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N°95 NOVEMBRE DÉCEMBRE 17 LE MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE GAILLAC UN PREMIER GRAND MARCHÉ MADE IN TARN Noël ZÉRO PHYTO Espaces Verts EXPOSITION EN VITRINE ArtFriche Le festival des lanternes chinois S’OUVRE POUR LA PREMIÈRE FOIS EN EUROPE, À GAILLAC !

Le festival des lanternes chinois - ville-gaillac.fr GAILLAC LE MAG zoom arrière Nouveau chapitre Placée sous le signe des contes de Perrault et du merveilleux, la 22e édition du

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N ° 9 5 N O V E M B R E D É C E M B R E 1 7

L E M A G A Z I N E M U N I C I P A L D ’ I N F O R M A T I O N D E L A V I L L E D E G A I L L A C

UN PREMIER GRAND MARCHÉ MADE IN TARN

Noël

ZÉRO PHYTO

EspacesVertsEXPOSITION

EN VITRINE

ArtFriche

Le festival des lanternes chinoisS’OUVRE POUR LA PREMIÈRE FOIS EN EUROPE, À GAILLAC !

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zoom arrière

Nouveau chapitrePlacée sous le signe des contes de Perrault et du merveilleux, la 22e édition du Salon du Livre de Gaillac a permis à plus de 6000 visiteurs de rencontrer 70 auteurs (dont 30 spécialisés « jeunesse ») parmi lesquels figuraient l’illustratrice Rebecca Dautremer – invitée d’honneur du salon - , la romancière espagnole Rosa Montero ou le dessinateur Romain Pujol. Cet événement littéraire de référence, qui s’est tenu les 7 et 8 octobre sur la Place d’Hautpoul, a pris cette année des airs de festival, mêlant aux traditionnelles rencontres avec les auteurs des spectacles acrobatiques, humoristiques (Christophe Alévêque), des lectures théâtralisées et autres concerts dessinés. Un très bon millésime pour cette manifestation culturelle qui traduit un double engagement de la municipalité  : faire rayonner la ville et lutter contre l’illettrisme.

69 000 € versés depuis 2014 aux associations caritatives

Le 17 octobre, Patrice Gausserand a remis aux associations caritatives de Gaillac un chèque de 18 000 euros, somme qui représente 20 % des indemnités de fonction allouées en 2017 au maire et à ses adjoints. Lors de la campagne municipale de 2014, et pour la première fois dans l’histoire politique de la Ville, les élus de la majorité s’étaient engagés à soutenir de la sorte les organisations venant en aide aux personnes en difficulté. Reconduite annuellement, cette démarche personnelle du maire et de ses adjoints a déjà permis de compléter à hauteur de 69 000 euros les subventions versées par la collectivité au monde associatif.

11 novembrehommage à Joseph Bronzini

Un mois après la disparition de Joseph Bronzini, héros de guerre, citoyen d’honneur de la ville de Gaillac, la commémoration de l’Armistice de 1918 a eu cette année une résonnance toute particulière. En présence de la famille du défunt, le président des anciens combattants gaillacois, Gilbert Gineste, a rendu hommage au résistant et souligné que la guerre représentait toujours un défi et une menace pour notre société. Après la lecture faite par Monsieur le Maire de la lettre du Secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants, les élèves des établissements de la ville ont honoré la mémoire des « poilus ». Le cortège, accompagné par l’Harmonie de Gaillac, s’est ensuite rendu au monument aux morts pour un dépôt de gerbe. Un défilé motorisé des sapeurs-pompiers a finalement clôturé cette émouvante cérémonie.

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SOMMAIRE

éditorial

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Zoom arrière

Retour sur images

ActusLes alaés mettent la main à la pâteConcours Maisons et jardins fleuris

10ÉcoArtFriche, les vitrines s’exposent

Gaillac & VousMagazine d’information de la Ville de Gaillac70 place d’Hautpoul - 81600 GaillacTél. : 05 63 81 20 20

suivez-nous surwww.ville-gaillac.fr et

Directeur de la publication Patrice GausserandConception/RédactionService Communicationde la Ville de GaillacCourriel [email protected]édits photos Ville de Gaillac, Raynaud photo, infinity graphicImpression Imprimerie Rhode, imprimé sur papier recyclé avec des encres végétales. Distribution Adrexo. novembre / décembre 2017Tirage 8 100 ex.

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Grand FormatFééries de ChineMarché de noël

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Expression politique

L’année 2017 se termine sous la lumière, avec des festivités de fin d’année pour la première fois à la hauteur de Gaillac, troisième ville du département.

Nous accueillons le premier festival des lanternes chinois en France et en Europe, hissant Gaillac parmi les villes à audience internationale. Profondément certains que l’événement rencontrerait un grand succès, nous avons choisi d’y associer un Grand marché de Noël made in Tarn. Les allées fréquentées, les tables complètes, les hébergements à plein de leur capacité sur une période habituellement basse : le succès est là, nous ne nous étions pas trompés. Et la magie opère.

Le choix d’accueillir ces Féeries de Chine était loin d’être un projet saugrenu sous l’impulsion d’un homme seul. Il est le fruit d’une rencontre avec la culture chinoise mais aussi d’une réflexion approfondie et d’un choix partagé. Les opposants au projet ne pouvant se désavouer en reconnaissant le bien fondé et le bon pilotage d’une organisation hors norme ont déployé un arsenal politique improductif. Nous avons préféré nous concentrer sur Gaillac et les Gaillacois en clôturant l’année dans la ligne de notre engagement politique pour la sauvegarde et l’attractivité de notre ville. Nous avons pour cela pu compter sur l’exemplarité, le professionnalisme de nos agents municipaux, nous les remercions pour leur extraordinaire travail au service de tous les gaillacois.

Nous ne laisserons pas les plus fragiles à côté de ces festivités de lumière  : les élus ont choisi d’y inviter les associations caritatives et leurs bénéficiaires lors d’un goûter solidaire, les aînés et bénéficiaires de l’aide à domicile lors des repas de début d’année

2017 clôture aussi la troisième année du mandat. Nous présenterons notre bilan de mi-mandat devant les Gaillacois en début d’année. Il signe le

respect de tous nos engagements en matière de modernisation des services, de mobilité, de sécurité, de développement économique, de vie quotidienne, de politique sociale et d’aménagement urbain. Nous sommes profondément déterminés à poursuivre notre action pour Gaillac et son territoire.

Le festival des lanternes est en Chine un symbole de bon augure et de prospérité. Je souhaite à toutes les Gaillacoises et tous les Gaillacois de trouver en ces fêtes chaleur, partage, bonheur et réconfort.

Patrice GausserandMaire de GaillacConseiller départementalVice-président de la Communauté d’agglomération

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PatrimoineFontaine du Griffoul : objectif zéro calcaire

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FocusCuisine avec les classes SEGPA

Grands projetsEspaces verts : défi zéro phyto 08

Nous sommes profondément déterminés à poursuivre notre action pour Gaillac

et son territoire.

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retour sur images

Traditions et solidarité

Commémoration du 11 novembre 2018

La Nuit du Primeur : une soirée très festive

L’Orchestre Elixir a mis l’ambiance lors de la Nuit de Primeur

Christophe Alévêque entre scène et dédicaces au Salon du Livre, 2017

Mise en perce du primeur 2017 par la Dive bouteille

GAILLAC

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5GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

retour sur images

Remise des prix du cross du Collège R. Taillefer, en présence de C. Causse élu chargé des sports

Démo de danse tahitienne lors d’Octobre Rose

Spectacle inaugural du 22è Salon du Livre

Rencontre inédite lors de la foire de la récup’

Succès intergénérationnel pour Octobre Rose

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actus

RECENSEMENT18 janvier - 24 février 2018  : c’est la période durant laquelle les agents de recensement procèderont au dénombrement des habitants de Gaillac. Recrutés par la commune, formés par l’Insee, ils se présenteront à votre domicile pour vous remettre un questionnaire papier, ou bien les identifiants de connexion au site « Le-recensement-et-moi.fr » où vous pourrez remplir la version électronique du sondage.

Le dimanche 8 octobre s’est déroulée la deuxième édition de La Galhacoise, randonnée VTT-Pédestre organisée par les Chicken Bikes.C’est dans la fraicheur matinale, mais sous un beau soleil automnal, que 420 vététistes et 325 marcheurs ont sillonné les parcours proposés à travers les vignes, les coteaux et la Forêt de Sivens. A l’arrivée, l’apéritif et la saucisse grillée les attendaient, tout cela dans la bonne humeur et une belle convivialité. Tout cela est très encourageant et nous incite à continuer.Aussi nous vous invitons en octobre 2018 pour la troisième édition.

GALHACOISE 2017 

Les chicken bikes vous disent merci!

Le festival des lanternes, dont les figures lumineuses enchantent depuis des lustres les enfants chinois, fait cette année le bonheur des petits Gaillacois.

Les pitchouns étaient impatients de découvrir les Fééries de Chine, ses pandas, son dragon, son atmosphère joyeuse et colorée.Pour les faire patienter jusqu’au jour J, les ALAE (Accueils de loisirs associés aux écoles) ont eu la lumineuse idée de les faire participer à l’événement. Munis d’un pinceau et d’une des mille petites lanternes mises à leur disposition par les organisateurs du festival, les enfants ont pu mettre leur élan créateur au service de l’ambiance magique des Fééries de Chine.« Moi, j’ai peint un cerisier sur ma lanterne : c’est un arbre très présent en Chine », est fier de nous apprendre Maxime, élève de CM2 à Sainte-Cécile d’Aves. Son frère Antoine, en CE1 dans la même école, a quant à lui orné son luminaire d’une splendide calligraphie. Du marché de Noël aux maisons de retraite, en passant par les commerces et les locaux associatifs, les lanternes de papier des enfants de Gaillac ont pavoisé la ville aux couleurs des Fééries de Chine. «  Cette initiative, à laquelle ont également adhéré des écoles privées comme le Jardin Montessori ou Saint-Théodoric Balat, a permis aux enfants de découvrir la culture traditionnelle chinoise et de s’ouvrir sur le monde, se félicite le coordinateur des projets artistiques de Gaillac-Graulhet Agglomération. En étant associés aux événements qui ont lieu dans leur ville, les plus petits peuvent aussi devenir des acteurs du territoire ».

LANTERNES

Les enfants aussi mettent la main à la pâte Elus, agents, partenaires, bénévoles, habitants,

associations… toute la ville a participé au succès du festival des lanternes, et les enfants, associés à l’événement dans le cadre des ALAE, n’ont pas été en reste.

C’est joli et çà sert à décorer ma ville.

Et maintenant je suis curieux de savoir

comment vivent les gens en Chine

1000c’est le nombre de lanternes chinoises décorées par les enfants des Alaé

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« La composition florale, c’est ma passion, c’est toute ma vie, c’est une chose qui coule de source. Je n’ai aucun mérite : les fleurs me rendent heureuse », confie avec modestie Thérèse Bouyssier, lauréate pour la quatrième fois du Concours « Maisons

et Jardins fleuris » dans la catégorie « Balcon, terrasse, mur, immeuble collectif ».Tombée dans la jardinière magique à l’âge de quatre ans, cette amatrice d’Ikebana* se « laisse guider par les couleurs et par l’instinct » pour renouveler, à chaque édition du concours, les arrangements floraux qui lui valent immanquablement les suffrages du jury et l’admiration de ses voisins. Désireuse de partager sa passion et de susciter des émules, Thérèse anime bénévolement des ateliers d’art floral, notamment en maison de retraite :« J’aime semer des graines. J’ai envie de créer une dynamique autour de moi. Planter une fleur, c’est une petite chose simple que tout le monde peut faire à son niveau pour embellir la ville. »Le concours annuel des maisons et jardins fleuris, en valorisant ces initiatives individuelles, contribue justement à faire fleurir cet état d’esprit. «  Ce concours est un beau moment de rencontre, d’échange et de reconnaissance pour tous les gens qui s’impliquent dans l’embellissement de leur ville, explique Chantal Tichit, adjointe au tourisme. On sait que localement, dès qu’un bel espace fleuri se propage sur l’environnement collectif, il créé naturellement du lien social autour de lui. L’embellissement des rues est donc un véritable enjeu de citoyenneté. C’est aussi un levier d’action en faveur du développement durable ». Afin de promouvoir les pratiques éco-responsables, le concours des jardins et maisons fleuris encourage ses candidats à pratiquer le compostage, le paillage, la récupération d’eau et le « zéro pesticide ». Mais nul besoin d’être un professionnel de la composition florale pour prendre part au concours. Gratuit, ouvert à tous les résidents de la commune de Gaillac, ainsi qu’aux commerces et établissements recevant du public, il s’adresse à celles et à ceux qui « aiment leur ville et aiment les fleurs. Ils sont très nombreux, mais souvent trop discrets. Osez participer à ce concours ! C’est à votre portée », les encourage Thérèse Bouyssier. Comme elle, n’hésitez plus. Affûtez serpette et sécateur, et ne manquez pas de vous inscrire au prochain concours des maisons et jardins fleuris. * Ikebana : Art traditionnel japonais de l’arrangement floral

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actus

CATÉGORIE MAISON AVEC JARDIN3è PRIX > MULERO Pierrette & Albert / Bon d’achat de 20€.2è PRIX > DERRO Jocelyne / Bon d’achat de 25 €.1er PRIX > QUIQUEREZ Pierre & Béatrice / bon d’achat de 30€.Encouragements : Yolande ALMON, Marie BERTACCHI, Jocelyne CHAILLEUX, Xavier DAGAS, Violette DELPECH, Jeanne DELMAS, Simone ESCAFFIT, Isidore LIRIA, Raymonde ARMENG.

CATÉGORIE DÉCOR SUR LA VOIE PUBLIQUE3è PRIX > BARTHE Claire / Bon d’achat de 20€.2è PRIX > FABRE Nelly / Bon d’achat de 25€.1er PRIX > ESCAFFIT FEDACOU Françoise / Bon d’achat de 30€.

CATÉGORIE BALCON & TERRASSE & MUR & IMMEUBLE COLLECTIF3è PRIX > PEREZ Marie / Bon d’achat de 20€.2è PRIX > CARIVEN Francine / Bon d’achat de 25€.1er PRIX > BOUYSSIER Thérèse / Bon d’achat de 30€.Encouragements : Eliette JEAN, Chrys SAEZ, Geneviève SAYSSET.

CATÉGORIE HOTEL & RESTAURANT & COMMERCE & ÉTABLISSEMENT RECEVANT DU PUBLIC. 2è PRIX > LUGAN CHAUSSURES / Bon d’achat de 25€.1er PRIX > BOUTIQUE SOL, MARTIN Francisca / Bon d’achat de 30€.

PRIX MAURICE LALANDE Afin de valoriser le travail d’embellissement floral du quartier Port-Fabry par ses habitants, le prix Maurice Lalande a été décerné cette année aux locataires de la résidence Camille Claudel, bien que ces derniers n’aient pas officiellement participé au concours.Leur récompense : la participation, au printemps 2018, à un atelier de confection d’hôtels à insectes, conduit par Bernard Huet (association des amis du jardin) et les espaces verts de la Ville de Toulouse.

CONCOURS DES MAISONS ET JARDINS FLEURIS

Palmarès 2017

CONCOURS DES MAISONS ET JARDINS FLEURIS

Tapis rouge pour les mains vertes

Tous les ans, le concours des maisons et jardins fleuris de Gaillac réunit les passionnés d’art floral pour récompenser les compositions qui rendent la ville plus agréable à vivre pour ses habitants et plus accueillante pour ses visiteurs. Le verdict du jury a été rendu le 24 octobre en présence de Monsieur le Maire à la résidence d’artistes Antonin Artaud.

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Grands projets

«Quel dommage ! » « C’était le plus beau rond-point de Gaillac » « Ça fait vide ! » « J’espère que vous allez replanter ! »Le brusque abattage des neufs pins parasols du rond-point de l’Olive

a suscité  de nombreuses et légitimes réactions de la part des visiteurs du site Facebook de la Ville de Gaillac, accoutumés comme tous les habitants à l’harmonieuse présence de ce bosquet dans leur environnement urbain. La beauté et la vitalité apparente de ces arbres n’a fait qu’amplifier le mouvement de surprise causé par la décision de leur arrachage. Pourtant, la chute inopinée de l’un de ces pins sur un automobiliste annonçait dès 2016 le funeste sort qui frapperait tous les autres. L’observation du tronc renversé révélait en effet des marques de « chignonage », fragilisation de la base de l’arbre par un étranglement causé par ses propres racines. Sollicité par la Ville de Gaillac pour réaliser un inventaire diagnostic, l’Office National des Forêts rendait peu de temps après son fatal verdict : tous atteints du même mal, les pins du rond-point de l’Olive risquaient de s’effondrer tôt ou tard. La sécurité des personnes et des biens imposait donc leur abattage, effectué

par les services de la Ville à la grande émotion des Gaillacois. Mais que ces derniers se rassurent, le réaménagement du rond-point de l’Olive est un des grands projets auxquels s’attèlent d’ores et déjà les personnels et les élus en charge de la gestion des espaces verts. « Nous espérons pouvoir replanter de grands arbres : les gens apprécient leur intégration dans l’espace urbain, et ils y sont habitués  », révèle une source proche du dossier.Toutefois, les réflexions en cours ne peuvent manquer de prendre en compte les dernières évolutions

réglementaires et les grands enjeux écologiques et sociétaux qui traversent notre époque.

Les Gaillacois s’étaient pris d’affection pour les pins parasols du rond-point de l’Olive. Aussi, leur abatage pour des raisons de sécurité publique a causé un vif émoi. Pour les remplacer, plusieurs projets sont à l’étude. Mais qu’il s’agisse de la conception des ronds-points ou de l’entretien des rues, la politique des espaces verts doit désormais tenir compte des impératifs environnementaux, notamment de la loi interdisant l’usage des désherbants sur le domaine public.

ESPACES VERTSLe défi du « zéro phyto »

Inévitablement, l’herbe se met à pousser un peu

partout. Beaucoup de Gaillacois y voient le signe d’un manque d’entretien.

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Grands projets

Il convient tout d’abord de préciser que la Ville de Gaillac avait anticipé cette évolution, puisqu’elle n’utilise plus depuis longtemps un grand nombre de produits chimiques désormais interdits. Ceci étant, la loi “Zéro Phyto”, qui impose l’interdiction totale du recours aux désherbants, exception faite des cimetières et des terrains de sport, constitue un vrai défi pour nos agents. Que les Gaillacois se rassurent : nos équipes travaillent avec diligence et efficacité pour limiter au maximum la prolifération des “mauvaises herbes” sur l’espace public. Mais il faut aussi être réaliste : sans désherbant, l’herbe pousse. Toutes les villes de France sont touchées par ce phénomène, et pour l’instant, personne n’a trouvé de solution miracle. Le problème n’est donc pas propre à Gaillac : les grandes villes, qui ont des moyens bien plus conséquents que les nôtres, sont exactement dans la même situation que nous face au défi du “zéro phyto”.

Comment la commune de Gaillac s’adapte-t-elle à la loi interdisant les désherbants ?

questions3 Françoise Bonnet

La réglementation, tout d’abord. Depuis le 1er janvier 2017, l’entrée en vigueur de la loi de transition énergétique interdit l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques sur le domaine public. Un bienfait pour l’environnement, mais un sérieux casse-tête pour les communes.« Inévitablement, l’herbe se met à pousser un peu partout. Beaucoup de Gaillacois y voient le signe d’un manque d’entretien. C’est seulement la conséquence de l’interdiction des désherbants », explique Françoise Bonnet, élue en charge des questions d’espaces verts. Cette restriction phytosanitaire, à laquelle s’ajoutent les préoccupations grandissantes en matière de consommation d’eau, conduit naturellement les collectivités à réfléchir à de nouvelles stratégies de végétalisation de l’espace collectif. «  La tendance actuelle est au choix des aménagements et des variétés végétales qui requièrent le moins d’entretien. Il faut s’attendre à voir prospérer dans les espaces publics les projets basés sur la décoration minérale et sur les massifs pérennes, les plantes vivaces, les bulbes et les arbustes. Les lauriers roses, bulbes d’ail et de tulipe, iris, stachys et gauras seront de plus en plus demandés. Mais attention : toutes les plantes vivaces ne sont pas adaptées à notre climat, et l’effet esthétique n’est pas forcément comparable à celui des espaces fleuris  », souligne un responsable de ces questions à la Ville de Gaillac.

Comment concilier dans les futurs projets d’espaces verts des aspirations écologiques et esthétiques également légitimes ?

«  La solution réside dans la combinaison de différentes solutions végétales et minérales, et dans la collaboration accrue entre les services, explique un responsable de espaces verts. Ainsi, l’idée d’un travail collectif des équipes des Espaces Verts et de la Culture afin de concevoir des ronds-points associant œuvres d’art et horticulture est déjà bien implantée à Gaillac. De plus, sous l’impulsion de l’Agglomération, des réflexions sont menées pour permettre à terme d’harmoniser et de mutualiser les bonnes pratiques. Toutes les communes réfléchissent à l’avenir. Sous la pression des événements, de nombreuses solutions innovantes finiront par émerger.»

70 000 m2

de Jardins publics

Habitués à des trottoirs et des espaces publics bien nets, certains considèrent que l’apparition de végétaux indésirables est un signe de saleté, une régression. Mais il faut bien être conscient du fait que, derrière l’apparence de propreté obtenue par le recours aux désherbants, se cache une pollution du sol, de l’eau, avec tous les risques pour la santé que cela entraîne. La Ville de Gaillac n’a pas attendu le vote de la loi pour faire interdire ces désherbants, et il s’agit selon moi d’un progrès pour notre environnement. L’immense majorité des Gaillacois le comprend. Le regard sur les herbes sauvages va peu à peu changer. Malgré les réticences et le poids des habitudes, les gens ont bien fini par modifier leurs comportements vis-à-vis des déchets, du tri et du recyclage. Il en ira de même pour l’élimination des herbes folles. Je pense notamment que les jeunes générations, nées avec la crise écologique et sensibilisées à ses enjeux, adapteront vite leurs comportements et leurs habitudes à cette nouvelle situation.

Une partie de la solution ne réside-t-elle pas dans un changement de regard et d’habitudes vis-à-vis des mauvaises herbes ? Non, ou du moins, ce n’est pas la seule. Car je

le répète, les services de la Ville continueront de désherber manuellement le plus et le mieux possible. Mais il est évident que nous ne reviendrons pas aux pesticides et c’est tant mieux. La question du sens civique se pose, mais ce n’est qu’un paramètre parmi d’autres. Une ville n’est pas agréable et accueillante seulement parce que les gens l’ont décidé. Mais il est certain que toutes les bonnes volontés comptent et que chacun peut, à son niveau, contribuer à améliorer les choses. C’est d’ailleurs le but poursuivi par le concours des maisons et jardins fleuris, qui montre bien à quel point une initiative individuelle change le regard que l’on porte sur une rue. Il y a également un aspect “sécuritaire” à prendre en considération, afin de dissuader et de réprimer efficacement les atteintes aux plantations municipales. Ceux qui saccagent gratuitement les bacs à fleurs sont une infime minorité qui nuit par ses actes à la majorité. Le civisme, c’est la même chose, mais dans l’autre sens : un petit geste individuel qui bénéficie à tous.

Le civisme serait donc la clé ?

7 000 plantssont installés chaque année par les espaces verts

Conseillère municipaleà

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l’art s’affiche

ÉCO

Peut-être l’aurez-vous noté en flânant rue du Château du Roi : derrière la vitrine du 64, des œuvres d’art ont délogé la poussière et les toiles d’araignée qui s’étaient depuis

trop longtemps approprié le décor. En s’installant pour 3 mois dans la vitrine de ce local déserté, l’artiste peintre Michel Ger a donné le 20 novembre le coup d’envoi officiel du projet « L’Artfriche », développé en partenariat par la Ville de Gaillac et Gaillac-Graulhet Agglomération dans le cadre du Plan d’action commerce territorial (PACTe).A ce jour, six artistes ont investi autant de vitrines sur un parcours allant de la rue Portal à celle du Château du Roi pour en faire des galeries d’exposition.

But de l’opération  : rétablir la qualité esthétique du linéaire marchand du vieux Gaillac pour rendre la rue plus attractive auprès des passants, des propriétaires, des commerçants, mais aussi attirer l’œil d’éventuels porteurs de projets. « Lorsqu’il n’est pas envisageable de relocaliser immédiatement une activité, utiliser les vitrines vacantes comme lieu d’exposition artistique peut créer une certaine dynamique. Et il est évident qu’un local qui vit trouve plus facilement preneur. En définitive, toutes les parties prenantes devraient y trouver leur compte », indique une source proche du dossier.

Avec le projet l’Artfriche, initié fin novembre, la Ville de Gaillac et Gaillac-Graulhet Agglomération se lancent à la reconquête des friches commerciales du centre-ville. Le concept : valoriser les vitrines à l’abandon en les transformant en lieux d’exposition artistique temporaires. Le but : rétablir l’esthétique et la dynamique des rues de la ville.

+ InfosContacter Valérie Poibeau, Manager centre ville06 71 11 0634 / [email protected]

Vitrines

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Éco

Fil rouge EMPLOIavec la MCEF et ses partenaires

Vos rendez-vous sur la formation Mardi 05 décembre à Graulhet, de 14h à 16h : réunion d’information Formation Sanitaire et Social, animée par le Bureau Territorial de la Région Occitanie Mardi 19 décembre à Saint Sulpice, de 09h30 à 11h30 : Réunion d’information sur la Formation, co-animée par le Bureau Territorial de la Région Occitanie et Pôle Emploi

Informez-vous sur les métiers et l’emploi ! Vendredi 15 décembre à 09h Petit Déj à destination des employeurs : Recruter un(e) apprenti(e) : les démarches, les aides, les interlocuteurs, sur inscription auprès de la MCEF

Besoin d’aide ? - Ateliers CV en ligne les 1ers et 3èmes mardis du mois à 14h* - Ateliers Emploi Store en collaboration avec Pôle Emploi Gaillac tous les vendredis à 13h15 * - Ateliers informatiques «  premiers pas premiers clics » tous les lundis après-midi* inscription auprès de Pôle EmploiN’hésitez plus ! Contactez-nous au 05 63 81 17 90 ou MCEF 510 avenue François Mitterrand, 81 600 Gaillac

La fédération Familles Rurales du Tarn ouvrira prochainement une friperie au 19 rue Portal. Cette boutique proposera des vêtements

pour femmes, hommes, enfants, bébés, grandes tailles, ainsi que des jeux et des livres pour enfants, à petits prix. Alimentée exclusivement par des dons et animée par une équipe de bénévoles, la friperie reprendra les articles sans tache ni marque importante d’usure. Les personnes intéressées par des postes de bénévoles (missions de vente et de mise en rayon) peuvent prendre contact avec Alexandra Pettersson, directrice de la fédération Familles Rurales du Tarn au 05 63 54 15 44 ou par mail [email protected].

COMMERCE 

Familles Ruralesdu Tarn ouvre une friperie

rue Portal

Pour cette fin d’année, la rue de la Madeleine s’est assortie aux Fééries de Chine. A l’initiative de l’association des commerçants du quartier, des dizaines de lanternes de tissu se sont mélangées aux traditionnels décors lumineux pour donner à cette grande rue passante un petit air de « China Town ».

China TarnCLIN D’OEIL

AMBLes moustiques ne lui disent pas merci

Bonne nouvelle pour tous les Gaillacois qui ont subi l’été dernier la boulimie des moustiques tigres : AMB France, le spécialiste de la moustiquaire technique, développe son entreprise de la ZAC de Roumagnac.

Réputée pour ses produits innovants, cette société dont le chiffre d’affaires a triplé depuis 2014 agrandit ses locaux et s’apprête à recruter dans le but de doubler sa capacité de production.

Des taux de réservation hôtelière records, des restaurants qui font salle comble, des commerçants locaux qui ont le sourire aux lèvres : l’effet «Lanternes » n’aura guère tardé à se faire sentir. Vecteur de notoriété, facteur de convivialité et de cohésion sociale, ce festival inédit en Europe renforce l’image de dynamisme d’une ville en plein développement, favorisant à terme l’attractivité économique de tout un territoire. Restaurateurs, artisans, vignerons, conserveries : les entreprises locales, dont les milliers de visiteurs venus de France et d’ailleurs peuvent apprécier chaque jour le savoir-faire, bénéficient de cet effet vitrine, de cette mise en lumière des produits, des talents et des filières du territoire. Pour Gaillac, pour la communauté d’agglomération, le Festival des Lanternes est un outil de promotion incomparable et un levier de croissance économique.

Les lanternesfont rayonner Gaillac

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Cuisiner pour reprendre goût à l’école

Focus

Dans une atmosphère studieuse mais détendue, les élèves s’affairent dans la cuisine, jonglent avec les ustensiles, s’appliquent à leur tâche - aujourd’hui,

préparer des cookies - avec un air de concentration mêlé de plaisir. «  Ils aiment ce qu’ils font et cela se voit. Ces activités très concrètes les valorisent  : ils découvrent qu’ils peuvent se débrouiller seuls, faire certaines choses de A à Z. Ils s’épanouissent en prenant confiance en eux », se félicite leur professeure, Virginie Alayrac. Depuis deux ans, cette dernière est en charge de l’atelier Hygiène Alimentation Services (HAS) de la SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) du Collège Albert Camus de Gaillac.Six heures par semaine (pour les élèves de 4e) et 12 heures par semaine (pour les 3e), elle enseigne les connaissances et les savoir-faire liés à la préparation, la distribution et la vente des produits culinaires, l’entretien du linge et des locaux. Les élèves de 4e, qui alternent tous les mois avec l’atelier « Habitat », abordent les premières notions d’hygiène et de sécurité et cuisinent des préparation simples (gâteaux, pizzas, quiches…) qu’ils vendent ensuite dans le but de financer un voyage scolaire.

Les élèves de 3e, qui ont définitivement opté pour l’un des deux ateliers SEGPA, réalisent et servent des repas aux personnels de l’école et aux visiteurs extérieurs.Cette formation, complétée par des stages en entreprise, les aide à construire un projet d’orientation professionnelle. Mais l’acquisition des connaissances du socle commun n’est pas négligée pour autant. Les élèves de SEGPA suivent en effet des cours d’enseignement général, dont les contenus théoriques peuvent ensuite être mis en application dans les ateliers :« Pour faire des cookies, en 4e, il faut être capable de suivre une recette, donc de comprendre le vocabulaire, les unités de mesure, le principe des proportions. Les 3e réalisent quant à eux toutes les étapes de la fabrication du jus de pomme – cueillette, pressage, mise en bouteille, étiquetage - et le vendent. Ils font des mathématiques en rédigeant les bons de commande, des arts plastiques en mettant au point les étiquettes. Cette démarche de projets pluridisciplinaire leur permet de mobiliser et de consolider leurs savoirs généraux  dans un contexte concret », explique Virginie Alayrac.Une méthode d’enseignement et une atmosphère de travail qui sont visiblement du goût de ses élèves

Préparer des cookies et des pizzas, produire et commercialiser du jus de pomme, organiser et servir des repas, apprendre les bases de l’hygiène et de la sécurité alimentaire : voilà quelques-uns des savoirs et des savoir-faire au menu de l’atelier « Hygiène Alimentation Services » de la SEGPA du Collège Albert Camus. L’occasion pour les élèves de 4e et de 3e scolarisés dans cette filière de construire un projet d’orientation professionnelle, mais aussi de prendre confiance en eux et de retrouver le goût d’aller à l’école.

C’est agréable de faire la cuisine avec ses copains

de classe. Et puis, on prend plaisir à refaire

les recettes chez nous, en famille !

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GAILLAC, ville de lumières

En cette fin d’année joyeuse et colorée, Gaillac offre à ses habitants et aux nombreux visiteurs qui l’explorent le double visage d’une ville d’art et histoire, enracinée dans son patrimoine, et d’une cité moderne et dynamique, tournée

vers l’avenir. A l’instar de Janus, dieu romain auquel janvier emprunte son nom, Gaillac regarde derrière et devant elle, fière de ses traditions et actrice de son destin.Sur la place de la Libération, dans l’atmosphère chaleureuse et gourmande du marché de Noël, s’exprime l’attachement d’une ville au savoir-faire de ses artisans, de ses vignerons, de ses restaurateurs, aux trésors séculaires de son terroir, à la diversité de ses saveurs.Un peu plus loin, dans l’enceinte du Parc Foucaud, c’est le symbole d’une ère nouvelle qui resplendit de mille feux, l’empire du milieu mêlant ses traditions et ses couleurs à la Féérie de Noël, lumineuse image de l’enrichissement mutuel, incarnation de l’audace et de l’ouverture d’une ville qui puise sa force dans ses traditions et son enthousiasme dans ses projets. Gaillac change et Gaillac demeure, toujours pour le meilleur.

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FÉÉRIES DE CHINE

Joyau de la culture traditionnelle chinoise, le festival des lanternes issu de la dynastie Tang (618-907), est un spectacle époustouflant présentant des lanternes de plus de 15 m de haut, entièrement

réalisées à la main et recouvertes de soie qui s’illuminent par magie à la nuit tombée.Zigong, ville jumelée avec Gaillac, est à l’origine du festival chinois des lanternes qui a par la suite été adopté à Pékin, Hong Kong et Shanghai. Ville historique et culturelle, Zigong est appelée en Chine « la Ville des lanternes ». Quinze jours après le Nouvel An (15e jour du 1er mois lunaire), la fête des Lanternes ( yuánxiāojié) célèbre la première pleine lune de l’année. Pour l’occasion, les familles

décorent leur porche de lanternes et se réunissent afin de déguster ensemble des boulettes de riz glutineux qui représentent la lune. À la nuit tombante, des feux d’artifices et des pétards sont tirés. Tout le monde sort pour aller admirer les illuminations. Enfants et adultes arborent des lanternes ou lampions supendus à de longs bambous.… Dans les romans classiques, beaucoup d’histoires d’amour commencent par une rencontre le soir de cette fête.A Gaillac, c’est chaque soir que la ville de lumière va prendre vie au cœur du parc Foucaud et ses arbres millénaires.36 tableaux thématiques et près de 500 sculptures lumineuses monumentales se révèlent au fil de la visite : fééries et légendes chinoises, pagodes, temples, animaux fantastiques et forêts de pandas…mais aussi des scènes dédiés à Gaillac, son vignoble et son patrimoine.

UNE VILLE DE LUMIÈRES VENUE DU SICHUAN

500 sculptures lumineuses légendes chinoises et scènes dédiées à Gaillac

+ Infoswww.festivaldeslanternes-gaillac.fr

Discipline célèbre de l’opéra du Sichuan, le maquillage et le transformisme de visage sont une forme d’art dramatique apparu sous le règne de l’empereur Qianlong sous la dynastie Qing. Le changement de visage et de couleurs reflètent l’humeur, avec le rouge représentant la colère et le noir, l’extrême fureur. Les artistes peuvent alterner jusqu’à 30 fois de visage en quelques minutes….on dit qu’ils le font parfois uniquement grâce à leur respiration…Technique secrète, détenue par des artistes ayant hérité de cet art, le transformisme de visage est reconnu comme trésor national.

Le spectacle de la troupe du Sichuan, à mi-chemin entre performance scénique et spectacle de rue, se produira trois fois par soirée dans l’hémicycle des anciennes écuries du château Foucaud à 19h, 20h et 21h30

La porte des dragons accueille les visiteurs. Les 3 hectares du Parc Foucaud transformés en ville de lumières. Un dragon comp

patrimoine.

mancee dans h, 20h

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En 1964, la municipalité de Zigong organise son premier Festival des Lanternes et demande aux entreprises de mettre la main à la pâte pour limiter le coût des festivités. Les fabricants de céramique proposent de

confectionner une immense sculpture de vaisselle. Leur dragon est devenu depuis lors l’un des emblèmes du Festival.Pour réaliser la prouesse consistant à assembler sans une goutte de colle les milliers d’assiettes, de cuillères et de tasses qui composent ce dragon de 70 mètres, les fabricants de céramique de Zigong se sont inspirés de la technique ancestrale qui permettait aux colporteurs de vaisselle d’empiler et de lier de grandes quantités de marchandises pour en faciliter le transport. C’est dans les années 80, début de l’ouverture et de l’expansion économique chinoise, que le festival des lanternes devient en Chine le grand spectacle populaire que tout le monde connaît aujourd’hui. Conformément au souhait des autorités, les entreprises locales en plein essor s’investissent dans le festival : des sculptures en CD, bouteilles de bières ou de soda prennent place aux côtés des lanternes et du dragon de céramique. Les services publics de Zigong ne sont pas en reste. L’hôpital local recycle ses fioles de pénicilline pour donner vie à ces « qilin », animaux fabuleux dont l’apparition, selon la mythologie chinoise, augure une ère de prospérité pour la région qui les voit naître.

Avec une patience d’ange, les artisans chinois peignent et assemblent sur place les sculptures en toile de satin. La plupart sont réalisées sur mesure pour correspondre aux goûts, à l’histoire et au patrimoine de la région qui les accueille. Pour le Festival de Gaillac, la société Lantern Group a conçu en exclusivité une fontaine du Griffoul et une abbaye Saint-Michel, mais également des verres de vin, des bouteilles, des grappes de raisin et des scènes de vendange.Pour satisfaire un public exigeant qui réclame toujours plus de réalisme, les déploient des trésors de dextérité et de maîtrise picturale. Nombre d’entre eux sont passés par l’une des deux écoles qui, à Zigong, enseigne le savoir-faire artisanal et le goût de la précision qui fait de chaque sculpture des lanternes une œuvre d’art unique.

LANTERNES CÔTÉ COULISSES

Grand formatFestival des lanternesDu 1er decembre 2017 au 31 janvier 2018Tous les soirs de 18h à 23hParc de Foucaud

posé de 15 000 pièces de céramique s’illumine chaque soir.

Chaque sculpture lumineuse a été minutieusement habillée de soie.Chaqu 40 artisans et 40 jours de montage pour un festival unique et inédit.

30 000 billets vendus en 1 semaine, cette info de dernière minutearrive à l’heure où nous mettons sous presse.

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MARCHÉ DE NOËLTerroir et artisans tarnaismis en lumières

Du 1er décembre 2017 au 7 janvier 2018, jour de fin des vacances scolaires, les Gaillacois et les touristes sont invités à découvrir ou redécouvrir les richesses artisanales, gastronomiques et viticoles du territoire dans le cadre d’un marché de Noël qui se met au diapason du grand Festival international du Parc Foucaud.

« C’est une année particulière, explique une responsable de la Ville en charge de l’organisation du marché de Noël. Les lanternes donnent une grande visibilité à l’ensemble du territoire. Une

belle opportunité nous est offerte de mettre en valeur les produits locaux, de faire connaître nos savoir-faire auprès de ceux qui traversent la Place de la Libération pour se rendre sur le lieu de l’exposition. »Afin de proposer aux nombreux visiteurs, locaux et étrangers, la gamme la plus large de spécialités viticoles, culinaires et artisanales du territoire, et le maximum d’idées de cadeaux pour cette période de fêtes, 44 pagodes de vente individuelle ont été installées sur la Place de la Libération.Dans les senteurs de pain d’épices et de vin chaud, dans le décor chaleureux des guirlandes et des ampoules colorées, les stands d’exposition s’organisent autour de trois thématiques : un pôle restaurateurs locaux (plats du terroir, produits de qualité), un pôle vigneron avec son bar à vin, et un pôle artisans, créateurs, producteurs locaux.

Ce dernier met à l’honneur les produits d’exception qui font la richesse du territoire : biscuits, chocolats, foie gras, safran de Grésigne, vin chaud, artisanat du cuir et du bois, bijoux, décorations de Noël, céramiques de Giroussens ou encore bières artisanales (notamment une bière « poivre de Sichuan », clin d’œil à la province d’origine du Festival des Lanternes).Et comme il se doit pour un tel événement, le Père Noël offre aux plus jeunes la possibilité de vivre pleinement la Féérie de cette fin d’année, grâce notamment à l’espace ludique « jeux en bois », aux trois représentations quotidiennes du théâtre de polichinelle, ou à la traditionnelle forêt de sapins de l’amphithéâtre de la Place de la Libération. Enrichi et prolongé, plus grand et plus beau que jamais, le marché de Noël 2017 propose aux Gaillacois et aux visiteurs venus de France et d’ailleurs un merveilleux voyage dans la magie de Noël.

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exposants, 5 semaines de présence, une ouverture au public de 16h à 22h en semaine, de 11h à 22h les weekends : cette année, pour son traditionnel marché de Noël, la Ville de Gaillac a fait les choses en grand.

Festival des Lanternes oblige, les services municipaux, les commerçants, les artisans, les restaurateurs et les vignerons ont mis les bouchées doubles pour accueillir les milliers de visiteurs Français et étrangers venus assister à la première édition européenne des Fééries de Chine.

Marché de NoëlJusqu’au 7 janvier 2018En semaine de 16h à 22hLe week end de 11h à 22hPlace de la Libération

Autour des places, dans les rues passantes, les commerçants mettent les petits plats dans les grands pour rendre inoubliable aux Gaillacois comme aux touristes cette période de fin d’année. Sous l’égide de l’AGACI, les magasins ont adopté une décoration homogène, l’association fournissant à ses adhérents un fond de vitrine éclairé par un spot led aux couleurs changeantes, évocation des fééries du festival des lanternes. Et pour rendre le shopping plus simple et agréable, l’AGACI met à la disposition des promeneurs une conciergerie, installée dans les locaux de l’office du tourisme, place de la Libération. Assuré tous les soirs par les commerçants, ce système de garde collectif des achats facilite la déambulation des clients sur le marché de Noël. Tout contre l’office du tourisme, les adhérents de l’AGACI font tourner durant les nocturnes du marché leur roue multi-cadeaux, avec à la clé des cadeaux divers, et un lot d’une valeur de 250 euros remis chaque semaine à un gagnant VIP. L’association propose également aux nombreux visiteurs d’immortaliser leur Noël à Gaillac grâce à un photomaton ludique, pour des selfies partagés dès le lendemain sur le site et le facebook de l’AGACI.

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6 restaurants éphémèresAu Fil des Saisons, l’Ispiens Port, la Table du Sommelier, la Crêperie Saint-Michel, la Verrerie et le Bouchon Gaillacois : voilà les six restaurants qui régalent chaque soir les visiteurs du Marché de Noël. Sous le couvert convivial de leurs chapiteaux, les six tables proposent une restauration de terroir qui met à l’honneur les produits et les saveurs du territoire. L’Agaci

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Culture & Patrimoine

Fontaine du Griffoul opération anti-calcaire

En 2016, la fontaine du Griffoul, monument emblématique du XVIe siècle, a été entièrement rénovée. La gangue de calcaire qui la défigurait a été enlevée. On a ainsi retrouvé la beauté du marbre gris et rose, et l’élégance du groupe de personnages.Malheureusement, l’eau de source qui alimente la fontaine est très chargée en calcaire et, au bout de quelques mois, de nombreux dépôts commencent à ternir le groupe et le marbre, et à les encrasser. Pour éviter des dépenses d’entretien récurrentes, il a été décidé de l’alimenter avec l’eau de ville, beaucoup moins agressive, en circuit fermé (la même eau est réutilisée). Ces travaux ont été totalement financés par la Société des Amis des musées et du patrimoine de Gaillac (9600 €).

Rappel

l’eau de la fontaine ne doit pas être consommée. Tout produit jeté dans la vasque détériore le marbre et les circuits. Nous comptons sur votre civisme pour protéger ce monument historique.

Agenda1er décembre > 31 janvier, Fééries de Chine, Festival des Lanternes au Parc Foucaud, tous les soirs de 18h à 23h. // Dimanche 24 décembre, et du 26 au 29 décembre, Polichinelle, 4 représentations par jour, place de la Libération. // Mardi 9 janvier, «ce soir on bouge» au grand théâtre d’Albi pour La vie, départ en bus à 19H15. // Dimanche 14 janvier, La première neige, à 17h au Balcon.

+ d’infosPôle culture & attractivité, 80 place d’Hautpoul. 05 63 81 20 19

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En moins d’une semaine, le festival des lanternes a capitalisé plus de 30.000 entrées payantes, chiffre prévu pour équilibrer le budget de la manifestation. A présent, tout est bénéfice pour la ville.Ce festival suscite l’émerveillement des visiteurs, fait découvrir Gaillac et son territoire, alimente l’économie locale comme jamais.Le Maire, instigateur du projet et son équipe contre vents et marées ont porté à bout de bras ce projet ambitieux qui s’inscrit dans l’attractivité de la ville. Les équipes municipales suivent avec enthousiasme et de très nombreux bénévoles proposent leur service. Le festival est devenu l’affaire de tous.Pari gagné. Gouverner c’est anticiper, ne pas s’engluer dans le formalisme, dans la nostalgie des périodes de vaches grasses, où l’argent public permettait alors de produire de grands évènements. C’est terminé. Il faut ouvrir les yeux.

La loi NOTRe, les restrictions budgétaires imposent d’apporter d’autres réponses. En dehors de toute idéologie, le partenariat public-privé s’impose. Les grandes réalisations contemporaines en témoignent. C’est un combat passéiste d’arrière-garde que de critiquer ce que la réalité impose. Nos concitoyens n’attendent pas seulement des élus qu’ils gèrent comme de bons pères de famille, mais qu’ils aient de l’imaginations, du courage, de l’ambition, de la passion pour que Gaillac, nouvelle ville d’art et d’histoire, soit une cité vivante, dynamique, porteuse d’avenir. Nous travaillons pour que tous Gaillacois soient fiers de leur ville, et que le vivre ensemble devienne réalité. Nos concitoyens nous ont fait confiance. Nous ne les décevrons pas.

Le Groupe majoritaire

Pour la première fois, notre ville passera les fêtes de fin d’année illuminée par les couleurs des lanternes chinoises.Il est regrettable de constater que certains de ceux qui ont autrefois participé à faire de notre belle ville un mouroir tant sur le plan économique que sur le plan des animations dénoncent cette innovation. D’autant que ce sont les mêmes qui, prompts à demander toujours plus d’immigration et de tolérance au nom d’une fausse solidarité ou du prétendu vivre-ensemble, sont les premiers à tenter, par des arguties juridiques, d’interdire un évènement festif attirant de nombreux partenaires privés.Quoiqu’on puisse penser du choix du thème de ces festivités, il faut reconnaître qu’elles constitueront une animation appréciable et réjouissante pour toutes les familles de Gaillac,

parents comme enfants. Elles devraient même permettre d’attirer des curieux bien au-delà de notre ville, depuis toute notre Région, réveillant Gaillac devenue une belle endormie.Ces joyeuses festivités sauront peut-être, durant quelques instants glanés au long de quelques semaines, nous faire oublier nos désillusions politiques, nos problèmes, qu’ils soient liés au chômage, à l’insécurité, à l’incertitude quant à l’avenir ou parfois même à la misère.

Marie-Christine BOUTONNETRassemblement Bleu Marine Pour Gaillac

Philippe Pilleux, conseiller municipal indépendant a signifié à la rédaction son désistement de la rubrique Tribune libre du journal municipal.

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L’EXERCICE DE LA DEMOCRATIE

Nous avons toujours été favorables aux initiatives qui portent le développement harmonieux de notre territoire, dans l’intérêt des habitants. Mais pas à n’importe quel prix, pas n’importe comment, pas en mettant élus et citoyens devant le fait accompli. A l’Agglo Gaillac-Graulhet le Président a su rétablir un juste débat pour ne pas céder au caprice du maire de Gaillac qui voulait imposer son projet sans conditions. Nous avons saisi la justice à cause de l’irresponsabilité et de l’amateurisme du maire: opacité, absence de débat, rétention des informations, irrégularités du contrat non chiffré, engagé avec une entreprise chinoise dont on ne connaît rien. Dans son ordonnance, la juge nous donne raison : le maire n’avait pas signé ce contrat de façon régulière compte tenu de l’insuffisance des éléments donnés au conseil municipal, et il pèse un doute sérieux sur la légalité de ce contrat.

Si elle n’a pas compromis la tenue du festival, en donnant la possibilité au maire de réunir le Conseil avant le 1er décembre pour le régulariser, il en ressort : - que le maire est condamnable d’avoir travaillé seul et dans le secret sur des dossiers dont il ne maîtrise pas les compétences nécessaires.- que les anomalies auraient pu être évitées s’il avait écouté et répondu à nos demandes dans des délais normaux.- que les chiffres fantaisistes qu’il a avancés ont fait naître les doutes et les difficultés, alors qu’on ne sait toujours pas l’engagement réel de l’entreprise chinoise.Le système de pouvoir personnel mis en place par le maire, P. GAUSSERAND, a conduit des élus de bonne foi à s’engager sur des bases faussées. Espérons qu’il retienne la leçon pour que la gouvernance de la commune retrouve la normalité qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

M. RIEUX, Al. HORTUS, M-F. BONELLO, J. BATAILLOU, C. [email protected] 07 82 79 57 42

LE MAIRE IGNORE LA DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE

Loi travail, précarité, , baisse des APL , fin des contrats aidés, hausse de la CSG pour les retraités et les salariés! Voilà pour nous, l’insécurité économique règne ! Pour Gaillac où chômage et précarité prolifèrent, qui compte près de 30% de retraités, rien ne va s’arranger. Les riches défiscalisent, les « Paradise Paper » privent nos hôpitaux, nos écoles, nos mairies de ressources… A Gaillac le miracle chinois, le festival des lanternes doivent nous amener la prospérité. Nous n’avons rien contre les lanternes, il est agréable de se réunir tous au cœur de l’hiver sous la lumière. La question n’est pas de s’y rendre ou pas.. La question est pourquoi ? La presse s’interroge et apporte des réponses troublantes. Un festival, financé à 70% (700000 euros) par des entreprises dont certaines sont en contrat avec la ville. Mélange des genres souvent risqué ! Mécénat qui ouvre droit à des exonérations fiscales, et que nous payons dans les prix de vente de biens ou de service que nous acquittons. Un parc privatisé 4 mois. Alors qui invite qui ? Le sentiment final est que les partenaires et le maire invitent la ville… Pour des tarifs de 13 à 18 euros. Les collectivités locales auront au total investit 460000 euros dans le projet sans aucune étude

d’impact… Les agents de la ville doivent assumer la charge de travail.Une fête « populaire » construite autour d’un espace VIP financée par l’agglomération. Le spectacle imposé des décideurs, des élus locaux, des hommes d’affaires, des séminaires de management, des fêtes d’entreprise… au milieu des lanternes et des familles ! Espace chauffé et Lunch sur invitation pour les uns, l’extérieur et les stands pour les autres ! Le contrat avec Veolia, partenaire du festival pour 40000 euros , s’achèvera en 2019. C’est la grande question municipale à venir. Mais peut être certains y réfléchissent déjà dans le salon VIP d’un festival chinois pendant que nous contemplons paisiblement les lumières dans la nuit !

Bonnes fêtes à tous.

Thomas DOMENECH Élu « Gaillac à Gauche », [email protected]

UN JOYEUX NOËL ET UNE BONNE ANNÉE 2018 À TOUS LES GAILLACOIS !

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