêché,Raverot en énumère d'autres qui se trouvaient à Saint-Gatien enl'an X, ruais qui étaient sortis du musée, voici en quelles circon-stances. Le 16 ventôse an IX, MM, Lebret, Suzor et Marchandeau,vicaires de l'évêque du département d'Indre-et-Loire, prêtres asser-mentés en exercice dans l'église Saint-Gatien, adressent au préfetPommereul une pétition, le priant de leur accorder pour leuréglise quelques tableaux de piété, une niche et deux bénitiers(le marbre noir en forme de coquille, lesquels sont sous uneremise du musée » . ils terminent en disant :Nous donnerions

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ce reconnaissance ail citoyen Raverot, conservateur du musée, deet tous ces objets et les conserverions avec soin, si vous daignez nous

les confier. Le préfet renvoie celle demande au conseil des pro-fesseurs de l'École centrale pour avoir son avis. Le 20 ventôse sui-vant, u le conseil, considérant que les objets demandés par les

pétitionnaires ne sont d 'aucune utilité pour lesarls, etc., est d'avisque les tableaux et autres objets énoncés dans l'état, joint à la

cc pétition, soient remis à titre de dépôt aux pétitionnaires pour ladécoration (lu temple Gatieti . Le 29 du même mois, le préfet

arrêteque les tableaux et objets demandés seront remis, àtitre de dépôt, aux pétitionnaires, pour la décoration du temple

ce Gatien, à la charge par eux (l'en donner reçu an conservateur duce musée et (le les représenter au besoin

Les deux bénitiers ne font pas partie de la remise, sans qu'il soitdonné aucun motif (le cette exception, dont la raison reste inconnue.

Voici l'état qui est annexé k l'arrêté préfectoral1° Un candélabre eu fer doré2° Une niche dorée, supportée par six colonnes (le marbre vert

antique,31 Un Christ en ivoire, fixé sur un Fond de velours noir; le tout

renfermé dans un cadre doré;4° In grand tableau représentant la Naissance de Jésus-Christ;5° Deux tableaux (le cinq pieds (le hauteur (1°,70) représentant

l'un saint Pierre et l'antre saint Paul;6 0 Un tableau (le 2 mètres de hauteur, représentant la Flagella-

lion de Jésus-Christ;7° ( n tableau de 2 mètres de hauteur, représentant le Couron-

nement d'épines;8 Un tableau de moyenne hauteur, représentant un Christ entre

saint .lean et la Vierge, avec bordure dorée9 Un tableau à encadremetit doré, représentant l'Ascension de

Jésus-Christ '.Ceci se passait un peu avant la signature du Concordat. après le

rétablissement officiel du culte catholique et l'installation à Toursd'un archevêque, l'autorité ecclésiastique fit au fflU5O (les empruntsplus considérables. Le nouveau titulaire, Mgr de Iioisgelin, qui,

1 Archives d'Indre-et-Loire, série L Cultes.

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coniitie on 'e verra plus loin, avait forcé le musée à quitter lessalles (lu palais archiépiscopal et s'y était établi, au grand déplai-sir (]il - préfet, obtint cependant de celui-ci un certainnombre (le tableaux destinés à décorer les édifices religieux.

Lu arrêté préfectoral tIn 9 fructidor air IX mit à la disposition del'archevêque quarante-trois tableaux U poirren l'aire telle distributionqu'il jiie ra à propos ,i Lai sic publiéeiée eu append ict' , et dans laquelleles sujets sont di'si8nés d'une laçon vague, (t souvent sans noms(le peintres, ne permet pas toujours de les reconnaître sur l'état del'an X. Plusieurs cependant s'y retrouvent, ruais d'autres n'y flu-re.n t pas. On ignore si ces derniers étaient entrés au musée aprèsla contecl ion de cet état, Ou s'ils avaient une anli'e provenance.Mais il résulte des termes méines (les deux arrêtés, sttr'Iotil du pre-mier, que ces tableaux qui, pour la plupart, existent encore dansles églises (le 'l'ours et dit appa[it'nnent au musée,

I 'invenlaire de l'an X mentionne cinq tableaux qui peuvent êtrecomptés parmi les plus précieux de notre musée et (lue, jusqu'àprésent, on croyait provenir d'uit envoi lait de Paris en 1806, et surlequel trous i'evieridi'ons. Ces tableaux sont ainsi désijirés

1 La Victoire qui couronne lIars sur (les attributs militai)-es,de Itubeits

? L'st/ie,' (levant Assuérus, de tiuei'chin3 Agar dans le dserl, du mème;4° Le niariaqe de sainte Catherine, forme ovale, du GuideGuide;50 Le lion l'asii'iir, de Philippe de ChainpajneOn lit à lu suite du dernier la note suivanteCes cinq tableauxont été donnés par Je ministre en remplacement de ceux qu'onnons a r'rilev's avec trois bustes antiques. o Cette note succincte,

mais déjà bien positive, se trouve coiilii'inée et développée (laits undocument postérieur. C'est un rapport adressé en 1817, par ce

Une lettre d' M. de Pommereul, aux professeurs de l'Ecole cenirali', en datedu Il) floréal ait IX, leur annonce que ces tuiles entrent ait musée par échange.Elle est accompagnée d'une liste de tableaux, stItii's et bustes, la plultttrt enlevésde Richelieu potit' le imisée de Paris. On y voit ijtte le Guide provenait de la col-lection du Roi, et les deux Guerchin de l'hôtel de Toulouse à Paris. Une noteajoutée eu marge de celte liste 1)011e t1UC M. de Pommereiti choisira h Richelieuseize bustes pour le niuse de Tours. C'est dc cette fat.- on qu'y sont entrés lesquelques bustes antiques dont il est orné, ainsi que ceux de lu cour d'honneur dela Préfecture

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même Haverot, toujours conservateur du musée, à M. le comte (leWaters, préfet d'Indre-et-Loire, qui lui avait demandé , de la partdu ministre de l'intérieur, un étal des tableaux envoyés (le Paris aumusée de Tours depuis 1802. Raterot place eu tête de cette listeles cinq tableaux que nous venons (le citer, et il ajouteJ'obser-

verai que les cinq tableaux ci-dessus doivent être considérésComme propriété du musée de Tours,rs, ayant été enio y's de

« Paris en échange de trois bustes antiques et (le deux tableaux,« objets emportés an musée central. Ces objets sont nu buste en« marbre (le Mercure, un buste en marbre tic Diane, un buste (le« jeune homme en albàtre. Tableaux Une Vision de saint ,ibzr-« tin, par Le Suent, ; ce tableau est un des plus lins de ce maitre.La Continence de Scipion, par le Primatice. Ces tableaux

« ornaient le musée (le Tours, créé par mon beau-père, avant ledécret qui en fixa seize en l'raiiet'Cette note intéressante prouve les droits incontestables dit musée

de Tours sur ces belles toiles, puisqu'elles y sont entrées par voied'échange, à une époque où cet établissement avait soitL'observation (le Raverot nous donne en même temps l'origine dedeux remarquables peintures du Louvre, qui, dans le catalogue (leVillot, sont faussement portées comme sorties de l'ancienne collec-tion du Roi. Ce sont : la Vision de saint ilartin, venue tIc Mai'-motu lier, et la Continence de Scipion, de Richelieu , ainsi que lestrois bustes moins faciles à reconnaitre dans les collections de notremusée national qui dut à celui tic. Tours d'autres œuvres d'art.C'est de là en effet pie viennent également les deux toiles (leLorenzo-Costa, la Cour d'isabelle d'Este et le Su aiWyorijue,ainsi que le Parnasse de Mantegna et le Combat de l'Amour et dela Chasteté tic Vannuci. Dans le catalogue du Louvre, ces peinturessont dites provenir dc l'ancienne collection; elles étaient, lors dela Révolution, à Richelieu, (l'oit elles ont été apportées à 'fours,pou r en sortir l)aI' voie d'échange.

On ne trouve pas que des tableaux (laits l'état (le l'an X, qui necontient pas moins tiC trois cent numéros; mais, endehors d'eux, les objets indiqués offrent rarement quelque iiittt'èt. Ily est surtout fait mention des 1lûtres et gravures servant aux études

Archives d'Indre-et-Loire, Billiothê que et Musée.

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des élèves (le l'école de dessin, iiièriie de leurs tables, lianes et chai-ses. Quelques articles cependant sont à noter. X 193, un buste deRonsard en terre cuite. C'est sans aucun doute celui pli ornait letombeau du poète à Saint-Cosme, près 'l'ours, et dont il n'existe plusquedes moulages, l'original, envoyé à Mois, étant perdit On vol t (luecelui-ci était en terre cuite, contrairement à l'opinion du regrettéMoutaiglon, qui ic croyait en bronzebronze 194, un buste en marbred'Hercule qui existe encore ait musée. iV 195, un Mercure enpléire moulé de Berthelot, qu'on ne retrouve plus. Viennen t ensuite,au milieu (le nombreux moulages en piètre, trois bustes antiques enmarbre, plus ou moins restaurés, et apportés (le Richelieu, commel'Hercule, ce sont ceux de Pyrriins, (le Démosthène et de Septime-Sévère; les deux premiers figurent au musée, le troisième man-

Je signalerai encore les jolis dessins tic Lenfant, représentantAmboise et C/uznteloup, le Tombeau des enfants (le Charles 1/111 etd'Aune de Bretagne, aujourd'hui à Saint-(iatien, et enfin la bellegrille du choeur de l'église (le l'abbaye de Beaumont placée depuisà la porte (le la préfecture.

L'examen de l'inventaire de l'ait rions a entrahié lin peu. audelà de l'époque où le régime auquel était soumis le musée deTours subit un notable changement. Jusque-là, il était un établis-sement départemental ; le département l'avait créé et pourvoyait àsoit et au traitement du conservateur. C'est dans ces Con-ditions qu'il avait traversé la période (le la Révolution ; mais aprèsle coup d'État de. Brumaire, titi des consuls, du 24 fructidoran Uli, établit dans quinze villes du territoire de la Républiquedes musées destinés à recevoir des tableaux tirés des collections deParis et (le Versailles.

Malgré le nombre et la valeur (les oeuvres (l'art déjà recueilliesà l'arcimcvèché, Tours ne fut pas compris dans le nombre de cesvilles privilégiées. 'Heureusemiient, le département avait alors à satète un ami tics arts, le général tic Pomnmereul, qui ne négligearien pour faire réparer cet oubli. Grèce à ses réclamations persé-vérantes, et après deux années d'attente, un arrêté du 14 fructidoran X mit la ville de 'fours au nombre de celles auxquelles le gou-

Busle (le Ronsard, par Chai'l ps DF GnaxuuAlsos (Ileunions des Sociétés desBeaux-Ars des départements, 10' session, année 1805, p, 175).

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vernement accordait des collections de tableaux. Le 7 vendémiairean XI, le ministre (le l'intérieur, Chaptal, en informait officielle-ment le préfet, et lui annonçait le très prochain envoi (le l'état destableaux qui lui étaient destinés. Cet état est adressé à M. de Pom-juereul, le 2 nivôse de la même année; IIOUS l'avons sous lesyeux; il est certifié conforme par Foubert, administrateur généraldu musée central, et contient l'énumération (le trente tableaux avecleurs sujets, leurs dimensions, les noms des peintres et l'indica-lion (le ceux qui ont besoin d'ètre restaurés, ou rentoilés, OU sim-plement nettoyés et vernis.

Pariiii eux il faut citer UU précieux Mantegna (la Résurrection)et un Rubens authentique. On voyait alors dans ce dernier les por-traits (le Plantin et de sa femme, ce qui le fit attribuer à 'l'ours, legrand imprimeur étant né dans les environs; on a reconnu depuisqu'il s'agit d'Âlexan(lre Gouban et d'Anne Antoni, sa femme. Cetableau provenait (le leur monument funéraire, à Notre-Damed'Anvers. Il avait (l'abord été destiné ait musée (le Lyon, mais, surles instances de M. de Poniniereui, il fut donné il celui de 'l'ours.Les antres, sans avoir In même valeur, ont cependant pour la plupartun réel mérite. Simi' cette liste on trouve : Louis Carrache, Jouvenet,Jean-Baptiste et Michel Corneille, Inloine Coypel, Marot, Dumontle Romain, Lagrenée le jeune, Lépicié, etc. Ces toiles venaientenrichir notre musée, mais il ne faut pas oublier que son existenceétait (le plusieurs aminées antérieure à leur envoi. Les tableaux quile composaient, sautés d'une destruction certaine pat' Rougeot etRaverot, dont le rôle fut analogue à celui de Lenoir à Paris , luiappartiennent bien légitimement.

Les documents n'offrent pas trace d'un autre envoi (le tableauxfait à 'l'oni's par Je musée centrai. il faut donc renoncer à encompter deux: l'un le 5 ventôse an XI, l'autre le 2 mars 1806.C'est là une fausse légende, dont je ne découvre pas l'origine,mais que je trouve admise par Clément de Ris dans son livre surles Musées de province et par MM. de Montaiglon et Laurent dansl'inventaire des richesses d'art de la France. Gràee à de telles au-torités, elle est aujourd'hui complètement acceptée, d'autant mieuxque l'on donne des dates précises et la liste nominative (les tableaux

Voir l'Appendice n° 3,

composant] es doux envois, en l'aii XI, vingt-quatre, et onze en 1806.Ce qui fait un b Li! de treille-cinq toiles qui sont bien aujourd'huiau in ii sée (le 'l'ours, san f ii ii Chasseur buvant de Liica G iordano.D'un autre côté, l'état, signé F'ouhert, administrateur du muséecentral, tic porto pas que les vingt-quatre tableaux accordés enFan XI à la ville de Tours, niais bien trente, et l'on n'arrive aunombre de trente-cinq qu'eu joigulatit t la liste de Foubert les cinqentrés au musée de Tours avant l'an X, par voie d'échange, non

r don, ce qui est bien différentUn état des tableaux envoyés de Paris ait tic Tours depuis

1802, certifié, iéritable par le conservateur Raverot et adressé par lepréfet, le 12 mai 1817, ait de l'intérieur ( l ui l'avait de-mandé, donne une liste semblable à celle de Fou heit, dans laquelleles tableaux, également au nombre de trente, sont langés dans le111ème ordre. A cette dernière date, il n'en était donc pas ieiiii deParis d'autres que ceux donnés en l'ait XI. IL est même à teniar-quer que sur la liste de 1817 figure encore le Luca Giordano etun seul Mantegna, la Résurrection. Comme I)lttsiettts des tableauxde la liste Foubert avaient besoin d'ètre restaurés ou rentoilés,ils furent gardés à Paris un certain temps. Je trouve niènie men-tionnés à part, dans une ancienne copie (le celle liste, les tableauxrestés à Paris en restauration ; ce sont le Centenier, de Jouvenetle Alanlius Torquatus, de llertliéleni y; le ilathatkias, de Lépicié;le Massacre des Innocents, de riliciuci Corneille; le Chasseurbuvant, de Luca Giordano, et la Résurrection, de Mantegna. C'est-à-dire, sauf le Liica Giordano, remplacé par le Jardin des Oh-viers, tIc Xlanteguua, les six tableaux qui, avec les cinq entrés aumusée par érliauige avant l'ait XI, foraient les onze composant ledon prétendu de 180C). il faut donc croire que, s'il ' eut plusieursenvois, peut-ètre trois, il n'y eut qu'un sein I don, celui de [an Xl.

(n document, postérieur tic quelques années à l'état géiièral del'an X, le complète, et donne tics détails intéressants sur diversobjets appartenant au musée, mais placés en dehors du local affectéà ses collections. Cest un véritable rapport en forme do lettre,adressé, en décembre 1806, par Raverot à M. Deslandes, maire dcTours, qui lui avait demandé nui état détailli de tous les objetsappartenant au musée, sans faire partie essentielle dit dépôt desarts, et d'y attacher un prix. S'en référant à un état général, remis

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précédemment au maire, et qui pourrait bien étie ccliii (h i C 110115

publions, Raverot se borne à désigner les principaux objets bons àéchanger Coutre (l'attires plus précieux et plus utiles à l'école dedessin. a il pourrait, (lit-ii, y en avoiravoir davantage; ruais toutes les

boiseries, qui étaient au musée, ont été employées à la nouvellepréfecture, ainsi que les tables de marbre et les colonnes.Il mentionne comme existant encoreu Deux décorations de tliéitre faites autrefois aux Menus plaisirs

du Roi, par des artistes habiles, pour ic cliftteaii (le Vèretz, d'oùu elles ont été tirées. Elles consistent en Un hameau charmant et

un petit salon doré. Elles sont un peu endormnagées, ayant servigrès longtemps, et ayant été exposées aux mutilations des ouvriers,

u tout le temps qu'ils ont travaillé à l'ancienne préfecture, où ellesu sont encore. Les ouvriers ont coupé environ quatre pieds du« haut dii fond, mais ce dommage est réparable. « Raverot estimeces deux décorations dans l'état actuel, 600 lit res.

« II y avait égaleinont au musée deux feux, avec des lions enl)rOnlZe, (leux beaux bras (le cheminée en cuivre doré, quatre con-

« soles dorées, avec dessus en marbre blanc veiné, xeiiarit de Chan-teloup ; il y avait aussi, venant du même endroit, une commode Cnlaque de Chine avec dessus tic marbre brun veiné de blanc, ainsiqu'un très beau bureau en boisbois de marqueterie, avec douzetiroirs environItaverot rite encore six colonnes d'ordre corinthien en bois (le

chêne, faisant partie de la décoration du choeur (les religieuses deBeaumont et particulièrement du trône de l'abbesse. Ces colonnes,

dit-il, sont encore à la nouvelle préfecture ; leur couronnementest en cc niorneiut au musée. Cet objet comprend le fronton, deuxanges adorant la Croix, deux chérubins tenant des guirlandes defleurs, trois bas-reliefs et trois figures plus grandes que nature,

« lesquelles représentent une Vierge tenant l'Enfant Jdsus, unsaint Joseph et un saint Jean. Le tout en bois de chêne; je

u pense que cela vaut bien 1,500 livres. Plus une chaire décoréedans son pourtour de cinq bas-reliefs un lion Pasteur et lesQuatre Évangélistes.

I Plusieurs de ces objets, notamment les deux derniers, sont aujourd'hui il laPréfecture.

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Après avoir parlé de grandes bordures de tableaux cii noyer etde bancs tic chêne dont on pourrait tirer 50 francs, il termine ainsi• Tout ce qui compose l'état général que vous avez n'est pas au• musée quelques morceaux existent à la préfecture, tels qu'une• carte de Clianteloup au bas de laquelle il y n nue très belle• gouache par Cosette. Il y a (le plus en dépit à la préfecture quatre

tableaux venant de Parisdeux, sortant (lit Musée central, ticCL Mantegua, et deux l)i1ySiIeS pro citant de la loterie de la Sociétéu des arts

Mais il venait de s'accomplir un pgrand événement, qui par sesconséquences (levait encore ohhigei' le musée de 'l'ours à changerde local. Le premier Consul avait signé avec le Pape le. Concordatde 1801 ,le culte catholique était rétabli en Fiance avec soithiérarchie, Ugrde Boisgelin , avant la Révolution archevêque d'1ix,était nominé à Tours. D'abord logé dans une des maisons de larue de la Psallette, voisine tic la cathédrale, il ne tarda pas àréclamer, surtout après sa promotion ait l'ancien palaisarchiépiscopal, où avait été établie l'École centrale et où M. dePommereul ai ait fait faire tics travaux considérables pour placerconvenablement le musée et la bibliothèque. Grand émoi dugénéral-préfet, que ses idées voltairiennes ne disposaient déjàguère en faveur tics réclamations épiscopales. Dans une longuelettre aitministre tic l'intérieur, du S ventôse ait il demandeénergiquement le maintien à l'archevêché tic la bibliothèqueet du musée, pour l'installation desquels il a fait déjà de grandesdépenses, et insiste sur celles plus grandes encore que nécessiteraitla transformation en habitation de cet ancien palais, où il avait dù,pour loger les collections, abattre les cloisons et toutes les chenil-nées. Pour dédommager l'archevêque, il propose les bâtiments (lel'Union Chrétienne.

Les efforts (le M. de Pommereul devaient ètrc inutiles. Le tout-puissant premier Consul s'était prononcé. Un arrêté (lu gouverne-ment (lu 23 germinal an Xi mit à la disposition du préfet pourloger les collections de l'École centrale, les bâtiments de l'UnionChrétienne, où est aujourd'hui le temple protestant, et (le la Visi-tation, qui deviendra plus tard la préfecture actuelle. Tout seni-

.lrcliivcs d'Indre-et-Loire, Bibliothèque et Musée.

l)lait donc décidé, lorsqu'un incident vint remettre l'affid re enquestion. Le 29 dii même mois, Mgr de Boisgelin , (liii suivait àParis avec grande sollicitude les négociations, annonce au préfet

.que le ministre de la Guerre, dans 'e département (IU(1uel se trou-vait alors l'Union Chrétienne, refuse de la céder, et même veutprendre la tisi Iatioii. Pommereul , qui voait là peut-être truc chancede conserver l'archevêché, écrit à ce sujet, le 6 floréal, au ministrede l'Intérieur et termine en lui disantDans cet einbarrasje vous

demande quelle niarulie je dois suivie; vous sentez (lue l'éva-ciiation de l'archevêché n'est possible que lorsque le gouverne-ment aura décidé le lieu où doivent être tiansferés les effets et

« les trois établissements qu'il contient.La résistance du ministre (le la Guerre fut vaine, l'arrêté du

3 germinal dut avoir son exécution, et le département vota dansce but une somme de 5,000 francs. Mais bientôt un antre arrêté du10 ventôse an XII venait changer ces dispositions. Il décidait latranslation de la préfecture, de l'ancienne Intendance, où elle avaitd'abord été placée, dans les bâtiments (le la Visitation, et en mêmetemps, celle du musée et autres établissements d'instruction publi-que dans le local devenu vacant par le départ (le la préfecture. Unesomme de •1,000 francs était affectée à cette double opération, ycompris celle de,000 francs, déjà iotée par le conseil général.

prés une odyssée, au cours de laquelle les tableaux ne purentmanquer d'étre détériorés, notre musée vint donc échouer, avec labibliothèque, ii l'ancienne Intendance, Le local était assez vaste,mais nullement propre à recevoir nu musée.. On l'aménagea tantbien que mai, et les tableaux y restèrent, dans de mauvaises condi-tions, jusqu ' au moment où l'ancienne Intendance fut, en 185,vendue à M. Armand Marne, qui eu fit le siège (l'une imprimerieappelée h (le très grands développements et encore subsistante.

Restait à décider une grave question : jusqu'à la suppression (lel'Ecole centrale, qui fut fermée à partir du 1 nivôse an XII, lahibliotliéq ii e et le musée étaient demeurés la propriété titi dépar-tement qui avait pourvu à leur logement et h leurs dépenses. Unarrêté (lu gouvernement du 8 pluviôse an XI, avait mis la biblio-thèque à la disposition et ii la charge (le la ville tic Tours, mais ilétait muet au sujet (lu musée,

Dans une longue lettre, écrite le 30 fructidor an XI, au conseiller

- 18 -

(l'I:tat Fourcroy, directeur général de l'instruction publique, M. dePommereuil demande avec instance que la bibliothèque et le muséecontinuent à être la propriété (lu département t1iii les a créés et atoujours pouru à leur logement et à leur entretien. 11 semble, dumoins pour le musée, être parvenu il empêcher que la questionde propriété fût tranchée contre ses vues. Jusqu'au moment où ilquitta, au commencement (le 1806, la préfecture d'Indre-et-Loirel) o111 celle du Nord, il put donc veiller aux destinées de ses chèrescollections. Une lettre écrite par lui, le 27 prairial an XII, il Denon,administrateur des musées, nous apprend qu'il avait obtenu duministre (le l'intérieur six tableaux titi musée de Versailles pourcelui de Tours. Par une circonstance inconnue, peut-être le départde Pomniereul de la préfecture d'Indre-et-Loire, ces tableaux,qui ne sont nullement désignés, ne paraissent pas être venus à

Tours. Vous ajouterez beaucoup, (lit Pommereul, à la grâce par-t ticuliére (lue m'a faite le ministre, si vous voulez ordonner ait

de les prendre parmi ceux qui sont en état d'êtrelivrés sans passer à la restauration, si vous l'engagez à n'en pas

• désigner deux dit maître, et à écarter, autant que faire se• pourra, les sujets de boucherie du Martyrologe ou ceux de la

Bible. Notre (lé pèt formé, comme tous les autres, en grande partie« de tableaux d'église, n'abonde (lue trop dans ce genre, etje dési-

rerais offrir aux élèves de notre école (le dessin des morceauxd'un genre différent de celui qu'ils ont sans cesse sous les yeux.Le général-préfet ne se bornait pas à solliciter la bienveillance

du ministre en faveur du musée, jusqu'à la fin (le son administra-tion, il parait bien, malgré l'arrêté du gouvernement titi 8 pluviôsean XI, avoir conservé la haute main sur cet établissement et sur labibliothèque. Le P' janvier 1806, le mois même où il allaitquitter la préfecture d'Indre-et-Loire pour celle (lit il prenaitun arrêté transférant le muse, la bibliothèque et l'école (le dessin,de la Visitation à l'ancienne Intendance, et déterminant quellesparties de cet édifice seront respectivement alfectées au service (leces établissements. Mais une situation aussi anormale, (lime à l'éner-gie (le M. de' Pommereul, et à l'influence que lui avaient méritéeles services rendus par lui, en réorganisant toutes les branches de

Archives d'Indre-et-Loire, Bib1iothèque et Musée.

l'administration,inistration et tirant le département de l'état de ruine oùl'avait laissé le Directoire, ne pouvait se prolonget après Son départ.Son successeur, le baron Lambert, à peine installé, essaye vaine-ment (le la faire sanctionner par le gouvernement.

Dans u ne longue dé1)êclie adressée au ministre de l'Intérieur, lei juillet 1806, te préfet reprend l'affaire, qu'il considère commependanle, et la traite à fond.

Après avoir rappelé la lettre (le son prédécesseur, parlé dudon (le tableaux fait à la ville par l'arrêté du 16 fructidoran Xi, et dit que quelques-uns d'entre eux étaient successive-ment arrivés à 'l'ours, il examine la question (le propriété dumusée. Il reconnait • ne les tableaux (tonnés à la ville de Tourspar le gouvernement lui appartiennetit exclusivement; niais il côtéexiste un véritable musée créé en l'an 11 par le département etentretenu par lui; il demande au profit, comme à la charge dequi, les deux collections seront réunies.

« Dans cet état de la question, Je département paraît avoir (lesdroits certains à la préférence, non seulement parce que sacollection est infiniment plus considérable, et en même tempsplus ancienne, mais aussi parce qu'elle est formée de Contin-gents fournis par les différentes parties de son territoire, et

« encore tiltis par l'espèce d'inconvenance et de contradictionqu'offrirait l'affectation spéciale à la ville dc 'l'ours d'un musée

« établi et transféré aux frais du département dans (les bâtiments« qui sont à sa charge '

Passant à la bibliothèque, qui a la même origine (IUC le musée,et doit être comme lui transférée à l'ancienne Intendance, ilarrive à une conclusion semblable en faveur du département.

On n'a pas la réponse du ministre, mais la demande de M. Lam-hert fut certainement rejetée, car, à partir (le 1807, le muséedevient effectivement tin établissement municipal ; c ' est la ville(lui pourvoit au traitement du conservateur.

En dehors des nombreux tableaux dont l'origine se trouve éta-blie d'une façon certaine et qui étaient portés dans l'Inventaire desrichesses (l'art de la J"rance comme étant de provenance inconn ne',

I Archives d'indre-et-Loire, Bibliothèque et iiusc.J'indiquerai seulement tes tableaux de Restout, de La Fosse, de Charles

Lamy, (le Rho de Fontenay. de Carravaje, etc. les portraits de M. (le Rasti3nae,

- 0 -

deux faits nouveaux nie paraissent résulter (les pièces originalesqui i viennent d'être étudiées.

1 0 lI existe à Tours et probablement clans d'autres localités dudépartement différents objets d'art qui, sans étre déposés dans lelocal du musée, lui appartiennent légitimement.

Depuis la création dut musée de Tours jusqu'en 1817, le gou-vernenient n'a fait à la ville qu'un seul don de tableaux, celui del'ait \f, comprenant, non pas trente-cinq toiles, niais trente seu-lement, les Cinq autres, qu'on faisait figurer dans un (leuxiémeJoui, de 1806, étant entrées au musée antériciurentent à l'an XI,par voie d'échange.

APPENDICE X° 1

ITAT DES TABLEAUX, STATUES, BUSTES, DESSINS, GRAVURES ET OBJETS DES IRIS

ni possS AU MUSfiE ?ÇATION±iI. ET A LI CLASSE 0F. DESSIN DE L'ÉCOLE CENTRALE

D'INDRE-1-:T-LOIRE, A TOURS '.

1. RESTOUT. - Saint Benojt cri extase, à genoux devant un prie-Dieu.II. 3,76, L.19. - Provenant de Bourgueil.

. Rsiou. - Sainte Scholastique mourant entre les bras d'une reli-gieuse. - ibid.

3. Risrou. - Eartyre de saint Étienne, de médiocre valeur. - H. ",96,L.- Provenant de Saint-Galien.

. CARRAvAGES (Icole des) . - Une flagellation. - H. 2 mètres, L. ",90.- Provenant de Saint-Prancois.

5. CARRAVAGES (École ries). - Un Couronnement d'épines. - Il. 2 mètres,L.,ti0. — ibid.

6. Un moderne. - Un Ange gardien, médiocre. - H. 1 ,80. L. Jm,Ø7. Com pin, (Antoine). - Jésus guérissant le paralytique. - H. ',66,

L. ,16. - Provenant de l'Hôpital.

archevêque do Tours; de Crécourt, dc Mme de Vermandois, abbesse de Beau-mont, de Mine de Bourbon, de Mile de Beaujolais, et mérite notre délicieusecopie ancienne de la Joconde de Léonard de Vinci, qui provient rie Richelieu.

t Dans cet état, les dimensions de tableaux rie sont pas toujours exactement lesmômes que celles données l'Inventaire des richesses d'art de la France,mais on sait combien il est facile de commettre itt's erreurs en pareille matière.Cela n'empêchera pas le très distingué conservateur de notre niusec , M. Lau-rent, de pouvoir, dans k nouveau catalogue ers préparation, identifier ceux deces tableaux qui figurent sur les deux listes, et c'est la très grande majorité.

:liu dire de Dufouray.

8. Li Fosse. - La Visitation de la Vierge. - H. 3,20, L.Provenant de la 1:.çitation.

9. L,uiv (Charles). - Des religieuses en extase devant Je Père éternelqui parait dans une gloire. - Provenant (le l'Union Chrétienne.

10. FReuliNhu. —Fragment d'un .lugenlent dernier. - 1-1.3-,08, L. 4",07.- Provenant du Plessis.

J!. ItoneaT (Frère). - La Circoncision, avec bordure, médiocre. -H. 2,01, L. l',26. - Provenant de Chaneeloup

12. ROBERT. - La Fuite en Égypte, idem. - H. 2",91, L. 1',07. -Ibid.

13. ROBERT. - La Présentation au Temple, idem. - H. 2",44, L. lm,22.—Ibid.

I 't. Roin<s.L'arrivée en Égypte, avec bordure. - Il.,90, L. 1°,60.- Ibid.

13. ROBERT. - L'Adoration des Rois, idem.JIn,99, L. 1',57. -Ibid.

16. ROBERT. - La Visitation, idem. - Il. 2, 90, L. 1 ,72, - ibid.17. Itoeeî. - L'Annonciation 1, idem.Il.','t5, L,

Ibid.18. L.uiv (Charles). - Une Assomption, avec sa bordure. - H. 3m,20.

L.- Provenant du couvent de la Riche.19. Saint Benoit en extase, avec bordure. - H. 11,55, L. lm,20 . - Pro-

venant (le Marmoutier.20. Le Sucua. - Saint Martin en habits pontificaux, idem. - H. lm,42,

L. 1 u , 20 . - Ibid.21. Mio. - La Poésie, idem. - 11. 1,03, L. Om , 80 . -- Provenant

de C/iantcloup.'2:2. MIr.N11w. - L'Architecture, idem. - H. 1 mètre, L. 0,80. -

Ibid.23. tT N1 .00. - 1,a Musique, représentée par des enfants. - ibid.24 VLOO - La Peinture, idem. - ibid.25. VNLoo. - La Sculpture, idem, avec bordure. - Ii. 1r,04, L. 0',80.

Ibid.20. V.NLoo. - L'Architecture, idem. - Ibid.27. %,xLoo. - Mine de Pompadour et une négresse. - Ibid.28. VANLOO. - Mile Alexandrine, sa fille, avec bordure. -- H. 1,27.

L. 1',24. - ibid.29. inconnu. - Une flagellation, médiocre. - H. O',62, I. 0, 10. -

Provenant (le Marmoutier.

Tous ces tableaux (de Frère Robert) sont fort médiocres.

- ±2 -

30.. Un Prométhée, avec bordure. - H.L. 1 1 ,03. - Provenantde C/ianteloup.

31 . Saint Bartliélen, ileinifiure, idem. - FI, 1 mètre, L, 0,80. -Provenant (le Marm ont ier.

3. VALENTIN. - Saint Antoine, abbé, avec bordure. -. H. I-,0, L.1m, 3G.

33.. (ARRACHES (Eco]e des)'. - Saint François derrière 1e rideau, idem.H. lm,07, L. 0,80.

31. Un tal)leau de heurs dans un use de métal. - Provenant de Mar-moutier.

35. l,t pendant, avec bordure tous deux. - H. 0,90, L. 0m,79, - Ibid.36. t u Christ, la Madeleine, saint Jean et la Vierge. - R.

37. l(uems. - La k icloÎre qui couronne Mars Sut' des attributs militaires,avec bordure. -• Il. mètres, L. 3--, ,16. - Provenant du l!usénrncentral.

38. Guacumx.Estimer (levant Assuérus, a ec bordures peintes. -Ibid.

39. Guaacmri.rat' dans le désert, idem. - H. jm,33, J, 1",50. -ibid.

40 Lc ('iuun;. - Le mariage de sainte Catherine, forme ovale avec unebordure, dorée.H. 0',65, I,.- Ibid.

Il. CImMraGm: (Philippe de). - [Tu Ilium Pasteur, avec bordure. - Ibid,12. LE TI\rOflET. - Esther enliant dans la tente d'Asssuérus, at cc sa

bordure. - Il. I",70, L. 2-,18. - Provenant (le C/ianteloup.3. Un couronnement d'épines, avec bordure. - H. 1, 10. 1. 01,85.- Provenant de l'A,ehevch.

!k'. 117 .qXDF.liBURG ('NoEn-lluc1l) . - Un paysage, idem. - H.L. 0',60. - Provenant de la Société des Arts.

45. Une vue de Saint-Ouen, idem. - H. 0",$0, L. 1 m ,57. - Provenantde Cll.?nteloup.

4G. HouEr.. - Vue des environs d'Piml)oise, idem. - H. 0",96, I.. l",10.Ibid.

4.7. Vue des environs d'Airiboise, idem,- Il. 0"',80, L. I m:',78. P,RRor.I:L D'AVIGNON. - Une tête vénitienne, idem. - R.

L.- Ibid.49. Boucumt. - Silvie fuyant le loup, idem. - Il. 1", 18, L. lm , 35 , - ibid.

Au (lire de Dufomirny.Ces cinq derniers tableaux ont tII donnés par le ministre en remplacenient

de ceux que l'on nous a enlevés avec trois bustes antiques; tous ces tableauétaient sans bordure, excepté le Guide.

1.

-

50. Buuctwa.Renaud et Armide, idem. — Il. 1,18, L.Ibid.

Si. BOUCHER. — Jupiter visitant Latone, idem. - H. 1 ',6, L.Ibid.

51 C;xeirt. - ue de Messine, idem. - H. 0,72, L lm , 35 , - Ibid.53. C.;irri. - lue de Venise, idem. - H. 0",'7, L. l",35. - Ibid.51. Portrait à cheval de PIIœbUS devancé par la Victoire, idem. -

H. '',74, L. 1,9 11. - Provenant de Richelieu.55. Boci,oui (['ainé). - Acis et Galati'e sur les eaux, idem. - Prove-

nar.t de C/ianteloup.56L BorLoGE(l'ané). - Neptune et Amphitrite sur les eaux, idem. - Ibid.57. lu reconnue par son père Pélée, idem. - H. l,40, L. 1",5. - Ibid.5$. Enlèvement de Proserpine, idem. - Ibid.59. BORRLN (Remi). - Une Minerve en l'urine ronde. - Ibid.CO. BORRIJN Reiiii. - Vénus ôtant une flèche t l'Amour, idem. -

H.—ibid.61. C1RRAvnEs (Ecole des) '. - In jeune homme tenant une COUl)e, avec

sa bordure. - il. 0',09, .. 0 1 ,50. - Ibid.62. H0UEL. - ITri paysage ovale avec bordure. - H. 0",75, L. 0,60.- Ibid.

63. lIOLEL.Un paysage ovale, idem. - U. 0",75, L. 0",60. - Ibid.6'. IlouEl.. - Un paysage ovale, idem. - Il. 0',75, L.- Ibid.(j,,. SAUvAGE. - En bas–relief d'enfant. — Ibid.66. SAUVAGE.. - Un bas-relief, idem. - Ibid.M. B.Assa. - Le coucher de la mariée, avec bordure. - H. 1,03,

L. 1,92. - Ibid.68. BAS5AN. - Un extérieur de chaumière, idem.Ibid.69. HASSAN. - Le retour à la bergerie, idem. - Ibid.70. Boum,oGNu: (le jeune). - Li chasse de Diane, idem. - H. 1',03,

L. 1',9. - Ibid.71. hloi I,OGNE (le jeunel. - Le repos de Diane, idem.H. l-,03,

L. 1",60. —Ibid.7. ITALIE (Eeole il') . - Sainte Ursule peinte sur marbre avec une 1)01—

dure noire. - H. 0",40, L. 0m , 33 . - Provenant des Ursulines.73. GUIDE (Ecole du) . - Cephale expirant dans les bras de Pi'ocris,

avec bordure. - 11. 1 ,9, L. lm , 45 . - Provenant de C/zanteloup.7& La mort de Cléoptre, idem. - Ibid

' Au (lire de Dufourny.' Ibid.

Ibid.

-- -

Î5. TINTOIWT. - Portrait de Michel-Ange, idem. - H.L.- Provenant (le la municipalité de Chinon.

16. 1)oI,a.NS. - Poitrail (le Carravage, idem. - Il. 0",64, L. 0',5'. -Ibid.

77. Portrait dc Claude Lorrain', idem. - H. 0',60, L. 0,50.Ibid.78. Tiîii. - Portrait du Titien, idem. - H. 0",6, L. 0 m ,5. - ibid.M. Portrait du Corrège, idem. - H ft',6, L. 0m , 5 . - Jf,j/

80. LEstEUR. - Saint Louis pansant les malades, avec bordure. -H. 1m,9, L. 1m,. - Provenant (le Marmoutier.

81. LESUEtR. —Un saint Sébastien, idem. - H. 1",9, L. I ",'t. - ibid.8. Jésus-Christ descendu de la crok. - H. im,7, 1.. l',25. - ibid.83. ROBERT. - Vue des environs de Rouie, avec bordure. - Provenent

de C/uznlelovp.M. ROBERT. - ue de Rouie du Campo di Vaccino, idem. - H. 0o,77,

L. 1o , 70 . - Ibid.85. ROBERT. - Vue du Colisée de l'arc de Constantin. - ibid.86. ROBERT. - Vue de Roine de l'arc de Titus. - Ibid.87. Houi:i,. - Un orage, vue des environs de Chanteloup.Il. 00,80,

L. 1,57. - Ibid.8$. HOUEL. - Vue de la maison de Choiseul. - H. 0',96, L. 1'°,40.- Ibid.

89. H0UFL.—Vue. des enirons d'1iiiboise. - H. 0m,80, L. tm , 37 . - Ibid.90. Un bas-relief d'enfants peints représentant une moisson. - Il. 00,80,

L. 0',60. - ibid.91. Un bas-relief représentant le Printemps. - H. 0ro,90, L. 00 , 65 . -

Ibid.9. Un bas-relief représentant la Musique. - H. 00,90 , I.. 0°',1i5. - ibid.93. Un bas-relief représentant une cage et un oiseau. - H. 00,80,

L. lm,57, - Ibid.94. Vue des environs d'.aiinboise, avec bordure, dessus de porte. -

H. 0'",80, L. l',57. - Ibid.95. Une marine, idem, médiocre. - ibid.96. Vue des ençirons (l'Amboise, idem. - Ibid.97. Vue des environs de CluuLuteloup. - ibid. -98. LE SrEUB. - Saint Martin officiant au moment ou pardt un globe de

feu sur sa téte2 . - H. 1'",15, L. 0",85. - Provenant de Marmoutier-99. 1)oninv. - Vue d'Anvers, esquisse sur bois. -Il. 9n, 'Vt, L. 0m,7.- Provenant de Richelieu.

0,4 le croit de ln.Cc tableau u étui perdu par un ignorant qui u voulu le nettoyer.

- 25 -

100. La Vierge donnant le collier à sainte Thérèse, fort mutilé. -H. 3",28, L. 2,24. - Provenant des Carmélites.

101. - Coisaiu (17'9).Deux anges à genoux adorant le Père éter-nel, tableau moderne. - H. 2",20, L. I mètre.

102. l'tl p i.aix. - Une sainte Thérèse en extase. - Il. 2 1 , 19, L. 1m,8.- Provenant des Carmélites.

103. COSETTE. - Une gouache, au bas d'une carte de Chanteloup, re-présentant une marche militaire. - Provenant de Chanteloup.

lOi. IT.LIE (École d'). - Un grand Christ avec un dragon au bas de lacroix. - H. 2,19, L. lm,56.

105. Une Vierge et saint François tenant l'Enfant Jésus, tableau mo-derne. - H. jm95 L. lm,30.

106. ITALIE (École d'). - Une flagellation. - 11, 2 mètres, L. 1',49.

C OPE l S

107. Un saint Jérôme confessant un ange. - H. 1",20, L. 0,95.108. Un saint Martin bénissant un jeune homme. - H. I ",18, L. Om,95.109. C.RR.VAGES (École des). - Un crucilienieuit de saint Pierre, en très

mauvais état, - H. 1 1 ,90, L. 1',32.110, I.Y. Bnu (d'après). - Une descente de croix. - H. 2 mètres,

L. 2,57. - Provenant de la Visitation,III . L: Baux (d'après). - Jésus en croix entre les deux larrons. -

Il. 2',OU, L. 3 ,49 - Ibid.112. RUBEN5 (d'après). - L'élévation de la croix. - H. 1,95, L. 1',65.

Ibid.113. LE Baux (d'après). - Jésus que l'on étend sur la croix. - II. 11,95,

L. I,65. —Ibid.114. Li: Baux (d'après). - Le Christ descendu de la croix. - H. 1',l6,

L. I mètre. - Ibid.115. Une Bohémienne disant la bonne aventure à un Espagnol. -

11. 1 mètre, L. 1,60. - Provenant du chapitre de Saint-Martin.116. Une Bohémienne disant la bonne aventure à tirs -

H. t mètre, L. l,43. - Ibid.117. Un saint Jérôme, avec bordure. - li. 0',32, L. 0°,2'4.118. Un ange tenant un lys, forme ovale. - 11. (('7, L. 0m,40.119. RAPHAEL (d'après). - Le haut (le la Transhiguration. - H. 0,25,

L. 0,40. - Provenant de Marmoutier.120. t'our (d'après). - La Vierge, l'Enfant Jésus et saint Joseph. -

H. 0",18, L. 0m,60.121. Une Vierge tenant une rose. - H. 0",50, L 0",'0.

1. Autre Vierge avec l'Enfant Jésus sur ses genoux. — Il. 0,50,L. 0. , 110

13, Tète de Christ, avec bordure, forme ovale. - H. 0,50, L. 0/O.l. Tète de Vierge, idem.H. 0,50, L. 01,40.15. Vierge tenant l'Enfant Jésus. - il. 0",50, L.1G. Une Madeleine tenant le CruciLk. — Il. 1",35, L. 0',80.11. Une Vierge la main contre la joue de l'Enfant Jésus, - 11. 0-,9 Î,

L. 0-, -10.

US. LE Baux (d'après). — Un Triomphe de Constantin, — Il. 0,95,L. 1",37.

1'29. HoI.r\snArsa (École). - Quatre personnes éclairées au flambeau,demi-figures. - H. lm,15, L. 1',50. - Provenant de Richelieu.

130. Saxîi:aiu: (driprès). - La Géométrie, avec bordure forme ovale. -H. 0,80, L.- Provenant de Clianteloup.

131. 'l'rTIx (d'apri's le). — Un saint Pierre (buste), avec petite bordure,médiocre. - H. 0,55, L. Om,45.

13. LE (ULUF. (d'après) '. - Enlèvement (l'Europe. demi-figure. — Il.1 m ,8, L. 1 mètre. - Provenant de C/ianteloup.

133. I.F. GUIDE d'après). — Une Charité, idem. - Il. 1",8, L. I mètre.Ibid.

131. SxTERIu (d'après). —IJn petit ramoneur, demi-figure, (orme ovale,avec bordure. - II. 0",80, L. 0',60. - Ibid.

135. tu pasaII aire une colonnade; sur le devant, (les personnes quidansent, avec bordure.H. 0°',18. — Ibid.

136. CaRRM'GE (d'après)'. - Un pèlerin, une pèlerine aux pieds de la'vierge tenant l'Enfant Jésus. — Il. ',33, L. I 69. - Provenant deRichelieu.

131. CirRAvaGE (d'après). - Les pèlerins (I'Emmaus. — Il.L. 1m , 69 . - Ibid.

138. Le portrait (lit duc de Choiseul enfant, avec bordure, en tapisserie(les Gobelins. - H. 0,60, L. 0',50. — Provenant de C/ranteloup.

139. Le portrait (le Mine (le Grammont enfant, dormant une chique-naude à un chat, idem. — H. 0,6 ), L. 0',50. - Ibid.

1-40. - TEPEsrr. (dans lo genre). — Le passage de la mer Rouge, sait-cuivre, avec bordure. - H. 0",48, L. 0",64. — Provenant de Riche-lier,

141. TEIPESTE (genre de). - Combat d'Absalon et David. — H. 0',48,L. 0m ,6. - ibid.

r :lu (lire (le Dufoirrny.'Ibid.

- -

142. RUHIS (d'après). - Une descente de croix, la Vierge tirant uneépine du front du Christ, demi-figure, avec bordure. - Il 1u,10,L. 1m , 4-s. - Provenant du chapitre de Saint-Mania.

143. Vixci (d'après Léonard de).Portrait (le la Joconie , idem. -H.L. 0",48. - Provenant (le Itiehelien.

14 1i. Miijaau. - La Sainte Famille, de Rapliacl, idem. - Il. 2 mètres,

L. 1m , 37. - Provenant de l'Archevêché.145. LE TITIEx (d'après). - François lr faisant ses adieux â Marguerite

Babou, idem. - U. 1 1,2, L. 1m, 10. - Provenant (le Chanteloup.I 6. VOLET (d'après). - Une Assomption, en très inauulis état. -

11. 3°',31, L. 12 mètres. - Echanqé au citoyen Duhos.J 47. La Vierge, l'Enfant Jésus, saint Jean et sainte Elisabeth.I '18. Saint Luc, derni-tigura, avec bordure, médiocre.Provenant de

Marinoutier.149. VaLexTFx (d'après). - Saint Jean, idem. - Ibid.130. VALENTIN. - Saint Marc, idem. - H. I"', , L. I ",06. - Ibid.151. VAl,vxTIx.Saint Mathieu, idem. - Ibid.15. LE Pousix (d'après).Les Sept Sacrements. -- H. 0",66, L.

0m ,86. - Ibid.153, Le mariage de sainte Catherine. - II. l",05, L. l",OS.154. Portrait d'un jurisconsulte, avec bordure. - H. 0m,943, L. 0m,83.

135. La Vierge et sainte Catherine, mutilé. - H. 1m, I ', L. Irn,03.156. Li.: C.anai anv (d'après) . - Une Sainte Famille, avec bordure. -

11. 0",95, L. 0,S8. - Provenant de Richelieu.157. Le portrait de lIIe de Verinandois en habit de novice, idem. -

H. I mitre, L. 0',80. - Provenant de Beaumont (abbaye près l'ours).158. Portrait de Grécourt, fort médiocre, idem. - H. 0",80, L. 0m,63.- Provenant de Saint-Martin.

I 5h. laxPRvDL (d'après) . - David tenant la tête de Goliath, ideift. -H. Im,0, L. 1",68.Provenant de Richelieu.

160. CaSTELLI (d'après) , - ,Judith tenant la tète d'Holoplrerne, demi-figure, idem. - H.L. tm , 64. - Ibid.

161 . La HVRE (par F rancois Chauvin, d'après). - L' Enfant Jésus adorépar des anges. - Il. mètres, L. 13. - P,'ovenant (les Car-mélites.

162. La 1lva (par' François Chauvin, d'après). - L'adoration (les Rois,idem. - Ibid.

.tr dire dc t)irfourir'.2 Ibid.'Ibid.

- 8 -

163. LmiN (d'après). - Le serpent d'airain. - H. I ,60, L.- Provenant (le Marmoutier.

16 1i.. Le triomphe (le Bacchus, avec bordure. - H.L. 1 11 ,50. -Provenant de Richelieu,

165. LE Poissix (d'après). - Le triomphe (le Silène, idem. - H. 111,63,L. 1,18.Ibid.

166, LE POUSSIN (d'après. - Sacrifice au dieu Pan.Il. 11,62),L. I'°,4. —Ibid.

911. Un saint François en extase.H. 1,80, L. lm,31.168. Portrait (le Mlle de Condé, pinçant de la guitare, deuil-figure, avec

bordure. - H. i",30, L. 0,9. - Provenant de Beaumont.169. Portrait (L'une dame faisant lire sa fille, demi-figure, avec bordure.

Il. 1'°,30, L. 0",9. - Ibid.I M. La 'I'niax (d'après). - Un martyre de saint Pierre, médiocre. -

H. 1°',80, L. l,0.1714 Une Assomption de la Vierge et nu saint Symphorien, sur la droite,

mutilé. - Ii. 1 1 ,37, L. 01,87. - Provenant de Saint-Symphorien.17. Adoration (les Rois, très mutilé. - II. -2-,15, L. 1 «,63.173. Jésus-Christ donnant les ciels à saint Pierre. - il. i,80, L. 1m,0.174. Un saint Sébastien, très mutilé. .— H.mètres, L. 1'", 15.175. JOUET (d'après). —Un Christ arec la Vierge évanouie au bas (le laCroix.17G. La Svuja (d'aprèw. - La Pentecôte. - H.,30, L. 1,60. -

licha nr,é ami citoyen Dubos.177. Une Ascension. - H. l7, L. l'",04.178. L'Enfant Jésus près duquel est un concert d'anges. - H. 0",50,

L. 0'O.179. La Siaumi (d'après). -Jésus-Christ entre les deux larrons. - H. O'",SG,

L. 0, , 40.180, Mwx.imio (genre de). - Jésus dans le Jardin des olives, mutilé. -

11. 1-,70, L. m,30.181. L. Bai.i. (d'après). - Une sainte Ursule. - H. 2",(iO, L. 1'",67.

Promenant des Ursulines.1$. La Bnux (d'après). - Moïse défendant les 1111es de Jéthro. -

H. 2",90, L. 30 , 56. - Provenant de Bourgueil.183. Une Vierge avec l'Enfant Jésus très noir. - H. i',80, L. 0,75.18. Une Vierge tenant mi saint suaire, sainte Véronique. - 11. l",77,

L. O",75.185. RPII.;EL (d'après). - Un ange gardien. - H. P",93, L. 00,80.186. (N'existe pas.)17. Saint Augustin. - H. ",03, L. P",40.188. Jésus portant la croix. - FI. 2 mètres, L. 1-,15.

- 9 -

19. Un portrait de Rastignac. - IL 0,4J5, L. 0",49.190. Une Vierge enbois avec l'Enfant Jésus. - Il. 1",OO.191. Un saint Paul, idem. - H. 1",90.io. Un saint Jean, idem.193. Un buste de Ronsard, terre cuite,19'. Un buste d'Hercule en marbre.195. Di BERTIIELOT. - Un Mercure cri plâtre moulé.

Les autres numéros, j usqit'nu trois cent quatre-t imIgt-fleUtièulle et uler-nier, sauf ceux indiqués dans le mémoire, n'offrent aucun intérêt artis-tique.

Pour copie C0?11O1'mC

Charles DE GRxDM2isoN,

Correspondant de l'institut, membre non rusi-durit du Comité des , Sociétés des Beaux-Arts des départements, à Tours.

('i rclLi ses d'Indre-et-Loire. Bibliothèque et Musée.)

PPPEXD10E X'

TABLEAUX REMIS A 111 1 DE BOISGEi.tN, ARCaEVIQLF. DE TOURS,

PAR ARRàTd Pt1FECTORAI, DU O FRUCTIDOR AN Ni

1. L'Annonciation, par fui'te Robert.. La Visitation, idem.

3. La Fuite enÉgypte, idem.4. L'doratiuut des Mages, idem.5. La Circoncision, idem.6. La Présentation au Temple, idem.Î. Le Martyre de saint Étienne.S. La Vierge et saint Sympliorien.9. La Vierge de Pitié.10. Christ en croix, d'après VoueL.il . Apothéose de saint Pierre.U. Épiscopat de saint François de Sales.13. Adoration des bergers.I 't. Voyage ;i Jérusalem.15. Visitation.16. Assomption de sainte Ursule.17. Jésus-Christ sortant du Jardin des Olives,18. La femme adultère.19. Martyre de sainte Ursule.

- 30 -

20. É1éation (le croix.21. Descente de noix.22. Baiser de Judas.23. Le Père éternel.2's. Le baptème de saint Jean.25, Portement de croix.24. ALLLIC portement de croix.28. Présentation au Temple.29. Martyre de saint Pierre.30. Sacré-Coeur de Jésus.31. Sainte Chantai.32. Sainte Angèle.33. Saint Jérôme.31. L'Annonciation.35. Tète de Vierge.36. Tète de Christ.37. Madone.38, Madone et saint Fiannois.39. Jésus-Christ et Madeleine.40. Saint Paul.41. L' rin mciatiots.42. Saint Pierre.43. Saint Paul

Pour copie conforme

Chartes DE GRADlà1so.

(Arch Ii s .t t ud r.-. - l, i.. Bibliodèue et Musée.)

APPENDICE X° 3

ÉTAT DES T.fl1.EUÏ DEST1NIS AU MUSÉE DE Si VILLE DE TOURS

fn1PRTEMENT D ' INDRE—ET—LOIRE.

1 . .iot tENET. - Le centenier aux pieds de Jésus, rentoilage, restaura-tion. - il. li pieds, L. 7 pieds 6 pouces.

2. BEItTHiI.En1. - Manlius Torquatus condamnant son fils à mort, bonétat. - H 10 pieds I police, L. 8 pieds 2 pouces.

3. L, pncrs. - \Iathatias punissant les impies, idem.

Lorsque l'inventaire des richesses d'art d'Indre-et-Loire sera terminé, beau-coup de ces tableaux se retrouveront sûrement dans les églises de Tours et dudépartement, mais il est douteux qu'on les retrouve tous.

- 31 -

1. LAGRl:\IE (jeune). - Le Baptême de Jésus, rentoilage, nettoyage, ver-tris. - H. 9 pieds 2 pouces, L. 4 pieds 10 pouces.

5. Coatw (Michel. - Le Massacre des Innocents, rentoilage, net-toyage. - H. 12 pieds 8 pouces, L. G pieds 11 polices.

fi. Coe:ii,i.i.: (J.-ll. . - Une Sainte Famille, rentoilage, restauration. -H. 7 pieds, L. 7 pieds.

7. Co yp io. (nt.). - La colère d'Achille, boit - H. fi pieds S pou-ces, L. 3 pieds 7 pouces.

Si. COVPEL (Ant.. - Les adieux d'Hector et d'Pindromaque, idem. -11. 6 pieds S pouces, L. 3 pieds 7 pouces.

9. S41vr Vvl:s. - Le voeu de .Jephté, nettoyage.H. 6 pieds, L. 4 pieds10 pouces.

10. Boizoi (père). - Apollon et Leucothoê, bon état. - H. 6 piedspolices, L. S pieds '2 pouces.

11. Coi.i. - Bacclius confié aux Corybantes, nettoyer et vernir. -H. S pieds 4 pouces, L. 4 pieds 1 pouce.

l. Miiioî. - Les fruits de la paix, idem. - H. 4 pieds fi pouces,L. 5 pieds 10 polices.

13. N.TIIIER. - Persée tenant la tète de Méduse, idem. - H. 't pieds6 polices, L. 3 pieds 6 pouces.

I 't. UEIi\VSI - llègorie aux beaux-arts, bon état. - H. fi pieds5 pouces, L. 3 pieds 9 pouces.

15. BAPTISTE. - Fleurs et fruits, restauration. - H. 4 pieds 4 pouces,L. 3 pieds 4 pouces.

16. .lui.iirin. —Un grand paysage, nettoyeretvernir. —ll. 5 pieds, L. 'tpieds.

17. ALLEGIIAIN. - Paysage, Apollon et la Sybille, rentoilage, restaura-tion. - H. 211 pieds 6 pouces, L. 5 pieds 5

18. POUSSIN (attribué nu). - Le triomphe de Silène, rentoilage. -U. S pieds S pouces, L. 3 pieds 11 pouces.

19. 11isTouT (fils). —Philémon et Baucis, nettoyer et vernir. - 11.5 pieds,L. 3 pieds S pouces.

20. I)cioNT (le Romain). - Hercule et Omphale, rentoilage. - H.3 pieds '2 pouces, L. 4 pieds 2 pouces.

21-22. \IABTIN. - Deux sièges, bon état.H. 3 pieds 10 pouces,L. '2 pieds 3 pouces.

23. Paoci:i, Ii'AVIGNON. - Une bataille, restauration. - H. 5 pieds8 pouces, L. 3 pieds 5 pouces.

21. 'rITIEN (belle copie d'après le). - Le Christ porté au tombeau, bonordre. - H. G pieds 7 pouces, L. 4 pieds 8 les.

25. RAPHAF.L (belle copie d'après). - La belle jardinière, nettoyage. -H. 3 pieds 9 pouces, L. 2 pieds 6 pouces.

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26. Ruiw's. - L'épitaphe (le Plantin, bon ordre.27. 6ioaio (Luca). - Un chasseur buvant, idem.2$. CHB.W.HE (Louis). - Saint François en méditation, idem. - H. 1 pied

7 pouces, L. 2 pieds.29. MNTEGNF.. - La Résurrection, idem. - H. 2pieds 10 pouces, L. 2 pieds.30. C. B.VAGE (Ecole du). - Saint Sébastien pansé par les saintes

femmes, idem. - H. 2 pieds 7 pouces, L. 2 pieds I pouce.Certifié conforme : l'OUBERT, administrateur.

Pour copie conforme

Charles DE GRNDMAIsON.

(Archit& (Iindre-et-Laire. Bibliothèque et Musée.)

P.R1s. - TYPOGRAPHIE DE E. PLON, Nocalur ET C", RE GRNCIÊRE, S. - 301+9.