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La situation actuelle en matière d’al- locations familiales est plus qu’in- satisfaisante. Administrativement coûteuses (avec quelques 50 régle- mentations diffé- rentes), les alloca- tions familiales ne sont justes ni pour les employeurs qui doivent payer des contributions variant de 1,3 à 3 % de la masse salariale ni pour les familles qui reçoivent, selon leur canton de domicile, des montants mensuels pouvant varier de 160 francs dans le canton de Berne à 444 francs dans celui du Valais. De plus, elles ne ga- rantissent même pas des allocations pour tous les enfants puisque 180 000 enfants n’en reçoivent pas alors que 70 000 autres ne touchent qu’une al- location partielle. socialistes . ch ps suisse JOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 23. 10. 06 CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE Grâce à l’initiative parlementaire déposée en 1991 par notre ancienne conseillère nationale Angeline Fan- khauser, chaque enfant devrait dé- sormais recevoir une allocation fami- liale d’au moins 200 francs et chaque jeune en formation d’au moins 250 francs. Bien sûr, on pourrait être tenté de faire la fine bouche devant un projet qui prévoit des montants d’alloca- tions identiques à ceux qui étaient proposés par Angeline Fankhauser il y a déjà 15 ans. De plus, par de scan- daleuses manœuvres tactiques, les partis qui se targuent de défendre les intérêts des personnes indépen- dantes, ont réussi à les sortir de la loi, privant leurs enfants du bénéfice d’allocations familiales, alors que certaines de ces familles en auraient pourtant vraiment besoin, et nous empêchant d’atteindre vraiment no- Allocations familiales : OUI a une loi aussi nécessaire que modérée ! Liliane Maury Pasquier tre objectif qui était et reste de con- crétiser le principe « un enfant-une allocation ». Mais, malgré ces défauts, nous soutenons sans hésitation cette loi qui représente un réel progrès pour les familles qui en profiteront, quelle que soit leur composition ou leur mode de vie, avec un ou deux pa- rents, mariés ou non, avec un ou plu- sieurs enfants. Alors que les familles ont vu leur pouvoir d’achat diminuer jusqu’à 10 % de plus que les autres catégories de la population au cours des 10 der- nières années et que 250 000 enfants vivent en Suisse en-dessous du seuil de pauvreté, sachant que 75 % des enfants vivent dans un foyer à bas ou moyen revenus, on ne peut que reconnaître la criante nécessité de voir leur situation financière s’amé- liorer ! > PAGE 4 L’enjeu de la votation du 26 novem- bre sur la loi sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est est énorme. En cas de refus, le processus bilatéral entre la Suisse et l’Europe connaîtrait certainement un temps d’arrêt im- portant et pourrait même s’écrouler, de même que les mesures d’accom- pagnement relatives à la libre circu- lation des personnes. PAGE 5 C’est la dernière ligne droite pour le Parti socialiste jurassien qui pré- sente, le 22 octobre prochain, 4 can- didat-e-s au Gouvernement et 60 aspirant-e-s parlementaires lors des élections cantonales. Objectif : main- tenir ses deux sièges à l’exécutif et sensiblement progresser au législatif. Un objectif ambitieux, mais réaliste. PAGE 8 ELECTIONS COHÉSION Les armes ne sont pas un produit comme les autres. Elles sont fabri- quées pour tuer des gens. Soutenue par le PS, l’initiative populaire pour l’interdiction d’exporter du matériel de guerre veut mettre un terme une fois pour toutes au commerce de la mort. L’interdiction d’exporter des armes conférerait une crédibilité renouvelée à l’engagement humani- taire et à la coopération internatio- nale de la Suisse; elle donnerait éga- lement un signal fort en faveur d’une véritable politique de paix. PAGE 6 ARMES Une mesure qui contribuera à l'augmentation du pouvoir d'achat des familles PHOTO : EX-PRESS

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La situation actuelle en matière d’al-locations familiales est plus qu’in-satisfaisante. Administrativement

coûteuses (avec quelques 50 régle-mentations diffé-rentes), les alloca-tions familiales ne sont justes ni pour les employeurs qui doivent payer des

contributions variant de 1,3 à 3 % de la masse salariale ni pour les familles qui reçoivent, selon leur canton de domicile, des montants mensuels pouvant varier de 160 francs dans le canton de Berne à 444 francs dans celui du Valais. De plus, elles ne ga-rantissent même pas des allocations pour tous les enfants puisque 180 000 enfants n’en reçoivent pas alors que 70 000 autres ne touchent qu’une al-location partielle.

socialistes.chpssuisseJOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 23.10.06CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE

Grâce à l’initiative parlementaire déposée en 1991 par notre ancienne conseillère nationale Angeline Fan-khauser, chaque enfant devrait dé-sormais recevoir une allocation fami-liale d’au moins 200 francs et chaque jeune en formation d’au moins 250 francs.

Bien sûr, on pourrait être tenté de faire la fine bouche devant un projet qui prévoit des montants d’alloca-tions identiques à ceux qui étaient proposés par Angeline Fankhauser il y a déjà 15 ans. De plus, par de scan-daleuses manœuvres tactiques, les partis qui se targuent de défendre les intérêts des personnes indépen-dantes, ont réussi à les sortir de la loi, privant leurs enfants du bénéfice d’allocations familiales, alors que certaines de ces familles en auraient pourtant vraiment besoin, et nous empêchant d’atteindre vraiment no-

Allocations familiales : OUI a une loi aussi nécessaire que modérée !Li l iane Maury Pasquier

tre objectif qui était et reste de con-crétiser le principe « un enfant-une allocation ».

Mais, malgré ces défauts, nous soutenons sans hésitation cette loi qui représente un réel progrès pour les familles qui en profiteront, quelle que soit leur composition ou leur mode de vie, avec un ou deux pa-rents, mariés ou non, avec un ou plu-sieurs enfants.

Alors que les familles ont vu leur pouvoir d’achat diminuer jusqu’à 10 % de plus que les autres catégories de la population au cours des 10 der-nières années et que 250 000 enfants vivent en Suisse en-dessous du seuil de pauvreté, sachant que 75 % des enfants vivent dans un foyer à bas ou moyen revenus, on ne peut que reconnaître la criante nécessité de voir leur situation financière s’amé-liorer ! > PAGE 4

L’enjeu de la votation du 26 novem-bre sur la loi sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est est énorme. En cas de refus, le processus bilatéral entre la Suisse et l’Europe connaîtrait certainement un temps d’arrêt im-portant et pourrait même s’écrouler, de même que les mesures d’accom-pagnement relatives à la libre circu-lation des personnes.

■ PAGE 5

C’est la dernière ligne droite pour le Parti socialiste jurassien qui pré-sente, le 22 octobre prochain, 4 can-didat-e-s au Gouvernement et 60 aspirant-e-s parlementaires lors des élections cantonales. Objectif : main-tenir ses deux sièges à l’exécutif et sensiblement progresser au législatif. Un objectif ambitieux, mais réaliste.

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E L E C T I O N S

C O H É S I O N

Les armes ne sont pas un produit comme les autres. Elles sont fabri-quées pour tuer des gens. Soutenue par le PS, l’initiative populaire pour l’interdiction d’exporter du matériel de guerre veut mettre un terme une fois pour toutes au commerce de la mort. L’interdiction d’exporter des armes conférerait une crédibilité renouvelée à l’engagement humani-taire et à la coopération internatio-nale de la Suisse; elle donnerait éga-lement un signal fort en faveur d’une véritable politique de paix.

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A R M E S

Une mesure qui contribuera à l'augmentation du pouvoir d'achat des familles PHOTO : EX-PRESS

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Quand ils entendent le mot « registre », ils sortent leur revolver. La perspective d’un enregistrement et

d’un contrôle strict des quelque deux millions de flingues qui circulent en Suisse leur est insupportable

tout comme l’éventualité qu’un jour, le citoyen-soldat ne puisse plus avoir son arme d’ordonnance sous

la main au cas où – au choix – les rouges débarquent, le rôti du dimanche est trop cuit,

il se sent brimé par ses autorités cantonales.

Si la Suisse est une armée, ils en sont les fidèles fantassins. Anachroniques, ils sont

totalement hermétiques à l’idée que les risques et les menaces ont changé, qu’il est il-

lusoire de vouloir les affronter avec les pétoires d’une milice souvent mal formée, peu

concernée et pas vraiment susceptible d’une quelconque efficacité (j’en sais quelque

chose, j’en ai laissé une rouiller doucement dans ma cave pendant des années…).

Pour eux, le stand de tir régional est un Fort Alamo qu’il faut défendre jusqu’au dernier, jusqu’à la der-

nière cartouche qui n’est d’ailleurs pas la moindre des sources de revenu pour les clubs dans lesquels ils

se retrouvent, histoire de comparer gaiement la taille de leurs petits fusils.

Plus grave, ils semblent tout aussi aveugles au fait pourtant indéniable que les armes tuent. Et même

à un rythme ahurissant : chaque jour, une personne meurt dans notre pays par leur entremise. Les

drames à répétition les laissent de marbre. A peine daignent-ils condescendre à les considérer comme

de vulgaires « dommages collatéraux ». A la tribune du Conseil national lors de la session d’automne ;

dans les médias à la suite de la pétition d’un magazine alémanique féminin ou d’interventions de parle-

mentaires bien décidées à leur faire entendre pour une fois raison, ils ont dénoncé un « affront pour les

hommes qui ont servi l’armée, aujourd’hui comme dans le passé, pour les tireurs, pour les chasseurs ».

Au fond d’eux-mêmes, ils sont intimement persuadés de constituer l’ultime rempart contre l’effondre-

ment de l’identité nationale. Ils ne sont que l’expression de l’un des maux récurrents qui frappent notre

pays.

Jean-Yves Gentil, rédacteur responsable

ALLOCATIONS 4La situation actuelle en matière d’al-locations familiales est plus qu’insa-tisfaisante. Administrativement coû-teuses, elles ne sont justes ni pour les employeurs, ni pour les familles. Si la nouvelle loi passe la rampe le 26 novembre, chaque enfant devrait désormais recevoir une allocation familiale d’au moins 200 francs et chaque jeune en formation d’au moins 250 francs, un réel progrès pour les familles qui en profiteront quel que soit leur mode de vie.

CONGRÈS DE SURSEE 7En 2007, le PS veut devenir le pre-mier parti de Suisse et briser la ma-jorité de droite du Conseil fédéral. C’est l’objectif fixé lors du dernier Congrès de Sursee marqué notam-ment par l’approbation de la plate-forme politique pour les fédérales, le lancement d’une initiative pour une harmonisation fiscale et l’élection de la conseillère nationale bâloise Silvia Schenker à la vice-présidence.

ELECTIONS CANTONALES 9L’heure du verdict approche pour le PS fribourgeois. Les citoyennes et ci-toyens seront appelés aux urnes les 5 et 26 novembre pour renouveler leurs autorités cantonales. Le point sur les enjeux et les objectifs du PS en vue d’un scrutin qui s’annonce très ouvert avec sa présidente, So-lange Berset.

AGENDA 11Consultez-le pour tout savoir des divers rendez-vous importants fixés aux socialistes ces prochaines se-maines que ce soit au niveau natio-nal ou dans les cantons romands.

SOMMAIRE

EDITEUR PS Suisse et Verein SP-Info Spitalgasse 34, 3001 BerneTél. 031 329 69 69, Fax 031 329 69 [email protected]

RÉDACTION Jean-Yves Gentil

PRODUCTION Atelier Kurt Bläuer, Berne IMPRIMERIERotaz AG, CP 36, 8201 Schaffhouse

TIRAGE20 000 exemplaires

PUBLICITÉ Kretz AG, General Wille-Strasse 1478706 Feldmeilen, Tél. 044 925 50 60,Fax 044 925 50 77

PARUTION6 numéros par année

3 10.06 éditorial

I M P R E S S U M

Monomaniaques2,2 millions d’armes circulent en Suisse. La plupart ni marquées, ni enregistrées. PHOTO : EX-PRESS

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allocations 410.06

PAGE 1 > Les enfants ont besoin de grandir dans des conditions de sécu-rité matérielle et affective adéquates pour devenir des adultes riches de potentialités et aptes à participer activement à la vie de la société. Les familles ont besoin de moyens suf-fisants pour pouvoir élever, dans de bonnes conditions, ces enfants qu’el-les doivent avoir la liberté de choisir, sans y renoncer pour des questions financières.

De plus, en versant des allocations de formation professionnelle à tous les jeunes jusqu’à la fin de leur formation ou jusqu’à l’âge de 25 ans, nous reconnais-sons l’importance capitale que revêtent l’acquisition de connaissances et l’ap-prentissage d’un métier qui s’exercera dans l’inté-rêt de toute la société

La loi constitue égale-ment un gain pour l’éco-nomie car chaque franc qui entre dans le porte-monnaie des familles est un franc qui augmente leur pouvoir d’achat. Elle per-mettra également d’amé-liorer la mobilité entre les cantons et de supprimer les effets pervers qui inci-tent, dans certains cas, cer-tains parents à renoncer à exercer une activité profes-sionnelle.

Les opposant-e-s repro-chent à la loi de coûter trop cher. Selon eux, l’économie ne pourrait pas suppor-ter une augmentation des coûts de l’ordre de 370 millions de francs. Ces montants ne sont pourtant pas plus élevés que ceux qu’ils versaient déjà au milieu des années septante. Qui oserait prétendre que notre écono-mie n’est pas en mesure de supporter

explicitement que des solutions plus généreuses sont possibles. Quel par-lement cantonal trouverait une ma-jorité pour recommander au peuple de baisser les allocations familiales ? Relevant, à l’origine, de la relation patriarcale qui prévalait entre un employeur tout puissant et ses sala-rié-e-s proches de la misère, les allo-cations familiales doivent devenir de véritables prestations de soutien aux

familles. Avec l’assurance maternité, les allocations familiales constituent le socle de la politique fami-liale dont la Suisse et toute sa population ont besoin. La Suisse se trouve dans le dernier tiers des pays membres de l’OCDE pour ce qui touche aux inves-tissements consacrés à la politique familiale. Or, alors que les allégements fiscaux constituent, de fait, une aide ciblée pour les hauts revenus, ce sont les allocations familiales qui assurent le mieux une répartition équitable des ressources en fonction des besoins.

Nous devons donc sou-tenir un projet qui repré-sente tout à la fois un pro-grès pour les familles et un gain pour l’économie, un projet modéré et finança-ble qui représente, enfin, un pas en avant dans l’édi-fication d’une véritable po-litique familiale. Un oui du peuple le 26 novembre à la

loi sur les allocations familiales, c’est la Suisse d’aujourd’hui qui construit la Suisse de demain !

Liliane Maury Pasquier, conseillère nationale, Châtelaine.

RéférendumC’est à un véritable passage en force de la majorité bourgeoise du Conseil national auquel on a assis-té lors de la session d’automne à Flims. C’est ainsi au pas de charge qu’elle a imposé de nouveaux ca-deaux fiscaux aux plus riches. Le PS s’est opposé en vain aux diffé-rentes mesures de la réforme de l’imposition des entreprises II. Un projet qui privilégie une fois de plus une petite minorité de contribua-bles au détriment de la très grande majorité de la population qui ne

les charges qu’elle assumait déjà il y a 30 ans ! Parce qu’il y a toujours moins d’enfants et que la masse salariale a augmenté ces dernières années, les versements des employeurs au titre des allocations familiales ont ainsi diminué de 2% entre 2002 et 2006. Or, c’est justement de quelques pour-milles qu’il suffira de les augmenter pour permettre de répondre aux exi-gences de la loi.

Les opposant-e-s à la loi préten-dent également que la nouvelle loi imposera des diminutions d’alloca-tions dans les cantons qui connais-sent actuellement des montants élevés, comme le Valais, Zoug et Fri-bourg. Mais, la nouvelle loi prévoit

possède pas d’actions. Il aura aussi des retombées non négligeables pour les collectivités publiques de même que pour les assurances so-ciales. En résumé, cette opération pourrait priver la Confédération, les cantons, l’AVS et l’AI de plus d’un milliard de francs de recettes. Etonnant que la majorité de droite du Parlement et du gouvernement se déclare prête à accepter des pertes d’une telle ampleur dans le cadre de ce projet alors qu’elle n’a cessé de marteler ces dernières semaines que celles qui découle-raient de l’approbation de l’initiative « Bénéfices de la Banque nationa-le pour l’AVS » étaient insupporta-bles. Face à une inégalité de trai-tement fiscal aussi criante, le PS a déjà annoncé le lancement d’un référendum si elle ne devait pas être corrigée lors des prochaines navettes entre les Chambres.

Tous les enfants ont besoin d'amour.Mais pas seulement.OUI à des allocations familiales équitables.

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VOTATIONS FÉDÉRALES DU 26 NOVEMBRE 2006 : MATÉRIEL DE CAMPAGNELe matériel de campagne suivant est disponible gratuitement auprès du PS Suisse.

Loi fédérale sur les allocations familialesTract (7,4 × 10,5 cm avec cœur en chocolat)Affiche A3

Le matériel suivant est disponible sur le site Internet du PS www.allocations-oui-ch : Bref argumentaire, Argumentaire détaillé, Présentation Powerpoint, Liste d’oratrices et orateurs

Loi fédérale sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’EstAffiche A2

Merci de retourner ce bulletin à : PS Suisse, Monika Bolliger, Spitalgasse 34, Case postale 7876, 3001 Berne, fax 031 329 69 70, [email protected]

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5 10.06 cohésionUne participation suisse économique... et socialeL’enjeu de la votation fédérale du 26 novembre est énorme. A cette occasion, nous nous pro-noncerons sur la loi sur la coo-pération avec les Etats d’Europe de l’Est, suite au référendum déposée par la droite nationale-populiste. Cette loi servira de base à la participation de la Suisse à la lutte contre les dispa-rités sociales et économiques en Europe. Le Conseil fédéral pro-pose que la Suisse contribue à la cohésion sociale et économique dans l’Union européenne (UE) à raison de 1 milliard de francs réparti sur cinq ans.

Jean- Claude Rennwald

Ce projet mérite d’être soutenu pour de multiples raisons :

■ L’élévation du niveau de vie des pays d’Europe cen-trale et orientale est un gage de stabilité pour toute l’Europe. Elle permettra une meilleure régulation

des migrations intra-européennes.■ L’augmentation du pouvoir d’achat dans ces pays est importante pour les salarié-e-s qui y vivent, mais aussi pour ceux d’Europe occidenta-le. Plus le niveau de vie et les condi-tions de travail de ces pays se rappro-cheront des nôtres, moins le patronat suisse sera tenté d’y chercher une main-d’œuvre bon marché,■ L’élévation du niveau de vie en Eu-rope centrale et orientale permettra de donner un coup de frein au mou-vement de délocalisations en direc-tion de ces pays.■ L’extension des accords bilatéraux aux nouveaux pays de l’UE a ouvert des marchés aux industries suisses d’exportation, ou du moins leur en facilitera l’accès, ce qui favorisera la croissance et à l’emploi dans notre pays. Dès lors, la participation suisse à l’effort de cohésion du continent européen est le prix à payer pour pouvoir offrir davantage de produits et de services en Europe centrale et orientale.■ Les mesures proposées sont im-portantes pour les nouveaux pays membres de l’UE, pour les relations entre ceux-ci et l’Europe occidentale, mais aussi pour que les nouveaux pays de l’UE puissent gérer les pro-

blèmes de dumping salarial auxquels ils sont eux aussi confrontés. Plus de 100 000 Ukrainiens travaillent par exemple en Pologne, où ils ont des conditions de travail nettement infé-rieures à celles des nationaux.

Même s’il ne faut jamais exagérer ce type de menaces, un « non » à la loi sur la coopération avec les Etats d’Eu-rope de l’Est serait sans doute perçu comme un signe d’hostilité à l’égard du projet européen, ce qui porterait atteinte à la qualité des relations bi-latérales CH-UE dans une mesure difficile à prévoir. Un refus pourrait porter préjudice à la ratification de Schengen/Dublin et les entreprises suisses subiraient probablement des discriminations sur les marchés européens. Le processus bilatéral connaîtrait certainement un temps d’arrêt important et pourrait même s’écrouler, de même que les mesu-res d’accompagnement relatives à la libre circulation des personnes.

Pas seulement du businessLe PSS et les syndicats sont favora-bles à la loi sur l’aide aux pays de l’Est et au « milliard de cohésion ». Afin de montrer aux travailleuses et aux tra-vailleurs de notre pays que ce projet ne repose pas seulement sur des con-

sidérations économiques, mais qu’il vise aussi à favoriser la cohésion so-ciale du continent européen, il serait sans doute judicieux que, pendant la campagne, le Conseil fédéral s’ins-pire des quelques suggestions for-mulées par Unia et l’Union syndicale suisse (USS) :■ La Suisse doit consacrer une par-tie de son aide à l’Est à la promotion du partenariat social, au développe-ment des conventions collectives, à l’élévation des standards sociaux et salariaux, ce qui constituera une con-tribution à la lutte contre le dumping social et salarial et complétera les mesures d’accompagnement adop-tées dans notre pays.■ Les idées de ce type doivent être mentionnées dans le cadre de la campagne qui précédera la votation du 26 novembre.■ L’élaboration et la mise en oeuvre de ces mesures se fera de manière tri-partite : syndicats, patronat, seco.

La réalisation de ces propositions paraît d’autant plus importante qu’elles sont un complément indis-pensable aux mesures d’accompa-gnement adoptées dans notre pays.

Jean-Claude Rennwald, conseiller national, vice-président de l’USS.

PHOTO : EX-PRESS

CrèchesUne partie du PDC et les radicaux n’ont toujours pas compris que la mise à disposition de places d’ac-cueil pour les enfants était un élé-ment central d’une politique fami-liale digne de ce nom. Après la dé-cision du Conseil national –prise à une courte majorité – de réduire de 200 à 120 millions le Programme d’impulsion de création de crèches, les efforts visant à mieux concilier vie professionnelle et vie familiale sont sérieusement mis à mal. Le ris-que existe que des projets remplis-sant tout à fait les critères requis ne puissent pas être soutenus, faute d’argent. Vu l’évolution de l’écono-mie, il est pourtant prévisible que le besoin en structures d’accueil va rapidement augmenter ces pro-chaines années. Avec le montant initialement prévu ou au moins avec le compromis de 160 millions, on aurait pu créer davantage de pla-ces d’accueil dans la deuxième par-tie du programme que dans la pre-mière. En fonction de l'aveuglement de la majorité de droite du Coonseil fédéral et du Parlement, il reviendra donc aux cantons et aux communes de s’engager encore plus résolu-ment en faveur des crèches.

Sur la toileLe nouveau site Internet de campa-gne du PS Suisse est désormais en ligne. Conçu comme un tract, sur une page unique, il servira, à l’ave-nir, de support à notre action politi-que en vue des votations fédérales. Pour l’étrenner, nous avons choisi

de nous concentrer sur le scrutin du 26 novembre consacré aux al-locations familiales. Socialistes.ch vous invite bien évidemment à aller y faire un tour à l’adresse : www.allocations-oui.ch, mais aussi à tester et à découvrir sa dimension interactive, qu’ils s’agisse du télé-chargement de documents, de la possibilité de donner son opinion ou de faire une promesse de don. Le même principe s’appliquera prochainement à l’adresse : www.cohesion-oui.ch.

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armes 610.06

Dernier scandale : en 2005, 40 chars exportés par la Suisse vers les Emirats arabes unis ont en fait été livrés au Maroc. PHOTO : EX-PRESS

Loi sur les armesMalgré les voix – de plus en plus nombreuses – qui s’élèvent en fa-veur d’un contrôle beaucoup plus strict, la loi sur les armes présente toujours de graves lacunes. Elle ne change rien au fait que plus de 2 millions d’armes sont entreposées dans nos armoires et dans nos ca-ves et que la plupart de ces armes

ne sont même pas marquées ni en-registrées. Ainsi, l’Etat est le pre-mier fournisseur d’armes à feu en Suisse, avec les trois quarts des ar-mes en circulation. Comme le suici-de et les actes de violence domesti-que sont commis le plus souvent en situation de crise intense, la facilité d’accès aux armes à feu augmente le risque de passage à l’acte avec des conséquences fatales. Chaque jour, une personne se tue en Suisse avec une arme à feu – une tendan-ce qui continue d’augmenter. Triste ironie, c’est d’ailleurs cinq ans, jour pour jour, après la tragédie de Zoug que le Conseil national a débattu de cette question. Comme on pouvait le prévoir, les propositions socialis-tes pour durcir la loi ont toutes été rejetées. Il demandait l’organisation d’une action de ramassage des armes inutiles, l’introduction d’un registre central des armes, l’instau-ration d’une clause du besoin ainsi que l’interdiction de conserver les armes d’ordonnance chez soi ou du moins, dans un premier temps, la munition.

Armée Pour le PS, la nouvelle réforme de Samuel Schmid, retoquée le 3 oc-tobre par le Conseil national, était beaucoup trop timide. Si le chef du DDPS veut trouver des compromis avec les socialistes, il doit réduire les effectifs de l’armée et renoncer à tout engagement systématique de l’armée à l’intérieur du pays. Lors du débat, le PS a demandé une réduction de 140 000 à 100 000 des effectifs de l’armée, un recul de 80 000 à 40 000 du nombre de réservistes ainsi que la suppression du plafond de dépenses.

La suisse doit faire œuvrede pionniere !

ment du Conseil fédéral ne passent plus aussi facilement la rampe aux Chambres fédérales, à l’instar de celui de 2004. Cependant, depuis le 11 septembre 2001, l’utilisation des armes par des pays qui se sont alliés à la politique conduite par les Etats-Unis de guerre contre le terrorisme fait l’objet de nombreuses critiques, tant sur le plan international qu’au niveau de la société civile. Le climat est donc propice au lancement d’une nouvelle initiative populaire contre l’exportation du matériel de guerre, et c’est chose faite, sous l’impulsion du Groupe Suisse sans Armée (GSsA) dont la campagne de récolte des signatures a débuté le 27 juin 2006. Une nouvelle initiative pour donner une nouvelle direction à la politique étrangère de la SuisseDe 2003 à 2005, les exportations de matériel de guerre par la Suisse se sont chiffrées à 1,04 milliards de francs, dont 78 % a été livré à des pays qui sont actifs au sein de la coalition qui mène la guerre contre le terro-risme en Irak et en Afghanistan. En 2005, la Suisse a livré du matériel de guerre à 72 Etats, dont à des pays en développement, contribuant ainsi à cautionner les dirigeants qui privilé-gient la lutte pour le pouvoir à l’amé-

lioration des conditions sociales, sanitaires, … de leur population. Par exemple, de 2003 à 2005, des armes d’une valeur supérieure à 93 millions de francs ont été exportées par la Suisse au Botswana, pays où l’espé-rance de vie est inférieure à 35 ans en raison de l’épidémie de sida (…). La Suisse, en qualité de co-fonda-trice du nouveau Conseil des droits de l’homme et dépositaire des con-ventions de Genève n’a pas d’autre alternative pour empêcher que des armes suisses soient engagées dans des conflits armés : interdire l’expor-tation, le transit, le courtage, le com-merce, les ventes sous licence de ma-tériel de guerre, y compris des armes légères et de petits calibres, ainsi que leurs munitions, ainsi que demandé par l’initiative du GSsA.

Mobilisons-nous !Lors de son assemblée des délégués de juin 2006 à Delémont, la Parti so-cialiste suisse a décidé de soutenir cette initiative du GSsA. Le délai pour la dépôt échoit le 27 décembre 2007. Merci dès lors de votre engagement. Nous bénéficions aujourd’hui de réelles perspectives de succès !

Valérie Garbani, conseillère nationale, Neuchâtel.

Il y a plus de trente ans que cel-les et ceux qui souhaitent don-ner à la politique étrangère de la Suisse une orientation prio-ritairement axée sur la coopé-ration au développement et sur le respect des droits de l’homme se heurtent à la sacro-sainte doctrine des intérêts économi-ques de la Suisse avancée par le Conseil fédéral et la majorité du parlement. Mais, les temps changent et les mentalités égale-ment…

Valér ie Garbani

Le 8 juin 1997, l’initiative populaire fédérale lancée par le Parti socialiste suisse « pour l’interdiction d’expor-ter du matériel de guerre » a été re-

jetée par 77,5 % de la population ! Ce-pendant, en 1972, l’initiative popu-laire fédérale « pour le contrôle renforcé des industries d’ar-mement et pour

l’interdiction d’exportation d’armes » a été rejetée de très peu par le peuple, à 50,3 % ! Cependant, le 22 mars 2003, 50 000 personnes se sont réunies sur la Place Fédérale à Berne pour s’op-poser à l’offensive militaire en Irak. Cependant, les programmes d’arme-

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7 10.06 congrèsPriorité à l’intérêt généralLa campagne du PS en vue des élections fédérales de 2007 est lancée. A Sursee, la présidence du parti a souligné sa volonté de faire exploser la majorité de droite du Conseil fédéral l’an-née prochaine et de redevenir le premier parti du pays devant l’UDC. Ce fut le cas notam-ment du vice-président vaudois Pierre-Yves Maillard qui a pro-noncé un discours très applaudi devant le Congrès. Le voici, dans une version condensée.

Pierre-Yves Mai l lard

Cette année électorale commence avec un scandale économique qui a un nom de slogan électoral natio-naliste : Swissfirst, suisse d’abord. Ce

scandale est symp-tomatique de l’état de la société suisse de ce début de 21ème siècle: un paravent nationaliste qui ca-che une gestion du bien public au servi-

ce de quelques intérêts privés. Dans notre pays, l’économie et la politique vivent ensemble et la première en-tretient la deuxième. C’est la raison pour laquelle quand un scandale éclate dans le monde de l’économie, la politique est très souvent touchée elle-aussi. Swissair, c’était le scanda-le des radicaux, Swissfirst est celui de l’UDC. Dans les deux cas, ces milieux ont peu pensé à la Suisse et beau-coup à leurs petits intérêts. Quand ils disent « Swissfirst », ils pensent « my pocket first ».

Ils méprisent l’Etat et les systèmes de solidarité, mais ils ne craignent pas de s’en servir. Ils disent défendre la Suisse, mais quand il s’agit de leurs intérêts, ils ne connaissent ni fron-tière, ni nation. Le PS, en revanche, est le parti de l’intérêt général, le seul parti gouvernemental indépendant de notre pays. Nous ne dépendons ni des millions d’un leader charismati-que, ni des contributions de multi-nationales. C’est un sujet de fierté et c’est une valeur de plus en plus rare dans les démocraties occidentales. Sur le plan économique et social, les grandes réformes des néolibéraux du Conseil fédéral sont bloquées. Nous sommes en train de montrer qu’elles ne servent pas la croissance, la mo-dernité et le progrès, mais en sont l’antithèse. Nous avons fait échec à la libéralisation du marché électri-que. Notre Poste est à 100 % en mains publiques, comme nos CFF qui n’ont

pas été démantelés entre transport et réseau. Swisscom reste la propriété du peuple suisse, comme nos réseaux d’eau et de gaz. Nous avons bloqué la distribution par le paquet fiscal de 4 milliards de francs selon le principe : plus vous avez, plus vous pouvez vous servir. Et nous avons empêché le recul des prestations de l’AVS. Te-nir nos positions socialistes et dé-mocratiques, c’est donner aux gens une alternative qui a fait ses preuves partout et chaque fois qu’elle a été appliquée.

Après 15 ans de mise en oeuvre, la pensée et les réformes néolibé-rales montrent leur faillite partout. La libéralisation de la finance a fait fleurir les fonds spéculatifs qui pour-rissent l’industrie, le deuxième pilier est pris en otage dans cette nasse de profiteurs et de spéculateurs, le sec-teur énergétique court à la pénurie, les inégalités salariales explosent jusqu’à la nausée, les revenus des détenteurs d’action atteignent des records indécents. Le mérite, la mo-rale, l’honneur sont laminés par la spéculation, le mensonge et le profit trop facile. Le Parti socialiste a une chance très réelle de devenir le parti le plus fort de ce pays s’il reste ferme dans sa lutte contre cette évolution. Cela signifie dans les élections à venir nous efforcer de garder partout notre indépendance à l’égard des lobbies, des financements trop faciles. Cela signifie être présent et pugnace de-

vant toutes les manifestations des dérives néolibérales. Nous devons gagner encore en combativité, en capacité d’indignation et en force de proposition.

Pendant la campagne électorale qui précédera le renouvellement des Chambres fédérales, nous décline-rons les propositions de notre plate-forme pour la défense du pouvoir d’achat du peuple de ce pays, pour l’avenir de notre environnement, pour une croissance vigoureuse res-pectueuse des salarié-e-s et de la na-ture. Mais surtout nous essaierons, par le progrès de la gauche, de libérer notre démocratie des lobbies et du fa-natisme néolibéral, sans quoi aucune réforme progressiste ne sera possible. La Suisse doit certainement gagner en indépendance. Mais les dépen-dances qui l’entravent, c’est l’entre-mêlement de fil à la patte dont sont encombrés tant d’élus bourgeois. Coupons ces fils, redonnons dans ce pays force et priorité à l’intérêt géné-ral, à la justice et à la solidarité.

Pierre-Yves Maillard, Conseiller d’Etat, vice-président du PS Suisse

L’intégralité du discours ainsi que les autres allocutions du Congrès figurent sur le site du PS à l’adresse : www.sp-ps.ch/partei/partei/parteitag/index.htm

Elections Si Hans Jürg Fehr et Pierre-Yves Maillard ont été reconduits à la pré-sidence et à la vice-présidence du parti par acclamations, il aura fallu trois tours de scrutin pour désigner la nouvelle vice-présidente du PS Suisse, en remplacement d’Ursula Wyss, désormais présidente du Groupe socialiste des Chambres

fédérales. Après le retrait de Su-sanne Hugo Lötscher à l’issue du second tour, c’est finalement la conseillère nationale bâloise Silvia Schenker qui a été élue avec 195 voix contre 159 à son homologue genevoise Maria Roth Bernasconi. Née en 1954, Silvia Schenker est assistante sociale de profession. Membre du Comité directeur du PS de Bâle ville, elle a accédé au Conseil national en 2003 et fait notamment partie de la Commis-sion de la sécurité sociale et de la santé publique de la Chambre du Peuple. Par ailleurs, la lausannoise Elisabeth Wermelinger a été élue membre du comité directeur du PS Suisse en remplacement de Philip-pe Müller. La nouvelle élue, libraire à Lausanne, est membre de la di-rection du PS Vaud.

Justice fiscaleOutre la plate-forme électorale pour les élections fédérales de 2007 ap-prouvée à l’unanimité, le Congrès a également décidé sans opposition du lancement d’une initiative po-pulaire visant à stopper une con-currence fiscale de plus en plus agressive et dommageable grâce à une imposition harmonisée des gros revenus, dès 250’000 francs et des grosses fortunes dès 2 mil-lions de francs. L’initiative interdit également la dégressivité de l’im-pôt aux niveaux fédéral, cantonal et communal tout en consacrant une grande partie des recettes supplémentaires due à sa mise en oeuvre à la péréquation financière. La récolte de signatures débutera sans doute d’ici la fin du mois de novembre.

Congrès du PS à Sursee : beaucoup de parapluies, mais pas de pépin. PHOTO : EDOUARD RIEBEN

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élections 810.06

Fribourg : pariez social !

De gauche à droite : Bernadette Hänni, Anne-Claude Demierre, Erwin Jutzet, Erika Schnyder, Jean-François Steiert.

C’est avec ce slogan que le Parti socialiste fribourgeois mène campagne pour les prochaines élections cantonales qui auront lieu le 5 novembre prochain. Nos deux élus à l’exécutif cantonal Ruth Lüthi, Conseillère d’Etat, Directrice du département de la santé et des affaires sociales ainsi que Claude Grandjean, Conseiller d’Etat, Directeur du département de la sécurité et de la justice, ne se représentent pas. C’est en proposant une liste à cinq personnes, trois femmes et deux hommes, que le Parti socialiste a l’objectif de garder sa représentation au Conseil d’Etat et plus si tel est le souhait de la population.

Solange Berset

Cette liste électorale, emmenée par le Conseiller national Erwin Jutzet, est

composée d’Anne-Claude Demierre, députée, anc. Pré-sidente du Grand Conseil et con-seillère communale à Bulle, de Berna-dette Hänni, juriste

et ancienne constituante, d’Erika

Schnyder, juriste et syndique de Vil-lars sur Glâne et de Jean-François Steiert, député, délégué aux affaires intercantonales. Les cinq candidates et candidats socialistes représentent toutes les régions et sont issues des deux cultures, romande et alémani-que, de notre canton.

Dix-sept candidates et candidats, des différents partis, sont en lice pour les sept sièges à repourvoir au Con-seil d’Etat. Il est a noter que les PDC et les PRD font liste commune avec 6 personnes (4 PDC et 2 PRD), que les Verts se présentent pour la première fois avec trois candidats, que le PCS, l’UDC et un indépendant complè-tent le choix offert aux citoyennes et citoyens de notre canton. Quel sera le verdict des urnes ? Il paraît difficile pour l’instant d’émettre des pronos-tics car c’est une élection au système majoritaire et nous n’avons pas de « sortants ». Le PDC et le PRD font liste commune avec respectivement deux et un conseiller d’Etat, un con-seiller d’Etat indépendant se repré-sente également.

Il s’agit pour le Parti socialiste fri-bourgeois de renforcer sa présence au gouvernement et au parlement afin de continuer à marquer sa vo-lonté d’investir pour l’avenir dans

l’intérêt de l’ensemble de la popu-lation. Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution fribourgeoise, le nombre de députées et députés sera réduit de 130 à 110. Le Parti so-cialiste a pour objectif de garder le même nombre de sièges (vingt-six), voire d’augmenter sa représentation dans le législatif et ce malgré la baisse du nombre de député-e-s.

C’est l’un des enjeux importants de ce 5 novembre. Le Parti socialiste sera représenté par cinquante-cinq hommes et trente-six femmes dans les différents districts. Le PS, premier parti de la gauche fribourgeoise, est prêt à prendre ses responsabilités et s’engage afin que les citoyennes et les citoyens fribourgeois lui apportent sa confiance.

PARIEZ SOCIAL pour un Etat ga-rant de la justice sociale et de l’égalité des chances, un système de forma-tion de qualité, une politique fami-liale digne de ce nom, des services publics performants, une qualité de vie améliorée et des finances saines. Voilà le programme que les candida-tes et candidats du Parti socialiste propose aux Fribourgeoises et aux Fribourgeois.

Solange Berset, présidente du PS Fribourg

Ville de GenèveLes socialistes genevois présen-teront deux candidats à l’exécutif de la ville en avril prochain. Lundi

2 octobre, l’As-semblée du PS a approuvé la can-didature de San-drine Salerno, présidente de la section Ville de Genève du parti, aux côtés du sor-tant Manuel Tor-nare. Le PS en-tend figurer sur la liste commune de l’Alternative, avec les Verts et « A gauche toute »,

la nouvelle bannière sous laquelle se sont fédérées les militants des trois anciennes composantes de l’Alliance de gauche en compagnie des Communistes. Pour l’heure, les Verts ont renoncé à désigner leurs candidats à l’exécutif : les papables sont le sortant Patrice Mugny, la députée au Grand Conseil Michèle Künzler et la présidente des Verts de la Ville, Marguerite Contat Hic-kel. « A gauche toute » attend pour sa part les résultats des élections au Municipal pour décider d’une stratégie.

Canton de VaudEn vue des élections cantonales de mars 2007, le Congrès du PSV de juillet a opté pour une liste au Con-seil d’Etat à quatre avec deux socia-listes, un écologiste et un popiste. « A gauche toute ! » s’est ralliée à cette stratégie et a élu son can-didat : le Conseiller national Josef Zisyadis. Les Verts hésitent à pré-senter deux candidats mais cette option handicaperait sérieusement l’union de la gauche au 1er tour. Reste à espérer que la raison triom-phera lors de l’assemblée des Verts du 25 octobre car la droite, cons-ciente du danger, part plus unie que jamais. Le PS élira ses candi-dat-e-s lors de son Congrès du 4 novembre et pas des moindres : Anne- Catherine Lyon et Pierre-Yves Maillard se représentent.

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Social, solidaire, socialisteS : bientôt le jour J pour le PSJ A moins d’un mois des élections cantonales jurassiennes, le Parti socialiste jurassien (PSJ) mène campagne pour parvenir aux buts qu’il s’est fixé : conserver 2 sièges au Conseil d’Etat et augmenter sa présence au légis-latif cantonal à raison d’un-e député-e supplémentaire par district (+ 3). Des objectifs tout à fait réalisables pour autant que ses membres et sympathisant-e-s se mobilisent en masse et que le PSJ parvienne aussi à convain-cre au-delà de son strict poten-tiel électoral. C’est régulièrement le cas lors de votations fédérales et cantonales. Ce fut le cas égale-ment lors des dernières élections fédérales où il a conquis le titre officieux de première formation politique jurassienne, titre qu’il ambitionne de retrouver à l’issue du renouvellement des autorités cantonales cet automne.

Marlyse Fleury

15 personnes dont 3 femmes ont fait acte de candidature aux élections au Gouvernement qui auront lieu le 22 octobre. Pas moins de 352 candidats sont aussi présents sur les 21 listes enregistrées au Parlement. C’est un record. Ils étaient 312 il y a 4 ans.

Record aussi avec le nombre de fem-mes candidates au législatif, elles sont 105 au lieu de 80 en 2002. Avec Elisabeth Baume Schneider, Pierre-André Com-

te, Benoit Gogniat et Lucienne Mer-guin Rossé, le PSJ est d’ailleurs le seul parti à proposer une liste strictement paritaire. Il est également la forma-tion qui présente le plus de femmes (23 sur 60) ainsi que de jeunes de moins de 30 ans (18) au Parlement.Ces élections 2006 sont également inédites à d’autres titres. Pour la pre-mière fois, l’UDC présente un can-didat à l’exécutif. Pour la première fois encore, les Verts présentent des candidat-e-s au législatif dans tous les districts tandis que l’UDF pré-sente une liste dans le district de Porrentruy. Les autres partis dans la course ont quant à eux des objectifs très clairs à commencer par le PDC qui veut conserver deux mandats au Gouvernement et augmenter sa représentation au Parlement d’au

moins un siège. Pour le PCSI, il s’agi-ra de conserver son siège acquis il y a 4 ans et renforcer sa présence au Parlement. Les radicaux, eux, n’ont qu’une idée, se replacer à l’exécutif. Enfin, Combat socialiste alliés au POP ne présentent cette année qu’un seul candidat au Gouvernement et souhaitent augmenter leur députa-tion d’un siège.

Qu’en sera-t-il le 22 octobre ? Peut-être bien le statu quo au niveau de la représentation au gouverne-ment à moins que le parti radical ne réussisse son retour. Reste à savoir aux dépens de qui … Il sera égale-ment intéressant de voir les résultats obtenus par des formations comme l’UDC et le CS-POP. Enfin on attend de voir l’éventuelle percée des Verts ou de l’UDF, quoiqu’elle reste très hypothétique. Pour le PSJ, consoli-der sa présence au gouvernement et renforcer celle au Parlement, c’est se donner les moyens d’orienter la poli-

tique plus à gauche et d’infléchir les décisions pour que l’Etat jurassien se dote de lois plus sociales et réalise des projets novateurs et ambitieux. Ainsi est-il urgent de répondre par des mesures efficaces à la difficulté de trouver un premier emploi pour les jeunes. De permettre à chacune et chacun de se former à tout âge. De mettre en valeur les compétences que les Jurassiennes et Jurassiens ont développées et peinent à faire valoir dans un environnement frileux et peu enclin à investir. De créer une rupture avec le courant de pensée, paralysé par l’équilibre des finances, qui freine le progrès et empêche l’ex-pression de ce qui fait de nous des citoyens d’ici et d’aujourd’hui. D’ins-taurer une politique familiale digne de ce nom et d’intégrer toutes les composantes de notre société dans le respect des différences.

Marlyse Fleuy, présidente du PSJ

9 10.06

Fédérales 2007 : le PSA et le PSJB sur la même listeLe comité directeur du PS bernois et le Parti socialiste autonome sont convenus de faire liste commune pour les élections au Conseil na-tional l’an prochain. D’entente avec le Parti socialiste du Jura bernois (PSJB), deux lignes (une femme et un homme) seront offertes au PSA. Objectif déclaré : gagner un siège à la Chambre du peuple et éviter la mésaventure de 2003 où des listes séparées avaient débouché sur l’élection d’un démocrate-chré-tien alémanique au détriment d’une socialiste du Jura bernois. Cette liste commune fait suite à une série d’entretiens qui ont réuni, sous la médiation du Parti socialiste suisse, le PSA, le PSJB et le Parti socia-liste jurassien. On devrait donc se retrouver avec deux candidats du PSJB et deux candidats du PSA sur les listes du PS cantonal pour autant que cette décision soit défi-nitivement acceptée par le congrès du PS du canton de Berne. Ce sera le 18 octobre prochain.

NeuchâtelLe Conseil d’Etat neuchâtelois re-commande le rejet de l’initiative can-tonale favorable au droit d’éligibilité des étrangers. Il juge prématurée la démarche destinée à octroyer le droit d’éligibilité sur le plan canto-nal aux étrangers détenteurs d’un permis C. A titre de contre-projet à l’initiative, le gouvernement sou-mettra au vote populaire l’octroi du droit d’éligibilité aux étrangers sur le plan communal seulement dans l’espoir que cela incite les auteurs de l’initiative à retirer leur texte. Un scénario permettrait au Grand Con-seil d’octroyer le droit d’éligibilité sur le plan communal sans devoir en passer par les urnes, sous réser-ve d’un referendum. Pour mémoire, le parlement neuchâtelois avait oc-troyé ce droit en 1990, mais cette modification législative avait été refusée par 56 % des citoyens en votation populaire, à la suite d’un referendum lancé par les Démocra-tes suisses.

élections

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Pour une Nouvelle Europe socialeVoici une année, le Parti Socia-liste Européen (PSE) a lancé, sous la direction de son prési-dent Poul Nyrup Rasmussen, ancien premier ministre danois son initiative « Pour une Nou-velle Europe sociale ». Il s’agis-sait notamment de dépasser les différences nationales pour construire une vision commune d’une maîtrise européenne et sociale de la globalisation. Les participant-e-s à cette réflexion se sont retrouvés le mois dernier en conférence à Paris pour fina-liser leurs options. Leurs idées seront présentées au Congrès du PSE en décembre.

Matth ias Manz

Le large débat issu de cette initiati-ve a été mené dans le cadre de trois forums qui se sont réunis à deux

reprises. Le forum intitulé « Société ac-tive » a planché sur les questions liées au marché du tra-vail, aux conditions de travail, aux droits des travailleurs et

des travailleuses ainsi qu’à la protec-tion sociale. Son homologue « Société inclusive » s’est attaché à l’intégra-tion sociale, à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion. Enfin, le forum « Dimension européenne » a discuté du rôle de l’Union européenne, dans la mesure où le marché du travail et la sécurité sociale relèvent essentiel-lement de la souveraineté nationale.

Lors du colloque final à Paris, le 21 septembre dernier, Poul Nyrup Ras-mussen a fixé l’objectif politique de la manière suivante : « Nous voulons la sécurité des personnes, pas des pla-ces de travail. » A l’heure de la globa-lisation, il n’est plus possible d’ancrer les emplois en un lieu précis, mais il s’agit de fournir aux travailleuses et aux travailleurs la possibilité voir l’assurance qu’ils puissent trouver une nouvelle place de travail. « Nous avons besoin non pas de moins de protection sociale, mais bien d’une meilleure protection sociale »

Même si des différences de détail séparent encore les partis socialistes nationaux, un consensus politique s’est dégagé sur les points suivants : ■ Au courant néo-libéral dominant, il faut opposer le concept de « Flexi-curité » (flexibilité et sécurité). Cela passe par un changement de paradig-me : il ne s’agit plus de protéger l’em-ploi mais bien les travailleurs – en les dotant des instruments nécessaires

afin qu’ils réussisent leur transition d’un ancien emploi à un emploi nou-veau moyennant plus de formation, un revenu décent de subsistance entre deux emplois et des politiques actives du marché de l’emploi afin d’aider les personnes à accéder à un travail. Le PSE est convaincu qu’il est possible, en Europe, de concilier un marché du travail flexible et un haut standard de sécurité sociale.■ La sécurité sociale ne doit pas être considérée uniquement comme un facteur de coûts. Les prestations so-ciales représentent également un in-vestissement humain et, par consé-quent, dynamisent la croissance éco-nomique. La sécurité sociale consti-tue la pierre angulaire de la réussite de l’Europe – cela a été le cas par le passé, ce sera aussi le cas à l’avenir. ■ La concurrence est un élément nécessaire du bon fonctionnement de l’économie privée, mais elle a des conséquences négatives lorsqu’elle intervient entre états. Une concur-rence fiscale excessive, par exemple, pénalise le développement économi-que au lieu de le renforcer.

■ Les premières incidences de l’évo-lution démographique se feront sen-tir non sur le volume des rentes, mais bien sur le marché du travail. Lors-que la génération du « baby-boom » prendra sa retraite, il y aura trop peu de jeunes travailleuses et travailleurs pour lui succéder. Il faut donc des mesures concrètes pour augmenter l’égalité entre les sexes sur le lieu de travail et encourager plus de femmes à entrer sur le marché de l’emploi et à rester actives – afin de permettre aux travailleurs de combiner travail et vie de famille.

Poul Nyrup Rasmussen de même que l’ancien président de la Commis-sion européenne Jacques Delors ont été chargés, d’élaborer ensemble un rapport et dix propositions concrètes qui seront soumises au Congrès du PSE qui se tiendra les 7 et 8 décembre à Porto.

Matthias Manz, secrétaire politique du PS Suisse

www.pes.org

international 1010.06

Aux urnesFortunes diverses ces dernières semaines pour les sociaux-démo-crates de par le monde. La gauche suédoise au pouvoir a ainsi tiré sa révérence le 18 septembre, battue d’une courte tête aux législatives par l’opposition de centre-droit. Un véritable tremblement de terre poli-tique en Suède où les sociaux-dé-mocrates ont régné, seuls ou avec des alliés, 65 ans sur les dernières 74 années. Coup d’arrêt également pour Lula au Brésil. Le 1er octobre, le chef de l’Etat n’a pas réussi à franchir la barre des 50 % lors de l’élection présidentielle. Un résultat qu’il faut sans doute lier à une série de scandales qui ont éclaboussé dernièrement une des principales fi-gures de la gauche sud-américaine. Second tour, le 29 octobre. Belle victoire, en revanche, le même jour pour l’opposition sociale-démocra-te autrichienne qui a remporté les élections législatives. Une victoire saluée par le président du PS Suis-se Hans-Jürg Fehr qui a souligné que c’est grâce à ses positions clai-res sur le démantèlement social, les privatisations, la formation ainsi que le chômage que le SPÖ d’Alfred Gusenbauer pu l’emporter.

France : une voie Royal ?Les 200 000 adhérents au PS fran-çais auront finalement le choix entre trois candidats pour les représen-ter à la présidentielle du printemps

2007. Après les abandons de Lionel Jospin, François Hollan-de et Jack Lang, Ségolène Royal, Laurent Fabius et Dominique

Strauss-Kahn brigueront l’investitu-re des membres du PS qui voteront le 16 novembre. Si aucun n’obtient la majorité absolue, un second tour opposera le 23 novembre les deux postulants arrivés en tête. Star des sondages, Ségolène Royal sem-ble être la première femme à avoir des chances sérieuses d’être élue à l’Elysée. Selon les dernières en-quêtes d’opinion, elle est la seule des socialistes à faire jeu égal, voire à devancer Nicolas Sarkozy, grand favori à droite, en cas de duel au se-cond tour. Mais ni Laurent Fabius désormais tenant d’une ligne de gauche après avoir été longtemps qualifié de « social-libéral », ni sur-tout Dominique Strauss-Kahn qui pourrait obtenir le ralliement des supporters de Lionel Jospin n’ont dit leur dernier mot.

Manifestation contre la directive Bolkestein en février dernier à Strasbourg. PHOTO : EX-PRESS

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PS SUISSE www.pssuisse.ch■ Dimanche 26 novembre : votations fédérales (référendums contre les allo-cations familiales et la contribution de cohésion)■ Vendredi 1er décembre : Conférence de coordination à Muttenz■ Samedi 2 décembre : 19ème Assem-blée des délégué-e-s du PS Suisse à Muttenz.

PS-FEMMES www.psfemmes.ch■ Samedi 11 novembre : journée de formation des femmes socialistes : en-traînement médias en français, module 1 à l’hôtel Continental, à Lausanne■ Samedi 25 novembre : journée de formation des femmes socialistes : en-traînement médias en français, module 1 à l’hôtel Continental, à Lausanne FRIBOURG www.ps-fr.ch■ Jeudi 12 octobre : Bureau à 18h30 et CD à 20h00■ Samedi 14 octobre : distributions de roses à toutes les femmes qui tra-vaillent (sur le lieu de travail) dans tout le canton■ Jeudi 26 octobre : Bureau à 18h30 et CD à 20h00■ Jeudi 2 novembre : CD à 18h30 et Assemblée des membres à 20h00■ Dimanche 5 novembre : élections cantonales (CE, GC et préfectures) 1er tour

■ Lundi 6 novembre : Congrès extraor-dinaire pour le 2ème tour des élections cantonales■ Jeudi 23 novembre : Bureau à 18h30 et CD à 20h00■ Dimanche 26 novembre : élections cantonales 2ème tour

VAUD www ps-vd.ch ■ Samedi 4 novembre : Congrès extraordinaire du Parti socialiste vaudois, adoption du programme et élection des candidat-e-s au Conseil d’Etat, à 14h00, Grande salle de Pa-lézieux- village. Inscription des enfants à la garderie auprès du secrétariat : [email protected] ou 021 312 97 57.■ Lundi 9 novembre : régionale publi-que Broye-Oron-Lavaux avec Anne- Catherine Lyon, à 20h00, à l’Hôtel de la Couronne d’Avenches.

NEUCHÂTEL www.psn.ch■ Lundi 23 octobre : rencontre entre le Conseil d’Etat et les membres du PS du Val-de-Ruz et du Val-de-Travers, à 18h30, en un lieu encore à déterminer.■ Lundi 30 octobre : rencontre entre le Conseil d’Etat et les membres du PS du Littoral, à 18h30, en un lieu encore à déterminer.■ Mardi 31 octobre : session du Grand conseil.■ Lundi 6 novembre : rencontre entre le Conseil d’Etat et les membres du PS

des Montagnes, à 18h30, en un lieu encore à déterminer.■ Vendredi 10 novembre : Congrès du PSN, à 19h00, à Travers. GENÈVE www.ps-ge.ch■ Samedi 7 octobre : demi-journée de travail de la Coordination des sections en vue des élections municipales, de 14h à 18h, à la salle communale de Grand-Lancy.■ Jeudi 19 octobre : Assemblée géné-rale de la section Genève-Ville pour la désignation des candidat-e-s au Con-seil municipal, à 20h30, à la Maison des Associations, salle Gandhi.■ Dimanche 22 octobre : votation mu-nicipale en Ville de Genève sur trois projets de nouveaux logements au Mervelet. Votation municipale sur le Centre socio-culturel de Lancy (Maison de la Danse).

JURA www.psju.ch ■ Samedi 14 octobre : stands de pro-pagande « cantonales 2006 » à Saigne-légier, Delémont et Porrentruy■ Dimanche 22 octobre : 1er tour des élections cantonales■ Lundi 23 octobre : séance du Co-mité directeur consacrée aux élections cantonales■ Mardi 24 octobre : Congrès du PSJ aux Franches-Montagnes. Thème : 2ème tour des élections cantonales

■ Mercredi 25 octobre : délai de dépôt des listes pour le 2ème tour des élec-tions cantonales■ Lundi 6 novembre : débat en direct sur TSR2 consacré au 2ème tour des élections cantonales■ Dimanche 12 novembre : 2ème tour des élections cantonales

JURA BERNOIS www.psjb.ch ■ Mercredi 18 octobre : Congrès du PS bernois, dès 19h00 à l’Hôtel Bern, à Berne■ Vendredi 20 octobre : Congrès du PSJB, dès 19h30 à l’Hôtel Central, à Tavannes■ Jeudi 9 novembre : Comité directeur, dès 19h30 à l’Hôtel Central, à Tavan-nes■ Mardi 5 décembre : Comité direc-teur, dès 19h30 à l’Hôtel Central, à Tavannes

VALAIS ROMAND www.ps-vr.com■ Jeudi 12 octobre : séance du bureau exécutif à 18h45 à la Maison socialiste de Sion, suivie, à 20h00, d’une séance du Comité cantonal.■ Jeudi 23 novembre : séance du bu-reau exécutif à 19h30 à la Maison so-cialiste de Sion. ■ Jeudi 21 décembre : séance du bu-reau exécutif à 19h30 à la Maison so-cialiste de Sion.

AGENDA

11 10.06 agenda

www.pssuisse.ch/votations

MOBBING : ASPECTS ET POINT DE VUE JURIDIQUES

2 et 3 novembre 2006 à Chexbres, Hotel Préalpina.

Un séminaire pour rappeler les tristes conséquences du mobbing, mettre en évidence les bases juridiques existantes pour défendre les victimes, faire ces-ser l’atteinte et préserver leurs droits.

PARTICIPER AUX BILATÉRALES ET PRÉVENIR TOUT DUMPING SOCIAL

6 novembre à Rolle, Le Courtil.

Un séminaire consacré à la manière de favoriser la mise en place des accords bilatéraux tout en se prémunissant contre des conséquences sociales négati-ves de dumping social ou salarial.

LE MOUVEMENT MIGRATOIRE: FORTERESSE HELVÉTIQUEEN EUROPE ?

4 décembre à Rolle, Le Courtil.

Un séminaire pour mieux prendre connaissance de l’importance de la « peur de l’étranger » et de se rassurer par rapport aux campagnes mensongères qui sont faites à grand renfort de publicité.

Inscription en ligne et aperçu des autres cours à disposition à l’adresse : www.movendo.ch

La JS Suisse veut en finir avec les dis-parités cantonales en matière de bourses d’études. Associée à d’autres mouvements de jeunes politiques ou syn-dicaux, elle lancé, le mois dernier, une pétition au niveau fédéral. Le texte de-mande à la Confédération d’édicter, dans le cadre de la RPT, une loi-cadre sur les bour-ses d’études, laquelle doit former la

base d’une harmonisation matérielle du système des bourses d’étu-

des via la fixation de critères unifiés (calcul des coûts de la vie et des études, définition de l’apport fi-nancier raisonnablement exigible).

Vous pouvez signer cette pétition en ligne à l’adresse :

www.stipendien-harmonisierung.ch

C O U R S M O V E N D O P É T I T I O N

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Mila de Bie, Christoph Kratel et Serge MaîtreDactylographie

Version monoposte 2ème édition 2005, 76 pages, cahier à spirale, CHF 36.–, ISBN 3-286-32612-7

Version de réseauCHF 250.–, ISBN 3-286-10332-2

Le matériel d’enseignement pour tous les degrés scolaires.

exemplaire(s)

Jean Michel Bühler / Jean LefébureDe l’élaboration à la remise du certificat de travailConseils, bases légales et règles utiles

1ère édition 2003, 116 pages, broché CHF 28.–, ISBN 3-286-51241-9

De l’élaboration à la remise du certificat de travail.

Le manuel traite de manière systématique tout ce qui se rapporte au certificat de travail. Il aborde sa présentation et sa rédaction et donne de précieux conseils sur la façon de décrire les principales tâches/responsabilités du collaborateur. Il formule des appréciations sur son travail. Le livre contient des exemples de tournures à utiliser

pour les écoles de tous les de-grés, que pour l‘enseignement autodidacte.

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ou à bannir, des libellés de certificats. Il examine le problème de sa lecture ainsi que de la gestion du contentieux en matière d’émission et de rédaction des certificats.