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2 La CATHODE UN FILM POUR EN PARLER J'VAIS L'DIRE Les conflits des petits et leur gestion Un film de Thierry REUMAUX et Mélanie GAILLIOT Documentaire de 52 mn Collection UN FILM POUR EN PARLER DOSSIER DE PRESSE Contact Presse : Gabriel GONNET 01 48 30 81 60 ‐ 06 07 96 04 53 La CATHODE 6 Rue Édouard VAILLANT – 93200 Saint Denis Association loi 1901 01 48 30 81 60 Fax : 01 48 30 81 26 [email protected] • SIRET 338 698 293 00069 www.lacathode.org http://regards2banlieue.tv

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LaCATHODE UNFILMPOURENPARLER

J'VAIS L'DIRE Les conflits des petits et leur gestion

UnfilmdeThierryREUMAUXetMélanieGAILLIOTDocumentairede52mn

CollectionUNFILMPOURENPARLER

DOSSIERDEPRESSE

ContactPresse:GabrielGONNET0148308160‐0607960453

La CATHODE • 6 Rue Édouard VAILLANT – 93200 Saint Denis • Association loi 1901 01 48 30 81 60 • Fax : 01 48 30 81 26

[email protected] •SIRET33869829300069 www.lacathode.org http://regards2banlieue.tv

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J'VAIS L'DIRE Les conflits des petits et leur gestion UnfilmdeThierryREUMAUXetMélanieGAILLOT

Documentairede52mnCollectionUNFILMPOURENPARLER

SOMMAIRE- FichetechniqueetRésumédufilm- Lesthèmesdufilm- Livret proposé en complément du film s’adressant aux professionnels de la

petiteenfance:PrésentationDelaparoleLarégulationdesconflitsentreenfantsLesrègles:c'estpermis/c'estinterdit.Punitionsetsanctions.Les encouragements et les récompenses.BibliographieAdressesutiles

‐FilmsdeLaCATHODEautourdesthèmesdelaviolence,delajusticeetdelaloi

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Fichetechnique‐Résumédufilm

J’VAiS L’DiRE,lesconflitsdespetitsetleurgestionUnfilmdeThierryREUMAUXetMélanieGAILLIOTDocumentairede52mnCollectionUNFILMPOURENPARLER

Cedocumentairede52mnestdestinéauxenseignantsetauxtravailleurssociaux.

L'écolematernelle, lieudesocialisationetd'apprentissage,est lethéâtrequotidiend'actesagressifs entre les enfants. Comment les adultes, enseignants et parents réagissent‐ils,répondent‐ils?

Ce film, tourné dans deux écoles au cours d'une année scolaire, alterne des séquencesd'observation prises sur le vif, des interviews d'enfants et d'adultes, et des séquencesspécifiquesproposéespar lesenseignantsà leursélèves, envisagées commedes réponsespossiblesauproblèmedel'agression.

FarzanehPAHLAVAN,psycho‐sociologue,maîtredeconférenceà l'InstitutdePsychologiesociale à l'Université Paris V, auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'agression,apporteuneanalyseprécisedesactesagressifsobservés,des interventionsproposéesparlesadultes,etsouligne l'importanced'uneéducationspécifiqueà l'âgeoù lesenfantssontlesplusréceptifs.

Mots clefs: école maternelle, relation aux autres, agressivité, violence, socialisation,médiation, jeux coopératifs, non violence, enfants, petits, enseignants, formation desadultes.

GENRE: documentaireFORMAT: tournageDVCAM‐ProjectionBETASP DURÉE: 52’ DATEDEPRODUCTION: Déc.2002RÉALISATION: ThierryREUMAUXetMélanieGAILLIOTPRODUCTION/DISTRIBUTION: LaCATHODE 6rueÉdouardVaillant 93200SaintDenis Tél.:0148308160/fax:0148308126 [email protected] http://www.lacathode.orgCO‐PROD.: Canal9Télévision,CNCFASILD,aveclesoutiendel’inspectionAcadémiquedelaSeine‐Saint‐Denis

Avec les enfants et les enseignants des écoles maternelles Françoise DOLTO àMontreuilsousBois(93)etHyppoliteTAINEàVilleneuved’Asq(59)

IMAGE: ThierryREUMAUX SaciOURABAHSON: JulienSULTAN

XavierTHIBAULTCélestinAUBERLAIN

MONTAGE: CheickN’DIAYECristobalSEVILLA

MIXAGE: SophieBOMMART ÉCRITUREDUFILM: MélanieGAILLIOT

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Dossierd’accompagnementdufilm

EcritparMélanieGAILLOT,PsychologuescolaireetancienneProfesseurdesécoles

ExpériencespratiquessurleterrainRéflexionsPropositions

S’adressantauxenseignantsetprofessionnelsdelapetiteenfanceMélanie GAILLIOT, auteur du film, est enseignante à l’école maternelle etmène depuis cinq années des recherches concernant les gestes agressifs despetitsenfantsetlamanièred’yrépondredesenseignants.Présentation

Lesscènesdecedocumentairesontprésentées,pourlaplupart,dansleurcontinuité(sans montage) afin de pouvoir être un outil d'observation, d'analyse et dequestionnement.Lesenseignantsayantacceptéd'êtrefilmésneseveulentenaucuncasêtredesmodèles, leurspratiquespeuventservird'inspiration,maiscen'estpasl'objectifpremier.L’intérêtdecesmomentsprissur levifestd’ouvrirdespistesdequestionnement: Que s'est‐il passé entre les enfants? Comment l'enseignant enprend‐il,ounon, connaissance,quelles conséquences ?Qu'enest‐il de l'expériencevécueparlesélèves?Ce film peut permettre à chacun d’avoir un regard réflexif sur sa propre pratique,d'échanger avec des collègues, et de faire évoluer dans sa démarche auprès desélèves.Lesréflexionsetpistesproposéess’appuientsurdesrecherchesdeterrain,àpartirde pratiques existantes et d'analyses de pédagogues, sociologues, psychologues,philosophesetautresetuntravaildedocumentationpréalable.Ellesémanentd'unepratiquedeclasse,dans les conditions lesplus classiquesqu'ilsoit(lapopulationscolaire,leseffectifs,etc...).On y trouve à la fois unmélange de positions théoriques validées par l'expérience(quimarchentdanslecadred'uneécole),etdepropositionspratiquesquinesontenriendesrecettesmagiquesàappliquer,maisdesorientationsauniveaudesrelationsenseignant‐élève,ainsiqu'entreélèves.

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DelaparoleLaparoleestunoutildetoléranceparrapportàl'expressiondechacun.Lesélèvesydécouvrent ressemblancesetdifférencesavec leurs camarades: " L'autrea vécu lamêmechosequemoi, jemereconnaisdanscequ'ildit." " L'autrenevitpaspareilquemoi;sonpapan'habitepasavecsamaman..."Lorsdes regroupements, lesmomentsde langagepeuventse faireàmain levée, lamaîtressedonnantlaparole.D'autresexpériencessontpossibles:UnoutilproposéparJacquesSalomé,lebâtondeparole.

Un témoin visuel, le bâton de parole, permet une gestion différente des prises deparole:‐Lesplus jeunes,voulantposséder l'objet,sontmotivésàprendre laparole,mêmes'ils n'ont à priori rien à dire. Au début, certains répètent texto ce qu'a dit uncamarade.Oubiendisentdeschosessansintérêt.L'objectifn'estpasdedirequelquechosed'intéressant,nimêmeque lesphrases soient formulées correctement,maissurtoutdepermettreàchacund'apprendreàs'exprimer.‐ L'enseignant est écoutant, comme les autres. S'il doit intervenir, il demande lebâton.‐Lesenfantspassenteux‐mêmeslebâtonàuncamaradequandilsontfinideparler:celaleurdonneuncertainpouvoir;cen'estpasl'enseignantquidonnelaparole.Lesrèglessontlessuivantes: ‐Chacunaledroitdeparlersansêtreinterrompu. ‐Unseultourdeparolepourchacun. ‐Sic'esttroplong,l'enseignantaledroitd'intervenir,sinonlesautresn'aurontpasletempsdeparler.‐Chacunesttenuderespecterlaparoledesautres:siunenfantparleàsesvoisinsoudistraitl'assemblée,ilfautluirappelerquecequedisentsescamaradesestaussiimportantquecequ'ilditlui.S'iln'écoutepaslesautres,laprochainefois,lesautresnel'écouterontpasnonplus.S'ilcontinue,onpeutécrire leprénomdel'enfantsuruneficheetprévenir:laprochainefois,tun'auraspastontour,nousnet'écouteronsquesitunousécoutes.N'importe quel objet peut servir de "bâton de parole", (fonction symbolique del’objet).

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La"causette"deCélestinFreinet.Les moments de langage sont structurés d'une manière particulière dans laPédagogie Freinet et la Pédagogie Institutionnelle. Les "causettes du matin","Conseils"et"Quoideneuf?”s'organisentautourderituels.

Lorsdecesmoments,lesenfantsquidésirentparlers'inscrivent:ilslèventledoigtendébutdeséance,uneétiquetteoùfigureleurprénomestaccrochéesuruntableau.Lesenfantsinterviennentchacunleurtour.Aprèschaqueintervention,lesautrespeuventleverledoigtpourposerunequestionàceluiquialaparole,oupartageruneexpérienceenrapportaveccequiaétédit.Cette démarche est plus riche, plus dynamique que celle proposée plus haut, oùpersonnen'intervientsurcequiaétéditparl'autre.Seulement,ilestdéjàdifficiledesatisfairetouslesenfantsquiveulents'exprimer.Souvent,l'attentionserelâche,etilestpréférabled'arrêter lemomentdelangage,enprenantsoindenoter leprénomdesenfantsquin'ontpaspuparler,en lesassurantqu'ilsauront laparoleplustarddanslamatinée,oudanslajournéeenmoyenneetgrandesection.Remarque:Enpetiteetmoyennesection,ilestplusdifficiledegérerun"Quoideneuf?"qu'un"Bâtondeparole",tantchaqueenfantveutintervenirsurcequedit l'autre(Ilssonttous,euxaussi,allésavecleurmaman,chezledocteur,etc...Ilsonttousaussivomi,fait pipi au lit etc...). Afin de favoriser les confrontations de point de vue, il estpossible,àd'autresmomentsquela"causette",dedemanderl'avisdesenfantssurunesituationdonnée:LiliditqueZazaluiavoléunjouet.Zazaditquecen'estpaselle.Qu'est‐cequevousenpensez?

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LarégulationdesconflitsentreenfantsLesconflitssontnormauxetnécessairespourgrandiretfaireévoluerlesrelations.

Leconflitestunaffrontemententredeuxêtres,animésd'unevolontéagressivequipeut,lecaséchéant,devenirphysique.Laguerreestundesmodesderésolutiond'unconflit.Leconflitfaitpartieintégrantedelarelationauxautres.Certaines émotions éprouvées par l'enfant engendrent l'entrée en conflit avecd'autres.Cesémotionssontliéesàlaconstructiondelapersonnalité,àlacréativité,àcequilefaitêtrecommepersonneautonome,exprimé,etc...Letravailsurlesémotionspermetàl'enfantdesavoirqu'iln'estpasleseulàressentirde lacolère,de la tristesse,de ladéception,quepersonnenevitdans laneutralitéaffective.Lamédiation:pourprévenirlaviolence.

Médiation:réglerunconflitàl’amiable,parlebiaisdelaparoleetl'aided'untiers,extérieurauconflit,enl'applicationd’unerègle.Cesontlespartiesenprésencequiélaborentleurpropresolution.

On peut considérer lamédiation commemoyen de prévention de la violence. Ellepermet d’éviter l’escalade qui, à ce stade, est souvent considérée commel’impossibilitédetrouverunmoyendedialogue.Sansmédiation,ons'enremetàlaloiduplusfort.

L'émergence de la violence apparaît toujours comme une rupture de distance,d'"entre" les personnes. Celui qui est agressé n'est plus vécu comme étant unepersonne ayant des droits équivalents aux nôtres. Le médiateur, entre lesprotagonistes, amène une distance. La conversation de médiation permet lareconnaissancedechacuncommesujet,personneàpartentière.Ellepermetd'ouvrirau monde de l'autre, d'identifier l'autre comme semblable, au‐delà de sonindividualité. La médiation tend à éviter l'amertume chez l'enfant: "Personne neprendmadéfense.Ilspensenttousquec'estmoileméchant.C'esttouslesmêmes.Ilsvontvoir,jemevengerai."

Il ne s'agit donc pas d'arbitrer ni de juger: l'objectif n'est pas de "trancher", dedécider à la place des élèves, de définir qui est en tort, ce qui aboutirait à unesituationgagnant/perdant,aveclerisquedecommettredesinjusticesetderenforcerle conflit. Dans ce type d'intervention, les deux enfants sont placés à égalité, sansvainqueurnivaincu.

Lemédiateurn'estpaslàpourtrouverlabonnesolution,ilapourobjectifderétablirla communication entre les parties en conflit, d'aider à un discours constructif,coopératif,afinqu'unesolutionacceptablepuisseêtretrouvée.Lesenfantsyarriventtrèsbien,plusfacilementquelesadultes,semble‐t‐ilmême.Letoutestderésisteràl'enviedes'enmêler,dedonnersonavis.Derésisteràlacolèrequis'emparedenousquandunélèveavoueavoirfrappéunautre"pourrien".Celarequiertdel'écouteetdel'empathie.

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En posant les mêmes questions à chaque enfant, chacun est logé à la mêmeenseigne. Les enfants sont très réceptifs à cette démarche, et, si les grandsverbalisentrapidement,ilestnécessairedesemontrerpatientaveclespetits,deleurlaisserletempsdecomprendreoùl'onveutenvenir.Propositiondedémarche.

‐ Interroger les protagonistes pour chercher à savoir de quoi il s’agit.Demander: «Qu'est‐ce qu'il s'est passé?»à chaque protagonistes, plutôt que"pourquoiavoirfaitça?".Lesenfantsdécriventmutuellementcequel'autreafait,etc'est par recoupements que l'on obtient toute l'histoire. Quant à la question dupourquoi,l'enfantn'estpastoujourscapabled'yrépondre.‐Formulerlanatureduproblème."Samafaitça,etCamilleça;c'estbiencelaqu'ils'estpassé?" ‐Rappelerlaloi:est‐cequevousavezledroitdefaireça? ‐Amenerlesprotagonistesàdirecequ'ilssouhaitentpoureux,etdelapartdel'autrepour"nettoyer"l'affaire;etouvrirsurl'"après".Demander:"Qu'est‐cequevousvoulezfairemaintenant?"Proposerdefairelapaix.

Interroger chaque enfant, faire entendre les deux versions sans y apporter decommentaire (sauf si un des enfantsmentmanifestement) permet aux enfants defairel'expériencequesaréalitén'estpascelledel'autre.Ilyaautantdevéritésqued'individus. Accepter que deux réalités puissent recouvrir un même évènementpermetl'expressionpersonnelleetlerespectdel'autre.L'intérêtpourl'enfant.

‐Apprendreàsolliciteruntiersdemanièreconstructive. ‐Apprendreàreconnaîtresapartderesponsabilitédansunconflit. ‐Accepterlepointdevueetl'importancedel'autre. ‐Apprendreàdemanderdommageetintérêtpouruneagressionqu'ilprétendavoirsubi. ‐A voir l'occasion de réparer, en s'excusant, ou en s'engageant à ne plusrecommencer. ‐ Apprendre à négocier seul (Demander un objet, attendre un peu pourl'obtenir...) ‐Lamiseenmot,aprèscoup,aidel'enfantàstructurersonexpérience. ‐Peudesentimentd’injustice.

La"victime"aeulaparolepourdirelepréjudice,faireunedemande;ilsesentplusvaloriséques'ils'étaittû,écoutantl'enseignantparlerdeluiàl'agresseur.Ilsesentreconnu,etsouventraviquesarequêteàluisoitacceptéeparl'autreenfant(Etnonla demande formulée par l'enseignant, même si l'enseignant pense, non sansfondementslaplupartdutemps,fairelademandequ'auraitfaitl'enfant).

Siunenfants'avère,malgrécetteapproche,récidivistedansuncourtlapsdetemps,ilestévidentque l'enseignantdoit interveniretpunir.Ladémarcheconstructivedemédiationnevapasàl'encontredurespectdesrèglesdevie,bienaucontraire.

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Travaillerenclassesurlesémotions.Objectifs:‐ Apprendre à identifier ses émotions sans les juger: être en colère, c'est uneémotion.Nibien,nimal,nigentil,niméchant.‐ Apprendre à identifier les émotions des autres (empathie) : l'autre réagit; ils'amuse,oubiençaluidéplaît?‐Apprendreàdistinguerunétatinterneetuneaction:"Jesuisencolère,fâché"(nibien,nimal)de"Jetape"(Cafaitmal;c'estinterdit)‐Apprendreàobtenirdel'informationsurlessentimentsdel'autre: ‐Regarderlevisage,lecorpsdel'autre. ‐Écoutercequeditl'autre,commentilledit. ‐Poserdesquestions.Activitéspossibles:Travail en arts plastiques sur le visage: présentation de portraits de peintres, desculpturesoùl'expressionoul'attitudemarqueunsentiment,réalisationsplastiques.Travaildemimeenregroupement:montreruneimageauxenfantsetleurdemanderde reproduire l'expression du personnage (puiser dans les personnages de bandesdessinéesoud'albumsdelaclasse).Travailendanse:S'arrêteràunsignalsuruneexpression:triste,content,encolère,effrayé,fatigué,agité...Apartird'albums,decontes,faireidentifier,nommerlesexpressions,lessentimentsdespersonnages.Lorsdesinterventionsdanslacour,faireréagirunenfantquantauxsentimentsdel'autre:Demander:Est‐cequeçal'amusecequetufais?Regardelatêtequ'ilfaitetdis‐moi.Ilapeur...Ilpleure...Ilestfâché...

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Règles:c'estpermis/c'estinterdit.Poser des limites consiste à tracer une ligne entre deux choses; permis/interdit,possible/impossible,acceptable/inacceptable.Leslimitespermettentàl'enfantdeserepérer, d'évaluer les bornes de son terrain d'action et de celui des autres. Pours'épanouir harmonieusement, un enfant a besoin de structure, de repères, etd'apprendreoùl'ondoits'arrêter.Celaimpliquequelesadultesautourdeluisoientcohérentsdansleursfaitsetgestes.Nuln'estcenséignorerlaloi.Lesrèglesetleslimitesdoiventêtreconnuesàl'avance,etnondépendantesdubonvouloirmomentanédel'adulte,desonhumeur,oudesapersonnalité.Larécréationétantsurveilléeàtourderôle,lepersonnelétantparfoisremplacé, il paraît utile que la questiondes règles soit abordée lors d'une réunionentre adultes, qu'une charte soit rédigéepar écrit et affichéedans les locaux et lacour.Leslimitessonténoncéesaunomdudroitdechacunàêtreaussiimportantquelesautres.Chacundoitsesentirensécurité,libred'agirdansuncadredéfini,rassurant.Chacun est protégé par la loi, que l'enseignant fait respecter: "Je suis là pour teprotégerquandtesdroitsnesontpasrespectés,etpourtedirecequetudoisfairequandc'esttoiquinerespectespaslesdroitsdesautres."L'enfantdoitintégrerquela loi est énoncée par l'école (et non par un caprice d'adulte négociable) et quel'enseignantenestlegarant.Parlerenplaced'autorité,c'estêtreresponsable,enplacepourdemander,ordonner,exiger. Mais l'autorité n'est pas le pouvoir absolu; celui qui incarne cette placetransmetuneloialaquelleilestlui‐mêmetenu.Chaqueêtrehumainestsoumisauxloisdugroupedontilfaitpartie,l’adultecommel'enfant.La loi, composée d'interdits et de règles, est un principe fondamental qui régit lesrapportsentrelesêtreshumains.Elleintroduitlapriseenconsidérationdel'autre,desesdroits(“Toutlemondealesmêmesdroits,jedoisrespecterceuxdesautressijeveuxquelesmienssoientrespectés").Ellecontribueausentimentdesécurité.Y faire référence, c'est rappeler que tout n'est pas possible, que tout n'est paspermis.Dans l'éducation, l'adultedésigneà l'enfant cequ'est la loi, il inculqueunefaçon de vivre par rapport à elle. Il est tout à fait normal que l'enfant souffre del'interdit imposé à la satisfaction de son désir, réagisse impulsivement, continue àrevendiquer.Larègleestacceptéesionestgagnantàlamettreenavant.Un enfant ne changera de comportement que s'il fait l'expérience qu'il peut tirerbénéficed'uneautreattitude.Iladopteraunenouvelleattitudes’ilrestegagnantetsielleluiéviteuneexpériencedésagréable.Exemple:Fairechacunsontour.

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Ledroitàavoirunjouetpoursoi,auseind'uneclasse,estreconnuàtous:"Tuasledroitdeprendretouslesjouetsdelaclasse.Lesautresaussi".Pourquechacunsoitsatisfait,onfaitchacunsontour.Aprèssontour, le jouetestpassésansconditions.Lesavantagesetlesinconvénientssontpartagés: ‐Les contraintes, entraînantdes frustrations: oserdemander, attendre sontour,passerl’objetaprèsuntempsd’utilisation. ‐ Le gain: être assuré de jouir tranquillement de l’objet pour un temps, aumomentdesontour,sansquepersonnenesoitendroitdenousdéposséder. ‐Eviteruneexpériencedésagréable:êtreassuréd'avoirunobjetrapidementqu'onnepossèdepasaudépart,endemandant.Celaévitededevoir s'emparerdel'objetparlaforce,àsesrisquesetpérils.Ilestnécessaired'apprendreàêtrepatient.Unefoisleslimitesénoncées,onnepeuts'attendre à ce que toutmarche selon les règles, sans avoir à répéter cent fois lamêmechose.L'enfantvoudratesterlarègleetc'estbiennormal;c'estlaseulefaçonde s'assurer de sa stabilité. Mettre des limites fait donc appel à la durée, à unecertainerégularitéassuméeparlespersonnesenplaced'autorité.Activités permettant d'expérimenter/de comprendre l'intérêt des règlesmises enplace:‐Jeuxcollectifs,jeuxàrègles.‐Jeuxcoopératifs.‐Expressioncorporelle:jeuxfavorisantlarencontreetladécouvertedel'autre.‐Jeuxd'opposition.‐Travailspécifiquesurlesémotions:lesidentifierchezsoietlesautres.

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Responsabilités,punitionsetsanctions.La punition fait partie du jeu éducatif entre l'adulte et l'enfant. L'alternance desatisfactions et de limites permet d'intérioriser un partage dumonde en "bon" et"mauvais", premiers fondements du sens moral. La frustration est donc autantindispensablequelasatisfaction.Dans lesouvragesquiabordent laquestion, certainsemploientuniquement lemot"punition", d'autres uniquement "sanction", et certains font une différence netteentrelesdeuxnotions.Étymologiquement,puniretsanctionnerrestentintimementmêlés, et l'idéede fauteestprésentedans lesdeux cas.Condamnerest synonymecommun.Si les deux termes semblent très semblables dans le sens d'affliger une peine, onremarque que sanctionner veut également dire confirmer, approuver une loi, unemesure.C'estsurcepointquelesdeuxmotsdiffèrent.Lasanctionsembledavantageliéeàlaloi,etàsaconfirmation.Pourquoipunir?‐Pourapaiser lesentimentdeculpabilitédeceluiqui saitavoirmal fait: ilpayesadette.Lapunitionestattendueparl'enfant,pourlesoulagerdesaculpabilité.Lechâtimentvientdel'extérieur,depersonnesenquiilaconfiance.Ilpeutserévolter,maisc'estmoinsgravequedes'envouloiràsoi‐même.Celarevientàpayercash.C'estmoinsdouloureux. On peut passer à autre chose. Plus la conséquence suit l'acterépréhensible,pluselleserareçuecommejusteetutile.‐Pour faireémerger chez l'apprenti citoyen le sentimentd'être responsablede sesactes.‐Pourréaffirmerlaloi.Punir,c'estdonnerunfondementauxrègles.Sanspunition,larèglen'apasdevaleurpuisqueriennegarantitqu'ellesoitrespectée.Lesenfantsdoiventêtreprévenusdesconséquencesdeleursactes.Ilsdoiventsavoirquellesanctionseraappliquéeaucasoùlarèglen'estpasrespectée.L'enfantavertinevapasforcémentseplieràlarègle,il va tester l'application de la conséquence: la punition promise va‐t‐elle êtreappliquée? Si l'enfant constate que les sanctions sont appliquées, il sait qu'il peutcomptersur lesadultesde l'école,sesentiralorsensécurité.L'enseignantseportegarantdenepaslaisserfairen'importequoi.Parconséquent,ilestpréférabledenepaslaissers'installerlatransgression,dèslorsqu'onestcenséavoirvuouentendu.Commentpunir?L'enseignant fait office de référent, il montre l'exemple, applique la loi dans lerespectetl'écoutedel'élèvequ'ildoitpunir.La transgression doit avoir pour conséquence un acte posé par l'enseignant. Les

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paroles ne suffisent pas; elles viennent expliquer, organiser l'expérience, mais s'ylimiterseraitignorersubitementlaprédominancedel'expériencecorporellepourlejeune enfant. Il est important de parler au corps de l'enfant, que celui‐ci ressentedepuis son corps les limites qui lui sont imposées. Tout châtiment corporel estinterdit.Si la loi est affichée, visiblede tous, l'enseignantqui s'y réfèreénonce toujours lesmêmesmots;celapermetd'éviter,dansunmouvementd'agacementenversl'élève,dediredeschosesquin'ontpaslieud'être:"Vousêtesaffreuxtouslesdeux,etc..."selon l'humeur,sansrapportavec la loi.L'enfantesttrèsréceptifànosréactions,ànotre attitude et notre état émotionnel. Il se sentiramoinsmalheureux si nous luiparlonscalmementpourlepunir,etnedouterapasmoinsdenotreconviction,etdenotreautorité.Onpeut:‐proposeruneréparation,‐faireperdrelapossibilitéd'exercerundroitpendantuntempsdéterminé(droitàlaparole,d'allerdansunatelier,dejouerdansunlieuprécis,ouavecteloutelenfant),‐exclureprovisoirementl'élèvedugroupe(àn'utiliserqu'endernierrecours,encasde récidive, après une proposition d'aide et un engagement à modifier soncomportement).Lapunitionn’estpasrejet.Mêmesionjugel'élèveinsupportable,l'emploideformulesmarquantl'exclusiondel'individu incriminé:«Vatemettreaucoin, jeneveuxplus tevoir»devraientêtremisesdecôté.Lepouvoirdel'enseignantdepunirnedevraitpasentraînerdejugementsdevaleurnégatifsconcernantunélève.S'il y a récidive d'agression dans la cour, isoler le responsable n'est pas la seulesolutionpourpunirunélève.Ilestpossiblededire:“Personnen'aledroitdefairemalauxautres.Tuasrecommencé.Tun'asplusledroitd'êtreaveclesautres.Tunejouesplusettumedonneslamain.Réfléchisàcequetuauraispufaired'autrequetetaper.Quandtuasuneidée,dis‐lemoi”.Lepunin’estpasisolémaiscontraint.S’ilagit ainsi de manière agressive, on peut considérer que, même fautif, il a besoind'aide. L'adulte peut le rassurer par sa présence, l'aider à structurer son vécu enéchangeantaveclui.Touteinfractionméritepunitionetréparation.Réparerlafautecommiseplacelesujetcommeresponsabledesesactes.C'estdoncunpointimportant,ànepasomettre.Danslecasoùl'élèveavolontairementdégradéunobjet,ilesttoujourspossibledeluifaireréparerenluidemandantd'apporterunjouetàlui,pourremplacer(Pasunjouet que sa mère achète dans une boutique: ça serait rendre le parent, et nonl'élève,responsabledudommagecausé,carc'estleparentquiréparealors.Deplus,leparent,agacé,remplaceralejouet,maisenverrasansdoutedesmessagesnégatifsàsonenfant,quisesentiramauvais,sanspossibilitéréellederéparation).

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Dans le casoù l'élèvea sali (enécrivant sur la table), oùmisdudésordre, lui faireprendreenchargelaremiseenétatestsimple.Pourcequiestd'uneagressionsurautrui,c'estpluscompliqué.Onnepeutréparerune gifle, un coup de pied de manière concrète. Tout se joue alors au niveausymbolique.Ilvas'agiricid'avoirungesteenversl'autre,dereconnaîtrelemalqu'onluiafait,des'enexcuser,des'engageràneplusrecommencer.

L'élèvepunitsevoitprivéd'undroitquiluiestreconnuparailleurs.Mise à l'écart temporaire, privation d'usage, la punition prive d'un droit, d'unepermission.Le principe serait d'énoncer ce qui est permis, et de montrer comment, en nerespectantpascertainesconditions,ons'exposeàperdrecedroit.Exemple:Sedéplacerseuldansleslocaux.C'estpermis:d'allerseulauxtoilettes,oudansuneautreclasse.Condition:demanderà/prévenirlamaîtresse.Sioncourt,joue,ousortsansdemander,onperdsonpermispourlajournée.Lepermisdeconduireestunebonneréférence.Sionsuitlecodedelaroute,qu'onrespecte le cadre, on peut conduire. Le retrait de permis fait suite à un acte detransgressionducodedelaroute(Brûlerunfeu,conduireenétatd'ivresse,etc...).Enrésumé:Lapunitionserad'autantplusefficace,si:Lelienestfaitentrel'actehorsloietlaconséquenceimmédiate.Unchoixad'abordétéproposé:oubientuarrêtesdetebattre,oubientunejouesplus.Lesadultessontconséquentsetcohérents.L'adultequipunitdissociel'actedelapersonne.Àéviter: Lesjugementsdevaleursurlapersonne:“Tuesvilain.”Lesabusdepouvoir,oùl’onnedonnepaslaparoleàl’enfantavantdelecondamner.L’utilisationdelaforce:secouerl’enfantparlebraspourlemettreaucoinetautresgestesd’humeur.Serappelerquel’onsedoitd’êtreunmodèle.Nousnepouvonsrienexigerd'euxquenousnefassionsnous‐mêmes.

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Lesencouragementsetlesrécompenses.Ilestaussiimportantdesanctionneruncomportementhors‐la‐loiqued'encourager,féliciter, valoriser un comportement témoignant de la volonté de l'enfant deprogresser.Enfantcommeadulte,nousavonstousbesoinde lareconnaissancedesautres. Il n'estpasnégligeablededire, oude faire comprendreparun signequ'onappréciecequefaitl'enfant."J'aivuquetuasaidélapetitefillequetuasbousculéàserelever,etquetuluiasdemandédet'excuser.Jevoisquetucommencesàfaireattentionàcequetufais,etauxautresenfants.Tugrandis!"" Jevoisquetuaspassé lecamionàSamysansque j'aiàvenir te ledemander.Tuapprendsàpartager!"Souvent,unfrancsourireetunmouvementd'approbationsuffisent.Letoutestdeluimontrerqu'onattacheautantd'importanceàl'acquisitiondes"savoir‐être"quedes"savoir‐faire". En effet, on pense plus souvent à appuyer d'une approbation ungribouillique l'enfantnousmontre,pour l'encourager,qu'àapprouveruneattitudepositive,quel'onatendanceàtrouvernormale.L'enfantabesoind'êtreencouragé,approuvéquandilpenseàremercier,quandilfaituneffortaltruiste,etc...Lesrécompenses, images,bonbonsouavantagesspécifiques,peuventapporterdesrésultats si on a défini clairement quels comportements y donneront droit. Lesenfantsquin'ontpasfait l'effortdemandén'enaurontpas, ilsnesontpaspunisouprivésdemanièrealéatoire,ilssaventàl'avancecequilesattend.Uncomportementdésirépeutvaloirunerécompense.L'importantétantd'être juste, leplusneutrepossible,d’éviter lapartialité: "Toi, cen'était pas vraiment bien, mais je t'en donne un quand même. Mais attention laprochaine fois!" Mieux vaut se montrer "impitoyable”: ne récompenser que lesméritants.L'utilisation de récompenses a ses limites. L'enfant adopte le comportement vouluuniquement pour obtenir la récompense; le comportement disparaît dès qu'onn'apporteplusderécompenses.

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BibliographiePourlesadultes:‐Conflit:mettrehors‐jeulaviolence.Collectif.Ed.Chroniquesociale.1999.‐T'avaisqu'àmedireNon!AnneDebarède.Ed.ArnaudFranel.1999.‐Négocier,ças'apprendtôt!ElisabethCrary.Ed.UniversitédePaix.1997.‐Educationàlacitoyenneté.ColloqueenSeineStDenis.Magnard.1996.‐Lacitoyennetéàl'école.ColetteCrémieux.Ed.Syros.1998.‐Médiations,institutionsetloisdanslaclasse.FrancisImbert.Ed.ESF.1995.‐Pouruneéducationnon‐violente.Jeuxetviolence.Ed.Non‐violenceactualité.‐Chartedelavierelationnelleàl'école.JacquesSalomé.Ed.AlbinMichel.‐Lesconduitesagressives.FarzanehPahlavan.Ed.ArmandColin.2002.‐L'agression.GabrielMoser.Collection"Quesais‐je?"Ed.PUF.1987.‐L'ogreintérieur.ChristianeOlivier.Ed.OdileJacob.Pourlesenfants:‐Silencelaviolence!(Sixpetitesfablespourmieuxvivreensemble).SylvieGirardet,PuigRosado.Ed.Hatier.1999.‐Liberté,égalité, fraternité (troispetits livrespour les3‐6ans)AgnèsRosenstiehl.Ed.Seuil.1999.‐LepetitlivrepourdireNONàlaviolence.S.Bloch,D.DeStMars.Ed.Bayard1998‐Apprenticitoyen.C.Poslaniec,M.Boisteau.Ed.Syros.1998.

Adressesutiles:Association"Ethiquedevie":Programmeinternationald'éducationauxvaleurstellesquelatolérance,lerespect,laresponsabilité...Contact:SabineLévy,institutrice.Tel:03‐44‐04‐29‐86AssociationGRAPE.GroupedeRechercheetd'Actionpourl'Enfanceetl'Adolescence.Publications,stages...8,rueMayran.75009PARIS.Tel:01‐48‐78‐30‐88http://legrape.org/Association AERE. (Education à la responsabilité à l'école) Publications, journaltrimestriel, stages...5,placeSaintSauveurSaintGoustan56400AURAY.Tel:02‐97‐29‐04‐09Non‐ViolenceActualité.Catalogue riched'adresses,d'ouvrages sur lanon‐violence,ventedejeuxcoopératifs,organisationdestagessurlamédiation...Tel:02‐38‐93‐67‐22.http://www.nonviolence‐actualite.org/

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Films de La CATHODE autour des thèmes de la violence, de lajusticeetdelaloi:- «J’vaisledire»‐52mn(formationdesadultes)- UnDVDpourparlerdeleviolenceavec:«ÉtatdeViolence»‐26mn(13–19

ans)et«Commeunevague»‐45mn(formationdesadultes)- UnDVDpoutparlerduharcèlemententreélèvesaveclefilmKenny- «MargueriteB.:unehistoiresingulière»‐52mn(formationdesadultes)- «Laloi,moietlesautres»‐28mn(13–19ans)- «Gardeàtoi,gardeàvue,moded’emploi»‐26mn(16–25ans,formation

desadultes)