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GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8 ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE PAR OIM GUINÉE EN RÉPONSE AU COVID19 LUNDI 25 MAI 2020 GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8 Le 27 avril 2020, la Préfecture de Kankan a enregistré son premier cas de covid-19, un voyageur venu de la capitale Conakry. Cette notification, qui a créé la psychose en ville, a contraint les Autorités administratives et politiques à consolider encore le dispositif de suivi des contacts de cas confirmé, et renforcer les postes de contrôle sanitaires installés aux différentes entrées de la ville. LA GENDARMERIE ROUTIÈRE, MAILLON ESSENTIEL DU SUIVI DES CONTACTS VOYAGEURS DE COVID-19 Coopérer pour combler la brèche Faisant suite à la formation sur le Covid-19 et aux rôles et responsabilités des Services chargés de l’application de la Loi (SAL) en période d’épidémie, la Gendarmerie routière, en collaboration avec les Autorités sanitaires locales (DRS, DPS), a mis en place un poste de contrôle sanitaire à 35km de la ville de Kankan. À ce point de contrôle, le dispositif est visible et pratique. Des gendarmes postés en permanence invitent les passagers à se laver les mains à l’eau et au savon, avant d’être enregistrés. « Dès que le véhicule se gare, il y a dans un premier temps la désinfection des mains à laquelle sont invités tous les passagers. Ensuite nous procédons à leurs enregistrements à travers une fiche que les Services de santé ont mise à notre disposition. À la fin de la journée nous remettons l’ensemble des fiches renseignées aux autorités sanitaires », explique Lieutenant Désiré Marie TINGUIANO de la Gendarmerie routière de Kankan. La gendarmerie, consciente de son rôle majeur dans la gestion de cette pandémie Les gendarmes qui ont suivi la formation sur les risques et les mesures sanitaires à suivre en réponse au Covid-19 ont a leur tour sensibilisé leurs collègues. Ceci a permis de prévenir à la fois les risques d’infection au sein de la gendarmerie, et également de contribuer à la protection de la santé publique dans la région. « Ce que nous faisons, c’est pour préserver la population de Kankan, voir même de toute la région. Nous savons que quelles que soient les mesures prises à Conakry, il y aura toujours des personnes qui vont quitteront la Capitale pour venir ici à Kankan. Après notre formation sur le covid-19, on a compris que les gens peuvent entrer infectés, donc à partir de ce dispositif on peut connaitre ceux qui entrent et qui quittent Conakry ou ceux qui sont suspects ». Satisfaction des autorités administratives et sanitaires Les autorités à tous les niveaux sont heureuses de constater l’implication de la Gendarmerie dans la gestion de cette pandémie. Les Directeurs régional et préfectoral de la santé ainsi que le Gouverneur de région et l’ensemble de son cabinet ont loué les efforts de ces agents de terrain, tout en remerciant l’Organisation internationale pour les migrations de cette initiatives novatrices dans la région. « Plus de 100 personnes en provenance de Conakry enregistrées par une équipe de contrôle composée de gendarmes formés grâce à un partenaire, ça c’est un apport inestimable pour la région. Je remercie très sincèrement l’OIM pour ce service, » a déclaré Monsieur Sadou KEITA, Gouverneur de la Région de Kankan. Enfin pour mener à bien cette activité, les agents comptent sur les autorités et les partenaires pour une dotation en kits de lavage des mains, équipements de protection individuelle et thermo flash. Cette activité entre dans le cadre du projet PrepLine mis en œuvre par OIM sur financement de International Law enforcement and Narcotics division (INL) du département d’État américain.

LA GENDARMERIE ROUTIÈRE, MAILLON ESSENTIEL DU SUIVI …...La technologie au service de la communication en temps réel. Un autre point important concernant la familiarisation avec

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GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8

ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE PAR OIM GUINÉE EN RÉPONSE AU COVID19 ● LUNDI 25 MAI 2020

GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8

Le 27 avril 2020, la Préfecture de Kankan a enregistré son premier cas de covid-19, un voyageur venu de la capitale Conakry. Cette notification, qui a créé la psychose en ville, a contraint les Autorités administratives et politiques à consolider encore le dispositif de suivi des contacts de cas confirmé, et renforcer les postes de contrôle sanitaires installés aux différentes entrées de la ville.

LA GENDARMERIE ROUTIÈRE, MAILLONESSENTIEL DU SUIVI DES CONTACTSVOYAGEURS DE COVID-19

Coopérer pour combler la brèche

Faisant suite à la formation sur le Covid-19 et aux rôles et responsabilités des Services chargés de l’application de la Loi (SAL) en période d’épidémie, la Gendarmerie routière, en collaboration avec les Autorités sanitaires locales (DRS, DPS), a mis en place un poste de contrôle sanitaire à 35km de la ville de Kankan. À ce point de contrôle, le dispositif est visible et pratique. Des gendarmes postés en permanence invitent les passagers à se laver les mains à l’eau et au savon, avant d’être enregistrés. « Dès que le véhicule se gare, il y a dans un premier temps la désinfection des mains à laquelle sont invités tous les passagers. Ensuite nous procédons à leurs enregistrements à travers une fiche que les Services de santé ont mise à notre disposition. À la fin de la journée nous remettons l’ensemble des fiches renseignées aux autorités sanitaires », explique Lieutenant Désiré Marie TINGUIANO de la Gendarmerie routière de Kankan.

La gendarmerie, consciente de son rôle majeur dans la gestion de cette pandémie

Les gendarmes qui ont suivi la formation sur les risques et les mesures sanitaires à suivre en réponse au Covid-19 ont a leur tour sensibilisé leurs collègues. Ceci a permis de prévenir à la fois les risques d’infection au sein de la gendarmerie, et également de contribuer à la protection de la santé publique dans la région.

« Ce que nous faisons, c’est pour préserver la population de Kankan, voir même de toute la région. Nous savons que quelles que soient

les mesures prises à Conakry, il y aura toujours des personnes qui vont quitteront la Capitale pour venir ici à Kankan. Après notre formation sur le covid-19, on a compris que les gens peuvent entrer infectés, donc à partir de ce dispositif on peut connaitre ceux qui entrent et qui quittent Conakry ou ceux qui sont suspects ».

Satisfaction des autorités administratives et sanitaires

Les autorités à tous les niveaux sont heureuses de constater l’implication de la Gendarmerie dans la gestion de cette pandémie. Les Directeurs régional et préfectoral de la santé ainsi que le Gouverneur de région et l’ensemble de son cabinet ont loué les efforts de ces agents de terrain, tout en remerciant l’Organisation internationale pour les migrations de cette initiatives novatrices dans la région. « Plus de 100 personnes en provenance de Conakry enregistrées par une équipe de contrôle composée de gendarmes formés grâce à un partenaire, ça c’est un apport inestimable pour la région. Je remercie très sincèrement l’OIM pour ce service, » a déclaré Monsieur Sadou KEITA, Gouverneur de la Région de Kankan.

Enfin pour mener à bien cette activité, les agents comptent sur les autorités et les partenaires pour une dotation en kits de lavage des mains, équipements de protection individuelle et thermo flash.

Cette activité entre dans le cadre du projet PrepLine mis en œuvre par OIM sur financement de International Law enforcement and Narcotics division (INL) du département d’État américain.

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GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8

GUINÉE – COVID 19 NEWSLETTER #8 - ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE PAR OIM GUINÉE EN RÉPONSE AU COVID19

L’annonce des premiers cas de COVID-19 en Guinée a bouleversé les affaires des acteurs de la filière locale de pomme de terre. Parmi les agriculteurs affectés par la crise économique engendrée par la pandémie, figurent les 33 membres du Groupement des Jeunes Agriculteurs pour le Développement de Timbi Madina, tous bénéficiaires de l’assistance au retour volontaire et à la réintégration mise en œuvre par OIM Guinée, dans le cadre de l’initiative conjointe FFUE-OIM pour la Protection et la Réintégration des Migrants. L’agence des Nations Unies chargée des migrations, désireuse d’atténuer les conséquences de la crise sur les activités des groupements d’intérêt économique (GIE) formés par ses bénéficiaires, a développé un mécanisme d’assistance financière et matérielle à l’intention des plus vulnérables.

LE GROUPEMENT DES JEUNES AGRICULTEURSPOUR LE DÉVELOPPEMENT DE TIMBI MADINAÀ L’ÉPREUVE DE LA CRISE SANITAIRE

« Au démarrage des activités de notre groupement il y a environ 2 ans, nous avons produit de la pomme de terre sur 7 hectares. Et à la récolte, chacun des 33 membres de notre groupement avait reçu 1 000 000 Gnf (100 euros) et nous avons pu mettre de l’argent de côté pour les années suivantes. Mais cette année, à cause du coronavirus, nous avons du mal à écouler le peu de pomme de terre que nous avons produit, soit 1 300 kg. Nous sommes même à un stade où nous avons décidé de penser à la saison prochaine, en réservant une bonne partie de notre production pour le semis. Et pour nous cela est très grave car ça signifie que nous n’allons avoir aucune rentrée d’argent conséquente », explique Moussa SOW, migrant rentré de Libye en 2017 et président du Groupement des Jeunes Agriculteurs pour le Développement de Timbi Madina. Et Aboubacar DIALLO, Chargé de la production du groupement et lui aussi, migrant de retour de renchérir : « L’aliment que nous produisons est un produit périssable, avec une perte de poids d’environ 2% par semaine. Nous sommes aussi confrontés à des difficultés liées à la conservation, des difficultés qui entraînent la pourriture de la production. Le gros du problème vient de la baisse des déplacements vers les différentes régions du pays et vers des pays voisins comme le Sénégal », soupir le producteur.

Pour ces acteurs, la pandémie du COVID-19 rime avec baisse d’activités et par ricochet, avec problèmes financiers. Le sac de pommes de terre de 25kg habituellement vendu entre 130 000

et 150 000 Gnf (de 13 à 15 euros) se négocie présentement entre 80 000 et 100 000 Gnf (de 8 à 10 euros). « Nous devons préparer les prochains labours, et même si nous disposons d’une quantité suffisante de semis provenant du stock d’invendus, à ce rythme nous courons sérieusement le risque de manquer de moyens financiers », note Moussa SOW. « Nous sommes au nombre de 33 dans ce groupement et pour travailler, nous devons nous rencontrer. Chose qui n’est pas possible en ce moment pour des raison de santé. Qui sait jusqu’à quand cette situation va perdurer », s’interroge le père de famille avant de poursuivre sur le ton de la confidence, avec une pointe de tristesse dans la voix :

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GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8

GUINÉE – COVID 19 NEWSLETTER #8 - ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE PAR OIM GUINÉE EN RÉPONSE AU COVID19

« J’ai 2 femmes, 6 enfant et ma mère dans ma famille. Normalement, en tant que père de famille, c’est moi qui dois subvenir à leurs besoins. Mais actuellement, je ne vais pas vous mentir, nous vivons du peu d’argent que gagnent mes épouses dans leur petit commerce. Et je sais que c’est le cas chez beaucoup de mes camarades du groupement », souligne le bénéficiaire.

Abondant dans le même sens, Aboubacar DIALLO demande de l’aide. « La seule chose qui pourrait nous aider en ce moment c’est que les autorités prennent des mesures d’assistance pour nous, comme l’ouverture des routes. Chez nous, le respect des gestes barrières n’est pas un problème. Ce qui en est un, c’est le fait de se coucher la nuit, en se demandant en permanence si notre famille va pouvoir manger le lendemain », confie-t-il.

OIM Guinée au chevet des groupements par ces temps de crise sanitaire

Animé par le souci de renforcer l’équilibre financier des GIE créés par ses bénéficiaires dans le cadre de leurs projets de réintégration économique et sociale, le bureau de l’OIM en Guinée entend débloquer prochainement la somme de 2 119 095 000 gnf (200 000 euros). Ce montant, destiné aux bénéficiaires les plus vulnérables de l’initiative conjointe FFUE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants, permettra à des groupements comme celui des Jeunes Agriculteurs pour le Développement de Timbi Madina de souffler, en attendant le redémarrage des activités économiques dans le pays.

Ce sont au total 15 594 Guinéen qui ont pu à ce jour, regagner leurs communautés grâce à ce programme d’assistance au retour. Parmi ces bénéficiaires, 4 817 ont démarré de façon individuelle ou collective, une activité génératrice de revenu dans divers secteurs de l’économie nationale.

La production annuelle de pomme de terre à l’échelle nationale est à ce jour estimée à 50 000 tonnes, selon un article du site d’information Africa Guinée qui relaie notamment des propos du Chargé de la sécurité alimentaire à la Fédération des paysans du Foutah Djallon (principale région de production), Mamadou Kourahoye DIALLO.

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▼ SITREP OIM Guinée-COVID_#1.pdf▼ SITREP OIM Guinée-COVID_#2.pdf▼ SITREP OIM Guinée-COVID_#3.pdf▼ SITREP OIM Guinée-COVID_#4.pdf▼ SITREP OIM Guinée-COVID_#5.pdf▼ SITREP OIM Guinée-COVID_#6.pdf▼ SITREP OIM Guinée-COVID_#7.pdf

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GUINÉE – COVID 19 NEWSLETTER #8 - ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE PAR OIM GUINÉE EN RÉPONSE AU COVID19

GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8

En présence des Autorités sanitaires de la ville de Conakry (DCS), de la Protection Civile et de cadres de L’OIM, une session d’orientation a été organisée vendredi 22 mai 2020 à la Direction générale de la ville de Conakry, sur le rôle de la protection civile dans le système de gestion des incidents (SGI) et sur des outils de vidéo communication.

Le déploiement des agents de la Protection Civile est effectif au niveau des Directions communales de la santé de la ville de Conakry où l’on dénombre une centaine d’agents répartis dans les différents centres hospitaliers. L’objectif, à travers cette session d’orientation, est de favoriser l’opérationnalisation des agents au sein du système de santé, et définir clairement leur mission dans le Système de gestion des incidents (SGI) notamment dans un environnement multisectoriel.

Bénéficiaire de cette session de travail, le Commandant Bonémou BOLLAKORA, de l’unité Services incendies et secours de Kaloum, nous fait part de l’importance de cette rencontre et des répercussions positives qu’elle aura pour ses hommes : « Cette réunion de travail a permis de nous faire un rappel de nos missions et attributions au niveau des Directions communales de la santé à savoir : assurer la sécurité des hôpitaux ; gérer le flux des patients qui y arrivent tout en leur faisant respecter les mesures barrières ; veiller à la sécurité des équipes sanitaires qui interviennent dans la communauté ; et assurer le référencement des cas suspects vers les centres de prise en charge. Nous jouons également le rôle de jonction entre les équipes d’investigation communautaire et l’équipe chargée de la sécurité au niveau communal. »

La technologie au service de la communication en temps réel

Un autre point important concernant la familiarisation avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) a été abordé durant cette session de travail. En effet, faisant suite au don auprès des centres d’opération d’urgence en équipements informatiques et appui à la connectivité internet, une formation a été organisée sur les outils de visioconférence

LA PROTECTION CIVILE MODERNISESON APPUI POUR RÉPONDRE AU COVID-19

et de réunion virtuelle pour fluidifier la communication entre les différentes unités de protection civile déployées sur le terrain.

Certaines notions de bases ont été abordées comme le téléchargement d’applications pour smartphone, la création d’un compte, ou encore l’organisation de réunions virtuelles via mobile.

« Cette technologie va faciliter notre travail à travers l’organisation de réunion à distance, pour donner des directives à mes agents ou les redéployer vers une zone plus sûre. Ça me permertra aussi d’avoir les informations nécessaires à la prise de décision tout en garantissant la sécurité des équipes sur le terrain et le respect de la distanciation sociale. »

L’implication des Services chargés de l’application de la Loi, dans la riposte au Covid-19, s’inscrit dans le cadre du Projet Prepline qui vise à mettre l’expertise des forces de défenses et de sécurité au bénéfice du secteur de la santé afin d’endiguer toute épidémie qui pourrait survenir sur le territoire guinéen. À noter le projet Prepline est financé par le département américain et mis en œuvre par OIM.

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> Sensibilisation de 2 507 passagers dont 834 femmes aux PoE prioritaires,

> Sensibilisation de 16 522 personnes sur les sites web et réseaux sociaux (Twitter et Facebook) à travers les animations, nouveaux abonnés et impressions à travers le collectif Mou Corona Khaninma

GUINÉE – COVID19 NEWSLETTER #8

@projetprepline@OIMGuinee @MSPCGN

Pour plus d’information :Lucas CHANDELLIER, Chargé de communication, OIM Guinée, Tel. +224 627 27 33 33, Email : [email protected]

https://sante.gov.gn

GUINÉE – COVID 19 NEWSLETTER #8 - ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE PAR OIM GUINÉE EN RÉPONSE AU COVID19

@OIMGuinee

Réponse au Covid19 – OIM Guinée du 19 au 26 mai 2020

47 Réunions de coordination

8 Axes routiers cadrés

253 Alertes remontées

2 868 Voyageurs dépistés

11 Points d’entrée prioritaires avec capacité d’isolement

19 029 Personnes sensibilisées

Confédération Suisse

MIGRANTS ASMESSENGERS

Union européenne

Collectif Mou Corona Khaninma Site web : www.moucoronakhaninma.com – Twitter : @Mkhaninma Facebook : @MoucoronaKhaninma – Pour toute information Diérétou DIALLO : 620 06 35 15