(Loiret) par R.infoterre.brgm.fr/rapports/RR-35050-FR.pdfle ruissellement est important car le sol est peu perméable. Aux environs, ... un réseau pluvial et l'eau de pluie s'infiltre

BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

HABITATION : DELAHAYEMAGASIN ENTREPOT : PONTHONNE

EXPERTISE GEOTECHNIQUE "MAISON FISSUREE"SUR LA COMMUNE DE JARGEAU (Loiret)

par R. PASQUET

R 35050 CEN 4S/92

Mai 1992

BRGM - CENTREAvenue de Concyr - BP 6009 45060 ORLEANS CEDEX

Tél. : 38.64.37.37

BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE



par R. PASQUET

R 35050 CEN 4S/92

Mai 1992

BRGM - CENTREAvenue de Concyr - BP 6009 45060 ORLEANS CEDEX

Tél. : 38.64.37.37

HABITATION : DELMIAYEMAGASIN ENTREPOT : PONTHONNE

EXPERTISE GEOTEQINIQUE "MAISON FISSUREE"SUR LA COMMUNE DE JARGEAU (Loiret)

N* Rapport : R 35050 CEN 4S/92 Auteur : R. PASQUETN* PR : C 158 21002

RESUME

La Municipalité de JARGEAU a demandé à l'AGENCE CENTRE du BRGM

d'expertiser deux bâtiments sinistrés par la sécheresse pour constituerun dossier de catastrophe naturelle. L'habitation de Madame DELAHAYE etle bâtiment de Monsieur PONTHONNE ont été visités. Ces deux bâtimentssont fissurés du fait d'un tassement différentiel du sol consécutif à lasécheresse.

Outre ce résumé, ce rapport contient 14 pages dont 5 figures

HABITATION : DELMIAYEMAGASIN ENTREPOT : PONTHONNE

EXPERTISE GEOTEQINIQUE "MAISON FISSUREE"SUR LA COMMUNE DE JARGEAU (Loiret)

N* Rapport : R 35050 CEN 4S/92 Auteur : R. PASQUETN* PR : C 158 21002

RESUME

La Municipalité de JARGEAU a demandé à l'AGENCE CENTRE du BRGM

d'expertiser deux bâtiments sinistrés par la sécheresse pour constituerun dossier de catastrophe naturelle. L'habitation de Madame DELAHAYE etle bâtiment de Monsieur PONTHONNE ont été visités. Ces deux bâtimentssont fissurés du fait d'un tassement différentiel du sol consécutif à lasécheresse.

Outre ce résumé, ce rapport contient 14 pages dont 5 figures

Table des Matières

1 - DONNEES GENERALES 1

1.1 - situation 1

1.2 - geologie 1

1.3 - hydrologie, hydrogeologie, hydroclimatologie 2

1.4 - environnement immediat 2

2 - donnees sur les constructions 5

3 - desordres constates 10

3.1- description 10

3.2- origine des desordres 11

4 - conclusions 13

5 - evolution previsible des desordres 14

Liste des Figures

FIGURE 1 : MAISON DELAHAYEFACADE NORD : FISSURATION

FIGURE 2 : MAISON DELAHAYE - COUPE

FIGURE 3 : BATIMENT PONTHONNE - FISSURATION

FIGURE 4 : BATIMENT PONTHONNEVUE EN PLAN : FISSURATION EN DALLAGE

FIGURE 5 : BATIMENT PONTHONNE

Table des Matières

1 - DONNEES GENERALES 1

1.1 - situation 1

1.2 - geologie 1

1.3 - hydrologie, hydrogeologie, hydroclimatologie 2

1.4 - environnement immediat 2

2 - donnees sur les constructions 5

3 - desordres constates 10

3.1- description 10

3.2- origine des desordres 11

4 - conclusions 13

5 - evolution previsible des desordres 14

Liste des Figures

FIGURE 1 : MAISON DELAHAYEFACADE NORD : FISSURATION

FIGURE 2 : MAISON DELAHAYE - COUPE

FIGURE 3 : BATIMENT PONTHONNE - FISSURATION

FIGURE 4 : BATIMENT PONTHONNEVUE EN PLAN : FISSURATION EN DALLAGE

FIGURE 5 : BATIMENT PONTHONNE

1 -



Suite à l'apparition de fissures dans les bâtiments appartenant à Mme

DELAHAYE et à Mr PONTHONNE situés sur la commune de JARGEAU, laMunicipalité a demandé à l'AGENCE CENTRE du BRGM de procéder à uneexpertise géotechnique afin de constituer le dossier pour la commissioninterministérielle qui prononce l'état de catastrophe naturelle. Cetteexpertise a été réalisée le 15 Mai 1992 par Richard PASQUET, ingénieurgéotechnicien, accompagné par Mr LANDRE, Maire de JARGEAU.

1 - DONNEES GENERALES

1.1 - Situation

La maison d'habitation de Mme DELAHAYE se trouve au N* 8 Avenue duGénéral de Gaulle au centre de JARGEAU.

L'entrepôt de Mr PONTHONNE est lui situé sur la route nationale, àl'extrémité Ouest du territoire de la commune.

Topographie : pour les deux bâtiments visités, le sol est plat.

1.2 - Géologie

Tout le territoire de JARGEAU est couvert par les alluvions de la Loire.Il s'agit le plus souvent de sables et graviers roulés siliceux, mais ils'y trouve aussi des passées beaucoup plus fines formées de limons plusou moins argileux. L'épaisseur des alluvions est de l'ordre de 8 mètres.

La composition minéralogique des sédiments les plus fins n'est pasconnue .

Les alluvions reposent sur le substratum du Calcaire de Beauce.

Rapport BRGM W R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

1 -



Suite à l'apparition de fissures dans les bâtiments appartenant à Mme

DELAHAYE et à Mr PONTHONNE situés sur la commune de JARGEAU, laMunicipalité a demandé à l'AGENCE CENTRE du BRGM de procéder à uneexpertise géotechnique afin de constituer le dossier pour la commissioninterministérielle qui prononce l'état de catastrophe naturelle. Cetteexpertise a été réalisée le 15 Mai 1992 par Richard PASQUET, ingénieurgéotechnicien, accompagné par Mr LANDRE, Maire de JARGEAU.

1 - DONNEES GENERALES

1.1 - Situation

La maison d'habitation de Mme DELAHAYE se trouve au N* 8 Avenue duGénéral de Gaulle au centre de JARGEAU.

L'entrepôt de Mr PONTHONNE est lui situé sur la route nationale, àl'extrémité Ouest du territoire de la commune.

Topographie : pour les deux bâtiments visités, le sol est plat.

1.2 - Géologie

Tout le territoire de JARGEAU est couvert par les alluvions de la Loire.Il s'agit le plus souvent de sables et graviers roulés siliceux, mais ils'y trouve aussi des passées beaucoup plus fines formées de limons plusou moins argileux. L'épaisseur des alluvions est de l'ordre de 8 mètres.

La composition minéralogique des sédiments les plus fins n'est pasconnue .

Les alluvions reposent sur le substratum du Calcaire de Beauce.

Rapport BRGM W R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

1.3 - Hydrologie, hydrogeologie, hydroclinatologie

H HYDROLOGIE

Les alentours de l'habitation DELAHAYE sont assainis par un réseaupluvial collectif.

Quant au bâtiment PONTHONNE, il est implanté sur un terrain plat où leruissellement est important car le sol est peu perméable. Aux environs,les routes sont assainies par de grands fossés d'absorption danslesquels l'infiltration est très lente.

B HYDROGEOLOGIE

La seule nappe conséquente au droit de JARGEAU est celle du Calcaire deBeauce.

Elle est ici directement en relation avec la Loire par le réseaukarstique. Parfois lors des hautes eaux, la base des alluvions estnoyée. Cette nappe n'a pas d'influence sur les habitations.

H irYDROCLIMATOLOGIE

Le caractère tout à fait exceptionnel des années 1989, 1990 et 1991apparait clairement si l'on considère la notion de "pluies efficace,c'est-à-dire la part des précipitations susceptibles de s'infiltrer dansle sol. Pour la période allant d'Octobre 1988 à Septembre 1989, lesprécipitations efficaces (méthode de TURC mensuelle) à la stationd'ORLEANS-BRICY ont été très faibles, 77,4 mm alors que en moyenne pourla même période, les pluies efficaces auraient pu être de 405,3 mm.

Cela représente, sur les trois années considérées un déficit de 81 X

[cf. Annexe N* 1] .

1.4 - Environnement immédiat

Habitation DELAHA'YE :

Le terrain d'environ 330 ra* est entouré sur les 4 côtés par une haie.

Quelques arbres et arbustes agrémentent la pelouse au Sud où se trouveune terrasse de 2,5 ra de largeur étendue sur les 2/3 de la longueur dela raaison.

La bordure Nord du terrain de 3 m de large en rive de la rue comprend unpassage cimenté d'un mètre de large, une haie de thuyas et une clôture.Sur la rue se trouve une rangée d'acacias.

Rapport BRGM N' R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

1.3 - Hydrologie, hydrogeologie, hydroclinatologie

H HYDROLOGIE

Les alentours de l'habitation DELAHAYE sont assainis par un réseaupluvial collectif.

Quant au bâtiment PONTHONNE, il est implanté sur un terrain plat où leruissellement est important car le sol est peu perméable. Aux environs,les routes sont assainies par de grands fossés d'absorption danslesquels l'infiltration est très lente.

B HYDROGEOLOGIE

La seule nappe conséquente au droit de JARGEAU est celle du Calcaire deBeauce.

Elle est ici directement en relation avec la Loire par le réseaukarstique. Parfois lors des hautes eaux, la base des alluvions estnoyée. Cette nappe n'a pas d'influence sur les habitations.

H irYDROCLIMATOLOGIE

Le caractère tout à fait exceptionnel des années 1989, 1990 et 1991apparait clairement si l'on considère la notion de "pluies efficace,c'est-à-dire la part des précipitations susceptibles de s'infiltrer dansle sol. Pour la période allant d'Octobre 1988 à Septembre 1989, lesprécipitations efficaces (méthode de TURC mensuelle) à la stationd'ORLEANS-BRICY ont été très faibles, 77,4 mm alors que en moyenne pourla même période, les pluies efficaces auraient pu être de 405,3 mm.

Cela représente, sur les trois années considérées un déficit de 81 X

[cf. Annexe N* 1] .

1.4 - Environnement immédiat

Habitation DELAHA'YE :

Le terrain d'environ 330 ra* est entouré sur les 4 côtés par une haie.

Quelques arbres et arbustes agrémentent la pelouse au Sud où se trouveune terrasse de 2,5 ra de largeur étendue sur les 2/3 de la longueur dela raaison.

La bordure Nord du terrain de 3 m de large en rive de la rue comprend unpassage cimenté d'un mètre de large, une haie de thuyas et une clôture.Sur la rue se trouve une rangée d'acacias.


3 -

FIGURE I : MAISON DELAHA'YEFAÇADE NORD : FISSURATION

Rapport BRGM N* R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

3 -

FIGURE I : MAISON DELAHA'YEFAÇADE NORD : FISSURATION


- 4

Bâtiment PONTHONNE

Le sol autour du bâtiment est formé de voie de circulation et depelouse.

On note sur la façade Sud la présence de cinq arbres de haut jet àmoins de 5 mètres du mur (1 saule et 4 bouleaux) .

Les descentes d'eau ne sont pas raccordées à un réseau pluvial et l'eaude pluie s'infiltre aux angles du bâtiment.


- 4

Bâtiment PONTHONNE

Le sol autour du bâtiment est formé de voie de circulation et depelouse.

On note sur la façade Sud la présence de cinq arbres de haut jet àmoins de 5 mètres du mur (1 saule et 4 bouleaux) .

Les descentes d'eau ne sont pas raccordées à un réseau pluvial et l'eaude pluie s'infiltre aux angles du bâtiment.


5 -

2 - DONNEES SUR LES CONSTRUCTIONS

Nature et date des constructions

Bâtiment DELAHAYE [Figures 1 et 2]

Maison individuelle en lotissement construite en agglomérés de cimentsur vide sanitaire ventilé d'un mètre de hauteur.

Fondation à 1,3 m de profondeur.

La maison comprend un rez de chaussée et des combles aménagées.

Date de construction : 1976.

Bâtiment PONTHONNE [Figures 3, 4 et 5]

Bâtiment rez de chaussée à ossature métallique avec garnissage probableen agglomérés de ciment.

Les fondations de l'ossature et du garnissage sont indépendantes à uneprofondeur non connue mais certainement faible (de l'ordre de 0,5 m).

Date de la construction : 1972.


5 -

2 - DONNEES SUR LES CONSTRUCTIONS

Nature et date des constructions

Bâtiment DELAHAYE [Figures 1 et 2]

Maison individuelle en lotissement construite en agglomérés de cimentsur vide sanitaire ventilé d'un mètre de hauteur.

Fondation à 1,3 m de profondeur.

La maison comprend un rez de chaussée et des combles aménagées.

Date de construction : 1976.

Bâtiment PONTHONNE [Figures 3, 4 et 5]

Bâtiment rez de chaussée à ossature métallique avec garnissage probableen agglomérés de ciment.

Les fondations de l'ossature et du garnissage sont indépendantes à uneprofondeur non connue mais certainement faible (de l'ordre de 0,5 m).

Date de la construction : 1972.


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10 -

3 - DESORDRES CONSTATES

3.1 - Description

Maison DELAHAYE [cf. Photos 4 et 5]

- La façade Nord est affectée de fissures horizontales.

- Ces fissures, traversantes, sont visibles de l'intérieur car ellesaffectent aussi les doubles cloisons.

- Le mur de cloison entre l'entrée et la cuisine est cassé par unefissure oblique.

Photo N* 4

Façade Nord : Fissure horizontale bien visibleOuverture ~ 8 mm.

Photo N* 5

Mur de cloison séparant la cuisine et l'entrée : Fissure oblique.

D'après la propriétaire, cette fissuration a été constatée en 1990 avecaggravation en 1991.

Bâtiment PONTHONNE [cf. Photos 1, 2 et 3]

C'est la partie Ouest du bâtiment qui sert de magasin d'exposition et debureau qui est sinistrée

Les désordres touchent le dallage et les murs.

Le dallage se fissure au droit des joints avec décalage vertical desdalles.

Le mur Ouest est touché par des fissures verticales visibles à traversle revêtement de tissu collé.

Sur la baie vitrée, on observe l'amorce de deux fissures.

Rapport BRGM N" R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

10 -

3 - DESORDRES CONSTATES

3.1 - Description

Maison DELAHAYE [cf. Photos 4 et 5]

- La façade Nord est affectée de fissures horizontales.

- Ces fissures, traversantes, sont visibles de l'intérieur car ellesaffectent aussi les doubles cloisons.

- Le mur de cloison entre l'entrée et la cuisine est cassé par unefissure oblique.

Photo N* 4

Façade Nord : Fissure horizontale bien visibleOuverture ~ 8 mm.

Photo N* 5

Mur de cloison séparant la cuisine et l'entrée : Fissure oblique.

D'après la propriétaire, cette fissuration a été constatée en 1990 avecaggravation en 1991.

Bâtiment PONTHONNE [cf. Photos 1, 2 et 3]

C'est la partie Ouest du bâtiment qui sert de magasin d'exposition et debureau qui est sinistrée

Les désordres touchent le dallage et les murs.

Le dallage se fissure au droit des joints avec décalage vertical desdalles.

Le mur Ouest est touché par des fissures verticales visibles à traversle revêtement de tissu collé.

Sur la baie vitrée, on observe l'amorce de deux fissures.


- 11 -

Photo I :

Fissure au pignon Ouest dans le mur et sur la baie vitrée.

Photo 2 :

Même fissure sur le pignon Ouest.

Les témoins de plâtre posés le 04-02-1992 sont cassés au 15-05-1992avec un jour de l'ordre de 1 mm.

Photo 3

Fissures en dallage.

D'après Mme PONTHONNE ces désordres sont apparus à partir de 1990.

3.2 - Origine des desordres

Habitation DELAHAYE

Les désordres constatés traduisent un mouvement de flexion du mur de lafaçade qui ne peut s'expliquer que par un tassement différentiel de safondation.

Ce tassement est provoqué par une dessiccation anormalement élevée dusol de fondation au-delà de 1,3 m de profondeur. Ce phénomène dedessiccation est provoqué par la sécheresse qui sévit depuis plusieursannées.

Il est aggravé par la haie de thuyas à proximité et par la ventilationdu vide sanitaire qui assèche le sol en profondeur.

Nous avons remarqué dans le vide sanitaire un sol argileux dans lequelse trouvent de larges fissures de retrait.

Les observations faites permettent d'écarter une cause par mal façon auniveau des fondations, car la profondeur de celles-ci est de l'ordre de1.3 m.


- 11 -

Photo I :

Fissure au pignon Ouest dans le mur et sur la baie vitrée.

Photo 2 :

Même fissure sur le pignon Ouest.

Les témoins de plâtre posés le 04-02-1992 sont cassés au 15-05-1992avec un jour de l'ordre de 1 mm.

Photo 3

Fissures en dallage.

D'après Mme PONTHONNE ces désordres sont apparus à partir de 1990.

3.2 - Origine des desordres

Habitation DELAHAYE

Les désordres constatés traduisent un mouvement de flexion du mur de lafaçade qui ne peut s'expliquer que par un tassement différentiel de safondation.

Ce tassement est provoqué par une dessiccation anormalement élevée dusol de fondation au-delà de 1,3 m de profondeur. Ce phénomène dedessiccation est provoqué par la sécheresse qui sévit depuis plusieursannées.

Il est aggravé par la haie de thuyas à proximité et par la ventilationdu vide sanitaire qui assèche le sol en profondeur.

Nous avons remarqué dans le vide sanitaire un sol argileux dans lequelse trouvent de larges fissures de retrait.

Les observations faites permettent d'écarter une cause par mal façon auniveau des fondations, car la profondeur de celles-ci est de l'ordre de1.3 m.


12

Bâtiment PONTHONNE

Les désordres constatés traduisent un mouvement de tassementdifférentiel des murs de garnissage du bâtiment ainsi que du dallage.

C'est notamment par flexion que la baie vitrée commence à se fissurer.

Le tassement n'est pas produit par une charge excessive sur le sol carl'ouvrage est très léger.

Il est imputable à une dessiccation anormalement élevée du sol argileuxjusqu'à une profondeur dépassant celle des fondations.

Le phénomène est aggravé par les arbres plantés à proximité immédiate dubâtiment.

D'autre part, les descentes d'eau accentuent l'aspect différentiel dutassement en rejetant l'eau de pluie dans l'angle du bâtiment.


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Bâtiment PONTHONNE

Les désordres constatés traduisent un mouvement de tassementdifférentiel des murs de garnissage du bâtiment ainsi que du dallage.

C'est notamment par flexion que la baie vitrée commence à se fissurer.

Le tassement n'est pas produit par une charge excessive sur le sol carl'ouvrage est très léger.

Il est imputable à une dessiccation anormalement élevée du sol argileuxjusqu'à une profondeur dépassant celle des fondations.

Le phénomène est aggravé par les arbres plantés à proximité immédiate dubâtiment.

D'autre part, les descentes d'eau accentuent l'aspect différentiel dutassement en rejetant l'eau de pluie dans l'angle du bâtiment.


13

4 - CONCLUSIONS

Les désordres constatés sur la maison de Madame DELAHAYE et sur lebâtiment PONTHONNE ont été provoqués par une dessiccation d'un sol defondation argileux.

Le phénomène hétérogène, en profondeur, produit des tassementsdifférentiels des fondations des bâtiments. Ceux-ci se fissurent parmanque de rigidité.

Notons que les règles de construction fixent comme limite de tassementdifférentiel admissible 0,5 mm pour les bâtiment à structure en bétonarmé et 8 mm pour les constructions industrielles avec garnissage.

Les conditions climatiques très particulières de l'année 1991caractérisée par un printemps et un été secs (températures élevées etprécipitations largement déficitaires) consécutifs à deux annéessuccessives déficitaires en précipitations (déficit record de l'ordre de80 %, des pluies efficaces depuis Octobre 1988), sont responsables de cephénomène naturel.

Par leur nature, leur ampleur et leur origine indirecte climatique, lesdommages aux constructions observées à JARGEAU en Mai 1992 localementcaractérisés par un substratum argileux affleurant, correspondent bien àla définition de "catastrophe naturelle".

Rapport BRGM N° R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

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4 - CONCLUSIONS

Les désordres constatés sur la maison de Madame DELAHAYE et sur lebâtiment PONTHONNE ont été provoqués par une dessiccation d'un sol defondation argileux.

Le phénomène hétérogène, en profondeur, produit des tassementsdifférentiels des fondations des bâtiments. Ceux-ci se fissurent parmanque de rigidité.

Notons que les règles de construction fixent comme limite de tassementdifférentiel admissible 0,5 mm pour les bâtiment à structure en bétonarmé et 8 mm pour les constructions industrielles avec garnissage.

Les conditions climatiques très particulières de l'année 1991caractérisée par un printemps et un été secs (températures élevées etprécipitations largement déficitaires) consécutifs à deux annéessuccessives déficitaires en précipitations (déficit record de l'ordre de80 %, des pluies efficaces depuis Octobre 1988), sont responsables de cephénomène naturel.

Par leur nature, leur ampleur et leur origine indirecte climatique, lesdommages aux constructions observées à JARGEAU en Mai 1992 localementcaractérisés par un substratum argileux affleurant, correspondent bien àla définition de "catastrophe naturelle".

Rapport BRGM N° R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

14 -

5 - EVOLUTION PREVISIBLE DES DESORDRES

Bâtiment DELAHAYE

L'état de sécheresse se poursuit et s'aggrave en 1992. On peut s'attendreà un élargissement des fissures actuelles et peut être aussi àl'apparition de nouvelles fissures.

Ces fissures sont pénétrantes et peuvent provoquer des dégâts des eaux.

Bâtiment PONTHONNE

La principale aggravation possible, outre l'élargissement des fissuresest la rupture de la baie vitrée.

HESURES à prendre immédiatement pour limiter 1' aggravation desdésordres :

Bâtiment DELAHAYE :

Arroser abondamment et fréquemment le sol de la façade Nord.

Pour parfaire la réhydratation du sol, nous conseillons de réaliser despetits puits gravillonnés de 1,5 m de profondeur distants de 1,5 m etplacés en bordure immédiate du mur sinistré. Ces puits seront remplisd'eau.

Bâtiipent PONTHONNE :

1/ Supprimer tous les arbres de haut jet.

2/ Arroser abondamment et fréquemment le sol au droit des murs dubâtiment.

Rapport BRCM N" R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

14 -

5 - EVOLUTION PREVISIBLE DES DESORDRES

Bâtiment DELAHAYE

L'état de sécheresse se poursuit et s'aggrave en 1992. On peut s'attendreà un élargissement des fissures actuelles et peut être aussi àl'apparition de nouvelles fissures.

Ces fissures sont pénétrantes et peuvent provoquer des dégâts des eaux.

Bâtiment PONTHONNE

La principale aggravation possible, outre l'élargissement des fissuresest la rupture de la baie vitrée.

HESURES à prendre immédiatement pour limiter 1' aggravation desdésordres :

Bâtiment DELAHAYE :

Arroser abondamment et fréquemment le sol de la façade Nord.

Pour parfaire la réhydratation du sol, nous conseillons de réaliser despetits puits gravillonnés de 1,5 m de profondeur distants de 1,5 m etplacés en bordure immédiate du mur sinistré. Ces puits seront remplisd'eau.

Bâtiipent PONTHONNE :

1/ Supprimer tous les arbres de haut jet.

2/ Arroser abondamment et fréquemment le sol au droit des murs dubâtiment.

Rapport BRCM N" R 35050 CEN 4S/92 - Mai 1992

PHOTOGRAPHIES


PHOTOGRAPHIES


ANNEXE


ANNEXE


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PLUIES EFFICACESA LA STATION D'ORLEANS-BRICY (45)

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Documents

(Loiret) par R.infoterre.brgm.fr/rapports/RR-35050-FR.pdfle ruissellement est important car le sol est peu perméable. Aux environs, ... un réseau pluvial et l'eau de pluie s'infiltre