Madagascar - L'Education primaire en temps de crise (Banque Mondiale - 2013)

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    MadagascarJuin 2013

    LEducation Primaire en temps de crise

    Photo:

    RindraRamasomanana

    La Banque mondiaLeuvrer pour un monde sans pauvret

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    Table des matires

    I. Introduction 4

    II. Evolution des indicateurs ducatifs depuis 2008 6

    III. Quels sont les facteurs qui ont un effet sur les indicateursdducation primaire pendant une crise ? 11

    IV. Quels sont les principaux dterminants de la dtriorationdes indicateurs ducatifs? 17

    V. Comment attnuer leffet de la crise sur la scolarisationprimaire? 19

    Au sujet des donnes 22

    PrfaceLa crise politique que Madagascar subit depuis plus de

    quatre ans et demi a des impacts socio-conomiques svres

    qui accentuent les difficults quotidiennes dune population

    dont la majorit vivait dj dans la pauvret avant la crise.

    Les impacts de cette crise sur la scolarisation des enfants

    taient jusqu ce jour peu documents. Cette lacune est

    en partie comble avec ce travail danalyse effectue par

    notre quipe Education, en collaboration avec le Ministre de

    lEducation, et lappui de nos partenaires au dveloppement.

    Vous trouverez dans les pages suivantes un rsum des messages

    principaux de ce rapport.

    A travers la production de ces documents, la Banque mondialeespre contribuer une meilleure prise en compte des impacts

    long terme de la situation actuelle en matire dducation.

    En particulier, on estime que le nombre denfants qui devraient

    tre lcole, mais qui ny sont pas pour les raisons expliques dans

    ce rapport, pourrait avoir atteint 600.000 ces dernires annes.

    Derrire les chiffres, ce sont des vies denfants qui ne peuvent aller

    lcole ou sont forcs dabandonner avant davoir atteint la fin du cycle

    primaire. Il sera trs difficile pour ces enfants de retourner dans les salles

    de classe, et une fois devenue adulte, cette gnration sacrifie par la crise

    politique ne pourra pas participer pleinement au sein de la population active

    pour contribuer au dveloppement du pays. Mais pire, elle risque de transmettrela situation de pauvret leurs enfants, et aux gnrations futures.

    Je forme le vu que ce travail soit peru pour ce quil est, savoir un cri dalarme

    pour le bnfice des enfants malgaches, et que tous les Malgaches puissent se donner

    la main pour prendre les dcisions qui simposent, et renverser la tendance actuelle qui nuit

    aux enfants daujourdhui, mais aussi aux enfants de demain.

    Haleh BridiCountry Director

    pour MadagascarBanque mondiale

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    NjakaRajaonisaona

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    jakaRajaonisaona

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    FelanaRajaonarivelo

    La population malgache vit depuis 2009une crise politique qui sest rapidementtraduite en une crise conomiqueprofonde. La croissance du PIB sestavre ngative pour 2009 (-3,7%) et estreste faible depuis, entrainant une baissedu PIB par tte qui est retomb sonniveau de 2001. La pauvret a galementrapidement augment. Des estimationsprliminaires suggrent que de 2008

    a 2013, la proportion de la populationvivant sous le seuil de pauvret pourraitavoir augment de plus de 10 pointsde pourcentage. En 2013, ce serait 92pourcent de la population qui vivrait avecmoins de 2 dollars par jour.

    Alors que certaines informations surlimpact de la crise sur les indicateursconomiques et sociaux commencent

    a merger, peu dinformation existe surlimpact de la crise sur la scolarisation. Enlabsence de recensement exhaustif de lapopulation, il est impossible de connaitreavec certitude le nombre denfants exclusdu systme scolaire, ni de percevoir lestendances rcentes dans ce domaine.Toutefois, la stagnation des effectifsscolaires au primaire dans un contextede croissance dmographique soutenue,

    semble indiquer une dtrioration rapidede laccs aux services ducatifs de base

    Cette tude vise combler ce videdinformation, en analysant les tendancesducatives Madagascar entre 2009 et2012. En se fondant sur des sources dedonnes multiples, ltude conjugue uneanalyse descriptive des changementsrelatifs laccs, loffre et la demande

    scolaire et une analyse conomtrique quivise identifier les canaux par lesquels lacrise politique et conomique a influenc lasphre ducative. Les analyses prsentesdans cette tude reposent sur les donnessuivantes : (i) donnes montaires etbudgtaires ; (ii) statistiques scolairesdu Ministre de lducation Nationale(MEN) ; (iii) les deux dernires enqutespriodiques auprs des mnages (EPM),

    de 2005 et 2010 ; (iv) une enqute desuivi des lves, mnages et coles desdistricts de Amboasary et Betioky dansle sud de Madagascar, ralise en 2012sur la base de lenqute originale pr-crise, de 2009 ; et (v) des ateliers detravail avec les principaux responsablesdu secteur.

    I. Introduction

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    II. Evolution des indicateurs ducatifs depuis 2008

    Lanalyse met en lumire une dtrioration rapide de la situation ducativeconcidant avec la crise politique subie par Madagascar.

    La crise a interrompu une dcennie de progrs versla scolarisation primaire universelle, et pourrait avoirempch la scolarisation denviron un demi-milliondenfants. Les effectifs scolariss au primaire stagnent 4,3 millions dlves depuis 2009, malgr lacroissance de la population. La stagnation des effectifsdu primaire est dautant plus frappante lorsquelle estcompare avec les tendances dans la scolarisation

    de la priode ayant prcd la crise. Ainsi, avant lacrise, les taux de croissance annuelle des effectifs auprimaire sont estims 7,8 % en moyenne sur dix anset 6,2 % en moyenne par an sur 3 ans. Sur cette base,et en faisant lhypothse dune croissance des effectifsau mme rythme pendant les quatre dernires annesde crise, cest entre 400 000 et 600 000 enfantssupplmentaires qui auraient pu tre scolariss

    Effectifs scolariss au cycle primaire, observations depuis 2007 et projections

    Source: Calculs des auteurs daprs les annuaires des statistiques scolaires, 2007-11

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    NjakaRajaonisaona

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    Projection selon tendance 2002-08

    M

    illiers

    dlves

    3,800

    2006/07 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11 2011/12

    4,000

    4,200

    4,400

    4,600

    4,800

    5,000

    Projection selon tendance 2004-08 Effectifs observs

    4,783

    4,366

    4,947

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    Les taux de scolarisation ontparticulirement chut pour les garonsen milieux rural. Selon les enqutes de

    mnages, le taux moyen de scolarisationpour les enfants de 6 10 ans a baiss de 80% 75 % entre 2005 et 2010. Les garonsont t plus touchs par cette baisse queles filles, (-6 points de pourcentage, vs4 pour les filles), en particulier dans leszones rurales ou le taux de scolarisationdes garons a chut de 78 72 pourcent.

    Dans les deux districts du Sud enquts,les donnes montrent que les enfants gsde 6 8 ans et de 12 5 ans sont ceux

    qui subissent plus fortement limpact dela crise, les taux de scolarisation pources catgories ayant chut de plus de 10points de pourcentage.

    Le taux dabandon entre le CP1 et CM1a augment de 5,5 points de pourcentageentre 2008 et 2011. Le nombre dlves

    Taux de scolarisation des enfants de 6 10 ans, par sexe et milieu de rsidence, 2005 et 2010

    qui abandonnent avant le CM2 a doncaugment de 469 000 en 2008 724000en 2011, environ 255 000 lves. Les

    carts entre les rgions se sont galementcreuss depuis 2009 en termes destaux dabandon au primaire. Les rgionsdAndroy, dAnosy et dAtsimo-Andrefanadu Sud sont celles o les taux dabandonont le plus augment depuis la crise, toutcomme les rgions de Boeny et Melakyde lEst. Finalement, laugmentation du

    nombre denfants qui ne rentrent pas auprimaire combine un taux dabandonplus lev a entrain une baisse

    substantielle du taux de survie. Ainsi alorsque 63 pourcent des lves qui entraientau primaire atteignaient le CM2 en 2008,ils ntaient plus que 50 pourcent en2011.

    Source: Enqutes auprs des mnages, 2005 et 2010

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    74

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    70

    National

    Pourcent

    Urbain Rural Garons Filles Garonsurbains

    Garonsruraux

    Fillesurbains

    Fillesrurales

    75,0

    86,0

    83,7

    78,0

    73,1

    79,1

    73,7

    80,1

    76,2

    85,0

    82,3

    87,0

    85,1

    77,7

    79,6

    78,4

    74,4

    2005 2010

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    Source: Enqutes auprs des mnages, 2005 et 2010

    Source: Enqutes auprs des mnages, 2005 et 2010

    Nombre dlvesqui abandonnent avant le CM2

    2008 2011

    469 000 724 000

    Nombre dlves entrant au primaireet atteignant le CM2

    2008 2011

    63 out of 100 50 out of 100

    Variation des taux dabandon dans le primaire entre 2006-08et 2008-10, par Rgion, Points de Pourcentage

    Source: Caculs des auteurs sur la base des Annuairesdes statistiques scolaires, 2010-11

    Diana

    SaVa

    Sofia

    analanjirofo

    alaotra Mangoro

    analaManga

    atSinanana

    atSiMo atSinanana

    VatoVaVy fitoVinany

    Vakinakaratra

    anDroy

    atSiMo anDrefana

    ihoroMbe

    haute MatSiatra

    bongolaVa

    Menabe

    betSiboka

    boeny

    Melaky

    itaSy

    aMoroni Mania

    anoSy

    Plus de 6 points

    De 3 6 points

    De 1 3 points

    Moins de 1 point

    + 255 000

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    Rsum des principaux rsultats

    Dimensions de la dtrioration de la situation ducative depuis la crise

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    Photo:FelanaRajaonarivelo

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    ScolarisationLes effectifs scolariss au primaire stagnent depuis 2009.Le dficit en termes denfants non scolariss du fait de la crise est estim entre 400 000 et 600 000.

    AbandonLe nombre denfants abandonnant avant le CM2 est pass de 469 000 en 2008 724 000 en 2011, soit 255 000 de plus.Sur 100 enfants qui commencent le primaire, moins de la moiti atteint actuellement le CM2, contre 63 en 2007/08.

    EnseignantsLe nombre denseignants fonctionnaires a rapidement chut au cours des dernires annes, atteignant 33 % en 2010/11.La proportion des enseignants forms a galement chut avec un impact suppos ngatif sur les acquis scolaires.

    Rsultats d'apprentissageLensemble des rsultats dapprentissage (CEPE, PASEC et franais et math dans le Sud), se sont dtriors, dansle prolongement de la tendance dmarre il y a 10 ans.

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    III. Quels sont les facteurs qui ont un effet sur les indicateurs dducation

    primaire pendant une crise ?Plusieurs facteurs ont potentiellement un impact sur la scolarisation primaire dans un contexte de crise politique et conomiqueprolonge. La littrature identifie en particulier quatre groupe de facteurs (i) les couts directs et indirects lis la scolarisation(ii) les revenus des mnages, (iii) la perception du retour sur investissement dans lducation (iv) les couts dopportunitassocis lducation.Cette section analyse comment chacun de ces facteurs ont chang depuis 2008.

    Le financement du secteur peut revtir une multitudede formes : budgets courants et de dveloppement ;

    frais de fonctionnement des coles et autres institutions

    ducatives ; paiement des salaires du corps enseignant

    et des coles normales ; subventions aux mnages ou

    aux lves dfavoriss ; programmes de construction de

    salles de classe ; et autres. Une crise macroconomique a

    gnralement un impact direct et immdiat sur les capacits

    de ltat financer les secteurs sociaux, notamment

    lducation, du fait de baisses dans la production nationale

    et des recettes fiscales, qui pourraient se traduire

    notamment par des coupes budgtaires au secteur, le gelde linvestissement ou du recrutement et de la formation

    de nouveaux enseignants. Depuis le dbut de la crise, les

    dpenses publiques dducation ont t rduites de prs

    de 176 milliards dAriary, soit une baisse de la dpense

    publique par lve denviron 15%.

    Les Couts Directs et Indirects associs lEducation Dpenses dducation, totales, courantes et dinvestissement, 2000-11,Milliards dAriary constants de 2011

    Source : Rapports conomiques et financiers du MEN et PIE, 2013.

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    800

    800

    529

    653

    584

    639

    733

    617

    526

    557

    Dpensescourantes

    Dpensesdinvestissement

    Milliards

    dAriary

    (constant

    de

    2011)

    700

    600

    500

    400

    300

    200

    100

    0

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    2008

    2009

    2010

    2011

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    Ceci a eu un impact direct sur les

    ressources dont disposent les colesprimaires, en particulier en termes deressources enseignantes. Dans un contextede contrainte budgtaire forte, le gel desrecrutements denseignants fonctionnairessest traduit en une augmentation rapide dela part des enseignants communautairesdans le total. En 2011, plus de deux-tiersdes enseignants taient des enseignantscommunautaires, directement recrutset en partie pays par les communauts.

    Ces enseignants ne bnficiant passystmatiquement de formation, la part desenseignants forms a galement fortementchut depuis 2008. Ceci semble avoir euun impact ngatif sur les acquis scolairesqui se sont pour la plupart fortementdtriors, continuant ainsi une tendancedbute il y a plus de dix ans.

    La baisse des financements publics

    a notamment entrain une augmentationdes dpenses dducation des mnagesentre 2005 et 2010, aussi bien dans lepriv que dans le public (+35 % dansces deux secteurs), la hausse tant plusforte en milieu rural (+45 %, contre+20 % en milieu urbain). Ceci a entrainune augmentation substantielle de lapart de lducation dans les dpensesdes mnages, de 2,1 % en 2005 3,1

    % en 2010.Dans le Sud, un plus grand

    nombre de mnages ayant un lve enCP2 ont d payer des frais dinscription(+7pp), des cotisations FRAM, (+4pp)et des colages (+1pp). Dans cesrgions, les cots directs et indirects troplevs taient frquemment avance parles parents et les directeurs dcole pourexpliquer labandon (cits par 15 % desmnages des enfants du Sud suivis sur2009-12).

    Part des enseignants du primaire selon le statut, 2006/07-2010/11

    Source: Annuaires des statistiques scolaires, 2010-11.

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    public FRAM non subventionn / Vacataires / Autres

    public FRAM subventionn

    public Fonctionnaires

    0%

    10%

    2006/07 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11

    20%

    30%

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    70%

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    90%

    100%

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    La pauvret des mnages est un facteur cl de la demande ducative. Mme

    pour les enfants dge primaire pour lesquels la scolarit est thoriquementgratuite, une srie de cots y sont associs, comme le djeuner du midiet les fournitures. Ces contraintes ont un effet dautant plus importantque les ressources des mnages sont limites. La crise conomiqueactuelle qui saccompagne dune augmentation du chmage, dunecontraction de la demande et de laccs au crdit, a eu des effetsmultiples sur la pauvret des mnages.

    Dans un contexte de crise conomique prolonge et decroissance dmographique soutenue, le PIB par tte a ba issde 4,6 pourcent en quatre ans, indiquant une baisse derevenu pour la plupart des mnages. De plus, la part de

    la population malgache considre comme vivant endessous du seuil de pauvret est passe de 67,7 % en2005 76,5 % en 2010, soit une augmentation de 9points de pourcentage en moyenne. Des estimationsrcentes suggrent que ce pourcentage pourraitavoir atteint 92 pourcent en 2013, indiquant que laplupart des Malgaches vivent en fait en dessousdu seuil de pauvret.Laccs au crdit est restrelativement faible, quoiquen augmentation.En 2010, peine sept pourcent des mnagesavaient reu un transfert remboursable, uneproportion faible mais nanmoins six fois plusimportante quen 2005. Entre 2009 et 2012dans le Sud, la part des mnages dclarantavoir reu un crdit tait nanmoins enbaisse, de 37 % en 2009 26 % en 2011.

    Les revenus des mnages, y compris les transferts et les prts

    Photo:

    RindraRamaso

    manana

    MADAGASCAR - LEducation Primaire en temps de crise | P. 13

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    Perception du retour sur investissement dans lducation

    Ce facteur sassimile au rendementperu, par les parents principalement, dela capacit de lducation de contribuer accroitre les revenus de llve dans lefutur. Cette perception est influence parla qualit perue de lenseignement, quielle-mme dpend dun grand nombrede facteurs, y compris le nombre et laformation des enseignants. Si les parents

    estiment que le retour sur investissementdans lducation diminue, du fait parexemple dun dclin de la qualit delenseignement, ils peuvent dcider derduire leur investissement et ainsi deretirer leurs enfants de lcole.

    Depuis la crise, les ratio maitre-lves et classe-lves ont eu tendance baisser, contribuant potentiellement a unmaintien de la qualit de lenseignement.Toutefois, laugmentation rapide de lapart des enseignants FRAM associe leur manque de formation auraient

    contrebalanc cet effet. Au-del de laformation des enseignants, la disponibilitde manuels scolaires et le nombre dheuresdenseignement ont plutt empir,entrainant des impacts potentiellementimportants sur la qualit de lducation.

    Globalement, les rsultats des acquisscolaires ont continu de se dtriorer.Une enqute mesurant les acquis des

    lves suivant la mthodologie PASECen 2-12 montre que les moyennes enfranaiset en mathmatiques sur le plannational ont chut de 16 et 19 points depourcentage respectivement entre 1998-2012. Une telle dtrioration des acquisscolaires nest toutefois pas uniquementattribuable la crise, puisque les rsultatsdu PASEC avaient dj soulign une baissedes rsultats entre 1998 et 2005.

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    RindraRamasomanana

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    Cout dopportunit associ lEducation

    Le cot dopportunit reprsente lavaleur du travail de lenfant auquel le unmnage renonce en lenvoyant lcole.Les variations dans le cout dopportunitpeuvent avoir un impact direct sur lesdcisions des mnages de scolariserleurs enfants. Thoriquement, la valeur dutravail de lenfant dpend du salaire desouvriers non-qualifis ainsi que du nombre

    dheures potentielles que les enfantspeuvent travailler. Le niveau de salaire desouvriers non qualifis est gnralementngativement affect par une crise, dufait de la baisse de la demande douvriersnon-qualifis rsultant de la contractionde lconomie. Ceci peut conduire a unebaisse du cot dopportunit et conduire une scolarisation accrue.

    Globalement, lcart de salaire entreouvriers qualifis et non qualifis sembleavoir t rduit depuis la crise. En effet,le salaire moyen mensuel des adultes (de15 64 ans) nayant jamais t scolariss

    est pass de 48 411 29 243 Ariary entre2005 et 2010 (une baisse de 39,6 %),alors que celui des adultes ayant au moinstermin le primaire est pass de 107 137 76 691 Ariary (une baisse de 28,4 %).Toutefois, cette baisse potentielle du coutdopportunit peut tre accompagne dunbesoin accru pour les enfants de travailler,due la situation conomique dgrade

    des mnages. Ainsi, les donnes montrentquentre 2005 et 2010, les enfants ontmoins dactivits conomiques, mais sontplus souvent obligs de cumuler lcole etles tches domestiques.

    Leffet global de la crise sur le coutdopportunit est difficile valuer, dautantplus que dans le contexte malgache,lutilisation du salaire des ouvriers non-qualifis peut se rvler inadquate du faitde la raret du travail salari, notammentpour les enfants dge primaire dans leszones rurales.

    MADAGASCAR - LEducation Primaire en temps de crise | P. 15

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    FelanaRajaonarivelo

    P. 16 | MADAGASCAR - LEducation Primaire en temps de crise

    Facteurs affectant la situation ducative en temps de crise

    Cots directs et indirects

    Augmentation des dpenses des mnages pour lascolarisation (+36 % en moyenne, +45 % en zonerurale).

    Augmentation de la part de lducation dans lesdpenses des mnages (+1 pp).

    Augmentation du nombre de mnages ayant un lveen CP2 qui ont d payer des frais dinscription (+7 pp)et des cotisations FRAM, (+4 pp)

    Revenus des mnages

    Baisse du PIB par habitant de 4.8 % depuis 2008.

    Hausse des transferts remboursables (fois 6) entre2005 et 2010.

    Baisse des crdits aux mnages dans le Sud(11 pp).

    Retour sur investissement

    Depuis la crise, les ratios dlves par classe et parenseignants se sont amliors,

    Le niveau de formation des enseignants,la disponibilit de manuels scolaires et le nombredheures denseignement ont plutt empir,

    Les acquis scolaires poursuivent leur tendance la baisse.

    Cot dopportunit

    La contraction des revenus des mnages voqueplus haut a pu entrainer une augmentation du cotdopportunit du fait dun besoin accru des revenuspotentiellement gnr par les enfants.

    Nanmoins, les rpercussions de la criseconomique en termes de salaire ont pu faire

    baisser le cout dopportunit.

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    Parmi les divers facteurs qui peuvent

    potentiellement impacter la scolarisation,

    lanalyse montrent que les considrations

    financires sont celles qui ont limpact le

    plus important sur laccs et la rtention

    au niveau primaire.

    En 2010, 26 % des mnages citent lesproblmes financiers comme principaleraison de labandon scolaire (contre19 % en 2005) ; 26 % des mnages

    citent cette mme raison comme

    IV. Quels sont les principaux dterminants de la dtrioration des indicateurs ducatifs?

    contribuant la non-scolarisation(contre 24 % en 2005).

    Dans le Sud, labandon est plus souventjustifi par le travail des enfants etle besoin de main duvre familiale(en 2010, 16 % des lves avaientabandonn lcole pour le travail, contre26 % en 2011 et 19 % en 2012).

    Limportance du facteur financier se

    peroit aussi travers la dtrioration

    plus importante de la scolarisationpour les mnages les plus pauvres:pour les enfants de 6-10 ans lesinscriptions sont en baisse de 11 pointsde pourcentage pour les mnages lesplus pauvres (Quintile 1) tout en restantstables chez les plus aiss (Quintile 5).

    La pauvret du mnage a un effet positifet significatif sur la dscolarisation entre2005 et 2010.

    Lexistence de cotisations FRAM en2009 tend augmenter la probabilitdabandon entre 2009 et 2012, selonlenqute Sud.

    Labandon ne semble pas tsignificativement associ auxcaractristiques des enseignants,notamment le nombre denseignantsFRAM ou leur formation.

    Raisons

    voques par

    les mnages

    pour expliquer

    labandon (CP1

    et CE), moyenne2010-12

    Pauvre qualit et quantit des infrastructures

    Ecoles trop loigne

    Autres raisons

    Danger sur le chemin de lcole

    Migration

    Inscurit alimentaire

    Niveau dtudes atteint suffisant

    Enfant trop ag

    Enfant malade

    Enfant trop jeune

    Enfant en difficult lcole

    Enceinte ou mariage

    Problmes financiers

    Frais payer lcole trop levs

    Travail/Besoin de main doeuvre familiale

    0 5 10 15 20 25

    Ecole ferme

    Qua

    lit

    Au

    tres

    Finnanc

    ier

    Enfant ne veut pas

    Absentisme des enseignants

    Pas denseignant

    Enseignement pas motivant

    Photo:

    FelanaRajaonarivelo

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    Globalement, la crise politique et conomique semble avoir ngativement affect les choix de scolarisation par le biais des cots lis la scolarisation et des revenusdes mnages, alors que les effets sur le rendement attendu de lducation sont difficiles valuer avec les donnes disponibles. Limpossibilit destimer prcismentle cot dopportunit peut expliquer la difficult mettre en vidence leffet de ce facteur sur les tendances rcentes de scolarisation.

    Impact des canaux de transmission de la crise sur les comportements ducatifs des mnages

    Variables

    Macro/ASS EPM Sud Rgressions

    2000 - 2011 2005 et 2010 2009 et 2012 2005-10 et 2009-12Canal 1 : Cots directs et indirects

    Dpenses publiques par lves A diminu ()

    Indice des prix - ducation A augment (+)

    Part de lducation dans les dpenses des mnages A augment (+)

    Dpenses dducation des mnages par lve A augment (+) A augment (+)

    Part des mnages soumis aux frais et cotisations A augment (+) Ngatif *

    Canal 2 : Accs au crdit et les revenus du mnage

    PIB par tte A diminu ()

    Indice des prix - produits de 1re ncessit A augment (+)

    Accs au crdit A augment (+) A diminu () ns

    Pauvret (1) A augment (+) A augment (+) Ngatif *

    Chocs agricoles A diminu ()

    Transfert non-remboursable Positif *

    Canal 3 : Le retour sur investissement dans ld.

    Ratios lves par enseignant/classe A diminu () A diminu ()

    Formation des enseignants A diminu ()

    Disponibilit manuels scolaire A diminu ()

    Nb. dheures denseignement A diminu ()

    Part des enseignants FRAM A augment (+) A augment (+) nsAcquis scolaires A diminu () A diminu ()

    Canal 4 : Cot dopportunit

    Diffrentiel salarial (estimation du cout dopportunit) A diminu ()

    Cumul dactivits (travail, tches) avec lcole A augment (+) A augment (+)

    Source : Auteurs.Note: (1) Taux de pauvret, lcart dans les quintiles de consommation et la citation de problmes financiers comme raison de la dscolarisation pour les EPM.

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    Dans un contexte de dgradation rapide des indicateurs principaux de scolarisation primaire, les dcideurs politiques font face au dfi didentifier des outils et mcanismes quipermettraient de rduire limpact ngatif de la crise sur la scolarisation primaire. Bien quune multitude de programmes aient t mis en uvre dans le pass, lon dispose de peudinformations prcises sur leur impact et leur capacit inf luencer les dcisions de scolarisation des mnages. Par ailleurs, tant donn les faibles ressources dont le pays dispose,des priorits doivent tre tablies qui rpondent aux besoins les urgents auquel le systme fait face. Cette section passe en revue certaines interventions au niveau des mnages etdes coles qui pourraient permettre de freiner le rapide dclin du secteur ducatif.

    V. Comment attnuer leffet de la crise sur la scolarisation primaire?

    Outils Objectif Mcanisme Conditions de fonctionnement

    MENAGES

    Transferts deressources auxmnages

    Soulager la contrainte revenus des mnages etencourager la scolarisation

    Transfert de ressources aux mnages, avecou sans conditionnalits

    Existence dune offre ducative et dunmcanisme efficace de versement delargent

    Boursesdtudes

    Transfert des ressources aux lves souventsous condition de rsultats

    Existence dune offre ducative, dunorganisme financier pour le versement delargent

    Bonsducatifs

    Prise en charge directe des fraisdinscription, quel que soit le type dcole

    Existence dune offre ducative prive etdun mcanisme de versements aux coles

    Prtsducation

    Favoriser laccs lducation des lvesdfavoriss

    Prts bancaires, subventionns ou non,remboursable in fine.

    Existence dorganismes financiers disposs prter et dun encadrement de ltat

    ECOLES

    Transferts deressources auxcoles

    Financer les coles et rduire le budget ducatifdes mnages

    Transferts dargent, dquipement ouralisation dinfrastructure

    Existence de compte-cole, dun comitde gestion de ltablissement (FAF) etdun systme de suivi des dpenses

    Transferts auxenseignantscommunautaires

    Assurer la continuit de loffre et rduirele budget des mnages

    Subvention du salaire des enseignants non-fonctionnaires

    Existence dun circuit de paiement

    Transferts deressources auxlves

    Favoriser laccs et rduire le budgetdes mnages

    Divers : distribution de kits scolaires ourations, cantines, soins de sant

    Existence de circuits de distribution

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    Deux actions de court terme se dgagent de lanalyse comme pouvant avoir un fortimpact pour attnuer la dtrioration de la situation ducative nationale suite la crise.Etant donn limportance des facteurs financiers dans le dclin actuel des indicateursde scolarisation, certaines actions visant rduire la charge supporte par les mnagespourraient tre mme de stimuler la demande ducative. Il sagit notamment :

    (i) Caisse-cole : La gratuit des frais de base de lenseignement primaire,pour tous

    (ii) Fonds catalytiques locaux : Un supplment cibl pour les zones dfavorises(iii) Financement des enseignants : liminer les cotisations FRAM pour les pauvres

    Une fois que les conditions minimales doffre ducative sont rtablies, dautresoutils, notamment pour stimuler la demande, se profilent comme pouvant avoir unimpact sur le moyen long terme. Certains critres de ciblage bass sur la performanceet lquit pourraient tre introduits. Un ciblage prudent permettrait didentifier les lves

    et mnages vulnrables mme de modifier leur dcision de scolarisation en rponse de telles interventions. Bien que certaines de ces interventions aient un potentiel plusimportant moyen terme, elles pourraient savrer longue mettre en place du fait desprocdures administratives. Elles pourraient donc dbuter sur une base pilote, avantdtre mises lchelle une fois values. Ces mesures incluent notamment :

    (i) Transfert conditionnel aux mnages : Une incitation en milieu rural(ii) Bons ducatifs : Une incitation en milieu urbain

    De plus, un investissement massif et judicieux est ncessaire pour amliorer defaon significative et durable la qualit de lducation. En effet, la dtrioration continuedes acquis scolaires au cours de la dcennie prcdente est non seulement inquitante,mais elle reflte galement la faible performance du systme quiper les lves decomptences de base. Dans un contexte de contrainte budgtaire, il sera importantdans le futur de sassurer que les investissements dans le secteur se traduisent en uneamlioration des acquis scolaires pour tous. Ceci ne sera possible qu condition demettre en uvre certaines rformes majeures, y compris :

    (i) Une rvision de la politique enseignante, y compris du recrutement,de la formation et du dploiement des enseignements.

    (ii) Une amlioration substantielle de la gouvernance du secteur, au niveau central etlocal, y compris grce au renforcement de la transparence et de la redevabilit.

    Pour privilgier la rapidit dexcution, il serait souhaitable dvaluer les capacits

    humaines disponibles et les conditionnalits imposer de faon pragmatique. Cecicontribuera galement maitriser les budgets dexcution. Raliser une modlisationfinancire des diffrentes options dinstruments permettra par ailleurs de dterminerquelle combinaison dactions pourra obtenir le meilleur impact sur les comportementsducatifs post-crise, pour une enveloppe budgtaire donne. Finalement, lincorporation toute stratgie un fort lment de suivi-valuation des actions adoptes, incluantnotamment des valuations dimpact priodiques, sera essentiel.

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    Photo:

    RindraRam

    asomanana

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    Rsum des sources des donnes

    Source Priode Reprsentativit Avantages Inconvnients

    Statistiques macro-conomiques

    MFB, INSTAT 2000-11 (annuel) Nationale volutions annuelles Moyennes nationales

    Annuaires desstatistiques scolaires

    MEN (Fiches primairesdenqutes)

    2000-11(annuel)

    Nationale(Toutes les EPP et leurs lves)

    volutions annuellesPoint de vue des colesuniquement

    Enqutes mnages(EPM)

    INSTAT 2005 et 2010Nationale et rgionale(Sur chantillon)

    Niveau de pauvret,consommation, revenus

    Point de vue des mnagesuniquement ; dates sous-optimales pour mesurerles effets de la crise

    Enqute Sud Amboasary et Betioky

    Banque mondiale 2009 et 2012Amboasary et Betioky(Sur chantillon)

    Association de variablesdoffre et de demande ;suivi dun panel denfants,mnages et coles ;donnes sur les acquisscolaires et labandon

    Biais de slection(mnages avec enfantsen CP2, coles en zonesdinscurit et enfantsdscolariss exclus)

    Au sujet des donnesLes analyses prsentes dans cette tude reposent sur les donnes suivantes : (i) donnes

    montaires et budgtaires ; (ii) statistiques scolaires du Ministre de lducation Nationale (MEN) ;(iii) les deux dernires enqutes priodiques auprs des mnages (EPM), de 2005 et 2010 ; (iv)une enqute de suivi des lves, mnages et coles des districts de Amboasary et Betioky dansle sud de Madagascar, ralise en 2012 sur la base de lenqute originale pr-crise, de 2009 ;et (v) des ateliers de travail avec les principaux responsables du secteur.

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    Photo:

    FelanaRajaonarivelo

    Ce travail danalyse a t effectu par une quipe coordonne parFadila Caillaud (Senior Education Economist, Banque mondiale, RgionAfrique). Lquipe tait compose de Nelly Rakoto-Tiana, Marie-HlneCloutier, Rohen DAiglepierre, Harisoa Rasolonjatovo, Kebede Feda, Patrick

    Rakotomahefa, Ramahatra Rakotomalala, Erick Rabemananoro, Norosoa

    Andrianaivo, Lalaina Rasoloharison et Barnaby Rooke. La Direction de laPanification au Ministre de lEducation Nationale a galement participactivement au dveloppement des analyses, en particulier JacquelineRalisiarisoa, Arsne Ravelo, Olivier Razafindranovona et Lina Rajonhson .

    La production de ces documents a t en partie finance par le RapidSocial Response (RSR) Program, gnreusement soutenu par la Fdrationde Russie, la Norvge, le Royaume-Uni et la Sude. Dautres partenaires,en particulier le Programme Alimentaire Mondial et lUNICEF, ont galement

    apport une contribution en soutenant la collecte de donnes sur le terrain.Le rapport Madagascar: lducation primaire en temps de crise peut tre

    tlcharg sur les sites internet du bureau de la Banque mondiale Madagascar.La prsente brochure en prsente les messages essentiels.

    DisclaimerLes documents de travail de la Banque mondiale sont publis pour faire connatre

    les rsultats des travaux de la Banque mondiale la communaut de dveloppementdans les meilleurs dlais possibles. Ce document na donc pas t imprim selon les

    mthodes employes pour les textes officiels. Certaines sources cites dans le textepeuvent tre des documents officieux qui ne sont pas la disposition du public.

    Les constatations, interprtations et conclusions quon trouvera dans le prsent rapportnengagent que les auteurs et ne doivent tre attribues en aucune manire la Banque

    mondiale, ses institutions allies ou aux membres de son Conseil dAdministration, ni auxpays quils reprsentent. La Banque mondiale ne garantit pas lexactitude des donnes cites

    et dcline toute responsabilit quant aux consquences de leur utilisation. Le contenu de cettepublication fait lobjet dun copyright.

    La copie et/ou la transmission de passages ou de lensemble de la publication sans autorisationpeut tre une violation de la loi en vigueur. La Banque mondiale encourage la diffusion de ses travaux

    et accorde normalement cette autorisation sans tarder et, si la reproduction rpond des fins noncommerciales, titre gratuit.

    Pour toutes requtes, veuillez-vous adresser au bureau de la Banque mondiale Madagascar.

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    Banque mondiale - Bureau de MadagascarRue Andriamifidy L. RazafimanantsoaAnosy BP 4140Antananarivo (101) - MadagascarSites internet : www.worldbank.org/madagascarE t http://www.banquemondiale.org/madagascarE-mail : [email protected]

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    Production Unit Communication, AFRSC, Banquemondiale (Madagascar)

    Textes Equipe Education, Bureau deMadagascar, Banque mondiale, sous lacoordination de Fadila Caillaud

    Coordination Erick Rabemananoro

    Photos Felana Rajaonarivelo, RindraRamasomanana, Njaka Rajaonisaona

    Design graphique Rakotomanana Andriantoavina P. Equipe de production Hery Rakotondrazaka, Sedra

    Ramiandrisoa, Iolinjaka Razamahefa,Miora Raberahona, RondromalalaRaharimahefa, Lalaina Rasoloharison,Tiana Rakotondraibe

    MadagascarJuin 2013

    Photo:

    FelanaRajaonarivelo