L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE · 6 L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est Une baisse des effectifs moins marquée que dans le reste de l’industrie

L’INDUSTRIEAGROALIMENTAIRE

Cahier complémentaireAppui au contrat d’objectifs territorial - volet 1

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État des lieux

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2 L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

SOMMAIRE

Avertissement : en raison des arrondis, la somme des composantes présentées dans les graphiques ou les tableaux peut ne pas être égale au total affiché ou à 100 %

Tissu productif 3Plus de 30 800 salariés dans l’industrie agroalimentaire en Grand Est 3Un emploi salarié éclaté entre une multitude d’activités 4Une baisse des effectifs moins marquée que dans le reste de l’industrie 6Près de 750 établissements employeurs en Grand Est 8Une contraction du nombre d’établissements employeurs à long terme, contraire à la tendancenationale 8Des établissements de taille similaire à l’ensemble de l’industrie 10Une baisse des créations d’établissement, inverse au mouvement national 12Une stabilité du nombre de défaillances d’entreprise 13

Actifs occupés 14Trois actifs occupés sur quatre sont des ouvriers 14Une présence de jeunes plus marquée que dans le reste de l’industrie 16Un des secteurs industriels les plus féminisés 17Un taux d’emploi pérenne élevé, bien que légèrement inférieur au reste de l’industrie 18Un usage peu fréquent du temps partiel 19Un niveau de formation plus faible que dans le reste de l’industrie… 20… mais en nette progression au fil du temps et des générations 20

Marché du travail 23Une demande d’emploi qui progresse bien plus fortement que dans le reste de l’industrie 23Un chômage plus féminin et plus jeune que dans l’ensemble de l’industrie 23Les offres d’emploi 24

Périmètres 25Note méthodologique 31Contexte 36

3L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Tissu productif Plus de 30 800 salariés dans l’industrie agroalimentaire en Grand EstL’industrie agroalimentaire en Grand Est est composée fin 2015 de 30 835 salariés, soit 13,0 % des effectifs salariés industriels régionaux. Le secteur est moins bien représenté dans l’industrie que la moyenne observée en France de province1, puisque sa proportion y atteint 15,8 %.

En termes de répartition géographique, il apparaît que plus de 44 % des effectifs de l’agroalimentaire sont situés sur le territoire alsacien. On note néanmoins que le poids du secteur dans l’ensemble de l’industrie varie assez nettement d’un territoire à l’autre. Ainsi, les effectifs de l’industrie champardennaise sont posi-tionnés à 14,7 % dans l’agroalimentaire, contre 13,8 % pour l’industrie alsacienne et 10,8 % pour l’industrie lorraine.

F Localisation des effectifs salariés de l’industrie agroalimentaire en Grand Est par commune

1 Régions métropolitaines, hors Île-de-France.

Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé - découpage géographique au 01/01/2015 - carte PBS, © 2014).

Note : sont indiqués les noms des communes comptant plus de 500 salariés.

BELGIQUE

LUXEMBOURG

SUISSE

ALLEMAGNE

Hauts-de-France

Bourgogne-Franche-Comté

Île-de-France

Troyes554

Biesheim518

Haguenau1 098

Petersbach661

Folschviller718

Obernai1 248

Strasbourg1 400

Vittel1 289

Épernay1 201

Reims2 135


Un emploi salarié éclaté entre une multitude d’activitésParmi les nombreuses activités qui composent l’industrie agroalimentaire, deux d’entre elles recensent cha-cune plus de 10 % des salariés du secteur en Grand Est. Il s’agit de la fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie (12,5 %) et de la fabrication de vins effervescents (11,3 %). À l’échelle nationale, ces activités représentent respectivement 5,6 % et 1,3 % des effectifs de l’industrie agroalimentaire, il s’agit donc bien de deux spécificités régionales. La première activité est principalement implantée sur le territoire alsa-cien (78,8 % des salariés), tandis que la seconde est principalement située sur le territoire champardennais (95,4 %), faisant bien ressortir l’importance de l’activité spécifique qu’est la production de vin de Champagne. Dans la fabrication de vins effervescents, les effectifs régionaux représentent d’ailleurs 83,6 % des effectifs nationaux.

Il convient également de noter le poids important des effectifs de la fabrication de bière en Grand Est par rapport à ce qu’il est en France de province (5,0 % contre 1,0 %). Concentrés essentiellement sur le territoire alsacien, ils représentent la moitié des effectifs de cette activité en France de province. À l’inverse, la trans-formation et la conservation de la viande de boucherie est une activité sous-représentée sur le territoire régional par rapport au territoire national (5,2 % contre 12,2 %).


Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé).

Note : ne figurent que les activités comptant au moins 300 salariés en Grand Est.

Grand Est France de province

Effectif Poids Effectif Poids

Tous secteurs confondus 1 356 715 - 12 879 751 -

Industrie 237 819 - 1 984 309 -

Agroalimentaire, dont : 30 835 100,0 % 312 530 100,0 %

Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie 3 854 12,5 % 17 548 5,6 %

Fabrication de vins effervescents 3 495 11,3 % 4 181 1,3 %

Préparation industrielle de produits à base de viande 2 839 9,2 % 29 031 9,3 %

Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 2 752 8,9 % 27 371 8,8 %

Fabrication de fromage 2 626 8,5 % 20 804 6,7 %

Transformation et conservation de la viande de boucherie 1 594 5,2 % 38 076 12,2 %

Fabrication de bière 1 547 5,0 % 3 121 1,0 %

Industrie des eaux de table 1 401 4,5 % 7 100 2,3 %

Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. 1 317 4,3 % 11 688 3,7 %

Fabrication de produits amylacés 895 2,9 % 4 746 1,5 %

Fabrication de condiments et assaisonnements 845 2,7 % 3 315 1,1 %

Fabrication de glaces et sorbets 766 2,5 % 3 647 1,2 %

Vinification 743 2,4 % 1 819 0,6 %

Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation 728 2,4 % 11 795 3,8 %

Meunerie 702 2,3 % 4 937 1,6 %

Autre transformation et conservation de légumes 608 2,0 % 10 476 3,4 %

Transformation et conservation de pommes de terre 464 1,5 % 1 891 0,6 %

Fabrication de plats préparés 406 1,3 % 18 485 5,9 %

Transf. et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques 368 1,2 % 11 104 3,6 %

Production de boissons rafraîchissantes 338 1,1 % 3 731 1,2 %

Fabrication d'autres produits laitiers 317 1,0 % 2 874 0,9 %

F Répartition des effectifs salariés de l’industrie agroalimentaire par activité


Une baisse des effectifs moins marquée que dans le reste de l’industrieLes effectifs salariés du secteur agroalimentaire ont diminué de 10,3 % sur la période 2008-2015. Il s’agit d’une tendance moins défavorable que dans l’ensemble de l’industrie (- 18,3 %). Il apparaît en revanche assez nettement que les effectifs de ce secteur déclinent davantage en Grand Est qu’au niveau national (- 4,4 %). À plus court terme, une stabilisation semble toutefois se dessiner : - 1,0 % entre 2014 et 2015, alors que le taux de croissance annuel moyen entre 2008 et 2014 est de - 1,6 %.

La tendance négative observée à long terme se révèle assez généralisée au sein du secteur. Ainsi, en Grand Est, parmi les dix activités du secteur les plus importantes en volume, huit présentent une contraction de leurs effectifs salariés entre 2008 et 2015. Seules la fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (+ 9,9 %) et la fabrication de produits amylacés2 (+ 6,2 %) font exception.

F Évolution des effectifs salariés entre 2008 et 2015 en Grand Est - base 100 en 2008

2 Il s’agit des produits alimentaires à base d’amidon, de fécule de pomme de terre et de leurs dérivés utilisés sous forme de sucre, caramel, colorant et coproduits.

Source : Acoss, données au 31 décembre de l’année (champ : secteur privé).

30 835 salariés

237 819 salariés

1 356 715 salariés

80

82

84

86

88

90

92

94

96

98

100

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Agroalimentaire Industrie Tous secteurs confondus


F Évolution des effectifs salariés de l’industrie agroalimentaire par activité

Source : Acoss, données au 31 décembre de l’année (champ : secteur privé).Note : ne figurent que les activités comptant au moins 300 salariés en Grand Est.

Grand Est Evolution 2008-2015 Evolution 2014-2015

Effectif 2015 Région France de province Région France de

province

Tous secteurs confondus 1 356 715 - 6,1 % - 1,8 % - 0,2 % + 0,5 %

Industrie 237 819 - 18,3 % - 12,7 % - 2,2 % - 1,1 %

Agroalimentaire, dont : 30 835 - 10,3 % - 4,4 % - 1,0 % -

Fabric. de cacao, chocolat et de produits de confiserie 3 854 - 2,9 % + 1,7 % - 1,8 % - 1,1 %

Fabrication de vins effervescents 3 495 - 7,2 % - 8,7 % - 1,2 % -

Préparation industrielle de produits à base de viande 2 839 - 6,2 % - 11,6 % + 2,2 % - 0,5 %

Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 2 752 + 9,9 % + 4,3 % + 7,5 % + 1,6 %

Fabrication de fromage 2 626 - 13,4 % - 6,9 % - 3,4 % - 0,4 %

Transf. et conservation de la viande de boucherie 1 594 - 33,9 % - 7,3 % - 1,5 % - 0,9 %

Fabrication de bière 1 547 - 15,0 % - 1,3 % + 0,3 % + 5,0 %

Industrie des eaux de table 1 401 - 28,9 % - 7,3 % - 0,9 % + 3,2 %

Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. 1 317 - 11,3 % + 3,0 % - 2,2 % + 3,0 %

Fabrication de produits amylacés 895 + 6,2 % + 0,6 % - 5,7 % - 4,4 %

Fabrication de condiments et assaisonnements 845 + 32,0 % + 3,7 % - 0,7 % - 1,3 %

Fabrication de glaces et sorbets 766 - 37,7 % - 15,4 % - 13,4 % - 5,5 %

Vinification 743 + 32,4 % + 11,8 % + 3,3 % - 1,6 %Fabric. de biscuits, biscottes, pâtisseries de conservation 728 - 6,3 % - 2,2 % + 5,5 % + 2,2 %

Meunerie 702 - 11,7 % - 2,9 % + 0,9 % + 3,7 %

Autre transformation et conservation de légumes 608 - 15,7 % - 10,2 % + 2,7 % + 2,8 %

Transformation et conservation de pommes de terre 464 - 15,6 % - 10,9 % - 3,7 % - 6,0 %

Fabrication de plats préparés 406 + 10,0 % + 2,7 % + 3,8 % + 1,2 %Transf. et conservation de poisson, crustacés, mollusques 368 - 6,6 % - 9,0 % - 12,4 % - 0,7 %

Production de boissons rafraîchissantes 338 - 21,6 % - 6,4 % - 4,5 % + 2,1 %

Fabrication d'autres produits laitiers 317 + 5,7 % + 23,1 % + 0,3 % - 1,6 %


Près de 750 établissements employeurs en Grand EstEn 2015, parmi les 6 620 établissements employeurs industriels du Grand Est, 11,3 % relèvent de l’agroa-limentaire, soit 749 unités (contre 12,5 % au niveau national). Les quatre principales activités en termes d’établissements employeurs sont les mêmes que pour les effectifs salariés : fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie (84 unités, soit 11,2 %), fabrication de vins effervescents (81 unités, soit 10,8 %), préparation industrielle de produits à base de viande (53 unités, soit 7,1 %) et fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (52 unités, soit 6,9 %).

F Répartition des établissements employeurs de l’industrie agroalimentaire par activité

Une contraction du nombre d’établissements employeurs à long terme, contraire à la tendance nationaleL’industrie agroalimentaire a connu en Grand Est une contraction de 5,2 % du nombre d’établissements employeurs entre 2008 et 2015. Cette tendance négative contraste donc avec la progression de 1,5 %

Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé).Note : ne figurent que les activités comptant au moins 10 établissements en Grand Est.


Nombre Poids Nombre Poids

Tous secteurs confondus 133 111 - 1 372 827 -

Industrie 6 620 - 65 364 -

Agroalimentaire, dont : 749 100,0 % 8 182 100,0 %

Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie 84 11,2 % 797 9,7 %

Fabrication de vins effervescents 81 10,8 % 130 1,6 %

Préparation industrielle de produits à base de viande 53 7,1 % 667 8,2 %

Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 52 6,9 % 512 6,3 %

Transformation et conservation de la viande de boucherie 48 6,4 % 716 8,8 %

Meunerie 38 5,1 % 337 4,1 %

Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation 36 4,8 % 432 5,3 %

Fabrication de fromage 35 4,7 % 473 5,8 %

Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. 33 4,4 % 459 5,6 %

Fabrication de bière 33 4,4 % 213 2,6 %

Transformation du thé et du café 29 3,9 % 349 4,3 %

Production de boissons alcooliques distillées 25 3,3 % 252 3,1 %

Fabrication de plats préparés 22 2,9 % 393 4,8 %

Fabrication de glaces et sorbets 18 2,4 % 212 2,6 %

Fabrication de condiments et assaisonnements 17 2,3 % 85 1,0 %

Autre transformation et conservation de légumes 15 2,0 % 163 2,0 %

Fabrication d'aliments pour animaux de ferme 15 2,0 % 333 4,1 %

Fabrication de pâtes alimentaires 14 1,9 % 127 1,6 %

Transformation et conservation de fruits 13 1,7 % 186 2,3 %

Vinification 13 1,7 % 92 1,1 %

Préparation de jus de fruits et légumes 11 1,5 % 48 0,6 %


observée à l’échelle de la France de province. Néanmoins, elle apparaît deux fois plus faible que l’évolution constatée dans l’ensemble de l’industrie régionale (- 10,5 %). À plus court terme, entre 2014 et 2015, le volume d’établissements employeurs dans l’agroalimentaire enregistre une hausse de 1,4 %, proche de ce qu’on relève au niveau national (+ 1,9 %).

Les principales activités du secteur affichent des évolutions contrastées à long terme. En effet, le volume d’établissements employeurs a progressé de 16,7 % dans la fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie entre 2008 et 2015, tandis qu’il a diminué de 11,0 % dans la fabrication de vins effervescents et de 27,4 % dans la préparation industrielle de produits à base de viande. On peut également noter la croissance de 73,7 % (+ 14 unités) du nombre d’établissements dans la production de bière en région, qui s’inscrit dans une dynamique forte au niveau national (+ 99,1 %).

F Évolution du nombre d’établissements employeurs de l’industrie agroalimentaire par activité

Source : Acoss, données au 31 décembre de l’année (champ : secteur privé).

Note : ne figurent que les activités comptant au moins 10 établissements en Grand Est.

Grand Est Evolution 2008-2015 Evolution 2014-2015

Nombre 2015 Région France de

province Région France de province

Tous secteurs confondus 133 111 - 2,0 % - 0,3 % - 0,8 % - 0,2 %

Industrie 6 620 - 10,5 % - 9,0 % - 1,2 % - 0,9 %

Agroalimentaire, dont : 749 - 5,2 % + 1,5 % + 1,4 % + 1,9 %

Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie 84 + 16,7 % + 24,9 % - 1,2 % + 4,0 %

Fabrication de vins effervescents 81 - 11,0 % - 10,3 % + 1,3 % -

Préparation industrielle de produits à base de viande 53 - 27,4 % - 13,0 % - 3,6 % - 1,8 %

Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 52 + 4,0 % + 1,6 % + 4,0 % + 2,0 %

Transformation et conservation de la viande de boucherie 48 - 23,8 % - 10,3 % + 2,1 % - 1,0 %

Meunerie 38 + 2,7 % - 8,7 % - 2,6 % -

Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation 36 - 5,3 % + 16,4 % + 5,9 % + 5,4 %

Fabrication de fromage 35 - 5,4 % + 4,6 % - 2,8 % + 2,2 %

Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. 33 - 15,4 % + 12,2 % - + 4,8 %

Fabrication de bière 33 + 73,7 % + 99,1 % + 43,5 % + 29,9 %

Transformation du thé et du café 29 - 25,6 % - 6,4 % - 9,4 % + 0,3 %

Production de boissons alcooliques distillées 25 + 13,6 % + 2,0 % - 3,8 % + 0,4 %

Fabrication de plats préparés 22 + 37,5 % + 1,3 % - + 2,1 %

Fabrication de glaces et sorbets 18 + 5,9 % + 34,2 % - 10,0 % + 1,4 %

Fabrication de condiments et assaisonnements 17 - 15,0 % - 3,4 % - + 1,2 %

Autre transformation et conservation de légumes 15 - 16,7 % - 4,7 % - - 0,6 %

Fabrication d'aliments pour animaux de ferme 15 - 28,6 % - 13,3 % + 25,0 % + 0,3 %

Fabrication de pâtes alimentaires 14 - + 2,4 % + 7,7 % + 9,5 %

Transformation et conservation de fruits 13 + 85,7 % + 3,3 % + 18,2 % + 2,2 %

Vinification 13 - + 17,9 % + 8,3 % + 5,7 %

Préparation de jus de fruits et légumes 11 + 37,5 % - 5,9 % - - 2,0 %


Des établissements de taille similaire à l’ensemble de l’industrieL’industrie agroalimentaire est composée en Grand Est de 50,1 % d’établissements sans salarié, et de 26,5 % de structures comptant entre 1 et 9 salarié(s).

En région, la distribution des établissements du secteur par taille est proche de ce qu’on observe en moyenne dans l’industrie. L’écart le plus grand concerne ainsi la part d’établissements de 100 salariés et plus, qui est de 5,6 % dans l’industrie alimentaire, contre 4,1 % dans l’ensemble de l’industrie. Par rapport au reste de la France de province, le secteur agroalimentaire en Grand Est diffère principalement par une proportion d’éta-blissements sans salarié plus élevée de 2,1 points.

F Répartition des établissements par taille

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements, 2015.

0 salarié 1 à 9 salarié(s)

10 à 19 salariés

20 à 49 salariés

50 à 99 salariés

100 salariés et plus Total

Grand Est

Tous secteurs confondus 65,0 % 27,8 % 3,6 % 2,2 % 0,8 % 0,6 % 408 474

Industrie 51,8 % 26,7 % 7,8 % 6,7 % 3,0 % 4,1 % 13 918

Agroalimentaire 50,1 % 26,5 % 7,6 % 7,0 % 3,3 % 5,6 % 1 968

France de province

Tous secteurs confondus 68,0 % 25,5 % 3,2 % 2,0 % 0,8 % 0,5 % 4 392 181

Industrie 54,4 % 26,5 % 7,2 % 6,5 % 2,5 % 2,9 % 142 279

Agroalimentaire 47,9 % 27,2 % 7,9 % 8,3 % 3,5 % 5,3 % 17 878


F Principaux établissements employeurs de l’industrie agroalimentaire en Grand Est

Source : Insee, Sirene, 2016

Note : ne figurent que les établissements de 250 salariés et plus ; depuis le 01/01/2016, certains établissements ont pu fermer ou voir leur effectif évoluer

Raison sociale Commune Taille Activité

Moët Hennessy Champagne Services Épernay 1 000 à 1 999 salariés Fabrication de vins effervescents

Nestlé Waters Supply Est Vittel 1 000 à 1 999 salariés Industrie des eaux de table

Cémoi Confiseur Troyes 500 à 999 salariés Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie

Kronenbourg Supply Company Obernai 500 à 999 salariés Fabrication de bière

Les Grands Chais de France Petersbach 500 à 999 salariés Vinification

Mars Chocolat Haguenau 500 à 999 salariés Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie

Wrigley Biesheim 500 à 999 salariés Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie

Bongrain-Gérard Illoud 250 à 499 salariés Fabrication de fromage

Bongrain-Gérard Le Tholy 250 à 499 salariés Fabrication de fromage

Bestfoods Industries Duppigheim 250 à 499 salariés Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a.

Boulangerie Neuhauser Folschviller 250 à 499 salariés Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche

Boulangerie Neuhauser Folschviller 250 à 499 salariés Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche

Charal Metz 250 à 499 salariés Transformation et conservation de la viande de boucherie

Cristal Union Bazancourt 250 à 499 salariés Fabrication de sucre

Cristal Union Villette-sur-Aube 250 à 499 salariés Fabrication de sucre

Entremont Alliance Val-de-Meuse 250 à 499 salariés Fabrication de fromage

Fromageries Henri Hutin Dieue-sur-Meuse 250 à 499 salariés Fabrication de fromage

Glaces Thiriet Éloyes 250 à 499 salariés Fabrication de glaces et sorbets

Herta Illkirch-Graffenstaden 250 à 499 salariés Préparation industrielle de produits à base de viande

Moët Hennessy Champagne Services Reims 250 à 499 salariés Fabrication de vins effervescents

Marcillat Corcieux Corcieux 250 à 499 salariés Fabrication de fromage

Mondelez Production Strasbourg 250 à 499 salariés Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie

Nestlé Waters Supply Est Contrexéville 250 à 499 salariés Industrie des eaux de table

Roquette Frères Bernheim 250 à 499 salariés Fabrication de produits amylacés

Stoeffler Obernai 250 à 499 salariés Préparation industrielle de produits à base de viande

Tereos Syral Marckolsheim 250 à 499 salariés Fabrication de produits amylacés

Union Laitière Vittelloise Bulgnéville 250 à 499 salariés Fabrication de fromage


Une baisse des créations d’établissement, inverse au mouvement nationalEn 2015, 122 établissements ont vu le jour dans l’agroalimentaire en Grand Est, soit 11,0 % des créations dans l’industrie régionale, une proportion similaire à celle relevée en France de province (11,6 %). La fabrication de bière (21 créations) et la fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation (16 créations) sont les deux activités ayant enregistré le plus de créations d’établissement sur l’année 2015.

Alors qu’entre 2009 et 2015, le nombre annuel de créations d’établissement dans l’industrie a reculé de 20,2 %, la variation a été moins marquée dans l’agroalimentaire (- 14,1 %). A contrario, en France de province, un accroissement assez important du volume de créations a été constaté dans le secteur (+ 12,8 %).

Sur plus courte période, il apparaît un fléchissement du volume de créations d’établissement dans l’agroali-mentaire entre 2014 et 2015, plus marqué en Grand Est (- 16,4 %) qu’au niveau national (- 8,1 %).

F Créations totales d’établissement

F Activités enregistrant le plus grand nombre de créations totales d’établissement dans l’industrie agroali-mentaire en Grand Est

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements (champ : activités marchandes non agricoles).

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements (champ : activités marchandes non agricoles), 2015.

Note : ne figurent que les activités comptant au moins 10 créations d’établissement.

Nombre Poids

Industrie 1 106 -

Agroalimentaire, dont : 122 100,0 %

Fabrication de bière 21 17,2 %

Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation 16 13,1 %

Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie 10 8,2 %

Fabrication de plats préparés 10 8,2 %


Nombre 2015

Évolution 2009-2015


Nombre 2015



Tous secteurs confondus 33 860 - 21,0 % - 12,9 % 420 113 - 14,2 % - 5,8 %

Industrie 1 106 - 20,2 % - 28,5 % 13 772 - 6,5 % - 19,6 %

Agroalimentaire 122 - 14,1 % - 16,4 % 1 599 12,8 % - 8,1 %


Les créations d’établissement dans l’industrie agroalimentaire régionale se font pour un tiers sous statut d’artisan, une proportion équivalente à celle observée au niveau national. En revanche, la comparaison laisse apparaître une présence plus marquée des créations sous forme de sociétés à responsabilité limitée en Grand Est : 27,0 % contre 21,2 % en France de province.

F Répartition des établissements créés dans l’industrie agroalimentaire par catégorie juridique

Une stabilité du nombre de défaillances d’entrepriseEn 2015, 16 défaillances d’entreprise ont été enregistrées dans l’industrie agroalimentaire du Grand Est, soit un peu plus de 8 % de l’ensemble des défaillances dans l’industrie. Il s’agit d’une proportion similaire à celle observée en France de province.

Ce volume est resté constant dans le secteur entre 2009 et 2015, à l’exception d’un pic notoire en 2013 (37 défaillances). Cette stabilité contraste donc avec la diminution constatée à l’échelle nationale (- 16,2 %) dans l’agroalimentaire, ainsi qu’avec la baisse relevée dans l’industrie régionale (- 37,3 %).

Notons enfin qu’aucune activité ne ressort comme regroupant une part élevée des défaillances enregistrées localement dans le secteur.

Source : Banque de France.

ns : non significatif.Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements (champ : activités marchandes non agricoles), 2015.


Catégorie juridique :

Artisan 33,6 % 32,8 %

Commerçant ns 3,9 %

Profession libérale - ns

Société à responsabilité limitée 27,0 % 21,2 %

Société par actions simplifiée 23,0 % 24,8 %

Autres 15,6 % 17,1 %


Actifs occupésPour mémoire, l’exPloitation du recensement de PoPulation, qui a Pour objet de caractériser les actifs occuPés de l’industrie, se fait sur la base d’une entrée croisée Professions (Pcs) et secteurs d’activités (naf) afin d’avoir une analyse ciblée du coeur de métier (métiers de l’industrie exercés dans les activités de l’industrie).un code Pcs Peut être transversal et se retrouver dans Plusieurs secteurs, comme Par exemPle les ingénieurs et cadres d’étude, recherche et déveloPPement des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds), les ouvriers qualifiés divers de tyPe industriel, etc. le croisement avec les codes d’activité (naf) Permet d’obtenir une réPartition de ces métiers Par secteur.

Trois actifs occupés sur quatre sont des ouvriersL’industrie agroalimentaire regroupe 21 538 actifs occupés en Grand Est en 2013. Ce volume est en recul de 6,3 % par rapport à 2008, une baisse moins prononcée qu’en moyenne dans l’industrie (- 14,3 %).

La répartition par catégorie socioprofessionnelle y est assez marquée, puisque les trois quarts des actifs occu-pés sont des ouvriers. Notons qu’ils se répartissent à parts égales entre ouvriers qualifiés et non-qualifiés. Si la catégorie ouvrière est très présente dans l’industrie, de par la nature même des activités qu’elle englobe, le secteur agroalimentaire présente malgré tout une surreprésentation de cette catégorie socioprofessionnelle (+ 6,3 points), et en particulier des ouvriers non qualifiés (+ 7,2 points).

Les contremaîtres et agents de maîtrise sont également plus présents dans ce secteur (+ 3,0 points), et com-posent la deuxième plus importante catégorie (9,4 %). Ils se positionnent juste devant les techniciens (9,0 %) et les ingénieurs et cadres d’entreprises (7,1 %), qui sont pour leur part assez nettement moins représentés que dans le reste de l’industrie (respectivement - 5,7 points et - 2,5 points).

Entre 2008 et 2013, d’importantes évolutions apparaissent : le volume d’ouvriers non qualifiés est diminué de 16,3 % et celui des contremaîtres et agents de maîtrise de 4,2 %. Il s’agit de tendances observées également au sein de l’industrie régionale, bien qu’elles soient moins marquées dans l’agroalimentaire.

À l’inverse, deux évolutions apparaissent comme contraires à la tendance qui se dessine dans l’ensemble de

l’industrie : le nombre d’ouvriers qualifiés a progressé de 1,0 % entre 2008 et 2013 alors qu’il se contracte de 14,4 % dans l’ensemble de l’industrie, et celui des techniciens a augmenté de 4,4 % alors qu’il diminue de 4,1 % dans l’ensemble de l’industrie. Ces deux constats sont observables dans des proportions supérieures à l’échelle nationale.


F Répartition des actifs occupés de l’industrie agroalimentaire par catégorie socioprofessionnelle

F Répartition des actifs occupés de l’industrie agroalimentaire par profession

Source : Insee, recensements de la population (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus).


Nombre 2013 Poids Évolution

2008-2013 Poids Évolution 2008-2013

Toutes professions et activités confondues 2 275 047 - - 1,8 % - + 0,8 %

Industrie 196 515 - - 14,3 % - - 11,9 %

Agroalimentaire, dont : 21 538 100,0 % - 6,3 % 100,0 % - 2,6 %

Cadres d'entreprise 1 534 7,1 % + 1,9 % 6,9 % + 7,5 %

Contremaîtres, agents de maîtrise 2 031 9,4 % - 4,2 % 9,1 % + 3,8 %

Techniciens 1 941 9,0 % + 4,4 % 7,8 % + 10,8 %

Ouvriers qualifiés 8 031 37,3 % + 1,0 % 36,6 % + 2,4 %

Ouvriers non qualifiés 8 001 37,1 % - 16,3 % 39,6 % - 11,4 %

ns : non significatif


Note : ne figurent que les professions présentant un effectif d’au moins 300 actifs occupés en Grand Est.


Nombre 2013 Poids Évolution

2008-2013 Poids Évolution 2008-2013

Toutes professions et activités confondues 2 275 047 - - 1,8 % - + 0,8 %

Industrie 196 515 - - 14,3 % - - 11,9 %

Agroalimentaire, dont : 21 538 100,0 % - 6,3 % 100,0 % - 2,6 %

Autres ouvriers de production non qualifiés de l’industrie agroalimentaire 6 033 28,0 % - 13,5 % 21,3 % - 12,9 %

Autres opérateurs et ouvriers qualifiés de l'industrie agricole et alimentaire (hors transf. des viandes) 4 936 22,9 % - 2,8 % 16,6 % - 5,5 %

Agents de maîtrise en fabrication 1 683 7,8 % + 1,9 % 7,3 % + 3,8 %

Ouvriers de production non qualifiés de la transformation des viandes 1 672 7,8 % - 20,3 % 16,8 % - 10,3 %

Techniciens de production et de contrôle-qualité des industries de transformation 1 251 5,8 % + 4,1 % 5,0 % + 14,1 %

Opérateurs de la transformation des viandes 1 103 5,1 % - 9,1 % 11,0 % - 0,7 %

Mécaniciens qualifiés de maintenance, entretien : équipements industriels 893 4,1 % - 1,0 % 3,1 % - 9,8 %

Ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation 711 3,3 % + 12,6 % 2,9 % + 3,7 %

Pilotes d'installation lourde des industries de transformation 580 2,7 % ns 3,6 % ns

Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement des industries de transformation 473 2,2 % + 9,0 % 2,0 % + 4,9 %


Une présence de jeunes plus marquée que dans le reste de l’industrieSi l’on a pu observer une caractéristique particulière dans l’industrie du Grand Est, à savoir la sous-représen-tation des classes d’âges les plus jeunes et les plus âgées, le secteur agroalimentaire se distingue de ce modèle. Les plus jeunes sont en effet plus présents que dans les autres secteurs industriels : les moins de trente ans représentent 17,4 % des actifs occupés de l’agroalimentaire, contre 14,7 % dans l’ensemble de l’industrie.

L’indice de vieillissement, qui rapporte le nombre d’actifs occupés de 50 ans et plus à celui des moins de 30 ans, vient confirmer ce constat : il est moins élevé que toutes professions industrielles confondues. On compte ainsi 159 actifs occupés de 50 ans et plus pour 100 de moins de 30 ans dans l’agroalimentaire, contre 195 dans l’ensemble de l’industrie.

Certaines professions présentent un indice de vieillissement, et donc une structure générationnelle, qui pourrait indiquer des difficultés à venir pour le renouvellement de la main-d’œuvre, à l’aune des départs en retraite prévisibles. On peut notamment citer les agents de maîtrise en fabrication (252), les ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation (228) et les autres opérateurs et ouvriers qualifiés de l’industrie agricole et alimentaire (hors transformation des viandes) (203).

À l’inverse, les techniciens de production et de contrôle-qualité des industries de transformation se dis-tinguent par un volume de jeunes important en comparaison de celui des actifs occupés plus âgés.

F Répartition des actifs occupés en Grand Est par âge quinquennal

Source : Insee, recensement de la population 2013 (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus).

1,0%

6,3%

10,1%11,0%

12,6%

15,8% 15,7% 15,3%

10,5%

1,5%0,3%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

18%

Moins de 20ans

20-24 ans 25-29 ans 30-34 ans 35-39 ans 40-44 ans 45-49 ans 50-54 ans 55-59 ans 60-64 ans 65 ans etplus

Agroalimentaire Industrie Toutes professions et activités confondues


F Indice de vieillissement des actifs occupés en Grand Est

Un des secteurs industriels les plus féminisésAvec 30,7 % de femmes parmi les actifs occupés, l’industrie agroalimentaire reste très masculine. En com-paraison de l’ensemble de l’industrie (19,9 %), il apparaît néanmoins qu’elle se positionne parmi les secteurs employant la plus forte proportion de femmes.

Parmi les principales professions de l’agroalimentaire, quelques-unes se distinguent d’ailleurs comme pré-sentant une part importante de femmes dans leurs rangs. Il s’agit en premier lieu de professions faiblement qualifiées, telles que les autres ouvriers de production non qualifiés de l’industrie agroalimentaire (45,7 %) et les ouvriers de production non qualifiés de la transformation des viandes (41,8 %).

À l’inverse, la mixité est quasiment nulle parmi les mécaniciens qualifiés de maintenance et entretien des équipements industriels (1,1 % de femmes).

* L’indice de vieillissement correspond ici au nombre de personnes de 50 ans et plus pour 100 actifs occupés de moins de 30 ans.



Moins de 30 ans 50 ans et plus Indice de

vieillissement*

Toutes professions et activités confondues 461 287 631 831 137

Industrie 28 924 56 525 195

Agroalimentaire, dont : 3 737 5 940 159

Agents de maîtrise en fabrication : agroalimentaire, chimie, plasturgie, pharmacie. 179 451 252

Ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds) 84 191 228

Autres opérateurs et ouvriers qualifiés de l'industrie agricole et alimentaire (hors transformation des viandes) 742 1 507 203

Opérateurs de la transformation des viandes 176 279 159

Autres ouvriers de production non qualifiés : industrie agro-alimentaire 1 202 1 805 150

Mécaniciens qualifiés de maintenance, entretien : équipements industriels 182 241 133

Ouvriers de production non qualifiés de la transformation des viandes 308 374 121

Pilotes d'installation lourde des industries de transformation : agroalimentaire, chimie, plasturgie, énergie 104 121 117

Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds) 83 85 102

Techniciens de production et de contrôle-qualité des industries de transformation 278 247 89



F Part des femmes parmi les actifs occupés en Grand Est

Un taux d’emploi pérenne élevé, bien que légèrement inférieur au reste de l’industriePlus de neuf actifs occupés de l’industrie agroalimentaire sur dix disposent d’un emploi pérenne3, hors inté-rim. Si cette proportion est très importante, elle est néanmoins légèrement inférieure au taux observé dans l’ensemble de l’industrie (- 2,3 points).

En revanche, la proportion d’apprentis et de stagiaires est sensiblement la même sur ces deux ensembles : 1,4 % des actifs occupés dans l’agroalimentaire contre 1,7 % dans l’industrie.

La principale différence réside ainsi dans la plus forte présence de CDD. Ce type de contrat concerne 7,5 % des actifs occupés de l’agroalimentaire, contre 3,8 % dans l’industrie.

3 Emploi sans limite de durée, CDI, titulaire de la fonction publique.



1,1% (10 femmes)

11,2% (140 femmes)

16,8% (119 femmes)

18,4% (310 femmes)

19,9% (39 171 femmes)

26,2% (289 femmes)

27,6% (1 362 femmes)

30,7% (6 617 femmes)

32,8% (190 femmes)

38,0% (180 femmes)

41,8% (700 femmes)

45,7% (2 757 femmes)

0% 25% 50% 75% 100%

Mécaniciens qualifiés de maintenance, entretien : équipementsindustriels

Techniciens de production et de contrôle-qualité des industries detransformation

Ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation

Agents de maîtrise en fabrication

Industrie

Opérateurs de la transformation des viandes

Autres opérateurs et ouvriers qualifiés de l'industrie agricole etalimentaire (hors transformation des viandes)

Agroalimentaire

Pilotes d'installation lourde des industries de transformation

Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement desindustries de transformation

Ouvriers de production non qualifiés de la transformation des viandes

Autres ouvriers de prod. non qualifiés : industrie agro-alimentaire


F Part des femmes parmi les actifs occupés en Grand Est



1,1% (10 femmes)

11,2% (140 femmes)

16,8% (119 femmes)

18,4% (310 femmes)

19,9% (39 171 femmes)

26,2% (289 femmes)

27,6% (1 362 femmes)

30,7% (6 617 femmes)

32,8% (190 femmes)

38,0% (180 femmes)

41,8% (700 femmes)

45,7% (2 757 femmes)

0% 25% 50% 75% 100%




Agents de maîtrise en fabrication

Industrie



Agroalimentaire




Autres ouvriers de prod. non qualifiés : industrie agro-alimentaire

F Répartition des actifs occupés en Grand Est par condition d’emploi

Un usage peu fréquent du temps partielL’industrie a un recours relativement faible au temps partiel (4,1 % des actifs occupés), et le secteur agroa-limentaire ne déroge pas à ce constat, avec un taux d’emploi à temps partiel à peine plus élevé (5,0 %). Cela reste bien plus faible que dans l’ensemble de l’économie régionale (18,0 %).

La proportion d’emplois à temps partiel est particulièrement faible sur certains métiers, à commencer par les ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation (1,9 %) et les agents de maîtrise en fabrication (2,2 %). À l’inverse, cette forme d’emploi est plus présente parmi les autres ouvriers de produc-

tion non qualifiés de l’industrie agroalimentaire (7,3 %).

* Emploi sans limite de durée, CDI, titulaire de la fonction publique.

Source : Insee, recensement de la population 2013 (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus - hors intérim).

1,4% 1,7%7,5% 3,8%

0,1%0,1%

90,8% 93,1%

0,1% 1,2%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Agroalimentaire Industrie

Non salariés

Emploi pérenne*

Emploi aidé

CDD

Apprentissage, stage


F Part des emplois à temps partiel parmi les actifs occupés en Grand Est

Un niveau de formation plus faible que dans le reste de l’industrie… On a noté pour l’industrie dans son ensemble un niveau de formation relativement faible par rapport au reste de l’économie régionale. Le secteur agroalimentaire ne déroge pas à ce constat, qui apparaît même plus marqué. Ainsi, 25,5 % des actifs occupés disposent au maximum d’un diplôme de niveau VI en 2013, soit 4,8 points de plus que dans l’ensemble de l’industrie. Les titulaires d’un diplôme de niveau V pèsent pour leur part 38,5 % des actifs occupés du secteur, soit 2,1 points de moins que dans l’industrie.

Notons également que les diplômés du supérieur sont proportionnellement moins nombreux dans l’agroali-mentaire : 17,9 % des actifs occupés. Ce sont 2,6 points de moins que dans l’ensemble de l’industrie.

… mais en nette progression au fil du temps et des générationsLe niveau de formation tend néanmoins à s’accroître. Ainsi, entre 2008 et 2013, la proportion de personnes peu ou pas diplômées s’est réduite de 6,5 points, au profit notamment des bacheliers (+ 3,2 points) et des diplômés du supérieur (+ 3,4 points). Notons que l’accroissement observé pour le niveau IV est à lier avec la réforme du baccalauréat professionnel en trois ans, qui a pu inciter une partie des jeunes en formation à poursuivre leur cursus jusqu’à ce niveau.

Soulignons que la part des actifs occupés les moins diplômés se contracte plus fortement que dans l’ensemble de l’industrie, tandis que celle des bacheliers progresse légèrement plus rapidement.



1,9% (14 actifs occupés)






4,1% (8 091 actifs occupés)


5,0% (45 actifs ocupés)

5,0% (1 082 actifs occupés)



0% 5% 10% 15% 20%


Agents de maîtrise en fabrication : agroalimentaire, chimie, plasturgie,pharmacie





Industrie



Agroalimentaire


Autres ouvriers de production non qualifiés : industrie agro-alimentaire


La comparaison du niveau de diplôme des moins de 30 ans par rapport à l’ensemble des actifs occupés vient confirmer ce constat d’élévation du niveau de formation. Ainsi, dans l’agroalimentaire, en 2013, la part des moins diplômés parmi les moins de 30 ans est inférieure de près de 10 points à celle observée tous âges confondus, tandis que l’écart est de 13,7 points concernant les diplômés de niveau V, qui pèsent pour un quart des jeunes dans le secteur.

Les proportions de diplômés du baccalauréat ou d’études supérieures sont particulièrement importantes parmi la jeune génération, respectivement 29,4 % et 29,9 %. Si elles restent inférieures aux standards observés dans le reste de l’industrie, elles sont néanmoins supérieures de 11,4 points et 11,9 points aux observations faites dans l’agroalimentaire tous âges confondus.

F Répartition des actifs occupés en Grand Est selon le plus haut diplôme obtenu Comparaison 2008 – 2013


30,8%25,5% 25,2% 20,7%

38,8%38,5% 42,7%

40,6%

15,0%18,0% 15,4%

18,1%

15,4% 17,9% 16,7% 20,5%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2008 2013 2008 2013


Diplôme d'études supérieures

Baccalauréat

CAP, BEP

Aucun diplôme, BEPC, brevet des collèges


F Répartition des actifs occupés en Grand Est selon le plus haut diplôme obtenu Comparaison Moins de 30 ans – Tous âges


15,9%25,5%

12,2%20,7%

24,9%

38,5%

24,7%

40,6%

29,4%

18,0%

31,1%

18,1%

29,9%17,9%

32,0%20,5%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Moins de 30 ans Tous âges Moins de 30 ans Tous âges


Diplôme d'études supérieures

Baccalauréat

CAP, BEP

Aucun diplôme, BEPC, brevet descollèges


Marché du travailavertissement : les données relatives à la demande d’emPloi Présentées dans cette Partie, diffusées Par Pôle emPloi, sont arrondies à la dizaine. les Pourcentages affichés sont ainsi aPProximés et les nombres doivent être Pris avec Précaution. les données les Plus récentes concernent le 4e trimestre 2016.figurent dans cette Partie les métiers sPécifiques se référant au secteur, excluant donc les métiers transversaux de l’industrie. les données Pour ces métiers sont Prises en comPte dans le cahier global industrie.

Une demande d’emploi qui progresse bien plus fortement que dans le reste de l’industrieSur les métiers spécifiques de l’industrie agroalimentaire, on recense 7 300 demandeurs d’emploi (DEFM ABC4) au quatrième trimestre 2016 en Grand Est. Ce volume a progressé de près de 45 % par rapport au quatrième trimestre 2011, soit bien plus que pour les métiers de l’industrie dans sa globalité (+ 15,1 %). À plus court terme, sur la dernière année écoulée, une accalmie semble se dessiner (+ 1,0 %).

Le métier du secteur enregistrant le plus de personnes inscrites à Pôle emploi au quatrième trimestre 2016 concerne la conduite d’équipement de production alimentaire (2 860 DEFM ABC). Suivent à distance la bou-cherie (1 070), l’intervention technique en méthodes et industrialisation (980) et l’intervention technique en laboratoire d’analyse industrielle (920). Pour l’ensemble de ces métiers, le nombre de demandeurs d’emploi a fortement augmenté sur les cinq dernières années, allant jusqu’à doubler pour l’intervention technique en méthodes et industrialisation, tandis que les métiers de boucherie et de conduite d’équipement de produc-tion alimentaire voyaient le volume de DEFM progresser respectivement de 55,1 % et 43,0 %.

Source : Dares-Pôle emploi, données au 4ème trimestre de l’année.

Un chômage plus féminin et plus jeune que dans l’ensemble de l’industrieParmi les demandeurs d’emploi des métiers de l’agroalimentaire en Grand Est, 35,5 % sont des femmes, soit 7,7 points de plus que pour l’ensemble des métiers de l’industrie. Parmi les principaux métiers, elles sont particulièrement représentées dans l’intervention technique en laboratoire d’analyse industrielle (56,5 %) et

la conduite d’équipement de production alimentaire (47,9 %).

L’observation des caractéristiques d’âge des DEFM du secteur laisse apparaître une présence plus marquée des moins de 25 ans que dans l’industrie (17,3 % contre 13,0 %), et à l’inverse une plus faible proportion de 50 ans et plus (23,4 % contre 26,5 %). Ces jeunes sont particulièrement représentés dans la demande d’em-ploi se référant aux métiers de l’intervention technique en méthodes et industrialisation (24,5 %), de l’inter-vention technique en laboratoire d’analyse industrielle (22,8 %), de la boucherie (21,5 %) et de l’intervention technique en études, recherche et développement (21,4 %). Les classes d’âges supérieures apparaissent pour leur part plus représentées dans l’encadrement d’équipes en industrie de transformation (51,3 %).

Notons enfin que 47,3 % des DEFM de l’agroalimentaire sont des chômeurs de longue durée, c’est-à-dire en recherche d’emploi depuis plus d’un an, soit 2,5 points de moins que dans l’industrie. Sur les métiers de l’encadrement d’équipes en industrie de transformation (56,4 %), de la fermentation de boissons alcoolisées (55,3 %) et de la conduite d’équipement de production alimentaire (52,8 %) plus de la moitié des demandeurs d’emploi inscrits auprès de Pôle emploi sont des chômeurs de longue durée.

4 DEFM ABC : demandeurs d’emploi en fin de mois tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi et immédiatement disponibles.


En outre, 16,8 % des demandeurs d’emploi de l’agroalimentaire disposent d’une formation de niveau VI ou inférieure, soit légèrement moins que dans l’ensemble de l’industrie (17,9 %).

Source : Dares-Pôle emploi, données au 4ème trimestre 2016.

Les offres d’emploi

les données sur les offres d’emPloi enregistrées Par Pôle emPloi n’ont Pas été communiquées Par la direccte Pour cette Publication


PÉRIMÈTRES

Nomenclature d’activité (Naf) ...............................................26

Nomenclature des professions (PCS) ................................28

Nomenclature de métier (Rome) ..........................................30


Nomenclature d’activité (Naf)La Naf est produite par l’Insee. La version actuelle est entrée en vigueur en 2008. La Naf découpe la produc-tion de biens et services en 732 activités au niveau le plus détaillé.Toute entreprise et chacun de ses établissements se voient attribuer par l’Insee, lors de son inscription au répertoire Sirene, un code caractérisant son activité principale exercée (APE), par référence à la Naf. Il est la base des classements des entreprises et des établissements par secteur d’activité.

Agroalimentaire

NAF 732 Intitulé NAF 732

1011Z Transformation et conservation de la viande de boucherie

1012Z Transformation et conservation de la viande de volaille

1013A Préparation industrielle de produits à base de viande

1020Z Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques

1031Z Transformation et conservation de pommes de terre

1032Z Préparation de jus de fruits et légumes

1039A Autre transformation et conservation de légumes

1039B Transformation et conservation de fruits

1041A Fabrication d'huiles et graisses brutes

1041B Fabrication d'huiles et graisses raffinées

1042Z Fabrication de margarine et graisses comestibles similaires

1051A Fabrication de lait liquide et de produits frais

1051B Fabrication de beurre

1051C Fabrication de fromage

1051D Fabrication d'autres produits laitiers

1052Z Fabrication de glaces et sorbets

1061A Meunerie

1061B Autres activités du travail des grains

1062Z Fabrication de produits amylacés

1071A Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche

1072Z Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation

1073Z Fabrication de pâtes alimentaires

1081Z Fabrication de sucre

1082Z Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie

1083Z Transformation du thé et du café

1084Z Fabrication de condiments et assaisonnements

1085Z Fabrication de plats préparés

1086Z Fabrication d'aliments homogénéisés et diététiques

1089Z Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a.

1091Z Fabrication d'aliments pour animaux de ferme

1092Z Fabrication d'aliments pour animaux de compagnie

1101Z Production de boissons alcooliques distillées

1102A Fabrication de vins effervescents

1102B Vinification

1103Z Fabrication de cidre et de vins de fruits


Agroalimentaire

NAF 732 Intitulé NAF 732

1104Z Production d'autres boissons fermentées non distillées

1105Z Fabrication de bière

1106Z Fabrication de malt

1107A Industrie des eaux de table

1107B Production de boissons rafraîchissantes

1105Z Fabrication de bière

1106Z Fabrication de malt

1107A Industrie des eaux de table

1107B Production de boissons rafraîchissantes

Plus d’info sur la Nomenclature d’activité (Naf),consulter le site

https://www.insee.fr/fr/information/2406147



Nomenclature des professions (PCS)La PCS, produite par l’Insee, est utilisée dans les différentes sources sur l’emploi pour codifier les professions. La version actuelle est entrée en vigueur en 2003. La PCS classe la population selon une synthèse du métier exercé, de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non). 486 professions sont ainsi identifiées au niveau le plus détaillé.

Agroalimentaire

PCS Intitulé PCS

385a Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds)

385b Ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds)

475a Techniciens de recherche-développement et des méthodes de production des industries de transformation

475b Techniciens de production et de contrôle-qualité des industries de transformation

484a Agents de maîtrise en fabrication : agroalimentaire, chimie, plasturgie, pharmacie

625a Pilotes d'installation lourde des industries de transformation : agroalimentaire, chimie, plasturgie, énergie

625b Ouvriers qualifiés et agents qualifiés de laboratoire : agroalimentaire, chimie, biologie, pharmacie

625d Opérateurs de la transformation des viandes

625e Autres opérateurs et ouvriers qualifiés de l'industrie agricole et alimentaire (hors transformation des viandes)

674b Ouvriers de production non qualifiés de la transformation des viandes

674c Autres ouvriers de production non qualifiés : industrie agro-alimentaire


Professions transversales

PCS Intitulé PCS

380a Directeurs techniques des grandes entreprises

383a Ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en électricité, électronique

387c Ingénieurs et cadres des méthodes de production

387d Ingénieurs et cadres du contrôle-qualité

387f Ingénieurs et cadres techniques de l'environnement

473a Dessinateurs en électricité, électromécanique et électronique

473b Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et électronique

473c Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique

477a Techniciens de la logistique, du planning et de l'ordonnancement

477b Techniciens d'installation et de maintenance des équipements industriels (électriques, électromécaniques, mécaniques, hors informatique)

477d Technicien de l’environnement et du traitement des pollutions

482a Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique, électronique

486a Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité, électromécanique et électronique

486d Agents de maîtrise en maintenance, installation en mécanique

622a Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou électronique

622b Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés

622g Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel électrique ou électronique

628a Mécaniciens qualifiés de maintenance, entretien : équipements industriels

628b Électromécaniciens, électriciens qualifiés d'entretien : équipements industriels

628g Ouvriers qualifiés divers de type industriel

672a Ouvriers non-qualifiés de l’électricité et de l’électronique

676e Ouvrier non-qualifiés divers de type industriel

Plus d’info sur la Nomenclature des professions (PCS),consulter le site




Nomenclature de métier (Rome)Le Rome est produit par Pôle emploi pour caractériser les emplois recherchés par les demandeurs inscrits ainsi que les offres déposées par les entreprises, dans une logique opérationnelle de placement. La version actuelle est entrée en vigueur en 2009. Le Rome se compose d’un répertoire alphabétique des appellations professionnelles courantes (près de 11 000 utilisées) qui sont regroupées dans la liste des 531 emplois-métiers.

Agroalimentaire

Rome Intitulé Rome

A1412 Fabrication et affinage de fromages

A1413 Fermentation de boissons alcoolisées

D1101 Boucherie

H1201 Expertise technique couleur en industrie

H1210 Intervention technique en études, recherche et développement

H1404 Intervention technique en méthodes et industrialisation

H1503 Intervention technique en laboratoire d'analyse industrielle

H1505 Intervention technique en formulation et analyse sensorielle

H2101 Abattage et découpe des viandes

H2102 Conduite d'équipement de production alimentaire

H2504 Encadrement d'équipe en industrie de transformation

Plus d’info sur la Nomenclature de métier (Rome),consulter le site

http://www.pole-emploi.fr/candidat/le-code-rome-et-les-fiches-metiers-@/article.jspz?id=60702

http://www.pole-emploi.fr/candidat/le-code-rome-et-les-fiches-metiers-@/article.jspz?id=60702

31L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand EstL’agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est 3131L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Définitions• La population active est composée de tous

les habitants :- qui travaillent : population active ayant un emploi ;- qui sont à la recherche d’un emploi : population

active au chômage.

• La population active en emploi, au sens du recensement de la population, comprend les tra-vailleurs salariés et non-salariés (indépendants, employeurs et aidants) qui résident dans le pays, mais pas les travailleurs frontaliers entrants.

> Depuis 2004, sont aussi prises en compte les personnes ayant un emploi occasionnel ou de courte durée, et déclarées étu-diant, retraité ou chômeur.

Voir : recensement de la population, source Insee

• Chômeurs ou demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) :

Cette notion renvoie aux demandeurs d’emploi inscrits au dernier jour du mois à Pôle emploi

dans l’une des catégories ci-dessous :A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune

activité dans le mois et tenus d’accomplir des actes positifs de recherche, peu importe le type d’emploi demandé (CDI, CDD, intérim, temps plein ou partiel...).

B : demandeurs d’emploi tenus d’accomplir des actes positifs de recherche, ayant exercé une activité réduite courte (moins de 78 heures) au cours du mois.

C : demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures) au cours du mois, tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

D : demandeurs d’emploi non immédiatement disponibles : en arrêt maladie, en stage ou en formation, donc non tenus de faire des actes positifs de recherche.

E : demandeurs non immédiatement disponibles, déjà pourvus d’un emploi et à la recherche d’un autre emploi (ex. : bénéficiaires de contrats aidés...). Ils sont non tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

• Qualification des demandeurs d’emploi et des offres d’emploi :

La qualification du demandeur d’emploi dans l’em-ploi métier recherché est codifiée en 9 niveaux.Les « non qualifiés » concernent les emplois métiers de manœuvres, ouvriers spécialisés, ouvriers non qualifiés, et employés non qualifiés.Les ouvriers qualifiés et ceux hautement qualifiés, les employés qualifiés, les techniciens, les agents

de maîtrise et les ingénieurs ou cadres consti-tuent les autres catégories.

• Le métier est employé : - au sens de la profession exercée par les actifs en

emploi, codifié à l’aide de la nomenclature des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) ;

- au sens de l’emploi-métier recherché, pour clas-ser les actifs au chômage selon le Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (Rome).

NOTE MÉTHODOLOGIQUE


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• Un secteur d’activité regroupe des unités économiques de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d’activité éco-nomique considérée). L’activité d’un secteur n’est donc pas tout à fait homogène et com-prend des productions ou services secon-daires qui relèveraient d’autres items de la nomenclature que celui de l’activité principale. Au contraire, une branche regroupe des uni-tés de production homogènes, qui produisent des biens ou rendent des services qui corres-pondent à un seul item de la nomenclature d’activité économique considérée.

Voir : la nomenclature d’activités françaises (Naf)

• L’entreprise est la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisa-tionnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources

courantes (source Insee).

• L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridique-ment dépendante de l’entreprise. Un établisse-ment produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d’une chaîne hôtelière, la « boutique » d’un réparateur de matériel infor-matique... Selon l’Insee, il constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie (source Insee).

• Création d’établissement :Selon le concept harmonisé au niveau européen, il y a « création d’établissement » dans les cas suivants :- création de nouveaux moyens de production ;- reprise d’activité après interruption de plus d’un an ;- reprise après interruption de moins d’un an,

mais assortie d’un changement d’activité ;- reprise par un établissement nouveau, des activi-

tés d’un autre établissement s’il n’y a pas conti-nuité entre la situation du cédant et celle du repreneur, en termes d’activité et de localisation (source Insee).

> Une création d’établissement n’implique pas mécaniquement une création d’emploi.

> En 2009, les créations ont fortement progressé suite à la créa-tion du régime d’autoentrepreneur, devenu micro-entrepreneur en 2014.

> La création de l’autoentreprise est enregistrée à la date de sa déclaration, que l’activité ait effectivement démarré ou non.

Voir : Sirene REE - Insee

• Défaillance d’entreprise :Elle est définie par l’ouverture d’une procédure

judiciaire pour mise en redressement judiciaire ou liquidation judiciaire d’une entreprise à la suite de problèmes financiers. Celle-ci peut avoir dif-férentes issues : liquidation de l’entreprise, pour-suite de l’activité suite à un plan de continuation, reprise de l’entreprise suite à un plan de cession. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent que 20 % en moyenne de l’ensemble des cessations d’activité. La majorité des cessa-tions d’activité, avec ou sans reprise par un tiers, a pour origine un des motifs suivants : départ à la retraite, problèmes personnels, décès, difficultés économiques sans dépôt de bilan…> Une défaillance d’entreprise ne doit pas être confondue avec

une cessation d’activité.Voir : Insee - Banque de France



https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/001656092

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Sources mobilisées• L’observation des entreprises et leurs sala-

riés se fait à partir de plusieurs sources :Système informatisé répertoire national des entre-prises et des établissements (Sirene REE) - InseeSirene enregistre toutes les entreprises et leurs établissements, quelle que soit leur forme juri-dique et quel que soit leur secteur d’activité en France. Les entreprises étrangères qui ont une représentation ou une activité en France y sont également répertoriées. Ce répertoire est la base de l’observation de la démographie des entre-prises et des établissements où tous les mouve-ments les affectant sont enregistrés.Il donne lieu :- d’une part, au dénombrement annuel des entités

exerçant une activité économique réelle au 31 décembre,

- et d’autre part au dénombrement des mou-vements de création intervenus au cours de

chaque année.Le champ marchand non agricole (MNA) est uti-lisé pour les analyses et comparaisons. Il couvre les unités légales, productives et marchandes, exerçant une activité économique réelle dans les secteurs d’activité de l’industrie, de la construc-tion, du commerce et des services.> Les autoentreprises créées avant fin septembre de l’année N.

qui n’ont déclaré aucun chiffre d’affaires au titre de l’année N. sont exclues des fichiers de stocks au 31 décembre de l’année N. Par contre, elles sont enregistrées dans les créations de l’année.

Bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) - Acoss-UrssafPour régler les cotisations sociales, les établisse-ments employant des salariés relevant du régime

général de la sécurité sociale ou d’un régime assi-milé remplissent les bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) collectés par les Urssaf. Ces BRC fournissent, d’une part, les effectifs en fin de période et, d’autre part, le nombre de salariés rémunérés et les salaires versés au cours de la période (fichier centralisé par l’Acoss).> Les secteurs agricole et non marchand sont peu couverts.

• L’observation des actifs en emploi se fait à partir du recensement de la population (RP) - Insee :

Le recensement repose sur une collecte d’infor-mation annuelle, concernant successivement toutes les communes au cours d’une période de cinq ans. Les données produites sont millésimées à l’année médiane de la période quinquennale : les don-nées 2013 ont ainsi été collectées entre 2011 et 2015.

Le recensement de la population décrit la popula-tion résidant en France et ses principales caracté-ristiques : sexe, âge, professions exercées, secteurs d’activité employeurs, statuts et conditions d’emploi, temps de travail…> Le recensement repose sur le déclaratif des personnes.

> Les chiffres inférieurs à 300 doivent être utilisés avec précaution ; ceux inférieurs à 50 peuvent être non significatifs.

> Seuls les millésimes du RP espacés de 5 années peuvent être comparés (2013 est comparé avec 2008).

> Les personnes venant travailler en France et résidant à l’étranger ne sont pas recensées.

34 L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est34 L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

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• L’observation du marché du travail :Statistique mensuelle du marché du travail (STMT) - ministère du TravailEnsemble des données sur la demande et l’offre d’emploi collectées par Pôle emploi sur une année selon les emplois métiers demandés et les entre-prises ayant déposés les offres.> Les données sont arrondies à la dizaine par Pôle emploi. Les

valeurs affichées sont ainsi approximées.

• L’observation de la formation :Les niveaux de formation (et diplôme) Créée par la Commission statistique nationale en 1969 et utilisée notamment dans les différentes sources de données sur l’emploi et la formation :- niveau VI et V bis : sorties du primaire, du 1er cycle du second degré (collège), des formations prépro-fessionnelles, de l’enseignement adapté, ainsi que des classes de second cycle court avant l’année terminale (1re année des Certificats d’aptitude professionnelle [CAP] en 2 ans et des Brevets d’études profession-

nelles [BEP] 1re et 2e années des CAP en 3 ans).- niveau V : sorties de l’année terminale de second cycle court (CAP - BEP) et des classes de second cycle long avant la terminale (2de et 1re).

- niveau IV : sorties des classes terminales de second cycle long et des classes post-baccalauréat sans obten-tion de diplôme.

- niveau III : sorties avec un diplôme de niveau bac + 2 ans (DUT, BTS, DEUG, diplômes paramédicaux et sociaux, diplômes des cycles courts des écoles de commerce, d’art…).

- niveau II et I : sorties avec un diplôme de 2e ou 3e cycle universitaire (dernière année de Licence, Master, etc.) ou un diplôme de grande école, des écoles d’in-génieurs, des cycles longs des écoles de commerce, d’art...

Voir : Insee - RNCP

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1389

http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand-public/explorerBaseDocumentaire?dossier=64


NOTES

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Financeurs

GIP LorPM - OPEQ - OREF AlsaceDirecteurs de publication :

Emmanuel JOURNOT, GIP Lorraine Parcours MétiersOlivier LETZELTER, OREF Alsace

Mouna TRIKI, OPEQ-OREF Champagne-Ardenne Rédaction OPEQ : Fabien MONNIER

Maquettage GIP LorPM : Marie-France AUDEBEAU et Estelle MARKOVIC

www.lorpm.eu | www.champagne-ardenne.cci.fr | www.oref-alsace.org

ContexteDans le cadre des travaux émanant du Contrat de plan régional de développement de la formation et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP), les Oref en Grand Est (Observatoire régional emploi formation) ont été sollicités pour alimenter les réflexions menées autour des Contrats d’objectifs territoriaux (COT).

L’objectif est de produire deux documents synthétiques à partir d’un périmètre sectoriel partagé entre le Conseil régional et les branches professionnelles.

Ce cahier complète le volet générique réalisé sur l’industrie. Il dresse un état des lieux statistique et apporte un éclairage du secteur considéré à travers le tissu productif, les professions « cœur de métiers », le marché du travail.

© fo

tolia

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http://www.lorpm.eu

http://www.champagne-ardenne.cci.fr

http://www.oref-alsace.org

Documents

L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE · 6 L’industrie agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est Une baisse des effectifs moins marquée que dans le reste de l’industrie