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EDITO

N°61BimestrielFévrier-Mars2016

gratuit

Fait par et pour les habitants

Dans ce 61ème numéro du P’tit Journal nous avons d’abord une pensée pour les victimes des at-tentats terroristes du vendredi 13 Novembre 2015 ainsi que pour les familles et les blessés qui ont passé un triste Noël !Plus réjouissant : l’exposition humanitaire, « Au Fil de l’eau » où tous les exposants d’Art étaient solidaires, en partena-riat avec l’UNICEF. Agnès et Michel vous en parlent, tout comme de Caroline Lesage, fondatrice de l’association ART’AILE. Sofia nous fait dé-couvrir une véritable dynastie de la cité, celle de monsieur Courtot. Michel B., nous parle de « la Saga des Maisons de la Cité, une valeur de patrimoine ».Agnès et Chantal ont interro-gé Daniel Ribstein et Gilbert Wiest qui participent au pro-jet de visiteurs à domicile de personnes âgées isolées. L’as-sociation « Les Petits Frères des Pauvres » et le centre So-cio-Culturel ont organisé pour elles, relatée par Eliane et Li-liane, une fête de Noël le 24 décembre dernier, sous le signe de la joie et de la bonne humeur.Le comité de rédaction rend hommage à Jean-François Mattauer dont les dessins hu-moristiques avaient agrémenté trois de nos parutions. Jeanette nous a fait déguster de déli-cieux beignets de courgettes que nous vous invitons à réali-ser chez vous. Succès garanti !Agnès nous donne de l’es-poir avec un poème qui fait honneur à notre pays « la France qui est forte ».L’équipe du P’tit journal vous adresse ses meilleurs vœux pour une belle année 2016 vous apportant de beaux pro-jets, des rêves, joie et paix.

Agnès LECONTEMichel SIMONETTIAgnès LECONTE

Michel SIMONETTI

Parce qu’au bout de la vie…Il y a toujours de la vie…

L’Association ART’AILEL’association Art’aile crée par Caroline Lesage se situe dans le quartier Doller. En 2003, Caro-line Lesage a cherché des amis et en 6 mois cet organisme a émergé de son cocon. ART’AILE signifie : Une aile pour s’envoler, décoller de la réalité et apporter un peu de légèreté. C’est l’Art au service de la vie et la devise de l’association. Un papillon a été choisi pour ses couleurs artis-tiques et sa grâce. Elle a pour objectif de réaliser des actions culturelles et artistiques dans le cadre d’activités à caractère humanitaire. Il s agit de faire entrer l’Art dans des lieux aussi divers et variés que les hôpitaux, les écoles, les instituts, les maisons de retraite, etc... Ses œuvres sont régulièrement exposées afin de valoriser les per-sonnes à travers leurs créations. Caroline Lesage est diplômée de la Faculté d’Histoire de l’Art de Strasbourg et en 2002 lauréate du prix de l’ Ini-tiative de la Société Industrielle de Mulhouse. Elle anime des Ateliers Artistiques conçus pour mêler découverte, partage et créativité. Elle exerce depuis 13 ans et a conjointement démar-ré en pédiatrie et en gérontologie, à l’hôpital du Hasenrain et à la MMPA (Maison médicalisée pour personnes âgées). Elle travaille également dans divers établissement tels qu’au Saint-Da-mien, à Kembs, aux Écureuils, section EHPAD Alzheimer (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) mais aussi en hô-pital de jour et en psychogérontologie.Le corps des personnes étant abîmé par la ma-ladie d’Alzheimer, l’Art peut redonner des cou-leurs à leur vie et pour elles, il est comme une délivrance. Une sélection de photos d’œuvres est projetée aux gens qui sont invités à à s’ex-primer et à s’en inspirer pour créer, se révéler se dépasser, en partant à la découverte de l’histoire de l’Art.Les œuvres de Caroline font le lien entre les en-fants et leurs aïeux, ce qui permet d’offrir des motifs d’impressions originaux qui témoignent de l’envie de partage de ces deux générations. A la demande de l’APA, cette dame est devenue

formatrice auprès d’animatrices professionnelles de l’ APA qui ont choisi de découvrir sa méthode. Afin de sensibiliser les enfants et les jeunes des écoles et des Collèges de Mulhouse et environs aux richesses qu’offre l’histoire de l’Art, Caro-line Lesage se rend dans différents établisse-ments. De nouveaux projets seront repris comme les ateliers d’Art visuel dans les écoles, ainsi qu’ à la MMPA,au Foyer Notre Dame et à l’accueil de jour de Kembs.Le Zoo en voyant des œuvres exposées à l’office de tourisme à Mulhouse, a décidé de travailler avec Caroline Lesage. Deux classes de CM2 de Jean XXIII et les personnes du Pôle de Géron-tologie Saint-Damien ont fait une sortie inter-générationnelle, au Zoo. Des motifs peints à la peinture acrylique ont été réalisés pour le zoo. Ils ont été retravaillés par Caroline Lesage et une infographiste (Tooday). Le tissu Amarante im-primé par l’entreprise alsacienne TEXCIL a été employé par la ville de Mulhouse comme tissu de Noël. Des ombrelles, des parapluies, des fou-lards, des coussins, des étoffes, des nappes, des paréos, des serviettes et sets de table sur divers thèmes sont proposés à la vente.Une collection* des créations de l’association est disponible sur catalogue sur le site :www.artaile.com.L’Art permet d’exister et Caroline Lesage donne la chance à toutes ces personnes de s’épanouir et de montrer leur talent et leur imagination. Merci à Madame Caroline Lesage de son aimable accueil. *collection 3A (Art’aile, Alzheimer, Alsace)

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En effet, autour de nous, à notre porte, des personnes âgées se retrouvent seules, que ce soit dans leur âme, dans leur cœur. Il ne faut pas les oublier car elles ont tout donné, que ce soit à leurs enfants, leur famille, leurs amis.Par le biais d’un stage, Dominique Mangin a rencontré le respon-sable régional des « Petits Frères des Pauvres » et a aussi participé au mouvement national Monalisa (mobilisation nationale contre l’isolement des âgés). Elle est en charge du secteur adulte et mène un projet pour les séniors isolés du quartier Lavoisier-Brustlein. Il sera mis en place au cours de l’année 2016.Dans ce contexte, deux bénévoles, Daniel Riebstein et Gilbert Wiest avaient fin 2015 rencontré certaines de ces personnes âgées isolées pour leur en parler et ont constaté qu’elles sont très nom-breuses. A titre de démarrage, en partenariat avec l’association « Les Petits

Frères des Pauvres », il a été projeté une fête de Noël pour laquelle ils ont fait une demande de financement auprès de la Fondation de France. Un repas, soit de poisson ou de viande, a donc été servi le jeudi 24 décembre dernier à 12h au Centre Lavoisier-Brustlein.Dix bénévoles au total des « Petits Frères des Pauvres » et du CSC Lavoisier-Brustlein, ont aidé pour ce repas. Trente-huit personnes sont venues, dont certaines en voiture, d’autres ayant été véhiculées en transport adapté.Chaque participant a vécu un moment convivial sous le signe de la bonne humeur, ponctué de chants et de poèmes de Noël, la fête se terminant à 16h.

Un nouveau projet pour lutter contre l’isolementdes personnes âgées

MotocoChantal FILLEURAgnès LECONTE

Le Comité de rédaction du P’tit Journal est composé de :Habitants : Michel BERTHELIER, Véronique BOUDA, Eliane BOESPFLUG, Monique ERNY, Chantal FILLEUR, Jeanette HIRLEMANN, Agnès LECONTE, Sofia RUETSCH, Liliane SCHENONE et Michel SIMONETTI.Professionnels : Sonia GUEHAMA et Dominique MANGIN du Centre Socioculturel Lavoisier Brustlein.Avec le soutien de la ville de Mulhouse.Responsable de la publication : Alain BABEYPorteur de projet : Centre socioculturel Lavoisier Brustlein, 59 allée Gluck, BP 2151, 68060 MULHOUSECedex 03 89 42 21 31 - accueil@csc-lavoisier-brustlein.orgImprimeur : Imprimerie Rugé, 25 rue de la Fidelité 68200 MULHOUSEN°ISSN : en coursBienvenue à tous les habitants qui désirent nous rejoindre

«Nous avons un âge certain mais il n’est pas beau» (Parole d’un retraité).

Depuis déjà bientôt trente ans, l’ISTA* forme les futurs cadres de la mode et du cuir.L’association « Unichefs d’Entreprise » fondée par Jean Harang travaille en partenariat avec l’ISTA depuis quelques années pour mettre en place des projets thématique. Les fonds récoltés sont re-versés à l’UNICEF pour venir en aide aux enfants du monde entier.Un gala de fin d’année ainsi qu’un concours « Créateurs de Mul-house Cité Mode » ont été organisés par ces équipes.Une exposition caritative pour l’UNICEF intitulée « Au fil de l’eau » et dont l’entrée était gratuite a eu lieu les 14 et 15 No-vembre, à Motoco, bâtiment 7, au 13 rue de Pfastatt. Des œuvres d’artistes régionaux y étaient exposées, en concor-dance avec l’UNICEF ainsi qu’une vente de petits objets.Des étudiants de la nouvelle promo de cette année œuvrent au sein du projet « Caristatif ». Ils proposent des sacs, des trousses d’école imaginés par les enfants de l’école primaire et sont fabriqués par un centre pour personnes adultes en situation de handicap.Les enfants mulhousiens ont réalisé une fresque en partenariat avec le centre Socio Culturel Bel-Air.Les bénéfices acquis ont été reversés à l’UNICEF pour l’achat et l’installation de pompes à eau dans les écoles de certains pays en voie de développement. Là, les petites filles, qui parfois doivent faire des kilomètres pour aller chercher de l’eau, y sont de ce fait privées de scolarisation.Parmi les exposants nous avons rencontré : Céline DRO : artiste peintre plasticienne. Sa créativité est née de sa curiosité naturelle et de son besoin d’évasion.Pour elle « l’art ingénieux permet de peindre la parole et de par-ler aux yeux, les mots sont des êtres vivants ».Caroline LESAGE fondatrice de l’association ART’AILE a une devise « l’Art au service de la vie ».

Cet organisme a pour but de réaliser des actions culturelles et artistiques à caractère humanitaire.Angèle SEYLER : peintre sculpteur autodidacte de la région pa-risienne. Elle préside le club de jeunes talents de Wittenheim.Son engagement tend surtout vers les enfants malades en situa-tion de handicap. Elle a épaulé bénévolement des associations mulhousiennes. Afin de redonner une seconde vie à des maté-riaux de récupération (boites de conserves, bocaux etc…) une fontaine à eau a pu être crée dans l’un des pays en voie de déve-loppement. D’autres exposants étaient présents. Merci à tous ceux que nous avons contactés de nous avoir fait ressentir leur passion de l’Art et de la cause humanitaire.

*Institut Supérieur du Textile d’Alsace

Agnès LECONTEMichel SIMONETTI

Objectif caritatif : L’eau et la scolarisation des petites filles dans le monde. Une pompe à eau coûte environs 250 euros et permet de scolariser en moyenne dix petites filles, Grâce à ce projet : quatre-vingt fillettes l’ont déjà été.

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M. Courtot habite depuis soixante-cinq ans le quartier de la Cité, dans la maison familiale située au coin de la rue Jean Jaurès et du Passage Montebello où ses arrière-grands-parents maternels, ses grands-parents maternels et ses parents ont habité, soit quatre générations…Fils unique, M. Courtot a vécu parmi ces différentes générations qui lui ont donné le goût de l’histoire de son quar-tier et de sa ville.Vers le milieu du XIXème siècle, ses ar-rière-arrière-grands-parents, d’origine paysanne, ont émigré, comme beau-coup, vers Mulhouse pour travailler dans l’industrie textile.Fileur de coton et tisseuse, ils ont vécu dans la première Cité ouvrière qui se trouvait de l’autre côté du canal de dé-charge, vers l’actuel quartier Franklin.Autour de 1869, ses arrières grands-pa-rents se sont installés, dans la nou-velle Cité ouvrière que l’on connaît aujourd’hui. Très vite, la maison s’est agrandie avec l’acquisition de la maison jumelée.Par la suite, la fille aînée (la grand-mère de M. Courtot) s’est installée avec son mari dans la maison. Chaque famille habitait un étage. Les grands-parents sillonnaient alors le quartier pour distri-buer le lait à tous les habitants. Pendant la guerre, le grand-père travailla comme agent technique à la Ville de Mulhouse et la grand-mère devint couturière.

En 1949, les parents de M. Courtot se sont mariés en s’installant également dans la maison familiale. L’arrière grand-mère a déménagé au deuxième étage, les grands-parents au rez-de-chaussée et le jeune couple au premier étage.Son père travaillait comme typographe dans l’imprimerie familiale, aux Edi-tions JDM (Journal Des Ménagères) qui existe toujours et qui se trouve rue de la Fidélité à Mulhouse. Sa mère était coiffeuse dans un grand salon, rue du Sauvage. Elle était notamment la coiffeuse officielle de la femme du Maire de l’époque, Emile Muller, comme aime le préciser M. Courtot.Toute sa scolarité s’est faite à Mul-house, de l’école maternelle de la Cité, en passant par l’école Thérèse, le lycée Schweitzer pour finir à la Faculté des lettres à Mulhouse.Après l’armée, il trouva un travail au Crédit Lyonnais qu’il quitta à la retraite en 2007. Muté à Strasbourg, il rentrait chaque jour à Mulhouse.Je remercie M. Courtot de sa gentillesse lors de ce passionnant échange.

Un 24 Décembre de partageUn nouveau projet pour lutter contre l’isolementdes personnes âgées

Une dynastie de la Cité

Eliane BOESPFLUG

Liliane SCHENONE Sofia RUETSCH

Nous sommes allées au Centre Socio-Cultu-rel pour participer à un repas convivial au-quel une trentaine de personnes seules à Noël avaient été conviées.Un apéritif de bienvenue nous a ouvert l’ap-pétit, suivi d’un savoureux repas.Qu’on en juge :- en entrée deux tranches d’excellent foie de

canard,- puis rôti de veau aux chanterelles, accom-

pagné de haricots verts, carottes et cour-gettes, ainsi que d’un gratin dauphinois,

- un framboisier comme dessert a ravi nos papilles.

En variante, un menu poisson était proposé.Au courant de l’après-midi Eliane nous a fait plaisir en nous lisant un de ses contes intitulé « Rêve de Noël » et ensuite deux poèmes, également composés par elle pour cette fête.Le dessert et le café étant pris, Daniel nous a fait entonner tous en chœur des chants de Noël, dans une ambiance chaleureuse.Nous tenons à préciser que le Centre So-cio-Culturel, en association avec les Petits Frères des Pauvres, sont à l’origine de cette après-midi festive.Qu’ils soient tous grandement remerciés.En outre chaque personne a eu la surprise de recevoir un beau cadeau.En l’occurrence, un plaid en polaire, ce qui a comblé tout le monde. Vers 16h00 les der-niers invités ont quitté la fête.Nous tenons aussi à adresser tous nos re-merciements à tous les bénévoles qui se sont dévoués pour assurer la mise en place et le service.

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Lors de la construction de la cité ouvrière comment étaient les clô-tures des maisons, je ne le savais pas (il y a certainement de la docu-mentation à ce sujet).Chaque maison possédait une parcelle de terrain en vue d’y aménager un potager. Ainsi l’ouvrier, pendant ses heures de loisirs, pouvait re-tourner et planter la terre puis jouir de sa propre récolte. C’était une décision du patronat créateur du lieu.De cette façon l’employé avait une occupation et passait moins de temps dans les cafés et bars, se situant entre son domicile et son lieu de travail.Les ouvriers de DMC recevaient d’énormes ballots de coton de loin-tains pays producteurs.Ces mêmes ballots étaient emballés avec des lattes d’aciers pour leurs périples.Avec ces lattes, petit à petit sorties de l’usine, chaque ouvrier avait pu se fabriquer un grillage devant sa maison.Aujourd’hui il n’en reste plus beaucoup, nombreuses sont celles qui ont fait l’objet d’un aménagement complet la cour de la façade.Pour des raisons d’entretien et de propreté, un grand nombre de mai-sons n’ont plus de jardin potager.Une cour de pavés ou de revêtement asphaltier le remplaçant, ce qui permet au propriétaire du lieu de garer son véhicule.

Pourquoi tant de massacres, de haine ?Cela en valait-il la peine ?Déjà, en Janvier de l’an passé.Nous en avons été profondément affectés.

Pourquoi, de nouveau, avoir assassiné autant d’innocents ?Beaucoup de jeunes, adultes, enfants.Dieu ne nous a pas dit de tuer,Mais de nous accepter, de nous aimer.

Quel est l’avenir pour nos enfants, pe-tits-enfants,Face à tous ces tyrans ?La tristesse, la douleur nous emporte,Mais la France reste forte.

Merci aux ambulanciers, policiers et pompiers,A toutes ces personnes qui se sont mo-biliséesLors de cet attentat meurtrier.Merci à tant de générosité.

Les couleurs de la France ont été repré-sentées dans tous les pays,Ce qui montre que dans ces moments, Ces instants aussi déchirants,Nous sommes tous unis.

Une pensée aux familles, aux victimesPlongées au plus profond de l’abîme.Tous ces jeunes, toutes ces personnesNe demandaient qu’à vivre,Encore beaucoup essaient de survivre. Au fond de nous, la colère résonne.

Ces monstres n’ont aucun cœur.Face à tous ces malheurs.Ont-ils pensé aux familles meurtries ?A tous ceux qui ont perdu leurs proches, leurs amis ?

On ne comprend pas toute cette haineQui cause autant de peineParis ne se laissera pas faireParis est la ville lumière.

Ingrédients :500 grs de farine3 œufs1 pincée de levure chimique¼ de litre de lait5 courgettes râpées en fines lamelles4 à 5 oignonsSel et poivre

Les grillages et clôtures de la cité

Recette : Beignets de courgettes

Hommage à Jean-François Mattauer

Michel BERTHELIER

Jeanette HIRLEMANN

Agnès LECONTE

La Franceest FORTE

Préparation :Mélanger, la farine, les œufs, la levure chimique et le lait pour en faire une pâte.Faire dégorger les courgettes avec un peu de sel. Puis les presser à la main pour en éliminer l’eau.Couper les oignons en petits dés, les faire revenir dans de l’huile chaude.Ajouter l’ensemble dans la pâte.Laisser reposer pendant une heure.Former des petites boules à l’aide d’une cuillère à soupe et les déposer dans une poêle à frire à feu moyen.Faire dorer puis égoutter les croquettes dans un papier absorbant.Servez chaud, bon appétit.

Cet homme de génie excellait dans de nombreux domaines artistiques ; dessinateur, peintre, décorateur, musicien, sans parler de tant d’autres… Nous étions deux du Comité de rédaction à l’interviewer en janvier 2011 pour la parution du P’TIT JOURNAL (n°37). Il nous avait accueillies avec une grande gentillesse, nous faisant même l’honneur de nous interpréter un air enlevé au piano. Monsieur Mattauer a également bien voulu agrémenter d’un dessin humoristique trois de nos journaux de sep-tembre 2011 à janvier 2012 (n°41 à 43). Il est parti vers d’autres cieux le 17 novembre de l’an dernier, à l’âge de 64 ans. Son souve-nir restera longtemps vivace chez ceux qui l’ont connu et apprécié.

Eliane BOESPFLUG

et le Comité de rédacttion