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8/2/2019 La Junk Food
http://slidepdf.com/reader/full/la-junk-food 1/8
La Junk Food ou « la malbouffe » est la nourriture jugée mauvaise sur le
plan diététique en raison notamment de sa faible valeur nutritive et de sa forte
teneur engraisses ou en sucres. Les hamburgers, les hot-dogs, les frites,
les chips, les pizzas, les sodas en sont des archétypes. Elle peut favoriserl'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers,
des dépressions1 etc. Ce risque de dépression a d'ailleurs été corroboré par une
étude espagnole de janvier 20112 qui a porté sur 12 059 personnes et a analysé
leur alimentation durant 6 ans : les résultats suggèrent un risque de dépression
"48% plus élevé" pour les sujets ayant consommé des graisses saturées par
rapport aux sujets se nourrissant d'une autre manière3.
La surconsommation de la malbouffe peut entraîner la malnutrition.
La malbouffe4 est une alimentation qui est saturée de mauvaises graisses, tropsucrée ou trop pauvre en nutriments pour répondre aux besoins physiologiques.
Cette définition a été étendue à une critique plus globale dénonçant aussi le
modèle productiviste et la société de consommation.
Opposants à l'alimentation dénaturée[modifier]
Un des opposants déclaré à la malbouffe le plus marquant est
l'altermondialiste député européen José Bové, ancien porte-parole du deuxième
syndicat agricole français : Confédération paysanne. Celui-ci tire sa légitimité deson activité d'éleveur de brebis sur le causse du Larzac mais surtout de ses
actions militantes mettant l'accent sur l'importance de l'autosuffisance alimentaire
et la préservation de l'environnement. Pour les filières d'exploitations
agricoles spécialisées dans l'élevage bovin ayant adopté le système intensif
comme moyen de production et fournisseurs des chaînes de fast-food , cette
légitimité est mise en doute.
À la suite de Jamie Oliver, des chefs cuisiniers français médiatisés comme Cyril
Lignac5 ont décidé depuis les années 1990 de réagir et de faire de l'éducationculinaire et de l'éducation au goût dans les écoles, la Semaine du Goût a été
créée. Des agriculteurs, des associations et mouvements de consommateurs et
des diététiciens sont également en première ligne, notamment pour veiller à
l'alimentation des jeunes et faire évoluer la publicité et la législation française.
Autres opposants publics à la malbouffe, mais moins médiatisés, les mouvements
pour la promotion des bons produits, du goût et du patrimoine culinaire, tels le
mouvement « slow food », qui a pris naissance en Italie.
Réponses des industriels[modifier]
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Un repas dans un fast food chinois
Depuis l'apparition du mot « Malbouffe » et les débats publics sur le sujet ; les
industriels tentent de séduire les consommateurs en mettant en avant le naturel,
sans toujours informer réellement le public de ce qu'il mange réellement et des
processus industriels de l'agro-alimentaire. La provenance des produits resteégalement souvent opaque.[réf. nécessaire]
Le groupe McDonald's a adapté sa communication aux critiques. Après l'affaire
de la maladie de la vache folle, la multinationale met en avant le fait qu'elle se
fournit auprès d'éleveurs de l'Union Européenne pour la viande et que ses
produits sont tracés. Elle communique aussi dans ses commerces sur les calories
présentes dans ses produits. La multinationale se défend qu'une consommation
modérée de ses produits ne serait pas néfaste pour la santé et que c'est la
consommation exclusive et exagérée de hamburgers et le manque de variété qui
peuvent s'avérer mauvais pour l'organisme.
Article num 2
Petit déjeuner : Les céréales pires que le fast-food ?Selon une étude récente menée par Environmental Working Group(EWG) qui a étudié plus de 80 paquets de céréales transformées, il
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s'avère que certaines d'entre elles contiennent plus de sucres qu'un
simple dessert.
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Un aliment simple, pratique et bon... Mais seulement en apparence !
Une étude menée par Environmental Working Group (EWG), une
organisation indépendante américaine de santé publique, révèle que
les céréales contiendraient encore plus de sucre que la junk food. Selon
les résultats de l'étude, les grains de blé soufflés caramélisés de la
marque Kelloggs appelés "Smacks" portent la médaille d'or des céréales
les plus sucrées, suivi de près par les "choco pops". Le EWG a étudiéplus de 80 paquets de céréales transformées pour un résultat
stupéfiant. En effet, une tasse de Smacks de Kelloggs contiendrait à
peine plus de sucre qu'un donuts (20 grammes contre 18), soit entre 8
et 10 morceaux de sucre ! Naturellement, les normes de l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) ne sont pas respectées puisque certaines
céréales vendues en grande surface contiendraient parfois plus de 50 %
de sucre, contre les 10 % normalement autorisé.
Le directeur de recherche au CNRS Serge Ahmed affirme : "Je ne suis
pas étonné par les résultats obtenus" . Il ajoute : "Le plus surprenant est
que les industriels appellent ces produits des céréales alors qu'il s'agit
en réalité de sucreries". Ce manquement dans l'appellation du produit
est une véritable tromperie. Selon lui, les enfants sont des "proies
faciles" pour l'industrie agroalimentaire car le sucre est une source de
satisfaction et ils sont également "très sensibles aux gratifications
immédiates, comme un apport en sucre, mais ils n'ont pas conscience àlong terme de l'effet de ces aliments" rapporte le site du Figaro. Tout se
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passe dans le cortex frontal pas encore totalement développé à l'âge de
l'enfance, ce qui rend leur appétit... Illimité ! C'est donc aux parents de
faire la part des choses dans leur alimentation.
Alors que ces produits très "glucosés" sont devenus monnaie couranteaujourd'hui, les consommateurs ne se rendent pas toujours compte de la
quantité réelle absorbée. «Chez les personnes prédisposées
génétiquement, on voit apparaître un diabète de type 2 (non
insulinodépendant) à partir de 15 ans, observe le Professeur Patrick
Vexiau, chef de service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis à
Paris."Or il y a une trentaine d'années, on n'observait pas ce type de
phénomènes, le diabète de type 2 n'existait pas avant 45 ans". Donc, si
les céréales ne sont pas des vecteurs de diabète à proprement dit, ellespeuvent l'être si l'on a des antécédents de diabète dans sa famille.
Etonnant également, des études réalisées jusqu'à aujourd'hui montrent
qu'une exposition précoce aux produits riches en sucre amoindrit
nettement les capacités de contrôle (motivation, émotion...) et les
capacités de l'enfant à l'école !
En conclusion, pour manger "sain", il faut manger des fruits entiers et
non du jus d'orange industriel, mais aussi des céréales non transformées,
au packaging certes moins attrayant, mais au contenu plus sain.
Source : Le Figaro
Pour en savoir plus : Petit déjeuner : Les céréales pires que le fast-food
? - Magicmaman.com
Article 3
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SANTE - Une étude sur les rats menée par des chercheurs
américains le prouve...
Drogué par la «junk food». Les mêmes mécanismes du cerveau sont à l'oeuvredans la consommation compulsive de nourriture hautement calorique et dans la
dépendance aux drogues, ont montré des chercheurs lors d'expériences sur des
rats.
Les travaux de Paul Johnson et Paul Kenny (Scripps Research Institute, Jupiter,
Floride) démontrent, chez le rat, que le développement de l'obésité coïncide avec
une détérioration progressive de l'équilibre chimique du cerveau dans le circuit de
récompense (aussi appelé centre du plaisir), impliqué dans les addictions.
Des rats obèses
Les chercheurs ont offert régulièrement à des rats de la nourriture hautement
calorique (bacon, saucisse, gâteau, chocolat) en plus de leur nourriture
habituelle, plus saine mais moins appétissante. Les animaux ont rapidement
développé l'habitude de se suralimenter de façon compulsive, consommant
davantage de nourriture grasse et calorique (junk food) jusqu'à devenir obèses.
Parallèlement, leur circuit de récompense répondait de moins en moins, une
modification très semblable à ce qui se passe dans le cerveau de rats
consommateurs de cocaïne ou d'héroïne.
Pour les chercheurs, ces résultats confirment les propriétés addictives de la junk
food.
L'étude «présente la preuve la plus précise et rigoureuse que l'addiction aux
drogues et l'obésité sont fondées sur les mêmes mécanismes neurobiologiques
sous-jacents», a déclaré Paul Kenny.
Une perte totale «du contrôle de leur comportement alimentaire»
Les chercheurs ont également conditionné les rats à craindre un choc électrique
à la vue d'une lumière rouge. Alors que les rats nourris normalement arrêtaient de
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manger lorsque la lumière rouge s'allumait, ceux devenus obèses, habitués à une
nourriture riche, continuaient de manger.
«Dans cette étude, les animaux ont complètement perdu le contrôle de leur
comportement alimentaire, premier signe de l'addiction. Ils continuaient à se
suralimenter même lorsqu'ils anticipaient un choc électrique, ce qui montre bien
combien ils étaient motivés pour consommer de la nourriture appétissante», a
expliqué Paul Kenny.
Les chercheurs ont par ailleurs montré chez les rats obèses une réduction du
taux de récepteurs à dopamine, une substance chimique libérée dans le cerveau
par des expériences agréables comme la nourriture ou le sexe, ou les drogues.
Le même phénomène est observé chez l'homme en cas de dépendance à une
drogue.
Cette étude, qui avait fait l'objet d'une présentation préliminaire en octobre 2009
lors d'une réunion de la Société de Neurosciences à Chicago, est publiée
dimanche en ligne dans Nature Neuroscience
Article4
Qu’est-ce que la junk-food ?
En anglais, « junk » veut dire rebut, déchet. Appliqué à la nourriture, le mot
désigne une alimentation rapide, bourrée de graisses cachées (ou non !) et…
sans intérêt nutritionnel. Déséquilibrée, vite avalée, elle n’est guère adaptée
aux besoins nutritionnels des ados, ou des adultes : peu de protéines, trop de
lipides et de sucres et une absence quasi totale de bons nutriments
(vitamines, minéraux, fibres…).
Calories
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(kCal)
Protides
(g)
Lipides
(g) Glucides(g)
Hamburger
270 14 10,05 31,5
Cheeseburger
320 16 12 37
6 nuggets de poulet
352 37 26,7 34,5
100g de nuggets fromage
281 12,1 16 22
Une petite portion de frites
210 1,5 10 28
Une grande portion de frites 420 3 20 57
Ketchup (pour 100g) 110 1,5 0,5 25
Un petit soda (25cl)
110 0 0 27,5
100g de crème glacée
309 8,5 15,1 34,8
Maintenant, faites l’addition. Si vous prenez un menu classique :
cheeseburger + grande portion de frites + soda + crème glacée, la facture
calorique se monte déjà à plus de 1000 kcal. Or, en général, les ados ne se
contentent pas de cela, et engloutissent en plus des nuggets ou un deuxième
sandwich, et une bose dose supplémentaire de ketchup ! En un seul repas, un
ado a comblé plus de la moitié de ses besoins en calories. Problème : ce ne
sont pas de « bonnes » calories, et le menu reste déséquilibré notamment en
vitamines, fibres, calcium et trop riche en lipides et sucres.
Si une personne ne se nourrit que de cette façon, les problèmes de santé le
guettent à coup sûr : carences, obésité, maladies cardio-vasculaires…
Article 5
8/2/2019 La Junk Food
http://slidepdf.com/reader/full/la-junk-food 8/8
Une équipe de chercheurs a démontré que le développement de l'obésité coïncideraitavec une détérioration progressive de l'équilibre chimique du cerveau dans le circuit derécompense (aussi appelé centre du plaisir). Tout comme la drogue. En effet, desmodifications similaires ont été observé lors d’addictions à la cocaïne ou à l’héroïne etsont considérées comme cruciales lors de la transition entre une consommationoccasionnelle et un comportement compulsif.
L’étude a mis en évidence un comportement alimentaire compulsif chez des rats obèsesmais pas chez des rats contrôle minces. Ce comportement « d’addiction » a été mesuré
par la consommation d’aliments agréables (caloriques, gras et sucrés) malgré
l’apparition d’un stimulus de danger auquel les rats avaient été préalablementconditionnés. Les auteurs ont alors noté une inhibition des récepteurs dopaminergiquesD2 (D2Rs) chez ces rats obèses, ce qui est également observé chez des toxicomanes.
Ces données montrent qu’une surconsommation d’aliments de type 'JunkFood'déclenche des réponses de dépendance neuroadaptative dans les circuits derécompenses du cerveau et mène au développement de comportements alimentairescompulsifs. Ainsi, les mêmes mécanismes d’hédonisme du cerveau seraient à l'œuvre
dans la consommation compulsive de nourriture hautement calorique et dans ladépendance aux drogues.