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MASARYKOVA UNIVERZITA V BRNĚPEDAGOGICKÁ FAKULTA
Katedra francouzského jazyka a literatury
Les excursions dans l’univers de la bande dessinée
Diplomová práce
Brno 2007
Autor práce : Monika Lašková Vedoucí práce : PhDr. Miroslava Novotná
Bibliografický záznamLAŠKOVÁ, Monika. Les excursions dans l’univers de la bande dessinée : diplomová
práce. Brno : Masarykova univerzita, Fakulta pedagogická, Katedra francouzského
jazyka a literatury, 2007. 129 l., 0 l. příl. Vedoucí diplomové práce Miroslava Novotná.
2
Prohlášení
Prohlašuji, že jsem diplomovou práci zpracoval/a samostatně a použil/a jen prameny uvedené v seznamu literatury.
Souhlasím, aby práce byla uložena na Masarykově univerzitě v Brně v knihovně Pedagogické fakulty a zpřístupněna ke studijním účelům.
V Brně dne 18.4.2007 Monika Lašková
3
Poděkování
Děkuji tímto paní PhDr. Miroslavě Novotné za odborné vedení a pomoc, kterou mi poskytla
při zpracování této diplomové práce.
Sommaire
Introduction............................................................................................................... 7
Partie théorique :
1.0 La bande dessinée
1.1 Qu’est- ce que la bande dessinée ?................................................ 9
1.2 Terminologie de la bande dessinée............................................... 13
1.3 Anatomie d’une bande dessinée.................................................... 14
1.4 Les Français et la bande dessinée................................................. 15
1.5 La bédéthèque............................................................................... 15
2.0 Évolution abrégée de la bande dessinée
2.1 Les formes archaïques................................................................... 16
2.2 Le Moyen Age.............................................................................. 17
2.3 La Renaissance.............................................................................. 17
2.4 Le XIXe siècle............................................................................... 18
2.5 La fin du XIXe siècle..................................................................... 19
2.6 Les années 1900............................................................................ 20
2.7 Les années 1910-1925................................................................... 23
2.8 Les années 1926-1930................................................................... 25
2.8.1 Biographie de Georges Rémi......................................... 25
2.8.2 Georges Rémi et le développement de la BD belge....... 27
2.8.3 Le journal de Tintin et le Studio Hérgé.......................... 28
2.8.4 L’Appréciation de l’œuvre d’Hergé............................... 29
2.9 Les années 1930-1935................................................................... 29
2.9.1 Jungle Jim....................................................................... 31
2.9.2 Flash Gordon.................................................................. 31
2.9.3 Secret Agent X-9............................................................ 32
2.9.4 Mandrake le magicien.................................................... 33
2.9.5 Betty Boop..................................................................... 34
3.0 Les années 1936-1940................................................................... 35
3.0.1 Phantom.......................................................................... 36
3.0.2 Prince Valiant................................................................. 36
3.0.3 Superman........................................................................ 37
3.0.4 Batman........................................................................... 39
3.0.5 Journal de Spirou et la bande desssinée Spirou.............. 41
3.1 Les années 1940-1950................................................................... 44
3.2 Les années 1950-1960................................................................... 46
3.2.1 Astérix le Gaulois........................................................... 48
3.2.2 Tanguy et Laverdure...................................................... 49
3.2.3 Barbe-Rouge................................................................... 51
3.3 Les années 1960-1970................................................................... 51
3.3.1 Aux États-Unis et en Amérique du Sud......................... 52
3.4 Les années 1970-1980................................................................... 53
3.4.1 Écho des Savanes........................................................... 55
3.5 Les années 1980-2007.................................................................. 55
3.5.1 La bande dessiné franco-belge....................................... 55
3.5.2 La bande dessinée dans d’autres pays............................ 57
3.5.3 Titeuf.............................................................................. 58
3.5.4 Lanfeust de Troy............................................................ 59
3.5.5 Maus............................................................................... 59
4.0 Le dictionnaire biographique................................................................ 61
Partie pratique :
4.0 Présentation d’une bande dessinée contemporaine............................ 111
L’Histoire d’Alsace
5.0 Transformation didactique – les fiches pédagogiques........................ 118
Conclusion................................................................................................................. 119
Resumé....................................................................................................................... 120
Summary................................................................................................................... 120
Bibliographie et webographie.................................................................................. 121
Introduction :
Au début, je voudrais introduire et expliquer ce qui m’a motivé pour créer ce travail, y
compris les raisons pour lesquelles j’ai choisi ce thème. Puis, je vais esquisser les procédés et
les modes de travail que j’ai utilisés et ensuite, je vais parler de la bande dessinée actuelle et
de sa position dans la société et dans la culture.
En réflechissant sur le thème idéal pour mon travail final, je me suis rendue compte de
la nécessité de chercher celui-ci dans le domaine socio-culturel; de trouver un sujet qui touche
tout le monde sans exception et en même temps, permettant de faire une liaison entre celui-ci
et la culture française. La bande dessinée remplit tout ces suppositions.
En préparant mon mémoire, je me suis décidée à mettre au point l’évolution de la
bande dessinée. J’ai commencé par les formes archaïques qui l’ont précédé et à travers des
siècles, j’ai suivi son développement jusqu’à l’époque contemporaine. Puis, j’ai traité les
biographies des auteurs qui figurent dans mon travail et j’ai présenté une bande dessinée
contemporaine. Finalement, j’ai essayé de transformer cette thématique dans la pratique, par
l’intermédiaire des fiches pédagogiques.
La création des chapitres peut sembler un peu artificielle, mais en tout cas, pour
décrire un processus d’une très longue durée, il faut diviser le passé en plusieurs parties selon
les laps de temps. L’étendue des chapitres les plus éloignés est plus large, mais d’un autre
côté, le contenu n’est pas tellement détaillé. Par contre, les parties dédiées aux années récentes
sont plus volumineuses. Donc c’est la raison majeure pour laquelle les périodes de temps sont
moins longues, par exemple par dizaines d’années.
Il faut toujours avoir à l’esprit que le travail est appelé Les excursions dans l’univers
de la bande dessinée, ce qui veut dire que le but n’est pas une description étouffante de faits,
mais une excursion, un coup d’œil dans ce domaine.
Quand même, j’ai montré quelques détails concernant les bandes dessinées qui sont
célèbres dans le monde ou celles que je connaîs moi-même. Pour illustrer, j’ai fait des
chapitres qui traitent des bandes dessinées et des perssonages concrets, par exemple : Spirou,
Astérix le Gaulois, Titeuf, etc. En constituant un grand chapitre, j’ai eu l’intention de créer
des sous-chapitres concrets qui éclairciraient les tendances typiques pour l’époque, pour le
genre ou bien pour l’auteur. Quelques fois, ce n’était pas possible à cause de sources limitées.
Mon mémoire est basé sur les sources informatiques, éléctroniques et communicatives.
L’existence d’Internet a facilité l’accès aux informations, mais sa capacité n’est pas
absolue. Il faut compter avec les faits que les pages sont bloquées, les informations ne sont
pas complètes et elles ne sont pas toujours vraies.
Mais en général, l’Internet a beaucoup aidé à la faveur de la bande dessinée. Grâce à
lui, elle est accessible à tout le monde, dans n’importe dans quel coin de la Terre. En plus, ils
existent des établissements culturels, des bibliothèques et des bédéthèques où on peut les lire,
les emprunter et les acheter. Depuis les années quatre-vingt-dix, la bande dessinée est très
populaire. Elle offre une grande quantité de genres et elle sait captiver l’attention de tout le
monde, à n’importe quel âge.
Dans le contexte mondial, elle est diversifiée selon les pays et les continents, c’est-à-
dire qu’on peut parler d’un groupe de membres alliés. Il est régné par la bande dessinée
francophone, par le comics qui est lié aux pays anglo-américains. Les grandes puissances de
la bande dessinée sont la France, la Belgique, le Canada et les Etats-Unis.
La bande dessinée française n’a pas évolué toute seule, elle a été souvent influencée
par le comics soit américain, soit anglais et elle-même les a inspirés. Les liaisons parmi les
grandes puissances sont fortes. Les artistes trouvent l’inspiration chez leurs collègues et ils ne
regardent pas les frontières. Alors, on peut imaginer que tout cela forme un système
compliqué qui n’a pas de relations simples.
1.0 La bande dessinée
1.1 Qu’est- ce que la bande dessinée ?
La bande dessinée, appelée encore par l’acronyme BD, ou bédé, est un art littéraire et
graphique, souvent appelé le neuvième art. Il s’agit d’une histoire racontée grâce aux images
et dessins qui sont accompagnés généralement d’un texte, organisé dans les bulles ou
phylactères. Les amateurs de bande dessinée sont appelés des bédéphiles.
L’auteur et le théoricien de la bande dessinée Scott McCloud1 a définit la BD dans son
fameux ouvrage l’Art invisible de la sorte : « Images picturales et autres, volontairement 1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Scott_McCloud
juxtaposées en séquences, destinées à transmettre des informations et/ou à provoquer une
réaction esthétique chez le lecteur. »2
Cette définition restant neutre sur le contenu (séparation du fond et de la forme)
semble être la meilleure pour définir ce que c’est la bande dessinée, en excluant ce qu’elle
n’est pas. Elle semble important compte tenu du fait que la BD est victime d’amalgames entre
le fond et la forme.
La BD est un art car elle est une création en elle-même. Il faut dire qu’il existe
beaucoup de définitions de la « bande dessinée » qui ne sont pas tout à fait exactes.
Le nom « bande dessinée » devrait permettre de définir la bande dessinée comme un
moyen de raconter des histoires par le biais d’une séquence d’images, mais le mot suggère
d’autres notions : « Une bande dessinée mêle l’image au texte, ce dernier étant présent de
manière plus ou moins artificielle. La bulle de bande dessinée est loin d’offrir une solution
gracieuse ou naturelle au problème de l’insertion du texte dans l’image, c’est-à-dire du
croisement entre deux régimes de signes fondamentalement différents. »3
Otto Soglow4 a dit qu’une bande dessinée doit être forcément encombrée de texte, bien
que de nombreuses bandes dessinées soient muettes, comme le très classique « petit roi ». Les
phylactères existaient avant la bande dessinée.
Ils ont été utilisés d’une manière très proche de celle de la fin du XVIIIe siècle, en
Grande Bretagne ou en France.5
Pour certains, « la bande dessinée » n’est ni plus ni moins qu’un album aux couleurs
criardes, avec des dessins médiocres, des scénarios stupides et des types avec des gros nez.
Pourquoi pas, mais une telle affirmation est plutôt relative à une concrétisation possible de la
bande dessinée.
« Les autres pensent que la bande dessinée est un simple moyen d’expression (un
médium, une boîte à outils), est un « genre ». On retrouve cette opinion chez les amateurs de
la bande dessinée qui disent : « J’aime la science fiction, le roman-policier et la bédé. »,
comme chez leurs détracteurs « Ce film est une vraie bande dessinée ». La phrase qui sous-
entend : ce film est fantaisiste et simpliste. Il est à noter que ceux pour qui la bande dessinée
est un « genre » considèrent souvent que cette dernière phrase est réservée à un public enfant
ou adolescent.
2 http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Art_invisible 3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_dessin%C3%A9e4 Otto Sogow, http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Soglow 5 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_dessin%C3%A9e
Ceux qui vont plus loin, voient la bande dessinée comme un style graphique, allant
jusqu’à qualifier des dessins non-séquentiels de dessins « BD », parce que ceux-ci incluent
des détails empruntés au graphisme mis au point par des auteurs de bandes dessinées, tel que
le « gros nez ».
Enfin, il y a des gens qui affirment que la bande dessinée est essentiellement un média
de masse, destiné à exister sous forme imprimée (multiple). Le rapport très étroit qui lie la
bande dessinée aux moyens de reproductions mécaniques leur donne sans doute raison. »6
La lithographie (XVIIIe siècle) a facilité le travail de dessinateur qui est désormais
rapide, solitaire et sans limite du nombre d’impressions. En plus, ella a permis à l’estampe de
se développer et de se démocratiser. La photogravure a encore ôté certaines contraintes aux
auteurs. Les progrès de l’offset au cours des années quatre-vingt ont permis à la couleur
directe d’éclore, etc.
Dans le dictionnaire Larousse, on trouve la définition suivante :
« Bande dessinée ou BD est la séquence d’images accompagnée d’un texte, relatant une
action dont le déroulement temporel s’effectue par bonds successifs d’une image à une autre
sans que s’interrompent ni la continuité du récit, ni la présence des personnages.» 7
D’après le Le Nouveau Petit Robert, la bande dessinée (B.D., bédé) est une suite de
dessins qui racontent une même histoire ou présentent une même personne (dans un journal,
une publication).8
Dictionnaire culturel en langue française dit : L’expression française qui désigne cette
forme artistique, bande dessinée, n’est pertinente que par l’allusion au dessin. Bande y
correspond à l’anglais strip dans comics strip, réduit plus tard à comics, où c’est de contenu
qu’il s’agit, non de forme graphique.9
Une autre définition de Jean-Jacques Blain : « Quand il parle de « bandes dessinées »
au pluriel, on pense au contenu. Et, dans la famille « bandes dessinées », on va en trouver de
toutes sortes et pour tous les goûts : fantastique, comique, étude de mœurs, aventure, etc. Au
singulier, « la bande dessinée », c’est le contenant, en l’occurrence un moyen d’expression
artistique.
Cette terminologie, de même que la constitution littérale du terme « bande dessinée »
et les définitions utilisées, n’est qu’un secours très relatif pour comprendre
6 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_dessin%C3%A9e 7 http://perso.orange.fr/jjblain/new_site/apprendr/theorie/page/defini.htm 8 Le Nouveau Petit Robert; Paris, 2004, p. 2199 Dictionnaire culturel en langue française sous la direction d’Alain Rey, le Robert, tome 1, p. 753, Paris, 2005, ISBN 285036302-8
quelle est la vrai nature de la BD. Pour en savoir plus, il nous faut aller aux spécialistes qui
ont approfondi la question.
Le mot « bande dessinée » induit une perception très restrictive du genre. Parler de «
dessinée » évoque une figuration par des lignes et éventuellement des tramés ou grisés pour
les valeurs de lumière et d’ombre, au crayon, à la plume ou au pinceau, sans couleur. Quant à
« la bande », elle caractérise la succession de cases de même hauteur, placées horizontalement
à côté les unes des autres sur la largeur de la feuille.
L’expression « bande dessinée » s’est formée dans les années trente pour désigner les
bandes publiées dans les journaux quotidiens. A l’époque, les publications sur des pages et
des livres ont été appelés « illustrés ». Dans les années cinquantes, le terme « la bande
dessinée » a pris une signification plus large. Historiquement, le terme était assez exact, mais
il a été décalé par la dérive du genre vers les albums et des techniques picturales variées, alors
que les bandes quotidiennes des journaux périclitaient.
Plus tard, c’était Pierre Couperie qui s’est en 1972 fendu d’une définition laborieuse,
tout cela pour bien illustrer la difficulté de l’exercice.
« La bande dessinée » est un récit constitué par des images dues à la main d’un ou
plusieurs artistes, mais il faut éliminer le cinéma, le roman-photo, les images fixes et
juxtaposées .»10
Une telle définition permet d’éliminer ce qui n’est pas de la BD, mais n’écarte pas
certaines œuvres historiques comme les bas-reliefs de la colonne Trajane et la tapisserie de
Bayeux, que l’on hésite quant même à considérer comme des bandes dessinées, même si elles
en présentent certaines caractéristiques.
Plus synthétique, pour qualifier la bande dessinée, Will Eisner11 a recours en 1985 à
l’expression « art séquentiel ». D’après lui, la bande dessinée est basée sur l’enchaînement des
images, mais malhereusement, il n’a pas défini son contenu. Au contraire, la musique est
aussi un art séquentiel (sonore, cette fois-ci). Alors, parler d’art est peut-être un jugement de
valeur. Will Eisner est cependant allé plus loin en indiquant que « l’art séquentiel » allie les
mots et les images dans le but de raconter une histoire ou de dramatiser une idée. Il est à la
fois un moyen d’expression créatif, une discipline distincte, un art et une forme littéraire.
10 http://perso.orange.fr/jjblain/new_site/apprendr/theorie/page/defini.htm 11 http://fr.wikipedia.org/wiki/Will_Eisnerhttp://lambiek.net/artists/e/eisner.htm
Cette notion de séquentialité, mise en avant par Will Eisner, est essentielle. Thierry
Groensteen12 l’a précisée en 1999. Il a noté que le principe fondateur de la bande dessinée est
uniquement dans la mise en relation d’une pluralité d’images solidaires.13
C’est sans doute une condition nécessaire, mais pas suffisante pour parler de la bande
dessinée.
Finalement, il est vraiment difficile de définir « la bande dessinée » d’une manière
précise et exacte. Il existe plusieurs définitions qui se diffèrent et il est enfin presque
impossible d’arrêter. Chaque définition est rélative, selon les paramètres, y compris le savoir
du texte, des bulles, de l’image, du dessin, de temps et de l’espace, etc.
1.2 Terminologie de la bande dessinée
Les appelations de la bande dessinée différent selon les pays. Les noms donnés à la
bande dessinée il a y des années restent toujours utilisés et il est possible de les renconter.
C’est la raison pour qui je voudrais les mentionner.
Dans le champ culturel anglo-saxon, on a longtemps parlé de « comics », comiques,
et de « funnies », amusants. Ces deux mots évoquent un registre thématique bien précis et non
un « médium ». Le mot « comic strip », qui signifie une bande comique, donne une meilleure
idée de ce que c’est la bande dessinée de manière formelle.
En Italie, la bande dessinée s’appelle fumetti, fumées, car le phylactère est décrit
comme un nuage de fumée. C’est donc le phylactère qui définit, ici, la bande dessinée.
En Espagne, c’est le nom de la première revue de bandes dessinées (TBO, 1917) qui a
donné leur nom aux bandes dessinées : Tebeos, mais il parle aussi souvent de
« historiettes », historietas.
Au Japon, le mot manga est utilisé. Il est généralement traduit comme les images
Dérisoires, les dessins libres, dans le sens d’interprétation libre.
En Chine, c’est lianhuanhua, originalement liánhuánhuà, ce qui signifie l’image
enchaînée, et parfois manhua ou mànhuà. Il est à noter que, jusque récemment, la bande
12 http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Groensteen http://www.editionsdelan2.com/groensteen/ 13 http://perso.orange.fr/jjblain/new_site/apprendr/theorie/page/defini2.htm
dessinée chinoise, qui est très riche, est composée de livres qui ne contiennent qu’une image
par page. Cette image est accompagnée d’un récitatif, et de phylactères.
Le terme mànhuà désigne principalement les bandes dessinées japonaises traduites en
chinois.
En Corée, elle est appelée manhwa, prononcer man-h’oua.
Dans les pays scandinaves, le mot norvégien tegneserie et le suédois tecknad
signifient une série de dessins, suite de dessins.
Dans les pays francophones enfin, le mot bande dessinée est utilisé. Souvent, les
Français utilisent les abréviation BD ou bédé. Alors, je vais les utiliser, moi aussi.
Parler des illustrés signifie parler des livres illustrés. L’expression « Petits mickey »
peut être comprise comme la bande dessinée destinée au public enfantin.
1.3 Anatomie d’une bande dessinée
Les amateurs s’entendent sur un certain nombre de mots et de définitions pour décrire
la composition et les différents éléments de la bande dessinée.
La case est une vignette contenant un dessin.
Le strip est un mot anglais qui signifie la bande, le bandeau, et qui est en fait une suite
de cases, disposées sur une ligne.
La planche est un ensemble de cases, souvent sur plusieurs lignes. Le mot planche est
généralement appliqué au document original. L’auteur numérote souvent sa planche
discrètement dans un coin de celle-ci. La numérotation des planches n’est pas néces-
sairement égale à la numérotation des pages d’album dans lequel elles paraîtront.
Les bulles ou les phylactères sont des textes intégrés aux vignettes, destinés à la
transcription des dialogues des personnages de l’histoire. Les bulles sont souvent
rondes, d’où leur nom, et parfois rectangulaires. Pour les pensées, elles ont souvent
une forme de nuage. La « queue » de la bulle désigne le personnage qui parle.
Les récitatifs sont des panneaux généralement situés au bord des vignettes et servant
aux commentaires, notamment pour donner des indications de temps et de lieu ou pour
fournir des informations permettant une meilleure compréhension de l’action.
Un album est un recueil de planches qui peuvent appartenir à une même série, à un
même auteur, ou à un même thème « albums collectifs ». Le mot album est utilisé
pour les recueils cartonnés et reliés dans un format proche du A4. Il est possible de
distinguer entre les albums plus petits et reliés par des agrafes de comics, de comic
book.
Une série est un ensemble d’albums reliés par un thème ou un personnage, parfois
dans un ordre chronologique.14
1.4 Les Français et la bande dessinée
« Longtemps, elle a été méprisée et eclue de l’institution scolaire. Les parents
n’encouragaient pas cette passion de leurs enfants. Elle n’était pas considérée comme un art
ou une sous-littérature. D’ailleur, elle est aujourd’hui un loisir légitime aussi bien par l’école
que par les parents. Et les parents semblent la préférer de loin à la pratique des jeux vidéo. La
BD s’est glissée dans les manuels scolaires où on a fait une place à l’étude de ses codes.
Mais en plus, depuis un certain nombre d’années déjà, la BD a conquis un public
d’adultes, en particulier des adultes ayant fait des études supérieures. La BD et la culture
peuvent donc faire bon ménage. C’est toujours vrai aujourd’hui : selon une enquête récente,
plus de 80 % des enfants entre huit et quatorze ans lisent les B.D..
Le septième art fraternise avec le neuvième. Le cinéma, enfin, contribue à la
consécration de la BD puisqu’il en adapte de plus en plus. Il a rempli les salles avec Astérix.
Autre fait remarquable, la BD n’est plus seulement masculine. C’est même une femme
qui a remporté le grand prix au féstival d’Angoulême, le « Cannes de la BD », en 2000.»15
1.5 La bédéthèque
En relation avec la bande dessinée, le nouveau mot « la bédéthèque » est né, de même
que la médiathèque. Les choses évoluent, il faut bien trouver de nouvelles expressions pour
les nommer.
L’inspiration a été trouvée dans le mot « bibliothèque » et dans son sens. Alors, la
collection des bédés est appelée la bédéthèque. Les sites internet offrent des bédéthèques qui
comptent des séries de BD à acheter, à échanger ou à collectionner.
14 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_dessin%C3%A9e 15 DELF A5, A6, Civilisation française et francofone, p. 125, CLE International, Tours, 2003, ISBN 2-09-033592-0
2. Évolution abrégée de la bande dessinée
2.1 Les formes archaïques
Les peintures rupestres sont considérées comme les formes archaïques de la BD, car
elles racontent des histoires au moyen d’images. Les peintures les plus connues sont celles de
la Grotte de Lascaux en France. Au sens artistique, il ne s’agit pas d’une vraie bande dessinée
mais plutôt d’un précurseur qui avait une fonction magique. Sa qualité narrative n’est pas
encore prouvée.
Les rouleaux de papyrus égyptiens, les fresques et les bas-reliefs antiques en Egypte, en Grèce
ou à Rome (la colonne Trajane)16 sont plus proches de la définition de la bande dessinée. Ils
utilisent une séquence d’images pour raconter une histoire.
16 La Colonne Trajane (columna Trajani, en original) est un monument antique érigé sous le règne de l'empereur Trajan en 113 après JC, situé de nos jours sur le Forum de Trajan près de la colline du Quirinal à Rome. La colonne est formée de douze blocs de marbre de Carrare, haute de 30 mètres, auxquels s’ajoute un piédestal carré de 8 m. Sur le piédastal sont représentés les épisodes de la guerre des campagnes militaires de Trajan contre les Daces, entre 101 et 106 après JC. Elles sont sculptés en une seule bande continue qui forme une spirale d’environ 200 mètres de longueur ornée de plus de 2.500 figures A l’intérieur se cache un escalier de 185 marches qui permet d’atteindre une plate-forme sommitale.
Les images présentent aussi des scènes religieuses, par exemple sur les vitraux.
2.2 Le Moyen Age
A la fin du XVe, Gutenberg a inventé l’imprimerie, ce qui a facilité la distribution des
textes et des images. Grâce à l’imprimerie, le livre a pris son essor. Les livres classiques, de
même que les livres illustrés, ont été plus accessibles et de plus en plus populaires. Dans le
même temps, les bandeaux de textes, les phylactères, sont apparus.
En France, la Tapisserie de Bayeux17 est brodée. Tout le monde a sans doute entendu
parler de cette broderie en relation avec la bande dessinée. Mais en fait, elle ne peut pas être
considérée comme la B.D, parce que aucun mot ou phylactère n’accompagne pas le dessin.
2.3 La Renaissance
Les histoires en plusieurs panneaux sont peintes dans les églises. Aujourd’hui, elles
sont appelées « chemin de croix ». Elles racontent la fin de la vie de Jésus pendant ses
dernières heures.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la littérature populaire et le nouveau genre « livres
bleus » sont nés.
En 1796, les premières images d’Épinal sont imprimées en série par l’Imagerie
d’Épinal,18 fondée par Jean-Charles Pellerin.19 L’Imagerie a émis des estamples aux sujets
populaires, concernant l’histoire, la musique et d’autres sujets. Quelques temps après,
l’Imagerie a fait des transformations. Grâce à son apport, Jean-Charles Pellerin est le
précurseur des maisons d’édition de bande dessinée.
17 La Tapisserie de Bayeux ou bien Tapisserie de la reine Matylde est un des documents historiques du Moyen Age. Il s’agit d’une longue broderie du XIe siècle, crée entre les années 1067 – 1077. Elle est longue de 70 mètres et large de 0,5 mètre. Elle raconte, en images, les circonstances et le déroulement de l’expédition en Angleterre de l’armée de Guillaume, duc de Normandie. Elle s’achève par la bataille de Hastings (1066) qui permet à Guillaume d’être couronné roi d’Angleterre. Elle contient 623 personnes, 55 chiens, 41 bateaux, 49 arbres et à peu près de 2 milles mots latins. La broderie est bien lisible, elle ne raconte pas seulement l’événement historique, mais aussi le mode de vie, la culture, les coutumes, etc. 18 L’Imagerie d’Epinal (Vosges) a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin. Il a fait imprimer les premières images d’Épinal en série. Elle fabrique même aujourd’hui et en plus, elle est devenue un musée qui accueille plus de 200 000 visiteurs par an afin de leur faire découvrir le monde merveilleux des images et ses secrets.19 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Charles_Pellerin
En même temps, la presse en Grande Bretagne s’est évoluée rapidement. Elle est
représentée par ces personnages : William Hogarth,20 Thomas Rowlandson21 et James
Gillray.22
En France, la même tendance est marquée pendant la Révolution française. S’il s’agit
de la bande dessinée française, elle utilise régulièrement les phylactères, l’imbrication du
dessin et du texte et des personnages stéréotypés, comme le célèbre John Bull.
2.4 Le XIXe siècle
Les bandes dessinées se sont bien répandues sous l’influence de l’imprimerie et avec
le progrès de la presse. L’évolution de la bande dessinée moderne commence à cette époque-
là. Ce sont les « Histoires illustrées » qui ont leur place dans la presse quotidienne.
Un Suisse, Rodolphe Töppfer23 a eu l’idée de lier le texte et l’image. Alors, qu’avant,
le texte était placé dans des bulles et n’était plus séparé en bas de l’image. Tout cela a été
présenté dans son premier livre intitulé Histoire de M. Jabot, qui est paru en 1833. Töpffer a
inventé l’album de bandes dessinées. Chacun de ses livres est un long récit.
Voilà un extrait de son livre Essai de physionomie : « C’est vraiment fou, tout pétille
de talent et d’esprit ! S’il choisit un jour un sujet moins frivole, et s’il s’applique un peu plus,
ce qu’il fera dépassera toute idée ! »24
Les livres de Töpffer ont été réédités et parfois redessinés, par Cham. Ils ont été
ensuite diffusés aux Etats-Unis..
En 1893, deux de ses œuvres, Les Amours de M. Vieuxbois et Histoire de M.
Cryptogramme sont adaptées au théâtre et présentées à l’Opéra-Comique de Paris.
Les histoires illustrées ou bien les BD ne sont pas parues seulement en Europe
Occidentale mais un peu dans le monde entier.
Voilà l’évolution dans les pays suivants :
20 http://www.ufr-anglais.univ-paris7.fr/activites_culturelles/programme_Hogarth.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Hogarth 21 http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Rowlandson http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Rowlandson 22 http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Gillray 23 http://jydupuis.apinc.org/dotclear/index.php/2006/01/02/225-la-bibliotheque-de-mon-oncle-de-rodolphe-toepffer http://lambiek.net/artists/t/topffer.htm 24 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_dessin%C3%A9e
Au Japon, Katsushika Hokusai25 a créé une série d’esquisses de dessins grotesques,
comparables aux Grotesques de l’italien Léonard de Vinci, qu’il a appelé manga. Ce nom est
encore aujourd’hui celui de la bande dessinée japonaise.
En Europe, on s’accorde généralement à reconnaître le Suisse Rodolphe Töpffer. En
Allemagne, mentionnons Wilhelm Busch,26 dont les héros Max und Moritz (1865) avaient
inspiré Rudolph Dirks27 lorsqu’il a créé Les Katzenjammer Kids une trentaine d’années plus
tard.
Aux Etats-Unis, les premières bandes dessinées sont écrites par Richard Felton
Outcault, et surtout par Rudolph Dirks en 1897 qui a utilisé le système des bulles ou
phylactères dans son œuvre The Katzenjammer Kids, en français Pim, Pam et Poum. La série
a commencé en 1867 et elle paraît encore aujourd’hui. Elle existe depuis plus de cent ans.
Plus tôt, Arthur Burdett Frost28, sans utiliser les phylactères, est devenu un des plus
sérieux prétendants au titre de premier auteur de la bande dessinée américaine.
2.5 La fin du XIXe siècle
Les premières bandes de comics sont apparus en Amérique, dans les suppléments des
journaux du dimanche. En 1895, une action s’est passée At The Circus in Hogan’s Alley. Dans
cette rue, il y avait beaucoup de monde, mais un personnage était plus important que les
autres.
C’était un garçon irlandais, nommé Mickey Dugan, chauve, aux oreilles décollés et
vêtu d’une grande chemise de nuit bleue, puis jaune. Il portait toujours une phrase sur sa
chemise. Tout cela était marqué par le quotidien New York World et intitulé At The Circus in
Hogan’s Alley.
En 1896, cette BD a été surnommée « The Yellow Kid ».
25 http://fr.wikipedia.org/wiki/Hokusai http://lambiek.net/artists/h/hokusai.htm 26 http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Busch http://lambiek.net/artists/b/busch.htm 27 http://en.wikipedia.org/wiki/Rudolph_Dirks http://lambiek.net/artists/d/dirks_r.htm 28 http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Burdett_Frost http://lambiek.net/artists/f/frost_ab.htm
Un peu plus tard, son auteur a changé de journal et il a commencé à publier pour le
New York Journal. Après un conflit entre les journaux New York World et New York Journal,
les deux ont pu publier sa version de la bande dessinée.
Celle de Richard Felton Outcault29 a été finalement appelée The Yellow Kid et elle est
née le 16 février 1896 dans un journal qui s’appelle Hearst New York American.
Après un an, les histoires de l’enfant jaune sont parues comme supplément séparé du
Sunday Journal. Le prix de vente était cinq cents.
Les maisons d’édition ont publié ces histoires peintes même avec des comics de
publicité jusqu’en 1930. C’était quelque chose de nouveau et après The Yellow Kid, il y en a
eu beaucoup d’autres qui ont suivi.
Pendant la création, Outcault a utilisé ses propres principes et c’était un évènement qui
a enrichi cet art. Il a utilisé les phylactères, les mêmes personnages et il a découpé ses
illustrations en vignettes. The Yellow Kid a inspiré le monde du journalisme et l’expression
« Yellow journalisme » est devenue le synonyme pour le journalisme à sensation.
2.6 Années 1900
Au début du XXe siècle, les créateurs se sont intéressés à cet art. Il n’y avait pas encore
de règles strictes. Alors les auteurs n’étaient pas limités, ils pouvaient donc détende leur
imagination et créativité et en profiter.
En 1902, Richard Felton Outcault a lancé une nouvelle série, intitulée Buster Brown.
Elle racontait les histoires comiques d’un petit garçon et de son bulldog.
Au début du 20ème siècle, la bande dessinée québécoise est née. Dès 1900, la maison
Morissette a lancé dans le magazine Le Canard son Petit chien sauvage et savant, image qui
29 http://www.bedetheque.com/auteur-8799-BD-Outcault-Richard-Felton.html http://lambiek.net/artists/o/outcault.htm
n’avait ni case, ni texte. Puis, en 1902, Raoul Barré30 a fait paraître dans La Presse une courte
histoire muette, en six cases, intitulée Pour un dîner de Noël.
En 1904, Albéric Bourgeois31a laissé paraître dans le journal La Patrie une bulle de
série Les Aventures de Timothée.
C’était peut-être la première série de BD en langue française. Quelques semaines plus
tard, le concurent de La Patrie, La Presse a publié Les Aventures de Ladébauche, dessinées
par Joseph Charlebois32. De 1909, les journaux québécois se spécialisent aux comics
américains, les BD françaises et anglaises se retrouvent plutôt d’occasion.
En 1905, la Semaine de Suzette a offert aux lecteurs les aventures d’une servante
bretonne. Elle est née à Clocher-les–Bécasses, d’ici est venu le surnom Bécassine. Dans cette
BD, elle a raconté son enfance, son arrivée à Paris et sa vie pendant la première guerre
mondiale. Les premiers auteurs des images sont M. Languereau et J. Pinchon.
En 1908, la maison d’édition l’Épatant a publié Les Pieds Nickelés. Les personnages
sont trois petits malins ou filous, Croquignol, Filochard et Ribouldingue.
Au début de leur « carrière », Les Pieds Nickelés se heurtent sans cesse aux forces de
l’ordre. Peu à peu cette bande dessinée a pris un succès grandissant.
Ils rencontrent le président de la République, le roi d’Angleterre et le Kaiser. Pendant
la Première guerre mondiale, Les Pieds Nickelés ont pris une nouvelle dimension. Ils
transmettaient les valeurs populaires françaises d’ingéniosité et de débrouille.
Louis Forton33 a commencé à dessiner Les Pieds Nickelés en 1908 et il a continué
jusqu’à sa mort en 1934.
30 http://lambiek.net/artists/b/barre_raoul.htmhttp://www.bdquebec.qc.ca/auteurs/barre/rbarre.htm 31 http://fr.wikipedia.org/wiki/Alb%C3%A9ric_Bourgeoishttp://lambiek.net/artists/b/bourgeois_a.htm 32 http://lambiek.net/artists/c/charlebois_joseph.htm 33 http://www.bedetheque.com/auteur-5348-BD-Forton-Louis.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Forton
La série a été reprise par Aristide Perré34 puis par Albert Badert35 et pour la dernière
fois publiée en 1990.
L’expression « Pieds Nickelés » est devenue une expression du langage populaire et
désigne quelqu’un qui est fainéant, qui ne veut pas travailler, elle est aussi utilisée pour les
filous et les comploteurs.
2.7 Années 1910 - 1925
La bande dessinée est de plus en plus diffusée dans plusieurs pays, par
l’intermédiaire de la presse, qui les a publié presque chaque jour dans les quotidiens et dans
les magazines.
34 http://lambiek.net/artists/p/perre_aristide.htm 35 http://lambiek.net/fr/badert_ag.htmlhttp://lambiek.net/artists/b/badert_ag.htm
En Italie, en Grande Bretagne et en Amérique, notamment aux États-Unies, les revues
spécialisées sont apparues. En Amérique, les maisons d’éditions se sont rendues compte que
la présence des BD et des séries animées dans les journaux pouvait augmenter les ventes et
rapporter plus d’argent. Alors, elles ont fait des histoires humoristiques et comiques, ce qui a
donné le nom « comics ». Parmi les comics les plus connus de cette époque, il est possible de
citer Bringing up Father de George Mc Manus36 et Little orphan Annie de H. Gray.37
Les comics américains de cette époque étaient plutôt pour les adultes que pour les
enfants.
Par contre en Europe, la production est en général destinée aux enfants. En France,
Louis Forton a publié en 1924 Bibi Fricotin. Cette BD est réalisée d’après le vieux modèle, en
positionnant le texte sous l’image. En 1925, Alain Saint-Ogan38 a fait Zig et Puce, en utilisant
les phylactères. C’était pour la première fois que l’auteur français les utilissait d’une manière
systématique.
En Angleterre, le nouveau magazine est paru en 1914. Il s’appelait Rainbow et il a eu
un grand succès. Pendant une semaine, il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Cette
revue a ouvert la voie à un nouveau genre qui s’est appelé Nursery comics et destiné aux plus
petits.
En 1915, William Randolph Hearst39 a créé le King Features Syndicate. Il a rédigé un
livre pour la distribution nationale et internationale de bande dessinée.
En 1920, Mary Tourtel40 a créé un ours sympathique et gai, Rupert. Il est apparu pour
la première fois le 8 novembre 1920, dans Daily Express et a été publié chaque jour suivant.
Originairement, Rupert était brun et puis il est devenu blanc. Mais dans quelques pays, le
comics n’a pas réagi à ces changements.
Dans Les Pays-Bas, Rupert n’a pas changé de couleur et resté brun, en Grande
Bretagne il a gardé son nom original Rupert Brown Bear.
36 http://en.wikipedia.org/wiki/George_McManushttp://lambiek.net/artists/m/mcmanus.htm 37 http://fr.wikipedia.org/wiki/Harold_Grayhttp://lambiek.net/artists/g/gray_h.htm38 http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Saint-Oganhttp://lambiek.net/fr/saint-ogan_alain.html39 http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Randolph_Hearsthttp://lambiek.net/artists/h/hearst_wr.htm 40 http://www.chrisbeetles.com/pictures/artists/Tourtel_Mary/Tourtel_Mary.htm http://en.wikipedia.org/wiki/Mary_Tourtel
Dans les histoires, Rupert a eu plusieurs amis, p.e. Bill Badger, Algy Pug et Edward
Trunk, un éléphant. La dernière histoire de Mary Tourtel est paru en 1935 et s’appelait Les
vacances de Rupert et Bill. Rupert a continué à paraître même après sa mort, grâce à Alfred
Bestall41 qui a fait ca travail jusqu’en 1973.
Puis, le Rupert a été illustré par John Harrold42 et coloré par Gina Hart.43 Plus tard,
Paul McCartney a adapté les histoires de Rupert dans trois vidéos animées. En 1984, c’était le
music video We All Stand Together, puis Rupert called Rupert et Frog Song. Depuis 1993,
Rupert est régulièrement diffusé à la télévision. Il a fait soixante-six épisodes au total.
En Espagne, justement à Barcelone, il est publié pour la première fois une publication
de TBO qui a été couronnée de succès. Depuis lors, tous les magazines ou bien toutes les
publications de bande dessinée ont été appelées tebeos.
2.8 Années 1926 – 1930
Aux États–Unis sont parus des comics strip humoristiques et réalistes, de plus en plus
populaires. En 1929, c’était le Popeye,44 comisc dans la série Thimble Theater, puis Mickey
Mouse qui a débuté pendant ces années.
41 http://lambiek.net/artists/b/bestall.htmhttp://www.cambridgeprints.com/illustrators/BESTALL.HTML 42 http://www.cambridgeprints.com/illustrators/HARROLD.HTMLhttp://www.art-of-illustration.co.uk/rupert/ 43 http://en.wikipedia.org/wiki/Gina_Hart44Popeye, le personnage de BD et des films d’adaptation, est l’œuvre d’Elzie Crisler Segar. Elle l’a créé en 1929. D’abord, l’invité à The Thimble Theatre, puis personnage principal de la BD du même nom, Popeye. Après la mort de Segar, la série est reprise par plusieurs artists. Cette BD est bien connue même chez nous. Tout le monde connait Popeye, sa fiancée Olive et Bluto.
A partir de 1929, l’Amérique a découvert les BD réalistes, comme Tarzan de Harold
Foster,45 inspiré par Edgar Rice Borroughs.46
En 1929 sont parues les bandes dessinées détectives comme Buck Rogers de Dick
Calkin et Philip F. Nowlan et Dick Tracy de Chester Gould,47 en 1931.
En même temps, une nouvelle forme appelée « tabloïds » est née. Il s’agissait
d’une série de strip publiée dans les journaux américains dont le format provoquait la société
et c’est pourquoi elle a été rapidement arrêté.
Pour illustrer, je peux citer les Funnies. Les débuts des nouveaux héros sont
mentionnés. Par exemple : Blondie, le magicien Mandrake et le héros de science-fiction Flash
Gordon.
Pendant cette période, la bande dessinée francophone, notamment belgique a passé un
véritable essor, grâce à Georges Rémi. Cette artiste appartient entre les personnages qui ont le
plus contribués au développement de la bande dessinée européenne.
Je me suis décidé à dédier quelques chapitres à ce grand homme et à son œuvre.
2.8.1 Biographie de Georges Rémi
Georges Rémi dit Hergé (1907 – 1983).
Il est né 22 mai 1907 à Bruxelles. En 1920, le jeune garçon a entamé des études
secondaires au collège Saint Boniface, à Bruxelles. Il s’y est ennuyé à mourir. En 1921, il est
entré dans la troupe scoute du collège où il a reçu le nom totémique de Renard curieux. Ses
premiers dessins sont parus dans Jamais Assez, la revue scoute de l’établissement scolaire
puis, à partir de 1923 dans le Boy-Scout Belge, le mensuel des scouts de belgique.
En 1924, Rémi a pour la première fois utilisé son surnom Hergé (les initiales de
Georges Rémi, RG), avec lesquelles il signait ses illustrations. En 1925, il a fini ses études et
il s’est engagé au journal Le Vingtième Siècle au service des abonnements. En 1926, la
création de Totor est mentionnée. Il a eu le chef de patrouille des Hannetons (préfigurant
Tintin), dans le Boy-Scout Belge. En 1927, Georges Rémi est obligé d’effectuer son service
militaire. En 1928, après son retour à Bruxelles, Hergé est nommé rédacteur en chef du Petit
Vingtième, supplément hebdomadaire pour la jeunesse du Vingtième Siècle. Le 10 janvier
1929, il a créé la bande dessinée Tintin et Milou dans Le Petit Vingtième. En 1930, c’était la
création de Quick et Flupke, gamins de Bruxelles. En 1932 Georges Rémi a épousé Germaine 45 http://en.wikipedia.org/wiki/Hal_Fosterhttp://lambiek.net/artists/f/foster_hal.htm 46 http://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Rice_Burroughs 47 http://lambiek.net/artists/g/gould.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Chester_Gould
Kieckens, secrétaire du directeur du Vingtième Siècle. En 1934, la maison Casterman est
devenue l’éditeur des aventures de Tintin.
La rencontre avec un jeune étudiant chinois, Tchang Tchong-Jen a marqué un tournant
décisif dans la vie d’Hergé. Il s’est persuadé de l’importance d’un scénario bien construit et
de la nécessité de se documenter. Il a commencé à prendre au sérieux ce qui n’était alors
qu’un simple jeu.
En 1939, à la suite des prises de positions en faveur du peuple chinois exprimées par
Hergé dans le Lotus Bleu, le dessinateur est invité par l’épouse de Chiang Kai-Shek à se
rendre en Chine. La guerre imminente en Europe a empêché ce voyage.
Le 10 mai 1940, la Belgique est envahie par les allemands. Le Vingtième Siècle et Le
Petit Vingtième ont disparu. Hergé a commencé à travailler pour Le Soir, un des rares
journaux encore autorisés par l’occupant. Le 26 septembre 1946, le premier numéro du
magazine Tintin est publié. C’était un nouvel hebdomadaire créé pour la jeunesse par un
ancien résistant, Raymond Leblanc. En 1950, Hergé s’est entouré de collaborateurs et il a
fondé les Studios Hergé.
En 1955, Tintin, dont les albums ont eu de plus en plus de succès, était à ce point plus
populaire que la publicité s’est intéressée à lui. En 1958, l’album Tintin au Tibet est mené à
terme malgré la crise personnelle vécue par Hergé. En 1960, Tintin a fait du cinéma et c’est
Jean-Pierre Talbot qui a incarné le petit reporter dans Le Mystère de la Toison d’or. En 1964
Jean-Pierre Talbot a récidivé au cinéma dans Tintin et les Oranges Bleues. La même année,
Georges Rémi s’est séparé de son épouse.
En 1969, les Studios Bel Vision ont produit un dessin animé long métrage tiré de
l’album Tintin et le Temple du Soleil. En 1973, les éditions Casterman ont publié un premier
volume des Archives Hergé.
Le 29 septembre 1976, la statue en bronze de Tintin et Milou a été inaugurée. En 1977,
le divorce avec sa première épouse a été prononcé et Georges Remi a épousé Fanny
Vlamynck.
En 1982, pour fêter le soixante-quinzième anniversaire d’Hergé, la Société belge
d’Astronomie a donné son nom à une planète récemment découverte. La planète Hergé est
située entre Mars et Jupiter. Le 3 mars 1983, Georges Remi, dit Hergé s’est éteint.
2.8.2 Georges Rémi et le développement de la bande dessinée belge
L’un des auteurs les plus connus de la BD était sans doute Georges Rémi, surnommé
Hergé.
Il a fait des illustrations, des portraits, du lettrage, des photographies. En 1928, Hergé
est nommé rédacteur en chef du Petit Vingtième, le supplément jeunesse du Vingtième Siècle.
Il a dessiné Les Aventures de Flup, Nénesse, Poussette et Cochonnet.
Il a découvert les comics américains et il a étudié leur système de bulles. Le 10 janvier
1929, dans le numéro onze du Petit Vingtième est paru le premier épisode de Tintin au pays
des Soviets. C’était le début des Aventures de Tintin et Milou.
Le reporter et son fidèle fox-terrier ont parcouru le monde pendant plus de cinquante
ans. Le 23 janvier 1930, Quick et Flupke, les deux garnements de Bruxelles, ont fait leur
première apparition. Le jeudi 8 mai 1930, Tintin et Milou sont reéapparus dans les aventures
de Tintin au Congo. En septembre 1931, Tintin est parti pour le nouveau monde, Tintin en
Amérique. Hergé a étudié l’histoire des Peaux-Rouges.
En 1934, Casterman, l’éditeur de Tournai, a commencé à publier les albums de Tintin,
qui étaient jusqu’là faits par le Petit Vingtième.
Après les Cigares du pharaon, Hergé a désiré envoyer son héros en Chine. Tout les
aventures étrangères de Tintin ont poussé Hergé à se renseigner sérieusement sur les pays que
son héros a visité. Il s’est informé sur la situation en Chine et sur l’occupation faite par les
Japonais. Lotus bleu, était la première aventure de Tintin dotée d’un scénario solide.
Pour Hergé, la bande dessinée est devenue de moins en moins un amusant passe-
temps, et de plus en plus un travail très sérieux. En 1935, l’hebdomadaire français Cœurs
Vaillants a trouvé que Tintin n’est pas tout à fait bon pour la jeunesse. Il ne va pas à l’école, il
ne travaille pas beaucoup… C’était pourquoi Hergé a accepté l’offre des Cœurs Vaillants de
faire une série appelée Jo, Zette et Jocko. Pour faire un bon modèle pour les enfants et
adolescents, il a dû utiliser la language correcte, pas d’abréviations, pas de mots familiers.
Enfin, il a publié trois histoires sous forme de cinq albums. Mais ce style ne lui faisait pas
plaisir.
Entre 1935 et 1940, il est paru L’Oreille cassée, L’Île noire, Le Sceptre
d’Ottokar et Tintin au pays de l’or noir. Cette dernière histoire a été interrompue par la
mobilisation de Georges Remi, puis par l’invasion allemande de la Belgique. Le Vingtième
Siècle et son supplément jeunesse ont disparu. La publication de Tintin au pays de l’or noir a
repris huit ans plus tard. À partir de 1940, Hergé a travaillé pour le quotidien belge Le Soir,
journal contrôlé par les occupants. Les aventures de Tintin sont parus d’abord dans un
supplément, Le Soir Jeunesse, puis sous forme de strips noir et blanc. Dans l’histoire Le
Crabe aux Pinces d’Or est apparu le Capitaine Haddock.
Le 3 septembre 1944, Hergé est arrêté par la Sûreté de l’État, la police judiciaire, le
Mouvement national belge et le Front de l’indépendance. Son domicile est perquisitionné.
Pendant l’Occupation, les journalistes et les rédactions des journaux étaient interdits de
travailler. Mais Hergé a toujour écrit. Il n’a pas fait attention à la situation politique.
2.8.3 Le journal de Tintin et le Studio Hérgé
Bien qu’il avait interdit de publier, Hergé a poursuivi la refonte de ses anciens albums.
En 1946, il est contacté par Raymond Leblanc,48qui lui a proposé de créer un journal. Le 26
septembre 1946 est paru le premier numéro de l’hebdomadaire Tintin. De nombreux
dessinateurs viennent collaborer au magazine. En 1950, il a fondé les Studios Hergé. Il y avait
à peu près une dizaine de collaborateurs qui ont aidé Hergé. Les aventures de Tintin ont
continué d’être publiées dans le journal du même nom.
Pendant sa crise d’identité, il a fait Tintin au Tibet. C’était un de ses albums les plus
sombres et les plus intenses. A partir de 1960, il a découvert l’art contemporain qui est devenu
une passion chez lui.
2.8.4 L’Appréciation de l’œuvre d’Hergé
Tintin a atteint un grand succès mondial. Il a été traduit en un grand nombre de
langues de même que les autres publications d’Hergé.
Pendant sa vie, il a reçu plusieurs prix. En 1973, c’était le Grand Prix Saint-Michel et
en 1977 la médaille de vermeil de la Ville d’Angoulême. En 1978, il a pris l’Ordre de la
Couronne, à Bruxelles.
En 1979, Andy Warhol49 a réalisé une série de quatre portraits d’Hergé.
En 1980, Georges Rémi est tombé malade de la leucémie et trois annés après, le 3
mars 1983, il s’est éteint à la clinique Saint-Luc de Bruxelles.
Tintin et l’Alph-Art, la dernière aventure du reporter, est paru sous sa forme inachevée
en 1986.
48 http://www.fondationrleblanc.be/index.php?page=rl.htmlhttp://www.fondationrleblanc.be/En/index.php?page=rl.html 49 http://www.insecula.com/contact/A009109.html
2.9 Années 1930 – 1935
La crise économique a gravement influencé la création de ce temps-là. Cette récession
économique a apporté une nouvelle inspiration et des personnages peu banals.
En 1930, les créations venant des Amériques ont dominé toujours dans les périodiques
comme L’Audace, Jumbo, L’Avventuroso et Aventurero (en Espagne), Topolino et Il
Vittorioso (en Italie), Yumbo, La Revista de Tim Tyler.
A cause des conflits politiques du temps, les séries anglo-saxonnes ont été interdites en
Italie, à l’exception de Mickey Mouse que les enfants du duce adoraient. Le Ministère de la
culture populaire sous le régime mussolinien a interdit les autres bandes dessinées. Tout cela a
donné un coup de pouce aux créateurs italiens tels que Rino Albertarelli50 qui a créé les
réalistes Alle Frontiere del far West et Il Dottor Faust, Walter Morino, Kurt Caesar et
plusieurs d’autres.
En 1934, le premier numéro du Journal de Mickey est paru en France.
Le Journal de Mickey est un magazine hebdomadaire français de bande dessinée qui s’adresse
à un public enfantin. Il publie depuis le 21 octobre 1934 mais il a connu une interruption de
publication de 1943 à 1952. Introduit en France, grâce aux efforts de Paul Winkler (fondateur
de l’agence Opera Mundi, détentrice des droits des BD Disney51 en France). Il a été un
concurrent du Journal de Tintin à ses débuts. Ses pages se répartissent entre bandes dessinées
d’univers de Mickey Mouse, de Donald Duck, des bandes dessinées d’auteurs francophones et
des parties de magazines axées sur la nature, concernant les nouvelles technologies et le
monde actuel.
En 1978, une nouvelle équipe d’artistes a repris le travail et la production s’est
multipliée. Entre autre, la division Disney Europe à Paris fait ses propres histoires animées de
BD.
Une grande profusion de journaux destinés au public jeune a suivi. Par exemple :
Junior, Tarzan, Jumbo, Robinson, etc.
En Amérique, c’était le temps des westerns, de l’aventure, de la science fiction et
fantaisie et des intrigues policières. En 1933, Harry L. Wildenberg et Max C. Gaines, les
employeurs de Eastern Color à New York, ont lancé le livre de comics Funnies on Parade.
50 http://fr.wikipedia.org/wiki/Rino_Albertarellihttp://lambiek.net/artists/a/albertarelli.htm 51 http://lambiek.net/comics/disneyartists.htm#frhttp://lambiek.net/artists/d/disney.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Walt_Disney
En 1934, Max Gaines52 a eu l’idée de standardiser l’agencement des images et de créer
de véritables albums, des livres de comics, tout en couleur, vendus sur la rue, de même que
d’autres produits de la presse. Et alors, Funnies on Parade a été le premier livre de comics de
style moderne qui racontait les histoires de Mutt et Jeff, de Joe Palook ou bien des Regular
Fellas. Sauf les histoires, il y avait aussi une publicité de Procter and Gamble. Les Funnies ont
sérieusement captivé l’attention des lecteurs et des commerçants, son existence a incité des
éditeurs à mettre au monde d’autres publications pareils. Désormais, les comics sont publiés
sous la forme du livre, du supplément de journal et du magazine.
Les bandes dessinées publiées par les journaux et par les magazines sont les
suivantes : Les bandes dessinées de Clarence D. Russell, Peter the Tramp (1932) et Mary
Worth (1934). Les bandes dessinées d’Alex Raymond, Jungle Jim et Flash Gordon (1934) et
Secret Agent X-9. Mandrake the Magicien (1934) de Lee Falk et Betty Boop (1934) de Phil
Davis et.
Pour illustrer, j’ajoute des petits chapitres concernant les bandes dessinées
mentionnées si-dessus.
2.9.1 Jungle Jim
Il s’agissait d’un comics strip des journaux américains, publié pour la première fois le 7
janvier 1934. Ses auteurs sont écrivain Don Moore et artiste Alex Raymond. Ils se sont
occupés des aventures de la jungle, de même que leur précurseur qui avait fait Tarzan. Ils ont
situé ses aventures dans le sud de l’Asie.
2.9.2 Flash Gordon52 http://www.answers.com/topic/max-gaineshttp://en.wikipedia.org/wiki/Max_Gaineshttp://en.wikipedia.org/wiki/Maxwell_Gaines
Flash Gordon, parfois connu en France sous le nom Guy d’Eclair, est un comics de
science fiction, originalement peint par Alex Raymond et publié le 7 janvier 1935. En France,
elle est parue aussi en petit format. (Attention, ne confondez pas ce héros avec Flash,
personnage à la vitesse surhumaine). Cette série est basée sur les aventures de Flash Gordon,
accompagné par Dr. Hans Zarkov et Dale Arden. Ils doivent sauver la Terre de l’invasion de
l’empereur Ming, un tyran cruel, vivant sur la planète Mongo. En plus, ce thème a trouvé cinq
adaptations au cinéma et deux séries télévisées.
Le style Art Déco, le bestiaire chimérique, les réminiscences moyenâgeuses, le rythme
de narration effréné ont particulièrent inspiré l’un des fans de cette série, George Lucas,53
lorsqu’il a écrit sa saga La Guerre des Etoiles.
2.9.3 Secret Agent X-9
Ce comic strip est créé par l’écrivain Dashiell Hammett54 et artiste Alex Raymond. Il est
paru du 22 janvier 1934 au 10 février 1996.
X-9 était un agent qui a travaillé pour une agence anonyme. En 1940, il a acquis le nom
de Phil Corrigan et désormais, le comics est appelé Secret Agent Corrigan.
L’agence sans nom, était le FBI (Bureau Fédéral d’Investigation) qui a indiqué son
nom lorsqu’il était en vogue. Au moment de l’abaissement de sa popularité, elle a caché son
nom. Hammett et Raymond ont cessé de faire ce comics, car celui-là n’avait plus beaucoup de
succès.
53 http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Lucas 54 http://www.answers.com/topic/dashiell-hammett
En 1937, c’était Charles Flanders55 qui a continué d’écrire et après lui, de 1938 à 1943,
Robert Storm.56 Il a été coloré par Mel Graff,57de 1939 jusqu’aux années 1960. C’était Graff
qui lui a donné le nom de Phil Corrigan. Il a été inspiré par Phil Cardigan, personnage de
l’autre comics, The Adventures of Patsy. Cet agent était jusqu’à ce moment plutôt
professionele, et c’était Mel qui a enrichi sa vie d’aventures amoureuses. Après Mel Graff,
c’était un pseudonyme Bob Lewis58 qui a continué cette
création de 1960 à 1966.
De 1967 à 1980, il a été écrit par Archie Goodwin59et peint par Al Williamson.60 Le
dernier créateur qui a fait les histoires de Phil Corrigan était le veteran George Evans.61 De
1980 jusqu’à la fin, en 1996, il l’a écrit et aussi coloré. En 2000, l’agent X-9 est apparu
comme le guide dans Flash Gordon Sunday strip. C’était sa dernière apparition dans les
journaux.
2.9.4 Mandrake le magicien
Mandrake le magicien est un personnage de bande dessinée créé par Lee Falk62 et
dessiné par Phil Davis.63 La série a été publiée par King Features Syndicate (Popeye, Blondie,
etc.) à partir de 1934 sous la forme de triptyque quotidien. En France, le personnage est paru
principalement aux éditions du Rempart dans divers fascicules dont certains en Petit format. Il
est paru également chez Mon Journal, dans les derniers numéros de la revue Janus Stark,
ainsi que dans le Journal de Mickey.
Mandrake portait le costume classique du magicien de music-hall avec cape et chapeau
haut-de-forme. Il a lutté contre le mal grâce à son pouvoir hypnotique. Il est accompagné de
Lothar, son valet africain, et Narda, princesse d’origine balkanique. Sa propriété s’est
nommée Xanadu et était truffée de dispositifs techniques et de gadgets.
55 http://www.askart.com/askart/artist.aspx?artist=109623 http://lambiek.net/artists/f/flanders_c.htm56 http://lambiek.net/artists/p/p-storm.htmhttp://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Storm_Petersen 57 http://lambiek.net/artists/g/graff_mel.htm58 http://www.lfb.it/fff/fumetto/aut/l/lubbers.htmhttp://lambiek.net/artists/l/lubbers_bob.htm 59 http://lambiek.net/artists/g/goodwin_archie.htm60 http://lambiek.net/artists/w/williamson_a.htm 61 http://lambiek.net/artists/e/evans.htm62 http://en.wikipedia.org/wiki/Lee_Falkhttp://lambiek.net/artists/f/falk_l.htm 63 http://en.wikipedia.org/wiki/Phil_Davis_%28cartoonist%29
Un prestidigitateur canadien du nom de Leon Mandrake64 a connu une très
grande popularité en Amérique du Nord des années 1930 aux années 1980. Il a semblé que
Lee Falk n’ait pas entendu parler de Leon Mandrake et que ce soit donc un hasard (Mandrake
signifie Mandragore et c’est un bon nom pour un magicien) mais après avoir rencontré Leon
Mandrake, Phil Davis a modifié le dessin de son personnage pour que les deux Mandrake se
ressemblent.
2.9.5 Betty Boop
Betty Boop est l’héroïne éponyme d’une série de dessins animés américains créés par les
studios Max Fleischer en 1932, bien qu’elle se soit présentée pour la première fois le 9 août
1930, dans un autre comics, appelé Dizzy Dishes, créé par le studio 6th Talkartoon starring
Bimbo.
Une des premières héroïnes de dessin animé, représentée sous les traits d’une petite
femme brune aguicheuse et sensuelle. C’était la chanteuse de Paramount Pictures, Helen
Kane qui a été utilisée comme modèle. Elle est devenue un sex-symbole de l’âge d’or de
l’animation américaine.
Grim Natwick, un vétéran animateur des Studio Walt Disney et Ub Iwerks Studios, est
responsable de l’animation et de la création de son caractère. A cause de sa jupe trop courte et
de certains épisodes avec ses compagnons, Betty Boop a été censurée pendant quelques temps
(le temps que le studio a rallongé sa robe ...).
64 Leon Mandrake (1910-1993). Magicien canadien qui a fasciné le public nord-américain de 1930 jusqu’aux années 1980. De ses débuts dans les boîtes de nuit clinquantes jusqu’à ses prestations sur les plus grandes scènes, il s’est imposé comme un maître de la télépathie, de la magie à grand déploiement et de la micro-magie. Et il a su s’adapter aux époques, passant avec aisance de la scène à la télévision avec son épouse et partenaire, Velvet.
Sa voix était doublée par Mae Questel65 dans les années trente. Mae Questel a doublé
encore Betty Boop en 1988, dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, avant de décéder
l’année suivante.
Elle a fait connaître Popeye le marin dans les années cinquante. Celui-ci avait fait une
apparition dans l’une de ses émissions et le grand public l’avait beaucoup apprécié.
3.0 Les années 1936 – 1940
L’âge d’or du comics ou bien l’âge des supers héros modernes
Après la crise économique et ses conséquences, les américains avaient besoin de
rêver, de se relâcher et oublier les soucis quotidiens. Le comics était une des fuites possibles
devant la réalité. De plus en plus, le « comic book » a pris de la place. En Espagne, la revue
Chicos est sortie en 1938, en pleine guerre civile. Elle a présenté des œuvres d’auteurs tels
que Jésus Blasco66 et Emilio Freixas.67
65 Mae Questel, de son vrai nom Mae Kwestel. Actrice et doubleuse américaine, née le 13 septembre 1908 à New York, décédée le 4 janvier 1998 à New York. À l’âge de dix-sept ans, elle a gagné un concours de talents et a commencé à jouer divers rôles dans des vaudevilles. Elle est remarquée par l’animateur Max Fleischer alors à la recherche d’une actrice pour interpréter la voix de son personnage Betty Boop.
Questel a interpreté Betty Boop d’une façon similaire à son modèle, Helen Kane. Tout en rappelant l’actrice Clara Bow, Betty Boop convenait exactement à ce que Fleischer avait cherché. De 1930 à 1939, Questel a offert sa voix à Betty Boop dans plus de 150 dessins animés. Mae Questrel a lancé le disque On The Good Ship Lollypop, qui s’est vendu en gros, alors, plus de 2 millions d’exemplaires a été vendus. Durant la même période, et jusqu’en 1957, elle a offert sa voix à Olive dans les dessins animés de Popeye. Pour cette voix nasillarde, elle s’est inspiré de l’actrice Zasu Pitts. Dans les années 1960, Mae Questrel s’est apparue pour la première fois sur l’écran, notamment dans Funny Girl (1968) et au début du film Jouer aux cartes avec la mère de Fanny Brice. On l’a retrouvé ensuite dans deux films de Woody Allen : Zelig (1983) et New York Stories (1989). Son dernier film a été Christmas Vacation. En 1988, elle a donné de nouveau sa voix à Betty Boop, dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Elle s’est apparue de temps en temps dans des publicités pour les produits ménagers. 66 http://lambiek.net/artists/b/blasco_jesus.htm 67 http://lambiek.net/artists/f/freixas_emilio.htm
Tandis qu’en Grande Bretagne, les spécialistes ont considéré les années trente comme
ayant eu l’âge d’or de la bande dessinée. La parution de plusieurs périodiques tels que the
Midget (1931), Dazzler et Chuckler (1934), Rocket et Target (1935), Sunshine, Mickey Mouse
Weekly (1938) et Bouncer (1939) ont contribué à cet effet. Le quotidien Daily Mirror s’est
mis à faire paraître des séries d’une grande qualité, comme Buck Ryan de Don Freeman68 et
Jack Monk,69Jane de Norman Pett70 et Garth de Steve Dowling.71 C’est à ce moment-là, que
les super-héros sont nés. Ils ont eu des aptitudes surhumaines, supraterrestres et surnaturelles.
3.0.1 Phantom
Phantom était un comics d’aventure américain qui a été créé par Lee Falk. Lee a été déjà
mentionné en relation avec Mandrake the Magician. Ce comics a été adapté à la télévision et
au cinéma. La série a débuté le 17 février 1936 dans un journal quotidien et en 1939, il a été
suivi par Sunday strip coloré.
Après le décès de Lee Falk en 1999, un écrivain, Tony De Paul,72 et deux artistes, Paul
Ryan73 et Graham Nolan,74 l’ont continué. Les nouvelles histoires de Phantom ont été aussi
publiées sous la forme de « comic book », aux États-Unis, en Europe, en Australie et en Asie.
68 http://www.askart.com/AskART/artists/biography.aspx?artist=3236 69 http://lambiek.net/artists/m/monk_jack.htm70 http://lambiek.net/artists/p/pett_norman.htm 71 http://lambiek.net/artists/d/dowling_sp.htm72 http://fantomet.org/hele_nyhet/id/142/http://en.wikipedia.org/wiki/Tony_DePaul 73 http://lambiek.net/artists/r/ryan_paul.htm74 http://lambiek.net/artists/n/nolan-graham.htm
3.0.2 Prince Valiant
Prince Valiant était un prince de Norvège, son royaume se trouvait près de Thule et
Trondheim, sur la côte ouest de Norvège. Très tôt, Valiant a rencontré Camelot et ils sont
devenus de vrais amis, en plus avec sir Gawain et sir Tristram.
Valiant a gagné le respect du roi Arthus et de Merlin et il s’est honoré d’être le
chevalier de la Table Ronde. Un peu plus tard, il a rencontré Aleta, l’amour de sa vie. Il a
combattu les Huns, avec l’épée magique, Flamberge. Il a voyagé en Afrique et en Amérique
et enfin, il a aidé son père à réacquérir le trône perdu.
Prince Valiant, originalement Prince Valiant des jours du roi Artus est un comics fait
par Hal Foster. C’était une aventure épique racontant une partie de l’histoire d’Artus. Le
comics était rempli de panoramas réalistes et de narrations intelligentes et humoristiques. Il a
traversé différentes époques, de l’âge des Vikings jusqu’au XIXe siècle.
La série a commencé à paraître le 13 février 1937, dans Sunday New Orleans Times
Picayune. Elle était haute en couleurs et sous le format de tabloid, c’est-à-dire dans un format
de journaux plus petits, populaires en Angleterre.
En 1970, après quelques essais des artistes, Hal Foster a invité John Cullen Murphy75
pour colorer ce comics. Hal a écrit jusqu’aux années quatre-vingt.
Puis, c’était John Cullen Murphy qui l’a écrit et son fils Cullen Murphy76 qui l’a coloré.
En mars 2004, Murphy a retiré et a laissé ce travail d’illustrateur à Gary Gianni. 77 L’écriture
est passé à Mark Schultz. Les nouvelles histoires de ce comics sont toujours publiés et de
même que d’autres comics populaires, il a connu des adaptations télévisées et de cinéma.
3.0.3 Superman
En 1933, Jérôme Siegel78 a créé une histoire colorée où un de ses personnages
s’appelait Superman. C’était d’abord un voleur et rien n’a indiqué sa popularité ultérieure. Un
peu plus tard, Siegel et son collègue, décorateur Joseph Schuster, ont retravaillé leur héros. En
1934, la seconde naissance de Superman est reconnue. Siegel et Shuster ont mis au point tout
l’univers entourant le super-héros : les origines kryptoniennes, Kal-L, Clark Kent, Metropolis,
75 http://lambiek.net/artists/m/murphy_john_c.htmhttp://en.wikipedia.org/wiki/John_Cullen_Murphy 76 http://en.wikipedia.org/wiki/Cullen_Murphy 77 http://scifipedia.scifi.com/index.php/Gary_Gianni78 http://lambiek.net/artists/s/siegel.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jerry_Siegel
Lois Lane, le costume jaune rouge et bleu avec le S. Encore une fois les éditeurs ont rechigné
à publier. Quatre ans après, Siegel et Shuster sont repérés par la maison d’édition DC Comics
pour occuper les pages du magazine Action Comics.
Alors, en avril 1938, ils ont vendu tous les droits de ce héros à la maison d’édition
Détective comics, en gagnant cent trente dollars.
Superman a été de nouveau présenté dans la revue Action Comics79, numéro 1 qui se
vendait dix cents et qui a finalement compté deux cents milles exemplaires et numéro 7 a déjà
un demi-million. Bientôt, il a pris la place dans les médias. Depuis 1938, Superman est resté
un personnage surpuissant défenseur des justes causes.
De 1939, Superman a été publié sous forme des bandes de journaux, parallèlement au
comics. Grâce au succès de l’Action Comics, Superman a donné son propre titre Action
Comics – Superman.
Au seizième numéro, Metropolis a été présentée aux lecteurs. En 1940, il a même
pénétré dans la radio. A ce moment, il ne volait pas encore, il sautait seulement et il n’avait ni
de regard de radioscopie ni d’oreille extraordinaire. Il attrapait des voleurs, il essayait de finir
la deuxième guerre mondiale en prenant Staline et Hitler et en les emmenait devant le tribunal
international à Genève.
Enfin, il a acquis des pouvoirs extraordinaires, conférés par le soleil jaune de la Terre
grâce aux radiations qu’il absorbait.
Il a été doté d’une superforce qui lui a permis de soulever des véhicules, ou même de
déplacer une petite planète. La supervitesse lui a donné la capacité de se déplacer plus vite
que la lumière et de devenir invisible en vibrant sur place à une vitesse indécelable à l’œil nu.
La superinvulnérabilité grâce à laquelle il pouvait résister au feu, aux balles, aux hautes
pressions, à la chaleur, au froid, aux explosions nucléaires, etc. La possibilité de voler plus
vite que le son. La supervision qui lui a donné la possibilité de voir à des milliards de
kilomètres ainsi qu’au travers des objets (sauf à travers ceux qui sont en plomb), d’observer
des choses microscopiques, et de voir dans le noir total. La thermovision, nécessaire pour
chauffer une cible avec ses yeux. La superouïe grâce à laquelle il a entendu des conversations
dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres de distance, et il pouvait repérer les bruits
les plus infimes. Le supersouffle grâce auquel il pouvait geler ses ennemis, congeler un lac ou
provoquer d’énormes dégâts. La superintelligence qui lui a permis de résoudre des problèmes
compliqués plus vite qu’un ordinateur, et qui ajoutée à sa supervitesse, lui a rendu possible de 79 L’Action Comics était un magazine entièrement dédié aux comics. Il a vu la première apparition de Superman, le premier super héros moderne. Mais aussi d’autres, p.e. Doc Savage, Tarzan, Le Fantôme du Bengale ou Mangrake le magicien.
lire un livre en quelques secondes. La supermémoire lui a permis de se souvenir de tout ce qui
lui est arrivé au cours de sa vie, de parler toutes les langues, et de très vite assimiler celles
qu’il n’a jamais apprises. Enfin, grâce à la superrésistance, il pouvait rester plusieurs mois
sans boire et manger.
Mais il avait aussi des points faibles, p.e. la kryptonite, le fragment de la planète
Krypton qui est arrivé avec lui sur Terre, a existé en différentes couleurs dont certaines ont un
effet spécifique, souvent néfaste, sur le super-héros ou d’autres Kryptoniens. Il était
également vulnérable à la magie. Et les radiations d’un soleil rouge qui éclairait Krypton
l’affaiblissait aussi.
L’histoire de Superman sur le papier connaît plusieurs versions de 1938 à 2006, auteurs
et dessinateurs confondus. Chaque nouvelle version a repris des éléments de ses
prédécesseurs, mais a apporté aussi son lot de nouveautés et d'originalité.
Il ne faut pas oublier les films, les séries télévisés et les dessins animés dans lesquels il était
présent.
3.0.4 Batman
En 1937, le premier « comic book », consacré à un thème précis, est lancé sous le nom
Détective comics. Quelques mois après, c’est le même éditeur qui introduit le personnage de
Batman. Batman était un personnage de comics, créé par Bob Kane80 et Bill Finger81 en 1939,
dont les aventures étaient publiées par DC Comics. Bien qu’il soit dépourvu de superpouvoirs,
son adresse au combat, ses capacités de déduction, son bat-attirail, son costume et son identité
secrète le classait toujours dans la catégorie des super-héros. Il était la personnification de
l’enquêteur parfait qui a cumulé de grandes capacités intellectuelles et un corps d’athlète qui
lui permettait d’affronter physiquement les criminels. Son costume a été inspiré d’une chauve-
souris. Il lui a aidé à se protéger de ses ennemis mais surtout de les impressionner, l’insigne
jaune avait d’ailleurs pour principale utilité d’attirer l’œil des ennemis.
Dans la vie civile, Batman s’est nommé Bruce Wayne et il était le propriétaire
d’une importante société léguée par ses défunts parents (les Entreprises Wayne). Bruce Wayne
semblait cependant n’exister qu’à travers son alter ego, Batman. Sa réputation de milliardaire
oisif lui a servi de trompe-l’œil, afin de sauvegarder ses activités héroïques une fois la nuit
arrivée. Sa croisade personnelle contre le crime durait jusqu’au maintenant.
80 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Kane81 http://en.wikipedia.org/wiki/Bill_Finger
Le personnage de Batman est publié sous forme de comics depuis mai 1939. Depuis
certaines séries limitées des années 1980, notamment Batman : The Dark Knight
Returns, créé par Frank Miller82 en 1986, le personnage de Batman a mis en scène avec un
côté plus sombre.
Dans l’univers de DC Comics, Batman était l’ami de Superman, même si leurs vies et
leurs caractères étaient aux antipodes. Leur relation a souvent été explorée, dans Batman Dark
Knight Returns par exemple, où tous les deux se sont retrouvés opposés, et c’était encore dans
les pages de la série Superman / Batman. Il était aussi un membre régulier et fondamental de
la Justice League of America qui a regroupé les plus grands héros de l’univers partagé de DC
Comics. Avec Wonder Woman et Superman, ils ont formé le noyau dur de l’univers DC. Ils
étaient la Trinité.
Les comics consacrés à Batman et aux personnages dérivés (Catwoman, Robin,
Nightwing ...) étaient régulièrement coordonnés pour raconter de grandes sagas comme No
Man’s Land ou Jeux de Guerre.
Il ne faut pas oublier les séries télévisées et animées. Dans les années soixante, Bob
Kane et Bill Finger ont inspiré une série télévisée très populaire, en 120 épisodes de 25
minutes, diffusée entre le 12 janvier 1966 et le 14 mars 1968 sur le réseau ABC.
Plusieurs séries animées ont également vu le jour, notamment :
- Batman, la série animée (en anglais Batman, The Animated Series) a compté 85 épisodes
de 26 minutes, diffusée de 5 septembre 1992 au 15 septembre 1995 sur le réseau Fox.
- Gotham Knights ou Les Nouvelles Aventures de Batman (en anglais : Batman: Gotham
Knights ou The New Batman Adventures), était une série télévisée d’animation en 24
épisodes et diffusée entre le 13 septembre 1997 et le 18 septembre 1999 sur le réseau
WB.
- Batman la relève, diffusé à l’origine sous le titre Batman 2000 (Batman Beyond). Cette
série a été diffusée du 10 janvier 1999 au 18 décembre 2001 sur le réseau WB, elle
compte 52 épisodes de 26 minutes. La série s’est située plusieurs décennies après
l’époque habituelle des aventures de Batman. Bruce Wayne a renoncé à la lutte contre le
crime et s’est reclus dans son manoir. Un jeune homme a repris le costume du « détective
» dans une Gotham City ultra-moderne, mais où la criminalité est toujours aussi présente.
- Batman (The Batman), la série a été diffusée sur le réseau WB aux États-Unis depuis
2004. Cette adaptation du mythe de l’homme chauve-souris était destinée à un public
82 http://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Miller
beaucoup plus jeune que ne l’étaient ses prédécesseurs. De plus, elle n’avait, dans la
mythologie de cette saga, aucune connexion aux péripéties de celles-ci.
En dehors des bandes dessinées, des séries animées et télévisées, les films ont vraiment
passionné les spectateurs. De nos jours, huit longs métrages ont été réalisés et projetés au
cinéma et à la télévision.
- 1943, Batman de Lambert Hillyer.
- 1966, Batman de Leslie H. Martinson.
- 1989, Batman de Tim Burton.
- 1992, Batman, le défi (Batman Returns) de Tim Burton.
- 1995, Batman Forever de Joel Schumacher
- 1997, Batman et Robin (Batman & Robin) de Joel Schumacher
- 2005, Batman Begins de Christopher Nolan
- 2008, The Dark Knight de Christopher Nolan
Ces productions ont inspiré aussi des créateurs de jeux-vidéos.
3.0.5 Journal de Spirou et la bande dessinée Spirou
En 1938, le Journal de Spirou est paru pour la première fois. C’était un hebdomadaire
de prépublication de bande dessinée belge et française. En 1937, Jean Dupuis83 a eu une idée
de créer une revue qui pourrait aider les auteurs de talents, p.e. Raoul Cauvin,84 Jijé et
Franquin85 qui y ont commencé leur carrière.
Le nom du journal venait du mot wallon « spirou » qui désignait un écureuil et aussi
un enfant espiègle. Le magazine a plusieurs fois changé son nom, de 1938 à 1947, c’était Le
journal de Spirou, puis il a pris le nom Spirou. En 1988, il est rebaptisé et intitulé Spirou
Magaziiiin. Vers 1993, il a repris de nouveau le nom Spirou et de janvier 2006, il s’appelle
Spirou HeBDo.
Le journal a diffusé les séries comme Spirou et Fantasio, le petit Spirou, Cédic, Kid
Paddle, Game Over, Mélusine, Parker et Badger, Nelson, Oscar, Ludo, Tamara, etc.
83 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_DupuisJean Dupuis, le fondateur des Éditions Dupuis (1922) et du Journal de Spirou (1938). Enfin, il a confié la direction à ses deux fils Charles et Paul.84 http://www.spirou.com/Spirou/auteurs/cauvin/index.htm 85 http://www.spirou.com/Spirou/auteurs/franquin/index.htm
Pour complétér : Dans ce journal, la page numéro treize n’existe pas. Une malédiction
des années 1990 a causé la faute de l’organisation. Alors, après la page numéro douze suit
page douze bis et quatorze.
Spirou est le héros principal de la bande dessinée du même nom, créée par Rob-Vel,86
en 1938. Rob-Vel a trouvé l’inspiration dans sa vie. Il a passé ses jeunes années sur des
paquebots transatlantiques, où il a exerçé des fonctions similaires. Avec sa femme Davine, il a
réalisé d’abord des gags en une planche qui s’est transformé progressivement en aventurettes
qui l’ont conduit jusque dans l’espace. Il lui a adjoint dès 1939 l’écureuil Spip.
Joseph Gillain,87dit Jijé, a repris brièvement le personnage en 1940, alors que son
auteur s’est remis d’une blessure de guerre, puis définitivement à partir de 1943. Il a fait vivre
à son héros de courtes aventures, et lui a adjoint un équipier loufoque, Fantasio, afin de
contrebalancer le sérieux du personnage. La série Spirou et Fantasio est née.
En 1947, Spirou est pris en charge par Franquin, auteur aujourd’hui célèbre, qui a
révolutionné le graphisme et l’univers de la série. Les aventures de Spirou sont devenues
désormais beaucoup plus longues, et les trois héros ont été rejoints par une galerie de
nouveaux personnages. Il faut noter bien évidemment le Marsupilami, qui est resté en leur
compagnie durant toute cette période, mais aussi la jeune journaliste Seccotine, ainsi que le
Comte de Champignac, le grand-père de cœur des deux héros. Et d’autres, des ennemis
récurrents tels que le maléfique cousin de Fantasio, Zantafio, ou le savant irresponsable et
mégalomaniaque Zorglub, ainsi que des lieux marquants : le village de Champignac et son
château, ou la Palombie.
Au début, vivant dans des logements séparés, Spirou et Fantasio se sont installés en commun
dans une maison.
Sous Fournier,88 et même dès Panade à Champignac, Spirou a commencé à quitter son
costume de groom pour des costumes plus communs, même s’il a conservé son chapeau et
son pantalon, et que le rouge est resté sa couleur favorite.
Durant les années soixante, Spirou s’est laissé pousser les cheveux le temps de
quatre albums. Lui et ses compagnons, qui ont complété désormais la belle polynésienne
Ororéa et illusionite japonais Itoh Kata, ont exprimé des préoccupations écologiques telle que
le refus de la prolifération des centrales nucléaires.
86 http://lambiek.net/fr/rob-vel.html 87 http://lambiek.net/fr/jije.html 88 http://spiroufr.free.fr/biofournier.htm
Au début des années quatre-vingt, les auteurs comme Yves Chaland,89 Nic,90 Cauvin,
Tome91 et Janry92 se sont partagés le destin du groom.
Les dernières ont finalement remporté la continuité de la série. Ils ont introduit de
nouveaux ennemis : Don Cortizone, alias Vito la Déveine, ou la maléfique Cyanure qui a
connu surtout ses heures de gloire dans la série télévisée, ils ont apporté également un
graphisme plus iconoclaste à la série.
Le personnage de Spirou y est apparu de plus en plus humain : d’abord dans ses
sarcasmes plus féroces à l’égard des autres personnages, puis dans ses déboires amoureux
vers la fin de cette période.
De 2004 à 2006, c’est Morvan93 et Munuera94 qui ont développé le caractère de Spirou.
Spirou est un journaliste d’investigation d’une vingtaine d’années. Honnête,
courageux et responsable, c’est sa révolte contre l’injustice qui est souvent à la base des
aventures dans lesquelles il se plonge à corps perdu.
Naturellement philanthrope, il se sent toujours dans l’obligation d’agir pour rendre la
vie meilleure aux gens qui le méritent. Ami depuis sa jeunesse avec Fantasio, ils vivent en
colocation et parcourent le monde ensemble à la recherche de sujets
intéressants. Il a des amis et ennemis, illustré par l’image suivante.
Dessins animés :
- En 1993 - Spirou - adaptation de bande dessinée Spirou et Fantasio
- En 1999 - Marsupilami - adaptation de bande dessinée Marsupilami
- En 2006 - Spirou et Fantasio
Adaptation de film : Fais gaffe à la gaffe ! - auteur Paul Boujenah
89 http://spiroufr.free.fr/biochaland.html 90 http://spiroufr.free.fr/BioCauvin.htm 91 http://spiroufr.free.fr/biotome.htmhttp://www.spirou.com/Spirou/auteurs/tome/index.htm 92 http://www.spirou.com/Spirou/auteurs/janry/index.htm 93 http://www.spirou.com/Spirou/auteurs/morvan/index.htm 94 http://www.spirou.com/Spirou/auteurs/munuera/index.htm
3.1 Les années 1940 – 1950
Pendant la première moitié des années quarante, le developpement de la bande
dessinée s’est arrêtée un peu. Aucune nouvelle bande dessinée n’a pas été créée. Quelle est la
raison ? Il est probable que les causes de cela sont liées à la Seconde guerre mondiale. Les
revues de la BD qui sont nées dans les années précedentes sont toujours publiuées. Pour ne
pas les oublier, je peux mentionner les personnages comme Tintin, Betty Boop, Mandrake
Magicien, Prince Valiant, Superman, Batman, Phantom et d’autres. Dans les années 1945-
1950, de nouvelles bandes dessinées sont produites. Elles sont humoristiques, réalistes ou bien
satiriques.
En France, l’hebdomadaire Spirou s’est fait distribuer et a gagné en popularité. Les
illustrateurs ont eu la chance de publier leurs dessins et de les réaliser. On parle de
« L’Ecole de Marcinelle ». Le nom de cette école est venue de la banlieue où les éditions
Dupuis ont été installées. Grâce à cette école, plusieurs artistes sont découverts.
Il y en a eu vraiment beaucoup. Parmi ceux qui ont été les plus connus, je peux citer Jijé,
André Franquin et Morris95 et Peyo.96 Les scénaristes Jean-Michel Charlier97 et René
Goscinny98 ont contribué au succès de Spirou.
En 1955, c’est Yvan Delporte99 qui est devenu le rédacteur en chef. En 1949, une
nouvelle loi visait à améliorer la qualité des publications destinées aux enfants et à la
jeunesse. Le but de celle-ci a été supprimer la bande dessinée.
En Belgique, quelques périodiques franco-belges ont cessé de travailler.
A l’autre côté, de nouveaux magazines sont nés.
Le journal Coq Hardi est apparu en 1946 à la Libération. Pendant ce temps-là, les séries
catholiques Cœurs Vaillants et Âmes Vaillantes se sont retrouvés aux kiosques. Les premiers
numéros de Fripounet et Marisette sont apparus, de même que les histoires de Maurice
Cuvillier,100 Sylvain et Sylvette et Zéphyr de Pierre Brochard.101 95 http://www.bedetheque.com/auteur-111-BD-Morris.html . 96 http://fr.wikipedia.org/wiki/Peyohttp://www.bedetheque.com/auteur-120-BD-Peyo.html 97 http://lambiek.net/fr/charlier_jean-michel.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Charlier 98 http://www.lambiek.net/fr/goscinny.htmlhttp://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-rene_goscinny-1277.php 99 http://lambiek.net/fr/delporte_yvan.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Yvan_Delportehttp://vbg.free.fr/delporte.htm 100 http://www.bedetheque.com/auteur-6649-BD-Cuvillier-Maurice.html 101 http://www.bedetheque.com/auteur-5536-BD-Brochard-Pierre.html
Le journal Vaillant s’est adressé à un public communiste. Ce journal a publié des
séries soit réalistes soit humoristiques.
Les réalistes ont été p.e. Pionniers de l’Espérance de Raymond Poïvet102 ou la série
Yves le Loup de René Bastard103et les humoristiques Pif le chien et Placid et Muzo de
l’Espagnol Cabrero.104
En Italie, un nouveau périodique Asso di Picche est apparu en 1945. Il a été créé par
un groupe appelé « Groupe de Venise » qui a été formé par Hugo Pratt105 et Alberto Ongaro106.
Les séries italiennes les plus connues à ce moment sont Jungleman et El Sargento Kirk/ Sgt.
Kirk qui sont réalistes et Pepito de Luciano Bottaro107 qui est plutôt humoristique.
http://lambiek.net/artists/b/brochard_pierre.htm 102 http://lambiek.net/artists/p/poivet_raymond.htm 103 http://lambiek.net/artists/b/bastard_rene.htmhttp://www.glenatbd.com/default.asp?Id=http%3A//www.glenatbd.com/rene-bastard-000000033140-088.htm 104 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Cabrero_Arnalhttp://lambiek.net/artists/a/arnal_jose.htm 105 http://www.kirjasto.sci.fi/hugoprat.htm 106 http://www.bdparadisio.com/scripts/detail.cfm?Id=2325http://www.bedetheque.com/auteur-8877-BD-Ongaro-Alberto.html 107 http://www.sdv.fr/pages/adamantine/bott.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Luciano_Bottaro
Aux États-Unis, Max Gaines a fondé la maison d’édition EC Comics. Par
l’intermédiaire d’EC Comics, il a publié des séries de science-fiction ou d’horreur, p.e. Weird
Science et Weird Fantasy. Il a aussi créé la revue d’humour Mad. Après un accident mortel de
Max Gaines, c’est son fils William qui a hérité de la maison d’édition.
Au Japon, après la Seconde guerre mondiale, le manga japonais a commencé à se
moderniser, grâce à l’annulation de l’interdiction de publier. L’un des artistes japonais les
plus connus de manga est sans doute Osamu Tezuka.108 En 1946, il a créé son premier livre de
manga moderne, appelé L’Ile au trésor et l’année suivante, il a publié l’adaptation de ce livre,
intitulée La nouvelle Ile au trésor.
3.2 Les années 1950 – 1960
Pendant ces années, les éditeurs ont publié de nouveaux genres, à côté des bandes
dessinées romantiques, de science-fiction, de westerns, d’horreurs et criminelle.
En 1954, le psychiatre Fredric Wertham109 a publié son livre Seduction of the Innocent.
Dans ce livre, il s’est posé contre le comics, qui a été une cause possible de la
délinquance juvénile.
Il a recommandé aux éditeurs de comics d’améliorer les œuvres publiées. Ses idées ont
sans doute trouvé beaucoup de supporters.
Les éditeurs ont considéré ces recommandations comme des menaces. Ils on eu peur
d’une législation gouvernementale, d’un contrôle. Ils ont décidé de se regrouper et créer une
organisation d’auto-régulation, désormais appelé Comics Code Authority.110
Les éditeurs ont dû se soumettre aux conditions suivantes : « Toute représentation de
violence excessive et de sexualité est interdite. Les figures d’autorité ne doivent pas être
ridiculisées ni présentées avec un manque de respect. Le bien doit toujours triompher du mal.
Les personnages traditionnels de la littérature d’horreur (vampires, loup-garou, goules et
zombies) sont interdits. La publicité pour le tabac, l’alcool, les armes, les posters et cartes
postales de pin-ups dénudées ne doivent pas apparaître dans les magazines.
La moquerie ou les attaques envers tout groupe racial ou religieux sont interdits.»111
108 http://lambiek.net/artists/t/tezuka.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Osamu_Tezuka 109 Fredric Wertham (1895-1981. Psychiatre d’origine allemande-américaine. Son livre le plus connu s’appelle Seduction of the Innocent (1954). Dans ce livre, il a accusé les médias et les livres de comics de nuire le développement psychique des enfants. 110 Comics Code Authority, CAA, est une organisation américaine de régulation du contenu des comic book. CAA a dû vérifier la qualité des comics, d’après certaines règles. À son apogée, le Comics Code Authority a constitué un comité pour la censure. CAA existe de nos jours, mais son pouvoir s’est affaibli. 111 http://fr.wikipedia.org/wiki/Comics_Code_Authority
Le Code de Comics Authority a influencé l’évolution de la bande dessinée. Plusieurs
séries ont disparu et autres comics ont été lésés. De nombreux éditeurs ont fait faillite, par
exemple Eastern Colors.
En 1958, Francisco Ibañez112 a créé les immortels Mortadello y Filemón.
En 1959, le journal Pilote est paru en France. Il s’agit d’un hebdomadaire de bande
dessinée dans lequel, plusieurs œuvres sont découvertes.
Pendant ce période, les auteurs de la bande dessinée française ont produit des séries
très connues comme Astérix le Gaulois, Tanguy et Laverdure et Barbe-Rouge. Je me suis
décidé à montrer quelques détails concernant ces BD dans les chapitres séparés.
3.2.1 Astérix le Gaulois
Astérix le Gaulois est une série de la bande dessinée de René Goscinny et d’Albert
Uderzo113 qui est faite en 1959, pour le premier numéro du journal Pilote. René Goscinny a
fait le scénario et Albert Uderzo le dessin.
Astérix est né en 1959. Les premières planches sont parues dans le magazine Pilote, le
premier album à la maison d’édition Dargaud, en 1961. Le succès est arrivé en 1965 et
112 http://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Ibanezhttp://lambiek.net/artists/i/ibanez.htm113 http://lambiek.net/fr/uderzo_albert.htmlhttp://asterixinteractif.free.fr/informations/biographie_uderzo.htm
l’édition la plus vendue a été la première. En plus, elle a été traduite dans plus de quatre-vingt
huit langues.
En 1974, les auteurs ont créé les studios Idéfix. A cause de la mort de René Goscinny
en 1977, Albert Uderzo a continué la série tout seul. En 1979, il a fondé les Éditions Albert-
René. L’album Le grand fossé c’était le premier qu’il a fait seul.
Les auteurs ont imaginé un village situé au bord de la mer, en Bretagne. L’histoire se
passe en 50 avant Jésus-Christ. La taille d’Astérix est petite, il est un peu naif. Sa force est
causée par une potion magique de Panoramix. A côté d’Astérix, son ami fidèle Obélix est
plutôt grand et gros. D’abord, il portait une hache qui s’est changé en menhir. Panoramix est
un druide qui prépare la potion magique qui transmet des qualités surhumaines.
Il possède plus d’autres potions comme par exemple la lotion capillaire et la guérison
instantanée, etc.
D’autres personnages vivant dans le village : Assurancetourix, Abraracourcix,
Océanix, Goudurix, Idéfix et d’autres. En plus, il y a des personnages historiques de l’époque:
Brutus, Cassivelaunos, Jules César, Cléopâtre, Ptolémée XVI, Scipion et Vercingétorix.
Dans cette BD, il est possible de trouver les caricatures de politiciens, d’acteurs et de
célébrités. Parmi eux, Jacques Chirac, Stan Laurel, Oliver Hardy, Jean Gabin, Lino Ventura,
Sean Connery, Kirk Douglas, Les Beattles et d’autres.
Cette bande dessinée a remporté un grand succès qui n’est pas encore fini. Elle compte
trente et un épisodes, sept dessins animés, trois films. En plus, il existe un parc de loisirs, le
Parc Astérix qui est situé dans l’Oise.
3.2.2 Tanguy et Laverdure
Les Aventures de Tanguy et Laverdure est une bande dessinée qui a été créée par
Jean-Michel Charlier (scénariste) et par Albert Uderzo (dessinateur). Il est apparu en 1959,
dans le journal Pilote. Depuis 1961, divers dessinateurs se sont relayés. Grâce cela, vingt-trois
albums ont été publiés.
La raison principale de la création de cette BD a été la concurrence. Offrir aux lecteurs
de Pilote une série ressemblante à Buck Danny (Le Journal de Spirou) et Dan Cooper (le
journal Tintin).
Les épisodes les plus représentatifs: Canon Bleu ne répond plus, Cap Zéro, Les
Vampires attaquent la nuit, Terreur vient du ciel.
3.2.3 Barbe-Rouge
Il s’agit d’une bande dessinée, originalement faite par Jean-Michel Charlier et Victor
Hubilon.114 Son premier numéro est paru en 1959, dans le magazine Pilote qui l’a publié
jusqu’à 1968. Après une longue interruption de dix ans, elle est finalement republiée dans
Super As.
En 1979, après la mort de Victor Hubilon, les dessins ont été repris par Jijé et Laurent
Gillain115 et en 1980, Jijé a été remplacé par deux dessinateurs, Christian Gaty116 et Patrice
Pellerin,117qui ont uniquement travaillé chacun sur leur album. Enfin, c’était Jean-Jacques
Chagnaud118 qui a dessiné cette BD.
Le scénario a été fait jusqu’en 1989 par Jean-Michel Charlier. A partir de 1990, par
Jean Ollivier119 et enfin par Christian Perrissin.120
L’action de cette bande dessinée se passe au milieu de la piraterie au XVIIIe siècle, à
bord du Faucon noir. Le personnage principal est Barbe-Rouge, surnommé Démon des
Caribes qui est un terrible chef d’une bande de pirates. Pendant un combat, Barbe-Rouge a
sauvé un jeune garçon, il l’a adopté et l’a nommé Éric. Dans cette histoire, Éric est un héros
plutôt positif, bien que Barbe-Rouge ait imaginé d’en faire un pirate. D’autres personnages, ce
sont p.e. Baba, le géant noir et Triple Patte.114 http://lambiek.net/fr/hubinon_victor.html115 http://lambiek.net/artists/j/jije.htmLaurent Gillain, le fils de Joseph Gillain, dit Jijé.116 http://lambiek.net/artists/g/gaty.htme 117 http://lambiek.net/artists/p/pellerin_patrice.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_Pellerin 118 http://www.humano.com/auteur/auteur.php?id=570 119 http://www.bdparadisio.com/scripts/detail.cfm?Id=408http://lambiek.net/artists/o/ollivier_jean.htm 120 http://www.evene.fr/celebre/biographie/christian-perrissin-19897.phphttp://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Perrissinhttp://www.bdparadisio.com/scripts/detail.cfm?Id=417
Il existe une parodie de Barbe-Rouge dans la série Astérix le Gaulois de René
Goscinny.
3.3 Les années soixante, la voie vers le 9e art
Au début des années soixante, la bande dessinée a pris de l’importance, elle a gagné
une reconnaissance officielle. En 1962, le Club des bandes dessinées est né en France. Deux
ans plus tard, il est rebaptisé C.E.L.E.G121 et il commence à publier le journal Giff-Wiff.
Inspiré par ce club, les Italiens ont ouvert le Salon européen de la bande dessinée, en 1965.
Désormais, la BD est prise pour le neuvième art. En 1967, une exposition appelée Bande
dessinée et Figuration narrative de l’organisation S.O.C.E.R.L.I.D.122 a lieu à Paris, au musée
des Arts décoratifs.
En plus, pendant ces années, il y apparaissait une nouvelle occasion de commencer à
étudier la bande dessinée d’une façon beaucoup plus sérieuse qu’avant.
Pendant ces années, les journaux comme Pilote, Journal de Spirou et Journal de Tintin
ont contribué à la reconnaissance de la BD. La plupart des bandes dessinées du moment a été
publiée dans ces magazines.
Nous mentionnons les séries de BD d’après les genres suivants :
Les bandes dessinées d’humour sont souvent très connues, même en République
Tchèque : Astérix le Gaulois, Lucky Luke, Iznougoud, Gaston Lagaffe, Les
Schtroumpfs, etc.
Les BD d’aventures comme Tintin, Blueberry, Spirou et Barbe-Rouge, etc.
Les BD de science-fiction : Valérian, Yoko Tsuno, Blake et Mortimer, etc.
Les BD de sport : Michel Vaillant, Éric Castel et d’autres.
121 C.E.L.E.G est une abréviation pour le Centre d’étude de la littétaure d’expression graphique.122 Société civile des littératures dessinées.
Les albums de BD pour les adultes sont publiés par Eric Losfeld,123 en 1964. Un
exemple pour illustrer est Barbarella de Jean-Claude Forest.124
Il faut dire que ce genre de BD existait depuis longtemps, mais il a été soumis à une
censure.
3.3.1 Les années soixante aux États-Unis et en Amérique du Sud
Le comics américain s’est sans cesse développé. Dans les années trente, Batman et
Superman ont marqué la bande dessinée de science-fiction.
Dans les années soixante, les nouveaux héros de même type sont nés. En 1961, le scénariste
Stan Lee125 a imaginé le super-héros Spider Man. D’autres héros ont été Hulk et enfin X-Men.
En 1964, Stan Lee a réanimé Le Capitain America. D’autre bande dessinée, Doctor
Strange est devenue un des symboles des hippies, Black panter et Silver Surfer.
En Argentine, Joaquin Lavado,126 dit Quino, a créé une nouvelle héroïne, appelée
Mafalda. Alberto Breccia127 a illustré les comics comme Doctor Morgue et Mort Cinder.
123 http://en.wikipedia.org/wiki/Eric_Losfeld124 www.fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Foresthttp://lambiek.net/fr/forest_jean-claude.html 125 http://lambiek.net/artists/l/lee_s.htm 126 http://lambiek.net/artists/q/quino.htm 127 http://fr.wikipedia.org/wiki/Alberto_Brecciahttp://lambiek.net/artists/b/breccia.htm
D’autre BD, c’était Mortimer du scénariste Hector G. Oesterheld,128 illustré par Ruben
Sosa.
La bande dessinée, de même que le comics, a perdu sa mauvaise réputation et
désormais, elle est considérée à part entière comme un art, comme une partie de la culture.
3.4 Les années 1970 – 1980
Pendant cette période, il est possible d’apercevoir de nouvelles tendances dans
l’évolution de la bande dessinée. Contrairement aux années précedentes, la bande dessinée
s’est adressée plus aux adultes qu’aux enfants et adolescents.
Ce développement a apporté des styles, des genres et des types de personnages
nouveaux. Le contenu des journaux s’est diversifié, ils y paraissaient les bédés subversives,
pornographiques, avec la satire politique et d’underground mais aussi les humouristiques et
réalistes. La bande dessinée destinée aux enfants n’a pas tardé.
D’abord, je voudrais commencer avec les bandes dessinées clasiques et puis, je vais
parler des nouvelles tendences dans ce domaine.
La revue France-Soir a contenu les bandes dessinées telles que Hypocritie de Jean-
Claude Forest ou Blanche Épiphanie de Jacques Lob129 et Georges Pichard.130
Le magazine Pilote a changé sa période d’édition et à partir de 1974, il n’était que
mensuel. Parmi les auteurs qui y ont lancé leurs travaux, je peux citer Philippe Druillet.131
Jean Giraud132 a participé avec ses bédés de science-fiction à la revue Metal Hurlant. Le
Vaillant a édité des BD réalistes comme Rahan de Roger Lécureux133 et André Chéret134,
Corto Maltese d’Hugo Pratt et aussi Piff qui a en 1969 est changé en Piff Gadget. En 1978,
l’éditeur Casterman a commencé à éditer le magazine À suivre. N’oublions pas que les revues
Spirou et Tintin qui ont aussi participé à la production. 128 http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9ctor_Germ%C3%A1n_Oesterheldhttp://lambiek.net/artists/o/oesterheld_hg.htm 129 http://lambiek.net/fr/lob_jacques.htmlhttp://www.bedetheque.com/auteur-239-BD-Lob-Jacques.html 130 http://lambiek.net/artists/p/pichard.htmhttp://www.bedetheque.com/auteur-956-BD-Pichard-Georges.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Pichard 131 http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Druillethttp://lambiek.net/artists/d/druillet.htm 132 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Giraudhttp://lambiek.net/artists/g/giraud.htm 133 http://209.85.129.104/search?q=cache:8gO0ow9f0fcJ:lambiek.net/artists/l/lecureux.htm+Roger+L%C3%A9cureux&hl=cs&ct=clnk&cd=1&gl=cz 134 http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Ch%C3%A9ret
Pendant les années soixante-dix, les nouvelles tendences sont apparues. C’est le
mouvement hippie qui est né aux États-Unis, l’underground et la modernité. Les idées et les
attitudes de cette génération ont influencé tous les domaines de la vie de société, la culture,
l’art et aussi a bande dessinée. Les expériments sont désormais une partie de la vie et en
liaison avec la bande dessinée, ils lui donnent une nouvelle dimension. Ce style est appelé
underground. Sans suivre les règles et les limites, les auteurs ont exprimé leurs reflexions,
leurs sentiments, leur état psychique, etc. Leurs travaux ont été libérés, s’il s’agissait de la
narration, du graphisme, mais aussi du contenu. Les auteurs ont montré les tabous, ils ont
parlé sans crainte des drogues, du sexe et du rock n’roll.
Parmi ceux, qui ont marqué la bande dessinée, les plus connus ont été Robert Crumb,135
Vaughn Bodé136 et Gilbert Shelton.137
En France, il y a eu des magazines qui se sont décidés à traduire quelques
travaux de ces auteurs. En 1969, le magazine Charlie Mensuel est fondé, suivant le modèle de
la revue italienne Linus. Ce nouveau magazine a publié des artistes français
d’underground comme Golo,138 Willem139 et Jean-Pierre Autheman,140 mais ausssi les
classiques américains de la BD, p.e. Guido Crepax141 et Milo Manara.142
Comment les revues françaises ont réagi à l’underground ?
Le magazine Pilote s’est séparé de ce style. Le magazine Métal Hurlant s’est spécialisé dans
la science-fiction.
En 1972, Claire Bretécher,143Marcel Gotlib144 et Nikita Mandryka145 ont fondé la revue l’Éco
des Savanes pour publier ces histoires, quelques fois vraiment choquantes. Enfin, ils se sont
séparés. Gotlieb a dû publier ses œuvres dans Le Nouvel Observateur.
135 http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Crumbhttp://www.evene.fr/celebre/biographie/robert-crumb-27509.php 136 http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaughn_Bod%C3%A9http://www.phespirit.info/pictures/heroes/p001_info.htm 137 http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_Shelton 138 http://www.lambiek.net/artists/g/golo.htm 139http://209.85.129.104/search?q=cache:BXUZsEmmaoMJ:lambiek.net/artists/w/willem.htm+Willem+comics&hl=cs&ct=clnk&cd=2&gl=cz 140 http://www.lambiek.net/fr/autheman_jean-pierre.html 141 http://www.lambiek.net/artists/c/crepax.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Guido_Crepax 142 http://fr.wikipedia.org/wiki/Milo_Manara143 http://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Bret%C3%A9cherhttp://www.clairebretecher.com/NET/fichiers/biog.html144 http://www.vialupo.com/dossiers/gotlib1.html 145 http://lambiek.net/fr/mandryka_nikita.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Nikita_Mandryka
En 1975, le magazine Circus est né, concacré plutôt à la BD classique, avec un certain
rôle de la liberté.
3.4.1 Écho des Savanes
En 1972, Claire Bretécher, Marcel Gotlib et Nikita Mandryka ont créé la revue Écho
des Savanes.
D’abord, elle est parue une fois tous les trois mois et il y avaient uniquement des
travaux de ses fondateurs. A partir du numéro onze, elle est devenue bimestrielle et enfin, de
numéro seize, elle s’est changée en mensuel.
Plus tard, la revue a publié des travaux d’autres auteurs d’underground tels que
Moebius, Robert Crumb, Jean-Claude Forest etc.
En 1982, le journal a pour la première fois cessé de paraître. En 1984, une nouvelle version
hebdomadaire est apparue, nommée L’Hebdo Écho des Savanes puis L’Ebdo. Son existence a
été néanmoins limitée et le dernier numéro est parue en décembre 2006.
3.5 L’âge adulte de la bande dessinée ( 1980-2007)
À partir des années quatre-vingt, nous parlons de l’âge adulte de la bande dessinée. La
bande dessinée pénètre dans la vie quotidienne et elle est désormais une de ces parties
intégrantes. Elle se trouve partout, dans la publicité, dans le cinéma, dans l’architecture. De
nouveaux établissements sont fondés : les bédéthèques qui sont en effet les bibliothèques
spécialisées à la bande dessinée imprimée; les médiathèques qui permettent un accès libre aux
informations éléctroniques, y compris les bédés en ligne ; les centres de la bande dessinée et
les musées, dont les plus connus sont : le Centre belge de la bande dessinée à Bruxelles et le
Centre national de la bande dessinée et de l’image en France, à Angoulême.
Pour illustrer, ce centre culturel comporte les Musées imaginaires de la bande
dessinée, des expositions, une bibliothèque, un centre de ressources documentaires, une
librairie, un cinéma d’art, etc.146 Alors, les gens s’intéressent beaucoup plus à cet art
qu’auparavant. En plus, ils écrivent des essais et ils font des colloques, etc.
De nouvelles revues apparaissent : en France c’est Vécu, en Italie Orient-Express et
Comic Art, en Espagne El Vibora, Cairo et Cimoc, aux États-Unis Epic Illustrated et en
Argentine Super Skorpio.
La bande dessinée est finalement diffusée dans le monde entier, grâce au marché
international.
« La bande dessinée s’est enrichie et continue d’évoluer au rythme de notre société.
Malgré tout, elle reste considérée, en Europe, comme un genre en soi. »147
La bande dessinée est désormais un article de vente, elle s’est vendue
elle-même, et elle inspire les créateurs des produits dérivés, comme les jeux vidéo, les timbres
postaux, les emballages des produits, etc.
3.5.1 La bande dessiné franco-belge
Elle a toujours eu des genres variés : l’aventure, l’histoire, l’humour, la science-
fiction, le sport, etc. Ce qui a toujours eu une valeur unique, c’est l’originalité des auteurs.
Dans les années quatre-vingt, ces bandes dessinées sont nées : XIII de Jean Van
Hamme148 et William Vance,149 Les 7 Vies de l’Épervier et Plume aux vents de Patric
Cothias150 et André Juillard151 et Titeuf de Zep.152
146 Le Journal des expositions, Centre national de la bande dessinée et de l’image, numéro 1, janvier-mai 2006; www.cnbdi.fr147 http://fraphael.free.fr//histoire%20BD.htm#1990148 http://lambiek.net/artists/v/van-hamme_jean.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Van_Hamme 149 http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Vancehttp://www.evene.fr/celebre/biographie/william-vance-6334.phphttp://lambiek.net/artists/v/vance.htm 150 http://lambiek.net/artists/c/cothias.htmhttp://www.glenatbd.com/default.asp?Id=http%3A//www.glenatbd.com/patrick-cothias-000000016658-088.htm 151 http://www.bdparadisio.com/scripts/detail.cfm?Id=358http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Juillard 152 http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Chappuishttp://lambiek.net/artists/z/zep.htm
Dix ans plus tard, de nouveaux auteurs sont apparus, par exemple Jean-Christophe
Menu,153 David B.,154 Blutch,155 etc. Une bande dessinée a mérité son succès, c’est Lanfefeust
de Troy de Didier Tarquin156 et Scotch Arleston.157
3.5.2 La bande dessinée dans d’autres pays
Au Canada, les jeunes auteurs ont commencé à créer dans les années quatre-vingt-dix.
Parmi eux, Julie Doucet,158 Chester Brown.159
En Grande Bretagne, le chef d’œuvre Watchmen de Dave Gibbons160 et Alan Moore,161
célèbre Maus d’Art Spiegelman.162
Aux États-Unis, le comics reste inchangé, sans nouvelles tendences d’évolution. Les
nouvelles bandes dessinées qui ont paru sont : Cauvin et Hobbes de Bill Watterson163 et
Gilbert de Scott Adams164 et les nouvelles séries sont : Supreme et Youngblood de Rob
Liefeld165 et Brian Murray,166 Spawn de Todd McFarlane167 et Sin City de Frank Miller.
Récemment, les mangas remportent un succès international, grâce aux intérêts des
adolescents. On entend parler d’une vraie explosion des mangas asiatiques. Les mangas
connus : Albator, Apple Seed, Babylon, Cyber Weapon, Dragon Ball Z, Goldorak, Sailor
Moon et Video Girl.
153 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Menuhttp://lambiek.net/fr/menu_jean-claude.html 154 http://lambiek.net/artists/b/b_david.htm 155 http://lambiek.net/fr/blutch.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Blutch 156 http://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Tarquinhttp://lambiek.net/artists/t/tarquin_didier.htm 157 http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Arlestonhttp://www.bdparadisio.com/scripts/detail.cfm?Id=229http://askell.free.fr/auteurs.html#Biographie%20Arleston 158 http://lambiek.net/artists/d/doucet.htmhttp://www.bdquebec.qc.ca/auteurs/doucet/juliedoucet.htm 159 http://lambiek.net/artists/b/brown.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chester_Brown 160 http://fr.wikipedia.org/wiki/Dave_Gibbonshttp://lambiek.net/artists/g/gibbons_d.htm 161 http://fr.wikipedia.org/wiki/Alan_Moorehttp://www.evene.fr/celebre/biographie/alan-moore-5895.php 162 http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_Spiegelmanhttp://www.evene.fr/celebre/biographie/art-spiegelman-16690.php 163 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bill_Wattersonhttp://lambiek.net/artists/w/watterson.htm 164 http://www.evene.fr/celebre/biographie/scott-adams-2339.phphttp://fr.wikipedia.org/wiki/Scott_Adams 165 http://lambiek.net/artists/l/liefeld_rob.htm 166 http://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_Doyle-Murrayhttp://en.wikipedia.org/wiki/Brian_Doyle-Murray 167 http://fr.wikipedia.org/wiki/Todd_McFarlane
Pour illustrer, j’ai choisi deux bandes dessinées françaises, Titeuf et Lanfeust de Troy,
et une BD américaine, appelée Maus. Toutes les trois sont très connues. Elles sont destinées à
un public différent.
Titeuf est plutôt pour les enfants, Launfest de Troy pour les adolescents et Maus pour
les adolescents et adultes, mais en fait, il n’existent des limites précises.
3.5.3 Titeuf
Titeuf est un personnage de la bande dessinée du même nom, créé en mars 1992 par un
dessinateur surnommé Zep, et destinée aux endants et aux adolescents. Titeuf est un petit
garçon qui ressemble un peu à l’auteur. Dans cette bande dessinée, Zep s’est décrit lui-même,
son enfance et ses amis.
Titeuf et ses amis ont huit ans et ils ne grandissent jamais. Ils expriment leurs pensées
d’enfants envers le monde des adultes. Ils s’intéressent à l’amour, à l’amitié, au travail, etc.
Les personnages de cette bande dessinée sont : Titeuf, un garçon aux cheveux blonds
et longs ; les parents de Titeuf ; Zizie, la petite sœur de Titeuf ; Monique, la sœur de la mère de
Titeuf, appelée malheureusement Tata par Titeuf ; La maîtresse, Madame Biglon ; Hugo,
Manu, Nadia, Marco, François, Jean-Claude, « Dumbo », Ramon, « Puduk », Le grand
Diego, « Ray Charles », « Morvax », Julie, « Monsieur Pourri », Le concierge…
Le succès de Titeuf a explosé très vite. En octobre 2006, le 11e tome a été tiré à 1,8
million d’exemplaires, ce qui en fait la plus grosse sortie en librairie de l’année, tous genres
confondus. Cette bande dessinée est devenue internationale, elle est connue dans le monde
entier.
La bande dessinée Titeuf a inspiré des créateurs de produits derivés. Désormais, il est
possible de vendre une quantité de produits avec l’image de Titeuf, p.e. les cartes, les
vêtements, les jeux vidéo, les puzzles, etc.
3.5.4 Lanfeust de Troy
Launfeust de Troy est une bande dessinée du scénariste Christophe Arleston et de
dessinateur Didiet Tarquin. C’est le premier cycle des aventures de Lanfeust et actuellement,
elle compose huit tomes.
Elle se passe sur la planète Troy, peuplé d’êtres humains, de trolls et d’autres
créatures. Les humains ont des pouvoirs magiques, ils peuvent marcher sur l’eau, fondre le
métal, etc. D’après les humains, les trolls sont des créatures, mais du point de vue des trolles,
ils sont civilisés. L’histoire commence au moment où Lanfeust, un apprenti forgeron, a pris en
main une épée d’ivoire du Magahamoth du chevalier Or-Azur. Cette épée lui a donné un
pouvoir extraordinaire. Le sage du village, Nicolède lui a proposé d’aller étudier à l’université
de magie d’Eckmül. Là, il pourrait connaître la planète Troy et les pouvoirs magiques. Il est
parti, accompagné par deux filles du maître Nicolède, Cixi et C’ian. Pendant son tour, ils ont
rencontré un troll Hébus qui a voyagé avec eux, et un pirate Thanos, qui a le pouvoir
surnaturel de se téléporter dans n’importe quel endroit et de même que Lanfeust, le pouvoir
absolu quand il est au contact avec l’épée d’ivoire.
3.5.5 Maus
Maus est une bande dessinée d’Art Spiegelman. Elle est inspiré par la vie et par
par une expérience personelle du père de l’auteur. Lui, ayant été en un juif polonais, a été
déporté dans un camp de concentration. L’auteur traite de sujets importants comme
l’antisémitisme, le racisme des Juifs, la relation père-fils et l’histoire terrible qui a touché sa
propre famille.
Spiegelman a dressé son œuvre sur une allégorie. Il a dessiné les différentes nations
comme des espèces d’animaux. Les souris y représentent les Juifs, les chats les Allemands,
Les grenouilles les Français, les chiens les Américains, les élans les Suédois, les cochons les
Polonais.
Cette bande dessinée compte deux tomes, le premier s’apelle Mon père saigne
l’histoire et le deuxième Et c’est là que mes ennuis ont commencé. Elle a reçu le prix Pulitzer
en 1992.
4.0 Le dictionnaire biographique :
Les biographies des auteurs, dessinateurs et scénaristes de la bande dessinée,
mentionnés dans ce mémoire
Scott Adams
Dessinateur de la bande dessinée américaine et auteur de la série Dilbert, né en 1957 à
Windham, aux États-Unis.
Pendant huit ans, Scott Adams a travaillé comme caissier dans la Crocker National
Bank de San Francisco. Puis, il a obtenu le Diplôme d’économie et de management de
l’Université Berkeley et il est devenu l’ingénier technico-financier chez Pacific Bell, le
domaine des télécomunications.
Inspiré par les personnages réels de Pacific Bell, Scott Adams a créé la bande dessinée
Dilbert, en 1995. Enfin, il a quitté poste dans cette companie. Aujourd’hui, ce
multimillionaire travaille comme PDG dans la société Scott Adams Foods, Inc. et dessine des
bandes dessinées. Parmi eux, Les Fourberies de Dilbert, Pas besoin d’expérience quand on a
la grosse tête, Dis-le avec ton corps ou Conversations avec Dogbert.
Rino Albertarelli (né en 1908 à Cesena, en Italie, décédé en 1974)
Auteur de bande dessinée et illustrateur italien. Rino Albertarelli a exercé quelques
travaux et puis, il est parti pour Milan. Là, il a commencé à travailler pour divers magazines
comme Il Balilla, Viaggi e Avventure ou Il Cartoccino dei Piccoli (qu’il a dirigé de 1933 à
1935). L’année suivante, ses premières bandes dessinées sont publiées dans Argento Vivo (I
Pirati del Pacifico) et L'Audace (Big Bill et Capitan Fortuna). En 1937, Albertarelli a débuté
sa collaboration avec les magazines Mondadori et créé ses bandes les plus connues : Kit
Carson, Dottor Faust et Ginno e Gianni, Baghongi il Pagliaccio, Mefistofele, Un Gentiluomo
di 16 Anni et Gioietta Portafortuna.
Après la guerre, Albertarelli a continué à travailler comme illustrateur des romans ou
des fumetti érotiques. Dans les années cinquante, Rino Albertarelli a abandonné la bande
dessinée. En 1973, l´auteur y est revenu avec I Protagonisti.
Sa mort, inattendue, a mis la fin à la série. Ses derniers épisodes ont été néanmoins
dessinés par Sergio Toppi.
José Cabrero Arnal (1909-1982)
Né le 7 septembre 1909 à Barcelone et décédé le 7 septembre 1982 à Antibes, en
France. José Arnal s’est imposé comme dessinateur de la bande dessinée bien qu’il ait
commencé comme menuisier-ébéniste et mécanicien sur les machines à calculer. Sa carrière
de dessinateur a débuté dans la revue « KKO e Pocholo » avec la série Guerra en el país de
los insectos.
En 1935, Arnal a créé pour le magazine TBO le chien Top, précurseur du futur Pif. En
1948, la série Pif le chien est parue pour la première fois. A partir de 1950, Pif a le nouveau
compère, Hercule. De 1969, cette bande dessinée est rebaptisée en Pif Gadget.
Jean-Pierre Autheman
Né en 1946, en France. Jean-Pierre Autheman a débuté en 1972 par les dessins
Mémoirs d’un gardien de phare. Les années suivantes, il a fait des courts récits pour les
magazines Charlie Mensuel et L’Écho des Savanes. Plus tard, Autherman a scénarisé sa
propre série, Condor. Auteur a trouvé un dessinateur adroit, Dominique Rousseau. Pendant
les années quatre-vingt, il a travaillé pour Pilote, en faisant Les Déserteurs. Autherman a
repris la série Vic Valence qu’il a fait pour la revue Circus; pour L’Éco des Savanes, il a
dessiné les gags érotiques.
D´autres travaux de Jean-Pierre Autheman sont: Le Voyage du bateleur, Le Passage de
Vénus, Le Filet de Saint-Pierre, Place des Hommes et Exotissimo.
Albert-Georges Badert, dit A.G. (1914 -1994)
Dessinateur d’origine française. À l’âge de dix-sept ans, Albert-Georges Badert a
rencontré le légendaire Louis Forton, créateur des Pieds Nickelés. Forton l’a encouragé à
poursuivre une carrière artistique et il lui a présenté aux frères Offenstadt. Badert était alors
employé comme illustrateur pour les publications Offenstadt. Il a fait les œuvres comme
Parisiana (1934), La Vie de Garnison (1937), L’Épatant avec Les Aventures de Dodoche et
Tatave (1937) et L’As avec La Famille Alacoque (1938).
Dessinateur et humoriste, Albert-Georges Badert a brièvement dessiné les légendaires
Pieds Nickelés. Le père de la série, Louis Forton, avait cédé le relais à Aristide Perré en 1934
et quatre ans plus tard, en octobre 1938, c’était au tour de Badert de reprendre les rênes de la
série (de 1938 à 1940).
Pendant la guerre, Badert a travaillé comme illustrateur pour Radio Nationale et
L’Alerte. Il était également rédacteur-en-chef du magazine pharmaceutique Monsieur Purgon.
À la Libération, il a modernisé son dessin, édité la revue féminine Quadrille, publié l’album
Drôle d’Ère, devenu le directeur de Tour à Tour et était responsable des chroniques théâtrales
de L’Aurore. Après la guerre, c’était René Pellos qui a donné suite aux aventures des Pieds
Nickelés. En 1950, Albert Badert a dessiné son dernier comics, Lililolu. Il s’est concentré
alors la carrière du journaliste et d’illustrateur. Badert Albert-Georges s’est retiré en 1979 et
décédé en décembre 1994.
Raoul Barré (1874 – 1932)
Né à Montréal, au Canada. Le peintre, illustrateur et caricaturiste est appelé le père de
la BD québécoise. A partir de son enfance, il a eu des ambitions artistiques. Raoul Barré est
partie en France, pour étudier les arts à Paris. Là, Raoul a coopéré aux magazines
humoristiques. Barré a critiqué L’Affaire Dreyfuss et créé quelques peintures et caricatures
concernant ce problème. Puis, il est revenu au Québec et a commencé à fonder le comics
français québécois. Son œuvre Pour un dîner de Noël est considérée comme le premier
comics québécois.
A partir de 1903, il a vécu à New York où il a travaillé comme illustrateur et participé
aux expositions des artistes canadiens. En 1912, Raoul Barré a pris le pséudonyme VARB,
composé de ses initiales, et a dessiné la série animée Noah’s Ark. Raoul Barré a fondé les
Studios Barré-Nolan, avec Eilliam C. Nolan. A la fin de sa vie, Barré est revenu au Montréal
et y est mort à l’âge de cinqante- huit ans.
René Bastard (1900-1975)
René Bastard a effectué plusieurs travaux avant de s’occuper de la bande dessinée. A
l’âge de quarante ans, il a déménagé à Paris. Bastard y a commencé à coopéré avec Opera
Mundi et Hardi les Gars. En 1949, il s’est joint à Vaillant, en illustrant les histoires. Ses
publications sont nombreuses, p.e. Nasdine Hodja, Yves le Loup qui demeure son grand héros,
Arkya pour Vaillante, La Légende d’Eulenspiegel pour Le Soir, etc. Sauf la bande dessinée,
René Bastard s’est occupé de l’histoire et de la littérature. Il a écrit Chronique du Règne
Charles IX, inspiré par Prosper Mérimée. Malade, il a cessé de dessiner en 1966. René
Bastard est décédé à Nantes en 1975.
Pierre-François Beauchard, dit David B.
Dessinateur et scénariste français de la bande dessinée, né le 9 février 1959 à Nîmes.
Pierre-François Beauchard a étudié l’École supérieure des arts appliqués Dupperé à Paris. Il a
commencé à travailler dans la bande dessinée en 1985. Il a collaboré aux magazines À suivre,
Okapi, Tintin, Circus et Chic. Ses dessins sont noirs et blancs et son style a été influencé par
George Pichard et Jacques Tardi. En 1990, Pierre-François Bauchard a participé à la fondation
de l’Association. Ses travaux ont été publiés dans Lapin, le magazine de L’Association. Ses
publications des années quatre-vingt-dix ont été collectionné dans Le Cheval blême et les
Incidents de la nuit.
Entre 1996 et 2003, Beauchard a créé L’Ascension du Haut Mal, l´un de plus grand
chef-d’œuvre de la bande dessinée moderne. Il s´agit d´une série autobiographique, consacrée
notamment à la maladie de son frère aîné. Cette œuvre a été plusieurs fois nominée au
Festival d’Angoulême et remportée le prix Aplh’art du meilleur scénario, Prix du meilleur
album, Prix International de la Ville de Genève. La maladie de son frère a influencé non pas
seulement la vie d´auteur, mais aussi sa création artistique.
Parmi ses travaux contemporaines, l’album La Lecture des Ruines et les illustrations
pour les magazines Seuil, Automne 67, Albin Michel et Coconino Press.
Alfred Edmeades Bestall (1892-1986)
Auteur et illustrateur qui a publié la BD Rupert Bear. En 1935, il a accepté l’offre de
Daily Express et désormais, Bestall a illustré les histoires de L’Ours Rupert. Bestall a fait ce
travail pendant trente ans, jusqu’en 1965, quand il a pris sa retraite officielle. Bestall a
contribué à Rupert Annuals (Annuaires de Rupert) jusqu’à l’âge de quatre-vingt-dix ans.
Maurice de Bévère, dit Morris
Né le 1er décembre 1923 à Courtrai en Belgique, décédé le 17 juillet 2001. Morris a
appris la technique de l’animation par correspondance, grâce au cours de Jean Image. A l’âge
de vingt ans, il est entré à un studio belge de dessins animés. Là, il a rencontré Peyo, André
Franquin et Eddy Paape. Ce petit groupe d’illustrateurs est quelque fois surnommé La Bande
des quatre. En 1945, Morris s’est lancé dans l’illustration. Il a fait un grand nombre de dessins
et de couvertures pour Le Moustique et pour les autres magazines. Cet auteur a créé le
personnage de cow-boy Lucky Luke. En 1955, Morris a rencontré René Goscinny et leur
collaboration a duré jusqu’à la mort de Goscinny, en 1977. A partir de 1987, parallèlement
aux aventures de Lucky Luke, Morris a créé la série Rantanplan. A la fin de l’année quatre-
vingt dix, Morris a fondé sa propre maison d’édition, baptisée Lucky Productions,
actuellement Lucky Comics. Le 27 juin 1992, L’ Académie des Grands Prix lui a décerné le
Grand Prix Spécial du 20ème Anniversaire du Salon International de la Bande Dessinée
d’Angoulême. En 1993, son coloriste préféré, Vittorio Léonardo, a repris la série Rantanplan.
Lucky Luke a été traduit dans plus de trente langues et il a connu un succès grandissant.
Georges Bischoff
Professeur de l’Université en 1975, maître des conférences dans l’Université des
Sciences humaines de Strasbourg en 1988. En 1997, Bischoff a été nommé professeur de
l’Histoire du Moyen Age. Entre 1982 et 2001, Bischoff a exercé la fonction de rédacteur en
chef de la Revue d’Alsace et en plus, il a aidé à une équipe rédactionnelle des Saisons
d’Alsace. Auteur des nombreuses publications, des articles et des livres s’intéresse au
patrimoine historique de sa région, aux recherches des pouvoirs de la société et aux activités
culturelles. Georges Bischoff appartient aux sociétés savantes, ils participe aux travaux
universitaires de recherche.
Jésus Blasco (1919-1995)
Considéré comme le vrai maître de la bande dessinée espagnole. Jésus Blasco a débuté
en 1935 par une publication illustrée, publiée dans la version espagnole de Mickey Mouse.
Pour le magazine Bolish, il a créé un personnage bien connu, Cuto. En 1940, Jésus a
commencé à travailler pour Chicos où il a continué à faire Cuto.
Pour le nouveau magazine Mis Chicas, Blasco a fait des séries de bande dessinée,
Anita Diminuta et Los Tres Inseparables.
Dans les années soixante, Jésus Blasco a commencé sa carrière internationale dans la
maison d’édition anglaise Fleetway. Pour elle, il a produit les BD comme Steel Claw, Billy the
Kid, Buffalo Bill, The Indestructible Manalo Bill et d’autres. En 1968,
l´auteur a fait Los Guerillos et personnage de Paul Foran pour le magazine Spirou.
A la fin des années soixante-dix, Blasco a collaboré à Une Bible en bande dessinée, le
travail a été fait par lui et frères Alejandro et Adriano. D´autres œuvres sont : Tex Willer,
Capitan Trueno et Tallafero. Jésus Blasco a travaillé jusqu’à sa mort en 1995.
Luciano Bottaro
Dessinateur de la bande dessinée italienne, né le 16 novembre 1931 à Rapallo et
décédé le 25 novembre 2006. A partir de 1949, Luciano Bottaro a publié en France, grâce aux
accords des éditeurs. Son personnages animé le plus célèbre est Pepito. Bottaro a entamé une
longue collaboration avec la branche italienne de Disney pour qu´il a dessiné son premier
récit de Donald. Dans les années suivantes, Luciano Bottaro a travaillé pour les maisons
françaises et italiennes.
Vaughn Frederic Bodé (1941-1975)
Auteur de la bande dessinée américaine. A l’âge de douze ans, Vaughn Bodé a reécrit
le Bible. En 1957, il a créé son légendaire dessin Cheech Wizard. Puis, Bodé a étudié
l’Université de Syracuse et là, il a publié ses premiers dessins dans le magazine d’école Sword
of Damocles. En 1968, Vaughn Bodé a commencé à dessiner l’underground dans East Village
Othe et Gothic Blimb Works. En 1969, il a remporté le prix Hugo Award. En 1971, son Purple
Pictography est apparu dans le magazine Swank. En 1972, son dessin Cheech Wizard est
imprimé pour la première fois dans le magazine National Lampoon. En 1974, Bodé a réçu le
prix Yellow Kid Award, dans le Congrès International de Comics à Lucca, en Italie. En 1975,
Vaughn Frederic Bodé a péri tragiquement à l’âge de trente quatre ans.
Albéric Bourgeois
Dessinateur de la bande dessinée québécoise, né le 29 novembre 1876 à Montréal
comme fils d’un typographe et décédé le 17 novembre 1962. Il a étudié l’art et devenu
illustrateur à Boston où il a publié The Education of Annie. Albéric Bourgeois a travaillé pour
le journal La Patrie à partir de 1903. Il a créé un phylactère pour la série Les aventures de
Timothée en 1904. Selon les spécialistes Michel Viau et Mira Falardeau, c’était pour la
première fois qu’un phylactère a été publié en langue française. En 1905, l´auteur s’est joint
au jounal La Presse et y a travaillé jusqu’à sa retraite en 1954. Là, Bourgeois a repris Le père
Ledébauche, désormais sous forme de chronique hebdomadaire. Pendant les années 1900,
Albéric Bourgeois a dessiné plusieurs séries de bandes dessinées comme Toinon, Zidore, Lili
etc. Sa plus grande production a été inspiré par le caricaturiste, journaliste et humouriste
Hector Berthelot, surnommé le Père Ladébauche. Par la suite, Bourgeois a participé aux
spectacles et aux émissions de radio. Après avoir prendre sa retraite, Albéric Bourgeois est
honoré dans son milieu et il a gagné des prix universitaires. Il est morte le 17 novembre 1962.
Alberto Breccia (1919-1993)
Né à l’Uruguay. D’abord influencé par la bande dessinée d’aventure, concrètement par
l’auteur de l’Amérique du Nord, Milton Caniff. Enfin, Alberto Breccia a fait les BD
grotesques. A l’âge de dix-sept ans, Breccia a publié ses premières illustrations. En 1939, il
s’est rejoint à la maison d’édition Manuel Láinez qui a publié Kid del Rio Grande, El
Vengador, Mariquita Terremoto et d’autres. En 1957, Breccia a rencontré Héctor German
Oesterheld et il est entré dans le Groupe de Vénise, composé d´Hugo Pratt, Ido Pavone,
Horacio Lalia, Mario Faustinelli et Alberto Ongaro. Avec Hugo Pratt, il a fondé l’Ecole
Panaméricaine d’art à Buenos Aires. En 1957, dirigé par Oesterheld, il a dessiné Ernie Pike.
L’année suivante, Breccia a lancé une nouvelle série, Sherlock Time. En 1960, Alberto
Breccia a commencé à travailler pour une agence artistique à Buenos Aires. Breccia a dessiné
quelques BD pour la maison d’édition anglaise Fleetway, ensemble avec son fils Enrique. En
1962, il a fait sa bande dessinée la plus connue, intitulée Mort Cinder.
En 1968, il a collaboré avec son fils, en faisant la biographie de Che Guevera en bande
dessinée, sur le scénario de Héctor German Oesterheld. L’œuvre s’appelle Che. En 1984,
Alberto Breccia a travaillé avec Juan Sasturain à la série Perramus, composée d’une satire
politique, critiquant la régime totalitaire en Argentine. Les derniers travaux de Breccia sont en
couleur, contrairement aux créations des années précédentes.
Claire Bretécher
Né en 1940 à Nantes. Après un court cours d’art, elle a lancé quelques illustrations
dans le journaul du Groupe Bayard.
En 1963, Claire Bretécher a débuté par la bande dessinée Le Facteur Rhésus, L’année
suivante, elle a réalisé dans Record de multiples illustrations et histoires brèves avant de
donner naissance, en 1968, à la série Baratine et Molgaga. Parallèlement, entre les années
1965-1966, elle a travaillé pour Tintin.
Pour le journal Pilote, elle a invité le personnages Cellulite, en 1969. Ensuite, Bretécher s’est
imposé au journal Spirou où elle fait les satires comme Salades de saison.
En 1972, Bretécher a pris part à la fondation de la revue L’Écho des Savanes. En 1973, elle
est entrée au Nouvel Observateur avec la série Les Frustrés et à partir de cette année, elle a
collaboré au mensuel écologique Le Sauvage. La première œuvre que Claire Bretécher a
publié, c´est la série Les Frustrés. Dans les albums Portraits et Moments de Lassitude, elle a
découvert son talent de peintre.
En novembre 2001, Claire Bretécher a fait une série appelée Agrippine.
Nicolas Broca
Dessinateur belge, né à Liège le 18 août 1932. Nicolas était immédiatement attiré par
le dessin, dès l’école primaire. Broca dessinait déjà dans la marge de ses cahiers. Nicolas
Broca a fréquenté l’école des Beaux-arts de Liège où il a appris le dessin classique. Après ses
études, Nicolas Broca a effectué des travaux différents comme peintre en bâtiment, lettreur de
vitrine, technicien en électronique. Plus tard, Broca s’est tourné vers le monde du dessin
animé.
En 1959, Nicolas Broca est entré au Studio Belvision et a travaillé comme dessinateur-
animateur au coté de Ray Goossens sur les courts métrages de Tintin ou de Pinocchio dans
l’espace. En 1967, Belvision est devenu de plus en plus important et s’est lancé dans les
productions telles qu’Astérix le gaulois, Astérix et Cléopâtre, Le temple du soleil, la flûte à six
Schtroumpfs, le lac au requin auxquels Broca a apporté sa contribution. En 1976, Broca a
débarqué au côté de René Goscinny au studio Idéfix et a participé aux douze travaux d’Astérix
et à la Ballade des Dalton. A la mort de René Goscinny, Nicolas Broca s’est retourné à
Bruxelles et entré dans le studio Kid cartoon et à la SEEP, filiale de Dupuis.
De 1980 à 1982, Nicolas Broca a réalisé 167 planches de Spirou et Fantasio avec 3
scénarios de Cauvin.
Pierre Brochard (1921-2001)
Né le 1er janvier 1921 en France. Pendant la Première guerre mondiale, Pierre
Brochard a fait des caricatures. Après la guerre, il s’est joint à la grande maison d’édition
Freurus.
Là, il a déssinée pour les magazines Fripounet et Marissette et pour les Âmes
Vaillante. Ses premières séries de comisc se sont appelées Zéphyr (1952-1963), Le Chevalier
de Saint-Clair et Théo Besagne. En même temps, Brochard a travaillé pour les magazines
Coeurs Vaillants (de 1956 à 1970) et pour J2 Jeunes où il a produit une série Alex et Eurêka
(en collaborant avec Pélaprat). Dans les années suivantes, cette collaboration a continué et elle
a pris une nouvelle série, Perrac la Rapière. En 1982, Brochard a illustré Sherlock Holmes de
Didier Convard. Aavec son fils Philippe, Brochard a fait des histoires indépendantes et des
albums d’éducation. Comme déssinateur, il a travaillé pour les grandes maisons d’édition
comme Fleurus, Hachette, Nathan, Albin, Michel et pour les magazines Francs-Jeux (de 1964
à 1973) et Tintin (la série Les Gens de Lameraven de 1976). En plus, il a fait des scénarios, le
plus souvent sur les textes de Guy Hempay.
Chester Brown
Auteur de la bande dessinée d’expression anglaise, né le 16 mai 1960, au Canada.
Chester Brown s’est consacré à la biographie en bande dessinée, particulièrement à un
personnage de l’histoire canadienne, Louis Riel. Brown a commencé à autoéditer ses travaux
et puis, il a travaillé pour les éditeurs Vortex et Drawn & Quarterly. Parmi ses œuvres,
Yummy Fur, The Playboy et I Never Liked You, la série Underwater et la collection The Little
Man.
Edgar Rice Burroughs
Romancier américain, né le 1er septembre 1875 à Chicago, Illinois et décédé le 19 mars 1950.
Edgar Rice Burroughs a étudié Phillips Academy à Andover, Michigan Military Academy et
West Point. Après avoir diagnostiquer un défaut de cœur, Burroughs a fini ses études. Il a
essayé d’écrire et enfin, il est devenu l´un des auteurs américains les plus connus, grâce à la
création de Tarzan, héros de la jungle. Entre autre, Burroughs a créé des séries de science-
fiction et des romans policiers.
Wilhelm Busch
Dessinateur allemand, né en 1832 à Wiedensahl et décédé en 1908 à Mechtshausen.
Auteur des héros Max und Moritz (1865). Dans son œuvre, il n’a pas utilisé de phylactères,
mais ses histoires se sont lues comme les séquences d’images.
Raoul Cauvin
Né à Antoing, le 26 septembre 1938. Raoul Cauvin a suivi les études de la lithographie
publicitaire à l’Institut Saint-Luc de Tournai.
En 1960, Cauvin est entré aux Éditions Dupuis. Plus tard, Cauvin est devenu
caméraman au département des dessins animés où il y est resté sept ans. En 1969, Cauvin et
Salvérius ont lancé leur propre western : Les Tuniques Bleues, une bande dessinée d’humour
sur fond de guerre de Sécession. Cette saga a dépassé les quinze millions d’exemplaires
vendus en français et a fait l’objet d’innombrables traductions à travers l’Europe.
Auteur des séries de succès : Sammy et Lou, Caline et Calebasse, Boulouloum et
Guiliguili, Les Paparazzi, Mirliton, Le Vieux bleu, Les Naufragés de l’espace, Pauvre Lampil,
L’Agent 212, Godasse et Godaille, Les Grandes Amours contrariées, Spirou et Fantasio, Les
Toyottes, etc. En parallèle, Raoul Cauvin a écrit des scénarios pour les personnages de dessins
animés comme Musti, Tip et Tap, Les Pilis et leurs produits dérivés.
Jean-Jacques Chagnaud
Né en 1953. En 1973, Jean-Jacques Chagnaud est entré au journal Pif Gadget,
collaboré aux bandes dessinées telles que Sylvio le Grillon, Rahan, Doc Justice, Tanaris, Pif-
Hercule, etc. Chagnaud a coloré pour de nombreux éditeurs, comme Larousse, Hachette,
Dupuis, Dargaud, Glénat, Soleil et pour les revues Pilote, Métal Hurlant, Tintin, Spirou et
Albator.
Yves Chalan
Né en 1957 à Lyon. Yves Chalan s’est intéressé très tôt à la bande dessinée. A l’âge de
quatorze ans, il a édité pour ses copains un petit fascicule qui a compté une dizaines de
planches.
De 1976 à 1978, Chalan a suivi les cours de l’école des Beaux-arts de Saint Étienne.
Puis, Chalan a travaillé pour la publicité et pour quelques magazines jeunesses. En 1978, il est
rentré aux Humanoïdes Associés et Métal Hurlant lui a ouvert ses portes. Très empreint du
style des années cinquante, son premier ouvrage, Captivant, était un hommage aux illustrés de
cette époque. C’était ainsi qu’en 1982 que Chalan a proposé ses services aux Éditions Dupuis
pour la reprise de Spirou. Devant l’affluence des candidatures, Dupuis n’a pas donné suite à
cette aventure.
Philippe Chappuis, pseudonymé Zep
Auteur de la bande dessinée, né en 1967 à Genève, en Suisse. Philippe Chappuis a
absolvé l’école des Arts Décoratifs de la ville de Genève. Chappuis a commencé à publier de
petits récits pour le magazine Spirou. Puis, il a collaboré à Fluide Glacial. Chappuis a écrit les
albums : Victor n'en rate pas une, Léon Coquillard en 1990, Kradok en 1991, Amanite
Bunker. En 1992, Zep a lancé le personnage de Titeuf, publié par les éditions Glénat. Titeuf a
été couronné du succès. On a vendu plus de dix millions d’albums. D’autres œuvres écrites de
Zep sont : Le Guide du zizi sexuel, Les Amours Contrariées de Cain et Labelle, Les Filles
Électriques et L’Enfer des concerts (1999).
Joseph Charlebois
L’un des premiers artistes du comics québécois. Auteur de la série Père Ladébauche.
Le personnage du même nom a été créé par Hector Berthelot. Plus tard, Père Ladébauche a
été repris par Albéric Bourgeois. Après, Charlebois a contribué au journal Le Taon. Tous ses
œuvres ont été collectionnées et elles se trouvent dans les livres Nos petites filles en
caricatures, Le Prince de Galles aux Fêtes du 3e Centenaire de la Fondation de Québec,
Monsieur Gouin Voyage et Montréal Juif : Dessins Gais.
Jean-Michel Charlier (1924-1989)
Scénariste de la bande dessinée franco-belge. Jean-Michel Charlier a créé des albums
de la bande dessinée réaliste et il a développé les synopsis de séries télévisées. Associé à
Albert Uderzo et René Goscinny, Jean-Michel Charlier a été à l’origine de la fondation de
l’agence Édifrance, spécialisée dans la communication et dans la bande dessinée. Charlier et
Goscinny ont été également, de 1955 à 1958, les rédacteurs en chef du magazine Pistolin. En
octobre 1959, ils ont lancé même leur propre journal, Pilote.
André Chéret
Dessinateur de la bande dessinée, né en 1937 à Paris. Son œuvre la plus connue est
Rahan, dessiné de 1969 avec Roger Lécureux et à partir de 1999 avec son fils Jean-François.
En 2003, il a publié le premier tome de la bande dessinée Félines.
Patric Cothias
Né en 1948 à Bogue en France. Après courtes études de philosophie, Patric Cothias
s’est jeté à la bande dessinée. Cothias a débuté comme illustrateur, il a publié quelques
dessins et illustration. Puis, Patric Cothias a réçu le Prix Nicolas Goujon du dessin réaliste. L
´auteur s’est orienté vers l’écriture. En 1975, Cothias a créé sa première série, Sandberg,
publiée dans Pif Gadget. Cinq ans plus tard, il a scénarisé Masquerouge et Sylivo le Grillon.
En 1982, Patric Cothias a publié les scénarios Snark Saga et Trafic, dans le magazine Okapi.
En 1983, Cothias a fait Les 7 Vies de l’Épevrier qui lui a rendu célèbre. D’autres œuvres :
Orn, Coeur de Chien, Coline Maillard, Plume aux Vents, Le Saumon, Beaux Rivages, Les
Jeux du Crocodile (sous le pseudonyme Bogue), Josué de Nazareth, La Mémoire des Ogres,
La Pension du Dr. Eon, Marie Tempête et Navarra.
Guido Crepax (1933-2003)
Né à Milan. Guido Crepax a étudié L’École d’Architecture de l’Université à Milan. Il
a débuté en 1959 par une contribution au magazine Tempo Medico. En 1965, Crepax s’est
joint à Linus, avec sa BD de fantaisie Neutron. Guido Crepax a illustré des histoires érotiques
comme Marquis de Sade, Emanuelle Arsan, Pauline Réage et Sacher Masoch.
Robert Crumb
Né en 1943 aux États-Unis, à Philadelphia. L´un des représentants de la bande
dessinée underground.
Comme dessinateur, Robert Crumb a débuté en 1967 par ses dessins Zap Comix. La bande
dessinée est devenue sa passion. Ses héros Fritz le chat lui ont apporté du succès. D’autre
série connue et publiée dans divers magazines de l’Amérique et de l’Europe, c’était Mister
Natural. En Amérique, Robert Crumb a dessiné pour le Snaft et Village Voice et en France,
pour Actuel, Pilote et Éco des Savanes. Ses dessins éxubérants, sa description de la société
psychédelique et ses excès pornographiques et provocateurs, ont dérangé parfois. Son style a
été inspiré par William Hogarth et par les classiques de la bande dessinée américaine. Dans
les années 1980, Crumb a participé aux aventures des revues Weirdo et Raw et du magazine
d’Art Spiegelman. Les années quatre-vingt-dix, il séjournait au Sud de la France. En 1999,
Robert Crumb a réçu le Grand Prix à Angoulême pour l’ensemble de son œuvre.
Finallement, il s’est installé avec sa femme à Sauve dans le Gard. Robert Crumb
s’occupe de la musique, joue du banjo et de la mandoline dans le groupe Les Primitifs du
futur.
Pierre Culliford dit Peyo
Né le 25 juin 1928 à Bruxelles, décédé le 24 décembre 1992 à Bruxelles. Peyo était
notamment l’auteur des Schtroumpfs, série de la bande dessinée, adaptée sous forme de série
télévisée. Les origines des Schtroumpfs sont dans une série médiévale que Peyo a publié dans
les années 1950, dans le Journal de Spirou. La popularité des Schtroumpfs est grande, même
aujourd’hui. Peyo est morte le 24 décembre, la veille de Noël, victime d’un arrêt cardiaque.
Maurice Cuvillier (1897-1956)
Né à Dormans en France. Maurice Cuvillier a commencé par les comics Lisette,
Guigol, Pierrot et Épatant. Il a dû sa popularité à la bande dessinée Zimbo et Zimba, destinée
aux enfants. Scénariste et dessinateur, créateur des personages Sylvain et Sylvette, un frère et
une soeur habitant dans la forêt. Cette série a été publiée par Cœurs Vaillants. Maurice
Cuvillier est morte en 1956 à Paris. Ses personnages ont été repris par Jean-Louis Pesch et
Claude Dubois.
Phil Davis
Dessinateur et illustrateur américain, né en 1906 à Missouri, décédé en 1964. En étudiant
Washington University Art School, Phil Davis a travaillé comme artiste de commerce. Plus
tard, Davis a fait des illustrations pour les magazines variés et enfin, en 1933, il a créé le
comics Mandrake the Magician, avec Lee Falk et Ray Moore.
Yvan Delporte (le 24 juin 1924)
Scénariste de la bande dessinée belge. L’un des membres les plus influents de l’école
Dupuis. Rédacteur en chef de Spirou de 1955 à 1968. Yvan Delporte a coopéré avec René
Hausman, en faisant la bande dessinée Saki, avec Gérald Forton, la série Alain Cardan, avec
Jean Roba, la bande dessinée La Ribambell. La collaboration avec Peyo a été la plus
prolifique et elle est née les fameux Schtroumpfs.
En 1989, Delporte est devenu l’éditeur du magazine Schtroumpf. Il a découvert le
monde d’animation. Dans les années quatre-vingt-dix, il est revenu à la bande dessinée
traditionnelle, écrivant plusieurs histoires pour Johan et Pirlouit. L’œuvre d´ Yvan Delporte a
une grande importance pour la bande dessinée belge.
Tony DePaul
Né à Philadelphia, en 1954. Ecrivain du comics Phantom, après la mort de son créateur Lee
Falk. Ses écritures ont été illustrées par Graham Nolan et Paul Ryan. Tony DePaul a écrit les
histoires de Phantom pour un éditeur scandinave Egmont.
Rudolph Dirks (1877-1968)
Artiste du comics américain, né à Heide, en Allemagne. A l’âge de sept ans, sa famille
a déménagé aux États-Unis, au Chicago. Rudolph Dirks a suivi son frère et ils ont commencé
à créer les cartoons. Leur premier exemplaire a été The Katzenjammer Kids.
Walter Elias Disney (1901-1966)
Walter Elias Disney a commencé sa carrière à l’âge de seize ans, par ses prémières
illustrations pour le magazine Life. Après les études d’arts, Disney a fondé une entreprise
d’animations, appelé Laugh-O-Gram-Corporation. Plus tard, il a fait un film court metrage et
une adaptation de livre de Lewis Carroll. En 1923, Walt Disney a créé les Studios Disney qui
sont le précurseur des studios d’aujourd’hui. Walter Elias Disney a fini d’animer et
commencé à travailler comme producteur du cinéma. Ses studios ont produit des animaux
animés, très bien connus autour du monde, p.e. Mickey Mouse et Donald Duck.
Julie Doucet
Auteur québecois de la bande dessinée, née en 1965 à Saint-Lambert, au Canada. Julie
Docet a étudié l’école des arts plastiques à Montréal, au début des années 1980. En 1985, elle
a commencé à contribuer aux magazine Yves Millet's Tchiize! et L’Organe and Rectangle. En
1988, Doucet a fait sa propre série d’underground, Dirty Plotte qui n’a paru qu’en 1990. Puis,
Doucet a multiplié ses contacts à l’étranger et a envoyé ses travaux aux correspondants
étrangers. Ses séries sont apparu dans diverses revues, par exemple aux Heck!, Rip-Off Comix,
Wimmen’s Comix, Buzzadr et Weirdo. En 1990, Julie Doucet est entrée en contact avec la
maison Drawn & Quarterly qui a publié Dirty Plotte. En 1995, déménagée à Seattle, Doucet a
écrit pour la maison Drawn & Quarterly. Puis, elle a publié son œuvre Monkey and the Living
Death. Julie Doucet a visité l’Europe, séjourné à Berlin et publié son livre Schnitte, dans la
maison Reproduct. Après son retour au Canada, en 1999, Doucet a écrit L’Affaire Madame
Paul pour l´hébdomadaire Ici. Julie Doucet est auteur de l´anthologie Comix 2000.
Stephen P. Dowling (1904-1986)
Né en Angleterre. Stephen a étudié l’école d’art à Liverpool et à Westminster et puis,
il a commencé à travailler comme assistent de directeur d’art à l’agence de Dorland. Son
premier comics Tich a été publié par Daily Mirror en 1931. Stephen Dowling s´est retiré en
1969.
Philippe Druillet
Dessinateur et scénariste de la bande dessinée, né en 1944 à Toulouse. Philippe
Druillet a passé son enfance en Espagne. En 1952, il est revenu en France, après la mort de
son père.
En 1966, il a lancé son premier livre de science-fiction qui s’appelle Le Mystère des
abîmes. En même temps, il a travaillé comme cabotin dans le Théâtre de Soleil. En 1970, il
est entré au journal Pilote. En 1975, sa femme est morte. Druillet a tendu à la revolte et
dessiné la bande dessinée intitulée La Nuit.
Puis, il a coopéré avec les journaux Métal Hurlant et Humanoïdes Associés. De 1978 à
1983, Druillet a fait quelques travaux pour Rolf Liebermann et pour Wagner Space Opera. En
1980, inspiré par un roman de Gustave Flaubert, Druillet a inventé un nouvel héros,
Salammbô, qui apparassait dans toute la trilogie. En 1984, Philippe Druillet a fondé Space Art
Création et là, a fait ses premières sculptures en verre. En 1996, il a réçu le Grand Prix
national des Arts graphiques. A côté des dessins et des illustrations, Philippe Druillet
s’intéresse à l’opéra, à la peinture et à l’architecture.
Will Eisner
Auteur de bande dessinée américaine, né le 6 mars 1917 et décédé le 3 janvier 2005.
George Evans
Né le 5 février 1920 et décédé le 22 juin 2001. George Evans a étudié Scranton Art School et
puis, il a passé trois ans dans l’aviation américaine. Evans a commencé sa carrière de comics
à Fiction House, il y a travaillé jusqu’ à 1950. George Evans a fait une quantité de comics,
parmi eux : Captain Marvel, Captain Video et Bob Colt. En 1980, il a succédé à Archie
Goodwin et Al Williamson dans la création de Secret Agent Corrigan. George Evans a
continué à faire cette série jusqu’à 1996.
Charles Flanders (1918-1973)
Charles Flanders a commencé comme artiste de commerce à Buffalo. En 1928, à l’âge
de vingt-un ans, il est parti pour New York City où il a trouvé le travail de directeur d’art de
magazine Macfadden. En plus, Flanders a collaboré à King Features Syndicate. Plusieurs
années, Flanders a fait des comics, comme The Lone Ranger, King of the Royal Mounted, Tim
Tyler’s Luck, Bringing Up Father, Secret Agent X-9, Sanddra of the Secret Service, Trea, etc.
Charles Flanders a passé sa retraire en Espagne où il est morte en 1973.
Jean-Claude Forest (1930-1998)
Auteur de la bande dessinée française qui a sérieusement influencé ce genre par son
imagination, élégance de son style et authenticité de son œuvre. Ses premiers récits ont été
publiés dans une petite maison d’édition Élan. Puis, Jean-Claude Forest a collaboré aux
magazines O.K., Caméra 34, Vaillant, Mireille. En 1962, il a lancé Barbarella, créée pour
V Magazine.
Jean-Claude Forest est quelque fois considéré comme père de la bande dessinée adulte.
Barbarella est devenue le modèle pour le film de Roger Vadim qui a remporté du succès et
qui a pris pour un film de culte. En 1962, Forest a accepté l’offre de travail du directeur
artistique de Club des Bandes Dessinées. En 1964, il est devenu le rédacteur en chef du
magazine Chouchou. Forest a animé plusieurs dessins, dont les plus connus sont Mystérieuse,
matin, midi et soir et L'Île mystérieuse, une adaptation du roman de Jules Verne, et
Hypocrite.
Jean-Claude Forest a composé des poèmes et chansons et il a publié Les Contes de la
barque saoule. En 1978, il a fait les scénarios et les dessins pour le mensuel À Suivre. A la fin
des années 1980, le magazine Okapi lui a confié la direction de ses pages BD.
Louis Forton
Né à Sées en 1879 et décédé à Saint Germain en Laye en 1934. Il a commencé sa
carrière de dessinateur en 1904, en collaborant à divers périodiques, p.e. L’Illustré, Le Jeudi
de la jeunesse, Le Journal moderne et L’Américain illustré. En 1907, il a créé Séraphin
Labricot, puis Les exploits d’Isidore Mac Aron et Anatole Fricotard.
C’était en 1908 que Louis a connu la gloire avec la création, dans le journal l’Épatant
et dans Les Pieds Nickelés. Parallèlement aux aventures des Pieds Nickelés, Forton a dessiné
pour autres périodiques. D´autres travaux de Louis Forton : Carrière militaire de Casimir
Baluchon (1909), Tribulations de Berlingot (1917) et 126 Métiers de Caramel (1920), Bibi
Fricotin (1924).
Le graphisme de Forton était relativement simple. Les textes ont été situés sous le
dessin, les bulles ont été rares, populaires et attachants.
A la fin de sa vie, LouisForton a atteint d’une cirrhose et il est décédé au cours d’une
intervention chirurgicale, à Saint Germain en Laye, en 1934.
Jean Claude Fournier
Né le 21 mai 1943 à Paris. Jean Claude Fournier était un enfant solitaire, davantage
attiré par les aquarelles plutôt que par les sorties. Suivant une scolarité normale, il s’est
passionné parallèlement au dessin et au théâtre.
Fournier s´est décidé à opter le dessin et a passé avec succès le concours d’entrée à
l’École supérieure de dessin Claude Bernard, tout en suivant les cours du soir de théâtre.
Fournier avait beaucoup d’ambition et du désir de jouer, mettre en scène, s’occuper des
décors tout en dessinant. Jean Claude Fournier s’est consacré complètement au monde de la
bande dessinée. Il a suivi Franklin, dans la production de Spirou. En même temps, Fournier a
collaboré de 1972 à 1987 au quotidien Ouest-France. J.C. Fournier a réalisé ainsi pas moins
de neuf épisodes jusqu’à la fin des années soixante-dix où il s’est arrêté, n’ayant pas voulu
accélérer sa cadence créatrice. Jean Claude Fournier a apporté toute une dimension poétique
dans ses œuvres et un univers bien à lui qu’il a réussi à conjuguer avec le monde
Franquinnien.
Emilio Fraixas (1899-1976)
Artiste espagnol. Emilio Fraixas était l’étudiant du peintre Emilio Casals. Sa première
illustration est apparue dans les années vingt. Sa première bande dessinée a été publiée dans le
magazine Mickey. A partir de 1935, Emilio Fraixas a fait plusieurs adaptations des œuvres
littéraires classiques, par exemple Gulliver de Jonathan Swift et il a travaillé pour la revue
Chicos, en dessinant les comics comme La Giudad de las Tres Muralles, La Gran Hazana de
Primo Villa, El Secreto de la Giua Telefónica et Sadhu.
Enfin, Emilio Fraixas a formé une couple artistique avec écrivain Angel Puigmiquel.
Ensemble, ils ont fait une série très connue, appelée El Capitan Misterio. Pendant les années
cinquante, Fraixas a quitté le domaine de la bande dessinée et il a consacré la fin de sa vie aux
illustrations.
André Franquin
Dessinateur belge, né à Etterbeek le 3 janvier 1924. Franquin a dessiné dès son plus
jeune âge. Après s’être ennuyé aux cours de l’école Saint-Luc à Saint-Gilles, il est devenu, en
1944, apprenti animateur à l’éphémère compagnie CBA où ont travaillé par exemple Eddy
Paape, le vétéran du studio, le jeune Morris et Peyo. Morris a livré des cartoons au
Moustique, il s’est voit traîné par son copain, aux Éditions Dupuis où Jijé les a pris sous son
aile. Ayant logé chez la famille Gillain à Waterloo, cette joyeuse troupe a formé La bande des
quatre. Ils ont réalisé de nombreuses illustrations dans l’hebdomadaire Spirou et le magazine
scout Plein-Jeu, ainsi que des cartoons pour Le Moustique et des couvertures pour Les Bonnes
Soirées.
Un bref malentendu avec les services d’éditeur a poussé Franquin à lancer
parallèlement la série à gags Modeste et Pompon dans Tintin en 1955. La situation s’est
éclaircit néanmoins rapidement et dès 1959, Franquin a abandonné ces personnages à d’autres
mains. André Franquin a fait d’autres personnages de bande dessinée comme Gaston Lagaffe.
Franguin nous a quittés le 5 janvier 1997
Dave Gibbons
Scénariste et dessinateur du comics, né le 14 avril 1949 en Grande Bretagne. Son
talent a été identifié par Len Wein en 1982. Dave Gibbons a commencé à dessiner Green
Lantern pour DC Commics. La collaboration avec Alan Moore a causé qu’il était plus connu
aux États-Unis qu’en Grande Bretagne.
Gibbons a travaillé aux séries comme Harlem Heroes, Ro-Buster, Judge Dredd, Rogue
Trooper, Dan Dare, Doctor Who, The Iron Legion, The Flash et Watchmen, la série la plus
connue de toutes qu’il a faites avec Alan Moore. Plus tard, Gibbons et Frank Miller ont créé
les séries Give Me Liberty et Martha Washington. En 1990, Dave Gibbons a fait des projets
comme Rogue Trooper, Batman versus Predator et World’s Finest. En 1997, Gibbons a
collaboré avec Angus McKie ce qui a produit The Dome Ground Zero. De 1998, Dave
Gibbons a retravaillé avec Alan Moore, ils ont fait The Spirit: the New Adventures, publié
dans Kitchen Sink Press. Récemment, Dave Gibbons a fait les séries The Rann/Thanagar
War et Green Lantern Corps: Recharge pour DC Comics.
Joseph Gillain, dit Jijé (1914 - 1980, Belgique)
Jijé est, aux côtés d’Hergé, d’Edgar P. Jacobson et de Franquin, l’un des quatre grands
maîtres de la bande dessinée belge. C’est lui qui a donné la chance à des artistes aussi
talentueux que Franquin, Peyo, Morris ou Giraud.
Après avoir passé les études artistiques, Joseph Gillain a créé le personnage de Jojo
pour Le Croisé en 1936. Une seconde série, Blondin et Cirage, est née dans la foulée,
hébergée par le journal Petits Belges. En 1939, il a commencé à travailler pour un nouveau
magazine, Spirou, dont le sommaire était à l’époque presque exclusivement consacré à des
séries américaines. Jijé est devenu le principal dessinateur du magazine.
Dans les années suivantes, Joseph Gillain a imaginé de nouvelles aventures de Jean
Valhardi et de Blondin et Cirage et lancé une série western, Jerry Spring.
Jijé a accumulé les biographies et les adaptations des romans en bande dessinée :
Baden-Powell, Blanc-Casque, Charles de Foucauld. Jusqu’à sa mort en 1980, il a dessiné
deux séries, Tanguy et Laverdure et Hubinon pour Barbe-Rouge.
Jean Giraud
Né en 1938, en France. Jean Giraud a travaillé sous son vrai nom dans la série
Blueberry et sous les pséudonymes Gir et Moebius dans les projets plus innovatifs. Giraud a
étudié l’art à l’École des Arts Appliqués à Paris.
Ses premiers bandes dessinées et illustrations ont été destinées aux magazines Far-
West, Sitting-Bull, Fripounet et Marisette, Âmes Vaillantes et Coeurs Vaillants. Après son
service militaire, Jijé lui a enseigné les techniques de la bande dessinée. Ensemble, ils ont fait
un épisode du western Jerry Spring, publié par le Spirou. Avec Jean-Claude Mézières, il a fait
une collection L’Histoire des Civilisation, éditée par Hachette en 1962. Grâce à l’offre de
Jean-Michel Charlier, Jijé et Giraud ont fait naître le western Blueberry. De 1960, Giraud a
commencé a publier sous son pseudonyme Moebius. Les œuvres signées par ce pseudonyme
ont été beaucoup plus expérimentalles. Sous son nom, Giraud a créé un autre héros, Jim
Cutlass.
En 1963, Moebius a publié une courte histoire, Hara-Kiri. Plus tard, il est devenu le maître
de la BD érotique et de science-fiction. Jean Giraud a collaboré avec Alejandro Jodorowsky et
le produit de leur travail était la BD de fantaisie Arzach. Dans les années suivantes, Moebius a
pénétré dans la revue Éco des Savanes, avec son Cauchemar Blanc, dans les Éditions du
Fromage avec Le Bandard Fou et dans le Pilote avec L’Homme est-il bon ?. En 1975,
Moebius a fondé Les Humanoïdes Associés, ensemble avec Jean-Pierre Dionnet, Philippe
Druillet et Bernard Farkas. Pour Métal Hurlant, Moebius a fait les travaux tels que Le garage
Hermétique, The Long Tomorrow, Double Évasion, Citadelle Aveugle, etc. Avec Jodorowsky,
il faisait une saga John Difool qui avait remporté du succès. En 1983, Moebius a fondé
Aedena Company à Los Angeles et il y a démenagé. En même temps, il a illustré Silver Surfer
de Stan Lee. En 1989, il est revenu en Europe et collaboré avec le magazine À suivre. Avec
Jodorowsky, il a fait Le Coeur Couronné, une nouvelle graphique, édité par Les Humanoïdes
Associés. Pendant les années quatre-vingt, il a produit les œuvres comme Little Nemo, Mr.
Mouche, L’Homme de Ciguri, Ikaru et Griffes d’Ange.
Moebius s’est engagé aussi au monde de cinéma et collaboré à la création des scripts
et du design des costumes pour le Little Nemo.
René Goscinny (1926-1977)
Écrivain, humoriste et scénariste de la bande dessinée. René Goscinny est connu
mondialement grâce aux albums Astérix et Lucky Luke. Goscinny a commencé à dessiner très
tôt, ayant inspiré par les histoires illustrées. D’abord, le comptant adjoint, puis déssinateur qui
a illustré des livres et qui est enfin devenu le directeur artistique. En plus, il écrivait les livres
pour enfants.
En 1951, Goscinny a rencontré Albert Uderzo avec qu’il a coopéré pendant une longue
période. Ensemble, ils ont lancé beaucoup d’œuvres. En 1955, Goscinny, Jean-Michel
Charlier, Albert Uderzo et Jean Hébrad, ont fondé le syndicat d’édition Edipress/Edifrance.
En 1956, une longue collaboration avec le magazine Tintin a commencé. En 1959, il est lancé
le magazine Pilote. Dans la première édition, la plus fameuse création, Astérix, est parue.
Après Astérix, René Goscinny a brillé avec Le Petit Nicolas. René Goscinny est morte d’un
arrêt cardiaque le 5 novembre 1977 au cours d’une épreuve d’effort de routine dans une
clinique parisienne.
Marcel Gotlib
Dessinateur et scénariste de la bande dessinée française, né en 1934 à Paris.
A l’âge de huit ans, son père est imprisonné et déporté. En 1962, Marcel Gotlieb est entré au
journal Vaillant. Il y a créé les dessins Nanar et Jujube et plus tard, Gai-Luron. En 1965,
Gotlieb a abandonné Vaillant et commencé à collaborer à Pilote. Les travaux de cette époque
sont par exemple Les Dingodossiers et La Rubrique-à-Brac.
En 1972, Gotlieb est l’un des fondateurs de la revue L’Écho des Savanes. Trois années
plus tard, il a fondé d’autre revue, appelée Fluide Glacial. En 1986, Marcel Gotlieb a fait son
dernier album, La Bataille navale. En 1991, Gotlieb a remporté le Grand Prix du Festival
d’Angoulême et en 1993, il a publié son autobiographie, intitulée J’existe, je me suis
rencontré.
Leon Harrison Gross
Ecrivain américain, connu sous le nom Lee Falk. Né le 28 avril 1911 et décédé le 13
mars 1999. Auteur des comics populaires tels que Phantom et Mandrake the Magician.
Passionné pour le théâtre, Leon Harrison Gross a effectué le travail du directeur du théâtre. Il
était obligé de diriger le travail des acteurs renommés comme Marlon Brando, Charlton
Heston, Paul Newman, Chico Marx et Ethel Waters. Leon Harrison Gross a produit et écrit les
jeux de théâtre. Parmi eux, les commédies musicales, Happy Dollar et Mandrake the
Magician.
Bill Finger
Bill Finger, né le 8 février 1914, décédé le 18 janvier 1974. Écrivain américain, connu
comme co-créateur de Batman. Finger a contribué à créer le personnage de Joker, Catwoman,
Two-Face, The Riddler et autres.
Harold (Hal) Rudolf Foster
Dessinateur canado-américain, né le 18 août 1892 à Halifax, et décédé le 25 juillet
1982. Créateur du comic Prince Valiant. Foster a travaillé pour la société Hudson Bay
Company. Il a déménagé au Chicago en 1919 où a étudié Academy of Fine Arts. Hal Foster a
occupé le poste d’illustrator avant que Tarzan lui a remporté du succès. Tarzan, une
adaptation de l’histoire d’Edgar Rice Burroughs. William Randolph Hearst a admiré les
comics de Foster et c’était pourquoi il lui a offert le travaille sur une série de comics.
L’œuvre d’Hal Foster a touché la société National Cartoonist Society qui lui a décerné
plusieurs prix, p.e. Reuben Award en 1957, Story Comic Strip Award en 1964, Special
Features Award en 1966 et en 1967 pour Prince Valiant. Hal Foster a gagné le prix Elzie
Segar Award en 1978, Gold Key Award en 1977 et beaucoup d’autres.
Don Freeman (1908-1978)
Auteur, illustrateur et peintre, né à San Diego, California. Après les études de Principia
High School, Freeman a commencé à étudier l’art chez Joan Sloan et Herry Wickey, à New
York. Ses peintures ont été publiées dans les journaux Herald Tribune et New York Times.
Don Freeman a illustré La Comédie humaine, Mon nom est Aram de Saroyan et d’autres
œuvres.
Arthur Burdett Frost
Peintre et illustrateur des États-Unis, né le 17 janvier 1851 à Philadelphie et décédé le
22 juin 1928. Le pionnier de l’histoire de la bande dessinée. Élève de Thomas Eakins à
l’Académie des Beaux-arts de Pennsylvanie.
Maxwell Gaines (1890-1947)
Créateur des Funnies of Parade et Famous Funnies. En 1938, Gaines et Jack
Leibowitz ont commencé à publier les comics sous le nom All-American Publications. Après
des années, les maisons d’édition All-American Publications et National Allied Publications
ont fusionné. Maxwell Gaines s’est séparé et a fondé sa propre maison d’édition, appelée
Educational Comics, d’où est venu EC Comics. En été 1947, Max Gaines, son copain Sam
Irwin et son fils ont eu un accident de bateau, Maxwell Gaines a succombé à ses blessures.
Christian Gaty (Christian Catignol)
Né en 1925 en France. Après les études des arts, Christian Gaty a appris à dessiner de
Raymond Poïvet. En 1947, il a pris le pseudonyme Gaty et il a commencé sa carrière.
L’œuvre Jack Treble a été suivi par les biographies animées, publiées dans le Vaillant. De
1949, Gaty a travaillé pour les quotidiens comme France-Soir, Libération, Soir et La Dépêche
du Midi. Il a fait de divers adaptations des travaux littéraires pour la Société Parisienne
d’Éditions. Plus tard, Christian Gaty s’est spécialisé dans la BD féminine et a collaboré aux
magazines Coq Hardi et Frimouse.
Dans les années soixante, Christian Gaty a coopéré au Lucien Nortier en faisant Dany,
Hôtesse de Paris, Thierry la Fronde et Mademoiselle d’Artagnan pour Le Journal de Mickey,
Robin de Bois, Fanfan la Tulipe pour Vaillant. Dans les années quatre-vingt, il s’est joint à
Five Star studio où il a contribué à la création d´Albator.
Gaty a succédé Jijé en dessinant Barbe-Rouge de 1982 à 1997. D’autres travaux de
Christian Gaty : Cogan et Blackstar pour le magazine Nouveau Piff, Rossignol et Citoyen de
la Révolution pour les Éditions Mesidor.
Gary Gianni
Illustrateur des comics et des journaux, né en 1954 à Chicago, Illinois. Gary Gianni a
reçu The Eisner Award et The Spectrum Award. Pendant six ans, Gianni a illustré les histoires
pour la maison d’édition Wandering Star. Il a écrit et coloré son propre comics, appelé
Corpus Monstrum. En 2004, il a dessiné le comics Prince Valiant, suivant le travail de John
Cullen Murphy.
James Gillray
Graveur et dessinateur humoristique britannique, né le 13 août 1757 à Chelsea et
décédé le 1er juin 1815. Gilray a fait à peu près douze mille dessins politiques et des mœurs.
Archie Goodwin (1937-1998)
Auteur américain des livres de comics. Sa carrière a commencé tôt. En travaillant
comme assistent chez Leonard Starr, Goodwin a fait Mary Perkins on Stage. Archie Goodwin
a peint même pour Fishing World magazine. Puis, Goodwin a exercé le travail du chef-éditeur
dans Redbook magazine. En 1962, à Harvey Comics, il a coloré le comics Hermit. En peu plus
tard, Archie Goodwin s’est joint à Warren Publishing où il a pris la connaissance de scénarios
écrit.
De 1963, Goodwin a écrit les histoires pour des artistes comme Al Williamson, Joe
Orlando, Gray Morrow et Neal Adams. De-là, Archie Goodwin a passé pour un homme de
prestige. Goodwin a écrit pour King Features Syndicate (Secret Agent X-9 pour Al
Williamson et Captain Kate pour Hale et Jerry Skelly), pour Marvel (Sub-Mariner, Fantastic
Four, Iron Man, etc) et pour D.C. (Batman). En 1975, Archie Goodwin est devenu le chef-
éditeur de Marvel.
Chester Gould
Dessinateur américain, né le 20 novembre 1900 et morte le 11 mai 1985. Gould a
collaboré aux journaux City Daily Oklahomian, Hearst papers avant de dessiner Dick Tracy
pour Chicago Tribune et The New York Daily News. Chester Gould a écrit et coloré ce comic
strip de 1931 jusqu’en 1977. Entre les années 1959 et 1964, Archie Goodwin a fait le comics
The Gravies.
Melvin Graff (1907-1975)
Dessinateur américain qui a étudié West Technical High School à Cleveland. En 1930,
Mel Graff a commencé à effectuer le travail d’assistent, dans le studio graphique Newspaper
Enterprise Association. En 1934, il a déménagé à New York où il a peint le comics The
Adventures of Patsy pour Associated Press. Six ans après, Graff a succédé à Austin Briggs en
colorant des series de The Secret Agent X-9 ce qui a fait jusqu’en 1960. Mel Graff a travaillé
pour Sunday Strip of Captain Easy, originellement de Roy Crane et Leslie Turner
Harold Gray
Harold Lincoln Gray, auteur de la bande dessinée américaine, né le 20 janvier 1894 à
Kankakee, Illinois et décédé le 9 mai 1968 à La Jolla, Californie. Connu pour son comic strip
Little Orphan Annie.
Thierry Groensteen
Historien de l’art, théoricien de la bande dessinée et scénariste de la nationalité belge
et française, né le 18 avril 1957 à Uccle, près de Bruxelles.
John Harrold
Né en 1947 à Glasgow. John Harrold a étudié l’école artistique et a commencé à
travailler comme maître de la peinture. En 1973, Harrold a peint une illustration pour le livre
de Monsieur Collins Lots of Fun to Cook with Rupert et c’était le début de sa carrière.
Finalement, Harrold a illustré tout ce livre et plus tard, Daily Express lui a offert de colorer la
bande dessinée Rupert. Pour la première fois, Harrold a dessiné Rupert Annuals en 1973 et il
a suivi pendant vingt ans suivants.
Gina Hart
Artiste du comics anglais. Grâce à colorer les bandes de Rupert, Gina Hart a attiré
l’attention sur soi. Gina Hartaa collaboré à John Ridgway et Simon Coleby en travaillant pour
2000 AD. Plus tard, Hart a fait les comics Rogue Trooper strip et Transformers.
Dashiell Hammett
Né le 27 mai 1894 à St. Mary’s County, Maryland et décédé le 10 janvier 1961.
Hammett est connu comme père de l’histoire détective moderne de l’Amérique. Avant de
commencer à écrire, Dashiell Hammett a effectué le travail d´un détective privé pour le
Pinkerton. Les nouvelles les plus connus de Dashiell Hammett sont : The Dain Curse (1929),
The Maltese Falcon (1930) et The Thin Man (1932). Son film le plus connu s’appelle The
Maltese Falcon et le détective Sam Spade y a été joué par Humphrey Bogart.
William Randolph Hearst
Né le 29 avril 1863 à San Francisco, California et décédé le 14 août 1951. Le fils d’un
multimillionnaire américain George Hearst. Inspiré par Joseph Pulitzer, Hearst est devenu
éditeur et créateur de Hearst Newspaper Chain. William Randolph Hearst a édifié un
imperium de la presse écrite qui a publié des journaux et des magazines dans chaque état des
Etats-Unis. Hearst a fait pratiqué des services informatiques, des stations radio, des studios de
film etc. À l’apogée de sa fortune, William Randolph Hearst était le propriétaire de 28
journaux majeurs et de 18 magazines, ainsi que des services de presse, des stations radio et
des compagnies de cinéma.
Toutefois, la grande dépression des années 1930 a affaibli sa position et en 1940,
William Randolph Hearst a perdu le contrôle personnel sur son empire financier de presse.
Christian Hincker, dit Blutch
Auteur de la bande dessinée française, né en 1967 à Strasbourg. Blutch a étudié l’école
des Arts-Décoratifs à Strasbourg. Christian Hincker a débuté dans le magazine Fluide
Glacial, avec la série Waldo's Bar. Parmi ses publications, Mademoiselle Sunnymoon, La
Lettre américaine, Mitchum, Péplum, Pecos Jim, Le petit Christian, Rancho, Bravo, Blotch,
Vitesse Moderne, Total Jazz et C’était le bonheur.
En 2002, Christian Hincker a gagné le prix International de la Ville de Genève pour
Vitesse Moderne.
William Hogarth (1697-1764)
Artiste anglais, peintre, graveur, moraliste et théoricien, très populaires à l’époque.
William Hogarth s’est engagé à la politique. Hogarth a dessiné plusieurs séries d’images et de
potraits. Une exposition de travaux œuvres s’est trouvée au Musée du Louvre, il y a quelques
mois et elle a compté cent vingt peintures et gravures. L´exposition a tenté d’intercepter
l’essentiel de son œuvre.
Bernard Willem Holtrop
Né en 1941 aux Pays-Bas. Bernard Willem Holtrop a commencé à dessiner pour les
magazines De Legerkoerier et Propria Cures. Dans le magazine Propria Cures, Holtrop a
rencontré l’éditeur du magazine Provo qui avait déjà cherché un illustrateur. Holtrop a essayé
d´effectuer ce travail. Plus tard, Bernard Willem Holtrop est parti en France où a collaboré
aux magazines Hara Kiri et Charlie Mensuel. Pendant les années soixantes, il a contribué au
journal Libération. En 1998, son œuvre Deadlines a été publiée par l´diteur Jean-Pierre Faur.
En 2000, Bernard Willem Holtrop a remporté le prix préstigieux des Pays-Bas, De
Stripschapsprijs.
Victor Hubilon (1924 – 1979)
Dessinateur belge qui a étudié la décoration, la peinture, la gravure et le dessin à
l’Académie des Beaux-arts de Liège. Pendant la Deuxième guerre mondiale, Victor Hubilon a
servi dans la Royal Navy. Hubilon est engagé par le journal La Meuse. Victor a débuté dans
le quotidien La Walonie. En 1946, il est entré au magazine Spirou où il a lancé la série Buck
Danny, avec le scénariste Georges Troisfontaines qui a été plus tard remplacé par Jean-Michel
Charlier.
Dans les années cinquante, Victor Hubilon a été prolifique et a produit Blondin et
Cirage, des biographies dessinées, pour le Pilote, avec Jean- Michel Charlier, il a fait Le
Démon des Caraïbes, rebaptisé plus tard Les Aventures de Barbe-Rouge et d’Éric. Avant de
mourir en 1979, Victor Hubilon a réussi à faire la autre bande dessinée La Mouette.
Francisco Ibagnez
Né à Barcelone le 15 mars 1936. Auteur de la bande dessinée espagnole, nottament
des travaux humoristique tel que la série Mortadelo y Filemón. Francisco Ibagnez a fait les
études de l’économie. Ibagnez a trouvé son premier travail dans la Banque espagnole de
crédit. En 1957, il s’est décidé à consacrer la vie à la bande dessinée. Il est entré dans une
équipe des éditions Bruguera où a publié les BD Mortadelo y Filemón, Agencia de
Información, en 1958. En 1985, Ibagnez a quitté cette maison et commencé à travailler pour
les éditions Grijalbo. En 1994, Ibagnez a réçu le Grand Prix du salon de la bande dessinée
espagnole pour l’ensemble de son œuvre en 2001, couronné de la Médaille d’Or du Mérite
dans les Beaux-arts.
En France, Mortadel et Filemon (le nom français) a été d’abord publié au sein de
diverses revues. Francisco Ibagnez a fait d’autres séries, tels que Tio Vivo, 13, Rue del
Percebe, El Botones Sacarino qui a été une véritable copie de Gaston Lagaffe d’André
Franquin.
André Juillard
Scénariste, dessinateur et illustrateur français, né en 1948 à Paris. Après les études de
l’École nationale supérieure des arts décoratifs en communication visuelle, André Juillard a
débuté aux Éditions de Freurus, en 1975, avec le scénario La longue piste de loup Gris. En
1976, Juillard a fait sa première série, Bohémond de Saint-Gilles. Juillard a collaboré
également au journal Pif Gadget avec la série Masquerouge.
Puis, André Juillard a dessiné La ruée vers l’Or et Les frères de la Côte. En 1982, il a
connu un premier grand succès avec le Les sept vies de l’Epervier, publié dans Vécu. En
parallèle, Juillard a réalisé de nombreuses adaptations d’œuvres littéraires pour Je Bouquine.
En 1994, André Juillard a dessiné un magnifique récit contemporain, Le Cahier bleu, chez
Casterman, suivi trois ans plus tard d’Après la pluie. En 2000, André Juillard a publié les
aventures de Blake Mortimer, appelé La Machination Voronov et Les Sarcophages du 6e
continent.
Bob Kane
Bob Kane, de son vrai nom Robert Cohen. Le dessinateur du comics, né le 24 octobre
1915 à New York et décédé le 3 novembre 1998 à Los Angeles. Bob Kane était avant tout
connu pour avoir créer le super-héros Batman. Après ses études, il a travaillé dans le studio de
Jerry Iger et Will Eisner. En 1937, Bob Kane s’est lancé dans les comics et a parvenu à se
faire publier chez National Periodical Publications. Kane y a rencontré le scénariste Bill
Finger avec qu´il a créé Batman dans le numéro 27 de Detective Comics. Rapidement, Kane a
adjoint à Batman un jeune partenaire, Robin. En 1940, Batman a eu une nouvelle revue
homonyme qui a accueilli dans son premier numéro l’archennemi de Batman, le super-vilain
le Joker. Pour l’aider à produire les nombreux comic books et les comic strips de Batman,
Kane s’est entouré de nombreux assistants, mais toujours sous sa seule signature. Celle-ci a
été présente sur les comics de Batman jusqu’en 1964.
Après le comics, Bob Kane a travaillé pour la télévision, dans des séries d’animation
et a été le consultant du film Batman de Tim Burton en 1989.
Hokusai Katsushika (1760-1849)
Peintre, dessinateur, graveur et auteur populaire japonais. Son œuvre influence de
nombreux artistes européens, en particulier Gauguin et Van Gogh. Hokusai Katsushika a
signé parfois ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le Fou de dessin ».
Joaquin Lavado, dit Quino
Né en 1932 en Argentine. En 1945, Joaquin Lavado est entré à l’école des Beaux-arts
à Mendoza. Puis, Lavado s’est décidé à être humoriste graphique et artiste.
Après son service militaire, Quino s’est fixé à Buenos Aires et y a présenté son
premier dessin, dans le journal Esto Es. Ce début a été suivi par une carrière prolifique. Ses
travaux ont été publiés dans des journaux et magazines américains et européens.
En 1960, Quino s’est marié et a invité plusieurs collègues à son voyage de noces au
Brésil. Lavado a créé le comics Mafalda qui a enfin remporté un grand succès. En 1982,
Quino a été choisis par ses collègues du monde entier comme Cartoonist of the Year. Ces
œuvres Mundo Quino et A Mi No Me Grite lui ont remporté le prix KONEX Platinum Award
for Visual Arts-Graphic Humor.
Raymond Leblanc
Né le 22 mai 1915 à Longlier, près de Neufchâteau, dans les Ardennes belges. Tout
jeune, Raymond Leblanc a entamé une carrière au sein de l’Administration en tant que
vérificateur des douanes. Officier de réserve, il a publié en 1942 son premier ouvrage Dis
pipés - Journal d’un Chasseur Ardennais, consacré à la guerre.
En décembre 1944, Raymond Leblanc a fondé avec ses amis une petite maison
d’édition dénommée Yes. La maison s’est installée à Bruxelles et a changé son nom en Les
Éditions du Lombard. En 1945, Raymond Leblanc a tenté de convaincre Hergé de créer un
périodique pour les jeunes. En 1950, le succès du journal a incité Raymond Leblanc à se
lancer dans l’édition d’albums de bandes dessinées popularisées par l’hebdomadaire. Toute la
vie, Leblanc a continué à publier les revues et a fondé les Studios Belvision.
Jean-François Lécureux
Né à Paris en 1954 comme fils de Roder Lécureux. D’abord le pilote professionel et
trois fois le champion de France de vitesse sur piste. En 1994, Jean-François Lécureux a
essayé de fabriquer les modèles d’avion télépiloté.
En 1997, Lécureux s’est rendu compte de l’œuvre de son père qui avait longtemps
dormi et qu’il pouvait reanimer. Jean-François Lécureux s’est adressé à son père et à André
Chéret et dans quelques mois, les nouvelles aventures ont été prêtes à publier. Ils ont cherché
un éditeur convenable et enfin, en 1998, ils ont publié ces aventures dans la maison de
famille, dans Les Éditions Lécureux. Avant la mort de son père en 1999, ils ont réussi à faire
deux tomes. A partir de 1999, c’est Jean-François Lécureux qui fait le scénario.
Roger Lécureux
Scénariste de la bande dessinée realiste, né en 1925 en France. Roger Lécureux a
travaillé pour le magazine Vaillant. Lécureux a écrit des séries variées, de sciense-fiction à
l’histoire. Ses travaux les plus connus sont Les Pioniers de l’Éspérence et Rohan. De 1958 à
1963, il était le chef-éditeur de Vaillant.
Plus tard, Roger Lécureux a quitté Vaillant et entré au Pif et collaboré à L’Humanité.
En 1994, Roger Lécureux a commencé à faire une nouvelle série Le Petit Rahan.
Stan Lee
Né en 1922 à New York. A l’âge de dix-sept ans, Stan Lee est entré au monde du
comics, comme assistent d’éditeur dans Timely comics group. En 1942, Lee a été promu à l
´éditeur et au moment du départ de Jack Kirby et Joe Simon, il est devenu le chef des
scripteurs. Stan Lee a écrit plusieurs scénarios pour les comics Captain America, Sub-
Mariner, Young Allies et The Human Torch.
La société a reconnu une crise financière, elle a pris le nom Atlas et plus tard, le nom
Marvel Comics. Les années soixante ont apporté le boom des super-héros. Stan Lee a créé les
personnages comme The Fantastic Four, Spider-Man, Doctor Strange, Thor, The Hulk, The
X-Men, The Silver Surfer, etc.
Grâce à sa productivité, une nouvelle prospérité des studios a été mentionnée dans les
années soixante. En 1972, Stan Lee est devenu le directeur et le chef-éditeur de cette société.
En 1974, il a écrit le livre sacrifié au développement de Marvel Comics, intitulé Origins of
Marvel Comics. En 2002, Stan Lee et son studio se sont mis en évidence avec le film Spider-
Man.
Rob Liefeld
Né en 1967 à Fullerton aux États-Unis. Assez tôt, Rob Liefeld s’est décidé à faire des
comics. En 1985, Liefeld a déménagé à Oakland et commencé à travailler pour Marvel et DC
Comics. Les séries qu’il a faites pendant ce temps sont : New Mutants et X-force. En 1992,
Liefeld a quitté Mervel et co-fondé Image Comics. Là, il a réalisé les séries comme
Youngblood, Supreme, Glory, New Men et Prophet. Plus tard, Liefeld a abandonné Image
Comics et publié chez Maximum Press. Finallement, Rob Liefeld a fondé sa propre société
d’édition, Awesome Entertainment.
Jacques Lob (1932-1990)
Scénariste et dessinateur français. Travaillant sous le pseudonyme Jacques Loeb.
Jacques Lob a exercé plusieurs mètiers avant de commencer la carrière de dessinateur
humoriste et de science-fiction, dans les années cinquante. Lob a contribué aux magazines
Planète, Fiction, Hara-Kiri,etc. Jean-Michel Charlier a reconnu son talent pour l’écriture et il
lui a recommandé d’abandonner le dessin.
Ce changement lui a apporté la bonne renommée. Auteur des histoires courtes,
publiées dans les périodiques Pilote, Record et Pichard. Parmi les histoires les plus connues
sont Ténébrax, Submerman, Blanche Épiphanie, Jerry Spring, Dossiers Soucoupes Volantes
etc. En 1975, Lob est revenu aux dessins et a dessiné pour Écho des Savanes, Métal Hurlant,
À suivre et Imagine.
Dans les années 1980, il a écrit une saga de science fiction Le Transperceneige. En
1984, Jacques Lob est devenu le rédacteur en chef de la revue Chic et plus tard, il a remporté
le Grand Prix au salon international de la bande dessinée d’Angoulême, grâce à son originatité
et sensibilité.
Eric Losfeld (1923-1979)
Éditeur français des matériaux controversables. Eric Losfeld a possédé une maison
d’éditions Le Terrain Vague. En 1967, Losfeld a publié la bande dessinée Emanuelle, plus
tard les films Midi Minuit fantastique et Positif et les travaux de l´auteur Ado Kyrou. Eric
Losfeld a édité la bande dessinée de science-fiction Barbarella, créée par Jean-Claude Forest.
Robert Lubbers (pseudonyme Bob Lewis)
Né en 1922 à Nasce, Long Island, New York, USA. Robert Lubbers a fréquenté
Students League d’Art de New York où s´est décidé à faire des illustrations. Pour une petite
maison d’édition, Robert Lubbers a dessiné quelques livres de comics. De 1945 à 1950,
Lubbers a effectué le travail de directeur d’art dans la maison Fiction House où a publié les
comics comme Captain Wings, U.S. Rangers, Captain Terry Thunder, Rip Carson,
Commando Ranger et Firehair. En 1950, il s’est joint à la maison United Feature Syndicate et
a repris la bande dessinée Tarzan. De 1960 à 1967, Lubbers a dessiné les aventures de Secret
Agent X-9 sous le pseudonyme Bob Lewis.
Plus tard, il a collaboré aux magazines Newspaper Enterprise Association, Al Capp et
Marvel. Il a retiré en 1989.
George Walton Lucas
Né le 14 mai 1944 à Modesto, California. L’écrivain des filmes, tels que Star Wars et
Indiana Jones, le directeur et le producteur d’industrie de cinéma le plus indépendant.
Milo Manara
Né en 1945 à Luson, en Italie. Milo Manara a découvert la bande dessinée en 1967,
grâce aux sculpteurs espagnols Berrocal et Guy Peellaert. Ses premières planches sont datées
de 1968. Manara a abandonné le métier d’assistant de sculpteur et a débuté par la BD Genius,
publiée dans les éditions Vanio.
En 1974, Milo Manara a fait une adaptation du Décameron de Boccace. Deux ans plus
tard, Le Singe, son premier récit ambitieux, est paru dans Alter-Linus, plus tard dans Charlie
Mensuel. En même temps, Manara a dessiné plusieurs épisodes de l’Histoire de France en
bandes dessinées et La découverte du monde en bandes dessinées aux éditions Larousse.
En 1978, Manara a lancé L’homme des neiges et Les Aventures de Guiseppe Bergman.
En 1983, sa carrière a pris une nouvelle direction avec Le Déclic. En 1987, Hugo Pratt est
devenu son scénariste pour Un été indien et sept ans plus tard pour El Gaucho. Inspiré par
l’œuvre de Federico Fellini, il a fait Voyage à Tulum et Le voyage de G. Mastorna.
Maintenant, Milo Manara est en train de produire les histoires érotiques pour les éditions
Casterman.
Nikita Mandryka
Auteur de la bande dessinée, né en 1940 en Tunisie. Nikita Mandryka a étudié
L’Institut des hautes études cinématographiques en France. Ses premiers dessins ont été
publiés chez Pif et Vaillant, en 1964. Pour Vaillant, Mandryka a créé une bande dessinée Le
Concombre Masqué. La série a poursuivi successivement dans les journaux Pilote, L’Echo
des Savanes et Spirou.
En 1966, Mandryka a passé à Pilote pour qu’il a fait une quantité de bandes dessinées,
avec Marcel Gotlieb. Parmi eux, Les Clopinettes. Une année plus tard, il a fait les scénarios
pour Monzon et a continué à dessiner Le Concombre Masqué. Dans les années soixante-dix,
Mandryka a lancé L’Écho des Savanes. En 1982, il est devenu le rédacteur en chef de Charlie
Mensuel et conseiller à la rédaction de Pilote en 1984. Dans les années 1990, Nikita Mandrika
a repris Le Concombre Masqué pour Dupuis et s’en occupe même aujourd’hui.
Jacques Martin
Né le 25 septembre 1921 à Strasbourg. Le jeune, il était passionné pour l’art classique,
la bande dessinée et l’histoire. Jacques Martin a étudié à l’école des Arts et Métiers à
Erquelinnes et a suivi des cours de techniques artistiques. Martin a débuté par son œuvre Les
Aventures du Jeune Toddy, publiée sous le pseudonyme Jam dans la revue Je Maintiendray.
Puis, Martin a dû se déplacer en Allemagne, pendant la Seconde guerre mondiale. La guerre
terminée, il a cherché un éditeur pour ses travaux en Belgique. Il y a rencontré Henri Leblicq,
avec qu´il a entamé une collaboration. Martin a commencé à utiliser le pseudonyme commun,
Marleb. Jacques Martin est revenu à Paris où mettait en scène les pièces de théâtre comme
fameux Gilles de Rais. Jacques Martin a créé Monsieur Barbichou, Lamar l’Homme invisible
et Œil de Perdrix pour le magazine Bravo !. En 1948, Martin a commencé à travailler pour le
journal Tintin. Le dessinateur Martin s’est présenté par son projet Alix qui a été suivi par une
vingtaine d’albums.
Son style graphique et narratif n’était pas considéré sérieux, alors, il l’a changé pour
qu’il soit plus réaliste. Jacques Martin a collaboré avec Bob de Moor, Roger Leloup, et enfin
Gilles Chaillet. En 1953, ce dessinateur est entré dans le studio Hergé, où a réalisé Chromos
Voir et Savoir. Martin a participé à l’épisode La Vallee des Cobras de la série Jo, Zette et
Jocko d’Hergé, aux albums de Tintin, L’Affaire Tournesol, Coke en Stock, Tintin au Tibet, Les
Bijoux de la Castafiore et Vol 714 pour Sydney. En 1972, il a quitté le studio. En 1978, Martin
a créé la bande dessinée Xan qui est devenue Jhen après deux épisodes. En 1983, Jacques
Martin a collaboré à André Juillard, en faisant la BD Arno, pour la maison Glénat. Les
ouvrages des années quatre-vingt-dix, Orion, Les Voyages d’Orion et Voyages d’Alix
représentent une sorte de l’encyclopédie historique. En 1991, Martin a créé une autre BD,
appelée Keos.
Quelques temps après, l´auteur a abandonné ces activités graphiques, à cause d’une
maladie des yeux. Ses séries ont été reprises par Raphael Moralès et Christophe Simon.
Martin a commencé à faire les scénarios et formé les jeunes illustrateurs de talent.
Récemment, Jacques Martin a collaboré à un livre de Georges Bischoff et Christophe Simon,
intitulé Histoire d’Alsace, paru en 2001 et à Loïs d’Olivier Paques, en 2003.
Scott McCloud
L’auteur de le bande dessinée américaine et essayiste, né en 1960 à Boston. A l’âge de
seize ans, son ami Kurt Busiek l’a convaincu que le comics peut être vraiment intéressant.
Enfin, il a consacré sa vie à ce métier. Scott McCloud est connu gràce à son essai L’Art in
visible.
Todd McFarlane
Auteur et dessinateur du comics canadien, né en 1961 à Calgary au Canada. En 1984,
Todd McFarlane a publié son premier travail Coyote. Sa carrière a commencé à la fin des
années quatre-vingt, grâce aux œuvres sur Batman, Infinity Inc. et Spiderman. En 1992,
McFarlane a participé à la fondation d’Image Comics. Todd McFarlane a créé un héros de
culte, Spawn. Depuis des années suivantes, il a limité son travail artistique. McFarlane a fondé
la société McFarlane Toys et a produit des jouets. Todd McFarlane a possédé un studio de
cinéma et d’animation nommé Todd McFarlane Entertainment. En collaboration avec New
Line Cinema, Todd McFarlane a réalisé le film Spawn, en 1997.
George McManus (1884-1954)
Né à St. Louis le 23 janvier 1884 et décédé le 22 octobre 1954 à Santa Monica. Le
dessinateur artistique et le créateur des comics américains Maggie and Jiggs et Bringing Up
Father. McMeanus a eu un sens de comique et excellent don de peintre. A l’âge de 16 ans, il
s’est joint à un department d’art du journal républicain de St. Louis. Là, George McMeanus a
créé son prémier comic strip. En 1905, il a accepté l’offre de travailler pour New York World
newspapers, à New York City. George McMeanus a fait de courts comics, par exemple Nibsy
the Newsboy, Panhandle Pete, etc.
McMeanus a commencé à travailler pour New York Journal American où a remporté
son succès. Là, le comics Bringing up Father est né. En 1995, ce comics a été classé dans une
série des timbres postales commemoratives Comic Strip Classics des Etats–Unis. La série n’a
pas compté qu’une vingtaine des timbres.
Jean-Christophe Menu
Né en 1964 en France. Le membre fondateur de la maison d’édition L’Assotiation
(Association pour l’apologie du neuvième art libre). Cette maison a publié Patte de Mouche,
ainsi que la revue Lynx. Sa carrière a commencé en 1981. Jean-Christophe Menu est
aujourd’hui considéré comme une des figures-clés de la scène indépendante. Hors catalogue
de L’Association, ses travaux ont trouvé le refuge dans des journaux comme Spirou et
Psikopat et chez des éditeurs tels que Futuropolis. Les bandes dessinées de J.C. Menu :
L'Accident de Meder, Du Groove et des Souris, Le Portrait de Lurie Gino, Meder, Comix 2
Jours, Comix 2 Nuits, Moins d'un quart de seconde pour vivre, Dinozor Apokalips, Mune
Comix 1-5, Omelette, Livret de Phamille, La Présidente, Hatshepsout Blues, Gnognottes, La
grande aventur de Vert Thépamur, Le Livre du Mont-Vérité, Mini Mune Comix, Les 16 boules
de cristal. Textes de J.C. Menu : Mémoire de Maîtrise, Plates-Bandes.
Franck Miller
Scénariste et dessinateur de la bande dessinée américaine. Franck Miller est né en
1957, à Olmie, Maryland. Miller a grandi à Montpelier où a commencé sa carrière du
dessinateur qui a publié chez des éditeurs Gold Key, DC Comics ou Marvel Comics. Son
dessin Spider-Man dans le magazine Marvel Spectacular a attiré l’attention. Franck Miller a
été bientôt nommé dessinateur de Daredevil. Il n’a pas tardi à devenir aussi le scénariste. Son
passage chez Daredevil a été salué par le public et par la critique.
En 1985, Miller a fait son œuvre la plus connue et la plus achevée, The Dark Knight
Returns. Une histoire glauque de Batman située dans un futur proche. Il y a mis en scène
Batman violent et extrémiste et à mal le mythe du justicier détective. Miller a aussi écrit
quelques scénarios pour le cinéma, en particulier ceux de Robocop 2 et 3. Frank Miller a co-
réalisé avec Robert Rodríguez l’adaptation grand écran de Sin City en 2005. En 2005, il a
lancé sous le nouveau label All-Star de DC, la série All-Star Batman and Robin, The Boy
Wonder, dessinée par Jim Lee, mettant en scène la formation de Robin par Batman. Frank
Miller prépare actuellementle pour le cinéma le film Sin City 2.
Jack Monk
Né en 1904 en Angleterre, connu grâce à la coopération avec Don Freeman. Ensemble,
ils ont fait le comics Buck Ryan qui a été publié par The Daily Mirror.
Alan Moore
Écrivain anglais et scénariste, né le 18 novembre 1953 à Northampton. Connu grâce
aux travaux comme Watchmen, V for Vendette, From Hell, etc. D’abord, avec ses amis, Alan
Moore a commencé à publier le magazine Embryo. Puis, en 1979, il a trouvé le poste de
dessinateur dans la revue musicale Sounds, mais ce travail ne l’a pas contenté. Enfin, Alan
Moore s’est décidé à devenir scénariste. Ses premières créations, Marvelman et V for
Vendetta, ont été accueillis par les magazines Doctor Who Weekly et Warrior. Moore a
contribué à la maturité du comics, il l’a fait plus adulte, plus psychologique et plus complexe.
En 1986, Alan Moore a mis en scène son travail Watchmen. Dans ses œuvres, il s’est occupé
d’une thématique actuelle, des armes, du racisme et de la guerre nucléaire.
Jean-David Morvan
Né à Reims en novembre 1969. Jean-David Morvan a consacré un véritable culte à la
littérature de science-fiction. Dans son souci d’évoquer des univers futuristes et innovants, il
s’est inscrit à l’école Saint-Luc de Bruxelles en 1989, puis à l’académie des Beaux-arts dans
l’espoir d’acquérir une formation de dessinateur. C’était toutefois dans le scénario que
Morvan a trouvé sa voie en multipliant les collaborations avec de jeunes et parfois éphémères
illustrateurs.
José-Luis Munuera
Né en Espagne le 21 avril 1972. José-Luis Munuera n’a pas réfuté sa forte
imprégnation par la bande dessinée franco-belge, principalement humoristique, dans ses
traductions locales ou les magazines parvenant au-delà des Pyrénées. Après les études des
Beaux-arts à Grenade, Munuera a tenté de percer dans son pays, mais s’est rendu vite compte
du goût éditorial, surtout porté vers les séries américaines et les mangas. Munuera a cité
volontiers parmi ses lectures préférées Spirou et Fantasio ou l’œuvre d’Uderzo. Jugé trop «
français » par ses pairs, il s’est rendu en pèlerinage à Angoulême où il a eu la chance de se lier
avec Sfar qui lui a scénarisé trois albums des Potamoks pour les éditions Delcourt en 1996-
1997.
John Cullen Murphy (1919-2004)
Né à New York City, décédé à Greenwich, Connecticut. Murphy a étudié Phoenix Art
Institute in New York. John Cullen Murphy a commencé à illustrer pour les magazines Look,
Collier’s Sport, Reader’s Digest et Esquire. Plus tard, il a collaboré à Prince Vaillant de Hal
Foster et enfin, il a repris ce comics en 1971. De 1979, le fils de John Cullen a coloré les
dessins. En 2004, John Cullen Murphy est retiré et le comics est repris par Gary Gianni. John
Cullen Murphy est morte après quelques mois.
Cullen Murphy
Né le 1er septembre 1951 à New Rochelle, New York. Cullen Murphy a étudié l’histoire
médiévale à Amherst College où il a gradué en 1974. Murphy a commencé à travailler comme
l’éditeur de Wilson Quarterly, en 1977. Avec son père, Murphy a travaillé Prince Valiant, de
1970 à 2004. C’est un artiste américain de comics strip, écrivain, éditeur et auteur de The
Atlantic Monthly.
Brian-Doyle Murray
Acteur et scénariste américain, né en 1945 à Chicago aux États-Unis. Frère de l’acteur Bill
Murray. Brian-Doyle Murray a apparu dans plusieurs films et shows télévisés, grâce à son
frère. De 1980, Murray a écrit pour Jean Doumanian les scénarios suivants : À Miami, faut le
faire ! (1980), The Best of John Belushi (1985), The Best of Dan Aykroyd (1986) et Club
Paradis (1986).
Guy Nadaud, dit Golo
Dessinateur français, né en 1948, en France. Golo a débuté en 1973, par les
illustrations dans le magazine de musique Best. Deux ans après, Guy Nadaud a illustré pour
les journaux égyptiens. En 1979, Golo a rencontré Frank Reichert qui lui a offert de faire les
bandes dessinées pour le magazine Charlie Mensuel. Ses travaux sont collectionés dans les
albums Balades pour un Voyou, Same Player Shoots Again et Rampeau. En plus, Golo a
publié dans les magazines L’Écho des Savanes, Le Bonheur dans le Crimé et aussi dans À
suivre. Dans les années quatre-vingt, Golo a déménagé en Égypte et y a travaillé pour les
journaux. En 2001, Guy Nadaud a produit un livre intitulé Made in Taïwan. En 2003, Golo a
fait une adaptation de la nouvelle Les Couleurs de l’Infamie pour la collection Poisson Pilote.
Graham Nolan
Artiste de comics américain, bien connu grâce aux travaux pour DC Comics et Marvel. Pour
eux, Nolan a illustré les comics comme Batman, The Phantom Sunday strip, Supeman,
Spider-Man, X – Men, etc. En 1998, l´artiste a créé et publié son propre comic strip, Monster
Island. En 2000, Graham Nolan a illustré Rex Morgan, M.D.
Hector G. Oesterheld (1919-1977)
Scénariste argentin, né à Buenos Aires. L’un de plus connus écrivains de comics de
l’Amérique du Sud. Hector G. Oesterheld a débuté dans les années quarante.
La plupart de ses œuvres est liée avec le Groupe de Vénise et avec les membres de ce
groupe. Oesterheld a illustré El Sargento Kirk, Uma-Uma, Capitan Caribe, Artemio, El
Taxista de Buenos Aires, etc.
En 1970, l’armé a gagné tous les pouvoirs d’état et la famille Oesterheld, Hector et ses
quatre filles, ont été emprisonnés. Longtemps, personne n’en a pas entendu parler. En fait,
Hector G. Oesterheld est morte en prison en 1977.
Jean Ollivier
Scénariste de la bande dessinée et écrivain, né en 1925 en Bretagne, sur la Côte
Sauvage. Dès son enfance, Jean Ollivier a été attiré par la mer et cette passion est visible dans
son œuvre.
Auteur de la saga en bande dessinée Ragnar, le Viking ou des livres comme Conquérants de
la Mer ou l’Age d’Or de la Flibuste. Jean Ollivier a hérité Barbe-Rouge de Jean-Michel
Charlier. De 1945, Jean Ollivier a travaillé pour le magazine Vaillant et est devenu chef-
éditeur pour l’instant. De 1945 à 1992, Ollivier a écrit un grand nombre de séries. Les plus
connues sont sans doute Yves le Loup, Le Cormoran, Ragnar le Viking, Jacques Flash, Loup
Noir et Docteur Justice. De 1978, Ollivier s’est occupé des collections de bande dessinée
d’histoire, L’Histoire de France en Bandes Dessinées et La Découverte du Monde en Bandes
Dessinées qui a été illustré par exemple par Raymond Poïvet. Dans les années quatre-vingt,
Jean Ollivier a écrit plusieurs séries pour la maison Hachette.
Alberto Ongaro
Né en Italie en 1925. Alberto Ongaro a été influencé par les grands romans d’aventure.
Ongaro a scénarisé L'As de pique et Junglemen. Alberto Onaro était un grand reporter et
écrivain, auteur de la biographie romancée de son ami Hugo Pratt, intitulée Une vie
d’aventure.
Richard Felton Outcault
Auteur de la bande dessinée américaine, né le 14 janvier 1863 à Lancaster, Ohio, et
décédé le 25 septembre 1928 à Flushing, état de New York. Créateur de Yellow Kid et de
Buster Brown. Après des études d’art à Cincinnati et à Paris, Outcault a commencé à
contribuer aux magazines humoristiques comme Judge. Deux ans plus tard, en 1833, Joseph
Pulitzer a acheté le journal New York World et il a recruté Outcault parmi ses dessinateurs.
Les dessins d´Outcault, basés sur la vie des bas-fonds, étaient très populaires auprès
des lecteurs. En 1896, le New York World a sorti un nouveau supplément en couleur.
Outcault a créé un personnage nouvel, connu comme Yellow Kid. Cette bande dessinée est
devenue si populaire que William Randolph Hearst, propriétaire du New York Journal, lui a
offert une somme d’argent considérable pour le recruter dans son journal. En 1897, Outcault a
quitté le New York Journal pour entrer à New York Herald. Cinq ans plus tard, Richard Felton
Outcault a créé un autre personnage important, Buster Brown. Contrairement au Yellow Kid
qui vivait dans les taudis new-yorkais, Buster Brown venait d’une classe bourgeoise assez
élevée et a été utilisé ensuite comme support publicitaire sur une grande quantité de produits.
Christophe Pelique
Journaliste et scénariste, né le 14 août 1963 à Aix-en-Provence. Au début de sa carrière,
Christophe Pelique il s’est fait appelé Scotch Arleston et enfin Christophe Arleston.
Christophe Pelique a passé son enfance à Madagascar, puis a absolvé l’école de
journalisme à Marseille et a commencé à travailler comme journaliste, rédacteur publicitaire
et finallement comme auteur dramatique.
Entre 1985 et 1989, Pelique a écrit seize dramatiques radiophoniques pour France
Inter. A la fin des années quatre-vingt, il s’est tourné vers le scénario de la bande dessinée.
Les petits travaux ont été publiés dans les magazines Circus et Spirou. Tandis que les deux
premières séries, Maîtres Cartographes et Léo Loden, aux éditions Soleil. En 1994, le premier
tome de la série Launfest de Troy est sorti. Cette histoire médiévale fantastique a eu un grand
succès. D’autres séries l’ont suivi : Les Feux d’Askell, Trolls de Troy, une série dérivée de
Launfest (1997), Le Chant d’Excalibur, les Forêts d’Opale et Moréa. Et en plus, en 1998,
Pelique a créé le mensuel fantasy Lanfest Mag, dont il est toujours le rédacteur en chef. Pour
chacune de ces séries, Pelique a été récompensé d’un Alph Art Jeunesse à Angoûlème (1998
et 2002 pour Trolls, 2000 pour Lanfeust).
Aujourd’hui, Christophe Pelique écrit de nouveaux épisodes pour ses séries, il dirige son
magazine, il contribue aux réalisations de film animé, consacré à Lanfeust et aux Trolls.
Jean-Charles Pellerin (1756– 1836)
Né à Épinal, célèbre pour les images populaires qu’il a composé dès la Révolution et
imprimé lui-même à partir de 1800. Ses images ont été couronnées du succès dans toute la
France. Sous la Restauration, Jean-Charles Pellerin s’est retiré des affaires et a laissé la
direction de son entreprise L’Imagerie d’Épinal à son fils Nicolas.
Patrice Pellerin
Né en 1955 à Brest. Patrice Pellerin a passé son enfance dans plus de vingt villes
différentes. Avant de s’installer à Landivisiau, Pellerin a vécu à peu près trois années à
Madagascar.
Patrice Pellerin a appris le dessin tout seul, en copiant les maîtres qu’il a admiré, les
peintres de la Renaissance ou du Grand Siècle. Pellerin a travaillé à Reims dans un studio de
dessin animé. De 1977, il a travaillé pour les maisons d’édition Ouest-France et Hachette. En
1982, Pellerin a débuté en faisant la bande dessinée Barbe-Rouge, après la mort de Jijé.
Enfin, Patrice Pellerin était l´auteur de la bande dessinée L’Épervier. Le surnom
Épervier de Crozon a été donné à un corsaire du roi français au XVIIIe siècle qui s’est
véritablement appelé le chevalier Yann de Kermeur.
Aristide Perré (1888-1958)
Aristide Perré a commencé sa carrière par les illustrations pour Offenstadt et pour les
magazines Cri-Cri, Rire et Pêle-Mêle. En 1922, Perré est entré en contact avec Les Petits
Bonhommes et en 1925 a illustré pour eux la BD Burlekrane reporter. En 1934, Aristide Perré
a repris la série Les Pieds Nickélés de Louis Forton. En même temps, Perré a colaboré à Rouff
Publishers. Pendant la Deuxième guerre mondiale, Perré a arrêté ses activités, sauf la série de
radio La Famille Duraton. En 1949, Aristide Perré a continué à travailler pour Rouff.
Christian Perrissin
Né en 1964. Christian Perrissin a fréquenté l’école des Beaux-arts d’Annecy, puis
l’atelier BD des Arts Appliqués Duperré à Paris. Mais Perrissin a été toujours attiré par
l’écriture et finalement, il s’est lancé dans le scénario de bande dessinée, dont le premier a été
fait en 1992 avec le dessinateur Buche. Perrissin a travaillé pour Bayard Presse, en écrivant
des séries télévisées et un projet cinéma pour le Canal Plus.
Avec Daniel Redondo, Christian Perrissin a imaginé un cycle de dessins, La jeunesse
de Barbe Rouge. Plus tard, il a collaboré à Marc Bourgne à la série Barbe-Rouge. En 2002,
Perrissin a rencontré un dessinateur d’origine croate, Boro Pavlovic. Ensemble, ils ont fait
naître une nouvelle bande dessinée, El Niño.
Actuellement, Chrisitian Perrissin est en train de coopérer avec le dessinateur Enea
Riboldi.
Robert Storm Petersen
Le dessinateur danois, animateur, illustrateur, écrivain et humoriste, né le 19 septembre 1882
à Copenhagen et décédé le 6 mars 1949. Renommé comme Storm P. Après avoir interrompu
ses études de l’Académie d’art, Robert Storm Petersen a travaillé comme peintre et
illustrateur. Pendant la Deuxième guerre mondiale, il était déjà bien connu. Longtemps,
Storm Petersen a été lié avec un journal de Copenhagen, Berlingske Tidende où il y avait écrit
et coloré des comics. En 1977, le musée Storm P. Museum a été ouvert.
Norman Pett
Créateur d’un célèbre personnage du comics, Jane. Cette une héroïne est née en 1932,
au moment de la parution de Jane's Journal, the Diary of a Bright Young Thing, dans Daily
Mirror. Plus tard, le film The Adventures of Jane est est tourné. En 1959, Jane est disparue.
Georges Pichard (1920-2003)
Dessinateur et scénariste français. Georges a étudié l’École des Arts Appliqués à Paris.
Plus tard, Pichard est devenu le professeur de la même école. Comme artist du 9 ème art,
Pichard a débuté dans le journal Chouchou. En 1964, c’était dans cette revue où il a rencontré
le scénariste Jacques Lob. Puis, Georges Pichard a publié ses séries dessinnées dans les revues
Pilote, Charlie Mensuel et France-Soir. Ses personnages les plus connues sont : Blanche
Épiphanie, Ténébrax, Paulette, Caroline Choléra, Marie-Gabrielle et Carmen. En plus,
Georges Pichard a fait des adaptations animées des histoires érotiques, comme par exemple
Mémoirs d’un Don Juan ou Kama-Sutra. Depuis 1977, Pichard s’est occupé plus de
l’écriture que des dessins.
Raymond Poïvet (1910-1999)
Avant de commencer sa carrière d’un créateur de comics en 1941, il a fait les
décorations. Raymond Poïvet a débuté par les comics historiques, comme Christophe
Colomb, Marion Delorme et La Reine Margot. En 1945, Poïvet a créé son chef-d’œuvre, Les
Pionniers de l’Espérance, en collaboration avec Roger Lécureux. Il s’agit d´une bande
dessinée de science-fiction, publiée par le magazine Vaillant et plus tard par Pif Gadget.
Raymond Poïvet était très travailleur, il a contribué aux magazines différents, y compris les
revues déstinées aux femmes (Nous Deux, Femmes d’aujourd’hui, La Vie en Fleurs, etc.).
Raymond Poïvet était l’un des plus prolifiques artistes français de la deuxième moitié
du XXe siècle.
Hugo Pratt (1927-1995)
Né à Rimini. Hugo Pratt a voyagé à Venise et en Étiopie avec ses parents. Après, il est
revenu avec sa mère à Venise. En 1945, Hugo Pratt est entré à l’Academy of Fine Arts à
Venise. Avec Mario Faustinelle and Alberto Ongaro, Pratt a fondé magazine Asso di Picche.
Hugo Pratt a voulu continuer à faire fumetti, le comics italien de tradition.
Hugo Pratt écrivait des histoires et colorait plusieurs œuvres. En 1950, il est parti en
Argentine et y a effectué le travail d’éditeur. Après quelques années passées en Argentine,
Pratt a déménagé à Londres où a travaillé pour Daily Mirror. Enfin, Hugo Pratt est revenu en
Italie, à Milan et fait A Corriere dei Piccolo, Sgt. Kirk. Pratt a contibué à une histoire de
pirate Capitan Cormorand, à un comics detectif Luck Star O’Hara et à Una Ballata del Mare
Salato où a introduit Corto Maltese, personnage qui a remporté du succès. Pendant sa vie,
Hugo Pratt a produit beaucoup d’œuvres artistiques.
Georges Prosper Rémi, dit Hergé (1907 – 1983)
L’auteur de la bande dessinée francophone, belge, né à Etterbeek, le 22 mai 1907 et
décédé le 3 mars à Bruxelles. L’un des auteurs de la bande dessinée les plus connus dans le
monde. Le succès lui ont apportés les Aventures de Tintin et Milou. En 1946, Hergé a fondé
Journal de Tintin et quatre ans plus tard, les Studios Hergé. Tintin a atteint un grand succès
mondial, il a été traduit en un grand nombre des langues de même que les autres publications
d’Hergé.
Pendant sa vie, Georges Rémi a réçu plusieurs prix, en 1973 le Grand Prix Saint-
Michel et en 1977 la médaille de vermeil de la Ville d’Angoulême. En 1978, il a pris l’Ordre
de la Couronne, à Bruxelles. En 1980, Georges Rémi est tombé malade de la leucémie et trois
annés après, le 3 mars 1983, Herdé s’est éteint à la clinique Saint-Luc de Bruxelles.
Jean Richard (Janry)
Né le 2 octobre 1957, à Jadotville, au Congo belge, actuelle Likasi au Zaïre. A l’âge de
dix ans, sa famille a débarqué a Bruxelles. Là, l’intérêt pour les peintures est devenu une
passion. Jean Richard a dessiné tout le temps, n’importe quoi et n’importe où. Janry s’est
passionné particulièrement pour les engins techniques, surtout les avions. Pour discipliner son
talent, il s’est inscrit dans une école d’Arts Graphiques. Là, Janry a fait ses premières armes
avec son comparse et ami : Tome. Ils ont fondé par la suite un atelier commun.
Thomas Rowlandson
Illustrateur et caricaturiste anglais, né le 14 juillet 1756 à Londres et décédé le 21 avril
1827.
Paul Ryan
Paul Ryan a étudié à Massachusettes College of Art. Ryan a commencé sa carrière
pendant les années soixante-dix et il ne cesse pas encore de travailler. Ryan a illustrés des
comics Marvel, p.e. Iron Man, Phantom, Superman, Batman et Superboy. Il a dessiné
Phantom pour un magazine scandinave. De 1996 à 1999, Paul Ryan a travaillé pour DC
Comics et puis, il est revenu à Marvel.
Avec son collègue Tom DeFalco, Paul Ryan a fait Fantastic Five. Illustrateur a
participé aux comics comme Maximum Security, The World’s Greatest Comic Magazine,
Phanteon (Lone Star), Tribulation Force, Ruse, Crux, Mystic, Solus et Amazing Spider-Man.
En 2005, Paul Ryan a repris le dessin de Phantom de George Olesen qui est désormais en
retraite.
Alain Marie Joseph Paul Louis Fernand Lefebvre Saint-Ogan dit Alain Saint-Ogan
Auteur et dessinateur de bande dessinée française, né le 7 août 1895 à Colombes, Hauts-de-
Seine, et est morte le 22 juin 1974 à Paris. Alain Saint-Ogan a débuté en 1913, en publiant
ses dessins. Après la Première guerre mondiale, sa carrière de dessinateur a pris la forme. En
1925, Saint-Ogan a créé la célèbre série Zig et Puce, initialement parue dans le supplément
hebdomadaire pour la jeunesse Dimanche illustré. D’autres personnages que Saint-Ogan a
dessiné : Mitou et Toti, Prosper l’ours (à partir de 1933), Monsieur Poche (à partir de 1934)
et Touitoui.
Gilbert Shelton (*1940 à Houston)
Auteur de la bande dessinée américaine. Gilbert Shalton vivait à Paris. Shalton a
commencé sa carrière dans le journal d´étudiant Ranger. En 1969, Shelton a créé son premier
œuvre Fabulous Freak Brothers qui lui a apporté de bonne renommée. Avec Robert Crumb et
Vaughn Bodé, Gilbert Shalton est devenu l’auteur le plus marquant d’underground
américaine.
Jérôme (Jerry) Siegel
Né le 17 octobre 1914 à Cleveland, décédé le 28 janvier 1996. Son père Mitchell était
un peintre d’enseignes qui avait ouvert son atelier et qui a encouragé les inclinaisons
artistiques de son fils. Tragiquement, son père a été abattu dans son magasin par un voleur
lorsque Jérôme Siegel était au lycée.
Siegel était le fan de cinéma et de bande dessinée, en particulier de science-fiction.
Avec Joe Shuster, Jerry Siegel a créé le Superman. Ils ont utilisé le personnage dans les
histoires courtes et dans la bande dessinée en 1932. En 1938, ils l’ont vendu à DC Comics, qui
placé le Superman sur la couverture de leur premier numéro d’Action Comics en juin. Dans
les années cinquante, Jérôme Siegel est devenu le directeur de Ziff- Davis, mail a fini ce
travail tôt. Après cela, Siegel est revenu aux travaux artistiques.
Christophe Simon
Né en 1974 à Namur. Pendant son enfance, Simon a été attiré par le dessin. Christophe
Simon aimait voyager, a visité Pompéi et Venise où il a découvert son intérêt pour l’antiquité.
Simon a suivi les cours de dessins et de bande dessinée de Vittorio Léonardo à l’Académie
des Beaux-arts de Châtelet. Plus tard, il a rencontré Jacques Martin, son maître. Simon est
devenu un des collaborateurs de la série Orion. En 1997, Christophe Simon a terminé Styx et
commencé à faire un autre travail, Le Pharaon. En 1999, il a réalisé l’album L’Odyssée
d’Alix- 2. Sous la direction de Jacques Martin, Christophe Simon a fait la première partie de la
série Lefranc, La Colonne qui a sorti en juin 2001. Simon a fait son scénario. Ses ouvrages Le
Zane Noir, Histoire d’Alsace, La Colonne et El Paradisio sont exposés au Centre Belge de la
Bande Dessinée à Bruxelles. Ses œuvres contemporaines sont Sur la Trace des Celtes,
Damianos et le quatrième tome des Voyages d’Alix, appelé Le Roi des Rois.
Otto Sogow (1900-1975)
Auteur de la bande dessinée américaine, né à New York. A partir de 1934, jusqu’à son
décès en 1975, Sogow a dessiné Le petit roi, une bande dessinée muette qui décrivait la vie
d’un souverain petit et rond, perdu dans le monde de grands gaillards.
Art Spiegelman
Dessinateur, éditeur et auteur de la bande dessinée américaine, né le 15 février 1948 à
Stockholm, en Suède. Dans les années soixante et soixante-dix, Art Spiegelman a pris part au
courant underground et avec ses dessins et illustrations, il a contribué aux revues Real Pulp,
Young Lust et Bizarre Sex. Dans les années quatre-vingt, Art Spiegelman a publié la revue
Raw. Plus tard, en 1986, l´auteur a créé un comics extraordinaire, Maus. Maus a réagi sur
l’holocaust et sur la déportation des juifs dans les camps de la mort. Tout cela a touché la
famille d’Art Spiegelman dont le père a été déporté. En 1992, Maus a remporté le prix
Pulitzer spécial. Longtemps, Spiegelman a travaillé pour le jornal New Yorker, mail il a
démissioné en 2001, quelques mois après l’attaque des terroristes.
En 2004, Art a publié son travail, appelé À l’ombre des deux tours mortes, qui est
composé des planches de dessins sur l’attentat des teroristes du 11 septembre 2001.
Actuellement, il vit à New York. Art Spiegelman est un grand défenseur de la bande dessinée,
il a parcouru les États-Unis pour donner des conférences, titrées Commix 101.
Didier Tarquin
Auteur de la bande dessineé, né en 1967 à Toulon. Didier Tarquin a passé premiers
dix ans en Algérie. Après ces années, Tarquin est revenu en France où a découvert la bande
dessinée. Tarquin l’a étudier et ensuite, s’est décidé à devenir le dessinateur. Sa carrière a
commencé dans les années quatre-vingt-dix quand Tarquin a publié Les maléfices d’orient, en
1990. Un ans après, Didier Tarquin a dessiné la série Röq. Toutes ses séries onf fini sans
succès. Son dernier essai, la série de la bande dessinée d’héroïc fantasy a paru en 1994, sous
le nom Lanfest de Troy. Heureusement, elle a attiré l’attention. Elle a été suivi d’une autre
série, intitulée Lanfeust des étoiles. Comme scénariste, Tarquin a réalisé trois albums, Les
Ailles du Phaéton, La Véritable Histoire des Krashmonsters et Guillaume Bianco.
Osamu Tezuka (1928-1989)
Osamu Tezuka est né le 3 novembre 1928 à Toyonaka, près d’Osaka. Pendant ses études de la
médecine, Tezuka a publié ses premiers mangas. Osamu Tezuka était fortement toucher par la
création de Walt Disney. Sa production était très variée. Il a essayé prèsque tous les styles de
manga. La science-fiction, la fantaisie, les mangas joyeux pour les enfants et plus sérieux pour
les adultes etc. Tezuka est présenté comme père du manga ou bien comme roi de manga
japonais. Son œuvre de la vie est tellement nombreuse qu’il est impossible de l’exprimer par
les mots.
En 1962, Tezuka a fondé ses propres studios, Mushi Productions, ce qui signifie
insecte en japonais.
L’auteur de nombreux métrages animés, p.e. La légende de la forêt. Les mangas de
Tezuka ont fait le tour de monde. Pour la société Disney, c’était une menace assez grave. En
France, en Espagne et en Italie, les mangas de ce Japonais ont rempotré du succès dans les
années soixantes-dix. Parmi les plus connus ont appartenu p.e. Princesse Saphir, Vic le
Viking, Astro, etc. A la fin des années quatre-vingts, ses travaux ont disparu à cause des
pressions politiques, ils ont été accusés de la violence, du manque de qualité artistique etc.
En 1982, Osamu Tezuka s’est présenté au Festival international de la bande dessinée
d’Angoulême. Il y a projeté son film Hi no Tori 2772. Tezuka est décédé le 9 février 1989 à
Tokyo.
En 1994, le Musée d’Art Comique d’Osamu Tezuka a été inauguré à Takarazuka, dans
la ville où l’auteur a grandi. Et en plus, en 1997, les timbres posteles avec les dessins
d’Osamu se sont vendus au Japon.
Rodolphe Toepffer ou Töpffer (1799 -1846)
Fils du peintre allemand Wolfgang Adam Toepffer (1766-1847), expatrié à Genève
pour bénéficier du climat de liberté qui régnait dans la cité.
Rodolphe Toepffer a dû renoncer à faire la même carrière que son père en raison d’une
maladie des yeux. Toepffer s’est consacré à la littérature, écrivant notamment les Voyages en
zigzag, récits de ses excursions pédestres en Suisse. Auteur des romans L'Histoire de M.
Vieux-Bois (1827), Histoire de M. Jabot (1833), Les Amours de M. Vieux-Bois (1837),
Monsieur Crépin (1837), Monsieur Pencil (1840), Le Docteur Festus (1840), Histoire
d'Albert et M. Cryptogame (1846), etc. Toepffer est aussi un ancêtres de la bande dessinée
moderne. Cet homme d’esprit a été également enseignant qui a créé en 1825 un pensionnat de
garçons, avant d’être appelé à occuper la chaire de rhétorique et de belles-lettres à
l’Académie, en 1832.
Mary Tourtel
Née à Cantorbéry en 1874, morte à Cantorbéry en 1948. Mary Tourtel était une
illustratrice reconnue de livres pour les enfants, spécialisée dans les récits animaliers. Elle a
créé Rupert Bear pour Daily Express le 8 novembre 1920. Tourtel a illustré au moins quatre-
vingt-sept épisodes, totalisant quelque trois mille cinq cents dessins. Les épisodes duraient en
moyenne cinq semaines et progressaient au rythme de deux dessins par jour. Ils sont repris
sous forme d’albums annuels. Jusqu’en 1931, les scénarios sont dus à la plume du mari de
Mary Tourtel, Herbert qui a été le rédacteur du journal Express. Elle-même a pris sa retraite
en juin 1935. Rupert était alors repris, pour plusieurs décennies, par l’illustrateur Alfred
Bestall (1892-1986), sans que sa popularité faiblisse. C’est aujourd’hui John Harrold qui
assure la continuité de la série.
Philippe Vandervelde, dit Tome
Né le 24 février 1957 à Bruxelles. Ses premiers essais dans ce domaine ont paru dans
le fanzine Buck animé par Thierry Groensteen, futur pape de la critique graphique. Afin de
renouer avec ses émotions d’enfant, Tome a abandonné ses études d’animation cinéma, de
communication graphique et de journalisme pour se consacrer à son hobby. Après quelques
péripéties, la série Spirou et Fantasio leur a été confiée en 1981. Enfin, Tome a abandonné
graduellement le dessin pour se consacrer entièrement au scénario.
Albert Uderzo
Né en 1927. Albert Uderzo a découvert la bande dessinée à l’intermédiaire de Mickey
Mouse, publié dans le journal Le Petit Parisien. En 1940, à l’âge de quinze ans, Uderzo s’est
engagé à la Société Parisienne d’Édition où a appris les choses élémentaires du métier. Sa
première illustration, parodie de la fable Le Corbeau et le Renard de Lafontaine, a été publié
dans le magazine Junior. A ce temps- là, Uderzo a rencontré le dessinateur célèbre Edmond-
François Calvo.
En 1945, Uderzo a travaillé avec Renan de Vela sur un projet de dessin animé intitulé
Clic-Clac, puis a illustré Flamberge, un récit d’un Em-Re-Vil. L’année suivante, à la suite
d’une petite annonce, Uderzo est employé par les éditions du Chêne et y a dessiné un récit en
seize planches de mettant en scène le Grognard Clopinard. Uderzo a collaboré au magazine
O.K., sous le pseudonyme Al Uderzo. En 1949, il est devenu le reporter-dessinateur de
France-Dimanche.
Vers 1950, Uderzo a rencontré René Goscinny. Leur premier travail commun, une
rubrique sur le savoir-vivre, est mis en date en 1951. Elle est paru dans l’hebdomadaire
féminin Bonnes Soirées. Après cela, ils ont mis en scène un gentil corsaire. Pistolin, puis Luc
Junior. Pour le marché américain, ils ont créé Oumpah-Pah qui n’a pas malheureusement eu
du succès mais qui a été enfin publié en 1957. D’autres œuvres pour Bonnes Soirées ont suivi,
p.e. Sa Majesté mon mari, Valérie André. Avec Octave Joly, ils ont lancé deux feuilletons
réalistes, Tom et Nelly et Marco Polo. En 1955, Uderzo et ses collègues Goscinny, Charlier et
Jean Hebrerd, ont fondé un syndicat pour défendre leurs droits. En 1959, le premier numéro
d’Astérix est paru dans Le Pilote. Uderzo s’est complètement consacré au petit Gaulois. Après
la mort de Goscinny en 1977, Uderzo est imprégné de ce travail et a continué sans cesse
jusqu’au maintenant.
D’autres bandes dessinées : Bill Blanchart, Benjamin et Benjamine, Christian Godard,
Banjo 3 ne répond plus, Tanguy et Laverdure et Antoine l’Invincible.
Jean Van Hamme
Scénariste de la bande dessinée et des films, né en 1939, à Bruxelles. Jean Van
Hamme a étudié l’économie politique et des sciences financières. D’abord, Van Hamme a
travaillé dans le mercatique, jusqu’en 1976. En 1976, Van Hamme s’est consacré à l’écriture.
Jean Van Hamme a écrit son premier scénario de la bande dessinée, Exposy, en 1968. C’était
pour Maurice Cuvelier. Plus tard, Van Hamme a collaboré aux dessinateurs comme Dany,
Edouard Aidans, André Chéret, Griffo, avec les magazines comme Géri et Tintin. Sa carrière
est très prolifique jusqu’au maintenant. Il a créé les titres commes XIII, Largo Winch, Thorga,
S.O.S. Bonheur,Les Maîtres de l'Orge et Blake et Mortimer.
William Van Cutsem
Né en 1935 à Anderlecht en Belgique. Dessinateur belge de la bande dessinée, dessine
sous le pseudonyme William Vance. À Bruxelles, William Vance a suivi l’Academie des
Beaux-arts. En 1962, Vance a débuté avec ses illustrations dans la version nérlandaise du
journal Tintin. En 1963, William Vance a créé son premier personnage, Howard Flynn, sur le
scénario d’Yves Duval. D’autres personnage qu’il a créé dans les années soixante et soixante-
dix, c’était Ray Ringo, acteur d’une série western, Bob Morane pour le hebdomadaire Femmes
d’Ajourd’hui et agent Bruno Brazil pour le journal Tintin. En même temps, William Vance a
illustré les séries S.O.S Nature, Mongwy, Rodric et Ramiro. En 1976, il a commencé la série
Bruce J. Hawker. En 1984, Vance a produit le personnage de XIII sur le scénario de Van
Hamme. Cette série est devenue un succès majeur de la bande dessinée contemporaine. En
1991, William Van Cutsem a dessiné une nouvelle bande dessinée, Marshal Blueberry,
adaptation sur le texte de Jean Giraud.
Robert Velter (1909-1991)
Mieux connu sous le pseudonyme de Rob-Vel. Robert Velter a appris le métier aux
côtés du dessinateur américain Martin Branner, qu’il a assisté sur la série Winnie Winkle. En
1937, secondé par sa femme Davine, qui a signé les scénarios, Velter a développé sa propre
série, Toto. En 1938, les Éditions Dupuis l’ont approché et lui ont demandé d’imaginer un
personnage pour un magazine qu’elles ont l’intention de lancer. Alors, Spirou est imaginé.
Lorsque la Deuxième guerre mondiale éclatée, Rob-Vel a été mobilisé : sa femme Davine,
aidée de Luc Lafnet, a tenté brièvement de reprendre les rênes de Spirou. Rob-Vel et Davine
étaient contraints d’abandonner leur « enfant » et de confier la série à Jijé. Durant la guerre,
Rob-Vel a continué à dessiner, pour le magazine Pierrot ou dans le cadre d’un studio
d’animation. Une fois la paix revenue, Velter a créé quantité d’autres séries mais aucune
d’entre elles n’a pas attendu jamais, auprès du grand public, la popularité de Spirou.
Andy Warhol
Andy Warhol est né à Pittsburgh en 1928 et décédé en 1987 à New York City. Issu d’une
modeste famille d’origine slovaque, Andrew Warhola a étudié le graphisme à Pittsburgh à
partir de 1945. Après avoir obtenu son diplôme, en 1949, Warhol s’est installé à New York
comme illustrateur pour des revues telles que Vogue ou The New Yorker. Warhol a également
consacré sa vie en réalisant des décors de vitrines de grands magasins.
Andy Warhol a peint ses premières toiles représentant Popeye ou Dick Tracy en
1960, avant de constater en visitant une exposition de la célèbre galerie Leo Castelli que Roy
Lichtenstein l’avait précédé dans cet exercice. Warhol a opté pour la reproduction en
sérigraphie d’objets de grande consommation en 1962, tels que les boîtes de soupe Campbell
et les bouteilles de Coca-Cola.
Warhol est devenu l’un des artistes majeurs du Pop Art. Sa fascination pour l’image de
la mort s’est exprimée de nouveau dans les séries des accidents ou des chaises électriques. A
partir de 1963, Andy Warhol s’est entouré d’assistants dans son usine. Warhol s’est consacré
également au cinéma et organisé, vers la fin des années soixante, de performances
multimédias avec le groupe de rock le Velvet Underground.
Grièvement blessé par balle dans son atelier en 1968, Andy Warhol a abandonné
l’aventure collective et a entrepris une série des portraits de célébrités, tels Mick Jagger,
Calvin Klein et Mao. Andy Warhol a encouragé la jeune génération d’artistes new-yorkais au
début des années quatre-vingt, en collaborant par exemple avec Jean Michel Basquiat.
Bill Watterson
De son vrai nom William B. Watterson. Scénariste et dessinateur de la bande dessinée
américaine, auteur de la série humoristique Calvin & Hobbes, né en 1958 à Washington DC.
L’intérêt pour les dessins a remonté à l’enfance. Bill Watterson a commencé à dessiner
au lycée, pour le journal The Chagrin Herald. En 1976, Watterson est entré au Kenyon
College pour étudier le dessin. En 1980, Bill Watterson a obtenu une licence en sciences
politiques, mais son intérêt pour la bande dessinnée a été plus fort. Watterson a trouvé un
travail de dessinateur et a commencé à faire des caricatures politiques pour Cincinnati Post.
Plus tard, Bill Watterson est parti de ce journal et est entré au Universal Press Syndicate qui a
accepté sa bande dessinée Calvin & Hobbes.
Dans les années quatre-vingt-dix, Watterson a créé une autre série célèbre, appelée
The days are just packe qui a été traduite dans une quarantaines de langues et vendu dans une
trentaine millions d’albums. Enfin, l’auteur s’est décidé à arrêter son travail dans ce domaine.
Bill Watterson profite de la vie personelle et veut rester anonyme.
Al Williamson
Né le 21 mars 1931. A l’âge de dix-sept ans, Al Williamson a débuté avec les œuvres Buster
Crabbe, Billy the Kid, John Wayne et Outlaw Kid.
Al Williamson est devenu le plus jeune membre de EC family, n’avait que vingt-un
ans quand il s’est joint à la société en 1952. En 1960, Williamson a assisté John Prentice de
faire Rip Kirby. Puis, Al Williamson a créé Flash Gordon. Pour King Features Syndicate, a
dessiné le comics Secret Agent X-9, plus tard appelé Secret Agent Corrigan. En 1979, Al
Williamson a fait une adaptation de comics de Star Wars : The Empire Strikes Back pour la
maison Marvel. D’autres travaux d’Al Williamson sont : Blade Runner, New Mutants, Star
Brand, Spider-Man et adaptation de Star Wars : The Phantom Menace.
5.0 Présentation d’une bande dessinée contemporaine
L’Histoire d’Alsace
J’ai choisi un livre de BD qui s’appelle L’Histoire d’Alsace. La raison de mon choix
est simple : Tout mon travail est dédié à l’évolution de la bande dessinée et à des regards dans
son histoire. Le livre L’Histoire d’Alsace a été réalisé presque dans le même esprit. Il donne
une vue générale sur les événements qui se sont passés dans cette région et il les décrit par
l’intermédiaire de textes explicatifs illustrés par les images.
Cet ouvrage a été créé en 2001 et le livre a été publié par la maison d’édition
strasbourgeoise La nuée bleue. L’auteur du scénario de L’Histoire d’Alsace est Georges
Bischoff,168 professeur de l’Histoire du Moyen Age. Les peintures et les illustrations ont été
dessinées par Jacques Martin169 et colorées par Christophe Simon.170
L’introduction du livre, créée par Georges Bischoff donne une première idée :
« Le petit pays d’Alsace est à la fois le jardin et le cœur de l’Europe, der Garten oder das
herz Europae, selon les mots d’un contemporain d’Erasme, au début du XVIe siècle.
La géographie l’a placé à la rencontre de deux mondes : les Vosges d’un côté, le Rhin
de l’autre, des obstacles faciles à franchir sur des routes qui mènent partout. Les pluies de la
mer du Nord et de la Méditerranée se mélangent dans le Sundgau ; à l’ouest, en passant par la
Lorraine, on accède aussi bien aux Pays-Bas qu’au Bassin parisien ; à l’est, enfin, au-delà de
la Forêt-Noire, on arrive dans la vallée du Danube. Au Moyen Age, on était à huit semaines
de marche de Constantinople et à sept semaines de Cordoue.
Cette situation permet de comprendre une histoire qui est loin d’être simple et qui ne
s’arrête pas aux limites d’une région. »171
Le livre compte quatre-vingt-trois pages et treize chapitres qui tentent de diviser
l’histoire d’après les étapes d’évolution, dans des laps de temps.
168http://misha1.u-strastrasbg.fr/ea3400/Pages_membres/pages_membres_titulaires/Pages_des_Medievistes/Bischoff/recherche_bischoff.htm 169http://lambiek.net/fr/martin_jacques.htmlhttp://lambiek.net/artists/m/martin_jacq.htm 170http://christophesimon.be/index.php?check=2http://www.bedetheque.com/auteur-730-BD-Simon-Christophe.html 171 Histoire d’Alsace, G. Bischoff, Ch. Simon, J. Martin, La Nuée Bleue, ISBN 2-7165-0438-5, Strasbourg, 2001, p.5
Les chapitres sont les suivants :
Les Romains sur le Rhin,
L’Alsace des abbayes
Au temps des seigneurs
Villes contre châteaux
La guerre des Paysans
La province française
La Révolution
L’âge d’or de l’industrie
L’Alsace, terre allemande
La Grande Guerre
De Koufra à Strasbourg
Le livre est illustré par quatre-vingt-neuf planches. Il s’agit d’une histoire en bande
dessinée où les images sont complétées par les commentaires, les descriptions et les notes
explicatives qui ne se trouvent pas au-dédain du dessin.
Comme j’ai déjà mentionné dans le chapitre Qu’est-ce que la bande dessinée, la BD
est un moyen de raconter des histoires par une séquence d’images. Elle mêle l’image au texte
d’une manière plus ou moins artificielle. Il est assez difficile de définir précisément qu’est-ce
qu’une bande dessinée.
Ce qui est un peu spécial, c’est le fait que cette bande dessinée n’est pas tout à fait
ordinaire parce que dans les images, il n’y a aucun texte ni bulle.
Le livre ressemble plutôt à une encyclopédie illustrée même si celui-ci appartient au
groupe des bandes dessinées, précisément des BD éducatives.
L’organisation des pages est la suivante : presque sur chaque page, il y a un texte
général concernant un certain chapitre. En plus, il y a une image qui est décrite et expliquée
par l’intermédiaire d’un commentaire ou bien d’un texte qui est situé sous cette image.
Quelques fois, il y a un autre dessin ou illustration d’époque. Le commentaire de cette image
est situé soit à gauche, soit à droite du texte général. L’historique donne les dates précises des
évènements.
Résumé du livre :
L’Alsace est une petite région de France, située au nord-est du pays. Les bords d’est
d’Alsace sont les frontières franco-allemandes. Les limites géographiques sont formées d’un
côté par les Vosges et par la Forêt-Noire de l’autre. Elle est drainée par le Rhin, le Rhône et le
Danube.
L’histoire de cette région est assez riche, son enregistrement commence sous la plume
du chroniqueur Frédégaire, au début du VIIe siècle apr. J.-C. Frédégaire a parlé des habitants
de ce pays, des Alesaciones, et de la région, Alsatia.
L’Alsace fut une partie de l’empire romain. Les Romains y ont fondé plusieurs villes,
par exemple Augst, les fortifications et aussi les monuments, les temples, les amphithéâtres,
etc. Ils y ont apporté sa culture et les dieux de l’Olympe.
En 476, l’empire romains a chuté et les Alamans dominaient entre Vosges et Rhin. Ils
ont apporté la langue et l’ont imposé aux habitants gallo-romains. En 497, les Alamans sont
battus à Tolbiac par Clovis, roi des Francs. L’Alsace est alors devenue la partie d’Austrasie. Il
y régnait un grand nombre de rois, dont le plus connus est sans doute Charlemagne.
En 842, les Serments de Strasbourg sont signés. Il s’agissait d’un serment d’aide
mutuelle entre Louis le Germanique et son demi-frère Charles.
Au XIIe siècle, l’Europe connaît un essor, la population a doublé, de nouveaux villages
sont créés, la production agricole fut le grand bénéficiaire, les vignobles ont été fondés, etc.
Les villes les plus importantes à ce moment-là étaient Strasbourg et Bâle. Elles étaient aux
mains des évêques qui y ont battu la monnaie.
Le XIIIe siècle est considéré comme l’âge des cathédrales, des châteaux et des
chevaliers. En 1273, Rodolphe de Habsbourg est élu roi de Germanie et d’Alsace, il a assiégé
Bâle. L’Alsace a pris de l’importance, grâce au commerce. Les grands cols comme celui du
Bonhomme, de Kaysersberg, de Thann, la saute de Rhin, les ponts de Strasbourg, Brisach,
Bâle et les fleuves ont facilité le transport entre l’Alsace et les régions voisines.
En 1349, la région a été touchée par la peste. Dans le domaine monétaire, les
Alsaciens ont essayé d’empêcher les pratiques d’inflation, ils ont eu une monnaie commune,
le florin rhénan, qui a fonctionné de 1403 à 1582. Plus tard, l’essor de l’imprimerie a
influencé la culture de toute l’Europe, de même que l’idée de l’humanisme. En Alsace, ils y
vivaient des humanistes comme Sébastien Brant, Beatus Rhenanus et Erasme.
En 1525, la guerre des Paysans a éclaté. En fait, c’était une révolution menée par le
peuple des champagnes pour instaurer une société nouvelle. En Alsace et en Allemagne du
Sud, ce rêve a été brisé ce qui a suscité de nouvelles répressions. Les exigences des gens n’ont
pas été exaucé. Tout cela a fini par un grand masacre de Saverne. Les paysans ont été réduit à
la passivité et à la soumission.
Pendant le règne du Roi-Soleil, la France s’est opposée à l’Autriche. La guerre de
Trente Ans a éclaté en 1618 et a affaibli la position des Habsbourg. Après cette défaite, ils ont
dû se soumettre à Louis XIV. En 1648, les Traités de Münster et Osnabrück ont décidé de la
cession des possessions et des droits des Habsbourgs en Alsace et à Brisach. L’Alsace est
devenue une région française et les Français y ont tout de suite commencé à redémarrer la vie
économique et reconstruire tout ce qui a été détruit. Ils ont établi le Conseil souverain qui a
désormais joué le rôle d’un parlement. Il fallait changer la constitution et la jurisprudence en
faveur des habitants de la région, majoritairement Allemands qui ont gardé leurs privilèges et
la culture. Pendant la Révolution, les Alsaciens ont eu pour la première fois la chance
d’influencer le développement du pays. Ils ont été affirmés comme une des composantes de la
nation. Ils n’ont plus insisté sur la défense de leur identité culturelle. Le 26 septembre 1789, la
déclaration des droits de l’homme et du citoyen est adoptée dans toute la France, ce qui a sans
doute amélioré la position des habitants du pays. Plus tard, Louis XIV a chuté et la
proclamation de la république est accordée.
Au XIXe siècle, l’Alsace est devenue une grande région industrielle. La ville de
Mulhouse, ce qui signifie la ville aux cent cheminées, était une grande rivale de la ville
anglaise Manchester. Elle s’est spécialisée dans l’industrie cotonnière. En produisant le textile
dans les manufactures et plus tard dans les usines, la ville en a vraiment profité. Désormais, de
nouveaux secteurs d’activités sont apparus dans la plupart de villes qui ont produit des
machines-outils, des moteurs et des locomotives. Dans les Vosges du Nord, la métallurgie a
fleurit. Le canal du Rhône et Rhin a relié les villes Mulhouse, Strasbourg, Lyon et la voie
ferrée entre Mulhouse et Strasbourg a été construite. De nombreux services y ont développé,
service des salariées, caisses d’épargne, société de secours mutuelle, etc. La région a connu un
grand essor dynamique qui a touché presque tous les domaines de la vie.
Malgré son caractère, elle a été interrompue par l’annexion de 1871 et elle est intégrée
à l’Allemagne jusqu’en 1914, comme région Alsace-Lorraine. La province a été dirigée par
un gouverneur nommé par l’empereur, elle a été administrée par des fonctionnaires allemands
venus de l’intérieur et peuplée par de nombreuses garnisons. En 1872, près d’un demi-million
d’Alsaciens ont choisi officiellement de rester citoyens français et de transporter leur domicile
de l’autre côté de la frontière. Malheureusement, l’Alsace a fait l’objet d’une immigration
d’Allemands, mais pourtant, la plupart des Alsaciens ne sont pas sentis allemands. Plus tard,
l’Etat d’Alsace-Lorraine est doté d’une constitution nouvelle qui a assuré une autonomie
véritable. La Première guerre mondiale a donné l’occasion de la Revanche à laquelle les
Français rêvaient depuis 1871. L’Alsace de 1914 n’a pas été celle de 1871. Les Hautes
Vosges sont devenues un champ de bataille. Le pays a dû se soumettre à l’Allemagne et les
habitants ont souffert pendant une longue période d’incertitudes. En 1918, l’Allemagne est
battue, Guillaume II a abdiqué et l’armistice est signé le 11 novembre. L’entrée solennelle des
Français s’est produite entre le 17 et 22 novembre et le président de la République française,
Raymond Poincaré, a déclaré le plébiscite terminé par l’intégration.
Entre 1939 et 1945, la région est livrée à la dictature nazie, causée par la défaite des
armées françaises. En 1945, l’Alsace est libérée grâce aux combats russes et américains. Le 8
mai 1945 était le jour d’armistice.
Au cours des années trente jusqu’aux années soixante-dix, l’Alsace connut une
croissance exemplaire. Sa prospérité est toujours actuelle, cette région de la France est l’une
des plus riches de l’Hexagone et elle se porte bien presque dans tous les domaines.
6.0 Transformation didactique
Fiche pédagogique numéro 1a : apprenant
Matière : La bande dessinée et son application dans l´éducation scolaire
Objectifs : Description des images et compréhension orale
Niveau : Faux débutants, intermédiaire
Matériel : Manuel On y va 3, Francouzština pro střední školy
Durée : 10-15 minutes
Démarches pédagogiques : Étape préparatoire, sensibilisation
Adjudication des consignes
Première écoute
Deuxième écoute
Corrigé et évaluation des exercices
Bibliographie : Tajšlová, J., On y va 3, Leda, Praha: 1998, p. 56-57
Activité :
Consignes :
Décrivez les dessins et remplissez les bulles qui sont vides. Qu´est-ce que disent les filles ?
Puis, écoutez le dialogue enregistré et notez ce
que vous entendez. Remplissez les bulles si
elles sont encore vides.
Racontez toute l´histoire.
Fiche pédagogique numéro 1b : enseignant
Matière : La bande dessinée et son application dans l´éducation scolaire
Objectifs : Description des images et compréhension orale
Niveau : Faux débutants, intermédiaire
Matériel : Manuel On y va 3, Francouzština pro střední školy
Durée : 10-15 minutes
Démarches pédagogiques : Étape préparatoire, sensibilisation
Adjudication des consignes
Première écoute
Deuxième écoute
Corrigé et évaluation des exercices
Bibliographie : Tajšlová, J., On y va 3, Leda, Praha: 1998, p. 56-57
Activité :
Consigne :
Décrivez les dessins et remplissez les bulles qui sont vides. Qu´est-ce que disent les filles ?
Puis, écoutez le dialogue enregistré et notez ce que vous entendez. Remplissez les bulles si elles sont
encore vides. Racontez toute l´histoire.
Corrigé :
Description des images et des bulles d´après cette image.
Le dialogue enregistré : Après avoir déménagé
L´entrée est assez grande, hein ?
J´aime beaucoup ! Il y a assez de place même pour
nos chiens. Et voilà notre coin-cuisine. Petit, mais bien
équipé. Ah, c´est le four à micro-ondes dernier cri !
Notre salon. Le plafonnier est superbe !
Et voilà ma chambre. Elle est petite, mais elle n
´est qu´ à moi. Je serais ravie d´avoir une chambre
seulement pour moi. Je partage la mienne avec ma
sœur...Tu imagines les disputes ! Tiens, la mezzanine, c
´est original et pratique à la fois. C´est pour garder de la
place. Tu as une passion pour les coussins !? Il y en a de
toutes les couleurs. Si j´ai plus d´invités que de chaises, on
les met par terre et on s´assoit dessus.
Fiche pédagogique numéro 2a : apprenant
Matière : Les bandes dessinées
Objectifs : Histoire, culture et civilisation
Présentation des activités amusantes
Niveau : Tous les niveaux, les activités n´exigent pas un cernain niveau du français
Matériel : Le présent mémoire Les excursions dans l´univers de la bande dessinée
Durée : 5 minutes / une activité
Démarches pédagogiques : Étape préparatoire
Adjudication des consignes, le temps précise pour élaboration
Corrigé des exercices
Commentaires-remarques : sujet d´actualité, sujet peut suivre après un chapitre sur la BD, après un
exposé
Bibliographie/webographie : www.wikipedia.com, http://www.cyberacadie.com/bd/,
http://fraphael.free.fr/histoire%20BD.htm, komix.kvalitne.cz/his.htm
Activité :
Consigne :
Trouvez les relations entre les auteurs des bandes dessinées et leurs œuvres.
Dans la colonne à gauche, il y a des noms des auteurs des bandes dessinées et dans celle-ci à droite,
les noms de leurs travaux. Si vous avez trouvé les relations entre eux, liez-les !
1) William Vance
2) Georges Rémi
3) Rob-Vel
4) Art Spiegelman
5) Zep
6) Bob Kane
7) Albert Uderzo
8) Didier Tarquin
a) Astérix le Gaulois
b) VIII
c) Spirou
d) Batman
e) Launfeust de Troy
f) Maus
g) Tintin
h) Titeuf
La solution : 1... 2... 3... 4... 5... 6... 7... 8...
Fiche pédagogique numéro 2b : enseignant
Matière : Les bandes dessinées
Objectifs : Histoire, culture et civilisation
Présentation des activités amusantes
Niveau : Tous les niveaux, les activités n´exigent pas un certain niveau du français
Matériel : Le présent mémoire Les excursions dans l´univers de la bande dessinée
Durée : 5 minutes / une activité
Démarches pédagogiques : Étape préparatoire
Adjudication des consignes, donner le temps précise pour élaboration
Corrigé des exercices
Commentaires-remarques : sujet d´actualité, sujet peut suivre après un chapitre sur la BD, après un
exposé
Bibliographie/webographie : www.wikipedia.com, http://www.cyberacadie.com/bd/,
http://fraphael.free.fr/histoire%20BD.htm, komix.kvalitne.cz/his.htm
Activité :
Consigne :
Trouvez les relations entre les bandes dessinées et leurs personnages.
Dans la colonne à gauche, il y a des noms de bandes dessinées concrètes et dans celle-ci à droite, les
noms de personnages. Si vous avez trouvé les relations entre eux, liez-les !
1) Spirou
2) Tintin
3) Titeuf
4) Astérix le Gaulois
5) Pieds Nickelés
6) Barbe-Rouge
7) Lanfeust de Troy
8) Rupert
a) Filochard
b) Idéfix
c) Bill Badget
d) Baba
e) Fantasio
f) Morvax
g) Hébus
h) Milou
Solution : 1e, 2h, 3f, 4b, 5a, 6d, 7g, 8c
Fiche pédagogique numéro 3a : apprenant
Matière : Les bandes dessinées
Objectifs : Histoire, culture et civilisation
Présentation des activités amusantes
Niveau : Tous les niveaux, les activités n´exigent pas un cernain niveau du français
Matériel : Le présent mémoire Les excursions dans l´univers de la bande dessinée
Durée : 5 minutes / une activité
Démarches pédagogiques : Étape préparatoire
Adjudication des consignes, le temps précise pour élaboration
Corrigé des exercices
Commentaires-remarques : sujet d´actualité, sujet peut suivre après un chapitre sur la BD, après un
exposé
Bibliographie/webographie : www.wikipedia.com, http://www.cyberacadie.com/bd/,
http://fraphael.free.fr/histoire%20BD.htm, komix.kvalitne.cz/his.htm
Activité :
Consigne :
Trouvez les relations entre les auteurs de la bande dessinées et leurs œuvres.
Dans la colonne à gauche, il y a des noms d´auteurs de bandes dessinées et dans celle-ci à droite, les
noms de leurs travaux. Si vous avez trouvé les relations entre eux, liez-les !
1) William Vance
2) Georges Rémi
3) Rob-Vel
4) Art Spiegelman
5) Zep
6) Bob Kane
7) Albert Uderzo
8) Didier Tarquin
a) Astérix le Gaulois
b) VIII
c) Spirou
d) Batman
e) Launfeust de Troy
f) Maus
g) Tintin
h) Titeuf
La solution : 1... 2... 3... 4... 5... 6... 7... 8...
Fiche pédagogique numéro 3b : enseignant
Matière : Les bandes dessinées
Objectifs : Histoire, culture et civilisation
Présentation des activités amusantes
Niveau : Tous les niveaux, les activités n´exigent pas un cernain niveau du français
Matériel : Le présent mémoire Les excursions dans l´univers de la bande dessinée
Durée : 5 minutes / une activité
Démarches pédagogiques : Étape préparatoire
Adjudication des consignes, le temps précise pour élaboration
Corrigé des exercices
Commentaires-remarques : sujet d´actualité, sujet peut suivre après un chapitre sur la BD, après un
exposé
Bibliographie/webographie : www.wikipedia.com, http://www.cyberacadie.com/bd/,
http://fraphael.free.fr/histoire%20BD.htm, komix.kvalitne.cz/his.htm
Activité :
Consigne :
Trouvez les relations entre les auteurs des bandes dessinées et leurs œuvres.
Dans la colonne à gauche, il y a des noms des auteurs des bandes dessinées et dans celle-ci à droite, les
noms de leurs travaux. Si vous avez trouvé les relations entre eux, liez-les !
1) William Vance
2) Georges Rémi
3) Rob-Vel
4) Art Spiegelman
5) Zep
6) Bob Kane
7) Albert Uderzo
8) Didier Tarquin
a) Astérix le Gaulois
b) VIII
c) Spirou
d) Batman
e) Launfeust de Troy
f) Maus
g) Tintin
h) Titeuf
Solution : 1b, 2g, 3c, 4f, 5h, 6d, 7a, 8e
Conclusion :
La bande dessinée est un genre de la narration dessinée qui est au XX e siècle reconnue
pour le 9e art. Elle est très populaire dans les pays francophones et anglo-américains et fait
partie intégrante de leur culture. Comme étudiante de la langue française, j’ai choisi ce thème
pour mon travail final. Pour conclure, je voudrais vous résumer de quelle manière j ’ai rédigé
ce mémoire.
Dans la partie théorique, j’ai défini le terme bande dessinée, en utilisant les
formulations accessibles. Puis, j’ai montré la terminologie utilisée en liaison avec la bande
dessinée afin de pouvoir décrire les éléments et les composantes qui la forment.
Après avoir élaboré une définition simple de ce qu’est la bande dessinée, je me suis
mise à créér un chapitre étendu dédié à l’évolution de celle-ci. J’ai commencé par les formes
archaïques, quelques fois considérées comme les premières bandes dessinées, mais plus
généralement comme leurs prédécesseurs. J’ai traversé les siècles, pendant lesquels la bande
dessinée a été développée. J’ai essayé de mentionner les événements qui ont eu de l’influence
sur son développement, les tendances majeures, les genres populaires, les auteurs, les
scénaristes et les dessinateurs, les œuvres les plus typiques et les plus célèbres, etc.
Mon excursion dans l’univers de la bande dessinée finit dans le présent. Je pense que
j’ai réussi à récapituler l’évolution de cet art d’une façon brève. Le lecteur peut objecter que
mon mémoire est plus long que d’habitude, mais en traitant mon sujet d’une manière
systématique, il est impossible d‘omettre des choses importantes.
A la fin de cette partie, j’ai mis à votre disposition un dictionnaire biographique dans
lequel j’ai classé dans l’ordre alphabétique les biographies des auteurs, des scénaristes et des
dessinateurs de la bande dessinée qui figurent dans mon œuvre.
La partie pratique est consacrée à la présentation d’une bande dessinée contemporaine.
J’ai essayé de classer le livre L’Histoire d’Alsace parmi les genres de la bandes dessinée, de
décrire la façon dont il a été élaboré d’un point de vue graphique notamment et d’exprimer
son contenu à l’aide d’un résumé.
Finalement, j’ai proposé la transformation didactique. J’ai créé trois fiches
pédagogiques qui peuvent être utilisées dans l’éducation scolaire.
Pour terminer, je trouve que la bande dessinée est un univers passionnant, j’espère
que cet ouvrage vous donnera envie de le découvrir par vous-même. Aujourd’hui, il existe
tellement de facettes et d’univers différents que tout le monde peut s’ retrouver très
facilement. J’espère que mon travail sera comme une invitation à sa découverte.
Resumé :
Diplomová práce Les excursions dans l´univers de la bande dessinée pojednává o
uměleckém žánru, nazývaném la bande dessinée, jaké jsou jeho podoby a kde se s ním lze
setkat.
Jednotlivé kapitoly této diplomové práce se věnují vzniku žánru, jeho poměrně
dlouhému vývoji a současné podobě. Práce nezapomíná ani na samotné tvůrce žánru a snaží
se krátce zachytit jejich životní peripetie z hlediska osobního i uměleckého.
Text byl vytvořen s důrazem na tvorbu francouzskou. Její vývoj ovšem neprobíhal
izolovaně, a tak bylo nutné se věnovat i tvorbě belgické a anglo-americké.
Mou hlavní snahou bylo představit čtenáři jeden z uměleckých žánrů, který se
v současné době těší velké oblibě a který si získává stále větší množství příznivců nejen ve
Francii, ale po celém světě.
Summary :
The diploma thesis Les excursions dans l´univers de la bande dessinée deals with the
artistic genre originally called La bande dessiné and translated into English as a comics. The
thesis attempts a definition of the word La bande dessinée, including forms, where it can be
found.
The individual chapters are devoted to the origin of this genre, to its relatively long
evolution and its present-day form. The work also mentions the creators of this genre and tries
to shortly present theirs biographies, both personal and professional.
This thesis was created with a special emphasis on the French production. But its
development wasn´t isolated, that´s why it was also necessary to pay attention to the Belgian
and Anglo-American productions, which are closely related.
My principal effort was to introduce to the reader one of the artistic genre which is
currently very popular and which gaining an increasing number of fans, not only in France but
all over the world.
Bibliographie :
Dictionnaire culturel en langue française sous la direction d’Alain Rey, le Robert, tome 1, Paris : 2005,
p. 753, ISBN 2-85036-302-8
DELF A5, A6, Civilisation française et francofone, CLE International, Tours : 2003, p. 125, ISBN 2-
09-033592-0
Le Nouveau Petit Robert; Paris : 2004, p. 219, ISBN 2-85036-296-4
Le Journal des expositions, Centre national de la bande dessinée et de l’image, numéro 1, janvier-mai
2006
Histoire d’Alsace, G. Bischoff, Ch. Simon, J. Martin, La Nuée Bleue, Strasbourg : 2001, ISBN 2-
7165-0438-5
Webographie :
http://perso.orange.fr/jjblain/new_site/apprendr/theorie/page/defini2.htm
http://perso.orange.fr/jjblain/new_site/apprendr/theorie/page/defini.htm
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