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Lettre d'infos mai amavie

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Lettre d'infos mensuelle d'amavie

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Page 1: Lettre d'infos mai amavie
Page 2: Lettre d'infos mai amavie

lettre d’infosmai 2010 02

Sommaire

lettre d’infosmai 2010 03

Edito

Info des praticiensL’« Esprit kinésio »La théorie des signatures

Edito

p 7 En provenance de nos partenairesORA un nouveau dispositif intra oralCommuniqué des ConsomActeurs associés

p 9 Le courrier des patientsAppel à témoignage

p 11 L’évènementL’alimentation 1 er dossier 10 idées reçuesLes OGM dans l’alimentationGrande mobilisation contre les OGMQuelques éléments concordants.OGM l’étude russeSoutien à Gilles-Eric Séralini

p 20 Nouvelles du monde Jean-Louis Etienne Le contrat de la honte

p 22 Esprit de recherche Approche holographique de la vieUniversité de LEIPZIG

p 23 Clin d’oeil à l’écritLe scandale alimentaire

p 24 Le billet d’humour

p 25 Infos à tout ventConférence:Soigner autrement avec Jean-Luc Bartoli

Cette lettre d'infos a été envoyée à tous nos contacts !Pour vous inscrire à notre prochaine lettre mensuelle,

rendez-vous sur la page d’adhésion du site.Les adhérents d'Amavie peuvent proposer un article dans la lettre d'infos.

Merci d'avance de proposer cette lettre d'infos à tous vos contacts.

p 3

p 4

Chères et chers affilié(e)s des médecines naturelles,

Toute l’équipe d’amavie avec en tête, Philippe, notre webmestre concepteur de nos an-nuaires, a une grande satisfaction à vous annoncer la mise en ligne de nos deux premiers annuaires ; celui des écoles et celui des praticiens devenus membres d’amavie qui ont soutenu notre action d’union des médecines naturelles dans la transparence et la rigueur

afin d’offrir une visibilité aux Mutuelles et Compagnies qui souhaitent s’investir dans des offres santé intégrant les médecines naturelles pour les particuliers et les entreprises.Beaucoup d’entre vous ont la volonté d’être dans des annuaires pour faciliter la possibilité de les contacter. Notre annuaire répond à cette demande puisque nous pouvons trouver les praticiens, médecins et non-médecins, par spécialité, par nom ou par département. L’avantage en sus de cet annuaire est la labellisation. Les praticiens présents dans notre annuaire ont rempli une demande d’admission et fourni les photocopies de leurs certificats ou diplômes ainsi qu’une responsabilité civile professionnelle comme indiqué sur notre site internet à la rubrique « Devenez adhérent ». Depuis janvier 2010, nous avons un partenariat avec la Mutuelle CCMO qui tient compte de nos annuaires pour le remboursement de ses nouveaux clients dans le cadre des offres naturalia, doucelia, sérénilia. Bientôt, un grand groupe d’assurances, ses mutuelles partenaires et beaucoup d’autres mutuelles signeront des partenariats avec amavie. Les répercussions seront de prime abord pour les par-ticuliers, fervents patients passionnés de leur santé et défenseurs des médecines naturelles, qui choisiront ces offres et aussi pour les praticiens qui bénéficieront d’une reconnaissance juste et méritée dans le paysage santé de la France au milieu de l’allopathie et de la chirurgie. Alors l’idéal d’une médecine globale où tous les praticiens de différents enseignements communiqueront pour le bien-être de leurs patients verra enfin le jour. Les détracteurs diront « non, jamais », les pessi-mistes diront « peut-être, dans longtemps », les praticiens qui exercent dans la lignée d’Hippocrate, précurseurs d’une nouvelle médecine, pencheront vers la force de l’union pour le bénéfice de leurs patients malades…

Dans la rubrique « l’évènement » d’avril, j’avais choisi le thème de l’eau, élément indispensable à toute vie, élément majeur de l’alimentation par son ingestion fréquente et sa présence essentielle dans nos organismes. La rubrique « l’évènement » de mai explore les OGM, dénoncés, conspués, honnis par une grande majorité de la population française et qui ne cessent de nous hanter. Nous continuerons dans les évènements des mois à venir à aborder ce qui a trait à l’alimentation, base de notre santé.

Nicolas LemoinePrésident de l’association amavie

Page 3: Lettre d'infos mai amavie

lettre d’infosmai 2010 05

lettre d’infosmai 2010 04

Info des praticiens Info des praticiens

La Kinésiologie s’est suffisamment singularisée par rapport aux autres techniques et approches, pour mettre en valeur sa propre philosophie, que l’on nomme parfois par : L’Esprit Kinésio.

L’esprit Kinésio fédère et intègre plusieurs idées et concepts qui se déploient en autant d’attitudes pour fonder une praxis unique.

Bien que ces idées et ces concepts s’articulent ensembles, jetés en vrac, ils pourraient s’énoncer ainsi : - Il n’est pas nécessaire d’être malade pour prendre soin de soi et de sa santé. - Une personne va de mieux en mieux lorsque la personne redevient sa propre autorité, sa propre souveraineté. - Nous sommes tous dans un processus de développement, de croissance et de maturation, jusqu’à notre dernier souffle, il n’y a pas d’âge pour continuer à grandir. - Il n’est pas nécessaire de souffrir pour se libérer de la souffrance, ce travail de libération, peut être fait en douceur. La santé vue sous l’angle médical, à travers des constantes biologiques par exemple, n’est pas super-

posable au bien être et à l’harmonie, ressentie par une personne et ce bien être et cette harmonie peuvent être améliorés en permanence.

Tout le monde peut aller de mieux en mieux, la santé est une valeur et un état qui peut être dévelop-pée. Nous avons des ressources inexploitées, un potentiel formidable, qui ne demande qu’à s’actua-liser, et nous pouvons nous éduquer nous même.

Par nos croyances, pensées et conduites, nous sommes le créateur de notre vie, quand nous changeons la réalité intérieure, la réalité extérieure change. Le changement extérieur ou le chemin de la guérison ne peut prendre place sans un changement intérieur. Il n’y a pas de changement constructif sans change-ment de soi, le changement permanent est la loi.

Nous nous centrons davantage sur les solutions que les problèmes. La plupart du temps, les vraies solutions sont en nous.

La confiance en soi s’apprend et s’éduque. La confiance en soi n’existe pas comme une chose en soi mais existe par rapport à un contexte, une relation, une situation.

Il existe en nous une intelligence corporelle liée à l’existence d’un principe vital, que nous pouvons interroger par l’intermédiaire du test musculaire. Le test musculaire est comme une autorisation donnée à cette intelligence innée de s’exprimer. Le test musculaire utilisé avec compétences montre toujours la priorité du moment, ce que nous sommes prêts à dépasser.

Nous sommes un système ouvert, la nourriture que nous absorbons, notre qualité de vie, les cou-leurs, les bijoux que nous portons, l’environnement dans lequel on vit…l’harmonie de nos relations sont autant d’éléments qui participent à notre bien être et à notre santé.

Il vaut mieux être à l’écoute de soi et de son corps, avant que ce dernier nous interpelle et nous parle avec ses maux.

Le kinésiologue est un facilitateur qui ne fait que mobiliser et faciliter des processus naturels, c’est un accompagnateur, une personne ressource, respectueux des choix de son client, il n’est jamais intrusif.

Il est l’interprète de ce que le corps dit, sans jamais prendre le pouvoir, pour rester dans une relation de coopération harmonieuse. A chaque équilibration, nous valorisons le potentiel de la personne sans l’accabler avec ses problèmes, nous l’aidons à se fixer des objectifs clairs et adaptés, vers où avancer.

La répétition de séances est à même de créer une dynamique interne qui ranime la flamme de l’en-fance : l’envie de GRANDIR.

Francis VIEULESCréateur de l’Adaptogénèse Instructeur certifié en Touch For Health, 3 Concepts en 1, Brain Gym Formé au P.K.P. et à l’Applied Physiology Directeur d’EDUTM

L’ «Esprit Kinésio»La médecine d’autrefois reposait largement sur l’ob-servation. Telle plante de telle forme devait nécessaire-ment soigner un organe de forme identique. Qu’en dit la science moderne ? Quelles sont les limites de cette théorie ? Nous avons tous fait, un jour, cette observa-tion : ouvrir une noix dure comme un crâne et découvrir les deux cerneaux recouverts de leur fine enveloppe, qui nous ont irrésistiblement rappelé les deux hémisphères cérébraux protégés par la dure-mère.Puis nous avons voulu renouveler cette expérience, à la manière d’un jeu, et sommes partis à la rencontre du monde végétal. Découvrant la ficaire, petite renoncu-lacée aux pétales dorés, qui pousse au printemps dans les lieux humides, nous l’avons délicatement déracinée et sommes restés perplexes devant ses racines si carac-téristiques, en forme de renflements allongés, d’excrois-sances étranges qui ont su réveiller notre imagination pour y voir une représentation d’hémorroïdes (nous connaissions son appellation populaire d’herbe-aux-hé-morroïdes).A quelques pas de là, près d’un mur, pousse la chéli-doine, aux fleurs jaunes semblables à de petits soleils, d’où son autre nom de « grande éclaire ». Lorsque l’on cueille une feuille, ou qu’on brise un bout de tige, un latex jauneorange vif s’écoule, qui brunit au contact de l’air. Les Anciens voyaient là une ressemblance avec un autre suc : la bile, et nous leur sommes reconnaissants de nous permettre d’associer ces deux images.Plus loin, un talus est recouvert d’anémones hépatiques, aux fleurs bleutées ou violettes, très lumineuses. Quel rapport y a-t-il entre cette plante et le foie (en grec hê-par, hêpatos) ?Nous approchant, nous remarquons que les feuilles ont une forme particulière, composées de trois lobes, com-parable à un dessin simplifié de notre foie.On aimerait y croire...Ce jeu de mise en correspondance de formes rencon-trées Jans le règne végétal, mais aussi dans les autres règnes de la nature, avec des parties ou des fonctions de notre corps, s’avère plaisant pour l’esprit. Les méthodes d’analyse modernes révèlent que la noix est un es fruits les plus riches en hydroxy-5-tryptamine, la sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement du système nerveux central ainsi qu’à de nombreuses fonc-tions cérébrales (elle intervient dans le cycle veille-som-meil, la thermorégulation et est impliquée dans les états dépressifs, l’anxiété...), et qu’elle contient du phosphore et du magnésium, qui favorisent une bonne activité du cerveau. La ficaire renferme parmi ses principes actifs une saponine aux effets décongestionnants et analgé-siques, ce qui en fait un remède parfaitement adapté pour résorber les hémorroïdes. La chélidoine, par l’en-semble de ses constituants, augmente ignificativement la cholérèse (sécrétion biliaire) et est recommandée en cas d’insuffisance hépatiques.

Quant à l’anémone hépatique, après avoir été réfutée par les analyses dans son ancienne attribution dans les pathologies du foie, elle se trouve aujourd’hui réhabili-tée par la découverte récente d’un principe actif spéci-fique.Les « pères herboristes »Ainsi, il suffirait d’observer attentivement une plante pour obte-nir l’indication de ce qu’elle soigne!Et nous voilà tentés d’emboîter le pas de ces auteurs du XVIe et du XVlle siècles, médecins, botanistes, alchi-mistes, qui nous ont légué dans leurs écrits un système de pensée médicale basé sur un principe d’analogie où le végétal indique à l’homme la maladie ou la partie du corps qu’il peut soigner. II est parvenu jusqu’à nous sous le nom de « théorie des signatures » .A la suite de ces « pères herboristes », tels Otto Brunfels ! 1489-1534), Paracelse (1493-1541), Leonhart Fuchs (1501- 1566), Giambattista della Porta (1535-1615), Nicholas Culpeper (1616-1654), nous rencontrerons la pulmonaire, aux feuilles parsemées de taches blanches comme le tissu pulmonaire, qui doit être souveraine contre les maladies des poumons, la sanguinaire du Ca-nada, au latex rouge vif, qui sera utilisée pour traiter les affections du sang, la corydalle bulbeuse dont la racine présente une certaine analogie avec la rate et sera donc considé-rée comme le spécifique de cet organe, puis la dentaire dont les racines ressemblent aux dents et sera, de ce fait, destinée à calmer les maux e dents. Nous pourrions énumérer une longue de liste de plantes avec leurs correspondances médicales, comme l’ont fait certains de ces savants de la Renaissance (en particu-lier Giam-battista della Porta) saisis d’un véritable « zèle analogique », attribuant ainsi des pouvoirs imaginaires à un grand nombre de plantes.

Le principe des ressemblancesCe déroulement de pensée analogique est étranger à notre pensée moderne. En quoi est-on autorisé à as-socier des formes imprimées dans des organismes dif-férents et biologiquement éloignés, même si elles ont une certaine ressemblance (souvent, il faut faire un vrai effort d’ima-gination). N’est-on pas plutôt devant une manifestation du hasard ? De plus, que nous disent les analyses de la science moderne ? On est souvent en droit de réfuter les vertus attribuées par la méthode ana-logique à un grand nombre de plantes (d’où dénigre-ment de la théorie). Parfois, force est de constater que certaines plantes ont été utilisées avec beaucoupde justesse. N’est-on pas, une fois de plus, devant unepreuve de l’action du hasard ?Pourtant, cette théorie des signatures, qui repose sur le principe similia simili-bus curantur (les semblables soignent les semblables), est à la base de la méde-cine dans toutes les cultures, passées et actuelles, et remonte aux origines de l’humanité. Elle a un caractère d’uni-

La théorie des signatures

Page 4: Lettre d'infos mai amavie

lettre d’infosmai 2010 07

En provenance de nos partenaires

ORA, un nouveau dispositif intra oral de correction de la postureLora lance ORA, un outil quotidien d’hygiène pour prévenir et guérir les douleurs articulaires en rééquilibrant le squelette à partir des articulations de la mâchoire.

De nombreux chercheurs se sont penchés sur le problème de l’influence des articulations temporo-mandibu-laires, donc de la mâchoire, sur la posture du squelette et le système végétatif. L’Ecole américaine, les labora-toires italiens et français ont admis l’influence de l’occlusion dentaire sur la posture, l’équilibre et la puissance musculaire. Des athlètes depuis Carl Lewis ont bénéficié à ce titre de l’apport de ces concepts et améliorent ainsi leurs performances de façon significative.

De plus, 80% de la population présente des dysfonctionnements des articulations de la mâchoire, même si elles n’en sont pas conscientes. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) ont pris des proportions impor-tantes dans les pays industrialisés. 70% des maladies professionnelles sont imputées aux troubles musculo-squelettiques selon les résultats de recherches de l’INRS.

ORA agit sur l’équilibre des mâchoires. Il suffit de placer l’appareil dans la bouche lors de la pratique quoti-dienne d’exercices d’autocorrection pour agir sur l’ensemble du corps et rétablir l’équilibre général.

Créé par Bogumila Cyrulik - Sobczak, Docteur ès Sciences en Education Physique et Sportive de l’Aca-démie d’Education Physique de Wroclaw en Pologne, le dispositif ORA a fait l’objet en 2001 d’une thèse de Doctorat sur le thème : « L’influence de la kinésithérapie sur l’état fonctionnel des articulations temporo-man-dibulaires, de la colonne vertébrale et des membres ».

Après des tests cliniques à l’Université de Faculté Dentaire René Descartes (Paris V), ORA est breveté en 2003 au niveau national et international.

En 2005, elle crée la société L’ORA en France. Reconnue entreprise innovante, elle obtient des subventions pour débuter la commercialisation du dispositif. En 2006, ORA, après avoir obtenu la norme européenne CE est primé au Concours Lépine de Paris et de Strasbourg.

Le dispositif ORA est disponible dans certaines pharmacies et sur le site : http://www.ora-lora.com.

2mn d’exercices par jourORA adapté à tous : hommes, femmes, enfants.

versalité et l’on pressent qu’elle joua un rôle important dans l’acquisition des connaissances sur les vertus des plantes, mais elle se prête mal à la compréhension par notre pensée moderne. On la signale toujours encore dans les ouvrages traitant de l’histoire de la médecine, preuve qu’on lui reconnaît une importance indéniable (elle a impré-gné la démarche médicale pendant tant de siècles!) mais, la plupart du temps, les auteurs aboutis-sent à un dénigrement de cette « loi des signatures », un désintérêt quand ce n’est pas une condamnation de la démarche analogique.

L’origine de cette théoriePeut-on la négliger, ou la repousser d’un revers de la main, car non conforme à notre pensée ? En arrière-plan de la théorie des signa-tures se profile unequestion essentielle : comment l’homme a-t-il décou-vert les vertus thérapeutiques des plantes ? Trois hypo-thèses peuvent être propo-sées, qui ne s’excluentd’ailleurs pas entre elles. La méthode empirique: au fil du temps et des générations, l’homme, en consommant les plantes de son envi-ronnement, a appris à en connaître les bienfaits ou la toxicité. Mais il estbien rare de goûter une plante par hasard et de consta-ter immédiatement une guérison.L’observation des animaux et de leur comportementa été certainement d’un grand secours. Les animaux, d’instinct, sont poussés vers les plantes qui vont gué-rir leurs blessures ou leurs maux, et même prévenir des maladies. Mais certaines plantes anodines ou bienfai-santes pour certains animaux se révèlent toxi-ques pour l’homme!La révélation divine: «Le Très-Haut a fait sortir e terre tout ce qui guérit, et l’homme sage ne dédaignera pas ce secours », dit l’Ecclésiaste. Chez les Grecs, le centaure Chiron enseigne au dieu Esculape la connaissance des plan-tes afin qu’il la transmette aux humains.

La place du religieuxC’est dans un système de pensée émi-nemment religieux (au sens de relié), spiri-tuel, qui imprégnait la totalité des actions, des sentiments et des pensées de nos ancêtres, qu’il convient d’envisager notre théorie dessignatures pour espérer en percer les mystères. Des connaissances nous ont occultées par la conception mécaniste et maté-rialiste que nous nous faisons de l’homme et de son rôle dans l’univers. Mais il est au-jourd’hui bien polémique d’aborder cette question, au sein du combat mortel que se livrent évolutionnistes et création-nistes. Ainsi, les Anciens ne croyaient pas en une Création née du hasard, mais vivaient dans une na-ture chargée de sens, dans laquelle s’exprimaient « les intentions secrètes de volontés créatrices ».Tout homme se ressentait intégré dans une Création vécue comme une architec-ture parfaite tissée des liens entre macrocosme et microcosme, entre l’homme et le cosmos où entre la plante et l’homme. Les grands

prêtres dans les temples, les druides, les chamanset hommes-médecine sont les dépositaires de cette pen-sée magique, symbolique, analogique, qui leur permet d’être reliés au monde spirituel, à ce monde des forces et des processus vivants. Car tout ce qui existe dans la nature procède d’une origine spirituelle, est un proces-sus matérialisé. Ces processus se manifestent sur le plan physique dans les ormes, les cou-leurs, les textures, les saveurs, les gestes des animaux, des végétaux, etc.

De la sagesse au matérialismeL’évolution du monde a voulu que, petit à petit, la grande sagesse de la nature s’estompe jusqu’à devenir inaccessible aux sciences de la nature modernes. Du-rant la Renaissance, de nombreux auteurs, philosophes, médecins, théolo-giens ont placé la nature et l’homme au coeur de leurs préoccupations. On trouve, sous leur plume, deux petites expres-sions qu’il nous faut bien comprendre: natura naturata (la nature manifestée) et natura naturans (la nature dans son acte de création).Ces hommes savants avaient encore accès, à cette époque-là, à une compréhension du monde où ils sa-vaient différencier la chose matérialisée du processus vivant qui l’a engendrée. C’est aussi à ce moment char-nière que germent la pensée moderne et un besoin de classifier de la nature, d’analyser et de concevoir des sys-tèmes intellectuels. Et l’on ne s’est plus intéressé qu’à natura naturata, la nature matérialisée. Certains savants se sont emparés de cette notion de signatures qui bai-gnait encore les sciences de l’époque et l’ont systéma-tisée dans des tableaux de rap-prochements de formes qui confinent au charlatanisme. En appliquant la théo-rie des signatures uniquement à la nature manifestée, nous avons perdu l’intelligence de la nature. Car, na-tura naturans, un même pro-cessus peut s’incarner dans des règnes différents et donner des formes identiques mais, aussi bien, des formes totalement différentes. On comprend alors qu’une relation puisse exister entre des organis-mes ou des organes différents, non pas parce qu’ils se ressemblent physique-ment mais parce qu’ils sont issus chacun d’un même processus. De même, deux processus différents peuvent s’incarner en des formes iden-tiques dans des organismes différents; il n’est alors pas juste de les mettre en relation. Alors une pensée analogique devient légitime. Et la médecine re-devient un Art...Une question se pose maintenant: comment accède-t-on aux forces de vie, à natura naturans ?La théorie des signatures perdure à travers les âges et s’impose à nouveau aujourd’hui à nos sciences natu-relles qui, après avoir magistralement exploré le do-maine de la matière, se heurtent aujourd’hui aux limites de la connaissance.

Marc Lachèvre – Botaniste [email protected]

Info des praticiens

lettre d’infosmai 2010 06

Page 5: Lettre d'infos mai amavie

lettre d’infosmai 2010 08

En provenance de nos partenaires

Communiqué des ConsomACteurs AssoCiés

Cons, Sots, Mateurs ou ConsomActeurs ? ou Toujours plus et plus encore…

lettre d’infosmai 2010 09

Courrier des patients

Appel à témoignage Hypersensibilité chimique, électrohypersensibilité, fibromyalgie : les nouvelles maladies de l’environnement ?

Extrait du site www.electrosensible.orgAppel à témoignageSi vous êtes victimes du syndrome d’hypersensibilité chimique multiple ou d’hypersensibilité à d’autres facteurs environnementaux, contactez Aldino Izzi, au service santé au travail-prévention, par téléphone, courriel ou courrier.

Vous pouvez aussi aller sur le site de la mutuelle.http://www.reseau-environnement-sante.fr/actions-en-cours/rencontres-avec-le-public/94-journee-hypersensibilite-21-avril-2010.html

Contact à la Mutuelle Familiale, Aldino Izzi, service santé au travail

52, rue d’Hauteville, 75010 Paris. Tél: 01 55 33 41 42. - Courriel : [email protected]

Sortir la question du lien entre la santé et l’environnement de la marginalité où elle est trop souvent cantonnée, tel était l’objectif du colloque organisé mercredi 21 avril au siège de la Mutualité Française par le Réseau Environnement Santé en partenariat avec la Mutuelle Familiale.Trois maladies étaient au programme : l’hypersensibilité chimique multiple (MCS), l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques autrement appelée électrohypersensiblité, et la fibromyalgie.». Une partie de la population est atteinte de maladies de l’hypersensiblité, certes c’est un problème complexe mais le déni dont ces patients font l’objet est très grave, déclare André Cicolella, porte-parole du RES. Faute de connaître leurs troubles, les médecins les prennent souvent pour des fous».Pourtant, selon Francis Chateauraynaud, directeur d’études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales, ces malades des temps modernes sont sans doute avant tout des lanceurs d’alerte : «L’hypersensibilité est peut-être une sentinelle d’un monde sensible». En attendant d’être reconnus par les pouvoirs publics et le monde médical, ils sont obligés de se débrouiller seuls. Exemples.

MCS : «On nous dit d’aller voir le psy»Douleurs musculaires, fourmillements dans la colonne vertébrale, maux de tête, insomnie, acouphènes, troubles gastriques, respiratoires, confusion mentale, problème de mémorisation, d’élocution, perte de la mobilité des bras et des jambes d’un côté, problèmes de peau, etc. Ce sont les symptômes quotidiens des personnes atteintes du syndrome d’hypersensiblité chimique multiple (MCS) causé par une intolérance aux produits chimiques en tous genres : cosmétiques, parfums, produits d’entretien, lessives, huiles essentielles, encens, matériaux de construction, peintures, insecticides, solvants...On estime que cette maladie touche de façon sévère 3,7 % de la population en Europe. Soit 14 millions de personnes qui pour se protéger sont obligés de vivre de façon isolée pour ne plus être en contact avec les produits nocifs. «Nous avons créé l’association en 2003 pour rompre notre isolement, raconte Marion Tayol et Catherine Lemasson, fondatrices de SOS-MCS. Le MCS a été reconnu en 2000 par l’Organisation mondiale de la santé et en 2008 par le Parlement européen mais en France, rien. On alerte les institutions mais c’est l’ignorance. On nous dit d’aller voir le psy pour nous soigner mais nous souffrons d’une

La civilisation est en décadence, la société en crise, la croissance en panne, l’homme en désespérance… Notre société de consommation, apothéose de la civilisation du toujours plus et plus encore, fait de nous des cons, des sots et des mateurs. Pour la Sainte Croissance, sans laquelle on veut nous faire croire qu’il n’y a point de salut, la société de consommation a impérativement besoin que l’on consomme sans dis-cernement et sans fin. Or pour la 1ère fois dans son histoire, ce n’est ni une doctrine ni une lubie, l’humanité découvre qu’elle ne peut pas avoir une croissance infinie dans un monde terrestre fini.

Contrairement au dogme de la croissance que nous rabâchent nos économistes et nos politiques, les hommes de bon sens découvrent le principe de réalité et ne peuvent qu’envisager un avenir qui passera obli-gatoirement par la décroissance matérielle (moins de pollutions et moins de matières premières et d’énergies consommées).

La voie : la civilisation du bien-être.La biosphère, comme tout organisme vivant, a besoin de croître et de prospérer et l’homme doit re-

trouver son équilibre, la sagesse et l’harmonie avec son environnement. La seule voie qui concilie les deux nécessités d’évolution est la création d’une civilisation du mieux-

être. Ainsi nous passerons d’une société matérialiste bornée, à une société de la primauté du spirituel axée sur l’être, elle, illimitée.

Pas une révolution mais une évolution…Pour parvenir à nos fins, nous n’avons pas besoin d’une révolution. Il n’y a pas de pouvoir à conquérir,

nous l’avons mais nous ne l’utilisons peu ou alors fort mal. Chacun, dans notre société actuelle, est citoyen et consommateur. Citoyen de base, on ne nous demande pas d’avoir des idées sur l’organisation de la société, les pou-voirs politiques et médiatiques pensent et agissent à notre place. Ici, nous n’intéressons personne. Consommateur, on nous traque et on nous harcèle en tout temps et en tout lieu pour nous pousser à acheter tout et souvent n’importe quoi. Là, nous intéressons tout le monde !.. Si notre achat d’un produit ou d’un service est réellement responsable, on s’exprime positivement, donc consommer équivaut à voter. A la limite consommer tous les jours, c’est voter tous les jours. C.Q.F.D.

C’est tout simplement comme ça qu’on devient, ou qu’on est devenu, ConsomActeur

Penser GLOBALEMENT, agir LOCALEMENT !Cette maxime n’est pas nouvelle mais nous constatons que si quelques-uns ont beaucoup pensé, la

plupart ont peu agi... Parce que l’Écologie est à la Planète ce que l’Hygiène est à l’Individu, amavie partage avec nous cette vision des choses et mène le même combat. En effet quand les hommes seront mieux dans leur corps, mieux dans leur cœur et mieux dans leur tête, la société sera plus harmonieuse et la biosphère retrouvera son équilibre et assurera son avenir. Aujourd’hui, nous vous invitons à visiter le site des ConsomActeurs Associés, une échelle de secours projetée du monde matériel vers le monde spirituel. Alors, vous aussi éloignez-vous de la mascarade du paraître individuel, participez à la civilisation du mieux-être et ensemble partageons la même espérance !

Action ! (lien direct sur notre site : www.consomacteurs.com)

le 20 04 2010 Michel.Bogé Président des Consommacteurs associés

Page 6: Lettre d'infos mai amavie

10lettre d’infos

mai 2010

Courrier des patients

vraie maladie. Il y a des gens dans l’association qui n’en peuvent plus, ils ont perdu leur emploi et se retrouvent dans la précarité totale. Ils ne savent plus quoi faire. Certains ne peuvent même plus dormir chez eux tellement ils sont exposés aux produits chimiques. On attend une reconnaissance».

Fibromyalgie : «les médecins ne sont pas formés»Autre pathologie de l’hypersensibilité, la fibro–myalgie concerne au moins 2 % de la population en France. Elle se caractérise par des douleurs diffuses, un ralentissement des mouvements, une fatigue chronique, intolérance au froid, à la chaleur, au stress, des trous de mémoire, une raideur matinale, le syndrome des jambes sans repos... Un peu mieux lotie que le MCS, elle a été reconnue comme une entité clinique à part entière non psychique par l’Académie de Médecine en 2007 et classée maladie rhumatologique. Pour autant, les malades sont aussi dans la détresse.«Des milliers de patients sont enfermés dans la douleur et la fatigue, ils ne peuvent plus aller travailler mais doivent faire face à un mur d’incompréhension face au réel impact de leur symptômes sur leur vie de tous les jours. Les médecins ne sont pas formés à cette maladie qui pourrait avoir une cause environnementale», alerte Claire Robert, présidente de l’association Fibromyalgie France. Un questionnaire sur la perte d’autonomie et la qualité de vie des patients sera bientôt proposé sur le site de l’association.

Electrosensibles : «il faut écouter les malades»«On baigne dans un brouillard électromagnétique. Les malades vont-ils devoir vivre avec un scaphandre ou une combinaison spatiale en permanence ?», s’interroge André Bonnin, animateur du réseau des électrohypersensibles, affiliés à l’association Robin des toits.On a surtout entendu parler de cette nouvelle pathologie au moment de l’installation de la Wifi dans les bibliothèques parisiennes.Plusieurs salariés exposés sont tombés malades. «L’électrosensiblité se déclenche souvent à l’approche d’un réseau de téléphonie sans fil, Wifi, Wimax... Très souvent, les personnes sont électrosensibles et chimicosensibles à la fois», constate André Bonnin. L’électrosensibilité se manifeste par des maux de tête extrêmes, une sensation de brûlure, de fortes douleurs dans l’organisme, des problèmes oculaires, une raideur de la nuque, des troubles du sommeil et du comportement, des difficultés de concentration, etc.

«On améliore notre état de santé avec des vitamines, des compléments alimentaires, un changement d’alimentation mais cela coûte très cher, souligne André Bonnin. La formation médicale est une priorité, on attend beaucoup des médecins». Le réseau demande aussi que les seuils d’exposition soient réduits, que la téléphonie filiaire soit développée, qu’il y ait moins d’antennes relais... «Personne ne veut se débarrasser de la technologie alors il faut l’adapter à l’homme, souligne André Bonnin. Les malades sont un signal d’alarme, il faut les écouter. En Floride, l’électrosensibilité est reconnue».

En cause, sept agents chimiquesElectro et chimico-sensiblité, fibromyalgie : trois nouvelles maladies de l’environnement. Mais quel est leur point commun?Selon Martin Pall, professeur de biochimie et de sciences médicales fondamentales à Washington, si des inconnues demeurent, les patients ne sont pas des malades imaginaires. «La clé du processus provient d’un cercle biochimique, le cycle NO/OMOO connu pour augmenter la production d’oxyde nitrique et de peroxynitrite, un agent oxydant très puissant. Cela a été prouvé sur les modèles animaux».Sept agents chimiques ont été identifiés comme déclencheurs de ce stress oxydatif particulièrement toxique chez certains patients, parmi lesquels les pesticides, les solvants organiques, le monoxyde de carbone, le mercure, etc.

Des recherches approfondies doivent encore être menées, mais d’ores et déjà, pour Martin Pall, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et la sclérose latérale amyotrophique pourraient avoir un lien avec les maladies de l’hypersensibilité et notamment les MCS.

Source : http://www.viva.presse.fr/Hypersensibilite-chimique_13764.html

[22.04.10]- Brigitte Bègue

lettre d’infosmai 2010 11

L’évènement

L’alimentation 2ème dossier

“Les OGM vont permettre de résoudre le problème de la faim dans le monde.”

Faux ! Les partisans de l’agriculture transgénique se font fort d’expliquer que les cultures OGM pourront résister à la sécheresse ou produire des aliments aux qualités nutritionnelles améliorées. De belles paroles…En réalité, la recherche en matière de biotechnologies agricoles est entre les mains d’entreprises qui sont avant tout à la recherche de clients solvables. Elles ne mè-nent quasiment aucun programme pour répondre aux besoins des pays les plus pauvres. La faim est quant à elle avant tout un problème politique et économique. Pour lutter contre les famines et faire face à l’augmen-tation de la population, il faut d’abord garantir l’accès à la terre, mieux organiser les marchés locaux, ou investir dans la recherche sur les plantes traditionnelles… En avril 2008, le rapport final de l’Evaluation Internatio-nale des Sciences et Technologies au Service du Déve-loppement (IAASTD), l’équivalent pour l’agriculture du GIEC sur le changement climatique, a d’ailleurs formel-lement conclu que les OGM n’étaient pas une solution pour faire face aux enjeux de sécurité alimentaire.“Les OGM ne sont pas dangereux pour notre santé.”

En réalité, on n’en sait rien ! Aux Etats-Unis, terre d’élection des OGM, aucun système de traçabilité n’a été mis en place : impossible de savoir qui mange des OGM et qui n’en mange pas, donc d’étudier les consé-quences de la consommation de produits transgéniques. L’innocuité des OGM n’a jamais été prouvée. Plusieurs études récentes pointent au contraire des risques poten-tiels. En Italie, des chercheurs ont remarqué que l’in-gestion de soja transgénique par des souris induisait des modifications dans les noyaux des cellules du foie. En 2007, une étude réalisée en France par le CRII-GEN (Comité de recherche et d’information indépendante sur le génie génétique) a montré que des rats nourris pendant 90 jours avec du maïs MON863, présentent des anomalies au foie, aux reins et au sang qui pour-raient être des signes de toxicité. Compte tenu de ces risques, tous les pays devraient appliquer le principe de précaution et refuser que “Nous ne consommons pas d’OGM.”Faux ! S’il n’existe en Europe que quelques produits contenant directement des OGM (sauce barbecue, huiles, marshmallows…), nous en consommons des millions de tonnes indirectement par le biais de produits animaux : viandes, oeufs et laits. En effet, partout dans le monde, soja et maïs servent de base à l’alimentation des bovins, ovins, porcins et volailles de l’agriculture intensive. Les principaux producteurs et exportateurs mondiaux sont les Etats-Unis, le Brésil et l’Argentine, où les cultures sont très majoritairement OGM. C’est ainsi qu’insidieusement et en l’espace d’une dizaine

10 idées reçues d’années, les OGM ont été massivement introduits dans notre alimentation. Pourtant rien n’oblige les industriels à en faire mention sur les étiquettes. Ainsi, les consom-mateurs, même quand ils sont majoritairement opposés aux OGM comme en Europe, cautionnent le dévelop-pement de ces cultures à leur insu. Nous sommes à la fois complices et cobayes !“On peut contrôler la dissémination des OGM dans la nature.”Faux ! La dissémination dépend de tant de facteurs qu’elle est impossible à contrôler. Peut-on prévoir le trajet des abeilles, des oiseaux ou la direction du vent ? Au-delà du seul pollen, la dissémination peut avoir lieu à l’origine dans es semences, dans les moissonneuses lors des récoltes ou encore dans les silos pendant le stoc-kage. Le Japon importe par exemple des graines de canola (variété de colza) OGM du Canada pour fabriquer de l’huile, es engrais ou de la nourriture pour les animaux. En 2005, des chercheurs japonais ont découvert des pousses de canola OGM autour des ports où arrivent ces graines importées par bateau…La dissémination des OGM dépend aussi de la pré-sence ou non de plantes apparentées à proximité des cultures ransgéniques. Or les campagnes européennes accueillent de nombreux cousins sauvages du colza. Ré-sultat : en 2005, en Grande-Bretagne, le gène d’un colza OGM s’est retrouvé en pleine nature dans de la mou-tarde sauvage. “Il est possible de séparer les filières OGM et non OGM.”Faux ! Les cultures transgéniques en plein champ contaminent inévitablement les champs des autres agri-culteurs qui ne souhaitent pas faire d’OGM, que cela se fasse par les semences, le pollen, les moissonneuses ou dans les silos… Il est impossible de maintenir deux filières parfaitement étanches. Toutes les études consa-crées au sujet en conviennent. En Espagne, où l’on cultive depuis 1997 du maïs Bt, malgré la mise en place d’un système de protection et de séparation des filières présenté omme strict, il n’est plus possible de trouver du maïs conventionnel qui soit exempt de toute conta-mination. Ainsi, dans les pays où les cultures d’OGM sont autorisées, la liberté pour l’agriculteur de pro-duire sans OGM est bafouée, de même que la liberté du consommateur de choisir des produits sans OGM. Le choix de quelques-uns enace la liberté de la grande majorité.“Refuser les OGM, c’est s’opposer aux progrès de la science.” Faux ! Greenpeace ne refuse pas les OGM à partir du moment où ils sont cultivés en milieu strictement confi-né (sous serre ou en laboratoire). En revanche, Green-

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peace refuse la dissémination des OGM dans la nature car nous n’avons pas la moindre idée de leurs impacts à long terme sur l’environnement et la santé des hommes et des animaux. Et à partir d’un certain niveau de conta-mination, il ne sera pas possible de revenir en arrière ! Loin de s’opposer au progrès scientifique, Greenpeace réclame au contraire plus de science et de recherche pu-blique sur le génome et ses interactions avec la nature, afin de développer une agriculture respectueuse de l’en-vironnement.“L’homme a toujours modifié les gènes des plantes. Les OGM s’inscrivent dans cette tradition.”Attention ! Croiser deux variétés de roses pour amélio-rer leur parfum, et créer un maïs qui produit son propre insecticide, ce n’est pas la même chose. Dans un cas, on s’inscrit dans la logique ancienne de la sélection et du croisement des espèces. Dans l’autre, on intervient dans le génome de plantes, des animaux ou des bac-téries, on manipule l’ADN au coeur des cellules, on combine le patrimoine génétique d’espèces parfois très différentes (un gène animal, de poisson par exemple, peut être introduit dans l’ADN d’une fraise). Ainsi, les OGM constituent une rupture technologique aux conséquences tout à fait imprévisibles.“Avec les OGM, les agriculteurs utiliseront moins de pesticides.”Faux ! En Argentine ou aux Etats-Unis, les quantités de pesticides utilisées ont augmenté avec le développement des cultures de soja transgénique. En effet, avec une plante résistant à un herbicide, comme le soja Round Up Ready (c’est-à-dire prêt pour l’herbicide Round Up), l’agriculteur peut en pulvériser tout au long de la crois-sance de la plante… Et donc, au final, en mettre beau-coup plus !D’ailleurs, curieusement, les entreprises qui fabri-quentles herbicides sont les mêmes que celles qui met-tent au point les OGM… D’autres plantes GM, comme le maïs Bt, sont conçus pour résister aux insectes. Ces plantes produisent de l’insecticide en continu, même

dans leurs racines : l’agriculteur n’a plus à appliquer lui-même le produit, ce qui constitue un plus pour sa santé, mais pas pour l’environnement ! Certains scientifiques estiment que la quantité de pesticides est plusieurs mil-liers de foi supérieure dans un champ de maïs Bt que dans une culture de maïs non transgénique…“Les agriculteurs rachètent leurs semences tous les ans. Ils dépendent déjà des semenciers, les OGM n’y changeront rien.”Faux ! La grande majorité des agriculteurs re-sèment une partie de leur récolte ou l’échangent avec leurs voi-sins. Les OGM constituent un moyen de breveter les semences et ainsi d’obliger tous les agriculteurs à les racheter chaque année. Comme les semences transgé-niques s’utilisent rarement seules, les agriculteurs sont obligés d’acheter des lots «graines OGM + produits d’accompagnement » (engrais, pesticides complémen-taires…). Et qui fabrique ces produits phytosanitaires ? Monsanto, Syngenta, Bayer… Ceux-là mêmes qui com-mercialisent les OGM et qui prennent ainsi le contrôle de toute l’économie agricole. Le développement des OGM est pour eux une opportunité commerciale sans précédent.

“Les OGM permettent aux agriculteurs d’amélio-rer leurs rendements.”Faux ! C’est ce que les industries agrochimiques font miroiter aux cultivateurs. Mais aucune étude sérieuse ne le prouve. Dans certains pays, les rendements ont aug-menté la première année, puis ont fortement diminué ensuite. Dans d’autres, ils sont égaux ou inférieurs… Les dramatiques faillites de paysans indiens après quelques années de culture de coton OGM se comptent par centaines. Les OGM ne sont pas « fabriqués » pour augmenter les rendements, mais pour résister aux in-sectes ou aux herbicides. En plus de 10 ans d’existence, les OGM n’ont fait preuve nulle part de leur capacité à contribuer au mieux être des agriculteurs ou des popu-lations. L’illusion doit prendre fin !

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Comment s’informer ?Pour obtenir plus d’informations et approfondir vos ré-flexions, rendez-vous sur le site de Greenpeace :www.greenpeace.fr

Comment agir ?• DEVENEZ DETECTIVESe battre contre les OGM commence par refuser d’en manger. Pour en être assuré, privilégiez les produits bio-logiques ! Sur www.detectivesOGM.org, vous trouve-rez le Guide des produits avec ou sans OGM ainsi que le mode d’emploi pour devenir vous-même un “ détec-tive “ et nous aider à débusquer les OGM.

• PORTEZ LE BADGEPorter ce badge, voilà une façon amusante d’interpeller votre entourage, les agriculteurs, vos commerçants… A mettre en toutes circonstances ! Si vous souhaitez rece-voir un badge, envoyez un courrier avec un timbre et vos coordonnées à Greenpeace / “Campagne

OGM” à l’adresse ci-dessous.22 rue des Rasselins 75020 Paris

Tél : 01 44 64 02 02 - www.greenpeace.fr

Les OGM dans l’alimentationEn France, les OGM sont relativement peu présents dans les champs, mais ils sont omniprésents dans les assiettes. On peut en effet les retrouver directement dans certains produits, mais aussi indirectement dans de nombreux produits issus de l’élevage des animaux.

Directement et étiquetésDans nos aliments quotidiens, les OGM se retrouvent sous la forme d’ingredients et/ou d’additifs issus de plantes transgéniques, principalement soja, mais ou colza. La réglementation impose que l’étiquetage si-gnale ces produits lorsqu’il contiennent plus de 0,9%d’OGM. Heureusement, en France, la résistance des consommateurs a permis de limiter à une trentaine le nombre de ces aliments sur les rayonnages des super-marchés. Il s’agit de produits de niche et d’importa-tion : huile de soja, pop-corn, marshmallow, etc. Vous trouverez leur liste complète est sur :http://www.greenpeace.org/france/detective-sOGM/

Indirectement et cachésLa plupart des OGM est toutefois destinée à l’alimen-tation des dizaines de millions d’animaux élevés en France. C’est le cas du soja, importé d’Amérique du sud et d’Amérique du nord, ou il est majoritairement OGM. Ainsi, en l’espace d’une dizaine d’années, les OGM ont été massivement et indirectement intro-duits dans notre alimentation, alors même que des doutes sérieux existent quant à leur innocuité. Il n’y a pas d’obligation d’étiquetage pour les produits issus d’animaux. Les consommateurs, largement opposés aux cultures OGM, sont rendus complices de l’ex-

tension de ces cultures dans le monde. Pour réaliser ce guide et permettre aux consommateurs de refuser les OGM, Greenpeace a envoyé un questionnaire aux industriels de l’agroalimentaire afin de savoir si des OGM sont utilisés dans la fabrication des produits. Selon leurs déclarations, ces produits sont classés dans l’une de ces trois catégories.Vert : le fabricant garantit ne pas utiliser de produits animaux ou issus d’animaux nourris aux OGM.Orange : le fabricant affirme avoir entamé une dé-marche pour exclure les OGM de l’alimentation ani-male, mais ne peut pas encore garantir qu’il n’en uti-lise plus du tout.Rouge : le fabricant ne certifie pas que les produits animaux ou issus d’animaux, utilisés dans la fabrica-tion de ses produits, proviennent de bêtes nourries sans OGM. Les entreprises qui ne nous ont pas ré-pondu sont également classées ici.N.B: La majorité des entreprises classées dans la liste rouge ne nous ont pas répondu. Les fabricants qui font des efforts ont tout intérêt à le faire savoir. En privilégiant les produits “verts”, vous protégez votre santé, bien sur, mais surtout vous agissez concrete-ment pour barrer la route aux OGM et ainsi préser-ver l’environnement !

L’agriculture biologique, la garantie absolueLe cahier des charges de l’agriculture biologique ex-clut les OGM à tous les stades.Labels et AOC : le grand flouAttention ! Les cahiers des charges Label rouge (LR) et ceux des Appellations d’origine controlée (AOC) n’excluent pas systématiquement l’utilisation de pro-duits OGM. Il faut donc vérifier au cas par cas. Ce-

Les OGM dans l’alimentationUn OGM est un organisme vivant dont on a manipulé en laboratoire le patrimoine gé-nétique afin de lui conférer certaines propriétés nouvelles : tolérance à un herbicide ou production d’un insecticide.

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pendant, de nombreux fromages AOC et volailles fermières sont sans OGM.Marques de distributeurs (MDD) : méfiance !Les grandes chaînes de supermarchés distribuent de nombreux produits alimentaires sous leurs propres marques. Attention ! Sauf exception signalée, la quasi-totalité de ces MDD tolèrent les produits provenant d’animaux nourris aux OGM.

Pour aller plus loin• Portez le badgeUne facon amusante d’interpeller votre entourage, les agriculteurs, les commercants... A mettre en toutes circonstances ! Pour recevoir un badge, envoyez-nous une enveloppe timbrée.• Devenez détective OGMSur www.detectivesOGM.org, vous retrouverez votre Guide OGM, ainsi que le mode d’emploi pour devenir “ detective ” et nous aider a débusquer les OGM dans les magasins et dans les champs.

• Interpellez les commerçantsEn leur envoyant un courrier et en discutant avec eux, demandez aux fabricants et aux distributeurs de produits alimentaires d’exclure les OGM et envoyez-nous leur réponse !Greenpeace est une organisation de défense de l’en-vironnement, internationale et non-violente. Pour ga-rantir son indépendance, elle refuse les subventions publiques comme les contributions des entreprises. Greenpeace ne vit que des dons et du soutien fidèle de ses trois millions d’adhérents.

Rejoignez-nous !22 rue des Rasselins 75020 Paris

Tél. 01 44 64 02 02 – www.greenpeace.fr

Consultez la liste des produits avec ou sans OGM et devenez acteurs de votre consommationhttp://guide-ogm.greenpeace.fr/guideogm.pdf

Grande mobilisation contre les OGMNous n’en voulons pas !

Un amendement parlementaire à la loi Grenelle 2 propose:

« La mise en culture, la récolte, le stockage, et le trans-port de végétaux génétiquement modifiés est inter-dite. »Cet amendement des députés François de Rugy, Yves Cochet et Noël Mamère (Verts) devrait être discuté jeudi 6 ou vendredi 7 mai.

La pétition lancée par L’Ecologiste et l’association OGM Dangers a déjà recueilli 77 000 signatures pour l’interdiction des OGM. N’hésitez pas à la signer et à la faire signer, afin de montrer aux parlementaires le fort soutien de la population à cette mesure.

C’est la première fois que l’interdiction des OGM est proposée au vote des parlementaires.

Pour soutenir cette initiative, vous pouvez signer en ligne : www.ogm-jedisnon.org

www.ecologiste.org

Le numéro 31 de L’Ecologiste paraîtra en kiosque mi-mai.

Dossier : Comment retrouver la nature.

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lettre d’infosmai 2010 15

Les semencières multinationales poursuivent obstinément une stratégie visant à gagner la mainmise sur les ressources de base permet-tant la production d’aliments. Une étude récente montre que ces entreprises s’intéressent de plus en plus non seulement à breveter les plantes modifiées génétiquement mais aussi les obten-tions végétales produites à l’aide de procédés conventionnels.*La multinationale Monsanto revendique de la viande comme invention*Si demain les animaux en-graissés par les OGM de Monsanto deviennent pro-priété de Monsanto, en sera-t-il de même pour les êtres hu-mains qui consommeront de la viande Monsanto ?Les demandes de brevet dans ce secteur ont explosé pour dou-bler de 2007 à 2009. Les groupes Monsanto, Syngenta et Dupont sont à la tête des demandeurs. En outre, les multinationales étendent leurs revendications à toute la filière de la production alimentaire, depuis le fourrage en passant par les animaux de rente jusqu’aux produits alimentaires tels la viande.Dans un cas de demande de brevet toujours en suspens Monsanto revendique même des droits de propriété sur du jambon et des steaks. En effet la demande de brevet d’invention WO2009097403 revendique des droits sur la viande en provenance de cochons nourris avec des plantes génétiquement modifiées par Monsanto. Un brevet analogue a été déposé par Monsanto pour des pois-sons produits en aquaculture durant le mois de mars 2010 (WO201027788). Les autorités ont déjà donné leur aval à des brevets sur des aliments de grande portée comme le brevet européen (EP 1356033) ac-cordé en 2009 à Monsanto. Ce brevet englobe toute la chaîne alimentaire depuis la semence en passant par les plantes modifiées génétiquement jusqu’aux pro-duits alimentaires tels que viande ou huile.François Meienberg de la Déclaration de Berne s’indigne : « Un mécanisme pervers a été lancé, les multina-tionales essaient de plus en plus d’obtenir la mainmise sur toute la filière de la production alimentaire. Les consommateurs, les paysans, les sélectionneurs et les producteurs d’aliments sont

tous pris au même piège. Il s’agit là d’une tentative des plus im-morales de détourner les objectifs de la législation sur les brevets. Les entreprises s’efforcent de maximiser leurs profits en dépo-sant des brevets sur des aliments alors que dans le même temps un milliard de personnes souffre de la famine. »L’expérience des Etats-Unis montre que les bre-vets sur les semences entraînent une concentration du marché et une hausse importante du prix des se-mences, ainsi qu’une réduction du choix de semences disponibles et une dépendance accrue des agriculteurs de l’agro-industrie. Les sélectionneurs n’ont plus li-

brement accès au matériel pour de futurs croisements avec les conséquences né-gatives pour l’innovation que cela implique. Les pre-mières oppositions com-mencent à se manifester : le Ministère de la Justice et les procureurs généraux dans divers Etats aux Etats-Unis mènent une enquête pour savoir si Monsanto a abusé de sa puissance éco-nomique pour évincer des concurrents du marché et augmenter le prix des se-mences.La coalition « Pas de bre-vets sur les semences » tire la sonnette d’alarme : La concentration des marchés risque encore d’augmenter si le haro n’est pas mis sur les violations de la législa-tion sur les brevets.

Pas de brevet sur les semences.

Plus de 200 associations dans le monde entier soutien-nent la coalition. Ces organisations exigent que la po-litique et la pratique des offices de brevets changent de façon radicale. Elles demandent aux gouvernements de réviser leur législation nationale sur les brevets de façon à exclure le brevetage de semences, d’animaux et de parties de ces organismes.

Nous vous proposons de nous associer par cette cyber @ction à La coalition «Pas de brevets sur les semences »Alain Uguen , Association Cyber @cteurs

COMMENT AGIR ?

Sur le site : http://www.cyberacteurs.org/ac-tions/form.php?id=93

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L’évènement

lettre d’infosmai 2010 16

Monsanto a falsifié ses données scientifiques, selon un ancien directeur12 février 2010 12:06Les mots ont un sens, par Napakatbra. Monsanto a truqué ses données scientifiques (...) Monsanto a fourni des données falsifiées.. Monsanto truqué données scientifiques Monsanto données falsi-fiées. Monsanto a falsifié ses données scientifiques, se-lon un ancien directeur - LMOUSGêne éthique. Un ancien directeur de Monsanto India, Tiruvadi Jagadisan, vient de déclarer que la firme avait déjà refourgué des «données scientifiques falsifiées» aux autorités indiennes pour obtenir des autorisations de mise sur le marché.Le Canada autorise un OGM Monsanto sans aucune évaluation scientifique28 octobre 2009 14:28Les mots ont un sens, par Napakatbra. SmartStax : un OGM autorisé au Canada sans aucune évaluation scientifique !. SmartStax OGM autorisé Ca-nada aucune évaluation scientifique. SmartStax : Le Ca-nada autorise un OGM Monsanto sans aucune évalua-tion scientifique - LMOUSSmartStax - Cet été, le Canada a autorisé un nouveau maïs OGM de Monsanto, doté de 8 gènes modifiés, excusez du peu. Pour toute évaluation scientifique, le ministère de la Santé s’en remet aveuglément aux études des semenciers... sans même s’assurer qu’ils en aient réalisé ! Deux innovations pour le prix d’une. OGM : rendements médiocres, impact sani-taire catastrophique, le mirage s’estompe...

Quelques éléments concordants avec les doutes et les peurs émis

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En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient cou-vertes d’OGM avec 134 millions d’hectares, selon l’ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien s’alourdir prochainement alors qu’une nouvelle pièce en prove-nance de Russie est sur le point d’y être ajoutée.

Celle-ci prend la forme d’une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d’être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l’ouverture dans ce pays des Jour-nées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l’Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (lit-

téralement « les semences de la tromperie ») publié en 2003. Menée conjointement par l’Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l’Institut de l’Ecologie et de l’Evolution, cette étude russe a duré deux ans avec pour cobaye des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d’une manière classique les petits mammifères, à l’ex-ception près que certains d’entre eux ont été plus ou moins nour-ris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide.

Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / fe-melles) ont été constitués : le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a quant à lui suivi un régime alimentaire qui compor-tait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le qua-trième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième. A la fin de cette première phase, l’ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L’étude s’est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont elles aussi eux des petits, créant de fait la troisième et der-nière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n’ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel. Mais le troi-sième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n’a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total dont 20% sont finalement morts. Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l’étude ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n’étaient plus capables de se reproduire... Mais une autre surprise de taille a été ob-servée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils... dans la bouche, un phénomène d’une extrême rareté.Quelles conclusions peut-on tirer de cette expérience ? A ce stade, aucune, comme le reconnaissent eux-mêmes les scientifiques qui ont fait ces observations. D’ailleurs, leur étude qui doit être rendue public dans ses détails en juillet prochain, ne pourra être reconnue comme valide uniquement dans la mesure où elle sera publiée dans une revue scientifique internationale avec un comité de relecture par des pairs. Cependant, même si cette ré-cente étude ne permet pas de tirer de conclusions dé-finitives, elle pourrait avoir un impact non-négligeable dans l’approche globale des OGM agricoles qui sont aujourd’hui consommés dans le monde par des millions d’animaux d’élevage et d’être humains depuis leur avè-nement en 1996. Car en effet, pouvoir effectuer une étude d’une durée aussi longue (deux ans) est tout à fait rare tant les semenciers qui en font la promotion veillent au grain, de peur que l’étude en question ne soit pas en leur faveur : « Des scientifiques qui découvrent que des OGM provoquent des effets inattendus sont régulièrement atta-qués, tournés en ridicule, voient leurs crédits de recherches stoppés, et sont mêmes renvoyés », explique Jeffrey Smith dans son billet repris notamment par The Huffington Post et qui évoque l’étude du Dr Surov et de son équipe en Russie. Et pouvoir effectuer des tests pendant deux ans est d’importance capitale selon les associations éco-logistes. Celles-ci estiment que deux ans représentent une durée suffisante pour mesurer les effets chroniques

OGM : l’étude russe qui pourrait «déraciner» une industrie

d’un produit ou d’une molécule, et donc d’un pesticide. Or, jusqu’à présent, les plantes OGM qui sont consom-més dans le monde sont dans une très large majorité des plantes qui accumulent dans leurs cellules un ou plu-sieurs pesticides (soit par absorption extérieure soit par une production permanente). De plus, les études de plus de trois mois sur des mammifères (généralement des rats) nourris à ces OGM-pesticides (de première géné-ration) sont toutes aussi rares. C’est pourquoi des « lan-ceurs d’alerte » (l’équivalent français du terme « whistle blowers », littéralement ceux qui soufflent dans le sifflet) dénoncent régulièrement cette situation et demandent à ce que les OGM agricoles soient évalués comme des pesticides à part entière. Autre grand problème : les or-ganismes d’évaluation se basent toujours sur des études faites par ou pour les semenciers et ne possèdent pas de moyens financiers suffisants pour effectuer eux-mêmes des expertises ou contre-expertises. A ce jour, les évaluations d’OGM conduites et financées grâce à des fonds publics se comptent sur les doigts d’une seule main. 

Selon Jeffrey Smith, l’étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien « déraciner » une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L’affaire est donc à suivre, mais quoi qu’il en soit, depuis l’introduction en 1996 dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gènes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés faute d’études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution dans ce domaine semble effectivement illu-soire alors que les incertitudes scientifiques qui demeu-rent devraient justement le mettre au cœur du proces-sus d’évaluation. Et d’ailleurs, on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de se-conde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuel-lement sur le marché ne l’ont été que partiellement (le proverbe de la « charrue avant les boeufs »...). Car l’en-nui au fond c’est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire : alors fina-lement dans l’histoire, qui sont réellement les cobayes ? Retrouvez la version audio de ce billet au lien suivant (faire copier/coller) :

http://www.sebastienportal.eu/#/echantillonsso-nores/3514933

25 Avril 2010 Par Sebastien Portal

15 avril 2009 10:13Les mots ont un sens, par Napakatbra. Des études scientifiques sur les OGM : inefficaces et dangereux pour la santé. études scientifiques OGM inefficaces dangereux santé. OGM : rendements mé-diocres, impact sanitaire catastrophique, le mirage s’es-tompe... - LMOUSRendements médiocres aux Etats-Unis, impact sanitaire catastrophique en Argentine, interdic-tion du MON810 en Allemagne... Tout cela en 24 heures : un mardi noir pour les OGM. D’autant que ces révélations font suite à une longue série de mauvaises nouvelles. Quand la citrouille redevient fléau...En Inde, le doux rêve des OGM vire au cauchemar15 mars 2010 16:03Les mots ont un sens, par Napakatbra.Début mars, Monsanto a pour la première fois reconnu que son coton Bt génétiquement modifié n’était pas ef-ficace, les insectes ayant développé des résistances. Pire, de nouveaux ravageurs jusqu’ici inconnus en Inde ont fait leur apparition. Si les rêves sont doux, les faits sont têtus.... Monsanto coton Bt OGM Inde insectes résis-tances. En Inde, le doux rêve des OGM vire au cauche-mar - LMOUSDébut mars, Monsanto a pour la première fois reconnu que son coton Bt génétiquement modifié n’était pas ef-ficace, les insectes ayant développé des résistances. Pire, de nouveaux ravageurs jusqu’ici inconnus en Inde ont fait leur apparition.

Qui sème le vent...

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Soutien à Gilles-Eric Séralini et à ses co-auteurs

Nous vous invitons à signer la lettre de soutien au professeur Gilles-Eric Séralini et ses collègues - Joël Spiroux de Vendômois, Dominique Cellier - qui sont depuis quelques semaines la cible d’attaques et de pressions morales émanant d’une partie de la communauté scientifique, et qui vont jusqu’à remettre en question les conditions mêmes de leurs travaux de recherche (position académique, financements).

Nous vous proposons ci-dessous deux formulaires de signatures - un formulaire réservé aux chercheurs académiques, pour mettre en avant un soutien interne à la communauté scientifique et un formulaire « grand public » pour rendre plus visible l’intérêt et le soutien de l’ensemble de la société civile. La controverse entre chercheurs, organisée au sein de la communauté scientifique, est un des moteurs essentiels de la construction des savoirs. Pour être reconnu, un résultat doit avoir résisté à toutes les tentatives d’invalidation par les collègues. Plus encore, lorsque des travaux scientifiques ont des conséquences sociales, économiques et politiques importantes, la possibilité de développer ces postures critiques et de garantir les conditions d’une expertise pluraliste, devient le garant d’un bon fonctionnement démocratique. Comment prendre les bonnes décisions lorsque certaines voies de recherche sont systématiquement écartées, avant même d’avoir été sereinement explorées ?

En matière d’étude de l’effet des plantes génétiquement modifiées sur la santé, ce respect de la controverse scientifique n’est pourtant pas de mise. La grande majorité des chercheurs qui publient des résultats suggérant des effets d’OGM jusqu’alors insoupçonnés (effets sur la santé ou sur l’environnement) est la cible de campagnes de dénigrement provenant de membres influents de la communauté scientifique (Waltz E. Battlefield, Nature 2009. 461 :27-32).

La France n’est pas en reste comme en témoigne la situation actuelle de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen et co-directeur du Pôle pluridisciplinaire « Risques », spécialisé dans l’étude des effets des pesticides et

GM Corn Varieties on Mammalian Health » [Spiroux de Vendômois et al., Int. J. Bio. Sci., 2009, 5 : 706-726] dont GE Séralini est l’auteur-correspondant est une contre-expertise de données produites par Monsan-to, dont la mise à disposition résulte en partie d’une injonction judiciaire (le maintien de la confidenti-alité d’une partie des données a été jugé illégal par un tribunal allemand). Ces données ont été obtenues sur des rats nourris pendant 3 mois avec les trois maïs concernés. Cette contre-expertise ne prétend pas apporter la preuve de la toxicité chronique des maïs concernés, comme les auteurs le reconnaissent, d’autant plus qu’elle s’appuie sur des données brutes de Monsanto dont ils dénoncent justement l’insuf-fisance. Elle pointe néanmoins des signaux d’alerte pouvant laisser craindre le développement d’une pa-thologie chronique, et réfute ainsi la capacité des don-nées fournies par Monsanto de démontrer formelle-ment l’innocuité de ces trois maïs : suivi des rats est trop court , plan d’expérience suivi ne confèrant pas une puissance suffisante à l’étude.

Les attaques dont GE Séralini fait l’objetParrainée par des chercheurs bien connus comme Claude Allègre et Axel Kahn, et présidée par Marc Fellous, professeur de génétique et ancien président de la Commission du Génie Biomoléculaire (Com-mission gouvernementale chargée d’évaluer les OGM agricoles, dont GE Séralini a été membre de 1998 à 2007), l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV), a déclaré dans un communiqué de presse daté du 14 décembre 2009, que « les travaux de G.-E. Séralini ont toujours été invalidés par la communauté scien-tifique ». Ces allégations sont totalement mensongères. Tous ses travaux ont été publiés dans des revues inter-nationales à comité de lecture et donc évalués par les pairs. Aucun n’a jamais fait l’objet d’une invalidation. Suite à la participation de GE Séralini au Magazine de la Santé diffusé le 21 janvier dernier sur France 5, l’AFBV a adressé deux courriers (datés du 26 et du 28 janvier) aux responsables de la chaîne et de l’émission d’une part, et au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel d’autre part, dans lesquels GE Séra-lini est présenté comme un « marchand de peurs » et un scientifique non reconnu. Il semble donc que les membres de l’AFBV, se déclarant tous en fa-veur des PGM, agissent comme groupe de pres-sion davantage que comme experts scientifiques. Enfin, en janvier 2009 et 2010, GE Séralini a réalisé des expertises pour la Cour Suprême de l’Inde et le gouvernement indien sur les données brutes four-nies par la Société Mahyco pour commercialiser une nouvelle aubergine OGM produisant un insecticide. Sur la base de ces analyses, un moratoire a été décidé. Depuis, GE Séralini fait l’objet d’attaques diffama-

toires répétées, sans que leurs auteurs n’acceptent de se soumettre au cadre de la controverse scientifique, encadrée notamment par le système des publications scientifiques.

Contenu de l’annexe* Article de Spiroux de Vendômois, et al. « A Com-parison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health ». Int. J. Bio. Sci., 2009, 5 : 706-726* Réponse de Monsanto à cette publication * Avis du Comité Scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies sur cette publication * Avis de l’Office de contrôle des aliments d’Austra-lie et de Nouvelle-Zélande (FSANZ) sur cette publi-cation * Avis de l’Autorité Européenne de Sécurité des Ali-ments (EFSA) sur cette publication * Communiqué de presse de l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) sur cette pu-blication * Réponse des auteurs aux différentes critiques

Voici le lien de la PETITION DE SOUTIEN que j’ai déjà signé :

http://www.sciencescitoyennes.org/spip.php?article1801

OGM sur la santé. GE Séralini et ses collègues ont mené des contre-expertises de données fournies par Monsanto pour justifier de la commercialisation de 3 de ses maïs OGM (MON 863, MON 810, NK 603). Leurs travaux remettent en question la capacité pour ces données de démontrer formellement l’innocuité des trois maïs (suivi des rats trop court, puissance de l’analyse statistique insuffisante). Contrairement aux analyses réalisées par la firme, les travaux de GE Séralini et de ses collègues ont été soumis au processus d’évaluation critique par les pairs avant d’être publiés en 2007 et en 2009. Ces résultats interrogeant le bien fondé des autorisations octroyées par la Commission Européenne sur avis de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour la consommation animale et humaine de ces trois maïs, il n’est pas étonnant qu’ils aient suscité de vives réactions de Monsanto, de l’EFSA ou encore de l’Office de contrôle des aliments d’Australie et de Nouvelle Zélande. Mais depuis quelques semaines, GE Séralini est la cible d’attaques et de pressions morales émanant d’une partie de la communauté scientifique (cf. verso), et qui vont jusqu’à remettre en question les conditions mêmes de ses travaux de recherche (position académique, financements). Nous, signataires de ce texte, considérons qu’il est de notre responsabilité de maintenir les conditions d’une controverse scientifique respectueuse et d’une expertise pluraliste sur des questions aussi sensibles que celle des effets de la culture de plantes génétiquement modifiées. Nous condamnons cette démarche de chercheurs qui utilisent les armes de la décrédibilisation mensongère plutôt que le terrain de la démonstration encadrée par les procédures en vigueur au sein de la communauté scientifique, à savoir des expériences transparentes, indépendantes et reproductibles, soumises à une évaluation par des pairs. Nous apportons tout notre soutien à GE Séralini et à ses co-auteurs.Les travaux de GE Séralini et de ses collègues dans leur contexteLa publication « A Comparison of the Effects of Three

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Paris (AFP) - 14:27 - Jean-Louis Etienne a exprimé sa "satisfaction" et son "soulagement" après avoir atterri en Sibérie samedi matin, réussissant la première tra-versée en solitaire du pôle Nord en ballon au terme d’un vol de 5 jours 1 h 30 min depuis son départ de l’archipel norvégien du Spitzberg."C’est une énorme satisfaction et un soulagement. Il y a eu des moments difficiles pendant ce vol, je com-mençais a manquer de sommeil", a déclaré l’aventu-rier français lors d’une conférence de presse télépho-nique.Le ballon de l’expédition Generali Arctic Obser-ver s’est posé en dou-ceur dans la toundra si-bérienne, à 07h40 heure française, par un vent faible de 2 km/h seule-ment, a 280 km au nord de la ville russe de Bata-gai, après avoir couvert une distance de 3130 km." Je suis dans une zone totalement désertique. Il n’y a personne, que des étendues de neige et de glace, quelques forêts et rien d’autre", a encore dit Jean-Louis Etienne, 63 ans, le premier a avoir réussi cette traversée en survolant le pôle Nord en ballon.Ses 121 heures et 30 minutes sont donc le premier temps de référence sur la distance. Le médecin-ex-plorateur français, arrive en bonne santé, a connu quelques difficultés pendant sa traversée. Parti lundi de Longyearbyen à 06h10 heure française, il a d’abord rencontré une tempête de neige mercredi près du pôle Nord.Le lendemain, il a du faire face a des problèmes d’énergie, ses panneaux solaires n’ayant pu recharger les batteries pendant la tempête. Après deux journées au ralenti, avec une moyenne de 10 km/h, Jean-Louis Etienne a du voler à trés basse altitude, entre 100 et 300 m au-dessus de la banquise. Plus haut, les vents d’altitude l’auraient éloigné de son objectif." J’ai été pris dans un rabattant et j’ai failli heurter une colline, je ne voyais rien à cause du brouillard, mais j’ai entendu le ‘rocaillement’ de la mer. C’est magique, ce murmure profond, sourd, avec les craquements des blocs de glace qui s’entrechoquent", a ajouté le

Jean-Louis Etienne « soulagé » après son atterissage en Sibérie,

médecin français qui n’avait pu utiliser qu’une seule fois le photomètre (pour mesurer la densité de parti-cules dans l’atmosphère) par manque de soleil.Tout au long de son vol, Jean-Louis Etienne était assisté au sol par une équipe technique et scientifique ou figurait son routeur, Luc Trullemans, qui a déjà permis au Suisse Bertrand Piccard et à l’Anglais Brian Jones de mener à bien en 1999 le premier tour du monde en aérostat.Alors que la température extérieure tournait autour

de moins 30°C, il faisait 15°C a l’intérieur de la nacelle non pressurisée, grâce a un chauffage au propane.Après son atterrissage, Jean-Louis Etienne devait encore attendre son équipe technique, un temps retenue pour des raisons adminis-tratives à Yakutsk, à

environ 600 km de Batagai. Selon son parraineur, l’hélicoptère de récupération devait finalement décol-ler dimanche matin à 08h00 locales.En attendant, l’explorateur avait plusieurs projets : "Je vais faire le ménage. L’habitation est pleine de neige". Avant de "dormir, dormir, dormir...", il devait aussi tenter de dégonfler seul son énorme ballon, dont l’enveloppe pèse 350 kilos.Un ballon qui l’empêchait de voir les loups : "Les loups doivent avoir peur de voir ce ballon toujours dressé. Ca va les impressionner. Au contraire, j’aimerais avoir des visites. Il doit y avoir des loups, quelques rennes".Aventurier des pôles, Jean-Louis Etienne a complété avec ce nouvel exploit ses traversées de l’Arctique à pied et en bateau.En 1986, ce médecin tarnais était entre dans l’His-toire en devenant le premier homme à atteindre le pôle Nord géographique en solitaire, harnaché a son traîneau. Il avait mis 63 jours dans le chaos de glace et de neige de la banquise arctique.

Nouvelles du Monde

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Nouvelles du Monde

Contrats : Le Gouvernement belge responsable des éventuelles morts dues au vaccin H1N1

http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/504482/le-gouvernement-belge-responsable-

Grippe A (H1N1) : le contrat conclu avec GSK rejette la responsabilité sur le gouvernement

http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/504565/grippe-a-h1n1-le-contrat-conclu-avec-gsk-re-jette-la-responsabilite-sur-le-gouvernement

Namur, le 6 mai 2010Communiqué de presse d’Initiative Citoyenne :

LE CONTRAT DE LA HONTEAprès des mois d’attente, le texte a enfin été dévoilé !

Il a révélé, jusqu’à l’écœurement, de quoi les ministres et le gouvernement étaient capables : renier complètement les droits des citoyens au profit d’une industrie arrogante.

Car le contrat, tel qu’il a été signé, regorge de clauses suspectes en faveur de GSK : absence de garantie sur la livraison, l’efficacité et la sécurité des produits, décharge de responsabilité, impossibilité pour le ministre de pro-

céder au test des vaccins, mise hors jeu des juridictions judiciaires, absence de clause de résiliation, assurance de percevoir dans tous les cas 50% minimum du paiement de départ, relecture mutuelle des communiqués de

presse avant diffusion, etc…Pour rappel, Mme Onkelinx avait pourtant dit que « le contrat n’a pas été signé à n’importe quel prix » le 17 février

dernier sur la RTBF lors de l’émission Question à la Une1.Pour tenter, de se justifier, en vain, Mme Onkelinx a argué qu’ « aucun autre état n’a obtenu de GSK des conditions plus

favorables que la Belgique. » comme si l’éloge des moutons de Panurge pouvait soudain se muer en éloge du bon sens et de la bonne gouvernance !

Mme Onkelinx s’est réfugiée derrière l’OMS alors que des preuves conséquentes de sa corruption et de son inef-ficacité ont été publiées depuis des années dans les revues médicales les plus prestigieuses et qu’elle était parfaite-

ment en mesure d’en prendre connaissance, bien avant la signature dudit contrat.Elle a osé parler de « responsabilité partagée » alors que cet étrange partage ressemble plus à du « 99% contre 1% »!Elle a dit se réjouir de l’enquête du Conseil de l’Europe alors que, par la voie de ses avocates, elle avait argué que

cette même enquête ne justifiait pas que les débats soient rouverts, au cours de la procédure d’appel !  http://www.youtube.com/watch?v=SbGLEm-F4pw

Initiative Citoyenne condamne sans réserve ce contrat de la honte qui était parfaitement évitable avec un mini-mum d’éthique et de bon sens comme l’a montré, non sans courage, la ministre polonaise.De plus, nous tenons à rappeler aux citoyens que si, en tant qu’individus, ils avaient pris l’initiative de signer pareil texte aussi défavorable à autrui, eux, ils auraient été lourdement sanctionnés.Pourquoi dans ce cas, les Ministres ou un gouvernement auraient-ils droit à l’impunité ?D’autant que ce qui est en cause ici, ce n’est rien de moins qu’une violation du Code de Nuremberg. Car, le texte contractuel le prouve, il y a bel et bien eu expérimentation à large échelle contrairement à ce que Mme Onkelinx a toujours dit : au moment où elle a signé, elle a pris la responsabilité de supporter les risques sans que les vaccins aient été complètement testés !La signature d’un tel contrat constitue à nos yeux une trahison démocratique sans précédent qui appelle des sanc-tions à la hauteur. Sanctions de l’électeur mais aussi des futurs parlementaires que nous appelons à ne surtout pas entériner les mesures prises dans le cadre de la loi d’exception, en juillet prochain. Cette loi d’exception qui, rap-pelons-le, a surtout été adoptée pour rendre légal à posteriori des mesures qui ne l’étaient pas au départ. Une loi qu’une majorité de parlementaires ont pourtant approuvée !Plus largement, il est à présent crucial que la population prenne conscience de l’ampleur de la tromperie dont elle a été victime : sous couvert de « santé publique » et d’ « état d’urgence », on a pu ainsi faire passer dans son dos des lois aux conséquences potentiellement liberticides et signer des contrats scélérats. Il est donc temps pour tout un chacun de se positionner par rapport à cette privatisation larvée de la santé, facilitée par le Traité de Lisbonne.

La marchandisation de la santé est, à nos yeux, à dénoncer comme telle : UNE HONTE POUR LA DEMOCRATIE !

Pour Initiative Citoyenne, Sophie Meulemans, Muriel Desclée, Marie-Rose [email protected] – 0472/62.06.76 – 083/65.63.85 [email protected]

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Esprit de recherche

Approche holographique de la vieQu’est ce qu’un hologramme ? C’est ce gadget en 3D que tout le monde connaît. Cette image est obtenue par un laser traversant une plaque holographique.Quelles sont ses propriétés ?Si vous brisez un hologramme en plusieurs morceaux, chacun d’entre eux continuera à restituer l’image 3D dans sa globalité. Vous pouvez morceler la plaque holo-graphique jusqu’à ce que les morceaux atteignent la taille incroyablement petite de 10-33 mètre; (Constante de Planck, période de l’onde électromagnétique porteuse); ils restitueront malgré tout toujours la globalité de l’image 3D. Ainsi contrairement à la photo, une plaque hologra-phique contient dans chacun de ses points la globalité des informations enregistrées. Dans la perspective hologra-phique, chaque partie contient le tout.Cette idée que tout est en chaque partie, n’est pas étran-gère aux médecines traditionnelles et ancestrales. On peut même dire que la nature holographique du corps humain est l’apanage de ces dernières...Par exemple, concernant l’acuponcture, des planches chinoises datant de 2'000 ans avant notre ère, décrivent ce que les chinois nommaient "le petit homme dans l’oreille". Ainsi pratiquer l’acuponcture uniquement au

niveau de l’oreille permet de soulager voire de guérir toute affection du corps quelle qu’elle soit et où qu’elle se trouve. Ce phénomène qui permet de soigner l’anato-mie globale en agissant sur une petite partie de celui-ci est nommé micro-système en acuponcture. Un micro-système est donc comme unfragment d’hologramme en lien avec toutes les parties du corps.Le Docteur Ralph Alan Dale, directeur du Centre d’en-seignement d’acuponcture de Miami consacra 20 ans à la recherche de micro-systèmes. Il découvrit la présence de 18 hologrammes de micro-acuponcture distincts lo-calisés sur les mains, les pieds, la langue, les bras, le coup, etc. Comme pour l’oreille tous renvoient à l’anatomie globale. Le docteur Dale soupçonne en fin de compte que d’autres micro-systèmes existent et n’attendent qu’à être découvert. Il va jusqu’à émettre l’hypothèse que chaque doigt, que chaque cellule comporte son propre micro-système d’acuponcture...A la lumière du fonctionnement holographique de la vie biologique, les conceptions mécanistes et réduction-nistes de notre médecine exclusivement matérialiste, font figure de régressions sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité.F.M. http://www.motus.ch/accueil/accueil.html

Prix pour avoir apporté la preuve de l’effet des dilu-tions homéopathiquesLa pharmacienne Franziska Schmidt, la Prof. Dr. Karen Nieber et le Prof.Dr. Wolfgang Süss de l’ins-titut pour la pharmacie de l’université Leipzig ont reçu le prix Hans-Heinrich Reckeweg 2003 de la so-ciété internationale d’homotoxicologie et de la so-ciété internationale pour la médecine biologique.Cet excellent travail porte le titre «développement in-vi-tro d’un système d’essai pour prouver l’effet de dilutions liquides homéopathiques choisies». Les effets des dilutions homéopathiques sont certes fréquemment décrits, toutefois jusqu’ici on peinait à les prouver de ma-nière objective. Schmidt, Nieber et Süss ont fourni la preuve avec leur travail au moyen de paramètres objectifs que des dilutions homéopathiques à base de Bel-ladone qui sont utilisés entre autres pour

UNIVERSITÉ DE LEIPZIG - http://www.uni-leipzig.de/presse2003/homoeopathie.html

des coliques dans le secteur d’intestin d’estomac, déclenchent un effet.Ils ont utilisé la méthode de mesure iso-métrique des contractions. C’est un procédé d’évaluation et de mesure compliqué, avec lequel on peut mesurer des processus de mouvement provoqués par certains remèdes.Pour appliquer la méthode de recherche décrite ci-dessus, les scientifiques on testé un remède sur l’intestin d’un rat qui a été fixé et baignait dans une certaine solution orga-nique. Par l’addition de acetylcholin ou de la substance P

qui provoque entre autres, lorsque qu’elle est introduite dans le corps, des contractions et des mouvements de l’in-testin - on a été amené à constater que les contractions du tube digestif provoquées par ces substances pouvaient être mesurées au moyen de courbes et ont pû être repro-duites à clairement à l’écran.L’étape suivante a été de mettre dans cette solution orga-nique une dilution homéopathique à base de belladone, fabriquée selon les normes très strictes de l’homéopathie Allemande. La concentration de belladone dans la solu-tion était si faible que la présence physique de la subs-

tance ne pouvait plus être prouvée. L’effet ne peut pas ainsi être basé sur un effet de substance, mais évidemment par le pro-cessus de dilution homéopathique de la substance dans la solution organique, on ne peut pas non plus attribuer la respon-sabilité à une influence physico-chimique des mécanismes de transfert – car sans mouvement, pas d’effet !Avec la dilution homéopathique à base de belladone, les contractions liées à la présence du remède ont été reliés claire-

ment, et lisiblement aux courbes apparaissant sur l’écran. De cette façon, la preuve de l’effet homéopathique a été fournie. Ce résultat a été confirmé par de nombreuses ré-pétitions de l’expérience, à chaque fois l’action du remède a pu être établie de manière formelle.Prof. Dr Karen Nieber Téléphone : 0341 - 97.36.812 E-mail : [email protected]

La Prof. Nieber avec ses 2 collabora-teurs devant leur installation pour les mesures isométriques des contractions

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Clin d’oeil à l’écrit

Pierre-Jean GARELEditions Sang de la Terre, 2010

Collection LE DROIT DE SAVOIRA propos de l’auteurBiologiste, Docteur ès-Sciences, Directeur de recherche au CNRS, conférencier, Pierre-Jean Garel a notamment étudié la vitalité des aliments au moyen de méthodes d’évaluation globale (cristallisation sensible, biophotons, sensitivité neurovégétative) et ses applications au quotidien.

Il a publié Nouvelles approches du Cancer (Albin Michel, 1993), Le Goût de la vie (Diaman-tel, 1998), L’Horreur génétique (Jouvence, 2001) et L’Horreur alimentaire (Sang de la terre, 2001) et une bonne centaine d’articles grand public.

LE SCANDALE ALIMENTAIRE

Un inventaire réaliste et alarmantP-J Garel maîtrise très bien son sujet et c’est d’une écriture au rythme soutenu, d’un style à la fois incisif mais plein d’humour, truffé de phrases à l’emporte pièce qu’il nous entraîne dans le dédale des scandales alimentaires qui ont émergé ces vingt dernières an-nées avec l’intensification de l’industrie agro-alimen-taire.

L’auteur en dresse un monstrueux inventaire : pou-let à la dioxine, poules pondeuses, hormones, ESB, vache folle, porcs aphteux, massacre légalisé d’ani-maux d’élevage, OGM, Monsanto, MacDo, faux bio de Danone, pollution des eaux, irradiations... tous ces scandales sont méthodiquement passés au crible.

Un livre très documentéSi on a l’impression de connaître tous ces sujets, ce livre très documenté a le mérite non seulement de procéder à une analyse scientifique, appuyée de mul-tiples références, mais aussi de fournir des clés pour les comprendre et identifier leurs multiples interac-tions néfastes notamment sur l’eau et l’environne-ment et inévitablement leurs incidences sur l’homme et sa santé.

Une dénonciation éloquenteL’auteur dénonce résolument les dégâts des groupes agro-alimentaires qui imposent leur logique produc-tiviste à la vie et à ses rythmes, la faillite d’un système contre nature inacceptable sur les plans écologique et alimentaire, ses carences en chaîne et maladies induites et l’ignominie des aliments agro-industriels «transformés, dégradés et finalement dégénérés» im-

posés par les agro-industriels apprentis-sorciers pour leur unique profit.

Citoyen-consommateur : les bons choixP.-J. Garel incite le consommateur à s’engager, à «voter avec ses paniers et caddies», faire le choix d’un autre mode de consommation et opter pour une nourri-ture plus saine et savoureuse, compatible avec notre équilibre de vivant. Il propose d’utiles réflexions pour mieux saisir les nouveaux critères de qualité et adop-ter un comportement de citoyen-consommateur res-ponsable et modifier la donne : « Il est temps d’émer-ger, vivants et solidaires».

Avancer vers les bonnes solutionsPour lui ces scandales ont cela de positif qu’ils bous-culent les conservatismes et font avancer vers les bonnes solutions. Les deux derniers chapitres sont consacrés à la seule alternative crédible à ce fiasco productiviste : la nécessité de l’agriculture biologique qui revitalise le sol et produit des cultures équilibrées et des élevages sains.

Ancrée dans l’objectif de développement durable, l’agriculture biologique est la seule solution face aux dégâts monstrueux du mode d’exploitation actuel des terres agricoles, du pillage de l’environnement et la seule à procurer des aliments vivants indispensables pour une bonne santé globale.

Le livre est complété d’une annexe proposant d’utiles lectures, des adresses et quelques sites Internet de ré-férence.

Notre santé en otage

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Billet d’humour

Les femmes ont un champ visuel plus large que celui des hommesDe récentes études le confirment : les femmes ont un champ visuel plus large que celui des hommes. Elles voient tout !Cette particularité remonte, parait-il, aux temps pré-historiques où: durant des millénaires, les femmes ont dû tout surveiller dans la grotte (le feu, les marmots, les préda-teurs), pendant que l'homme allait chasser le mammouth, loin du foyer. Ce qui explique, au passage, la raison pour laquelle l'homme réussit toujours à retrouver sa tanière, alors que la femme est un peu paumée dès qu'on lui met une carte routière entre les mains. C'est connu...

Ce particularisme peut aussi éclairer une question de société revenue soudain au devant de l'actualité : qui fait le ménage à la maison ? L'homme, en raison de la faiblesse de son champ visuel, souffre d'un handicap manifeste. Surtout le Breton, qui depuis l'Antiquité, a dû mettre la main en visière pour regarder au loin l'état de la mer, le vol des oiseaux et le profil des nuages pour

son labeur quotidien. Il a développé une acuité qui, par ricochet, a réduit son champ visuel périphérique et sa capacité à bien distinguer certains détails de près.Ainsi la femme dit à l'homme « Tu vois la poussière là ? » L'homme répond invariablement : « de la poussière, où ça ? »C'est scientifiquement prouvé, l'homme ne voit pas la poussière, alors qu'il voit très bien de loin, la marque de la nouvelle voiture du voisin, comme au temps jadis où il chassait l'antilope.Cette étroitesse du champ visuel explique aussi la raison pour laquelle l'homme n'est pas fait pour la vaisselle. 83,67 % des assiettes ébréchées sont directement en lien avec cette incapacité de l'homme à bien distinguer tous les obstacles angulaires situés entre l'évier et le placard. Bing ! Et souvent la femme doit intervenir (« laisse, je vais le faire moi-même »),consciente de la déficience visuelle de son descendant de chasseur. Ce handicap se vérifie aussi dans le test du frigo. L'homme est capable de trouver des éléments dont il connaît le pré-positionnement dans l'espace, Comme les bières ou les glaçons. En revanche, le test de la plaquette de beurre est implacable. L'homme ouvre le frigo. Conscient de l'étroitesse de son champ orbital, il regarde à droite, à gauche, en haut, en bas. Mais du coup, il ne pense pas à regarder au milieu, là où juste-ment se trouve la plaquette de beurre.Alors devant tant d'évidences, peut-être faut-il cesser d'évoquer le machisme ou la fainéantise dans la ré-ticence de l'homme à faire le ménage. C'est juste une question de champ visuel inadapté à l'étroitesse du ter-ritoire domestique. Mais il ne faut pas désespérer :maintenant que l'homme ne chasse presque plus, son champ visuel va lui aussi s'élargir. Et un jour, il devien-dra enfin l'égal de la femme Dans la maîtrise Des arts . Disons dans quelques millénaires...

La Chine va accélérer ses actions météorologiques dans des régions touchées par la sécheresse, a déclaré Zheng Guoguang, chef de l'Administration météorologique de Chine. Les effets de la sécheresse et des tempêtes de grêles représentent un réel enjeu pour le pays, menaçant à la fois le revenu des paysans et l'approvisionnement alimentaire. L'objectif est d'en atténuer l'impact en accroissant les rendements des cultures.

Drôle et triste à la fois ...La Chine lutte contre la sécheresse en tirant des roquettes et des obus dans les nuages

Les Hommes gagne-raient beaucoup à

prendre exemple sur la générosité des bonobos

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Deux nouvelles études améri-caines montrent que, contrai-rement aux autres primates, les bonobos partagent tou-

jours, même lorsqu'il s'agit de nourriture. des re-cherches

Les chercheurs expliquent que les humains et d'autres primates, et particulièrement les chimpanzés, devien-nent très égoïstes avec l'âge. Les bonobos font excep-tion à la règle. Le plus étonnant dans leur comporte-ment altruiste est qu'il est naturel, contrairement aux humains qu'il faut éduquer au partage.

Des infos à tout vent...

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CONFERENCE : Soigner autrement avec Jean-Luc BartoliQu’est-ce qu’un guérisseur ? Conférence exceptionnelle d'un magnétiseur pour porter un autre

regard sur une profession mal connue

Mardi 25 mai 2010 à 19h50Tarif :Prix public : 12 eurosPour les membres : 9 euros

Places réservables : 375/390Place disponible sur place : 120

Réservez votre place

Lieu :Centre Malesherbes Grand amphithéâtre108 boulevard Malesherbes75017 Paris

Plan d'accès au CentreLa soirée en deux motsComment, dans notre société surmédicalisée, envisager une pratique complémentaire telle que celle proposée par les magnétiseurs, soit en accompagnement d’un traitement médical en cours, soit simplement dans une démarche préventive ? Comment choisir son guérisseur ? Comment être sûr de bien tomber ? Qu’attendre de lui ? Eléments de réponses avec le magnétiseur Jean-Luc Bartoli.

Jean-Luc Bartoli, l'intervenantMarié et père de trois enfants, Jean-Luc Bartoli, 49 ans, est naturopathe de formation et ancien sportif de haut niveau. Installé à Saint-Brieuc, ce magnétiseur reçoit en cabinet depuis vingt ans. Jean-Luc a développé ses capacités progressivement, au fil des années, en autodidacte. Un magnétiseur est un praticien à part entière, mais il ne doit pas être confondu avec un méde-cin ! Il ne doit jamais se conduire en pseudo mé-decin... Le « vrai » magnétiseur sait parfaitement que sa profession a pour vocation de complé-ter les thérapies reconnues et appliquées par la médecine officielle conventionnelle. En aucun cas, il ne doit se substituer à elle. Le magnétisme est une technique complémentaire qui présente l'avantage d'être compatible avec tout traitement médical. De plus, un guérisseur magnétiseur ne pose pas de diagnostic. Avant de commencer sa séance il doit même demander au patient si un diagnostic a été préa-lablement posé par un médecin. Si ce n'est pas le cas, il doit inciter le patient à le demander au médecin. http://www.bartoli-magnetiseur.comhttp://magnetiseur.over-blog.net Ce qu'il faut savoir pour choisir un « véritable » magnétiseur• Le magnétisme n'est pas un acte médical• Un magnétiseur ne remplace jamais un médecin:

il ne pose pas de diagnostic médical, ne demande jamais d'arrêter un traitement médical en cours et ne s'oppose pas à une intervention chirurgicale• Un magnétiseur doit rester humble dans sa pra-tique: il ne fait pas de miracles et ne se vante pas de pouvoir tout guérir• Un magnétiseur doit connaître ses propres limites pour ne pas nuire à la santé du patient : il ne guérit pas les maladies graves, comme le cancer ou les maladies dégéné-ratives• Les patients ne sont ni obligés de se déshabiller dans le cabinet d'un magnétiseur (sauf éventuellement dégager les vêtements pour faire une petite manipula-tion) ni d'enlever ses propres bijoux lors d'une consul-

tation• Des supports, tels que les gri-gris, ne sont pas nécessaires à la pra-tique du magnétisme, l'envoutement n'a aucune place dans une consultation chez le magnétiseur et ce dernier ne doit pas faire partie d'une secte pour exercer. Il faut se méfier des cabinets trop « ésotériques ». Il peut y avoir des signes de croyance dans le cabinet, mais le cadre doit rester sobre• Le prix d'une séance doit être raisonnable, en général il se situe entre 30 et 70 euros et il ne faut jamais payer

de forfait par avance• Il n'existe pas véritablement de protocole qui fixe le déroulement des soins pratiqués par le ma-gnétiseur. Le temps d'une consultation est variable, cela dépend du cas du patient et de l'expérience du magnétiseur• Le patient doit normalement ressentir un bénéfice après une ou deux séances de magnétisme• La meilleure façon de se renseigner sur l'effica-cité et le sérieux d'un magnétiseur est plutôt le bouche à l'oreille que la publicité

Constitution des droits de l’Homme de 1793 :Article 35: Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour

chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.