orange sailing teamargentdusport.free.fr/Documents/Voile/Orange 20051011...Le trimaran Orange Project prendra le départ de la Transat Jacques Vabre, le 6 novembre prochain. Ce sera

orange sailing teamdossier de presse

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Conception - Rédaction : Agence Mer & Média (Rennes) Crédit photos : Yvan Zedda - Gilles Martin-Raget

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I - Edito, par Didier Quillot, Président de Orange France........................................................5

II - La transmission de l’excellence .....................................................................................................6Concept et ambition de l’Orange Sailing Team

III - Deux supports pour un même team ...........................................................................................9Le maxi-catamaran G.Class Orange II au départ du Record des 24h en solitaireLe trimaran 60’ Orange Project, au départ de la Transat Jacques Vabre

IV - Interview de Bruno Peyron ..............................................................................................................11ambassadeur de l’Orange Sailing Team

V - Interview croisée Stève et Yvan Ravussin .....................................................................................................................................15

VI - Programme de l’Orange Sailing Team .............................................................................................................................................19Bruno Peyron sur le record des 24h,… en solitaire !Record de l’Atlantique Nord en équipageStève et Yvan Ravussin, au départ de la Transat Jacques VabreChampionnat Orma et Route du Rhum 2006

VII - Orange France et le Groupe France Telecom ...........................................................................................................................24A propos de Orange FranceLes services multimedias dédiés Orange Sailing TeamLes systèmes de transmission embarqués France Télécom Mobile Satellite CommunicationsFrance Telecom events solutions

VIII - Palmarès sportif ....................................................................................................................................................................................................29Bruno PeyronStève RavussinYvan Ravussin

IX - Banque Images...........................................................................................................................................................................................................32

X - Contacts Orange Sailing Team ....................................................................................................................................................................35

Sommaire

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L’engagement qui lie la marque Orange à la voile est profond, intense. La voile, c’est une histoire d’hommes,de dépassement de soi, de performances hors du commun. Les exploits des navigateurs, aux commandes debateaux de plus en plus sophistiqués, font rêver les français. Ce sont des aventures sportives et humainesincomparables.

Les exploits de Bruno Peyron nous ont tous fait rêver. Depuis que Orange partage son parcours sportif, il aenchaîné les performances rares. Il nous a fait partager l’émotion et la fierté de deux records du Tour du Mondeen équipage, enlevant le Trophée Jules Verne en mars dernier en pulvérisant le précédent record, avec untemps incroyable de 50 jours et 16 heures, aux commandes du maxi-catamaran Orange II, sans doute l’un desbateaux le plus innovant jamais créé.Nous avons bien sûr décidé de continuer à suivre Bruno pour vivre avec lui de nouvelles émotions, lui qui setournera très bientôt vers un nouveau challenge : battre le mythique record de la traversée de l’Atlantique Nordd’Est en Ouest.

Motivés par cette passion qui anime la marque et les collaborateurs de Orange et forts d’études d’opinion quiplacent la marque aux premières places des partenaires de la voile en France, nous avons décidé de nous lan-cer dans un nouveau projet, encore plus ambitieux.En effet, en plus du G-Class Orange II, un multicoque 60 pieds va désormais porter le nom de la marque. Cenouveau bateau, Orange III, sera mis en chantier l’année prochaine. En attendant son lancement, Orange par-rainera, dès la Transat Jacques Vabre 2005 et pour la Route du Rhum 2006, l’équipage mené par les frèresRavussin sur un bateau baptisé Orange Project, pour une phase d’apprentissage et d’étalonnage dans cettediscipline nouvelle pour la marque. Avec cet engagement sur les 60 pieds, Orange partagera le feuilleton descourses océaniques, ces grands événements populaires de la voile.Nous compléterons ce dispositif en créant un programme filière permettant d’accompagner les espoirs de ladiscipline et pour favoriser la transmission du capital expérience et excellence incarné par Bruno Peyron. Noustravaillons sur les modalités de ce programme qui verra le jour dès 2006 et permettra très prochainement àde jeunes talents de rejoindre nos équipages et de vivre leur rêve.

L’ensemble de ce programme s’appuiera, comme par le passé, sur le savoir-faire technologique du GroupeFrance Telecom, afin de faire vivre au plus grand nombre, l’aventure des hommes réunis autour de BrunoPeyron et qui composeront l’ORANGE SAILING TEAM.

Je leur souhaite bon vent !Et que notre aventure soit belle...

Edito

Didier Quillot,Président Directeur Général Orange France


Bruno Peyron, ambassadeur d’exception .Bruno Peyron a couru sa première mini-transat et sa première Figaro à 21 ans. A 22 ans,il participait à sa première Route du Rhum et construisait, un an plus tard, son premier maxi-catamaran (Jaz). De records en records, il devient en 1993 le premier navigateur à réussirle tour du monde à la voile en moins de 80 jours, le Trophée Jules Verne, qu’il va conquérir à troisreprises (1993, 2002 et 2005). Passionné d’art contemporain et d’exploration, ce visionnaire asillonné tous les océans de la planète, laissant dans son sillage l’un des plus beaux palmarèsocéaniques. Inspirateur de l’Orange Sailing Team, il sera le porte-drapeau de ce large projet quivise l’excellence et la transmission des savoirs.

Et un, et deux, et trois bateaux…Deux multicoques océaniques, le maxi-catamaran G.Class “Orange II”, skippé par BrunoPeyron et le trimaran 60’ ORMA “Orange Project”, skippé par le navigateur Suisse StèveRavussin composeront l’ORANGE SAILING TEAM dont la période 2005-2006 constituera laphase préparatoire et transitoire de ce projet.

Dès 2007, la deuxième phase duprojet verra la naissance d’un nou-veau trimaran 60’, baptisé “OrangeIII”, avec pour objectif de parvenirau plus haut niveau du circuit desmulticoques océaniques.

Les premiers défis de l'OrangeSailing Team sont la participation deStève et Yvan Ravussin à bord du tri-maran Orange Project à la TransatJacques Vabre et une tentative derecord de 24h en solitaire par BrunoPeyron à bord du Géant Orange II.

Aux côtés de Bruno Peyron depuis 2002, Orange poursuit et renouvelle son engage-ment en donnant une nouvelle dimension à son implication dans le domaine de lacourse océanique.

Après la série de succès remportés par les maxi-catamarans Orange I et Orange II (double vic-toire dans le Trophée Jules Verne, record du tour du monde absolu, record de la Méditerranée etrecord des 24h), Orange continue à préempter le territoire de la voile, avec pour objectif degagner en proximité, en légitimité et d’assurer une expression récurrente de la marque sur dessupports et des programmes océaniques complémentaires.

Transmettre l’excellence et communiquer sur l’aventure des hommesOrange accentue cet ancrage dans la voile en développant un projet de “filière océanique”, favo-risant la transmission du capital expérience acquis par Bruno Peyron, à des espoirs de la courseau large.Ce programme aura pour ambition de détecter et de favoriser l’expression de jeunes talents, detransmettre le savoir et l’expérience, de mixer les compétences, enfin de construire un pro-gramme de communication pour faire vivre l’aventure des hommes, avec l’appui technologiquedu Groupe France Telecom.

Erik Orsenna, un parrain de choix pour l'Orange Sailing Team“Académicien en ciré” de son état – et ce n’est là qu’un de ses nombreux signes distinctifs –Erik Orsenna devient le parrain de l’Orange Sailing team… Une association somme toute logi-que, si l’on considère les liens d’amitié qui unissent ce grand homme de lettres et le navigateurBruno Peyron : on se souviendra en effet que l’auteur avait été un fervent ambassadeur de TheRace dès les premiers pas de cet événement, et l’on mentionnera le fait qu’Orsenna et Peyronse sont tous deux récemment découvert une passion pour la régate en Dragon. Et lorsqu’il s’agitd’écrire de grandes histoires, au propre comme au figuré, ni l’un ni l’autre n’a coutume de démé-riter ! Membre du Conseil d’Etat, mais aussi Président du Centre de la Mer installé au sein de laCorderie Royale de Rochefort, Erik Orsenna a su conserver une capacité d’émerveillement et unenthousiasme intacts dès que souffle le vent de l’aventure.

Transmission de l’expérience et de l’excellence Concept et ambition de l’Orange Sailing Team

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Le maxi-catamaran G.Class Orange II

Skipper : Bruno PeyronParrain : Alain ProstMarraine : Laura Flessel

Il participera à une ten-tative de record des 24hen solitaire avec BrunoPeyron. Portrait d’un

géant hors norme…

Conçu par le Gilles Ollier Design Team etconstruit au chantier français Multiplast deVannes, Orange II descend, en ligne directe, dela famille des grands catamarans océaniquesconstruits pour The Race. Il en est le cadet,mais aussi le plus grand et le plus rapide, avec36,80 mètres de long. Son mât aile tournant,posé sur une boule en inox, culmine à près de50 m au-dessus de la surface de l'eau. Il porte800 m2 de voilure au près et 1100 m2 au por-tant. De telles dimensions lui ont permis en2004 d'effectuer à la voile, les vitesses moyen-nes les plus élevées et de battre le recordabsolu du tour du monde à la voile, en à peineplus de 50 jours…

Le trimaran 60’ Orma Orange Project

Skipper : Stève RavussinMarraine : Laure Manaudou

Le trimaran Orange Project prendra le départ de laTransat Jacques Vabre, le 6 novembre prochain. Cesera la deuxième participation de Stève et YvanRavussin à la transat en double qui relie Le Havre àSalvador de Bahia (Brésil).

Ce dessin du duo Marc van Peteghem / Vincent Lauriot-Prévost a touchél’eau la première fois en août 1997. Son nom d’origine : Brocéliande.Alain Gautier, son skipper, le mènera sous le nom de Foncia à ladeuxième place lors de la Transat Jacques Vabre 2001. Une épreuveremportée justement par Stève Ravussin, alors compagnon de route deFranck Cammas. C’est donc tout naturellement que Stève jette sondévolu sur ce 60 pieds réputé pour être un des plus légers du circuit. Unatout certain pour ce parcours vers le Brésil qui fait la part belle aux allu-res portantes. Aujourd’hui parfaitement fiabilisé, équipé depuis 2003 denouveaux flotteurs et d’appendices au goût du jour, Orange Project aremporté cet été la Nokia Oops Cup. Il bénéficiera pour cette transat d’unnouveau jeu de voiles conçu par le designer Jean-Pierre Baudet, l’inven-teur de la technique du 3DL. Cela fait maintenant quatre saisons queStève est à la barre de ce multicoque simple et dépouillé, parfaitementoptimisé pour les courses en solitaire ou en double.

Deux supports pour un même team

Fiche techniqueLongueur : 36,80 mLargeur : 18 mTirant d’eau : 5,50 m (dérive basse)Tirant d’air : 49 mSurface de voilure au près : 800 m2

Surface de voilure au portant : 1100 m2

Mât aile : 45 m

Fiche techniqueLongueur : 18,28 mLargeur : 17,40 mTirant d’eau : 5 mTirant d’air : 30,50 mSurface de voilure au près : 305 m2

Surface de voilure au portant : 450 m2

Mât aile : 30 m


Interview de Bruno Peyron,ambassadeur de l’Orange Sailing Team

La philosophie et l’ambition de l’Orange Sailing TeamBruno Peyron : La philosophie et le concept de l’Orange Sailing Team s’inspirent desidées généreuses d’ouverture, d’émergence et de transmission du savoir aux géné-rations futures. La démarche intellectuelle du projet n’est pas vraiment nouvelle,mais souligne l’intérêt que nous portons aux notions de talent, d’enthousiasme et dedétermination des jeunes. Je pense que notre rôle dans ce projet est de favoriser latransmission et de l’expérience acquise par le team Orange.

Exprimer les nouveaux talents Bruno Peyron : Les talents existent et on doit leur donner l’opportunité de s’exprimer dans une discipline quin’est pas forcément la leur. A l’évidence, le lancement actuel du Team Orange n’est qu’un premier pas dansce sens et il permettra de mieux expliquer ce que veux dire pour nous le terme de “filière océanique”. Mettreles gens en situation d’exprimer leur talent, au meilleur moment, sur le meilleur support. Notre petit “clind’œil” cet été à Douarnenez avec quelques membres de l’Equipe de France de voile olympique est très sym-bolique de notre volonté de créer des passerelles. Ces champions font partie de l’élite actuelle, mais ils nes’expriment jamais sur d’autres supports. A nous de les accueillir et de réfléchir à la meilleure façon de lesfaire travailler ensemble. Ce n’est par ailleurs pas un hasard si le parrain de l’équipe de voile olympique fran-çaise, Erik Orsenna, est le parrain de l’Orange Sailing Team.

Complémentarité et synergieBruno Peyron : Le programme des grands bateaux se passe essentiellement l’hiver dans les mers du sud,alors que le programme des 60’, à part une transat, se déroule principalement l’été. Cela permet donc d’ex-ploiter le talent d’une équipe de manière plus efficace et de gagner en performance. Je suis convaincu quel’on enrichit le niveau de connaissance d’un groupe quand on le fait tourner sur des supports différents. Pourexemple, le temps passé par mes équipiers, durant l’été, sur les circuits Figaro, Orma ou Coupe de l’Americafait qu’ils reviennent encore plus forts. Je pense par ailleurs que les barreurs et les performers du circuitFigaro, de la Volvo Race ou de la Coupe de l’America ont un immense talent, mais que s’ils font partie du TopTen en Formule 18 ou en Tornado, ils sont encore plus prêts de ce que l’on fait nous.

Ambitions, Objectifs, ProgrammeBruno Peyron : Mon objectif avec le G.Class Orange II est que nous restions le team numéro 1 mondial. Celane sera pas forcément évident car la concurrence sérieuse arrive. En attendant, je compte mener l’engin surune tentative de record des 24h en solitaire. Tenter de valider que le voilier le plus rapide du monde enéquipage peut l’être aussi en solitaire ! L’an prochain sera dédié à un programme américain avec en ligne


de mire le record de la traversée de l’Atlantique nord en équipage. En ce qui concerne le trimaran 60’ OrangeProject, la phase 2005-2006 sera bien sûr une phase transitoire dans notre projet. Il faut donc rester lucidepar rapport à cela, car Orange Project est un bateau qui a fait ses preuves, mais qui n’est pas de la dernièregénération. Je pense malgré tout qu’il a le moyen de s’exprimer en double ou en solo. Surtout avecquelqu’un comme Stève à la barre. Il ne faut pas oublier qu’avant de chavirer avec ce bateau, il était en têtede la dernière Route du Rhum.Enfin, nous travaillons par ailleurs sur la conception d’un trimaran de nouvelle génération, Orange III, pour lasaison 2007, avec comme objectif de parvenir au meilleur niveau du circuit dans les deux années à suivre.

Rôle au sein de l’Orange Sailing TeamBruno Peyron : Mon rôle est d’être l’ambassadeur de ce grand projet et ma mission de mener le team versses objectifs. Je suivrai le développement de cette notion de “filière océanique” qui nous est chère et pour-suivrai le travail entrepris depuis quelques années avec le géant Orange II.Concernant le trimaran Orange Concept, mon rôle sera beaucoup moins impliquant que sur le grand cata-maran, parce que Stève a la capacité de gérer la globalité de son projet. Notre équipe sera plus là en sou-tien logistique, moral, technique et météo.

Le trimaran 60’ Orange projectBruno Peyron : Le choix d’un trimaran ORMA comme second bateau du Team est le fruit d’une réflexion com-mune entre notre partenaire Orange et nous, afin de choisir d’abord une discipline complémentaire auG.Class et de répondre à des objectifs de visibilité et de proximité. Le circuit des Grands Prix constitue uneplateforme de relations publiques intéressante pour Orange. Le trimaran est un second support, adapté àl’idée d’identifier, de tester puis de recruter des nouveaux talents.

Le choix des frères RavussinBruno Peyron : Notre premier objectif était de savoir ce que l’Orange Sailing Team pouvait exprimer à l’oc-casion de la prochaine Route du Rhum. Il y avait plusieurs solutions dont celle d’une collaboration avecStève. C’était la bonne opportunité et notre collaboration sur la Oops cup a parfaitement fonctionné cet été.Une fois la décision prise d’aller sur le circuit ORMA, nous avons décidé de commencer dès cette année avecla Transat Jacques Vabre. La nationalité de Stève et Yvan contribue à l’internationalisation du projet. Stèveet Yvan apportent beaucoup d’énergie et d’enthousiasme dans ce projet. Ils sont efficaces, réactifs, compé-tents, tournés vers l’avenir…

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Pour ne pas rire, il conviendrait d’être d’humeur fort morose. Et encore, per-sonne n’est sûr de pouvoir tenir le choc face à ces duettistes… Quand Stèveet Yvan Ravussin décident de se remémorer leurs souvenirs d’enfance, le showest garanti. Comme le dit Yvan, l’aîné de la famille, “on s’est beaucoup amusé,on est resté des grands gamins”. Interview croisée, alors qu’ils s’apprêtent àvivre ensemble leur deuxième transat en double.

Comment vous vous définiriez l’un l’autre ?Stève : Yvan, il est beau, mieux réussi que moi, mais un peu plus vieux (éclats de rire) ! Il apporte beau-coup de positif pour une course en double. Il est technique, avec une énorme expérience. C’est un garçoncalme, cela compense. Si on se prend la tête, cela ne dure jamais longtemps. C’est l’avantage d’être frère.Yvan : C’est un marin compétent, avec une énorme pugnacité. C’est un vrai combattant, avant de lui fairelâcher le morceau, c’est quelque chose. Il aime la vitesse, comme moi, il a l’envie de gagner, comme moi.Oui, c’est bien mon petit frère (éclats de rire).

La répartition des tâches à bord ?Stève : Nous allons faire la même chose que la dernière fois. Je vais m’occuper plus spécialement de lamétéo puisque nous allons travailler avec Roger Nilson que je connais bien. La moindre manœuvre, nousla faisons à deux.Yvan : Avec Stève, nous sommes complémentaires. Comme il a plus d’expérience en météo, je lui laissevolontiers ce domaine. Moi, c’est la barre, les réglages, les problèmes techniques à résoudre s’il y a lieuet puis donner la bonne cadence. Cela commence à faire pas mal pour un simple équipier non ?

Vos atouts, alors que le plateau n’a jamais été aussi relevé ?Stève : Un bateau solide à la base et une parfaite connaissance de son mode de fonctionnement. En per-formance au large, nous sommes très proches des autres. Nous n’avons rien à leur envier dans des grossystèmes météo. J’ai un bon double, je pense que nous sommes bien ! Yvan : Nous avons l’avantage de repartir pour la deuxième fois sur ce même bateau. Nous avons tous deuxbeaucoup navigué cette année et le bateau est vraiment testé sous toutes les coutures. Nous avons unnouveau jeu de voiles et au large, pour de la vitesse moyenne élevée, Orange Project reste un supermulticoque.

Interview croisée Stève et Yvan Ravussin


Votre meilleur souvenir en mer ?Stève : Dans chaque course, il y a des beaux souvenirs. J’ai toujours adoré Québec-Saint-Malo en 1996 quand nous chassions à fond un bateau devant, avec 7 à 8 mètres de vague.C’est sans doute la plus belle image. Sinon, cet été, nous avons dépassé les 40 nœuds avecOrange Project. Sur eau plate, cela fumait de partout, c’est une belle image aussi.Yvan : Pareil, en 96, même course mais sur le catamaran Harris Wilson de Jean Maurel.

C’était ma première expérience de très grosse mer. Et puis aussi en 2000, toujours sur la Québec-Saint-Malo, la journée où nous avons battu le record de la plus grande distance avec Yvan Bourgnon. 625 mil-les en 24 heures, c’était extraordinaire. On barrait sur le flotteur, l’impression de vitesse était énorme. Leprochain ce sera le parcours de notre transat !

Et le plus mauvais ?Stève : Sans aucun doute lorsqu’il y a deux ans, sur cette même course, nous avons arraché le raild’écoute de grand-voile après seulement deux à trois heures de course. L’horreur totale, le truc injustifiéqui te tombe sur la tête. C’est pour cela que nous allons essayer de faire une belle revanche. Mon chavi-rage dans la dernière Route du Rhum ? Ce n’est même pas un mauvais souvenir, ce n’est que du positifdans ma vie ! Sinon, l’année dernière, lors de la Transat Anglaise, tout allait bien jusqu’à ce que je cassemon safran central à cause d’un gros poisson. Quand tu casses ton safran central comme cela, c’est quetu n’as vraiment pas de chance.Yvan : Sans aucun doute 2003 également. On avait tellement donné. On avait construit les flotteurs, remisle bateau à niveau et tout s’arrête à cause d’un insert pourri qui nous oblige à faire la course derrière alorsqu’on devait jouer la gagne, c’est dur !

Cette transat est le grand rendez-vous de la saison et vous l’abordez avec à vos côtés un nouveau partenaire. Pas trop de pression ?Stève : Nous partons pour faire un bon résultat. L’arrivée d’un sponsor comme Orange à nos côtés est unélément extrêmement positif mais la pression n’est pas de ce côté là. Elle est même nulle part puisque lebateau et nous serons parfaitement prêts le jour J. On sait bien que tout peut arriver et que nous allonsdonner le maximum de nous-même. J’espère seulement que nous allons en étonner quelques-uns ! Faireun podium, ce serait bien.Yvan : C’est bien d’être en position d’outsider. Le résultat, c’est de bien faire… Le travail que j’ai à fairesur moi, c’est justement d’évacuer toute pression pour partir l’esprit libre.


1854, le clipper Flying Cloud remonte la côte chilienne après avoirdoublé le terrible Cap Horn, et inscrit alors son nom dans lesannales de l’histoire de la navigation à voile, tenant l’incroyablemoyenne de 15,4 nœuds pendant 24 heures… Avec 374 millesengloutis, le clipper inscrit sur la fameuse “Route de l’Or”, entreNew York et San Francisco, cette performance qui fera date.

Longtemps resté le terrain de chasse privilégié des équipages, lerecord des 24 heures – dont la performance du Flying Cloud consti-tue l’acte de naissance officieux – passionne désormais les naviga-teurs solitaires.Détenteur du record absolu à bord de Orange II, BrunoPeyron entend aujourd’hui mener seul le géant de carbone afin deréaliser le doublé ! Un pari plus qu’osé,qui pourtant fait figure d’abou-tissement logique d’une démarche entamée voici près de 25 ans parle skipper… Car, en effet, Bruno Peyron a détenu le titre à quatrereprises en équipage (sur Jaz en 1982, Explorer en 1995, Club Meden 2000 et Orange II en 2004) et peut s’enorgueillir d’avoir été le pre-mier à passer la barre des 700 milles couverts en 24 heures.

Aujourd’hui, son défi est de taille – à la mesure de son catamarangéant, conçu pour être mené par une grosse douzaine de paires debras ! A y regarder de plus près, le simple fait de mener un tel enginen solo constitue un défi en soi, et cela même hors de tout contextechronométré… mais les records existent pour êtres battus, et BrunoPeyron, compétiteur acharné, a désormais en ligne de mire les 543milles de Francis Joyon, chrono qui aujourd’hui fait autorité. À bordde son trimaran, et lors de sa traversée victorieuse de l’Atlantique ensolo, Joyon a en effet amélioré un record qui tenait depuis 1994 (ilavait alors été inscrit par Laurent Bourgnon). Longtemps délaissé parles solitaires, l’exercice particulier que représente ce record (sanspoint de départ ni d’arrivée géographiquement déterminés) sembleaujourd’hui au centre de bien des attentions. Annonçant s’y attaquerà la barre du plus grand catamaran de course du monde, BrunoPeyron est bien décidé à en repousser les limites…

Possible ou impossible ?La question est la suivante : Orange II, le catamaran le plus rapide dumonde en équipage, peut-il prétendre devenir le voilier le plus rapidede la planète, manœuvré par un seul homme ? En l’état actuel deschoses, personne ne dispose de la réponse – pas même le skipper…Et voilà précisément ce qui le pousse à relever ce défi insensé ! Unhomme seul parviendra-t-il à maîtriser ce coursier démesuré ? Si ouiquelle voilure maximale peut-il porter, et cette dernière sera-t-elle suf-fisante pour mener le monstre de 37 mètres et de 30 tonnes à prèsde 23 nœuds de moyenne ? Peyron est prêt à tenter le pari, et il estmême convaincu que quelqu’un (et pourquoi pas lui ?) passera un jourla barre des 600 milles en solitaire. Le skipper sait pouvoir naviguerseul, sous voilure réduite, à bord de son géant de carbone.Manœuvrer, prendre un ris, envoyer ou affaler la trinquette… voilà quiest à sa portée - et après tout, les meilleures performances du bateauen vitesse pure ont été obtenues en naviguant sous voilure réduite.Pour Bruno Peyron, le plan d’action est donc relativement simple surle papier : II s’agit de trouver les bonnes conditions de vent, soit entre30 et 35 nœuds, et de naviguer sous 1 ou 2 ris, trinquette, en choisis-sant un angle de vent permettant d’abattre si d’aventure, la brise mon-tait un peu trop.

La tentative, qui se fera sans doute consécutivement à une sortie d’en-traînement, pourra durer 48 heures, une semaine, 10 jours,… ou plus !Une fois le travail terminé à bord, l’équipage débarquera et BrunoPeyron partira seul, sur l’océan. Il rejoindra alors en convoyage la zoneidentifiée comme favorable, sans doute l’Atlantique nord, puis le géantlâchera les chevaux dans le front chaud, dès qu’il sera au vent de ladépression. Il faudra bien anticiper les dangers éventuels, ne pas par-tir au lof, être au bon endroit pour pouvoir choquer, reprendre la barredu bon côté, passer d’un cockpit à l’autre distant de 18 mètres, savoiraffaler avec une avarie de pilote, bien hiérarchiser les tâches à bord.La marge de manœuvre sera serrée, le droit à l’erreur oblitéré, etaucune place ne pourra être laissée à l’improvisation. Bon vent !

Le Record • En équipage (record absolu) : Bruno Peyron -ORANGE II - 706,2 milles. Août 2004

• En solitaire : Francis Joyon - IDEC - 543 milles. Juillet 2005

Programme de l’Orange Sailing TeamBruno Peyron, sur le record des 24h en solitaire ! Historique...


Le Record de l’Atlantique NordRecord à battre : Steve Fossett - PlayStation - Octobre 2001 - 4 j 17 h 28 ‘ 6 “ à la moyenne de 25,78 nœuds

De tous les records océaniques, le parcours Atlantique est sans conteste le plus prestigieux,le plus convoité. La première performance “officielle” entre New York et le cap Lizard est àmettre au crédit de Charlie Barr, redoutable régatier et stratège hors pair, qui réussit l’exploitde signer une traversée en 12 jours et 4 heures. Son chrono, établi à bord de la goéletteAtlantic lors de la Kaiser Cup, fut appelé à régner 75 ans – ce qui en fait un record emblé-matique. En 1980, Eric Tabarly et son foiler Paul Ricard parviennent à gagner deux jours surle temps de Barr, traversant l’Atlantique à 11,93 nœuds de moyenne. A la suite de cela, lestentatives et améliorations se succèdent à un rythme soutenu… Le succès de Tabarly a faitrenaître l’intérêt pour ce parcours, et l’ère des premiers maxi-multicoques est arrivée ! MarcPajot, Serge Madec, Philippe Poupon, Loïc Caradec, Patrick Morvan : la fine fleur des domp-teurs de grandes libellules se pressent entre New York et le cap Lizard, et c’est finalementMadec qui s’impose durablement sur Jet Services V (qui deviendra plus tard Explorer, pre-mier voilier à effectuer un tour du monde en moins de 80 jours). Le skipper et ses troupespassent la barre fatidique de “la semaine” et signent un chrono de 6 jours, 13 heures,et 3 minutes en 1990. Jet Services V domine l’Atlantique durant 11 ans, jusqu’à ce quePlayStation et ses 38 mètres de long efface la performance su skipper français : en 4 jourset 17 heures, Fossett place la barre très haut ! Néanmoins, et lors de sa première tentativeà l’été 2004, Orange II passe très près du sacre, échouant pour 75 pauvres minutes, en rai-son d’une trajectoire défavorable… Peyron s’empare néanmoins à cette occasion du recorddes 24 heures, et devient le premier à passer le seuil des 700 milles parcourus ! Le bateaua largement prouvé que son potentiel de vitesse était à la hauteur du défi, reste maintenantà trouver la fenêtre météo optimale… A suivre de (très) près !

Programme de l’Orange Sailing Team (suite)

Record de l’Atlantique en équipage


En 12 ans d’existence et six éditions, la Transat Jacques Vabre a su s’imposer comme une épreuve classique et attire cha-que année impaire la fine fleur des circuits ORMA et IMOCA. Originale par son format, cette épreuve en double permet devoir se former d’intéressantes associations de talents. Le millésime 2005 ne dérogera pas à la règle, avec 36 duos inscritsfin septembre : point d’orgue de la saison 2005 pour les trimarans 60’, celle que l’on appelait jadis “Route du café” s’an-nonce d’ores et déjà disputée.

Sortie de Manche et Golfe de Gascogne constituent les deux premières difficultés du parcours… Dictées par le flux d’ouest perturbé quirègne en novembre sur ces régions, les conditions sont souvent difficiles, et l’on se souviendra que le départ de l’édition 2003 avait dûêtre reporté pour les trimarans en raison d’un méchant coup de vent. Tempétueux et piégeux, le cap Finisterre l’est aussi, et ce passagedélicat marque souvent le point de départ des options franches. Il faut ensuite jouer avec l’alizé (N-NE) puis négocier son approche desCanaries puis du Cap-Vert, archipels où les dévents sont nombreux ! Une fois extirpés de ces îles, les duos ne sont pas au bout de leurpeine loin s’en faut, car se profile ensuite le Pot au Noir et sa grande question : où le traverser ? Contrairement aux monocoques, quiune fois cette énigme résolue filent dans l’alizé de sud est, les multicoques doivent eux aller virer l’île de l’Ascension, puis remontercontre cet alizé – une portion tactiquement éprouvante. Reste que le soulagement intervient une fois Ascension parée, puisqu’il est alorsenfin possible de progresser au portant vers le Brésil, et la traditionnelle hospitalité du port de Salvador de Bahia.

RepèresParcours : Le Havre – Salvador de Bahia (Brésil)Distance : 4500 millesDépart : 5 & 6 novembre 2005

Chronologie• 1993 : Première édition, Le Havre – Carthagène. L’épreuve se court alors en solitaire, la premièreédition est remportée par Paul Vatine en multicoque et Yves Parlier en monocoque.• 1995 : la Transat Jacques Vabre passe au double. Vatine, accompagné de Roland Jourdain, signe

sa seconde victoire tandis que Jean Maurel et Fred Dahirel s’imposent en monocoque.• 1997 : Laurent et Yvan Bourgnon mènent Primagaz à la victoire, Yves Parlier et Patrick Tabarly décrochant pour leur part la premièreplace en monocoque.• 1999 : C’est l’année de la disparition tragique de Paul Vatine, figure de la Transat Jacques Vabre, suite au chavirage de son trimaran.La victoire a un goût amer pour Loïck Peyron et Franck Proffit en multicoque. Côté monos, Thomas Coville et Hervé Jan brillent en hautdu tableau.• 2001 : Premier triomphe pour Stève Ravussin, qui seconde Franck Cammas à bord du trimaran Groupama. Roland Jourdain et Gaël LeCléac’h s’imposent en mono 60’.• 2003 : Victoire à Bahia de la paire Cammas – Proffit (Groupama) chez les multis, et du duo Dick – Abiven (Virbac) en monocoque.

Programme de l’Orange Sailing Team (suite)

Stève et Yvan Ravussin, au départ de la Transat Jacques Vabre 2005

Programme 2006Grands Prix

Route du Rhum


Orange France

Communiquer plus pour construire un futur meil-leur : Orange, leader français et international dela téléphonie mobile, se construit sur cette vision.Et c’est pour la faire vivre jour après jour que l’en-treprise et ses 7000 collaborateurs se mobilisent.Orange, filiale de téléphonie mobile de FranceTélécom, est présent en France, tant en métro-

pole que dans les départements d’Outre-mer, dans dix-sept pays ettrois continents. Avec plus de vingt-et-un millions de clients, Orangeest le premier opérateur de téléphonie mobile en France, et offre àses clients la meilleure couverture grâce au réseau le plus étendu,quicouvre aujourd’hui 98 % de la population et 89 % du territoire.Orange innove sans cesse, pour faciliter et enrichir la communication

entre les personnes. Ainsi, en 2004, Orange a été le premier opéra-teur à lancer en France la vidéo et la télévision sur mobile. Comme leconfirme l’Observatoire des mobiles de l’Autorité de Régulation desCommunications Electroniques et des Postes ARCEP), Orange est leleader du multimédia mobile avec 5 millions d’utilisateurs par moisde son portail Orange World.Avec le lancement d’Orange Intense (services accessibles sur leréseau 3G d’Orange ouvert fin 2004 et complété en 2005 par l’intro-duction de la technologie EDGE sur son réseau GSM), Orange apportele haut débit mobile au plus grand nombre (près de 90% de la popu-lation couverte).Orange est aujourd’hui le n°1 du haut débit mobile.

Orange en quelques chiffres (août 2005)1er opérateur de télécommunications mobiles en France avec 21,4 millions clients en France 20 millions de SMS échangés chaque jour sur le réseau Orange5 millions d’utilisateurs d’Orange World chaque mois

Orange en quelques dates clés2005 Lancement des offres EDGE (haut débit mobile / 100-200 kbps pour près de 90% de la population)2004 Lancement de la 3G (haut débit mobile / 384 kbps pour plus de 50% de la population) 2003 Lancement d’Orange World, la première et l’unique solution multimédia globale pour tous les clients Orange2001 Itinéris et Ola changent de nom et deviennent Orange2000 France Télécom rachète Orange SA 1994 Lancement d’Orange en Angleterre 1992 Lancement d’Itinéris en France

Orange dans le mondeLe Groupe Orange commercialise ses produits et services dans 18 pays : France, Royaume-Uni,Autriche, Suisse, Belgique, Portugal, Slovaquie,Pologne, Luxembourg, Pays-Bas, Roumanie, Egypte, Côte d’Ivoire, Cameroun, Botswana, Madagascar, Inde, République Dominicaine.

L’Europe est au cœur de son développement. Orange est le premier opérateur au Royaume-Uni (14,5 millions de clients actifs à fin juin 2005)et en France. A fin juin 2005, Orange réunissait plus de 66,7 millions de clients dans le monde

Contacts Presse : 01 44 44 93 93Nilou du Castel

Sébastien Goalès / Louis-Michel Aymard

A propos de Orange FranceOrange sailing team

• Orange propose sur Orange World des services mobiles dédiés à la course au large depuis 2002.

• Un certains nombre de services innovants ont été réalisés à l’occasion des tentatives de records autour du monde des Maxi catamaran, notamment la retransmission en direct sur mobile de visioconférences.

• Les différents bateaux d’Orange sailing team, engagés dans diversesépreuves seront l’occasion, pour Orange, de mettre en ligne de nouveaux

services multimédia.

La vidéo : vitrine des services Orange WorldFort de l’expérience acquise avec Orange II et le trophée Jules Verne, la vidéo se déclinera sous les formes suivantes :

Vidéos en direct• En course et lors de vacations “améliorées “, des visioconférences seront établies avec le bord. Elles seront relayées en direct

et en vidéo streaming sur mobile (2.5G et 3G).• Chaque course étant différente (G-Class/ 60pieds, Solitaire/Equipage, 24h/15 jours,…), la faisabilité et le planning sera

à étudier spécifiquement.• Pour autant, tout sera mis en œuvre pour facilité l’établissement de visioconférence.

Vidéos on demand• La vod permet une présence permanente de vidéos “Orange sailing team” sur le portail mobile.• Des clips seront tournés hors courses lors d’entraînement ou lors de sorties dédiées. Ceux-ci permettront de constituer

un catalogue de vidéos “froides” intemporelles.• D’autres clips seront tournés par le bord, en course, et transmis via les moyens de transmission disponibles: les conditions

de course fixeront la fréquence de production.

Le WAP : l’actualité du site sur votre mobileUn site WAP sera réalisé à chaque fois que l’actualité d’un bateau le permettra. Ce site événementiel reprendra alors la quasi-totalité du contenu connexe disponible sur le site Web.

Le VocalLors d’une actualité forte d’un bateau, une rubrique dédiée sur le 711 et sur le 3282 sera mise en ligne. Elle s ’appuiera sur les vacationset traitera de l ’actualité du bateau et de l’épreuve au cours des dernières 24h.

Les SMS/MMSLes services d’information sportive SMS, abonnement et à l’acte (SMS Info Sport et 20220 SPORT), couvriront l’actualité des bateauxd’Orange sailing team.

Le site web officiel www.orangesailingteam.comEntièrement dédié au suivi de l’actualité d’Orange sailing team, se site permettra de suivre les courses et tentatives de record des multi-coques Orange. Comme précédemment sur le site officiel d’Orange II, on retrouvera les informations sur les bateaux eux-mêmes (visiteguidée en images, sa conception sa construction…), sur les équipages mais aussi l’actualité en image et en vidéo, le suivi de son par-cours, la météo sur zone, les chroniques...

Les services multimédias dédiés Orange sailing team

orange sailing team 2726 orange sailing team

Les systèmes de transmission embarqués France Télécom Mobile Satellite Communications

France Télécom Mobile Satellite Communications s’est appuyé sur sa filiale TDCom, spé-cialisée dans l’installation et le développement de solutions de communication en situations“extrêmes”, et notamment pour la navigation et les courses au large, afin de mettre en place

des solutions de transmission vidéo à la pointe de la technologie. Ces installations permettront d’envoyer quotidiennement des images d’ex-cellente qualité (4 caméras extérieures étanches sont installées à bord) et de faire pour la première fois des interviews avec images en directen plein milieu de l’océan en très haute définition.Pour ce faire, TDCom s’appuie sur deux Inmarsat-Fleet 77, des terminaux Inmarsat spécialisés pour les télécommunications satellitairesembarquées et qui permettent de faire de la transmission de données, du fax et de la téléphonie à 128kbit/s sur tous les océans. Ces deuxterminaux sont multiplexés pour obtenir un débit de deux fois 128 kbit/s, soit 256 kbit/s, pour diminuer le temps de transfert des images etvidéos, et réaliser des interviews en direct.Les 2 caméscopes permettront de faire de la visio conférence ou des interviews. Un réseau informatique est installé à bord pour permettrede récupérer toutes les informations dans chacune des coques.Un des PC est dédié au montage vidéo et au transfert des séquences... Sur ce PC est intégré un logiciel d’acquisition et de compressiond’images.Sont également installés deux terminaux Inmarsat-C, un pour la sécurité en mer et l’autre qui permettra de faire du tracking (l’équipe du PCCourse à terre pourra ainsi connaître à tout moment le positionnement du bateau), ainsi qu’un Inmarsat-Fleet 33 (terminal qui propose desservices de voix, fax et e-mail) pour les communications voix du bateau et deux terminaux Iridium, un fixe et un mobile pour les télécom-munications dans des situations d’urgence.L’ensemble de ces matériels assurera au bateau des communications extrêmement fiables sécurisées et l’assurance de transmettre à toutmoment des images de qualité quotidiennement.

Orange II

France Télécom Mobile Satellite Communications s’est appuyé sur sa filiale TDCom, spécialisée dans l’installation et le développementde solutions de communication en situations “extrêmes”, et notamment pour la navigation et les courses au large, afin de mettre en placedes solutions de télécommunications à la pointe de la technologie sur Orange Project.

Pour ce faire, TDCom s’appuie sur un Inmarsat-Fleet 77, un terminal Inmarsat spécialisé pour les télécommunications satellitaires embar-quées et qui permet de faire de la transmission de données, d’images et vidéos, du fax et de la téléphonie à 128 kbit/s sur tous les océans.Sont installés un terminal Inmarsat-C, pour la sécurité en mer et le tracking (l’équipe du PC Course à terre pourra ainsi connaître à toutmoment le positionnement du bateau), ainsi qu’un Iridium pour les télécommunications dans des situations d’urgence. France TélécomMobile Satellite Communications a également installé deux logiciels sur les PC de l’équipage : SkyFile Vidéo pour monter les vidéos et trans-férer les séquences et SkyFile Mail, qui compresse des données jusqu’à 90%, pour optimiser l’usage de la messagerie électronique.

Orange Project

Le groupe France Télécom est aujourd'hui un partenaire clé des grandsévénements médiatiques. Son objectif : fournir à tous ceux qui organisent,encadrent et relaient l'événement des conditions de travail optimales et

contribuer par-là même à faire partager au public des moments d’exceptions.

Le groupe France Télécom a su relever le défi des plus grands rendez-vous de dimension mondiale ayanteu lieu en France ces dernières années, qu'il s'agisse des grandes courses océaniques (The Race 2000 ,Route du Rhum 2002, Trophée Jules Verne d'Orange II), du Championnat du Monde d'Athlétisme en 2003ou du Tour de France cycliste depuis 1999.Globalité des métiers, mais aussi expertise-conseil, réactivité, fiabilité, accessibilité et qualité des services,tels sont les atouts qui légitiment et continueront de légitimer la présence de France Télécom aux côtésdes plus prestigieux événements nationaux et internationaux.

Les besoins en communication d'un grandemanifestation sont quantitativement et quali-tativement d'une extrême exigence. Grâce àses processus organisationnels et technologi-ques éprouvés, sa capacité d'analyse et d'an-ticipation des besoins et la forte mobilisationde ses équipes d'experts, d'ingénieurs et detechniciens, France Télécom events solutionsest en mesure d'assurer aux organisateurs etaux médias un dispositif de communicationcomplet, fiable et performant.

France Telecom events solutions

Le Groupe France Telecom


Palmarès sportifs de Bruno Peyron

• 3 Records du Trophée Jules Verne (1993, 2002, 2005).• Record absolu du tour du monde à la voile (2005)• Record de la Méditerranée (2004)• 4 Records du monde des 24 heures en équipage

(1982 / 1995 / 2000 / 2004)• Fondateur de The Race (première course autour du monde “no-limit” 2000 / 2001)• Recordman du plus grand nombre de milles parcourus en maxi-catamaran océanique

(280 000 milles)• 2 Records de l’Atlantique en solitaire (1987 & 1992)• 2 Records du Pacifique en équipage (1997 & 1998)• 2 fois Neptune d’Or (1987 & 1993)• 24 Records océaniques & 37 transocéaniques• N°1 des skippers de multicoques (1987 / 1990)• Plus de 400 000 milles parcourus sur tous les océans


Dans la famille Ravussin, je voudrais Yvan, l’aîné, le calme, le sage ! Enfin, en comparai-son de son cadet, le dénommé Stève qui assume à 100% son côté tête brûlée et pile élec-trique. Parce que sage n’est pas l’adjectif qui correspond le mieux à Yvan, fan lui aussi degrande vitesse. Sur l’eau, à la barre des engins les plus fous du lac Léman, mais égale-ment sur la neige, puisqu’il est un fervent pratiquant du kite-ski. “Dès mon plus jeune âge,j’ai été obligé de suivre mon père lors de ses ballades à ski de fond où je me pelais le jonc.J’ai toujours fait du sport nature”. Le printemps venu, c’est au bout de la ceinture de tra-pèze du 470 familial qu’il apprend les subtilités de la compétition à voile. “Je suis unobsédé du vent.Avec mes rollers, j’ouvrais le parasol pour me faire tracter. Et je n’ai jamaiseu peur de faire des centaines de kilomètres pour aller le chercher”. Avec sa planche àvoile, Yvan va s’éclater sur les meilleurs spots européens. Au milieu des années 80, c’estla rencontre obligée, à Port-la-Forêt (Finistère), avec ceux de la “vallée des fous”, lesMichel Desjoyeaux, Roland Jourdain et autres Jean Le Cam qui tous pratiquent le Formule40. Ces multicoques hyper toilés font les beaux jours de cette bande aujourd’hui en haut de l’affiche. Et c’est tout naturel-lement que les frères Bourgnon font appel à lui quand eux aussi prennent la barre de multicoques de 60 pieds. Depuis dixans, Yvan est devenu un familier des grandes courses en équipage comme Québec-Saint-Malo ou des Grand Prix ORMA.Il convient de signaler que ce garçon d’une gentillesse inouïe ne sait pas qu’aller vite sur l’eau. Yvan est également unexpert de la construction en composite. Il co-dirige la société ZR-Concept spécialisée dans la construction de mât carboneou d’appendices high-tech : safrans, dérives, foils. Yvan s’apprête à participer à sa troisième Transat Jacques Vabre. “Laglisse dans les alizés sur ces bateaux, c’est vraiment la voile du troisième millénaire. J’adore”. En bon père de famille,Yvan a quand même trouvé le temps de retaper un 35 pieds pour la croisière, histoire d’initier à son tour ses deux jeunesenfants, Lucie et Mathieu, aux joies de la glisse sur l’eau.

Portrait d’Yvan Ravussin “Lui, c’était un ange, moi j’étais le diable. Je fauchais la voiture des parents et Yvan mepoursuivait pour me ramener à la maison”. Les yeux rieurs de Stève font plaisir à voir. Ilsrenferment de la malice et une sacrée dose d’énergie. Enfant, l’asthme empêche Stèvede suivre le père et le grand frère Yvan dans leurs randonnées au cœur des montagnessuisses. “J’en ai profité pour basculer dans les sports mécaniques. L’enduro, le moto-cross, c’est mon truc. Le parapente, le snow-board aussi”. Il n’échappe pas pour autantà la pratique de la voile sur le lac Léman. Une institution chez la famille Ravussin. Maisce qui l’intéresse uniquement, c’est d’avoir “la poignée dans le coin”. C’est pour cette rai-son qu’il s’engage, pour sa première expérience au large, dans la Transat 6,50 en 1995.“De jolies petites bombes ! J’ai pris mon pied, découvert une ambiance. C’était la pre-mière fois que j’apprenais à gérer un projet de A à Z, avec une grosse dose de débrouillepour le réaliser”. Un démâtage l’empêche d’aller au bout, mais Stève vient de trouver savoie. Trois ans plus tard, en 1998, il est au départ de la Route du Rhum sur un “engin de

plage”, un Formule 40 prêté pour l’occasion et customisé avec Yvan. Après plus de deux semaines à naviguer entre deuxeaux, Stève remporte haut la main la course dans sa catégorie. Il gagne surtout l’estime de tous les skippers qui appré-cient la performance à sa juste valeur. “Je ne suis pas un fêlé. Je sais ce que je fais. J’ai rarement été en sur limite…”.Quatre ans plus tard, toujours dans la Route du Rhum, Stève s’apprête cette fois à être bel et bien le premier à rejoindreles Antilles après une course épique qui a décimé la flotte. Il est sous le feu des projecteurs lorsque survient le chavirage,24 heures avant l’arrivée. “Le Rhum, c’est évacué depuis longtemps. En moto, on a l’habitude de tomber puis de repartir.Sinon cela n’a pas de sens”. Voilà donc Stève une fois de plus dans les starting blocks, prêt à lâcher les chevaux de sonOrange Project. “Le jour où il n’y aura plus de multis, j’arrête la voile. Il faut que cela pulse. Moi, j’irai plutôt voir un cou-cher de soleil dans mes montagnes que sur la mer”. On l’aura compris, c’est bien la vitesse qui a fait de Stève un skipper.Et la mer est devenue son naturel terrain de jeu.

Portrait de Stève Ravussin

Palmarès (2000-2005)2005 Transat Jacques Vabre sur Orange Project

Skipper du Trimaran Stena Sovcomfloti – Vainqueur de la Nokia Oops Cup avec Bruno Peyron2004 Skipper du Trimaran Banque Covefi 2003 Skipper du Trimaran Banque Covefi – 7ème du Championnat ORMA2002 Route du Rhum (Technomarine) 2001 Vainqueur de la Transat en double Jacques Vabre (Groupama)

3eme Challenge Mondial Assistance (Groupama) 2000 Vainqueur de la Transat Québec-Saint-Malo (Groupama)

Vainqueur du Trophée Clairefontaine 2eme Grand-Prix du Beau-Rivage

Palmarès (2000-2005)2005 Transat Jacques Vabre sur Orange Project

Equipier Orma sur le Trimaran Banque PopulaireVainqueur IB Group Challenge avec Pascal Bidégorry sur Banque populaire

2004 Equipier à bord du Trimaran Banque Covefi2003 Transat Jacques Vabre sur Banque Covefi

Trophée Clairefontaine avec Laurent Bourgnon2001 Transat Jaques Vabre avec Yvan Bourgnon

4ème au Challenge mondiale Assistance avec Yvan Bourgnon sur Bayer2000 3ème dans Québec-Saint-Malo avec Yvan Bourgnon sur Bayer

Record du nombre de mille en 24 heures (26,03 noeuds de moyenne), avec Y. Bourgnon sur Bayer


Maxi-catamaran G.Class ORANGE II Trimaran 60' Orma ORANGE PROJECT


Trimaran Orange Project :Bénédicte Etienne / Havas Sports • T : + 33/(0)6 87 30 12 83 • [email protected]

Maxi-catamaran Orange II :Pierre Giboire / Mer & Média • T : + 33/(0)6 08 31 00 48 • [email protected]

Production TV :Arnaud de Bélinay / The Race Prod : +33/(0)6 84 84 14 71 - [email protected]

Photographe officiel :Gilles Martin-Raget : +33/(0)6 07 55 45 85 - [email protected]

Photos libres de droit : http://www.orangesailingphotos.com

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Contacts Orange Sailing Team