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Magnard Francais 6 Extrait

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Page 1: Magnard Francais 6 Extrait

Magnard dépoussière les classiqueset fait briller les contemporains !

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Les classiques

4 - Le Roman d’un enfant, de Pierre Loti6 - Poil de Carotte (comédie en un acte), de Jules Renard8 - Le Monde perdu, de Sir Arthur Conan Doyle

11 - La Farce de Maître Pierre Pathelin (Anonyme)13 - Contes choisis, d’Alphonse Daudet25 - Le Mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux31 - Contes merveilleux, de Perrault, Mme d’Aulnois, Luzel…35 - Sans dessus dessous, de Jules Verne50 - Le Roman de Renart (Anonyme)52 - Le Malade imaginaire, de Molière66 - Les Grands Textes fondateurs (La Bible, Le Coran, L’Odyssée,

L’Énéide…)67 - Les Grands Textes du Moyen Âge et du XVIe siècle

(Chrétien de Troyes, Béroul, Villon, Rabelais, Ronsard…)

Les contemporains

5 - La Fiancée du Nil, de Christian Jacq7 - Les Tambours de la nuit, de Nicole Ciravégna

10 - L’Envol, de Philippe Delerm12 - La Cicatrice, de Bruce Lowery26 - Le Grimoire d’Arkandias, d’Éric Boisset57 - Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran,

d’Éric-Emmanuel Schmitt69 - Contes populaires de Palestine71 - Les Contes du Griot, de Kama Kamanda72 - Les Fourmis (vol. 1), de Bernard Werber73 - Les Fourmis (vol. 2), de Bernard Werber

Retrouvez l’intégralité de la collection Classiques & Contemporains sur www.magnard.fr

ISBN 978-2-210-16648-6

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ExtraitExtrait

Page 2: Magnard Francais 6 Extrait
Page 3: Magnard Francais 6 Extrait

Marie-Christine BrindejoncCertifiée de lettres classiquesProfesseur au collège du Champ-de-la-Motte, Langeais

Valérie BruantCertifiée de lettres classiquesProfesseur au collège La Bechellerie, Saint-Cyr sur Loire

Thierry FlammantCertifié d'histoire-géographieProfesseur au collège du Champ-de-la-Motte, Langeais

Josiane GaudinCertifiée de lettres modernesAcadémie de Créteil

Valérie HébertCertifiée de lettres classiquesProfesseur au collège La Bechellerie, Saint-Cyr sur Loire

Isabelle KnorCertifiée de lettres modernesProfesseur au collège Montaigne, Tours

Dominique SeghetchianAgrégée de lettres modernesProfesseur au collège la Rabière, Joué-lès-Tours

www.magnard.fr

L I V R E U N I Q U E

Page 4: Magnard Francais 6 Extrait

Les auteurs remercient chaleureusement Janine Puygrenier pour sa relecture attentive des chapitres de la partie « Outils de la langue ».

Conception de la couverture : Christine MonnetIllustration de la couverture : Frédéric PillotConception de la maquette intérieure : Christophe DurandRéalisation : Christophe Durand et Linéale productionCartographie : Marie-Christine LiennardIconographie : Virginie DauvetPhotogravure : Pacific & coÉdition et coordination : Geoffroy Mauzé

Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle de la présente publication, faite par quelque procédéque ce soit (reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation...) sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçonsanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. L’autorisation d’effectuer des reproductions par reprographie doit être obtenueauprès du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) – 20, rue des Grands-Augustins 75006 PARIS – Tél. : 01 44 07 47 70 – fax : 01 46 34 67 19.

© Éditions Magnard – Paris, 2005ISBN : 978-2-210-16648-6

Page 5: Magnard Francais 6 Extrait

Avant-propos

Ce nouveau manuel unique de Français 6e inaugure une nouvelle collection,conçue avec le recul que donne la mise en œuvre d’un programme paru en 1996.

q Organisées chacune autour d’un objectif clairement annoncé, les neuf séquencesoffrent un ensemble de textes riche et varié par leur genre, leur longueur ou leurdifficulté, de façon à renouveler l’intérêt des élèves. Les textes fondateurs, lestextes d’auteurs classiques, les éclairages (notamment historiques) apportés parles pages « Autres regards », ainsi que les incitations à la lecture personnelle despages « Coups de cœur » contribuent à l’enrichissement culturel de l’élève.

q L’articulation entre la lecture des textes et l’étude des faits de langue a étérenforcée. Chaque questionnaire de lecture inclut des questions de langue misesau service de l’analyse du texte. Des exercices sur la même page proposent unréinvestissement immédiat. Par ailleurs, un encadré renvoie pour chaque étudede texte à la partie « Outils de la langue » du manuel, afin de permettre àl’enseignant d’approfondir un des faits de langue observés en fonction des prioritésqu’il aura lui-même fixées pour sa classe. Enfin, chaque séquence comporte unedouble-page « Orthographe », « Vocabulaire » ou « Grammaire » de façon àrythmer les apprentissages des élèves et assurer la cohésion de l’enseignement.

q Ce nouveau manuel s’intéresse à tous les langages. Il propose ainsi une véri-table démarche de lecture d’image : dans chaque séquence, une image, en liaisonavec le thème de la séquence, est proposée à l’analyse. Au fil des textes, des ques-tions viennent souligner la relation texte-image. Enfin, une séquence complèteest dédiée aux récits en images.

q Ce manuel met également l’accent sur l’expression écrite et orale. Des activitésd’expression accompagnent chaque étude de texte. Ces compétences sont ensuiteréinvesties dans les objectifs des « Parcours d’oral » et des « Parcours d’écrit ».Toujours guidés, ces « Parcours » constituent un projet d’aboutissement desobjectifs de la séquence.

q Trois des Parcours (séquences 1, 2 et 8) insistent sur l’acquisition deméthodes de recherche et de travail afin d’aider les élèves de Sixième à accéderà une plus grande autonomie.

Nous espérons que ce manuel, avec les transparents et les fiches photocopiablesqui l’accompagnent, constituera pour nos collègues un ensemble pédagogiqueà même de répondre aux besoins diversifiés de leurs élèves.

Les auteurs

3

Page 6: Magnard Francais 6 Extrait

sommaire

4 Français 6e

SÉQUENCE 1 PETITE FABRIQUE D’ÉCRITURE

• R. Kipling, « La première lettre » in Histoires comme ça• A. Brink, Un turbulent silence• L’analphabétisme dans le monde

• G. Caban, Je t’écris, j’écris• S. Parker, À l’intérieur du corps des animaux

• Articles du Dictionnaire Larousse du Collège• R. Desnos, « L’Aumonyme » ; J. Prévert, « J’aime mieux »,« La Guerre déclarée » ; J. Hoestland, « Lettre V »

1. À quoi sert l’écriture ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14-19q Écrire pour communiquerq Écriture et pouvoir

Autres regards

2. Écrire, à qui ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20-23q Écrire pour soiq Tenir compte du destinataire

3. Écrire, comment ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 24-27q Utiliser le dictionnaireq Écrire à partir de l’alphabet

TEXTES ET DOCUMENTS

SÉQUENCE 2 ÊTRE LECTEUR

1. Lire la fiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 40-45q Lire une première de couvertureq Suivre la progression de l’histoire

2. Lire le documentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 46-51q Comprendre l’organisation du texte documentaireAutres regardsq Sélectionner et utiliser des informations

3. Fiction et documentaire: des lectures qui se complètent . . . . . . . . . . . p. 54-57q Informer par la fictionq Nourrir l’imaginaire par le documentaire

• Première de couverture de J’étais un rat ! de Ph. Pullman• J.-Cl. Izzo, Une rentrée en bleu de Chine (texte intégral)

• Ch. Roux, P.H. Plantain, La Vie secrète des bêtes dans l’océan• Qu’est-ce qu’un document ?• Document internet, article de presse

et article d’encyclopédie sur le thème du requin (GT)

• F. Reynaud, Le Premier Dessin du monde ; peinture pariétale• J. Pernaud-Orliac, Petit Guide de la préhistoire ;

P. Pelot, Y. Coppens, Le Rêve de Lucy (GT)

SÉQUENCE 3 LES MOTS À LA BOUCHE

1. Les mots sont vivants ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 68-73q Des mots qui se répondentq Des mots qui font imageq Des mots qui chantent

2. Explorer le sens par la voix. . . . . . . . . . . . . . . p. 74-79q Chercher le rythmeq Varier l’intensitéq Dire un poème aux vers réguliers

3. Dire collectivement un texte . . . . . . . . . . . . p. 80-87q Varier les voix et les couleurs du texteq Créer des personnages

Autres regardsq Jouer des situations

• J. Supervielle, « Réveil »• R. Sabatier, « Les Feuilles volantes »• P. Verlaine, « Il pleure dans mon cœur »

• V. Novarina, Lettre aux acteurs• J. Prévert, « Immense et rouge » • V. Hugo, « Demain, dès l’aube »

• R. Causse, « Silence »• J. de La Fontaine, « Le Loup et le Chien »• Les enjeux de la parole• C. Liscano, Ma famille

Page 7: Magnard Francais 6 Extrait

LECTURE D’IMAGE OUTILS DE LA LANGUE PARCOURS BILAN DE SÉQUENCE

5sommaire

Objectif > Pratiquer différentes formes d’écriture

q Une bande dessinéehumoristique> Comprendre une image

grâce à l’écrit

• Manu Larcenet, Le Retour à la Terre

p. 28-29

PARCOURS MÉTHODESq Travailler son brouillon

> Acquérir des techniques de travail de l’écriture

> Pratiquer différentesméthodes d’amélioration du brouillon

p. 32-33

q Synthèse> L’écriture

q Texte bilan• J.-C. Rufin, Globalia

p. 34-35

q Lectures coups de cœurp. 36-37

Objectif > Développer ses compétences de lecteur à travers la fiction et le documentaire

q Une peinture pariétale> Lire une image

documentaire

• Peinture de Lascaux,« La vache sautante »

p. 52-53

GRAMMAIREq Repérer les différentes

formes de discours :narration, description,explication, argumentationp. 58-59

PARCOURS MÉTHODESq Faire des recherches au CDI

> Être méthodique et efficace> Acquérir de l’autonomie

p. 60-61

Objectif > Mettre en voix des textes poétiques et théâtraux - S’approprier le sens par l’oral

q Une peinture moderne> Analyser un tableau• René Magritte,

La Condition humaine

p. 88-89

GRAMMAIREq Varier la ponctuation

VOCABULAIREq Créer des images

p. 90-91

PARCOURS D’ÉCRITq Écrire des textes poétiques

> Écrire un poème en respectant des contraintes

> Dire son texte

p. 92-93

q Synthèse> Poésie, théâtre :

des textes à dire

q Texte bilan• J. Joubert, « Le Miroir »

p. 94-95

q Lectures coups de cœurp. 96-97

q Synthèse> La fiction et

le documentaire

q Textes bilan• K. Sabet, Le Trésor

d’Hor Hotep L. Bavey, L. Gallet, P. Tallet, L’Égypte, tout ce qu’on saitet comment on le sait

p. 62-63

q Lectures coups de cœurp. 64-65

ORTHOGRAPHEq Vérifier l’orthographe

avec le dictionnaire

GRAMMAIREq S’adapter au destinataire :

les niveaux de langagep. 30-31

Page 8: Magnard Francais 6 Extrait

sommaire

6 Français 6e

SÉQUENCE 4 PARTONS À L’AVENTURE !

• B. Solet, Espion en Égypte ; J.-F. Chabas, L’Esprit des glaces (GT)

• B. Jacques, Les Naufragés du Hollandais-Volant (5 extraits)

• E. Ibbotson, Reine du fleuve• J.-M. Falkner, Moonfleet• A. Temperley, Harry et les vieilles pommes

1. Entrer dans l’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 100-103q Faire des hypothèses de lecture

à partir d’un début de roman

2. Enchaîner des aventures . . . . . . . . . . . . . . . p. 104-109q Comprendre le schéma narratif

3. Enrichir le récit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 110-115q Installer un univers : la descriptionq Faire naître un personnage : le portraitq Faire vivre un personnage : le dialogue

TEXTES ET DOCUMENTS

SÉQUENCE 5 DES RÉCITS EN IMAGES

• Franck et Bom, La Nuit du chat

• T. Ben Jelloun, Baudoin, Rachid, l’enfant de la télé

• Vidéogrammes de Cheval-Soleil, film de J.-J. Prunes• A. Labbé, Cheval-Soleil

1. Le conte, un univers cruel et merveilleux . . . . . . . . p. 150-153q Reconnaître les caractéristiques essentielles

du conte

2. Le conte, un parcours initiatique. . . . p. 154-165q Étudier la progression de l’histoire

et l’évolution du hérosAutres regards

3. Le conte, un récit universel . . . . . . . . . . . p. 166-171q Découvrir l’origine d’un conte : La Belle et la Bête

q Repérer des ressemblances dans des contes de pays différents

4. Le conte parodique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 174-175q Étudier la transformation d’un conte

• H. Ch. Andersen, La Petite Sirène

• B. Diop, Samba-de-la-Nuit (texte intégral)

• Les rites de passage

• Deux affiches de films (Cocteau ; Disney) et deux extraits de textes (Apulée ; Mme Leprince de Beaumont)

• R. Martin, Dix contes du Japon ; Apulée, L’Âne d’or (GT) ; M. Mammeri, Contes berbères de Kabylie

• B. Friot, Suite et fin (texte intégral)

1. De case en case . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 128-129q Découvrir les caractéristiques de la bande dessinée

2. Histoires en mots, histoires en images : l’album. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 130-133q Étudier le rapport texte-image

3. Du roman à l’écran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 134-139q Étudier une scène de film d’animationq Comparer un roman

et son adaptation cinématographique

SÉQUENCE 6 CE QUE DISENT LES CONTES...

Page 9: Magnard Francais 6 Extrait

LECTURE D’IMAGE OUTILS DE LA LANGUE PARCOURS BILAN DE SÉQUENCE

7sommaire

Objectif > Lire et écrire des textes narratifs

q Une bande dessinée> Comprendre l’histoire

grâce à l’image

q Charlier et Giraud, Mister Blueberry, Géronimol’Apache

p. 116-117

q Synthèse> Les textes narratifs

q Texte bilanq M. Morpurgo,

Le Roi de la forêt des brumes

p. 122-123

q Lectures coups de cœurp. 124-125

Objectif > Acquérir des outils pour la lecture de l’image

VOCABULAIREq Varier les verbes de parole

ORTHOGRAPHEq Écrire le son /é/

dans les terminaisons des verbes du 1er groupep. 140-141

q L’affiche de film (1)> Lire une affiche de filmq Affiche de Kirikou

et la sorcière, de Michel Ocelot

p. 172-173

VOCABULAIREq Décrire la forêt des contes

ORTHOGRAPHEq Accorder l’adjectif

qualificatifp. 176-177

PARCOURS D’ORALq L’art d’être conteur

> Raconter oralement> Prendre en compte le public

q Autres regardsq Tradition orale et conteurs

p. 178-181

q Synthèse> L’univers des contes

q Texte bilanq Ch. Perrault, Les Fées

p. 182-183

q Lectures coups de cœurp. 184-185

q Synthèse> Les récits en images

q Texte bilanq Sterne,

Adler 4. Dernière mission

p. 144-145

q Lectures coups de cœurp. 146-147

VOCABULAIREq Dire les émotions

ORTHOGRAPHEq Savoir orthographier

les pronomsp. 118-119

PARCOURS D’ORALq Organiser un débat de

lecture autour de la bandedessinée> Lire des récits en images> Aborder l’argumentation

à travers l’oral

p. 142-143

PARCOURS D’ÉCRITq Écrire un récit à partir

d’une table des matières> Construire un récit complet

et logique> Faire découvrir un

personnage

PARCOURS D’ORALq Préparer et réaliser

une interview> Travailler en groupe> Travailler l’écoute

p. 120-121

Objectif > Explorer l’univers des contes et découvrir leur sens symbolique

Page 10: Magnard Francais 6 Extrait

sommaire

8 Français 6e

SÉQUENCE 7 LES PLUS VIEUX LIVRES DE L’HUMANITÉ

• Textes, carte et chronologie• La naissance et la vocation de Moïse• La Tour de Babel; B. Lorraine, « Chanson du partage des langues »

• Textes et chronologie• Achille contre Énée ; Ulysse et le Cyclope (GT)

• Textes et documents• Pallas et Arachné• Deucalion et Pyrrha

TEXTES ET DOCUMENTS

SÉQUENCE 8 LES ANCIENS ET NOUS

1. Le roman : des personnages au cœur de l’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 256-265q Le récit policierq Le récit de science-fictionq L’histoire de vie

2. Le théâtre : conflits et querelles. . . . . p. 266-270q Faire rireq Faire réfléchir

3. La poésie dans tous ses états. . . . . . . . . p. 271-273q Fantaisies et contraintes

• M. Delerm, Meurtre à la romaine• A. E. Van Vogt, À la poursuite des Slans• D. Ellis, Le Voyage de Parvana ; documents sur l’Afghanistan

• Molière, Le Médecin malgré lui• J.-P. Guingané, La Savane en transe

• Cl. Roy, « Jamais je ne pourrai » ; A. Bosquet, « Paris » ;R. Desnos, « Les Hiboux » (GT)

1. La Bible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 188-195q Situer et comprendre le monde de la Bibleq Un personnage biblique : Moïseq Des hommes face à leur dieu

2. L’Iliade et L’Odyssée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 196-203q Situer et comprendre L’Iliade et L’Odysséeq Deux personnages héroïques : Achille et Ulysse

3. Les Métamorphoses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 206-211q Situer et comprendre Les Métamorphosesq Des hommes face aux dieux : Arachnéq Le mythe, un récit explicatif

1. Un récit fondateur : le Déluge . . . . . . . p. 222-227q Un récit qui a circulé dans l’espaceq Un récit qui a circulé dans le temps

2. Un personnage fondateur : Icare . . . . p. 228-233q À la découverte du mythe d’origineq Un héros mythique toujours actuel

3. Un genre fondateur : la fable . . . . . . . . . p. 236-239q D’hier à aujourd’hui : l’imitation des Anciens

Autres regards

4. Mythes fondateurs et symboles actuels :le serpent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 240-245q L’influence des mythes antiques aujourd’hui

SÉQUENCE 9 À LA DÉCOUVERTE DES GENRES

• L’Épopée de Gilgamesh, la Bible, Les Métamorphoses, récit indien (GT)• A. Carpentier, Guerres du temps et autres nouvelles

• Ovide, Les Métamorphoses• J.-F. Ménard, L’Île du dieu maussade

• Phèdre, La Fontaine, Charpentreau: « La grenouille et le bœuf » (GT)• La fable : un voyage dans le temps et dans l’espace

• La Bible, « La chute »; article « Asclépios » in Dictionnaire de lamythologie; C. Jacq, Contes et légendes du temps des pyramides (GT)

Page 11: Magnard Francais 6 Extrait

LECTURE D’IMAGE OUTILS DE LA LANGUE PARCOURS BILAN DE SÉQUENCE

9sommaire

Objectif > Découvrir les caractéristiques des grands textes de l’Antiquité

q Un vase grec> Étudier une image antiqueq Ulysse et les sirènes

p. 204-205

PARCOURS D’ÉCRITq Écrire un récit complet

> Organiser son récit> Utiliser le vocabulaire

des sensations

p. 214-215

q Synthèse> Les récits antiques

q Texte bilanq Ovide, « Cérès et

Proserpine », in Les Métamorphoses

p. 216-217

q Lectures coups de cœurp. 218-219

Objectif > Comprendre le rôle fondateur des textes de l’Antiquité

q Des papiers gouachés> Reconnaître un mythe dans

une œuvre contemporaineq Henri Matisse, Icare

p. 234-235

VOCABULAIREq Comprendre les expressions

issues de la mythologie

ORTHOGRAPHEq Comprendre l’orthographe

grâce à l’étymologie latinep. 246-247

PARCOURS MÉTHODESq Préparer et présenter

un exposé oral> Savoir utiliser ses notes

pour s’exprimer à l’oral> Parler en public en prenant

l’auditoire en compte

p. 248-249

q L’affiche de film (2)> Reconnaître le genre à

travers une afficheq Affiches de Dune,

de D. Lynch et de Dick Tracy, de W. Beatty

p. 274-275

VOCABULAIREq Utiliser des mots précis

pour parler des genresp. 278

PARCOURS D’ÉCRITq Compléter une trame

narrative> Réutiliser les

caractéristiques des genres

p. 276-277

q Synthèse> Les genres littéraires

p. 279

q Lectures coups de cœurp. 280-281

q Synthèse> L’héritage antique

q Texte bilanq M. Piquemal, Petites et

grandes fables de Sophios

p. 250-251

q Lectures coups de cœurp. 252-253

GRAMMAIREq Reconnaître et utiliser

les épithètes homériques

VOCABULAIREq Comprendre l’orthographe

grâce à l’étymologiegrecquep. 212-213

Objectif > Distinguer les trois principaux genres littéraires et identifier la diversité de leurs formes

Page 12: Magnard Francais 6 Extrait

Les outils de la langue

10 Français 6e

I. Des repères pour l’écrit

1. GRAMMAIRE La segmentation de l’écrit en mots et en phrases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 284-285

2. GRAMMAIRE Le rôle de la ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 286-287

3. GRAMMAIRE La mise en page. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 288-289

4. ORTHOGRAPHE Du son à l’écrit : homophones, lettres muettes, accents, cédilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 290-293

II. Les classes grammaticales

5. GRAMMAIRE Les mots variables : noms, déterminants, adjectifs, pronoms, verbes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 294-297

6. GRAMMAIRE Les mots invariables : adverbes, prépositions, conjonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 298-301

7. LEXIQUE La formation des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 302-305

8. LEXIQUE Les relations lexicales : synonymes et antonymes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 306-309

9. ORTHOGRAPHE Distinguer des homonymes en identifiant les classes de mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 310-313

III. Le verbe

10. CONJUGAISON La formation des formes verbales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 314-317

11. CONJUGAISON Temps simples et temps composés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 318-321

12. CONJUGAISON Le présent et le futur de l’indicatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 322-325

13. CONJUGAISON Le passé simple et l’imparfait de l’indicatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 326-329

IV. La phrase

14. GRAMMAIRE Phrase verbale, phrase non verbale – Phrase simple, phrase complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 330-333

15. GRAMMAIRE Les fonctions par rapport au nom : l’adjectif qualificatif épithète, le complément du nom, la proposition relative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 334-337

16. GRAMMAIRE Les fonctions par rapport au verbe :le sujet et l’attribut du sujet, les compléments d’objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 338-341

17. GRAMMAIRE Les fonctions par rapport à la phrase : les compléments circonstanciels . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 342-345

18. ORTHOGRAPHE L’accord du participe passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 346-347

Page 13: Magnard Francais 6 Extrait

11sommaire

V. La cohérence du texte

19. GRAMMAIRE Les repères temporels et spatiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 348-351

20. GRAMMAIRE Les procédés de reprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 352-355

21. LEXIQUE Les champs lexicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 356-359

VI. Le discours

22. GRAMMAIRE Les formes de discours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 360-363

23. GRAMMAIRE L’énoncé et la situation d’énonciation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 364-367

24. GRAMMAIRE Les types de phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 368-371

25. GRAMMAIRE La mise en relief . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 372-375

26. GRAMMAIRE Les niveaux de langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 376-379

27. GRAMMAIRE Les paroles rapportées directement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 380-383

VII. La valeur des temps verbaux

28. GRAMMAIRE Situer des événements les uns par rapport aux autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 384-387

29. GRAMMAIRE Les emplois du présent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 388-391

30. GRAMMAIRE Le passé simple et l’imparfait dans un récit au passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 392-395

VIII. Annexes grammaticales

31. TABLEAUX DE CONJUGAISON

q Conjugaison du verbe AVOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 396

q Conjugaison du verbe ÊTRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 397

q Conjugaison du verbe AIMER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 398

q Conjugaison du verbe FINIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 399

q Conjugaison du verbe COURIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 400

q Les principaux verbes du 3e groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 401-407

32. TABLEAUX SYNTHÉTIQUES

q Nature et fonction des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 408

q Les déterminants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 409

q Préfixes et suffixes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 410

Index des auteurs cités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 411

Index des œuvres citées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 412-413

Glossaire des notions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 414-415

Page 14: Magnard Francais 6 Extrait

Petite fabrique d’écriturebjectif > Pratiquer différentes formes d’écriture

SÉQUENCE 1

SÉANCE 1 À quoi sert l’écriture ?Écrire pour communiquer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Écriture et pouvoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Autres regards L’analphabétisme dans le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

SÉANCE 2 Écrire, à qui ?Écrire pour soi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Tenir compte du destinataire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

SÉANCE 3 Écrire, comment ?Utiliser le dictionnaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Écrire à partir de l’alphabet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

LECTURE D'IMAGE Une bande dessinée humoristiqueComprendre une image grâce à l’écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

ORTHOGRAPHE Vérifier l’orthographe avec le dictionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

GRAMMAIRE S’adapter au destinataire : les niveaux de langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

PARCOURS MÉTHODES Travailler son brouillon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

BILAN DE SÉQUENCESynthèse : L’écriture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Texte bilan : Globalia, Jean-Christophe Rufin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Lectures coups de cœur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

12 Séquence 1

Outils de la langue principauxh L’énoncé et la situation d’énonciation, p. 364h Du son à l’écrit, p. 290

h Les relations lexicales : synonymes et antonymes, p. 306

Page 15: Magnard Francais 6 Extrait

13

Carlo Carra, Manifestationinterventionniste, 1914, papiers collés,gouache et encre sur carton, Milan,Italie, collection privée.

Comment cette œuvre est-elle composée ? Quel rôle y joue l’écriture ?

Dans la vie quotidienne, à quoi sert l’écriture ? Pour répondre, partezà la chasse aux écrits dans votre collège et répondez aux questionssuivantes : qui écrit ? à qui ? sur quel support ? dans quel but ?

Pistes

Petite fabrique d’écriture

Page 16: Magnard Francais 6 Extrait

14 Séquence 1

À quoi sert l’écriture ?> Écrire pour communiquer

SÉANCE 1

T E X T E

L’AUTEUR

Rudyard Kipling (1865-1936)est

un romancier et poèteanglais. Il a longtemps

vécu en Inde. Il est l’auteur du

Livre de la jungle.

1. Miles : mesureanglaise de longueur(1 mile = 1609mètres).

2. Néolithique :période de la Préhistoire.

La première lettre

Tegumai et sa fille Taffy sont partis loin de chez eux pour pêcher des carpes au harponmais Tegumai a cassé son harpon. Ils ne savent écrire ni l’un, ni l’autre. Taffy décidede remettre un message, pour sa mère, à un étranger de passage.

R egardez, dit Taffy, en dessinant avec beaucoup d’applicationet pas mal de faux traits ; maintenant, je vous ai dessiné et j’aimis dans votre main le harpon dont se sert P’pa, pour vous

rappeler qu’il faut le rapporter. Maintenant, je vais vous montrercomment trouver l’adresse du domicile de ma M’man. On vatoujours tout droit jusqu’à ce qu’on trouve deux arbres. (Ça, c’estdes arbres.) Puis on monte une côte (ça, c’est une côte), et puis onarrive à un étang plein de castors. Je n’ai pas mis tous les castorsparce que je ne sais pas dessiner de castors ; mais j’ai fait leurs têtes,et c’est tout ce qu’on en voit en longeant l’étang. Ne tombez pas àl’eau ! Notre grotte est juste passé l’étang. Elle n’est pas vraimentaussi haute que la côte, mais je ne peux pas faire les choses trèspetites. Devant la grotte, c’est ma M’man. Elle est jolie. C’est la plusjolie de toutes les M’mans qu’il y a jamais eu; mais elle ne se fâcherapas que je l’aie faite si vilaine. Elle sera contente de voir que je saisdessiner. Pour que vous n’oubliiez pas, j’ai dessiné le harpon que P’paveut en dehors de la grotte. En réalité, il est dedans ; mais vous mon-trerez l’image à ma M’man et elle vous le donnera. Je l’ai faite avecles bras en l’air, parce que je sais qu’elle sera contente de vous voir.S’pas que c’est une belle image ? » […]

L’Étranger (saviez-vous que c’était un Tewara?) partit à toutesjambes, tenant l’image à la main et, après quelques miles1, tout àfait au hasard, tomba sur Teshumai à la porte de sa grotte, causantavec quelques autres dames néolithiques2 qui venaient de partagerun déjeuner primitif. Taffy ressemblait fort à Teshumai de sorte quel’Étranger, en pur Tawara qu’il était, sourit poliment et lui tenditl’écorce de bouleau.

À peine l’eut-elle regardée qu’elle se mit à crier comme une folleet sauta aux yeux de l’Étranger. Les autres dames néolithiques lejetèrent aussitôt cul par-dessus tête et les six plus lourdes s’assirentdessus en rang d’oignons3, tandis que Teshumai lui arrachait despoignées de cheveux…

Rudyard Kipling, Histoires comme ça, «La première lettre», trad. R. d’Humières et L. Fabulet, 1902, © Delagrave.

3. En rang d’oignons : en ligne.

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«

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ORTHOGRAPHE.– « Je vous ai dessiné » (l. 2)– « j’ai fait leurs têtes » (l. 9)– « Je l’ai faite avec les bras en l’air » (l. 18-19).Justifiez les différences d’accord des participespassés.

CONJUGAISON. « Vous n’oubliiez pas », « vousn’oubliez pas ». a. Quels sont le mode et le temps de chacun de cesverbes?b. Citez d’autres verbes présentant la même par-ticularité.

ÉCRITURE. Choisissez un vers de poésie etinventez une écriture secrète pour le transcrire.Faites ensuite déchiffrer votre code par la classe.

ÉCRITURE. Procurez-vous un plan de votre villeet rédigez chacun un itinéraire en partant ducollège sans nommer la destination. Utilisez l’im-pératif présent et l’indicatif futur pour rédiger lesconsignes. Saurez-vous conduire vos camarades àbon port?

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Petite fabrique d’écriture 15

À quoi sert l’écriture ?

É T U D E D E L A L A N G U E

Pour commencerDans quelle(s) situation(s) préférez-vous

envoyer ou recevoir un message écrit plutôt qued’utiliser le téléphone?

La situation d’énonciationÀ quelle époque l’action se déroule-t-elle?

Qui sont les différents personnages?

Où se trouve chacun des personnages?

À qui parle Taffy? Comment identifiez-vous sesparoles?

La première lettre ?Pourquoi Taffy a-t-elle besoin de faire parvenir

un message?

Dans le premier paragraphe, à qui s’adressentles passages entre parenthèses? Quel est l’autredestinataire du dessin de Taffy?

Sur quel support, sous quelle forme le rédige-t-elle?

Quel est le contenu de la lettre destinée à lamère?

Quelles consignes Taffy donne-t-elle à soninterlocuteur? Quels modes et temps utilise-t-elle?

Pour conclureComment la mère de Taffy réagit-elle en

recevant la lettre? Comment l’expliquez-vous?

Rédigez les deux lettres qu’aurait écrites Taffysi elle avait connu l’écriture. Quels avantages pré-sentent-elles par rapport aux messages de Taffy?

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L E C T U R E

E X P R E S S I O N

Outils de la langueh La passé simple et l’imparfait dans un récit au passé,

p. 392h L’énoncé et la situation d’énonciation, p. 364h Situer des événements les uns par rapport aux

autres, p. 384

À retenir● L’écriture permet de transmettre des informations à distance dans le tempset dans l’espace mais aussi de les conserver.

● La lettre remplit cette fonction de communication à distance. Elle comporteun énonciateur (le signataire de la lettre, je), un destinataire (identifié dans laformule d’adresse, représenté par tu ou vous) et présente des marques dumoment où elle a été écrite (date, lieu de création, aujourd’hui, demain).

Page 18: Magnard Francais 6 Extrait

16 Séquence 1

SÉANCE 1

> Écriture et pouvoir

T E X T E

L’AUTEUR

André Brink (né en 1935)est

professeur d’universitéet romancier sud-

africain. Il écrit enafrikaans (langue

locale) et a lutté contrele régime de l’apartheid

(= discrimination à l’égard des Noirs).

1. et 2. Ounooi etOubaas : ces nomsdésignent les maîtres.

S ur les bords mêmes de ce réservoir, où nos traces sont mêlées,elles se séparent aussi, les siennes dans une direction, les miennesdans une autre. Et tout cela à cause de l’écriture, j’ai l’impres-

sion. Leur mère, l’Ounooi1, leur apprend à lire et à écrire depuis long-temps : je le sais parce qu’ils en parlent tout le temps au réservoir.Et un jour Nicolaas aplanit une surface d’argile, la lisse avec la paumeet y dessine avec une brindille une série d’étranges signes, des ligneset des courbes et des fioritures, comme les traces d’un petit animal.« Qu’est-ce que c’est ? » me dit-il d’un air de défi. Comment jepourrais le savoir ? Ça ressemble à la trace d’un caméléon.« C’est mon nom, dit Nicolaas. Tu vois, ça veut dire Nicolaas. » Jereste soupçonneux. « Comment est-ce que tu peux être debout ici,si ton nom est là, dans l’argile ? » Il rit à nouveau. « Je te dis quec’est mon nom. » Il dessine des marques séparées : « Ni-co-laas. »Puis il efface tout et trace de nouveaux signes. « C’est le nom deBarend. » Puis Barend commence à nous lancer de la boue, et la leçons’arrête pour laisser place à nos galipettes dans l’eau.

Mais quelques jours plus tard, quand Barend est parti dans leveld avec l’Oubaas2, je traîne Nicolaas au réservoir. Je lui dis: « Metsencore ton nom dans la glaise.– Pourquoi ?– Je veux voir. »

Il hausse les épaules et trace les mêmes marques. Pendant un longmoment, je reste assis sur le derrière et je les étudie, et j’en suis ledessin du doigt.« Tu peux mettre mon nom aussi ?– Bien sûr.– Fais-moi voir. »

Il lisse un autre carré et dessine de nouveaux signes dans l’argilehumide.« C’est mon nom?– Oui. Ça veut dire Galand. » […]

Je demande à Nicolaas : « Il faut que tu m’apprennes à faire cessignes et à les lire.– D’accord », dit-il.

Mais Barend l’arrête brusquement. « Pour quoi faire ? Ce n’estqu’un esclave. À quoi ça lui servirait d’écrire ? Ça ne l’aidera pasà conduire le bétail, à couper la moisson ou à fendre du bois.– Est-ce que tu m’apprendras, Nicolaas ? » Je repose ma question.

Il me regarde, le front légèrement plissé entre les yeux.Distraitement, avec un geste d’ennui, il lance un caillou vers une gre-nouille. « Je pense que Barend a raison, dit-il à la fin. Tu n’as abso-

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17Petite fabrique d’écriture

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lument pas besoin de savoir écrire. Allez, le premier dans l’eau. »Cette nuit-là, un des violents orages du Bokkeveld s’abat sur la

ferme ; et quand je retourne au réservoir le lendemain, il n’y a plusde marques dans l’argile, comme si elles n’avaient jamais été là.« Ils ne veulent pas m’apprendre à écrire, Mama Rose. Tu veux memontrer ?– Est-ce que je connais l’écriture? Je m’en suis très bien passée toutema vie. C’est chercher des ennuis. Tu n’as qu’à ouvrir les yeux ettu verras : à chaque fois qu’il arrive un journal du Cap, l’Oubaasest de mauvaise humeur pendant des jours et des jours. »

André Brink, Un turbulent silence, trad. J. Guiloineau, © André Brink, 1981, © 1982,2001, Éditions Stock pour la traduction française.

L E C T U R E

Pour commencerQuelles difficultés quotidiennes rencontrent

ceux qui ne savent pas écrire dans les sociétés del’écrit ?

Une société cloisonnéeRelevez les noms des personnages et identifiez-

les. Quels personnages sont des esclaves? Quelspersonnages appartiennent à la famille du maître?

« À quoi lui servirait l’écriture ? »Quel apprentissage ont commencé Barend et

Nicolaas ? Quel sentiment retirent-ils de cetapprentissage?

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2

1

Quel souhait exprime Galand? Quelles paroles,quels gestes montrent la force de ce désir ?

Pour quelles raisons Barend s’oppose-t-il à cesouhait ? Quelle est l’opinion de Mama Rose surce sujet?

Pour conclurea. À quel avenir est promis Galand?

b. Quelles portes lui ouvriraient l’apprentissage del’écriture?

a. Que remettrait-il en cause en apprenant àécrire?b. Quelles régions du monde sont aujourd’huiconfrontées à cette inégalité (voir Autres Regardsp. 19)?

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Enfants dans une classe à Johannesburg en Afrique du Sud, 1995.

De l’image au texte.

À quoi voyez-vous que cette photographiedate de l’après-apartheid? Quel avenir dessinecette photographie?

Page 20: Magnard Francais 6 Extrait

GRAMMAIRE. Réécrivez les passages de récit auprésent en employant le passé simple. Quelle dif-férence percevez-vous à la relecture?

ÉCRITURE. Une nuit, par la grâce d’un sortilège,tous les animaux domestiques (chats, chiens,hamsters…) ont appris à lire et à écrire. Racontezla journée suivante en envisageant les modifica-tions des relations entre les hommes et lesanimaux.

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18 Séquence 1

SÉANCE 1

E X P R E S S I O N

Outils de la langueh Les types de phrase, p. 368

À retenir● Parmi les indicateurs de développement d’un pays, on trouve le chiffre du tauxde scolarisation. Les États considèrent que l’accès à l’écrit est primordial dans lemonde actuel.

● La rédaction de papiers administratifs, l’écriture de lettres, la capacité à noter ce qu’on veut retenir ou transmettre, la possibilité de diffuser des histoires, toutesces activités sont liées à la maîtrise de l’écriture. Dans la plupart des sociétésinégalitaires, seules les classes dirigeantes avaient accès à l’écriture ou réservaientsa connaissance à une élite, comme les scribes de l’Égypte antique, par exemple.

GRAMMAIRE. Reformulez ces fausses questionspour mettre en évidence l’ordre ou l’opinion impli-cites :1. Veux-tu bien te taire?2. Vous en avez encore pour longtemps?3. Pensez-vous vraiment que nous supporteronscette situation longtemps?4. Est-il possible d’être aussi distrait ?5. Tu ne vas pas tout manger?

ORTHOGRAPHE. En prenant des exemples dans letexte, rappelez toutes les terminaisons possiblesà l’indicatif présent première personne.

VOCABULAIRE. Remplacez les noms propres et lesnoms communs qui font référence à l’Afrique duSud par des noms qui permettraient de situerl’action dans un autre pays ou une autre région.

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É T U D E D E L A L A N G U E

Scribe accroupi, sculpture en calcaire peint,albâtre et cristal de roche, vers 2500-2350av. J.-C., musée du Louvre, Paris.

Dans l’Égypte antique, le scribe, qui savait lire et écrire,occupait des fonctions à responsabilités.

Page 21: Magnard Francais 6 Extrait

19Petite fabrique d’écriture

À quoi sert l’écriture ?

A U T R E S R E G A R D S

Qu’est-ce qu’une personne analphabète ?

Quels sont les continents les plus touchés parl’analphabétisme ? Quelles sont les parties du mondeles moins touchées ?

Quels sont les États les plus puissants dumonde ?

Quels liens pouvez-vous établir entre lesinformations des deux cartes ?

Aujourd’hui, plusieurs centaines de millions de personnes dans le mondesont analphabètes : on ne leur a jamais appris à lire ni à écrire.

Tropique du Cancer

Tropique du Capricorne

Équateur

OCÉAN

OCÉAN

INDIEN

OCÉAN

PACIFIQUE

OCÉAN

PACIFIQUE

ATLANTIQUE

ÉTATS-UNISFRANCE

INDE

INDONÉSIE

CHINE

BRÉSIL

ALLEMAGNE

RUSSIE

JAPON

ROYAUME-UNI

CANADA

0 4 000 km

à l’Équateur

L’analphabétismedes adultes dansle monde en 2000

+ 30 %de la population

Source : UNESCO - 2002.www.uis.unesco.org/

de 10 à 30 %de la population

– de 10 %de la population

donnéesnon disponibles

Tropique du Cancer

Tropique du Capricorne

Équateur

OCÉAN

OCÉAN

INDIEN

OCÉAN

PACIFIQUE

OCÉAN

PACIFIQUE

ATLANTIQUE

ÉTATS-UNISFRANCE

ITALIE

ALLEMAGNE

RUSSIE

JAPON

ROYAUME-UNI

CANADA

0 4 000 km

à l’Équateur

Les pays les pluspuissants du mondeen 2005

Membres duGroupe des 8 paysles plus puissantsdu monde (le G8)

Puissance :1. pouvoir de commander, autorité, domination2. influence exercée sur quelqu’un

Dictionnaire Larousse.

L’analphabétisme dans le monde

Page 22: Magnard Francais 6 Extrait

20 Séquence 1

Écrire, à qui ?> Écrire pour soi

SÉANCE 2

L’AUTEUR

Géva Caban (1933-2004) est une grande

voyageuse. Elle a écritquelques livres pour

la jeunesse, dont La Lettre allemande.

Vendredi

Je t’écris.Vite.Je t’écris sur mes genoux.Dans la voiture.Les parents se promènentdans une petite forêt, à côté de la route.Tu vois, c’est moi qui commence.On s’écrira tous les jours.On a juré.Il fait trop chaud.Je t’aime trop.Je ne mets pas ton nom.Je ne mets pas mon nom.À cause du secret.

J’écris…Tout est changé. Aujourd’hui, le jeudi4 août, c’est le début de mon journal.Avant j’écrivais à X (je mets X exprès)mais X et moi, c’est fini ; je ne lui écriraiplus jamais et jamais plus je n’écrirai àquelqu’un tous les jours. Je n’écrirai plusà personne mais j’écrirai quand même.

C’est grâce à mon père ; mon père voit tout.Hier soir il m’a dit au milieu du dîner desardines grillées :– Toi, tu es triste, triste de ne plus écrire.Et moi :– Oui.Alors, après les sardines et les fraises il est montéfouiller dans le grenier (à la mer on a un grenier)et il est redescendu avec un vieux cahier neuf àlui, quand il était petit. Il me l’a donné, il m’a dit :– On n’est pas obligé d’écrire des lettres pourécrire. On peut écrire son journal. Pour unjournal, un cahier, c’est mieux. Dans un journalon écrit tout ce qu’on veut, surtout le plus impor-tant.Le plus important pour moi aujourd’hui, c’estmon cahier-journal et la chatte-ses petits dans lacuisine.Le mien, le tout noir, est plus doux que les autreset plus petit. Maman dit que c’est une chatte etque les gris sont des chats. Le garçon d’à côté,maman l’a mis dans la chambre en face de lamienne qui a aussi une fenêtre pointue.Son papier aux murs n’est pas à fleurs mais àcerises.Dans le plus important, toujours, il y a la mer.Même quand il pleut. Aujourd’hui il a faitbeau.

Un journal, c’est personnel.Géva Caban, Je t’écris, j’écris, © Gallimard Jeunesse, 1985.

Page 23: Magnard Francais 6 Extrait

Petite fabrique d’écriture 21

Écrire, à qui ?

Pour commencerQuel événement s’est produit entre les deux

textes?

Des écrits différentsRelevez dans chacun des textes les éléments qui

renvoient au moment de l’écriture.

Qui écrit ? Pour qui ? Justifiez vos réponses enrepérant les deux constructions du verbe «écrire».

Nommez les deux formes d’écrits identifiés.

L’expression de soiRassemblez toutes les informations que

donnent les textes sur la personne qui dit « je ».

Pour quelle raison la narratrice a-t-ellecommencé à tenir un journal intime ? Quandécrit-elle? Comment choisit-elle ses sujets ?

Pour conclureQuelles différences de forme et de contenu

faites-vous entre le journal et la lettre?

GRAMMAIRE. Dans les phrases suivantes, les verbessont-ils intransitifs, transitifs directs ou transitifsindirects ? Quelles différences de sens entraînentles différences de construction verbale?1. Je suis descendu dans le jardin. /J’ai descendu unpetit chat de l’arbre. / Liberty Vance a descendu lecow-boy qui le visait.

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5

4

3

2

1

É T U D E D E L A L A N G U E

L E C T U R E

Outils de la langueh Les fonctions par rapport au verbe, p. 338h Les emplois du présent, p. 388

2. De quoi parle-t-il ?/ Il parle couramment troislangues. / Il parle, il parle, sans faire de pause.3. Cette voiture roule encore bien. /Roule le tapispour dégager la piste de danse.

GRAMMAIRE. Rédigez une suite de dix phrases surce modèle en modifiant à chaque fois les complé-ments ou la construction.« J’écris une lettre à l’agence, j’écris un poèmepour mon amoureux, j’écris que je suis triste… »

VOCABULAIRE. «Écrire» vient du latin scribere,scriptum. Trouvez un maximum de mots de lafamille d’«écrire» en pensant à vérifier le sens.N’oubliez pas d’utiliser des préfixes (voir p. 410).

ORTHOGRAPHE. Un journal, des journ… Retrouvezdans votre mémoire ou dans un dictionnaire lepluriel des noms suivants puis inventez une phrasepour bien les mémoriser: bail, bal, landau, animal,festival, travail, joyau, noyau, préau, détail, vitrail,régal, hôpital…

ÉCRITURE. Partagez la classe en deux groupes.Pendant une semaine, le premier groupe écrit unelettre quotidienne à des correspondants d’uneautre classe tandis que l’autre groupe tientpendant une semaine un journal de la classe.Comparez ensuite les deux versions.

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11

10

9

À retenir● La forme, la présentation, le contenu des écrits varient en fonction desdestinataires.

● Dans un journal, on écrit avant tout pour soi. Le contenu en est souvent trèspersonnel, et la part faite aux sentiments importante. Les journaux d’artistesou de personnes qui ont vécu à une époque devenue historique peuventconstituer un témoignage important sur la création et la vie quotidienne.

E X P R E S S I O N

Page 24: Magnard Francais 6 Extrait

SÉANCE 2

> Tenir compte du destinataire

V ous êtes-vous déjà demandé ce qui se cache derrière l’appa-rence des objets ? Sûrement. Sans doute avez-vous déjàdémonté une radio cassée ou une vieille montre, juste pour voir

comment elles fonctionnent. De la même manière, vous êtessûrement curieux de savoir ce qui se cache sous la peau des animaux.Les dessins de Ted Dewan vont enfin vous permettre de le découvrir.

Chacun des vingt et un animaux présenté dans cet ouvrage estparticulier. À travers des animaux peu connus, comme le poulpe,le scorpion ou la tortue, nous avions envie d’approcher les limitesdu monde animal ; nous voulions explorer des anatomies fascinan-tes, complexes et souvent admirables.

Steve Parker, À l’intérieur du corps des animaux, trad. Y. Grandmontagne,© Dorling Kindersley Ltd. London, 1992, © Nathan, 1992.

Le tricératopsCe dinosaure a disparu voici 65 millions d’années. Nous pouvons cependantreconstituer son squelette grâce à des os découverts en Amérique du Nord.L’étude de ses dents fossilisées nous renseigne sur son alimentation.Les restes fossilisés d’autres dinosaures et la comparaison avec des espècesvivantes voisines, comme les crocodiles, nous permettent enfin d’imaginer ceque pouvait être son anatomie complète. Mais il ne s’agit que de suppositions.

Une drôle de tête !« Tricératops » signifie « tête à trois cornes ». L’animal en possédait deux surle front et une sur le nez. Le dinosaure les utilisait sans doute pour se défendreou pour charger, comme le font aujourd’hui les rhinocéros.

Steve Parker, À l’intérieur du corps des animaux, trad. Y. Grandmontagne,© Dorling Kindersley Ltd. London, 1992, © Nathan, 1992.

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10

E X T R A I T 1

E X T R A I T 2

Illustration de Peter Snowball d’un tricératops

(-70 millions d’années), Musée d’histoire naturelle, Londres.

22 Séquence 1

Page 25: Magnard Francais 6 Extrait

23Petite fabrique d’écriture

Écrire, à qui ?

L E C T U R EPour commencer

Classeriez-vous le livre dont sont tirés lesextraits de la page 22 dans la catégorie documen-taire ou fiction?

Extrait 1

Qui est désigné par « vous » et « nous »? Quelledifférence faites-vous avec l’auteur?

De quel sujet traite ce livre?

Quelles expressions présentent ce sujet commeintéressant? comme difficile? Quel aspect est pri-vilégié?

Quelles actions, quel trait de caractère sontattribués au lecteur par le texte?

À qui s’adresse la première question? Quidonne la réponse? À quoi sert cette question?

Qui dit « sûrement, sans doute »? Relisez lesphrases en supprimant ces mots: quelle différencede sens remarquez-vous?

Extrait 2

a. Qu’est-ce qu’un tricératops? b. Comment la mise en page vous aide-t-elle à loca-liser cette information?

Quels renseignements le texte donne-t-il sur cedinosaure? Comment ces informations sont-ellesisolées?

Comment et par qui ces renseignements ont-ils été obtenus? Qui est désigné par le « nous » decet extrait ? Comparez avec la question 2.

À quoi servent les comparaisons avec le croco-dile et le rhinocéros?11

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6

5

4

3

2

1

Pour conclureDans le livre, où chercheriez-vous l’extrait 1 et

l’extrait 2? au début? à l’intérieur? à la fin?

Quels sont les différents buts des deux extraits?Récapitulez leurs principales différences.

VOCABULAIRE. Complétez ces phrases par desadverbes et précisez les différences de sens.Exemple : « Elle est en retard » h « elle est parfoisen retard », « elle est toujours en retard » . Avec« parfois », le retard est ponctuel, occasionnel.Avec « toujours », le retard est habituel.1. Cette peinture est magnifique. – 2. Le voleur estparti par là. – 3. Ce travail est réussi. – 4. Les pre-mières neiges tombent en octobre.

ÉCRITURE. Choisissez un livre que vous aimez etrédigez un court texte pour inciter d’autreslecteurs à le découvrir. Votre texte s’adresseradirectement au lecteur, précisera son « portrait »,indiquera brièvement le contenu du livre (sujet dudocumentaire ou début de l’histoire).

ORAL. Récoltez des publicités, définissez pourchacune le destinataire et expliquez comment lapublicité s’adapte à lui et cherche à le convaincre.

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É T U D E D E L A L A N G U E

E X P R E S S I O N

Outils de la langueh La mise en page, p. 288h Les mots invariables, p. 298h L’énoncé et la situation d’énonciation, p. 364

À retenir● Un écrit a toujours un destinataire. Les préambules, les titres de collections, lesquatrièmes de couverture précisent souvent ce destinataire.

● Pour convaincre le lecteur de lire, on s’adresse à lui, on lui présente un portraitde lui-même qui le flatte, on emploie des adjectifs valorisants.

● Pour l’aider dans sa lecture, on choisit un vocabulaire, une mise en page, desexemples et des explications, susceptibles de lui convenir.

Page 26: Magnard Francais 6 Extrait

24 Séquence 1

Écrire, comment ?> Utiliser le dictionnaire

SÉANCE 3

T E X T E

Dictionnaire du français au collège, © Larousse, 2000.

Pour commencera. Classez ces mots par ordre alphabétique

croissant : tresse, trépidant, trépigner, très, trépi-gnement, trépied, trésorier. Où insérerez-vous le mot trésor?b. Cherchez dans votre manuel les pages où leclassement alphabétique est utilisé : commentsont-elles nommées ? Quels renseignementsdonnent-elles ?

Le dictionnaire, une mine de renseignementsQuel est le mot étudié dans le quatrième

article? Comment se distingue-t-il du corps de l’ar-ticle?

« Tressauter » est-il un nom, un verbe, unadjectif ? Relevez l’indication. Citez toutes lesautres classes grammaticales possibles et précisezleur abréviation courante.

De quelle langue « tressauter » vient-il ?4

3

2

1

Quelle partie donne la prononciation du mot« tressauter » en alphabet phonétique inter-national ?

L’article, un texte organiséCombien de sens différents l’article répertorie-

t-il ? Comment les repérez-vous?

Quels sont les deux sens de « tressauter »? Lisez les deux définitions : à quelle catégoriegrammaticale appartient le mot qui commence ladéfinition? Pourquoi?

Comparez la définition et l’exemple enitalique : quelle information est la plus générale?Où retrouvez-vous le mot « tressauter »? À quoisert l’exemple?

D’un mot à l’autreQuel verbe suggère l’article pour remplacer

« tressauter »? Consultez cet article sur la mêmepage: voyez-vous une différence de sens entre lesdeux verbes? Comparez l’origine de ces deuxverbes : que remarquez-vous?

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8

7

6

5L E C T U R E

tressaillement [trεsajmã] n.m. Action de tressaillir :Elle eut un tressaillement de surprise (SYN. sursaut,soubresaut, haut-le-corps).

tressaillir [trεsajir] v.i. (du lat. trans, au-delà, et salire,sauter) [c. 23]. Éprouver une sorte de secoussemusculaire dans tout le corps, sous l’effet d’uneémotion: Tressaillir de joie, d’aise (SYN. sursauter, frémir,tressauter).

tressautement [tresotmã] n.m. Action de tressauter.

tressauter [tresote] v.i. (du lat. trans, au-delà, etsalire, sauter). 1. Sursauter sous l’effet d’une émotionvive, d’une surprise : L’entrée brusque de sa mère fittressauter l’enfant (SYN. tressaillir). 2. Être violemmentsecoué : Les cahots du chemin faisaient tressauter lesvoyageurs de la carriole.

Page 27: Magnard Francais 6 Extrait

ÉCRITURE. Choisissez deux mots avec une syllabeen commun et fabriquez un mot-valise. Exemple : eczéma + matheux = eczématheux.Inventez pour ce mot une nature, une étymologie,une définition, un exemple en s’inspirant des deuxarticles. Exemple : Eczématheux, adj. et n. m. du grecekzema, addition de boutons. Élève allergique auxmathématiques. J’ai renoncé à donner à mon filsdes cours de soutien de maths, il devenait eczéma-theux. Ant. mathématicket ; allettriste.

ÉCRITURE. À quels mots associez-vous « rentrée »?Établissez collectivement une liste alphabétique deces mots, en essayant d’employer toutes les lettresde l’alphabet. Rédigez ensuite individuellementl’article correspondant à chacun de ces mots.Mettez vos textes en commun.

17

16

Petite fabrique d’écriture

E X P R E S S I O N

25

Écrire, comment ?

Outils de la langueh Les mots variables, p. 294h La formation des mots, p. 302h Les relations lexicales : synonymes et antonymes,

p. 306

Retrouvez dans la page deux autres verbessynonymes pour remplacer « tressauter ».

Quel nom de la même famille désigne l’actionde « tressauter»?

Pour conclureCitez tous les renseignements donnés par un

article de dictionnaire.

Pour quelles activités pouvez-vous utiliser le dic-tionnaire?

ORTHOGRAPHE. Recopiez cet article de dictionnaireen le remettant dans l’ordre.V.pr. / (SYN. frétiller)/(SYN. remuer ; fam. gigoter).trémousser (se)/Elle se trémoussait de joie/Enfant quise trémousse sur sa chaise./[tremuse]/S’agiter avecdes mouvements rapides et désordonnés/(de mousse,écume).

VOCABULAIRE. Une porte claque, un élève surprisdégringole de sa chaise, les autres se mettent àrire. Racontez en quelques phrases la scène.Contraintes :– réemployez « tressauter » et les verbes synonymes;– interdiction d’employer « rire » ; consultez le dictionnaire pour trouver des équivalents.

15

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11

10

À retenir● Le dictionnaire présente les mots employés dans une langue au moment de sa rédaction. Ils sont classés par ordre alphabétique. Chaque année des motsdisparaissent du dictionnaire et d’autres y font leur entrée.

● Le dictionnaire indique : la prononciation (en alphabet phonétique international), la classe grammaticale, l’origine du mot (son étymologie). Son principal intérêt est de préciser les sens d’un mot, de distinguer ses nuances d’emploi en donnant desdéfinitions et des exemples. Il établit aussi des relations entre les mots en renvoyant à des synonymes (= mots de sens proche) ou des antonymes (= mots de sens opposé).

É T U D E D E L A L A N G U E

Page 28: Magnard Francais 6 Extrait

26 Séquence 1

SÉANCE 3

> Écrire à partir de l’alphabet

Les mûres sont mûres le long des murset des bouches bouchent nos yeux.

Les porcs débarquent dans des portsd’Amériqueet de nos poress’enfuient les désirs.

Robert Desnos, extrait de « L’Aumonyme »recueilli dans Corps et biens, © Éditions Gallimard, 1923.

P O È M E 1

P O È M E 2

P O È M E 4

J’aime mieuxtes lèvres

que mes livresJacques Prévert, Fatras,

© Éditions Gallimard, 1966.

La guerre déclaréej’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai étranglé.

Jacques Prévert, Fatras, © Éditions Gallimard, 1966.

V

La vie se sauve,Vite, sauve la vie !

Vibrons avec les violonsValsons avec les vents,Volons avec les rêves,Voyageons avec les livres.

Voguons avec les vagues,Évitons la violence aveugle,Veillons à la vérité,Aventurons-nous vraiment

La vie se sauve,Vite, sauve la vie !

Joe Hoestland, « Comptines en forme d’alphabet » in

Les Petits Bonheurs, © Actes Sud Junior, 1998.

P O È M E 3

Stuart Davis, TBM143870 Pad n°4, 1947, huile sur toile, musée des Beaux Arts

de Brooklyn, New-York.

Page 29: Magnard Francais 6 Extrait

27Petite fabrique d’écriture

Écrire, comment ?

Pour commencerQuelle lettre de l’alphabet évoque pour vous,

par sa forme ou sa sonorité, la vitesse? Laquelle lesouffle du vent? Laquelle une personne qui baille?

Poème 1Relevez dans ce poème les homonymes et les

répétitions de sons.

Quelle saison évoque ce court poème? Quelsévénements lui sont associés?

Poème 2Quels paronymes (= mots de sens différents

mais de forme proche) ne se distinguent que parune lettre, un son?

Poème 3Quel est le sens de l’expression « prendre son

courage à deux mains »? À quel mot allez-vouschercher dans le dictionnaire? Comment JacquesPrévert a-t-il transformé le sens?

Avec quel mot s’accorde « étranglé »? Quellemodification de sens entraînerait « étranglée »?Contre quoi proteste ce court poème?

Poème 4Lisez le texte à haute voix : quelle lettre est

répétée? Quelle impression font naître ses répé-titions? Quelle phrase la résume?

Quel est le point commun des quatre verbes dela deuxième strophe?

Pour conclureComment ces textes jouent-ils avec les mots?9

8

7

6

5

4

3

2

1

ORTHOGRAPHE. Inventez des phrases pour distin-guer les homonymes de chaque série.Exemple : « Ma mère, très maternelle, a demandéau maire de la mairie d’envoyer à la mer tous lesapprentis marins ».1. une paire, il perd, un père2. il noie, la noix3. un bond, le bon, il est bon4. un gong, un gond

ÉCRITURE. À votre tour, écrivez un court poèmeen employant les homonymes de il serre etsang. Relisez le poème 1 pour vous aider.

ÉCRITURE. a.Cherchez les paronymes des motssuivants: thym; pin; rang; pester.b. Puis complétez les phrases suivantes :1. « j’aime mieux . . . . . . . . . . que . . . . . . . . . . »2. « je préfère . . . . . . . . . . sans . . . . . . . . . . »3. « j’adore . . . . . . . . . . avec . . . . . . . . . . ».

ÉCRITURE. Cherchez le sens figuré de ces expres-sions : « rattraper le temps perdu », « tirer la cou-verture à soi », « prendre la poudre d’escampette »,« rouler dans la farine ». Puis employez-les au piedde la lettre comme dans le poème 3.

ÉCRITURE. Choisissez une lettre de l’alaphabet etcomposez un texte dans lequel chaque mot com-portera cette lettre. Aidez-vous du poème 4.

14

13

12

11

10

L E C T U R E É T U D E D E L A L A N G U E

E X P R E S S I O N

Outils de la langueh Du son à l’écrit, p. 290h Les relations lexicales : synonymes et antonymes, p. 306

À retenir● Par leur sonorité, la forme des lettres, leurs significations, les mots suggèrentautant qu’ils disent. Matière de l’écriture, ils sont aussi source d’inspiration. En les associant, en jouant avec eux, on fait naître des idées, des images.

● C’est pourquoi plus on connaît de mots, plus il est facile d’inventer etd’exprimer des nuances. À vos dictionnaires !

Page 30: Magnard Francais 6 Extrait

Une bande dessinée humoristique

Jean-Yves Ferri et Manuel Larcenet, Le Retour à la terre, la vraie vie, 2002 © Dargaud-Ferri/Larcenet-2005.

28 Séquence 1

> Comprendre une image grâce à l’écrit

Lectured’IMAGE

Pour commencerAimez-vous ce petit récit en images? Pourquoi?

L’histoire et les personnagesQuelle est la couleur dominante ? Qu’en

déduisez-vous sur le lieu de l’action?

Qui sont les personnages? Comment s’appel-lent-ils ? Quel personnage évoqué n’apparaîtpas?

Qu’essaye de faire le garçon ? Que veut-ildire dans la première case?4

3

2

1

Résumé de l’histoire

Manu et Mariette ont décidé de quitter la ville pours’installer à la campagne avec leur chat. Mais lespremiers jours ne sont pas faciles et les habitudesrestent bien solides...

Page 31: Magnard Francais 6 Extrait

Par quelle case avez-vous commencé votrelecture? Pourquoi?

Dans quel sens le garçon avance-t-il dans lescases A1 et A2? D’après sa position dans la caseB3 qu’est-il en train de faire? A-t-on besoin dutexte pour le comprendre? Pourquoi?

Quel procédé les auteurs utilisent-ils pourfaire « parler » leurs personnages?

Quelles informations l’image et le texte vousapportent-ils? Pour répondre, recopiez le tableauci-dessous et complétez-le :

Qu’en déduisez-vous?

Quel est le rôle de la dernière case?

Pour conclureQuel est le point commun entre la lecture

d’une planche de bande dessinée et celle d’untexte?

En quoi l’image et le texte d’une bandedessinée se complètent-ils ?14

13

12

11

10

9

8

29Petite fabrique d’écriture

Une bande dessinée humoristique

● Case : image de bande dessinée délimitée par un cadre (lorsqu’une image n’a pas de cadre on l’appelle vignette).

● Bulle : espace de forme variée dans lequel sont inscrites les « paroles » des personnages d’une bande dessinée.

● Planche : équivalent d’une demi-page ou d’une page d’un livre. Elle regroupe plusieurs bandes de cases.

À retenir

Image Texte

Personnages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que se passe-t-il dans les cases sans bulle?Imaginez la « pensée » du chat et rédigez un petittexte pour l’exprimer.

Que vous permet de comprendre la dernièrecase? Comment interprétez-vous le bruit émis parle chat?

L’organisation de la plancheOn identifie les cases d’une planche de bande

dessinée ainsi :

Combien y a-t-il de cases dans la planche page 28?

7

6

5

1A

1B 2 3

2

Page 32: Magnard Francais 6 Extrait

L E Ç O N

● Pour vérifier l’orthographe d’un mot dans le dictionnaire, il faut :– s’assurer que l’on transcrit bien le son ;– envisager les différentes graphies possibles pour un même son ;– savoir qu’il existe des lettres muettes.

● Souvent, connaître l’étymologie aide à comprendre l’orthographe. Les mots de la mêmefamille peuvent aider à mémoriser l’orthographe (voir p. 213 et 247).

● Enfin, n’oubliez pas que dans un dictionnaire les noms sont au singulier,les adjectifs au masculin singulier et les verbes à l’infinitif.

ORTHOGRAPHE Vérifier l’orthographe avec le dictionnaire

Tous ces mots comportent une erreur de trans-cription de son. Corrigez l’orthographe en vousaidant si nécessaire du dictionnaire.1. [s] de tasse : Un hamecon. Une trouse. 2. [n] de bagne : Il crainiait.3. [y] de paille : Une bile.

Quelles sont les différentes graphies pour lemême son ? Proposez pour chaque graphied’autres exemples.1. éléphant, affirmer, fier2. une gare, une guenon3. un règne, une réunion4. du raisin, la zone5. l’essence, la saison, la science, une façon6. une jument, il nageait7. un coq, une conquête, cueillir, le kaki8. l’ouïe, le wapiti, moi9. le pied, une fille, le yéti

Recopiez ces mots et entourez les lettresmuettes :le corps / un enfant / le pied / un rang / un rond / untronc / le temps / le camp. Utilisez un dictionnaire pour expliquer l’origine éty-mologique des lettres muettes et proposez, quandc’est possible, un mot de la même famille où la lettren’est plus muette. Exemple : sang de « sanguis » donne aussi sanguin

Tous ces mots viennent du grec ancien.

Les mots qui viennent du grec ancien comportent deslettres caractéristiques qui transcrivent les sons suivants :

/f/ pour ph/r/ pour rh/t/ pour th/k/ pour ch/i/ pour y

a) Retrouvez ces lettres caractéristiques dans les motssuivants :1. phytothérapie2. chronologie3. orthographe4. rhinite

b) Orthographiez les mots suivants en utilisant ceslettres caractéristiques. Aidez-vous des définitions pro-posées.

1. la ..iloso..ie (l’amour de la sagesse)2. un franco..ile (celui qui aime la France)3. le ..éâtre (art dans lequel on donne à voir)4. un an..ropologue (celui qui étudie les sociétéshumaines)5. un ..inocéros (nez à corne)6. une l.re (instrument de musique, celui d’Apollon)7. s.mpa..ique (avec lequel on se sent des pointscommuns).

Une élève a envoyé par erreur le même textoà son amie, à son professeur et à sa grand-mère.Proposez une version courante de ce texto defaçon à ce qu’il soit compris par toutes à lapremière lecture.

Slu c Stef, je vé bi1, gè u 2 not, c pa tro la cata mè kanmem 1 pe dçu. A par sa g ét mal, g u d pikur a coz d1 alerj. A bi1to.

5

4

3

2

1

30 Séquence 1

Page 33: Magnard Francais 6 Extrait

L E Ç O N

● La situation d’énonciation (à qui l’on s’adresse, dans quelle intention…) détermine le contenu de l’énoncé et la façon de s’exprimer (voir p. 346-347).

● On distingue principalement trois niveaux de langage : familier, courant et soutenu. Les différences s’observent dans le vocabulaire et dans la syntaxe :

S’adapter au destinataire :les niveaux de langage

Reformulez ces interrogations par intonation enrecourant à un registre plus courant; vous pouvez,si nécessaire, procéder à d’autres modifications :

1. Tu viens demain? – 2. Il arrive à quelle heure letrain? – 3. Vous en pensez quoi de cette proposi-tion? – 4. Ça tombe quel jour Noël cette année? –5. Tu ne crois pas? – 6. Et nos bulletins, on les auraquand? – 7. C’est vrai qu’on va travailler jusqu’au2 juillet ? – 8. Il faut courir jusqu’où?

Mettez ces phrases à la forme négative.Vérifiez ensuite que vos négations sont complè-tes. Pour certaines phrases, plusieurs solutionssont possibles ; comparez-les pour expliquer lesnuances de sens.

1. Il aime les sports extrêmes. – 2. On espèrebeaucoup de neige cet hiver. – 3. Pourquoi voulez-vous acheter un sapin artificiel ? – 4. L’immeuble sevide toujours de ses occupants le vendredi soir. –5. Comptez sur lui, il pense à tout ! –6. Heureusement, il s’était déjà engagé sur lachaussée. – 7. Du dernier rang, on voit très bien.

Identifiez dans la liste ci-dessous les mots ouexpressions considérés comme familiers. Utilisez

3

2

1 si nécessaire un dictionnaire. Proposez ensuite unéquivalent plus courant.

1. Un type. – 2. Un gars. – 3. Se marrer. – 4. Rigoler. –5. En quatrième vitesse. – 6. À toute pompe. – 7. Êtremort de peur. – 8. Avoir la trouille. – 9. Être transi defroid. – 10. Faire la tête. – 11. Bouder. –12. Comprendre. – 13. Piger. – 14. Capter. –15. Approuver. – 16. Acquiescer. – 17. Traîner. –18. Zoner. – 19. Lambiner – 20. Se geler.

Dans chaque série, classez les mots du plusfamilier au plus soutenu.

1. voler, chouraver, dérober, subtiliser2. une automobile, une caisse, une tire, un véhicule,une bagnole, une voiture3. la figure, le visage, la tronche, la trombine4. l’argent, le flouze, la thune, l’oseille, la monnaie,le numéraire

Ces mots d’usage courant peuvent êtreemployés dans des expressions familières.Cherchez dans un dictionnaire le sens de cesexpressions et proposez pour chacune un exempled’emploi familier et un exemple d’emploi courant.

Gâteau, bail, boulette, foire, miner, dérangé, abruti.

5

4

GRAMMAIRE

31Petite fabrique d’écriture

Registre familier Registre courant Registre soutenu

flipper paniquer S’affoler

Je l’ai pas vu Je ne l’ai pas vu.(négation incomplète fréquente à l’oral)

T’as eu combien? Combien tu as eu? Combien as-tu eu? (interrogation par intonation) (mot interrogatif Quelle note as-tu obtenue?

en tête de phrase) (interrogation avec inversion)

Page 34: Magnard Francais 6 Extrait

Travailler son brouillon

Bastien devait traiter le sujet suivant : Des animaux familiers attaquent les hommessans raison. Racontez la scène en cherchant à provoquer un effet de peur. Vous allez l’aider à améliorer progressivement son texte.

Étape 1 : Organiser son texte : supprimer et déplaceri Réécrivez le brouillon de Bastien en supprimantles éléments qui ne correspondent pas au sujet ouqui n’apportent rien.

i Regroupez les différentes informations parordre chronologique, en supprimant les redites.

32 Séquence 1

bjectifs

Acquérir des techniques de travail de l’écriture

Pratiquer différentes méthodesd’amélioration du brouillon

ParcoursMÉTHODES

C’est une dame qui s’appelle Mélanie. Un jour une dame maquilléese fait attaquer par des corbeaux noirs et Mélanie hurle et elle res-sent la peur sur son visage.Un gros nuage de corbeaux arrive et un corbeau l’attaque. Elle hurle« au secours » mais personne ne l’entend. Elle se protège avec sesmains et elle ferme les yeux pour ne pas voir qu’il y a derrière elleun gros nuage de corbeaux. Le ciel est bleu et orange ou marron. Ettout le monde s’enfuit et Mélanie est toute seule avec les corbeaux.

1er jet de Bastien, élève de 6e

Étape 2 : Enrichir son texte : ajouter et reformulerVoici les étapes successives du travail de réécriturede Bastien.

• Un gros nuage de corbeaux arriva dans le cielbleu et orange.• Des corbeaux arrivèrent et se rassemblèrent dansun gros nuage dans le ciel bleu et orange.• Dans le ciel bleu et orange, des corbeaux noirs serassemblèrent, formant un gros nuage.• Dans le ciel bleu et orange, venus de partout, descorbeaux noirs se rassemblèrent, formant un grosnuage menaçant.• Dans le soleil couchant, venus de toutes les direc-tions, des corbeaux noirs se rassemblèrent, formantun gros nuage menaçant et silencieux.• Venus de toutes les directions, des corbeaux noirsse rassemblèrent en silence, formant un grosnuage menaçant qui cacha le soleil couchant.i Examinez soigneusement les phrases et repérezles éléments ajoutés, les éléments déplacés, leséléments remplacés ou transformés.

Page 35: Magnard Francais 6 Extrait

¬ Écrivez une ligne sur deux pour laisser de la place aux corrections.

¬ Identifiez les améliorations à apporter en confrontant vos ébauches.

¬ Matérialisez les étapes du travail ennumérotant les passages et en utilisantdifférentes couleurs.

¬ Traitez les problèmes l’un après l’autre.

¬ Mémorisez les différentes actionspossibles : supprimer, déplacer, remplacer,reformuler, ajouter.

¬ Utilisez des tables de conjugaison, un dictionnaire, le texte ou l’image d’appui.

33Petite fabrique d’écriture

Étape 4 : Enchaîner les informations en marquant des étapes chronologiquesInsérez des expressions de temps, et créez unnouveau paragraphe pour chaque étape en lemarquant par un alinéa.

Étape 5 : Relecture finaleVérifiez bien que toutes les corrections correspon-dent aux problèmes que vous avez identifiés :– Quels mots donnent une impression de menace,rendent compte de la peur du personnage?– Quels mots donnent du mouvement à la scène?– Est-ce que l’histoire est complète et progressedans le temps?

Quelle différence de sens percevez-vous d’unephrase à l’autre? Quelle amélioration Bastien a-t-il cherché en se livrant à plusieurs essais ?

i Procédez au même travail d’enrichissement surles passages suivants, en essayant plusieurs solu-tions de façon à renforcer l’impression de menaceet à faire ressentir la peur du personnage.

• Un jour Mélanie une dame se fait attaquer pardes corbeaux noirs et Mélanie hurle « au secours »et on voit la peur sur son visage.• Elle hurle mais personne ne l’entend. Elle se protègeavec ses mains et elle ferme les yeux pour ne pas voirqu’il y a derrière elle un gros nuage de corbeaux.

Étape 3 : Faire progresser les informationsen travaillant sur les désignationsi Dans le premier jet de Bastien, « les corbeaux »et « Mélanie » sont toujours nommés de la mêmefaçon. Voici le travail effectué sur « les corbeaux »:

a) Éviter de répéter « les corbeaux » :

– solution 1: trouver des synonymes h les oiseaux,les volatiles.

– amélioration 2 : varier les expansions du nomh les oiseaux noirs, les volatiles bruyants, lescorbeaux menaçants.

b) Renforcer l’impression de menace :

– solution 1 : trouver des expressions imagéesh l’armée des oiseaux, les attaquants, les assail-lants, le nuage d’oiseaux.

– amélioration 2 : ajouter des expansions qui rap-pellent les oiseaux h l’armée ailée, les atta-quants aux becs aiguisés, les assaillants aux crismenaçants.

i Effectuez maintenant le même travail ensuivant ces indications :

a) Mélanie :– préciser son identité, son apparence ;– donner une impression de faiblesse.

b) Tout le monde :– donner des expressions équivalentes pourdésigner un groupe ;– rendre l’impression de panique.

Boîte à outils

Page 36: Magnard Francais 6 Extrait

Le héros vit à Globalia, dans le futur. Journaliste, il a perdu son travail pour une raison qu’iltrouve injuste, et il ne dispose plus que du « minimum prospérité ».

R éagir ! Le mot lui vint comme il reposait sa tasse de café et il sedemanda, à voir ses voisins se retourner, s’il ne l’avait pas prononcéà haute voix. Réagir ! Écrire au gouvernement ! Lancer des recours

devant les principales juridictions garantes des libertés! Là était la solution.Lui qui avait toujours rêvé d’un grand combat pour les autres, c’était

pour lui-même qu’il le mènerait.Tout excité par son idée, il paya et s’éloigna à grandes enjambées vers

chez lui. Des phrases lui venaient en tête. Il avait déjà le plan de sa requête.Soudain, il s’arrêta: écrire, oui mais sur quoi? Ses multifonctions étaient

bloqués. Il pouvait toujours s’adresser à un clavier public, à la réceptiondes grands médias ou même à la Protection sociale. Toutefois, il était bien

5

10

Séquence 134

L’écriture, une invention capitaleX Nés en Mésopotamie vers – 3300, les pictogrammes ont servi à l’origine à noterdes comptes de commerce. Les hiéroglyphes égyptiens, inventés à peu près enmême temps, ont permis la rédaction de textes sacrés. En se répandant à travers lemonde par l’intermédiaire des Phéniciens et en adoptant un système de lettres,l’écriture s’est généralisée et ses usages se sont multipliés. Les Grecs ont introduitles voyelles, les Étrusques et les Romains ont ajouté des lettres.X Réservée au départ à une élite, symbole de puissance, l’écriture a ensuite faitl’objet d’un apprentissage scolaire. Ainsi L’Iliade et L’Odyssée furent les manuelsscolaires des Grecs de l’Antiquité !

À quoi sert l’écriture ?X L’écriture permet de fixer des savoirs et des connaissances, elle permet detransmettre à distance dans le temps et dans l’espace (lettres personnelles, texteshistoriques, documentaires scientifiques). Dans notre civilisation dominée parl’écrit, la maîtrise de l’écriture est un acquis indispensable.X Au-delà de ses usages quotidiens et utilitaires, l’écriture sert à élaborer saréflexion, à communiquer ses sentiments et ses idées.

Écrire, comment ?X Les mots sont la matière de l’écrit : la richesse du vocabulaire, la connaissancede la grammaire donnent une plus grande liberté à celui qui écrit. Il peut adapterson écriture à la situation et particulièrement à son destinataire et à son intention. X Le maniement du dictionnaire, la pratique de l’écriture d’invention peuventvous aider à acquérir une plus grande précision dans l’utilisation des mots.

synthèse

L’écriture

BILAN DE SÉQUENCE

Page 37: Magnard Francais 6 Extrait

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20

25

30

Un personnage agité

Comment se nomme le personnage? Au débutdu texte, où est-il, que fait-il ?

Relevez les mots qui indiquent qu’il réfléchit.

a. Quels mots, quel type de phrase, quelle ponc-tuation montrent l’agitation du personnage?b. Quels sont les sentiments qu’il éprouve?

Le secours de l’écriture

À qui le personnage veut-il écrire? Dans quel but?

Sur quel support écrit-on dans cette société?

Pourquoi le personnage renonce-t-il à utiliserce moyen de communication?

Un plaisir retrouvé

Sur quel support choisit-il finalement d’écriresa lettre? Pourquoi dit-il que c’est « original »?7

6

5

4

3

2

1

placé pour savoir que ces messages « tout venant » ne parvenaient jamaisbien haut.

L’abattement le saisit de nouveau. Puis, par une association d’idées commele désespoir en apporte parfois, il pensa à sa grand-mère, à l’écriture et fina-lement aux lettres. Écrire une lettre. Voilà! Il aurait tout loisir de la soigneret, quand elle serait prête, il irait lui-même se placer sur le chemin d’un res-ponsable et la lui glisser. Le procédé était suffisamment original pour attirerl’attention. Il serait lu. On lui ferait justice. Il reprendrait sa place dans lasociété. De grandes choses s’offriraient de nouveau à lui.

Il courait presque. […]Le papier qu’il avait acheté était d’assez médiocre qualité, un peu jaune

et granuleux. Le stylo ne valait rien non plus. Cependant, quand il sentitson poignet se mettre laborieusement en marche, ses doigts se crisper etles yeux se tendre vers la surface brillante de la feuille, Puig ressentit lemême plaisir que jadis. Il lui faudrait un peu de temps pour retrouver sonancienne agilité. Les lettres s’enchaînaient péniblement, lentes et vibran-tes comme une lourde charge qui s’ébranle. L’effort pour conduire la plumeétait si intense qu’il ne pensa même pas à ce qu’il allait écrire. Quand ilfut venu à bout de la première phrase, il plaça un point bienvenu. S’étantredressé, il lut à haute voix ces quelques mots qui, d’abord de guingois,finissaient bien raides et debout :– Aujourd’hui, moi, Puig Pujols, je suis libre.

Jean-Christophe Rufin, Globalia, © Éditions Gallimard, 2004.

35Petite fabrique d’écriture

Q U E S T I O N S Quels mots présentent l’écriture comme uneffort physique?

Que lui apporte l’écriture?

Transformez le passage « écrire une lettre […]à lui » (l. 16 à 20) en débutant par : Il pensa : « Jevais écrire une lettre ! »

À quels moments éprouvez-vous un sentimentde liberté? Rédigez pour vos camarades un textequi expliquera les activités ou les circonstances quivous font éprouver un sentiment de liberté.Chaque paragraphe pourra comporter les motssuivants : « Quand . . . . . . . . . . , je suis libre. » Vous ter-minerez votre texte par « Aujourd’hui, moi,. . . . . . . . . . , je suis libre. »

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R É É C R I T U R E

É C R I T U R E

Page 38: Magnard Francais 6 Extrait

G. Fink et M.Akram

Sha’Ban, Si tu veuxêtre mon amie, coll. Folio Junior,© GallimardJeunesse.

COUP DE CŒURLECTURES

Cent cinquante

expressions dont la

naissance et l’histoire

n’auront plus de

secret pour vous, je ne

vous raconte pas de

salades !

Chaque lettre de l’alphabet arabe,calligraphiée, est illustrée par un animal et par une histoire du grand conteurtunisien.

36 Séquence 1

F. Gremaud et S. Pinchon,

J’ai un mot sur la langue,

© Gallimard Jeunesse.

Esma et Nacer Khemir, L’Alphabet dessables, © Syros

Jeunesse.

Mervet, la Palestinienne réfugiée, et Galit, l’Israélienne de Jérusalem,s’écrivent en pleine Intifada : vie quotidienne, soucis, espoirs,craintes et réflexions nourrissent cette correspondance authentique.

Page 39: Magnard Francais 6 Extrait

Pedro vit au Chili sous une dictature

militaire. À l’école, un général demande

aux élèves d’écrire une rédaction sur

les occupations familiales le soir.

Or les parents de Pedro écoutent

clandestinement une radio interdite…

À lire poursavoir pourquoicertainesécritures ontévolué, disparuou au contraireont traversé lessiècles…

Au plaisir des sens© Mots et Cie.

S. Baussier et D. Maja, Petite Histoiredes écritures, © Syros Jeunesse.

37Petite fabrique d’écriture

A. Skarmeta et A. Ruano,

La Rédaction, © Syros Jeunesse.

LEC

TUR

ES

Un dictionnaireoù les définitionsdes mots sont trèsinventives…