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  Macro - Page 1 Examen terminal (2h)  Des QCM  Des définitions ou des petites questions  Problèmes de Macro économie  Commentaire de texte INTRODUCTION  Les grandeurs de la macroéconomie On étudie l’activité française dans son ensemble. On utilise des indicateurs pour l’étudier, par exemple :  La production globale (PIB) Il mesure la valeur des biens et services produits par les unités résidantes. Il y a trois mesures du PIB : - Le PIB comme la valeur (c'est-à-dire en monnaie) des biens et services « finaux ». - Le PIB comme la somme des valeurs ajoutées, (la VA est une firme durant le processus de production = production  Consommations intermédiaires). - Le PIB comme la somme d es revenus distribués : tout ce qui est produit est distribué. Il s’agit des impôts indirects, des revenus du travail et revenus du capital. Décomposition fondamentale du PIB : Y = C + I + G + X  M Investissement : la valeur des biens acquis au court de la période pour être utilisé au moins un an dans le processus de production Les dépenses gouvernementales : correspondent aux achats de biens et services par le gouvernement que ce soit les autorités locales ou nationales. Le PIB nominal : c’est la somme des quantités des biens f inaux produits x prix courant. Le PIB réel : c’est la somme des quantités des biens finaux X prix constant. La parité de pouvoir d’achat  : c’est un taux de conversion monétaire qui permet d’exprimer dans une unité commune les pouvoirs d’achats des différentes monnaies. Ce taux exprime le ra pport e ntre la

MACROECONOMIE 1

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Examen terminal (2h) Des QCM Des dfinitions ou des petites questions Problmes de Macro conomie Commentaire de texte

INTRODUCTION Les grandeurs de la macroconomieOn tudie lactivit franaise dans son ensemble. On utilise des indicateurs pour ltudier, par exemple : La production globale (PIB)

Il mesure la valeur des biens et services produits par les units rsidantes. Il y a trois mesures du PIB : Le PIB comme la valeur (c'est--dire en monnaie) des biens et services finaux . Le PIB comme la somme des valeurs ajoutes, (la VA est une firme durant le processus de production = production Consommations intermdiaires). Le PIB comme la somme des revenus distribus : tout ce qui est produit est distribu. Il sagit des impts indirects, des revenus du travail et revenus du capital.

Dcomposition fondamentale du PIB : Y = C + I + G + X M Investissement : la valeur des biens acquis au court de la priode pour tre utilis au moins un an dans le processus de production Les dpenses gouvernementales : correspondent aux achats de biens et services par le gouvernement que ce soit les autorits locales ou nationales.

Le PIB nominal : cest la somme des quantits des biens finaux produits x prix courant. Le PIB rel : cest la somme des quantits des biens finaux X prix constant. La parit de pouvoir dachat : cest un taux de conversion montaire qui permet dexprimer dans une unit commune les pouvoirs dachats des diffrentes monnaies. Ce taux exprime le rapport entre la

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quantit dunits montaires ncessaires dans des pays diffrents pour se procurer le mme panier de biens et de services. Taux de chmage

Taux de chmage : Ratio du taux de chmage sur la population active (somme du nombre de travailleurs N employs + nombre de chmeur). Chmeur : on classifie comme chmeurs ceux qui ne travaillent pas et cherchent un emploi. La loi dOKUN pour les USA : cest une relation ngative. Une forte croissance conomique saccompagne dune baisse du taux de chmage et une faible croissance dune hausse du taux de chmage. Variation en % du PIB rel = 3% - 2(variation du taux de chmage). Il y a diffrents marchs de travail, on distingue : March de travail dynamique : change de travail et en trouve aussitt (ex : USA, Danemark). March de travail sclros : peu dynamique, chmage de longue dure (les chmeurs ont du mal trouver du travail). Taux dinflation :

Mesure la variation en pourcentage du niveau gnral des prix par rapport lanne antrieure. Il y a deux faons de mesurer le taux dinflation. Dflateur du PIB : Pt = et taux dinflation : x 100% =

=-

x 100%

Indice des prix la consommation : donne le prix dun panier de biens dtermins au court du temps.

Par dfinition, cest une hausse des prix. Courbe de Phillips : Il sagit dune relation souvent ngative entre le taux de chmage et le taux dinflation. Quand le chmage tait faible, linflation tait forte, et quand le chmage tait fort, linflation tait faible, parfois ngatif. A partir des annes 1970, cette relation ne marche plus. Car empiriquement, il y avait la fois une forte inflation et un fort taux de chmage. Aujourdhui on parle dune nouvelle relation : la courbe de Phillips actualise, qui est une relation entre le taux de chmage et le taux de croissance dinflation. Aujourdhui un fort taux de chmage ne semble pas entrainer une faible inflation mais plutt une baisse de linflation. Taux de croissance du PIB

Le taux de croissance du PIB pour lanne t fait rfrence au taux de croissance du PIB rel au cours de lanne t. PIB PIBt t 1

PIBt 1

Les priodes de croissance positive sont appeles expansions. Les priodes de croissance ngative sont appeles rcessions.

Les questions centrales de la macroconomieMacro - Page 2

1. Comprendre la croissance conomique Lorsquon parle de croissance, on parle daugmentation continue de lconomie et de la richesse par habitant. On mesure la croissance : cest une augmentation continue de la quantit des biens et services produits dans un espace conomique donn.

x 100%Le taux de croissance du PIB pour lanne t fait rfrence au taux de croissance du PIB rel au cours de lanne t. Phnomne trs rcent, le Japon. Pays trs dynamique pendant des annes, cest partir la deuxime partie des annes 1990 que le taux de croissance diminue. On utilise les instruments de politique montaire standard. Cest seulement juste avant la crise que le Japon commenc avoir un taux de croissance suprieur 1%.Son grand problme tait son systme bancaire, et juste aprs une grande rforme des banques, le Japon se sent mieux. LEurope et les Etats Unis

En conomie, on compare rgulirement lEurope et les USA (pays riche et dominant). Les USA sont plus riches que les europens, pourquoi ? o o o o BLANCHARD : lEuro ne va pas si mal, mais on est moins riche car on travaille moins. Ce nest cependant pas un problme, cest un choix social. On travaille moins mais on a plus de temps pour les loisirs. Les mauvaises politiques macroconomiques en Europe. On parle des politiques longuement restrictives en Europe la fois de la Banque Centrale avec des taux dintrts hauts et des pays. Combinaison dune intgration inacheve et de rformes structurelles incompltes : leuro est en retard car notre march intrieur nest pas assez intgr. (officielle). Il ya trop dhtrognit entre les pays de lEurope par rapport aux USA qui est homogne.

2. Pourquoi le chmage europen reste-il si lev ? 3. Pourquoi le taux dinflation a-t-il t si haut et si variable ? Il faut une inflation positive dans un pays et ce taux ne doit pas tre trop lev ni trop faible. LEurope a un taux dinflation de 2%. Les dangers de linflation trop forte. Dans les pays o le taux dinflation est assez lev, en mme temps, on remarque que le taux dinflation est trs variable. Linflation influence sur les revenus fixes. Il y a un problme de rpartition des revenus lorsquil y a inflation. 4. Pourquoi les ingalits salariales ont-elles augment ? Les indicateurs dingalit Les dciles dune variable : sont les valeurs seuils de cette variable qui lorsquon ordonne la population selon les valeurs de la variable, la partitionne en dix sous populations de taille gale. Rapport inter dcile des salaires : il sagit du rapport entre neuvime dcile et le premier dcile du salaire.

La courbe de Kuznets Description de lvolution des ingalits le long du processus de dveloppement relation en U invers entre les ingalits de revenus et le PIB par tte (la croissance) relation vrifie pour le RU et les USA au 19S Macro - Page 3

Ingalits des revenus

PIB par tte

Au dbut, lingalit augmente, puis a diminue dans les annes 1950, depuis ces annes, les pays dvelopps deviennent de plus en plus riche, si cette courbe est vrifie, on devait observer cette notion dingalit. Lexplication de la courbe est plutt historique (fin XIX), Kuznets parle de lindustrialisation : le secteur dindustrie forte productivit qui a besoin de beaucoup de mains duvre et le secteur agricole qui a besoin de main duvre peu qualifie. Il y a donc un cart de plus en plus grand entre ceux qui ont acquis une qualification importante dans lindustrie et les agricoles. De plus en plus de gens travaillent dans lindustrie (qualification moyenne). Lingalit commence diminuer car on a besoin de qualification moyenne. Il y a aussi migration des personnes qui habitaient dans les milieux ruraux et qui habitent ds lors dans les milieux urbains. Pourquoi lingalit salariale augmente ? La premire explication concerne les qualifications : les gens peu qualifis ont des salaires plus faibles que les gens plus qualifis. Le besoin des firmes ce type de main duvre est moins important du fait de la mondialisation : lusine Renault embauche des chinois, ce qui leur revient moins cher quembaucher des franais qui cotent plus chers. La deuxime explication est la nature du progrs technique : le changement technologique vis en faveur des hautes qualifications. Les modles conomiques

La thorisation du rel: Construction dun modle du rel. Modle = image du rel (qui ne lpuise pas). Il y a deux types de variables : Les variables endognes : Elles sont dtermines par le modle. Les variables exognes : Elles sont dtermines en dehors du modle. Ces variables sont gnres par ce modle. Modles conomiques : Les modles sont des thories qui synthtisent souvent un terme mathmatique, les relations entre variables conomiques. Macro - Page 4

Lobjet du modle est de montrer comment les variables exognes affectent les variables endognes. Exemple : Le march de chocolat : il y a loffre et la demande, ceux qui aiment = les consommateurs et ceux qui produisent = les producteurs. Premire hypothse : Qd = D(Pc ; Y) Deuxime hypothse : Q0 = (Pc ; Pb) Troisime hypothse : Qd = Q0 : notre march est un quilibre et les prix sajustent de faon ce que loffre soit gale la demande.

Les variables endognes sont les quantits de chocolat et le prix du chocolat. Les variables exognes sont le revenu et le prix du beurre.

Chapitre 1 : La consommationLa premire composante du PIB est la consommation, comment est dtermine de manire globale la consommation des franais ? La consommation finale des mnages : la comptabilit nationale classe en consommation finale des mnages lensemble de leurs dpenses en biens et services lexception des achats de logements comptabiliss comme des dpenses dinvestissements.

Section 1. La loi psychologique fondamentale de Keynes Une loi psychologique de base nous dit que les gens sont prts en principe et en moyenne accroitre leur consommation mesure que leur revenu augmente mais moins que proportionnellement la croissance de celui-ci . KEYNES. Fonction de consommation linraire

Je consomme plus mais moins que proportionnellement que laccroissement du revenu, KEYNES ne parle pas des taux dintrts , il ne parle que de revenu. Fonction de consommation affine

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Il y a une constante, et on voit que lorsque le revenu augmente, la consommation augmente et lcart entre les deux augmente : la loi de KEYNES est vrifie. Fonction de consommation concave

Les propensions consommer KEYNES dfinit 2 propensions consommer : La propension moyenne consommer : gale au rapport entre la consommation et le revenu dune priode.PMC = C Y

La propension marginale consommer : gale au rapport entre la variation de la consommation et la variation du revenu. Pour des variations infinitsimales, elle est gale la drive de la fonction de consommation.Pmc = C Y

o o o

Dans le cas linaire les deux propensions sont gales et constantes quelque soit le niveau de revenu et les deux sont gales c. Dans le cas affine La propension marginale est constante est gale c et la propension moyenne est dcroissance au fur et mesure que le revenu augmente. Pour la fonction concave, les deux propensions sont dcroissantes.

La fonction de consommation keynsienne : lorsque le revenu augmente, la communaut ne dsire consommer quune proportion graduellement dcroissante de son revenu . Autrement dit, KEYNES pense que la part consomme du revenu (autrement dit, la propension moyenne consommer) diminue mesure que le revenu augmente. La fonction de consommation Keynsienne

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Dfinition de lpargne : Selon Keynes, lpargne est la partie du revenu dune priode qui nest pas consomm pendant cette priode (consommation Dpenses). Le taux dpargne et le rapport entre lpargne des mnages et le revenu disponible brut. La propension moyenne pargner : S

=YCet

Les motifs subjectifs de lpargne selon Keynes Prcaution : dpenses imprvues (maladie, chmage) Prvoyance : vieillesse, ducation des enfants (quelque chose dimprvu). Calcul : chercher un rendement lev pour consommer plus. Ambition : obtenir un profil croissant de revenu. Indpendance : => autonomie par la fortune. Initiative : avoir une masse de manuvre pour spculer. Orgueil : lguer sa fortune. Avarice : rpulsion irraisonne pour la dpense

Propension moyenne consommer

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Graphiquement la propension moyenne consommer est gale la pente dune droite reliant lorigine des axes tout point de la fonction de la consommation Graphiquement la propension marginale consommer est le rapport entre deux variations : variation de consommation et variation de revenu. La propension marginale consommer est donne par la pente de la fonction de la consommation (fonction affine). Si cest une autre fonction, cest la pente de la tangente la courbe.

Au fur et mesure que le revenu augmente, la part consomme diminue (Keynes). Plus on devient riche moins on consomme relativement. La propension moyenne consommer est suprieur dans le point M que dans le point N et tout les deux mathmatiquement, des propensions moyennes sont suprieurs aux propensions marginales. Keynes : La consommation courante dpend du revenu courant. La loi psychologique fondamentale : si mon revenu augmente, ma consommation moyenne va augmenter moins rapidement. Plus on devient riche, moins est la part du revenu consacre aux consommations. Les propensions consommer sont relativement stables.

Section 2. La remise en cause empirique de la thorie de KeynesLa vrification de la loi de Keynes se traduit par deux manires

Les enqutes auprs des mnagesOn appelle les donnes transversales ou en coupe instantane : pour une anne donne = photo. Des enqutes ont lieu auprs des mnages (INSEE). Elles permettent de connatre pour chaque mnage le montant de son revenu et celui de sa consommation.

Les sries chronologiques portant sur des agrgats (revenu et consommation des mnages).Des sries macroconomiques permettent dassocier pour chaque priode le revenu des mnages et leur consommation totale. Il faut distinguer les sries de courte et de longue priode. On regarde en fait ce quon fait les autres conomistes pour vrifier les thories de Keynes.

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Thorie conomique et conomtrie

Thorie

Formalisation de la thorie : modlisation Confrontation du modle avec les donnes = estimation conomtrique

La thorie est valide

La thorie nest pas valide

Nouvelles donnes testes

Nouvelles spcifications du modle

Confrontation du modle avec les donnes: estimer si la consommation dpend rellement du revenu. Economtrie : lconomtrie est un outil la disposition de lconomiste qui lui permet dinfirmer ou de confirmer les thories. Les thoriciens postulent des relations et lapplication des mthodes conomtriques fournie des estimations sur la valeur des coefficients ainsi que la prcision attendue.

La loi de Keynes vrifie ? Dans un premier temps, les conomistes ont utilises les enqutes sur les mnages et celles-ci font apparaitre une PMC qui diminue quand on slve dans lchelle des revenus (il sagit dune fonction affine, fonction keynsienne). Les enqutes ne rfutent donc pas la fonction de consommation de Keynes. Les sries chronologiques trimestrielles sur une dcennie (courte priode) montrent galement une consommation incompressible (mme si elle est assez faible) et donc une diminution de la propension moyenne consommer quand le revenu augmente. Ces lments statistiques nous donne que la ralit correspond la thorie.

Dans un premier temps, la loi de Keynes nest pas rfute.

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Cest lestimation qui donne la droite, la fonction de consommation affine. Cela fournit que empiriquement, ce quon a trouv correspond ce qua dit Keynes.

Chaque point est la consommation et revenu dun Franais pour telle anne donne. On constate que la propension Moyenne consommer est suprieure la propension marginale consommer, ce qui correspond la fonction affine. Les travaux de Simon Kuznets En tudiant des donnes amricaines de longue priode (1869-1938), Simon Kuznets publie en 1946 des rsultats qui montrent que la propension moyenne consommer est constante long terme. Elle serait gale 0,86. Cest la fonction linaire, quelque soit le revenu, la part consomme est toujours 0,86. Les tudes plus rcentes sur la France (1949-1997) confirment cette constance et indique une valeur proche de 0,84. Au lieu de prendre de 10ans, il a pris des longues priodes ( savoir presque 80ans), jamais fait auparavant.

Les PMC et Pmc sont supposes tre stables au court du temps selon Kuznets. Cependant, sur les donnes relles, la PMC est instable court terme et tend mme croitre entre 1978 et 1987 de prs de 8 points. Contrairement ce que dit Keynes, La Pmc est trs volatile court terme. Son comportement erratique depuis 1985 la mme conduite plusieurs fois au dessus de lunit. Au moins court terme, on constate quen France de 1960 1997, les Propensions moyennes consommer varient. Sur les donnes transversales et courte priode on retrouve la thorie Keynsienne mais par sur la longue priode.

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Pourquoi les hypothses keynsiennes taient elles valides par les tudes bases sur les donnes individuelles denqute sur les mnages et par les tudes portant sur de courtes priodes de temps et invalides par des sries chronologiques plus longues ? o o Pourquoi la PMC est-elle constante et gale la Pmc dans la longue priode ? Pourquoi existe-t-il une diffrence entre les sries de courte et de longue priode ?

Section 3. Les thories alternatives de la consommation Les thories du revenu relatifLa consommation ne dpend pas seulement du revenu, mais peut dpendre aussi du contexte social La thorie de DUESENBERRY et leffet de cliquet DUESENBERRY (1949) a propos une explication au deuxime paradoxe (une diffrence entre les sries de courte et de longue priode). Il existe un certain revenu maximal, en supposant que la consommation des mnages dpend non seulement du revenu de la priode mais aussi du plus haut niveau de revenu atteint auparavant. Ct = cYt si Yt = Y max Ct = cYmax si Yt < Ymax

En 1929, les Franais ont consomms plus mais en 1930, le revenu diminu mais selon la thorie de revenu maximal, mme si les revenus diminuent en 1930 ils ont ajust leur consommation pour le revenu maximum. Ils ont continu consommer comme lorsquils avaient le revenu le plus lev. Quand la croissance est repartie, on a consomm encore plus. Dans le court terme selon cette thorie, lvolution de la propension moyenne consommer est conta-cyclique. Cette propension augmente en priode de diminution du revenu et baisse en priode dexpansion. Sur le long terme, la propension moyenne est constante car du fait du dveloppement conomique le revenu maximal et le revenu courant sont alors gaux.

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Thomas BROWN (1952) a propos une version attnue de la thorie de leffet de cliquet en supposant que la consommation dune priode dpend du revenu de la priode mais galement de la consommation atteinte la priode prcdente. Ct = cYt + a Ct-1 + b avec 0 < a < 1 et b > 0

L effet de dmonstration Ma satisfaction au travail dpend de mon niveau de salaire mais aussi des autres salaires. DUESENBERRY (1949) considrant, linstar de VEBLEN, que la consommation est aussi un phnomne social, va expliquer le paradoxe entre les sries de long terme et les enqutes transversales en supposant quexiste un effet de dmonstration . La consommation dun mnage ne dpend pas seulement de son revenu mais aussi de la consommation des groupes socialement juste au-dessous de lui. Pauvres (i) : Ci = ci . Yi avec Yi = .Y Riches (j) : Cj = cj . Yi avec Yj = (l-).Y Avec ci > cj => PMCj < PMC i (donnes transversales) Consommation totale = Ci + Cj C = ci.Yi + cj.Yj = ci. Alpha.Y + cj. (l- ). Y C = [ Ci . + cj.(l- )] . Y = y. Y => PMC lt = constante

Le revenu courant (absolu) ne suffit pas expliquer la consommation courante ; il faut le relativiser dans le temps ou lespace social. Taux de croissance de la consommation et du Revenu Disponible Brut (en termes rels) : o o o o o Quand le revenu augmente, le taux de consommation augmente. Les changements de consommations sont beaucoup plus attnus par rapport aux changements des taux de revenu. La consommation suit le changement du taux de croissance des revenus et pas linverse. Il y a linertie et les habitudes.

Choix inter temporels et thorie du revenu permanentChez Keynes, la thorie est trop simple, car lindividu ne vit pas seulement aujourdhui mais vit aussi demain. Il doit anticiper ses revenus futurs. La thorie du revenu permanent de Milton FRIEDMAN (1957) Dans un ouvrage de 1957, A theory of the consumption fonction , Milton FRIEDMAN cherchait montrer que la consommation courante ne dpend pas du revenu courant. Il fait lhypothse que le revenu observ est gale deux composantes

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* Le revenu permanent est la partie du revenu que les gens sattendent conserver lavenir. * le revenu transitoire, celle dont ils ne prvoient pas le maintien. Le revenu permanent apparait donc comme le revenu moyen, et le revenu transitoire comme lcart alatoire par rapport cette moyenne.

Cobserve = Cpermanente + Ctransitoire Yobserv = Ypermanent + YtransitoireFRIEDMAN considre que la seule relation stable existante est entre revenu permanent et consommation permanent : Cpt = cYpt

Le premier paradoxe (pourquoi la PMC est-elle constante et gale la Pmc dans la longue priode ?) FRIEDMAN explique quen longue priode les composantes transitoires se compensent et on observe alors une fonction linaire car seule domine : linfluence stable du revenu permanent. Le deuxime paradoxe (pourquoi existe-t-il une diffrence entre les sries de courte et de longue priode ?) : En courte priode linfluence des priodes de rcession exerce un effet la hausse car les comportements sont alors ajusts un revenu permanent plus lev. Inversement, en priode dexpansion la consommation reste influence par un revenu permanent plus faible. o La thorie du revenu permanent sinscrit dans un courant de pense daprs guerre qui met laccent non seulement sur les flux mais aussi sur les stocks. o Dans cette thorie, les individus ont un comportement actif dadaptation de leur revenu grce une planification inter temporelle. Cest cette perspective de long terme qui la distingue du keynsianisme. La thorie du cycle de vieMODIGLIANI et BRUMBERG (1954) soulignent que les revenus du travail sont rpartis irrgulirement sur la dure de vie. Le comportement dpargne est donc influenc par lge du consommateur. Ils proposent de distinguer trois priodes : la jeunesse, la priode dactivit (30 60ans) et la vieillesse (+ de 60ans).

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