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L orsque l’initiateur murmurait et balbutiait sur l’émergence d’un projet de communication de masse longtemps porté comme un enfant dans le sein maternel, il n’était pas animé d’une vaine intention de s’in- spirer de la métaphore que la nature a mise à la disposition de l’homme pour soutenir les réflexions et pousser l’intelli- gence vers l’idéal. Il est de la nature de l’humain d’apporter une pierre à l’édifice d’une société idéale. Il suffit de découvrir ce trésor caché pour en faire un projet à réalisable dans l’intérêt commun. Tel est le défi que s’est assigne ce magazine en numéro de promotion afin de vous inform- er de tout ce qui se passe à proximité et dans différents domaines de la vie nationale et internationale. la problématique concernant la nomination de ce magazine a été sujette à grande réflexion. Certes, un voyage de mille pas ne commence-t-il pas par un pas ? Dans cette optique des choses, il nous parait réfléchi de porter un grand angle sur la province du Katanga. D’où le choix nominatif de ‘’ KATANGA CENTRAL’’. Cependant, il faut souligner que la vision de KA- TANGA CENTRAL ne se limite pas seulement à la province du Katanga mais aussi aux autres provinces de notre cher et beau pays ainsi au déroule- ment des différents aspects de la vie internationale. Quand un ruisseau devient un fleuve, dit l’adage, on ne pense plus à l’arrêter, mais à l’utiliser. Le magazine Katanga central est un mensuel à couverture nationale et internationale, un canon qui excelle à la vitesse de l’heure afin de toujours être a la pointe de l’actualité. L’irruption de Katanga central dans le concert de la presse est une valeur ajoutée, car il vient apporter un souffle nouveau dans le traitement de l’information et sa livraison. Katanga central, pour vous servir. MAGAZINE COMMUNAUTAIRE | Issue numéro 1 | Prix : Gratuit Janvier 2015 | www.katangacentral.com | E-mail: [email protected] | Katanga Central | Tél: +243 81 650 0096 Téléchargez la version pdf à partir de notre site web : www.katangacentral.com Aperçu de l’image de couverture Facebook : www.facebook.com/katangacentral EDITORIAL Quand un ruisseau devient un fleuve, on ne pense plus à l’arrêter… Observation Le mythe du complexe d’Œdipe Gregoire Tshibingu Gregoire Tshibingu C ette notion de l’antiquité se fait remarquer dans notre société du 3ème millénaire, qu’une fille admire son père ou qu’un garçon trouve sa mère jolie. Une dame m’a demandé : Croyez-vous au complexe d’Œdipe? Ce langage m’as d’abord sur- pris, mais cette femme avait vu juste : ce complexe est un des dogmes de la psychanalyse! En quoi consiste-t-il ? Le petit garçon aime sa mère et veut faire sa vie avec elle en éliminant son rival de père, la petite fille aime son père et veut faire sa vie lui en éliminant sa rivale de mère. Ce marchandage, qui se passe au niveau de l’inconscient, éclate au grand jour vers trois ans ; ainsi la petite fille accapa- re son père, le petit garçon sa mère. N’allez pas les rejeter, ils ont besoin de sentir qu’ils comptent pour le parent de l’autre sexe, mais il serait bon que le père dise à son fils, avec humour (pour lui permet- tre de continuer à rêver) : « Tu ne pourras pas te marier avec ma femme, d’ailleurs elle sera trop vielle quand tu seras grand… Tu feras comme moi, tu chercheras une belle fille qui deviendra ta femme ; tu vois, moi je ne me suis pas marié avec ma mère». La mère de son côté tiendra un langage analogue à sa fille. Ainsi les enfants savent-ils qu’ils auront beau bien faire qu’ils auront beau dire, la place n’est pas à prendre. C’est ainsi que se construis- ent les petits, ils imitent les parents du même sexe pour devenir aussi performant, aussi attirant, et séduire ainsi l’autre parent. Ils veulent, d’une cer- taine manière, la disposition ou l’éloignement du parent rival. Si les parents ne répondent pas aux avances séductrices de leurs enfants, tout va bien : le garçon devient un homme et s’intéresse aux personnes de son âge, tout comme la fille, qui devient une femme. Cependant, certains parents se laissent prendre au piège de leurs enfants qui grandissent : fière de son garçon, une mère le montre, le vante, l’admire ; il est aussi grand que son mari, aussi fort que lui. Ils se montreront ensemble, ils se comprennent si bien. Tel un père qui se laisse toujo- urs embobiner par sa fille, cette jeune fille plus alerte que sa mère, plus fraîche et dont il est si content! La mère apprécie l’attention que lui accorde son fils ; que des fêtes des mères assom- bries quand le fils est oublieux. Le père est ravi quand sa fille l’assaille de compliments, et les voilà « maris » et « femmes », couples œdipiens. Que des guerres aux stratégies pointues, que de rivalités et de jalousies ! Il y a des pères et mères qui sont toujours en compétition avec leurs adoles- cents. En fait, les enfants trou- vent la sécurité affective quand leur parents vivent en couple entre eux non pas en couple avec leur progéniture. Beaucoup d’enfants et d’ad- olescents sont adieux parce que la distance entre eux et leur mère est imprécise ou la barrière lézardée. Des adoles- centes ont des sautes d’hu- meur, des crises de larme sans fin et des rages contenues parce qu’elles se sentent écartelées entre leur père et un copain, ce dernier, souvent incapable de les comprendre aussi bien que le père… Au fait, saviez-vous qui est Œdipe? Il nous vient de la mythologie grecque : sur une route, il se querella avec un voyageur inconnu de lui et le tua : c’était son père, Laïos (d’où vient Laïns, la parole) qui était roi de Thèbes. Arrivé dans la ville, Œdipe prit le trône de Laïos et par la même occasion sa femme, Jocaste… Qui était sa mère et de qui il eut des enfants ; les dieux, mécontents, envoyèrent la peste sur la ville. Finalement, on découvrit que le coupable, objet de la colère des dieux, était Œdipe et il se creva les yeux. C’est par ce mythe que Freud a imaginé la construction de la personnalité et l’orientation du désir. Chaque enfant les vit à sa manière et illustre ce mythe antique. PAGE 2 Carte de la RDC en 26 provinces PAGE 3 Gros plan sur Pitchou Nday Kaembe PAGE 4 Vie courante : Prostitution infantile

MAGAZINE COMMUNAUTAIRE | Issue numéro 1 | Prix … · il vient apporter un souffle nouveau dans le traitement de l’information et sa livraison. Katanga ... et veut faire sa vie

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Lorsque l’initiateur murmurait et balbutiait sur l’émergence

d’un projet de communication de masse longtemps porté comme un enfant dans le sein maternel, il n’était pas animé d’une vaine intention de s’in-spirer de la métaphore que la nature a mise à la disposition

de l’homme pour soutenir les réflexions et pousser l’intelli-gence vers l’idéal.

Il est de la nature de l’humain d’apporter une pierre à l’édifice d’une société idéale. Il suffit de découvrir ce trésor caché pour en faire un projet à réalisable

dans l’intérêt commun.

Tel est le défi que s’est assigne ce magazine en numéro de promotion afin de vous inform-er de tout ce qui se passe à proximité et dans différents domaines de la vie nationale et internationale. la problématique concernant la nomination de ce magazine a été sujette à

grande réflexion.

Certes, un voyage de mille pas ne commence-t-il pas par un pas ? Dans cette optique des choses, il nous parait réfléchi de porter un grand angle sur la province du Katanga. D’où le choix nominatif de ‘’ KATANGA CENTRAL’’. Cependant, il faut souligner que la vision de KA-TANGA CENTRAL ne se limite pas seulement à la province du Katanga mais aussi aux autres provinces de notre cher et beau pays ainsi au déroule-ment des différents aspects de la vie internationale.

Quand un ruisseau devient un fleuve, dit l’adage, on ne pense plus à l’arrêter, mais à l’utiliser. Le magazine Katanga central est un mensuel à couverture nationale et internationale, un canon qui excelle à la vitesse de l’heure afin de toujours être a la pointe de l’actualité.

L’irruption de Katanga central dans le concert de la presse est une valeur ajoutée, car il vient apporter un souffle nouveau dans le traitement de l’information et sa livraison.

Katanga central, pour vous servir.

MAGAZINE COMMUNAUTAIRE | Issue numéro 1 | Prix : Gratuit

Janvier 2015 | www.katangacentral.com | E-mail: [email protected] | Katanga Central | Tél: +243 81 650 0096

Téléchargez la version pdf à partir de notre site web : www.katangacentral.com

Aperçu de l’image de couverture Facebook : www.facebook.com/katangacentral

EDITORIALQuand un ruisseau devient un fleuve, on ne pense plus à l’arrêter…

ObservationLe mythe du complexe d’Œdipe

Gregoire Tshibingu

Gregoire Tshibingu

Cette notion de l’antiquité se fait remarquer dans notre

société du 3ème millénaire, qu’une fille admire son père ou qu’un garçon trouve sa mère jolie.

Une dame m’a demandé : Croyez-vous au complexe d’Œdipe? Ce langage m’as d’abord sur-pris, mais cette femme avait vu juste : ce complexe est un des dogmes de la psychanalyse!

En quoi consiste-t-il ?

Le petit garçon aime sa mère et veut faire sa vie avec elle en éliminant son rival de père, la petite fille aime son père et veut faire sa vie lui en éliminant sa rivale de mère.

Ce marchandage, qui se passe au niveau de l’inconscient, éclate au grand jour vers trois ans ; ainsi la petite fille accapa-re son père, le petit garçon sa mère.

N’allez pas les rejeter, ils ont besoin de sentir qu’ils comptent pour le parent de l’autre sexe, mais il serait bon que le père dise à son fils, avec humour (pour lui permet-tre de continuer à rêver) : « Tu ne pourras pas te marier avec ma femme, d’ailleurs elle sera trop vielle quand tu seras grand… Tu feras comme moi, tu chercheras une belle fille qui deviendra ta femme ; tu vois, moi je ne me suis pas marié

avec ma mère».La mère de son côté tiendra un langage analogue à sa fille.

Ainsi les enfants savent-ils qu’ils auront beau bien faire qu’ils auront beau dire, la place n’est pas à prendre.

C’est ainsi que se construis-ent les petits, ils imitent les parents du même sexe pour devenir aussi performant, aussi attirant, et séduire ainsi l’autre parent. Ils veulent, d’une cer-taine manière, la disposition ou l’éloignement du parent rival.

Si les parents ne répondent pas aux avances séductrices de leurs enfants, tout va bien : le garçon devient un homme et s’intéresse aux personnes de son âge, tout comme la fille, qui devient une femme.

Cependant, certains parents se laissent prendre au piège de leurs enfants qui grandissent : fière de son garçon, une mère le montre, le vante, l’admire ; il est aussi grand que son mari, aussi fort que lui. Ils se montreront ensemble, ils se comprennent si bien.

Tel un père qui se laisse toujo-urs embobiner par sa fille, cette jeune fille plus alerte que sa mère, plus fraîche et dont il est si content!

La mère apprécie l’attention que lui accorde son fils ; que des fêtes des mères assom-bries quand le fils est oublieux. Le père est ravi quand sa fille l’assaille de compliments, et les voilà « maris » et « femmes », couples œdipiens.

Que des guerres aux stratégies pointues, que de rivalités et de jalousies ! Il y a des pères et mères qui sont toujours en compétition avec leurs adoles-cents. En fait, les enfants trou-vent la sécurité affective quand leur parents vivent en couple entre eux non pas en couple avec leur progéniture.

Beaucoup d’enfants et d’ad-olescents sont adieux parce que la distance entre eux et leur mère est imprécise ou la barrière lézardée. Des adoles-centes ont des sautes d’hu-meur, des crises de larme sans fin et des rages contenues parce qu’elles se sentent écartelées entre leur père et un copain, ce dernier, souvent incapable de les comprendre aussi bien que le père…

Au fait, saviez-vous qui est Œdipe?

Il nous vient de la mythologie grecque : sur une route, il se querella avec un voyageur inconnu de lui et le tua : c’était son père, Laïos (d’où vient

Laïns, la parole) qui était roi de Thèbes.

Arrivé dans la ville, Œdipe prit le trône de Laïos et par la même occasion sa femme, Jocaste… Qui était sa mère et de qui il eut des enfants ; les dieux, mécontents, envoyèrent la peste sur la ville.

Finalement, on découvrit que le coupable, objet de la colère

des dieux, était Œdipe et il se creva les yeux.

C’est par ce mythe que Freud a imaginé la construction de la personnalité et l’orientation du désir.

Chaque enfant les vit à sa manière et illustre ce mythe antique.

PAGE 2Carte de la RDC en 26 provinces

PAGE 3Gros plan sur Pitchou Nday Kaembe

PAGE 4Vie courante : Prostitution infantile

2 www.katangacentral.comKatanga Central • Janvier 2015

Katanga Central Magazine

Rédaction :Alexandre FinkelsteinDeogratias BamulekeGregoire TshibinguSaint Dominique Kabamba

Edition, Design et Publication : Groupe MK AMANI

Partenaire :Yannick Tshot

Contenu additionnel :Franco-SA, CI+

Impression :PCom Solutions

Edition numéro 1 : Janvier 2015

A la une Le découpage territorial voté à l’Assemblée nationale en date du 9 janvier 2015, conformément à l’article 2 de la Consti-tution de 2006

Saveurs de chez nous Une viande végétale appelée Kikanda

Articles:Crise de logement à l’université de Lubumbashi

Home 500, un taudis aux dimensions XL

Course à la callipygie au Brésil

La République Démocratique du Congo se trouve découpée en 25 provinces plus la ville province de Kinshasa, ce qui amène à 26 nouvelles entités administratives illustrées ci-dessous :

Obligés de partager à quatre une chambrette de

quelques mètres carrés, les pensionnaires du campus de l’Université de Lubumbashi vivent dans la promiscuité. Les échevins ou maires, les préposés aux œuvres estudi-antines, ne disent pas non à l’argent quitte à mettre les étudiants dans une situation invivable.

Un étudiant a eu le malheur de refuser une colocation à cinq dans l’une des chambrettes des homes. Il a exigé au nouveau venu de montrer les documents officiels qui lui permettent d’ac-céder à ce logement. Nuitamment, il a été enlevé puis battu par une « milice estudian-tine » au service de l’échevin défié. Un acte de inoui violence, la victime se trouve aux cliniq-ues universitaires.

L’atmosphère des lieux an-nonce le marché Mzee Ka-

bila à trois cents mètres, on y entre comme dans une arène.

De chaque côté se trouvent des vendeurs, la petite allée mène à une cour où sont plantés deux grands palmiers.

Des couturiers et des tresseus-es occupent le devant des appartements, un contrat de bail les lie avec les habitants. Le home 500 appartient à l’Etat congolais, on y logeait les fonc-tionnaires.

Nombreux se sont approprié ces appartements, quand ils déménagent, ils louent les quelques mètres carrés à des tiers. Un bureau crasseux est dédié aux anciens combattants, son entrée est bloquée par une horde de couturiers. Il faut pas-ser par un couloir sombre pour trouver les escaliers qui mène à l’étage.

Une vision de nyctalope est nécessaire, le long du corridor, du charbon de bois est entre-posé. Au bout de cette marche éprouvante, on aperçoit la

lumière, le bout du tunnel. A côté des marches, une femme fait la lessive.

L’étroite cage d’escalier pos-sède deux mains courantes, le toit ouvert offre une douche de lumière.

Au premier étage, des enfants profitent du peu d’espace qu’ils peuvent encore occuper. Tout est glauque, c’est « habite ou crève » !

Qui ne s’est jamais rêvé au Brésil les pieds dans le

sable fin des plages de copaca-bana?Boire de la Guarana sous un parasol en admirant les corps sculptés des femmes et des hommes qui barbotent dans les vagues.

Cette idéalisation de la beauté brésilienne a conduit les femmes africaines à appeler « brésiliennes » certaines exten-sions capillaires et postiches.Riche de son melting pot, le Brésil est devenu le pays de la beauté par excellence. On n’y a pas le droit d’avoir un physique ingrat, tout doit être mis en œuvre pour bien modeler son corps.

Comme leurs cousines afric-aines, avoir des fesses galbées (bumbum) est un critère de beauté. Parfois le souci d’être la reine d’une école de samba (rainha da bateria) motive à vouloir une stéatopygie.

Le produit à la mode s’appelle « hydrogel », son usage n’est pas sans conséquence sur la santé. Noires (negra), métisses (morena), blondes (loreira), blanches (branca), brunes, toutes recourent à ce gel qui sert aussi à la fabrication des lentilles de contact.

En ce moment, les autorités sanitaires mènent une cam-pagne qui vise à sensibiliser la population sur les dangers qu’elle court en utilisant ce pro-duit. La célébrissime animatrice télé Andressa Urach en a fait les frais, elle a fini hospitalisée pendant longtemps.

Alexandre Finkelstein

Issue de la culture Bemba, Kikanda est préparée à base

de cacahuètes et de graines du même nom.

Des cacahuètes pilées sont mélangées aux kikanda dans une marmite contenant une petite quantité d’eau portée à la température de 80°C.

Au début de la cuisson, à l’aide d’une spatule, le mélange est remué.

On y ajoute du sel, du bicar-bonate de soude et des épic-es selon le bon vouloir de la personne qui prépare.

Cuite à feu doux, elle obtient sa consistance et ressemble à de la viande de bœuf sans fibres.

A faire frire si vous le voulez, elle accompagne tous les repas qui peuvent se manger avec de

la viande.

Son goût dépend de la graine de kikanda qui peut être mâle ou femelle (de préférence).

3www.katangacentral.com Katanga Central • Janvier 2015

Gros planA bâtons rompus avec Pitchou Nday Kaembe II, co-fondateur du parti politique ACO et membre de l’ONG « La fondation des amis de Dany Banza » de Likasi

Fils de monsieur Nday Kaembe Kasongo et de

madame Monique Monga Kabamba, quatrième d’une famille de onze enfants ; Pitchou Nday Kaembe II est juriste, licencié en droit pub-lique. Il est né à Lubumbashi et il est de confession chréti-enne.

Pitchou Nday Kaembe II est marié à madame Joël Maneng Nday et il est père de deux enfants de sexes opposés. De son père, Pitchou tire après son frère ainé, Eddy Nday Kaembe I, le nom et post nom « Nday Kaembe ».

Fils d’un ancien commissaire du peuple (député) du ter-ritoire de Lubudi, de 1982 à l’avènement du feu Mzee Laurent Désiré Kabila, qui par la suite fut haut conseillé de la république ; c’est dans ce climat que Pitchou Nday senti un faible pour la politique.

De cette pulsion poli-tique, il

se rallie

à

l’Honorable Dany Banza qui lui accorde le privilège d’être inséré comme co-fondateur et secrétaire général de l’ONG « La fondation des amis de Dany Banza » qui est apo-litique et jusqu’à nos jours, continue à poser des actions sociales dans la vision du bien être communautaire.

De l’établissement de la fondation, il élargi son champ politique et se met à décou-vert, ce qui lui permet de faire un grand pas dans sa carrière politique en participant à la création de « l’avenir du Con-go » (ACO), qui est un parti de la majorité présidentielle ini-tié par son président, l’Honor-able Dany Banza.Politicien de sang, Pitchou Nday a pour but, ensem-ble avec l’ACO, de garantir d’abord les intérêts du peuple congolais.

Monsieur, Pitchou Nday Kaembe II est aujourd’hui cadre de « l’avenir du Congo », implanté dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo et de-meure un parti cher à l’Hon-orable Dany Banza.

ACO s’intéresse aux idées jeunes, nouvelles, de réforme et participatives au développement de la

République Démocra-tique du Congo ; le

parti compte

désormais huit députés nationaux et un président qui, grâce à son nombre de représentants au niveau de l’assemblé, a plu à l’autorité morale de la majorité prési-dentielle.

Cette appréciation de l’ACO lui a permis d’être compté parmi les rares partis poli-tiques à siéger au bureau de la majorité, qui est con-sidérée comme l’instance la plus élevée dans la prise des décisions.

Pitchou Nday Kaembe II ga-ranti l’avenir de l’ACO toujo-urs meilleur tout en louant la coordination de son président en ces mots ; « Notre leader-ship n’a jamais connu aucune souffrance, l’Honorable est président, jusqu’à preuve du contraire, les choses se dérou-lent normalement ».

Il est bon de savoir qu’ACO ne manquera jamais aux ren-dez-vous où il sera question de parler de la République Démocratique du Congo.

Au nom de l’ACO, Pitchou Nday Kaembe II confirme la présence de candidats aux élections provinciales et mu-nicipales… Nul ne sait s’il en fera également partie.

Deogratias Bamuleke

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CuisineUne recette de brochettes de poulet simple

Cette recette peut être servie avec une salade, un plat des légumes ou des pommes de terre.

Ingrédients (Pour 10 brochettes):

• 6 filets de blanc de poulet• Maggi lazenby (Worcestershire sauce)• Sel• Poivron noir• Huile• Jus de citron• 2 gousses d’ail râpées• Poivrons (rouge, vert et jaunes pour garnir)• Oignon (coupé en dé pour garnir)• Tomate fraîche (coupé en dé pour garnir)

Preparation:

Découpez le blanc de poulet en morceau assez moyen et lavez avec de l’eau froide.

Dans un bol, placez les morceaux de poulet, versez le jus de cit-ron, Maggi lazenby, poivre noir, l’ail râpé et l’huile, mélangez bien à la main et mettre au frais pendant 12 heures.

Trempez les tiges en bois utilisées pour les brochettes dans l’eau pendant 15 minutes.

Sortir les tiges de l’eau, placez les morceaux de poulet, les to-mates, oignons et poivrons en alternance.

Mettre au four à 180 degré pendant 30 minutes.

Bon appétit!

4 www.katangacentral.comKatanga Central • Janvier 2015

Le rappeur Doctha De Laranta a livré son dernier album « Fanal 2 » qui fait suite à « Fanal 1 ». L’homme qui prétend

avoir la seule coiffure qui porte un nom « Barabarani », une succession de raies concentriques faites à la lame de rasoir, était anxieuxIl a plu et les gens de la presse n’étaient pas encore là.

En casquette rouge et pantalon bouffant, il n’a pas arrêté de faire les cent pas en regardant par-dessus le mur avec l’es-poir de voir venir un journaliste à l’horizon.

Finalement, avec un retard de plus d’une heure, la conférence de presse a commencée. C’est en présence des chroni-queurs, des rappeurs et autres opérateurs culturels que le rappeur criard à la voix de stentor a présenté le second volet de Fanal. Je suis vite allé dans mon dictionnaire pour découvrir ce que signifiait ce mot « phare, lanterne ». Cet opus de 5 titres qui reprend plusieurs titres sortis en single a pour mission d’éclairer les zones d’ombre de la société congolaise.

C’est pour torcher les zones d’ombre de notre société (sic), a-t-il dit. Il nous a paru étrange la sortie des DVDs avant les CDs audio, une option qui se comprend tant la population Katangaise a une culture picturale.

Sur la pochette de son album, un clin d’œil a été fait à sa con-version au bouddhisme avec l’inscription de la prière « Nam Myoho Renge Kyo ».

Alexandre Finkelstein

Alexandre Finkelstein

Alexandre Finkelstein

Alexandre Finkelstein

MusiqueFanal 2, Doctha De Larenta livre son dernier album

Vie courante Prostitution infantile

A lire Dans les filets d’une femme cougar

Cinéma Luboomwood, la première industrie cinématographique de Lubumbashi

A Lubumbashi comme à Kolwezi, elles sont de plus en plus jeune à tapiner. Les conditions sociales

emmènent les adolescentes à faire le trottoir, pour la plupart, elles viennent des quartiers populaires.

On les reconnait par leur minois qui porte parfois des ac-nés liées à une période précise de la vie. Les tenanciers de pubs, bars et troquets ont compris que cette clientèle spéciale était à exploiter.

Sur l’avenue de la révolution par exemple, une célèbre terrasse ferme l’œil sur ces enfants. Elles ne racolent pas, elles parlent très peu de peur de sortir des propos puérils. Elles sont parfois accompagnées d’une jeune femme expérimentée qui, en vérité, est une proxénète.

Il arrive qu’une patrouille de police passe par là, le gardien devant la terrasse conseille aux clients de ne pas parler avec ces enfants devant la terrasse. Il conseille d’entrer pour être à l’abri d’une éventuelle interpellation.

A une époque, les videurs demandaient la carte d’identité d’un client sur qui ils avaient des doutes par rapport à l’âge, ce temps est révolu!

Depuis le succès de Nollywood, l’industrie cinématographique nigériane, plusieurs pays africains rêvent de grand écran.

Le cinéma africain

Les Tanzaniens ont emboité le pas avec « sisi na Tanzania » qui a révélé le défunt acteur Steve Kanumba au point de faire de lui l’icône de toute une nation. Le Ghana n’est pas en reste, il

s’est ouvert au septième art en créant Ghallywood. Toutes ces industries sont tournées vers le cinéma populaire qui exploite des thèmes sociaux.

Pas de 35 mm ni de salles de projection, c’est sur DVDs que ces productions sont vendues, les chaînes de télévision du continent et parfois de la diaspora les diffusent comme Nollywood TV, la chaine francophone consacrée au cinéma nigérian. Les budgets sont de loin comparables à ceux des blockbusters d’Hollywood ou de Bollywood. Les scénarios sont mal écrits, ils plagient parfois les films américains, il n’en demeure pas moins que les africains les aiment.

Luboomwood, vers une industrie cinématographique lushoise ?Même si ça reste de petites productions destinées à la télévision, Lubumbashi sent le besoin d’avoir sa propre industrie cinématographie. Le théâtre populaire est sorti des salles pour gagner la rue dans diverses campagnes de sensibilisation financées par des organismes internationaux.

La télévision nationale congolaise (antenne du Katanga) passait déjà des séries tournées par la troupe Mufwankolo avant qu’elle ne soit reprise par Mwangaza TV. Freddy Madimba et ses amis avaient lancé le long métrage « flirt fatal », une fois de plus, pour des raisons économiques, le thème du film (sida) était choisi dans le but de s’attirer le soutien des organismes internationaux. Il n’y a pas de réelle liberté dans la création.

L’implication du ministère provincial de la culture et des arts dans le projet « Luboomwood » pour-rait donner une impulsion à l’initiative. Sans rire, espérons que Luboomwood fera plus parler d’elle que Lollywood, l’industrie filmique du Pakistan.

Un jeune étudiant et ses amis passent un moment sur une terrasse au quartier Golf. Sur la table à côté, il y a des dames qui boivent du whisky. L’une d’entre elles n’arrête pas de fixer le futur « petit poussin ».

Quand il se lève pour aller aux toilettes, elle profite de l’occa-sion pour lui parler en aparté. Echange des numéros après des paroles convaincantes d’une « grande sœur ». Quelques jours après, le télé-phone sonne, le jeune étudi-

ant est au campus. Elle va le chercher à bord de sa voiture marque RAV4. A l’arrière, il y a des habits, ils vont au parquet de Lubumbashi. Auprès de son mari, elle fait passer l’étudiant pour un cousin « je t’avais par-lé de mon cousin… ». L’homme lui donne une somme d’argent pour déposer le linge sale à la blanchisserie.

Les deux complices prennent la direction du quartier Golf,

les vêtements déposés à la blanchisserie d’une amie, ils vont s’installer sur la terrasse à côté en laissant un message pour l’amie.

Elle commande sa bouteille de whisky, l’étudiant enchaîne des bouteilles de Heineken pour ne pas vite s’enivrer. L’amie de la femme cougar arrive, elles décident de com-mander à manger, le petit se lève pour passer la commande. A son retour, sur un ton dé-tendu, l’amie s’étonnent de la

distance entre les deux « comment des amoureux peuvent être distants ? Vous ne vous touchez même pas !».

La femme cougar propose à l’étudi-ant d’aller dans un endroit plus calme à deux. Le « petit poussin » sent venir le piège. Des minutes plus tard, il invente une excuse, il promet revenir prétextant avoir une courte conversation avec un ami et en profite pour s’éclipser.

Le lendemain, la femme cougar l’appelle gentiment pour savoir ce qui s’est passé, l’étudiant invente à nouveau une histoire.

Dès lors, il ne fait que trouver des excuses pour ne plus la revoir. Elle finit par comprendre et lâche le « petit poussin ».