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édito

Sucre et AlzheimerSelon l’Organisation Mondiale de la Santé, 150 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démences et la maladie d’Alzheimer y est impliquée dans 60 à 70% des cas. Avec 10 millions de personnes diagnostiquées chaque année.

Depuis 2005, déjà, le sucre est fortement incriminé dans ces chiffres désastreux.Une étude récente révèle qu’une alimentation riche en glucides augmente le risque de démence de 89%, alors qu’une alimentation riche en graisses le fait diminuer de 44%. Bien entendu, l’exercice physique et le sommeil peuvent aussi avoir un impact réel sur l’apparition de la maladie.

Le sucre fait aussi des dégâts du coté d’un autre trouble psychique qui affecte en-viron 322 millions de personnes dans le monde, la dépression. Là aussi, un régime pauvre en sucre et basé surtout sur les fruits et les légumes frais semble en réduirela manifestation, preuves à l’appui.

C’est le moment idéal de faire une détox : réduire notre consommation de sucres raffinés, veiller à la qualité des glucides que nous ingérons et préférer des aliments à indice glycémique bas ou modéré. Et reprendre nos séances de sport et d’air frais !

A très vite ! Prenez bien soin de vous.

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La dreamteaminspirer et partager

Ariane JauniauxExperteDepuis 2011, Ariane a colla-boré avec différents maga-zines dans les domaines de la psychologie, du bio et de la santé. Le goût de l'explo-ration, la curiosité de l'autreet sa quête de guérison ausens généreux et large duterme, la pous-sent à re-chercher, dans nos contrées et ailleurs, les clés de l'épa-nouissement et du bonheur.

Pauline de VoGHELExperteDiététicienne et nutrition-niste agréée (et passion-née), spécialisée en pédia-trie, elle est aussi certifiée en Permaculture et a la pas-sion des plantes sauvages comestibles et médicinales. Elle est auteure, formatrice et consultante, notamment chez "Terre et humanisme" une des associations de Pierre Rabhi en Ardèche. www.paulinedevoghel.be

Julien KaibeckExpertJulien Kaibeck est aroma-tologue, spécialiste des huiles essentielles et dela cosmétique bio. Il afondé le mouvement « Slow Cosmétique ». Il est chroni-queur beauté ou santé dans différents médias. En télé sur France 5, Julien anime une chronique dans l’émis-sion « La Quotidienne » deFrance 5 et à la RTBF, dansles émission « Sans Chichis »et « Un gars, un chef ».

Jacques BistonExpertJardinier autodidacte et passionné, adepte de la méthode Gertrud Franck, et bénévole chez Nature & Progrès où il participe à la revue Valériane. Une des passions de Jacques, c’est de partager son expérience avec le plus grand nombre.

Valérie MostertExperte Créatrice culinaire, conseillère en nutrition et jardinage biologique, Valérie Mostert donne des formations annuelles en biogastronomie et en permaculture.

Françoise GailhaguetExpertePen dant 20 ans juriste dans une organisation internationale à Bruxelles, Françoise Gail haguet a créé en 2010 un blog culi-naire « saveurs croisées » (www.saveurs croisees.com) dans lequel elle pro-pose des recettes saines et gourmandes.

Luc RuidantJournalisteIl a cumulé des fonctions d’attaché de presse et de journaliste pour différents organismes. Journaliste pour différents quotidiens : Vers l’Avenir, La Wallo-nie, le Matin, etc. Depuis 2001, il collabore comme journaliste indépendant au Journal du Médecin et aux magazines FNRS News, Ma Santé, Equilibre, etc.

Carine AnselmeJournalistePassionnée par l’humain et le bien-être, Carine Anselme écrit depuis plus de 15 ans pour différents magazines (Psychologies magazine, Inexploré...). Elle est aussi auteure d’une dizaine de livres mieux-être. Ses dadas sont la psycho-logie, les approches alter-natives. « L’écoute de l’être ».

Lucie HageJournalistePresqu’architecte et journaliste pour différents media (Metro, Bxfm, etc ), Lucie est passionnée par les gens et les métiers, la cuisine et les voyages, le bio et le local. Depuis 2014, elle a aussi créé sa propre marque de vêtements pour enfants.Lucie est notre journaliste d’investigation à nous ! Elle nous aide à faire les meilleurs choix écologiques et bio, dans sa rubrique conso. Elle anime aussi une chronique, "Let it bio", sur l'univers du bio, diffusée chaque semaine sur BXFM (104,3) mercredi à 9h45 et samedi à 17h30.

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àNous dépassons largement le dosage de polyphénols nécessaires pour avoir l’effet en protection cardiovasculaire !2) Le remplacement des graisses saturées dans l’alimentation quotidienne par les graisses insaturées d’Olivie permet de favoriser une cholestérolémie normale.* Les teneurs en polyphénols et dérivés peuvent varier selon les fluctuations normales des valeurs des produits d’origine naturelle.

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ACtUS Bio

09santé 10 AROMAThéRAPIE Dépolluer sa maison avec les huiles essentielles.

14 SPORT ET NUTRITIONLes conseils de Jean Joyeux.

16 hERBORISTERIEALChIMIQUE Le bouleau,tellement enthousiaste !

18 SPECTACULAIRE Eau glacée contre douleurs chroniques.

20 DEUx SUPER ALIMENTS SPéCIAL PRINTEMPSPollen et murta

03 EDITO05 LA DREAMTEAM06 ACTUS BIO08 NEWS EN VRAC Montez les escaliers surtout à la ménopause

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23être24 BEAUTé Des sérums qui boostent notre peau.

27 PhyTO TEST La bourrache.

28 NEWS BEAUTé

30 SLOW COSMéTIQUE Le point de vue de Julien : la cellulite.

57bio-style58 DOSSIER CONSOJe ne veux plus de plastique dans ma cuisine !

62 POTAGER BIO Pesticides, non merci !

66 LE LéGUME à MANGER ABSOLUMENT EN BIO Le céleri de A à Z.

68 LOCAVORE SEB Le boulanger en tiny house.

69 ZéRO DéChET On ne jette plus on donne !

72 C'EST BON, C'EST WALLON Quatre éditions cette année.

74 BIOTEMPO ! VOyAGESMadagascar, rien que pour vos yeux

Sommaire — n°18

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Amore mioDes pâtes, des pâtes, oui, mais des Pasta d’Alba, de la province de Coni dans le Piémont ! On les a goûtées, et elles sont sublimissimes.

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39mmmh.. .40 PROFESSEUR JOyEUx Mettez des omega3 dans votre assiette.

42 PERMACULTURE ETCUISINE Tartelettes de noix,chlorophylle et nettoyage du foie.

44 CUISINE DE FRANçOIS COUPLAN La Birmanie et ses secrets culinaires.

48 DES SUCRES ? Oui mais pas n’importe lesquels.

50 BIOWOMAN Recette de saumon bio à la crème de chou fleur.

52 LES CAFéS Mieux en bio et fairtrade.

54 RENCONTRE Didier Perréol, une vie intuitive.

32 LA LIThOThéRAPIEL'énergie des cristaux, l’histoire de Nasoha.

36 BIOMARMOTSDiversification alimentaire.

Chloé Sarasola, gémmologue et lithothérapeute.

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Les jeux de ballon, l’idéal pourles os des enfantsBien organisé, le cours d'éducation physique peut contri-buer positivement au développement de la santé musculo-squelettique chez les jeunes enfants et prévenir ainsi le risque d'ostéoporose à un âge plus avancé. Après avoir suivi 295 écoliers, âgés de 8 à 10 ans, pendant toute une an-née scolaire, des chercheurs danois ont aussi découvert que les jeux de ballon, principalement, mais aussi l'entraînement par intervalles ou exercices fractionnés sont les activités les plus performantes pour la santé des os et des muscles.(Source : British Journal of Sports Medicine, 1er février 2018)

Montez les escaliers, surtoutà la ménopause !Pour la santé, il vaut mieux prendre l’escalier plutôt que l’escalator ou l’ascenseur. Cette recommandation est bien sûr largement connue par le grand public. Ce qui l’est moins, ce sont les effets d’une telle pratique sur les femmes ménopausées. Une étude américaine montre que le fait de gravir régulièrement une volée d’escaliers entraîne chez ces femmes une réduction de la pression ar-térielle, ainsi qu'une augmentation de la force des jambes et d’autres avantages comme la perte de la masse grais-seuse, l'amélioration des profils lipidiques et la réduction du risque d'ostéoporose.(Source : Menopause, février 2018)

Le sport vivement conseilléaprès un cancer du sein Selon des chercheurs new-yorkais qui ont suivi pendant quatre mois 100 femmes en rémission d’un cancer du sein, l’activité physique régulière réduit leur risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire. Loin d’être le seul, ce bénéfice est important quand on sait que ces patholo-gies constituent la première cause de mortalité cinq ans après la disparition de la tumeur mammaire. « Ce résultat soutient l’intérêt d’associer des thérapies alternatives aux traitements anticancéreux conventionnels, » conviennent les auteurs de l’étude.(Source : Journal of Clinical Oncology, 22 janvier 2018)

des pistes cyclables pour sauverdes milliers de viesSelon une étude menée à Barcelone, à l’échelle euro-péenne quelque 10 000 morts par an, dues au séden-tarisme, à des problèmes respiratoires et à la mauvaise qualité de l’air, pourraient être évitées si les grandes villes proposaient davantage de pistes cyclables. Ce travail s’ins-crit dans le projet Physical Activity Through Sustainable Transport Approaches (Pasta), un programme financé par l’Union européenne qui vise à montrer comment la promo-tion de la mobilité active (marche et vélo) conduit à une population en meilleure santé, plus active physiquement, tout en permettant des économies.(Source : Preventive Medicine, 9 janvier 2018)

Même à 80 ans, il faut encore bouger !Des chercheurs américains ont mené une étude avec 6489 femmes dont la plupart approchaient les 80 ans et étaient en surpoids. Particulièrement impressionnants, les résultats indiquent clairement que les participantes ayant des niveaux d'activité physique plus élevés sont moins susceptibles de mourir que les moins actives, peu importe la cause du décès. Les auteurs conseillent aux seniors de passer au moins 2,5 heures par semaine à faire des activi-tés modérées (comme la marche) ou au moins 1,25 heures par semaine à faire des exercices vigoureux (de type jog-ging à allure lente ou encore marche rapide).(Source : Journal of the American Geriatrics Society, 16 novembre 2017)

Vivre près d'installations sportives,c’est bon pour la ligneSelon une étude britannique incluant quelque 400 000 sujets âgés de 40 à 70 ans, l’environnement de vie peut être plus ou moins « obésogène ». L’analyse révèle no-tamment que les personnes vivant à moins d’un km d’une salle de sport, piscine, gymnase ou autres terrains de sport ont un tour de taille inférieur de 1,22 cm, un indice de masse corporelle de 0,57 point inférieur à la moyenne et 0,81 point de pourcentage de graisse corporelle en moins, comparativement aux personnes sans ce type d’installa-tions avoisinantes.(Source : The Lancet Public Health, 12 décembre 2017)

on suit les conseils avisés d’andré pour assainir la maison avec les bonnes

huiles essentielles (le tea tree est le plus aseptisant !). Jean nous donne

quelques conseils utiles de nutrition, pour optimaliser nos séances de sport.

et isabelle nous parle avec sa passion habituelle d’un arbre qu’elle aime,

le bouleau… et c’est de saison.

SAnté

B i o t E M P o !nEwS En VRAC PAR —LUC RuIDANT

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A R o M A t H é R A P i E par —ANDRé BITSAS

Une maison plus sainegrâce aux huiles essentielles

Pin sylvestreet épinette noire

Mais que mettre dans un diffuseur ? Pour purifier l’air ambiant, les huiles essentielles issues de la famille des abiétacées demeurent un maître choix : pin sylvestre (Pinus sylvestris), épinette noire (Picea mariana), sapin baumier (Abies balsamea), sapin de Sibérie (Abies siberica) ; les principes actifs de ces HE sont des monoter-pènes, molécules dont l’action anti-septique ne s’exerce – ça tombe bien – que sur le support de l’air ambiant. C’est assez logique quand on y pense :par leurs aiguilles, ces arbres diffusent autour d’eux leurs principes aroma-tiques. Nous vérifions maintes fois que notre respiration devient plus ample et plus facile en nous promenant dans un bois de résineux ; nous repro-duisons donc dans nos intérieurs la vocation naturelle de ces arbres.

Citron et mandarineOn trouve également un monoterpèneparticulier, le limonène, dans les es-sences extraites des écorces des fruits de la famille des rutacées : citron (Citrus

Purifiantes et déstressantesLa diffusion des HE de lavande fine (Lavandula angustifilia), de petit grain bigaradier (Citrus aurantium, distil-lation de la feuille) ou d’essence de bergamote (Citrus bergamia) associe-ra un pouvoir purifiant à un pouvoir calmant et déstressant. Diffuser de l’HE de romarin à cinéole (Rosmarinus officinalis à chémotype de cinéole) associera le pouvoir purifiant du ro-marin à une action spécifique de cette race chimique (ou chémotype), à savoir la stimulation de la concen-tration et des capacités cognitives.

Fabriquez votre sprayvous mêmeToutes les propositions qui précèdent impliquent l’usage d’un diffuseur. Si vous souhaitez en faire l’économie, rien de plus simple : munissez-vous d’un flacon en verre de 50 ou 100 ml sur lequel vous pourrez visser une pompe de nébulisation, pour une fonction « spray ». Dans votre flacon, versez un mélange de 90 % d’eau et de 10 % d’huile essentielle. Ces deux liquides ne se mé-langeant pas, vous devrez agiter vigoureusement votre flacon avant toute utilisation ; quand c’est fait, vaporisez au besoin. Cette forme de spray instantané vous permet d’aseptiser en outre l’air de vos toilettes ou de celui de votre voiture. L’eau peut être remplacée par de l’alcool à 70 ou 90°. Autre possibilité pour votre spray : 70 % d’al-cool, 20 % d’eau, et 10 % d’huile essentielle. Même si cette préparation est plus homogène, ne perdez pas l’habitude d’agiter le flacon avant l’emploi.

L’aromathérapie peut-elle neutraliser les substances quipolluent notre environnement (produits de nettoyage ou peintures murales toxiques, etc) ? Pour y répondre, revenons sur la nébulisation à froid des huiles essentielles : il a été démontré que les fines gouttelettes répan-dues dans l’air ambiant par un appareil de type « venturi »(pompe à air + verrerie) portent également des charges élec-triques négatives. Le même appareil assure, par conséquent, une autre fonction qui est l’ionisation. Rappelons-en le principe : l’ionisation est une technique de purification de l’air qui génère des ions négatifs en grande quantité. Ces ions négatifs entrent en contact avec les polluants, poussières, particules fines de l’air intérieur, et les neutralisent. Les particules sont alors attirées vers les parois du sol et des murs et ainsi éliminées de l'air.Pour débarrasser l’organisme des polluants qui nous empoi-sonnent la vie, je recommande également de recourir de temps à autre aux hydrolats ; les hydrolats de romarin à verbénone ou d’inule sont les maîtres choix en la matière. Le romarin à verbé-none, en particulier, est un excellent détoxifiant de l’organisme tout entier. L’hydrolat d’inule est plus spécifiquement un drai-neur respiratoire à recommander pour contrecarrer la nocivité des polluants atmosphériques, tabac et particules fines en tête. Pas toujours très facile à se procurer, l’hydrolat d’inule pourra être remplacé par l’hydrolat de myrte à cinéole. MODE D’UTILISATION : on verse 2 cuillerées à soupe d’hydrolat dans un litre d’eau qui sera bue tout au long de la journée. à pratiquer en cure d’une dizaine de jours.

Le pouvoir aseptisant des huiles essentielles n’est plus à démontrer. C’est d’ailleurs leur ver-tu la plus généralement répandue, même si elles en ont bien d’autres. Pour purifier l’air de la maison, le diffuseur d’huiles essentielles de-meure une valeur sûre. petit tour d’horizons sur ces HE qui nous rendent, une fois de plus, la vie plus belle…

les diffuseurs d’HE sont devenus très performants.Les diffuseurs de nébulisation à froid, les plus performants,

ont gagné en esthétique et en efficacité. Une technique de nébulisation à froid est apparue il y a quelques années : la nébulisation ultrasonique ; l’appareil qui diffuse de cette manière comporte toujours un réservoir d’eau dans lequel quelques gouttes d’huiles essentielles sont déposées. À la différence de la nébulisation « venturi » bien connue, la nébulisation par ultrasons est donc plus douce. Or, une concentration plus faible de principes aromatiques dans l’air est généralement perçue comme un avantage. D’autres procédés existent bien entendu, comme la va-porisation à chaud (pierre chauffante) et la vaporisation à froid (par venti-lation) ; ces méthodes ont leur valeur mais seront moins performantes dans le cadre qui nous occupe.

Le tea tree, le plus aseptisantEt pourquoi ne pas diffuser du tea tree (Melaleuca alternifolia) ? L’arôme de cette HE est loin de faire l’unanimité mais son registre aseptisant et anti-infectieux est impressionnant. Retenons notamment son pouvoir antifongique. L’air de votre intérieur est pollué par des relents de moisi ? N’hésitez pas à diffuser du tea tree ; l’odeur peut dérouter au départ mais on s’y habitue vite. Une manière de l’atténuer est de préparer un mélange à parts égales d’HE de tea tree et de lavande fine. Une autre HE intéressante dans ce registre et qui pourrait se substituer au tea tree est la géranium rosat (Pelargonium apserum, quel que soit le « cultivar », égyptien ou Bourbon) ; pensez également au laurier noble (Laurus nobilis).Pour la cuisine ? la litsée citronnée

Si l’air intérieur est empli d’odeurs de cuisine qui vous dérangent, n’hésitez pas à diffuser de l’huile essentielle de litsée citronnée (Litsea cubeba ou citrata) qui a le pouvoir de masquer les odeurs désagréables. De plus, la fragrance des citrals est une des plus appréciées. D’autres HE à citrals peuvent également faire l’affaire, comme celle de lemongrass (Cymbopogon citratus ou flexuosus).

limonum), lime (Citrus aurantifolia), orange (Citrus sinensis), mandarine (Citrus reticulata), bergamote (Citrus bergamia), pamplemousse (Citrus paradisii)… L’effet aseptisant de l’air sera toujours aussi marqué mais l’arôme fruité caractéristique sera davantage apprécié que la note strictement verte des HE de pins et de sapins. Notons au passage que des mélanges d’HE des deux familles sont monnaie courante : par exemple, huile essentielle de sapin baumier (le sapin de Sibérie convient également) et essence d’orange douce composent un mélange très classique, pétillant, aux notes festives.

HE immunoprotectricesEn période d’épidémie, la nécessité de purifier l’air ambiant se double de la recherche d’une action immu-noprotectrice. On convoquera, dans ce cas, les standards des familles des lauracées et des myrtacées : HE de ravintsara (Cinnamomum camphora à chémotype de cinéole), d’eucalyp-tus radiata (Eucalyptus radiata), de niaouli (Melaleuca quinquenervia), de marjolaine sylvestre (Thymus mastichina). Des associations entre HE d’abiétacées et HE de lauracées ou myrtacées sont très classiques ; par exemple : ravintsara et pin sylvestre à parts égales constituent un mélange très simple aux vertus à la fois asepti-santes et immunostimulantes.

Pinus sylvestris

Litsea cubeba

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ARoMAtHéRAPiE

Un spray instantané, cuisineou salle de bainsFacile ! Il suffit d’utiliser l’HE de tea tree, de géranium rosat ou de laurier noble, qui peuvent d’ailleurs aussi se mélanger sans inconvénient. Vous obtiendrez alors un spray assainissant pour traiter les surfaces de votre cuisine, de votre salle de bain, de même que la cuvette des WC. Pour une action purifiante d’inspiration végétale, sans les relents écœurants de l’eau de Javel et de ses dérivés.

Aussi dans la machine à laverPour obtenir cette double action d’aseptisation et d’aro-matisation purement végétale, il est courant de verser deux ou trois gouttes d’huile essentielle pure dans le compartiment ad hoc de la machine à laver, de préfé-rence avec le liquide de rinçage. Nous ne recommandons pas de verser l’HE pure directement dans le tambour de la machine. Quelques choix classiques : la lavande fine, le citron, le pin sylvestre, le tea tree.

Et pour ma voiture ?Différents systèmes existent, pour la voiture : soit à brancher sur l’allume-cigare (des languettes de carton imbibées d’HE diffusent ces dernières par chaleur), soit à clipser sur les ailettes de la ventilation (des languettes de carton imprégnées d’HE diffusent ces dernières par évaporation à froid). La faible puissance de ces procédés est parfaitement adaptée au volume restreint de l’habi-tacle de la voiture.

Combien de temps peut-on laisser un diffuseur d’HE branché ?Pour les diffuseurs ultrasoniques, l’intensité étant faible, il n’y a jamais de risque de satura-tion. Les systèmes sont conçus pour s’arrêter après une durée de fonctionnement déterminée (si par exemple on oublie de les éteindre). Pour les venturi, « pompe et verrerie », les systèmes actuels intègrent un réglage en alternance de phases de fonctionnement et de phases d’arrêt. Aucun risque de saturation non plus.Une seule précaution existe par rapport aux bébés et jeunes enfants : on branche le diffuseur dans leur chambre avant qu’ils aillent se coucher, et quand ils sont au lit, on éteint.

AndRé BitSASdirecteur de l’Ecole d’Aromathérapie Appliquéewww.ecole-eaa.com | Contact : eaa@skynet.be

Si vous êtes allergique auxacariens, un vapo au tea tree sera directement utilisé sur le matelas, les draps et l’oreiller.

Tea Tree

Pour quoi ?- Dépression- Sommeil - Asthme- Angoisses - Stress- Douleurs musculaires- Fatigue chronique- Toxicomanie- Dépendances- Hypertension- Hyperactivité desenfants - etc

La théraPie de L’aiguiLLe d’or Un poinTd’acupunctureexceptionnelLa thérapie de l’aiguille d’orouvre une voie révolutionnairepour soigner les maladiesdites psychosomatiques.

Le dr dominique Lesuissetravaille depuis plus de vingt-cinq ans entant que psychiatre et psychanalyste.Il y a 15 ans, il a découvert un point d’acupu-ncture fondamental qui sert d’interface entre le psychique et le physique.

« Je souffrais de migraines intenses et je cherchais toutes les solutions possibles. J’ai découvert un médecin acupuncteur, le Dr Maurice Tran Dinh Can, qui travaille à paris avec cette mé-thode, que je pratique aujourd’hui. J’ai pu me rendre compte sur moi-même de l’efficacité de ce point et ça m’a beaucoup impressionné. Mes migraines ont disparu. »il y a des millénaires, la médecine tibé-taine a découvert qu’il était possible d’évacuer la fatigue nerveuse en stimu-lant un point situé au sommet du crâne, à l’endroit d’émergence du chakra coronal. Je ne suis pas acupuncteur.Je fais toujours de la psychanalyse et de la psychiatrie classique. Mais je

infosCentre de l’aiguille d’or| 156, Avenue Slegers, 1200 Bruxelles| 1A, Rue Delvaux, 5000 Namurtél : +32 0474 97 61 39

suis passé à une neuro-acupuncture spécialisée, après m’être formé auprès de médecins tibétains.

Le PrinciPeon restaure le système nerveux, en sti-mulant une sorte de point d’acupuncture « reset », de remise à zéro du cerveau. C’est la meilleure image, tout commeil existe un programme de restaurationde notre ordinateur, s’il tombe en panne.on agit sur des circuits, entre la méla-tonine et la sérotonine. Quelqu’un qui a une camisole chimique, suite à une dépression, par exemple, peut venir se faire soigner chez vous ?oui, bien entendu, c’est ce qui arrive le plus souvent. La plupart des patients vien-nent chez moi (par le bouche à oreilles) car ils savent que je peux les aider à diminuer et à arrêter les traitements chimiques.on doit affronter une phase difficile qui est l’accoutumance aux anti-dépresseurs. Mais l’aiguille d’or agit aussi dans le traitement des dépendances.

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Attention aux boissons énergétiques que l’on trouve dans la grande distribution, et qui sont toutes de mauvaise qualité.Choisir plutôt les marques Ergy sport(www.ergysport.com), hyprosport,développé par le laboratoire Pileje ( www.pileje-micronutrition.fr) ou Effinov nutrition, www.effinov-nutrition.fr,une gamme pointue, un peu plus onéreuse.

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R E n C o n t R E par —annE giLLEt

quand on fait du sport de façon plutôt intensive, on entend encore souvent dire qu’il faut se focaliser sur les sucres "lents" et limiter la consommation de graisses. quel est votre avis ?Ce n’est plus un modèle cohérent avec tout ce que la recherche a apporté depuis trente ans. Les graisses ont été largement réhabilitées, tout particulièrement les graisses polyinsaturées. Elles ont des rôles biologiques majeurs dans l’immunité et la réponse inflammatoire, ce qui en fait des nutriments clefs, particulièrement chez les sportifs. Avec les nombreux athlètes que je suis, j’ai pu voir claire-ment ce que les études suggèrent : il faut réintroduire les graisses, et bien souvent leur donner plus de 30% de la place dans le modèle alimentaire. Certains essais avec 80% de graisse (ce que je ne recommande pas) ont clairement montré que ça ne provoque aucune prise de poids. Plutôt le contraire, en fait. Les glucides gardent bien sûr une certaine importance, mais tout dépend du type de sport pratiqué. On est aussi beaucoup revenu de cette histoire de « sucres lents ou rapides », beaucoup trop simpliste, et pleine d’erreurs, parfois graves (par exemple le pain blanc et les pâtes blanches ne sont, en réalité, pas du tout des glucides « lents », bien au contraire !). On dispose maintenant de critères de classification beau-coup plus précis. On parle ainsi davantage de ce que ces différents types de glucides déclenchent comme réponse physiologique, et on les classe en fonction de ce qu’on ap-pelle l’Index glycémique. Une histoire passionnante, mais un peu longue. Et je me trouve déjà bavard !

Y a-t-il des aliments que l’on doit privilégier lorsqu’on fait du sport ?Oui, les fruits et les légumes frais, de saison, et bio, avant tout. On augmente le besoin en minéraux, en eau, en vitamines et antioxydants, et les sources naturelles sont toujours les meilleures. Pour donner un objectif je conseille trois fruits frais différents par jour, à répartir, entre les repas, collations et autres, et trois portions de légumes différents… en veillant à ne pas trop les cuire, il faut garder de la couleur et du croquant, c’est une garantie d’apport de vitamines, car elles sont toutes sensibles à la chaleur. Les cuissons prolongées ne sont pas recommandées au quotidien.

Jean Joyeux a co-écrit avec le professeur Henri Joyeux le livre« Manger mieux et meilleur », voir page 40 - www.jeanjoyeux.com

« On est aussi beaucoup revenu de cette histoire de « sucres lents ou rapides », beaucoup trop simpliste, et pleine d’erreurs, ... »

fabriquant), pour vous ravitailler. Evitez les sodas avant ou pendant, et méfiez-vous des gels qui peuvent provoquer de gros troubles digestifs si on les utilise mal.Ensuite pour récupérer… Il serait mieux d’éviter la bière ( je sais bien que c’est difficile en Belgique…), car l’alcool est un inhibiteur de la récupération. Une belle quantité de légumes, un bon poisson ou une volaille, avec une portion un peu plus généreuse de féculents pour refaire un peu les réserves de glycogène, et ça fera l’affaire. Bien boire de l’eau est important, pour réhydrater, mais favoriser aussi l’élimination urinaire.

Les jours où on fait du sport : doit-on manger avant ? que consommer après ?Tout dépend du type de sport. Généralement il vaut mieux manger léger avant. Il est important de bien boire pendant :1/2 litre à 1 litre par heure en fonction de chacun, par petites gorgées, car on sait que ça « passe » mieux, car le système digestif est fortement inhibé par l’exercice. Donc une à deux gorgées à la fois, ça suffit, et toutes les 5 à 10 minutes en fonction de la chaleur, de l’effort etc… ça permet de limiter le risque de troubles digestifs. Le repas d’après les séances est un outil de récupération très important, donc il faut bien le soigner. Un peu de poisson vapeur, as-saisonné avec de l’huile d’olive et du citron. Deux portions de légumes vapeur, une portion de féculents (riz basmati par exemple…), c’est un bon exemple, qui peut se décliner à l’infini. Si on prend juste une collation, un mix de fruits secs est tout à fait intéressant, éventuellement avec une ba-nane. Pour un compétiteur qui fait une séance spécifique, ce sera plus complexe. Encore une fois, je ne donne que des pistes. On ne peut déterminer le bon modèle ou donner les bons conseils qu’en prenant le temps de connaître les patients et leurs besoins en profondeur.

Beaucoup de personnes se lancent dans le jogging, quels conseils leur donnez-vous côté nutrition ?Surtout ne pensez pas qu’il soit devenu nécessaire de vous gaver de pâtes pour courir plus vite. C’est loin d’être aussi simple, et c’est faux en pratique. que pensez-vous des boissons d’effort ? Si elles sont qualitatives, elles ont un vrai rôle à jouer, non pas d’un point de vue énergétique, mais pour favoriser l’absorption de l’eau par l’intestin grêle, et pour protéger ce dernier qui peut voir son apport sanguin chuter dras-tiquement pendant les efforts intensifs. Les boissons commencent à être utiles pour des séances d’endurance longues (au-delà de 1h environ). Ensuite il faut en faire bon usage. 300 à 500 ml par heure selon les personnes, parfois plus, et par petites gorgées pour éviter de trop vite remplir l’estomac et réduire le risque d’aigreurs, sensation de trop plein, et parfois vomissements !

Une recommandation pour les personnes qui vont faire les 20km de Bruxelles, le 27/05 ?Déjà, préparez-vous bien, prenez le temps de faire des séances avec des intensités variées (si possible avec un coach), et allongez progressivement la distance, vous passerez un meilleur moment le jour J. Ce serait dommage de vivre un moment sportif et festif dans la souffrance ! N’hésitez pas à partir avec un bidon de boisson d’effort (en mettant un peu plus d’eau que ce qui est indiqué par le

Sport, nutrition & santéLes conseils de Jean Joyeux

de vitamine E, et se conserve très bien, donc est encore plus intéres-sante que l’huile de lin, très fragile. On trouve aussi des omega 3 dans des viandes de culture artisanale ou dans les filières du lin. En France, il existe une filière du lin qui s’est bien déve-loppée et qui permet de consommer des œufs ou du poulet qui contiennent des omega3. Les personnes qui ont des poules à la maison devraient leur donner des graines de lin.

L’activité physique est l’un desfacteurs déterminants d’une santé optimale. Jean Joyeux, spécialiste en nutrition du sport et coach en micronutrition, nous livre quelques clés pour de meilleures performances. alors, on s’y (re)met sans tarder !

Les graisses polyinsaturées comprennent les omega3 et les omega6. Aujourd’hui, le modèle alimentaire basé sur l’alimentation industrielle est excédentaire dans une partie des omega6, et très défi-citaire sur presque tous les omega3. il faut rééquilibrer et consommer des omega3 d’origine végétale. On les trouve dans l’huile de colza, les graines de lin, les noix, les poissons gras, l’huile de caméline. L’huile de colza a un très bon rapport omega6/omega3, contient beaucoup

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HERBoRiStERiE ALCHiMiqUE par —isabELLE CornEttE

a rbre de la Sagesse, arbre des amoureux et des époux, le Bouleau est un des spécimens rares ayant réussi le mariage intérieur scabreux entre l’eau et le feu. Bouillonnant, il symbolise la puri-fication, la lumière, le masculin ayant intégré sa part de féminité,

et… la jeunesse. Celle qui connaît les trois secrets du printemps : quitter le passé pour se renouveler, nourrir ses désirs au présent et se mettre en mouvement.Cet arbre ne laisse pas les reproches s’accumuler, il a appris à pardonner. Qui pourrait partir pour le bonheur, avec des souliers plombés par de la rancœur ?Ce pionnier aime vivre léger. Il se laisse éplucher. Il sait quitter ses vieilles peaux, tourner la page de ses vieilles histoires pour inviter au présent un avenirflamboyant. Il détient le secret pour ne jamais oublier ce que veut dire commencer. De la tête aux pieds, il est plein de puissance, d’enthousiasme, de vitalité. Il vit pour le désir qui bat au cœur de ses rêves : celui de participer à la continuité de la Vie. Ah ! Monsieur Bouleau… Parfois frais, doux et sucré comme sa sève qui vient nourrir des rêves de prin-temps, parfois brûlant, toujours surprenant et entreprenant. Si c’était un homme, ce serait un merveilleux amant !

Ses bienfaitson le recommande en cure de drainage printanier car il revitalise, stimule le foie et l’immunité, net-toie le sang, la lymphe, les reins et l’organisme tout entier. On utilise sa sève particulièrement riche en miné-raux et en oligo-éléments et l’infu-sion de ses jeunes feuilles fraîches. Son action dépurative est très ré-putée en cas de problèmes de peau : eczémas chroniques, dartres,...On l’appelle « l’arbre aux néphrétiques » car c’est un grand ami des reins. Ses jeunes feuilles fraîches ont une action diurétique remarquable, sans irriter les tissus rénaux. Elles sont indiquées comme adjuvant en cas d’oligurie (production anormale-ment basse d'urine), de lithiase ré-nale (facilite l’élimination des sables urinaires et empêche la formation de calculs), de coliques néphré-tiques, de cystites chroniques,…

Précautions d’usageet contre-indicationsPeut occasionner des allergies (pollens). Contre-indiqué en cas d’œdèmes par insuffisance cardio-rénale. Veiller à boire suffisamment pendant la cure de drainage.

infusion dépurativeet diurétiqueLaisser infuser 20 g de jeunes feuilles fraîches de bouleau, pendant 5 minutes, dans 500 ml d’eau bouillante. Laisser refroidir à +/- 40° puis ajouter 1 g/ litre de bicarbonate de soude alimentaire pour favoriser une meilleure assimilation de ses principes actifs qui se dissolvent mieux en milieu alcalin. Filtrer. Boire 3 tasses/ jour.

Cure de sèvefraîche de Bouleau(drainage de printemps, peau, affections rhumatismes,…) Boire au printemps, pendant 10 à 21 jours, 100-500 ml/ jour (augmenter la doseprogressivement) de sèvede Bouleau, à répartir en3 prises avant les repas.

isabelle Cornette estherboriste et naturopathe.passionnée par la Nature,les Contes Merveilleux et la Santé,conceptrice du jardin herba sana,elle aime « raconter » les plantes et inviter à les regarder autrement,d’abord pour qui elles sont,avant de savoir à quoi elles servent.

isabelle organise des formationsen « herboristerie alchimique »infos : 0474- 527 085www.lejardindesmerveilles.be

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Contre la celluliteSes feuilles et ses bourgeons favorisent l’élimination des déchets organiques (chlo-rures, urée, acide urique,…) par l’urine, sans provoquer une trop grande perte de sels minéraux, elles soulagent goutte, arthrite, rhumatismes mais aussi, œdèmes et ré-tention d’eau. On associe parfaitement les feuilles de bouleau à la reine des prés pour lutter contre cellulite et embonpoint. Son écorce (50 g/ litre en décoction : laisser bouillir 20 minutes) a une action fébrifuge.

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froid et je savais que si je ne continuais pas à nager, je finirais par geler. Mais au bout d'un moment, je me suis mis à appré-cier la sensation et j'ai reçu une décharge d'adrénaline. »A la sortie de l'eau, la douleur lancinante s'est comme évaporée. Depuis lors, le jeune homme a repris ses activités habituelles sans avoir recours à des antalgiques.

Un traitement alternatif ?Ce cas spectaculaire a ensuite fait l’objet d’un rapportpublié par des chercheurs de l'Université de Cambridge. Car, si on connaît déjà l’efficacité de la cryothérapie, no-tamment pour prévenir les courbatures musculaires ou les réduire, et même si la baignade en eau froide est couramment utilisée en médecine sportive, jamais encore une telle méthode n’avait permis d’éliminer des douleurs chroniques faisant suite à une intervention chirurgicale. Prudents, les scientifiques rappellent néanmoins que la nage en eau froide n'est pas une pratique recommandée pour tout le monde et que, sans combinaison adaptée, elle expose à des risques importants d’hypothermie. Ils admettent aussi que d’autres études sont nécessaires pour évaluer la reproductibilité et la faisabilité de la méthode et la valider comme une intervention naturelle potentiel-lement efficace pour contrer les douleurs neuropathiques post-opératoires.Mais s'il s'avère qu'elle fonctionne sur d'autres patients, alors cette alternative aux analgésiques et à la physiothérapiedevra être considérée comme une belle avancée…

(Sources : British Medical Journal Case Reports, 12 février 2018, et BBC, Health News, 13 février 2018)

C ’est l’histoire d’un jeune homme de 28 ans qui a préféré ne pas révéler son identité. Atteint de rougeurs excessives et invalidantes au visage, il a subi une opération répondant au nom quelque

peu « barbare » de « sympathectomie thoracique endos-copique ». Le but ? Eliminer les rougeurs. Comment ? En sectionnant le nerf sympathique qui les déclenche.L’intervention en elle-même s’est parfaitement déroulée. Par contre, la suite n’était pas attendue : d’importantes et persistantes douleurs au niveau de la poitrine. Les médecins ont alors prescrit au patient de puissants analgésiques et des séances de physiothérapie. Sans succès puisque les douleurs se sont même aggravées, au point de causer beaucoup de détresse chez le jeune homme.

Une baignade salutaireDix semaines après l’opération, alors que la douleur était devenue insupportable, le patient a pris une décision radicale : habitué à la nage compétitive en eau libre, il est retourné à l’endroit où il avait pris part à un triathlon et, sans prévenir ses médecins, il a plongé d’un escarpement rocheux et nagé environ une minute dans l’eau glacée afin de regagner la côte. Il espérait ainsi détourner son atten-tion de la douleur et si possible en être quitte.Mais une fois dans l’eau, celle-ci était si froide et l’effort tel-lement intense qu’il a d’abord cru qu’il allait mourir. « J’ai eu une vision en tunnel, » a-t-il raconté dans l’article que la revue scientifique BMJ Case Reports a consacré à son cas. « Pour la première fois depuis des mois, j’ai complètement oublié la douleur. Mon corps entier me piquait tant j'avais

douleurs Chroniquesla nage en eau froide,un traitement givré mais efficace !un homme a réussi à se débarrasser de douleurs post-opératoires constantesaprès avoir plongé dans une eau glacée et nagé pendant environ une minute. une telle pratique pourrait constituer une alternative naturelle aux analgésiques.

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Pollen de châtaignierLe pollen cru contient tous les com-posants essentiels à la vie, et c’est même la source naturelle la plus riche en vitamines. Le point sur le plus antioxydant de tous, le pollen de châtaignier, très efficace pourune détox naturelle de printemps.

a poids égal, le pollen contient plus de proté- ines que le bœuf, les oeufs ou le fromage. Sa capacité antioxydante est bien plus élevée que n’importe quel fruit ou légume, puisqu'en-

viron 15 ou 20 g de pollen frais équivalent à 900 grammes de légumes ! Et en la matière, le châtaignier est imparable.

Ami du foieLe pollen de châtaignier, l’antioxydant par excellence,a des effets hépatoprotecteurs. Il est riche en fibres (>13g/100g) et particulièrement en fibres insolubles, qui, en se gorgeant d’eau, augmentent le volume des selles,ce qui va réguler et rééquilibrer la fonction intestinale.L’intestin est l’un des principaux organes qui contribuentà l’élimination des toxines de l’organisme, on le sait. Le pollen de châtaignier protège les hépatocytes, les cellules du foie, du stress oxydatif.

détoxicationLe pollen de châtaignier contient aussi du sélénium, un oligo-élément qui participe activement à la détoxication des xénobiotiques, des molécules étrangères à l’organisme, comme les médicaments, les polluants de l’eau, les additifsalimentaires, etc. Il entre dans la structure de plusieurs en-zymes anti-oxydantes : les glutathions peroxydases et la thio-rédoxine réductase. Or, ces enzymes contribuent à neutraliser l’excédent de radicaux libres présents dans l’organisme.

Le pollen ne fait pas grossir ! Pollen de châtaignier = 319kcal/100gr

Petit conseil utileAMER = Bon PoUR LE FoiEA cette période de l’année, en médecine traditionnelle chinoise, le mouvement « bois » correspond au foie. Alors, on introduit des aliments amers dans notre alimentation, excellents pour améliorer les fonctions du foie et de la vé-sicule biliaire en les débarrassant des toxines qui causent inflammation et maladies.on a le choix : chicorée, pissenlit, radicchio, endive, chicon, chou de Bruxelles, artichaut, radis noir, céleri, concombre. Côté fruits, on privilégie lime et pamplemousse.

foie & allergiesUn foie engorgé est souvent la principale cause d’allergie. En effet une allergie est toujours une manifestation d’éli-mination de l’organisme, qui débordé, réagit trop fort et exagérément à la moindre agression.

Murta,super-aliment du printempsLes baies de murta sont utilisées depuis des siècles dans la pharmacopée amérindienne. Elles poussent en Patagonie sur des sols acides. Leur force ? Elles contiennent de la quercétine, qui agit comme un antihistaminique. C'est un puissant inhibiteur de la libération de l'his-tamine, la substance qui initie démangeaisons, éternuements, ou enflures dans une réaction allergique. Même à faibles niveaux, la quercétine,à la différence de la plupart des substances anti-allergiques, inhibe fortement et efficacement la libération de l'histamine.

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| Pollen de châtaignier bio, 250 gr, 25€pollen de châtaignier fleurs sauvages, 250 gr, 9 €,en magasin bio ou sur www.pollenergie.frEn cure : prendre deux cuillerées à soupe pendanttrois semaines au petit-déjeûner.

La propolis peut être consommée pour stimuler les mécanismes de détoxification, en cures et pas seulement lorsqu’on a mal à la gorge, bien qu’elle soit efficace aussi dans ce cas-là !

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de retour et nous raconte la diversification alimentaire qu’elle vit en ce

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Le printemps est là…Je boostema peau etmon moral

« Un sérum permet une action en profondeur. En général, dans un sérum, on concentre les actifs dans les ingrédients et on travaille sur des galéniques beaucoup plus biodispo-nibles pour la peau. C’est un vecteur d’optimisation du soin de jour ou du soin de nuit qu’on applique dans notre routine beauté. Il y a des personnes qui ont opté pour une utilisa-tion hebdomadaire du sérum. Et il y a aussi des personnesqui se disent à chaque changement de saison : « Il faut que je m’occupe de ma peau ! » et qui vont l’adopter pendant un ou deux mois dans l’ordre : nettoyage, sérum et soin.

L’application On pose une goutte sur les quatre points cardinaux du visage. Du bout des doigts, on répartit sur le visage et le cou, puis on lisse les traits du centre vers l'extérieur en insistant sur les zones les plus déshydratées. Le matin, sur une peau nettoyée, avant votre hydratant quotidien (qui comprend bien sûr une protection solaire !). La nuit, avant la crème hydratante habituelle afin que la peau puisse tirer le meilleur parti de votre sérum.

Les types de sérumsquel produit choisir ? Tout dépend de votre objectif. Il existe trois options possibles, nous précise Leslie Prudon :« Les sérums aqueux, ce sont plutôt des gels ou des gelées (c’est le cas des sérums de la marque Jonzac, très chargés en eau thermale). Les sérums de profil émulsion, légè-rement lactés, et qui vont apporter un niveau de confort (d’émollient) un peu plus prononcé que les sérums aqueux. Par contre, l’avantage d’un sérum 100% aqueux et enrichi en acide hyaluronique, c’est que c’est un vrai anti-soif ! Il existe aussi un sérum que nous ne manipulons pas chez Jonzac (on travaille avec de l’eau et des formules légères), c’est le sérum de type huileux, pour les peaux qui ont davantage besoin de nutrition, plutôt que d’hydratation. »

A ne pas faire : sérum + fond de teintL’association sérum et fond de teint ne fonctionne pas,le contexte n’est pas assez hydratant et peut entrainerdes sensations d’inconfort. Mieux vaut appliquer uneBB crème dont la base est déjà hydratante.

Leslie Prudon, responsable formation chez Léa Nature(www.leanature.com), nous explique :

n ous sommes nombreux(ses) à avoir adopté, dans nos routines de soins de la peau, la tech-nique du « layering » japonais ( littéralement : superpositions). Dans ce contexte, l’utilisation

d’un sérum permet d’intensifier l’action des autres soins que l’on applique sur la peau, pour un traitement plus com-plet anti-rides et hydratation. Les sérums sont générale-ment formulés à base d’ingrédients ciblés qui stimulent le collagène et atténuent les ridules. Seules quelques gouttes suffisent pour couvrir tout le visage. La galénique est en général très légère et donc très dispersible.

quelle différence entre un sérum et une crème hydratante ?Ce sont des soins distincts. La crème hydratante, de texture plus riche et plus crémeuse, apporte une hydratation com-plète et générale à la couche superficielle de la peau. Les sérums sont concentrés en ingrédients plus facilement absorbés par les couches profondes de la peau et ciblent davantage l’anti-âge ou une hydratation plus profonde.

Un sérum, pour qui ?Un sérum, c’est un soin qui fait du bien quelque soit le type de peau ou l’âge. Du fait de sa texture plus légère qu'une crème hydratante, on peut l'utiliser comme pro-duit autonome si on a la peau grasse, ou sous une crème hydratante pour une peau normale ou sèche. On l’applique en cure ou au quotidien et on le choisit en fonction de ce que l’on veut traiter : déshydratation, rides, ou manque de fermeté. A noter : le sérum peut être aussi utile dans les cas de peaux problématiques et d’acné, en particulier.

d o S S i E R B E A U t é par —annE giLLEt

a la sortie de l’hiver, on a parfoisla peau qui tiraille et qui manquede tonus. Elle est souvent beaucoup plus sèche, et marque davantage les rides. Les sérums ont particulière-ment leur place dans notre routine (en naturel & en bio, bien évidem-ment), pour une peau repulpée etun teint plus éclatant et sain.

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Notre sélectionnous sélectionnons les marques engagées pour la qualité de leurs ingrédients et leur approche éthique environnementale.

On ne le dira jamais assez : les cosmétiques pénètrent très ra-pidement dans notre organisme, d’où l’importance de choisirdes produits bio et naturelsau maximum, pour protégersa peau, mais aussi sa santé.

SéRUM H2o BooStER, dE JonzAC. Un booster d’hydratation qui com-prend 50% d’eau thermale de Jonzac mélangée à plusieurs profils d’acide hyaluronique naturel. La formule innovante : un complexe d’encap-sulation de l’eau et des actifs, pour assurer une pénétration en profon-deur de ces actifs et surtout une diffusion lente. Le sérum h2O gorge la peau en eau active et rétablit son équilibre hydrique pour un effet belle mine immédiat. La peau est vraiment repulpée et lissée. Pour peaux déshy-dratées, même sensibles(produit hypoallergénique, Infos : www.eauthermalejonzac.com, 12,95 €, 30ml, en magasin bio).

SéRUM RéVéLAtion JoUVEnCE, AUX 5 HUiLES & 2 ALGUES MARinES. Un sérum huileux non gras, pour un effet lift et détox. L’extrait d’algue marine Alaria Esculen-ta stimule la synthèse d’acide hyaluronique et prévient la dégradation du collagène. Les huiles d’olive, avocat, noyau d’abricot et de macadamia sont restructurantes et nourris-santes (39,90€, 30ml, sur www.slow-cosmetique.com ou sur www.theophile-berthon.com).

SéRUM RoSALiA HA. Une formule à base d’acide hyaluronique, d’huile de rose musquée du Chili, et d’aloé vera bio. hydrate et raffermit. De par sa nature de « gel élastique », l’acide hyaluronique peut avoir une texture légèrement collante à l’application (30ml, 19,50 € sur www.onatera.com).

J'ai testé pour vous

La bourrachee n Europe, à l’état sauvage ou

dans les potagers, la bour-rache est reconnaissable à ses jolies fleurs bleu vif

en forme d'étoile. Ses graines sont pressées pour en extraire une huile exceptionnellement riche en AGL (acide gamma-linolénique), le plus haut taux du monde végétal (20 à 24%) et en acides gras essentiels (saturés, monoinsaturés et polyinsa-turés). L'AGL est un acide régénérant et anti-inflammatoire qui participe grandement à la beauté de la peau (élasticité, souplesse, vitalité, tonicité). Cette huile limite la perte en eau au niveau des couches supérieures de la peau, aide à garder la peau hydratée et à atténuer les rides de dessèchement.

Son action ?Elle a une action calmante sur les éruptions cutanées et les rougeurs, améliore l'aspect sec et rugueux aux endroits où la peau est abimée, favo-rise la cicatrisation et soutient l'action du zinc dans les problématiques d'acné. Elle sera un précieux allié pour limiter le risque de vergetures chez les femmes enceintes ou pour préparer la peau à l'exposition solaire.Elle est aussi très bénéfique pour renforcer les cheveux, en souligner les reflets, stimuler leur pousse et en limiter la chute. Son action profite aussi à l'humeur et régule le système hormonal (symptômes prémens-

truels et de la ménopause, bouffées de chaleur). Les résultats obtenus varient d'une personne à l'autre selon le degré de sensibilité de chacun (as-similation de l'AGL, métabolisme des lipides). Caractérisée par son odeur bien particulière, j'ai pu apprécier, en usage interne et externe, son action revitalisante et réhydratante sur la peau de mon visage et l'amélioration de sa texture : un atout beauté très complet et 100% naturel. Appliquée sur la pointe des cheveux (en faible quantité pour éviter qu'ils ne restent graisseux), elle leur a redonné de la brillance et les a réhydratés.

le petit plussurprenantLa bourrache aurait également appor-té courage aux Celtes qui l’appelaient borrach ("homme de courage"). Outre ses applications majoritairement cos-métiques, la bourrache peut également être utilisée en élixir floral bio Deva(3 gouttes sous la langue ou diluée dans un verre d'eau) pour nous redon-ner confiance et soutenir les émotions de chagrin, tristesse et décourage-ment. L'action thérapeutique de la florithérapie relève du domaine subtil et énergétique, reliant le psychisme végétal et le psychisme humain.

Comment je le prends ?En cure de 1 à 3 mois, elle peut être consommée par voie interne ou en application pure sur de petites sur-faces cutanées comme le visage : un test sur un cm de peau vous permet-tra d'en vérifier votre tolérance. Pour de plus grandes surfaces, la diluer à 10% dans une autre huile végé-tale telle que l'onagre, la bardane, la carotte ou l'huile de germe de blé. Quelques gouttes d'huile essentielle

(rose de Damas, bois de hô, géranium rosat) en potentialiseront les effets. Pré-dosée en capsules, la prise quo-tidienne est facile, à raison de 3 cap-sules (ou 1500 mg) par jour. On choi-sira l'huile de bourrache bio (engrais verts, rotation des cultures, garantie sans pesticides) de première pression à froid (à une température inférieure à 60°C). Les parties aériennes de la bourrache contiennent des alca-loïdes pyrrolizidiniques, qui peuvent se révéler toxiques pour le foie. Leur consommation est déconseillée aux femmes enceintes ou qui allaitent et aux personnes souffrant de troubles hépatiques. L'huile de bourrache, n'en contenant pas, ne présente aucune contre-indication connue.

Foncez!

Produits| Huile de soin régénérante végétale de bourrache bio,de Melvita, 50 ml, 18,95€| Huile Bourrache Bio, du Laboratoire Phytoceutic,180 capsules, Laboratoire phytoceutic, 22€, www.laboratoire-phytoceutic.fr; en vente en Belgique le duo Bourracheonagre bio, 180 capsules, 16,70€| Elixir floral bourrache Bio (courage, confiance),de Deva, 10ml, 8,50€, http://www.deva-lesemotions.com| Huile végétale de bourrache bio pour régénérerles tissus, de Saint-Hilaire, 50 ml, 12,45 €,www.de-sainthilaire.com| Huile de bourrache Bio, de Nat & Form, 120 capsules, 15,99€, www.nature-et-forme.com, www.onatera.com| Huile de Bourrache Super Gla, de Solgar, 300 mg -60 capsules, 44,95€, www.onatera.com| Huile végétale Bourrache Bio, de NatureSun'arôms,50 ml, 11,50 €, www.greenweez.com| Huile végétale de bourrache bio pour peaux matures, dévitalisées et fatiguées, de Terraïa, 100 ml, 10,95€,www.onatera.com

P H Y t o -t E S t par —arianE Jauniaux

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| Masque soin capillaire, Ashana.B, 150ml,45 €, sur www.slow-cosmetique.com

L’eau micellaire de Lift’Argan Chaque mois, une boutique ou institut bionous parle de son produit préféré.

"Depuis des années, je n’utilise plus que l’eau micellaire de Lift’Argan comme démaquillant. J’aime sa texture légère qui élimine parfaite-ment les impuretés et le maquillage. Après chaque nettoyage, j’ai une sensation de fraî-cheur et ma peau est toute lisse, apaisée. Je ne peux que vous le conseiller, c’est un produit facile à utiliser, qui ne laisse pas de film gras sur la peau. L’eau micellaire nettoie en profondeur mais tout en douceur » Marianne Orban travaille chez Biostory à Genval et est aussi massothéra-peute pour Cabana Massage www.cabanamas-sage.weebly.com.

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n E w S B E A U t é par —annE giLLEt

ChouChou de pro…

tout nouveau une nouvelle gamme à base de lait d’ânesses.

Nous avons testé le masque élixir de jeunesse, pour es-tomper les rides et lisser le teint. Avant de le poser, on exfolie… mais pas trop, pour ne pas irriter la peau. 91% des ingrédients sont bio, avec 25% de lait d’ânesse, du coquelicot, de l'aloé vera et de l’hydroxyproline végé-tale qui stimule les fibres de collagène et d’élastine.

eblouissante, MasqueSeconde peau, elixir dejeunesse, Leanorbio, 5,80 €,sur www.leanorbio.com

on aime !On prépare l’été avec cette crème anticellulite et revitalisante. Elle rend directement, et c’est flagrant, la peau beaucoup plus lisse. Elle s’attaque à la cellulite prématurée et tenace, une bonne nouvelle ! A base de feuille de droséra hydrolysée, d’extrait de sureau et d’eau naturelle d’orange, de myrtille et de citron.

| e’lifexir, Bodylift, 150 ml, 19,99 €, en magasins bio.

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S Low C o S M é t i q U E L E P o i n t d E V U E dE —JuLiEn KaibECK

Julien KaibeCK estaromatologue, spécialiste

des huiles essentielleset de la cosmétique bio.Il a fondé le mouvement

« slow Cosmétique ».

La cosmétique bio est plus riche pour notre peau et notre santéet plus respectueuse de l’environnement.

quelques soins lauréats de la Mention Slow Cosmétique valent le détour :LES VEntoUSES : la vraie Cellu-cup ou la ventouse Bubble In de la marque Indemne vous permettent de masser votre huile anti-capitons avec plus d'efficacité. Elles sont en plastique souple et s’appliquent sur la peau, l’aspirent, et permettent un massage qui pince légèrement à la façon du fameux « palper-rouler ». On masse une huile sur les zones à traiter, puis on applique la cup et on la déplace de bas en haut et en zigzags. | Bubble In, Indemne, 15,95 €, disponible sur slow-cosmetique.com

LiBEREz L'oRAnGE : cette huile de mas-sage développée par Indemne est un des seuls soins naturels en parapharmacie qui traite la cellulite. Une huile pénétrante avec la bonne dose d'huiles essentielles lipolytiques et acti-vatrices de la circulation sanguine : immortelle (hélichryse), eucalyptus mentholé, pample-mousse et poivre noir.| Libérez l’orange, Indemne, 100ml, 27,85 €

CHAntiLLY MinCEUR : un baume« 3 en 1 » à la nigelle qui lisse les capitons, draine l’eau, idéal pour raffermir la silhouette :c'est le soin proposé par Secret Sacré, 120ml, 36 € sur slow-cosmetique.com

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Les crèmes et traitements

anti-cellulite Que penses-tu de ce que l’on trouvedans le commerce, Julien ? Que recommandes-tu ?

L 'offre de crèmes raffermissantes voire amincis-santes en magasins et pharmacies est impres-sionnante. Pourtant, l'idée est toujours la même : une crème pénétrante mais pas trop, qui se masse

bien, et qui contient une bonne dose d'actifs capables d'échauffer légèrement le tissu cutané pour le tonifier ensuite. On nous promet de drainer l'eau ou la graisse accumulées dans les couches plus profondes de la peau. C'est là où le bât blesse. Une crème cosmétique ne peut pas, toute seule, avoir une action de lyse effective sur les adipocytes du derme, alors mieux vaut opter pour une bonne hygiène de vie et quelques gestes malins, avec des accessoires ou, éventuellement, une recette à base d'huiles essentielles.

mes Conseilsen mode Slow Cosmétique 1. tentez avant toute chose de bien identifier vos capi-tons. Distinguez la peau d'orange et la cellulite adipeuse de la cellulite aqueuse. La cellulite adipeuse, avec les« adipocytes » qui s’enflamment et repoussent les fibres de collagène peut être douloureuse parfois. Il faudra donc trouver des soins anti-inflammatoires et lipolytiques à la fois. La cellulite aqueuse est liée à une mauvaise circula-tion qui provoque une rétention d’eau localisée (les jambes gonflent alors aussi). Dans ce cas, les soins à adopter visent surtout à relancer la circulation, et une bonne marche quo-tidienne peut parfois donner de très bons résultats.

2. Brossez les capitons chaque matin ! Localement, avant la douche par exemple, on peut brosser le haut des cuisses et les fesses à sec, à l’aide d’une brosse douce à poils souples. Le but n’est pas de se faire mal mais bien de stimu-ler la circulation et d'échauffer quelque peu la zone. C’est un geste facile à faire qui est efficace à lui tout seul, ou plus encore couplé à un massage après le brossage et la douche avec un produit adapté (voir plus loin).3. Massez chaque jour une huile aromatique pénétrante adaptée à la lutte anti-capitons. On pense à l'huile de nigelle comme base, aromatisée à 3 % par exemple avec de l'huile essentielle d'immortelle (helichrysum italicum) et d'eucalyptus mentholé (eucalyptus dives). Cette dernière est cétonée, ce qui lui donne à la fois un pouvoir lysant sur les cellule à éliminer mais aussi légèrement anti-inflam-matoire. Attention, à ne pas utiliser si l'on est enceinte ou allaitante. Dans ce cas, on se rabat sur des soins cosmé-tiques prêts à l'emploi et adaptés, comme la crème « Coach Fermeté » de la marque Omum développée pour les jeunes mamans.

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po!Chloé, gémmologue et lithothérapeute.

« Les cristaux ont touché mon cœur et je suis litté-ralement tombée amoureuse du monde minéral. Mais bien au-delà des propriétés de la pierre en soi. La beauté des cristaux me fascine. Leur per-fection me laisse sans voix. Le principe aussi de leur existence, leur formation à partir de la rochem’impressionne. Sur terre, il en existe plus de 4750 espèces ».

pierres de chance ou bijoux, amulettes ou thérapies, les pierres ont toujours été vé-nérées et portées. un jour, Chloé Sarasola est tombée amoureusede leur beauté, de leur symétrie, de leur lan-gage et de leur force. Et elle est partie à leur rencontre, d’abord seule, au travers de dif-férents voyages initia-tiques. aujourd’hui, elle a à ses côtés sa petite tribu qui l’aide dans sa quête…

des pierres pour guérir et grandirLà j’ai eu un déclic, et je me suis dit :« Bon, tu as peut être beaucoup de sensibilité, d’intuition et de ressenti, mais tu n’as aucune expertise ni de connaissance du terrain ! »

Science et intuition« Et là j’ai repris des études en gem-mologie, la branche en géologie qui étudie le monde des pierres pré-cieuses. J’ai complété ma formation à Anvers pour les diamants. Puis j’ai fait la filière universitaire à Nantes pour avoir l’expertise d’une gemmo-logue (aujourd’hui, sur le terrain, je ne me ferais plus avoir entre du vert coloré rouge et un rubis !). Et ça, ça m’a ouvert tout un champ de nou-velles possibilités, à savoir, amener la science et toutes mes connaissances scientifiques au monde de la litho-thérapie. Finalement la frontière est très mince. Les sept systèmes cristallins qui existent peuvent être reliés aux sept chakras. On associe donc science et symbolique. Et quel bonheur de ne pas devoir choisir mon camp. Je me sens à ma juste place car je suis nourrie des deux ».

Petit talisman« Si tu choisis un bracelet en œil de tigre, par exemple, qui est une pierre de protection, tu le portes un peu comme une amulette. La pierre te protège parce qu’elle te demande de te connecter à ta propre solarité ;c’est donc ta propre confiance en toi qui te permet de te protéger. Ce sont des programmations qu’on fait avec soi-même ; la pierre est là pour nous le rappeler. C’est une clé énergétique qui vient travailler sur notre structure ».

« Si l’amourinconditionnel devait prendre forme ce serait dans un cristal. C’est ce qu’il ya de plus beau, de plus pur ».

C ’est à l’issue de ses études en kinésiologie que tout a commencé, d’une façon inattendue, presque brutale.

« Je devais faire un mémoire sur un sujet que je connaissais peu, et le monde minéral je ne le connaissais pas du tout. J’avais entendu que certaines pierres pouvaient nous aider, quand on n’a pas confiance en soi ou pour se protéger. J’ai profité de ce travail pour m’y intéresser de plus près. Lorsque j’ai présenté mon mémoire, la Directrice de l’école m’a dit : « Tu viens de semer une petite graine. Je crois que tu dois aller plus loin ».

Voyages, Voyages« Je n’avais pas envie de m’installer comme kinésiologue, et j’ai décidé de partir, de voyager un peu partout, en Amérique du Sud, en Australie, sur l’Himalaya, etc. pour chercher des cristaux. Je voulais aller chercher mes pierres, visiter des carrières, j’avais besoin de retracer leur voyage, de connaître leur histoire. Je voyageais seule à ce moment-là. C’étaient clai-rement des voyages initiatiques, pour me faire grandir. A chaque fois que j’allais chercher une pierre, j’accom-pagnais son message d’une énergie personnelle. A partir de 2012, j’ai commencé à faire régulièrement des ateliers où je présentais les cristaux que je ramenais. Ça s’inscrivait en partie dans mon rôle de thérapeute, mais je ne faisais pas de l’individuel, uniquement de la communication de groupe. Je continuais en même temps de voyager. Et puis un jour, je suis ren-trée avec du verre coloré vert, pensant avoir acheté des émeraudes (rires !).

L i t H o t H é R A P i E par —annE giLLEt

Magnesite

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infos : BoUtiqUE nASoHAUne collection de bracelets pour porter de jolis cristaux, en fonction de nos besoins. On peut les com-mander via le site internet (30 €) ou aller à la boutique. Chloé réalise aussi des bagues avec des pierres précieuses, qu’on se le dise…519, Brusselsesteenweg - 3090 overijse - tél : +32 488 145 846 - chloe@nasoha.be - www.nasoha.beVérifiez les horaires d’ouverture avant de vous mettre en route.

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Chloé, Chris, Cara …l’harmonie des 3 C « Si Christian, mon mari, n’était pas à mes cotés, je n’en serais pas là. Nous sommes tombés amoureux au pre-mier regard. Il m’avait contactée pour écrire un article et m’a suivie dans un de mes voyages. Nous ne nous sommes plus quittés. Il est architecte à la base et aussi photographe. Et c’est lui qui communique le message de Nasoha, notre marque. On travaille beaucoup ensemble maintenant. Le travail d’équipe, c’est important. On est supplémentaires, bien plus encore que complémentaires. On a commen-cé à voyager avec Cara, notre fille, quand elle avait quatre mois. Tous les deux mois, on part vers une nouvelle destination. On a déjà fait le Brésil, Madagascar, on vient de revenir d’Inde. Ce voyage nous a apporté de la flexibilité, de la patience et une ouver-ture au monde incroyable ». « Toutes les pierres qui sont dans la boutique, nous les avons trouvées et

choisies nous-mêmes, un des critères étant qu’elles aient été extraites de manière respectueuse. Les pierres ont été reléguées du côté ésotérique, et ont été longtemps boudées par les joailliers. Nous voulons aujourd’hui leur redonner leurs lettres de noblesse ».

dis-moi quelle pierretu aimes, je te dirai qui tu es« J’aime traduire le message de la pierre. Quand quelqu’un vient ici, je lui demande quelles sont les pierres que tu aimes, qu’est-ce qui attire ton regard ? Je demande toujours à lapersonne d’en choisir trois. Et son âme sait...toujours. Les pierres qui nous parlent mettent en lumière nos forces, notre potentiel. En nous connectantà notre énergie, nous pouvons fairedes changements utiles. Là où on portenotre attention, on fait exister les choses.La pierre est le miroir de ce qu’on veut faire bouger dans notre vie ».

Amour de la vie, de l’équilibre et du vrai, de l’authentique. Chloé entretient un lien épi-dermique et charnel avec la terre. NASOHA, ça signifie « mon cœur est relié à la terre ». passionnément.

« Je n’aime pas parler du pouvoir des pierres. Je parle plus volontiers des propriétés éner-gétiques des cristaux ».

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B i o M A R M otS par —pauLinE dE VogHEL

d e six à dix-huit mois, chaque marmot vit en douceur le passage d’une alimentation exclu-sivement lactée à une alimentation diversifiée. Offrons-lui dans l’assiette toutes les chances de

vivre au mieux cette période de développement exception-nel et de croissance la plus impressionnante de sa vie : en un an seulement, son poids de naissance triple et sa taille prend environ vingt-cinq cm ! D’où l’importance de res-pecter une quantité et une qualité précise d’aliments, pour répondre à ses besoins nutritionnels très spécifiques.

quand commencer ? Selon les organismes officiels internationaux il n’y a, à ce jour, aucun argument scientifique qui justifie la nécessité de diversifier avant l’âge de six mois. L’OMS estime qu’à partir de ce moment-là, le lait maternel (ou à défaut, un autre lait de suite adapté) ne permet plus, à lui seul, de couvrir les besoins en énergie, fer, phosphore, zinc, vitamine A, vita-mine D, par exemple. Les besoins nutritionnels de bébé évoluent, mais aussi sa capacité digestive et rénale. Il peut donc tolérer de nouveaux aliments. Le fait de commencer à manger à table revêt aussi un rôle éducatif (découverte de nouvelles saveurs, de textures,…) et social (début des repas en famille). Une familiarisation progressive peut être requise dès quatre-cinq mois, si bébé est prêt et que le pédiatre ou la diététicienne le recommandent pour une raison particulière.

Bébé sait aussiLes recommandations doivent être adaptées à l’histoire de chaque enfant, son état de santé, ses conditions so-cio-culturelles,… l’intuition et le bon sens de ses parents… et de l’enfant lui-même, capable d’évaluer ce qui lui convient - à condition de lui proposer des aliments sains, comme il en a été capable les premiers mois de sa vie en gérant seul la quantité et la qualité du lait de sa maman.

quand bébé est-il prêt à passer à la cuillère ? Il a acquis un bon tonus global et tient sa tête bien droite. Il commence à montrer de l’intérêt quand ses parents mangent et est capable de prendre des objets en main et de les porter à la bouche. Il voit surtout son « réflexe d’extrusion » s’estomper et parvient à creuser la langue pour accueillir la cuillère.

on commence par les fruits ou par les légumes ? Il s’agit probablement plus d’une question culturelle que diététique. En Belgique par exemple, la tendance va vers le repas de fruits en premier lieu (leur goût sucré rappelle la douceur du lait maternel). Les légumes, pourtant, sont plus digestes et moins potentiellement allergisants.

Le repas de légumes, miam !| Commencez par 100g d’un légume racine (carotte, panais, persil tubéreux, betterave rouge ou céleri rave) cuisiné à la vapeur et mixé. | Ajoutez 2 c. à c. d’huile végétale vierge de 1ère pression à froid. | Associez ensuite avec 100 g de féculents (riz, avoine, épeautre, quinoa ou autre céréales, pomme de terre, topinambour, ru-tabaga,…) et une poignée d’herbes aromatiques fraiches.

Ensuite passez aux courgettes, potirons, potimarrons, fenouil, puis aux légumes feuilles, puis aux choux (à blanchir). Ces ingrédients sont idéalement issus d’une agriculture raisonnée, biologique ou naturelle, frais, de saison, préparés maison.

Un mois plus tard, ajoutez 10 g de protéines animales (viande blanche, rouge, volaille, poisson et œuf) jusqu’à 20 g quand bébé aura un an. Celles-ci peuvent de temps en temps être remplacées par une source de protéines végétales (légumineuses, oléagineux,…) sans pour autant passer à un régime végétarien, permis chez bébé seulement sous suivi médical rigoureux.

du lait à l’assietteUne étape importante pour la santé et leplaisir de manger (pour toute la vie)

Le petit Arthus goûte aux joies et à la nouveauté qu’apporte la diversification.

10 g d’aliments protéinés par Jour pour mon enfant ? seulement ? L’étude ELANCE affirme que l’excès de protéines alimentaires, au début de la vie, intervient sur la programmation métabolique du surpoids, en induisant une croissance rapide et un rebond d’adipo-sité précoce. Concrètement, ce n’est qu’à partir de quinze mois que l’on commence à introduire d’autres sources de protéines en plus des 10-15 g d’aliments protéinés du repas de légumes : des fromages frais, yaourt, jambon, …

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B i o t E M P o !

C’est la dernière interview (pour l’instant) du professeur Joyeux qui

nous fait l’éloge des acides gras. valérie nous a préparé une recette

à base de noix, de bons omega3. françois nous emmène du côté de

la birmanie et nous propose une recette de soupe aux lentilles. et

françoise a concocté un saumon à basse température.

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Professeur Henri Joyeux

nous retrouvons, pour la quatrième et dernière fois, le professeur Henri Joyeux, référence en matière de santénaturelle et d’alimentation. Cet auteur et conférencier s’engage activement au service de la prévention des can-cers. dans ce numéro, nous publions l’ultime extrait de notre entretien, où il remet en état de grâce les graisses.

Les acides grasContre toute attente, dans Manger mieux et meilleur (1), vous réhabilitezles graisses... C’est là, sans aucun doute, l’une des plus surprenantes mais meilleures nouvelles apportées par les sciences de la nutrition. Les graisses sont sans conteste des nutriments de première importance pour l’être humain ! Or, la culture alimentaire actuelle diabolise encore l’apport en graisse, car beaucoup de personnes - y compris des nutritionnistes - croient que le gras du surpoids vient du gras des nutriments, alors qu’il vient des sucres et de l’alcool. Or, on cherche depuis trente ans à chasser les graisses de l’alimentation dans l’espoir

de résoudre les problèmes de surpo-ids et d’obésité, mais le résultat est sans appel, puisque déjà 650 millions d’adultes sont obèses, soit 13% de la population mondiale... et on prévoit 20% d’ici dix ans ! Cet échec est nor-mal car les organismes ont un grand besoin de graisse.

En quoi l’organisme en a-t-il besoin ?Sans les graisses, les membranes de nos cellules n’existeraient pas, les tissus n’auraient pas la cohésion... Les graisses ne sont donc pas direc-tement responsables du surpoids. En revanche, leur importance est telle qu’il faut impérativement veiller à un apport équilibré et de qualité.

on parle beaucoup des omégas- 9, 6 et surtout oméga-3... Pouvez-vous nous éclairer sur leurs vertus et nous dire où les trouver ? Les oméga-9 sont présents en quan-tité dans nombre d’huiles végétales. L’huile d’olive est l’exemple le plus courant, car elle contient un acide gras de ce type en quantité : l’acide oléique. On le retrouve également, entre autres, dans l’huile de colza, de tournesol... Cet acide gras s’avère bénéfique dans la régulation des lipides du sang et est un excellent transporteur du calcium d’origine végétale, en particulier vers l’os - intéressant, donc, en prévention de l’ostéoporose.

hautes concentrations en polyphé-nols de cette huile. Les racines n’ont pas d’espace où croître en raison des roches massives (calcaire et silex) à fleur de sol. L’olivier déclenche alors un mécanisme de survie et produit des quantités anormalement élevées d’antioxydants (polyphénols) pour se défendre. L’huile d’olive de ces oliveraies (2) est puissante. J’utilise cette huile, véritable élixir, dans les salades (1 cuillère à soupe, mélangée à de l’huile d’olive classique), et je la prescris aux gens qui ont le tube digestif qui fonctionne mal (bal-lonnements, constipations...). Ils en redemandent ! Mais pour une santé optimale, les oméga-6 de l’huile d’olive doivent être associés à des oméga-3.

Voilà donc les fameux oméga-3 ! où les dénicher ? Ces acides gras, essentiels pour la mémoire et le renouvellement des neurones de l’hippocampe, sont les plus pénalisés par nos habitudes ali-mentaires, car ce sont des substances fragiles qui ne supportent pas la cuis-son et n’aiment guère les procédés industriels d’extraction. On retrouve les oméga-3 dans les graines de lin, les graines de chia, les noix, mais aus-si dans le chocolat noir et certaines huiles (caméline, noix, lin...). Très

EntREtiEn —CARINE ANSELME

(1) Manger mieux et meilleur, De 0 à 100 ans, pr HenriJoyeux (Éd. du Rocher, 2017). il est aussi l’auteur du best-seller Changez d’alimentation (Éd. pocket, 2016).(2) pour y goûter : www.medicatrix.be

de retour dans nos assiettes !

Vous écrivez d’ailleurs un livre à paraître en 2019, L’olivier et la santé. que préconisez-vous par rapport à son usage nutritionnel ? C’est un sujet passionnant, auquel je travaille avec un oléiculteur. Quelle que soit son origine, l’huile d’olive première pression à froid, vierge extra, est idéale pour notre santé. L’alpha-tocophérol, la vitamine E présente en quantité intéressante dans l’huile d’olive, est un antioxydant puissant qui protège le bon choles-térol (LDL). Elle est riche aussi en polyphénols, véritable trésor pour notre santé, dont la teneur varie en fonction de l’origine. Par leur pouvoir antioxydant, ces polyphénols peuvent jouer un rôle protecteur et même préventif du vieillissement.

Est-ce à dire que le « terroir » influence la composition, donc par rebond les vertus nutritionnelles de l’huile d’olive ?Absolument. L’olivier doit souffrir pour donner le meilleur de lui-même. J’ai découvert des oliveraies incroyables dans le sud marocain (l’Atlas). Là, les oliviers sont plantés dans un sol rocailleux, sans pollu-tion, sans activité industrielle, où il n’y a presque pas de pluie. Ils su-bissent donc des stress thermiques à une température qui dépasse les 50°C en été ; ce qui explique les

fragiles, ces dernières doivent être consommées rapidement et conser-vées au frais, à l’abri de la lumière. L’huile de lin est ainsi d’une telle fragi-lité qu’elle n’est pas recommandée, sauf en conditionnement spécifique (en capsule avec antioxydants protec-teurs ou mélangée à d’autres huiles riches en antioxydants). L’apport de cet oméga 3 végétal devrait être de 2 g par jour au moins. L’huile de colza est la plus facile d’utilisation, à raison de 2 cuillerées à soupe par jour. Les sources animales d’oméga-3 sont aussi variées et les sources les plus intéressantes sont les poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, anchois...) en prévention des maladies cardiovasculaires et neurologiques.

Pour clore, on entend souvent que le ratio oméga-6/oméga-3 est déséquilibré...En effet, les acides gras oméga-6 (que l’on trouve dans la plupart des huiles végétales, graines et céréales, mais aussi dans les œufs et certaines viandes) sont largement majoritaires dans le modèle alimentaire moderne industrialisé. L’alimentation ani-male, notamment, utilise des sources généralement pauvres en oméga-3 et riches en oméga-6, favorisant une prise de poids rapide des animaux. Or, le ratio oméga-6/oméga-3, quand il est trop élevé, est associé à l’augmen-tation de nombreuses pathologies (cardiovasculaires, cancers, obésité, dépression, pathologies inflamma-toires, auto-immunes...). Mais je précise qu’on diabolise un peu trop rapidement les oméga-6. Bien qu’ex-cédentaires dans le régime alimen-taire occidental, il faut continuer d’en consommer, certes moins (limiter la consommation de viande bovine et de charcuterie, préférer la volaille, surtout issue des filières du lin), et surtout aug-menter la consommation d’oméga-3.

infos : www.professeur-joyeux.com

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p e r m a C u lt u r e e t C u i s i n e pAR —VALéRIe MOSTeRT

tartelettesaux noix et raisins secs,confit d’échalotesau miel

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reCettePour 5 à 6 tartelettesTemps de préparation : 15 min + 30 minTemps de cuisson : 1h30

ingrédientsPour les tartelettes• 100G De NOIx MISeS à TReMpeR (4H MIN.)• 50G De RAISINS SeCS (De CORINTHe) MIS à TReMpeR• 2 CàS De GRAINeS De CHIA (Ou De LIN)• 2 CàS De GRAINeS De TOuRNeSOL• 1 CàS De puRée D’AMANDe• 1 CàS De ROMARIN FRAIS• 1 CàS De THYM FRAIS• FLeuR De SeL• 1 FILeT De JuS De CITRON

Pour le confit d’échalotes• 400G De peTITeS éCHALOTeS NOuVeLLeS• 1 CàS De THYM FRAIS• 2 CàS De ROMARIN FRAIS• 1 CàS De GHee (BeuRRe CLARIFIé) Ou D’HuILe D’OLIVe • 1 CàS De MIeL D’ACACIA• SeL eT pOIVRe NOIR

Procédé Commencez par les fonds de tartelettes : égouttez et rincez les noix et les raisins secs. Placez-les dans le blen-der avec les graines de chia et de tournesol et mixez sur petite vitesse. Versez dans un saladier et rajoutez le ro-marin et le thym ciselés finement, ainsi que la fleur de sel. Malaxez avec vos mains et rajoutez un filet de jus de ci-tron jusqu’à obtenir un pâton. Placez des emporte-pièces sur une feuille de papier sulfurisé et aplatissez-y la pâte avec le dos d’une cuillère à soupe. Laissez cuire au four à 100°pendant 1 h30. Retirez les emporte-pièce délica-tement. Vous pouvez réaliser ces fonds de tartelettes plusieurs jours à l’avance car, une fois séchés, ils se conservent très bien.

30 minutes avant de manger, pelez les échalotes, cou-pez-les en 2 et enlevez le germe si nécessaire. Placez-les dans une poêlée beurrée au ghee (beurre clarifié) ou à l’huile d’olive. Laissez mijoter à feu doux avec le thym et le romarin hachés finement, ainsi que le miel. Salez et poi-vrez puis déposez sur les fonds de tartelettes déshydratés.

dégustez ces tartelettes avec une salade de crudités ou de jeunes pousses de printemps et une vinaigrette maison.

Les jeunes feuilles vertesFin avril et début mai, les jeunes feuilles vertes font leur apparition au potager : achillée millefeuille, alché-mille, consoude, ail des ours, livèche, alliaire, bourrache, lamier blanc, lierre terrestre, pissenlit, plantain, hysope, petite pimprenelle, etc… Il s’agit soit de plantes vivaces, soit de plantes annuelles qui ont monté en graines en fin d’été et se sont resemées au gré du vent.

Très riches en huiles essenteilles

a u printemps, les premières herbes aromatiques font également leur apparition au potager. Elles sont très riches en huiles essentielles et possèdent des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxy-

dantes, ce qui devrait nous pousser à les utiliser au quotidien. En culture en pots, sur votre bacon ou en pleine terre, semez ou repiquez au printemps des herbes telles que basilic, aneth, fenouil, ciboulette, ciboule, ail chinois, ail des ours, car-vi, anis vert, coriandre, persil, shiso, estragon, cerfeuil, laurier, livèche, marjolaine, origan, mélisse, menthe, roquette, roma-rin, sarriette, sauge, thym, verveine… Toutes ces feuilles vertes sont particulièrement intéressantes pour notre organisme au printemps. elles sont tendres à souhait, aident à détoxiner notre organisme, ont un pH basique (alors que fin de saison, leur quantité d’acide comme l’acide oxalique de la consoude devient trop important et elles ne sont plus recommandées) et elles regorgent de chlorophylle très utile.

Chlorophylle & nettoyage du foieen effet, la chlorophylle est le pigment vert des végétaux qui ne se forme qu’en présence de lumière. Grâce à la photosynthèse, elle a la capacité de transformer l’énergie solaire en matière végétale. La chlorophylle est « le sang vert » de la plante qui, une fois apportée à notre organisme à travers les végétaux (feuilles vertes, légumes verts, jeunes pousses, graines germées), nous fournit les éléments indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Parmi ces effets les plus connus figurent le nettoyage hépatique (selon la médecine chinoise, le printemps est le moment idéal pour détoxiner le foie), une meilleure digestion, une lutte contre le vieillissement prématuré des cellules, un apport en minéraux comme le magnésium, la fluidification et la purification du sang (les risques cardio-vasculaires sont donc réduits).

Une ration quotidienneQuoi de plus naturel que de consommer une ration jour-nalière de crudités vertes, tout spécialement au printemps, où les plantes sauvages, les plantes médicinales et les herbes aromatiques sont réveillées par Mère Nature. Man-gées crues, elles aromatiseront à merveille une salade de crudités, des vinaigrettes, des pestos, des jus de légumes, des fromages de chèvre ou de brebis au lait cru, etc.Vous pouvez aussi les rajouter au dernier moment dans une purée, un taboulé, dans des galettes, hamburgers vé-gétaux ou quiches, sur des légumes ou un poisson vapeur, sur une viande cuite basse température,

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à peine arrivés à Yangon, nous voici sur une autre planète. La plupart des hommes portent

le loungyi, un morceau de toile de coton coloré enroulé autour de la taille comme une jupe, et si les rues grouillent de passants, la circulation est très peu dense. La nuit est moite et chaude. Une odeur d’épices et d'en-cens imprègne l'air, la proximité de l'Inde se perçoit déjà au nez. L’atmos-phère est douce, un calme profond règne. Le long des trottoirs défoncés, des hommes sont assis presque à ras de terre sur des bancs minuscules, une tasse de thé à la main. Les buvettes débordent sur la rue qu'encombrent aussi les habituels marchands ambu-lants de nourriture : grillades en tous genres, boulettes de poisson, bananes plantains, soupes de nouilles, saute-relles frites, etc.C’est tôt le matin qu’il faut se rendre au marché de Hlaiden. De chaque côté d'une ruelle en terre qui ser-pente entre des maisons de bois, les vendeurs de légumes et de fruits ont installé leurs étals qui regorgent

de produits étranges ou familiers. Une foule nonchalante, surtout des femmes, plutôt replètes, circule tran-quillement entre les stands.Fleurs de mat lua ou de padessaCe sont d’abord les fleurs qui attirent l’attention. Grandes, blanches, munies d’un pétale supérieur rouge, celles du suè do présentent la forme caractéris-tique des Bauhinia. On les fait cuire à l’eau puis on les presse sous forme de pâtés arrondis, proposés au chaland. Les fleurs de mat lua sont grandes elles aussi, jaunâtres et rougeâtres. Leurs pétales largement étalés en haut tandis qu’ils sont soudés et rétrécis en tube à la base, font penser à un arbre de la famille des Bigno-niacées. Elles servent à préparer des soupes. Les fleurs suaves de padessa, une plante proche du gingembre, sont cuites avec des tomates, des crevettes et des vermicelles de haricot mung, connu en Europe sous le nom de « soja vert » (c’est lui qui donne les « pousses de soja » vietnamiennes).Parmi les légumes, il est facile de distinguer les feuilles de roselle, rondes comme celles de la mauve, et

saveursbirmanesLes curriesLa birmanie est un pays fascinant. Coupée du reste du monde pendant quarante ans par une féroce dictature, cette vasterégion aux confins de l’inde et de l’asie du sud-est s’ouvre au-jourd’hui au monde extérieur. Elle est peuplée de nombreuses ethnies très différentes les une des autres et les traditions ysont aussi vivaces qu’étranges.

divers cousins du chou. Pour d’autres, par contre, il faut se contenter du nom local qu’indiquent les vendeuses : le zayet, de longs pétioles un peu épineux avec des feuilles encore enroulées ; le guoui dao aux larges feuilles opposées, probablement une Asclépiadacée ; le kamon tchin fine-ment découpé et acidulé comme des feuilles de tamarin, un bel arbre de la famille des légumineuses ; ou encore le mezeli, sans doute une espèce de Cassia – mais laquelle ?

Au restaurantÀ midi, le premier restaurant venu saura nous rassasier tout en réjouis-sant nos papilles. C’est une simple échoppe comportant quelques tables et un comptoir où trônent plusieurs marmites dodues d’où s’échappent d’appétissantes odeurs. Un repas birman « typique » se compose d'un ou de plusieurs curries, d'une ou deux soupes, de légumes cuits et de salades composées avec, systéma-tiquement, une assiette de légumes

C U i S i n E d ’A i L L E U R S par —François CoupLant

reCettepeniley hinjoSoupe de lentillesingrédients• 300 G De LeNTILLeS CORAIL• 2 L De BOuILLON De LéGuMeS• 50 G D’AIL HACHé• 70 G De HARICOTS VeRTS COupéS eN MORCeAux D’eNVIRON 5 MM,• 70 G De CAROTTeS COupéeS eN DéS• 60 G D’HuILe D’OLIVe• 20 G De GINGeMBRe FRAIS• SeL, pOIVRe• pOuDRe De CuRCuMA eT pIMeNT eN pOuDReGarniture• 10 G D’OIGNON COupé eN FINeS RONDeLLeS• QueLQueS FeuILLeS De CORIANDRe FRAîCHe

Procédé1. Faites cuire les lentilles dans le bouillon jusqu’à ce qu’elles com-mencent à se déliter.2. Dans une casserole, faites revenir l’ail, les haricots et les carottes dans l’huile, à feu doux, en leur gardant un peu de croquant.3. Ajoutez les lentilles sans le bouil-lon et assaisonnez avec le gingem-bre râpé et les autres ingrédients. Ajoutez le bouillon et mélangez.4. Faites revenir les fines rondelles d’oignon dans l’huile pour les rendre croquantes. Répartissez sur la soupe avec les feuilles de coriandre hachées.

C’est une délicieuse recette bir-mane que j’ai légèrement adaptée.

françois Couplanethnobotanisteil est l’auteur de nombreuxouvrages sur les plantes etla nature. il organise réguliè-rement des stages de décou-verte des plantes sauvagescomestibles et médicinales, ainsi qu’une formation com-plète sur trois ans.Retrouvez les plantes et les recettes de François Couplan dans son livre dégustez les plantes sauvages, sur son site :www.couplan.cominscrivez-vous à sa lettred’informations gratuites.

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C U i S i n E d ’A i L L E U R S

et de fruits crus à tremper dans une sauce. Mais les curries birmans sont bien différents de leurs homonymes indiens, et ne ressemblent pas non plus à ceux que l’on prépare en Thaï-lande. La viande ou le poisson sont cuits dans l'huile avec des tomates et des oignons, qui fondent en une sauce onctueuse, et relativement peu d'épices, souvent de la cannelle. Guère de piment : la cuisine birmane n'emporte pas la bouche.

inde ou Chine ?Nos premiers pas dans Rangoon nous avaient donné l'impression de nous trouver en Inde, avec les vendeurs de chiques de bétel et les échoppes de thé dont les tabourets bas parsèment les trottoirs. Et les loungyis locaux sont semblables à ceux du sud de l'Inde qui y portent d’ailleurs le même nom. Un peu plus loin par contre, on se croirait en Chine. Les rues sont bordées de vendeurs de soupes de nouilles, de morceaux de porc, de saucisses sucrées, colorées en rouge, de criquets grillés et de toutes sortes de denrées plus ou moins faciles à identifier.

noix de coco etsomnolenceCette double influence se retrouve quotidiennement dans la cuisine. Comme en Chine, la soupe figure à chaque repas, mais les hinjos de Birmanie diffèrent généralement des soupes chinoises par les ingrédients utilisés et par leur consistance plus épaisse. Les Birmans les préfèrent acidulées. Dans le système complexe des combinaisons alimentaires liées au bouddhisme, elles permettent de contrebalancer l'effet pernicieux de la noix de coco. Les Birmans accusent en effet ce fruit caractéristique des Tro-piques de provoquer de la somnolence et de donner mal à la tête, différence fondamentale avec la cuisine thaï et surtout malaise, où le lait de coco est employé à toutes les sauces…

Par contre, on retrouve dans la cuisine birmane un fort attrait pour les légumes crus trempés dans un mélange piquant et salé de piments broyés avec une pâte robuste de poisson fermenté, le nga pi, comparable aux dips thaïlandais

Petit déjeunerLe plat national du pays est le mohin-ga. Ce plat consistant à base de pois-son, de nouilles de riz, de semoule, de pois secs et de tronc de bananier haché est servi au petit déjeuner et cale mieux qu'une tartine de beurre et de confiture... Mais attention, après dix heures du matin, impossible de s'en procurer, surtout dans les bonnes « maisons », prises d'assauts dès l'aube. On en trouve parfois de nou-veau le soir, car certains Birmans ne le dédaignent pas au dîner.

En Birmanie, se régaler est possibleà pratiquement toute heure du jouret de la nuit, ce qui n’est pas l’un desmoindres attraits de ce superbe pays !

La plupart des hommes portent le loungyi, un morceau de toile de coton coloré enroulé autour de la taille comme une jupe.Une odeur d’épices et d'encens imprègne l'air, la rue est en-combrée des habituels marchands ambulants de nourriture :bananes plantains, poissons, soupes de nouilles,...

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M i E U X d E L E S AVo i R par —LuCiE HagE

Le baiser de Judas version barbapapadepuis 30 ans, en belgique, le nombre de personnes diabétiques

a quadruplé et pourrait même atteindre un million en 2030.Les sucres, souvent cachés, sont pointés du doigt. un sandwich

jambon-fromage-mayo fait l’effet de 23 sucres à votre organisme !

notre cerveau a besoin de sucre pour fonctionner. C’est même son repas principal ! Mais notre mode de vie sédentaire fait que nous en consommons beaucoup trop. « À force de manger trop de sucre,

cela use le fonctionnement de l’insuline, l’hormone qui permet au cerveau d’utiliser le sucre que nous consommons. L’insuline n’est plus libérée de manière optimale et cela provoque le diabète de type 2 », explique le nutrithérapeute Pierre Van Vlodorp, qui a écrit le livre « Les erreurs qui vous empêchent de maigrir ». « Il y a une véritable épidémie de

diabète de type 2 », ajoute l’ostéopathe et nutrithérapeute Willy Vandenschrick. « Il faut éviter d’avoir des pics de glycémie trop violents et donc privilégier les aliments à faible index glycémique, comme les sucres complexes. Il faudrait manger plus de céréales complètes, et surtout des légumi-neuses, qui sont un trésor pour votre organisme. Les sucres rapides comme les bonbons et les chocolats, devraient être consommés exceptionnellement car nous mangeons déjà beaucoup de sucres cachés dans les préparations indus-trielles en conserve, fraiches ou en surgelées », insiste-t-il.

Les sucres rapides non cachés peuvent être facilement remplacés, sans oublier que le but est idéalement de se défaire du goût sucré, affirme Pierre Van Vlodorp, qui pro-pose comme alternative la stévia naturelle, qui a un indice glycémique de zéro (le sucre blanc raffiné étant à 100). Mais il met en garde sur la qualité du produit : « les industriels uti-lisent souvent juste la molécule sucrante de la stévia et pas les feuilles entières. Et nous ne savons pas si du coup c’est vraiment bon pour la santé. » Choisir donc de la stévia natu-relle et bio. Le hic est que la stévia a un goût un peu spécial...

Des alternatives sainestrois sucres naturelsà l’index glycémique bas :1. Le sucre de fleurs de coco Ce sucre en poudre a un IG de 30. Il existe en cuit mais comme d’habitude, il est meilleur pour votre organisme en version crue. Il est riche en calcium et en potassium et est une source d’antioxydants. De la marque belge Amanpra-na par exemple, 100% sucre de fleur de coco non raffiné. Proclamé sucre le plus durable par l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) ! | Le pot de sucre de fleurs de coco, Amanprana, 310gr, 9 ,95€.

2. La sève de Kitul Sucrant naturel à l’indice glycémique moyen (environ 40) et bourré de nutriments utiles à votre organisme. Il provient du nectar de fleurs d’un palmier qui ne pousse qu’au Sri Lanka. Bastien Beaufort est le directeur adjoint de la marque fran-çaise Guayapi créée par sa maman il y a presque vingt ans. Guayapi est la seule à commercialiser ce produit en Europe. « Nous travaillons directement avec les Sri lankais sur cette culture qui était en voie de disparition. Nous avons d’ailleurs reçu de Slow Food la dénomination ‘Arche du goût’* pour la sève de kitul », explique-t-il. Les arbres sont sauvages, la collaboration participe du commerce équitable et le produit est certifié bio. « Nous avons le label FGP qui reconnait les activités qui protègent les écosystèmes. Notre activité n’est

pas juste neutre pour l’environ-nement, elle lui est bénéfique », ajoute encore Bastien Beaufort.| Bouteille de 375 ml, 27,45 €,à commander sur le site ouchez Bioworld (rue Longue 6à Woluwe Saint Pierre).* L'Arche du Goût est un catalogue d'alimentsde qualité en danger de disparition, qui a pour but de recenser, avant qu'ils ne soient perdus, des espèces végétales, des races animales et des produits alimentaires artisanaux liés aux cultures, aux histoires et aux traditions.

3. Le xylitol Un nom un peu barbare pour un sucre naturel extrait de végétaux. Nous vous conseillons celui extrait de l’écorce de bouleau. Il a l’avantage d’avoir le même goût et le même pouvoir sucrant que le sucre blanc avec un index glycé-mique très faible (7). Attention, bien vérifier que c’est un sucre d’écorce de bouleau et pas d’épis de maïs, souvent produit en Chine, de mauvaise qualité et à l’index glycé-mique plus élevé. La marque belge Ecoidées a, dans sa gamme biosagesse, un xylitol en poudre (environ 5 € pour 250 gr, en magasins bio).

Vinaigre et pâtes froidesPierre Van Vlodorp précise également que la façon dont on accompagne un met sucré a un impact sur son index glycémique. Si on l’accompagne de fibres, l’index glycé-mique global du bol alimentaire va diminuer. Et surprise !L’ajout de vinaigre ou de jus de citron réduit l’iG de l’aliment car ces acides réduisent la vitesse de digestion de l’amidon. Du coup, le pain au levain par exemple, a un index glycémique moindre que celui à la levure.Autre surprise, la présence d’amidon résistant peut être considéré comme une fibre car il n’est pas digéré par l’in-testin. Cette forme d’amidon peut par exemple, se former par rétrogradation lorsque les aliments riches en amidon sont cuits et ensuite refroidis. C’est le cas pour les salades froides de pâtes, de riz ou de pommes de terre.

Un ami pas très raffinéLA CASSonAdELes sucres non raffinés apportent des nutriments et minéraux intéressants et ils ont un index glycémique plus faible car ils contiennent encore quelques fibres. Le sucre de canne non raffiné par exemple (Demerara ou Rapadura). Attention par contre à la cassonade, dont la couleur peut faire penser que c’est un sucre non raffiné. La Cassonade (ou vergeoise) s'obtient à partir du sirop issu du raffinage du sucre blanc, recuit une fois pour la version blonde, deux pour la brune. et on vous a déjà expliqué que le sucre cuit entraîne un phénomène de glycation néfaste pour l‘organisme.La cassonade est donc un faux ami à éviter !

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B i owo M A n PAR —FRANçOISE GAILhAGUET

saumonbasse température

Crème de légumesau pesto de noixreCetteTemps de préparation : 20 mnTemps de cuisson : 30 mn

ingrédients (pour 4 personnes)

Le saumon• 4 FILeTS De SAuMON• 2 CàS De TAMARI• 1 JuS De CITRON• 2 CàS De MIRIN (VIN DOux JApONAIS à BASe De RIz – eN MAGASIN BIO)• 1 éCHALOTe HACHée FIN• 1 CàS De puRée De TOMATeS CONFITeS

Crème de légumes• 1 CHOu FLeuR• 1 OIGNON• 1 peTITe GOuSSe D’AIL• 1 BOL De NOIx• 1 peTITe BOTTe De peRSIL• 1 pINCée De CuRCuMA• 1 pINCée De CuRRY• HuILe D’OLIVe, SeL eT pOIVRe

LES étAPES1. Préchauffer le four à 85°C.2. dans un bol, mélanger la purée de tomates confites, le tamari, le mirin et l’échalote hachée. Placer les filets de saumon dans un plat à four. Badigeonner le poisson de cette sauce et enfourner. 3. détailler le chou-fleur en fleurettes et les laver. éplu-cher l’oignon et le couper en gros morceaux. Faire cuire les légumes à la vapeur 15 mn. 4. Concasser grossièrement les noix et hacher le persil et l’ail. Verser les noix, l’ail et le persil dans un bol et mélanger avec 5 càs d’huile d’olive.5. Verser les légumes dans un blender, ajouter 2 càs d’eau de cuisson (recueillie dans le bac de cuisson vapeur), une pointe de curry, de curcuma, de sel, de poivre et 2 càs d’huile d’olive. Mixer jusqu’à l’obtention d’une crème lisse. Si nécessaire, ajouter un peu de jus de cuisson et un filet d’huile. Goûter et rectifier si nécessaire l’assaisonnement. Réserver.6. dresser les assiettes quand le poisson est cuit : disposer au centre de chaque assiette quelques cuillerées de crème de légumes et sur le dessus un filet de poisson. Verser une cuillerée de pesto sur le poisson ou dans un mini bol posé sur le bord de l’assiette.

Côté nutritionle saumon est l’un des poissons les plus riches en acides gras oméga 3, qui diminuent le mauvais cholestérol et les triglycérides et nourrissent le cerveau et le coeur. Le saumon contient aussi de nombreuses vitamines (groupe B et D) et des minéraux (phosphore, sélénium et calcium).

le Chou fleur est riche en minéraux (magnésium, potassium et calcium) et en vitamines (C et B). Riche en fibres,il stimule le transit intestinal. Il active les fonctions rénales et est bénéfique pour le système cardio-vasculaire.

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Le belge est un très gros consom-mateur de café. presque 20 millions de tasses de café sont dégustées chaque jour. d’où l’importance de choisir ce produit avec soin, bio de préférence afin d’éviter les résidus de pesticides, Fairtrade pour le côté éthique et enfin artisanal parce que c’est meilleur au goût, mais aussi pour votre santé.

l e marché mondial du café est gigantesque (presque 10 millions de tonnes par an). Il pro-vient en majeure partie d’Afrique et d’Amérique centrale et du sud, là où poussent les caféiers: le

robusta, qui pousse dans les plaines, et l’arabica, que l’on trouve en montagne, qui est plus fragile, donc plus cher. Comme pour le vin, dans chacune de ces catégories se trouvent de nombreuses variétés, dont le terroir et le mé-lange offrent une infinité d’arômes complexes.

Ce n’est pas toujours la caféine qui vous empêche de dormir…Sachez tout d’abord que la méthode que vous utilisez pour faire votre café va augmenter ou diminuer le taux de caféine. Une cafetière italienne, qui fonctionne avec la vapeur d’eau, fera un café très caféiné alors qu’un café filtre produira un café un peu moins fort et un expresso réalisé sous pression (machine automatique ou à piston) donnera un café encore moins chargé. Et puis, les remontées gastriques aussi, ça peut empêcher de dormir. « Certaines personnes arrêtent le café parce qu’elles se plaignent d’acidité gastrique mais en fait cette dernière résulte la plupart du temps d’une mau-vaise qualité du produit, comme un arabica bas de gamme couplé à une mauvaise torréfaction », nous apprend notre spécialiste du café artisanal. Le prix a donc son importance, car vous n’aurez pas de bon produit si vous ne mettez pas un certain prix. Chez Chorti, le café, que vous trouvez dans 200 magasins bio ou sur le site www.chorti.be, est à 19,40 € le kilo. Un prix très correct qui est possible grâce au circuit court mis en place par Dimitri Lecarte : « Je travaille direc-tement avec les agriculteurs du Guatemala que j’ai rencon-trés à l’époque où je travaillais pour la coopération et l’aide au développement. Aujourd’hui, je ne fais plus que ça. »

du « plus que parfait » chez SequoiaDans l’optique de proposer des produits « plus que parfaits »dans sa gamme 360°, la chaine de magasins bio belge Sequoia a créé avec le torréfacteur bruxellois Quentin Castel (Mamé noka) quatre variations de cafés, choisis en collaboration avec leurs clients parmi une dizaine de provenance. « Nous avons pour ambition de proposer des produits qui ont tout ce que le consommateur de Sequoia recherche : du bio, de l’artisanal, du goût évidemment et du zéro déchet », explique Laurent Verheylesonne, responsable des achats de la chaine. Les quatre variations, dont le délicieux Cameroun -leur best seller-, sont donc proposées dans des bocaux en verre de 400 grammes consignés (9,90 € + 1 € de consigne). « Ils sont recouverts d’un papier kraft pour éviter la lumière et pour permettre de mettre en avant notre artisan torréfac-teur en long et en large », précise encore Laurent. Nous les avons testés et, en effet, les cafés valent le détour !(www.sequoia.bio, magasins à Uccle, Waterloo, Stockel, Wavre, Enghien, Watermael Boitsfort et Hoeilaart).

Les labels les plus fiablesAu niveau du bio, le label européen est le seul officiel.Il garantit, entre-autres, que le café a été cultivé sans pesticides, ni engrais de synthèse. La mention Nature & Progrès peut être ajoutée au label européen, synonyme d’un cahier des charges encore plus restrictif. Pour le café, le label bio est fréquemment couplé avec un label de com-merce équitable comme celui de Fairtrade, qui certifie que le producteur reçoit un salaire suffisant pour son ac-tivité, que ses activités sont préfinancées, ou encore qu’il bénéficie de contrats à long terme. Il existe d’autres labels que le Fairtrade : Demeter par exemple ou « contrôlé équitable par Ecocert ». Mais rappelons que pour le café, mieux vaut un café artisanal, 100% pure origine, torréfié doucement et Fairtrade qu’un café labélisé bio qui serait peut-être un obscur mélange de fèves brûlées. Artisanal, Fairtrade et bio c’est bien sûr le top !

dans le café industriel Malheureusement, on peut retrouver dans notre petit kawa à l’allure inoffensive beaucoup de pesticides et d’insecticides, dont le plus toxique, le terfubos, interdit d’utilisation en Europe. Il y a également souvent beau-coup de molécules néfastes pour la santé, qui sont dues à une torréfaction trop violente qui brûle les grains, comme l’explique Dimitri Lecarte, qui dirige Chorti, une coopérative belge de café artisanal équitable : « Ils ont recours à la torréfaction flash. Le café est cuit à très haute température pendant un laps de temps très court. Le café est brûlé à l’extérieur et pas assez cuit à l’intérieur ».Dans un souci de rentabilité, les grands industriels ont aussi recours à une pratique fort répandue en boucherie mais que l’on n’imaginait pas dans le café ! « Ils injectent du gras et de l’eau pour augmenter le poids du produit fini. Une marque comme Douwe Egberts, qui produit 500 tonnes par semaine, a tout à gagner à augmenter le poids de son produit fini, même de quelques pourcents », confie l’entrepreneur belge. « Chez Chorti, le café est torréfié len-tement avec une chaleur qui monte progressivement ; du pur 100% arabica, contrairement aux cafés bas de gamme qui sont d’obscurs mélanges », précise Dimitri Lecarte.

on vous Conseille aussi l’artisanal : propose de nombreux cafés torréfiéssur place. Avenue Georges Henri, 363, à Woluwe Saint Lambert. (www.lartisanal.be)Javry : location de machine de la marque suisse Juraet livraison de grains bio et équitables pour particulierset entreprises. (www.javry.com)

Vous aimez le café ?Alors, veillez au grain, ça vaut la peine… !

Faire un bon caféL’idéal pour garder toute la saveur c’est de moudre son café soi-même pour qu’il garde toute sa fraîcheur. Vous pouvez acheter un petit moulin manuel ou électrique très peu onéreux ou une machine plus professionnelle mais qui demande un certain investissement. Il y a à ce propos de chouettes initia-tives qui se mettent en place pour pouvoir louer ces machines idéales qui font « tout » mais qui coûtent plusieurs centaines d’euros. Sur www.moncafetier.com, par exemple, on peut louer des machines de la marque allemande Mellita (l’in-venteur du filtre à café !) et se faire livrer son café en grains, torréfié artisanalement par un torréfacteur bruxellois (Quentin Castel, qui commercialise aussi son propre café : Mamé Noka). « La Melitta Varianza est géniale parce qu’elle permet de moudre des grains différents à chaque tasse. elle coûte 899 € et elle est rentabilisée à partir de six tasses par jour par rap-port aux cafés à dosette en aluminium », explique Emmanuel van der Plancke, créateur du concept.il faut surtout éviter les dosettes sauf si elles sont en acier et réutilisables ou biocompostables (comme celles proposées chez Chorti). Plus de 9 milliards de capsules sont vendues dans le monde chaque année, soit 40.000 tonnes de déchets d’aluminium. En plus, elles sont très chères, comme le dé-montre ce petit calcul effectué par écoconso : les machine sans dosettes coûtent environ 90 € par an en café et gé-nèrent environ 250g de déchets d’emballage. Les machines à dosettes quant à elles coûtent entre 150 et 380 € de café par an et produisent environ 500 gr à 1,3 kg de déchets annuels.

C o n S o par —LuCiE HagE

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R E n C o n t R E par —annE giLLEt

Depuis 30 ans, Didier perréol veille à la ligne directrice et au savoir-faire D’ekIBIO, une entreprise durable et responsable, qui a développé touteune série de marques alimentaires bio que nous connaissons bien : priméal, Le pain des Fleurs, Ma vie sans Gluten ou encore Bisson.

inspirerdes yeux pétillants et une énergie conta-gieuse. Didier perréol est l’un de ces chefs d’entreprise qui ins-pirent. Engagé, au-thentique, direct, vrai (les faux semblants ne rendent pas service), enthousiaste, généreux, mais aussi têtu, c’est la passion de la vie qui l’anime. rencontre avec un entrepreneur bio et humaniste.

Découvrir d’autres cultures et de nouvelles façons de raisonner, être ouvert vers l’extérieur, c’est ce qui l’a toujours fasciné et toujours porté. Mais avant tout, Didier Perréol est un vrai « engagé».

« J’ai toujours aimé jouer aux échecs, depuis que je suis gamin. Pour moi, il est important d’avoir une vision et une stratégie ».

un peu belge,auJourd’hui ?Aujourd’hui, Didier perréol a l’envie de connaître un peu mieux la Belgique, et il y vient toutes les trois semaines. LA RAISON ? « Depuis janvier 2017, je suis président de la société belge Hygiena, qui a rejoint notre holding « Compagnie Biodiversité » et distribue les marques du groupe, et celles d’ ekibio. Mais la famille Muyldermans reste aux commandes et assure la gestion quotidienne. On est là pour un accompagnement au développement. L’approche humaine est fondamentale pour moi », nous précise M. perréol.

« Je suis fils d’un agriculteur ar-déchois. On est quatre garçons, et j’étais destiné à reprendre l’installa-tion agricole. Mais je me suis rendu compte très vite que l’agriculture faisait fausse route. Etant proche de la nature, j’ai compris que si l’on continuait avec l’agriculture inten-sive, les hormones, les pesticides, il allait y avoir un sérieux problème. J’ai eu envie de creuser du côté de l’alimentation et j’ai lancé un magasin bio, puis deux, puis trois ».

Chauffeur-livreur« Quand on commence avec un produit inconnu, je peux vous dire qu’il faut beaucoup bosser, beaucoup communiquer. Au départ, on était cinq salariés. J’étais chauffeur-livreur et je faisais toute la France. Je partais le matin à cinq heures et je faisais 1000 km dans ma voiture. Mais ça m’a permis d’être derrière mon produit et avec mes clients. Très rapidement ça a pris une ampleur importante ».

Un dirigeant n’a réussi que s’il est capable de transmettre« J’arrive dans une période de trans-mission. Je l’ai fait avec des livres, mais j’interviens aussi dans des écoles ou via ma Fondation ( j’ai un projet d’éducation à l’alimentation qui me tient à cœur). Un des messages que je veux faire passer, c’est qu’on est capable, en zone rurale, de créer et de construire des entreprises durables, en bio, en étant 100 % convaincu jusqu’au bout. Une entreprise qui est inscrite dans la durée, ça veut dire aussi ça, « durable ». Le 31 mai, je vais faire ma transmission de façon offi-cielle… ça va être un moment fort ».

Joyeux anniversaire, M. Perréol (c’est le 14 avril ) ! Heureuse d’avoir le plaisir de rencontrer des per-sonnes comme vous, aussi vraies, engagées et bio !

du quinoa avant l’heureC’est Didier Perréol qui, en 1989, a introduit le quinoa en Europe. Il avait, à l’époque, passé un contrat avec les producteurs pour leur assurer un prix correct. « Au printemps 1988, on a démarré EURO-NAT (il y a 30 ans !). Ensuite, je me suis dit qu’il fallait lancer une marque pour nous identifier forte-ment. Je devais donc trouver un produit original. Et j’ai découvert la graine de quinoa. Comme j’étais un peu aventu-rier, le quinoa, la Bolivie, tout cela me faisait rêver. Mes copains m’appellent d’ailleurs le « Tintin du bio » (rires !). Il fallait être avant-gardiste, évidemment. J’ai flashé sur la facilitation de prépa-ration, les protéines, les acides aminés essentiels et la digestibilité aussi, liée au sans gluten. Les graines d’énergie sont devenues ma passion ».

Pas que du marketing« La philosophie derrière l’entreprise ? Nous sommes des entrepreneurs responsables, engagés, avec des va-leurs. Avec la Fondation Ekibio, on a voulu démontrer qu’on ne se contente pas de faire seulement du business.Mon associé Charles Kloboukoff est Président de « 1% pour la Planète ». On reverse 1% de notre chiffre d’af-faires, ça se chiffre à 1 M d’euros qu’on donne, chaque année, à des ONG ou des associations. On est des socié-tés engagées et revendicatrices. On n’hésite pas à bousculer les politiques si nécessaire ».

Construire des parténa-riats et des filières« Je suis très impliqué dans les filières et très proche des agriculteurs. Avec la filière riz de Camargue ou le Petit épeautre de Haute Provence, dont je suis très fier, et qui compte plus de soixante-dix agriculteurs aujourd’hui. On a commencé à travailler avec euxil y a vingt-cinq ans ».

« Avec la filière riz de Camargue, on va passer à 25% en bio (ce qui est énorme), parce qu’on a déve-loppé des rotations de cultures. On cons-truit sur la durée ».

a lire« Entreprendre pour un nouveau monde. La réussite autrement »de Didier Perréol, avril 2015,Edition Jacques-Marie Laffont.

La Fondation Ekibio soutient une grande variété de projets. Ici une association qui replante des arbres dans la Drôme

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madagascar, c’est la prochaine destination que nous vous proposons avec

biotempo voyages ! on décide de faire un pas pour la planète et de protéger

les océans et ses habitants de la menace du plastique. lucie nous donne

toute une série de pistes pour éliminer ce matériel ingrat de notre cuisine.

Bio-StYLE

B i o t E M P o !nEwS En VRAC par —LuC ruidant

LuC ruidant

pestiCides : un rapport alarmantSur la période 2012-2016 et sur la base de 19 fruits et 33 légumes non bio, l’ONG Générations futures a constaté la présence de résidus de pesticides quantifiés dans :| 72,6% des échantillons de fruits analysés (89% dans les raisins, 88,4% dans les clémentines ou mandarines et 87,7% dans les cerises), | 41,1% des échantillons de légumes (84,6% dans le céleri branche, 74,5% dans les herbes fraîches et 72,7% dans les endives).

Ces résidus étaient supérieurs aux limites maximales autorisées dans :| 2,7% des échantillons de fruits,| 3,5% des échantillons de légumes.(Source : rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments, 20 février 2018)

Les boissons « light » ne feraient pas maigrir...Présentés comme « light », les breuvages types sodas, jus de fruits ou eaux aromatisées allégés en sucre favoriseraient, en fait, le surpoids et l'obésité. Après avoir compilé et analysé 30 études sur ces boissons contenant des édulcorants type aspartam ou sucralose, des chercheurs suisses constatent qu’elles n’aident en aucun cas à la perte de poids des enfants et des adultes et auraient même l'effet inverse. Plusieurs ex-plications sont émises. Les édulco-rants augmenteraient la sensation de faim et favoriseraient l'appé-tence pour les produits gras et sucrés. Les grands consommateurs de boissons light sécréteraient moins d’hormones de satiété.

Le curcuma était déjà connu pour améliorerle goût des plats et pour ses propriétés médicinales. Une étude au cours de la-quelle 40 adultes ont reçu pendant 18 mois, de façon aléatoire, deux fois par jour un placebo ou 90 mg d’une forme de curcumine facilement absorbablepar l’organisme, montre que cette épice a aussiun impact direct sur notre niveau de bonheur. Les volontaires ayant pris dela curcumine ont non seulement vu une amé-lioration de leur humeur mais ils ont aussi amélioré de 28% leurs résultats aux tests de mémoire. Les examens médicaux ont en outre affiché beaucoup moins d’amyloïde et de tao, deux protéines anor-males liées à la maladie d’Alzheimer.(Source : The American Journal ofGeriatric Psychiatry, 27 octobre 2017)

Zen grâce au poisson ?

Chocolat noir et sport, la combinaison gagnante| Dans le cadre de sa thèse de doctorat en sciences du sport, Lieselot Decroix, ex-cycliste de haut niveau, examine les liens entre les flavanols de cacao, principe actif du chocolat, et l’exercice physique. Elle a déjà participé à plusieurs études sur ce sujet, menées au sein du laboratoire de physiologie humaine de la Vrije Universiteit Brussel.| La plus récente concerne une revue systématique de la littérature scientifique. A l’issue de celle-ci, la jeune chercheuse a pu constater qu’outre leurs bienfaits, déjà mis en évidence par le passé, sur la mémoire, la concentration et la santé cardiaque, ces flavanols de cacao diminuent le stress oxydatif induit par l'effort physique chez des jeunes en bonne santé et améliorent le flux sanguin, du moins quand leur consommation est combinée à du sport,Lieselot Decroix recommande dès lors des produits sains et goûteux à base de flavanols de cacao (boissons nutritives, poudre de chocolat…). Bien sûr, à condition d’être bios, les tablettes de chocolat noir avec une teneur en cacao supérieure à 70% sont aussi très saines… (Source : Sports Medicine, 3 janvier 2018)

Une étude américaine, réalisée avec un groupe de 194 hommes et femmes de 18 à 45 ans, suggère que le fait de manger plus de poissons, certains fruits à coque, des noix ou certaines huiles, riches en oméga 3, rend moins agressif. Les chercheurs expliquent que ces acides polyinsaturés jouent un rôle décisif dans la jonc-tion entre les cellules nerveuses du cerveau et qu’ils aident le cerveau à fonctionner de manière plus fluide. Les auteurs n’incitent pas à recourir à des compléments alimen-taires mais plaident plutôt pour des aliments qui contiennent naturellement des oméga 3.(Source : Psychiatry Research, mars 2018)

le CurCuma fait le bonheur !

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ouste ! on évacue le plastique de la cuisine … et on fait un pas en avant pour la planète.

régulièrement, on découvre que l’une ou l’autre substance présente dansle plastique est (finalement) cancérigène ou perturbe le système endocrinien. des arguments de poids pour bannir le plastique de la cuisine.La planète en est d’ailleurs infestée jusque dans ses contrées les plus reculées.Et au final, la star des eighties est très facile à remplacer.

il existe sept catégories de plastique. Ces derniers sont tous créés à partir de pétrole additionné d’adjuvants, en fonction des caractéristiques que l’on veut obtenir. Quatre catégories ont été reconnues comme toxiques

pour la santé. Mais pas de panique, nous dit le SPF Santé Publique : « Ces plastiques ne présentent aucun risque pour la santé à partir du moment où ils sont fabriqués en respectant la réglementation européenne. Même si un pro-duit peut contenir des substances à risques, si celles-ci ne migrent pas dans la denrée, alors il n’y pas de risque pour le consommateur. » L’Afsca, qui contrôle l’application de ces normes en Belgique nous confirme que le consommateur est à l’abri tant que le règlement européen du 27 octobre 2004 est respecté. Un règlement qui date d’il y a 14 ans ! Premier hic. Et qui dit ceci : « Les matériaux (…) sont fabriqués conformément aux bonnes pratiques de fabrica-tion afin que, dans les conditions normales ou prévisibles de leur emploi, ils ne cèdent pas aux denrées alimentaires des constituants en une quantité susceptible de présenter un danger pour la santé humaine. » Deuxième hic ! Car « dans des conditions normales » cela veut dire quoi ? Si un plastique est chauffé par mégarde, votre cancer des ovaires sera de votre faute, ma bonne dame…

LE SALAdiER à MéMéOn pourrait imaginer aussi qu’à un moment donné, vu l’âge du saladier orange de Mémé, des molécules pourraient migrer vers les aliments simplement parce que le plastique est usé. Votre faute, Mémé ! Et puis : « une quantité sus-ceptible de présenter un danger pour la santé ». Qui dicte ces quantités ? On vous laisse juger mais nous, on préfère ne pas prendre de risques inutiles puisque si les molécules migrent, la toxicité de la majorité des plastiques est avérée. 1. C’est le cas du Polytéréphtalate d’éthylène (PET), qui dégage du trioxyde d’antimoine, pouvant provoquer des irritations respiratoires et cutanées ainsi que de l’accroissement du risque de fausses-couches et le ralen-tissement du développement des jeunes enfants. C’est le plastique des bouteilles de boissons gazeuses, de jus et de vinaigrette par exemple.2. Le Polychlorure de vinyl (PVC) est considéré comme l’un des matériaux les plus toxiques. La présence de ph-talates (utilisés comme plastifiants), perturbateurs endo-criniens puissants, peut déclencher asthme et réactions allergiques et est mise en lien avec des cas de cancers, de

maladies du foie, des reins… Le PVC se trouve entre autres dans les emballages en plastique transparent, le film éti-rable, certaines bouteilles de boissons et d’huile.3. Le Polystyrène (PS) contient du styrène, un autre per-turbateur endocrinien. Une exposition à long terme peut avoir un impact sur le cerveau et le système nerveux et des effets irréversibles sur les globules rouges, le foie, les reins et l’estomac… Le Polystyrène se trouve dans les emballages utilisés pour les œufs, les boîtes de plats à emporter…4. Le Polycarbonate (PC) fait partie des plus dangereux puisqu’il contient du Bisphenol A (BPA). Ce perturbateur endocrinien peut endommager les ovaires, diminuer la production de sperme, entraîner fausses-couches et arrivée précoce de la puberté chez les filles. Le Polycarbonate se trouve encore dans certains biberons (heureusement de plus en plus rare), les verres jetables, les bouteilles d’eau, les réservoirs des fontaines à eau, la pellicule protectrice des boîtes de conserve, certaines bouteilles de jus et de ketchup.

PoUR L’EnViRonnEMEnt, LE PLAStiqUE ESt Un CAnCER à LUi toUt SEUL.Selon une étude réalisée par la Fondation de la navigatrice Ellen MacArthur, le ratio tonnes de plastique

X tonnes de poissons était de un pour cinq en 2014, sera de un pour trois en 2025, et dépassera un pour unen 2050 où il y aura donc autant de tonnes de poissons que de plastique dans les océans.

Revenir aux matériaux traditionnels… ou pas ! de nouveau, l’idée n’est pas de changer radicalement du jour au lendemain tous les plastiques de votre cuisine mais d’essayer de ne plus acheter de plastique à l’avenir.

Pour les boîtes de conservation, l’idéal c’est le verre car il est inoffensif et pas cher. Ce dernier permet en outre de faire des conserves stériles comme avec les jolis pots de la marque française Le Parfait qui propose une foule de bocaux, terrines et bouteilles en verre (et plein de recettes sur leur site internet ! www.leparfait.fr). Vous préférez l’inox ? Il est parfaitement inoffensif, pour autant qu’il soit compo-sé d’acier 18/8. Gaspajoe, une marque française propose des bouteilles en inox au look graphique et bucolique, ainsi que des pailles en inox. Ben oui ! Cette digne représentante de l’usage unique figure en fait dans le top 10 des déchets re-trouvés sur les plages… L’inox se décline également en boîtes de conservation et boîtes à lunch comme celles de la marque Qwetch qui sont isothermes. Cette jolie marque française développe aussi toute une gamme de bouteilles en inox(à découvrir sur le site belge www.auxpetitsbonheurs.be).

ConSo PAR —LUCIE hAGE

Bouteilles en inox,Gaspajoe

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Assiettes, plats et gobelets en fibre de bambou bio associéeà de la résine alimentaire chez Ekobo.

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on éloigne surtout le plastique dela bouche des enfants. Le verre, ce n’est pas idéal car un peu fragile dans leurs petites mains pas encore habiles. Mais, le bambou a faitses preuves et il est partout : bols, assiettes, gobelets… En plus, c’est un matériau durable. La marque Ekobo, par exemple, utilise de la fibre de bambou bio associée à de la résine alimentaire. Le résultat est tout à fait sain à l’usage et la matière première qu’ils utilisent est constituée de « chutes » d’une usine chinoise de… baguettes en bambou ! De la récup’ mais surtout, comme l’explique Bruno Louis, le fondateur de cette marque française : « le bambou n’a pratiquement pas besoin d’eau pour grandir, n’a pas d’ennemis donc pas besoin d’être arrosé de pesticides et il pousse comme une mauvaise herbe. On est une entreprise éco-design qui entre par l’esthétique pour sensibiliser à l’écologie », conclut l’entrepreneur. On peut aussi emballer sandwiches, fruits, légumes… dans du tissu, grâce à des pochettes alimentaires comme par exemple celles de la marque belge Flax&Stich (www.flaxandstitch.com).

Du sain sur la plancheLe bambou, c’est très résistant et quasi inusable. Et du coup, c’est également le matériau idéal pour lesplanches à découper. La marque belge BergHoFF a dessiné des planches à découper design en bambou(www.berghoffworldwide.com). Les planches en verre et en pierre sont très hygiéniques et saines également mais elles risquent de détériorer le fil de vos couteaux et d’abîmer le tranchant, ce qui n’arrivera pas avec le bambou.

Un bon film Adios, feuilles d’aluminium et films alimentaires plas-tiques (du PVC à l’état pur). Hello la cire d’abeille ! C’est nouveau, génial, pratique, sain et écologique. Surtout celles que propose Wrapi, une toute jeune marque belge qui utilise de la cire d’abeilles d’une zone sans pesticides du Piémont, de la résine d’arbre naturelle, un chouia de cire de jojoba et surtout pas de paraffine. Leurs jolis films réutili-sables sont faits à la main à Éghezée, chez une spécialiste du zéro déchet. « Nous sommes depuis longtemps dans une optique zéro déchet mais également de consommation locale et les seuls films à la cire que l’on trouvait venaient du Canada ou des États-Unis. Nous avons décidé de les créer nous-mêmes ! », explique Alyne François, créatrice du

site zerodechets.beoù vous pouvez acheter, entre autres, leurs films à la cire (20 € pour trois).

Et mes moules en silicone ?Le silicone n’est pas un plastique. C’est un polymère issu d’un minerai : le silicium (matériau qui est utilisé pour créer du verre). Pour lui donner sa texture, on doit le mé-langer à du peroxyde ou du platine. Le silicone peroxydéest bon marché et laisse migrer des particules vers les aliments quand il est chauffé. Aucun règlement ne se posi-tionne clairement aujourd’hui sur les conséquences de cette migration sur la santé mais ce matériau est déjà interdit en Allemagne et en Suisse. Le silicone au platine est plus cher. Il supporte des températures très élevées (au moins 250 degrés) avant qu’il n’y ait un risque de migration vers les aliments et il ne dégage aucune odeur. Attention, aucun règlement n’impose que soit signalée la composition du silicone. Seul moyen de reconnaître le ‘bon’ silicone : pin-cer le moule. Si une marque blanche apparaît, c’est le signe qu’il est peroxydé. Aussi, ce dernier dégage une odeur, contrairement au platine. Ils étaient bien pratiques nos petits moules en silicone coloré, funs et pas chers, hein ? On ne peut que vous conseiller de retourner aux moules en pyrex, métal et céramique… même le silicone de bonne qua-lité n’est pas à l’abri d’une nouvelle découverte sur sa toxicité.

L’atout des boîtes sous vide ?oui, pour les boîtes de conservation sous vide, sans bisphénols ni phtalates (bien entendu). « Le plas-tique est plus souple que le verre et permet d’enlever plus d’air », explique Sandrine Malice qui représente la marque Vacco en Belgique. Ses boîtes de tout formats sont composées de Tritan (comme le Vitamix par exemple) et sont garanties sans perturbateurs en-docriniens. Sandrine Malice explique que les atouts de ces boîtes sont nombreux : elles permettent de garder une salade au moins deux semaines en parfait état par exemple, des fruits coupés qui ne s’oxydent pas, des fromages qui ne sentent pas dans tout le réfrigérateur… Des denrées dont la valeur nutritive est préservée… mais surtout des économies d’argent car vous jetez moins ! Vous pouvez commander ces boîtes sur le siteup2vitality.com (entre 18 € et 40 €).

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3. Le rumex fréquemment confondu avec l’oseille, a la particularité de posséder une racine pivotante pouvant atteindre deux mètres de long, et a une durée de vie de près de dix ans. Lors du travail du sol, chaque tronçon de racine brisée donnera naissance à une nouvelle plante. Plusieurs variétés sont présentes chez nous, le rumex oseille, le rumex petite oseille, le rumex crépu et le ru-mex à feuilles obtuses qui est le plus grand. Ne le laissez jamais venir en semences, car il peut en produire jusqu’à 60.000 par an. Ses racines puissantes travaillent le sol en profondeur, et remontent en surface des éléments nutritifs lessivés par les pluies. Comme le plantain, et la lavande, ses feuilles vous soulageront des piqûres d’ortie et de moustique.4. Le liseron aux si jolies fleurs roses ou blanches développe généralement ses rhizomes le long d’un mûr ou d’un chemin où il espère trouver un support à ses très longues tiges volubiles. Son élimination n’est pas facile, car le moindre petit morceau de racine laissé dans le sol, donnera une nouvelle pousse. Sachez toutefois que le li-seron sert de nourriture privilégiée à plusieurs papillons de nuit et qu’il est très apprécié des abeilles et autres polinisateurs. Sa présence, non pas dans le potager mais à proximité, est bénéfique à la pollinisation. Enfin, cette plante est indicatrice d’une terre compacte, riche en azote. Elle est souvent significative d’un manque de silice dans le sol. Une fois séchée, elle enrichira le compost en azote et divers oligo-éléments. La tagète némagon et l’œillet d’Inde empêcheront son installation.

Comment s’en débarrasser ?Pour se débarrasser de ces tenaces adventices, le moyen le plus courant est d’extraire la totalité des racines à l’aide d’une bêche, d’une fourche-bêche ou une grélinette enfoncée à au moins 30 cm de profondeur. Une autre méthode consiste à recouvrir la zone concernée par une bâche noire solidement lestée, et enfouie profondément

JaCques bistonde nature & Progrès

pestiCidesnon merci ! L’utilisation de pesticides a généralement pour but de contrer l’envahissement de mauvaises herbes,de ravageurs ou d’insectes indésirables. dans unjardin bio, en parfait respect des équilibres des éco-systèmes et de la biodiversité, la lutte contre ces phénomènes se cantonne à une observation attentive et à un entretien régulier, mais peu exigeant.

P o tAG E R B i o par —JaCQuEs biston

lES « MAUVAiSES HERBES », une appellation survenue avec l’agri-culture intensiveLes anciens les consommaient à table, pour se soigner, ou encore comme fourrage pour le bétail. Nous les appellerons plutôt « indésirables » ou « adventices ». Et elles gagnent vraiment à être connues. Parfois elles posent un réel pro-blème et parfois elles sont plutôt acceptables. D’autre part, certaines sont bioindicatrices et nous renseignent sur la nature de notre sol, ses manquements et ses déséquilibres. Enfin, d’autres sont utiles pour rééquilibrer les carences en minéraux de notre sol, ou pour le décompacter.

Celles qu’il faut éliminerOn a beau avoir les idées larges, et l’esprit accueillant, il faut bien le reconnaître, certaines plantes spontanées sont une véritable plaie pour le jardinier. En effet, leur faculté de coloniser l’espace rapidement, leur développement raci-

Aujourd’hui, nous étudierons la façon de traiter les « mauvaises herbes ». dans les prochains magazines, nous traiterons de la gestion des insectes et des ravageurs, tels que rongeurs et petits invertébrés.

naire particulièrement puissant, et leur système de repro-duction très efficace en font de redoutables ennemies du jardinier. La renoncule rampante, le chiendent, le rumex, et le liseron sont la représentation parfaite des plantes peu utiles, mais très dévastatrices. 1. La renoncule rampante ou bouton d’or, est une vivace indicatrice des sols compactés, riches en matière orga-nique et humide. La floraison à lieu toute la bonne saison. Elle se reproduit par semis et par ses stolons, qui sont rapidement envahissants. 2. Le chiendent qui, si l’on n'y prend garde peut ressem-bler à une herbe normale, est en réalité une prédatrice re-doutable par sa faculté à coloniser rapidement les terrains tant nus que cultivés, ainsi que les pelouses et prairies. Ses semences ont une capacité de germination de plus de cinq ans une fois au sol. Mais le pire, sont ses rhizomes que rien n’arrête dans leur progression. Il est à noter que les chiens en raffolent pour son côté dépuratif.

sur les côtés, et la laisser un an en place. La solution thermique est à la mode, elle consiste à passer les plants à éliminer à la flamme ou au chalumeau à air chaud, à re-nouveler autant de fois que nécessaire. Enfin, la solution qui a ma préférence, en complément de la première, est de fatiguer la plante en l’arrachant systématique-ment dès qu’elle apparait, en ne lui laissant jamais le temps de reconstituer des réserves.

Et les autres « mauvaises herbes » ?La plupart des autres « mauvaises herbes » peuvent être supprimées aisément par un bon binage (ameublissement de la croute à la binette) ou un sarclage (sectionner les jeunes pousses à 1 cm de profondeur à l’aide d’une binette régulièrement aiguisée). L’important est de ne jamais se laisser envahir, car une fois bien implantées les adventices seront beaucoup plus difficiles à éradiquer. Leur ramas-sage deviendra inévitable. Il sera donc utile de passer la bi-nette ou sarcloir régulièrement entre les lignes de légumes pour briser les plantules même non encore apparentes.Il est important d’être vigilant en début de saison,période la plus active dans la germination spontanée.

Au printemps, la technique du « faux-semis » est utile. Elle consiste à « nettoyer » la zone à semer, à affiner la terre, et à attendre quinze jours, le temps nécessaireà la germination des in-désirables, qu’il suffit dès

lors d’éliminer d’un simple passage au sarcloir. Sécher au soleil un jour ou deux, et les semis peuvent être ré-alisés en toute quiétude. Ne pas oublier les engrais verts qui peuvent être semés sur toutes parcelles libres.

Mon petit truc

Le pissenlit peut fleurir en hiver

Une pâquerette avec un peu de chiendentLe mouron des oiseaux

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P o tAG E R B i o

a suivre… biotempo! n°19 Gérer les insectes dans le cadre d’une conception globale

biotempo! n°20Les ravageurs (gibier, chats,mulots, campagnols, taupe …)

Le bois raméal fragmentéEtant donné qu’il vaut toujours mieux prévenir que guérir, il est fortement conseillé de couvrir le sol, idéale-ment de matières organiques qui, en plus d’empêcher la prolifération des mauvaises herbes, enrichiront le sol lors de sa décomposition. A cette fin le B.R.F., ou bois raméal fragmenté, est la solution idéale. En effet il s’agit de la coupe de bois jeune, d’un dia-mètre inférieur à 7 cm, généralement incorporé aux premiers centimètres du sol, mais il peut également être simplement épandu sur le sol en couche relativement importante, blo-

Utiles pour la biodiversitéEn culture bio, il n’est pas opportun de vouloir appliquer la tolérance zéro en matière de mauvaises herbes. En effet, nos mauvaises herbes, comme toutes plantes dans la nature, ont leur fonction au sein de la biodiversité de notre jardin. Certaines servent de nourriture aux oiseaux (mouron des oiseaux, le chardon pour le chardonneret), d’autres seront consommées par les insectes qui seront mangés par les oiseaux. Par exemple, un très grand nombre d’herbes indésirables sont mangées par la chenille qui est mangée par le merle. La limace consomme un grand nombre de plantes sauvages, et qui est elle-même mangéepar le hérisson. Le puceron envahit fréquemment le laite-ron et le séneçon, qui sont eux-mêmes mangés par la coc-cinelle. La mercuriale, comme le mouron fleurit très tôt au printemps et sert de nourriture aux insectes pollinisateurs.

Celles que l’on peut manger !La toute grande majorité des plantes spontanées sont comestibles. Toutefois, il est toujours conseillé de les consommer jeunes. Le mouron blanc remplacera la laitue, il est riche en vitamines C, calcium et magnésium. Le mouron rouge est toxique. Le plantain cueilli jeune remplace également la laitue, il vous apportera des vita-mines C. L’ortie, qui est particulièrement intéressante pour sa haute teneur en vitamines A et C, en fer, calcium, potassium, magnésium et silice, vous permettra de réaliser de délicieux potages. Le pissenlit, où tout se consomme, est riche en diverses vitamines, fer, calcium et potassium. La carotte sauvage, dont la racine est plus sucrée que la carotte

quant tout développement possible de mauvaises herbes. Lors de la réa-lisation des semis ou plantations, on écarte au râteau le B.R.F. ; une fois les plants suffisamment développés, on l’étend à nouveau. Lorsqu’une zone du potager est particulièrement recouverte de mauvaises herbes, deux solutions sont possibles. Si vous avez besoin de cette surface dans un court délai, seul le bêchage avec retournement des herbes dans le fond de la tranchée est envisageable, à contre-cœur, car cette solution va à l’encontre des principes de culture au naturel. Si vous pouvez conserver cet espace, une saison sans intervention, recouvrez l’ensemble de cartons qui seront lestés idéalement de broyat.

à lire| « Ces herbes qu’on dit mauvaises »de Jo Readman, Terre Vivante.| « plantes compagnes » de Helen philbrick& Richard B.Gregg, nature & progrès.| « Soigner le jardin par les plantes »de philippe Delwiche, nature & progrès.

Ces ouvrages sont disponibles à la librairie de nature & progrès, rue de Dave 520, 5100 namur.www.docverte.be

cultivée, se consomme crue ou cuite. Elle vous apportera un grand nombre de vitamines. Le chénopode blanc, riche en protéine complètes, en acide oxalique, vitamines A et C, en fer, calcium et phosphore peut remplacer l’épinard. N’hésitezpas non plus à déguster le laiteron que vous consommerez jeune en salade, ensuite comme des épinards.

Bonnes pour nos solsLes plantes spontanées ont d’autres fonctions que celle de nourrir la faune de nos jardins, et le jardinier. Leurs racines structurent et aèrent le sol, elles le protègent du soleil ; sans protection, il se dessècherait. Elles réduisent l’effet de « battance » dû aux fortes pluies, ainsi que le« lessivage » de ses éléments nutritifs. Elles favorisent la vie microbienne par l’apport de matières organiques. Les légumineuses comme le trèfle, le mélilot ou le lotier corniculé apportent au sol l’azote prélevé dans l’atmos-phère. Certaines, comme la phacélie ou la bardane,produisent par leurs racines des mycorhizes, qui contribuent au bon développement des plantes voi-sines. D’autres, comme l’ortie et la consoude, sont un apport de minéraux, la pâquerette de calcium et le chardon une source d’oméga 3 et de phosphore. La consoude apporte de la potasse, et la prêle de la silice,elle est fongicide. Les herbes que vous prélevez au jardin, à condition de ne pas être en semences, peuvent êtrelaissées en place, ou intégrées au compost. Celles quisont en semences ou prêtes à l’être, seront immergées dans l’eau pendant plusieurs semaines avant d’être mises au compost.

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centimètres en tous sens. L’aménage-ment d’une légère cuvette au pied de chaque plant permettra un meilleur arrosage. On sera attentif à la position du collet qui doit être à la surface du sol (ne pas l’enterrer).

C ’est en mars et avril, sous abris, à une température de 15 à 20° que nous allons semer nos céleris dans

un substrat composé de terreau type (semis & bouturage) mélangé à 1/3 de sable de rivière. Les graines seront recouvertes de 1 mm de cette composi-tion et maintenues humides le temps de la levée, qui peut durer trois semaines. Le céleri étant à l’origine une plante de marais, il appréciera toute sa vie un sol humide. La sécheresse, même de courte durée, provoque la montée en semences et à terme, la mort de la plante. Le semis se fera en caissette (récupération de contenants de champignons) ou autres dispositifs. On évitera les semis en mi-ni-mottes ou en pots qui ont tendance à empêcher le bon développement de la racine pivot, ce qui en été, rendra la plante plus sensible à la sécheresse.

on repiqueUn premier repiquage à froid, mais hors gel, se fera vingt jours après la germination. Il sera réalisé dans des pots de petites dimensions. Le subs-trat pouvant être identique à celui du semis. Un mois plus tard, un deuxième repiquage se fera dans un contenant de plus grande dimension et dans un terreau enrichi de matières nutritives. Ensuite, en juin lorsque les contrastes de températures, jour-nuit, sont moindres, les plants seront repiqués définitivement en pleine terre.

on prépare le sol Le céleri est un grand gourmand, il af-fectionne les sols riches en humus, au pH neutre (évitez les apports impor-tants de calcaire). Il apprécie un bon apport de compost ainsi qu’un com-plément en magnésium, en bore et en potasse. Le céleri a la caractéristique de développer un système radiculaire particulièrement important qui peut, une fois à maturité, s’étendre sur un diamètre et une profondeur de sep-tante centimètres. C’est pourquoi on privilégiera un travail en profondeur à la grélinette.

Puis on planteLa plantation se fera de préférence en fin de journée afin de limiter le stress du repiquage (surtout par temps ensoleillé) et idéalement en juin. Si nécessaire, il peut être pratiqué plus tôt, mais le jeune plan doit impérative-ment être protégé des dernières gelées. Comme nous l’avons vu ci-avant, la terre aura été ameublie en profondeur et parfaitement amendée. Les plants seront disposés tous les quarante

Quelle variété ?1. Le céleri à côtes blanc souvent utilisé, essentiellement en gratin, a sa place pour agrémenter de nombreux plats. Les côtes doivent souvent être blanchies, c’est-à-dire entourées de papier journal ou autre, et ainsi privées de lumière.2. Le céleri à côtes vert est généralement plus rustique et aussi utilisé pour ses côtes, plus aromatiques que celles du blanc.3. Le céleri à couper est une plante plus touffue et utilisée uniquement comme condiment, il est très parfumé, trop pour certains.4. Le céleri rave cru, râpé, ou en purée agrémentera vos repas hivernaux (le feuillage peut aussi être consommé).

Le céleri a été récemment clas-sé en tête des légumes les plus contaminés par les pesticides (rapport réalisé par l’ONG Générations Futures sur base de données de cinq ans d’en-quête de la DGCCRF, qui mène régulièrement des campagnes de surveillance de certains ali-ments, dans les supermarchés en France). d’où l’importance de le consommer en bio.

P o tAG E R B i o par —JaCQuEs bistonun légume à la fois

pour le ConserverDès les premières gelées, arra-chez les plants avec leur motte, rentrez-les en cave, ou mieux, dans une serre ou tout autre endroit lumineux et hors gel. Conservez la motte humide. Les céleris raves se conservent très bien en cave si vous supprimez feuillage et racines. Un poudrage de lithothamne permet une meil-leure cicatrisation.

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Lo C AVo R E par —LuCiE HagE

Seb, le boulangeren tiny house

« Je n’aime pas les gens qui disent qu’on doit bien mourir de quelque chose », nous dit le jeune boulanger qui fait ce métier par amour des bons produits mais aussi par envie de prêcher une certaine parole. « Les gens vont toujours dans les supermarchés alors que beaucoup sont malades à cause de ce qu’ils y achètent. On nous a empoisonnés ! À force de

gaver les consommateurs de pains industriels par exemple, on a fait une foule d’intolérants au gluten ! Avec mon pain, je veux aussi conscientiser les gens sur la façon dont ils mangent », explique le boulanger qui dit avoir une bonne moitié de ses clients intolérante au gluten, au lactose ou autre.

« J’ai besoin de connaître mes produits à 100% »Tous les produits que Sébastien utilise sont choisis avec un soin extrême. « Je connais mes producteurs, je connais leurs produits et je sais en parler comme si c’était les miens », dit celui qui a même été jusqu’en Bretagne pour rencontrer son futur fournisseur producteur de sel de Guérande. Les farines qu’il utilise sont celles de la ferme du Buis (à Barry) et celles de la ferme de la Roussellerie (à Mouscron), toutes deux certifiées bio. L’eau utilisée pour son pain est de l’eau de source afin d’éviter le chlore, nous explique-t-il.

En Belgique, c’est compliqué d’innoverL’idée de départ, c’était de pouvoir vendre son pain de manière itiné-rante. Malheureusement, ce n’est pas encore possible concrètement car l’administration lui demande de s’adapter à une longue série de réglementations. « Le problème des autodidactes c’est qu’un jour, ils sont confrontés à la réalité des règles et des étapes à respecter.Et en Belgique, il y en a beaucoup ! Si j’étais en France, je pourrais tout à fait rouler avec ma boulangerie itinérante. Chez nous, j’aurais dû la faire construire par un construc-teur agréé par la région wallonne, j’aurais dû mettre telles vitres, tel système d’électricité, alors que je n’ai qu’un panneau solaire et une lampe mais ça n’est pas valable parce que tout simplement cela ne suit pas les normes. » Du coup, Sébastien prépare ses pains dans sa petite roulotte (il préfère dire Tiny house, ce qui est plus correct selon lui) et va ensuite livrer ces lingots moelleux (environ 100 kilos par semaine) en voiture aux fermes, marchés et magasins bio avec les-quels il collabore. Rendez-vous sur sa page FB pour savoir où vous pouvez dénicher ses délicieuses miches ! www.facebook.com/lamiequiroule/

il pétrit et cuit son pain dans une petite roulotte construite de ses mains sur un châssis de camionnette. Le pain de Sébastien Frédéric est un assemblage de produits nobles et naturels : sel de guérande, farines locales et bio, eau de source, levain naturel… qu’il vend dans la région de soignies.

Z é r o d é C h e t par —didiEr diLLEn

on ne jette plus,on donne ! Jeter, c'est démodé. Mais que faire des objets qui encombrent votre penderie, votre grenier ou la chambre des enfants ? Les revendre ? Les échanger ?pourquoi ne pas plutôt en faire cadeau à d'autres ?bienvenue au royaume des donneries et autres give-box.

à donner, matériel de puériculture Limiter le gaspillage tout en faisant plaisir à d'autres personnes, tel est le principe de la donnerie. La plupart desdonneries fonctionnent de manière virtuelle et sont organisées à partir d'une mailing list régionale à laquelle il suffit de s'inscrire. Il ne vous reste plus qu'à proposer ou à demander un objet quelconque, à condition qu'il soit encore fonctionnel et en bon état :livres, vêtements, articles pour bébés, meubles, objets de décoration ou matériaux de bricolage... Votre don ou votre demande sera retransmise à l'ensemble des membres de la liste. Il suffira ensuite à la personne intéresséede vous contacter et de convenir d'un rendez-vous pour venir chercher l'objet de ses rêves ou de vous dépla-cer vous-même si vous avez fait une demande. Certaines donneries fonc-tionnent sur une base géographique

plus large. C'est le cas par exemple dewww.freecycle.org, de www.recupe.net,de celle mise en place par le site Consoglobe (donne.consoglobe.com). Pour dénicher la donnerie la plus proche :www.asblrcr.be/carto

Marché gratuit Les donneries ne sont pas toujours virtuelles. Certaines sont organisées de façon ponctuelle sous forme de marché gratuit ou gratiferia. C'est très simple, venez avec ce dont vous n’avez plus besoin, une photo de l'objet si celui-ci est trop encombrant, ou arrivez les mains vides et repartez, gratuitement, avec quelque chose qui vous sera utile. Il n’est pas nécessaire de donner pour recevoir. Un tel marché gratuit est organisé le troisième samedi de chaque mois sur la place Flagey à Bruxelles par le groupe citoyen Ixelles en transition, mais il en existe d'autres. xltransition.wordpress.com

La récup en un clic ! Lancée il y a quelques mois, le Clic Récup est une toute nouvelle plate-forme électronique qui facilite le don de biens usagés et l’achat de biens de réemploi ou la réutilisation entre les citoyens, les pouvoirs publics, les entreprises privées et les entreprises d’économie sociale. Toutes les filières sont couvertes : textiles, électromé-nager, matériel informatique, meubles et petits objets du quotidien, livres, papier et carton. Le Clic Récup estun service gratuit et sur mesure aussi accessible aux particuliers et qui ga-rantit que les biens dont on se défait sont pris en charge de façon respec-tueuse de l'environnement.Le demandeur reste maître et respon-sable de son choix et de l'opérateur à qui il souhaite confier ses objets. www.res-sources.be/clic_recup

Boîtes à livres et give-boxLa give-box, c'est la version modèle réduit de la donnerie ! Elle se présente comme une armoire dans laquelle chacun peut venir déposer ce dont il n'a plus besoin. On peut bien sûr aussi y prendre ce que l'on désire. La boîte à livres est une variante de celle-ci. Comme son nom l'indique, elle permet de déposer les ouvrages qui encombrent votre bibliothèque, de partager votre coup de cœur pour un livre ! Les armoires à dons sont de plus en plus courantes. Certaines communes ou intercommunales, comme Etterbeek ou Intradel, mettent même sur pied leur propre réseau d'armoires ! www.intradel.be/points-du-reemploi/les-give-boxes

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La grand messe des locavoresLes locavores salivent déjà : entre 150 et 200 producteurs et artisans locaux se rassembleront à chacune des quatre dates pour faire déguster leurs délicieuses pépites gastro-nomiques. L’idée séduit, le succès est grandissant : « Nousavons accueilli 8.800 visiteurs la première année et plus de 10.000 la suivante », nous dit Julie Wery, chargée de commu-nication pour l’événement, qui s’attend à avoir encore plus de monde cette année. Raison pour laquelle ils ont multiplié les dates, rajoutant même en dernière minute une date spéciale fêtes de fin d’années à Malmédy en décembre.

ni Horecatel, ni ValérianeL’idée du salon est née sous l’impulsion du ministre wallon de l’Agriculture René Collin. Suite au succès d’horecatel, le mastodonte du Wex, certains trouvent dommage que les « petits » soient peu représentés, à cause du prix à payer pour l’emplacement. « Nous avons voulu un salon avec des acteurs très locaux. L’idée c’est que vous découvriez l’initia-tive qui se trouve à quelques rues de chez vous », explique Julie Wery. La jeune femme précise également que le bio est évidemment bien représenté mais qu’il n’est pas une priorité :« Nous ne sommes pas un second Valériane », dit-elle.

é V è n E M E n t S par —LuCiE HagE

« C’est bon, c’est wallon »Quatre éditions en 2018 !Vu son succès renouvelé, le marché d’artisans wallonslance sa troisième édition avec quatre dates et quatre lieux différents : Liège, Marche-en-Famenne, La Louvière et Malmedy.

Bières et charcuteries, mais pas que…Les producteurs se sont approchés grâce aux bases de données fournies par l’Apaq-W. Il y a évidemment denombreuses micro-brasseries comme Lupulus ou encorela brasserie Elfique. La charcuterie est sans surprise éga-lement très bien représentée ainsi que les fromages ou encore les miels et les confitures. « à côté de ces mets attendus, on pourra aussi découvrir des choses originales comme le quinoa wallon, l’épeautre ou le saumon fumé », confie Julie Wery. Les produits boulangers y sont très pré-sents. De plus en plus même, selon elle. « Nous avons des artisans boulangers, mais aussi quelques moulins comme celui de Vensimont ou de hollange ».

Faire son beurre en familleà côté des exposants sont prévues de nombreuses ani-mations. « Il y aura des démonstrations de Chefs qui vont mettre tel ou tel produit en avant, des espaces découvertes sur le zéro déchet, le gaspillage alimentaire et le compos-tage. Enfin, on pourra profiter d’ateliers pour créer soi même ses sacs à vrac ou même faire du beurre avec du lait frais ». Une sortie à faire en famille, même avec les plus petits qui pourront aussi découvrir une ferme pédagogique. Rendez-vous les 14 et 15 avril à Liège, les 19 et 20 mai à Marche-en-Famenne, les 10 et 11 novembre à La Louvière

et en décembre à Malmedy. Retrouvez toutes les infos sur www.cbon-cwallon.be

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