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L’Esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? - Didier Gasser. Page 1 L’Esprit, l’Âme et le Corps Quelle est notre foi ? Par Didier Gasser Introduction : Le sujet que nous allons aborder ici peut sembler être très connu, mais en réalité nous n’en saisissons pas forcément tout le sens et toutes les implications, quelle est la distinction de chacune des trois parties de notre être, et surtout quelle est leur position respective par rapport à Dieu, notre souverain Créateur, et à Sa Parole ! Beaucoup de problèmes que nous rencontrons aujourd’hui pourraient être résolus si nous prenions conscience de ce sujet ou si nous mettions notre foi dans tout ce que la Parole nous enseigne ! Un jour, j’ai vu un poster sur lequel il y avait la photo d’un chimpanzé assis sur une chaise, le coude droit posé sur la jambe gauche, la tête, l’air en train de réfléchir comme un savant, posée sur la main et le bras gauche posé sur sa hanche gauche. En bas du poster était écrit ce passage : « … Dieu a fait les hommes droits ; mais ils ont cherché beaucoup de détours. » (Ecclésiaste 7.29) ! C’est tellement vrai, même dans la Nouvelle Alliance. L’apôtre Paul le confirme dans sa crainte que nos « pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ » (2 Corinthiens 11.3). Il faut vraiment faire attention à cela ! Il y a de multiples possibilités très subtiles de se détourner de la simplicité à l’égard de Christ, comme par exemple trouver Son enseignement trop simple ou simpliste. Sur un autre plan, nous sommes souvent confrontés aux enseignements de la Bible disant, par exemple, que nous sommes déjà saints mais en même temps nous enjoignant de nous sanctifier. Il y a d’autres passages semblables sur la perfection ou la pureté, par exemple. Beaucoup d’explications différentes ont été données, cependant la réponse est peut-être beaucoup plus simple que ce que nous pensons, comme le suggère le passage que nous venons de voir. Le problème vient certainement du fait que nous essayons à tout prix de trouver des explications intellectuelles et charnelles plutôt que de les chercher dans la Parole de Dieu elle-même ; étant parfois contradictoires entre elles, elles deviennent souvent la source de divisions entre nous comme nous l’enseigne la Bible ailleurs. Dans le message, plusieurs choses vont être répétées. À première vue, cela peut sembler rébarbatif, mais en réalité c’est vraiment nécessaire et salutaire comme l’apôtre Paul le dit à un endroit et comme nous le verrons aussi. Il est aussi nécessaire de se rappeler les enseignements de base, car ils nous permettent de mieux comprendre certaines choses avec lesquelles nous avons de la peine. Mais venons-en au sujet.

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  • L’Esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? - Didier Gasser.

    Page 1

    L’Esprit, l’Âme et le Corps

    Quelle est notre foi ?

    Par Didier Gasser

    Introduction : Le sujet que nous allons aborder ici peut sembler être très connu, mais en réalité nous n’en saisissons pas forcément tout le sens et toutes les implications, quelle est la distinction de chacune des trois parties de notre être, et surtout quelle est leur position respective par rapport à Dieu, notre souverain Créateur, et à Sa Parole ! Beaucoup de problèmes que nous rencontrons aujourd’hui pourraient être résolus si nous prenions conscience de ce sujet ou si nous mettions notre foi dans tout ce que la Parole nous enseigne ! Un jour, j’ai vu un poster sur lequel il y avait la photo d’un chimpanzé assis sur une chaise, le coude droit posé sur la jambe gauche, la tête, l’air en train de réfléchir comme un savant, posée sur la main et le bras gauche posé sur sa hanche gauche. En bas du poster était écrit ce passage : « … Dieu a fait les hommes droits ; mais ils ont cherché beaucoup de détours. » (Ecclésiaste 7.29) ! C’est tellement vrai, même dans la Nouvelle Alliance. L’apôtre Paul le confirme dans sa crainte que nos « pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ » (2 Corinthiens 11.3). Il faut vraiment faire attention à cela ! Il y a de multiples possibilités très subtiles de se détourner de la simplicité à l’égard de Christ, comme par exemple trouver Son enseignement trop simple ou simpliste. Sur un autre plan, nous sommes souvent confrontés aux enseignements de la Bible disant, par exemple, que nous sommes déjà saints mais en même temps nous enjoignant de nous sanctifier. Il y a d’autres passages semblables sur la perfection ou la pureté, par exemple. Beaucoup d’explications différentes ont été données, cependant la réponse est peut-être beaucoup plus simple que ce que nous pensons, comme le suggère le passage que nous venons de voir. Le problème vient certainement du fait que nous essayons à tout prix de trouver des explications intellectuelles et charnelles plutôt que de les chercher dans la Parole de Dieu elle-même ; étant parfois contradictoires entre elles, elles deviennent souvent la source de divisions entre nous comme nous l’enseigne la Bible ailleurs. Dans le message, plusieurs choses vont être répétées. À première vue, cela peut sembler rébarbatif, mais en réalité c’est vraiment nécessaire et salutaire comme l’apôtre Paul le dit à un endroit et comme nous le verrons aussi. Il est aussi nécessaire de se rappeler les enseignements de base, car ils nous permettent de mieux comprendre certaines choses avec lesquelles nous avons de la peine. Mais venons-en au sujet.

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    La composition de l’être humain

    La Parole de Dieu nous apprend, et cela tout le monde le sait dans une certaine mesure, quoique certains ignorent cela, que nous sommes composés de trois parties : le corps, l’âme et l’esprit si nous les nommons dans l’ordre dans lequel le Seigneur les a créés à l’origine (Genèse 2.7). Ces trois parties sont très clairement mentionnées dans la Nouvelle Alliance (1 Thessaloniciens 5.23), mais dans le sens inverse ; nous verrons par la suite pourquoi. À noter que ce verset nous met déjà devant une apparente difficulté. Il nous dit que « Dieu nous sanctifie tout entier », afin que nous soyons « conservés irrépréhensibles » lorsque le Seigneur reviendra. D’emblée nous pouvons poser la question : quelle est notre foi par rapport à ce verset ? Je poserai d’ailleurs souvent la question car c’est le centre de ce message. Nous verrons que pour certaines choses c’est facile, pour d’autres moins. Pour ma part, je proclame haut et fort que la chose est absolument possible ! Mais pour continuer, il nous faut nous pencher un peu plus sur ces trois parties et sur leur place respective dans le plan merveilleux de notre Créateur bien-aimé. Il n’y a pas de frontière nette entre les trois mais chacune est, en quelque sorte, imbriquée l’une dans l’autre ; c’est peut-être pour cela qu’il peut y avoir des difficultés de compréhension. Le corps est, dans une certaine mesure, facile à comprendre, mais restons prudents, l’âme et l’esprit moins. Pour ces derniers, les mots qui leur correspondent en hébreu et en grec montrent certaines caractéristiques similaires mais tout en gardant leur nature propre. Le corps « basar » en hébreu et « soma » en grec. Le corps est la partie physique de notre être qui est soumise aux lois de la nature. Il peut avoir des impulsions ou éprouver des sensations en fonction de l’environnement. De ce fait, il est aussi appelé la chair, mais cela dépend du contexte. Sur le plan créationnel, il est une merveille de la Création avec tous ces fonctionnements internes depuis les cellules, voire même depuis tout le fonctionnement biochimique et génétique jusqu’au corps tout entier (les muscles, les organes, etc.). C’est la partie que la science, la médecine et la biologie en particulier, peut appréhender (ou étudier). L’âme « Nephesh » en hébreu, « Psuchê » en grec. Ce qui peut prêter à confusion entre l’âme et l’esprit, c’est que les deux peuvent manifester de l’intelligence, des désirs et des émotions, ou une volonté. L’âme est ce qui fait de nous des êtres vivants, des créatures. C’est, en quelque sorte, le siège de l’entendement, de la passion et des sentiments. Dans l’Ancienne Alliance, elle est aussi traduite par le terme « cœur ». En particulier, Salomon affirme (1 Rois 8.39 ; 2 Chroniques 6.30) que seul Dieu peut le connaître. L’âme est l’être moral, ce que nous appelons aujourd’hui aussi l’être psychique. Sur un autre plan parallèle, la Nouvelle Alliance (1 Corinthiens 2.11) nous montre qu'aucune autre personne ne connaît un homme, si ce n'est l'esprit de ce dernier en lui-même.

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    L’Esprit « Ruah », ou son synonyme « Neshamah » en hébreu, « Pneuma » en grec. Nous avons déjà vu le fait que l’esprit peut partager certaines particularités avec l’âme. Mais il est de plus l’énergie de vie ou l’esprit vivifiant, le vent, la source de la puissance, l’influence de vie qui gouverne l’âme d’une personne en temps normal, le souffle. Ce sont aussi ces termes qui sont utilisés pour désigner l’Esprit de Dieu, la Puissance de Dieu, les anges qui sont des esprits à Son service, et les démons qui sont les mauvais esprits.

    La situation de l’homme à sa création Au commencement, plus exactement au sixième jour de la Création (Genèse 1.26-31), Dieu décida de créer l’homme à Son image après avoir, au préalable, créé l’environnement pour l’accueillir ; Il le créa homme et femme. Dans la Création, l’homme est l’image de son Créateur. Mais que signifie ceci ? Nous pouvons avoir un aperçu de la réponse au chapitre suivant, que nous avons déjà vu (Genèse 2.7), où Dieu souffle dans les narines de l’homme un « souffle de vie », le mot utilisé ici étant « Neshamah », c’est à dire un esprit, ce qui veut dire que l’homme à partir de là est déclaré comme devenant ainsi un être vivant ! Croyons-nous à cela ? Pour mieux comprendre, l’on peut aussi se référer, dans la Nouvelle Alliance, au passage (Jean 4.24) où le Seigneur dit que Dieu est Esprit, et qu’il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. C’est donc en esprit que l’homme peut adorer Dieu et, par là, être en communion avec Dieu. Dans ce sens, l’homme est vivant car il peut être en relation avec Dieu qui est le Créateur de la vie qui est en lui, son esprit, d’où la ressemblance avec Dieu qui est censée transparaître jusque dans le corps, la partie visible dans lequel l’esprit habite. Croyons-nous à cela ? Mais que s’est-il passé ?

    La chute de l’homme La Nouvelle Alliance nous donne un résumé clair et significatif de ce qui s’est passé. Tout d’abord, dans Romains 5.12, nous voyons que ce n’est que par un seul homme, et non pas sa femme, ce qui le met devant sa pleine responsabilité, que le péché est entré dans le monde et, par là, la mort sur tous les êtres humains. Croyons-nous à cela ? Si nous regardons ce qui s’est passé de plus près, les détails sont très instructifs et nous pouvons dès lors aujourd’hui constater plus ou moins les mêmes choses. Tout d’abord, au commencement (Genèse 3.1-3), il nous est parlé du serpent qui préfigure un être très précis, rusé et séducteur (Apocalypse 12.9). Ailleurs (2 Corinthiens 2.11), il nous est dit sans équivoque et de manière évidente que nous n’ignorons pas les desseins ou les projets, de cet être ; car quelque part il agit toujours de la même manière aujourd’hui, même si c’est de façon très rusée. Croyons-nous à cela ?

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    Si nous revenons au texte (Genèse 3.1-3) qui nous intéresse, la première chose que le serpent dit est : « Dieu a-t-il réellement dit ? » Ensuite il pose la question concernant la consommation des arbres du jardin mais de façon détournée et négative. Enfin, la réponse d’Eve n’est pas clairement ce que Dieu a dit. Il y a une relativisation de la Parole de Dieu et une interprétation. Croyons-nous à cela ? Il est à remarquer d’emblée que la question du serpent est la même aujourd’hui quel que soit le domaine. À l’extrême, on peut quelquefois, même souvent, entendre dire autour de nous que « la Bible ne dit pas », ou que « la Bible n’interdit pas », puis on vous donne une liste plus ou moins longue, selon le sujet, de points relevant de ces deux catégories. Je suis quelquefois amené à poser la question de savoir si nous sommes plus intéressés à ce que « la Bible ne dit pas » plutôt qu’à ce que « la Bible dit » ! Voilà une des manières de dire : « Mais Dieu a-t-il réellement dit ? » Mais continuons. La question du serpent est pernicieuse, car il demande si nos premiers parents ne peuvent pas manger de tous les arbres, alors qu’ils le peuvent à l’exception d’un seul. Le piège ici consiste à relativiser la portée de l’ordre divin ; c’est exactement ce que nous voyons aujourd’hui, comme, par exemple, dans certaines théologies quand elles sont confrontées à certaines hypothèses déclarées comme étant des théories scientifiques. On mentionne bien ce que Dieu dit, mais pas tout à fait. Ainsi on incite les gens à entrer dans une certaine confusion. Croyons-nous à cela ? Penchons-nous maintenant sur la réponse d’Eve. Elle dit qu’en effet ils peuvent manger du fruit des arbres du jardin, mais elle précise qu’ils ne peuvent ni manger ni toucher le fruit de l’arbre défendu, de peur qu’ « éventuellement » ils meurent. La fin de sa réponse peut sous-entendre un manque de foi ou un doute sur le fait qu’ils meurent en cas de transgression de l’ordre divin ; ce n’est pas une affirmation très claire, mais quelque part Eve dit : « Mais finalement, Dieu a-t-il réellement dit qu’ils mourraient ? ». Il y a plus grave, Eve dit qu’ils ne devaient ni manger, ni toucher. Est-ce vraiment ce que Dieu avait dit ? Là nous touchons un problème très important que nous voyons autour de nous aujourd’hui. Si nous relisons l’ordre du Seigneur (Genèse 2.16-17), nous voyons qu’Il dit : « Tu ne mangeras pas ! ». Point ! Eve Lui fait dire en fait : « Tu ne mangeras pas et tu ne toucheras pas ! ». Elle a ajouté ses propres paroles à l’ordre divin, on peut dire qu’elle a interprété l’ordre divin, ce qui revient au même. On peut mieux comprendre maintenant pourquoi Dieu, par la suite dans la Bible, met en garde de façon très sérieuse quiconque voudrait ajouter ou enlever quoi que ce soit à ce qu’Il dit. Plusieurs fois Il le fait dans la Bible comme à la fin dans la révélation à l’apôtre Jean (Apocalypse 22.18-19). Qu’on ajoute ou qu’on enlève quoi que ce soit à ce que Dieu dit, l’avertissement est sans équivoque avec des conséquences certaines ! Croyons-nous à cela ? C’est de cette manière que s’est déroulée la chute, mais cela ne s’arrête pas là.

    La responsabilité d’Adam, de l’homme Si nous poursuivons l’histoire, il y a donc la chute elle-même, puis nous arrivons (Genèse 3.8-13) au moment où Dieu cherche nos parents dans le jardin. Il est très intéressant de constater qu’à la remise en question du Seigneur, chacun rejette la responsabilité de la chute sur l’autre en sous-entendant que c’est Satan, voire même Dieu, qui est responsable.

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    Encore une chose que nous voyons aujourd’hui se produire autour de nous, que ce soit d’une manière ou d’une autre. Là, la réponse de Dieu est sans équivoque. Pour rester dans notre sujet, je mets de côté les réponses faites au serpent et à la femme pour me concentrer sur celle faite à l’homme. La réponse que Dieu fait à l’homme (Genèse 3.17) nous montre sa pleine responsabilité vis-à-vis de toutes les conséquences du péché, jusqu’à la malédiction même du sol. La Nouvelle Alliance nous apprend (Romains 8.20-21) que les conséquences ne se sont pas limitées au sol que nous foulons, mais qu’elles ont eu des effets dans l’univers tout entier ! Croyons-nous à cela ?

    Conséquences : la mort de l’esprit avec possibilité de l’influence spirituelle par l’esprit de Satan :

    Physiquement, nos premiers parents ne sont pas morts tout de suite. Pourtant Dieu dit qu’ils mourraient. La Nouvelle Alliance (Colossiens 2.13 ; Ephésiens 2.1-2) nous apprend que dans les péchés et les offenses nous sommes morts ; c’est l’état dans lequel nous avons été avant d’être avec Christ. De plus, nous étions influencés par l’esprit du prince de ce monde. Il ressort donc que l’énergie de vie, l’esprit vivifiant ou encore l’influence de vie qui gouverne l’âme d’une personne, comme nous l’avons vu dans la description de notre être, devient en quelque sorte inexistante ; c’est ce que l’on appelle la mort spirituelle ou la mort de l’esprit. Seuls l’âme et le corps sont vivants, mais il manque quelque chose de vital, la seule chose qui puisse nous mettre en contact avec le Créateur. Il y a un vide que l’être humain va essayer de compenser, car quelque part il est conscient de ce vide, d’un monde spirituel existant. L’être humain est devenu sensible à tout ce qui peut combler ce vide, dont des pratiques, par exemple, qui peuvent provenir d’autres esprits, y compris celui de Satan. Comme le danger est réel et non pas minime, Dieu, dans Son admirable prévoyance (Deutéronome 18.10-12) va donner cette loi qui mentionne différentes pratiques en relation avec les influences spirituelles néfastes possibles. Ces commandements sont rassurants, parce que, d’une part, ils montrent que Dieu se soucie de l’homme, et d’autre part, que grâce à cela, il est possible à l’être humain de se préserver des influences de ces esprits. Croyons-nous à cela ?

    La puissance du péché, la mort La puissance du péché, la mort, est entrée dans l’être humain. Il est clair que la chute est le premier péché accompli dans la Création. Le péché n’est pas anodin (Romains 5.12), il a une puissance. Et cette puissance, c’est la mort ! C’est devenu un cercle vicieux, car le péché fait que l’homme est dans un état de péché, et le fait qu’il est dans cet état le conduit à pécher. La mort est donc inévitable. Et pas seulement cela, comme nous venons de le voir, toute la Création est soumise à la corruption, ce qui veut dire que notre corps lui-même se corrompt et se détériore. Et comme l’esprit est inopérant puisqu’il est mort, le corps devient celui qui gouverne la vie de l’être humain. C’est la chair qui donne les directives, puisque l’âme n’a pas d’autres repères pour faire ses choix. C’est, dans ce cas, cette chair qui construit la personnalité d’un individu en dehors du salut. C’est dans cet environnement, la mort spirituelle de l’homme et l’univers entier dans la corruption, que la science étudie la

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    Création. L’ordre créationnel, dans une certaine mesure, n’existe plus tel que Dieu l’avait établi au départ. Croyons-nous à cela ? Mais tout n’est pas perdu, l’Eternel avait un plan pour remédier à tout cela.

    Le plan du salut L’Ancienne Alliance, même si, d’un côté, elle met en évidence le véritable état de l’être humain, montre, de l’autre, comment Dieu, malgré tout, s’en occupe avec patience et conduit son histoire de manière que le salut puisse parvenir à tous les hommes. Cette Alliance témoigne (Romains 3. 21-26) qu’une fois pour toutes, la justice de Dieu va être manifestée et va devenir effective pour tous ceux qui croient, sans distinction de race, d’origine, de sexe, etc. Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Et nous savons (Romains 6.23) maintenant que le péché conduit à la mort. Mais si nous croyons en Jésus-Christ, dès le moment où nous avons cette foi, nous sommes justes. Car Jésus, qui a été la victime expiatoire, a en Lui la rédemption. Nous sommes gratuitement justifiés et avons la vie éternelle. C’est un fait, c’est fait, c’est là, il n’y a pas de place pour le doute ! C’est le don gratuit que Dieu a décidé de nous faire ! Croyons-nous à cela ?

    La nouvelle naissance Il nous est clairement dit, dans la Nouvelle Alliance dans laquelle nous allons rester maintenant, que (Jean 3.3-8) seule une personne née de nouveau peut voir et entrer dans le Royaume de Dieu. Le Seigneur explique bien qu’il s’agit d’une naissance de l’Esprit. Il montre aussi une très nette différence entre la chair et l’Esprit. Il montre très clairement que le monde de la chair est une dimension, et que le monde de l’Esprit n’est pas du tout la même. Un homme qui est né de l’Esprit est semblable au vent qui souffle où il veut. Mais que signifie tout cela ? Cela signifie (Jean 3.9-21) qu’il faut que le Fils de l’homme, Jésus-Christ, soit élevé afin que quiconque croit en Lui ait la vie éternelle. C’est une allusion à son sacrifice qui nous apporte le salut. Ceux qui ont cru ont la vie éternelle ; c’est un fait ! Croyons-nous à cela ? Mais ceux qui ont la vie éternelle, et cela aussi doit être un fait, mettent en pratique la vérité et vont vers la lumière, afin que leurs œuvres soient manifestées parce qu’elles sont faites en Dieu. Ce sont des réalités qui se traduisent dans le concret comme nous allons encore le voir dans la suite. Croyons-nous aussi à cela ? Si nous sommes nés de l’Esprit, si nous croyons au Fils de l’homme, nous demeurons (Jean 15.1-17) donc en en Christ en gardant Sa Parole et Ses commandements, et en les mettant en pratique. Si nous demeurons en Christ, nous sommes donc en Christ. Celui (2 Corinthiens 5.17-21) qui est en Christ est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, elles n’existent plus ! C’est un fait, une réalité ! Si elles reviennent à la surface, c’est du mensonge ! Croyons-nous à cela ? Tout cela vient de Dieu, et Dieu ne fait rien d’imparfait. Tout est nouveau, car nous sommes réconciliés avec Dieu par Christ. Cela aussi, c’est un fait. Par conséquent nous sommes

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    ministres de la réconciliation, car Dieu Lui-même a mis en nous la parole de la réconciliation. Si Dieu l’a fait, qui dira le contraire ? Croyons-nous vraiment aussi à cela ? Notre fonction est d’être d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait Lui-même par nous : « Nous vous en supplions au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu ! Soyez réconciliés avec Dieu ! Soyez réconciliés avec Dieu au nom de Christ ! ». Voilà où nous mène le sacrifice de notre Seigneur. Avec tout ce que nous venons de voir, cela nous ramène à ce que nous avons vu précédemment dans la section « Le plan du salut », à savoir qu’au travers du sacrifice de Christ, nous sommes devenus en Lui justice de Dieu. Encore une fois c’est un fait ! Croyons-nous à cela ? De la même manière, le jour où nous sommes nés de nouveau, Christ Lui-même a fait quelque chose d’incroyable (Ephésiens 4.24) : Il a créé l’homme nouveau dont il nous faut nous revêtir. Dans cette création, il y a justice, comme nous l’avons déjà vu, mais aussi sainteté et vérité. Croyons-nous à cela ? L’homme nouveau (Colossiens 3.10) se renouvelle sans cesse dans la connaissance à l’image de Christ. Si Jésus, à notre nouvelle naissance, a créé Lui-même notre homme nouveau en précisant qu’Il l’a fait selon Dieu, est-il légitime de même faire allusion à une quelconque imperfection ? Croyons-nous à cela ? Notre responsabilité ici est de revêtir cet homme nouveau, et tout dépend de la manière dont nous nous en revêtons. En effet, si par exemple à la maison nous essayons de mettre un manteau tout propre que notre épouse vient de laver à la perfection avec un manteau tout sale, tout crasseux et plein de trous, premièrement nous ne serons pas à l’aise ; mais, deuxièmement, que dira notre épouse ? Croyons-nous aussi à cela ? Dieu ne crée rien d’imparfait. Nous avons tous été prédestinés à être semblable à Jésus-Christ, c’est pour cela qu’Il nous a appelés, c’est pour cela qu’Il nous a justifiés, et c’est pour cela qu’Il nous a également glorifiés. Cette œuvre appartient au passé, c’est quelque chose d’accompli. Croyons-nous à cela ? Qui est donc l’homme nouveau si ce n’est l’esprit qui a été créé en nous ? Lui est parfait, il est devenu la nouvelle référence pour notre âme dans notre vie. Mais il se trouve là ce que l’on pourrait appeler une difficulté. C’est le fait qu’il habite dans notre corps. C’est ce que nous allons voir.

    Le corps ou la chair La Parole de Dieu nous parle de différentes manières du corps ou de la chair selon le contexte. Par exemple (Romains 6.19), dans le contexte de la mort en Christ et de la nouvelle vie en Christ au regard du péché, elle déclare la chair comme étant faible et qu’à cause de cela, Paul, dans la chair, est obligé de parler à ses interlocuteurs à la manière des hommes. Croyons-nous à cela ? Il est clair que cette remarque n’est pas vraiment un compliment. Dans le contexte de 1 Corinthiens 6.15, il nous est dit que nos corps sont des membres de Christ. Croyons-nous à cela ? Une conséquence visible et concrète est que nous devons fuir la débauche, sans quoi cela voudrait dire que nous prenons les membres de Christ pour en

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    faire ceux d’une prostituée. La Parole ne mâche pas ses mots, la débauche est un péché très sérieux ! Croyons-nous aussi à cela ? Sur un autre plan, il est également clair que nous devons prendre soin de notre chair ou de notre corps. Même si notre corps est soumis à la loi du péché et qu’il doit être réduit à l’impuissance (Romains 6.6), nous devons le nourrir et en prendre soin (Ephésiens 5.29-30), tout d’abord parce que nous sommes membres du Corps de Christ, mais également parce qu’il est aussi le temple de Dieu et du Saint-Esprit (1 Corinthiens 3.16 ; 6.19). Croyons-nous à cela ? Pour éviter tous les problèmes qui pourraient résulter d’un manque de sérieux dans notre marche pratique, comme nous venons de le voir, il nous faut encore et encore nous attacher au Seigneur (1 Corinthiens 6.17). Pourquoi ? Parce que celui qui s’attache au Seigneur est avec Lui un seul esprit. Si nous sommes avec Lui un seul esprit, nous allons par là savoir ce qu’Il aime ou n’aime pas. Notre âme a ainsi le Seigneur comme référence, de sorte que maintenant elle peut choisir à qui elle va obéir entre le Seigneur et la chair. Croyons-nous à cela ? Nous commençons à toucher maintenant la cause de bien des problèmes et des soucis que nous pouvons avoir. Dans la Nouvelle Alliance, il nous est répété maintes fois qu’il nous faut marcher selon l’Esprit et non selon la chair, car cette dernière a des désirs qui sont inimitiés contre Dieu, puisqu’elle a des désirs contraires à ceux de l’Esprit (Galates 5.16-17). Si nous regardons le contexte de ce passage, nous constatons que les œuvres de la chair sont péchés. Croyons-nous aussi à cela ? Pour résumer, nous avons vu qu’il nous faut prendre soin de notre corps, car le Seigneur vient habiter en nous, mais qu’en même temps il nous faut vivre selon l’Esprit et non selon la chair, car elle fait partie de la création physique, et que cette dernière a été maudite et corrompue par la chute. Croyons-nous à tout cela ?

    La victoire sur le péché, le résultat de l’œuvre de Jésus-Christ et le chemin pour y parvenir

    Si nous nous penchons sur ce que Dieu dit à Paul (Actes 26.17-18) quant au but qu’Il s’est fixé en le choisissant, nous pouvons réaliser que ce qu’Il dit à Paul est valable aussi pour nous. Autrement dit, nous avons été choisis du milieu des peuples, quels qu’ils soient, pour leur ouvrir les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière, de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. Réalisons-nous ce à quoi nous sommes appelés ? Croyons-nous à cela ? Ensuite, il s’agit de se laisser envoyer. L’apôtre précise (Actes 26.19-20) comment il a mis en pratique ce ministère. Il a donc ouvert les yeux aux gens qu’il a rencontrés, il les a fait passer des ténèbres à la lumière, de la puissance de Satan à Dieu, il leur a donné l’opportunité de recevoir le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. Comment ? En faisant comme Jean-Baptiste et le Seigneur Lui-même l’avaient fait avant lui, en leur prêchant la repentance et la conversion à Dieu, mais pas seulement, en leur prêchant également la pratique

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    d’œuvres dignes de la repentance. Une fois de plus, comme nous l’avons déjà vu depuis le début, la foi est accompagnée d’actes concrets à mettre en pratique. Croyons-nous à cela ? C’est aussi ce qui s’est passé pour nous le jour où nous nous sommes repentis et convertis à Jésus-Christ. Le pardon des péchés est acquis. C’est un fait ! Croyons-nous à cela ? Maintenant, il y a évidemment cette difficulté dont j’ai fait allusion précédemment. Mais avec ce dont nous avons parlé, nous pouvons déjà mieux comprendre. Dans la Parole, l’on trouve quelquefois certaines affirmations qui semblent se contredire, ce qui peut alors nous poser des problèmes de compréhension. Quelquefois, nous en mentionnons une partie aux dépens d’une autre pour nous justifier dans notre compréhension des choses, voire dans notre attitude ou notre pratique. Voyons l’un de ces passages (Philippiens 3.12-15). D’un côté, Paul sous-entend qu’il n’est pas parfait, puis plus loin il affirme avec assurance qu’il l’est. Bien plus, il affirme que nous le sommes tous. Alors le sommes-nous ou ne le sommes-nous pas ? La réponse se trouve dans ce que nous avons déjà vu précédemment. Notre chair, elle, est imparfaite car elle est soumise à la loi du péché qui est la mort. Mais notre esprit, si nous sommes passés par la nouvelle naissance, lui, a été régénéré, a été créé par Dieu, il est, de ce fait, parfait et c’est lui qui peut entrer en communion avec l’Esprit de Dieu, et qui peut entendre le Saint-Esprit le guider. L’une des conséquences est que nous allons pousser notre chair le plus vite possible à remporter le prix du salut et atteindre la perfection dans laquelle notre esprit se trouve déjà. Pour ce faire dans le concret, l’apôtre nous en montre le chemin ; c’est d’oublier ce qui est en arrière (cela rejoint ce que nous avons déjà vu précédemment), de nous porter vers ce qui est en avant et de le faire le plus rapidement possible. L’assurance de Paul est telle que, si quelqu’un pensait autrement sur un quelconque détail, il fait entièrement confiance à l’action de Dieu sur chacun de ses interlocuteurs. Ce n’est pas de l’orgueil ni de l’arrogance, c’est de l’amour. La preuve, c’est qu’il n’y a aucun jugement comme nous le faisons parfois, mais une confiance en Dieu dans ce qu’Il fait. Croyons-nous à cela ? Non seulement nous sommes parfaits, mais de plus nous sommes saints (Hébreux 10.10-14). Le Seigneur le dit à Paul comme nous l’avons vu précédemment ; c’est une réalité qui a été rendue effective lors du sacrifice parfait de Jésus-Christ sur la croix où Il a offert Son corps en offrande. Son offrande a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. C’est un fait ! Croyons-nous à tout cela ? Avant de devenir chrétiens, nous avions comme un voile (2 Corinthiens 3.16-18) sur les yeux. Mais à notre conversion, ce voile est ôté et n’existe plus, de sorte que nous sommes vraiment libres par la présence du Seigneur, l’Esprit. Et cela a un effet concret ; nous sommes transformés de gloire en gloire en l’image du Seigneur. Il y a vraiment victoire sur le péché dans le sacrifice du Seigneur. Croyons-nous à cela ?

    La marche par l’esprit et la marche par la chair : notre vrai problème !

    Une chose surprenante dans les Actes et les Epîtres de la Nouvelle Alliance, c’est qu’il ne nous est pas tellement parlé de possessions démoniaques ou de délivrances chez les chrétiens, mais plutôt de marche dans la chair qui nous empêche de progresser dans notre

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    vie chrétienne. Je tiens à préciser que les Epîtres ne s’adressent pas à des personnes qui n’appartiennent pas au Seigneur, mais à des chrétiens, à des gens qui appartiennent à Dieu. Pourtant je n’y trouve pratiquement pas de réflexions sur la possibilité que des chrétiens puissent avoir besoin de délivrances, mais plutôt des recommandations répétées de vivre dans l’esprit. Une sœur nous a une fois dit que nous lisons la Parole de Dieu, mais que nous oublions facilement ; c’est tellement vrai ! L’apôtre Paul même (Philippiens 3.1) dit à un endroit qu’il ne se lasse pas de nous écrire les mêmes choses (il en est fait allusion au tout début de ce message) car cela nous est salutaire. Le contexte dans lequel il l’écrit est significatif ; c’est à nouveau un problème avec la chair. Croyons-nous à cela ? Sur un autre plan, quand de mauvaises pensées nous assaillent, nous parlons trop facilement de mauvais esprits qui nous attaquent. Bien sûr que cela est possible, mais ce n’est pas toujours le cas ; les mauvaises pensées peuvent venir de notre propre chair et c’est souvent le cas. Je me souviens des moments où j’avais de mauvaises pensées et où je chassais les mauvais esprits. Mais les pensées restaient et je n’y comprenais plus rien, puisque nous avons l’autorité pour chasser les démons. Croyons-nous à cela ? Un jour, par la grâce de Dieu au travers d’un frère, j’ai compris que ces mauvaises pensées ne venaient pas de mauvais esprits mais de ma propre chair. Alors j’ai donné l’ordre à mon être de cesser cela et j’ai remis (2 Corinthiens 10.5) mes pensées captives à l’obéissance de Jésus-Christ. Croyons-nous à cela ? Quel soulagement après. Gloire, gloire, gloire à Dieu ! Avant, je me culpabilisais, car je me disais que si je n’arrivais pas à chasser les démons, c’est que je n’étais pas en ordre avec le Seigneur, mais ensuite quel soulagement quand j’ai compris ce qui se passait et que je pouvais réagir de façon adéquate.

    Dieu avait établi la loi (Romains 8.3-14) afin que l’on puisse vivre par elle. Mais la chair qui est sous la loi du péché rendait la loi de Dieu sans force. C’est pour cela que Dieu a envoyé Son propre fils dans une chair semblable à celle du péché. Mais attention ! De part sa conception, Sa chair était semblable à la nôtre mais pas identique ; c’est-à-dire que la Sienne n’était pas soumise à la loi du péché. Mais elle pouvait ressentir des émotions, de la douleur en cas de blessures et, cela est important, elle pouvait être soumise à la tentation comme la nôtre avec les difficultés que cela peut engendrer. Cela était nécessaire selon Dieu pour condamner le péché dans la chair, mais aussi pour accomplir en nous la justice de la loi si nous marchons selon l’esprit. Croyons-nous aussi à cela ?

    Excusez-moi pour ce jeu de mot, mais il n’y a pas de miracles. Si nous marchons selon la chair, cela signifie que nous mettons toute notre affection dans les choses de la chair. Bien sûr, si nous vivons selon l’esprit, nous mettons toute notre affection aux choses de l’esprit. Ces dernières sont la vie et la paix, mais pour les premières, nous pouvons dire tout ce que nous voulons, la Parole est très claire, c’est la mort ! Pourquoi ? Car une telle affection est inimitié contre Dieu, puisque la chair ne veut pas se soumettre à la loi de Dieu ; et au cas où elle le voudrait, elle ne le pourrait même pas. Si donc nous vivons selon la chair, quoi que nous fassions fasse, la Parole nous dit clairement qu’ainsi nous ne pouvons pas plaire à Dieu. Croyons-nous à cela ?

    Ce qui est merveilleux avec la Parole de Dieu comme ici avec la lettre de Paul aux Romains, c’est que quand, d’un côté, elle remet les choses à leur place, ce qui pourrait nous ébranler, de l’autre elle donne une parole de foi : « … vous vivez selon l’esprit ! », ceci tout en nous

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    avertissant, encore et à nouveau, du danger de la vie de la chair. En résumé, ce passage est en train de nous dire que nous pouvons appartenir à Christ, avoir l’Esprit de Dieu mais vivre selon la chair ; que si nous vivons selon la chair nous mourrons. Mais que, si par l’Esprit nous faisons mourir les actions du corps, nous vivrons. Une chose est extraordinaire : si nous sommes conduits par l’Esprit de Dieu, nous sommes fils de Dieu ! Croyons-nous à tout cela ?

    Ailleurs l’apôtre Paul (Galates 5.16-25), guidé par l’Esprit, répète encore et toujours ces mêmes choses. Il souligne, en particulier, l’opposition qui existe entre la chair et l’Esprit. Il est bon de préciser que dans le contexte où il écrit ces choses, les Galates semblent subir des influences de la part de personnes, peut-être même religieuses, qui les troublent par rapport à l’enseignement de l’Evangile. Ce qui semble avoir provoqué des divisions chez eux au point d’avoir des conflits entre eux que l’apôtre décrit par : « se mordre et se dévorer les uns les autres. » Paul leur donne un avertissement en leur montrant que cela risque de les mener à la destruction mutuelle. Les Galates semblaient vivre cela sous le couvert de la liberté. Ce sont des choses que nous pouvons voir tout autour de nous aujourd’hui. L’apôtre en montre l’origine en mentionnant, une fois de plus, qu’elle se trouve dans la vie de la chair par rapport à celle de l’Esprit. Il montre de façon très claire que si nous sommes dans la chair, nous sommes sous la loi, mais cela n’est pas le cas si nous sommes dans l’Esprit. Il oppose les œuvres de la chair qui sont multiples et les conséquences manifestes, au fruit de l’Esprit, un seul, qui forme un tout. Croyons-nous à cela ?

    Galates 5.19-21 : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. »

    Galates 5.22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses. »

    Finalement, et cela est bien souligné, ceci nous montre d’un côté que le fruit de l’Esprit est en accord avec la loi, et de l’autre que ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. C’est quelque chose d’accompli, de passé. Cela a été accompli à la crucifixion de Jésus il y a deux mille ans environ. Il ne s’agit donc pas d’essayer de faire le contraire. Est-il plus difficile de l’accepter ? Finalement, l’exhortation au verset 25 nous montre non seulement qu’il nous faut vivre par l’Esprit mais de plus, car cela ne s’arrête pas là, qu’il nous faut aussi marcher selon l’Esprit. Croyons-nous aussi à tout cela ? Il y a donc une possibilité de vivre par l’Esprit et de ne pas marcher selon l’Esprit. Cela peut nous sembler complexe, difficile, voire impossible mais ce n’est pas le cas ; c’est une question de foi, c’est à dire de savoir où on la place.

    C’est ce que nous allons voir.

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    Nous installer dans notre position spirituelle par la foi !

    Ce que nous venons d’évoquer peut nous sembler extrêmement difficile. Mais l’est-ce vraiment ? En fait, Dieu l’a rendu possible de par notre position spirituelle qui fait que nous pouvons réellement vivre et marcher dans l’Esprit. Ces choses sont acquises, et elles le sont en Jésus-Christ. Proclamons-en une partie.

    Nous sommes bénis (Ephésiens 1.3-6) de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, nous sommes les élus de Dieu pour que nous soyons saints et irrépréhensibles. Par Sa volonté nous sommes prédestinés à être ses enfants d’adoption, Dieu nous donne (Ephésiens 1.17-19) un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance, il illumine les yeux de notre cœur (c’est ici certainement notre âme) afin que nous connaissions l’espérance qui s’attache à Son appel, ainsi que la richesse de la gloire de Son héritage qui nous est réservé. Dieu nous dévoile l’infinie grandeur de Sa puissance qui se manifeste avec efficacité par la vertu de Sa force, Dieu (Ephésiens 2.4-7) nous a rendus à la vie. Il nous a ressuscités ensemble. Tout ceci et bien d’autres choses encore sont extraordinaires, incommensurables, mais il y a encore la chose suivante, vous qui lisez, écoutez ou quoi que vous fassiez : Ensemble nous SOMMES ASSIS DANS LES LIEUX CELESTES AVEC JESUS-CHRIST ! Croyons-nous aussi à cela ?

    Quelle richesse dans Sa grâce (2 Corinthiens 5.1-8), quelle bonté envers nous ! Le croyons-nous ? Il est important de nous revêtir de toutes ces choses afin de ne pas nous retrouver nus. Bien sûr, nous sommes tiraillés ici, sachant que tout ce qui est terrestre sera un jour détruit. Nous aspirons à revêtir cette demeure céleste, cette demeure éternelle et à nous trouver près du Seigneur. Nous gémissons parce que nous voudrions que tout ce qui est mortel en nous soit englouti par la vie. Là encore Dieu nous a mis dans la position d’être capables de nous revêtir de notre domicile céleste. Il nous a formés pour cela, c’est fait. Lorsque nous nous sommes repentis et donnés au Seigneur, Dieu nous a déjà donné une partie de la puissance de l’Esprit nous rendant ainsi capables de nous revêtir de tout ce qui vient de Son Royaume. Croyons-nous à cela ?

    Mais allons encore plus loin. Comment cela a-t-il été rendu possible ?

    La puissance de l’œuvre à la croix

    Réalisons-nous vraiment quelle est la puissance de l’œuvre accomplie par notre Seigneur à la croix ? Par Son sang (Ephésiens 2.13-16), Il nous a rapprochés de Dieu, de Ses promesses et du droit de cité en Israël. C’est quelque chose d’accompli il y a environ deux mille ans ; c’est fait. Il a fait des deux peuples, les Juifs et les païens, un seul en étant Lui-même notre paix. Il a renversé le mur de séparation entre ces deux peuples, c’est à dire l’inimitié qu’il y avait entre nous ! Il a anéanti par Sa chair la loi des ordonnances dans leurs prescriptions. En établissant la paix, Il a créé en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau. Il a réconcilié l’un et l’autre en un seul corps. Non seulement un seul corps, mais un seul corps avec Dieu. Il a détruit par la croix l’inimitié. Nous (Colossiens 2.13-15) qui avant étions morts, Il nous a rendus à la vie avec Lui en nous faisant grâce pour toutes nos offenses. L’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous a été détruit lorsque Jésus

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    a été cloué à la croix. Il a triomphé publiquement de toutes les dominations et de toutes les autorités par la croix de sorte qu’elles sont dépouillées. Croyons-nous vraiment à tout cela ?

    Toutes ces choses, et aussi les autres dont nous avons aussi parlé, sont des faits accomplis il y a environ deux mille ans dans l’œuvre de Christ à la croix. L’Evangile qui est annoncé comprend tout cela. Il ne peut (1 Corinthiens 1.17-18) pas être annoncé avec la sagesse du langage sans courir le risque que la croix de Christ devienne vaine ! La prédication de la croix est une puissance de Dieu pour ceux qui sont sauvés. Voulons-nous nous revêtir de cette puissance ? Croyons-nous à cela ?

    Avons-nous vraiment mis notre foi dans toutes ces choses qui sont accomplies il y a environ deux mille ans ? Tout cela est la réalité qui découle de notre position spirituelle, c’est-à-dire de notre esprit avec Jésus-Christ. Ce sont des choses acquises et réelles dans lesquelles nous sommes déjà. Nous n’avons aucun doute à avoir et nous pouvons les proclamer. Croyons-nous à cela ?

    Renoncer et mourir à soi-même

    En réalisant tout ce dont nous venons de parler, nous pouvons voir avec des yeux entièrement nouveaux les choses qui suivent et qui peuvent nous sembler difficiles, voire impossibles. Notre incrédulité par rapport à elles peut parfois être la cause de fausses doctrines et de faux enseignements. Mais Dieu ne nous demande pas des choses qui nous sont impossibles de faire. Cependant Il nous donne les moyens nécessaires pour les accomplir, notamment au travers des réalités que nous venons d’aborder. Nous avons vu que notre esprit est rentré en contact avec le Saint-Esprit, qu’il peut L’entendre et, par là, que c’est lui qui va donner les directives à notre être, et plus notre chair. L’ordre créationnel comme le Père l’a voulu est ainsi rétabli ; c’est à dire que, par ordre d’autorité dans notre être, nous avons maintenant d’abord l’esprit, ensuite l’âme, puis la chair. Et non pas l’inverse, comme c’était le cas avant notre nouvelle naissance. Notre âme a maintenant vraiment une référence de premier choix dans notre vie. Croyons-nous à cela ?

    Le Seigneur (Marc 8.34 ; Matthieu 16.24) le dit sans appel : « Que celui qui veut me suivre renonce à lui-même. » Que veut dire ce passage ? Il dit aussi qu’il nous faut nous charger de notre croix. Il est clair que quand nous voulons suivre le Seigneur, nous pouvons être confrontés à des épreuves. Mais souvenons-nous, comme nous l’avons vu, le Seigneur nous a donné les moyens de les surmonter ! Il nous faut donc renoncer à nous-mêmes. Si par exemple nous faisons certaines choses, quelles qu’elles soient, et que nous éprouvons un certain plaisir à être bien vus, à être l’objet de la flatterie des gens, peut-être y-a-t-il une bonne question à nous poser : « Suis-je dans la chair ou suis-je dans l’esprit ? ». La réponse à cette question va déterminer si nous renonçons à nous-mêmes ou pas. Mais continuons.

    L’apôtre Paul (Colossiens 3.5-10) nous donne une explication sur ce renoncement. Souvenez-vous, notre esprit, lui, est parfait, car c’est Dieu Lui-même qui l’a ressuscité et créé, et Dieu ne fait rien d’imparfait. Mais notre esprit demeure dans notre corps qui, lui, est soumis à la loi du péché et de la mort. Et c’est à ce niveau que nous devons soumettre le corps à la loi de l’Esprit ; c’est donc l’esprit qui doit commander notre vie et non plus le corps. Il s’agit donc

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    de faire mourir ce qui, dans nos membres, est terrestre comme la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité qui est une idolâtrie. Ailleurs (Romains 8.13), l’apôtre dit la même chose en y précisant les conséquences possibles. Dans le passage des Colossiens qui nous occupe, il précise à quoi nous devons renoncer : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie et aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de notre bouche. Il nous met donc devant notre pleine responsabilité devant les paroles que nous prononçons. Le Seigneur Lui-même (Matthieu 12.37) l’a fait avant. Croyons-nous à cela ?

    Cela peut nous sembler dur aujourd’hui, mais c’est possible de le mettre en pratique. Comment ? Une fois de plus, comme d’habitude, comme l’apôtre Paul se permettait de le répéter encore et encore : en mettant notre foi dans tout ce que la Parole déclare à notre sujet. Prenons un autre aspect de cette réalité. À notre nouvelle naissance, nous nous sommes dépouillés de notre vieil homme, c’est-à-dire de notre ancienne personnalité qui a été édifiée avec la chair, et de ses œuvres. Bien plus, notre vieil homme (Romains 6.6) a été crucifié à la croix avec le Seigneur il y a environ deux mille ans, ceci afin que notre corps de péché soit réduit à l’impuissance. Le corps de péché appartient au passé, le vieil homme n’existe plus. Si nous disons que le vieil homme est mort mais qu’il sait encore nager, ou qu’il ressuscite par moment, c’est un mensonge. C’est la chair, pour ne pas dire l’incrédulité, qui parle avec ses ruses. D’ailleurs cela n’a pas de sens, essayez-donc de mettre un cadavre dans une rivière, et il sera entrainé par le courant au point où vous ne le verrez plus. Ce qui témoigne une fois de plus de la véracité de la Parole. Croyons-nous aussi à cela ?

    À notre nouvelle naissance, nous nous sommes donc dépouillés du vieil homme. Mais de plus nous avons revêtu l’homme nouveau, notre nouvelle personnalité, la vraie, qui se renouvelle dans la connaissance, mais aussi selon l’image de Celui qui l’a créée. Qui l’a créée ? Personne d’autre que le Père, Dieu, qui l’a créée selon Sa propre image qui, elle, n’est personne d’autre que Jésus-Christ. Une fois de plus, l’homme nouveau, notre esprit, est créé parfait. Il ne nous reste plus qu’à apprendre à l’écouter, ce qui est notre marche sur cette terre jusqu’à ce que nous soyons avec le Créateur. Dans cette perspective, ne voyons-nous pas notre responsabilité par rapport aux paroles qui sortent de notre bouche, non plus comme un poids impossible à porter (Matthieu 11.28-30), mais comme un fardeau doux et léger ? Croyons-nous à tout cela ?

    Pour pouvoir progresser dans notre vie chrétienne, notre âme doit être renouvelée !

    Nous pouvons maintenant aller plus en avant. Notre âme a vécu pendant tout un temps avec la chair comme référence. Elle a donc des souvenirs et des réactions qui peuvent venir de cette vie sans Dieu. Sur un autre plan, elle ne connaît pas tout ce qui concerne Dieu et Son œuvre. Elle peut donc avoir des sentiments et des pensées erronées. Alors, en plus d’être à l’écoute de l’esprit, elle a une autre référence qui est la Parole de Dieu (Hébreux 4.12-13). Cette Parole, plus efficace qu’une épée à deux tranchants, est capable, nous est-il dit, de partager âme et esprit. Elle juge les sentiments et les pensées du cœur, ce dont nous avons déjà eu une démonstration. Comme nous l’avons vu au début, il y a un parallèle entre

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    l’âme et le cœur. De plus il n’y a pas de frontière nette ou absolue entre l’âme et l’esprit, comme nous l’avons déjà vu. Ce qui veut dire que le seul qui soit capable réellement de discerner, ou de faire la différence, entre ce qui est de l’âme et ce qui est de l’Esprit est Dieu, par Sa Parole entre autre. Il est le seul à pouvoir partager, ou séparer, l’âme et l’esprit. Cela nous est confirmé par le fait qu’absolument rien ne peut être caché au Créateur de toutes choses. Il a donc prévu de mettre tout ce qui nous est utile dans Sa Parole. Croyons-nous à cela ?

    Ainsi, il nous est exhorté (Romains 12.2-3) de ne pas faire comme le monde fait, mais d’être transformés par le renouvellement de l’intelligence pour discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. L’apôtre Paul poursuit son explication en nous exhortant notamment à ne pas avoir une trop haute opinion de nous-même mais de nous revêtir de sentiments modestes. Il y a un combat (2 Corinthiens 10.3.5) que nous devons mener. Le fait de marcher dans la chair (attention ! je ne parle pas de marcher selon la chair, comme nous l’avons vu, mais dans la chair dans le sens que nous habitons dans notre corps ; ce qui n’est pas la même chose) ne signifie pas que nous allons combattre selon la chair comme c’est parfois le cas. Il nous faut sans cesse nous saisir des armes spirituelles dont Dieu nous a équipés, par la vertu même de Dieu qui renverse des forteresses. Lesquelles ? Les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu. Si, par exemple, quelqu’un vous affirme quelque chose, et que la Parole révélée et écrite de Dieu vous dit autre chose, soit qui soit incompatible avec l’affirmation, soit qui soit le contraire, vous pouvez sans hésiter écarter la déclaration de cette personne et continuer à avancer. Ce qui est bon pour nous dans notre progression dans la vie chrétienne, c’est d’amener toute pensée, cela veut aussi dire la nôtre, captive à l’obéissance de Christ. Ainsi nous progressons vraiment et sommes changés de gloire en gloire comme, quelque part, nous l’avons déjà vu. Croyons-nous à cela ? Mais ce n’est pas tout.

    À un moment, le Seigneur (Jean 17.17) Lui-même adresse cette prière au Père : « Sanctifie-les … ! » (D’emblée nous savons que si Jésus fait une prière, il n’y a aucun doute qu’elle sera exaucée). « Sanctifie-les … ! », mais par quel moyen ? Au moyen de la vérité du Père ! Quelle est Sa vérité ? C’est Sa Parole ! Si nous nous ressourçons à Sa Parole, nous en avons déjà eu un échantillon, nous sommes sanctifiés. Notre âme est sanctifiée, elle est donc renouvelée dans son intelligence et ses pensées ! Dans Son exhortation à notre égard, le Seigneur nous dit clairement que le Saint-Esprit (Jean 16.13) nous conduira dans toute la vérité ; voilà la source de renouvellement pour notre âme, voire pour tout notre être. Comment le fera-t-Il ? Voilà encore un exemple à suivre pour nous : Il ne le fera pas de Lui-même mais dira tout ce qu’Il aura entendu. Trop souvent nous parlons de nous-mêmes, c’est à dire que nous parlons de notre propre initiative ; c’est là encore un exemple de la marche par la chair. Considérons donc comment l’Esprit Lui-même marche, et marchons comme Lui. D’ailleurs, dans Sa promesse de nous envoyer le Saint-Esprit nous conduisant dans toute la vérité, le Seigneur annonce l’accomplissement (Jérémie 31.34 ; Hébreux 8.11) d’une ancienne prophétie reprise dans la Nouvelle Alliance. Personne n’enseignera plus à son prochain. Pourquoi ? Parce que Dieu mettra Lui-même Sa loi en nous ; Il la mettra dans notre esprit et Il l’écrira dans notre âme, ainsi nous connaîtrons l’Eternel. Est-il besoin de préciser que tout cela a déjà été rendu possible à la croix ? Arrivés à ce point, j’imagine les anciens, les pasteurs et les responsables se tourner vers moi se demandant s’ils ont encore une raison, dans ce cas, des rester dans l’assemblée. Sans hésiter je leur réponds que oui ! Car la chair est incroyablement rusée et

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    nous aurons toujours besoin d’eux pour nous corriger et nous inciter à retourner dans la marche de l’esprit dans notre vie. Et même s’il se trouve que toute l’assemblée entière marche dans l’esprit, nous aurons toujours besoin d’eux pour nous édifier mutuellement et conquérir ensemble des lieux et des âmes pour le Royaume de Dieu ; et là nous aurons à nouveau besoin d’eux pour qu’ils guident les nouveaux troupeaux vers l’éternité. Croyons-nous aussi à cela ? Mais continuons encore un peu plus.

    Le Seigneur répète (Jean 8.31-32) qu’il est nécessaire de demeurer dans Sa Parole pour être Ses disciples, mais aussi pour connaître la vérité et ainsi d’être affranchi. Voyons-nous maintenant ce fait que la vérité et la Parole sont toujours ensemble et qu’elles ne forment qu’un ? Il ajoute (Jean 8.36) que ceux que Lui-même affranchit sont réellement libres. Finalement, ne l’a-t-Il pas fait à notre nouvelle naissance, et pour cela n’en a-t-Il pas payé le prix il y a environ deux mille ans ? C’est fait, nous sommes libres ! Croyons-nous à cela ? Et ceci même là où nous vivons avec les contraintes, voire même derrière les barreaux comme nous le disent certains chrétiens dans leurs témoignages vécus. Le croyons-nous vraiment ? Mais allons encore un peu plus en profondeur.

    Christ s’est donc livré (Ephésiens 5.25-27) pour nous afin de nous sanctifier. C’est bien de le répéter à nouveau. Comment nous sanctifie-t-Il ? Une fois de plus par la Parole après nous avoir purifiés par le baptême d’eau. Pourquoi fait-Il cette œuvre ? Afin de nous faire paraître devant Lui glorieux, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais saints et irrépréhensibles. Quel programme ! Mais continuons. Le Dieu de paix (1 Thessaloniciens 5.23-24) nous sanctifie tout entiers, et tout notre être, l’esprit, l’âme et le corps (comme je l’ai mentionné au début, contrairement à ce moment-là la mention des trois parties de notre être est inversée, l’esprit étant le premier montrant par là qui est censé nous diriger) peut ainsi être conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Comment cela est-il possible ? Parce que c’est le Seigneur Lui-même, le Fidèle, le Juste, qui le fait ! Et nous pouvons Lui faire entièrement confiance. Et je proclame que rien de ce qu’Il fait n’est imparfait. Ce qu’Il fait est parfait, et s’Il s’est assigné ce but, il n’y a absolument aucun doute qu’Il l’atteindra. Croyons-nous vraiment à tout cela, à tout ce que nous avons abordé dans la Parole de Dieu ?

    Conclusion Chers frères et sœurs, il devient urgent de rentrer dans cette dimension de l’esprit, car il faut réellement nous préparer au retour du Seigneur. J’ai déjà entendu plusieurs fois la mention de prophéties qui disaient que la venue du Seigneur est proche, mais que Son Eglise n’est pas prête. Si nous rentrons dans cette dimension, il ne faut surtout pas en avoir peur. Certainement qu’il va se passer bien des choses. Par exemple, il ne faut pas être surpris si le Seigneur nous montre que notre pensée, voire notre conviction, alors que nous la croyons venir de Lui, ne vient pas du tout de Lui mais de notre chair, voire de l’ennemi ; ou que, si nous sommes persuadés que ce que nous ressentons vient de Lui, en étant plus à l’écoute de l’esprit, une petite voix, que nous n’entendions pas auparavant, nous dise que c’est faux. Il est possible aussi que le Seigneur nous demande d’abandonner telle ou telle pratique car elle ne vient pas de Lui, nous montre qu’Il n’est pas d’accord sur tel ou tel point avec nous, nous dit que telle ou telle chose ne va pas, nous montre que telle place que nous occupons

  • L’Esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? - Didier Gasser.

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    n’est pas dans Sa volonté et qu’Il a prévu une autre place, nous dit qu’il ne veut pas utiliser telle ou telle manière de faire, tel ou tel outil, car cela ne L’honore pas ; peut-être qu’Il nous montrera que tout cela a été le fruit de la chair, voire de l’ennemi, mais pas issu d’une écoute de Lui, etc. Mais il faut aussi nous attendre à ce que, lorsque nous annonçons Sa Parole, le Seigneur Lui-même travaille avec nous et confirme Sa Parole par des prodiges et des miracles comme jamais nous l’aurions soupçonné, voire d’une manière entièrement différente de ce que nous avons l’habitude de voir. Et ceci en parfaite harmonie avec les Ecritures.

    Je ne sais pas tout ce qui se passera, mais courons en avant vers le but. Ne craignons point, mais prenons courage et allons-y ! Pour la seule gloire de Dieu, et de Lui seul ! Dans le nom de notre Sauveur mais aussi Seigneur Jésus-Christ ! Amen !

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

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    L’Esprit, l’Âme et le Corps

    Quelle est notre foi ?

    Par Didier Gasser

    Liste des passages bibliques cités

    Introduction

    Ecclésiaste :

    7.29 Seulement, voici ce que j'ai trouvé, c'est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché

    beaucoup de détours.

    2 Corinthiens :

    11.3 Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se

    corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.

    La composition de l’être humain

    Genèse :

    2.7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de

    vie et l'homme devint un être vivant.

    1 Thessaloniciens :

    5.23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et

    le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ!

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 19

    L’âme :

    Nephesh (hébreu) : est le plus souvent traduit par :

    Ame.

    Personne, homme, individu, être humain.

    Etre vivant.

    Créature.

    Intelligence.

    Désir.

    Cœur.

    Emotion.

    Passion.

    Volonté.

    Psuchê (grec) : est le plus souvent traduit par :

    Ame.

    Etre vivant.

    Etre moral.

    Vie, force vitale.

    Entendement, intelligence.

    Désir.

    Emotion.

    Passion, aversion.

    Souffle de vie, esprit (rarement).

    1 Rois :

    8.39 exauce-le des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne; agis, et rends à chacun selon ses voies,

    toi qui connais le coeur de chacun, car seul tu connais le coeur de tous les enfants des hommes, …

    2 Chroniques :

    6.30 exauce-le des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne; rends à chacun selon ses voies, toi qui

    connais le coeur de chacun, car seul tu connais le coeur des enfants des hommes, …

    1 Corinthiens :

    2.11 Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui

    est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 20

    L’Esprit :

    Ruah (ou son synonyme neshamah en hébreu) : est le plus souvent traduit par :

    Esprit.

    Esprit d’un être vivant.

    Energie de vie.

    Souffle.

    Vent.

    Intelligence.

    Désir.

    Emotion.

    Esprit de Dieu.

    Ange de l’Eternel.

    Ange (esprit au service de Dieu).

    Démon (mauvais esprit).

    Pneuma (grec) : est le plus souvent traduit par :

    Esprit.

    Principe vital.

    Essence profonde.

    Esprit vivifiant.

    Souffle, respiration.

    Vent.

    Source de la puissance.

    Source des désirs et des émotions.

    Influence de vie qui gouverne l’âme d’une personne.

    Puissance par laquelle un être humain pense, sent, décide.

    Ame humaine qui a quitté son corps.

    Esprit de Dieu, puissance de Dieu.

    Ange (esprit au service de Dieu).

    Démon (mauvais esprit).

    La situation de l’homme à sa création

    Genèse :

    1.26 Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les

    poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui

    rampent sur la terre.

    1.27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.

    1.28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et

    dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 21

    1.29 Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de

    toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre

    nourriture.

    1.30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en

    soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.

    1.31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un

    matin: ce fut le sixième jour.

    Genèse :

    2.7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de

    vie et l'homme devint un être vivant. … (le mot utilisé en hébreu ici est neshamah).

    Jean :

    4.24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.

    La chute de l’homme

    Romains :

    5.12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la

    mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...

    Genèse :

    3.1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à

    la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?

    3.2 La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.

    3.3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et

    vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.

    Apocalypse :

    12.9 Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit

    toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

    2 Corinthiens :

    2.11 afin de ne pas laisser à Satan l'avantage sur nous, car nous n'ignorons pas ses desseins.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 22

    Genèse :

    2.16 L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin;

    2.17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en

    mangeras, tu mourras.

    Apocalypse :

    22.18 Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute

    quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre;

    22.19 et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu

    retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.

    La responsabilité d’Adam, de l’homme

    Genèse :

    3.8 Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa

    femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.

    3.9 Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu?

    3.10 Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis

    caché.

    3.11 Et l'Éternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais

    défendu de manger?

    3.12 L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai

    mangé.

    3.13 Et l'Éternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m'a

    séduite, et j'en ai mangé.

    Genèse :

    3.17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au

    sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. …

    Romains :

    8.20 Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise,

    8.21 avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à

    la liberté de la gloire des enfants de Dieu.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 23

    Conséquences : la mort de l’esprit avec possibilité de

    l’influence spirituelle de l’esprit de Satan

    Colossiens :

    2.13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la

    vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; …

    Ephésiens :

    2.1 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,

    2.2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance

    de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.

    Deutéronome :

    18.10 Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui

    exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien,

    18.11 d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne

    aventure, personne qui interroge les morts.

    18.12 Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces

    abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi.

    La puissance du péché, la mort

    Romains :

    5.12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la

    mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, ...

    Le plan du salut

    Romains :

    3.21 Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la

    loi et les prophètes,

    3.22 justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction.

    3.23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 24

    3.24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus

    Christ.

    3.25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire,

    afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps

    de sa patience, afin, dis-je,

    3.26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a

    la foi en Jésus.

    Romains :

    6.23 Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus

    Christ notre Seigneur.

    La nouvelle naissance

    Jean :

    3.3 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut

    voir le royaume de Dieu.

    3.4 Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le

    sein de sa mère et naître?

    3.5 Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut

    entrer dans le royaume de Dieu.

    3.6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.

    3.7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau.

    3.8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en

    est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.

    Jean :

    3.9 Nicodème lui dit: Comment cela peut-il se faire?

    3.10 Jésus lui répondit: Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses!

    3.11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de

    ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 25

    3.12 Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand

    je vous parlerai des choses célestes?

    3.13 Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est

    dans le ciel.

    3.14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit

    élevé,

    3.15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.

    3.16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne

    périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

    3.17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le

    monde soit sauvé par lui.

    3.18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas

    cru au nom du Fils unique de Dieu.

    3.19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les

    ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises.

    3.20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres

    ne soient dévoilées;

    3.21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées,

    parce qu'elles sont faites en Dieu.

    Jean :

    15.1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

    15.2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui

    porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.

    15.3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

    15.4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter

    du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en

    moi.

    15.5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte

    beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

    15.6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on

    ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 26

    15.7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous

    voudrez, et cela vous sera accordé.

    15.8 Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes

    disciples.

    15.9 Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.

    15.10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai

    gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.

    15.11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.

    15.12 C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.

    15.13 Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

    15.14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.

    15.15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître;

    mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père.

    15.16 Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que

    vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez

    au Père en mon nom, il vous le donne.

    15.17 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

    2 Corinthiens :

    5.17 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici,

    toutes choses sont devenues nouvelles.

    5.18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le

    ministère de la réconciliation.

    5.19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes

    leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

    5.20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous;

    nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu!

    5.21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions

    en lui justice de Dieu.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 27

    Ephésiens :

    … 4.24 et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la

    vérité.

    Colossiens :

    … 3.10 et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de

    celui qui l'a créé.

    Romains :

    8.29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son

    Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.

    8.30 Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et

    ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.

    Le corps et/ou la chair

    Romains :

    6.19 Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. …

    1 Corinthiens :

    6.15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ? Prendrai-je donc les membres de

    Christ, pour en faire les membres d'une prostituée?

    Romains :

    6.6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit,

    pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; …

    Ephésiens :

    5.29 Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le

    fait pour l'Église,

    5.30 parce que nous sommes membres de son corps.

    1 Corinthiens :

    3.16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?

    6.19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez

    reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 28

    1 Corinthiens :

    6.17 Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.

    Galates :

    5.16 Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair.

    5.17 Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la

    chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.

    La victoire sur le péché, le résultat de l’œuvre de Jésus-Christ

    et le chemin pour y parvenir

    Actes :

    26.17 Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie,

    26.18 afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance

    de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les

    sanctifiés.

    Actes :

    26.19 En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste:

    26.20 à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché

    la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d'oeuvres dignes de la repentance.

    Philippiens :

    3.12 Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours,

    pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ.

    3.13 Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me

    portant vers ce qui est en avant,

    3.14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.

    3.15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque

    point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.

    Hébreux :

    10.10 C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus

    Christ, une fois pour toutes.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 29

    10.11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices,

    qui ne peuvent jamais ôter les péchés,

    10.12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de

    Dieu,

    10.13 attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied.

    10.14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.

    2 Corinthiens :

    3.16 mais lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.

    3.17 Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.

    3.18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur,

    nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.

    La marche par l’esprit et la marche par la chair ; notre vrai

    problème !

    Philippiens :

    3.1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les

    mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.

    2 Corinthiens :

    10.5 Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu,

    et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.

    Romains :

    8.3 Car -chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché

    dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du

    péché,

    8.4 et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais

    selon l'esprit.

    8.5 Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui

    vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit.

    8.6 Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix;

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

    Page 30

    8.7 car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu,

    et qu'elle ne le peut même pas.

    8.8 Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.

    8.9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite

    en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

    8.10 Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à

    cause de la justice.

    8.11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité

    Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.

    8.12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.

    8.13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du

    corps, vous vivrez,

    8.14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.

    Galates :

    5.16 Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair.

    5.17 Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la

    chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.

    5.18 Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi.

    5.19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution,

    5.20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les

    divisions, les sectes,

    5.21 l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je

    l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.

    5.22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la

    fidélité, la douceur, la tempérance;

    5.23 la loi n'est pas contre ces choses.

    5.24 Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.

    5.25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

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    Nous installer dans notre position spirituelle par la foi !

    Ephésiens :

    1.3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de

    bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!

    1.4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et

    irrépréhensibles devant lui,

    1.5 nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le

    bon plaisir de sa volonté,

    1.6 à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé.

    Ephésiens :

    1.17 afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de

    sagesse et de révélation, dans sa connaissance,

    1.18 et qu'il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui

    s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints,

    1.19 et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec

    efficacité par la vertu de sa force.

    Ephésiens :

    2.4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,

    2.5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que

    vous êtes sauvés);

    2.6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus

    Christ,

    2.7 afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en

    Jésus Christ.

    2 Corinthiens :

    5.1 Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons

    dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main

    d'homme.

    5.2 Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste,

    5.3 si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus.

  • L’esprit, l’âme et le corps : quelle est notre foi ? Liste des passages cités. – Didier Gasser.

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    5.4 Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons,

    non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie.

    5.5 Et celui qui nous a formés pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l'Esprit.

    5.6 Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu'en demeurant dans ce corps

    nous demeurons loin du Seigneur-

    5.7 car nous marchons par la foi et non par la vue,

    5.8 nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du

    Seigneur.

    La puissance de l’œuvre à la croix

    Ephésiens :

    2.13 Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le

    sang de Christ.

    2.14 Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation,

    l'inimitié,

    2.15 ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-

    même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,

    2.16 et de les réconcilier, l'un et l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle

    l'inimitié.

    Colossiens :

    2.13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la

    vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses;

    2.14 il a effacé l'acte dont les ord