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189* ANNÉE -* 41 EDITION l>« DIMANCHE Dimanche 19 Octobre 1919 D'INSERTION^ ^ is |^j ^/^^^L^ 8 jt^j"^^y^^^^"^ ^ ^8^"^^" 1E labownemewt Chronique loc. 1 50 ^ -«-^ Moselle, Vosges et Faits divers... 0 6 0 _ _^ Meuse ...... 5fr. l 'page ..... 5fr. T7 T | \ T? C \T A C * ^ T É >-e»dépar- P^de dure, : . iLl JJ Xi O V IJ O VF Ej O _ Etranger *., 9 fr* Directeur : L, FLORENTIN. Bureaux ; «l f ru © Saint-Dizier, Nancy. LA SITUATION Nancy, vendredi 17 octobre. Le luprême assaut que les adversaires de M. Clemenceau devaient tenter contre lui, a été donné mercredi à la Chambre, lorsdu débat sur la date des élections, mais M. C'émenceau a obtenu un nouveau et réel succès. N'en déplaise à tous les csiilaumalvystes, il est certain maintenant que Clémenceau présidera aux élection» législatives qui au* root lieu le lti novembre. Le projet de loi sur les élections vînt donc mercredi devant la Chambre. Aussitôt l'on vit se lever le député radi- ca!-6f>ciHliste de l'Aube Paul-Meunier, ce- lui qui fit tant de voyages en Suis.e pen- dant la guerre, cslui dont on parle tant à propos de l'affaire Judet-Bossard, celui... qui n'est pas encore arrêté 1 Et ce sous-Caillaux voulut développer une motion d'ajournement 1 Mais la droite et le centre le renvoyèrent au ministre d'Allemagne a Baroe.." et comme l'extrê- me-ga«cne ne voulant sacs doute pas ee solidariser avec ce pro-boche, ne le sou- tint pas, il dut redescendre furieux, de la tribune. Après plusieurs autres orateur^ M. Briaod se prononça pour la priorité des élections municipales. M. Clémenceau répondit eu termes fort éloquents et posa nettement la question de confiance: ou la Chambre décidera que les élections législatives auront îeu le 16 no- vembre ou le gouvernement s'en ira. Et la majorité répondit : Par 324 voix contre 132 elle décida que les élections lé- gislatives auraient lieu le 16 novembre, les élections municipales étant fixées au 30 novembre. Maintenant, que le Palais-Bourbon fer ce ses portes le plus tôt possible : il est te m s, k Le gouvernement se décidera-t-il enfin à comprendre la nouvelle leçon qui vient de lui être donnée par les socialistes et le» cé- gétistes de Brest ? Ceux-ci ont manifesté samedi et diman- che aux cris de : « Vive la Révolution 1 Vivent les Soviets I » Ils ont brisé toutes le» devantures des grands magasins du cen- tre de la ville, et les dégâts atteignent plu- sieurs centaines de mille francs 1 Ils oui conspué les gendarmes et les troupes sur lesquelles il» ont tiré des coup» de revol- ver I Bref, ce fut pendant des heures entières une émeute véritable, et il ne fallut rien moins que des charges de cavaleria et l'in- tervention de régiment» d'infanterie pour briser cet essai de soviélisme et pour ra- mener un calme relatif à Brest. Le Gouvernement comprendra-t-il qu'il serait urgent de faire arrêter et coffrer les « meneurs », ceux qui trompent la masse ouvrière et se servent d'elle dans un but exclusivement révolutionnaire ? On va publier la sténographie dts séan- ces tenues, par la Chambre, en comité se- cret, de 1914 à 1918. Ainsi en a-t-il été décidé après un débat qui laissera à quiconque une impression pénible. Dan» un long discours qui n'avait rien de commun avec la question soumise à la Chambre, M Painlefé a cru devoir s'expli- quer sur les attaques dont il a été l'objet à l'occasion de l'offensive arrêtée 16 a vni1917. Seulement, M. Painlevé, pocr.se justifie-, a jeté dans le débat des noms de généraux et non des moindres Pêtain, Nivelle, Mangio, Micheier, Mazel, d'autres encore ets'est complu, trop visiblement, à in sister sur les désaccords survenus, à cer- taines heures critiques, entre ces grands chefs. Que des officiers généraux puissent être ainsi discutés à la tribune, c'est peut-être nécessaire mais c'est à coup sûr, déplo- rable. Ce qui serait tout à fait inadmissible, ce serait que les critiques successives dont certains d'entre eux ont certainement été l'objet en comité secret fussent, aujourd'hui, rendue! publiques sans que la faculté soil laissée aux intéressés d'y répondre ainsi qu'Us le jugeront cccessaire. Puisqu'on les attaque il n'est que trop juste qu'ils aient le droit de se défendre. Le leur rec onnaît-on"? Si oui, ia publication des comités secrets peut être acceptée. Si non, elle serait intolérable. Les Allemands « travaillent » et agissent dan» les provinces russes de la Baltique, jet ainsi la question de l'Est européen se trou- ve à nouveau posée : la guerre reprend sur le front orientai, si tant est qu'elle ait ja- mais cessé. Les Allemands, s'ils arrivent a Riga et s'ils y restent, ne seront pas pressés d'en sortir. Mais à leur point de vua allemand, et pour aiseoir les futures relations de l'Al- lemagne et de la Russie, il n'est pa> mala- droit que ces « fenêtres » sur la mer soient entre leurs reains. Ce sera le gage de l'al- liance à laquelle ils aspirent avec une Rus- sie reconstituée. On s'attend de toutes parts, avec moins d'invraisemblance que naguère, à 'a chute du régime bolchevik, L s Allemands se mettent en bonne posture pour être les premiers à proûter à i'ocasioo. Comme ils ont exploité la révolution, ils exploitent la réaction. D'abord, ils connaissent les ques- tions russes. Ensuite, ils sont mieux pla- cés que personne pour agir sur la Russie. Une Russie qui sera déliviée du bolche- visme sera une Russie unitaire et nationa- liste. Qu'est-ce que les Allemands auront a lui donner ? D'abord l'accès sur ia mer Baltique. Ils auront à lui offrir encore une j revanche en commun contre la Pologne, j Cy seroat de puissants bens. Et nous, qu'apport rons-nous, pour la S séduire, à cette Russi* ressuscitée ? La ré- j ciamation de notre argent et le principe s des nationalités', aussi destructeur de l'Em- j pire des tsars que de la monarchie des j Bbgsbourg. Quels cadeaux de bienvenue 1 j V ilà de grands m >ux européens en pers- pective. Ils ne seront pas guéris par le re- fus de fournir à l'Allemagne de la graisse et du caoutchouc. Toutes les difficultés présentes, toutes celles qui su:viendront encore, ont pour cause que l'Allemagne reste, au milieu de l'Europe, le seul Etat qui compte par le ! nombre et 1' rgauisation, et cet Etat n'a j pas de contre-poids au côté de l'Est. Au contraire, la conjonction de la gran- I de Allemagne unitaire avec la Russie uni- î taire de demain, sur le corps des nationa- J lités qui les séparent, est pour ainsi dire l fatale... pouvons-nous faire quelque chose, } Sinon sur le Rhin % \ m On n'a pas été peu surpris d'apprendre ] que la 8* et la 10* armées formant le corps | d'occupation de la rive gauche do Rhin ont ; été dissoutes le 12 octobre et que leurs ; chef», les généraux Gérard et jlangin, | étaient appelés a if aunes fonctions. La « Gazette de Francfort » ei les autres ; jounaux allemands qui avaient une caro mque régulière de plaintes et d'accusations ; ridicules contre le gouvernement français I vont triompher. Ils ne triompheront pas | parce que le général Dégoutte est désor- mais a la tète de i'« armée du Rhin », mais parce que le changement qu'ils désiraient se sera produit. La piesse du « Reich » ne manquera pas de soutenir que c'est sa cam- pagne assidue qui a eu pour effet le rap- j pel des généraux Gérard et Mangin. Cette mesure inopinée est expliquée par le fait que la mise en vigueur imminente du traité de Versailles entraine un régime nouveau pour les provinces rhénanes C'est beaucoup de précipitation. Que quei-uues des conditions nécessaire s au dépôt de procès- erb.il des ratifications ne sont pas encore remplies. Rien n'exi- geait que la transmission des pouvoirs lût opérée ou même seulement préparée avant une date qui ne peut encore être fixée à quelques jours p es. Eu tout cas, la transition entre le régime d'occupation établi depuis l'armistice et le régime de l'eut de paix pouvait être mé- nagée sans cette brusquerie qui sera inter- prétée en Allemagne comme un désaveu des deux généraux rappelés, l'un de sou quartier générai de Laadau et l'autre de son quartier général de Aiayence. Le moment est mal cnuisi pour atteindre, mémo en apparence, le prestige du com- mandement militaire sur ia rive gauche du Rhm et laisser croire à des divergences de * us entre les Alliés ou à des influences, qui s'exerceraient en laveur des désirs de l'Al- lemagne, Il n'est douteux pour personne que des agents allemands entretiennent dans les centres industriels, le long du Rhin et au bassin de labaire, une fermentation qui se prolonge en Lorraine ei en Alsace. Et l'on peut craindre que le rappel des deux généraux ne signifie l'abandon de tout ce qu'il y avait à faire sur la rive gau- che au Rhin, et qui a été seulement es- quissé. L. F. Le Boche sème le BolcMsme Un peu partout, en France, les grèves suc- cèdent aux grèves, souvent sans aucune cause professionnelle. DB ci de là, on signale des arrêts brusques de travail qui jettent la pe turbation dans tous les services publics et qui paralysent la vie sociale, à l'heure il faudrait au contraire augmenter les heures de travail et le rendement industriel et corn mercial. On a vu que, à Arest. les grèves ont dégénéré en émeutes et que, sans une inter vention énergique de la troupe, Brest subis sait les épreuves du soviétisme, c'est à -dire da la vraie révolution. ] Or, l'envoyé spécial du « Temps » en pays slaves vient de s'entretenir avec une person- nalité tchèque qui a été mise à même de prendre connaissance de documents alle- mands du plus haut intérêt. Et ces docu- ments prouvent, à l'évidence, que l'AIIema gne intervient d'une façon très active pour susciter des grèves et semer du bolchevisme en notre pays. 1 li appert de rapports militaires allemands que Berlin s'adonne actuellement, avec toute 1 la méthode dont il est coutumier, à l'essai de 1 fomentation de troublas bolchevistes dans les pays alliés. De dossiers qui ont été lus et copiés, il ressort qu'environ 200 officiers aile- ' mands, avec des passeports d'emprunt, ont pu pénétrer sur le territoire français « pour y rechercher dit leur ordre de mission des personnes parlant le français et l'anglais ; susceptibles d'épouser les théories bolchevis- tes et de les répandre ». « Elles seront large- ment rétribuées lit on encore dans les pa- , piers allemands en raison des risques à courir, a j Ces mêmes documents nous apprennent que c'est de concert avec le « gouvernement , socialiste » allemand que la campagne est montée « Elle sera facile à mener en Italie écrivent les Machiavels d'outre Rhin, moins facile en France et plus difficile encore en Angleterre. » Comme pour s'exalter devant les difficul tés prévues, le papier, dont les passages rap portés ici entre guillemets sont cités textuel lement, se termine par ces mots : « Répandie le bolchevisme chez les alliés est le seul moyen qui nous reste de nous relever. Notre gouvernement est averti. A lui d'avi ser 1 A lui de prendre les mesures nécessai res en arrêtant s'il le faut tous les meneurs français qui, ineonce'->mrnent ou non, se font les agents de l'Allemagne contre la France. Le Traité de Paix Le Sénat ayant ratifié samedi le Traité de Versailles, à l'unanimité de 217 voix, 1' « Of- ficiel » a promulgué dimanche la loi votée par les deux Chambres, qui autorise le pré sident de la République à ratifier le traité de paix et à le faire exécuter, s'il y a lieu Le traité lui même ne sera publié à 1' « Officiel qu'âpre- 1 , ratification, c'est à-dire quand celles ; des puissances signataires dont la ratifica ! tion est indispensable auront déposé à Paris I les instruments constatant l'approbation des ; chefs d'Etat. I Les relations diplomatiques entre la I France et l'Allemagne seront reprisas dès la mise en vigueur du traité de paix. Nous croyons savoir que le gouvernement français n'a aucunement l'intention d'envoyer un am ; bassadeur à Berlin. Il se fera représenter au- près du gouvernement allemand par un chargé d'affaires qui sera nommé pour une | période indéterminée. Le titulaire de ce poste n'a pas encore été choisi. I sa ite tic os de 1 111 ma ne Le projet de budget l'Allemagne pour 1920 prévoit, en ce qui concerne les services de la guerre, une dépense de 1 500 millions de marks. C'est à peu près la même somme qui était dépensée en 1914. avant la guerre. En admettant que la valeur de l'argent ne soit plus aujourd'hui la même, ou ne peut s'empêcher de trouver que la dépense est un peu forte pour un Etit qui veut se démilitariser... Ouvrons l'œil. L'extradition de Guillaume IX j Clémenceau a annoncé au Sénat que l'on allait poursuivre les crimes commis ar l'Allemagne dans nos provinces de l'Est et du Nord. Mais on ne parle plus de Guillaume II, Que va-t on faire de lui ? demande M. B iilb dans Y « Intransigeant ». « Si la paix n'avait pas été si laborieuse, si la question des sanctions pénales s'était posée dès le lendemain de l'armistic--. nul ; doute, dit notre confrère, que l'extradition et la mise en jugement du k iiser eussent été réclamées sur l'heure. Aujourd'hui, des in fluences s'exercent en Angleterre et aux Etats Unis pour que l'affaire ne reçoive pas de solutioD. Or, le châtiment s'impose. Il y a une tête qui porte la responsabilité de tant de meurtres. Pour l'apaisement des victimes et l'avertissement des autres, il faut que cette e soit frappée. » | Voilà la vérité. ï Ja Ban du Président Wilson Des bruits singulièrement graves courent ' depuis quelques jours eur l'état de santé de M. Wilson. Le dernier bullotia publie par le docteur j \ urayson indiquait que le président serait j 1 obligé de garder le lit pendant une longue j S période, se trouvant aiusi dans l'impossi- I | bilité reprendre prochainement ses fonc- j tions. En outre, une lettre attribuée à un I sénateur et publiée par les journaux, a pro- j . duit en Amérique une grande sensation. On y déclare que le président souffre d'une j ' lésion cérébrale qui aurait, entre autres } conséquences provoqué une légère paralysie j faciale. On ajoute que ceito lésion se cica- J trise, mais que toute concentration d'esprit j serait dangereuse et pourrait même être I I fatale au président. | RUSSIE (nE NOTRE CORRESI'ONOANT PARTICUUER) Le général Denikiue s'est emparé de Pav losk ; !a prise de Vorouéje est officiellement confirmée et de ce fait des troupes russes réalisent ainsi une nouvelle avance de trente kilomètres. La prise de certaines localités voisines d'Orel témoigne de la volonté du commaa dément 'l'encercler cette ville qui est le nœud le plus important des voies ferrées dans le Sud. EQ outre la possession d'Orel menace- rait directement Toula, usine la plus consi- dérable de matériel de guerre et d'artillerie, la seule usine encore en activité chez les bol chevistes, La rupture de Petlura et du général Déni kine non encore officiellement confi, mie, n'af fecterait en rien la marche géaérale des opé rations en Ukraine, vu que Petlura ne dit- pose plus que de bandes éparses, privées de toute base et de munitions. Sur le front du Turkestan, les radios bol chevistes confirment certains succès obtenus par les troupes de Koltchak qui menaceut la section nord du chemin de fer d'Orenbourg Taschkeiid, la seule aux mains des rouges, ! du Chemin de fer Orenbourg Taschkend. Correspondance Universelle, j m Dépêches télégraphiques de notre Correspondant \ particulier : Pays Baltiques. Le pseudo général Ber- \ mont a définitivement jaté le masque en re- 1 fusant d'obéir aux ordres du général Iude- \ ni te h, représentant sur le front Nord Ouest ; - de l'amiral Koltchak et commandant en chef | des troupes de ce front. Bermont ayant refusé j de rejoindre les troupes russes combattant lea bolchevistes, a attaqué par derrière les ! troupes lettones et a pris, de concert avec les \ troupes de von der Goltz les faubourgs de Riga. Toute cette reprise des hostilités des troupes allemandes est le résultat d'une or- ; ganiaation ourdie entre des groupes finan ciers et les éléments russo-germanophiles de : Berlin : ceux ci sont en petit nombre et ne disposent d'aucune influence auprès des grou pements nationaux de l'ordre qui leur sont ou- vertement hostiles. Le général Iudenitch a repris la ville de Iambourg, franchi la rivière Luoga et marche sur Rétrograde : au cours des opérations deux divisions rouges ont éié anéanties. Sur le front d-, Sibérie. Les trois armées de l'amiral Koltchak ont atteint et môme tra j versé, en divers endroits, la rivière Tobol et j poursuivem leur offensive victorieuse ininter- j rompue. Correspondance Universelle. Le péril extérieur Le plus grand péril à l'heure actuelle ;-t ; eelui de l'extérieur, écrit Lysis dans la j « Démocratie nouvelle », car l'incendie se ! rallume de tous les côtés en Europe à cause ! de l'incapacité du régime des politiciens. î Disons : de l'incapacité des régions démocra- } tiques. « La race allemande a fait mourir en quatre ; ans vingt millions d'hommes. Nous lui avons tenu tête, nous avons voulu la victoire, uous avons vou'u la vengeance, et, moins de douze mois après l'armistice, «ce sont eux 1 qui mènent le irain en Europe » et ils s'ap prêtent à pénétrer en Russie ! N'est-ce pas un I comble ? s M. Cachin trace à son tour, dans 1' « Huma nité ». un sombre tableau de la situation. Il nous montre l'armée von der Goltz qui va de l avant, la Pologne dans un état désespéré, | en proie à la famine et au désordre, biemôt \ peut être à la Révolution. Mais de quoi, lui, j peut il se plaindre, puisque les socialiste* j ont collaboré au maintien de l'unité aile mande, source principale de tous ces maux ? El ce n'e^t évidemment pas la rentrée en j Allemagneides300.000 prisonniers allemands j actuellement eu France, qui améliorera beau coup la situation,., da la France. I L'or et le >ang Le maréchal JoSre, lors de son récent j v-yage eu Alsace se trouvait dans le train avec quelques officiers et journalistes. Dans la conversation, ou vint à parler du change. « Je ne suis pas très expert dans la fiaance, répondit le vainqueur de la Marne, prié de donner son avis, mais il me semble que pen j dant la guerre le sang des alliés était au j pair. » | C'est M. François de Tessan qui rapporte j celte parole profonde. 1 L'impôt sur le revenu Il est intéressant d'indiquer quel est le } montant total des rôles émis pour l'impôt J général sur le revenu et le*, impôts cédulaires I depuis leur mi>e en application. Uue pobli j cation faite à t' « Officiel » apporte les préai- sions demandées par le Pariementà ce sujet. | En ce qui concerne l'impôt général sur le revenu, le t^tal des rôles émis a été : pour les deux années réunies 1916 et 1917, de 263 282.700 ftancs ; pour l'année 1918, de 461.892.900 francs. La ce qui concerne les impôts cédulaires, les rôlês émis en 1918 portent : pour { 184.422.900 fr. sur les bénéfices industriels ] ou commerciaux ; pour 59.682 500 fr sur I les salaires et traitements ; pour 4.415 600 fr. I pour les professions libérales ; enfin et ce chiffre ne sera pas sans étonner par sa modi cité imprévue pour 1 800 600 fr. seule- [ ment sur les bénéfices agrico es. Crime d'un fou I Un neurasthénique, M. David Auguste, t 37 ans, mercier au Chemin des Sources, en ' Avignon, a tué à coups de fusil une diras | > Roussat, et blessé grièvement une dame ! î Lambert, puis il a tente da se suicider. Ce î dément â été arrêté. J 1 J î D r J s Le Pape vient d'émettre un décret aufn sisant les évêques à permettre la céléhration des messes de « Requiem » le 2 novembre. La giève générale de Brest est termi née; les ouvriers du bâtiment n'ont obtenu aucune satisfaction Une insurrection a éclaté au Monté- négro contie l'occupation serbe, et des com- bats sanglants ont eu lieu. La ratification du traité de Versailles par le Japon aura lieu dans le courant de la semaine prochaine. Vingt neuf navires de guerre français viennent d'être cités à l'ordre de l'armée. •- Bn référendum populaire en Norvège vient de prohiber l'alcool par 431 322 voix contre 28S 213. M. Pûiucarê a signé le 14 octobre le décret de démobilisation générale. Le général Hollender vient de mourir subitement à Phalsbourg, à l'âg* de 64 ans. La Basilique du Sacré Cœur Le jeudi 16 octobre, en présence de nom breux archevêques et évêques, parmi les quels Mgr Ruch, et devant des milliers et des miiliets de fidèles, le cardinal Amette a con- sacré solennellement l'église du Vœu Natio nal. de Montmartre. La cérémonie a été su- perbe et des plus impressionnantes, et tous les catholiques de France y étaient de cœur et d'esprit. Cette fête, en effet, fut le couronnement d'une œuvre commencée, on le sait, aux jours sombres qui suivirent nos malheurs de 1870, et terminée dans le rayonnement delà victoire de 1918. Elle a marqué aussi bien l'apogée de la dévotion au Sacré Cœur, laquelle, née en France, propagée surtout en France, a fini par s'étendre sur tout l'univers catholique et par devenir la grande dévotion des temps modernes Le cardinal Vico, préfet de la Congréga- tion des Rites, légat apostolique et représen- tant le Saint Père, présidait ia cérémonie. On mande de Rome que, parlant du voyage du cardinal Vico à Paris à l'occa- sion de la consécration de la Basilique du Sacré Cœur, la « Epoca » déclare avoir ap- pris que le cardinal n'a aucune mission ni aucun mandat politique à accomplir à Paris. Le journal ajoute: « Le cardinal Vico se trouvant ea contact à Paris avec tous les cardinaux français et les hauts person- nages catholiques ne pourra être que l'inter- prète autorisé des sentiments que le Souve- rain Pontife a manifestés â plusieurs reprises j à l'égard delà France. L'accusé Caillaux candidat ! j Par 165 voix sur 1*80 délégués, les comités ? républicains de ia Sarthe ont désigné Cail- j laux comme candidat éventuel sur leur liste, i figure Maurice Ajarn. Voilà au moins qui 1 est fort net. Ce vote complète celui, tout ! cent, cinquante quatre députés désigné ; rent Caillaux et Malvy comme candidats à la j commission de ratification du traité de paix. | Il subsiste donc, dans le personnel politique j républicain, un important pani de la trahi j son, qui ea tient pour les agents avérés de l'Allemagne et qui s'apprête à faire campagne, en leur faveur. Les socialistes ohez eux Les journaux parisiens annoncent que la ; grande organisation socialiste les Magasins ' de gros des coopératives d'Ivry, a refusé d'appliquer à ses employés la journée de 8 heures, et que ceux-ci ont proclamé la grève. Les M. G. D. C. vont être obligés d'em- ployer des non syndiques ! La machine à voter Elle été employée en Roumanie, et avec beaucoup de s iccès. En moins de six heures, i là-bas, dix mille électeurs, don' beaucoup \ d illétrés, ont exprimé leur voœ sans la 1 moindre difficulté. | Le mécanisme est inspiré de celui des | ascenseurs. Il suppose une cabine isolante f et un appa r eil ne fonctionnant qu'avec la j porte de la cabine fermée. S'il y a six can- didats, par exemple, la porte s ouvre auto- matiquement lorsque 1 électeur a i.oussé j successivement sur les six boulons c>>rres i pondant aux portraits des candidats, souli i gnés de leurs noms. Un mécanisme ingé I nieux et simple, fait qu on ne peut voter j deux fois sur la même personne et qu'on ! n'est point forcé de voter pour les six can- didats. i Quand le scrutin et clos, le président, â | l'aile d'une clef spéciale, ouvre l'appareil, j et fait apparaîire le nombre de voi» accor \ aux candidats. Verrons t ous ce 'e Curieuse i mtcanique en service, aux piochâmes etec ] tious ? Quoique, à vrai dire, le système de la f cabine d'ascenseur paraisse bien compliqué : j tout le monde, en France, ne sait point se i servir de l'ascenseur Déserteur condamné Le soldat Pastorel, du 80» de ligne, a été I condamné par le Conseil de guerre de Mont pellier â deux ans de pris m et à la dégra- dation miliiaire, pour être passé à l'ennemi dans les tranchées du bois de Pargny. Ouvrier électrocuté A Vienne (Isère), un ouvrier maçon, Veye : , ! qui descellait un support de fils etectrtqt.es, 1 a été foudroyé par le courant df 2 0 0 volts, dans une manufacture à S-inte Co O;ote les-Viei:ue. La mort a été instaniauée Electrocute M. Guillet, entrepreneur de battages, à Saint Luminde-Cu*son (Loire lufeneure), occupé a monter uue tnacnine à battre, ftoucha les fils électriques Li malheur* X ut électrocuté et tomba inanimé sur le soi

Le Journal de la Meurthe - Kiosque Lorrain · d'occupation de la rive gauche do Rhin ont; été dissoutes le 12 octobre et que leurs d; chef», les généraux Gérard et jlangin,

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189* ANNÉE -* N» 41 EDITION l>« DIMANCHE Dimanche 19 Octobre 1919

D'INSERTION^ ^ is |^j ^/^^^L^ 8 jt^j"^^y^^^^"^ ^ ^8^"^^" 1E labownemewt Chronique loc. 1 50 ^ -«-^ Moselle, Vosges et Faits divers... 0 6 0 _ _^ Meuse ...... 5fr.

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P^de dure, : . iLl JJ Xi O V IJ O VF Ej O _ Etranger *., 9 fr*

Directeur : L, FLORENTIN. — Bureaux ; «lf ru

© Saint-Dizier, Nancy.

LA SITUATION Nancy, vendredi 17 octobre.

Le luprême assaut que les adversaires de M. Clemenceau devaient tenter contre lui, a été donné mercredi à la Chambre, lorsdu débat sur la date des élections, mais M. C'émenceau a obtenu un nouveau et réel succès.

N'en déplaise à tous les csiilaumalvystes, il est certain maintenant que Clémenceau présidera aux élection» législatives qui au* root lieu le lti novembre.

Le projet de loi sur les élections vînt donc mercredi devant la Chambre.

Aussitôt l'on vit se lever le député radi-ca!-6f>ciHliste de l'Aube Paul-Meunier, ce-lui qui fit tant de voyages en Suis.e pen-dant la guerre, cslui dont on parle tant à propos de l'affaire Judet-Bossard, celui... qui n'est pas encore arrêté 1

Et ce sous-Caillaux voulut développer une motion d'ajournement 1 Mais la droite et le centre le renvoyèrent au ministre d'Allemagne a Baroe.." et comme l'extrê-me-ga«cne — ne voulant sacs doute pas ee solidariser avec ce pro-boche, — ne le sou-tint pas, il dut redescendre furieux, de la tribune.

Après plusieurs autres orateur^ M. Briaod se prononça pour la priorité des élections municipales.

M. Clémenceau répondit eu termes fort éloquents et posa nettement la question de confiance: ou la Chambre décidera que les élections législatives auront îeu le 16 no-vembre ou le gouvernement s'en ira.

Et la majorité répondit : Par 324 voix contre 132 elle décida que les élections lé-gislatives auraient lieu le 16 novembre, les élections municipales étant fixées au 30 novembre.

Maintenant, que le Palais-Bourbon fer ce ses portes le plus tôt possible : il est te m s,

k Le gouvernement se décidera-t-il enfin à

comprendre la nouvelle leçon qui vient de lui être donnée par les socialistes et le» cé-gétistes de Brest ?

Ceux-ci ont manifesté samedi et diman-che aux cris de : « Vive la Révolution 1 Vivent les Soviets I » Ils ont brisé toutes le» devantures des grands magasins du cen-tre de la ville, et les dégâts atteignent plu-sieurs centaines de mille francs 1 Ils oui conspué les gendarmes et les troupes sur lesquelles il» ont tiré des coup» de revol-ver I

Bref, ce fut pendant des heures entières une émeute véritable, et il ne fallut rien moins que des charges de cavaleria et l'in-tervention de régiment» d'infanterie pour briser cet essai de soviélisme et pour ra-mener un calme relatif à Brest.

Le Gouvernement comprendra-t-il qu'il serait urgent de faire arrêter et coffrer les « meneurs », ceux qui trompent la masse ouvrière et se servent d'elle dans un but exclusivement révolutionnaire ?

On va publier la sténographie dts séan-ces tenues, par la Chambre, en comité se-cret, de 1914 à 1918.

Ainsi en a-t-il été décidé après un débat qui laissera à quiconque une impression pénible.

Dan» un long discours qui n'avait rien de commun avec la question soumise à la Chambre, M Painlefé a cru devoir s'expli-quer sur les attaques dont il a été l'objet à l'occasion de l'offensive — arrêtée — • 16 avni1917.

Seulement, M. Painlevé, pocr.se justifie-, a jeté dans le débat des noms de généraux et non des moindres — Pêtain, Nivelle, Mangio, Micheier, Mazel, d'autres encore — ets'est complu, trop visiblement, à in sister sur les désaccords survenus, à cer-taines heures critiques, entre ces grands chefs.

Que des officiers généraux puissent être ainsi discutés à la tribune, c'est peut-être nécessaire mais c'est à coup sûr, déplo-rable.

Ce qui serait tout à fait inadmissible, ce serait que les critiques successives dont certains d'entre eux ont certainement été l'objet en comité secret fussent, aujourd'hui, rendue! publiques sans que la faculté soil laissée aux intéressés d'y répondre ainsi qu'Us le jugeront cccessaire.

Puisqu'on les attaque il n'est que trop juste qu'ils aient le droit de se défendre.

Le leur rec onnaît-on"? Si oui, ia publication des comités secrets

peut être acceptée. Si non, elle serait intolérable.

Les Allemands « travaillent » et agissent dan» les provinces russes de la Baltique, jet

ainsi la question de l'Est européen se trou-ve à nouveau posée : la guerre reprend sur le front orientai, si tant est qu'elle ait ja-mais cessé.

Les Allemands, s'ils arrivent a Riga et s'ils y restent, ne seront pas pressés d'en sortir. Mais à leur point de vua allemand, et pour aiseoir les futures relations de l'Al-lemagne et de la Russie, il n'est pa> mala-droit que ces « fenêtres » sur la mer soient entre leurs reains. Ce sera le gage de l'al-liance à laquelle ils aspirent avec une Rus-sie reconstituée.

On s'attend de toutes parts, avec moins d'invraisemblance que naguère, à 'a chute du régime bolchevik, L s Allemands se mettent en bonne posture pour être les premiers à proûter à i'ocasioo. Comme ils ont exploité la révolution, ils exploitent la réaction. D'abord, ils connaissent les ques-tions russes. Ensuite, ils sont mieux pla-cés que personne pour agir sur la Russie.

Une Russie qui sera déliviée du bolche-visme sera une Russie unitaire et nationa-liste. Qu'est-ce que les Allemands auront a lui donner ? D'abord l'accès sur ia mer Baltique. Ils auront à lui offrir encore une j revanche en commun contre la Pologne, j Cy seroat de puissants bens.

Et nous, qu'apport rons-nous, pour la S séduire, à cette Russi* ressuscitée ? La ré- j ciamation de notre argent et le principe s des nationalités', aussi destructeur de l'Em- j pire des tsars que de la monarchie des j Bbgsbourg. Quels cadeaux de bienvenue 1 j

V ilà de grands m >ux européens en pers-pective. Ils ne seront pas guéris par le re-fus de fournir à l'Allemagne de la graisse et du caoutchouc.

Toutes les difficultés présentes, toutes celles qui su:viendront encore, ont pour cause que l'Allemagne reste, au milieu de l'Europe, le seul Etat qui compte par le ! nombre et 1' rgauisation, et cet Etat n'a j pas de contre-poids au côté de l'Est.

Au contraire, la conjonction de la gran- I de Allemagne unitaire avec la Russie uni- î taire de demain, sur le corps des nationa- J lités qui les séparent, est pour ainsi dire l fatale...

Où pouvons-nous faire quelque chose, } Sinon sur le Rhin % \

m On n'a pas été peu surpris d'apprendre ]

que la 8* et la 10* armées formant le corps | d'occupation de la rive gauche do Rhin ont ;

été dissoutes le 12 octobre et que leurs ; chef», les généraux Gérard et jlangin, | étaient appelés a if aunes fonctions.

La « Gazette de Francfort » ei les autres ; jounaux allemands qui avaient une caro ■ mque régulière de plaintes et d'accusations ; ridicules contre le gouvernement français I

vont triompher. Ils ne triompheront pas | parce que le général Dégoutte est désor-mais a la tète de i'« armée du Rhin », mais parce que le changement qu'ils désiraient se sera produit. La piesse du « Reich » ne manquera pas de soutenir que c'est sa cam-pagne assidue qui a eu pour effet le rap- j pel des généraux Gérard et Mangin.

Cette mesure inopinée est expliquée par le fait que la mise en vigueur imminente du traité de Versailles entraine un régime nouveau pour les provinces rhénanes

C'est beaucoup de précipitation. Que quei-uues des conditions nécessaire s

au dépôt de procès- erb.il des ratifications ne sont pas encore remplies. Rien n'exi-geait que la transmission des pouvoirs lût opérée ou même seulement préparée avant une date qui ne peut encore être fixée à quelques jours p es.

Eu tout cas, la transition entre le régime d'occupation établi depuis l'armistice et le régime de l'eut de paix pouvait être mé-nagée sans cette brusquerie qui sera inter-prétée en Allemagne comme un désaveu des deux généraux rappelés, l'un de sou quartier générai de Laadau et l'autre de son quartier général de Aiayence.

Le moment est mal cnuisi pour atteindre, mémo en apparence, le prestige du com-mandement militaire sur ia rive gauche du Rhm et laisser croire à des divergences de * us entre les Alliés ou à des influences, qui s'exerceraient en laveur des désirs de l'Al-lemagne,

Il n'est douteux pour personne que des agents allemands entretiennent dans les centres industriels, le long du Rhin et au bassin de labaire, une fermentation qui se prolonge en Lorraine ei en Alsace.

Et l'on peut craindre que le rappel des deux généraux ne signifie l'abandon de tout ce qu'il y avait à faire sur la rive gau-che au Rhin, et qui a été seulement es-quissé. L. F.

Le Boche sème le BolcMsme Un peu partout, en France, les grèves suc-

cèdent aux grèves, souvent sans aucune cause professionnelle. DB ci de là, on signale des arrêts brusques de travail qui jettent la pe turbation dans tous les services publics et qui paralysent la vie sociale, à l'heure où il faudrait au contraire augmenter les heures de travail et le rendement industriel et corn mercial. On a vu que, à Arest. les grèves ont dégénéré en émeutes et que, sans une inter vention énergique de la troupe, Brest subis sait les épreuves du soviétisme, c'est à -dire da la vraie révolution. ]

Or, l'envoyé spécial du « Temps » en pays slaves vient de s'entretenir avec une person-nalité tchèque qui a été mise à même de prendre connaissance de documents alle-mands du plus haut intérêt. Et ces docu-ments prouvent, à l'évidence, que l'AIIema gne intervient d'une façon très active pour susciter des grèves et semer du bolchevisme en notre pays. 1

li appert de rapports militaires allemands que Berlin s'adonne actuellement, avec toute 1

la méthode dont il est coutumier, à l'essai de 1

fomentation de troublas bolchevistes dans les pays alliés. De dossiers qui ont été lus et copiés, il ressort qu'environ 200 officiers aile- ' mands, avec des passeports d'emprunt, ont pu pénétrer sur le territoire français « pour y rechercher — dit leur ordre de mission — des personnes parlant le français et l'anglais ; susceptibles d'épouser les théories bolchevis-tes et de les répandre ». « Elles seront large-ment rétribuées — lit on encore dans les pa- , piers allemands — en raison des risques à courir, a j

Ces mêmes documents nous apprennent que c'est de concert avec le « gouvernement , socialiste » allemand que la campagne est montée « Elle sera facile à mener en Italie écrivent les Machiavels d'outre Rhin, moins facile en France et plus difficile encore en Angleterre. »

Comme pour s'exalter devant les difficul tés prévues, le papier, dont les passages rap portés ici entre guillemets sont cités textuel lement, se termine par ces mots : « Répandie le bolchevisme chez les alliés est le seul moyen qui nous reste de nous relever.

Notre gouvernement est averti. A lui d'avi ser 1 A lui de prendre les mesures nécessai res en arrêtant s'il le faut tous les meneurs français qui, ineonce'->mrnent ou non, se font les agents de l'Allemagne contre la France.

Le Traité de Paix Le Sénat ayant ratifié samedi le Traité de

Versailles, à l'unanimité de 217 voix, 1' « Of-ficiel » a promulgué dimanche la loi votée par les deux Chambres, qui autorise le pré sident de la République à ratifier le traité de paix et à le faire exécuter, s'il y a lieu Le traité lui même ne sera publié à 1' « Officiel qu'âpre-1, ratification, c'est à-dire quand celles

; des puissances signataires dont la ratifica ! tion est indispensable auront déposé à Paris I les instruments constatant l'approbation des ; chefs d'Etat. I — Les relations diplomatiques entre la I France et l'Allemagne seront reprisas dès la

mise en vigueur du traité de paix. Nous croyons savoir que le gouvernement français n'a aucunement l'intention d'envoyer un am

; bassadeur à Berlin. Il se fera représenter au-près du gouvernement allemand par un chargé d'affaires qui sera nommé pour une

| période indéterminée. Le titulaire de ce poste n'a pas encore été choisi.

I sa ite tic os de 1 111 ma ne

Le projet de budget dî l'Allemagne pour 1920 prévoit, en ce qui concerne les services de la guerre, une dépense de 1 500 millions de marks. C'est à peu près la même somme qui était dépensée en 1914. avant la guerre.

En admettant que la valeur de l'argent ne soit plus aujourd'hui la même, ou ne peut s'empêcher de trouver que la dépense est un peu forte pour un Etit qui veut se démilitariser...

Ouvrons l'œil.

L'extradition de Guillaume IX j Clémenceau a annoncé au Sénat que

l'on allait poursuivre les crimes commis ar l'Allemagne dans nos provinces de l'Est et du Nord. Mais on ne parle plus de Guillaume II, Que va-t on faire de lui ? demande M. B iilb dans Y « Intransigeant ».

« Si la paix n'avait pas été si laborieuse, si la question des sanctions pénales s'était posée dès le lendemain de l'armistic--. nul

; doute, dit notre confrère, que l'extradition et la mise en jugement du k iiser eussent été réclamées sur l'heure. Aujourd'hui, des in fluences s'exercent en Angleterre et aux Etats Unis pour que l'affaire ne reçoive pas de solutioD. Or, le châtiment s'impose. Il y a une tête qui porte la responsabilité de tant de meurtres. Pour l'apaisement des victimes et l'avertissement des autres, il faut que cette tê e là soit frappée. »

| Voilà la vérité.

ïJa Ban du Président Wilson

Des bruits singulièrement graves courent ' depuis quelques jours eur l'état de santé de

M. Wilson. Le dernier bullotia publie par le docteur j

\ urayson indiquait que le président serait j 1 obligé de garder le lit pendant une longue j S période, se trouvant aiusi dans l'impossi- I | bilité dè reprendre prochainement ses fonc- j

tions. En outre, une lettre attribuée à un I sénateur et publiée par les journaux, a pro- j

. duit en Amérique une grande sensation. On y déclare que le président souffre d'une j

' lésion cérébrale qui aurait, entre autres } conséquences provoqué une légère paralysie j faciale. On ajoute que ceito lésion se cica- J trise, mais que toute concentration d'esprit j serait dangereuse et pourrait même être I

I fatale au président. |

RUSSIE (nE NOTRE CORRESI'ONOANT PARTICUUER)

Le général Denikiue s'est emparé de Pav losk ; !a prise de Vorouéje est officiellement confirmée et de ce fait des troupes russes réalisent ainsi une nouvelle avance de trente kilomètres.

La prise de certaines localités voisines d'Orel témoigne de la volonté du commaa dément 'l'encercler cette ville qui est le nœud le plus important des voies ferrées dans le Sud. EQ outre la possession d'Orel menace-rait directement Toula, usine la plus consi-dérable de matériel de guerre et d'artillerie, la seule usine encore en activité chez les bol chevistes,

La rupture de Petlura et du général Déni kine non encore officiellement confi, mie, n'af fecterait en rien la marche géaérale des opé rations en Ukraine, vu que Petlura ne dit-pose plus que de bandes éparses, privées de toute base et de munitions.

Sur le front du Turkestan, les radios bol chevistes confirment certains succès obtenus par les troupes de Koltchak qui menaceut la section nord du chemin de fer d'Orenbourg Taschkeiid, la seule aux mains des rouges, ! du Chemin de fer Orenbourg Taschkend.

Correspondance Universelle, j

m Dépêches télégraphiques de notre Correspondant \

particulier : Pays Baltiques. — Le pseudo général Ber- \

mont a définitivement jaté le masque en re- 1 fusant d'obéir aux ordres du général Iude- \ ni te h, représentant sur le front Nord Ouest ;-de l'amiral Koltchak et commandant en chef | des troupes de ce front. Bermont ayant refusé j de rejoindre les troupes russes combattant lea bolchevistes, a attaqué par derrière les ! troupes lettones et a pris, de concert avec les \ troupes de von der Goltz les faubourgs de • Riga.

Toute cette reprise des hostilités des troupes allemandes est le résultat d'une or- ; ganiaation ourdie entre des groupes finan ciers et les éléments russo-germanophiles de : Berlin : ceux ci sont en petit nombre et ne disposent d'aucune influence auprès des grou pements nationaux de l'ordre qui leur sont ou-vertement hostiles.

Le général Iudenitch a repris la ville de Iambourg, franchi la rivière Luoga et marche sur Rétrograde : au cours des opérations deux divisions rouges ont éié anéanties.

Sur le front d-, Sibérie. — Les trois armées de l'amiral Koltchak ont atteint et môme tra j versé, en divers endroits, la rivière Tobol et j poursuivem leur offensive victorieuse ininter- j rompue.

Correspondance Universelle.

Le péril extérieur Le plus grand péril à l'heure actuelle ;-t ;

eelui de l'extérieur, écrit Lysis dans la j « Démocratie nouvelle », car l'incendie se ! rallume de tous les côtés en Europe à cause ! de l'incapacité du régime des politiciens. î Disons : de l'incapacité des régions démocra- } tiques.

« La race allemande a fait mourir en quatre ; ans vingt millions d'hommes. Nous lui avons tenu tête, nous avons voulu la victoire, uous avons vou'u la vengeance, et, moins de douze mois après l'armistice, «ce sont eux 1 qui mènent le irain en Europe » et ils s'ap prêtent à pénétrer en Russie ! N'est-ce pas un I comble ? s

M. Cachin trace à son tour, dans 1' « Huma nité ». un sombre tableau de la situation. Il nous montre l'armée von der Goltz qui va de l avant, la Pologne dans un état désespéré, | en proie à la famine et au désordre, biemôt \ peut être à la Révolution. Mais de quoi, lui, j peut il se plaindre, puisque les socialiste* j ont collaboré au maintien de l'unité aile mande, source principale de tous ces maux ?

El ce n'e^t évidemment pas la rentrée en j Allemagneides300.000 prisonniers allemands j actuellement eu France, qui améliorera beau coup la situation,., da la France.

I L'or et le >ang

Le maréchal JoSre, lors de son récent j v-yage eu Alsace se trouvait dans le train avec quelques officiers et journalistes. Dans la conversation, ou vint à parler du change. « Je ne suis pas très expert dans la fiaance, répondit le vainqueur de la Marne, prié de donner son avis, mais il me semble que pen j dant la guerre le sang des alliés était au j pair. » |

C'est M. François de Tessan qui rapporte j celte parole profonde.

1 L'impôt sur le revenu

Il est intéressant d'indiquer quel est le } montant total des rôles émis pour l'impôt J général sur le revenu et le*, impôts cédulaires I depuis leur mi>e en application. Uue pobli j cation faite à t' « Officiel » apporte les préai-sions demandées par le Pariementà ce sujet. |

En ce qui concerne l'impôt général sur le revenu, le t^tal des rôles émis a été : pour les deux années réunies 1916 et 1917, de 263 282.700 ftancs ; pour l'année 1918, de 461.892.900 francs.

La ce qui concerne les impôts cédulaires, les rôlês émis en 1918 portent : pour

{ 184.422.900 fr. sur les bénéfices industriels ] ou commerciaux ; pour 59.682 500 fr sur I les salaires et traitements ; pour 4.415 600 fr.

I pour les professions libérales ; enfin — et ce chiffre ne sera pas sans étonner par sa modi cité imprévue — pour 1 800 600 fr. seule-

[ ment sur les bénéfices agrico es.

Crime d'un fou I Un neurasthénique, M. David Auguste, t 37 ans, mercier au Chemin des Sources, en ' Avignon, a tué à coups de fusil une diras | > Roussat, et blessé grièvement une dame ! î Lambert, puis il a tente da se suicider. Ce î dément â été arrêté. J

1 J î D r J s

Le Pape vient d'émettre un décret aufn sisant les évêques à permettre la céléhration des messes de « Requiem » le 2 novembre.

— La giève générale de Brest est termi née; les ouvriers du bâtiment n'ont obtenu aucune satisfaction

— Une insurrection a éclaté au Monté-négro contie l'occupation serbe, et des com-bats sanglants ont eu lieu.

— La ratification du traité de Versailles par le Japon aura lieu dans le courant de la semaine prochaine.

— Vingt neuf navires de guerre français viennent d'être cités à l'ordre de l'armée.

•- Bn référendum populaire en Norvège vient de prohiber l'alcool par 431 322 voix contre 28S 213.

— M. Pûiucarê a signé le 14 octobre le décret de démobilisation générale.

— Le général Hollender vient de mourir subitement à Phalsbourg, à l'âg* de 64 ans.

La Basilique du Sacré Cœur Le jeudi 16 octobre, en présence de nom

breux archevêques et évêques, parmi les quels Mgr Ruch, et devant des milliers et des miiliets de fidèles, le cardinal Amette a con-sacré solennellement l'église du Vœu Natio nal. de Montmartre. La cérémonie a été su-perbe et des plus impressionnantes, et tous les catholiques de France y étaient de cœur et d'esprit.

Cette fête, en effet, fut le couronnement d'une œuvre commencée, on le sait, aux jours sombres qui suivirent nos malheurs de 1870, et terminée dans le rayonnement delà victoire de 1918. Elle a marqué aussi bien l'apogée de la dévotion au Sacré Cœur, laquelle, née en France, propagée surtout en France, a fini par s'étendre sur tout l'univers catholique et par devenir la grande dévotion des temps modernes

Le cardinal Vico, préfet de la Congréga-tion des Rites, légat apostolique et représen-tant le Saint Père, présidait ia cérémonie.

— On mande de Rome que, parlant du voyage du cardinal Vico à Paris à l'occa-sion de la consécration de la Basilique du Sacré Cœur, la « Epoca » déclare avoir ap-pris que le cardinal n'a aucune mission ni aucun mandat politique à accomplir à Paris. Le journal ajoute: « Le cardinal Vico se trouvant ea contact à Paris avec tous les cardinaux français et les hauts person-nages catholiques ne pourra être que l'inter-prète autorisé des sentiments que le Souve-rain Pontife a manifestés â plusieurs reprises

j à l'égard delà France.

L'accusé Caillaux candidat ! j Par 165 voix sur 1*80 délégués, les comités ? républicains de ia Sarthe ont désigné Cail-j laux comme candidat éventuel sur leur liste, i où figure Maurice Ajarn. Voilà au moins qui 1 est fort net. Ce vote complète celui, tout ré ! cent, où cinquante quatre députés désigné • ; rent Caillaux et Malvy comme candidats à la j commission de ratification du traité de paix. | Il subsiste donc, dans le personnel politique j républicain, un important pani de la trahi j son, qui ea tient pour les agents avérés de

l'Allemagne et qui s'apprête à faire campagne, en leur faveur.

Les socialistes ohez eux Les journaux parisiens annoncent que la

; grande organisation socialiste les Magasins ' de gros des coopératives d'Ivry, a refusé

d'appliquer à ses employés la journée de 8 heures, et que ceux-ci ont proclamé la grève.

Les M. G. D. C. vont être obligés d'em-ployer des non syndiques !

La machine à voter Elle été employée en Roumanie, et avec

beaucoup de s iccès. En moins de six heures, i là-bas, dix mille électeurs, don' beaucoup \ d illétrés, ont exprimé leur voœ sans la 1 moindre difficulté. | Le mécanisme est inspiré de celui des | ascenseurs. Il suppose une cabine isolante f et un appareil ne fonctionnant qu'avec la j porte de la cabine fermée. S'il y a six can-

didats, par exemple, la porte s ouvre auto-matiquement lorsque 1 électeur a i.oussé

j successivement sur les six boulons c>>rres i pondant aux portraits des candidats, souli i gnés de leurs noms. Un mécanisme ingé I nieux et simple, fait qu on ne peut voter j deux fois sur la même personne et qu'on ! n'est point forcé de voter pour les six can-

didats. i Quand le scrutin et clos, le président, â | l'aile d'une clef spéciale, ouvre l'appareil, j et fait apparaîire le nombre de voi» accor té \ aux candidats. Verrons t ous ce 'e Curieuse i mtcanique en service, aux piochâmes etec ] tious ? Quoique, à vrai dire, le système de la f cabine d'ascenseur paraisse bien compliqué : j tout le monde, en France, ne sait point se i servir de l'ascenseur

Déserteur condamné Le soldat Pastorel, du 80» de ligne, a été

I condamné par le Conseil de guerre de Mont pellier â deux ans de pris m et à la dégra-dation miliiaire, pour être passé à l'ennemi dans les tranchées du bois de Pargny.

Ouvrier électrocuté A Vienne (Isère), un ouvrier maçon, Veye:,

! qui descellait un support de fils etectrtqt.es, 1 a été foudroyé par le courant df 2 0 0 volts,

dans une manufacture à S-inte Co O;ote les-Viei:ue. La mort a été instaniauée

Electrocute M. Guillet, entrepreneur de battages, à

Saint Lumin-î de-Cu*son (Loire lufeneure), occupé a monter uue tnacnine à battre, ftoucha les fils électriques Li malheur* X ut électrocuté et tomba inanimé sur le soi

Page 2: Le Journal de la Meurthe - Kiosque Lorrain · d'occupation de la rive gauche do Rhin ont; été dissoutes le 12 octobre et que leurs d; chef», les généraux Gérard et jlangin,

Chronique de l'Est 1 * rfli

où Dimanche 19 octobre. c

é 199 après la Pentecôte. \t

( Saint Pierre d'Alcantan. ^ a

d Lever du soleil : 6 h. 17 ; coucher : 16 h. 5*.

dj Lever de la lune : 1 h. 36 ; coucher: 14 h.47. m

La fin de la Censure... ï Dame Censure est morte... Un décret l'a

re supprimée le 12 octobre dernier, en, môme ^ temps qu'un aulre décret levait l'état de j

Q siège existant dans les 86 départements fran-çais.

m Dame Censure est morte... Qu Elle repose ^ en paix. Nous consentons à oublier, devant

co son cercueil, toutes ses petitesses, toutes ses mesquineries, tous ses méfaits. ,

0 Dame Censure est morte. . Elle fut bien rfi nécessaire cependant; il était utile que des ^

yeux patriotes et clairvoyants surveillassent éi de près les renseignements et informations

qui auraient pu renseigner l'ennemi. Mais hélas ! pendant près de trois ans, la

Censure fut le simple paravent dont se ser- ^ vait cette canaille de Malvy pour cacher ses crimes et sa forfaiture, les crimes et les actes j de trahison de ses amis les Caillaux, les £ Almereyda et autres. Défense de parler du « Bonnet Rouge » 1 Défense de parler de j« celui ci et de celui là I Les circulaires pieu-vaient dans les divers bureaux de censure, et les censeurs biffaient.,, biffaient i ni pi tu va- v

blement. Inutile de dire que s'il y eut des censeurs

intelligents, il y en eut même à Nancy qui le furent beaucoup moins ! C'est ainsi qu'on

g.

put voir en noira ville des censeurs assez . g (ne mettons pas d'épithète) pour sapprimer

v dans les journaux de notre ville toutes infor- ^ mations relatives aux bombardements $ aériens, alors que lesdites informations figu- j, raient tout au long dans tous les journaux de „ Paris. Et que d'autres idioties nous pourrions

v encore relever à la charge de tel ou tel cen p seur 1 Mais ne i écriminons pas, puisque. , „ dame Censure est morte. p

Nominations ecclésiastiques Par décision de Mgr l'Ëvôque, ont été •

nommés : Chanoines honoraires de la Cathédrale de ■

Nancy : MM. Doyot, curé doyen de Colombey ;

Barbier, curé-doyen de Blâmont ; Prévôt, se crétaire à l'évêché ; Grand'Eury, curé de Dombasle ; Vaccon, curé de Maxéville ; Thou [ venin, aumônier de l'hospice de Ludres ; Constantin, aumônier du Lycée ; Louyot, j professeur et sous directeur de l'école Saint-Sigisbert (pendant la guerre, M. Louyot a assumé la charge de diriger ie groupement d'élèves resté à Nancy).

Chapelains de la Cathédrale de Nancy : MM. Molé, curé d'Art sur Meurthe ; Lau- *

rent, curé de Bouvron ; Vantillard, curé de | Voinémont ; Mirguet, curé de Marbache ; Laval, curé de Saint Clément j Plant, curé de , Pulligny ; Giilot, curé de Chenevières ; Thou , veuin, curé dt Pagny derrière Barins ; Péri-

( gnon, curé de Pompey ; Guilminot, curé de Gorey ; Thiébaut, curé de Pexonne ; Stref, . curé de Jarville ; Duhaut, curé d'Ogéviller ; Rey, curé de Saint Léopold, Lunévitle ; Col-lin, aumônier de Saint-Mathitu ; Dupai, au mônier de la Maison-Mère des Sœurs de Saint-Charles ; Thiébault, aumônier de la Visitation ; Parisot, aumônier de Marie Imma-culée ; Pierron, aumônier du Carmel ; Pinot, aumônier de 1 hôpital de Briey ; Dedenon, aumônier de l'hôpital civil de Nancy ; Munier, aumônier des Sœurs de la Sainte Enfance ; Alfred Martin, professeur à l'école Saint Sigisbert; Aug Marchai, professeur au Petit Séminaire; Valentin Boulanger, professeur à l'école Saint Sigisbert ; Houin, économe de l'Institution Saint Pierre Fourier ; Devaux, chargé des œuvres sociales ; Emile Boulan-ger, sous directeur des œuvres diocésaines.

Service pour*Mgr Turin i .

Le lundi 20 octobre, à 9 heures du matin> un service anniversaire sera célébré à la Cathédrale, pour Mgr Turinaz qui, il y a un an, s'éteignait doucement, après un long et fécond épiscopat.

Mgr l'évêque de Strasbourg ne pouvant assister à ce service, s'arrêtera à Nancy, à son retour des cérémonies de Montmartre, étira célébrer la sainte Messe auprès du tombeau de son vénéré prédécesseur, dans la basilique du Sacré Cœur, le samedi 18 octobre.

Union Joeoaï De la « Semaine » : — La retraite des Di

rectrices d^s Patronages de Jeunes Filles aura lieu >e mercredi 22 et les deux jours suivants. MM. les Curés auront le plus grand intérêt à envoyer à cette retraite prêchée par M. le Chanoine Murry, Directeur des Œuvres de Jeunes Filles, au diocèse d'Autu, les Directrices actuelles ou éventuelles de leurs œuvres, ainsi que leurs collaboratrices.

Le Commandant de la Lance M. Gabriel de la Lance, qui vient de s'étein-

dre à Nancy dans sa 79° année, descendait d'une ancienne famille d'Anjou établie dès 1430 en Lorraine où elle s'était promptement acquis, par ses alliances et les services rea dus au pays, une situation considérable.

Il était le ûls de M Albert de la Lance, an-cien officier, dont on n'a pas oublié, à Nancy et dans la région de Saint Mihiel l'activité bienfaisante et le dévouement à toutes les œuvres de défense sociale et religieuse.

Elevé dans le culte des traditions d'honneur et de patriotisme dont il devait recueillir l'héritage, il entra dans l'armée à l'âge de 17 ans. Il était lieutenant au 6" hus-sards quand éclata la guerre de 1870. Fait prisonnier à Sedan, il réussit par un coup d'audace, à s'évader et prit une part glorieu-se à toute la campague de l'armée de la Loire où il gagna les galons de capitaine et la Croix delà Légion d'honneur.

Successivement major au 7» dragons chef d'escadrons au 10° hussards, il passa avec son grade dans la cavalerie territoriale et reçut en 1897 ia Croix d'officier de la Légion d'hon-neur.

La droiture de son caractère, la franchise cordiale de ses r lations lui avaient valu de fidèles amitiés et sa disparition sera vivement regrettée de tous ceux qui l'ont connu.

De son mariage avec Mlle de Salomon, le commandant de la Lance laisse un fils, capi-taine de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur et une fille mariée au colonel Lion officier de la Légion d'honneer, décoré de là Croix de guerre.

Nous prions Mme de la Lance et la famille de vouloir bien agréer nos respectueuses condoléances.

Ecole de Pharmacie Ont été admis au grade de pharmacien de

P» classe : MM. Bonn, Gadfrin Pierre. Gué-rin, Virnt, Vitl»m'n. 1

LE DEPftHT DE MGR SOCfl 11 Mgr Ru'-h a assisté dimanche à la grand-

messe en l'église Saint-Vincent Saint Fiacre, où il fit sa première communion et où il j ij

e célébra sa première messe Après l'évangile, J RE

.

Monseigneur est monté en chaire pour JJ8

adresser ses adieux à sa chère église et pour de dire à tous l'émotion de son cœur. L'après- da midi, à 4 h li2, la Cathédrale de Nancy était qu archi-comble et des centaines da personnes, m,

n'ayant pu entrer dans l'église, étaient joi massées sur le parvis, le grand portail étant or

resté ouvert. Chacun savait, en effet, que le M vénéré prélat avait voulu prier une dernière ,je fois avec les catholiques nancéiens. Ve

Lorsque le chant des compiles fut ter- 8>, miné, Mgr Ruch monta en chaire, mi re en ne tête et crosse à la main, et il laissa parler son ia cœur, — un cœur d'or, — pour dite adieu à ra ses prêtres, aux associations religieuses, à de tous les fidèles, exprimant i'espoir de les av revoir tous au séjour du bonheur éternel. L-, Chacun n'a pu entendre sans une profonde émotion les paroles éloquentes de Mgr l'Evê- so que de Strasbourg. jo

En lui exprimante nouveau tousles regrets fe que causera son départ au diocè-e entier, en H,

lui disant combien chacun de nous avait g, apprécié sa bonté, sa charité, son inlelli- j

u gence, son esprit de dévouement, sa grande sj modestie, nous teuons à répéter à Mgr Ruch tc que nos vœux, notre affection et nos prières le suivent à Strasbourg. Là bas, le prélat que P; nous pleurons saura travailler utilement 2; pour l'Eglise et pour la France. tr

Igr Ruch à Strasbourg S A voir l'assistance nombreuse qui se près- j

{ sait dimanche à la Cathédrale pour lui témoi- . gner ses regrets, sa sympathie et lui renou- jy vêler toute sa respectueuse affection, Mgr Ruch a pu juger du vide immense qu« sjn départ laisse dans le diocèse ! A voir ia foule j; joyeuse et sympathique qui lui fit escorte pour son entrée solennelle à S;rasbourg ^ vingt quatre heures plus tard, Mgr Ruch a pu juger de la haute estime en laquelle le j nouvel évêque français était tenu par la population alsacienne. Sa balle réputation, — si bien méritée, — l'avait précédé là-bas. . ^

La plupart des maisons de Strasbourg étaient magnifiquement pavoisées aux cou leurs françaises et alsaciennes, et dans toutes les rues, depuis 2 heures de l'après-midi,

E l'animation est intense. On sait que l'auto , mobile de M. Millerand, haut commissaire

( d'Alsace Lorraine, se trouvait à Sarrebourg, pour recevoir Mgr Ruch, qui descend du j train à cette gare. Le cortège épiscopal est ^ arrivé à 15 heures venant de la Porte de Pierre. Devant ta Cathédrale, le 69 régiment j colonial rend les honneurs.

En tête du cortège marche la musique des <; sapeurs-pompiers de Strasbourg, qui joue le j: bel hymne : « Vous n'avez plos l'Alsace et la Lorraine .. » Puis viennent les sociétés de gymnastique en maillots blancs, sociétés au dessus desquelles flottent des bannières et das drapeaux. Enfin l'on aperçoit toute une " légion de prêtres, de religieux et enfin le vénérable Chapitre de la Cathédrale, suivi de Mgr Ruch qui bénit ia foule. Le coup d'œil est féerique ; l'on entend des cris mul ' tipies de ; « Vive Mgr Ruch 1 Vive notre nou-vel évêque I Vive la France ! »

Mgr Ruch entre alors dans la Cathédrale, noire de monde, au chant de : « Tu es sacer-dos et pontifex... » La cérémonie religieuse se déroule suivant les règles liturgiques. Que ' dire maintenant de l'allocution prononcé par ' le nouvel évêque de Strasbourg ? Une fois de plus, le pré at sut trouver dans son cœur d'apôtre et de Fiançais des accents qui, — cela était visible, — allèrent droit au cœur de ceux qui l'entendirent. Inutile d'ajouter que les autorités civiles et militaires étaient

' présentes à ia Cathédrale, M. Millerand, les généraux Gouraud et Goybet en tête.

[ Strasbourg a accueilli son évôtue non seu lement avec déférence, mais avec affection ; Strasbourg a raison de se féliciter du choix qui vieot de lui donner un prélat dont on ue saurait trop vanter l'exquise piété, la grande

' bonté, la parfaite modestie et toutes les qua-| lités intellectuelles et morales.

Journée des Régions libérées C'est le dimanche 19 octobre que dans

1 toutes les communes du département de 1 Meurthe-et-Moselle aura lieu la Journée des 1 Régions libérées, ergauisée par le Secours 1 national et par les soins d'un Comité local 3 constitué de personnalités ayant fait leurs

preuves à l'occasion des précédentes journées.

Inauguration du Théâtre « Sigurd ». — Dans les dernières pièces de

8 Shakespeare que Gémier donna au théâtre 8 Antoine, le spectacle était autant dans la I salle que sur la scène Sans que cet effet fût r prémédité, il se produisit — et il fallait bien 8 s'y attendre — mardi lors de l'inauguration s de notre nouveau théâtre. C'est que la salle 8 — à tous points de vue — était superbe :

comble et si élégamment parée par son htu reux architecte ! Pendant les entr'actes, au long des escaliers aux somptueuses ferron-

'I neries, dans le foyer d'une si jolie tonalité, * ce n'étaient, parmi smokings et fraîches toi-

■ lettes, qu'un concert d'éloges. Aussi, lors II qu'au 3* acte le rideau se baissa, ce ne furent 1 pas Brunuhilde et Guulher que les specta

teurs réclamèrent, mais l'architecto qui, »rop modeste, ne parut sur le plateau qu'au v tableau suivant.

* L'on ne ménagea pas, d'ailleurs, je me 15 bâte de l'ajouter, les applaudissements aux

vaillants artistes qui interprétèrent « Si j8 gurd » malgré l'insuffisance des répétitions ■ et dans le jeu un peu flottant encore des

effets de lumière. Quoi qu'il en soit, specta " de d'une excellente tenue dans lequel M

j* Abonii, fort ténor, en particulier, Mme Ma-P gne, falcon, et Mme Uia, forte chanteuse, J* semblent briller au premier plan. MM. e Jeunotte, baryton, Riga! et Auriol, basses,

Mme Maday, soprano, purent f^ire apprécier des qualités diverses en leurs rôles respec-

" tifs. Nous les réentendrons tous avec plai-Ij sir, ainsi que l'orchestre dirigé par M. Bar-

rat (et qui demanderait à être renforcé). Et n'oublions pas les danses, avec la pre

mière danseuse travestie, Mlle Wallon ni ■ les chœurs et la figurationjenforcée, ni sur B tout les magnifiques décors brossés par Bor

beau et dignes du cadre somptueux qui de-[e

viendra vite fami'ier aux Nancéiens. R. d'A. i Brevet n Admission définitive. — Aspirant ■ ' ;M- Grandjean. — Aspirantes : Mlles Bail'

a Corroy, Dufour, Georgeon, Gérardin, Lale-vée, Lemaire, Mercier, Meyer, Millot, Mouil-16 leron, Pierson. is

Trois hommes écrasés Mardi après midi, les trois hommes

d équipe auxiliaires Louis Godfried, Jules e Bonnetier et Abrasni ont été crasés par l'ex-»• J press de Nancy-Paris, entre Toul et Liver-

uun 3j ki! i!îvT 129

NANCYJJEÇORÉE 5 Dimanche, par un très beau temps, a eu ™

lieu sur la place Stanislas la cérémonie de la remise par le chef de l'Etat à la Ville de Nancy de la croix de la Légion d'honneur et vc de la croix de guerre. Nancy a gardé pen gi dant cette inoubliable journée le calme eu qu'elle n'a cessé de garder pendant les mo- 5l

ments les plus tragiques de la guerre Pas de joie exubérante, pas de pavoisement extra ordinaire, pas de cris enthousiaste* ! ba foule

p< s est montrée polie et correcte sur le paspege N

, de M. Poincaré! La foule a admiré le nou- . veau blason de la Cité. Et ce fut tout. Chacun *

Q s'est dit que Nancy méritait d'être à 1 non- nj neur, puisqu'elle avaii été si vaillamment à

la peine, et chacun a souhaité que les gêne re rations à venir n'oublient jamais le souvenir

des vaillants et des héros qui se firent tuer avec crânerie pour défendre la capitale de la Lorraine. fi,

Chacun aura remarqué que M. Poiscare y souligna, dans son discours, le rôle capital d( joué par le général de Cas elnau dans la dè- ^

fense victorieuse de Nancy et dans la victoire g( du Grand Couronné en août septembre 1914.

Sur quoi un journal parisien de faire cette juste constatation : « Encore une belle occa-

e sion perdue de donuer à qui de droit un ba d

ton de maréchal de France. » . {. M Poincaré était parti par train spécial de \

Paris à 8 h. 45, il est arrivé à Nancy à 14 h. fi 25. Il était accompagné de M Lebrun, mims-

tre des régions libérées, du général Pénelon, secrétaire général militaire de la présidence, de MM Marin, de Weadel, députés, Chapuis, u

sénateur. Reçu à la gare par M le préfet, M le maire, les généraux Lyautey. de Mondé r sir, Paulinier, Léon Durand, Grange, etc., v M. Poincaré gagne directement la place Sta-nislas ; le corlëge de 14 vo tures automobiles passe par les rue» Saint-Jean, Saint-Georges et des Dominicains. Sur la place Stanislas stationne une foule compacte ; dans la tri- ]

' bune où prend place le président, on remar- ^ que la présence de la plupart des notabilités de Nancy, celle notamment de Mgr Rucb. r M. Poincaré lit alors son discours. Après ( avoir fait un court et substantiel historique du passé de Nancy, le président [montre j qu'elle était une ville ouverte et que, néan- ( moins, elle resta ce qu'elle fut pendant êtes siècles, le champ de bataille choisi par l'en ] nemî. M. Poincaré relate ensuite dans les

s termes suivants la défense du Grand Cou , ronnô :

« ... La première et la deuxième armées françaises ont pris l'offensive le 14 août. Celle-là, commandée par le général Dubail, , est entrée dans Sarrebourg et a marché sur , Fénétrange ; celle-ci, commandée par le gé- ] néral de Castelnau, s'est portée de Château , Salins sur Morliange. Château Salins et Mor- , hange, dont les habitants, enfin délivrés, me disaient l'autre jour comme ils avaient très- | sailli de joie, en 1914, à la vue des Français ! ,

Mais, devant nos deux armées, l'ennemi ( s'est fortement retranché; il a emprunté à la

place de Me*z une artillerie formidable, et partout l'effort de nos troupes s'est brisé con tre un mur d'airain. Il a fallu nous replier et aussitôt les Allemands, encouragés par notre retraite nous ont suivis pour tâcher de se jeter dans la trouée d> Charmes, l'armée du prince royal de Bavière menaçant Lunéville et le Grand-Couronné.

Devant ce danger, le maréchal de Castel nau a, le 21 août, coché la défense du front de Nancy au général Léon Durand. Il a re constitué la 28 armée derrière les travaux du Grand Couronné et il a pris la place de Toul sous son propre commandement.

L'attaque allemande s'est déclenchée le 22 sur les hauteurs de Crion et de Sionviller. Notre 151 corps a dû se replier sur la rive gauche de la Meurthe et s'appuyer aux pentes

' de Saffais. Notre 20e corps, commandé par le général Foch, qui préludait à la iongue série do ses exploits, a ralenti, à Flainval, la mar-

' che de l'ennemi, a fiit sauter les ponts de I» Meurthe et s'est établi au sud de la rivière.

' Mais les Allemands se sont glissés veis la 3 Morlagne et le dimaoche 23, leur 21e corps a

défilé, musique en tête, dans les rues de Lu-néville.

L'heure est critique. Le samedi 22, le géné ral Durand, dans une belle et sobre procla-

' mation, a fait appel à votre pairiotisme et à votre sang-froid. « Mes troupes et moi, nous sommes là, vous a-t-il dit, comptez sur

■ nous. » Le lendemain, à la caserne Blandan, il a vu le général de Castelnau qui lui a re-

s commandé de tenir, et il a répondu : « Nous tiendrons 1 » Vous aussi, vous étiez résolus à tenir.

Le même jour, l'ennemi échoue dans deux Q tentatives sur le Rambétant Nos lr' et2«ar a mées combinent leur plan d'action pour le t surprendre, dans la trouée de Charmes, par

' une attaque de flanc. Dès le 23, la manœuvre Q d'enveloppement a réussi à arrêter la pro-e gression allemande ; le 27, les corps bava-

rois reculent en désordre, laissant douze mille hommes sur le champ de bataille, et le

u général Joffre adresse aux deux armées qui

ont sauvé Nancy et les Vosges les félicitations ■ que leurs chefs et leurs soldats ont si bien î'_ méritées. j Tout cependant n'est pas fini. Nos troupes lt de l'Est ont dû subir d'importants prélève-, ments pour renforcer le gros de nos armées I en retraite sur la Marne. Les Allemands, u' sentant nos attaques se ralentir, redevien-

nent plus entreprenants. Le commandement e se voit forcé de préparer des ordres de repli ;

x il est bien résolu, toutefois, à ne les faire I exécuter qu'à la dernière extrémité, et il m

prend, d'abord, toutes les dispositions pour ,g détendre Naucy. j. Une bataille de huit jours, âpre et san-l glaule, s'eugwge sur le Grand-Couronné. Dans t. la nuit du 4 au 5 septembre, les Allemands

prononcent une attt que générale sur le front, r' Après six assauts successifs, ils s'emparent j de Rémérévi,'le, mais notre 70' division de i' réserve les arrête à la lisière est de la forêt c

. de Saint-Paul. Plus au nord, nous perdons et .'. reprenons Champenoux.

r_ L'ennemi cherche à encercler Nancy par le

nord et par l'est. Le 6, il renouvelle et ac-I centue ses tentatives et,'dans la nuit, il nous jj chasse de l'éperon de Sainte Geneviève, sur r lequel il De peut cependant se maintenir et

r que nous réoccupons le 8. En même temps, le E

_ bombardement du Grand-Mont d'Amance, ^ qui n'a pas cessé depuis trente-six heures,

redouble de violence. Une masse fraîche de dix bataillons allemands, qu'appuient qua-

, torze batteries établies sur la rive droite de j' la Seille, s'enfoncent dans la forêt au nord et B. au sud da la route de Château-Salins et s'ef-l_ force d en rejeter nos 206e et 212e divisions

de réserve. L'empereur d'Allemagne lui même est ve

nu, dit on, pour assister de loin à ce combat, ÎS et il prépare déjà son entrée triomphale à JS Nancy. Quelques heures plus tard, il ne peut c- P\us se faire d'illusion. Il voit ses troupes r- I fléchir et il quitte mélancoliquement son

• >' 1 • • iv .:i a D.trs !a ■ ait du 9 au 10, 4

l'état major impérial se venge de sa déconve-nue en bombardant N ir.cy et en faisant dans votre population des victimes innocentes La bataille continue encore jusqu'au 14 avec des altern.tivesda succès et de revers, pai* elle s'éteint peu à peu. ,._-,.„

pi Alors, 1 ennemi s'accroche au terrain et vous avez l'impression qu une véritable guerre de siège succède, dans votre région, comme sur tout l'ensemble du front, à la guerre de mouvement... »

Lorsqu'il eut terminé son discours, M. j Poincaré épingla sur le coussin aux armes de Nancy qui tu. est présenté la croix de la Lé-gion d'honneur et la croix de guerre. Une longue ovation s'élève alors de la place Ma-ïslas. Puis M Simon, maire de Nancy, pro-nonce ce très court et é oquent « speech n de remerciements: , ... I

« Monsieur le Président d* la République, La ville de Nancy vous remercie. Elle ne 1 s,

pouvait avoir de joie plus profonde et de es fierté plus haute que d'entenire le chet de p* l'Eiat témoigner ainsi au nom le la Nation, I n de son patiiotisme. Jamais elle n'oubliera I les superbes paroles que vous venez de dire â I

son honneur. I Cette croix de la Légion d'honneur, cette

croix de guerre rappelleront, de génération I t ea génération, à nos enfanU qu'aux plus I p dures années de la grande épreuve, Nancy a I n fait son devoir. En les voyant dans les irmes I c de la cité, i"s ne seront pas seulement plus I e fiers d'être Nancéiens; ils sentiront qu'un I tel titre de noblesse oblige, en donnant leur I C cœur et, s'il le faut, leur vie à la Patrie, j c comme l'ont fait leurs glorieux aînés. »

La cérémonie est termiuëe... La musique 1 c joue la « Marseillaise » ; des chœurs de gar- I çons et de jeunes filles se font entendre et à M 15 h. 35, M. Poincaré regagne la gare, d'où I J son train part à 15 h. 55. I '

Voici le texte de la citation concernant I | l'attribution de la Légion d'honneur à la ville I de Nancy : I 1

« Ville dont l'ardent patriotisme s'est afflr I < mé magnifiquement au cours des épreuves I , de la guerre. I i

« Directement menacée, a assisté avec le I plus beau courage à la bataille du Grand I Couronné, livrée pour la défendre.

« Bombardée par avions, puis par pièces à I longue portée, n'a jamais, malgré toutes ses I souffrances, perdu son sang-froid : a bien I mérité du pays. (Croix de guerre.)

Pensée d'actualité C'est au « Temps » que-nous l'empruntons, I

cette pensée d'actualité qui mérite d'ôtra I méditée par tous : « Démocratie, prolétariat, I république, radicalisme, socialisme, survi-vances verbales des débats épuisés ! Il s'agit I surtout, au lendemain de la guerre, d'en ré- I parer les désastres ; au lendemain de la vie- I toire, d'en assurer la durée. Tâche difficile I et ioogue, pour laquelle aucun concours I d'aucun bon Français ne doit être refusé » I

Souhaitons surtout que les amis politiques J du « Temps » mettent en pratique cette sage I et patriotique formule.

Ravitaillement en charbon Le Maire de Nancy est heureux d'informer I

les habitants qu'au cours de la visite qu'il a I faite à Sarrebruck, avec M. le Préfet qui I avait bien voulu l'accompagner, il a pu ob tenir l'assurance que tous les efforts seraient I faits pour ravitailler en charbon la ville et le département pendant cet hiver.

Vingt sept péniches sont déjà parties. I ' D'autres suivront à raison d'une péniche par I

jour. Malgré cette assurance favorable, le I '' Maire conseille à nouveau de s'approvision- I

ner en bois, tous ceux qui sont en mesure de i - le faire.

Femme assassinée à Nancy 3 Mardi matin, on a trouvé assassinée, dans

la chambre meublée qu'elle occupait 9, rue 1 de l'Etang, à Nancy, la nommée Hélène

Deutsch, veuve Canellas, âgée de 29 ans, de-* meurant à Pompey Cette femme devait en-1 trer le lendemain même comme domestique

dans un café voisin. Elle a, d'abord, été étranglée par un lacet de bottine, puis comme elle criait sans doute l'assassin lui mit un

7 ! bâillon sur la bouche, et armé d'un marteau, I il lui en asséna des coups si vigoureux sur la 8 tête, qu'il lui défonça le crâne. L'assassin est r connu et il ne peut tarder à être arrêté.

;: Tamponnement de trains s Lundi, vers 2 heures du matin, l'express à Paris Mayence, qui avait près de deux heures

de retard en arrivant à Mussey (Meuse), non x loin de Bar le Duc, a été tamponné par le

direct Paris-Metz, qui doit passer à Mussey à e 2 heures et n'avait aucun retard. U n'y a eu r heureusement aucune victime, mais plusieurs i wagons furent télescopés et la circulation sur

les voies Paris-Nancy interrompue pendant i- plusieurs heures.

Aventurière arrêtée 'i Le service de la Sûreté de Nancy a arrêté s \ lundi matin une nommée Hortense Daubi-n goy, 35 ans, originaire de Saint Quentin, qui

se faisait appeler baronne Morenval d'Aubi-is gny. Cette aventurière était l'objet de man )- dats d'arrêts du parquet de Montreuil sur-is Mer pour mHltiple3 escroqueries. Elle se se-s, rai t fait délivrer à plusieurs reprises des i- sommes variant de 6 000 à 15.000 fr.

. Ici IÎ d ti ea 1819 •e L' n Officiel » publie les résultats des en-il quêtes du ministère de l'agriculture sur le tr rendement de nos récolles de céréales 1919.

Us portent (en quintauxl : i Blé : 48 438 170 contre 61 435.840 en 1918 is 76.326,065 en 1914 ls Seigle : 7.070.010 contre 7.340 000 en 1918 t. et 11.147.140 en 1914. it Avoine : 24 429 320 contre 25.619.760 en le 1918 et 46 206.340 en 1914. êt Notre production a donc diminué de 40 0[0 tt environ depuis la guerre, et même de près

de 50 0(0 en ce qui concerne l'avoine, le Les ensemencements se sont faits sur une c- beaucoup moins large échelle et, par sur-is croît, cette année, le temps a été générale-ir ment défavorable pendant la plus longue et période de la gestation des récoltes. Toute-le , fois avant et pendant la moisson, la tempé-e, rature a été plus propice, de sorte que la s, qualité des grains est meilleure, dans l'en-le semble, que l'an dernier. C est ainsi que a- d'après les calculs officiels, la récolte de' le blé étant de .62.748 320 hectolitres et et 48.438.170 quintaux, le poids spécifique if- moyen ressort à plus de 77 kilos à l'hecto-is litre, au lieu de 75 en 1918.

Sur la base de l'estimation du ministère e de l'agriculture, nos besoins d'importation d, pour le blé seulement, doivent être d'environ à 35 millions de quintaux ; mais il est évident

ut qu'ils seront supérieurs à ce chiffre si l'on es continue de gaspiller le pain en le donnant >n aux animaux. De sévères économies s'im-0, 1 pySSiiL

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la Maison des

4%xH 1^ ^jr :; est fermée

Y—- le Dimanche

Tribunal «opfeclioaisôi de Nancy Lienemann Gaston. 41 ans, ex comptable,

sans domicile fixe, a commis de no nbreuses escroqueries à Nancy. Il se faisait passer pour agent de U sûreté et dirait au restau-rateur, au moment de régler la note, que l'administration paierait. Puis il s'esquivait. Six mois de prison et cinq ans d'Interdiction rie séjour.

— Eugène H.. , 41 ans, chef de re'ai à Chavelot (Vosges), était camionneur chez un pharmacien de Nancy. U détourna un cerlain nombre de produits qu'il était chargé da conduire ch->z des clients. Un mois da prison et 110 fr d amande.

— Henri Cherrière, Louis Charbonnier, Gharlei Devrez, Pierre Birdin, oavriers d'usine à Varangév.lle, ont dérobé des étou pilles au préjudice de l'Etat. Chacun 23 £r. d'amende.

— Marcel Bouràoux, 18 ans. et Albert Thiolloy, 18 ans, domestique-* de culture,

* ont dévalisé un clapier de Mme Didier, à Flavigny. Chacun dsux mois.

— Roger Cordier, 18 ans, garçon de ferme, a volé 600 francs à Mme Richard, de Bir le-Duc Six mois de prison et 50 tr. d'ameaie.

— Alphonsine Forst, 20 an», cuisinière, à Nancy, dan-i une maison bourgeoise, a volé à ses patrons une somme de deux cents francs, deux bagues en or, un collier de même mé-tal et d'aut'-es objets. Quatie mois de prison.

— Sophie André, femme Nicolas, cultiva-trice, à Belleau a vendu du lait mouillé à 10 0j0 100 fr. d'amende.

— Dans la soirée du 7 septembre dernier, une rixe éclatait dans un bal de Laneuve-ville-devant-Nancy. Les gendarmes de Jar ville eu tournée, durent intervenir, mais plusieurs antagonistes, Eugène Beldicot, 25 ans, forgeron, et Charles Beldicot, 51 ans, mioœuvre, les outragèrent d'abord, les frappèrent ensuite. La lendemain, les gen-darmes se rendirent au domicile de ces indi-vidus, dont ils connaissaient déjît la répu-tation. L'arrestation ne fut pas des plus faciles, car deux autres individus, Charles Beldicot, âgé de 23 ans. et Georges Duprey, 25 ans, manœuvres, intervinrent à leur façon. Charles Beldicot. le fils, s'arma d'un revolver et en menaça les gendarmes. A l'audience, il prétend n'avoir pis eu de re> volver en main Le tribunal les condamne : Eugène Beldicot et son pèra, à trois mois de prison chacun ; Charles Beldicot fi's à un mois, et Duprey, à 50 fr. d'amende.

Georges B..., ouvrier d'usine, à Champi-gn-ulies, a, le 6 septembre dernier, obligé le jeune Maury, 12 ans qui ne savait pas nagar, à se baigner dans le canal, et cet enfant s'est noyé. B... est condamné a six mois de pri-son.

Association des Mutilés L'A. M. C , continuant ses tournées de pro-

pagande, avait organisé dimanche dernier des réunions à Toul, à BadonviUers et à Vic-sur-Seille.

Les délégués de Nancy et de Lunéville y ont pris la parole. Ils ont notamment expose le programme que l'A. M. C. se propose de défendre aux prochaines élections; pro

| gramme qui se résume dans la formule ! « Union de toutes les compétences et de tou-

tes les bonnes volontés en dehors de toutes les querelles de parois, en vue de la pros-

, périté de la Fianc«s et du bien-être de ; tous les Français ; part aux anciens combat-J tauts dans l'administration du pays qu'ils , ont sauvé ». Ce programme a été partout

chaleureusement approuvé, i

t Cour d'appel de Nancy La cour a acquitté M, E Kling, jardinier,

à Malzéville, qui avait été condamné par lé tribunal correctionnel à 500 fr. d'umeode,

3 pour avoir vendu une douzaine de hottes de i carottes jaunes 2 francs, à une revendeuse i des hallei. | Un enfant brûlé

l Mardi matin, rue de la Hache, 130, à Nan-s cy, les deux enfants da Mme Delgorgne,

r âgés de 4 ans et 2 ans 1|2, étant restés seuls

t dans la chambre, s'amusèrent avec une boite

d'allumettes. Tuut à coup le feu prit aux vêtements du plus jeune des enfants qui fut très grièvement brûlé.

Retour d'archives judiciaires i Lors de l'annexion, en 1871, les archives

des barreaux de Strasbourg, Coimar et Metz avaient été confiées à la garde du barreiu de Nancy La restitution de ce dépôt sacré s'est

i- faite samedi à Coimar, dans la grande salle 3 richement décorée des assises. On remar-

quait M. Fieiss, directeur des services de la justice d'Alsace et de Lorraine. Les bâton-niers de Paris Dijon, Besançon et Nancv,

- M"s Hetmâr, bâtonnier de Strasbourg, et rie e nombreux avocats, venus des différentes I. villes des provinces recouvrées

Des discou-s émouvants ont été prononoés. 8

Bibliothèque municipale 8 Pendant l'année 1918, il est entré à la

Bibliothèque municipale de Nancy 947 vo-n lûmes nouveaux.

En ajoutant ce nombre à celui des volumes 0 existants à la Bibliothèque publique le is 31 décembre 1917, on obtient le total de

153.412 volumes, savoir ; Théologie, 8 020 e volumes ; Jurisprudence, 9 124 ; sciences et

i- 84 869 ; leUreS' 18 823 ; histoire. e On fréquenté en 1918 la Bibliothèque ». -i- biique : en janvier, 1.119 lecteurs ; en février,

" J,?,07 > m mar8

nJ24 : en avril, 806 ; en mai

a 960 ; en juin, 961 ; en juillet, 832 ; en août ■ 446 ; en septembre, 382 ; en octobre 762 ; en a trtl? HÏQ Wt5> %6U décembr» 842, soit un S 32 paî ouf

Cteur31 80it Uûe moyenne de

e > Revue Induitrialle da ï'Eit

, Sommaire du ta octobre - Bulletin e industriel hebdomadaire. - France fsSÏ

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tnhfale-- -M^es et Charbons. -

0 Combustibles liquides. - TransDorts -H Exportation Importation, - IndStdS ch£ n nuques. - Informations : Assemblée!

Keîe-

« ~ RiSuU?ts ^«semblées - tSt motion industrielle. - Us biens

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Butés en pays ennemi ou occupé, etc.

Page 3: Le Journal de la Meurthe - Kiosque Lorrain · d'occupation de la rive gauche do Rhin ont; été dissoutes le 12 octobre et que leurs d; chef», les généraux Gérard et jlangin,

La Darse des milliards ! Bran! T11" .?fuiers- à » Chambre, M E. <

? cUe quelques exemples typiques ! « gabegie et de dilapidation- w*"»* -,

hr-ï 5 *a0 ornera qui se croisent les ! nras, et louchent ; A l'arsenal de Roanne, la grande pensée

înnïf " nnd'Albert Thom

". ffiô

<*« situation ! pour l.oOO ouvriers et 700 employés ; I Carburateurs de 5.000 fr. payés 15 000 fr. ; Pièce revenant à 0 fr. 40, facturée 5 fr. 20 ! I Moteurs d'aviation revenant frais géné-

raux et bénéfice compris, à 10 000 francs ' comptés 20.000. ' i

« Véritable crime contre 1» patrie ». a ! écrit un contrôleur général appréciant ces i marchés qu'il avait examinés. « Tuut cela I sera revisé », ont dit MM. Abrami et Klo'z

Quand ? mais quand donc ? n'y a t il pas ' près d'un an que l'armistice est signé, et les 1 cor»missions parlementaires des marchés î ne dénoncent elles pas depuis plusieurs 1 années l'énorme scandale des'ïournitures de î guerre î

Et cependant les milliards volés se vola-Misent ou se garent. La Chambre et le gou- i vernement passeront: ta gabegie deimuie. 1

On mènera grand bruit autour de petits j mercantis eu de marchands à ia petite voi I ture poursuivis pour avoir réalisé indûment ! des bénéfices variant'de 73 à 117 francs: ] les voleurs de millions et de milliards res | teront indemnes, parce qu'ils ont de puis sants étais dont la chute ébranlerait le régime.

Avez vous jamais vu rechercher les eom plicités officielles qui sont la condition es sentielle et première de toute gabegie 1

Ceux qui ont pu en avoir la pensée, en former le projet, ont dû reculer épouvantés devant les conséquences d'une instruction poussée à fond. C'est l'histoire de cette affaire des mistelles, qui traîne depuis huit mois, sans que l'affaire des vins portugais ait pu la faire oublier.

« A quoi riment vos enquêtes en pro-vince? a dit justement un député. Il n'y a qu'un coupable : celui qui a' introduit" le mot « mistelles » dans le décret ; il n'y a qu'un responsable : celui qui a signé ce décret ».

Parbleu I Qu'en pense le ministre Bjrei ?

Pstîts laits Nancéiens Les cours de ia Faculté de Médecine repren

dront le 3 novembre ; le registre des inscrip-tions sera ouvert au secrétariat de la Faculté, rue Liocnois, du 20 octobre au 5 novembre.

— La Chambre a voté un crédit de 446 000 francs pour l'Université de Nancy.

— Les examens de la session de novembre commenceront le 4 novembre à la Faculté de Droit.

— Une somme de 10.000 fr. a été volée à un étudiant, M. B. M., demeurant rue Callot.

— Mlle B ... caissière, domiciliée rue TrGUillet rentrait à son domicile lundi, vers 23 h 30, quand au moment où elle passait rue de la Pépinière, elle fut assaillie par des militaires qui lui arrachèrent des mains son réticule contenant une certaine somme d'ar gent.

— Dans l'après-midi de dimanche, des cam-brioleurs ont pénétré dans le logement de M. Franck, rue St Dizier, 66, et ont dérobé une montre en or ainsi qua toutes les clefs de la maison.

— Mme Marie Cuny, rue Montesquieu, a été victime d'un vol avec efîraciion. On lui a dérobé des valeurs et une somme d'argent importante.

— M. Kiefler, rue de l'Etang, a constaté l'enlèvement de son mobilier.

Eglise Notre-Dame do-Lourdes Pour l'achèvement de l'église Notre Dame

de Lourdes, en exécution du vœu de Monsei-gneur Turinaz. — 33e liste des offrandes reçues depuis l'armistice :

MM. les abbés Rozet. 20 fr. ; Masson, 15 fr. ; Jager, 5 fr. — MM. Maure, '200 fr. ; Maleterre, 25 francs ; Abrial, 10 fr ; Geiger, 20 fr. — Mmes Antoine, 10 fr. ; Noël, 50 fr. ; Reynaud, 5 fr ; Royer, 5 fr. ; Bourgeois, 3 fr. ; Hocquart. 100 fr. ; Boucher, 20 francs ; Mar, 500 fr — Mlles Ménestrel. 100 francs; Diss, 5 francs — An : Cette, 100 fr. ; Saint Dizier, 10 fr. ; Einville, 5 fr. ; Corse, 133 fr. ; par M. Migot. 448 fr. ; Saulx, 10 fr. ; divers anonymes 1.925 fr.

Total de la 37" liste : 3 713 fr. »». - Total des listes précédentes : 188.392 fr. 10. — Total général de la souscription : 192 105 fr. 10.

Fédéra : i AntiA Le Comité de la Fédération Anti-Allemande

de l'Est rappelle à ses membres adhérents que les cotisations en retard vont être recou vrées incessamment et les prie de faire bon accueil aux quittances qui vont leur être envovées. II est U'gent que l'action de la Fédération se fasse sentir, en présence de l'envahissement commercial et industriel dont nous menacent nos concurrents, hier encore nos ennemis H est du devoir de cha-cun de coopérer à nos efforts, en recrutant le plus grand nombre d'adhérent possib e.

Pour éviter les frais de recouvrement, on peut envoyer sa cotisation au Siège social, 3, rue de l'Hôpital Militaire, Nancy.

La toile de Pénélope C'est ainsi qu'un académicien a surnommé

le Dictionnaire, dont les lenteurs fournissent à tant de gens, connaissant mal le mode de travail de l'Académie, des plaisanteries plus ou moins spirituelles Nos Immortels n'eu sont, encore qu'à la lettre F de cet ouvrage, et l'onse demande s'ils auront atteint la der aiere de l'alphabet avant la fin du vingtième siècle.

Il n'en faut point douter, quel que soit le surcroit de travail qu'apportent à la prépara-tion du Dictionnaire, — qui est le « Diction-naire de l'usage », ne l'oubnons pas, — tant de néologismes, tant de locutions nouvelles, tant de termes d'argot qui bouleversent la langue actuelle et qu'il faut longuement dis-cuter, avant de les adopter ou de les pros-r»rir8 " Le' Dictionnaire de l'Académie compte déjà sept éditions : celles de 1694,1718.1740. né5» 1798 1835 et 1878 La première ré slama soixante années de travail ; celle que l'on orépare occupe nos académiciens depuis quarante et un ans. Les intermédiaires pa-rurent à intervalles moins longs mais la langue était moins mobile qu'aujourd hui. * Et puis autrefois, on siégeait deux et trois tours par semaine, au lieu d'un... Il est pos-sible qu'on revienne à ce procède.

« Le Petit Officiel » «Sommaire du «Petit officiel du Commerce

•ranita », du 31 octobre 1919., 40. rue Gam-h-tta Nancy. - Partie officielle. - Assu-Sas. Surveillance et contrôle en Alsace lorraine - Céréales. Réglementation des céréales et farines. - Charbons Prix de frite Primes ou amendes suivant teneurs eu Ses. - Chemins de fer. Majorations ne tanf9 etc.

impressions d'actualité j Constatation de Lysis : U y a quelques semaines, nous étions de \

passage dans une petite ville de province, j 1

Entrant dans le bureau de poste pour envoyer ; une dépêche, nous entendîmes le bruit d'une \ société joyeuse qui riait aux éclats. Nous ap j : prêchâmes des guichets : il n'y avait per- , 1

! sonne, mais au fond de la salle les em- j ployées, groupées en petit cercle, cenver- . 1 saient bruyamment, échangeant lazzis et plaisanteries. ! '

On nous avait vu, mais c'était comme si j :

nous n'étions pas là : on nous laissait nous j 1

morfondre, jusqu'au moment où, nous las- j 1

sant d'attendre, nous implorâmes de loin \ 1

une formule de télégramme qu'une erap'oj ée j ■ j voulut bien nous tendre d'une main peu ai- i I mable. Pendant que nous remplissions la j formule, la petite société continuait à voci- J i férer, c'était fort gênant, et surtout énervant. J ]

11 s'agissait maintenant de remettre la dé- ; j pêche au guichet; mômes épreuves, même j j : attente paiiente, même réclamaiion polie, j ] j d'abord infructueuse et finalement prise en J |

considération. Enfin, ce fut fini : comme j , I nous quittions le bureau, nous eûmes la I curiosité de nous retourner : la dame avait ,

déjà rejoint sa pe'ite compagnie qui conti- , nuait à se répandre en propos do peu d'in- , térêt, mais assourdissants. j

Une lectrice raconte les observations ; qu'elle a faites au cours d'un récent voyage en province ; elle a vu notamment des em ployées qui, pour quelques franc*, essaient des voyageurs, en leur donnant des places retenue» par d'autres. « Qu'est ce que cela peut faire ? Faut pas se gêner ! » disait l'une d'elles cyniquement.

Nous savons qu'il y a dans noire adminis-tration des gens disciplinés, consciencieux et probes, mais le nombre de ceux-ci va ans cesse en diminuant c'est un fait. Pour l'ex pliquer, on dit que la moralité baisse, mais ! c'est décrire le mal en d'autres mots, car il reste à montrer pourquoi la moralité baisse au lieu de s'élever.

Eh bien ! rien de plus simple à com-prendre : les consciences fléchissent parce que nous avons-un régime qui ne punit pas les défaillances et qui les absout toujours, si criminelles qu'elles soient. (A peine la guerre finie, u'envisage t il pas d'amnistier les dé-serteurs et les mutins ?)

Or, quand un gouvernement ne punit pas le pays se décompose : c'est triste peut être, mais c'est comme cela.

A ¥13 MORT0AXSE Le Docteur et Madame Emile WINSTEL ; Messieurs André et Maurice WINSTEL ; Monsieur et Madame Adolphe WINSTEL ; Monsieur et Madame AMMANN ; Monsieur et Madame VOILLAUME ; Monsieur Pierre VOILLAUME ; Monsieur et Madame MILLERY ; Monsieur et Madame CÉSAR ; Monsieur Jacques MILLERY ; Monsieur Raymond LAGRANGE ; Les Familles WINSTEL, MARCOS, THOUVENOT,

CHAMAGNE, LAURENT, RICHY et SAUFFISSEAU,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per sonee de

MADEMOISELLE

MaflBÎetaB-Fôltcie-Euiénla WIHSTEL leur fille, sœur, petite fille, nièce, cousine et parente, décédée à Nam y, le 17 octobre 1919, dans sa 163asnée, munie des Sacrements de l'Eglise,

Et vous prient d'assister aux Convoi funè bre, Service et Enterrement, qui auront lieu le dimanche 19 octobre, à 10 heures 3/4 du matin, en l'église Saint Sébastien, sa pa-roisse, et de là au Cimetière du Sud, où se fera l'Inhumation.

Maison mortuaire : 5, Place Saint-Jean. Le présent av s tient lieu de faire-part

REMERCIEMENTS Les Familles MATHIEU, DIDION et SOMMEIL-

LIER remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sym pathie à l'occasion du décès de

Monsieur Gaston-Edmond MàTHIEU Chevalier de la Légion d'honneur

Ancien Maître de Forges Administrateur de la Société Auonyme

pour la Construciion des Cylindres et Laminoirs de Frouard

Etat-civil quoi aïen ie Nancy D* 10 octobre

Naissances. — Georgette Germaine Del-phine Marguet, rue Notre-Dame, 50. — Cécile-Marie Antoinette Juliette Pagès, rue des Bégonias, 4. — Odile Eugénie-Désirée Jacquard, rue de la Colline. 64.

Décès. — Otto Bertschi, 48 ans, chef méca-nicien, rue des Chaligoy (Glacières de l'Est). — Louis Florentin, 4 mois, rue Sainte-Anne, 36. — Charles Killian, 20 ans, garçon de café, rue Gamb tta, 17. — Marie Mansion, 73 ans, ménagère, épouse Besançon, rue Foller, 1. — Aimé Perrotey. cultivateur, à Fraize (Vosges)

Du 1 i octobre Naissances. — Jean Roger B>cre, rue Fran

çoia-Guinet, 20. — Auue Cojguud, rue de Toul, 179. — Louis B nigaud, rue de Toul, 179. — Panlette Jeannine Gérard, rue des Quatre-Eglises, 65. — Marie-Emélie Dollin-ger, rue de l'Equitation, 55. —- Andrée Valen-line Vuillaume, rue des Quatre Eglises, 56 — Jean Clément, ruelle de la Garenne, 6. — Andrée Marguerite-Marie Kieffer, rue Bra-connot. ï bis. — René Jean Bayens, rue des Etats, 5.

Décès. 5»- Anastasie Godard, 52 ans, lin gère, épouse Siebenaler, rue du Ruisseau, 42 — Joseph Henry, 62 ans, manœuvre, route de Mirecourt, 35. — Emélie Ulig, 35 ans, journalière, célibataire, rue Clodion, 37. — Julien Crémont, 46 ans, chef d'équipe à l'ar-senal de Toul.

Du 12 octobre Naissances.— Lucien-Ernest Georges Burn,

rue Clodion, 28 — Claude Philippe-Paul-Marie Aerts, rue des Carmes, 31. — Jeanne Lucie Hirtzler, rue de Strasbourg, 77. — Roger Léon Ferdinand Frey, rue de l'Equita-tion, 37.— Marie-Anna-Lucienne Châteaux, rue de Château Salins, 53. — Marie-Louise-Hermance Nettre, rue Jeanne d'Arc, 30. — Emile Lucien Leblanc, rue du Faubourg-dea-Trois-Maisons, 12.

Décès. — Julien-Marie Vitrey, 27 ans, lieutenant au 10e R. A. C, escadrille Br 218, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, rue de la Ravinelle, 14.

Du 13 octobre Naissances. — Yvonne Joséphine Picase I

rue Erckmann Chatrian, 4. — Odette Juliette I

i Marie-Louise Braun, rue Saint-Jean, 27. — p J Denise Christiaune F isso te, rue Eugène-', Ferry, 35. —- Robert Edmond Brion, rue de : Mu house, 46. — Andrée Thérèse Linck, rue j du Haut Bourgeois, 21. — Georges Charles

! Léon Saulnier, rue dei Quatre-Eglises, 56. j Décès. — Zoé Aubertin, 46 ans, religieuse, \ rue de Strasbourg, 194. — Lueien-Prnost-I Georges Bure, 8 jours, rue Cloiion, 28. — i B'anche Marthe Euphémie B é -ilU; 47 ans, ! lingère, célibataire, rue de Nabécor, 17. — I Lucie Raymonde Thalmann 4 mois, rue î Saint Dizier, 163 — Emile Paul Charles. 63 I ans, chef d'équipe, à Chaligny. — Marie Sau-1 mier 80 ans, journalière, veuve Parisot, che-i min des Sables.—Julienne Rousseau, 49 ans, j s. p., épouse Bondot, à La Petite Raon. — i Jeanne Schoch, 34 ans, journalière, divorcée

Laurent, rue de l'Abbé-Didelot, 2. Du 14 octobre

Naissances. — Nicole Sophie Miot, rue Ver laine, 12. — Marie Louise Chartier, rue de Strasbourg, 131. — B'anche Camille Paule Holfmaua, rue des Quatre-Eglises. 56. — Bernadette-Marie-Jeanne Convard, rue des Quatre Eglises, 56 — Jean-Fernand StHppé, I iue Saint Nicolas. 69.

Décès. — Marie-Virginie Pemot. 58 ans, Î. p., épouse Lucaire, à Domgermain. — Gene viève Henriette-Lucie Marguerite Barba, 11 mois, à Saint-Max. — Joséphine Theissen, 81 an», religieuse rue de Strasbourg, 113 —-Marie-Jeanne Langlet, 79. ans, journalière, veuve Redt, rue Fojler, 1. — Marie Louise-Marcelle Thyrion, 1 an, rue Notre-Dame, 7. —• Henriette-Louise Saunier, 60 ans, s. p., \ veuve Besson, rue de Laxou, 1. '

Du 15 octobie Naissances. —Raoul Paul Fernand Florent \

Boyard, rue des Maréchaux, 25. — André- 3 Paul Eugène Julien, boulevard de la Pépi-nière, villa Verdier, 5 bis — Germaine- „ Marie Hélène Julien, boulevard de la Pépi-nière, villa Verdier, 5 bis. — Julia Marie-Thérèse Stœhr, rue des Jardiniers, 76. — Robert Paul Che.valme, rue de Muhouse, 3. — Robert Kircher, rue des Quatre Eg'hes 56. — Gilberte Kircher, me des Quatre Eglises, n° 56.

Décès. — Catherine Gille, 79 ans, s. p., veuve Cambrésy, à Griscourt. — Marie Reine L'Hulier. 77 ans, religieuse, rue de Stras-bourg, 194 — André Blanohot, 37 ans, maître-d'hôtel, rue des Ponts, 12. — Léon Martelle, 54 ans, s, p., boulevard Lobau, 90.

Du 16 o tobre Naissances. — Lucien-Maurice Duchêne,

rue Sainte Anne, 28 bis. — Yvonne Augus- j tine Eugénie Joséphine Delmeule, rue Ver laine, 12 - Robert-Eugène Louis Zinzius, rue du Faubourg-Sainte-Catheriue, 15. — j Emilien-Louis Toussaint, rue des Quatre-Eglises, 56. — André Armand René Garnier, j chemin des S ibles.

Décès. -- Ernestine Dollmeyer, 41 ans, re-passeuse, épouse Mathis, rue Saint Nicolas, *" 78 bis. — Hélène Deutch, 29 ans, journalière, veuve G intllas, à.Pompey.

* ** Publications de mariages — Charles-

Alphon^-Au.-elme Marfort, mécanicien den liste, rue Saint-Nicolas 6, et Marie-Margue-rite Mangeot, couturière, à Saint-Max. — Charles Ernest Saint-Dizier, lieutenant de réserve au 26e bataillon de chasseurs à pied, à Dieulouard, et Jeanne Louise-Emélie Ga-gneré s. p., rue du Général-Fabvier, 41. — Louis-Marie Blaisou, lieutenant colonel com mandant la tête de pont de Kehl, officier de la Légion d'honneur, à Toul, et Pauline Marie Madeleine Bsrveiller, rue de Toul, 30. — Jean-Alfred Mifsud, emp'oyé de chemin j de fer, rue de Mon Désert, 2. et Jeanne Eli- j sabeth-Julie Jo?t, s. p., rue delà Ravinelle, 71, et Marie-Marguerite Chéry, à Bouxières-aux Dames. — Edmond-Camille Gagneré, employé de banque, à Pont-à-Mousson, et Yvonne Marie Jeanne Marguerite Colignon, s. p., rue des Carmes, 13 — Charles Geor-gin, charcutier, rue du Montet, 76. et Marie Lahaxe, charcutière, rue Saint Nicolas, 24. — Renée Emile Maître d'Hôtel, représentant d'entreprise, rus de Paris, 42, et Marguerite Charlotte Heckmann, avenue de France, 45. — Pierre Alexandre Bastien, propriétaire, à Mars la Tour, et Marie Louise Alexandre journalière, rue de Strasbourg, 122.

René-Louis Schaal, serrurier mécanicien, rue du Faubourg-Sainte Catherine, 57, et Anne Klein s. p., à Strasbourg. — Edmond-Lucien Lachausvée, ingénieur A. M., rue du Faubourg des Trois Maisons, 77, et Maria- J Georgette Thibault, à Angers. — Henri- I Eugène Marie Mileur, lieutenantau l«spahis ,

( marocains, chevalier de la Légion d'honneur, à Paris, et Marie Thérèse Volucheneder, s. p., avenue de France, 20, — Pierre Chemi a. telin, asrent commercial, rue des Fabriques, g 45, et Henriette Jacson, s. p., à Broindron (Côte d'Or).

Pierre-Alexar.dre-Louis Godard, médecin • aide major de 1" classe, décoré de la Croix ■ de guerre, rue Callot, 6, et Andrée-Yvonne | Bozellec, s. p., à Paris. — Marcel Prévôt, « pharmacien, rue Jeanoe-d'Arc, 93, et Jeanne ' Marie Luce Audin, s. p., à Lyon. - Léon-Marcel Cherrier. chauffeur, rue Henner, 8, et Jeanne-B noîte Primat, s. p., à Neuves-Mai-sons. — Georges-Ernest, Degeoève, commer-çant, à Chaudesaigues (Cantal), et Marguerite Degermann, s. p., rue des Tiercelius, 52. [aii—wg -~ ^■«——■———11

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VQiSQEiS Dimanche après midi a eu lieu à Saint .

Dié l'inauguration du monument commémo ratif, élevé en l'honneur des morts du 152e ' régiment d'infanterie, tombés en 1914 pour reprendre aux Allemands ce sommet devant lequel, en dépit de tous leurs efforts, ils furent retenus quatre ans, et qui constitua le rempart de la ville de Saint Dié.

— Un tripier d'Epinal ayant dérobé à ] l'abattoir un quartier de vache reconnue im j propre à la consommation et destinée à l'en-fouissement comme tuberculeuse, le vendit à un boucher charcutier de la ville, qui le dé tailla dans son magasin. Tou.-. deux ont com-paru devant le tribunal correctionnel, qui les a condamnés chacun à six mois de prison et 50 francs d'amende.

— On vient d'arrêter quatre militaires s qui, le 7 septembre dernier, avaient jeté 1

deux pétards de cheddite dans la Meurthe, 1

en aval ie Saint Dié, dans un lot réservé où 30.000 alevins avaient été immergés cette année. Les auteurs de ce délit firent une pêche assez fructueuse, mais les 30.000 aie- s vins furent tous détruits, soit une dépense i

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Hémorroïdes Tout le monde y est sujet, et peu de per-

sonnes ont pu les éviter, principalement à l'âge mûr, Les hémorroïdes sont en réalité des varices des veines intestinales et par conséquent

| ont pour cause la compression de ces \ aiss. aux sanguins qui empêche la circulation.

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Page 4: Le Journal de la Meurthe - Kiosque Lorrain · d'occupation de la rive gauche do Rhin ont; été dissoutes le 12 octobre et que leurs d; chef», les généraux Gérard et jlangin,

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dÉLIXIR DUPEYROUX M«* DUFOUR, «, Rue de Maistre, a Paris, ooril

au rr Dupeyroux le 24 novembre 1918 : » Depui» six ans, je souffrais de l'estomac et étais amaigri» au point de ne plus peser que 45 kilos. Aoec cela, je souffrais, depuis plus d'un an, d'une douleur continue sous le sein el l'omoplate gauches. J'étais anéantie el sans force. J'easpectorats des crachat» épais el noirâtres. Il y a trois mois, les crache-ments de sang me prirent chaque soir en me couchant et si fort que cela ressemblait d des hémorragies. Je suivais un traitement où l'on me faisait sucer de la glace; c'était me conduire â la mort. C'est alors qua me sentant perdue, ayant entendu parler du D* Duneyrouw, je commençai son traitement à base d'mtxtr, de Révulsifs et de Minérolaae. Au bout de quelques jours, les crachements cessèrent, mes forces reoinrent et, après deuas mois et demi de traitement, je me considère comme guérie. J'ai augmenté de neuf livres. Je cous encoie ma reconnaissance aueo l'*utorisatlon de publier ma lettre ».

M. GBOROBS MARCHAIS, ûgô de 23 ans, culti-vateur a Athée (Indre-et-Loire), atteint de coxalgie •t d'arthrite au genou droit, relate ainsi ea gué-rUon par le traitement a base A'Elixir Dupayroux - lettre du 1" mars 1919 : « Ent91t, alors qu<: j'aoais 15 ans. en janvier, je ressentis une douleur dans le genou droit, et un mois après, dans la hanche droite, mais beaucoup plus forte, ce qui m'obligea à rester au lit trot» mois. Puis j'entrai d l'hôpital de Tours oû l'on me mit un plâtre pendant site mois. Voyant que je n'allais pas mieuœ, j'en sortis pour suivre l» traitement d'un masseur qui no me réussit pas. En février 1912, on me conseilla le traitement Dupeyrouas que j'appliquai sérieusement. Fin mai, j'allais beaucoup mieux. Quoique marchant avec des béquilles, je ne souffrais presque plus. En décembre 1S13, ma jambe ayant repris des forces, je commençais à marcher avee deum cannes; je ne souffrais plus du tout; un mot» après, je marchais avec une seule canne. Ver» juin, je commençais à travailler un peu. Enfin, en 1914, j'étais complètement rétabli, grâc» auaa Xèvuldis et à fEHxir nupeyroux. J'ai un peu d'ankylosc et c'est la faute du plâtre. Je marche très bien et peux supporter une charge de 100 kilos sans fatiguer nullement de cette jambe. Si fat attendu si longtemps sans faire publier mon cas, c'était pour voir si j'étais bien guéri, et, maintenant, je veux certifier l'efficacité du traitement à base cf'EMxir Dupeyroux.

M!1« MADELBINB JABLOT, âgée de 18 ans, 61, Faubourg Gâtinaig, a PltMvlers (Loiret),

I gruce au Traitement Dupeyroux tut guéri* d une tuberoutose osseuse métatarsienne oomme 1 atteste cette lettre du 15 juillet 1919: « Gardant ie i" pPHr, une Pleurésie, je m'aperçus, le 2 septem-bre 1917, qu'en remuant mon pied droit, je pro-voqiiats une douleur. Quand je me levai, il me fut impossible de marcher Pendant quatre mois. ie suivis un traitement sans résultat. Mon pied était gonflé, douloureux, enflammé. Le médecin nommait cela une tumeur blanche. Il m'était impossible de poser mon pied par terre, telle' ment la douleur était forte. Je commençât, en janvier 1918, à prendre de ('«ltxtr et du Vin du »■ Dupeyroux. puis à applique* ses Révulsif»

! sur le mal. En mai, l'abcès perça au dehors et du pus en sortit. Je me trouvais beaucoup mieux en août 1918.JI m'a fallu 7 bouteilles d'Elixir. quatre de Vin. 30 Révulsifs environ et 18 mois de traite-ment pour me guérir. En août 1918, je pesai» SI kilos; j ai gagné depuis 4 k. 700 ».

Ces faits montrent aue le Traitement à à'EUxiP Dupeyroux permet de lutt.r

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