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JANVIER 1925 ECCANO MAGAZINE 78 t 80, Rue Piébeval, PARIS LE PLUS GRAND PONT DU MONDE EN BÉTON SAINT-PIERRE DU VAUVRAY, 1318O D’ÉTENDUE L SS différentes périodes ayant été divi sées jusqu’à ce jour en àge de pierre, àge du fer et ge de l’acier, il se pourrait que la période actuelle fut dénom mée « ge du béton » par les générations futures. Depuis plusieurs années on a fait de très importants progrès dans l’emploi du beton, surtout pour l’édification de diffé rentes sorts de constructions. Actuelle ment I’univers produit par année plus de 5fl.000.000 de ton nes de ciinent, dont la moitié est fabri quée aux Etats Unia. Sans le ci ment, la cOflstruc tion du grand bar rage d’Assouan et du canal de Suez aurait été chose im pOssible. Le Bton el Ies Romains On croit énéra lement que la couverte dii bétori a été faite il y a relatjvement peu de temps, alors qu’en realite Ies Egyp. bens et les Ro mains le connajs saient et s’en ser vaient pour leurs COnstrUCtjons il y a des centaines et des centaines d’années. Les Egyptiens eni ployaient effectivement du mortier pour édifier les pyramides et l’on recon nait actuellement que les travaux en béton de ces antiques constructeurs sont plus solides que tout ce que nous pouvons faire de nos jours, car le ciment employé par eux est de bien meilleure qualité que celui que nous sommes à mme de fabriquer. La raison de ceci est sans nul doute que le béton s’améliore avee les années et que le nòtre n’est pas encore assez ancien. Fabrication du Bton La fabrication du béton est chose {rès simple et présente un grand contraste avec celle de l’acier qui est à la fois coù teuse et compliquée. Le béton se com pose d’une masse de morceaux de pier res mi matériaux analogues fixés les uns aux autres à l’aide de ciment, d’une manière compacte, sans aucun trou ni interstice. Lorsqu’on eri a besoin d’me grande quantité, ori piace Ies morceaux de pierres de méme qu’une certaine proportion de sable grossier dans un tambour rotatif appelé malaxeur et l’on y verse le ciment composé d’argile et de craie mélangées avec de l’eau. On met ensuite le malaxeur eri marche; ceuni-ci se met à tourner et tourner son contenu jusqu’à ce que cha que morceau de pierre et méme chaque grain de sable soit complètement entouré de ciment humide. Ainsi, lorsque le ciment se solidifie, les divers matériaux contenus dans le ma laxeur forment une masse compacte, ca pable de supporter de fortes tensions. Bton Arm De récentes couvertes oflt mon tré que l’on peut obtenir une pius grande résistance en renforqant le béton à l’aide d’au tres matériaux qui lui permettent de supporter de plus lourds poids ou de plus fortes ten sions. Pour ceci, ori emploie générale ment du fer et la combinaison ainsi obtenue est connue sous le nom de tori armé. Contrai rement au béton ordinaire, le béton armé peut suppor ter des tensions qui déterminent un effondrement ou un aftaissement, et ces deux qualités sont absolument néces saires pour les tra vaux de constnuction. Par exemple, du béton seul serait tout fait inutile pour la constitution de l’arche d’un pont sur lequel passe un chemin de fer; il pourrait certainement’supporter le poids mort d’un train mais il n’en serait pas de mème pour la tension déterminant un affaissement. Cependant, si l’on piace des barres d’acier ou de fer à l’intérieur du béton, celui-ci acquiert instantanément les deux qualités (Suite page 2) VOL. Il, No 1. PUJ3LIÉ DANS L’INTÉRÉT DES JEUNES GENS Rcdaction et Aclmjidstratlun: Le Pcint en BéLon de St-Pierre du Vauvray

New VOL. Il, No 1. JANVIER 1925 MAGAZINE · 2016. 3. 12. · train mais il n’en serait pas de mème pour la tension déterminant un affaissement. Cependant, si l’on piace des

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  • JANVIER 1925

    ECCANOMAGAZINE

    78 t 80, Rue Piébeval, PARIS

    LE PLUS GRAND PONT DU MONDE EN BÉTONSAINT-PIERRE DU VAUVRAY, 1318O D’ÉTENDUE

    L SS différentes périodes ayant été divisées jusqu’à ce jour en àge de pierre,àge du fer et ge de l’acier, il sepourrait que la période actuelle fut dénommée « ge du béton » par les générationsfutures. Depuis plusieurs années on a faitde très importants progrès dans l’emploi dubeton, surtout pour l’édification de différentes sorts de constructions. Actuellement I’univers produit par année plus de5fl.000.000 de tonnes de ciinent, dontla moitié est fabriquée aux EtatsUnia. Sans le ciment, la cOflstruction du grand barrage d’Assouan etdu canal de Suezaurait été chose impOssible.

    Le Btonel Ies RomainsOn croit énéra

    lement que la découverte dii bétoria été faite il y arelatjvement peu detemps, alors qu’enrealite Ies Egyp.bens et les Romains le connajssaient et s’en servaient pour leursCOnstrUCtjons il y ades centaines et descentaines d’années.Les Egyptiens eniployaient effectivement du mortier pourédifier les pyramides et l’on reconnait actuellement que les travaux enbéton de ces antiques constructeurssont plus solides que tout ce que nouspouvons faire de nos jours, car leciment employé par eux est de bienmeilleure qualité que celui que noussommes à mme de fabriquer. Laraison de ceci est sans nul douteque le béton s’améliore avee les années

    et que le nòtre n’est pas encore assezancien.

    Fabrication du BtonLa fabrication du béton est chose {rès

    simple et présente un grand contrasteavec celle de l’acier qui est à la fois coùteuse et compliquée. Le béton se compose d’une masse de morceaux de pierres mi matériaux analogues fixés les

    uns aux autres à l’aide de ciment, d’unemanière compacte, sans aucun trou niinterstice.

    Lorsqu’on eri a besoin d’me grandequantité, ori piace Ies morceaux de pierresde méme qu’une certaine proportion desable grossier dans un tambour rotatifappelé malaxeur et l’on y verse le cimentcomposé d’argile et de craie mélangéesavec de l’eau. On met ensuite le malaxeureri marche; ceuni-ci se met à tourner et

    tourner son contenu jusqu’à ce que chaque morceau de pierre et méme chaquegrain de sable soit complètement entouréde ciment humide.

    Ainsi, lorsque le ciment se solidifie, lesdivers matériaux contenus dans le malaxeur forment une masse compacte, capable de supporter de fortes tensions.

    Bton ArmDe récentes dé

    couvertes oflt montré que l’on peutobtenir une piusgrande résistanceen renforqant lebéton à l’aide d’autres matériaux quilui permettent desupporter de pluslourds poids ou deplus fortes tensions. Pour ceci, oriemploie généralement du fer et lacombinaison ainsiobtenue est connuesous le nom de bétori armé. Contrairement au bétonordinaire, le bétonarmé peut supporter des tensionsqui déterminent uneffondrement ou unaftaissement, et cesdeux qualités sontabsolument nécessaires pour les tra

    vaux de constnuction. Par exemple, dubéton seul serait tout fait inutile pourla constitution de l’arche d’un pont surlequel passe un chemin de fer; il pourraitcertainement’supporter le poids mort d’untrain mais il n’en serait pas de mème pourla tension déterminant un affaissement.Cependant, si l’on piace des barres d’acierou de fer à l’intérieur du béton, celui-ciacquiert instantanément les deux qualités

    (Suite page 2)

    VOL. Il, — No 1.

    PUJ3LIÉ DANS L’INTÉRÉTDES JEUNES GENS Rcdaction et Aclmjidstratlun:

    Le Pcint en BéLon de St-Pierre du Vauvray

  • 2 MCCANO MAGAZINE

    Ie plus Grand Pont en Bton (SuiIe

    dont nous venons de parler. Depuis la découverte de cette combinaison, on a imaginé beaucoup de différents procédés pourla fabrication du béton armé, mais danschaque cas, le principe reste le mme.

    Bateaux et Ponts en BétonLe bton ariné est devu populaire

    pour une foule d’usages. On en a fait deamaisons, des aqueducs, des monuments etmenie des bateaux; plusieurs ponts entièremcnt édifiés en béton arm ont prouvé d’une manièe probante la valeur dece dernier pour les travaux de construction. A Rome sur le Tibre a été érigé lepont Risorgimento terminé en 1911, dontlarche d’une étendue de 100 mètres aété pendant qucique temps la plus grandedii monde. La pont lui-ineme a 20 mtresde large et le tablier suspendu en bétona de 5 à 20 cm d’épaisseur. Il existeégalement un autre pont en béton presqueaussi long que le précédent sur le Mississipi, connu sous le nom de Viaduc deMinneapolis. Dans toutes les parties dumonde, principalement dans les Tles bntanniques se trouvent des ponts de cegenre, mais de plus petites dimensions.

    Le Pins Granil kont en Bton

    Toutefois, c’est à la Frnce que revientl’honneur d’avoir construit le plus grandpont en béton du monde, celui de SaintPierre-du-Vauvray. Ce célèbre pont traverse la Seme et supporte la route qui vade Saint-Pierre à Andé. Auparavant, onavait érigé un pont en métal, mais celuici avait té sérieusement endommagé parsuite d’une collision avec un remorqueurpendant una crue du fleuve et l’en avaitét obligé de retirer le pont en question.Afin que sembiable accident ne se renouvelt pas, il fut décidé que le nouveaupont s’élèverait à au moins six mètres audessus de l’eau lorsque celle-ci atteintson niveau le plus élevé, Iequel est de10 m. 84 à cet endroit-là. De plus, lesPonts et Chaussées imposèrent l’obligation de ne prendre aucun point d’appuidans le lit du fleuve, lequi serait entirement libre pour le passage des bateaux.

    Pose des FondationsA la fin, on proposa un pont en béton

    armé et M. Freycinet soumit des plans,lesquels représentaient un pont en arcdont les culées étaient séarées par unedistance de 131 m. 80. Aussitòt le projetaccepté, on commenQa les travaux, maisceux-ci durèrent longtemps, la airculationdes bateaux n’ayant pas ét interrompue.On ne toléra temporairernent qua quelques points de support dans le lit dufleuve; ainsi on plaa deux séries de pilotis appeles e ducs d’Albe a composésde quatre sections, tandis que les deuxaitres groupes se trouvaient sur chaqueberge.

    Les fondations du pont sont établies surun lit de craie, et, pour les poser, on employa des caissons en béton armé. Ceux-ciavant d’atteindre le lit de craie traversèrent une épaisse couche d’argile, puis unlit de sable; pour les conduire à la profondeur voulue on se servit de l’air cernprimé.

    Construction des ArcsCe pont, dont la reproduction figure

    sur la première page, se compose de deuxarcs encastrés fixs l’un à l’autre de131 m. 80 d’ouverture et de 25 mètres deflèche à partir des naissances. Gas deuxarcs sont espacés de 8 m. 90 d’axe en axe.lls sont creux et de forme rectangulaire.La largeur extérieure de chaque axe estde 2 m. 50, la hauteur variant de 4 m. 10ui. la base jusqu’à 2 m. So à la partie supérieure. Gr5ce 5 la forme évidée choisiepour ces axes on donna 5 leurs sectionsce que les ingénieurs appellent e un menent d’mertie i. Cela veut dire qu’unenlus grande rigidité est assurée, sansaugmentaton correspondante de poids.

    Pour la construction du cintre, ainsique pour celle du coffrage, les constructeurs ont renoncé 5 la disposition habituelle des assemblages par boulons, ilsont employé des planches en nombre vaniable, suivant las efforta, ciouées ensembie au moyen d’un nombre de pointes déterminé nar le calcul. Ce proctdé leur apermis d’obtenir, pour tous les élémentsdes échafaudages, une rigidité qu’ils n’auraient pas obtenue par l’emploi d’assemblages boulonnés.

    Essais de RsistanceLe tablier, qui a 2 m. 80 de large, sup

    porte une chaussée de 5 m. 35 de mèmeque deux trottoirs de 1 m. 34 chacun. Letout est supporté par des poutrelles detreillis espacées de 5 m. 24, lesquellessont fixées à chaque arc aux moyens detirants formés de tiges d’acier recouvertesde béton.

    Avant que le pont fut ouvert au publlc,il eur 5 subir deu, essais, l’un avee unpoids mort et l’autre avec des chargesroulantes. Pour ce dernier, deux sénies devéhicules le parcoururent dans des directions opposées. La première série se composait de deux camions de 7.000 kgs remorquant un chaniot 5 deux essieux de7.000 et. 12.000 kgs; l’autre sénie se coniposait de cleux camions de 7.000 kgs suivis d’un rouleau compresseur de 16.000kilos et d’un camion de 8.000 kgs. Enm8me temps les trottoirs étaient uniformément chargés de 400 kgs par m2.

    Cependant, malgré ces essais approfondis, la construction ne montra aucun signe de faiblesse et le 14 octobre 1923 lepont de Saint-Pierre-du-Vauvray, le plusgrand du monde de ce gente, fut ouvert 5la circulationi.

    RADibGRAMSUne personne de Londres, à l’aide d’un

    appareil 5 trois lampes, entendit nettement, vers 3 heures du matin, un concertémis par un poste de Havana (ile deCuba). Un sermon parT. S. F. et un récitai d’orgue d’une station aménicaine furent aussi retransmis 5 l’aide d’une ligneordinaire de téléphone aux bureaux d’unjournal londonien bien connu.

    i, i 5

    M. Louis J. Frank, dircteur d’un hòpital de New-York, a installé un poste complet de T. S. F. avec 150 écouteurs pourles malades. Il croit qua cette distractionaidera ceux-ci oublier leurs souffranceset 5 guénir beaueoup plus rapidement.

    IDIES6INIALES

    Celle coionn est résc’rkaliS Suggestieiis efluovicspar ies feisun Mccca,,os quicmpioteni de nouvel/es piè—cd, de ,iouveayx ,,ivdè?cs, €1qui trauveul de nouvc licomanièrcs de ren,ire Mecca.no encore C/Z1S alt rovini.

    C. Buyse ( Aniiai’g Ioni, lielgi(iIa . — Laplilpatt (WS pi((’()( (tuO VOIS siigger(’z peli—vellt Cina 1011511 luCa il’ utile le pietra (telaaxistantas. l’ai’ exrntld’. lleilX 1011(5 (1 ll(((i —

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    birile (i (lautx tiaiaias eii bouionnaiil, utile banda

    (le 5 trouls 1 una manivelle. l,’addttion (1)10boutilin i la potutralle triangulCa serait lilLa(‘l(u[ta(is( qui I’einploi d’Cliurrea P(l(ir 01(1)1111la 111(1(11 ‘(Tel. LII l)0Ii(lill (1(1 l’olio (piace137) IIOUIOL(IIC ti (III piataalt (entrai (tonnata

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    L nayart (Rouhaix) . — -. Noita avoiis recato—1110111 ilitrollilit 1h10 1011(1 (lattiCo cia i) riti. Utilepi6ea ((SI 1I’CS ittita lorsqne l’oli a m’solo(:00 rrdlnaill(i(’ j[(rurvd(’.

    (5) Il u’y autrati pae id dilTdraiica (le prixappréeiabie entra l’iir(OIIl(lelil(Ilt ((i(IinaiI’e Ctlei tonx coli la io iuta volta suggdrez,

    (3) Noua rraignoiis qu’une roue (IoniCa dei O Ciii. da (li 1111 I)’ tra 110 SOit trOj( gl’aiicle.

    (4) los hantlaa 31 arcano no conv letinentnnhiOinent pour [li ItO dea talI 5.

    5 ) Una pinta rroaiiet ponrrai I cotta litutorliii lii IC’aasant arressoire ; flotta aIlons appro—i3>ii(liI la (lueStioIl,

    (G) La combinaison dos ronoi ulent(aS qua.volta suggdt’ez li) (1IS parait irilCm’ ssan la, maisalla

  • MCCANO MAGAZ!NE 3flII Il IIJ

    AVANT de passer aux autres catégOrieSde modèles présentés par les candidats, je veux donner encore deux

    exemples humoristiques d’un genre de modèle que mes lecteurs trouveront sans nuldoute ntéressant.

    Le premier est une Gondole présentéepar G. W. Healy de Londres. Ce modèleest bien proportionné et M. Healy spécifieque le gondolier rame véritablement lorsque l’on pousse le bateau. Ceci est intéressant et niontre l’ingéniosité de l’auteurdu modèle. mais je suis sùr que certainsde rnes leeteurs pourraient encore le perfectionncr.

    Alitre rnodèle humoristique; celui deM. Manning de Bristol, intitulé par lecandidat ( Les jumeaux en balanoire ».J’ai déjà donné un exemple du travail dece dernier qui parait avoir un penchantrnarqué pour les modèles de ce genre etpour lesquels il déploie une grande habileté.

    J’ai été frappé par le grand non bre de

    candidaL qui ont présentédes bateaux, et par les bonsrésultats obtenus. Vu lepeu de place dont je dispose, je ne peux donner icila reproduction que d’unseul moclèle de ce genre —un navire à vapeur présenté par J. Ruwet de Liége.La construction de celui-cidoit avoir demandé beaucoup de réflexion et d’ingéniosité. Le résultat estcertainement des plus heureux.

    Tandis que je m’amusaisà parcourir les concours,je rencontrai deux ou troismodèles qui jetaient unenote vraiment tragique.L’un d’entre eux représen

    s’appelait Joseph Guillotin. Je donne icila reprc4uction d’un de ces modèles présenté par René Lafette de Belfort, quispécifie que son modèle ressembie detrès près à une véritable guillotine, a lafois comme aspect et comme méthoded’opération. C’est réellement un objet sinistre que l’on pourrait rendre encore plusréaliste en y ajoutant une lame de rasoirde sCireté en guise de couteau, auquel cas,des poupées fourniraient de bons sujetsde décapitation!

    Autre modèle de France, celui de PierreBourdier de Rouen, intitulé « Rouletepersane ». Vous savez tous que la roulette est un jeu de hasard; on fait tournerrapidement la grande roue sur laquellesont inscrits des numéros et le gagnantest celui dont le numéro s’arrete à l’endroit de l’indicateur vertical. L’inventeur

    de ce modèle a joint à Soridessin et aux instructionsde montage une coupured’un journal de Rouen contenant un compte rendud’un bal d’enfants ayant eulieu à l’Hòtel de France àRouen où le modèle enquestion a été utilisé pourla distribution des prix.Voici d’ailleurs un extraitde la dite coupure : & Uneloterie fit des heureux; Ieslots étaient de qualité; ilsavaient été offerts par lescommerQants rouennais. Etle jeu de la roulette per-sane, édifié gr.ce à l’ingéniosité étonnante de M.Pierre Bourdier, seulement

    (Suife page 4)

    EIEI

    Nouvelles Aventures au Pays MeccanoInitiative et Ingéniosité Montrées par les Candidats du Concours Championnat EI

    par “TOURNEVIS” fl

    Les Jumeaux Meccano en Balanoire(Préssnié /ar .f. Mauniug de .Firisio!

    tait un gibet dont nos anctres avaientl’habitude de se servir our pendre lesmalfaiteurs qui s’étaient rendus coupablesdu plus petit délit,, tel que le vol d’unmouton.

    Le mot « guillotine » nous fait immédiatement évoquer la période tragique dela Révolution franaise, alors que les révolutionnaires envoyaient à la mort un sigrand nombre de leurs compatriotes. Cetinstrument fut officiellement introduit enFrance en 1792 pour y infliger la peinecapitale. Son nom vient de celui de l’homme que l’on croit en etre inventeur et qui

    La Mainon Meccano(Présenéé par 7. R. P. Yraolo, de Buenos Aires)

    Moulin Eau(Pécnlé ar M. Micliel, du Houre)

    Gondole(Présentd par G. J47• Healy, de Londrcs)

  • àg de 14 ans, fonctionna à merveille. »J’ai remarqué que de nombreux

    candidats de ce concours ont utilisé lespièces Meccano pour construire desédifices, et dans beaucoup de cas leursefforts ont été couronnés de succès.Prenons par exemple la e MaisonMeccano a présentée par .J. R. Pereyra Yraolo de Buenos-Aires. Là nousvoyons deux jeunes filles au balcon,tandis que la maman, personne imposante, prend l’air sur la terrasse. L’inventeur de ce modèle se sera peuttre fait un peu aider par sa sur etje me représente la joie de la familleentière pendant la construction et ladécoration du modèle. Maurice Micheldu Havre a présenté un modèle unpeu analogue au précédent et intitulé« Mouiin à eau a. Le candidat, dans

    MECCANÒ MAT4E

    le courant de sa description, dit que le modèieest actionn à l’aide d’unmoteur éiectrique Mecca-no et qu’à chaque tour dela roue, le sac de farineest souievé ou abaissé.

    Je me souviens avoirvu il y a quelque tempschez un de mes jeunesamis un magnifique modèie représentant le pontdu Forth, sur lequel setrouvaient deux voiespour ies trains du constructeur. Natureilement,un modèle comme celuici demande une trèsgrande pièce, mais tousles jeunes gens qui possèdent une locomotiveHornby de méme quedes voitures, des wagonset un jeu de raiis, peuvent employer avec succès ies petites grues, iesentrepòts, ete... constrUitsavec Meccano. Le modèlede gare présenté par Donald Crankshaw, de Nelson, comprend une garecomplète avec sémaphores, pont et cabine sémaphorique, tous faits àl’aide de pièces Meccano etpect est des plus agréabies.

    C’est une idéeque l’on pOUrraitencore plus généraliser et je la recommande à tous meslecteurs qui possèdent cies trainsZulu et Hornby.

    Beaucoup de candidats ont présenté des bicyclettes,mais je n’en ai pasvu de réellementsatisfaisantes. Jedonne ici la reproduction d’un medèie typique de cegenre présenté parF. E. Salom deBarcelone. Ce medèle est bien pro-

    ***

    Je me suis attardé Ionguement ?tl’examen des modèies des gagnantsdes coupes de chamj,ionnat et rienn’aurait su me faire plus plaisir quede iQs construire tous à l’aide des photographies et dessins que j’avais sousles yeux. Je souhaiterais avoir assez depiace pour entretenir mes iecteurs dechacun en particulier mais j’ai bienpeur d’avoir déjà dépassé la piace àma disposition.

    Néanmoins, M. Hornby m’a dit quetous les modèles des champions seront construits, décrits et publiés dansle e Meccano Magazine » d’ici quelque temps, aussitòt que l’occasionaura permis d’entreprendre cette tcheconsidérable.

    4

    ‘: ìJ- -L iLt

    Guillotine(Préseizlé par René Lafeite, de Bel/ori)

    Rouiette Persane(Prese;zb! far Pierre Bou;dier. de Ilotien)

    dont i’as- portionné, mais le suis certain qu’il pourrait encore étre perfectionné dans certains‘-détai1s.

    Une Bicyciette Meccano(J’ré.,eil far F. E. Sal.,m, le loredana)

    h

    Steamer Meccano(Prisenhé far J. Ruwei, de Lge)

    Gare(Prisenti par D. Crankshaw, de Nelson

  • p AMt les grands savants qui se sontvoUés à l’étude de la T. S. F.,Edouard Branly, l’inventeur du cohéreur, tient une piace marquante. Bienque le cohéreur appartienne maintenantau domaine du pass, il ioua un r1e trèsimpottarit à l’origine de la T. S. F. et rendit bssible les tmiers succès de Mar-coni. La comiìiunicfion par sans fu a faitde ai rapides et si grands progrès, queses débuts nous semblent très lointains.Cephdant, le Professeur Branly, actuellem1lt gé de 80 ans, jouit toujours d’unebonhe sJìt et poursùit ses recherchesdans son laboratoire de Paris.

    Une Importante DécouverteLe Professeur Branly est né à Amiens

    le 23 octobre 1844. Il fit sesétudes su lycée de SaintQuentin puis l’Ecole Normale supérieure de Paris. Ildevint Docteur es-Sciences en1873, puis professeur de Physique à l’Université Catholique de Paris. A partir decette date, tout en faisant sescours il ne cessa jamais depoursuivre ses recherchesscientifiques avec le plusgrand enthousiasme.

    Dans un prochain article,nous esyérons décrire à fondle cohereur et ses tlsages;pour le moment nous devonsnous contenter d’une brèvedescription. Le cohéreur deBranly se composait d’un Petit tube de verre contenant dela limaille de fer laquelle oppose une très grande résistance au passage d’un còurant électrique, mais qui,lorsqu’elle se trou.ve en présence d’ondes éiectriques, su-bit un mystérieux changement, de sorte que sa résistance est de beaucoup diminuée etqu’un cburant peut la traverser facilement. Le fait qu’une masse de limaille de fer se transforrne de mauvaisconducteur en bon conducteur, lorsqu’ondécharge une bouteiiie de Leyde, étaitdéjà connu en 1835, mais c’est Branlyqui le premier utilisa pratiquement cephénomène. Son invention du cohéreurremonte à 1890, mais au début elle attirapeu l’attention et ce n’est que lorsqueSir Olivier Lodge produisit un appareilperfectionné, que l’on se rendit comptede la valeur de l’invention. Marconi apporta d’autres perfectionnements au cohéreurqui devint d’une grande importance pourla T. S. F.

    Branly Pane de ses Premiers TravauxConnaissant le grand intér8t que por

    tent les lecteurs du « M. M. à tous iessavants, je décidai de tàcher d’ubtenir uneentrevue du Professeur Branly. Je suisdone alIé le voir il y a queique temp t

    ccu.!1i1 tr cnrdialement

    Je trouvai le grand inventeur au travail.Après m’avoir souhaité la bienvenue ilme dit a Je connais votre Magazine etsuis heureux d’apprendre que vos lecteurss’intéressent à la T. S. F. C’est une étudevraiment passionnante pour tous les jeUnes gens; de grandes découvertes sont encore à faire. Vous voulez des détaHs àmon sujet? Je suis né en 1844, mais jene suis pas trop vieux pour travailler etj’espère bientòt terminer mes recherchesactuelles. Pour le moment je ne peux riendire à cet égard.

    « En ce qui concerne inon cohérettr, jecrois qu’en effet il aida le développementde la Radio-Télégraphie. Pendant des atinées, j’ai étudié la conductibilité des corpsisolés, et, enfin, dans cette maison, je fis

    ma première découverte. A cette époque,je ne pensais pas que l’on pouvait obtenirdes résultats analogues à de pius grandesdistances.

    a En faisant mes expériences, je plaaidans un coin de la cour, en face de monlaboratoire, une bobine, et, dans mon laboratoire, un tube rempli de limaiiie defer fermé à chaque extrémité à l’aide d’unbouchon conducteur et communiquant aumoyeri d’une pile et d’une sonnette. Bienque le circuit fut fermé, la sonnette nefonctionnait pas, mais dès que le courantpassait dans la bobine de Ruhmkorff ellesonnail continuellement. Le principe de latélégraphie sans fu était ainsi trouvé, caril était possible de recueillir les ondestransmises per la bobine de Ruhmkorffsans employer de conducteur métallique.Je reniarquai que cette conductibilité unefoi còmmencée continuait, et pour lafaire cesser, j’étais obligé de frapper letube iégèrement.

    « Marcuni profita de ecc expériences et1nrqu’l eu ohenu dei r4ii1trtt tanji.

    bles, il m’envoya par T. S. F. de SaintMargaret (Angleterre), une dépehe ainsiconue e Mateoni adresse d’outre-Man

    - a che à M. Branly l’expression de sesa respectueux sentimente, ce beau résul

    tat étant dt en partie aux remarquables« recherches de M. Branly. »

    Un Message Pour les Lecteurs du “M. M.”Je demandai au Professeur Branly

    de me parler de ses recherches.« Oh! répondit-il, j’ai toujours rencon

    tré de grandes difficultés. Je n’ai jamaisété riche, de sorte que j’ai toujours manqué d’appareils. Ceci me forca d’étudierla médecine et de gagner ma vie en exerant la profession de Doeteur. Natu

    rellement, eec études montété utiles; l’habitude de soigner les autres m’a appris àprendre garde de ma santé.Je ne suis jamais malade, etbien que les glandes de singeréussissent à certaines personnes, je n’ai pas l’intentiond’y recourir!

    « Dans combien de tenipspensez-vous avoir terminévos travaux actuels •—- danscinq ans? ))

    « Oli, moins que cela.Lorsqu’oh arrive à 80 ans ontouche à la fin de son existence —- mais lorsque j’aurairéussi, vous pourrez venirbavarder avec mai. a

    a Je demandai au Professeui- Branly s’il avait un message me communiquer pourles jeunes Meccanos. Aprèsun moment de réfexion le savant me répondit « Ditesa leur qu’on n’arrive à riena sans un travail acharné. a

    a Avant de me retirer, jedemandai au grand homme

    s’il possédait encore un modèle de conpremier cohéreur. Il me répondit avec unregard malicieux Après des miliers d’expériences il n’y en a pas de premier nide dernier, mais voici une de mes récentesphotographies qui montre également unde mes modèles.

    Nos iecteurs seront heureux d’apprendre que la valeur des travaux scientifiques du Professeur Branly a été reconnueet que de nombreux honneurs lui ont étéconférés. En 1898 l’Académie des Sciences lui décerna un prix et en 1900 il requtun grand prix à l’Exposition Universelle.Plus tard, il fut nommé Chevalier de laLégion d’Honneur et le Journat Officielpublia à cette occasion la mention suivarite « A découvert le principe de latélégraphiè sans fu. a L’année dernièreil fut nommé Commandeur de la Légiond’Honneur. -.

    Nous soinmes srs que totia nos lectenta se oindront à nous potif ndressernn rnilleijrp viix c grn$ avant.

    I Il Il Il A Il -- 11 Il iFtI

    I

    MECCANO MAGAZINEz=z=== :

    Edouard Branly, le Pionnier de la T. S. F.Accorde un Entretien Spécial au Directeur du “ M. M.

    5

    M. Edouard Branly dans son Laboratoire de Paris

  • DANS la première partie de cet articleparue dans notre numéro de décembre, nous avons parlé de la jeunesse

    de Stephenson, alors employé à la minede charbon de Killingworth. Nous avonsaussi raconté comment ce grand ingénieur, à qui le monde entier doit les chemins de fer actuels, fut amené i construire sa première locomotive, et commentil fut décidé d’établir un chemin de ferentre les villes de Stockton et Darlington(Angieterre).

    Stephenson persuada les

    ______________

    directeurs de la nouvelle Tcompagnie d’employer deslocomotives au lieu de chevaux pour remorquer leswagons, ou de les actionner à l’aide de moteursfixes, comme on l’avaitaussi suggéré. Il possédaitune confiance inaltérabledans l’avenir de la locomotive et disait un jour à sonfils Robert « Je croisque tu verras le jour oùles chemins de fer remplaceront dans notre pays tousles autres moyens de commuiiicatiofl — où le courrier sera transporté partrains et où les voies ferrées deviendront la grand’route du Roi et de tous ses —sujets. Bientòt il reviendra photographielmoins cher à un ouvrier devoyager en chemin de ferque de marcher. Il y aurade très grandes, presqueinsurmontables difficultés. mais je suiscertain que mes pressentiments se réaliseront. » Quelle étonnante prophétie! Lessystèmes de chemins de fer actuels dumonde entier dépassent de beaucoup lesrves de Stephenson.

    Une Importante DcouverteEn 1823, on entreprit la construction

    du chemin de fer de Stockton à Darlington, et Stephenson fut engagé en qualitéd’ingénieur de la Compagnie, ses appointements annuels étant fixés à 7.500 frs.A la méme époque, il organisa un atelierde locomotives à Newcastle; là furentconstnuites trois locomotives pour le che-

    mm de fer de Stockton à Darlingwn; ladernière découverte de Stephenson relative au courant de vapeur fut naturellement utilisée. Cette découverte fut un desplus grands triomphes du célèbre ingénieur, c’est en grande partie à elle qu’ildut ses succès ultérieurs. Elle est d’unetelle importance que nous allons nous yarrèter afin de l’examiner en détail.

    Tout d’abord, nous devons dire que lefonctionnement des premières locomotivesde Stephenson revenait à peu près aussi

    l’un des plus Grands lngénieurs du Monde

    cher que lorsqu’on employait des chevaux.Leur vitesse était pour ainsi dire la mèmeque celle d’un cheval de sorte qu’il yavait peu de raisons incitant à faire adopter dans la mine la machine à vapeur depréférence aux chevaux. A cette époque,le sort de la locomotive fut menacé et ilest fort possible qu’elle eùt été jugée inutile si l’invention dii courant de vapeurn’avait été faite.

    Dans les premières locomotives, la vapeur d’échappement des cylindres se dégageait directement au dehors, en produisant un sifflernent strident qui effrayaitles troupeaux et mme les piétons! Unchtelain du voisinage menava de porter

    e

    plainte contre la mine qui employait leslocomotives de Stephenson si l’on netrouvait moyen de remédier à cet inconvénient!

    Le Courant de VapeurStephenson avait déjà remarqué que la

    vapeur se dégageait dii tuyau d’échappement beaucoup plus rapidemnt que lafume provenant de la cheminée de lalocomotive. Il lui vint à l’idée que s’ilpouvait trouver un moyefl pour con

    duire la vapeur d’échappement à la cheminée à l’aided’un tuyau et la faire dégager verticalement, la fume dii foyer s’échapperaitplus vite. De mme il enrésulterait un pius grandcourant d’air dan le foyer,ce qui permettrait à ce-lui-ci de brùler davantage de charbon et de produire une plus fortechaleur. Depuis quelquetemps un tel dispositifavait été souhaité, car ilétait alors difficile de produire de la vapeur en quantité suffisante pour assurerle fonctionnement permanent’ de la locomotive.

    La seule méthode pourvaincre cette difficulté consistait à augmenter l’intensité du feu dans le foyer.

    En 1815, un autre inventeur anglais nomméTrevethick avait pris un

    brevet pour un dispositif tendant à activer le feu, semblable à celui d’un tarare. Mais cette solution ne donnait pasdes résultats entièrement satisfaisants, et,de plus, il fallait un mécanisme supplmentaire pour actionner l’appareil. D’autre part, le courant de vapeur de Stephenson eut un très grand succès, car il doublaet mème plus que doubla la force de lalocomotive. Ce fut un merveilleux progrès étant donné qu’on le réalisa sansaugmentation de poids alors qu’il n’enétait pas de mme pour l’invention deTrevethick.

    Le courant de vapeur détermina doncla fin d’une époque critique dans l’histoire

    6 MECCNO MAGAZINE

    Il. GEQRGES STEPHENSON, L’INVENTEUR DES CHEMINS DE FER

    L’Humble Cottage de Wylam-on-Tyne où est né Georgs Stephenson,

    I» Engineering far Bos a

  • de la locomotive, et par suite dans la viede Stephenson. Mme si la locomotiveavait survécu à cette période, sans le courant de vapeur, il lui aurait été impossiblepar la suite d’atteindre de fortes vitesses.Comme tout le monde peut s’en rendrecompte le courant de vapeur est actuelle

    /ment employé sur une grande échelle.Nous avons tous vu la vapeur s’échapperde la cheminée et remarqué la force aveclaquelle la fumée est rejetée — il entait de méme du temps de Stephenson.

    Une CéI’ebre LocomotiveAprès avoir utilisé le courant de vapeur

    dans la construction de ses locomotivesde Killingworth, Stephenson décida defaire de meme pour celles qu’il fabriquaitpour le chemin de fer de Stockton à Darlington. Chacune de ces locomotives pesait environ huit tonnes et pouvait atteindre une vitesse maximum de 25 km. àl’heure. La première fut nommée e Locomotion », elle se trouve actuellement surle quai de la gare de Darlington et lestouristes ne manquent jamais d’aller lavoir. Nous donnons id la reproduction decette célèbre locomotive. Elle est munied’un tube qui traverse la chaudière etservait de grand carneau par lequel l’airchaud passait directement du foyer enbriques situé à une extrémité à la cheminée placée à l’autre extrémité. Le courantde vapeur entrait dans la cheminée etactivait la combustion; quelquefois, lachaleur devenait intense au point de fairerougir la cheminée.

    Après de longs mois de travail le che-mm de fer de Stockton à Darlington futenfin prét à étre inauguré. La cérémonieeùt lieu le 27 septembre 1825 et nouspouvons facilement nous imaginer l’anxiété de Stephenson de voir l’issue de sagrande expérience. Au fur et à mesureque le grand jour approchait I’émotion

    devenait de plus en plus intense, maisStephenson garda une confiance inaltérable dans le succès de l’entreprise.

    Une Crmonie Notoire

    La construction du chemin de fer deStockton à Darlington rencontra une forteopposition et le jour de l’inauguration dela ligne, des foules de gens vinrent detoutes les régions pour ssister à la céré

    MECCANO MAGAZINE

    monie. Diffé

    ________________

    rentes personnes proférèrent desmenaces àl’adresse dela Compagnie et déclarèrentqu’elles empécheraient

    la ligne defonctionner.

    Il est probabie qu’uneforte proportion de spectateurs vinrent dans l’espoir de voir échouer la nouvelle invention.

    Cependant ceux qui s’attendaient à undésastre furent désappointés, car rien desemblable ne se produisit. An contraire,l’inauguration eut un grand succès. Stephenson en personne conduisit le premiertrain composé de six wagons chargés decharbon et de farine. Ensuite venait unevoiture de voyageurs occupée par les Directeurs et leurs amis et 21 wagons munisde sièges; pour terminer, 6 wagons remplis de charbon ce qui faisait un train de35 véhicules en tout.

    Un témoin de la scène raconte que e lesignal étant donné la locomotive démarra,entrainant une longue suite de voitures etsa vitesse était si grande qu’elle atteignaitsouvent 20 kilomètres à l’heure. a Lorsque le train arriva à Stockton il y avaitenviron 600 personnes, les unes à l’intérieur du train, les autres sur les marchepieds, toutes fières de pouvoir direqu’eiies avaient voyagé dans le premiertrain!

    Le fonctionnement régulier de la lignecommena aussitòt après l’inauguration et

    de grandesquantités decharbon furent transportées partrains àStockton etMiddlesbrough. Al’époque enquestion cette dernièreville étaitpour ainsidire inconnue. A lapiace de cette importante et prospère agglomération se trouvaient seulement que!

    ques maisons. Cependant le chemin de ferapporta bien vite un changement à cetétat de choses et l’on peut dire en toutevérité que l’existence de la ville de Middlesbrough et la prospérité de la régionenvironnante furent les résultats directsde l’invention du courant de vapeur!

    Le chemin de fer de Stockton à Darlington avait été tout d’abord construituniquement pour le transport sur une petite distance du charbon provenant des

    mines avoisinantes, mais son importancene tarda pas à s’accroitre. Ceux méme quiavaient projeté l’établissement du cheminde fer furent surpris de voir cette importance s’étendre au transport du charbonjusqu’aux ports de mer. Lorsque le projet de loi concernant le chemin de fer futexaminé par le Parlement, le comte deDurham réussit à faire insérer une clauselimitant à un sou par mille (1.609 mètres)et par tonne de charbon la somme devantétre perue par la Compagnie. Le comtevisait à protéger son propre commercecar il exportait aussi du charbon par d’autres ports. Tout le monde — les Directeursdu Chemin de Fer y compris — crut quece tarif si minime emp5cherait la compagnie d’assurer le transport du charbonjusqu’aux ports, mais il n’en fut rien.

    De mme, le transport des voyageursque l’on n’avait tout d’abord pas envisagésérieusement prit une grande importance.Le passage des trains entre Stockton etDarlington détermina la création de nombreuses maisons de commerce et naturellement la circulation SeL, rcscnit.

    Peu avant l’inauguration du chemin defer, on demanda à Stephenson de construire une voiture à voyageurs. Ce fut lapremière de ce genre; on et dit une cabine comme on en voit sur les plages oubien une cabane montée sur roues! Dechaque còté se trouvait une rangée desièges; au milieu, une longue table enbois blanc et en arrière, une porte. Cettevoiture que Stephenson appela avec à propos e l’Expérience » est l’anctre de nosluxueux wagons-salons actuels. Tout d’abord I’Expérience fut remorquée par uncheval et accomplit le voyage entre lesdeux villes — distantes de 20 kilomètres— en deux heures environ. On ne tardapas à trouver la voiture en question trop —Iourde et trop peu confortable et on laremplaa par d’autres voitures constituées par d’anciennes diligences niontéessur des chàssis et munies de roues àboudin! Dans « l’Expérience a le prixde la piace était 1 fr. 25 et il n’existaitpas de distinction de classe, mais dans !esnouvelles voitures les voyageurs payaiefltun prix différent suivant qu’ils se trouvaient à l’intérieur ou à i’extérieur c’estlà l’origine des premières et des secondesciasses.

    PROCHAIN ARTICLE

    Le Plus GrandSucci de Stephenson

    7

    I

    D’après une vieille] [gravure

    .. L’Inaugurationdu Chemin de Fer de Stockton à Darlington

    La Célbre “ Locomotion” Actuellement Exposée sur le Quai

    de la Gare de Darlington

    [e Newcasfte Chronicle »

  • 8 MRCCANO MAGAZINE

    DANS notre dernier numéro, nous avons

    dit qu’il existait beaucoup de différentes sortes de timbres, en dehors

    de ceux qu’on emploie ordinairement pourl’affranchissement des lettres et colis postaux et nous avons donné quelques indications concernant ceux qu’il convient decollectioiiner. Nous conseillons aux jeunescollectionneurs de s’occuper tout d’ahorddes timbres-poste ordinaires, tout en conservant également les divers spécimens detimbres moins communs qu’ils peuventrencontrer. Pour commencer une collection, la meilleure méthode consiste à acheter le plus grand nombre possible de timbres. Il existe des paquets de timbres dontle prix varie de O fr. 50 à 30.000 francs;on peut donc dire qu’il y en a pour tontes les bourses. Cependant, n’achetez pascette semaine un paquet de 5 francs, puisla semaine prochaine un autre paquetde

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    la locoliloilve rtset’Vohl’ N°CeSt ui pitia—sani Iflfl(iile possiciaiit toutes Ie.s tuE’ rveiII ((i ((CSe arael lrist iqu CS il es I rame liornI. E] e aCl) u’n(. (le ]ong et est lu1ailIe en eotilerr.File est mi ITIIC (l’un re Iverseulie I ile i lati)ule freins ci UnTI rugu1lateu i’.

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    Poup cercles de I m. 22 de diamètrePhC Algulile de droite Pièco Frs 10,5PL52 Algumue d gaùehé.. .P1eo 1r 10,75

    de 5 francs. Sivous le faites,vous pouvez8tre sùr qu’il setrouvera dans lesecond paquetdes timbres quiseront les mismes que certains du précédent. 11 vautmieux ne pasacheter de timbres une semaine et en acheterun paquet de 10francs la semaine suivante, desorte que votrecollection soitplus complète.

    Exercice de Pt’nondationNous nous occuperons plus tard de

    l’augmentation de votre collection et dela meilleure méthode à employer pour lemontage des timbres. Pour le momentnous allons nous occuper de la manièrede commencer une collection. Une fois enpossession d’un paquet, ne i’ous hàtez pasd’acheter un album et de coller vos timbres. Etudiez-les afin de t5cher de lesclasser d’après les divers pays auxquelsils appartiennent. Lisez toutes les inscriptions. Le nom du pays est généralemcnt.inscrit sur chaque timbre. Vous rencon

    I ce raile, iilguui Il ages et I’ r((iseuìleuu i e I lou’nbvSOflt I’IifliElI’uuitS (‘li VIte (l’lui servire ultir etd’un fonf ti ((1111 euIlellt riguhier. lls SOfli ul’uneSOliIllté (‘XCe]l tionnelle et ul’uuulo labile attori mietOult pu’eTnieu’ (rdre. fleS lravpu’ses sluj(j1](’uneul—tal rea SO il t emI(loy(es TICUI’ (l(lflTlCr (ItU’ 1(1(15granite tert(lt’ttl li lui vide. Sue eluaque traverSefigure le i1uniMe’eauio (e inaruquez pas(l(( i ‘eslgei’. .‘

    Nata. —— Vana pouu’ez t’ous produrer tana los rails,aiguuiUages ml criiserne,zis dont la reproduction figureci-dessut’s, Svec un rai! centra! perrnettant de losenuployer aveo dea trains électriqucs.

    Rails pou trama rnécaniquues ci à vapeur. Ecartement, 0,35 m/rn,, broches alternai iu’es.

    CROISEMENTS

    PPR .iiguiillagea paraillilea (le(irolte lee

    PPL Aiguillages pftralli’loS (legailebe

    treez des noms à consonnances bizarres;exercez-vous à les prononcer à haute voix.

    Identificatioh de NomsQuelquefois, le nom du pays diffère

    suivant Ies séries, tel est le cas pour laRhodésia. Les premiets timbres mis encirculation dans ce pays portent l’inscription « British South Africa Company a,ce qui pourrait créer une confusion dansl’esprit dii collectionneur, ce nom ne figurant pas sur son catalogue. Dans l’album.les deux sortes de timbres doivent tremontés sous la rubrique e Rhodésia a.

    Il se peut que le nom primitif du paysait été modifié par une surcharge. Lorsque c’est le cas, le flom qui a été ajoutéest le plus nouveau et en conséquencecelui sous lequel le timbre doit tre classé.

    _*,.. —-

    l.oeohliotlvi’ olurisi i’ ci iluiu’able, SUS(el(tibl(’du servire le pluus (l’i r; rii’lietneuut mailiee Ct(t’tiri bearu Ori! = ÌllIlIIi(’ (le tremns, (VILlI i’Iglllui—1 (‘lu E’) (1’(( u(’u(versetI((’u(t de ruluurr]r’.l1’rhruueiut 0. l’u( lenin e n]euur’ - I e—

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    vale tu r de ceri te, tai I l’objot de notre gma—mite. Sous l’E’ fOllie 11 piume te imiTi « Il arding»-,

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  • i

    On emploie les aiguillagesafin de permettr à up train

    de changer de voie. lls se conipnsent de deux railsinobiles appelés ,aiguilles, placés à l’intérieur derails ordinaires lesquels sont fixes. 011 fait fonctionner les aiguilles à l’aide d’une tringie actionnée parun levier. La figure i montre des aigujllages droitsHornby lesquels ont pour but de détourner le train dela vole principale pour le conduire sur une voie courbebranchée sur la droite de celle-ci. Le train continuerade suivre la voie principale ou bien se dirigera cle long de l’autre voie suivant la manièredont les aiguillages sont placés. Par exempie, si nous voulons qu’il continue de suivre lavoie principale, les aiguiliages doivent tre piacés comme le montre la figure 2. Les rebordsdes roues passent alors le long de l’intérieur des rails;lorsque le train arrive à l’aiguillage, les roues de gauchepassent sur le rail de la voie principale, tandis que lesroues de droite passent sur l’aiguille de droite. Ainsi l’ai

    guillage ne produit aucun effetsur le rp.in qui poursuit sanmème trajet.

    Si l’on veut que le train se di1ige sur i’embranchement, l’aiguille doit étre tirée à l’aide dulevier afin d’occuper la positionmoptrée par la figure 1. Dans cecas, les roues de droite d’in train

    Fig. 7 qui arrive à l’alguillage emprun

    Les aiguilles sont dénommées raccordements de droite ou de gauche, suivant

    qu’elles se trouvent ou non en Fg 2face de la direction d’un trainen marche. La fig. 4 inontre un rac:ordement dagauche en A et un raccordement de droite en B. D’unamanière généraie on emploie des raccordements degauche, autant qua possible pour faire des croisementssur la ligne principale parce qu’il présentent plus desùreté au cas où les aiguilles seraient mal posées.Afin qu’un train puisse passer en toute sécuritésur des aiguilles, il faut veiller à ce que l’extrémitémobile de ceiles-ci colle contre le rafl de la voie

    principale de manière à ce que les rebords desroues ne puissent passer entre les deix. Dansle cas des raccordements de droite, si les aiguilles sont mal placées, il en résuitera trèsprobabiement un drail1ement. Avec les raccordements de gauche, cet inconvénient est évité,

    parce que les roues ce la locomotive écarteront les aiguilles

    rn

    de leur passage et le train passera sans difficulté.

    Croisements HornbyOutre les différents aiguilla

    gas, le système Hornby possèdedeux sortes de croisements : lecroisement oblique fig. 7 et lecroisement à angie droit, fig. 6.Ceux-ci n’ont pas de parties mahiles et sont toujours placésdans la bonne position de fonc

    Fig. 5 tionnpmert.

    ______ _______

    __Z

    COMMENT SE CONSTITUER UN

    CHEMJN DE ‘FER EN MINIATURE

    —j I 9

    Il. I iguillages et Croisements : Modeles Simples

    LE mois dernier, nous avons décrit les principaux traits desdifférents genres de locornotives du syslème Hornby et nousallons maintenant nous occuper de la voie. La plus simpie

    formation de rails est naturellement lecerele, mais faire fonctionner les trainsautour d’un cercie devient vite monotone. On peut bien entendu modifier lecercie enlui donnant une forme ovalepar l’adjanction de rails droits, ce quin’apporte pas un très grand changement.Paur nbtenir de la variété, nous sommes obligés d’utiliser les aiguillages etcroisements.

    1’ vJ4i

    Fig.

    tent la voie d’aiguillage tandis que les roues de gauche quittant la voie principale s’engagent sur la voie d’embranchement.

    On peul, à l’aide des aiguillages de gauche, opérer les memeschangements dans la direction opposée.

    En plus des aiguilles de droite et de gauche, le systèmeHornby comprend des aiguillages à dbles embranchements symétriques, fig. 3et des aiguilles parallèies fig. 5 dont lebut est montré clairement par leur forme.Ces aiguillages fonctionnent exactement,d’après le rnème principe que las aiguillages dont nous venons de parler.

    Raccordements de Droite et de Gauche

    Aiguillages du Systme Hornby

    Fig 4

    c

    Fig. 4

    [ i- ‘11

    Fig. 6

  • lo MECCANO MAGAZINE

    Un Chemin de Per en Miniature (Suite)

    Les aiguillages du système Hornbysont de deux dimensions, afin de convenir à un cercle de 61 cm. ou de i m. 22de diamètre.

    Lorsqu’on emploie des rails pour grandcercle, il faut se servir d’aiguilles également pour grand cercie, et inversement.Ceci est très important et lorsqu’onachète des aiguilles, il faut prendre biensoin d’en spécifier les dimensions. L’emploi de petites aiguilles avec la locomotive ou la locomotive-réservoir N’ 2 détermine toujours des déraillements carces locomotives à boggies ne peuventdécrire le petit cercle en toute sécurité àmoins de rouler très lentement.

    Les deux genres de croisements obliques et à angie droit ne peuvent 8treplacés sur des courbes, aussi on ne lesfabrique que d’une seule dimension.

    • Fig. 8 Un ModMe SimpleMaintenant, supposons que nous som

    mes las d’une voie ovale ou en forme de cercle; nous allonsnous occuper de différentes méthodes pour le développement denotre modèle. Le plan le plus simple est peut-étre celui représenté par la fig. 8. Ici le seul nouvel élément est le croisementoblique (CA), mais son emploi permet l’établissement d’un modèlebeaucoup plus intéressant. Lorsqu’on se sert de rails de 61 cm. derayon, il faut 20 rails courbes (A2) et4 rails droits (Bl) en plus du croise- B Oment oblique. Si l’on emploie desrails de 30 cm. de rayon, il faut 10rails courbes (Al) et quatre quartsde rails droits (Bl/4). Les 4 quartsde rails occupent la m8me positionque les 4 rails droits (B sur la figure).

    En modifiant légèrement la formedu modèle, on peut rempiacer le croisement oblique par un croisement àangle droit (voir fig. 9). En plus ducroisement angie droit, li faut employer 18 raìls courbes (A2) et 8 railsdroits (Bl) pour les rails à grandrayon et 8 rails courbes (Al), 2 demirails courbes (A1/2), 4 demi-railsdroits (Bl/2) et 4 quarts de railsdroits (B1/4) pour les raiis à petitrayon.

    Expriences IntressantesCes modèles sont très simples, ce qui n’empèche pas qu’ils

    peuvent procurer beaucoup d’amusement. Ils permettent un longfonctionnement continu et sont surtout utiles pour faire des expériences de vitesse et de force. Combien d’heures joyeuses onpeut passer à charger une locomotive de poids différents et àexaminer son fonctionnement montre en main. Si l’on possèdedeux locomotives, il est très intéressant de comparer leur vitesse,

    R R B B leur force et aussi letemps qu’elles mettenta acquérir la vitessemaximum.

    Il ne faut pas oublier non plus le freinage et le renversement de marche quel’on peut opérer sur lavoie; ies rails construits spécialement àcet effet rendent unmodèle encore plusintéressant. Lorsqu’onem-ploie des rails àgrand rayon, on peuty ajouter deux ou m8-me plus de ces railsspéciaux. Il est alors

    Fig. 11 possible de Laire par

    tir ensemble deux trains dans des directions opposées et d’éviter au derniermoment, gr-ce à une habile manipulation des mécanismes de renversementet de freinage, une désastreuse collision qui semblait inévitable au premierabord.

    Le point faible des modèles de cegenre, c’est que la marche du train nepeut pas étre contròlée excepté par lesimple renversement. La moitié de l’amusement que l’on éprouve à jouer avecun chemin de fer, c’est la possihilité depouvoir faire changer les trains de voiechaque fois qu’on le désire, et pour ceciil faut encore développer notre modèled avantage.

    Dveloppement de la VoieLa fig. 10 représente un modèle sim

    pIe mais utile. On verra qu’il est constitué par la combinaison d’un cercle etd’un ovale. Il nous permet de contrffler Fig. 9la marche de notre train; gràce auxdeux séries d’aiguillages, nous pouvons, soit lui faire suivre lavoie extérieure, soit le diriger le long du cercle intérieur. Cepetit modèle est excellent pour démontrer le fonctionnement desaiguilles de droite ou de gauche, et aussi pour montrer la nécessité de veiller à ce qu’elles soient correctement placées (cequ’on oublie très facilement de faire).

    Avec de grands modèles compliqués possédant plusieurs embranchements et changements de voie, lecontròle des différents aiguillages devient passionnant. La manipulationdes leviers doit ètre faite très rapidement et il faut faire preuve de vigilance afin d’éviter les déraillements et les collisions.

    Un modèle simple tel que celui dela fig. 10 procure beaucoup d’amusement et en mme temps donne lieuà d’excellents exercices dans I’art ducontròle de la voie. Il habitue à surveiller à la fois le train et les aiguillages et à se rendre compte rapidement de l’effet de certaines dispositions sur des trains fonctionnantdans différentes positions.

    Les pièces qui composent le modèle de la fig. 10 sont Ies suivantes. Grand rayon : 16 rails courbes (A2), 6 rails droits (Bl), aiguil-les de droite (PR2) et aiguillesde gauche (PL2). Patit rayon : 7 rails co-urbea (Al), 4 rails droits(Bl), aiguilles de droite (PRi) et aiguilles de gauche (PLi).

    Autres Pians de RailsOn peut développer encore davantage le modèle précédent en

    y ajoutant des rails droits et courbes, sans qu’il soit nécessaired’adjoindre d’autres aiguillages. Au lieu d’avoir le cercie à l’intérieur de l’ovale, on peut le placer à l’extérieur. Il existe encorebien des positions différentes et seule la piace disponible peutempécher de les réaliser toutes. Nous recommandons vivementla disposition montr-ée par la fig. 12 aux jeunes gens qui ont lachance de poss-éder beaucoup de place disponible. Ce plan estplus intéressant qu’il peut paraitre au premier abord et grce àl’emploi de deux trainson peut s’assurer delongues heures d’amusement.

    La fig. 11 représenteune disposition dans la-quelle on a utilisé desaiguillages à doubles embranchements symétriques. Ce modèle est utilepour l’introduction dequelques intéressants accessoires du systèmeHornby. Fig. 10

    BO t4

    Fg. 12

    ii -

    4’

    -------- —------- -------

  • Nous publions ci-dessus la deuxièmesérie des devinettes faisant l’objetde ce passionnant concours, pour les

    constructeurs de modèles à qui rien n’échappe. Chacune de ces douze gravuresa été prise dans le Manuel Complet d’mstructions (N° 23) et représente une partied’un modèle Meccano. Au fur et à mesurequ’une gravure est identifiée, le numérodu modèle auquel elle correspond devraittre inscrit au-dessous afin de faciliter latche au moment de l’envoi des solutions.

    11 y aura en tout trois séries de devinettes comme pour le dernier concours dece genre et seuls seront admis à concourirles jeunes gens qui enverront la solution destrois séries. Un Manuel Complet d’mstructions est indispensable pour l’identification des gravures, carun grand nombre demodèles auxquels ellesappartiennent ne sontpas représentés dansles petits manuels.

    Les construeteurs demodèles expérimentéséprouveront certainement beaucoup moinsde difficulté que lesautres, car ils reconnaitrontfacilementles par

    ties de modèles qu’ils ont déjà construits.Toutefois, certaines des gravures sont pleines d’embùches et le constnucteur le plusexercé sera obligé de rélléchir assez longuement avant de donner quelques solutions.

    Trois beaux prix dont la liste est donnée ci-dessus sont offerts pour ce concours. Si aucun candidat ne réussit à numéroter correctement tous les modèles, lepremier prix sera attribué au lecteur dontla solution se rapprochera le plus de laréalité. Les autres prix seront décernés parordre de mérite. Au cas où deux ou plusieurs lecteurs seraient classés ex-quo.il sera tenu compte de la bonne présenta

    tion des réponses.Il est bien entendu

    que les candidats nedoivent pas déchirerles pages contenant lesdevinettes. Lorsque lestrois séries auront étépubliées, les solutionsdevront étre transcrites sur une carte postale et le dernier délaipour l’envoi de celle-cisera annoncé dans leprochain numéro du

    M. M. e. Aucune solution ne doit tre envoyée avant la parution de la dernièresérie de devinettes.

    CONCOURS DE TIMBRES

    J_ Apublication de notre premier article

    sur les timbres a excité un grand intérét parmi les lecteurs du « M. M. e

    dont la plupart sont philatélistes. Nousavons donc le plaisir d’annoncer un Concours Spécial de Rédaction qui est ouvertà tout lecteur dii « M. M. e qui collectionne les timbres. Cette rédaction (maximum 500 mots) a pour sujet : e Pourquoije collectionne les Timbres e; écrivez lisiblement sur un seul c6té du papier etfaites figurer vos nom, adresse et àgeau verso de chaque feuille; un prix consistant en une rame à marchandisesHornby N° i sera attribué pour la rneilleure rédaction.

    Date de clàture 28 février prochain.

    RÉSULTATS

    “Ce que j’ai l’Intention de Faire et Pourquoi”

    Ias candidats ont très bien comprisl’objet de ce concours qui a eu unsuccès sans précédent. J’ai lu avec

    un très grand intért le récit des intentions des jeunes Meccanos; il y en a trèspeu qui hésitent encore à se prononcerd’une manière affirmative. Les carrièreschoisies par les concurrents sont extraordinairement variées; cependant, e croisque l’électricité et l’agriculture attirent leplus grand nombre des suffrages.

    D’une manière générale les rédactionsétaient réellement intéressantes et à partquelques concurrents qui se sont laisséaller à décrire plusie,urs professions entrelesquelles ils hésitent, la majorité ne s’estpas écartée du sujet. -

    Nous avons le plisir de donner cidessous les résultats

    l Prix (Moteur vertical à vapeur)L. Marthoud, 34 bis, Montée Saint-Barthélemy, Lyon (Rhòne).

    2e Prix (Boite électrique Xl) R. Renard, 17, route d’Haleine, Caen (Calva-dos).

    Rdaction de VacancesCe concours pour la meilleure rédaction

    relatant me aventure de vacances a ététrès satisfaisant. Nous avons reu piisieurs excellentes rédactions. Parmi leslecteurs du « M. M. e se trouvent évidemment des écrivains en herbe lesquelsont rivalisé de verve à cette occasion.Dans chaque section a été attribué untrain Hornby. Voici les noms et adressesdes gagnants

    l Section P. Depreter, 92, avenueRogier, Bruxelles, Belgique.

    2 Sectjon : A. Roeltgen, 9, avenueFélix-Vernois, Senlis (Oise).

    AU COIN DU FEURéponses aux devinettes du mois der

    nier.Les Trois Nègres : 79 pommes.Distance 22 km.Nous publierons dans un prochain nu

    mero la réponse à la devinette relative àl’héritage.

    MECCANO MAGAZNE

    ?loj 2llco?lrJSECOND CONCOLJI?S

    DE DEVINETTESPREMIER PRIx : Rame à Voya&eus E-lomb N° i

    SEcoNo Piux i\loteur à Vapeur Vertical

    i’RoISIME Pitix : Boite Electrique XI

    DEUXIÈME SÉRIE

    No. 13

    INo.16 No.17 No.18

    ____ __

    INo. 19 No.20 No.21 No.22......No.23 No.24......

    Instructions pour les Candidats

    Dessin Présenté par A. Socard à notreRécent Concours

  • fPs MoLcs[dioriaIes

    A-vant (le conimencer rette causerie, jevena adresser ti ines leetenrs ines meli—ienrs snnlìaits de Penne cI Iienrenseannée; i ‘esp(’re qne IS ci 5 aliportera lar’éalisation de tnns lenrs projels. Je vena anssireinereier los nnrnbre cx j cunes gens de quij’al cccii ces jonrs derniera qnanllté de lettreacI de carles de Donne ann6e, ci io regrellerI’dtre iDoli (((‘i’ npé tiit in pn inoir répnndre tir’ltae rei indivirlnetlennnt. S’e si(’ re eejiendant(lire ines i ennes amls in ‘cxc nseront et von—dront bieir aeeeptet mec vn’nx qni pone lenr(tre arlressés collectlvement n’eri 5001 pasionica slncSres.

    Se snis beirrenx d’avoir pnanginenter le nnmbre (le pagesUn o 51. 1(1. o; ti l’avenir, nntwna de Slagazine de 42 pages sera pni(onnc Anriée P116 régnliSreinent. Comme lesavent ines leetenrs, il y a longtempa qne ,J’avais tintention dele falce; itnns voici enfin sire latino Un prngrùs. Tnntr’fnis, ce n’cs I qn’nncnnnneiteement cI mcii ii(tentioi( est d’amici’—(cc in Il agazine Neo rl’antres mierfee tionne—nrents. l’cnr cela j’ai besoin de vene aUleet enmme nona vnici ti t’épnque dea lrnnnesr(snlntinns, io demanrle encore tino (((Is tic’liacnn iI ‘(‘((tre VOU5 de falce ce se rte deiinna I re (nei (‘e (le antne ari lrtnins un non—vecnt lee ten i’. ne (t’est ilS nin’ Itielie tr(’sdifficile cI cii l’aecnmplissairt vetta i’endrez unServi ce ti la fois ti ve tre camarade e I ari51. ti. »

    Il ainlentint, j e vala lire (li niqi ree inc ta ariiii et clii Il agazine de ce mnis 5 un a PI unionei unte 8 le seenrtd ar tirle de la nencelle s6r’iecii « Les ‘l’imbrea o, doni le cnnnnencenlent

    MECCA NO MAGAZINE

    a pare dana le nninécio de NoSl. De nombrenateetenrs,enthnnsiaatca collectionnertra, me deinaintent deinna lnngtemps de tratter re snjetilane le Il. Si, S’eslirSee (inC ees articlealire i le rei i t (l’ar dccc ienin’s gcns ti s’adonncrti (‘liii atrd isoli’ il (lite ies i’enseigncinentsqn’ils cenllennent aeronl nliles tela eelteclion—tienrs arti tel a. I. ‘tiri tenr dea arti—cles en qni’aliirtt se tienI la2»’os .4rticles llialiosilinrr de lrnd leelcnr quiriSalterai t un con cdl ci i’ espi’reSUI’ qne los pbilatélistca proflteront

    Los Tieibret de celle i’xci’lleru te or castori. lA-ereettllal « dn Cnneenrs de ln’ssnretti StrI rlontiés le innis dernii’rcI i’anraie 516 benreltx de pnldier rlans cenn in(’rn un des dessins dea gagnaiuls .51 alle’ .i —t’e rtsenleid , i’ i’eaq narellea ne se prS tr’ni miaati i’epr’ottneliunn, aiu’s»i ai—ic choisi li’ dr’ssiittini anIce caindidII qnl i’oap(’re attr’a pina dec’lenire ti liii lii’. i lialur (‘nnenni’s. Le noinbredes mix est tonjonrs lrnp limi 16 pcnn’ notteiw corel lii’ de céeonipense r torna cena IP d mé—i’iteraient de l’Otre.

    I I ans Pr Il agaziin’ dn mela precitain, leqrn’iserri pi’Ol le I e» révriei’, io penso mndilier laculti’ de o l’llistnire dn Per cI de l’Acier e.nec ar tir’lea (Uil en nec liSe grande pepnl aritéliarini les lecn’n’s un « SI. Si. » cI ii’ regretteviveinen I (Inc l’alnoinlamno dr’a maIii’res in’ altobligé ti eri inlerrolnpre la pnl(licatinn neii—nanI pmnsien Cs nnda. Le innnérode (évriei’ cnnliendra n’n ontrerei an’ticle de o ‘t’n’n’nevla » sireUno Sonno le \ urtvelli’e Aventlncea ari t’aysRésolntion Mccc arun cI i e Irretite (li’ l’or—e asni n pottr t’aplir’le r ti ines 1ev—terna (Inc la date rio clU litro ritiCom’unta de i rnrl(’lea apln’oeheTnns certa i i ne 1 ‘noI pas dOjti (ad devrale (Ise fiSici’ de ai’ lrrrrcnrr’r inni’ (ertilir’ d’in. ccii) —tino. t,e mine pri elia lii sera mi nblittc’ égaieincntla rlerin(n’c eSile ne In evlnetlr’a. Seria la rrtbri—qnc « An ( ole rio l’eri », (mi’ ragc sera(.004acr.rir. ti rlce monte drr’rlr’a, r’ltarades, clv. Secetiacille dciii’ ti r’r’na iii’ tttes Ire’ teitre cirri neI ‘innI mias cucine (alt di’ ptraser (inc i’nnmttarrrlc’cn regle, solI rntprbe ne ii’nr (euti’nieserti’ PaPi—tori. orli (lii’ec(etneit i airprbe de rnnt» aliti der.’assitrer Ir. lr’ctni’e enivie ulur e tI, il!. « pen—rtatit 11125,

    NOTRE SAC POSTALBarn i Giani o ig i (5111 an — Vrrtre leingl telr’l (t’i’ ocr. (ait gi’atril plaiali’. Se snia lrr’in’enxd’aplnettrli’e q’in’ Slci’r’arie vetta jn’nr’iit’c ileai tryeitx i runenle. ,N ore. vi’none iii’ fairi’ im—ln’irtii’r litri’ noinvn’lic iililiini un mo’IiI livrel’nu’ Visili’ mi maya Slr’ecariir « ariqrrr’l tiottaavena alllett’t(’ qnelrjitea n’liangemtteti (e, eri vnciii’ li’ t’indie n’invii in’ plna intét’easant.J. Veron I liini’rli’atia) . — Si’ ni’eii’iiee iii’ In’mtas avirim’ i’Olrendit ti vns lctlrr’e ulaine icaqiteileavetta rio’ l’aites parI de ililfutrentea anggea—tions ruiativea ari e SI. SI, e, Vene aen’z lieticella de vele qlie nona pnbl letta ttnaitttctnat n(Ieri ari idea ari i’ h’s i iitdnrr’a. Nette avena Sga—lennen I i’ iti In’ri I oli de (air’e par’ai Iii’ dea ari i —vice atn’ la vie des grainl’; invcnttcnrs Nei i atutelt’’ila attlatd qne jirieailnlr’ tU’ ir’aitr’c deanuda imiti intOreeaent la nìairni’iid dcc Iectenrs,E. D u pianI. (1.1 tnegi’e ‘ , — Se viii i a r’eInr’i’eievivetnr’nt de Itt iengn’ lido dir nrrttvi’atx abon—ri(’a qui’ votts in’avr’z eointnittiniumrtée. Si lottari; iectr’ n’a (ai atti i’ til dir nni’nie, le Si agazinetnr tardet’ait liaa ti mn’etiult’e nrui’ gratuite cx—tr’ruainn.

    A. O id ierjean ( d rtlrr) , — Cee taltn’itur’n I, i estile terriir ttr’a ite ((Certa cli’ rccevrri t’ m’a artici ccllcc; entt ra 51 d’calma, ai’ i’r irnpagn Sa ai poasimnh’de pbotograpldes. S’ ils itti’ mia ctt isaenu 1 sn (Il—sartnitlcirt in Iéceasati IS, ie Ica gr’ir nmn’ aver d’art—trca at’ticlea In parailre dati a li) e 51.51,A. Maurisset (l.e llavt’i’ i. — Se siria ffi’riceli a im’alrlucendr’c qtte (a t’irtr’rit’ticlion clni’lrSeeia—atttirnlinlnllc vena a mn’er’irr( tanit (ledai sI c, Nena vons i’tuvny ((tua arti initt’ul’Inrti lai tel lei’ d’lrrslrncthrna ci’lativee ti l’I Ii cloge cii ‘cairO t’e (pur vona tn’onldiet’ez pae liti’ tre entr’’trtetr’n teaint cii lrr’an ittrrcl(’l i’!

    BOITES D’ACCESSOIRES ELECTRIQUESL’appi 11.5 «mm de I ‘Oh’i’ tririld ant sya tùnnc SI creai un liti ainn leriti I ham’r,,e etuerirr’ p1 i a grand. Elle pernici ce elfe t lurrt los D’aun i’ a (pii in’urvietntn’rit ne I’ apport de nnitnv (‘nn’td a e I de vieumtt’elie tr’arneinet ama mnuli’lea conatcnita, e I iii’ la peasibilitdulrr falco clu’ no evellt’s i’I lidO n’c’aaanrtes eapdrietnee a.1.ea Polpa d’dlectricité Mcrramro comnliemnerut tnte qtiaidité dem’i&ces SP triqnes aeecsanirn’a dettI Onu trottI se sn’cSir aver l’unteqtteleonrqtie dea itniles, cI crti Iiccilictletlt de (alte dea exp4—m’ii’tmeea altaai mtcttvca qim’inslrttetives_Cea lnnilu’a coinpt’ennlr’tnl li’ elmennin de [cm’ (‘Ir’rlriqnc, leeiavicr Morse, la clef ori loncile ti fi’appe, le vibralenr, ulesiampes éleclriqnes, la grtme éleclriqne, la bobine d’lndnctionu,le ree éieetrisé, io démarrenr, clv,

    Xl. Contentanu les piOcea d’éiectricin5 niais sanrs innlenr niacctmmtmlalenc, I’ria......,... Fra 2OO0X2. Conitenanl nn molenr Meccairo, no accnmrdatenr 4 volta cIdea piòcea électriqnes, Pria. , , .Frs