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LA CHAINE GLOBALE DE VALEURS ET LE DEVELOPPEMENT DE L’AGRO-INDUSTRIE. PRESENTATION DE : TAOUFIK BEN SALAH BUREAU BADIS Tunis le 16 septembre 2012. AGRIBUSINESS ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE. En 2011, l’ONUDI a édité le livre intitulé : AGRIBUSINESS FOR AFRICA’S PROSPERITY - PowerPoint PPT Presentation
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LA CHAINE GLOBALE DE VALEURS ET LE DEVELOPPEMENT DE L’AGRO-INDUSTRIE
PRESENTATION DE : TAOUFIK BEN SALAH
BUREAU BADIS
Tunis le 16 septembre 2012
AGRIBUSINESS ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
En 2011, l’ONUDI a édité le livre intitulé : AGRIBUSINESS FOR AFRICA’S PROSPERITY
L’Agribusiness est défini comme un large concept comprenant : Les fournisseurs d’intrants, les agriculteurs, les transformateurs, les commerçants, les exportateurs et les détaillants.
Le constat dans les pays d’Afrique :
- L’agriculture représente 65% des emplois et 75% du commerce local;
- La consommation urbaine se développe pour les produits agricoles transformés et de qualité.
L’objectif :
Faire de cette filière une rampe de lancement pour l’Afrique
LES SEPT PILLIERS DU DEVELOPPEMENT DE L’AGRIBUSINESS ET L’ETUDE DU CAS
DE LA TUNISIE
1- Améliorer la productivité ; 2- Améliorer la chaîne des valeurs ; 3- Exploiter la demande ; 4- Renforcer la technologie; 5- Promouvoir les sources de financement innovants ; 6- Stimuler la participation du secteur privé ; 7- Améliorer l’infrastructure et l’accès à l’énergie
PRINCIPAUX INDICATEURS DE L’ECONOMIE TUNISIENNE
INDICATEURS UNITES 1996 2001 2010
Population Milliers 9093,3 9 650,6 10 549,1
Population active occupée Milliers 3 277,4
Taux de chômage % 15,5 15 13
Création d’emplois (secteurs non agricoles) Milliers 55 69 78,5
PIB (Prix constants) Millions DT 18 966,5 28 741,0 63 380,2
PIB (Prix courants) 13 992,3 18 017,0 60 509,6
Taux de croissance du PIB % 6,9 4,9 3
PNB/Tête d’habitant En Dinars 1 972 2 831 6 038
Structure du PIB par secteur
- Agriculture et pêche % 16,5 14,1 8
- Industries manufacturières % 20 21 13,2
- Industries non manufacturières % 13,4 12,9 18,1
- Services % 50,1 52 60,7
Sources : Rapports annuels BCT, Statistiques financières BCT, INS
UN PAYS ET DES STRUCTURES
Depuis l’indépendance Stratégies de développement dans le cadre de plans quinquennaux ; actuellement indicatifs ;
Enseignement pour tous, et filières orientées vers le développement
Mise en place progressive a partir des années 70 de structures d’appui, notamment
Agence de promotion des investissements (API)
Centre de promotion des exportations (CEPEX)
Institut de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI)
Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) ;
Organisations professionnelles : UTAP, UTICA, CCI;
Centres techniques par secteur et un centre pour l’emballage ;
Commissariats régionaux de développement agricole (CRDA);
Groupements professionnels ;
Plusieurs instituts et laboratoires de recherche
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1- AUGMENTER LA PRODUCTIVITE
1- Au niveau Agricole1.1- Les contraintes
Climat semi-aride, pluviométrie irrégulières
Morcellement des terres
Age avancé et faible niveau d’instruction des petits agriculteurs
Instabilité de certains intervenants : locataires des terres
1.2- Les réalisationsCarte géographique agricole
Augmentation des périmètres irrigués et cultures sous serres
Semences sélectionnées, engrais, mécanisation
Vulgarisation agricole sur l’ensemble du territoire
Location des fermes appartenant à l’Etat (terres domaniales)
Arboriculture : nouvelles plantations et variétés à meilleurs rendements
Tomates industrielles : Augmentation du rendement global
Dattes : amélioration du rendement et de la qualité
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1-AUGMENTER LA PRODUCTIVITE (Suite)
2- Au niveau de l’agro-industrie 2.1- Les progrès réalisés
Première transformation : Progrès variables
Seconde transformation : Progrès remarquables, recours complémentaire à l’importation des matières premières, plusieurs secteurs travaillent en 3 équipes et exportent de plus en plus
2.2- Les contraintes Première transformation : Saisonnalité des récoltes, variation des volumes annuels, faible intégration de la chaîne des valeurs
Seconde transformation : Handicaps à l’importation
2.3- Distribution : La grande distribution représente plus de 15%
2.4- Logistique import et export : Délais de transit au port pour l’importation, et les coûts de transport à l’exportation
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Superficies cultivées en 1000 ha Produits 1998 2009
Totales Irriguées Totales IrriguéesCéréales 1458,5 57 1 402,4 76,2Cultures maraichères 171,3 135,4 158 142Arboricultures 2071,3 148,2 2 228 187
TOTAL 3 701,1 344,2 3 788,4 405,2
Superficies et productions maraichèresProduits 1998 2009
Superficies Productions Rendements Superficies Productions Rendements
Tomates 29,3 610 26,4 26,1 1 135 43,5Melons-Pastèques 27,8 285 11 21,5 570 26,5
Autres légumes 68,3 496 7,3 51,7 355 6,8Superficies en 1000 ha Production en 1000 tonnes
Productions de fruits Produits 1998 2009
Pommes 82,5 110Poires 54 60Pêches 65 118Grenades 61 75Agrumes 229 297Raisin de table 62 97
Dattes 100 162Autres fruits 326 432
Productions en 1000 tonnes 88
Productions agroalimentaires Produits Unités 1998 2009
Double concentré de tomate Tonnes 83 839 119 000Harissa Tonnes 9 690 26 600Lait industriel Millions hl 2,56 4Yaourt Millions de pots 625 1 105
Fromage Tonnes 8 000 38 000Huile d’olive Tonnes 90 000 160 000
Margarine Tonnes 11 500 73 500Huiles de graines conditionnées Tonnes 75 000 300 000
Exportations agroalimentaires Produits 1998 2009
Tomates fraîches 1 306 9 395
Légumes séchés et déshydratés 139 3 319
Conserves de légumes 514 4 515
Tomates et purées de tomates 14 380 10 803
Dattes 29 299 77 253
Autres fruits frais 1 643 36 074Huile d’olives 124 106 141 688
Autres huiles et graisses 12 786 120 527Quantités en tonnes Source : Annuaires des statistiques agricoles
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2- FAIRE EVOLUER LA CHAINE DES VALEURS
Forte concurrence, création de nouvelles unités moderne et modernisation des anciennes. PME récentes et dynamiques ;
Secteur des céréales et dérivés : Minoteries, boulangeries, unités de pâtes et couscous, biscuiteries, unités d’emballages ;
Lait et dérivés : Centres de collecte, centrales laitières modernes, yaourt, fromages et industrialisation des : Raieb et Leben ;
Secteur de la viande : Nombreux abattoirs, collecte des peaux, tanneries, industrie du cuir et de la chaussure;
Secteur des olives : Unités de semi-conserves, huileries modernes et mise à niveau des anciennes, unités de conditionnement en emballage métallique et verre. L’exportation du produit conditionné progresse (>10% en 2010) ;
Secteur de la conserve des tomates : Contrats de culture, Modernisation des unités de transformation, amélioration de la qualité, diversification, croissance des exportations.
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2- FAIRE EVOLUER LA CHAINE DES VALEURS (Suite)
Au niveau des activités de première transformation
L’industrie est tributaire d’une production agricole irrégulière. Rendements, rentabilité et marchés sont instables. Les progrès sont modestes ;
Au niveau des activités de seconde transformation
Les entreprises peuvent avoir recours à l’importation des matières, travailler en trois équipes, réduire leurs coûts et exporter régulièrement
Au niveau des produits de qualité
L’option retenue est de les valoriser au maximum : Huile d’olive : Augmenter la part du conditionné avec des marques locales ;
Crevettes royales : congélation et conditionnement à bord, label de qualité ;
Dattes Deglet Nour : Protection des récoltes, nouveaux créneaux produits, produits bio, appellation d’origine.
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3- EXPLOITER LA DEMANDE LOCALE, REGIONALE ET INTERNATIONALE
• Au niveau national Approvisionnement régulier du marché local, Bien que le marché soit ouvert, la part des produits importés est très faible . Exemple : biscuits, confiserie, fromages. Impact positif du développement du circuit de distribution moderne sur : la qualité, les normes, l’emballage, les prix….
• Au niveau régional Exportations croissante à destination de la Libye et l’Algérie et partenariats industriels en cours.
• Au niveau international Progrès fulgurant des exportations de certains nouveaux produits : Y compris les fruits et légumes (cf. Statistiques comparées : 1995 et 2010)
• Certains handicaps persistent encore La capacité à suivre l’évolution rapide des normes européennes, Le coût du transport, surtout vers l’Afrique et le Moyen Orient
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ETAT COMPARATIF DES EXPORTATIONS EN VALEURS
Codes en Douane
Dénomination 1995 2010 VAREn 1000 TND %
3 Poissons, mollusques et crustacés 74 073 184 616 149
401 à 403
Lait, crème de lait, yaourt et beurre 2 642 15 409 480
40630 Fromage fondu - 25 310
702 Tomates fraîches ou réfrigérées 391 32 386 728
709 Autres légumes 226 15 718 595
804 Dattes 58 282 286 031 390
80610 Raisins frais 2 1 789
80710 Melon, pastèques 730 9982 1270
808 Pommes, poires et coings 13 11 875
810 Autres fruits 256 8 738
150910 Huile d’olive 215 447 355 804 65
Dont huile d’olive conditionnée 38 140
1517 Margarine 570 60 802 906
1806 Chocolats et autres préparations 401 35 177 780
1902 Pâtes alimentaires et couscous 1 586 101 674 6400
1905 Biscuiterie 2 282 50 834 2200
2002 Tomates en conserves 4 555 19 728 330Source : Statistiques du commerce extérieur de l’INS
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4 - RENFORCER L’EFFORT TECHNOLOGIQUE ET D’INNOVATION
Beaucoup de progrès réalisés notamment :
1-Au niveau agricole a. Instituts de recherches scientifiques (INRAT, Institut des zones arides de Médenine, Horticulture, Forêts…) b. Vulgarisation et suivi phytosanitaire et vétérinaire c. Développement continu des cultures sous serres d. Irrigation au goutte à goutte e. Protection des régimes de datte
2- Au niveau industriel a. APII, APIA, CEPEX; Centres techniques, Packtec, Innorpi, Laboratoires d’analyses et d’essais, Centres de recherche;b. Mise à niveau ;c. Assistance technique et coaching;d. Assistance à l’innovation ;e. Appui à l’investissement technologique prioritaire (ITP) ;f. Technopole de l’agroalimentaire à Bizerte (en cours)
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5- PROMOUVOIR LE FINANCEMENT EFFECTIF ET INNOVANT
Le financement des entreprises structurées et des grandes exploitations agricoles n’a jamais posé de problèmes.
Mais : L’endettement excessif du secteur agricole, notamment les petites exploitations, dont la rentabilité n’est pas toujours avérée, est un grand problème, sans solution permanente. Pour les produits de base, l’handicap majeur reste l’effet de la compensation sur la vérité des prix.
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6- STIMULER LA PARTICIPATION DU SECTEUR PRIVE
Elle est quasi-totale en dehors de quelques activités considérées encore comme stratégiques notamment : la collecte, le stockage, et l’importation des produits sensibles qui sont du ressort d’organismes publics :
Céréales ;
Huile d’olive (intervention aussi du secteur privé dans la collecte et le stockage) ;
Huile végétale ;
Sucre
Les prix de ces produits sont taxés. La différence avec le prix international est prise en charge par l’Etat.
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7-AMELIORATION DE L’INFRASTRUCTURE ET L’ACCES A L’ENERGIE
•Infrastructure Au niveau agricole : L’accès aux terres agricoles est majoritairement assuré par les autoroutes, routes et pistes agricoles carrossables sauf de rares zones éloignées ; Au niveau industriel : Pas de problème notamment au niveau des zones industrielles Stockage frigorifique : Le pays est largement couvert par des capacités de stockage frigorifique appartenant au secteur privé
•Accès à l’énergie Le réseau électrique dessert l’ensemble des régions du pays. Pas de réclamations récurrentes au niveau de la chute de tension. Quelques réclamations au niveau des micro-coupures.
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L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE EN TUNISIE
Il a fait l’objet de plusieurs études et concertations avec les différents intervenants et professionnels.
Nous en citons : - Livre blanc sur l’environnement de l’entreprise en Tunisie
- Agence de Promotion de l’industrie : 1999
- Environnement de l’entreprise du secteur agro-indusriel - Ministère de l’industrie - ONUDI : 1999
- Les coûts de facteurs et l’environnement de l’entreprise industrielle en Tunisie
- UTICA : 2004
Chaque étude comprend : Le diagnostic de la situation, Benchmarking et recommandations
Ces études ont été à l’origine d’un grand nombre de réformes.
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CONTRIBUTION FUTURE DE L’AGRI-BUSINESS DANS LE DEVELOPPEMENT
REGIONAL Les régions les moins développées disposent d’un potentiel
souvent important en matière agricole et agroalimentaire.
Les productions agricoles sont vendues en l’état avec peu de valeur ajoutée ;
Ces régions disposent d’un grand nombre de diplômés de l’enseignement supérieur en chômage.
Faire bénéficier des jeunes diplômés d’une formation complémentaire pour la création de projets, et d’un accompagnement adéquat, permettra de :
• Créer de la valeur et de l’emploi dans ces régions ;
• Contribuer à la résorption partielle du chômage des diplômés;
• Constitution progressive d’un tissu de PME industrielles et d’une culture de l’entrepreneuriat
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EXEMPLES D’ACTIVITES A DEVELOPPER PAR LES NOUVEAUX ENTREPRENEURS
1- Types d’activités peu sophistiquées et accessibles aux jeunes entrepreneurs
Activités agricoles : Cultures sous serres, cultures biologiques, plantes aromatiques, élevage de : volailles, petits ruminants, bovins, abeilles
Petites industries : Conditionnement de fruits et légumes, séchage des fruits et légumes, fromageries, biscuits secs et viennoiseries, extraction des huiles d’olive et des huiles essentielles, semi-conserves, tannage et travail du cuir, etc. ;
Activités de services : Ateliers mécaniques, services informatiques, etc.
2- Les équipementsAu démarrage, le jeune entrepreneur aura recours à des équipements
peu onéreux et peu sophistiqués. 3- Autres types d’investissements D’autres investissements bien plus importants peuvent être réalisés à
l’initiative d’entrepreneurs nationaux ou bi-nationaux ayant l’expérience de l’industrie.
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AUTRES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENTS NECESSAIRES
Encouragements aux IDE Le niveau de déficit en matière d’investissement est tel qu’il
serait impossible de le combler par les seuls moyens locaux.
Les opérateurs étrangers apporteront : Savoir-faire,
financements et marchés ;
Faire appel aux fonds d’investissements
Ils peuvent assurer l’accompagnement de l’entreprise et l’aider à réussir, aussi bien au niveau local qu’international.
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LES PRINCIPAUX INTERVENANTS DANS LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT REGIONAL
1- Les pouvoirs publics et autorités régionales Réalisent les investissements dans les infrastructures de base ; Renforcent les structures d’appui au niveau régional : APIA, APII,
Centres techniques, CEPEX, Centres de formation professionnelle; Centres d’affaires, etc.
Actions permanentes d’amélioration de l’environnement de l’entreprise
2- Le secteur privé S’investira dans les activités agricoles, industrielles et de services,
en vu de créer des emplois et réaliser des profits ;
3- Les agences autonomes d’appui Apporteront notamment l’aide technique et administrative pour la
réalisation des projets au niveau de chaque région ;
4- Les institutions financières Apportent l’appui financier à la réalisation des projets
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AUTRES INTERVENANTS LOCAUX
• Développement d’un réseau de bureaux spécialisés dans les études économiques, la formation et le coaching avec recours partiel aux seniors locaux retraités ;
• Faire appel à la collaboration les universités locales et enseignants universitaires spécialisés en : Sciences et techniques, économie, finance, droit des affaires, etc.
• Développer les pépinières d’entreprises pour héberger de nouveaux projets, avec parrainage local et/ou étranger;
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LES SEPT PILIERS DE L’AGRIBUSINESS (SCHEMA)
Expansion de la demande
nationale et internationale
Consolidation du financement
efficace et innovant
Développement des
infrastructures et de l’énergie
Marché local Export
Industries de
Transport
Céréales
Viandes
Huiles
Bois
Légumes
Lait
Augmentation de la
productivité
Renforcement des technologies
et de l’innovation
Agriculture
Pêche
Forêts
UE
Mise à niveau de la
chaîne de valeurs
Stimulation de la participation du secteur privé
Stockage Services Annexes
Emballage
Formation
R&D
Transport
Afrique
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MERCI POUR VOTRE ATTENTION
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