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UNIVERSITE DE LILLE IIFaculté de Médecine Henri Warembourgacu té de édec e e Wa e bou g
Année 2009-2010
ENSEIGNEMENTS DIRIGES BIOCHIMIE ET BIOLOGIEENSEIGNEMENTS DIRIGES BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOLECULAIRE
EXPLORATION BIOCHIMIQUE DU DIABETEDIABETE
G.HUETJ. LECLERCJ. LECLERC A. MARTIN
I DEFINITION DU DIABETEI-DEFINITION DU DIABETEII-INSULINE
-rôle sur les grands métabolismesIII CLASSIFICATIONIII- CLASSIFICATION- DIABETE de TYPE 1- DIABETE DE TYPE 2- Autres types de diabèteIV-COMPLICATIONS A LONG TERME DU DIABETEV-EXPLORATION BIOLOGIQUE DU DIABETE
-critères de diagnostic -dépistage-études familiales - distinction type 1 / type 2études familiales distinction type 1 / type 2 -évaluation des réserves en insuline-surveillance du diabète et de ses complications
VI- CAS CLINIQUESVI- CAS CLINIQUES
DEFINITION DU DIABETE
Sources de glucose: - glucides alimentaires- glycogénolyse- néoglucogenèse (acides aminés, glycérol)
Régulation glycémie:
- Insuline + Glucagon, Adrénaline, GH, Cortisol
Définition du diabète: hyperglycémie chroniqueDéfinition du diabète: hyperglycémie chronique
Glycémie à jeun ≥ 1.26 g/l ( 7 mmol/l) vérifiée à 2 reprises
Origine du diabète:
déficit de sécrétion d’insuline et/ou anomalie de l’action de l’insuline
Glucose
ROLE DE L’INSULINE SUR LES GRANDS METABOLISMESGlucose
+GLUT4
Glucose
é i+-+
Glycogène
énergie+
Acides aminés
Contraction+-
énergie
Protéines
-+ activation
inhibitionLipidesC ét i
énergie
ACTIONS DE L’INSULINE AU NIVEAU DU MUSCLE
Corps cétoniques
ChylomicronsVLDLVLDLLipoprotéine
lipaseglucose
+
P glycérol
AGLIPOGENESE
++ GLUT4
glucoseTG
TG lipasehormonosensible
LIPOLYSE-
AG glycérol
Foie -activationinhibition
+
ACTIONS DE L’INSULINE AU NIVEAU DU TISSU ADIPEUX
Foie inhibition
glucoseactivationinhibition
+-
glucoseglycogénogenèsenéoglucogenèse
inhibition
++glycogèneG6P glycogénolyse
+
- -
P t
Voie des pentosesglycolysepyruvate
l t t
+
H O
PentosesNADPH2
TG
lactate CK
+H2OCO2 VLDL
Acétyl Co AAG
βox
+
AG
VLDL
ti
Corps cétoniques βox-
ACTIONS DE L’INSULINE AU NIVEAU DU FOIE
AGtissus
Diabète insulino dépendant ou diabète maigre avec insulinopénie
DIABETE DE TYPE 1Diabète insulino dépendant ou diabète maigre, avec insulinopénie(10-15% des diabétiques)
Etiologie = destruction des cellules β des îlots de Langerhans par réaction t o og e dest uct o des ce u es β des ots de a ge a s pa éact oauto-immunitaireAutoAc chez 80% des patients: -- anti cellules d’îlots de Langerhans(ICA)g ( )-- anti insuline (IAA) -- anti GAD (glutamate décarboxylase)-- anti IA2 (tyrosine phosphatase)
Prédisposition génétique :50% concordance jumeaux monozygotesAssociation forte avec certains antigènes d’histocompatibilité HLA -DR3, DR4
Signes cliniques:ît t t t 10 t 15 t d i- apparaît surtout entre 10 et 15 ans, souvent mode aigu
- polyurie, polydipsie, amaigrissement malgré une polyphagie- odeur acétonique de l’haleine
déshydratation- déshydratation
DIABETE DE TYPE 1
Arrêt complet ou presque complet de la sécrétion d’insuline : Dysfonctionnement métabolique
Hyperglycémie (le glucose ne pénètre pas dans les cellules, augmentation de la glycogénolyse et de la néoglucogénèse) glycosurie (diurèse osmotique polyurieglycogénolyse et de la néoglucogénèse), glycosurie (diurèse osmotique, polyurie, hypotension, polydipsie)
Protéolyse au niveau du muscle (amaigrissement, polyphagie)
Lipolyse au niveau du tissu adipeux (augmentation des acides gras dans le plasma) (amaigrissement, polyphagie)
Synthèse de corps cétoniques au niveau du foie, cétonémie, (odeur acétonique de l’haleine vomissements) acidose (dyspnée atteinte cérébrale comade l haleine, vomissements), acidose (dyspnée, atteinte cérébrale, coma acidocétosique (complication aigue du diabète de type 1)
DIABETE DE TYPE 1
Complications aiguësp g
Acidocétose diabétique : urgence médicaleé è t i l- évènement inaugural
- oubli injection insuline, ou panne
- augmentation ponctuelle des besoins , infections,corticothérapie…p
Coma hypoglycémique chez le diabétique traité(t it t i d té)(traitement inadapté)
rapport insuline/glucagon Acidocétose diabétiquepp g g
utilisation du glucose AG et corps cétoniquesutilisation du glucoseglycolyse glycogénogenèsenéoglucogenèse glycogénolyse
AG et corps cétoniques
Hyperglycémie +++
glycosurie +++, diurèse osmotique
perte eau, Na+, K+ vomissements
hypovolémie, DFG acidoseét b limétabolique
soif hyperventilation
DIABETE DE TYPE 2
( Diabète non insulino dépendant ou diabète gras ou de la maturité)( Diabète non insulino dépendant ou diabète gras, ou de la maturité)
Fréquent ((85-90% des diabétiques, 3% de la population) Latence clinique (7 ans)
Etiologie = INSULINORESISTANCEEtiologie INSULINORESISTANCEMaladie multifactorielle, polygénique + facteurs liés à l’environnement
Obé itéObésité : provoque une résistance à l’insuline. Chez les sujets non diabétiques, compensation par une augmentation de la sécrétion d’insuline. Chez les sujets diabétiques, les cellules n’arrivent plus à stimuler la sécrétion d’insuline en réponse à l’h l é il’hyperglycémie.
Obésité androïde : rapport taille/hanches >0.8 (femme), et >1 (homme) :Excès de graisses dans muscles et tissu adipeux viscéral
SédentaritéSédentaritéPrédisposition génétique ++: Plus de 80% de concordance chez les vrais jumeaux
S r ient che le s jet d’âge mûr dé l i tSurvient chez le sujet d’âge mûr, se développe progressivement sur plusieurs mois voire années
DIABETE DE TYPE 2Dysfonctionnement métabolique
Excès de graisses dans muscles et tissu adipeux viscéral
AGL déséquilibre métabolique:
Foie : synthèse TG ; stimulation néoglucogenèse
Muscle : stockage et utilisation du glucose ( utilisation des AGL)
hyperglycémie, glycosurie (diurèse osmotique, polyurie, déshydratation, polydipsie)
Pas de cétose, pas de vomissements
AUTRES TYPES DE DIABETE
1- DIABETE GESTATIONNEL: 2- 8 % des femmes enceintesdiminution de tolérance au glucosediminution de tolérance au glucose dépistage systématique à 26 semainessurveillance foeto-maternelle accrue contrôle 6 semaines après l’accouchement : si intolérance aucontrôle 6 semaines après l accouchement : si intolérance au
glucose subsiste,surveiller la glycémie tous les ans (30 % risque installation d’un DNID)
2- Diabètes secondaires:M l di d i i ( i hMaladies endocriniennes (augmentation hormones
hyperglycémiantes) Atteintes pancréatiquesMédicaments
AUTRES TYPES DE DIABETE
3- Diabète type MODY (Maturity Onset Diabetes of the Young)( )
AUTRES TYPES DE DIABETE
(rare)
Diabète monogénique à expression dominante : mutation de l l ki d f t d t i tila glucokinase ou de facteurs de transcription
Hyperglycémie stable chez une personne de moins de 25 ans
-Absence de cétose-Absence d’anticorps anti-îlots -HLA de classe II non à risque de diabète de type 1
-Absence de syndrome métabolique (pas de surpoidsAbsence de syndrome métabolique (pas de surpoids, pas d'hypertension, pas d'hyperlipémie)
F t é l f ili l (50 % d té 2 à-Forte prévalence familiale (50 % des apparentés sur 2 à 3 générations)
COMPLICATIONS A LONG TERME DU DIABETE (tous types)
Complications microvasculaires: «microangiopathies »- Rétinopathie: 1ère cause de cécité
( yp )
Rétinopathie: 1ère cause de cécité- Néphropathie: insuffisance rénale- Neuropathie périphérique
Epaississement de la membrane basale csq de:Epaississement de la membrane basale csq de:- glycation des protéinesdépôt protéines glyquées : tissus et paroi des vaisseaux glycooxydation des protéines- glycooxydation des protéinesexcès de radicaux libres
C li i l i i hiComplications macrovasculaires: « macroangiopathies »Athérosclérose : 1ère cause de mortalité chez les diabétiques
- hyperlipoprotéinémies: - glycation des lipoprotéines- augmentation des AGL
Complications infectieusesp
Pied diabétique (1ère cause d’amputations en France)
1-Critères de diagnostic (*) CRITERES DE L’OMS
EXPLORATION BIOLOGIQUE DU DIABETE1 Critères de diagnostic ( ) CRITERES DE L OMS
- glycémie à jeun (10h de jeûne)
Normale : < 6 mmol/l < 1.08 g/lPrédiabète : 6-6.9 mmol/l 1.08-1.25 g/lDiabète : ≥ 7 mmol/l ≥ 1.26 g/l à 2 reprises (*)
- glycémie sur prélèvement aléatoire (en cas de symptômes)
Diabète si ≥ 11.1 mmol/l > 2.0 g/l (*)- hyperglycémie provoquée (si valeurs limites ou contradictoires ou contexte évocateur)ou contexte évocateur)
75 g de glucose per os dans 200 ml d’eau, après 10 à 16h de jeûneT0 T2h
Normale : < 6 mmol/l < 7.8 mmol/lPrédiabète : < 7.0 mmol/l 7.8-11 mmol/lDiabète : ≥ 7 mmol/l ≥ 11.1 mmol/l (*)
2-Dépistage glycosurie dépend du seuil rénal, semi-quantitatifglycémie à jeun
Test de O’Sulllivan glycémie 1h après l’ingestion de 50 g de glucose<1.3 g/l OK ; 1.3-2g/l faire une HPO; >2 g/l diabète
3- Evaluation des réserves en insuline du sujetj
Insulinémie peut être dosée lors d’un cycle ou d’une HPO
Normales différentes à jeun (<11 mUI/l) et post prandial (50-100 mUI/l)Diabète de type 1 : Diabète de type 2 : N ou au début (réponse retardée lors de l’HPO)Diabète de type 2 : N ou au début (réponse retardée lors de l HPO)
secondaire HPO.ppt
Peptide CTémoin de l’insuline endogène chez un patient sous insulinothérapie (l’insuline administrée comme traitement ne possède pas de peptide C) insuline.ppt
4- Distinction type 1 / type 2 (si pas évidente)- Explorations familialesRecherche anticorpsGroupage HLAGroupage HLARecherche diabète MODY (recherche des mutations)
50
60
70
80
2
2,5
3
mieie
REPONSE LORS D’UNE HPO
10
20
30
40
50
0,5
1
1,5
insu
liném
glyc
émi
Glycémie (g/l)
Insulinémie (mUI/L)
sujet sain
70
80
2 5
3
0
10
0t0 t30 t60 t90 t120 t180
30
40
50
60
1,5
2
2,5
liném
ie
lycé
mie
Glycémie (g/l)
InsulinémieDNID
0
10
20
30
0
0,5
1
t0 t30 t60 t90 t120 t180
insu
lg Insulinémie (mUI/L)
t0 t30 t60 t90 t120 t180
250
300
350
2,5
3
100
150
200
250
1
1,5
2
insu
liném
ie
glyc
émie
Glycémie (g/l)
Insulinémie obèse
(homme de 42 ans BMI=56)
0
50
100
0
0,5
t0 t30 t60 t90 t120 t180
(mUI/L)(homme de 42 ans, BMI 56)
BIOSYNTHESE ET STRUCTURE DE L’INSULINE(Biochimie Humaine, Horn et al,2005, Médecine Sciences ISBN : 2-257-11764-6)
Polypeptide de 51 AA, Polypeptide de 51 AA, 2 chaînes A et B reliées par ponts diS
Insulinémie à jeun : <11 mU/l
Cellules β des îlots de Langerhans (500 000 îlots par pancréas)
j
Demi-vie insuline : 3 à 5 min
5- Surveillance biologique du diabèteg q
Glycémie capillaire (lecteurs de bandelettes réactives)autotests 1 à 2 fois par jourautotests 1 à 2 fois par jour
Cycle glycémique
Hémoglobine glyquée = HbA1creflet de la glycémie moyenne des 2 mois précédents N l 6%Normale < 6%Diabète équilibré < 6.5 %
HBA1c = 7 % ~ glycémie moyenne = 1.5 g/l(+1% ~ + 0.3 g/l)
6- Dépistage des complicationsp g pBilan lipidique Créatinine, microalbuminurieECBUECBU
CAS CLINIQUES
Dossier 1
Un homme de 57 ans, diabétique de type 2 vient en consultation pour son suivi régulier. Il dit avoir fait régulièrement son auto-contrôle glycémique mais n’a pas
té l é lt t tnoté les résultats sur son carnet.
1- Quels dosages allez vous prescrire?
2- Commentez le bilan suivant:
Glycémie (2h après le petit déjeuner) 8 mmol/l (1 44 g/l)Glycémie (2h après le petit déjeuner) 8 mmol/l (1.44 g/l)HbA1c 10.5 %
Dossier 2Une adolescente de 14 ans se sent trop fatiguée pour se lever et commence à vomir.Le midi, elle est très somnolente. Ses parents appellent le médecin et lui précisentque leur fille a beaucoup maigri dans les semaines précédentes, malgré un bon appétit, et la prise de grandes quantités de soda, car elle a toujours soif. Dans ses
té éd t t l di d’Addi h t t t ll tantécédents, on note une maladie d’Addison chez une tante maternelle et une hypothyroïdie chez une autre. Elle présente une pression sanguine à 95/60 mmHg, une fréquence cardiaque à 112/min, une froideur des extrémités, une respiration ample et profonde et son haleine a une odeur acétonique Le médecin la faitample et profonde et son haleine a une odeur acétonique. Le médecin la fait hospitaliser.Commenter le bilan suivant:
Sérum : Valeurs physiologiquesSérum : Valeurs physiologiquesNa+ 130 mmol/l (136 -145 mmol/l)K+ 5.8 mmol/l (3.5 - 4.9 mmol/l)HCO3
- 5 mmol/l (22 - 30 mmol/l )HCO3 5 mmol/l (22 30 mmol/l )Urée 18 mmol/l (2,5 - 7,5 mmol/l)Créatinine 140 µmol/l (45 - 90 µmol/l )Glucose 32 mmol/l (3.8 - 6 mmol/l)Glucose 32 mmol/l (3.8 6 mmol/l)
Sang artériel:pH 7.05 (7.35 -7.45)p ( )pCO2 15 mmHg (35- 45)
Dossier N°3
Une malade diabétique âgée de 42 ans recevant une insulinothérapie par voie S.C. est hospitalisée d’urgence La malade a une fièvre à 39°C depuis 24 h en rapport avec une plaie infectée aud urgence. La malade a une fièvre à 39°C depuis 24 h en rapport avec une plaie infectée au niveau d’un doigt. A son entrée à l’hôpital, le médecin observe des troubles de la conscience avec une diminution des réflexes tendineux, un état comateux et une odeur de « pomme de reinette » de l’haleine Le bilan biologique est le suivant :de l haleine. Le bilan biologique est le suivant :
Pl-- Glucose 18 mmo/l (3.8 - 6 mmol/l)
Pl-- Sodium 139 mmol/l (136 -145 mmol/l)Pl Sodium 139 mmol/l (136 145 mmol/l)
Pl-- Potassium 5,3 mmol/l (3.5 - 4.9 mmol/l)
Pl-- Chlorure 103 mmol/l (95 – 107 mmol/l)( )
Pl-- Créatinine 105 µmol/l (45 - 90 µmol/l )
Pl-- Urée 9,5 mmol/l (2,5 - 7,5 mmol/l)( )
Sg--A Bicarbonate 16 mmol/l (22 - 30 mmol/l )
Sg--A pH 7,2 (7.35 -7.45)
Glycosurie ++++ et cétonurie ++++ mesurées à la bandeletteQuestion N°1 : A partir de l’état clinique de la malade et des données biologiques, quelle complication du diabète peut on envisager ?complication du diabète peut-on envisager ?Question N°2 Quelle hypothèse étiologique peut-on envisager pour expliquer cette complication ?
Dossier N°4 Monsieur M, veuf, âgé de 62 ans, vous est adressé par ses voisins qui ont dû insister pour qu’il consulte, devant une détérioration évidente de son état de santé. Ce patient obèse souffre d’asthénie et d’une plaie purulente au gros orteil droit. Il pèse 94 kg pour 1m72 et p p g p g pprésente un oedème des membres inférieurs et une ascite. On note une intoxication éthylique et tabagique . Vous le faites hospitaliser.Bilan sanguin à jeunPl-- Sodium 142 mmol/l 136 -145 mmol/l Pl-- Potassium 4 mmol/l 3.5 - 4.9 mmol/lPl-- Chlorure 104 mmol/l 95 – 107 mmol/lPl U é 16 6 l/l 2 5 7 5 l/lPl-- Urée 16,6 mmol/l 2,5 - 7,5 mmol/l Pl-- Créatinine 516 mmol/l 45 - 90 µmol/l Pl-- Glucose 8,4 mmol/l 3.8 - 6 mmol/l Se Albumine 26 g/l 32 50 g/lSe-- Albumine 26 g/l 32 – 50 g/lSe-- Bilirubine totale 29 mmol/l < 24µmol/lSe-- Bilirubine conjuguée 12 mmol/l < 6µmol/lSe ASAT 86 UI/l 5 à 40 UI/lSe-- ASAT 86 UI/l 5 à 40 UI/lSe-- ALAT 56 UI/l 5 à 40 UI/lSe-- GGT 159 UI/l 5 à 50 UI/lSe --CRP 40 mg/l <6 mg/lSe CRP 40 mg/l <6 mg/lBilan urinaireVolume 1250 mlProtéinurie 1,20 g/l <0.10 g/24h, g gQuestion 1: Relevez les anomalies biologiquesQuestion 2: En fonction des données biologiques et cliniques, quelle(s) pathologie (s) peut-on évoquer?
Dossier N°5Agée de 54 ans, se sentant fatiguée, souffrant d’une somnolenceg gpost-prandiale qui devient gênante pour son travail de secrétaire , Madame Xvient de subir un bilan de santé proposé par la CPAM. Elle mesure 1m61 et pèse 70kg. Sa tension artérielle est de 14/08. Son ECG est normal.Le bilan biologique, prélevé à jeun donne les résultats suivants:Glycémie 1.60 g/l 0.65-1.00Urée 0.23 g/l 0.15-0.50Créatinine 7 mg/l 6-12Cholestérol 1.74 g/l 1.50-2.40Ch l té l HDL 0 28 /l 0 45 0 95Cholestérol HDL 0.28 g/l 0.45-0.95Triglycérides 1.74 g/l 0.30-1.50
Question 1 Quelle pathologie évoque ce bilan?Question 1- Quelle pathologie évoque ce bilan?Question 2- Pour compléter ce bilan, vous prescrivez un contrôle de la glycémie à jeun,un dosage de l’hémoglobine glyquée et de microalbuminurie.Glycémie: 1 7 g/l <1Glycémie: 1.7 g/l <1Microalbuminurie : 8.15 mg/l <20HbA1c 8 % <6Que pouvez vous conclure des résultats de ces dosages?Que pouvez vous conclure des résultats de ces dosages?