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«Medioevo romanzo». Seminario 2011 Il problema della scripta (Venezia, 13-14 ottobre 2011) Hans Goebl L'aménagement scripturaire du domaine d'oïl médiéval à la lumière des calculs de localisation d'Anthonij Dees effectués en 1983 : une étude d'inspiration scriptométrique Abstract Dans cet article, il est question de la saisie et l’élaboration dialectométrique successive de calculs quantitatifs qui ont été effectués en 1983 par le regretté romaniste néerlandais A. Dees, oubliés par la suite et redécouverts par hasard en 2006. L’objectif de ces calculs était de « localiser » 222 textes littéraires des XII e et XIII e siècles moyennant une comparaison algorithmique de la fréquence de 268 attributs grapho-phonétiques repérables dans les 222 textes en question, avec celle des mêmes attributs contenus dans quelque 3300 documents oïliques non littéraires du XIII e siècle. Des calculs effectués par Dees nous avons extrait les scores relatifs à la localisation diatopique des textes littéraires, quitte à en extraire une matrice des données quantitative (dimensions: 222 fois 87) et la dépouiller ensuite selon les méthodes de l’ « Ecole Dialectométrique de Salzbourg ». Des innombrables cartes issues de cette « dialectométrisation, nous n’en présentons que 24. Il en résulte que les structures diatopiques du Domaine d’Oïl médiéval, telles qu’elles ressortent des calculs de Dees pour les textes littéraires, et de la dialectométrisation de son atlas des chartes médiévales de 1980, sont très similaires. In this article we cope with the rediscovery and subsequent dialectometric elaboration of localisation calculus done by the late Dutch Romanist Anthonij Dees in 1983. The aim of these calculations was to localise 222 literary texts of Northern France of the 12 th and 13 th centuries by means of an algorithmic comparison of the frequence of 268 grapho-phonetic attributes traceable both in these texts as in a corpus of 3300 medieval charters of the 13 th century. From the 222 calculations we extracted only the localisation scores and built a quantitative data matrix with 87 elements and 222 “attributes” which has been subsequently elaborated using the standard methods of the “Salzburg School of Dialectometry”. From the many maps calculated we present in this article but 24 dialectometric specimens whose diatopic structures however show clearly that in the Middle Ages the geolinguistic structure of Northern France was very similar based both on literary texts as on non literary charters.

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«Medioevo romanzo». Seminario 2011 Il problema della scripta (Venezia, 13-14 ottobre 2011)

Hans GoeblL'aménagement scripturaire du domaine d'oïl médiéval à la lumière des calculs de localisation d'Anthonij Dees effectués en 1983 : une étude d'inspiration scriptométrique

Abstract

Dans cet article, il est question de la saisie et l’élaboration dialectométrique successive de calculs quantitatifs qui ont été effectués en 1983 par le regretté romaniste néerlandais A. Dees, oubliés par la suite et redécouverts par hasard en 2006. L’objectif de ces calculs était de « localiser » 222 textes littéraires des XIIe et XIIIe siècles moyennant une comparaison algorithmique de la fréquence de 268 attributs grapho-phonétiques repérables dans les 222 textes en question, avec celle des mêmes attributs contenus dans quelque 3300 documents oïliques non littéraires du XIIIe siècle.

Des calculs effectués par Dees nous avons extrait les scores relatifs à la localisation diatopique des textes littéraires, quitte à en extraire une matrice des données quantitative (dimensions: 222 fois 87) et la dépouiller ensuite selon les méthodes de l’ « Ecole Dialectométrique de Salzbourg ».

Des innombrables cartes issues de cette « dialectométrisation, nous n’en présentons que 24. Il en résulte que les structures diatopiques du Domaine d’Oïl médiéval, telles qu’elles ressortent des calculs de Dees pour les textes littéraires, et de la dialectométrisation de son atlas des chartes médiévales de 1980, sont très similaires.

In this article we cope with the rediscovery and subsequent dialectometric elaboration of localisation calculus done by the late Dutch Romanist Anthonij Dees in 1983. The aim of these calculations was to localise 222 literary texts of Northern France of the 12 th and 13th

centuries by means of an algorithmic comparison of the frequence of 268 grapho-phonetic attributes traceable both in these texts as in a corpus of 3300 medieval charters of the 13 th

century.From the 222 calculations we extracted only the localisation scores and built a

quantitative data matrix with 87 elements and 222 “attributes” which has been subsequently elaborated using the standard methods of the “Salzburg School of Dialectometry”.

From the many maps calculated we present in this article but 24 dialectometric specimens whose diatopic structures however show clearly that in the Middle Ages the geolinguistic structure of Northern France was very similar based both on literary texts as on non literary charters.

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L’AMÉNAGEMENT SCRIPTURAIRE DU DOMAINE D’OÏL MÉDIÉVAL

À LA LUMIÈRE DES CALCULS DE LOCALISATIOND’ANTHONIJ DEES EFFECTUÉS EN 1983:

UNE ÉTUDE D’INSPIRATION SCRIPTOMÉTRIQUE*

1. REMARQUES PRÉLIMINAIRES

Nous savons depuis une bonne douzaine d’années qu’il est possible d’appliquer les méthodes de la dialectométrie (DM) aux données de l’atlas scripturaire d’Anthonij Dees de 1980 au même titre qu’à celles de l’ALF1 ou de n’importe quel autre atlas linguistique, et d’approfondir ainsi nos connaissances de ce qu’il est convenu d’appeler, depuis un certain temps, «l’aménagement linguistique» de l’espace du Domaine d’Oïl.2 En dernière analyse, ces introspections nouvelles sont dues à la jonction de deux traditions de recherche qui se sont développées, la plupart du temps, indépendamment l’une de l’autre: à savoir de la recherche

* Remerciements: traitement informatique et dialectométrique des 222 profils de localisation établis par Anthonij Dees en 1983 à Amsterdam: Pavel Smečka (Salzbourg); élargissement et correction du réseau polygonal du Domaine d’Oïl médiéval: Pavel Smečka et Bernhard Castellazzi (Salzbourg); création et mise à jour périodique du logiciel VDM («Visual DialectoMetry»): Edgar Haimerl (Seattle, EAU); confection de tous les graphiques de cet article: Werner Goebl (Vienne); toilette stylistique de mon texte français: Lily Ditz-Fuhrich (Salzbourg); appui financier de nos recherches scripto- et dialectométriques: projet 18365 du Fonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung-FWF [Fondation autrichienne pour la recherche scientifique] (Vienne). Que toutes les personnes mentionnées ci-dessus ainsi que l’organisme du FWF reçoivent ici même l’expression de ma profonde gratitude. Abréviations techniques souvent utilisées: CAF = Coefficient d’asymétrie de Fisher, cf. 3.3; DC = dendrème et chorème, cf. 3.4; DEM = Distance euclidienne moyenne, voir la carte 17; DM = dialectométrie, dialectométrique; EDS = Ecole dialectométrique de Salzbourg; IRD jk = Indice Relatif de Distance, voir la carte 16; IRIjk = Indice Relatif d’Identité, voir la carte 15; MEDMW = algorithme d’intervallisation (ou de visualisation), voir les cartes 16-18; MINMWMAX = algorithme d’intervallisation (ou de visualisation); r(BP) = coefficient de corrélation de Bravais et Pearson; VDM =Visual DialectoMetry (logiciel dialectométrique utilisé à Salzbourg).

1 ALF = Atlas linguistique de la France, éd. J. GILLIÉRON et E. EDMONT, Paris, Champion, 10 vols, 1902-1910 (réimpression: Bologna, Forni, 1968)

2 Cf. H. GOEBL, Zu einer dialektometrischen Analyse der Daten des Dees-Atlasses von 1980, in Et multum et multa. Festschrift für Peter Wunderli zum 60. Geburtstag, éd. E. WERNER, R. LIVER, Y. STORK et M. NICKLAUS, Tübingen, Narr, 1998, pp. 293-309; ID., Sur le changement macrolinguistique survenu entre 1300 et 1900 dans le domaine d’Oïl. Une étude diachronique d’inspiration dialectométrique, in «Linguistica», XLVI 2006, pp. 3-43; ID., Sur le changement macrolinguistique survenu entre 1300 et 1900 dans le domaine d’Oïl. Une étude diachronique d’inspiration dialectométrique, in «Dialectologia», I 2008, pp. 1-37 [version remaniée et corrigée de l’article publié en 2006]; ID., La strutturazione geolinguistica del dominio d’Oïl nel 13o secolo e alla fine dell’Ottocento: un raffronto dialettometrico, in La dialettologia oggi fra tradizione e nuove metodologie. Atti del Convegno Internazionale (Pisa 2000), éd. A. Zamboni, P. Del Puente et M. T. Vigolo, Alessandria, Edizioni ETS, 2001, pp. 11-43; ID., Die beiden Skripta-Atlanten von Anthonij Dees (1980 und 1987) im dialektometrischen Vergleich: eine erste Bilanz, in Lexikon, Varietät, Philologie. Romanistische Studien. Günter Holtus zum 65. Geburtstag, éd. A. Overbeck, W. Schweickard et H. Völker, Berlin, Boston, de Gruyter, 2011, pp. 665-77; ainsi que H. GOEBL-G. SCHILTZ, Der ‘Atlas des formes et des constructions des chartes françaises du 13e siècle’ von Anthonij Dees (1980) – dialektometrisch betrachtet, in Skripta, Schreiblandschaften und Standardisierungstendenzen. Urkundensprachen im Grenzbereich von Germania und Romania im 13. und 14. Jahrhundert. Beiträge zum Kolloquium vom 16. bis 18. September 1998 in Trier, éd. K. GÄRTNER, G. HOLTUS, A. RAPP et H. VÖLKER, Trier, Kliomedia, 2001, pp. 169-221.

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scriptologique d’Amsterdam sous la conduite du regretté Anthonij Dees (1928-2001)3 et de l’«École dialectométrique de Salzbourg» (EDS).4

À y regarder de près, la jonction susdite a connu deux moments cruciaux:

– Le premier se situe en 1996 quand, par l’aimable médiation de Piet van Reenen, les fichiers électroniques à l’aide desquels a été effectuée, en 1980, la publication de l’atlas relatif aux chartes du 13e siècle, ont été transférés à Salzbourg et soumis immédiatement après à une dialectométrisation serrée par les soins de Guillaume Schiltz, alors boursier de recherche du CNRS autrichien (FWF) à Salzbourg.5

– Alors que le contact entre Amsterdam et Salzbourg réalisé en 1996 est le résultat d’échanges scientifiques de longue date et mérite, de ce fait, le qualificatif de «normal», tout autre est le contexte dans lequel s’inscrit le second des deux mouvements de convergence. Car c’est ici que le hasard pur et simple a joué le rôle le plus important.

À l’occasion d’un atelier recherche organisé, au mois de février 2006, par Achim Stein et Pierre Kunstmann à Lauterbad (Bade-Wurttemberg) dont le but était de traiter tous les aspects relatifs aux quelque 300 textes littéraires en ancien français du «Nouveau Corpus d’Amsterdam»,6 Piet van Reenen a fait circuler, parmi les convives d’un dîner amical en pleine Forêt Noire, deux ou trois liasses de papier,7 issues d’une de ces imprimantes à aiguilles, aujourd’hui complètement démodées, et datées de novembre 1983, tout en ajoutant que celles-ci lui avaient été remises par le bureau du Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université Libre d’Amsterdam et que ce dernier était disposé à les jeter ainsi que le reste du contenu de sept grands cartons erratiques de l’héritage d’A. Dees découvert récemment dans les caves de l’Université, à moins que quelqu’un ne soit prêt à s’en occuper, évidemment en en assumant le règlement des frais de transport.

Après un examen attentif des liasses présentées par Piet van Reenen, il s’est avéré qu’il s’agissait de calculs de localisation de plusieurs textes littéraires en ancien français effectués par A. Dees au Centre de calcul de l’Université Libre d’Amsterdam au mois de novembre 1983 (= Dees 1983).8

3 Cf. A. DEES, Regards quantitatifs sur les variations régionales en ancien français, in Dialectology, éd. H. GOEBL, Bochum, Brockmeyer, 1984, pp. 102-20; ID., Dialectes et scriptae à l’époque de l’ancien français, in «Revue de Linguistique Romane», XLIX 1985, pp. 87-117; et ID., Vers un atlas linguistique de l’ancien français écrit, in Actes du XVIIème Congrès International de Linguistique et Philologie Romanes, Aix-en-Provence, 1983, Aix-en-Provence-Marseille, Univ. de Provence-Jeanne Laffitte, 1986, vol. VI pp. 505-17; ainsi que les deux atlas scripturaires du même auteur: A. DEES, Atlas des formes et des constructions des chartes françaises du 13e siècle, Tübingen, Niemeyer, 1980 (= Dees 1980) et ID., Atlas des formes linguistiques des textes littéraires de l’ancien français, Tübingen, Niemeyer, 1987 (= Dees 1987).

4 L’ouvrage-clé de l’EDS est H. GOEBL, Dialektometrische Studien. Anhand italoromanischer, rätoromanischer und galloromanischer Sprachmaterialien aus AIS und ALF, 3 vols, Tübingen, Niemeyer, 1984. Voir en outre notre site-internet avec une bibliographie toujours tenue à jour de nos contributions–DM: https://www.sbg.ac.at/rom/people/prof/goebl/dm_publi.htm

5 Cf. GOEBL-SCHILTZ, art. cit., passim.6 Cf. Le Nouveau Corpus d’Amsterdam. Actes de l’atelier de Lauterbad, 23-26 février 2006, éd. P.

KUNSTMANN e A. STEIN, Stuttgart, Steiner, 2007.7 Les dimensions en sont 38 sur 21 cm.8 Il semble bien que Dees ait commencé les travaux de localisation peu de temps après – ou même déjà

avant – la publication de son atlas de 1980: cf. à ce sujet la citation suivante qui se réfère à la fin de 1981: «À l’heure actuelle (décembre 1981) quelque 150 textes ou fragments représentatifs de textes ont été examinés. Nous projetons de déterminer, dans les deux années à venir, la provenance de plusieurs centaines de textes; il est probable qu’un deuxième atlas linguistique, basé sur les textes littéraires, pourra résulter de cette entreprise.»

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Comme, à la vue de ces calculs, mon intérêt dialectométrique s’est d’emblée éveillé, j’ai demandé à Piet van Reenen de me servir une seconde fois de médiateur et de communiquer à Amsterdam ma disponibilité inconditionnelle de recevoir les sept cartons avec le legs scientifique d’A. Dees. En effet, le transfert postal a été réalisé au cours de l’été de la même année (2006).

Après la réception des sept cartons annoncés et l’inspection de leur contenu, nous avons pu dresser le bilan suivant:9

– 222 liasses de calcul dont chacune disposait de 152 pages et était pourvue d‘une structuration interne toujours identique. Ces liasses se réfèrent à autant de textes littéraires de l’ancien français dont 184 se retrouvent également sur la liste des 200 textes de base de l’atlas scripturaire de Dees de 1987.10

– En outre, il y avait, dans les cartons en question, un nombre considérable de copies de textes littéraires dépouillés, le plus souvent recouverts d’annotations autographes d’A. Dees lui-même.

Par la suite, il fallait analyser méticuleusement le contenu des liasses et surtout identifier les différentes étapes statistiques des calculs de localisation.11 Ce faisant, j’ai constaté qu’il y avait, aux pages 146-150, des informations tant numériques que cartographiques qui semblaient se prêter à une dialectométrisation ultérieure.

Les informations numériques consistaient en une liste de 87 valeurs de corrélation oscillant, grosso modo, entre -40,000 et +95,000 (pp. 140-47), une mise en carte très rudimentaire des 87 centres scripturaires considérés par Dees en la matière (p. 148) et de deux mises en carte, parfaitement identiques et graphiquement non moins rudimentaires (pp. 149-50), des scores de corrélation mentionnés ci-dessus.

La mise en carte ne concernait cependant pas les scores intégraux, mais les valeurs arrondies au nombre entier le plus proche.

Par la suite, mon collaborateur de recherche Pavel Smečka s’est attelé à la tâche de saisir électroniquement les 222 vecteurs de localisation repérés et aussi à celle d’élargir le réseau polygonal du Domaine d’Oïl relatif à l’atlas de 1980, de 85 à 87 unités territoriales. Les deux unités (ou points) supplémentaires touchaient, d’un côté, l’Angleterre (P. 87)12 et, de l’autre, un centre scripturaire en position plutôt centrale (P. 86), baptisé par Dees même «Aisne sud».

Retraçons, pour mettre au clair tant les antécédents que la finalité de notre démarche dialectométrique, le fonctionnement de la méthode déesienne de localisation telle qu’il l’a

(DEES, Regards quantitatifs, cit., p. 110). Selon Onno Huber, une bonne partie des algorithmes de localisation utilisés par Dees, avait déjà été mise au point par lui avant 1980.

9 Dans toutes les recherches-DM relatives au legs scientifique d’A. Dees, j’ai été soutenu par mon collaborateur de recherche Pavel Smečka à qui j’adresse ici-même l’expression de sincère gratitude.

10 38 des 222 textes localisés par A. Dees ne font pas partie du corpus de base de son atlas de 1987. Les raisons de cette absence ne sont pas connues.

11 Dans cette tâche, j’ai reçu des informations et des conseils très précieux de la part d’Onno Huber (Université Libre d’Amsterdam) qui faisait partie de l’équipe de Dees à partir de 1980 et dont le nom figure sur les frontispices des atlas de 1980 et 1987. Qu’il en reçoive ici l’expression de ma profonde gratitude.

12 Pour les données anglo-normandes qui ont été ajoutées après coup à la matrice de données de l’atlas de 1980 cf. TH. DE JONG, L’Anglo-normand du 13e siècle, in Distributions spatiales et temporelles. Constellations des manuscrits. Études de variation linguistique offertes à Anthonij Dees à l’occasion de son 60 me

anniversaire. Spatial and temporal distributions. Manuscript constellations. Studies in language variation offered to Anthonij Dees on the occasion of his 60th birthday, éd. P. VAN REENEN et K. VAN REENEN-STEIN, Amsterdam, Philadelphia, Benjamins, 1988, pp. 103-12.

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décrite à plusieurs reprises.13 L’idée centrale était de considérer les 85 vecteurs géographiques de l’atlas de 1980 – contenant, chacun, 268 des 282 attributs scripturaires de l’atlas de 1980 (= cartes no. 1-268; pp. 1-284) – comme autant d’«étalons d’or» et de les comparer par la suite avec le vecteur d’attribut d’un texte littéraire sujet à localisation qui, lui, devait également contenir le bilan de l’analyse quantitative des 268 attributs scripturaires déjà mentionnés.

Le résultat de chacune de ces comparaisons, exécutées à l’aide d’un algorithme de corrélation dont on trouve une description sommaire dans l’introduction de Dees 1987 (pp. XVI-XXIII), consiste en 87 scores de corrélation (situés théoriquement entre -100 et +100) qui se répartissent tout au long du Domaine d’Oïl.

Dans la conception «localisatrice» de Dees, la valeur maximale des 87 scores calculés équivaut à la région où, selon toute vraisemblance, le texte en question a pris sa naissance. Pour cette raison, les valeurs maximales calculées figurent toujours, dans l’atlas de 1987, parmi les éléments descriptifs des 200 textes littéraires sur lesquels il repose: voir à ce sujet Dees 1987, pp. 519-33.

Pour le grand public, mieux: pour les lecteurs des atlas de 1980 et 1987, il existe cependant un grand inconvénient: sur les cartes de ces deux atlas (282 cartes pour l’atlas de 1980; 517 cartes pour l’atlas de 1987) nul ne peut percevoir soit 85 soit 87 unités territoriales. L’atlas de 1980 n’a que 28 «centres scripturaires» alors que l’atlas de 1987 n’en a que 29. Ceci n’empêche que, dans les «préliminaires» de ce dernier (p. XVI), il est question de 87 «points géographiques».

La réalité est que les effectifs majeurs (85 à la place de 28 et 87 au lieu de 29) existent uniquement dans les bases de données électroniques «sous-jacentes» dont Dees et moi-même nous sommes servis.

Le but primordial des calculs de localisation de Dees était donc de «calibrer» géographiquement un nombre relativement grand de textes littéraires originaires de tous les coins du Domaine d’Oïl, et de conférer ainsi un certain degré de sûreté diatopique tirée des «témoins primaires»14 (= les 3300 chartes de son atlas de 1980) à ce qu’il appelait les «témoins dérivés» ou carrément «suspects»15 (= les textes littéraires prévus pour son atlas de 1987).

Il semble bien que Dees ait utilisé les résultats de ses calculs de localisation pour la définition du corpus de base de son atlas de 1987 qui repose – comme l’on sait – sur 200 textes littéraires parmi lesquels 184 disposent de calculs de localisation. Il est cependant impossible de repérer avec exactitude, dans les différentes contributions scriptologiques de Dees, les critères selon lesquels le choix en question a été fait.

Jetons, pour approfondir nos connaissances de la démarche de Dees et de celle de l’EDS, un regard sur la figure 1 (cf. annexe). La partie supérieure en montre la localisation d’un texte littéraire isolé. Le résultat est un vecteur de localisation avec 87 valeurs dont les scores s’inscrivent dans un espace numérique situé, grosso modo, entre -40 et +95. L’intérêt de Dees s’épuisait donc dans la constatation des scores maximaux et ne visait en aucune manière la configuration globale du gradient spatial représenté par la totalité des 87 scores calculés.16

13 Cf. les avant-propos des deux atlas scripturaires (1980 et 1987) ainsi que les contributions suivantes d’A. DEES: Regards quantitatifs, cit.; Dialectes et scriptae, cit.; et Vers un atlas linguistique, cit.

14 Cf. DEES Atlas des formes linguistiques des textes littéraires, cit., p. XIII.15 Cf. ibid., p. XIV.16 Ceci n’empêche que Dees a publié plusieurs de ces «cartes numériques de localisation» dans leur

forme originale: cf. DEES, Atlas des formes et des constructions, cit., p. 370; ID., Regards quantitatifs, cit., pp.117-18, ID., Dialectes et scriptae, p. 115; et ID., Vers un atlas linguistique, cit., p. 517.

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Tel est cependant l’intérêt central de l’EDS: voir la partie inférieure de la figure 1. L’ensemble des 222 vecteurs de localisation calculés par Dees en 1983 est réuni sous la forme d’une matrice de données factice (de nature quantitative). Cette opération présuppose qu’il soit possible de capter ainsi l’aménagement scripturaire du Domaine d’Oïl médiéval du côté littéraire. Ce faisant nous formulons en outre l’hypothèse qu’un dépouillement ultérieur de cette matrice de données factice suivant les normes de l’EDS, puisse aboutir à des résultats classificatoires comparables à ceux que nous avons déjà obtenus à l’aide de la matrice de données de base de l’atlas scripturaire de Dees de 1980.

Que cette hypothèse mérite en effet son nom s’explique par le fait suivant: un parallélisme complet entre les dialectométrisations des deux atlas de Dees (de 1980 et 1987) eût présupposé la disponibilité parallèle des deux matrices de données de base. Or, en 1997, il s’est avéré que la matrice de données de base de l’atlas de 1987 avait été égarée, entre cette date et 1997, dans les méandres du Centre de calcul de l’Université Libre d’Amsterdam.

Évidemment, cette perte très regrettable rehausse considérablement la valeur et l’importance de la «trouvaille de Lauterbad» qui, du point de vue formel, n’a pas exactement le même statut statistique que la matrice de données de base égarée. Or, les résultats de l’analyse-DM effectuée à l’aide de la matrice de données factice confirment pleinement la validité de notre hypothèse de départ, à savoir qu’il est possible de capter l’aménagement scripturaire du Domaine d’Oïl médiéval au travers de celle-ci.

La figure 1 nous montre en outre que le dépouillement-DM ultérieur de la matrice de données factice passe par l’application d’un coefficient de corrélation adéquat pour la saisie des similarités (quantitatives) entre les 87 centres scripturaires,17 pour aboutir à l’établissement d’une matrice de similarité (carrée) qui, elle, servira de point de départ pour l’application de toutes les méthodes de dépouillement numérique et – surtout – visuel développées à Salzbourg.18

Dans le paragraphe 3, nous en présenterons quelques échantillons tout en les comparant régulièrement avec les résultats analogues relatifs à l’atlas de 1980 et – dans certains cas – aussi avec ceux relatifs à l’ALF. Il en résultera une optique comparative embrassant le laps de temps de six siècles.

Remarque technique: comme le logiciel salzbourgeois VDM («Visual DialectoMetry») ne tolère que des valeurs entières et positives, nous avons dû appliquer, aux scores originaux de Dees de 1983, une transformation mathématique relativement simple. Ayant constaté que le score minimal repérable dans les calculs de Dees de 1983 est de -43,255 et que le score maximal se situe vers +97, nous avons augmenté tous les scores calculés par Dees de la somme de +43 si bien que la variabilité numérique traitée par le logiciel VDM s’inscrit entre 0 et +140.

2. PRÉSENTATION DE HUIT (SUR 222) PROFILS DE LOCALISATION

Voir les cartes 1-8. Les 222 vecteurs de localisation calculés par Dees représentent autant de profils choroplèthes finement articulés où les valeurs maximale, intermédiaires et minimale s’inscrivent, sans exception aucune, dans un gradient spatial aux contours finement ondulés et agencé très souvent de façon auréolaire. La structuration régulière de ces profils est

17 Il s’agit du «coefficient de corrélation de Bravais et Pearson». Pour une description détaillée cf. P. A. SNEATH-R. R. SOKAL, The Principles and Practice of Numerical Classification, San Francisco, Freeman, 1973, p. 138.

18 Cf. à ce propos GOEBL, Dialektometrische Studien, cit. passim, ou ID., La dialettometrizzazione integrale dell’AIS. Presentazione dei primi risultati, in «Revue de Linguistique Romane», LXXII 2008, pp. 25-113 [avec 48 cartes à couleurs] (comme modèle méthodique).

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absolument épatante. Elle suggère que l’activité communicative des scribes moyenâgeux – quelles que soient leur origine personnelle et/ou leur patrie linguistique – était sujette aux mêmes régularités (voire lois) spatiales que l’activité langagière des dialectophones du temps de l’ALF, telle que celle-ci a été mise au net par nos analyses-DM antérieures.19

Le choix des huit échantillons présentés est uniquement dicté par des impératifs géographiques et n’a d’autre but que de donner aux lecteurs une impression cavalière de tous les grands paysages scripturaires du Domaine d’Oïl médiéval:

- Sud-Ouest: Sermons de Maurice de Sully, carte 1- Angleterre: Roman de Rou de Wace, carte 2- Centre: Chastelaine de Vergi, L, carte 3- Picardie: Robert la Diable, carte 4- Wallonie: Poème moral, carte 5- Lorraine: Predigten Bernhards von Clairvaux [sermons de Bernard de Clairvaux], carte 6- Franche-Comté: Li abrejance de l’Ordre de chevalerie, carte 7- Bourbonnais: la Bible de Macé la Charité, carte 8.

Parmi les textes mentionnés ci-dessus, seuls les sermons de Bernard de Clairvaux (carte 6) ne figurent pas dans le corpus de Dees 1987.

Remarque technique: les valeurs maximales repérables dans les légendes des cartes 1-8 ne correspondent pas à ce que l’on peut trouver dans Dees 1987, pp. 519-33, à cause de leur transformation numérique préalable par l’addition de la valeur constante +43.

La visualisation (ou mise en carte) des scores de localisation obéit aux principes de l’algorithme de visualisation (ou d’intervallisation) MINMWMAX 6-tuple (avec six paliers chromatiques) qui, au sein de l’EDS, représente le procédé de visualisation standard. Les couleurs chaudes correspondent aux scores situés au-dessus de la moyenne arithmétique (des 87 valeurs de localisation) alors que les couleurs froides se trouvent au-dessous de cette dernière. Les seuils numériques intermédiaires résultent de la tripartition des écarts entre le minimum et/ou le maximum et la moyenne arithmétique.

3. QUATRE COMPARAISONS SCRIPTOMÉTRIQUES (DEES 1980 – DEES 1983)

Dans les quatre sous-paragraphes suivants, nous présenterons autant de comparaisons dialecto- ou scriptométriques entre, d’un côté, les résultats issus de la dialectométrisation des données de l’atlas de 1980 et, de l’autre, ceux que nous avons obtenus moyennant la dialectométrisation de la matrice de données factice basées sur les calculs de localisation de Dees effectués en 1983.

Les quatre niveaux comparatifs se réfèrent aux méthodes-DM suivantes: cartes de similarité, cartes interponctuelles, cartes à paramètres et analyse dendrographique.

19 Cf. H. GOEBL, Analyse dialectométrique des structures de profondeur de l’ALF, in «Revue de Linguistique Romane», LXVI 2002, pp. 5-63 [avec 24 cartes à couleurs] et ID., Regards dialectométriques sur les données de l’Atlas linguistique de la France (ALF): relations quantitatives et structures de profondeur, in «Estudis Romànics», XXV 2003, pp. 59-96 [avec 24 cartes à couleurs].

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3.1. Comparaison scriptométrique (Dees 1980 – Dees 1983). A: sept cartes de similarité

Voir les cartes 9-15. Les cartes 9-14 fournissent une comparaison directe entre la dialectométrisation des données de Dees 1980 et les calculs de 1983. Les ressemblances iconiques qui en ressortent sont vraiment remarquables. Inutile de dire que nous avons appliqué partout les mêmes conventions statistiques et cartographiques:

• calcul de la similarité (par paires): coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)] ;

• visualisation: algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple.

La densité des deux réseaux est légèrement différente: alors que l’atlas de Dees de 1980 dispose, sur le continent, de 85 centres scripturaires, le réseau utilisé par Dees en 1983 (et aussi dans son atlas de 1987) en contient 86 (avec l’ajout du P. 86, Aisne sud). Il va de soi que le centre scripturaire de l’Angleterre (P. 87) ne puisse pas figurer directement parmi ses équivalents continentaux.

Une comparaison complémentaire avec les données de l’ALF s’impose. A cet effet, nous avons dilué le réseau original de l’ALF dans les zones correspondant au Domaine d’Oïl. Il en résulte un réseau de 85 points-ALF dont les distances géographiques moyennes correspondent grosso modo à celles du réseau de Dees 1980. La quantité des données dialectales utilisées pour les calculs-DM à l’échelle d’Oïl est la même que pour les calculs-DM effectués à l’échelle de l’ALF: 1687 cartes de travail appartenant à toutes les catégories linguistiques examinées (phonétique, lexique, morphologie, syntaxe).20

La ressemblance du profil choroplèthe de la carte 15 (ALF) avec ceux des cartes 13 et 14 (scripta) est moins accusée qu’entre ces dernières, surtout à cause des scores de similarité relativement grands (intervalle 4, coloriage jaune) étalés au Centre et même dans l’Ouest. Ce fait – qui se manifeste aussi à partir d’autres points de repère – s’explique par l’intensité du brassage linguistique opéré au milieu du Domaine d’Oïl entre les 13e et 19e siècles.21 Il en sera question aussi dans les paragraphes suivants.

3.2. Comparaison scriptométrique (Dees 1980 – Dees 1983). B: trois cartes interponctuelles

Voir les cartes 16-18. L’analyse interponctuelle fournit des cartes dites «isarithmiques» où figurent, le long des côtés de polygone de la tessélation de base, des faisceaux d’isoglosses plus ou moins épais ou discontinus. La syntaxe iconique des cartes 16 et 17 repose sur 225 côtés de polygone, alors que celle de la carte 18 (relative au réseau de Dees 1983 et 1987) en contient 229. L’algorithme de visualisation appliqué (MEDMW 6-tuple) rehausse le poids iconique des intervalles 1 et 2 afin que leur vertu séparatrice ressorte mieux. Le message iconique des cartes 17 et 18 est légèrement différent dans les détails, mais très similaire dans les grandes lignes. Alors que la Picardie se présente, sur la carte 17, comme une zone bipartite, elle évoque l’impression d’une région scripturaire cohérente sur la carte 18. Le Sud-ouest (Poitou, Saintonge) est entouré de cloisonnements intenses dans les deux cas, alors que la Normandie se dessine mieux sur la carte 17.

Ce qui est également remarquable sur les deux cartes, c’est le sillonnement interponctuel relativement intense dont est affecté le Centre. En jetant un coup d’œil comparatif sur la carte 16 qui reflète la situation interponctuelle à la fin du 19e siècle (ALF),

20 Cf. à ce sujet GOEBL, Analyse dialectométrique, cit., et ID., Regards dialectométriques, cit.21 Voir aussi GOEBL, Sur le changement macrolinguistique [2008], cit., pp. 17-19.

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l’on s’aperçoit tout de suite que le Centre y revêt un aspect complètement différent. Il se présente comme une zone largement égalisée aux contours bien définis vers le sud-ouest, le Cotentin et surtout vers le nord (Picardie, Artois), l’est (Lorraine) et le sud-est (Franche-Comté). La raison en est facilement repérable: il s’agit des effets de l’action rayonnante pluriséculaire du type linguistique d’Oïl à partir de l’Ile-de-France, survenue entre le 13e et le 19e siècle.

3.3. Comparaison scriptométrique (Dees 1980 – Dees 1983). C: trois cartes à paramètres: la synopse des «coefficients d’asymétrie de Fisher» (CAF)

Voir les cartes 19-21. Comme le démontrent les histogrammes dans la partie inférieure des cartes 9-15, toute carte de similarité repose, en dernière analyse, sur une distribution de fréquence (dite aussi «de similarité»). Or, toute distribution de fréquence dispose d’un certain nombre de valeurs caractéristiques (ou «paramètres»), telle la moyenne arithmétique, l’écart-type, la médiane, les valeurs extrêmes (minimum et maximum) et aussi des valeurs supplémentaires qui en saisissent la plus ou moins grande symétrie (ou asymétrie). Parmi ces valeurs, le CAF (coefficient d’asymétrie de Fisher) occupe un poste de choix. Précisons – sans pouvoir approfondir ici-même nos constatations respectives – que le CAF constitue un excellent moyen-DM pour la saisie (par voie quantitative) d’une des propriétés centrales de n’importe quel réseau interactif, à savoir le degré d’interaction et d’échange avec lequel chaque membre (ou élément) du réseau en question participe aux flux et courants de communication qui, inévitablement, sillonnent le maillage du réseau examiné.

Dans cette perspective l’on peut distinguer, parmi les membres d’un réseau interactif, entre les «hyperactifs» d’un côté, et les «abstentionnistes» de l’autre. Du point de vue linguistique, de tels phénomènes correspondent à ce qu’il est convenu d’appeler le «brassage» (ou «compromis») linguistique (en allemand: «Sprachausgleich»).

L’intensité du brassage linguistique sera considérable dans les zones où la majorité des attributs linguistiques régionaux (ou locaux) dispose des aires de diffusion très grandes ou en voie d’élargissement, alors que l’inverse est vrai pour les zones caractérisées par des attributs moins dynamiques dont les aires sont plutôt restreintes ou en passe de rétrécissement.

Le CAF – qui constitue une des pièces fortes de la DM salzbourgeoise – permet donc de saisir les phénomènes d’enchevêtrement (ou de «tuilage») des attributs dialectaux et de créer ainsi des profils choroplèthes très utiles du point de vue diachronique.

Pour mieux faire ressortir le message linguistique des profils choroplèthes des cartes 19-21, nous ne les avons visualisées qu’à l’aide de deux paliers chromatiques. C’est ainsi que les polygones en rouge renvoient à des zones dont le comportement scripturaire est proche de celui des «abstentionnistes» évoqués tout à l’heure, alors que les polygones marqués en bleu symbolisent des plages où le brassage linguistique est intense.

Dans notre contexte, ceci signifie que les polygones rouges représentent des zones plutôt conservatrices et, partant, pourvues d’une certaine autonomie soit scripturaire (carte 19-20) soit dialectale (carte 21), alors que les polygones bleus signalent la présence d’un brassage scripturaire en voie de gestation au cours des 12e et 13e siècles (carte 19-20) ou celle d’un brassage linguistique accompli à la fin du 19e siècle (carte 21).

Les figurés blancs superposés rappellent cet état des choses: lente formation d’une «foire scripturaire» pan-oïlique au Moyen Age, accomplissement du refoulement des derniers «opposants» dialectaux à la périphérie septentrionale et orientale à la fin du 19e siècle. Evidemment cette «explosion» est due – une fois de plus – à l’irradiation circulaire du type linguistique d’Oïl survenue entre les 13e et 19e siècles.

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3.4. Comparaison scriptométrique (Dees 1980 – Dees 1983). D: trois analyses dendrographiques

Voir les cartes 22-24. Dans la panoplie méthodique de l’EDS, l’analyse dendrographique occupe une place de choix. Ceci tient à deux raisons:

1) parce que la pensée dendrographique dispose d’une longue tradition en matière de linguistique, et2) parce que l’utilité heuristique des arborescences taxométriques et de leur spatialisations est très grande voire suggestive.

Pour une bonne compréhension des méthodes dendrographiques, il est indiqué de considérer quatre faits très importants:

a) Comme il existe une multiplicité d’algorithmes dendrographiques, le nombre des arbres à calculer est également très grand. Néanmoins il incombe toujours au linguiste – et jamais au statisticien – de choisir, parmi les arbres mis à sa disposition, celui qui lui paraisse le plus adéquat selon ses propres présuppositions théoriques et ses propos empiriques.

b) En matière de géolinguistique, il faut toujours transposer le message classificatoire des ramifications de l’arbre dans l’espace: d’où la nécessité absolue d’accompagner chaque arbre d’une spatialisation convenable.

c) Les arbres obéissent à plusieurs impératifs formels qu’il ne faut pas ignorer: leur genèse statistique s’opère à partir des «feuilles» et s’achève au niveau du tronc (ou de la racine) alors que leur interprétation linguistique suit toujours la direction inverse.

d) Les ramifications de l’écrasante majorité des arbres créés par voie taxométrique sont exclusivement binaires.

L’algorithme utilisé pour la génération des arbres des cartes 22-24 a été proposé, en 1963, par le statisticien américain J.A. Ward Jr. tout en appartenant aux méthodes de la «classification ascendante hiérarchique».22 L’idée de l’agglomération se réfère au fait que de tels algorithmes opèrent avec des séries de fusions (ou d’agglomérations) par paires qui sont régies par certaines contraintes mathématiques, typiques de l’algorithme respectif.

Sur les cartes 22-24 nous avons colorié, à proximité des racines des arbres en question, cinq groupements majeurs qui, à l’intérieur des arbres, s’appellent «dendrèmes» (D) et, sur les spatialisations, «chorèmes» (C). Ils reflètent tous des zones dialectales majeures du Domaine d’Oïl. Leur coloriage identique permet de mieux les identifier.

Il ne suffit cependant pas de comparer entre elles les seules spatialisations sans considérer aussi la structuration interne des arbres respectifs. C’est ainsi que les spatialisations des cartes 23 et 24 semblent être très similaires au premier abord. L’introspection supplémentaire des deux arbres nous dit cependant que, sur la carte 24, le DC no. 1 appartient en exclusivité à la première ramification de l’arbre, alors que, sur la carte 23, la première ramification de l’arbre contient, d’un côté; les DC 1 et 2 et, de l’autre, les DC 3, 4 et 5. Ceci

22 Pour une description détaillée de cet algorithme cf. SNEATH-SOKAL, op. cit., p. 283.

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n’empêche que le message géo-classificatoire central des trois arbres va dans la même direction: la division majeure du Domaine d’Oïl médiéval s’opère entre l’ouest et l’est. Ceci est également vrai pour la période de l’ALF (carte 22), sous la réserve toutefois que la partie orientale a été considérablement réduite (voir le DC 2) par rapport à la situation du Moyen Age.

Il va de soi qu’une analyse plus fine des arbres calculés est facilement réalisable à l’aide du programme salzbourgeois VDM. Elle fournira d’ailleurs toujours des plages choroplèthes spatialement très cohérentes.

4. CONCLUSION

Des analyses-DM présentées il résulte avec netteté que l’ensemble des calculs de localisation effectués par A. Dees à la fin de l’année 1983 constitue une base de données entièrement comparable avec celle sur laquelle repose la version électronique de l’atlas scripturaire de 1980. Nos expériences-DM antérieures, faites à l’aide de l’atlas de 1980 et d’un réseau élagué de l’ALF, ont pu être réitérées et confirmées pleinement. Il en appert que le Domaine d’Oïl médiéval dispose de structures spatiales bien définies qui sont l’émanation directe d’un comportement communicatif spécial des scribes de cette époque, appelé par nous «aménagement linguistique de l’espace» et qui correspond parfaitement à celui des dialectophones des temps modernes.

Evidemment, ces constations se réfèrent exclusivement aux structures quantitatives «profondes» des corpus examinés et en aucune manière aux structures «de surface» respectives. Métaphoriquement parlant, le contraste entre ces deux niveaux de structure est le même qui court entre la surface et les profondeurs des océans dont nul n’osera nier la nature foncièrement systémique. Ce qui est observable à la surface des océans lors d’une tempête de la force 12, ne doit en aucune manière correspondre à ce qui se passe, au même moment et à l’intérieur du même système, à la profondeur de 5, 100 ou même 2000 mètres.

C’est ainsi que la DM permet d’explorer la profondeur de structures (ou systèmes) dont on ne connaissait jusqu’à présent que la surface.

HANS GOEBL

Universität [email protected]

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Procédureméthodique

d’Anthonij Dees

Continuationavec les méthodes

de l’EDS

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alg (DEES)

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textelittéraire

85+2 centresscripturaires

85+2 centresscripturaires

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87 centresscripturaires

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de

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matricede données

(quantitative = DEES 1980)

vecteurd’attributs

vecteurde localisation

matricede données

(factice)

matricede similarité

(carrée)

dépouillementnumérique

et visuel habituel(selon VDM)

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Figure 1: Architecture et enchaînement des méthodes quantitatives d’Anthonij Dees et de l’EDS.

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carte de Thiessen87 points d'atlas229 segments de polygone

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Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

13 – 27[1]29 – 42[2]43 – 57[3]

83[4]103[5]138[6]

(19)(17)(22)

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Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

25 – 37[1]39 – 51[2]52 – 65[3]

79[4]96[5]

112[6]

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(20)(12)

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

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Carte 1: Localisation quantitative des « Sermons de Maurice de Sully ». Références: Dees 1983 (VDM): 1; Dees 1987: 519; Nouveau Corpus d’Amsterdam: 258; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

Carte 2: Localisation quantitative du « Roman de Rou » de Wace. Références: Dees 1983 (VDM): 178; Dees 1987, 533; Nouveau Corpus d’Amsterdam: 248; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

38 – 53[1]54 – 68[2]70 – 83[3]

97[4]112[5]112[6]

(9)(15)(25)

(17)(9)

(12)

Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

25 – 39[1]41 – 56[2]59 – 71[3]

85[4]102[5]119[6]

(13)(11)(18)

(18)(11)(16)

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104 –90 –

Carte 3: Localisation quantitative de la « Chastelaine de Vergi, ms. L ».Références: Dees 1983 (VDM): 108; Dees 1987, 527; Nouveau Corpus d’Amsterdam: 280; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

Carte 4: Localisation quantitative de « Robert le Diable ».Références: Dees 1983 (VDM): 28; Dees 1987, 521; Nouveau Corpus d’Amsterdam: 229; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

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Moselle, Meurthe-et-Moselle

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

25 – 39[1]40 – 51[2]54 – 68[3]

89[4]107[5]132[6]

(21)(10)(20)

(21)(11)

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Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

11 – 26[1]32 – 41[2]42 – 56[3]

75[4]95[5]

117[6]

(18)(13)(20)

(19)(7)

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69 –

113 –95 –

58 –

99 –78 –

Carte 5: Localisation quantitative du « Poème moral ».Références: Dees 1983 (VDM): 84; Dees 1987, 525; Nouveau Corpus d’Amsterdam: 166; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

Carte 6: Localisation quantitative des « Predigten Bernhards von Clairveaux » (ed. W. Foerster) Références: Dees 1983 (VDM): 210; Dees 1987: inexistant; Nouveau Corpus d’Amsterdam: inexistant; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

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BRETAGNE

carte de Thiessen87 points d'atlas229 segments de polygone

POITOU

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

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Somme, Pas-de-Calais

Charente,Charente-Maritime

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500

km

100

fec. SOBOTAconc. GOEBL

a.d. 2009

BRETAGNE

carte de Thiessen87 points d'atlas229 segments de polygone

POITOU

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

NORMANDIE

PICARDIE

Somme, Pas-de-Calais

Charente,Charente-Maritime

BERRYVienne

ANGLETERRE

ARTOIS

BOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

BOURGOGNE

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FRANCHE-COMTE

Vosges

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

NNNNNNNNNN

Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1983

Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

37 – 50[1]52 – 66[2]67 – 81[3]

96[4]111[5]126[6]

(13)(24)(15)

(7)(12)(16)

Algorithme d’intervallisation: MINMWMAX 6-tuple

37 – 51[1]53 – 64[2]71 – 84[3]

98[4]112[5]126[6]

(12)(11)(16)

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82 –

114 –97 –

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Carte 7: Localisation quantitative de « Li abrejance de l’ordre de chevale-rie ». Références: Dees 1983 (VDM): 155; Dees 1987, 531; Nouveau Corpus d’Amsterdam: 002; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

Carte 8: Localisation quantitative de « La Bible de Macé de la Charité ». Références: Dees 1983 (VDM): 173; Dees 1987, 533; Nouveau Corpus d’Amsterdam: 148; Hachures blanches: scores minimal et maximal.

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BRETAGNE

fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

Vendée,Deux-Sèvres

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carte de THIESSEN/HAAG/VORONOI85 points d'atlas222 segments de polygone

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fec. SOBOTAconc. GOEBL

a.d. 2009

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BRETAGNE

carte de Thiessen87 points d'atlas229 segments de polygone

POITOU

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BOURGOGNE

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Moselle, Meurthe-et-Moselle

Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

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-0.768 -0.518 -0.268 -0.018 0.232 0.482 0.732 0.981

Algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MINMWMAX 12-tuple

Algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MINMWMAX 12-tuple

r(BP) r(BP)

-0.22 – -0.13[1]– -0.04[2]– 0.04[3]– 0.35[4]– 0.65[5]– 0.96[6]

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-0.77– -0.54[1]– -0.31[2]– 0.07[3]– 0.28[4]– 0.64[5]– 1.00[6]

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DEES 1980 DEES 1983

Carte 9: Carte choroplèthe de la distribution de similarité relative au point de référence 1 (Charente, Charente-Maritime). Corpus: 268 attributs scripturaires (Dees 1980); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.1.

Carte 10: Carte choroplèthe de la distribution de similarité relative au point de référence 1 (Charente, Charente-Maritime). Corpus: 222 vecteurs de localisation (Dees 1983); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.1.

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fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

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fec. SOBOTAconc. GOEBL

a.d. 2009

BRETAGNE

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-0.494 -0.287 -0.081 0.126 0.333 0.540 0.747 0.954

Algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MINMWMAX 12-tuple

Algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MINMWMAX 12-tuple

-0.13 – 0.00[1]– 0.13[2]– 0.26[3]– 0.44[4]– 0.62[5]– 0.80[6]

(9)(22)(17)(17)(10)

(9)

-0.49– -0.24[1]– 0.02[2]– 0.27[3]– 0.50[4]– 0.73[5]– 0.97[6]

(8)(14)(23)(13)(16)(12)r(BP) r(BP)

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Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1980 DEES 1983

Carte 12: Carte choroplèthe de la distribution de similarité relative au point de référence 24 (Eure). Corpus: 222 vecteurs de localisation (Dees 1983); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.1.

Carte 11: Carte choroplèthe de la distribution de similarité relative au point de référence 24 (Eure). Corpus: 268 attributs scripturaires (Dees 1980); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.1.

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fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

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fec. SOBOTAconc. GOEBL

a.d. 2009

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POITOU

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Algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MINMWMAX 12-tuple

Algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MINMWMAX 12-tuple

-0.24 – -0.11[1]– -0.02[2]– 0.15[3]– 0.40[4]– 0.65[5]– 0.89[6]

(15)(16)(12)(27)(13)

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-0.80 – -0.54[1]– -0.28[2]– 0.02[3]– 0.31[4]– 0.65[5]– 0.98[6]

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documents littéraires

DEES 1980 DEES 1983

Carte 14: Carte choroplèthe de la distribution de similarité relative au point de référence 46 (province de Liège). Corpus: 222 vecteurs de localisation (Dees 1983); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.1.

Carte 13: Carte choroplèthe de la distribution de similarité relative au point de référence 46 (province de Liège). Corpus: 268 attributs scripturaires (Dees 1980); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.1.

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littorallimites linguistiques périphériques

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Vienne

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Somme, Pas-de-Calais

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BOURGOGNEBOURBONNAIS,Nièvre

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FRANCHE-COMTE

littorallimites linguistiques périphériques

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Algorithme d’intervallisation MINMWMAX 6-tuple

Distribution de similaritéMINMWMAX 12-tuple

Algorithme d’intervallisation MEDMW 6-tuple

Distribution de distanceMEDMW 12-tuple

59.51 – 61.20[1]– 62.90[2]– 64.60[3]– 70.57[4]– 76.55[5]– 82.53[6]

(4)(14)(25)(39)

(1)(1)

6.35 – 10.47[1]– 13.38[2]– 17.12[3]– 20.06[4]– 22.24[5]– 32.15[6]

(37)(36)(36)(39)(39)(38)IRIjk IRDjk

ALF(de 638 à 85)

ALF(de 638 à 85)

Carte 16: Carte à cloisons (ou : carte à interpoints en fonction discriminatoire). Corpus: 1687 cartes de travail tirés de l’ALF; Indice de distance: Indice Relatif de Distance (IRDjk). Voir aussi le paragraphe 3.2.

Carte 15: Carte choroplèthe de la distribution de similarité relative au point de référence-ALF 193 (Dolhain) (= point-Dees 46, province de Liège). Corpus: 1687 cartes de travail tirés de l’ALF; Indice de similarité: Indice Relatif d’Identité (IRIjk); Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.1.

0

km

50

BRETAGNE

fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

POITOU

100

carte de THIESSEN/HAAG/VORONOI85 points d'atlas222 segments de polygone

Vienne

BERRY

NORMANDIE

PICARDIE

Charente,Charente-Maritime

Somme, Pas-de-Calais

ARTOIS

BOURGOGNEBOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

Vosges

WALLONIE

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

FRANCHE-COMTE

littorallimites linguistiques périphériques

NNNNNNNNNN

500

km

100

fec. SOBOTAconc. GOEBL

a.d. 2009

BRETAGNE

carte de Thiessen87 points d'atlas229 segments de polygone

POITOU

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

NORMANDIE

PICARDIE

Somme, Pas-de-Calais

Charente,Charente-Maritime

BERRYVienne

ANGLETERRE

ARTOIS

BOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

BOURGOGNE

WALLONIE

FRANCHE-COMTE

Vosges

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

21

20 20

2020

21

16

17

18

17

1718

275 745 1215 1685 2155 2625 3095 3565

24

2423

24

23

241415 15

14 15

14

99.000 99.091 99.182 99.273 99.364 99.455 99.546 99.637

Algorithme d’intervallisation MEDMW 6-tuple

Distribution de distanceMEDMW 12-tuple

Algorithme d’intervallisation MEDMW 6-tuple

Distribution de distanceMEDMW 12-tuple

274.45 – 1110.67[1]– 1525.14[2]– 1827.66[3]– 2133.46[4]– 2594.49[5]– 3590.21[6]

(41)(40)(41)(33)(35)(35)

99.00 – 99.02[1]– 99.05[2]– 99.10[3]– 99.14[4]– 99.21[5]– 99.64[6]

(48)(47)(47)(29)(29)(29)DEMjk 1 – r(BP)

NNNNNNNNNN

Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1980 DEES 1983

Carte 18: Carte à cloisons (ou: carte à interpoints en fonction discrimina-toire). Corpus: 222 vecteurs de localisation (Dees 1983); Indice de distance: 1 – coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]. Voir aussi le paragraphe 3.2.

Carte 17: Carte à cloisons (ou: carte à interpoints en fonction discrimina-toire). Corpus: 268 attributs scripturaires (Dees 1980); Indice de distance: Distance Euclidienne Moyenne (DEMjk). Voir aussi le paragraphe 3.2.

1

2

3

4

56

7

8

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10

11

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1314

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1920

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40

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4243

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49

5051

52 53

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59 6061

62 6364 65

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7576

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80

8182

83

8485

0

km

50

BRETAGNE

fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

POITOU

100

carte de THIESSEN/HAAG/VORONOI85 points d'atlas222 segments de polygone

Vienne

BERRY

NORMANDIE

PICARDIE

Charente,Charente-Maritime

Somme, Pas-de-Calais

ARTOIS

BOURGOGNEBOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

Vosges

WALLONIE

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

FRANCHE-COMTE

littorallimites linguistiques périphériques

NNNNNNNNNN

22

2121

21

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6162 63

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68 69 7071

7273 74

7576

77 78

79

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81

82

83

8485

86

87

500

km

100

fec. SOBOTAconc. GOEBL

a.d. 2009

BRETAGNE

carte de Thiessen87 points d'atlas229 segments de polygone

POITOU

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

NORMANDIE

PICARDIE

Somme, Pas-de-Calais

Charente,Charente-Maritime

BERRYVienne

ANGLETERRE

ARTOIS

BOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

BOURGOGNE

WALLONIE

FRANCHE-COMTE

Vosges

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

17

16

27

27

-0.988 -0.780 -0.573 -0.365 -0.157 0.050 0.258 0.466

Algorithme d’intervallisation MEDMW 2-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MEDMW 4-tuple

Algorithme d’intervallisation MEDMW 2-tuple

Distribution de similarité (corrélation)MEDMW 4-tuple

-0.43 – 0.56[1]– 1.87[2]

(43)(42)

-0.99 – -0.03[1]– 0.48[2]

(33)(54)

CAF (TOT, r[BP]) CAF (TOT, r[BP])

NNNNNNNNNN

Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1980 DEES 1983

(85) (87)

Carte 20: Carte choroplèthe de la synopse de 87 coefficients d’asymétrie de Fisher (CAF). Corpus: 222 vecteurs de localisation (Dees 1983); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.3.

Carte 19: Carte choroplèthe de la synopse de 85 coefficients d’asymétrie de Fisher (CAF). Corpus: 268 attributs scripturaires (Dees 1980); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.3.

1

2

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34 35

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4243

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5051

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59 6061

62 6364 65

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50

BRETAGNE

fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

POITOU

100

carte de THIESSEN/HAAG/VORONOI85 points d'atlas222 segments de polygone

Vienne

BERRY

NORMANDIE

PICARDIE

Charente,Charente-Maritime

Somme, Pas-de-Calais

ARTOIS

BOURGOGNEBOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

Vosges

WALLONIE

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

FRANCHE-COMTE

littorallimites linguistiques périphériques

NNNNNNNNNN

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68 6970

71 72

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7576

77 78

79

80

8182

83

8485

0

km

50

BRETAGNE

fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

POITOU

100

carte de THIESSEN/HAAG/VORONOI85 points d'atlas222 segments de polygone

Vienne

BERRY

NORMANDIE

PICARDIE

Charente,Charente-Maritime

Somme, Pas-de-Calais

ARTOIS

BOURGOGNEBOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

Vosges

WALLONIE

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

FRANCHE-COMTE

littorallimites linguistiques périphériques

NNNNNNNNNN

14

14

14

147 8 7

7

0 1 2 3 4

26 72 118 163 209 255 301 347 393 439

Algorithme d’intervallisation MEDMW 2-tuple

Distribution de similaritéMEDMW 8-tuple

-0.43 – 0.89[1]– 4.51[2]

(56)(29)

CAF (TOT, IPI(1)jk)

ALF(de 638 à 85)

ALF(de 638 à 85)

(85)

1

2

3 4

5

1

234

5

Carte 22: Classification dendrographique de 85 points-ALF. Algorithme agglomératif: méthode de J. A. Ward Jr.; Corpus: 1687 cartes de travail tirées de l’ALF; Indice de similarité: Indice Pondéré d’Identité (avec le poids 1) [IRI(1)jk]; Nombre des chorèmes et dendrèmes coloriés: 5. Voir aussi le paragraphe 3.4.

Carte 21: Carte choroplèthe de la synopse de 85 coefficients d’asymétrie de Fisher (CAF). Corpus: 1687 cartes de travail tirées de l’ALF; Indice de similari-té: Indice Pondéré d’Identité (avec le poids 1) [IRI(1)jk]; Hachures blanches: scores minimal et maximal. Voir aussi le paragraphe 3.3.

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7576

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8182

83

8485

0

km

50

BRETAGNE

fec. HAIMERL, KECKconc. GOEBL

a.d. 1999

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

POITOU

100

carte de THIESSEN/HAAG/VORONOI85 points d'atlas222 segments de polygone

Vienne

BERRY

NORMANDIE

PICARDIE

Charente,Charente-Maritime

Somme, Pas-de-Calais

ARTOIS

BOURGOGNEBOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

Vosges

WALLONIE

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

FRANCHE-COMTE

littorallimites linguistiques périphériques

NNNNNNNNNN

1

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8485

86

87

500

km

100

fec. SOBOTAconc. GOEBL

a.d. 2009

BRETAGNE

carte de Thiessen87 points d'atlas229 segments de polygone

POITOU

Vendée,Deux-Sèvres

SAINTONGE

NORMANDIE

PICARDIE

Somme, Pas-de-Calais

Charente,Charente-Maritime

BERRYVienne

ANGLETERRE

ARTOIS

BOURBONNAIS,Nièvre

NordHainaut

BOURGOGNE

WALLONIE

FRANCHE-COMTE

Vosges

LORRAINE

Moselle, Meurthe-et-Moselle

NNNNNNNNNN

Domaine d'OïlXIIe – XIIIe siècles

documents littéraires

DEES 1980 DEES 1983

1

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3

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1

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5Carte 24: Classification dendrographique de 87 points-Dees (1983). Algorithme agglomératif: méthode de J. A. Ward Jr.; Corpus: 222 vecteurs de localisation (Dees 1983); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Nombre des chorèmes et dendrèmes coloriés: 5. Voir aussi le paragraphe 3.4.

Carte 23: Classification dendrographique de 85 points-Dees (1980). Algorith-me agglomératif: méthode de J. A. Ward Jr.; Corpus: 268 attributs scripturaires (Dees 1980); Indice de similarité: coefficient de corrélation de Bravais et Pearson [r(BP)]; Nombre des chorèmes et dendrèmes coloriés: 5. Voir aussi le paragraphe 3.4.