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Interview exclusive de Rolf Pöhler, professeur de théologie en Allemagne, sur l’identité adventiste. page DANS CE NUMÉRO C’est possible ! LA LETTRE FFS | PAGE 1 . Une année riche en baptêmes dans notre Fédération. Bilan et témoignages. page La communication au travers de l’Internet est devenue incontournable. Un nouveau site pour notre Fédération. page ÉDITORIAL Philippe AUROUZE Trésorier FFS Ministère des disciples FFS NUMÉRO 4 ANNÉE 2012 2 E SEMESTRE D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION DES ÉGLISES ADVENTISTES DU SUD DE LA FRANCE >> Lettre La L e monde de l’entreprise inuence notre manière de penser et d’agir puisque nous y passons la plupart de notre temps. Or, ce monde envoie quelques signaux inquiétants. Ça va mal et cela rejaillit sur la société, géné- rant une partie de la crise que nous connaissons. Au-delà du nancier, de l’économique, certains analystes attirent notre attention sur d’autres facteurs tout aussi importants voire plus. Le premier concerne le présentisme qui prend la forme d’un désengagement, sans grogne, sans revendications mais une stratégie d’évite- ment. Tout faire pour ne pas être remarqué et ainsi n’attirer aucun reproche tout en agis- sant a minima. Le deuxième touche le refus, conscient ou inconscient, du management, du statut de cadre. C’est une manière de préserver sa vie hors travail, de « signier que la sphère professionnelle doit rester circonscrite aux heures travaillées, au mieux ». Mais c’est aussi « la réticence à lâcher son cœur de métier pour ma- nager ». La troisième implique la conance, bien faible, dans le projet interne. Cela doit interpeller l’Église car celle-ci devrait fonctionner selon d’autres principes. Tout procède de la relation que cha- cun entretient avec son Dieu. La motivation des disciples s’enracine dans l’accomplisse- ment de la mission, faire des disciples en étant témoins. Le projet reste clair, simple et mobilisateur. Il vient de notre Dieu. Pour notre Fédération, il se décline dans une vision : Une Église dans ton quartier, un mouvement de disciples. L’interpellation de Paul à Timothée s’adresse alors à chacun : « Tâche de te présen- ter à Dieu comme un homme solide, un ouvrier qui peut être content de son travail et qui annonce correctement la vraie Parole de Dieu. […] Travaille à annoncer la Bonne Nouvelle, sois un parfait serviteur de Dieu. » Ensemble, c’est possible ! Cela se voit en de nombreux endroits où les groupes de mai- son eurissent, où les dîmes augmentent, où les baptêmes se vivent. Gardons espoir, le réveil est là. Q Les citations proviennent de l’article de Marc Jézégabel, Tous démotivés ?, Enjeux Les Echos, oct. Timothée . ; . (PdV)

La Lettre FFS N°4 (2012 Semestre 2)

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Lettre d'information de la Fédération des Eglises Adventistes du Sud de la France

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Page 1: La Lettre FFS N°4 (2012 Semestre 2)

8 Interview exclusive de Rolf Pöhler, professeur de théologie en Allemagne, sur l’identité adventiste.

page 8

DANS CE NUMÉRO

C’est possible !

LA LETTRE FFS | PAGE 1

4 2012. Une année riche en baptêmes

dans notre Fédération. Bilan et témoignages.

page 4

2 La communication au travers de l’Internet est devenue

incontournable. Un nouveau site pour notre Fédération.

page 2

ÉDITORIALPhilippe AUROUZE

Trésorier FFS Ministère des disciples FFS

NUMÉRO 4

ANNÉE 2012

2E SEMESTRE

D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION DES ÉGLISES ADVENTISTES DU SUD DE LA FRANCE

>>

LettreLa

Le monde de l’entreprise in!uence notre manière

de penser et d’agir puisque nous y passons la plupart de notre temps. Or, ce monde envoie quelques signaux inquiétants. Ça va mal et cela rejaillit sur la société, géné-rant une partie de la crise que nous connaissons. Au-delà du "nancier, de l’économique, certains analystes attirent notre attention sur d’autres facteurs tout aussi importants voire plus. Le premier concerne le présentisme 1 qui prend la forme d’un désengagement, sans grogne, sans revendications mais une stratégie d’évite-ment. Tout faire pour ne pas être remarqué et ainsi n’attirer aucun reproche tout en agis-sant a minima. Le deuxième touche le refus, conscient ou inconscient, du management, du statut de cadre. C’est une manière de préserver sa vie hors travail, de « signi"er que

la sphère professionnelle doit rester circonscrite aux heures travaillées, au mieux ». Mais c’est aussi « la réticence à lâcher son cœur de métier pour ma-nager ». La troisième implique la con"ance, bien faible, dans le projet interne.

Cela doit interpeller l’Église car celle-ci devrait fonctionner selon d’autres principes. Tout procède de la relation que cha-cun entretient avec son Dieu. La motivation des disciples s’enracine dans l’accomplisse-ment de la mission, faire des disciples en étant témoins. Le projet reste clair, simple et mobilisateur. Il vient de notre Dieu. Pour notre Fédération, il se décline dans une vision : Une Église dans ton quartier, un mouvement de disciples. L’interpellation de Paul à Timothée s’adresse alors à chacun : « Tâche de te présen-ter à Dieu comme un homme solide, un ouvrier qui peut être

content de son travail et qui annonce correctement la vraie Parole de Dieu. […] Travaille à annoncer la Bonne Nouvelle, sois un parfait serviteur de Dieu. » 2

Ensemble, c’est possible ! Cela se voit en de nombreux endroits où les groupes de mai-son !eurissent, où les dîmes augmentent, où les baptêmes se vivent. Gardons espoir, le réveil est là. Q

! Les citations proviennent de l’article de Marc Jézégabel, Tous démotivés ?, Enjeux Les Echos, oct. "#!"

" " Timothée ".!$ ; %.$ (PdV)

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Un nouveau site InternetL e site Internet actuel de notre

Fédération date de quelque huit ans. Bon nombre de ses fonctions ne marchent plus parce que le système est devenu obsolète. C’est pourquoi son renouvellement s’impose !

La communication au travers de l’Internet est devenue incontournable.

De nos jours, lorsqu’on cherche une information de n’importe quel ordre, on consulte l’Internet et on y trouve des réponses instantanément. C’est

formi dable ! C’est un privilège dont on ne veut plus se passer. Cela est de-venu naturel dans notre culture. Mais on n’imagine pas toujours tout l’investissement (et "nancier et en temps) nécessaire à la réalisation et au maintien au jour le jour d’un site Internet de qualité et pertinent. On ne peut y arriver qu’avec les contribu-tions conjuguées de plusieurs acteurs : celle d’un webmaster, Frédéric Leduc (réalisation technique), celle aussi notamment de tous les responsables de la communication de nos églises… Si l’on veut que « Les dernières infos » soient réellement la vitrine de ce qui se vit dans notre Fédération, il est impé-ratif que l’on (re)trouve le ré"exe de communiquer : chaque événement, de chacune de nos égli ses, peut être l’objet d’une News — baptême, concert, exposition, conférence, jour-née portes ouvertes, action d’en traide, activités de jeunesse, culte spécial, etc. Nous atten dons votre contribution !

Tous ceux qui s’intéressent à la vie de l’Église Adventiste dans le Sud de la France, et les membres de nos églises en particulier, pourront donc trouver

très prochainement sur le nouveau site Internet :

-tement de la Fédération, avec les services qui leur sont associés,

ou à visualiser dont La Lettre FFS et la revue Adventist World,

Et bien d’autres choses encore !Emanuel LOPES

Service Communications FFS

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Pendant le week-end du 21 au 23 septembre, une centaine de jeunes

de 16 à 25 ans se sont retrouvés au camping de la Pommeraie, dans les Cévennes, pour un temps de partage et d’information sur le thème de la sexualité. Plusieurs intervenants ont tenu des ateliers a"n de répondre au mieux, avec des mots de tous les jours et sans tabous, à toutes les questions que se posaient les jeunes.

Les professionnels de la santé ont pu évoquer des thématiques rarement abordées dans l’église, mais qui font partie de leur quotidien. Quant aux pasteurs et conseillers, ils ont apporté des ré!exions éthiques, existentielles et spirituelles sur les projets que Dieu a pour chacun d’entre nous.

La dernière rencontre Compagnons sur ce thème remontait à plus de dix

ans. Nous avons constaté une évolution dans le questionnement ; et même si l’église a toujours un décalage avec les habitudes sociétales, elle n’est pas hermétique… Les problèmes de so-ciété "nissent toujours par toucher les membres et les jeunes en particulier.

L’hébergement en mode camping a favorisé la convivialité et un bon état d’esprit tout au long du séjour. Nous avons distribué à chaque jeune un petit livret résumant l’essentiel des di-é-rentes interventions.

-dés et les intervenants :

La Bible et la sexualité : Pierre Franco, pasteurLa pornographie (piège à l’épa-nouissement sexuel) : Jean-Pierre et Denise Lachize, pasteur et conseillère conjugale

Préparation au mariage et projet  de vie à deux : Philippe Penner, pasteurLa sexualité avant ou après le ma-ria ge : Philippe Aurouze, pasteurLa contraception et l’IVG : Emilie Diancoff, sage-femmeSIDA, IST et grossesse à risque : Noémie Couronné, gynécologueL’homosexualité : Luca Marulli, professeur de théologie (absent pour raison de santé, son résumé "gure dans le livret)La maltraitance : Gabriel Sampério, maître d’internatNous restons convaincus du bien-

fondé de ce type de rencontre et nous n’attendrons pas une décennie pour renouveler l’expérience.

Philippe ANQUETILDpt Jeunesse FFS

La sexualité dans tous ses états

Pour Noël, o!rez

un camp à vos jeunes !

er

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Au moment où j’écris ces quelques mots, l’année

2012 n’est pas encore "nie mais tout indique qu’elle ver-ra une belle progression des baptêmes et professions de foi (BPF) dans notre Fédération ! Quelque 85 BPF sont attendus cette année. Par rapport aux 55 BPF de l’année dernière, cela fait une augmentation d’environ 55 % ! Il y a certes encore du chemin à faire pour atteindre les niveaux de BPF que nous avons connus il y a trois ou quatre décennies dans notre territoire, mais nous voulons croire que nous sommes sur une courbe ascendante. Les petits groupes de maison se multiplient un peu partout. Et les témoignages sont là qui montrent l’intérêt de nos contemporains pour ce qui donne un sens et une perspective à la vie.

Pour inciter tous ceux qui fréquentent nos églises et qui n’ont pas encore signi"é leur foi au travers du baptême à le faire, je ne saurais trop encourager à multiplier les cérémonies de baptêmes tout au long de l’année dans les églises. Dès qu’il y a ne serait-ce qu’une seule personne prête à être baptisée, il faut aussitôt organiser une cérémonie de baptême plutôt qu’attendre qu’il y en ait plusieurs à baptiser à la "n de l’année… Voir des baptêmes régulièrement est une excellente chose ! Cela entraînera d’autres baptêmes, et cela fera comme une boule de neige… à la gloire de Dieu. — Emanuel LOPES | Secrétaire FFS

�ǀŽůƵƟŽŶ du ŶŽŵďƌe de ďĂƉƚġŵĞƐ Ğƚ ƉƌofeƐƐŝŽŶƐ de foŝ (BPF)

6364

95

4543

55

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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

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Quatorze personnes ont répondu à l’appel et ont affirmé leur volonté de se préparer au baptême.

Une belle progression des baptêmes en 2012

Bordeaux « Un grand cru » !La meilleure manière de parler de ce

9 juin 2012 consiste à citer ce qu’un des membres de l’église a écrit à ce sujet, en écho à plusieurs autres : « J’ai trouvé magni"que la dernière cérémonie de baptêmes ; il y a longtemps que je n’en avais vu d’aussi réussie, tant sur un plan spirituel qu’esthétique. »

Plusieurs démarches nouvelles ont été mises en œuvre ce jour-là : prédication à l’intérieur de la chapelle, baptêmes en extérieur sur le terrain de l’église, puis retour à l’église pour les témoignages forts et touchants de Corinne, Cindy, Tania, Anaïs, les baptisées du jour. Ils ont été enrichis par ceux de membres d’église qui voulaient aussi exprimer où ils en étaient dans leur vie avec le Seigneur Jésus.

Grand cru encore par l’appel adressé à l’auditoire par Florian : quatorze personnes y ont répondu, dont plus de la moitié ne sont pas de famille adventiste, et ont a=rmé leur volonté de se préparer à cet engagement.

Une belle perspective d’avenir pour l’église de Bordeaux. Merci Seigneur de nous aider à la concrétiser.

Michel GUENIN | Pasteur

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Mes grands-parents étaient adven-tistes mais ma famille n’avait pas

souhaité suivre ce chemin. Je suis née sourde et muette. Je ne parlais pas et je n’entendais rien ! Un jour, j’ai regardé un "lm sur Jésus. Je ne savais pas qui il était mais je l’ai aimé tout de suite, car il avait sauvé les malades. Cela m’a beaucoup touchée. J’ai écrit une lettre à Jésus et lui ai demandé de m’aider à parler comme les autres, comme mon frère et mes sœurs. À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à parler par miracle ! Il avait répondu à la prière que je lui avais faite avec le langage des signes. Je ne l’oublierai jamais !

J’ai continué à vivre ma vie et, après quelques années, ma sœur Betty a ac-cepté Jésus dans sa vie. Elle me parlait souvent de Dieu, de Jésus, de la "n du monde mais je n’étais pas prête pour entendre. Ensuite, quelques années plus tard encore, c’est ma sœur Rébec-ca qui était Bouddhiste qui, à son tour, accepte Jésus dans sa vie. Mais moi, le diable m’avait empêché de voir la vé-rité, il m’a éloigné de Jésus, jour après jour. Je me noyais dans les cassettes de Bollywood. J’en avais acheté environ

deux cents. La durée de visionnage d’une cassette est de deux à trois heures. J’avais un très gros Bouddha qui était dans mon salon ! Mais malgré tout cela, j’avais des angoisses la nuit, j’avais peur de rentrer chez moi, je me sentais très mal…

Et puis un jour, je suis allée chez ma sœur Betty. Nous avons encore parlé de Dieu et ce qu’il avait fait dans sa vie et dans la vie de ma sœur Rébecca. Et là j’ai compris beaucoup de choses, mes yeux se sont ouverts et j’ai remis ma vie en question.

À mon retour chez moi, j’ai fait exac-tement ce que ma sœur m’a demandée : j’ai prié pendant une semaine avant de me débarrasser de ces cassettes et de ce Bouddha. Après cela, je me sentais revivre, je me sentais mieux. Alors j’ai continué à prier et je suis allée à l’église Gospel Celebration (à Toulouse) où je me suis sentie très bien.

Je remercie Dieu d’avoir ma sœur Betty et d’avoir toujours été avec moi, même quand je me suis éloignée. Je demande aujourd’hui à Dieu d’être aussi très patiente avec mes parents et mon frère qui ne l’ont pas encore

accepté dans leur vie. Je souhaite qu’ils acceptent Jésus avant qu’il ne soit trop tard. Je le remercie par avance parce que je sais qu’il a déjà entendu ma prière. Amen.

Guylaine BOLDER, baptiséeà Toulouse Gospel Celebration

le 18 août 2012

Toulouse Gospel Celebration

J’ai été très touché par la cérémonie de baptême que nous avons vécue à Annecy. J’ai partagé la joie immense de Na-

than et Eddy qui sont devenus mes nouveaux frères en Christ. J'ai apprécié le sourire et la joie de vivre d’Eddy mais aussi la douceur et le charisme de Nathan. Ces deux amis savent se faire aimer par leur entourage.

Après la cérémonie, nous avons passé une excellente jour-née ensemble ; à midi un repas en commun dehors, puis une après-midi au bord du lac d’Annecy. Nous avons terminé cette journée par des grillades préparées par la famille.

Merci à Nathan et Eddy pour cet agréable moment de par-tage. Merci à Dieu pour la grâce qu’il nous donne de vivre une forte expérience avec chacun d’entre nous.

Témoignage d'un ami de Nathanet Eddy KEMPF, baptisés à Annecy

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témoignagesLimoges Des rencontres salutaires

Le 23 juin, l’Église de Limoges a eu la joie d’accueillir en son sein, par le baptême, deux nouveaux membres :

Espérance Mahakian et Franck Van Overveld.Le premier contact d’Espérance a eu lieu à un arrêt

d’autobus. Fany Bonnemaison lui fait un compliment sur son joli chapeau. Au cours de la journée, elles se rencontrent à plusieurs reprises, en ville, rentrent ensemble dans le même autobus et "nissent par découvrir qu’elles habitent dans le même immeuble et la même montée d’escalier. De là naîtra une belle amitié et la découverte, pour Espérance, d’un Dieu qui sauve, qui donne la paix.

Franck a eu un parcours plus meurtri et la découverte de la Bible, ainsi que la rencontre d’un Dieu d’amour, fut pour lui source d’une grande joie. Dans les combats de sa vie, il reste "dèle à Dieu et à son engagement.

Bienvenue à tous les deux.François DU MESGNIL | Pasteur

Le 2 juin, à l’église de Lyon-Vendôme, ils étaient six à sceller leur alliance avec le Christ. Parmi eux, Céline Rivoire, qui partage avec nous son cheminement…

J’ai grandi dans une famille adventiste qui m’a donné beau-coup d’amour mais j’ai vite compris qu’elle ne pourrait

pas pour autant me donner une place aux côtés du Seigneur.J’ai désiré me faire baptiser pour montrer au Seigneur

toute la con"ance que je place en lui. En e-et, grâce à quel-ques expériences personnelles que j’ai eues dans le passé, je sais qu’il m'a toujours accompagné dans la vie. Je voulais aussi le remercier et lui dire que maintenant je suis prêt à me donner à fond pour participer à son œuvre.

Le baptême est un moment joyeux aussi ô combien. Je voulais o-rir cette joie à toutes les personnes qui m’en-tourent et qui m’ont aidé dans la vie. Immédiatement après mon baptême, j’ai vu tous ces sourires et toute cette joie… à ce moment-là, je me suis bien rendu compte que j’ai fait le choix le plus important de ma vie, et j’en suis très heureux ! Avec le peu de recul que j’ai pour le moment, j’ai compris que le baptême est le premier pas d’un long chemin qui mène à la vie éternelle. Mais désormais Jésus est avec moi.

ANDRY, baptisé à Lyon Monts-d’Or, le 9 juin 2012

Au cours de l’été, en 2010, j’ai pris conscience qu’il y avait un vide

dans ma vie ; que moi aussi j’avais besoin d’une aide, d’un amour pour avancer dans ce monde. Cela fai-sait 24 ans que je vivais sans savoir exactement d’où je venais ni où j’allais. Jamais indi-érente à l’existence de Dieu mais toujours remplie de doutes. Il y avait un manque en moi. Croyant que par moi-même je le comblerais, je me perdais, comme beaucoup, dans les choses de la vie ; et par l’autodes-truction je courais à ma perte.

Mais Dieu appelle toujours ses enfants. Il a utilisé des personnes deve-nues chères à mon cœur, et j’ai pu ainsi découvrir, "n 2010, l’Église Adventiste de Lyon-Vendôme. J’ai été accueillie telle que j’étais et très chaleureuse-ment. L’Éternel avait un message pour moi : « Oui, moi aussi, malgré mes pé-chés et mes mauvaises actions ou mes pensées mal orientées, je pouvais être pardonnée, lavée et sauvée ! » Cette révélation m’est apparue en quatre jours, au mois de février 2012. Le déclic s’est fait à travers un groupe de jeunes anglais du ministère Preaching Place Messengers venus nous rendre visite. Les sermons et les témoignages de ces

jeunes tels que moi m’ont con"rmée LA voie à prendre pour être transfor-mée par le Christ. Je me suis identi"ée à eux et j’ai pris con"ance. Je me suis sentie comprise car ils sont passés par les mêmes di=cultés, ou pire, et étaient désormais avec Jésus. J’ai pu ainsi inté-grer que Jésus avait surmonté toutes les tentations et comprenait nos obstacles.

Malgré tous nos défauts ou les penchants de ce monde, nous avons un sauveur qui nous aime, nous guérit, nous délivre, et nous épargne. Ce ver-set, souvent utilisé, m’a éclairé : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a don-né son "ls unique, a"n que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jn 3.16)

L’Esprit m’a permis de méditer sur la Parole et de cheminer avec lui. Quand j’ai compris que par moi-même je ne pourrais rien, mais que Lui me donnerait la force et l’espérance de ce qu’il y a de meilleur, l’appel a été fulgurant !

J’ai concrétisé mon alliance avec le Christ le 2 juin 2012 : lavée, puri"ée par le sang de l’Agneau. Il devenait ainsi le maître et le guide de ma nouvelle vie. Ce jour-là, la paix et des sensations de légèreté et d’amour m’ont envahie.

Je me sentais libre et en sécurité. Au fur et à mesure, tout a pris un sens : la création, les temps à venir, l’amour de Dieu, notre rôle sur cette terre, etc. Et j’ai en"n trouvé ma place.

Bien sûr, cela ne veut pas dire que je ne me bats plus contre le moi et le monde mais j’ai l’assurance de mon salut et de la victoire. Un texte de Philipiens (4.13) m’accompagne chaque jour : « Je puis tout par celui qui me forti"e. » ; ainsi que celui d’Hébreux (4.14-16) : « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacri"cateur […], Jésus […], demeurons fermes dans la foi. […] Il a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péché. Approchons-nous […] pour être secou-rus dans nos besoins. »

Je suis "ère d’être enfant de Dieu et d’être en mission pour le Christ en vue de la vie éternelle. Je remercie chaque jour le Seigneur de m’avoir montrée qui j’étais et où j’allais. Il m’équipe de l’armure du chrétien pour aborder la vie sans avoir à m’inquiéter.

Aujourd’hui j’espère être un témoin et encourager les jeunes à suivre Jésus, la voie de la vérité : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14.6) Q

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témoignages

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Camp-meeting

Il est des chemins qui permettent d’approcher la to-

lérance. Il est des sabbats qui invitent à la commu-

nion, à l’unité, à la fraternité. Une fraternité avec des

presque inconnus. Notre seul lien : notre espérance en

Jésus-Christ. Un lieu : le Moulin de l’Ayrolle.

Nous venons de la Fédération France-Nord mais nous

avons choisi le Camp-meeting de la Fédération France-

Sud. Les gens du Sud ont des périodes d’ensoleillement

plus longs et cela se ressent !

La semaine a été l’occasion de participer à des ateliers,

entre autres J-U-M-P., d’échanger, de sympathiser, de se

ressourcer spirituellement, de prier seul ou à plusieurs.

Certains thèmes présentés, celui qui traitait de « l’iden-

tité adventiste » notamment, ont bousculé nos idées re-

çues, ont élargi nos champs de vision, nous ont réconci-

liés avec l’Église de Dieu, nous ont donné l’envie d’être

disciples  ! Pas n’importe quel disciple mais un disciple

qui accepte d’être choisi par le maître ; qui accepte de le

suivre, et d’entrer dans une discipline spirituelle ; un dis-

ciple certain d’être aimé par Dieu et qui aime en retour.

— G. Cannenpasse Riffard

Je suis un chrétien non adventiste mais je fréquente

régulièrement l’église adventiste de Grenoble

parce que j’aime louer le Seigneur… J’ai participé au

Camp-meeting de l’été 2012 : ce fut une semaine, un

enseignement, qui m’a vraiment été utile. J’ai appris que

Dieu avait un plan pour moi et qu’il m’appartenait de

trouver ce pour quoi j’étais fait pour le servir !

Le retour à la civilisation a été di+cile : les bouchons, la

pollution, le bruit, la fourmilière des grands magasins…

bref, tout le contraire de l’environnement et de la paix

dont on a pro"té au Moulin de l’Ayrolle. Quand je vois

tout ce tumulte autour de moi, je remercie le Seigneur

parce qu’il me transforme, m’aide à changer mes priori-

tés ; il m’aide à retrouver un rythme de vie qui donne du

temps au recueillement, au silence, à la prière… Je veux

naître de nouveau, devenir un homme nouveau. Et cela

ne fait que commencer grâce notamment à l’atelier

J-U-M-P qui est un point de départ.

Je remercie vivement Michel et Philippe de m’avoir

donné le goût de devenir disciple du Christ… en atten-

dant son retour. — Patrick

Camp-meeting 2013

Une rumeur a circulé qu’il n’y aurait pas de

prochain Camp-meeting ! Eh bien non, il y en aura bien un. Les évaluations récupé-rées lors du Camp-meeting 2012 nous encouragent à poursuivre l’expérience. Certes, l’été dernier nous ne savions pas comment nous l’organiserions. Mais les choses se précisent au fur et à mesure que le temps passe. Vous pouvez déjà retenir les dates du lundi 19

au dimanche 25 août 2013 ! À ce jour nous ne pouvons pas donner de détails précis concernant son contenu. Il sera di-érent des précédents. Nous devrons probablement limiter le nombre de par-ticipants. Mais ceux qui le vivront ne le regretteront pas. Ce sera une aventure spiri-tuelle qui touchera tous les domaines de notre existence. Nous repartirons enrichis à tout point de vue : spirituel-lement, psychologiquement,

socialement, intellectuelle-ment, physiquement. Nous viserons nos cœurs profonds. La personne de Jésus que nous sommes appelés à re!é-ter nous rappellera que nous avons été créés à son image. Et là c’est déjà tout un pro-gramme. Nous n’aurons pas à craindre les changements, les nouvelles habitudes. L’aven-ture spirituelle est un chemin de libération et de guérison. De quoi donner envie !

Nous souhaitons que cette

expérience puisse égale-ment être vécue par les non membres d’église (amis, connaissances, membres des familles, sans église, etc.). Encouragez-les à réserver cette semaine-là dans leurs agendas.

Une des dernières promes-ses divines a=rme : « De tout, je fais du nou veau. » (Ap 21) Le meilleur est donc encore à venir !

Guy ROULLETPôle évangélisation FFS

Page 8: La Lettre FFS N°4 (2012 Semestre 2)

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Beaucoup s’interrogent au-

l’identité de notre Église. Est-ce

occidentaux ou la trouve-t-on au niveau mondial ?

La question de l’identité est une question pertinente pour toute l’Église, à toute époque et à tout endroit. Elle est particulièrement importante quand on est jeune, en tant que personne ou en tant qu’Église, et quand on traverse des moments de crise. Tout comme chaque individu, la vie d’une Église connaît di-érents cycles : il y a le temps de l’enfance, le temps de l’adolescence, et le temps de la maturité. Mais il se peut qu’il y ait aussi des moments de crise parfois qui nous forcent à reconsidérer des questions essentielles telles que : qui sommes-nous, à quelle famille appartenons-nous, pourquoi sommes-nous là, où allons-nous, et, aussi, que faut-il retenir de notre his-toire, de notre passé ?

Que pensez-vous de la situation

rapport à ses débuts ?La question de l’identité de notre

Église se pose d’une manière aiguë dans les pays occidentaux, et en Euro-pe particulièrement, pour deux rai-sons. La première c’est que notre Église a pris de l’âge, elle n’est plus toute jeune comme peuvent l’être certaines Églises qui !eurissent ici et là. Nous avons une certaine tradition. Et puis, deuxièmement, la société a radicale-ment changé depuis les années 1960. Nous sommes passés de la modernité à la postmodernité et ses particula-rités toutes nouvelles. Ces dé$s nous obligent par conséquent à repenser notre identité.

Quelle est donc l’identité de

Moi, je trouve d’abord mon identi-té dans ma relation personnelle avec Jésus ; une relation qui s’enracine et s’épanouit grâce à la lecture de la Bible… dans le contexte de la tradition adventiste. Je veux dire que j’ai grandi dans l’adventisme ; j’ai appris à com-prendre la Bible dans une perspective

adventiste ; j’ai dû y trouver ma propre place, m’y situer, cependant. Chaque génération d’adventistes doit en e%et repenser sa relation avec le passé, et repenser donc son identité.

En tant qu’adventiste, mon iden-tité repose sur l’attente du retour du Christ, sur le cadeau qu’est le sabbat, et sur la communauté des croyants qui partout dans le monde partagent la même foi et la même espérance en Jésus. Voilà ce qui me semble être vraiment la base de notre identité — que l’on trouve dans notre nom : Église Adventiste du Septième Jour. Chaque génération doit cependant reconsidérer cette base pour la réa=rmer ou l’ajus-ter. L’essentiel de notre identité n’a pas changé, mais l’habillage, les cou-leurs, le langage, les arguments ont changé ; théologiquement même cer-taines de nos doctrines ont quelque peu changé. Cela ne devrait pas nous e-rayer. Car tout comme il est parfai-tement normal que l’on change tout au long d’une vie sans perdre son identité pour autant, il est normal que l’Église

change tout en gardant son identité.Nous ne sommes pas les seuls à

célébrer le sabbat et à espérer le

Beaucoup de chrétiens croient au retour de Jésus ; certains observent le sabbat ; et toutes les églises constituent des communautés. Il est vrai que si l’on considère les ingrédients de la « soupe », notre « soupe » ressemble beaucoup à la « soupe » d’autres chré-tiens… Ce qui fait la di-érence c’est la façon dont les ingrédients sont mélan-gés. Une recette de cuisine peut être réalisée avec les mêmes ingrédients et avoir pourtant des goûts di-érents ; car c’est l’assemblage des choses qui fait la di-érence.

Le goût particulier de l’adventisme, notre identité donc, est le résultat de notre propre histoire — la grande déception post-1844 et la nécessaire reconstruction du mouvement ont fait que l’on s’est focalisé sur le sanctuai re, puis sur le sabbat (que l’on a redé-cou vert)… Le goût particulier de l’adventisme aujourd’hui vient aussi de la fraternité internationale propre à notre Église. Il n’y a pas beaucoup d’Églises qui ont une vision globale, mondiale, comme nous l’avons. Le goût particulier de notre Église est également le résultat de la façon dont nous louons Dieu, de notre musique, ou de certaines de nos autres habitudes ou traditions. C’est tout cela qui fait notre identité. Une identité qui nous est propre, mais qui a beaucoup de points communs avec celle des autres chrétiens. Car nous ne prétendons pas avoir réinventé la religion. Notre Église s’est hissée sur les épaules de presque deux mille ans de christianisme et lui a apporté sa vision, sa spéci"cité, un goût quelque peu di-érent, unique, que j’aime particulièrement — voilà pourquoi je suis adventiste.

Interview exclusive

sur l’identité adventiste

Rolf Pöhler a été l’invité spirituel du dernier Camp-meeting de notre Fédération qui a eu lieu au Moulin de l’Ayrolle du 20 au 26 août dernier. Il y a animé des ateliers sur l’histoire de notre Église à la lumière de la prophétie. Il est intervenu également lors de quatre rencontres plénières au cours desquelles il a abordé le sujet de l’identité adventiste. Nous l’avons rencontré pour qu’il nous en dise encore un peu…

L’essentiel de notre identité

les arguments

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Quelles sont vos craintes ; quelle est votre peur principale pour l’avenir de l’Église Adventiste ?

Je ne suis pas quelqu’un qui vit dans la peur. Je vis constamment dans l’espoir, avec une perspective positive. Cela dit, je me fais du souci…

D’abord parce que notre Église peut se désagréger, d’une manière ou d’une autre, du fait des di-érents groupes qui la constituent ; d’autant plus que ces di-érents groupes ne communiquent plus. Ils ne parlent plus la même « langue », ils ne peuvent donc plus communiquer ; ils deviennent étran-gers les uns vis-à-vis des autres.

dans l’Église ?Je pense qu’il y a une divergence

entre ceux qui sont tournés vers le passé, qui veulent conserver les bonnes choses du passé, et ceux dont le souci principal c’est de toucher la société d’aujourd’hui. Or comme notre société a énormément changé, ces derniers sont persuadés qu’il faut donc une nou velle approche et un nouveau lan gage… qui font peur aux premiers. C’est ce qui crée un fossé entre ceux dits « traditionalistes » et ceux dits « libéraux ». Je me fais donc du souci

car si les uns et les autres ne se regar-dent plus, ne se considèrent plus, les deux tendances risquent fort de ne pas rester ensemble. Le risque existe que l’Église ne soit plus unie. Pour éviter cela, il faut se considérer réciproque-ment et communiquer.

Que diriez-vous à ces deux groupes ?

Je leur dirais que Dieu a besoin des uns et des autres dans l’Église. Nous pouvons en e-et nous enrichir mutuel-lement. Nous avons besoin des conser-

vateurs et des progressistes. Si l’une ou l’autre tendance pense pouvoir mieux vivre sans l’autre, elle fait une grave erreur.

avec des sensibilités di(érentes ?Nous pouvons vivre ensemble si

nous sommes conscients de ce qui

nous est commun. Notre foi com-mune en Jésus et en son retour. Notre conviction commune que le sabbat est une merveilleuse bénédiction pour nos vies. Et la conviction commune que Dieu veut que l’Église soit unie… Voilà déjà de bonnes raisons de faire tout ce que nous pouvons pour vivre ensemble.

Vous pensez donc que là est le

Oui, assurément mais pas unique-ment. L’unité est un grand dé$ pour notre Église ; l’autre grand dé$ c’est celui de la mission, l’évangélisation — le souci de l’unité peut tourner à l’égocentrisme, c’est pourquoi je dis que l’unité n’est pas le seul dé" de l’Église. Le but de l’unité c’est de faire de nous des témoins de Jésus crédibles. L’unité est nécessaire à la grande cause du Christ, le salut du monde. Nous avons besoin d’unité a"n d’avoir un message commun même si nous parlons des dialectes di-érents — ou chantons di-érentes voix comme c’est le cas dans une chorale qui chante ensemble.

di)cile ici, en France. Il est di)cile -

avec cette société postmoderne ?Voilà le vrai dé" auquel nous

sommes confrontés, spécialement dans les pays occidentaux. L’Église Adven-tiste rencontre un certain succès ail-leurs dans le monde. C’est formidable.

Mais cela ne nous aide pas à remplir notre mission ici, chez nous.

Comment faire ? Il faut faire du vrai. Comment toucher notre société occi-dentale ? En étant authentiques.

Si, à l’église, nous jouons la comédie ; si, à l’église, nous ne faisons que perpé-tuer des traditions ; on nous considére-ra de la même manière qu’on considère les catholiques ou n’importe quelle église protestante traditionnelle. Une Église authentique n’a aucun intérêt à « jouer à l’Église » comme n’importe quelle autre Église. Une Église authen-tique a l’opportunité extraordinaire de pouvoir créer des communautés frater-nelles, des groupes actifs, des églises de maison, des groupes de toutes sortes au sein desquels notre foi se vit et s’ex-prime tout simplement. C’est exigeant, mais très fécond. C’est, tous comptes faits, ce qu’a fait Jésus lui-même. Il n’a pas bâti d’église (un bâtiment). Il a tout simplement parlé aux gens ; il a mangé avec les gens ; il a tissé des liens avec les gens ; il s’est préoccupé de leur santé, et de leurs questionnements spirituels. Il s’est donc approché des gens d’une manière holistique, c’est-à-dire globale. Il faut s’en souvenir ! Nous devons faire comme Jésus a fait. Notre foi doit s’ex-primer à chaque instant et dans toutes les circonstances de notre vie : lorsque nous mettons la table pour le dîner, lorsque nous attendons patiemment dans une salle d’attente, lorsque nous venons en aide à notre voisin, etc.

Je crois que la seule évangélisation qui fonctionne vraiment aujourd’hui c’est celle qui est personnelle, authen-tique ; c’est celle qui résulte d’une vie de foi crédible et non pas d’une ins-titution quelconque. Si nous vivons, en tant que chrétiens, quelque chose de vraiment authentique et épanouis-sant, les gens, les postmodernes, nous écouteront !

Propos recueillis parEmanuel LOPES

et Guy ROULLET

Professeur de théologie à l’Université adventiste de Friedensau (Allemagne).

Rolf Pöhler est marié et a deux enfants adultes. Il enseigne la théologie systéma-tique depuis 1992. C’est en 1995 qu’il ob-tient son doctorat à l’Université d’Andrew pour un vaste travail sur les changements dans la théologie adventiste.

Pasteur, il a aussi été président de l’Union de l’Allemagne du Nord. Ses ré'exions s’en-racinent autant dans la recherche que dans la pratique de terrain.

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Jounen ti moun

Journée des enfants« Le Seigneur dit à Samuel : Je ferai quelque chose en Israël. Quiconque en entendra parler en restera abasour-di. » (1 Sa 3.11)

L’église adventiste du Pays de Gex, dont l’objectif est de « doubler son

e-ectif en 5 ans avec une pyramide des âges assortie », décida de s’appro-prier cette promesse divine, le 21 mai 2011. Pleine de foi et d’esprit saint, elle s’engagea de prime abord à rendre des visites pastorales aux familles avec enfants, a"n de les sensibiliser au pro-jet. Elle opta ensuite pour un meilleur accueil de la jeunesse au sein de la communauté, par l’organisation d’un samedi spécial enfants/jeunes. C’est dans ce cadre-là que vit le jour le projet « Jounen ti moun », du créole antillais/réunionnais, « Journée des enfants ». Ces sabbats mensuels, préparés par

une équipe d’animateurs JA, s’organi-seraient autour du thème : « Les cinq sens ». D’octobre 2011 à juin 2012, des enfants de 4 à 14 ans seraient ainsi in-vités à vivre une journée riche en gaîté, spiritualité, diversité, créativité. Un vrai feu d’arti"ce à immortaliser par les caméras de quelques parents non moins excités.

Depuis, une trentaine d’enfants di-érents, originaires du Bassin lémanique et de la Suisse, tous hori-zons culturels et religieux confondus, eurent l’occasion de s’épanouir dans notre magni"que église à la voûte bleu-tée, située à Mury. Suivant le climat, la table ronde et autres espaces accueil-lants des alen-tours donnèrent aux tout-petits, petits et grands la chance de laisser

s’envoler silhouettes, éclats de rire et chants mélodieux.

Aujourd’hui, une dizaine d’entre eux, entourés de leurs parents, viennent régulièrement adorer Dieu le sabbat. Des plans sont faits pour qu’ils participent davantage à la vie de la communauté.

Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ! Paix, bonheur aux parents et membres d’église pour leur indéfecti-ble soutien ! Un grand merci à la municipalité d’Echenevex pour la promotion de l’activité ! Félicitations à Carine, Liliane, Jean-Manuel et Marie-Agnès pour leur engagement !

Plus qu’une croissance numérique, la com-munauté adventiste de Gex vise à l’édi"ca-tion spirituelle de ses membres et sympathi-sants. Que notre prière devienne des milliers de prières…

Pour l’équipe Jounen ti moun

Marie-Agnès SÉRALINE

L’ÉGLISE ADVENTISTE DU PAYS DE GEX MET EN PLACE AVEC SUCCÈS UN MEILLEUR ACCUEIL DE LA JEUNESSE ET ORGANISE DES PROGRAMMES CIBLÉS POUR LES ENFANTS DE LA COMMUNE.

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LES MESSAGES SPIRITUELS

Il ose se mettre debout dans la tourmente. Conscient de sa vraie va-leur et de son origine, Daniel peut par conséquent continuer sa route,

pas des événements de la vie, mais du regard que l’on porte sur ces évé-

— Cierry Lenoir

LES PASTEURS QUI ONT ÉTÉ CONSACRÉS TÉMOIGNENT

TÉMOIGNAGE

J’ai eu l’opportunité d’être présent à la dernière Assemblée Spirituelle de notre fédération en Arles. Malgré les kilomètres depuis Limoges,

c’est toujours un plaisir de voir la vie de l’église à l’échelle de la fédération. Les retrouvailles sont toujours un moment fort et je remercie tous ceux qui ont partagé un temps avec moi. Au-delà de la simple rencontre hu-maine, j’ai particulièrement apprécié l’orientation spirituelle donnée par nos dirigeants à ce week-end où l’objectif n’était pas une course contre la montre pour faire entrer un maximum d’activités dans un minimum de temps. Le choix était plutôt celui de prendre le temps de vivre ce Sabbat. ,ierry Lenoir, l’invité spirituel, a partagé avec nous l’espérance malgré les circonstances (crises économique, écologique, éthique…). Les témoignages de membres (groupes de maison, églises de maison, ministères laïques…) et  de pasteurs dans le cadre de leur consécration, ont donné une touche person-nelle et vivante vraiment appréciable. La louange a été également un moment fort, avec peut-être, pour moi, un goût de « pas assez » ! Au "nal, le vent sou.e dans le sens du vécu et de l’authentique de-vant notre Dieu. N’oublions pas de hisser nos voiles ! — Franck Païta

sur l’Assemblée spirituelle de mai 2012 en Arles

LES ENREGISTREMENTS AUDIO DES MESSAGES DE THIERRY LENOIR SONT DISPONIBLES :>>

Le Saint-Esprit qui était là le jour de ma conversion a prouvé aujourd’hui qu’il ne m’abandonnera jamais. Il a con"rmé devant cette assemblée son amour in"ni. J’ai beaucoup senti la gloire du Seigneur Jésus. Elle m’a habité et s’est répandue sur toute ma famille et l’église qu’Il m’a con"ée. C’est un grand mystère. « L’Esprit du Seigneur, l’Éternel est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheu-reux… » (Es 61.1-3).»

— J-L. Ranaivoson

« Louanges à notre Dieu pour la réa-lisation de son engagement à nos côtés, dans son Service. Oui, Il poursuit et Il poursuivra ce qu’Il a commencé en cha-cun jusqu’au jour de son avènement ! » (Philip. 1.6) — J. Rossetti

« Paul considéra sa consécration au ministère comme devant inaugurer une nouvelle époque de sa vie. C’est de ce moment-là qu’il fera dater son apostolat dans l’Église chrétienne. » E. G. White, Conq. pacif., p. 144 — L. Berthou

Une assemblée spirituelle, un ren-dez-vous avec des frères et pour moi, aussi un rendez-vous spécial avec le Père. Un Père qui m’aime, me pardonne patiemment et qui m’accorde sa béné-diction en me mettant à part pour un avenir de service entre ses mains. Un Père qui répand aussi son amour dans les cœurs, le mien et aussi celui de mes frères. Amour qui s’est exprimé par des paroles se soutien et d’encouragement. Que mon Père soit béni !

— C. Mathieu

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Assemblées spirituelles régionales

‘LA LETTRE’ semestrielle d’information

de la Fédération des Églises Adventistes

du Sud de la France

N°4 | Année 2012 | 2e Semestre

RÉALISATION Emanuel Lopes | Dpt Com FFS

CONTACT communications.&s

@adventiste.org

Distribuée gracieusement

IMPRESSION Atelier Six | St-Clément-de-Rivière

Les 16 ou 23 mars 2013, les disciples de Jésus-Christ habitant nos six

régions sont appelés à se retrouver autour du thème fortement d’actualité : « Un espoir, un réveil, un engagement. » Vous connaissez la vision partagée dans

notre Fédération : « Une Eglise dans ton quartier, un mouvement de disciples. » Cette vision, qui est devenue notre devise, nous rappelle que Dieu s’adresse à chacun, à des personnes. Il est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

Il attend ma réponse ; votre réponse.Cette vision n’est pas celle de la Fédé-

ration France-Sud. Elle est l’interpella-tion que Dieu adresse à chaque membre d’Église dans tous les pays où la sécu-larisation et l’oubli de Dieu rendent

Sa Parole inaudible. Elle est appel individuel à l’en-gagement, la cohérence, la persévérance dans la "délité et le témoignage. Elle est la réponse à cette question : s’il n’y en avait qu’un (disciple), serais-je, seriez-vous celui-là ? Elle est la con"ance que Dieu, aujourd’hui, chez nous, est toujours en mesure de nous surprendre — comme il l’a fait pour Élie lorsqu’il s’aperçut qu’il n’était pas seul mais que sept mille témoignaient du Dieu vivant.

Sœur White, dans la dernière communica-tion pour la semaine de prière, écrit : « Quand les disciples vivent un réveil c’est parce l’un des membres a recherché avec ferveur la bénédiction divine. » Venez ! Mettons-nous, chacun, et ensemble, à chercher la bénédiction divine ! Renforçons notre espoir ! Aspirons au réveil. Engageons-nous dans cette quête.

Jacques TRUJILLOPrésident FFS

Une grande majorité du millier de personnes réunies à Arles au mois de mai 2012 a vécu l’appel « Ose ! donne à ta vie sa vraie valeur » comme un encouragement, un rafraîchissement spirituel. La Fédération France-Sud, souhaite poursuivre cet élan, cette dynamique, en mettant en place des assemblées spirituelles régionales en 2013.

ASSEMBLÉES SPIRITUELLES RÉGIONALES

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FÉDÉR ATION FR ANCE-SUD

EGLISEADVENTISTE

SEPTIEME JOURDU

Samedi !" mars !#$"Pour les régions

avec l’intervention de Philippe Aurouze

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avec l’intervention de Jacques Trujillo

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