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Les syndromes de prédisposition héréditaire au cancer. Irina Giurgea Hôpital Henri Mondor. Les syndromes de prédisposition héréditaire au cancer. Identification de nombreux gènes de prédisposition au cancer - PowerPoint PPT Presentation
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Identification de nombreux gènes de prédisposition au cancer
5 à 10% des cancers du sein et du colon sont associés à un syndrome de prédisposition héréditaire au cancer
Transmission autosomique dominante d’une mutation germinale d’un gène de susceptibilité
Tests génétiques chez les sujets atteints de cancer = cas index
Si une mutation est identifiée, tout membre adulte de la famille pourra connaître son statut génétique en réalisant un test prédictif
médecine préventive
Les syndromes de prédisposition héréditaire au cancer
• Pour un organisme pluricellulaire, le rythme de division doit être contrôlé• Ce contrôle de la prolifération est programmé génétiquement• La mutation d’un gène contrôlant cette prolifération peut induire un cancer
Déséquilibre : divisions/mutations/réparations de moins en moins favorable au cours du temps (avec l’âge)
Le mécanisme général
1016 divisions cellulaires au cours de la vie
Taux de mutation spontané pour un gène par division : 10-6
1010 probabilités de mutations par gène!!!
Gènes impliqués dans
• la fidélité (précision de réplication, réparation de l’ADN)
• le contrôle de la division cellulaire
• la régulation de la mort cellulaire (apotose)
• la différenciation cellulaire
Les gènes cibles des cancers
Echappement à l’apoptose
Croissance incontrôlée (oncogènes)
Perte de contrôle prolifération(gènes suppresseurs de tumeurs)
Invasion tissulaireet métastase
Activation de l’angiogénèse
Perte de contrôlede la réplication de l’ADN
Localisation des mutations
Tissu Somatique Tissu Germinal
Pas de transmission à la descendance
Transmission à la descendance
Comment un cancer peut-il être héréditaire?
Cancer héréditaireCancer spontané non héréditaire
• Cancer héréditaire
établir si transmissibilité selon les lois
mendéliennes
• Enquêtes longues auprès des patients / leur
famille
• On parle de prédispositions familiales à un
cancer
• Cependant, le contexte génique
environnemental et extérieur jouera sur
l’expression de l’allèle responsable la
pénétrance
Comment savoir que l’on a affaire à un cancer héréditaire ?
Diversité des présentations de prédisposition aux cancers
Valeur du risque tumoral Nombre d’organes atteints Fréquence de l’atteinte tumorale dans la
population Mode de transmission : dominant,
récessif, polygénique, interactions gènes - environnement
Maladie associée
Situations évidentes de prédisposition aux cancers
Risque tumoral élevé Atteinte multifocale Cancer rare dans la population Mode de transmission : dominant Maladie associée
Critères permettant retenir des tests de prédisposition
génétique aux cancers dans la pratique médicale
Risques tumoraux étayés Prise en charge du patient et des
apparentés à risque définie Indications des tests définies :
essentielle pour les formes familiales de cancer fréquent
Objectifs de la consultation de génétique
• Répondre à une personne s’interrogeant sur l’origine de son histoire personnelle et familiale de cancers
• Informer sur les risques tumoraux, en utilisant les ressources de la génétique formelle et de la génétique moléculaire :
- > risque élevé ou proche de celui de la population générale
• Recommander une prise en charge adaptée
Première consultation de génétique
1/ Reconstitution de l’histoire personnelle et familiale
2/ Est-on orienté vers un contexte de prédisposition particulier ?
3 / Y-a-t’il d’emblée des recommandations de suivi ?
4/ Y-a-t ’il une indication de test moléculaire ?
5/ Choix du cas index
6/ Information sur les limites et les enjeux des tests
Deux types de test génétique
1/ Test du cas index
2/ Test d’un apparenté lorsqu’une mutationa été identifiée
Test du cas index
1/ Long, car nécessité de criblerl’ensemble du ou des gènes impliqués
2/ Signification limitée d’un résultat négatif (pas de mutation identifiée)
+ Interprétation difficile d’une mutation faux-sens
3/ Étape limitante car si résultat négatif : pas de test possible chez les apparentés
Test d’un apparenté
1/ Simple, basée sur la mutation identifiée 1/ Simple, basée sur la mutation identifiée chez le cas indexchez le cas index
2/ Résultats obtenus en quelques semaines2/ Résultats obtenus en quelques semaines
3/ Signification claire d’un résultat négatif3/ Signification claire d’un résultat négatif
Décret n°2000-570 du 23 juin 2000Décret n°2000-570 du 23 juin 2000 fixant les conditions de fixant les conditions de prescription et de réalisation des examens des prescription et de réalisation des examens des caractéristiques génétiques d’une personne et de son caractéristiques génétiques d’une personne et de son identification - Lois de Bioéthiqueidentification - Lois de Bioéthique
«Chez une personne asymptomatique mais présentant des
antécédents familiaux, la prescription d’un examen des
caractéristiques génétiques ne peut avoir lieu que dans le
cadre d’une consultation médicale individuelle effectuée par
un médecin œuvrant au sein d’une équipe pluridisciplinaire
rassemblant des compétences cliniques et génétiques. Cette
équipe doit se doter d’un protocole de prise en charge et être
déclarée au ministre chargé de la santé. La personne doit être
informée des caractéristiques de la maladie recherchée, des
moyens de la détecter, des possibilités de prévention et de
traitement.»
Les formes familiales de cancer Tumeurs rares :
rétinoblastome néphroblastome carcinome médullaire de la
thyroïde Tumeurs fréquentes :
cancer du sein cancer colo-rectal mélanome malin
Les syndromes de prédisposition héréditaire au cancer
Rétinoblastome, 3 mois
?
Rétinoblastome D, 12 moisRétinoblastome G, 14 mois
Rétinoblastome
• tumeur rare de la rétine
• atteignant un enfant sur 20 000
Rétinoblastome, 2 ans
?
Dans 90% des cas : pas d’histoire familiale
• 60% cas unilatéraux, 30% cas bilatéraux
Dans 10% des cas : histoire familiale• transmission dominante
(un des deux parents atteint dans l’enfance)• le plus souvent atteinte bilatérale• maladie précoce : diagnostic avant 12 mois
Rétinoblastome
Génétique du RétinoblastomeModèle de Knudson, 1971
Deux altérations génétiques dans une cellule de la rétine sont nécessaires (mais peut-être pas suffisantes) à la transformation tumorale
1ère mutation
somatique
Tumeur
2 allèles mutés
2ème mutation
somatique - Tumeurs unilatérales- Tumeurs unilatérales- Survenue tardive- Survenue tardive
Clone cellulaire
1 allèle mutéLignée germinale:
Pas de mutation
Le modèle de Knudson, complété par ComingsIdentification du gène RB1
Lignée germinale:
1 allèle muté
Cas familialCas familial
Tumeur
2 allèles mutés
- Haute fréquence de - Haute fréquence de tumeurs multiples tumeurs multiples et bilatéraleset bilatérales
- Survenue précoce- Survenue précoce
2ème mutation somatique
CasCas isoléisolé
• 27 exons27 exons• 183 kb183 kb• Épissage alternatif de l’exon 3Épissage alternatif de l’exon 3• Messager de 4.7 kb avec un cadre de lecture de 2.7 kbMessager de 4.7 kb avec un cadre de lecture de 2.7 kb• Conservé entre les espèces (Rat, souris, coq, fugu…)Conservé entre les espèces (Rat, souris, coq, fugu…)
Le gène RB1
A B NLS
• Protéine nucléaire de 110 kDa• Expression ubiquitaire• Pocket proteins (p107, p130)• Inhibition de facteurs de transcription famille E2F
Classon, 2002
pRB inhibe l’expression génique par remodelage chromatinien au niveau des régions promotrices des gènes
Protéine pRB
Gène RB1 : Pathologie moléculaire
p271 2 3 4 7 8 9 10 13 17 1812 16 19 20 21 22 23 25
g.2187insC
IVS01-2A>GIVS02+3delA
g.42006insAA
Q176X
IVS05-1G>A
IVS06+1G>A (2)
R255XR251XR251X
IVS08-10T>C
E313D E313GIVS09-1G>C
R320X(6)
Q344Xg.64414delA
g.70270insAg.70245delT
IVS12+1G>T
R455X (2)g.76453delG R445X (2)
R467X (3)
IVS15+17del21 IVS15-2A>G
IVS17+5G>A
g.150005del4
IVS19+1delG IVS19-2A>G
g.156704del15
IVS20+2del4
IVS21+1G>T (2)
g.162032insG E746X
IVS22-1delG
R787X (3) g.162358delC
g.170380insTS834X
IVS24+1G>A
R556X (2)
P20L
IVS14+1G>A
E545X
E466Xg.2168insG
g.160832delGW75X Q563X
IVS06+1G>T (2)
g.61756delT
R331X g.64368delT
g.160762delA
Del P-17 (2)
Del P- 6
Del P-27 (5)
Del 2Del 3 (2)
Del 8 Del 19- 20 Del 24- 27
Del P-27
Del P-2 (2) Del 18- 27
Houdayer et al, 2004
RB1 : Présentations individuelles et familiales taux de mutations identifiées
Rb familiaux > 95%
Rb bilatérauxsporadiques
~ 80%
Rb unilaterauxsporadiques
15%
Rétinoblastome, 3 mois
?
Rétinoblastome D, 12 moisRétinoblastome G, 14 mois
Un risque sur deux de prédispositionSi prédisposé, 90% de risque d’être atteint
Prise en charge des enfants à risque de rétinoblastome
Fond d’œil (milieu spécialisé, sous anesthésie générale dans la petite enfance)
• dès la première semaine de vie• tous les mois -> 18 mois• tous les 3 mois -> 4 ans• tous les 6 mois -> 20 ans
Test génétique : recherche de la mutation RB1• responsable chez le cas index • puis chez l’enfant indemneSi non porteur de la mutation identifiée dans la famille : levée de la surveillance
T poumon, 70
T col utérus, 40?
T sein, 65
T foie, 80
T côlon, 65
T ORL, 70
??65 ans
T sein, 55
T sein, 75
? ?
17q2117q21
13q1213q12 BRCA2BRCA2
BRCA1BRCA1
King, 1990
Stratton, 1994
BCLC, 1993 Skolnick, 1994
Stratton, 1995
2cM2cM
Recombinaison Homologue
RAD51BRCA2
RB PLK1
Arrêt en phase S et G2
Régulation checkpoint
CHK1
P53
WAF1GADD45
Phase G1/S
Phase G2/M
Non homologous end Joining
MRE11-RAD50-NBS1
MSH2-MSH6
BLM
Réparation couplée à la transcription
RNA polIIUbUbUbUb
Régulation de la transcription
BRCA1Ub
P
ATM-ATR
CHK2
kinase
Dommage de l ’ADN
BRCA1 : Fonctions
Accès à l ’ADN
Remodelage de la chromatine
HDACs
SW1/SNF H2AXUb
BRG1
Réparation
UbFANCD2
BARD1
Cibles
Ubiquitinylation
?
BAP1
BRCA1 Phénotype cellulaire des hétérozygotes
BRCA1+/-
Hypersensiblité aux radiations ionisantes- induction de micronoyaux- survie cellulaire
Défaut de fidélité de réparation des CDB de l’ADN- test de Host-Cell End-Joining
dg 82sein
dg 69 sein
dg 50
dg 48dg 49sein
dg 39sein
A : Famillesein-seul
Variabilité inter et intra familiale du risque tumoral
B : Familleovaire-seul
dg 45ovaire
Dg 55 ovaire
65 ans
dg 40ovaire
C : Famillesein-ovaire
dg 60 sein
dg 41sein
dg 60sein
46 ans
73ans
dg 41ovaire
dg 47ovaire
BRCA1 : 185delAG
A quelles situations familiales correspond A quelles situations familiales correspond une probabilité de prédisposition > ~ 25 % ?une probabilité de prédisposition > ~ 25 % ?
1/ Au moins trois cas T sein ou ovaire, unis entre eux par un lien de premier ou second degré, appartenant à la même branche parentale, quelque soit l’âge au Dg
2/ Deux cas T sein unis entre eux par un lien de premier degré dont
- 1 cas avant 40 ansou - 1 cas avant 50 ans et 1 cas avant 70 ansou - 1 cas masculin
3/ Un cas T ovaire, quelque soit l’âge au dg , et un cas T sein chez un premier degré
Indications consultation de génétique = étude génétique cas index
Introduction d’un score
5 : excellente indication3 ou 4 : indication possible1 ou 2 : utilité médicale faible
T sein chez une femme avant 30 ans 4
T sein chez une femme entre 30 et 39 ans 3
T sein chez une femme entre 40 et 49 ans 2
T sein chez une femme entre 50 et 70 ans 1
T sein chez un homme 4T ovaire 3
Addition de chaque point par cas T sein (ou ovaire) si cas dans la même branche parentale.
D’après ASCO
Risques de cancers associés Risques de cancers associés à à BRCABRCA
autres cancers prostate, colon,mélanome
pancréas
cancer du sein 80%
cancer de l’ovaire20-40%
cancer du sein 5%
Surveillance des femmes BRCA
40 ans ?1-2 fois/anCA 125
35 ans1-2 fois/anEcho endovagDoppler couleur
35 ans2 fois /anExamen cliniqueovaires
25 ans1 fois/anIRM (protocole)
25-30 ans1-2 fois par anEchographie
30 ans (ou 5-10 ans av dg le plus précoce)
1 fois par anMammographie
25 ans2-3 fois par anExamen seins
Age de débutFréquenceMesures
Mastectomie prophylactique
POUR efficacité prouvée cancers de l’intervalle de la surveillance standard absence de lésions pré-cancéreuses chimioprévention non démontrée mauvais pronostic (?) des cancers du sein BRCA esthétique meilleure
CONTRE geste « coûteux » et irréversible amélioration du pronostic des cancers du sein chimiosensibilité des cancers BRCA interventions multiples
Ovariectomie prophylactique
POUR Surveillance peu efficace Efficacité prouvée Geste peu morbideQuand?
CONTRE Risque résiduel Ménopause précoce
À partir de 35 ans si projet parental accompli, ou à partir de 40 ans (BRCA1), 50 ans (BRCA2)
Syndrome H.N.P.C.C.
HISTORIQUEHISTORIQUE
• 1913- AS Warthin: Description d ’une forme « héréditaire » de cancer colo-rectal dans une grande famille (famille G.)
• 1966- HT Lynch: « cancer family syndrome » à propos de deux grandes familles
• 1971- HT Lynch: Famille G
• 1984- CR Boland: introduction du sigle HNPCC pour: « hereditary non polyposis colo-rectal cancer »
• 1991- Critères d ’Amsterdam
• 1/200 dans le monde occidental• Hérédité - Autosomique dominante – risque de ½ de transmettre / recevoir la mutation• Les porteurs ont un risque important de développer le cancer avant 50 ans• 6 gènes sont impliqués dans la réparation des mésappariements de l’ADN (MMR=mismatch repair): MLH1 (30 %), MSH2 (40%), MSH6 (< 5%), MLH3, PMS1/2
Le cancer héréditaire du colon HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer)
Immunohistochimie
perte d’expression de la protéine muté
Le cancer héréditaire du colon HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer)
Anomalies des séquences d’ADN répétitives dites microsatellites par PCR
hMSH2hMLH1
MSH2: MutS Human homologue n°2
mutS d’ Escherichia coli et hexA de Streptococcus pneumoniaeL’inactivation de ces gènes confèrent une augmentation de la fréquence de mutations allant jusqu’à un facteur 100. Famille de gènes intervenant dans la correction des erreurs de réplication que l’on retrouve dans toutes les espèces et tous les règnes du vivant.
L’équilibre du maintien du patrimoine génétique est rompu!
Fonction du gène MSH2 (HNPCC)
Pourquoi la perte de fonction est-elle dominante d’un point de vue cancer?
Une cellule hétérozygote pour MSH2 répare les erreurs.De ce point de vue, la perte de fonction de MSH2 est récessive.
MSH2MSH2
Homozygote[sain]
Heterozygote [cellule saine]
Mutation 1MSH2 Msh2
Ce n’est pas la cellule hétérozygote qui déclenche le cancer mais l’homozygote mutant!
70% par recombinaison mitotique
30% par mutation aléatoire
[cellule hypermutatrice]
Mutation 2 msh2’ msh2
Le syndrome HNPCC
Les tumeurs HNPCC sont dans 95 % des cas RER + .
1/3 des K du côlon droit sont RER + vs 5% pour le côlon gauche.
15 à 20 % des K sporadiques ont une perte d’expression de MLH1 par méthylation du promoteur lié à l’âge (Kakar et al, Cancer 2003)
0 % ≤ 40 ans 4,9 % entre 41 et 50 ans 8,3 entre 51 et 60 ans 13% > 60 ans
Syndrome HNPCC
Critères d ’Amsterdam II 1999
Agrégation familiale d ’au moins 3 cas de cancers appartenant au spectre étroit
prouvés histologiquement
liés deux à deux au 1er degré
> polypose colo-rectale exclue
> touchant 2 générations distinctes
Diagnostiqué avant 50 ans dans au moins un cas.
Critères d’Amsterdam II élargis
Au minimum 2 sujets atteints de cancers appartenant au spectre étroit apparentés au 1er degré
Le syndrome HNPCC
Les risques tumoraux cumulés en % à 70 ans
HOMMES FEMMESCCR 50 à 60% 30 à 40%ENDOMETRE 30 à 40%ESTOMAC 10% 10 %GRELE (1 étude à 4%) 1 à 4 % 1 à 4%VOIES BILIAIRES 5 % 5%VOIES URINAIRES 5% 5%OVAIRES 8 %
Pas de surrisque pour K poumon, prostate et seinSyndrome de TURCOT: + GBSyndrome de Muir-Torre: + CARCINOME SEBACES
Test d’un cas atteintTest d’un cas atteint
Côlon dx 42Côlon dx 42
Côlon dx 38Côlon dx 38d.45d.45
CôloCôlon dx n dx 4545
Proposant = Proposant = 1ère personne 1ère personne
vue en vue en consultationconsultation
A tester pour A tester pour rechercher une rechercher une
mutation familiale mutation familiale inconnue = cas indexinconnue = cas index
Surveillance Clinique pour les « Porteurs » De Mutation Germinale (HNPCC)
Site Procédure Age début Intervalle
Côlon Coloscopie 20-25 (>18) 2
Endomètre Examen gynécologique,
(et ovaires) échographie transvaginale 30-35 1hystéroscopie et biopsies
CA 125
Estomac Gastroscopie 30-35 1-2
Appareil Echographie 30-35 1Urinaire Cytologie urinaire
UIV 2
Recommandations pour les « Porteurs » de Mutation Germinale (HNPCC)
• Exérèse systématique des polypes• Hystérectomie, ovariectomie • Si cancer colique ou adénome >1cm :
colectomie totale avec anastomose iléo-rectale
surveillance par rectoscopie annuelle
• Chimioprévention : aspirine/amidon(essai en cours)
Objectifs de la consultation de génétique
• Répondre à une personne s’interrogeant sur l’origine de son histoire personnelle et familiale de cancers
• Informer sur les risques tumoraux, en utilisant les ressources de la génétique formelle et de la génétique moléculaire :
- > risque élevé ou proche de celui de la population générale
• Recommander une prise en charge adaptée
Première consultation de génétique
1/ Reconstitution de l’histoire personnelle et familiale
2/ Est-on orienté vers un contexte de prédisposition particulier ?
3 / Y-a-t’il d’emblée des recommandations de suivi ?
4/ Y-a-t ’il une indication de test moléculaire ?
5/ Choix du cas index
6/ Information sur les limites et les enjeux des tests
Deux types de test génétique
1/ Test du cas index
2/ Test d’un apparenté lorsqu’une mutation a été identifiée
Test du cas index
1/ Long, car nécessité de criblerl’ensemble du ou des gènes impliqués
2/ Signification limitée d’un résultat négatif (pas de mutation identifiée)
+ Interprétation difficile d’une mutation faux-sens
3/ Étape limitante car si résultat négatif : pas de test possible chez les apparentés
Résultats positifs cas index
• Implication pour le traitement
• Evaluation risque autres cancers
• Risque de transmission descendance
• Information aux apparentés
Résultats négatifs cas index : pourquoi?
• Ce n’est pas une prédisposition héréditaire• Limites techniques des tests (manque de
sensibilité, mutations introniques ou du promoteur)
• Réarrangements complexes: techniques en cours d’évaluation
• Variants rares et inconnus: tests fonctionnels à développer
• Autres gènesConséquences : pas de test familial
disponible
Test d’un apparenté
1/ Simple, basée sur la mutation identifiée 1/ Simple, basée sur la mutation identifiée chez le cas indexchez le cas index
2/ Résultats obtenus en quelques semaines2/ Résultats obtenus en quelques semaines
3/ Signification claire d’un résultat négatif3/ Signification claire d’un résultat négatif
Décret n°2000-570 du 23 juin 2000Décret n°2000-570 du 23 juin 2000 fixant les conditions de fixant les conditions de prescription et de réalisation des examens des prescription et de réalisation des examens des caractéristiques génétiques d’une personne et de son caractéristiques génétiques d’une personne et de son identification - Lois de Bioéthiqueidentification - Lois de Bioéthique
«Chez une personne asymptomatique mais présentant des
antécédents familiaux, la prescription d’un examen des
caractéristiques génétiques ne peut avoir lieu que dans le
cadre d’une consultation médicale individuelle effectuée par
un médecin œuvrant au sein d’une équipe pluridisciplinaire
rassemblant des compétences cliniques et génétiques. Cette
équipe doit se doter d’un protocole de prise en charge et être
déclarée au ministre chargé de la santé. La personne doit être
informée des caractéristiques de la maladie recherchée, des
moyens de la détecter, des possibilités de prévention et de
traitement.»
Résultats positifs cas index
• Implication pour le traitement
• Evaluation risque autres cancers
• Risque de transmission descendance
• Information aux apparentés
Test pré-symptomatiqueMutation familiale identifiée
Après 18 ans Consultation: information sur les
risques de cancer, règles de transmission à la descendance, moyens de prévention, dépistage…
Deux prélèvements sanguins à distance
Suivi psychologique
Résultats test pré-symptomatique
Risques de la population générale
Suivi médical fonction de l’histoire personnelle
Evaluation risques individuelsDépistage, préventionSuivi psychologiqueEtudes de cohorte, facteurs modificateurs
Résultat négatifRésultat positif