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DES HOMMES / DES SAVOIR-FAIRE / DES PRODUITS INNOVANTS / DES MÉTIERS / DES PROJETS ENTREPRISES PUBLI-INFORMATION « Nous avons repris l’entreprise à deux. Nous nous connaissions depuis de nombreuses années et nous avons deux parcours différents, complémentaires. Mon associé Rodolphe Dugast Rouillé est un finan- cier expert-comptable fort d’une expérience de développement de grands groupes à l’internatio- nal, il s’occupe de la direction financière de la société ; je suis spécialisé dans la stratégie mar- keting et le développement commercial de petites structures ou de grands groupes. Nous avons cherché dans différents secteurs et nous sommes arrêtés sur la société SEREM. L’entreprise distribue du mobilier de bureau, prin- cipalement sur catalogue et pour des grands groupes. Je suis plutôt sensible à l’importance du design, nous connaissions déjà les gros clients de l’entreprise et l’importance de l’organisation du tra- vail et de la logistique dans l’activité nous ont natu- rellement amenés vers ce choix. Il ne nous a fallu que trois mois de recherche puis trois mois pour finaliser le rachat. Le financement s’est fait par LBO (Leverage Buy Out), plus le soutien de deux banques privées et de Bpifrance, plus de l’apport personnel. Notre première action a été d’effectuer un audit général de la société. Le modèle économique était intéressant et elle était très bien gérée mais abso- lument pas tournée vers le développement. Les produits étaient classiques, plus tellement dans ce qui fait rêver les entreprises aujourd’hui. Il nous fallait garder nos fondamentaux et nous élargir à d’autres horizons pour combler ce décalage. Privilégier la valeur au volume Nous avons diversifié notre offre en passant de 25 marques distribuées en 2014 à plus de 400 aujour- d’hui. Nous travaillons toujours avec les mêmes gros clients, comme les banques, mais nous avons aussi pénétré d’autres marchés comme celui des télécoms ou de la restauration collective. Nous essayons également de reproduire ce que j’avais vu dans le secteur industriel : le full-service. Le client veut plus que du mobilier, il veut un ser- vice complet intégrant aussi du conseil (space- planning, et personnalisation de l’agencement). Nous livrons et installons en visant le zéro défaut. Nous intervenons également à présent sur le second œuvre pour les travaux complexes (cloi- sons, électricité, climatisation, sols et plafonds), à des horaires non ouvrables ou pour des déména- gements techniques. Nous avons aussi développé des services comme des portails d’achat digitaux sécurisés, la location longue durée, ou un système de reporting pour les livraisons multi-sites. Notre but est d’aider nos acheteurs à réussir leur mission en répondant au mieux à leur besoin. Résultat : nous sommes passés de 2,3 à 6,1 millions d’euros de CA en trois ans. Maintenant, nous travaillons aussi sur l’agence- ment et pouvons proposer, par exemple, des espaces de tisanerie ou de restauration, des zones de créativité, des espaces collaboratifs avec du mobilier sur-mesure. Nous collaborons avec des architectes qui nous amènent des idées qui n’exis- tent pas encore sur le marché. Nous privilégions la valeur au volume, ce que ne font pas nos concur- rents. Nous sommes montés en gamme. Une culture RH tournée vers la satisfaction client Parallèlement à cela, nous avons quasiment triplé nos effectifs en passant de 6,5 à 17 collaborateurs, plus deux recrutements en cours. Nous avons beau- coup travaillé sur notre culture RH. J’avais constaté ailleurs que l’essentiel de l’effort était générale- ment consacré par chacun à valoriser son travail en interne. Moi, je veux privilégier les synergies sur le plan des ressources humaines, pour une culture d’émulation et non pas de concurrence entre sala- riés. Chaque commercial a ses propres comptes qu’il traite pour longtemps. Quand il y a un pro- blème, la seule façon de réagir doit être de trouver collectivement comment la corriger rapidement pour que le client n’en pâtisse pas. Le service doit être impeccable ! Côté communication, nous avons développé une nouvelle identité visuelle et un nouveau site web calé sur ceux des grands groupes, pour être plus crédibles. Nous n’avons volontairement pas de sho- wroom et voulons rester low profile. Nous éditons un magazine trois fois par an, en papier car c’est plus lu et cela traine chez nos clients. C’est un effort financier mais nous privilégions l’aspect qua- litatif de cette communication. Nous réservons la promotion des produits au marketing push par email. Créer et reprendre une entreprise représentent deux dynamiques différentes. Quel est l’âge du por- teur de projet ? Sa situation ? Ses besoins finan- ciers ? Combien de temps peut-il ne pas se payer ? Reprendre une entreprise déjà rentable n’offre pas les mêmes perspectives. En ce qui nous concerne, nous prévoyons encore 10 à 15 ans de développement avec, pourquoi pas, de la croissance externe. Et pour réussir un projet entrepreneurial, l’humain reste le point-clé le plus essentiel. Même dans une entreprise qui dispose de brevets ou d’excellentes machines, l’équipe prime. Il faut que les salariés travaillent ensemble. Quand vous voulez conquérir la colline, avoir un champion qui y arrive tout seul ne sert à rien. Il faut que le groupe y parvienne. Tous doivent être compétents et pouvoir compter les uns sur les autres. » Le concours Reprendre & Réussir en Seine-et-Marne est organisé par le Réseau Transmettre & Reprendre une Entreprise en Seine-et-Marne. Créé en 2005 à l’initiative de la CCI Seine-et-Marne, il réunit les principaux acteurs départe- mentaux de la transmission-reprise d’entreprises. Le Réseau propose notamment un bulletin d’opportunités et des forums dédiés à la transmission/reprise, des consultations d’experts (avocats, experts-comp- tables), un Club de Repreneurs et un concours annuel « Reprendre & Réussir » valorisant des reprises réussies. infos pratiques > Entreprise : SEREM > Président Directeur : Pascal Leroy > Secteur d’activité : Aménagement des espaces de travail > Implantation : Lognes > Effectif : 17 salariés SEREM : une reprise réussie ! Lauréat 2018 du concours « Reprendre & réussir en Seine-et-Marne », catégorie Coup de cœur, Pascal Leroy revient sur ce qui a fait la réussite de la reprise de cette entreprise spécialisée dans l’aménagement des espaces de travail. SEREM Adresse : 20 rue des Campanules 77185 Lognes Site web : www.serem.org Email : [email protected] Téléphone : 01 60 95 17 97 Le Réseau Transmettre & Reprendre une entreprise en Seine-et-Marne CCI SEINE-ET-MARNE une initiative Aménagement réalisé par la société SEREM pour le Digital Bar du Groupe BNP PARIBAS, conçu par l’architecte Sébastien de Courson. Les actions Création/Reprise d'Entreprises sont cofinancées par l’Union européenne. L’Europe s’engage en Ile-de-France avec le Fonds social européen. Pascal Leroy, Managing Director de SEREM

Mise en page 1 - Serem : Solution d’aménagement et … · 2018-07-03 · Le concours Reprendre & Réussir en Seine-et-Marne est organisé par le Réseau Transmettre & Reprendre

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Page 1: Mise en page 1 - Serem : Solution d’aménagement et … · 2018-07-03 · Le concours Reprendre & Réussir en Seine-et-Marne est organisé par le Réseau Transmettre & Reprendre

DES HOMMES / DES SAVOIR-FAIRE / DES PRODUITS INNOVANTS / DES MÉTIERS / DES PROJETSENTREPRISES

PUBLI-INFORMATION

« Nous avons repris l’entreprise à deux. Nous nousconnaissions depuis de nombreuses années et nousavons deux parcours différents, complémentaires.Mon associé Rodolphe Dugast Rouillé est un finan-cier expert-comptable fort d’une expérience dedéveloppement de grands groupes à l’internatio-nal, il s’occupe de la direction financière de lasociété ; je suis spécialisé dans la stratégie mar-keting et le développement commercial de petitesstructures ou de grands groupes.

Nous avons cherché dans différents secteurs etnous sommes arrêtés sur la société SEREM.L’entreprise distribue du mobilier de bureau, prin-cipalement sur catalogue et pour des grandsgroupes. Je suis plutôt sensible à l’importance dudesign, nous connaissions déjà les gros clients del’entreprise et l’importance de l’organisation du tra-vail et de la logistique dans l’activité nous ont natu-rellement amenés vers ce choix. Il ne nous a falluque trois mois de recherche puis trois mois pourfinaliser le rachat. Le financement s’est fait par LBO(Leverage Buy Out), plus le soutien de deuxbanques privées et de Bpifrance, plus de l’apportpersonnel.

Notre première action a été d’effectuer un auditgénéral de la société. Le modèle économique étaitintéressant et elle était très bien gérée mais abso-lument pas tournée vers le développement. Lesproduits étaient classiques, plus tellement dans cequi fait rêver les entreprises aujourd’hui. Il nousfallait garder nos fondamentaux et nous élargir àd’autres horizons pour combler ce décalage.

Privilégier la valeur au volume

Nous avons diversifié notre offre en passant de 25marques distribuées en 2014 à plus de 400 aujour-d’hui. Nous travaillons toujours avec les mêmesgros clients, comme les banques, mais nous avonsaussi pénétré d’autres marchés comme celui des

télécoms ou de la restauration collective.

Nous essayons également de reproduire ce quej’avais vu dans le secteur industriel : le full-service.Le client veut plus que du mobilier, il veut un ser-vice complet intégrant aussi du conseil (space-planning, et personnalisation de l’agencement).Nous livrons et installons en visant le zéro défaut.Nous intervenons également à présent sur lesecond œuvre pour les travaux complexes (cloi-sons, électricité, climatisation, sols et plafonds), àdes horaires non ouvrables ou pour des déména-gements techniques. Nous avons aussi développédes services comme des portails d’achat digitauxsécurisés, la location longue durée, ou un systèmede reporting pour les livraisons multi-sites. Notrebut est d’aider nos acheteurs à réussir leur missionen répondant au mieux à leur besoin. Résultat : noussommes passés de 2,3 à 6,1 millions d’euros de CAen trois ans.

Maintenant, nous travaillons aussi sur l’agence-ment et pouvons proposer, par exemple, desespaces de tisanerie ou de restauration, des zonesde créativité, des espaces collaboratifs avec dumobilier sur-mesure. Nous collaborons avec desarchitectes qui nous amènent des idées qui n’exis-tent pas encore sur le marché. Nous privilégions lavaleur au volume, ce que ne font pas nos concur-rents. Nous sommes montés en gamme.

Une culture RH tournée versla satisfaction client

Parallèlement à cela, nous avons quasiment triplénos effectifs en passant de 6,5 à 17 collaborateurs,plus deux recrutements en cours. Nous avons beau-coup travaillé sur notre culture RH. J’avais constatéailleurs que l’essentiel de l’effort était générale-ment consacré par chacun à valoriser son travailen interne. Moi, je veux privilégier les synergies surle plan des ressources humaines, pour une culture

d’émulation et non pas de concurrence entre sala-riés. Chaque commercial a ses propres comptesqu’il traite pour longtemps. Quand il y a un pro-blème, la seule façon de réagir doit être de trouvercollectivement comment la corriger rapidementpour que le client n’en pâtisse pas. Le service doitêtre impeccable !

Côté communication, nous avons développé unenouvelle identité visuelle et un nouveau site webcalé sur ceux des grands groupes, pour être pluscrédibles. Nous n’avons volontairement pas de sho-wroom et voulons rester low profile. Nous éditonsun magazine trois fois par an, en papier car c’estplus lu et cela traine chez nos clients. C’est uneffort financier mais nous privilégions l’aspect qua-litatif de cette communication. Nous réservons lapromotion des produits au marketing push paremail.

Créer et reprendre une entreprise représententdeux dynamiques différentes. Quel est l’âge du por-teur de projet ? Sa situation ? Ses besoins finan-ciers ? Combien de temps peut-il ne pas se payer? Reprendre une entreprise déjà rentable n’offrepas les mêmes perspectives. En ce qui nousconcerne, nous prévoyons encore 10 à 15 ans dedéveloppement avec, pourquoi pas, de la croissanceexterne.

Et pour réussir un projet entrepreneurial, l’humainreste le point-clé le plus essentiel. Même dans uneentreprise qui dispose de brevets ou d’excellentesmachines, l’équipe prime. Il faut que les salariéstravaillent ensemble. Quand vous voulez conquérirla colline, avoir un champion qui y arrive tout seulne sert à rien. Il faut que le groupe y parvienne.Tous doivent être compétents et pouvoir compterles uns sur les autres. »

Le concours Reprendre & Réussir en Seine-et-Marne est organisé par le Réseau

Transmettre & Reprendre une Entreprise en Seine-et-Marne. Créé en 2005 à

l’initiative de la CCI Seine-et-Marne, il réunit les principaux acteurs départe-

mentaux de la transmission-reprise d’entreprises.

Le Réseau propose notamment un bulletin d’opportunités et des forums dédiés

à la transmission/reprise, des consultations d’experts (avocats, experts-comp-

tables), un Club de Repreneurs et un concours annuel « Reprendre & Réussir »

valorisant des reprises réussies.

infospratiques

> Entreprise :SEREM

> Président Directeur :Pascal Leroy

> Secteur d’activité :Aménagementdes espacesde travail

> Implantation :Lognes

> Effectif :17 salariés

SEREM : une reprise réussie !Lauréat 2018 du concours « Reprendre & réussir en Seine-et-Marne », catégorie Coup de cœur, Pascal Leroy revient surce qui a fait la réussite de la reprise de cette entreprise spécialisée dans l’aménagement des espaces de travail.

SEREM

Adresse :20 rue des Campanules77185 Lognes

Site web :www.serem.org

Email :[email protected]

Téléphone :01 60 95 17 97

Le Réseau Transmettre & Reprendre une entreprise en Seine-et-Marne

CCI SEINE-ET-MARNE

une initiative

Aménagement réalisé par la société SEREM pour le Digital Bar du Groupe BNP PARIBAS, conçu par l’architecte Sébastien de Courson.Les actions Création/Reprise d'Entreprises sontcofinancées par l’Union européenne. L’Europes’engage en Ile-de-France avec le Fonds socialeuropéen.

Pascal Leroy,Managing Director de SEREM

Entreprise-aLaUne_SEREM_Mise en page 1 27/06/2018 10:31 Page 1